une princesse e est marie bonaparte,download.pro.arte.tv/archives/bulletin/2004bul10.pdfmarie...

DU 28 FÉVRIER

AU 5 MARS 2004

10

magazine

UNE PRINCESSE SUR LE DIVAN

Catherine Deneuve est Marie Bonaparte,

une femme en quête de liberté jeudi 4 et vendredi 5 mars

à 20.45

LA GUERRE SECRÈTE CONTRE AL-QAIDALe combat mené contre Al-Qaida depuis le 11 septembre 2001 par les services secrets américains et britanniques.Page 17“Thema”, mardi 2 mars à 20.45

DIMANCHE 29/2 THEMAJusqu’au K.O.ARTE enfile des gants et vous invitesur le ring… (suite page 9)

LUNDI 1er/3 CINÉMALa girafeÀ New York, Lena croise David.Ils tombent amoureux sur-le-champ… (suite page 13)

LE PRIME TIME

28 FÉVRIER | 5 MARS 2004

SAMEDI 28/2L’AVENTURE HUMAINETempête sur l’Europe (3)L’arrivée des Huns, vers 375 après J.-C., pousse une masse de tribus nomades vers l’Empireromain… (suite page 5)

Raging bullde Martin ScorseseDimanche 29 février à 20.45

Inch’Allah dimanchede Yamina BenguiguiLundi 1er mars à 15.15

La girafede Dani Levy Lundi 1er mars à 20.45 et jeudi 4 mars à 15.10

Music box de Constantin Costa-GavrasLundi 1er mars à 00.50

Ete et Alide Peter KahaneMardi 2 mars à 15.15

Cycle Ostalgie

Les architectesde Peter KahaneMercredi 3 mars à 22.45

Lost book foundde Jem Cohen Vendredi 5 mars à 15.15

LES FILMS

GILLES APAPUne épopée musicale allant de laCalifornie à l’Inde avec le violonistevirtuose et iconoclaste Gilles Apap.Page 6“Musica”, samedi 28 février à 22.30

3arte magazine n° 10 du 28|02|04 au 5|03|04

MARDI 2/3 THEMALa guerre secrètecontre Al-QaidaDepuis le 11 septembre 2001,la menace de nouvelles attaquesterroristes est dans tous les esprits… (suite page 17)

MERCREDI 3/3 LES MERCREDIS DE L’HISTOIREIl était une fois la Tchétchénie En 1944 déjà, le pouvoir stalinienavait déporté le peupletchétchène… (suite page 21)

JEUDI 4/3FICTIONPrincesse Marie (1)Magnifique portrait de femme,Marie Bonaparte évoque la rencontreunique entre deux figures aux destins hors du commun…(suite page 25)

VENDREDI 5/3 FICTIONPrincesse Marie (2)1932. Fidèle amie de Freud, MarieBonaparte est devenue à son tour une psychanalyste de renom… (suite page 31)

PRINCESSE MARIECatherine Deneuve incarne Marie Bonaparte, descendante de Napoléon et amie intime de Freud. Un personnage hors du commun,une immense actrice.Pages 25, 26, 27 et 31Jeudi 4 mars et vendredi 5 mars à 20.45

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez (2004, 41mn)Coproduction : ARTE France, Compagniedes Phares et BalisesARTE FRANCE

Qui contrôle la chimie ?Anne-Sophie Mercier et MatthiasBeermann reçoivent Jim Murray,directeur du BEUC (Bureau européendes unions de consommateurs).La Commission européenne s’ap-prête à réformer la politique del’UE en matière de produits chi-miques : la directive REACH, enpréparation, instituerait uncontrôle des substances… à lacharge des industriels.Rediffusion le 1er mars à 17.00

En partenariat avec

Sacha et le magicien Réalisation : Stephan Rabinovitch et Attilio Cossu (France, 2003, 26mn) Dans la collection “Sacha et…”Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici

“Sacha et…” est une collectionsur les métiers du spectacle. Cesoir, le comédien Sacha Bourdo(Western) rencontre Alain, magi-cien, qui monte actuellement unspectacle dans une prison pourfemmes.

14.00BiographieWinona LaDuke(Rediffusion du 9 mars 2003)

14.45Création(s)

15.15ComediaViol Sacha et le magicien

17.15KaléidoscopeG-Town à Vienne(Rediffusion du 7 décembre 2002)

17.45Tracks(Rediffusion du 26 février)

18.45ARTE Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15ART ET CULTURERêve panoramique

20.45L’AVENTURE HUMAINETempête sur l’Europe (3)Série documentaire de Christian Feyerabend et Uwe Kersken

21.35360° Le reportage GÉOLe train des Carpathes

22.30MUSICAGilles ApapVoyage au bout de l’archet Documentaire de Maxime Jourdan

23.30Metropolis

00.25La quatrième dimensionDocumentaire de Vladimir Eisner

00.55Le train de 18h10(Rediffusion du 13 février)

02.30Marco et le loup(Rediffusion du 25 février)

samedi28/2

arte magazine n° 10 du 28|02|04 au 5|03|044

14.45Création(s)Série de Serge MoatiRéalisation : Patrice Le Van Hiep(France, 2003, 26mn)ARTE FRANCE

Cette semaine : la styliste alle-mande Darja Richter élabore sacollection automne-hiver ; le met-teur en scène Josef Krofta pré-pare un spectacle de marionnet-tes, adaptation du Vicomtepourfendu d’Italo Calvino ; àLondres, la chef d’orchestreEmmanuelle Haïm dirige lesdernières répétitions de l’Orfeode Monteverdi.

Viol Pièce de Danièle Sallenave Mise en scène : Brigitte Jaques-Wajeman Avec : Myriam Boyer, Marie-Armelle Deguy Réalisation : Sophie Fillières (France, 2002, 1h40mn) Coproduction : ARTE France, Copat, INA,Théâtre du Rond-Point ARTE FRANCE

Dans une cité du Nord, unefemme enquête auprès d’unemère de famille dont le mari esten prison. Il a violé la fille de safemme au sein de leur foyer pen-dant des années. Que savait exac-tement cette mère ?

Câble et satellitede 14.00 à 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

15.15

Comedia À suivre sur ARTE : une saison au Théâtre du Rond-Point jusqu’au 13 mars avec six pièces contemporaines.

20.15 | ART ET CULTURE

RêvepanoramiqueLe photographeMartin Liebscher Documentaire de Marita Loosen et Kati Hötger (Allemagne, 2003, 26mn)WDR

Avec ses photos panoramiques deplusieurs mètres, paysages urbainsou autoportraits mis en scène, lephotographe Martin Liebscher créeun nouveau langage photographique.Martin Liebscher, né en 1964,compose des panoramas de plu-sieurs mètres. Qu’il s’agisse depaysages urbains ou d’autopor-traits, il innove autour de lanotion d’espace et se détache duréalisme, notamment en retravail-lant ses clichés sur ordinateur. Il

n’hésite pas à mettre à mal lesrègles de la perspective et à inven-ter de nouvelles formes d’expres-sion, donnant naissance à un uni-vers plein de poésie. Dans lesimages de villes qui partent à l’as-saut des murs, vibrantes de vie,on est loin de la nature morte. Ledocumentaire observe MartinLiebscher au travail à Berlin et àFrancfort et se concentre sur cer-taines de ses œuvres, jusqu’à lesrendre transparentes.

D.R

.

Marie-Armelle Deguy et Myriam Boyer.

La Bourse de Francfort(2003, détail).


samedi28/2

Série documentaire de Christian Feyerabendet Uwe Kersken

(Allemagne, 2002, 4x52mn)ZDF

(Rediffusion du 24 février 2002)

3. La conquête de RomeL’arrivée des Huns, vers 375 après J.-C., pousseune masse de tribus nomades vers l’Empire romain.Pendant quarante ans, les Wisigoths errent à traversla Turquie, la Grèce et les Balkans. En Italie duNord, ils demandent des terres pour s’établir, quel’empereur leur refuse. Alors ils marchent sur Rome.Le 24 août 410, leur roi Alaric Ier entre dans la villeet place les églises et les sénateurs sous sa protec-tion. Car il aspire à faire admettre les siens dansl’Empire et voudrait “que l’on puisse tenir lesRomains et les Goths pour un seul peuple”. Pourtant,de nombreuses années encore, les Wisigoths pour-suivent leur errance à travers l’Italie, la France etl’Espagne. D’autres tribus germaniques se joignent

à eux, ainsi que des esclaves en fuite et des paysansromains, formant ainsi une société où “le sang etla race” n’ont aucune importance, contrairement àce que l’on a pu dire. En 413, ils obtiennent enfinle droit de se fixer dans le sud de la France. C’esten quelque sorte la fondation du premier empiregermanique. Pendant ce temps, une autre tribu,celle des Vandales, pousse plus loin ses investiga-tions, jusqu’en Afrique du Nord où elle investit laprovince romaine de Carthage…Rediffusion le 29 février à 14.00 et le 10 mars à 01.10

En partenariat avec

Le dernier épisode de Tempête sur l’Europe

est diffusé le samedi 6 mars.

> www.arte-tv.com

20.45 |L’AVENTURE HUMAINE

Tempête sur l’Europe (3)

La période des grandes invasions apparaît aujourd’hui comme le véritable commencement de l’histoire européenne.Cette vaste fresque retrace les étapes de cette passionnante saga,qui mène des huttes germaniques aux cathédrales chrétiennes.


samedi28/2

Viseu-de-Sus se situe dans lesCarpates, au débouché d’uneétroite vallée qui conduit jus-qu’en Ukraine. Les légendes decette région de Transylvanie évo-quent une mystérieuse et puis-sante alliance entre le feu, l’eauet l’acier. Cette alliance subsisteaujourd’hui à travers un petittrain à vapeur, qui transporte lesbûcherons à l’aller et leurs char-gements de bois au retour. Lesforêts du massif des Maramuressont très denses et difficiles à

mettre en valeur. Elles produisentnéanmoins encore deux centstonnes de bois par an. Mais lesinondations et les problèmes éco-nomiques pour-raient mettre finà cette exploitation traditionnellede la forêt… Cela n’empêche pasGheorghe Andreica, le chauffeurde la locomotive, de rêver : ilvoudrait devenir le conducteurdu petit train des Carpates. Lereportage nous fait partager sesangoisses et ses espoirs.Rediffusion le 29 février à 14.50

Réalisation : Max Jourdan (France, 2003, 1h)Coproduction : ARTE France, Idéale AudienceARTE FRANCE

Quoique brillant élève des conservatoires les plusprestigieux, le violoniste Gilles Apap s’est délibé-rément détourné de toute idée de “carrière” pourpartir en Californie, explorer d’autres genres et s’é-loigner des chemins tout tracés. “Je me sentais pri-sonnier des notes de la musique classique. Je per-cevais là comme un manque de rythme. C’est enjouant avec Grappelli, Menuhin ou des violonistesirlandais que je me suis libéré”, explique-t-il. Ses

22.30 |MUSICA

Gilles ApapVoyage au bout de l’archetPortait du violoniste virtuose et iconoclasteGilles Apap qui, le temps d’un voyage de la Californie aux bords du Gange,nous entraîne dans une folle épopéemusicale où se mêlent les répertoiresclassiques occidental, indien et irlandais.

Présenté

par

Sandrine

Mörch

MED

IEN

KON

TOR

FFP

21.35360° Le reportage GÉOLe train des CarpatesRéalisation : Titus Faschina (Allemagne/France, 2003, 52mn)ARTE G.E.I.E.

Cela fait plus de soixante-dix ans qu’un petit train à vapeur s’essouffle àgrimper les pentes des Carpates. Il dessert notamment l’étroite vallée deViseu-de-Sus, qui vit de l’exploitation forestière. Aujourd’hui, il est menacé.


samedi28/2

collaborations avec des artistes de jazz, de blues,de swing, de musique tzigane et irlandaise lui ontpermis de repousser les limites du classique.Débordant d’enthousiasme, diaboliquement habile,mais surtout totalement habité par la musique, cetartiste d’exception a acquis une immense popula-rité.

L’épopée d’ApapTournée et montée avec vivacité, ponctuée d’extraitsde concerts, cette épopée musicale et visuelle s’ap-parente à un voyage initiatique. Dans sa maisoncalifornienne nichée entre le désert et l’océan, GillesApap nous dévoile sa façon de travailler, de créer.Puis il part pour l’Inde, où il s’immerge dans lessons et les pratiques des musiques traditionnelles.Dans la ville sainte de Bénarès, il entame un dia-logue musical avec les grands maîtres violonistesindiens, Ramanujan et Balaji. Puis il rejoint, dansles studios cinématographiques de Madras, le qua-tuor à cordes de Narasimhan, rendu célèbre pard’innombrables créations de musiques de films.Dans les dédales de Bénarès, sur les marches des“ghats” au bord du Gange, nous plongeons dans lemonde envoûtant des musiciens traditionnelsindiens.En partenariat avec

23.30MetropolisMagazine culturel européen(Allemagne, 2004, 52mn)MDR

Günther Grass au YémenLors de sa première visite auYémen en 2002, Günther Grassavait été enthousiasmé par labeauté des palais en terre deSanaa – par ailleurs classés aupatrimoine mondial de l'huma-nité par l'Unesco. Inquiet d'ap-prendre que cette architectureétait menacée de disparition, il adécidé de lutter contre la “béto-nisation” de la capitale et de don-ner aux jeunes Yéménites lesmoyens de perpétuer les tech-niques traditionnelles. En janvier2004, une école d'architecturefinancée par le Prix Nobel de lit-térature a été inaugurée à Sanaa.Metropolis y était.

Deux amies, une passionIl y a plus de cinquante ans, LeonaRostenberg et Madeleine Stern ontcréé à New York une librairie originale, à mi-chemin entre l'échoppe de bouquiniste et lamaison d'édition. Les deux amiesse sont spécialisées dans les livresrares, les premières éditions, et ontpar ailleurs publié des biographies.Leurs Mémoires viennent de paraî-tre en Allemagne.Rediffusion le 29 février à 17.50

00.25 | LA LUCARNE

La quatrièmedimensionDocumentaire de Vladimir Eisner(Russie, 1999, 30mn)ARTE FRANCE (Rediffusion du 25 avril 2002)

Portrait d’Andreï Sharonov, jeunescientifique russe à l’imaginationdébridée, la main sur l’alambic et lenez dans les étoiles. Andreï Sharonov est à lui seul uncondensé de poésie et d’absurdecomme on en imagine volontiersen ex-URSS. Dans le petit appar-tement qu’il partage avec samère, ce jeune autodidacte far-felu fabrique des alambics, porteà incandescence des petites croixorthodoxes, et philosophe. Ilmédite sur le bien et le mal, lecosmos et son créateur. Dans uncahier, il note ses rêves et sesinventions – celles d’un Léonardde Vinci futuriste. Il s’étonne dela course des étoiles, suit le voldes ULM avec son télescope.Occasionnellement, il répareaussi des téléviseurs…

ScientificosmiqueVladimir Eisner traduit magis-tralement l’imaginaire scientifico-cosmique qui habite Andreï. Entredeux expériences, l’image – unnoir et blanc des plus soignés –décline des visions dans lesquel-les se succèdent arcs électriqueset course des nuages, vent dansles feuilles et éclipse solaire. Letout est enveloppé de nappes demusique, parmi lesquelles l’airdésuet d’un opéra oublié. Au-delàde ce personnage singulier, c’estl’âme russe qu’Eisner se plaît àradioscoper.

“Gilles Apap est l’archétype dumusicien du XXIe siècle [qui] incarne la direction vers laquelle devraitévoluer la musique.” (Yehudi Menuhin)

Violonissimo !À l’occasion du FestivalClassique en images (du 4 février au 25 mars à l’Auditorium du Louvre),ARTE met le violon à l’honneur :

> le 8 février dans “Maestro”avec Victoria Mullova

> le 15 février dans “Maestro”avec Maxime Vengerov

> les 22 et 29 février dans “Maestro”avec L’art du violon

> le 28 février dans “Musica”avec Gilles Apap – Voyage au bout de l’archet

Entre trivialité et transcendance,portrait d’un savant russe qui joue avec le feu électrique.

2. Au-delà du violon Évoquant l’âme des violonistescompositeurs, tels qu’Ysaÿe ouEnesco, ce second volet estconsacré à l’interprétation desplus belles œuvres du répertoire,jouées par Ginette Neveu,Jacques Thibaud, ArthurGrumiaux, Henryk Szering,David Oïstrakh et YehudiMenuhin. Avec les témoignagesde Laurent Korcia, Ivry Gitlis, IdaHaendel, Hilary Hahn, YehudiMenuhin, Itzhak Perlman…Premier volet dans “Maestro”

le samedi 22 février.

En partenariat avec

14.00Tempête sur l’Europe (3)(Rediffusion du 28 février)

14.50360° Le reportage GÉO(Rediffusion du 28 février)

15.45Le train de 18h10(Rediffusion du 13 février)

17.20Cuisines des terroirsTunisie

17.50Metropolis(Rediffusion du 28 février)

18.45ARTE Info

19.00MAESTROL’art du violon (2)

19.45ARTE Info

20.00Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15DANSECarmen en privé

20.45>01.35THEMAJusqu’au K.O.

20.45 FILM

Raging bullFilm de Martin Scorsese

22.45Le combat du siècleDocumentaire de Barak Goodman

00.15Cuba, île aux boxeursDocumentaire de Thomas Grimm

00.45Les bosses des boxeursDocumentaire de Rolf Axel Kriszun et Frank Stuckatz

01.35Tu n’es pas un ange(Rediffusion du 15 février)

dimanche29/2


17.20Cuisines des terroirs Tunisie(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

Dans le sud de la Tunisie, l’oasisde Ghidma s’étend au pied desdunes du désert. Dans la familleBouraioui, on prépare une cui-sine typique des régions arides,notamment le couscous et le pain

mella, cuit dans le sable brûlantdu Sahara. Sans oublier les dat-tes, bien sûr, dont la récolte sefait une fois par an avec l’aide detoute la famille.Rediffusion le 3 mars à 17.20

Réalisé par Bruno Monsaingeon,violoniste et auteur de docu-mentaires marquants sur Richterou Menuhin, ce film rassembledes archives pour la plupartinédites et des interviews de vio-lonistes et de chefs d’orchestrecontemporains, pour retracerl’histoire du violon au XXe siècleet évoquer ses interprètes les plussignificatifs.



19.00 |MAESTRO

L’art du violon (2)Documentaire en deux parties de Bruno Monsaingeon (France, 2000, 2x43mn)Coproduction : ARTE France, Idéale Audience, IMG Artists, BR, Thirteen/WNET, AVROARTE FRANCE(Rediffusion du 10 décembre 2000)

Un panorama riche et surprenant de l’art du violon au XXe siècle,réalisé par Bruno Monsaingeon.

Violonissimo !À l’occasion du Festival Classique en images (du 4 février au 25 mars à l’Auditorium du Louvre),ARTE met le violon à l’honneur :

> le 8 février dans “Maestro”avec Victoria Mullova

> le 15 février dans “Maestro”avec Maxime Vengerov

> les 22 et 29 février dans “Maestro” avec L’art du violon

> le 28 février dans “Musica”avec Gilles Apap – Voyage au bout de l’archet

20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2004, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE France ARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00,Karambolage décrypte les sociétésfrançaise et allemande de façonludique et impertinente. Cette semaine : la très allemandeplanche à tartiner, le braiment desdeux côtés du Rhin, le mot cor-donnier et la figure politique fran-çaise Arlette Laguiller.> www.arte-tv.com/karambolage

20.15 | DANSE

Carmen en privéChorégraphie : Marguerite DonlonMusique : Georges Bizet, Claas Willeke,Sam AuingerDirection musicale : Constantin TrinksAvec : Meritxell Aumedes Molinero(Carmen), Toby Kassell (don José),Leo Mujic (Escamillo), le Ballet du Théâtrede Sarrebruck, la Donlon Dance Company et le Staatsorchester de la SarreRéalisation : Marcus Behrens (Allemagne, 2003, 26mn)RB

La chorégraphe irlandaise MargueriteDonlon revisite le classique de Bizet :une Carmen toujours aussi fougueuse,qui nous livre un pan de sa vie privée.Cette Carmen ne perd rien de cequi fait le charme de l’héroïne deBizet : une femme au caractèrede feu, dont le cœur balanceentre deux hommes et qui finiratragiquement assassinée. Cetteversion revisitée conserve l’es-sentiel de l’intrigue et lesmoments forts de la partition,tout en complétant le portrait del’héroïne par un regard sur sa vieintime et en apportant des ajoutscontemporains à la musique.En partenariat avec

Prends garde à toi !

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dimanche29/2

MDR

> www.arte-tv.com

20.45 FilmRaging bullFilm de Martin Scorsese (États-Unis, 1980, 2h09m, noir et blanc, VF)Scénario : Paul Schrader et Markik Martin,d’après le livre de Jake La MottaAvec : Robert De Niro (Jake La Motta), Cathy Moriarty (Vickie),Joe Pesci (Joey), Frank Vincent (Salvy),Louis Raftis (Marcel Cerdan)Image : Michael ChapmanMontage : Thelma ShoonmakerDécors : Alan Manser, Kirk Axtel,Sheldon HaberMusique : Piedro MascagniProducteurs : Robert Chartoff et Irwin Winkler(Rediffusion du 14 avril 1996)OSCARS DU MEILLEUR ACTEUR À ROBERT DE NIRO

ET OSCAR DU MEILLEUR MONTAGE, 1981

L’ascension et la chute d’un champion de boxe : un film culte,fascinant de réalisme, fruit de la collaboration mythique entreDe Niro et Scorsese.New York, 1964. Jake La Motta se prépare à mon-ter sur les planches. Pas pour boxer : il est devenucomédien. Un minable cabotin, bouffi et pathé-tique. Flashback : Cleveland, 1941, sur un ring.Jake, vivace et athlétique, connaît une de ses der-nières défaites. Le “taureau du Bronx” va désor-mais, tel un rouleau compresseur, collectionner lestriomphes, parmi lesquels sa légendaire victoirecontre Marcel Cerdan en 1949. Une ascension per-turbée par les trucages de la mafia, et surtout parune vie privée qui prend l’eau. Jaloux jusqu’à lafolie, paranoïaque vis-à-vis de son frère, volage ettyrannique avec l’exquise Vickie, Jake débloque…

Bien plus qu’une performance d’acteurImpossible de ne pas être scotché par l’apparition deDe Niro au début du film : ce gros plein de soupe ven-tripotent, est-ce bien le même acteur qui jouait justeauparavant dans Voyage au bout de l’enfer ?L’acteur a volontairement grossi de trente kilos pourincarner Jake La Motta. Mais cette performanced’acteur n’est que la face spectaculaire d’un filmpar ailleurs impressionnant de réalisme. Scorseserefuse une approche “gros muscles et patriotisme” àla Rocky pour privilégier le côté ontologique de l’ascension (et de la chute) d’une idole. La vie de LaMotta, qui contient naturellement tous les ingré-dients d’un magistral spectacle, ne tolère pas de surenchère bouffonne. Consultant sur le film, le glorieux boxeur veillera à ce qu’un maximum ●●●

20.45>01.35 |THEMA

Jusqu’auK.O.Les rois du ring

Ce soir, ARTE enfile des gants et vous invite sur le ring pour vous dévoiler les coulisses,l’histoire et vous transmettrel’essence même d’un sport à la fois rude et fascinant, qui a acquis ses lettres de noblesse.

Robert De Niro, époustouflant en roi du ring.


dimanche29/2

●●● de précision soit respecté. L’approche du réali-sateur frôle donc le documentaire, mais, plus qu’unebiographie de l’exceptionnel sportif, c’est encore àl’âme américaine que Scorsese s’intéresse. Sonréalisme se nourrit de symbolisme, s’abreuve demysticisme : grâce au génie d’un des meilleurscinéastes contemporains, cette biographie de JakeLa Motta prend une dimension quasi divine.

22.45Le combat du siècleMax Schmeling contre Joe LouisDocumentaire de Barak Goodman(États-Unis/Allemagne, 2004, 1h30mn)

Le combat qui opposa en 1938 le boxeur allemand MaxSchmeling et Joe Louis, “premier héros noir des Blancs”aux États-Unis, dépasse largement le cadre du sport.Radiographie d’un match historique.Le 22 juin 1938, 90 000 spectateurs se pressentdans le Yankee Stadium pour assister à la revan-che du boxeur afro-américain Joe Louis contrel’Allemand Max Schmeling, qui l’a battu un an plustôt. Dans le monde entier, des millions de fans sui-vent la retransmission du match à la radio.L’engouement va au-delà du simple intérêt sportif.Car, sur le ring, ce sont deux mondes qui s’oppo-sent : l’Allemagne nazie, représentée par Schmeling(bien que lui-même ne soit pas nazi), face auxÉtats-Unis, pays de la démocratie incarné par Louisalias “Brown Bomber”.

Histoire aux poingsTout en faisant revivre la tension et les espoirs quientourent ce match historique, Le combat du siè-cle retrace le parcours personnel et professionnel dedeux hommes hors du commun. D’un côté, JoeLouis, qui porte la lourde charge de défendre non seu-lement son pays mais aussi l’honneur de l’Amériquenoire. De l’autre, Max Schmeling, qui doit confir-mer les théories racistes nazies rien qu’avec sespoings. Une pression à laquelle les deux hommesont pris l’habitude de résister. Joe Louis, devenu unhéros national en pleine période de discrimination,a appris à dissimuler sa vraie personnalité derrièreun masque de “bon nègre”. Quant à Max Schmeling,il représente une partie de la nation allemande qui, face au régime hitlérien, est placée devant ledilemme : faut-il résister ou s’adapter ?

20.45>01.35 |THEMA

Jusqu’auK.O.Les rois du ring

“Joe Louis est un exemple pour sa race, la race humaine.” (Un chroniqueur sportif)

Max Schmeling et Joe Louis.


dimanche29/2

00.15Cuba, île aux boxeursDocumentaire de Thomas Grimm (Allemagne, 1997, 30mn)

La boxe et ses champions ont redoré le blason du gou-vernement de Fidel Castro. Un bon moyen de dissimulerles difficultés d’un pays K.O. debout ?À Cuba, même les enfants connaissent les nomsdes idoles nationales de la boxe : Stevenson, Savon,Hernandez, Romero – pour ne citer que quelqueschampions olympiques de ces dernières années.Bon moyen de se défendre au quotidien, ce sport repré-sente surtout, pour le peuple cubain, l’espoir d’unevie meilleure et, pour les autorités, une formidableoccasion de s’affirmer vis-à-vis de l’ennemi juré,les États-Unis. Fidel Castro ne s’est-il pas fait photo-graphier avec des gants de boxe ? Parti rencontrerquelques champions confirmés et les jeunes espoirsde la boxe cubaine, Thomas Grimm explore “cettenouvelle force du régime”, tout en dénonçant lesfailles de la dictature castriste, notamment les condi-tions de vie misérables des Cubains.

00.45Les bosses des boxeursDocumentaire de Rolf Axel Kriszun et Frank Stuckatz(Allemagne, 2004, 45mn)

Portrait de deux managers de la boxe allemande qui s’af-frontent par champions interposés.Depuis près de vingt-cinq ans, Wilfried Sauerlandest le “monsieur boxe” allemand. C’est lui qui, avecson entreprise Sauerland-Event, a fait de HenryMaske le champion du monde des poids moyens en1988 et a façonné son image de “gentleman-boxeur”. C’est lui aussi qui a déniché le BerlinoisSven Ottke, toujours champion du monde dessuper-moyens. Son grand rival, Klaus Peter Kohl,a misé sur les espoirs d’Europe de l’Est. Il a signé notamment avec deux Ukrainiens, les frères Vladimir et Vitali Klitschko, qui se sont déjàlargement illustrés sur les rings du monde entier.Les réalisateurs ont suivi les deux managers concur-rents dans leur travail quotidien, notamment lorsde l’entraînement de jeunes futurs champions.

Vladimir Klitschko lors d'un combat contre Danell Nicholson à Kiel, le 20 décembre dernier.

14.00Les envahisseurs invisibles (1)(Rediffusion du 23 février)

14.45LolaMa maison, mon royaume(Rediffusion du 10 novembre 2003)

15.15Inch’Allah dimanche(Rediffusion du 23 février)

17.00Le forum des Européens(Rediffusion du 28 février)

17.45Bonjour bébé ! (6)(Rediffusion du 23 février)

18.10LolaMa maison, mon royaume(Rediffusion du 10 novembre 2003)

18.45ARTE Info

19.00ARTE DÉCOUVERTEGrands chantiers (1)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIREC’est nous les filles de la marine (1)

20.45CINÉMALa girafeFim de Dani Levy

22.20GRAND FORMATLe génie du malDocumentaire de Iossif Pasternak

23.45ARTE Info

00.00 (PDC : 23.55)

Chauve-souris superstar(Rediffusion du 22 février)

00.50Music box(Rediffusion du 15 février)

lundi1er/3


En analysant quelques-uns desgrands ouvrages d’art à travers lemonde, Grands chantiers explorel’histoire des techniques de construction. Images 2D, archi-ves filmées, esquisses, dessins,reconstitutions : toutes sortes dematériaux sont rassemblés pourdévoiler le savoir-faire des ingé-nieurs, des architectes et desbâtisseurs, pour expliquer les problèmes qu’ils rencontrent etles solutions qu’ils y apportent,pour mesurer l’influence de cesouvrages sur leur environnement.

1. BarragesRéalisation : Judith Dwan Hallet(Rediffusion du 6 juin 2001)

Les barrages permettent de régu-ler les flux d’eau, de fabriquer del’énergie, de fournir de l’eau pourla consommation et l’irrigation.Mais ils bouleversent l’environ-nement et impliquent souvent dedéplacer les populations. De plus,leur construction signifie degigantesques et coûteux chan-tiers.> www.arte-tv.com

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

C’est nous les filles de la marine (1)Feuilleton documentaire de Beatrix Wilmes(Allemagne, 2002, 26mn)ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 10 juin 2002)

Le dur apprentissage des premièresfemmes engagées dans la marineallemande. Un feuilleton documen-taire à suivre du 1er au 5 mars à 20.15.Pour la première fois, des jeunesfemmes ont été admises dans la marine allemande, laBundesmarine. Depuis le 1er

juillet 2001, elles suivent descours théoriques et des stagespratiques, sur terre et en mer.Beatrix Wilmes a suivi quatre deces pionnières lors de leur annéede formation, au terme delaquelle elles deviendront offi-ciers à bord de croiseurs, de dra-gueurs de mines ou de sous-marins…

1. Elles se jettent à l’eau1er juillet 2001. Une nouvelle viecommence pour Kerstin, 20 ans,Christina, 22 ans, Sabrina etAnna, 19 ans. Affectées dans unecaserne, elles doivent revêtir l’uniforme, apprendre à saluer,respecter une discipline de fer etobéir aux ordres sans discuter. Cen’est pas forcément du goût deKerstin, qui trouve une oreillecompatissante en la personne dumarin Karim. Quant aux parentsdes nouvelles recrues, ils s’in-quiètent de leur choix si peuconventionnel…Rediffusion le 8 mars à 14.45



19.00 |ARTE DÉCOUVERTE

Grands chantiers (1)Série documentaire (États-Unis, 2000, 4x43mn)ARTE FRANCE

Barrages, ponts, tunnels… comment édifie-t-on ces gigantesques ouvrages ? Comment leurs techniques de construction ont-elles évolué ?Cette série retrace, du 1er au 4 mars à 19.00, l’histoire des technologies àtravers les plus grands ouvrages d’art de la planète.

Le chantier du barrage des Trois Gorges, en Chine.

Cap sur la haute mer !

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U/C

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lundi1er/3

(Meschugge)Film de Dani Levy

(Allemagne, 1997, 1h43mn, VOSTF)Scénario : Maria Schrader, Dani Levy

Avec : Maria Schrader (Lena Katz),Dani Levy (David Fish),

David Strathairn (Charles Kaminski),Nicole Heesters (la mère de Lena),

Jeffrey Wright (Win)Image : Carl F. Koschnik

Son : Raoul GrassMontage : Sabine Hoffmann,

Dani Levy, Ueli ChristenCoproduction : X-Filme, Condor Films,

Extra-Film, WDR, DRS, ARTEWDR

(Rediffusion du 7 mars 2002)PRIX DU CINÉMA ALLEMAND DE LA MEILLEURE

ACTRICE POUR MARIA SCHRADER

Lena Katz vit depuis plusieurs années à New York.Elle est issue d’une famille juive restée enAllemagne, composée de son grand-père EliahGoldberg et de sa mère Ruth. Après un incendiecriminel d’origine antisémite contre la chocolateriefamiliale, Ruth rend visite à sa fille en Amérique.Un soir où Lena vient la retrouver à l’hôtel, elledécouvre devant la porte de la chambre une femmegrièvement blessée qui meurt peu après. Au ser-vice des urgences, Léna rencontre le fils de cetteinconnue, David Fish. Coup de foudre. La policeclasse l’affaire et David charge alors un avocat demener une enquête sur la mort de sa mère. Lesinvestigations révèlent de troublants parallèles entrela mère de Lena et la mère de David…

Duo gagnantCoauteurs du scénario, Dani Levy et son actrice prin-cipale, Maria Schrader, signent avec La girafe unfilm à suspense original. Ils sont su mêler avec

finesse les destins personnels et l’histoire collective,les traumatismes liés à la Shoah et la quête d’identité. Le réalisateur et la comédienne n’en sontpas à leur coup d’essai : ils ont travaillé ensemblesur les scénarios de Robby Kalle Paul (1988, Prixdu public au Festival Max-Ophüls), I was on mars(1991, Prix de la critique au Festival de SanSebastian) et Douce nuit (1995, diffusé sur ARTEle 14 mars 1999). Fait relativement rare dans unfilm allemand, deux acteurs américains sont à l’affiche de la Girafe : David Strathairn incarneKaminski, l’avocat chasseur de nazis (on l’a vudans La firme de Sydney Pollack et dans Les expertsde Phil Alden Robinson) ; et Jeffrey Wright joue l’amant de Lena (il tient le rôle principal deBasquiat de Julian Schnabel, et on a pu le voir dansCelebrity de Woody Allen, dans Shaft de JohnSingleton et dans Eye see you de Jim Gillespie).

20.45 |CINÉMA La girafeÀ New York, Lena croise David. Ils tombent amoureux sur-le-champ. Ils ne le savent pas,mais le destin de leurs familles respectives, toutes deux juives, est lié depuisl’Holocauste… À la fois thriller et histoire d’amour, La girafe est le fruit d’une complicitéde longue date entre un réalisateur, Dani Levy, et une actrice, Maria Schrader.


lundi1er/3

Documentaire de Iossif PasternakAuteurs : Hélène Chatelain

et Iossif Pasternak(France, 2003, 1h25mn)

Coproduction : 13 Production, ARTE FranceARTE FRANCE

Le 29 mai 2002, à l’initiative du mouvement “LeRetour”, société historique et littéraire regroupantd’anciens détenus du Goulag, a lieu à Moscou la pre-mière représentation publique du Requiem com-posé par Alexandre Lokchine en 1949. Ce grandcompositeur (1920-1987), soupçonné par ses pairsd’être un délateur et d’avoir collaboré avec le KGB,avait été mis au ban de la communauté des intel-lectuels. Sa musique était condamnée à n’êtrejamais jouée. Dans le milieu de l’intelligentsia russe,on le désignait alors comme le “génie du mal”. En1990, quand les archives d’État deviennent acces-sibles, la veuve du compositeur, d’anciens détenusdu Goulag, des amis de Lokchine et surtout sonfils, qui s’appelle également Alexandre, cherchentà comprendre ce qui a pu créer et nourrir un telclimat de haine…

Machination des années noiresLe documentaire, construit autour de l’histoired’Alexandre Lokchine et du combat de son fils poursa réhabilitation, nous plonge dans l’atmosphèrede suspicion qui a entouré le compositeur au coursde sa vie. Il témoigne aussi de la blessure, toujoursouverte, qu’a laissée le communisme dans la com-munauté des intellectuels russes. Le génie du malpropose une enquête minutieuse et passionnante,

Alexandre Lokchine et son fils.

entrecoupée des témoignages de la famille du com-positeur, d’amis, d’élèves, d’un ex-colonel du KGB…Aujourd’hui, leur préoccupation n’est plus de savoirsi Lokchine a été ou non un délateur (il a été offi-ciellement disculpé en mars 2002) ; mais ils veu-lent comprendre comment, par quelles sombresmanipulations, tout le monde a si longtemps cru àsa culpabilité. Alexandre Lokchine n’a dénoncé personne, et pourtant des preuves accablantes, desdossiers écrasants sont là, ses amis revenus descamps ont effectivement été dénoncés. Nombreuxsont ceux qui ont été confrontés à la logique infernale des interrogatoires, car tout le monde aau moins une fois été “convoqué par les services”. Unancien du camp de la Kolyma, qui a lu le livre queLokchine fils a écrit sur son père, explique : “Cetteaffaire est pour tous exemplaire […] Un véritablecatalogue d’expressions attribuées à tel ou tel, unealchimie du presque vrai et du à moitié faux.”

22.20 |GRAND FORMAT

Le génie du malPendant un demi-siècle,

le compositeur russeAlexandre Lokchine a été discrédité, haï

par l’intelligentsiarusse, et sa musique

a été totalementignorée. Grâce à une

remarquablereconstitution

historique, IossifPasternak recompose

le vrai visage de ce bourreau-victime,

aujourd’hui blanchi et reconnu comme un

grand compositeur.“Celui qui a composé ce Requiem est, de nous tous, un des plus grands. C’est une œuvre géniale.” (Chostakovitch à propos d’Alexandre Lokchine)

en salles le 11 février

LES MAINS VIDES DE MARC RECHA,

AVEC OLIVIER GOURMET, EDUARDO NORIEGA

ET MIREILLE PERRIER.

UNE COPRODUCTION ARTE FRANCE CINÉMA,

JBA PRODUCTION ET EDDIE SAETA SA.


14.45Hippocrate

15.15Ete et Ali(Rediffusion du 25 février)

17.00Les grands duels du sport(Rediffusion du 9 juin 2002)


18.15Hippocrate(Rediffusion du 2 mars)

18.45 ARTE Info


19.45 ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45>22.50THEMALa guerre secrète contre Al-Qaida

20.45La guerre secrète contre Al-Qaida (1)Europe

21.25 (PDC : 21.35)

La guerre secrète contre Al-Qaida (2)États-Unis

22.05La guerre secrète contre Al-Qaida (3)Asie

22.50 FICTIONOublie tout ce que je t’ai dit

00.40 ARTE Info

00.50Au cœur de la nuit

01.50Tempête sur l’Europe (2)(Rediffusion du 21 février)

mardi2/3


14.45Hippocrate(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

Débuts difficiles pour les prématurésNormalement, les bébés naissentaprès quarante semaines de gros-sesse et pèsent autour de 3,5 kg.Les nouveau-nés qui voient lejour à moins de 37 semainespèsent moins de 2,5 kg…

À la loupe : le pancréas Des douleurs circulaires en hautdu ventre peuvent être le symp-tôme d’une pancréatite, inflam-mation aiguë du pancréas.

Des voix animales pour se soigner À Brême, en Allemagne, leDolphin Space Program fait appelaux sons très particuliers émispar ces sympathiques animauxpour soigner les humains.

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Grandschantiers (2)Série documentaire (États-Unis, 2000, 4x43mn)ARTE FRANCE

Barrages, ponts, tunnels… commentédifie-t-on ces gigantesques ouvra-ges ? Comment leurs techniques deconstruction ont-elles évolué ? Cettesérie retrace, du 1er au 4 mars à 19.00,l’histoire des technologies à traversles plus grands ouvrages d’art de laplanète.

1. PontsRéalisation : Larry Klein(Rediffusion du 20 juin 2001)

Un pont peut servir à un tas dechoses : acheminer les troupes àl’époque romaine, transporterplus loin et plus vite des mar-chandises à l’aube de la révolu-tion industrielle, développer desvoies de communication rapideset fluides de nos jours… Ses tech-niques de construction ont évoluéau fur et à mesure de l’inventionde nouveaux matériaux.> www.arte-tv.com

2. Connaître ses limitesPour les nouvelles recrues, c’estl’heure de la marche forcée : sousune pluie battante, elles doiventcourir 25 km avec 20 kg depaquetage et des masques à gaz.Sabrina est handicapée par uneblessure à la jambe, Christina està bout de force et Kerstin serre

les dents. Pourtant, elles ne sontpas au bout de leurs peines carl’exercice suivant s’annonceencore plus rude : il s’agit desimuler un conflit avec bivouacde campagne, exercice de tir ettransport des blessés…Rediffusion le 9 mars à 17.45


20.15 |LA VIE EN FEUILLETON

C’est nous les filles de la marine (2)Feuilleton documentaire de Beatrix Wilmes (Allemagne, 2002, 26mn)ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 11 juin 2002)

Le dur apprentissage des premières femmes engagées dans la marine allemande. Un feuilleton documentaire à suivre du 1er au 5 mars à 20.15.


mardi2/3

ARTE G.E.I.E.

L’ensemble de la “Thema” est

rediffusé le 3 mars à partir de 15.15

20.45

La guerre secrète contreAl-Qaida (1)L’ennemi invisible - Europe Documentaire en trois parties de Martin Wilson(Royaume-Uni/Allemagne, 2004, 3x40mn)Coordination : Peter TaylorCoproduction : BBC, ZDF/ARTEZDF

Avant le 11 septembre 2001, un attentat a failli être commisen Europe,contre le marché de Noël de Strasbourg. Qui étaientles activistes en cause ? Quels étaient leurs objectifs ?En décembre 2000, les services secrets européenssont informés que des terroristes seraient en trainde préparer un attentat au cœur de l’Europe. Dansun premier temps, rien ne filtre sur le lieu visé etl’identité des activistes. On finira par savoir qu’unecellule planifiait depuis Francfort une opérationcontre le marché de Noël de Strasbourg. Dans cettemême ville, un Algérien vient d’être acquitté, carson appartenance à une organisation terroriste n’a

pas pu être prouvée. D’autres inculpés ont étécondamnés à des peines allant jusqu’à douzeannées de détention. Comment ont-ils été formés ?Quels étaient leurs objectifs en visant le marché deNoël de Strasbourg ? Certains d’entre eux, inter-viewés ici, livrent une partie des réponses.

21.25

La guerre secrète contreAl-Qaida (2)La chasse aux cellulesdormantes - États-UnisAu lendemain du 11 septembre, les agences de rensei-gnement américaines se lancent dans une traque pourremonter la piste des terroristes qui travaillent dans l’om-bre sur le territoire américain…Après les attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis prennent conscience que des membres d’Al-Qaida ont pu travailler pendant des mois ●●●

20.45>22.50 |THEMA

La guerre secrète contre Al-QaidaDepuis le 11 septembre 2001, Al-Qaida vient régulièrement se rappeler à notre mauvaissouvenir – en frappant Istanbul, Bali, Djerba… Comment les États et les services secretsluttent-ils contre cet ennemi invisible ? Cette série documentaire de la BBC nous plongedans la guerre secrète contre Al-Qaida.

SIP

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SIP

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Quelques-unes des figures liées aux réseaux d'Ousama Ben Laden (à gauche) et recherchées par tous les services secrets occidentaux.


mardi2/3

●●● sur le sol américain sans être inquiétés. D’autresgroupes s’apprêtent peut-être à frapper ? Commentles repérer ? Le FBI identifie un premier suspect,le Syrien Nabil Al Marabh. Dans son appartementde Detroit, l’agence tombe sur un Algérien et deuxMarocains, et découvre de faux passeports, lesplans d’une base militaire américaine et ceux dudispositif de sécurité d’un aéroport voisin. Uneunité spéciale, la Joint Terrorism Task Force (JTTF),prend alors les opérations en mains. Elle découvreque les “cellules dormantes” ne recrutent pas quedes nouveaux venus, des déracinés. À Buffalo parexemple, six jeunes gens parfaitement intégrés se

révèlent être en liaison avec Al-Qaida…Parallèlement aux militants organisés en groupes,il existe aussi des activistes isolés, commel’Américain José Padilla, converti à l’islam, surprisen train de bricoler une bombe artisanale. Dansquelle mesure ces ennemis de l’intérieur déstabili-sent-ils la démocratie libérale américaine ?

22.05

La guerre secrète contreAl-Qaida (3)Les zones grises du terrorisme - Asie Comme l’a montré l’attentat de Bali, l’Asie du Sud-Est estelle aussi prise pour cible par Al-Qaida et ses alliés. D’oùla nécessité d’une coopération internationale élargie etrenforcée.Les combattants capturés par les Américains enAfghanistan ont révélé que Ben Laden considèrel’Asie du Sud-Est comme un champ d’action privi-légié, où Al-Qaida recrute des hommes de maingrâce à la Jemaah Islamiah (JI). Un prisonnierpakistanais dévoile notamment que Singapour,pourtant étroitement surveillée, est l’une des ciblesvisées. Les services secrets malais renforcent leursurveillance et observent ainsi une prise de contactentre des activistes de la Jemaah Islamiah et d’Al-Qaida. En jeu : dix-sept tonnes de nitrate d’am-monium et la désignation d’objectifs potentiels enAmérique, en Grande-Bretagne, en Israël et enAustralie. Omar al Faruq, coordinateur d’Al-Qaidaen Asie du Sud-Est, arrêté en Indonésie, révèle quele prochain objectif sera une “soft target”, proba-blement des touristes. Mais où et quand ? Le 12 octobre 2002, deux bombes explosent dans desboîtes de nuit à Bali. Les gouvernements des Étatsmenacés et les services secrets prennent alors pleinement conscience de la nécessité de coopéreractivement au niveau international.

20.45>22.50 |THEMA

La guerre secrète contre Al-Qaida

Les agences de renseignementsaméricaines et britanniques ont accepté de livrer auxcorrespondants de la BBC desinformations confidentielles.Résultat : une sériedocumentaire remarquablementefficace et informée,qui se penche tour à tour sur les trois continents les plus concernés par la menace terroriste.

JIM

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S/A

P/S

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mardi2/3

(Esquece tudo o que te disse)Téléfilm d’António Ferreira(France/Portugal, 2002, 1h36mn, VOSTF)Scénario : António Ferreira,César Santos SilvaAvec : Custodia Gallego (Felizbela), AntonioCapelo (Messias), Amelia Coroa (Barbara),Fernando Taborda (Tobias), Alexandre Pinto(Pankas), Cleia Almeida (Joana), Jorge Pina(Domingo), Alexandra Rosa (Celeste)Image : Marcus LenzMontage : Dörte SchneiderSon : Michelle ChanMusique : Pedro RenatoProduction : Gemini Films,Madragoa Filmes, RTPARTE FRANCE

Au Portugal, Barbara, une ado-lescente à problèmes soupçonnéede pyromanie, est confiée à sononcle Messias, dentiste, et à satante Felizbela. Ces derniersvivent dans une belle maison aubord de la mer en compagnie deleur fille, Joana, et de Tobias, lepère de Messias, un vieux bergerse sachant condamné qui passe

son temps dans une vieillecabane avec sa brebis préférée.Joana, frivole et rêveuse, a unpetit ami, Pankas, chanteur dansun groupe de rock alternatif.Messias s’évade de sa vie de cou-ple qui tourne en rond grâce à desnuméros d’illusionnisme qu’ilmet patiemment au point. Quantà Felizbela, rejetée par son mari quine la désire plus, elle multiplie lesscènes d’hystérie. Lorsqu’elledécouvre l’attirance grandissanteet réciproque entre Messias et sanièce, la famille éclate…

Abracadabra : une nouvelle vieCe film, tragique et drôle, léger etsombre, est une réflexion sur l’im-portance de la communication ausein de la famille. Le spectateurest projeté dans un tourbillon,plongé dans les grandes peines etles petits conflits qui agitent la

famille – un couple frappé par lacrise de la quarantaine, une ado-lescente punk, un grand-pèresouffrant et une nièce agitée avecun penchant pour l’incendievolontaire. On rit et on pleure, onest ému et choqué par ces per-sonnages qui dévoilent tout : leurscrises, leurs remises en question,leurs tentatives de changer devie… Une comédie dramatiqueportugaise réalisée par le jeuneAntónio Ferreira, au montage et àla bande son efficaces et au cas-ting remarquable. CustodiaGallego et Antonio Capelo sontformidables dans le rôle desparents, et la performance deFernando Taborda en tant quepatriarche qui se sait condamné estparticulièrement touchante.

Rediffusion le 7 mars à 00.25

et le 22 mars à 15.10

00.50Au cœur de la nuit Leo König et la princesse Gloria von Thurn und TaxisDocumentaire de Cordula Kablitz-Post(Allemagne, 2003, 1h)ZDF(Rediffusion du 9 mai 2003)

Leo König fait découvrir à la princesseGloria von Thurn und Taxis sa galeried’art de Brooklyn et “son” New York.Gloria a 20 ans, lorsque, en 1980,elle épouse le prince Johannesvon Thurn und Taxis, de trente-trois ans son aîné. Célèbre alorspour ses sorties extravagantes etson look de princesse punk, ellechange du tout au tout à la mortdu prince en 1990 et réussit, mal-gré les dettes, à sauvegarder lepatrimoine de la famille.Coauteure d’un manuel desavoir-vivre, catholique convain-cue, elle est engagée dans diver-ses associations caritatives.Leo König a aussi 20 ans lorsque,en 1998, il ouvre la galerie LeoKönig Inc. à New York. Il estaujourd’hui l’un des marchandsd’art contemporain new-yorkais lesplus sollicités, exposant à la foisdes valeurs sûres et de nouveauxtalents, sans craindre d’organiserde temps à autre des vernissagesdélirants.

22.50 |FICTION

Oublie tout ce que je t’ai dit

Une comédie de mœursentraînante, burlesque et parfoiscruelle, autour de l’éclatementd’une famille portugaise.Un film étonnant de réalisme.

Leur intérêt commun, c’est l’artcontemporain.

ZDF/

ARTE


14.45Capté !

15.15>17.20THEMALa guerre secrète contre Al-Qaida(Rediffusion du 2 mars)

17.20Cuisines des terroirsTunisie(Rediffusion du 29 février)


18.15Capté !(Rediffusion du 3 mars)

18.45ARTE Info


19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIREIl était une fois la TchétchénieDocumentaire de Nino Kirtadze

21.40ARTE Reportage

22.35Le dessous des cartes

22.45CINÉMALes architectesFilm de Peter Kahane

00.30ARTE Info

00.40Court circuit (le magazine) n° 162

01.25Les trois Ève(Rediffusion du 21 février)

mercredi3/3


14.45Capté !Magazine(Allemagne, 2004, 26mn)NDR

Cette semaine dans Capté ! : àSaint-Pétersbourg, une associa-tion propose des formations pour se lancer en politique ; àHambourg s’organisent les ren-contres de Taizé ; à Leipzig, uneassociation installe des standsd’information sur la drogue dansles clubs et les fêtes ; àDarmstadt, des élèves sont for-més au métier d’“info-broker”,sorte de courtier chargé de larecherche et de la gestion de l’in-formation.


Grandschantiers (3)Série documentaire (États-Unis, 2000, 4x43mn)ARTE FRANCE

Barrages, ponts, tunnels… commentédifie-t-on ces gigantesques ouvra-ges ? Cette série retrace l’histoire destechnologies à travers les plus grandsouvrages d’art de la planète.

3. TunnelsRéalisation : Eugénie Vink(Rediffusion du 27 juin 2001)

Autrefois étroits et dangereux, lestunnels sont devenus des souter-rains spacieux dont la sécurité esttrès étudiée. C’est en particulierle cas pour le tunnel sous laManche – le plus long sous l’eau.Chaque chantier nécessite lamise au point de nouvellesmachines à creuser. À Boston,l’immense chantier du Big Digprévoit d’enfouir un réseau auto-routier afin de recréer en surfacedes espaces verts et de recon-necter la ville avec le bord del’eau.> www.arte-tv.com

19.45ARTE Info (2004, 15mn)ARTE G.E.I.E.

Le journal de la rédaction, dirigépar Gérard Saint-Paul, est pré-senté en alternance par JürgenBiehle, Nathalie Georges, WilliamIrigoyen et Simone von Stosch.

20.15LA VIE EN FEUILLETON


Le dur apprentissage des premièresfemmes engagées dans la marineallemande. Un feuilleton documen-taire à suivre du 1er au 5 mars à 20.15.

3. La mer à boireLe grand jour est arrivé. Les qua-tre copines, qui ont terminé avecsuccès leur période de classes,prêtent le serment militairedevant leurs parents émus. Lesévénements du 11 septembre2001 vont cependant changer la donne : les jeunes recruesapprennent que les bateaux de laBundesmarine ont été envoyés endirection de l’Afghanistan etqu’elles doivent désormais s’em-barquer sur le prestigieux voilier-école Gorch-Fock.Rediffusion le 10 mars à 17.35



Le percement du tunnel sous la Manche.

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mercredi3/3

Documentaire de Nino Kirtadze (France, 2001, 57mn)Coproduction : PR Films, ARTE FranceARTE FRANCE (Rediffusion du 10 octobre 2001)

En 1944 déjà, le pouvoir stalinien avait déporté lepeuple tchétchène. Et pendant longtemps, les actua-lités soviétiques ont présenté les habitants de ceminuscule pays du Caucase comme des “bêtes sau-vages”. Au lendemain de l’effondrement de l’URSS,la volonté d’indépendance des Tchétchènes pro-voque aussitôt une réaction du Kremlin, qui lanceune “opération de police pour le rétablissement del’ordre constitutionnel” (nom officiel de la premièreguerre déclenchée par les Russes en 1994).“Au début de la guerre, ce qui a guidé les Russes,c’est la fierté et l’arrogance”, explique RobertParsons, chef du bureau de la BBC à Moscou. Si cettepremière phase du conflit a pu apparaître commeun affrontement classique entre une puissance mili-

taire “impérialiste” et des résistants en lutte pourleur indépendance, l’horreur a très vite atteint unparoxysme pour la population tchétchène. Sur fondd’extraits de reportages et de photos de presse par-fois insoutenables, les témoignages des cinq jour-nalistes rendent compte d’un complet désarroi et d’unerévolte. Ainsi pour Stanley Greene, photographeaméricain qui travaille pour l’agence Vu, cetteguerre est devenue le symbole de l’injustice. Pourla correspondante à Moscou du journal Le monde,Sophie Shihab, “il paraît évident que cette volontéd’en finir avec la question tchétchène relève quelquepart du génocide…” Andreï Babitski, journalisterusse correspondant de Radio Free Europe, a étéenlevé par les services secrets russes puis relâché ;il fait état de sa rupture avec un pays qui commetde telles atrocités. Quant à la journaliste tchèque PetraProkhatskova, elle a abandonné son métier pours’occuper désormais d’un orphelinat à Grozny.

20.45 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Il était une fois la TchétchénieLes récits de cinq journalistes occidentaux qui ont couvert les deux guerres en Tchétchénie entre 1994et 2000 : des témoignages importants qui permettent de saisir toute l’absurdité et la cruauté d’un conflitdont les premières victimes sont des civils.

Selon Sophie Sahab, correspondante du journal Le monde, il s'agit bien d'un génocide.

Pour le photographe américain Stanley Greene, cette guerre est le symbole de l'injustice.

La journaliste tchèque Petra Prokhatskova a abandonnéson métier pour s'occuper d'un orphelinat à Grozny.

“Où sont les responsables de cette violence instaurée comme une norme ?”, s'interroge le journaliste Andreï Babitski.

Fin des années 80 en RDA. L’architecte DanielBrenner, cantonné à la conception de mobilierurbain, désespère de travailler sur un grand projetpour mettre enfin ses idées en pratique. Jusqu’aujour où il obtient une commande aussi passion-nante qu’inattendue : construire un centre cultu-rel dans une ville nouvelle de la banlieue de Berlin.S’entourant d’une équipe motivée, il se met avecenthousiasme à sa tâche mais déchante rapide-ment. L’administration rejette en effet une à uneses idées et réduit ses maquettes au minimum…

Quand l’Est s’effondra…Les architectes compte parmi les dernières produc-tions des studios est-allemands. Commencé en sep-tembre 1989, le tournage se termine au moment de


mercredi3/3

21.40ARTE Reportage Magazine de l’actualité internationale(2004, 52mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté en alternance par VladimirVasak et Andrea Fies. Ce nouveau magazine abordechaque semaine deux ou troisthèmes de l’actualité internationale.Des rappels historiques, des don-nées géopolitiques, géogra-phiques ou économiques com-plètent les reportages – l’un de26 minutes, les autres plus courts– afin d’aider le téléspectateur àmieux décrypter les grandsenjeux de la planète.Le sommaire de cette émission sera

communiqué ultérieurement.

Contact presse : Nadia Refsi,

01 55 00 70 23, [email protected]

22.35Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Alain Jomier (2004, 11mn)ARTE FRANCE

Diego GarciaSituée au cœur de l’océan Indien,l’île de Diego Garcia joue aujour-d’hui un rôle majeur dans la stra-tégie des États-Unis. Pourquoi etcomment ? Réponses en allantvisiter ce minuscule territoire parles cartes.En partenariat avec

(Die Architekten)Film de Peter Kahane(Allemagne, 1990, 1h42mn, VOSTF)Scénario : Thomas Knauf, Peter KahaneAvec : Kurt Naumann (Daniel Brenner), RitaFeldmeier (Wanda Brenner), Uta Eisold(Renate Reese), Ute Lubosch (FranziskaScharf), Catherine Stoyan (Elke Krug),Andrea Meissner (Barbara Schneider), JörgSchüttauf (Wilfried Berger), Hans-JoachimHegewald (Albrecht Wischala),Christoph Engel (Endler), Jürgen Watzke(Martin Bullat), Joachim Tomaschewsky (le professeur Vesely)Image : Andreas Köfer, Christoph ProchnowMontage : Ilse PetersMusique : Tamás KahaneProduction : DEFAZDF

22.45 |CINÉMA

Les architectesChargé de concevoir un centre culturel dans la banlieuede Berlin-Est à la fin des années 80, un architecte se voit confronté à la rigidité des autorités… Ambiance fin d’un monde dans ce film émouvant et d’une étonnante liberté, conçu et réalisé au momentoù la RDA s’effondrait.

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mercredi3/3

la chute du Mur. Et, lorsque le montage est achevé,la RDA n’existe plus. La liberté de ton est étonnante,la dénonciation brutale et l’ironie, quoique mâti-née de tendresse, cinglante. Sans doute faut-il y voirun certain sens politique des dirigeants de la DEFA,soucieux de ne pas laisser passer le vent de l’his-toire et de se préparer à l’ère nouvelle. Le réalisateurn’hésite pas à brocarder le manque de souplesse etd’humour d’une bureaucratie toute-puissante aller-gique à la moindre créativité, à souligner par delongs plans panoramiques la désolation d’un pay-sage urbain constitué de grands ensembles laids etuniformes… Rendant sensible l’atmosphère de find’un monde qui régnait alors à Berlin-Est, Les archi-tectes oscille entre émotion et ironie pour décrireune génération perdue qui depuis a été prise dansune sorte de dépression chronique.Rediffusion le 8 mars à 15.15

30 seconds over MoscowCourt métrage de Luca Pastore(Italie, 2002, 1mn)(Rediffusion du 12 mai 2003)

Moscou, Istanbul, Prague,Liverpool, Berlin, le Pays basque,Belfast, Lourdes, la Ruhr,Barcelone et l’Italie… Un mon-tage de trente photos montréeschacune pendant une seconde,rythmé par un signal acoustique.

2RaumwohnungPour son troisième album, In wirklich, le duo berlinois2Raumwohnung (Inga Humpe etTommi Eckhart) a invité huitartistes et réalisateurs à créer entoute liberté une vidéo sur unechanson de leur choix. Les clipsvont du court métrage narratif àdes formes totalement libres…

Ostalgie,quand tu nous tiens !Ete et Ali, film de Peter KahaneMercredi 25 février à 22.45

Thema “Good bye RDA”Vendredi 27 février à 22.25

Les architectesfilm de Peter KahaneMercredi 3 mars à 22.45

00.40Court-circuit (le magazine) n° 162Le rendez-vous du court métrage(Allemagne, 2004, 45mn)ZDF

Court-circuit (le magazine) est rediffusé le vendredi à 15.15

sur le câble et le satellite. À découvrir également le vendredi 5 mars :

Lost book found, moyen métrage de Jem Cohen

et Buenos Aires souvenirs, court métrage de Sean Garrity

Un peu beaucoupMoyen métrage de Marie Kreutzer(Autriche, 2002, 31mn, VOSTF)Scénario : Marie KreutzerAvec : Pauline Reiner (Mélanie),Oliver Rosskopf (Georg), Barbara Braun (la sœur aînée)Image : Dani PurerMontage : Ulrike Kofler

Mélanie vit tranquillement avecses parents dans une petite villeautrichienne jusqu’où jour oùréapparaît Georg, dont sa sœuraînée est amoureuse. À l’insu desa famille, elle fréquente le jeunehomme et découvre bientôtqu’elle est enceinte. Georg, lui,disparaît à nouveau…

Les archives de Rick PrelingerRick Prelinger a cédé à la biblio-thèque du Congrès américain sacollection privée de films indus-triels, publicitaires, éducatifs etamateurs : des archives téléchar-geables sur Internet et utiliséespar DJ Spooky pour ses vidéosmusicales.

SIXP

ACK

FILM

Un peu beaucoup

14.45L’enfance pas à pas (9)Série documentaire de Valérie Lumbroso(France, 2003, 13x26mn)Coproduction : ARTE France, GuilgameshARTE FRANCE

9. Le jeu, c’est du sérieuxRéalisation : Stéphane Barbey

Dès ses premiers mois, l’enfantpasse son temps à jouer. Cetteactivité spontanée, dont il tire ungrand plaisir, est en fait trèssérieuse : elle lui permet d’ap-prendre à se connaître, de déve-lopper ses capacités, de décou-vrir le monde qui l’entoure...En partenariat avec


Grandschantiers (4)Série documentaire(États-Unis, 2000, 4x43mn)ARTE FRANCE

4. DômesRéalisation : Tom Levenson(Rediffusion du 4 juillet 2001)

Les dômes des édifices publicsont longtemps été des symbolesde pouvoir et de prestige.Pendant 1500 ans, le Panthéon,à Rome, a été le plus grand dômedu monde. Le Capitole, siège ducongrès américain, fut d’abordconstruit en bois, puis avec uneossature en acier. Plus près denous, “ARTE Découverte” s’inté-resse aux travaux de l’architecteaméricain Buckminster Fuller,créateur du dôme géodésique àbase de structures triangulaires. > www.arte-tv.com


14.45L’enfance pas à pas (9)

15.10La girafe(Rediffusion du 1er mars)

16.50ARTE Reportage(Rediffusion du 3 mars)


18.15L’enfance pas à pas (9)(Rediffusion du 4 mars)

18.45ARTE Info


19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45FICTIONPrincesse Marie (1)Téléfilm de Benoît Jacquot

22.20LA VIE EN FACELes visites de la luneDocumentaire d’Emmanuelle de Riedmatten

23.15Tracks

00.10 (PDC : 00.05)

ARTE Info

00.20Dracula(Rediffusion du 22 février)

02.05Suceurs de sang(Rediffusion du 22 février)

jeudi4/3


20.00Le journal de la culture(2004, 11mn) ARTE G.E.I.E.

Le journal d’actualités consacréà la culture européenne est pré-senté en alternance par FlorenceDauchez et Annette Gerlach.

Curiosité et ouverture Tous les soirs à 20.00, Le journalde la culture, dont les maîtresmots sont curiosité et ouverture,exprime et explore les pratiquesculturelles européennes. Il traite laculture de manière journalistique,non institutionnelle, et s’ouvre àtous les champs : expositions, artsde la rue et de la scène, sorties delivres ou de films, tendances…> www.arte-tv.com/journaldela culture




4. L’appel du grand largeNaviguer sur le Gorch-Fock n’arien de romantique : espaceréduit, promiscuité insupporta-ble et rares nuits de sommeil. Et, quand il s’agit de manœuvrerles voiles trente mètres au-dessus du pont, les filles mesu-rent toute la difficulté de leur nouveau métier. Kerstin etSabrina n’en oublient pas pourautant de séduire leurs nouveauxcollègues…



Toute l’actualité culturelle avec Annette Gerlach et FlorenceDauchez.

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jeudi4/3

Téléfilm en deux parties de Benoît Jacquot(France, 2003, 1h35mn)Scénario : Louis Gardel,

François-Olivier RousseauAvec : Catherine Deneuve (Marie

Bonaparte), Heinz Bennent (Sigmund Freud),Anne Bennent (Anna Freud), Isild Le Besco

(Eugénie Bonaparte), ChristopheMoosbrugger (Georges, prince de Grèce),

Dominique Reymond (Geneviève),Didier Flamand (Jean)

Image : Caroline ChampetierMontage : Luc Barnier

Costumes : Catherine LeterrierProduction : Pampa Production,

ARTE France, France 2ARTE FRANCE

Paris, 1925. La princesse Marie Bonaparte, arrière-petite-nièce de Napoléon et épouse du princeGeorges de Grèce, n’est pas une femme heureuse,malgré ses titres et sa fortune. Sur les conseils d’unami médecin, elle consulte à Vienne l’éminent pro-fesseur Freud. Elle devient d’abord sa patiente puis,très vite, tisse avec lui des liens d’affection et decomplicité. En quelques mois, Marie parvient àaffronter ses démons intérieurs et se libère de ses névro-ses. Tandis que son mari et ses enfants la réclamentà Paris, la princesse propose à Freud de traduire sesouvrages en français, sans se soucier des réticen-ces de son entourage. Marie Bonaparte a même l’in-tention d’exercer elle-même comme psychanalyste…

Impériale DeneuveDe La désenchantée à La fille seule, de Tosca àAdolphe, Benoît Jacquot s’est imposé comme un for-midable portraitiste de femmes. Marie Bonaparte, àla fois descendante de Napoléon et psychanalyste, étaitun personnage à sa mesure. Féministe avant l’heure,cette aristocrate qui fréquentait les familles royales

d’Europe ne s’embarrassait pas des conventions etdétonnait par son franc-parler. Fascinée par Freud,dont elle devint l’amie intime, elle n’eut de cesse de “recon-quérir sa féminité et sa liberté sexuelle”. Dans ce pre-mier épisode, le cinéaste crée un huis clos autour dela princesse et du père de la psychanalyse pour nousfaire pénétrer les méandres de leurs esprits torturés :traduisant avec une infinie justesse le cheminementd’une analyse, Benoît Jacquot s’affranchit peu à peude toute notion de temps et d’espace. Du coup, l’irré-sistible ascension des nazis n’est évoquée qu’à traversdes images d’archives, qui sonnent comme une terri-ble mise en garde… Dans cet univers aux teintes som-bres, Catherine Deneuve est tout simplement sublime.Tour à tour altière et vulnérable, poignante et drôle,elle rend magnifiquement justice à l’iconoclaste MarieBonaparte, trop longtemps déconsidérée. À ses côtés,Heinz Bennent, son partenaire du Dernier métro, sem-ble comme habité par le grand Sigmund Freud.Rediffusion le 15 mars à 15.15

En partenariat avec

Lire notre entretien avec Catherine Deneuve pages 26 et 27.

20.45 | FICTION Princesse Marie (1)Magnifique portrait de femme, Princesse Marie évoque la rencontre unique entre deux figures aux destins hors du commun : la descendante de Napoléon et Freud,le père de la psychanalyse. Un film exceptionnel signé Benoît Jacquot,servi par Catherine Deneuve, immense.

Le vendredi 5 mars, ARTE

diffuse la seconde partie de

Princesse Marie (à 20.15)

ainsi qu’une “Thema” sur

Freud et la naissance de la

psychanalyse (à 22.15).

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Qu’est-ce qui vous a donnéenvie de tourner ce film ?C’est Louis Gardel qui a initié leprojet et j’ai été, dès le départ,très liée à son développement.J’ai toujours dit que j’étais inté-ressée par un projet qui seprête vraiment à la télévision,et qui ne pourrait pas se faireau cinéma, en raison de sonsujet ou de sa longueur. QuandLouis Gardel m’a parlé deMarie Bonaparte, il y a deuxans, j’ai tout de suite eu envied’y participer.

Connaissiez-vous le person-nage ? Avez-vous mené un tra-vail de recherche ?J’ai lu beaucoup de choses surle personnage, même si, aumoment du tournage, il fautarriver à oublier ce qu’on a lu.C’est un personnage tellement

concret, tellement ancré à lafois dans la réflexion et l’action,que je n’ai pas eu trop de mal àme la représenter.

Qu’est-ce qui vous intéressaitle plus chez Marie Bonaparte ?Je trouvais que c’était un sujetvraiment intéressant pour latélévision : il me semblait quela psychanalyse était un sujetplus difficilement envisageablepour le cinéma. En plus,comme il s’agissait de télévi-sion, on pouvait se permettred’avoir une durée de trois heu-res. Ce qui m’intéressait surtoutchez ce personnage, c’estqu’elle savait tout à la fois tenirson rang d’altesse royale et s’enservir pour obtenir des privilè-ges, et qu’en même temps ellerevendiquait sa liberté de pen-ser, sa curiosité sur elle-même.

Avez-vous été décontenancéepar sa liberté de parole ?Pas du tout. Je savais que c’é-tait une femme au franc-parlerincroyable. Nous avions mêmeimaginé des scènes aux dialo-gues plus crus : elle s’intéres-sait en effet à l’Afrique et audrame de l’excision. Je suis trèsheureuse que le film s’ouvresur une scène très crue, trèsmédicale, parce que c’est à l’origine de toute sa quête etde sa difficulté à vivre commeune femme “phallique”.

Elle fait aussi preuve d’un cer-tain snobisme quand elle s’op-pose au mariage de son filsavec une femme de conditionmodeste…Je ne crois pas que ce soit laraison : elle adore son fils etcomprend qu’il s’apprête à

PrincesseMarie

Marie àCatherine Deneuve s’est fortement engagée, depuiselle souhaitait si ardemment incarner l’arrière-petite-femme en quête de liberté.

Princesse Marie,le livreLe roman Princesse Marie,de François-Olivier Rousseau,qui porte sur l’analyse freudienne et sur MarieBonaparte, paraît le 16 février2004 (coédité par ARTEÉditions et les Éditions du Seuil). Il s’agit d’une adaptation du scénario écritpar Louis Gardel et François-Olivier Rousseau pour le film de Benoît Jacquot,dans lequel Catherine Deneuve incarne cette femme d’exception.


épouser une femme divorcée etplus âgée que lui… Malgré saliberté de penser, elle estimeque, en tant que Bonaparte, ilfaut tenir son rang. Et puis,pour une mère, qu’elle soitBonaparte ou pas, un fils qui semarie est toujours un déchire-ment.

Louis Gardel avait déjà écritdeux rôles pour vous, dansFort Saganne et Indochine.Oui. J’ai retrouvé son sérieux,sa justesse, son exigence. Iln’hésite pas à tout écrire, quitteà couper après. Il a mené unformidable travail d’écriture etde recherche pour l’ensembledes personnages.

Les costumes créés parCatherine Leterrier jouent unrôle important dans la

manière de caractériser votrepersonnage…Catherine Leterrier est l’une descostumières de cinéma les plusdouées que je connaisse. Elleétait consciente du fait que,lorsqu’on change souvent de costume, on risque de tuerl’émotion et la réalité d’un personnage. Elle s’est doncbeaucoup attachée à travailleravec des matériaux anciensqu’elle a fait retravailler pourmoi. Elle a cherché des tissusqui n’existent plus aujourd’hui,des matières très souples, trèsmolles, qui ne font ni neuf, nireconstitution. C’est très impor-tant, surtout pour un film d’époque, d’avoir l’impressionque la silhouette se dessine.

Dans quel état d’esprit étiez-vous à l’idée de retrouver

Heinz Bennent, vingt-trois ansaprès Le dernier métro ?J’étais très heureuse, même silui était très anxieux et hésitaità faire le film au derniermoment. Pourtant, quand ons’est retrouvés, c’est comme sion avait fini Le dernier métrosix mois plus tôt. Nous avonseu une simplicité de rapports,une estime réciproque, qui ontbeaucoup facilité les choses.

C’est vous qui avez imposéBenoît Jacquot comme met-teur en scène. Pourquoi ?Cela fait longtemps que je vou-lais travailler avec lui et je saisque la psychanalyse l’intéresseparticulièrement. Je savais qu’ilaurait une manière d’aborder lesujet de manière profonde etlégère à la fois, qu’il ne s’appe-santirait pas sur le thème de

manière sentencieuse oudémonstrative.

C’est la deuxième fois quevous tournez pour la télévi-sion. Est-ce que vous ressen-tez la même liberté qu’aucinéma ?Oui, mais il faut dire que j’aiété très gâtée. Car nous avonseu, chaque fois, beaucoup detemps. Ce qui me gêne à la télé-vision, c’est qu’en dépit desmoyens importants, on tournel’équivalent de deux ou troisfilms dans le même laps detemps que pour un seul longmétrage de cinéma. J’ai eu lachance de tourner dans desconditions exceptionnelles.

Propos recueillis par Franck Garbarz

tout prixle début, dans le film de Benoît Jacquot. Elle explique pourquoi nièce de Napoléon, altesse royale, patiente et amie de Freud,

“C’est un personnage ambivalent,complexe, d’une très grande richessedramatique.” (Catherine Deneuve à propos de Marie Bonaparte)


jeudi4/3

Documentaire d’Emmanuelle de Riedmatten(Suisse, 2001, 54mn)

Coproduction : Le CinéAtelier, TélévisionSuisse Romande, ARTE

SSR(Rediffusion du 25 septembre 2001)

Un jour, Emmanuelle de Riedmatten se voit propo-ser un nouveau stérilet “suppresseur de règles”. Lajeune femme repense alors à l’apparition de ses pre-mières règles, qu’elle avait tenue longtemps secrète.Elle s’interroge : qu’en est-il chez les autres fem-mes ? Comment ont-elles vécu cet événement ? Enont-elles parlé à leur mère ? En parlent-elles à leursfilles ? Quelle place ces jours occupent-ils dans leurvie ? La réalisatrice commence à poser des ques-tions autour d’elle : certaines femmes se souvien-nent du silence qui a accompagné cette initiationau corps adulte. D’autres, venues d’ailleurs, décri-vent les humiliations subies pendant la guerre. Il ya celles qui parlent sexualité et amour, celles quidisent leur trouble ou leur révolte face aux inter-dits posés par leur religion…

Le continent rouge“Je me revois adolescente, accroupie contre le murqui me sert d’appui le jour de mes premières règlesdans le jardin de ma mère. Entre mes cuisses se dif-fuse une chaleur inconnue, du sang s’écoule,empourpre mon vêtement. Paralysée à l’idée d’an-noncer à ma mère que ‘c’est arrivé’, je cherche contrele mur la chaleur sèche de la pierre. Ce jour-là, j’opte

pour le silence. Ma mère apprit deux ans plus tardque sa fille était ‘réglée’. Aujourd’hui, mes deuxfilles rient à l’écoute de cette évocation. Un pas aété franchi de ma génération à la leur, le silence enpartie rompu. Il n’en reste pas moins que ce déter-minisme biologique commun à toutes les femmessubsiste comme une interrogation permanente surla manière dont il est vécu, tu ou condamné.L’urgence de faire un film sur ce sujet s’est imposéelorsque j’ai découvert sur Internet un site relatantla parution d’un livre vantant les avantages d’unesuppression définitive de la menstruation. Unsilence irrévocable du corps y était donc proposé auxfemmes, l’idée m’en apparut intolérable. Le projetavait trouvé ses fondations : de la mémoire adoles-cente à l’état des lieux du ‘continent rouge’. J’ai optépour la vidéo légère : une femme à la caméra, unefemme à la prise de son et moi-même. Nous avonspris le temps de la rencontre, choisi le calme du face-à-face pour susciter la parole. J’ai confronté monpropre trajet de femme et de cinéaste à celui des per-sonnes rencontrées, fait coïncider le voyage du verbeet du vécu des autres avec celui du film lui-même,en train de se penser et de se faire.” (Emmanuellede Riedmatten)

22.20 |LA VIE EN FACE

Les visites de la lune

Les “visites de la lune”, ce sont les règles, manifestationrécurrente de la féminité. Entre fierté et tabous, la réalisatrice avoulu savoir comment les femmes vivaient ce moment particulier.

“Moi, quand j’ai mes règles, je ne mange pas de bananes et je ne me lave pas les cheveux.” (Susana Lebrun, Saint-Domingue)


jeudi4/3

23.15TracksMagazine musicalRédaction en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe(France, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

Tracks, c’est le magazine défricheur desons et de nouvelles tendances. Cettesemaine, rendez-vous avec les “anarchitectes”, les hip-hopeurs américains d’Outkast et les rappeursfrançais de DSL.

AnarchitectureLes “anarchitectes” estiment que,pour vivre autrement, il fautcommencer par habiter autre-ment. Ils sont donc une petitecentaine à avoir quitté la villepour s’installer, dans le sud-ouestde la France, dans un périmètrede 30 km2. Leur seul mot d’or-dre : pas de contraintes. C’est-à-dire pas de permis de construire,le moins de dépenses possible etdes maisons pour la plupartconstruites par leurs occupants,avec des techniques originales.Par exemple le fameux dômed’habitation géodésique mis aupoint en 1947 par BuckminsterFuller, l’habitat le plus léger et leplus économique au monde…

OutkastMilieu des années 90 : en pleineexplosion gangsta rap, le duod’Atlanta Outkast met du fun et dufunk dans son hip-hop. Dix ansplus tard, Andre 3000 et Big Boirestent les maîtres du DirtySouth, l’un des genres les plusinventifs du rap actuel.

En aussi : DSLRediffusion le 6 mars à 17.45

> www.arte-tv.com/tracks

En partenariat avec

et

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Outkast

DSL

14.45ARTE Europa(2004, 26mn) ARTE G.E.I.E.

Des reportages consacrés à l’his-toire de nos voisins européens, àleur vie quotidienne et aux évo-lutions en cours : politique, éco-nomie, société…

15.15Court-circuit (le magazine)n°162Le rendez-vous du court métrageZDF(Rediffusion du 3 mars)

Rediffusion de l’émission du mercrediavec un court métrage et un moyenmétrage inédit.

Buenos Aires souvenirsCourt métrage de Sean Garrity(Canada, 2001, 5mn, VOSTF)(Rediffusion du 25 août 2003)

Une jeune femme se remémoreun épisode de son voyage enAmérique latine.

Lost book foundMoyen métrage de Jem Cohen (États-Unis, 1996, 37mn)PREMIER PRIX DU CONCOURS “CINÉASTES

DU PRÉSENT”, LOCARNO 1996

Un essai documentaire expérimentalsur New York à partir de found footage (films récupérés).À partir de films en Super 8 et en16 mm sur New York, Jem Cohenréalise un carnet de voyage cinématographique à travers laville. À la fois observateur etcommentateur, le narrateur suitnotamment la trace d’un hommequ’il ne connaît pas et qui a établi une liste précise de places,d’objets et d’événements. Uneliste qui donne la clé d’un mondeparallèle, un monde de l’ombre…


14.45ARTE Europa

15.15Court circuit (le magazine) n° 162

16.45Il était une fois la Tchétchénie(Rediffusion du 3 mars)

17.45Bonjour bébé (10)(Rediffusion du 27 février)

18.15ARTE Europa(Rediffusion du 5 mars)

18.45ARTE Info

19.00ARTE DÉCOUVERTETaipei 101

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45FICTIONPrincesse Marie (2)Téléfilm de Benoît Jacquot

22.15>00.15THEMASigmund Freud

22.15Sigmund Freud, l’invention de la psychanalyse (1)Documentaire d’Élisabeth Kapnist

23.15Sigmund Freud, l’invention de la psychanalyse (2)

00.15ARTE Info

00.25Cambodge,la terre des âmes errantes(Rediffusion du 16 février)

02.05Comme on était avant(Rediffusion du 20 février)

vendredi5/3



Taipei 101La maison la plushaute du mondeDocumentaire de Wolfram Giese(Allemagne,200, 43mn)

À Taiwan, une des plus hautes tours dumonde est en cours de construction.Un défi technique.En plein cœur de Taipei, 3 000personnes originaires de vingtpays travaillent à la réalisationd’une tour qui devrait battre tousles records de hauteur avec ses588 mètres et ses 101 étages. Leprojet doit coûter 1,5 milliardd’euros, somme que le maîtred’ouvrage Hong-Ming a su réuniren moins de 48 heures ! L’érec-tion de cette tour, située sur lazone de contact entre deuxplaques tectoniques, représenteun immense défi technique.L’esthétique n’en a pas été négli-gée pour autant : une énormeboule dorée, censée absorber lesvibrations en cas de typhon serasuspendue au 92e étage.Rediffusion le 12 mars à 14.00




5. Jouer avec le feuLe voyage retour vers l’Allemagneest pénible. Les quatre jeunesfilles sont heureuses de retrouverla terre ferme et l’école de lamarine de Mürwick, où elles sui-vent des cours théoriques. Uneoccasion de discuter des aspectséthiques de la guerre, des victi-mes civiles, mais aussi de mater-nité – question délicate quand onsait que la durée de l’engagementdans la marine est de douze ansminimum. Puis c’est à nouveau ledépart en mer, sans Christina quia eu un accident de voiture. Àbord cette fois d’un navire deguerre équipé de canons et demissiles, Kerstin, Sabrina et Annas’embarquent pour l’Inde…Rediffusion le 12 mars à 17.45


Sorte d’obélisque géant, la tour de Taiwan devrait être prête début 2005 et accueillir 10 000 personnes.

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vendredi5/3

Téléfilm en deux parties de Benoît Jacquot(France, 2003, 1h30mn)Scénario : Louis Gardel,

François-Olivier RousseauAvec : Catherine Deneuve

(Marie Bonaparte), Heinz Bennent (Sigmund Freud), Anne Bennent

(Anna Freud), Isild Le Besco (Eugénie Bonaparte), Christophe

Moosbrugger (Georges, prince de Grèce),Dominique Reymond (Geneviève),

Didier Flamand (Jean)Image : Caroline Champetier

Montage : Luc BarnierCostumes : Catherine Leterrier

Coproduction : Pampa Production,ARTE France, France 2

ARTE FRANCE

1932. Fidèle amie de Freud, Marie Bonaparte estdevenue à son tour une psychanalyste de renom –tout en continuant d’assumer avec une belle éner-gie sa fonction d’altesse royale. Partageant sontemps entre Paris et Vienne, elle se soucie davan-tage de ses enfants qu’elle s’accuse d’avoir troplongtemps négligés. Face à l’inquiétante montée dunazisme, Marie encourage Freud à se tenir prêt àémigrer à tout instant. Mais, convaincu que lesAllemands n’oseront jamais s’en prendre à lui, lecélèbre professeur, désormais octogénaire, main-tient qu’il ne quittera pas Vienne. Marie Bonaparten’a désormais plus qu’un seul but : obtenir desautorités un visa de sortie du territoire autrichienpour Freud et les siens…

Princesse CourageAprès un premier épisode intimiste, ce second voletde Princesse Marie voit l’histoire faire irruption dansla vie des protagonistes et les confronter à des choixdouloureux : Freud acceptera-t-il de quitter Vienneoù sa vie est de plus en plus menacée ? jusqu’oùMarie Bonaparte ira-t-elle pour que les nazis accor-

dent un visa au grand homme et à sa famille ? Avecun étonnant sens du rythme, Benoît Jacquot mènele récit comme un thriller psychologique…Personnage plus complexe encore que dans la pre-mière partie, Marie apparaît ici avec ses contradic-tions et n’en est que plus émouvante. Car si elles’autorise toutes les audaces verbales au nom de lavérité scientifique, elle témoigne d’un snobismerétrograde et d’un autoritarisme d’arrière-garde. Cequi ne l’empêche pas de faire preuve d’une bellehumilité et de demander pardon à ceux qu’elle ablessés le plus. L’alchimie entre Catherine Deneuveet Heinz Bennent est totale et le très beau plan surleurs deux mains qui se serrent est bouleversant.Difficile de ne pas se souvenir du Dernier métro,où Deneuve sauvait déjà Bennent du péril nazi. Unegrande réussite et l’un des rôles les plus marquantsde l’actrice.Rediffusion le 16 mars à 15.15

En partenariat avec

Première partie le jeudi 4 mars à 20.45

À 22.15, ARTE propose une “Thema”

sur Freud et la naissance de la psychanalyse.

20.45 | FICTION

Princesse Marie (2)

Plus proche de Freudque jamais, MarieBonaparte met tout en œuvre poursauver le père de la psychanalysedu péril nazi… Dans ce secondépisode haletant,l’histoire bouleverseles destinsindividuels.Seule la princesse,qui sembleindestructible,lui tient tête.M

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vendredi5/3

22.15Sigmund Freud,l’invention de la psychanalyse (1)Les commencements (1885-1914)Documentaire en deux parties d’Élisabeth Kapnist(France, 1998, 2x57mn)Écrit par Élisabeth Kapnist et Élisabeth RoudinescoIntervenants : Jean Clair, Peter Gay, Régine Lockot,Riccardo Steiner et Yosef Hayim YerushalmiCoproduction : France 3, BFC Productions,en association avec ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion des 5 et 12 septembre 2001)

Ce premier volet d’un documentaire de référence sur l’his-toire de la psychanalyse raconte, à partir d’archives encorepeu exploitées, la destinée d’un homme exceptionnel et la naissance d’une science nouvelle, à Vienne à la fin duXIXe siècle.

Cette première partie présente trois moments essen-tiels de l’invention de la psychanalyse : le traitementde l’hystérie féminine à la fin du XIXe siècle ; la créa-tion à Vienne, autour de Freud, d’un premier cerclede disciples qui veulent comprendre la subjectivitéhumaine et libérer l’homme de ses entraves en explo-rant les profondeurs du rêve, de la sexualité et del’inconscient ; et enfin la fondation d’un mouvementinternational ayant pour objectif de diffuser à tra-vers le monde la nouvelle doctrine et la nouvelletechnique de guérison des maladies psychiques. Aucentre du récit, on découvre l’histoire des médecinsqui permirent à Freud de faire ses découvertes (JosefBreuer ou Wilhelm Fliess), puis celle de femmeshystériques (en particulier Anna O.).

22.15>00.15 |THEMA

SigmundFreud Après avoir suivi l’histoire de Freud à travers le regard de sa complice et admiratriceMarie Bonaparte (dans les deux volets de Princesse Marie,de Benoît Jacquot, avecCatherine Deneuve et HeinzBennent), ARTE revient sur le parcours de l’inventeur de la psychanalyse et sur la fabuleuse histoire de la science qu’il a fondée.

ARTE FRANCE

> www.arte-tv.comBE

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vendredi5/3

Homme de science et aventurier, Freud s’inspirede Darwin et se compare à Christophe Colomb. Ils’entoure d’un premier cercle de compagnons, juifset viennois pour la plupart (les “hommes du mer-credi”), hantés comme lui par l’idée de la mort etdu déclin de la société dans laquelle ils vivent :l’empire des Habsbourg. Viennent ensuite les dis-ciples non viennois, fidèles et infidèles, parmi les-quels Sandor Ferenczi (Budapest), Karl Abraham(Berlin), Ernest Jones (Londres), Carl Gustav Jung(Zurich). Animés par un esprit de conquête et parun désir d’utopie, tous ces hommes appartiennentà la première génération freudienne. Le mondequ’ils ont connu s’effondre avec le déclenchementde la Première Guerre mondiale…

23.15Sigmund Freud,l’invention de la psychanalyse (2)La conquête (1914-1960)

Dès la Première Guerre mondiale, la psychanalyse s’exportehors de Vienne… Suite de l’aventure de cette science etde son fascinant inventeur.Cette seconde partie raconte les transformations dela psychanalyse après la Première Guerre mondiale :son expansion hors de Vienne, sa conquête desgrands pays démocratiques, puis l’exil vers les États-Unis et la Grande-Bretagne de tous les praticiensd’Europe continentale. Le cas de la France est abor-dée à travers le rôle pionnier de Marie Bonaparteet des surréalistes. En Allemagne, les livres de Freudsont brûlés, et sa doctrine condamnée comme“science juive”. Soutenus par Jones, quelques pra-ticiens médiocres acceptent de collaborer avec lerégime nazi au nom d’un prétendu “sauvetage” dela psychanalyse. Au cœur du récit, la vie et le tra-vail de Freud, ses livres, sa maladie et ses relationsavec sa famille, notamment avec sa fille Anna. Cettedernière deviendra un chef d’école après avoir étéanalysée par son père. L’exil de Freud à Londres etles derniers moments de sa vie sont montrées pardes images en couleur d’une grande beauté.La première génération freudienne était restée pro-che des théories du maître, malgré de violentsconflits. La deuxième génération, formée à Berlin,s’éloignera de la doctrine initiale. C’est notammentle cas de Mélanie Klein, rivale d’Anna Freud et prin-

cipale représentante, dès 1925, de l’école anglaise.Fondatrice de la psychanalyse des enfants, elleoriente toute la clinique freudienne vers l’étude desorigines de la psychose et des relations du nourrisson avec sa mère. Cette seconde partie dudocumentaire évoque également le devenir de lapsychanalyse après la mort de Freud : les doutes,les illusions, l’impact des traitements pharmacolo-giques, ainsi que le nouvel élan donné par des psychanalystes qui n’ont pas connu son père fondateur, comme Jacques Lacan ou Donald WoodsWinnicott.

“Le mot ‘psychoana-lyse’ fait son

apparition en 1896 dansun texte de SigmundFreud rédigé en français.Un an auparavant, avecson ami Josef Breuer,Freud a publié sesfameuses Études surl’hystérie. Dans cetouvrage est raconté lecas d’une jeune fillejuive et viennoise quisouffre d’hystérie, un

mal étrange d’originepsychique où sont mis en scène des fantasmessexuels à travers descontorsions du corps. La patiente s’appelleBertha Pappenheim etson médecin lui a donnéle nom d’Anna O. Sonhistoire deviendra célè-bre, car c’est à Anna O.,c’est-à-dire à une femme,et non pas à un savant,que l’on attribuera l’in-

vention de la méthodepsychanalytique : unecure fondée sur la parole,dans laquelle le fait deverbaliser la souffrance,de trouver des mots pourla dire, permet de la guérir ou, du moins, de prendre conscience de ses causes inconscien-tes et de son origine, etdonc de l’assumer ou dela maîtriser.” (ÉlisabethRoudinesco) ■

Le cas Anna OAR

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Sur arteradio.com “J’ai pas l’impression de faire de la musique”Dans les coulisses de la comédie musicale àsuccès Autant en emporte le vent, en compagniedu coach vocal de l’équipe.

“C’est vivant, ici”Une balade dans un cimetière… l’occasion rêvéede discuter au calme et d’évoquer la transmission,la mort, Dieu, les souvenirs.

“Leur éclat, leur douceur”Poursuite des lectures de poèmes de FriedrichHölderlin. Une création sonore qui mêle VO et VF(allemand et français).

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- PanoramaThe Nomi song, documentaire d’Andrew Horn(Allemagne, 2003)Texas-Kaboul, documentaire de HelgaReidemeister (Allemagne, 2003)

Wild side de Sebastien Lifshitz (France, 2003)Demain, on déménage de Chantal Akerman(France/Belgique, 2003)Was nützt die Liebe in Gedankend’Achim von Borries (Allemagne, 2002)Les pierres de Raphaël Nadjari (France/Israël, 2004)L’autre côté de la rue de Marcos Bernstein(France/Brésil, 2003)Falling grace, court métrage de SebastianWinkels (Allemagne, 2004)

- ForumFresh art daily, documentaire de ThomasSchlottmann et Andreas Geiger (États-Unis, 2003)Chain, docu-soap de Jem Cohen (États-Unis/Allemagne, 2004)

- Perspektive Deutsches KinoMitfahrer de Nikolai Albrecht (Allemagne, 2003)

- German CinemaHierankl de Hans Steinbichler (Allemagne, 2003)Schussangst de Dito Tsintsadze (Allemagne, 2003)

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