une logistique irréprochable

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5 SEPTEMBRE 2008 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - N°27 L E S S E N T I E L Q uel impact la Loi Chatel du 3 janvier 2008 aura-t-elle sur la logistique du e-commerce ? Cette Loi, qui vise à développer la concurrence au service du consommateur, introduit de nouvelles mesures, notamment pour les achats en ligne. Ainsi, depuis le 1 er juin 2008, les vendeurs professionnels à distance doivent s’engager sur les délais de livraison, et s’ils sont dépassés de plus de 7 jours, le consommateur peut dénoncer sa commande et être remboursé. De plus, les vendeurs doivent fournir des coordonnées téléphoniques (N° non surtaxé) pour permettre aux cyberclients de les contacter afin de suivre leur commande, d’exercer leur droit de rétractation ou de faire jouer une garantie. Enfin, en cas de rétractation, le professionnel doit rembourser au client « la totalité des sommes versées », ce qui inclut les frais d’envoi initiaux du produit, mais pas les frais de retour (restant à la charge du client, en vertu de l’article L 121-20 du code de la consommation). Par ailleurs, le remboursement sous forme d’avoir ne peut plus être imposé. Ces nouvelles règles peuvent sembler excessives aux professionnels. Imaginez le cas extrême d’une commande de meuble fabriqué sur mesure qui après réception, livraison, déballage et installation, devrait être reprise puis remboursée suite au dédit du consommateur. Beaucoup d’énergie pour rien ! Les facilités de rétractation et de remboursement pourraient aussi accroître les retours… D’aucuns penseront que c’est le prix à payer pour que le e-commerce donne confiance et que de toute façon, les prix intègreront les surcoûts induits. Quoiqu’il en soit, une chose est sûre : toutes ces mesures renforcent le besoin de maîtriser la qualité de mise à disposition du produit, de son retour, voire de sa maintenance. Reste à savoir si cela militera en faveur d’une logistique gérée en propre (comme Houra.fr) ou de prestataires qui s’engagent sur le résultat (voir notre Enquête E-commerce page 34)… Cathy Polge ÉDITO Une logistique irréprochable MES NEWS Après Manugistics , JDA s’offre i2 itou D ’ici la fin de l’année, i2 Techno- logies devrait officiellement entrer dans le giron de JDA Software. Le 10 août, ce dernier a en effet fait une offre de rachat à hau- teur de 346 M$ qui a été approuvée par le comité de direction d’i2. L’opération sera soumise au vote des actionnaires dans les mois qui viennent. Pour JDA, qui conclurait ainsi son 11 e rachat en l’espace de 10 ans, l’ob- jectif est clair : devenir le numéro un des éditeurs focalisés sur le SCM et jouer la carte de la différenciation avec SAP et Oracle en proposant une offre fortement verticalisée. Le nou- vel ensemble pèse 635 M$ de CA (dont 374 M$ pour JDA) réparti sur 6.000 clients. Le rachat de Manu- gistics en juillet 2006 avait déjà per- mis à JDA d’étendre son leadership existant dans le Retail en s’attaquant à l’industrie de process et au marché du transport. Celui d’i2 Technologies, concurrent historique de Manugistics, lui apporte une expertise supplémen- taire dans l’industrie manufacturière discrète, en particulier le High Tech, l’électronique et l’automobile (avec des clients prestigieux tels qu’IBM ou Dell). I2 dispose aussi de solutions de ges- tion de transport (TMS) qui s’adres- sent non seulement aux chargeurs mais aussi aux transporteurs et aux 3PL, ce que JDA n’avait pas. Cela dit, i2 Technologies n’a plus la magnifi- cence de l’an 2000, où son chiffre d’affaires culminait à 1,1 Md $, alors qu’il n’était « plus » que de 260 M$ en 2007. Dans le même temps, ses effec- tifs sont passés de plus de 6.000 per- sonnes à 1.300 actuellement (contre 1.670 pour JDA), et son portefeuille de clients (principalement des grands comptes, à la différence de JDA, plus diversifié) s’est lui aussi érodé au fil des ans, passant de plus d’un millier à environ 400 aujourd’hui. Par ce rachat, JDA projette également d’accroître sa présence à l’internatio- nal. Il précise aussi que la marque i2 Technologies sera conservée. Une déclaration qui n’engage que l’édi- teur si l’on a en juge par la place réservée à ce jour aux marques Manugistics, E3, etc. JLR Naf-Naf Chevignon investit dans une clim naturelle C et été, la société Naf-Naf Chevignon cherchait un moyen de rafraîchir son centre logistique d’Epinay-sur-Seine. L’ar- chitecture du bâtiment, conçue dans les années 1970, comprend plusieurs étages et une toiture non adaptée aux fortes chaleurs. Pour éviter les incon- vénients classiques et le coût d’une climatisation traditionnelle, la société fait appel à Delta Neu qui lui propose alors un système de climatisation naturelle. Celui-ci provoque un rafraî- chissement de l’air zone par zone, sans création de froid et fluide frigori- gène. Le principe est le suivant : l’air chaud est capté et traverse un média de type nid d’abeille. Ce média, rendu humide par un ruissellement d’eau, provoque une évaporation qui dimi- nue la température de l’air envoyé ensuite sur les postes de travail concernés. Il s’ensuit (paraît-il), « une agréable sensation thermique de bien-être provoquée par le mouve- ment d’air ». Delta Neu a installé le système en moins d’un mois sans per- turber le bon fonctionnement de ce site qui ne traite pas moins de 12 mil- lions de pièces par an. JPG

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SEPTEMBRE 2008 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - N°27

L ’ E S S E N T I E L

Quel impact la Loi Chatel du 3 janvier2008 aura-t-elle sur la logistique

du e-commerce ? Cette Loi, qui vise à développer la concurrence au service duconsommateur, introduit de nouvelles mesures, notamment pour les achats en ligne. Ainsi, depuis le 1er juin 2008, les vendeurs professionnels à distancedoivent s’engager sur les délais de livraison, et s’ils sont dépassés de plus de 7 jours, le consommateur peutdénoncer sa commande et être remboursé. De plus, les vendeurs doivent fournir des coordonnées téléphoniques (N° non surtaxé) pour permettre aux cyberclients de les contacter afin de suivre leur commande, d’exercer leur droit de rétractation ou de faire jouer unegarantie. Enfin, en cas de rétractation, le professionnel doit rembourser auclient « la totalité des sommes versées »,ce qui inclut les frais d’envoi initiaux du produit, mais pas les frais de retour(restant à la charge du client, en vertude l’article L 121-20 du code de la consommation). Par ailleurs, le remboursement sous forme d’avoir ne peut plus être imposé.Ces nouvelles règles peuvent semblerexcessives aux professionnels. Imaginezle cas extrême d’une commande demeuble fabriqué sur mesure qui aprèsréception, livraison, déballage et installation, devrait être reprise puis remboursée suite au dédit du consommateur. Beaucoup d’énergiepour rien ! Les facilités de rétractation et de remboursement pourraient aussiaccroître les retours… D’aucuns penseront que c’est le prix à payer pourque le e-commerce donne confiance etque de toute façon, les prix intègrerontles surcoûts induits. Quoiqu’il en soit,une chose est sûre : toutes ces mesuresrenforcent le besoin de maîtriser la qualité de mise à disposition du produit,de son retour, voire de sa maintenance.Reste à savoir si cela militera en faveur d’une logistique géréeen propre (commeHoura.fr) ou de prestataires qui s’engagent surle résultat (voir notreEnquête E-commercepage 34)…

Cathy Polge

ÉDITOUne logistiqueirréprochable

MES NEWS

Après Manugistics,JDA s’offre i2 itou

D’ici la fin de l’année, i2 Techno -logies devrait officiellemententrer dans le giron de JDA

Software. Le 10 août, ce dernier a eneffet fait une offre de rachat à hau-teur de 346 M$ qui a été approuvéepar le comité de direction d’i2.L’opération sera soumise au vote des actionnaires dans les mois quiviennent. Pour JDA, qui conclurait ainsi son 11e rachat en l’espace de 10 ans, l’ob-jectif est clair : devenir le numéro undes éditeurs focalisés sur le SCM etjouer la carte de la différenciationavec SAP et Oracle en proposant uneoffre fortement verticalisée. Le nou-vel ensemble pèse 635 M$ de CA(dont 374 M$ pour JDA) réparti sur6.000 clients. Le rachat de Manu -gistics en juillet 2006 avait déjà per-mis à JDA d’étendre son leadershipexistant dans le Retail en s’attaquant àl’industrie de process et au marché dutransport. Celui d’i2 Technologies,concurrent historique de Manugistics,lui apporte une expertise supplémen-taire dans l’industrie manufacturièrediscrète, en particulier le High Tech,

l’électronique et l’automobile (avecdes clients prestigieux tels qu’IBM ou Dell). I2 dispose aussi de solutions de ges-tion de transport (TMS) qui s’adres-sent non seulement aux chargeursmais aussi aux transporteurs et aux3PL, ce que JDA n’avait pas. Cela dit,i2 Technologies n’a plus la magnifi-cence de l’an 2000, où son chiffred’affaires culminait à 1,1 Md $, alorsqu’il n’était « plus » que de 260 M$ en2007. Dans le même temps, ses effec-tifs sont passés de plus de 6.000 per-sonnes à 1.300 actuellement (contre1.670 pour JDA), et son portefeuillede clients (principalement des grandscomptes, à la différence de JDA, plusdiversifié) s’est lui aussi érodé au fildes ans, passant de plus d’un millier à environ 400 aujourd’hui. Par cerachat, JDA projette également d’accroître sa présence à l’internatio-nal. Il précise aussi que la marque i2 Technologies sera conservée. Unedéclaration qui n’engage que l’édi-teur si l’on a en juge par la placeréservée à ce jour aux marquesManugistics, E3, etc. JLR

Naf-Naf Chevignon investit dans une clim naturelle

Cet été, la société Naf-NafChevignon cherchai t unmoyen de rafraîchir son centre

logistique d’Epinay-sur-Seine. L’ar -chi tecture du bâtiment, conçue dansles années 1970, comprend plusieursétages et une toiture non adaptée auxfortes chaleurs. Pour éviter les incon-vénients classiques et le coût d’uneclimatisation traditionnelle, la sociétéfait appel à Delta Neu qui lui proposealors un système de climatisationnaturelle. Celui-ci provoque un rafraî-chissement de l’air zone par zone,sans création de froid et fluide frigori-

gène. Le principe est le suivant : l’airchaud est capté et traverse un médiade type nid d’abeille. Ce média, renduhumide par un ruissellement d’eau,provoque une évaporation qui dimi-nue la température de l’air envoyéensuite sur les postes de travailconcernés. Il s’ensuit (paraît-il), « une agréable sensation thermiquede bien-être provoquée par le mouve-ment d’air ». Delta Neu a installé lesystème en moins d’un mois sans per-turber le bon fonctionnement de cesite qui ne traite pas moins de 12 mil-lions de pièces par an. JPG

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N°27 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - SEPTEMBRE 2008

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MES NEWSIBM achète Ilog Le 28 juillet, IBM a annoncé sonintention d’acquérir la sociétéfrançaise Ilog. Ce projet se maté-rialise par le dépôt d’offrespubliques en France et aux Etats-Unis. Celles-ci sont libellées auprix de 10 euros par action, soitun prix total de 215 M€. De soncôté le conseil d’administrationd’Ilog a approuvé la transactionentre les deux sociétés et devraitémettre d’ici le 15 septembre sarecommandation finale. SelonIBM l’objectif de cette opérationvise à acquérir de nouvelles com-pétences en BPM et dans ledomaine de la SOA. Créée en1987, Ilog emploie 850 per-sonnes dans le monde. Ses solu-tions sont utilisées par 2.500grandes entreprises et 465 édi-teurs de logiciels qui s’appuientsur ses systèmes de gestion derègles métier et ses composantsd’optimisation. JPG

Cedilec prend25.800 m2

au HavreLe prestataire Cedilec (qui gèrela logistique de Leclerc) vient delouer un bâtiment neuf de25.800 m2 au Prologis Park duHode, situé à 7 km du terminalportuaire du Havre. Déjà loca-taire d’un entrepôt de 19.200 m2

sur le parc, cettenouvelle plate-forme sera utili-s é e p o u r l edégroupage deproduits alimen-taires destinés

aux entrepôts régionaux et auxmagasins Leclerc de toute laFrance. Cette zone logistiquecomprend actuellement 6 bâti-ments. A terme, deux autresent repôts devra ient ê t reconstruits. JPG

CEPL change de mains

Le 18 août, le groupe financierArcapita signait les modalités dereprise du prestataire CEPL,

détenu principalement par Sagard etThierry Ortmans. Le montant del’opération se situerait dans une four-chette comprise entre 550 et 600 M€.« Ce projet d’acquisition s’inscrit dansle cadre d’une opération de repriseavec effet de levier, à l’occasion delaquelle le management actuel ren-force sa présence capitalistique tout enpoursuivant son rôle opérationnel »,devait préciser Arcapita à l’issue de cetaccord. Thierry Ortmans, Président-fondateur de l’entreprise, nous aconfirmé qu’il restait aux commandeset que son intention était de doublerson chiffre d’affaires dans les 4 pro-chaines années : « Ce fort développe-ment n’est que la continuité de lacroissance que nous connaissonsdepuis la création de l’entreprise. Ladifférence, c’est que cette progression

sera surtout européenne. Nous recru-tons actuellement de nouveaux colla-borateurs en France, au Benelux et enEspagne, et prochainement en Allema -gne et en Italie. Notre objectif est depasser de 23 à 48 sites d’ici 2012 ».Arcapita, qui est un groupe de taillemondiale, a investi depuis sa créationen 1997 dans plus de 70 transactionspour une valeur de plus de 26 Md$. Saprésence en logistique est loin d’êtrenégligeable puisque le groupe possède5.000.000 m2 d’entrepôts. CEPL, dontle siège social est à Béville-de-Comte(28), emploie à ce jour plus de 2.200 collaborateurs. JPG

Ortec et TouchStar signent un partenariat

Ortec, spécialiste del’optimisation detournées, vient de

conclure une alliance stra-tégique avec TouchStarTechnologies, fabricantsde terminaux embarqués : « L’objectif de cet accord,explique Bernard vanOudenaarden, DG d’OrtecFrance, est de proposerune solution packagéeaux professionnels encharge du transport de produits explo-sifs ou inflammables. Les équipementsTouch Star, parfaitement adaptés ausecteur des combustibles, complètentnotre savoir-faire dans le domaine del’optimisation des tournées de livrai-son de gaz ou de pétrole. Avec cettesolution, il sera facile à nos utilisa-

teurs de mesurer le retoursur investissement, tant enterme d’efficacité opération-nelle que de valorisation duservice client. En outre, ellesera de nature à renforcer lasécurité de la flotte par unemeilleure visibilité sur lerespect des règles inhérent àce type d’activité très spéci-fique. » La société Ortec,fournisseur de solutionslogicielles de planification et

d’optimisation appliquées au trans-port, compte 700 collaborateurs dansle monde. TouchStar Technologies,qui fait partie du groupe belgeBelgravium Techno logies, est spécia-lisé dans les produits agréés Atex, avecune base installée de 50.000 ordina-teurs embarqués. JPG

Thierry Ortmans,PDG-fondateur

de CEPL.

Bernard vanOudenaarden, DG d’Ortec France

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MES NEWS

MarCo, une solution dédiée au maritimeTranswide, filiale du groupe Wolters Kluwer, a lancé voiciquelques semaines « MarCo», la contraction de « Maritime Call-Off », une solution dédiée au transport maritime. IntégralementSaas, elle est nativement connectée aux plates-formes INTTRA etGT Nexus. L’objectif de ce nouveau produit est d’organiser et devisualiser tous les transports maritimes, quel que soit l’opérateur.C’est également un outil de partage d’informations et un gain detemps considérable. Explications d’Eric van den Bemden,Directeur des ventes et du marketing.

Connue dans le monde du transport pour sa plate-forme d’e-communication dédiée au

transport, Transwide vient de lancerMaritime Call-Off (MarCo pour lesintimes), pour répondre aux probléma-tiques spécifiques du transport parcontainers. Pour Eric van denBemden, Directeur des ventes et dumarketing, ce nouveau produit devraitfaire gagner du temps et de l’argentaux industriels comme aux transpor-teurs : « Grâce à lui, un chargeur peutréserver ses containers, obtenir unmessage de retour avec le nom dunavire, le numéro de voyage et tous les

renseignements dont il a besoin. Lechargeur peut également émettre desinstructions de connaissements que lesarmements peuvent télécharger enligne. Ce qui lui permet ensuite de lescorriger, de les vérifier, puis de les vali-der. Comme le portail Transwide estaccessible via le Web, MarCo offre unevisibilité et un partage d’informationbeaucoup plus rapide sur la planifica-tion et l’exécution du transport. Legain en termes d’efficacité et de tempsest considérable. Côté armement,toute l’information arrive directementdans le système informatique, ce quiévite au minimum une double saisiepar expédition. Grâce à cela, onestime que les frais administratifs peu-vent être réduits de 50 % par expédi-tion, soit 25 € en moyenne. Si l’onconsidère qu’un gros chargeur euro-péen peut réaliser entre 10.000 et15.000 expéditions, on peut en déduireque le retour sur investissement estextrêmement rapide ».

Transmission de donnéesPour la transmission de ses données, lechargeur a le choix entre l’EDI (quinécessite un interfaçage) ou le portailWeb. Dans les deux cas, Eric van den

Bemden affirme que la mise en routeest rapide : « Le démarrage peut sefaire très rapidement dès lors que lechargeur nous communique avecquels armements il travaille. Cetteinformation nous permettant de savoirvers quelle plate-forme (INTTRA ouGT Nexus) le diriger ». Le système detarification dépend quant à lui de laformule adoptée. « S’il y a un interfa-çage, le coût est unique (de l’ordre de5.000 € en moyenne pour un groschargeur). Ensuite, il y a un coût tran-sactionnel (de 3 à 8 € qui prend encompte l’expédition complète, préciseencore E.van den Bemden, très con -fiant quant au potentiel commercial deson offre : Je pense qu’une partie dumarché est bien plus mature qu’à unecertaine époque. La plus grande diffi-culté que nous rencontrons se situedans les limites capacitaires des sys-tèmes informatiques. Ils possèdent leplus souvent des modules d’affrète-ment et de transport routier, mais plusrarement des modules grand export decontainers. D’où une difficulté à créerun lien électronique direct entre le sys-tème ERP et une plate-forme de com-munication comme Transwide. Mais leslogiciels vont évoluer, entraînant uneaccélération de ce marché relativementnouveau. En effet, nous avons puconstater que les entreprises (et mêmeles grosses multinationales) utilisentfinalement assez peu de communicationavec les armements, que ce soit endirect ou via les portails ». Lancé offi-ciellement au début de l’été, MarCo adéjà été adopté par une bonne partie desclients historique de Transwide. JPG

Eric van den Bemden,Directeur des ventes et du marketing

Une nouvelle plate-forme logistique de 23.000 m2 près de LyonUn fonds d’investissement géré par JPMorgan Asset Management lance « Logitech 23 », une plate-forme logis-tique de 23.000 m2 dans la zone de la Plaine de l’Ain, près de Lyon. Il s’agit d’une plate-forme double-face de der-nière génération, classe A, composée de quatre cellules divisibles, disposant des dernières normes de sécurité etde nombreuses autorisation d’exploiter ICPE. Cet entrepôt est doté d’un embranchement fer et s’intègre dans unenvironnement HQE. La commercialisation a été attribuée à CBRE et à DTZ à Lyon. La gestion du projet a étéconfiée à DTZ Asset Management. JPG

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SEPTEMBRE 2008 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - N°27

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… et Montané, premier locataire duparc Parcolog à Cestas

Le bâtiment de 37.000 m2, développé en blanc parParcolog (groupe Generali) dans son parc logistique deCestas, au sud de Bordeaux, venait d’être livré. Le presta-taire régional Montané s’y est installé en juillet, sur 12.000 m2 afin d’assurer la logistique des produits de sonclient Smurfit Kappa (société d’emballage à base depapier). Il reste encore 25.000 m2 divisibles à louer dans cemême entrepôt. A terme, le parc devrait compter quatrebâtiments totalisant 134.000 m2 de surface. JLR

Schenker, premier locataire du parc Prologis à Mer…Prologis a trouvé pre-neur cet été pour l’undes trois entrepôtsSeveso de son nouveauparc de Mer, dans leLoir-et-Cher, à 30 kmau sud d’Orléans, surl’A10. Il s’agit deSchenker SA qui louedepuis juillet un bâti-ment embranché fer de23.400 m2. Ce seradésormais la plate-forme logistique nationale de son clientMitsubishi Electric, pour la distribution de systèmes dechauffage, de climatisation et de solutions d’imagerie pro-fessionnelle. Vingt emplois ont déjà été créés. Schenker estun bon client de Prologis, à qui il loue un total de 180.000 m2 d’entrepôts dans le monde. JLR

MES NEWS

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Le retour des spécialistes de l’immobilier logistique

2008 sera l’année des régions.Selon l’étude de DTZ sur lemarché des entrepôts en France,

760 M€ ont été investis en logisti-que au premier semestre 2008. Lademande placée s’est élevée à845.000 m2 pour les entrepôts de plusde 10.000 m2, soit 25 % de moinsqu’au premier semestre précédent,l’année 2007 s’étant terminée avec2,2 millions de m2. Selon DTZ, 2008devrait suivre la même tendance que 2006, qui avait totalisé 2 millionsde m2 placés. Après une année 2007 exceptionnelledépassant les 2 Md€ investis et unetrès bonne année 2006, dopées par desinvestisseurs généralistes cherchant à

animer leurs fonds diversifiés, lacroissance du marché s’est ralentie en2008. Spécialistes et fonds dédiés à lalogistique sont de retour sur le devantde la scène (Prologis, AMB, Good -man...). Le taux de rendement prime*s’établit sur les six premiers mois del’année entre 6,25 % en Ile-de-Franceet 7,25 % en Bretagne. Le 1er semestre 2008 est dynamiquedans certaines régions. Lyon continuesur la lancée de l’année précédente,avec 190.000 m2 placés. Dans lesBouches-du-Rhône, la zone logis-tique de Clésud est la grande bénéfi-ciaire, avec une bonne partie des162.000 m2 placés. De grosses opéra-tions sont à prévoir à Fos-sur-Mer de

la part d’Ikea et des TransportsChevallier, ainsi qu’avec l’extensionde Fos Distriport.Le Nord marque une pause avec seu-lement 83.000 m2 placés, mais septopérations à lancer avec permisobtenu représentant 316.000 m2. Enrégion parisienne, le marché tourne auralenti, avec quinze transactions deplus de 10.000 m2, soit une demandeplacée de 262 M€. Les opérations àlancer avec permis de construireobtenu représentent néanmoins plusd’un million de m2. CC

*Rentabilité la plus basse observée sur la période (ratio entre les loyers charges comprises et le prix d’acquisition HT de l’actif).

Ceva redémarre en France

Nous ne cherchons pas à être leplus gros, mais à être le plusadmiré de par notre qualité

de service opérationnel », lanceChris tian Raucoules, DirecteurFrance de Ceva (ex TNT Logistics).Le groupe avait cédé en 2005 son acti-

vité française à Norbert Dentres -sangle. Pourtant, la société néerlan-daise, depuis la fusion avec EGL enaoût 2007, ambitionne de se dévelop-per sur le marché français de la logis-tique et du fret. Le chiffre d’affairesen logistique de Ceva France avoisineles 50 M€. Elle vise une croissanceplus forte en logistique que dans lefret, qu’elle prévoit d’augmenter de14 % en 2008.Christian Raucoules reconnaît :« Aujourd’hui, nous sommes sous-représentés en France. Ceva a degrands clients français, mais surtoutdans d’autres pays, comme Valeo,Auchan ou Carrefour. Nous espéronstravailler également avec eux enFrance. Nous effectuons une veilleimmobilière pour les accompagner aubesoin dans leurs implantations. »

Lean, clés en main et sans défautLa stratégie de différenciation dugroupe Ceva repose sur trois piliers. Ilapplique depuis fin 2007 un pro-gramme « Lean » inspiré du modèleToyota et l’adapte au fret. Il développe

des solutions logistiques clés en mainpar secteur d’activité (automobile, dis-tribution, presse, santé...). Il garantit àses clients un démarrage sans défautdes nouvelles plates-formes.La division française emploie 400 équi-valents temps plein. Elle souhaite jouersur les synergies et les ventes croiséesentre ses deux entités dont l’intégrationest officielle depuis juillet 2008,comme dans les autres pays où est pré-sent Ceva. Ceva Logistics France, quise résume en fait aux 80.000 m2 du sitede Vatry, issu de l’ancien TNTLogistics, réalise des opérations delogistique contractuelle pour l’import-export. Fiat est son premier client, avec60 % de la surface d’entreposage,consacrée aux pièces détachées pour laFrance et l’Europe du Nord. Ceva FretManagement France, issue d’EGL,gère du fret qu’elle sous-traite ainsi quela logistique Supply Chain, grâce à20.000 m2 d’entrepôts multi clients àFos et Roissy, pour les transitairesinternationaux. Cette clientèle, souventd’origine étrangère, reste une cible pri-vilégiée par Ceva.

Christine Calais

«

Le PDG monde de Ceva, John Pattullo.

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ILS BOUGENTPierre-Yves Corbière,DG de Chep

L e 1 er J u i l l e t ,P i e r r e - Y v e sCorbière a éténommé Coun tryGeneral Mana gerd e C h e p . C e tancien élève del’ESCP a débutésa carrière en tantque chef de pro-

duit dans l’industrie électroniqueavant d’assumer plusieurs fonctionscommerciales chez le norvégienRieber & Son. En 1999, il rejointKappa (papier et emballage), dont iloccupe les fonctions de Directeurmarketing et Directeur des ventesdans la division carton ondulé. Enavril 2007, Pierre-Yves Corbièreintègre Chep, le leader mondial de lapalette locative. JPG

Chaises musicalesdans les portsRéuni en séance exceptionnelle jeudi14 août, le conseil d’administrationdu Port Autonome de Dunkerque(PAD) a donné un avis favorable auremplacement de son Directeurgénéral, Jean-Claude Terrier, par

l’actuelle Direc -t r i c e d u P o r tAu to nome deRouen, MartineBonny, sur pro-p o s i t i o n d uM i n i s t r e d el’Eco logie. Ledépart de l’ancienDG Jean-Claude

Terrier, s’inscrit dans la perspectivede sa nomination comme Directeurgénéral du Port Autonome deMarseille (PAM). JPG

Dentressangle se séparede Jean-Claude MichelLe 24 juillet, Norbert Dentressangle amis fin aux fonctions de Jean-ClaudeMichel, Président du directoire

depuis 1998. Commentant cette décision, Norbert Dentres sangle adéclaré : « Le groupe NorbertDentres sangle a connu un dévelop-pement actif et réussi sous l’impul-sion du directoire présidé par Jean-Claude Michel. Après l’acquisitionde l’entreprise Christian Salvesen,ND enregistre un doublement de sataille et une forte extension enEurope de son périmètre d’activités.Sur ma proposition, le Conseil desurveillance a considéré qu’un chan-gement s’imposait pour diriger etréussir opérationnellement une nou-velle et très importante histoire denotre groupe ». Si l’on en croit cette déclaration, lataille de l’entreprise était devenuetrop importante pour les épaules del’ancien président du directoire. Sansdoute n’est-ce pas la seule raison. Onpeut en effet supposer que le proces-sus d’intégration d’un groupe britan-nique de cette taille n’a rien d’un longfleuve tranquille… JPG

François Bertreaudevient le nouveauPrésident du directoire de ND

Suite au départde Jean-ClaudeMichel , c’es tFrançois Ber -treau qui prend la présidence dudi rec to i re dugroupe NorbertDentressangle.Cet homme de

53 ans, ancien élève de l’ESCP, esttitulaire d’un MBA de l’Insead. En1998, il intègre le groupe en tant queDirecteur de la division logistique,une activité qui passe de 145 M€ deCA à 1.325 M€ en moins de 10 ans :« Le conseil de surveillance a estiméque François Bertreau, membre dudirectoire depuis 2002, avait les qua-lités pour conduire avec HervéMontjolin, Directeur général en

charge de la division transport, ladirection opérationnelle du nouvelensemble », a commenté NorbertDentressangle. On constate que lenouvel homme fort du groupe pos-sède une dimension internationale etune maîtrise des activités logistiquesen phase avec les préoccupations de l’entité britannique fraîchementacquise. François Bertreau, quiconserve la direction générale de ladivision logistique, supervisera éga-lement la stratégie, la croissanceexterne et la communication. JPG

Klaus Michael Kuehnecède sa place à Karl Gernandt

Le 24 ju i l l e t ,Klaus MichaelK u e h n e ,P r é s i d e n t d eKuehne+Nagel a annoncé sonintention de céders a p l a c e à Karl Gernandt(48 ans) : « A

71 ans, j’ai décidé de transmettre uncertain nombre de mes responsabili-tés à des mains plus jeunes. A cetégard, j’ai la chance de pouvoir lefaire en direction d’une personne quipoursuivra les objectifs que j’aidéfendus au cours de ma vie profes-sionnelle (…) En confiant ces fonc-tions à Karl Gernandt, je suisconvaincu que ses compétences per-mettront de poursuivre la croissance,la stabilité et l’indépendance deKuehne+Nagel ». Cette décision devrait être effective le1er mai 2009. JPG

Soflog-Telis renforce son comité de directionLe groupe d’emballage industriel etde prestations logistiques Soflog-Telis renforce son comité de direc-tion. Ainsi Erick Cauchois, 52 ans,est nommé Directeur des Ressour cesHumaines et Alain de Woil le mont,

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35 ans, est nommé Directeur finan-cier. Précédemment, Erick Cau -chois était DRH d’une filiale deKuehne+Nagel. Alain de Woille montétait quant à lui à la tête de CapitalDeveloppement, au sein du groupe3i. Soflog compte 52 implantations etemploie 2.000 collaborateurs. JPG

Eric Auriol, Directeur service client chez ClimpactLa société Climpact, spécialiste enBusiness Intelligence climatique,vient de nommer Eric Auriol,Directeur du service client. Précé -demment Eric Auriol a occupé pen-dant 10 ans le poste de Vice-présidentresponsable du service clients deKaidara, un éditeur de solutions degestion des connaissances. Cet ingé-nieur, qui a été responsable de plu-

sieurs projets européens de recherchesur l’analyse de données et les sys-tèmes de gestion des connaissances,est également titulaire d’un doctoratde l’Université Paris IX Dauphine enmathématiques et décision. Créée en2003, Climpact fournit des indicesclimato-économiques dédiés à la ges-tion du risque climatique. La sociétépropose une plate-forme en modeSaaS qui aide les entreprises dansleurs prévisions et leurs stratégiesmarketing. JPG

Arrivée de nouveauxdirecteurs au sein du groupe CATAprès un changement d’actionnaireset la nomination d’AlejandroForbes en tant que Directeur général,le groupe Cat s’est engagé dans unetransformation pour renouer avec la

rentabilité. Dans ce contexte, la divi-sion Logistique Cargo est renforcéedepuis le 1er juillet par la nominationdes nouveaux Directeurs des Busi -ness Units Europe Centrale etFrance, respectivement, RafalKraje wski et Guillaume Sauzedde. Le groupe Cat a réalisé un C.A. de1,07 Md€ en 2007. Son effectif est de2.800 personnes. JPG

ILS BOUGENT

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contactez-nous au

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[email protected]@scmag.fr

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suivre plus qualitativement ses com-mandes. « La qualité de nos prévi-sions est supérieure à 94 % à lasemaine, par produit et par restaurant.Mais elle chute à 85 % par unité ven-due au consommateur par semaine et par restaurant », révèle OlivierChasse loup. La difficulté vient du faitque les 900 références actives appro-visionnées entrent dans la composi-tion de divers produits finis fabriquésdans les McDo. Il faut donc anticiperles rendements des recettes de chaque

Fast Food. Une dizaine de planifica-teurs gèrent chacun 100 à 120 restoset 8 s’occupent des approvisionne-ments entre les fournisseurs et lesentrepôts. Ces derniers s’appuient surles solutions de Manugistics, acquispar JDA en juillet 2006. Pour réduireles stocks des restaurants, Keystoneest allé jusqu’à revoir la conceptionde leurs chambres froides. « C’estManu gistics qui alimente ce typed’outil d’optimisation des étagères,en cours de déploiement sur des res-

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MES SORTIESKeystone Foods, un modèle de Supply Chain collaborativeLe 19 juin dernier, JDA Software a organisé, en partenariat avec lecabinet Kurt Salmon Associates et Supply Chain Magazine, unematinée sur le thème de « La prévision de la demande client : levierde valeur entre les distributeurs et les industriels ». Le public a puassister à la passionnante présentation d’Olivier Chasseloup,Directeur Supply Chain et informatique de Keystone Foods Europe,prestataire pour Mc Donald’s. Un exemple étonnant de chaîne inté-grée depuis les fournisseurs jusqu’aux restaurants pilotée par unprestataire dynamique et efficace…

Fermement convaincu des apportspour ses clients tant industrielsque distributeurs d’une Supply

Chain pilotée par la demande, JDASoft ware insiste sur l’importance dela qualité des organisations à mettre enœuvre et des logiciels pour supporterces processus. « Une amélioration de5 points de la qualité des prévisionsdivise par 3 les ventes perdues », sou-ligne Stéphane Weishard, DirecteurBusiness Consulting EMEA de JDA.Pour Laurent Thoumine, AssociéConsumer Product Divison Francechez Kurt Salmon Associates, l’orga-nisation des processus de prévisionsdoit s’adapter aux divers types de pro-duits à gérer (le permanent, le saison-nier et le spot). « L’élabo ra tion desprévisions requiert des savoir-fairespécifiques (analyse statistique, etc.) etest au service de l’ensemble des direc-tions de l’entreprise », estime-t-il.

Une Supply Chain intégrée des restos aux fournisseursA la fois fabricant de produits à basede protéines (viande, poisson) et res-ponsable de l’approvisionnement de1.115 restaurants rapides en France,Keystone Foods délivre 430.000 ton -nes par an grâce à sa flotte de 200 véhicules tri-températures auxcouleurs de LR services. En relationavec 200 fournisseurs, il compte 7 entrepôts dans l’Hexagone. Keys -tone Foods pratique le collaboratiffournisseur depuis 2005 et est en trainde mettre en place un portail pour

tos pilotes », précise Olivier Chasse -loup. Il propose aussi aux restos deles aider à planifier leurs ressourceshumaines, en fonction des ventes etde la production par ligne.

Créer de la valeurLes résultats sont mesurables à tousles niveaux. Ainsi, les McDo ontréduit leurs stocks de 30 %. La fraî-cheur des produits est meilleure. Ilsont gagné du temps sur leurs passa-tions de commandes, leurs inven-taires, etc. « Nous permettons à notreclient de se focaliser sur son cœur demétier », résume le Direc teur SupplyChain. De même, au niveau descentres de distribution, les modifica-tions de commandes ont diminué de78 %, les commandes hors délais de94 %... l’activité est mieux planifiéeet donc plus lissée, et les promotionssont mieux anticipées. Ce lissage

remonte jusqu’aux fournisseurs quin’ont plus à subir de « surflexibilité ».« JDA nous a permis de piloter unprocessus collaboratif sur l’en-semble de notre Supply Chain inté-grée. Les vrais enjeux ne sont pasautour de l’économie des coûts logis-tiques mais plus sur la création devaleur que seul un vrai partenariatlong terme et poussé entre tous lesacteurs rend possible », analyseOlivier Chasse loup.

Cathy Polge

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MES SORTIES30 septembre au2 octobre à BudapestSupply ChainMagazine, partenaire du Supply-ChainCouncil

Pour la première fois cette année, Supply Chain Magazine est partenaire du Supply-ChainCouncil qui se tiendra du 30 septembre au 2 octobre à Budapest. Lors de cette manifestation, trois thèmes seront abordés : identification et limitation du risque dans la chaîne logistique, gestion de la performance dans un environnement instable etrepenser la mondialisation. Les participants venus de diverspays d’Europe, auront l’occasiond’échanger idées et bonnes pratiques lors des déjeuners,réception et dîner organisé dans le cadre de la conférence. Des formations seront égalementproposées en avant-première de la conférence. Rappelons que le Supply-Chain Council est une association internationale à but non lucratif. Elle a pourvocation la promotion de laméthodologie SCOR, des outils de diagnostic et de benchmark.Supply Chain Magazine se félicite d’être associé à une manifestation européenne de renom, qui réunira cette année plus de 150 participants internationaux. JPG

Contact : [email protected]él. 00 32 2 627 01 60Web : www.scc-euro.org

9 et 10 octobreLa mondialisation s’invite au congrès des CPIM

Placées sous le thème « Mon dia -lisation de la chaîne logistique :

contraintes et opportunités » les 18e journées des CPIM bénéficientcette année d’un programme deconférences particulièrement dense :Est-il temps de relocaliser ? Mise enplace d’un référentiel de SupplyChain Durable. Mondialiser la SupplyChain Aéronautique. Supply Chaindeployement around the globe. S&OPMulti Business Units/multi plans. Leszones franches industrielles et logis-tiques. Shanghaï, carrefour logistique.Les pires pratiques de la gestionindustrielle. Paradoxe d’un sous-trai-tant de l’industrie du luxe. Optimiserla Supply Chain internationale... nesont que quelques exemples des nom-breuses présentations qui se déroule-ront au cours de ces deux jours. En

parallèle, des ateliers, un forum « car-rières de la Supply Chain », ainsiqu’un espace d’exposition seront éga-lement à la disposition des partici-pants. Rappe lons que les CPIM deFrance est l’Association des profes-sionnels du Management des opéra-tions de la chaîne logistique. Elle estaffiliée à l’Apics (43.000 membresdans une quarantaine de pays). Cecongrès attend plusieurs centaines departicipants. Supply Chain Magazine,principal partenaire presse sera pré-sent sur place. Inscription :www.cpimdefrance.com

23 et 24 octobreSALON PROGILOG

Plus d’une centaine d’exposantsattendront quelque 6.000 visi-

teurs au Salon Progilog qui se tien-dra du 23 au 24 octobre 2008 auCNIT Paris La Défense. Ce rendez-vous annuel des fournisseurs desolutions de Supply Chain Mana -gement organisé par Comex posiumse tiendra conjointement au salonTraçabilité, au Forum RFID, à lamatinée GS1 et aux Assises du pôleMES (Manufacturing Execution

System). Le congrès, orchestré parSupply Chain Magazine, présenterade nombreux témoignages d’entre-prises comme Airbus, Delta Plus,Fareva, GACD, Manufacture Vos -gienne de meubles, Manutan, MarieBrizard, Piaget ou Toupargel.Nouveauté cette année : une nocturnedonnera une touche de convivialitédurant la première soirée. CPInscriptions : www.Progilog.com

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MES SORTIES

Grosse opération logistique à venir sur les Champs

Entre le 20 septembre et le 3 octobreprochains, les riverains insom-

niaques de l’avenue Foch et de l’avenuede la Grande Armée seront aux pre-mières loges pour voir passer d’étrangesconvois nocturnes. Les chargementsauront de quoi éveiller leur curiosité :des avions de chasse (dont deux Rafaleet un Mirage 3), des hélicoptères, despièces d’Airbus A320, A340 et A380,des moteurs de fusées, etc. Ces opéra-tions logistiques de grande ampleur,coordonnées par DHL Global For -warding, n’auront pourtant rien de mys-térieux. Elles sont destinées à préparer lacélébration du centenaire du Gifas, legroupement des industries françaisesaéronautiques et spatiales, qui a prévud’exposer entre le 4 et le 12 octobresur l’avenue des Champs Elysées plus

d’une soixantaine d’appareils et d’élé-ments de structures, pour la plupart dumatériel réel. Plusieurs zones serontdélimitées (espace, aviation militaire,hélicoptères, etc.) sur le tronçon de « laplus belle avenue du monde » situéentre la Place de la Concorde et le rond-point des Champs-Elysées Marcel

Dassault, sur lequel sera d’ailleurs éri-gée une maquette grandeur réelled’Ariane 5, en pendant de l’obélisque.DHL met actuellement la dernière mainà l’étude de faisabilité, réalisée avec lasociété organisatrice de l’événement,Magic Garden. « L’un des enjeux decette étude est de bien organiser aupréalable le démontage, la gestion àvide et l’entreposage des emballagesdes pièces et des appareils qu’il faudraensuite réemballer », explique Gene -viève Touretz, Directrice de la commu-nication de DHL Danzas Air & OceanFrance. Lors de cet événement, DHLGlobal For warding, en tant que spécia-liste de la logistique dans le domaineaérien, tiendra également un stand surl’Espace métiers formations qui serasitué sur la Place de la Concorde. JLR

Retour aux sources : le centenaire du Gifas, sur les Champs Elysées, se tiendra à quelques pas du GrandPalais, où a eu lieu en 1909 la première exposition aéronautiqueinternationale (l’ancêtre du Bourget).

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NYK voit la vie en rose bonbonGoldbears, Tangfastics, Starmix ou Kiddies Supermix… sont les doux nomsdonnés par Haribo à ses friandises Outre-Manche. Ils parcourent un long chemin avant d’atterrir dans les gosiers des petits britanniques. Chemin quireste à la charge du prestataire nippon NYK Logistics ; Haribo a renouvelépour un an le contrat qui lie les deuxsociétés au Royaume-Uni depuis 2003.Pour le compte du confiseur alle-mand, basé à Pontefract dans le WestYorkshire, le prestataire réceptionne2.000 palettes par semaine et en stocke11.000 dans son entrepôt de 7.500 m2. Ileffectue chaque jour le picking de120.000 boîtes, qu’il livre ensuite auxgrossistes et aux détaillants. Avis auxgourmands ! CC

Nouveaux contratspour Quintiq dans le maritimeAprès Wallenius Wilhelmsen Logis -tics il y a quelques mois, c’est autour de United European Car Car -riers (filiale commune de Wal leniuset du japonais NYK) d’opter pourl’APS de l’éditeur néerlandais Quin -tiq. L’arma teur, spécialisé dans letransport maritime de voitures sur decourtes distances en Europe, chercheà optimiser ses prestations et à don-ner davantage d’informations en

temps réel à ses clients. L’outil deplanification de gestion et d’optimi-sation de la chaîne logistique devraitnotamment l’aider à améliorer l’effi-cacité des chargements et le tauxd’utilisation des 32 bateaux quicomposent sa flotte. La mise enplace a démarré en juin (avec la SSIIAb Ovo), et UECC en attend les pre-miers effets positifs dès le moisd’octobre. JLR

Un Tank pour DachserDachser et Tank sont toutes deux des entreprises allemandes à contrôle fami-lial et ont été créées en 1930, sous la république de Weimar. Dachser a pris le contrôle de Tank, commissionnaire de transport basé à Hohenwestedt dans

le Schleswig Holstein.Avec cinq sites dans leNord de l’Allemagne, cespécialiste du transport etde la logistique des pro-duits frais (2 à 7°C) disposede 9.500 m2 de surface d’en-treposage à températurecontrôlée. Son chiffre d’af-faires s’élève à 44,3 M€. Ilrejoint l’entité DachserFood Logistics. CC

7 commissionnairescondamnés pourentente illégaleSept commissionnaires de trans-port américains, accusés d’ententeillégale, ont accepté de payer uneamende totale de 666.237 US$(456.000 €). Air Land Forwarders,Arpin International Group, CovanInternational, Jet Forwarding ettrois entreprises du groupe Sirvaavaient des contrats avec le Dépar -tement de la Défense pour trans-porter les effets du personnel civilet militaire entre les Etats-Unis etl’Europe. Ils ont accepté de coopé-rer avec le gouvernement améri-cain qui poursuit en justice uneentreprise belge, Gosselin World -wide moving, et quatre sociétésallemandes, Birkart Logistics, ITOMöbel Transport, Viktoria Interna -tional Spedition et Andreas ChristSpedition & Möbeltransport. Ces cinq entreprises de transports’étaient entendues en novembre2000 sur un seuil de tarificationélevé pour des services à effectueren Allemagne pour le compte des sept commissionnaires. Ceux-ciavaient répercuté ce prix surestimédans leurs offres au Pentagonepour les contrats obtenus en 2001et 2002. Pour la justice américaine,ceci « reflète la détermination desEtats-Unis à combattre les pra-tiques qui minent le droit des mili-taires à obtenir des services à unprix compétitif. »(Eyefortransport, 22/07/08)

L’Angleterre voit rougeLe prestataire Norbert Dentres -sangle, célèbre pour ses camionsrouges, s’est engagé à louer pen-dant 15 ans une unité de 3.700 m2

dans le parc industriel de Hod -desdon, en Angleterre, géré par lasociété d’investissement immobilieraustralienne Goodman. La cons -truction du bâtiment devraits’achever en décembre 2008. CC

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VU AILLEURS

Zéro carbone, zéro tracasLe prestataire koweïtien Agility a obtenu enNouvelle-Zélande la certification carboNZero éta-blie par l’organisation de recherche environne-mentale néo-zélandaise Landcare Research. Il amesuré et commencé à réduire ses émissions degaz à effet de serre. Il continue à travailler active-ment à la diminution de son empreinte carbone. Ilsuit en cela un de ses clients, basé à Wellington, lespécialiste des soins de la peau Trilogy, certifié enjanvier 2008. Le logisticien cherche à obtenir d’icila fin de l’année la même certification en Australieet réfléchit à l’extension globale de la mesure dansle groupe. Par ailleurs, le fabricant de plastiques desEmirats Arabes Unis Borouge a choisi AgilityLogistics pour construire son hub asiatique deShanghai, associé à une unité de fabrication dematériaux composites. Agility fournira des serviceslogistiques aux clients de l’industriel pendant 10 ans à compter du démarrage prévu en 2010. CC

Logistics City« International Logistics City » devrait voir le jour dans l’émirat deCharjah (Emirats Arabes Unis). Ce projet de développement de700.000 m2 est porté par Momentum Logistics, un nouveau presta-taire qui devrait être lancé au dernier trimestre de cette année parGulftainer, compagnie qui gère des terminaux à conteneurs dansl’émirat. La « ville » devrait comprendre des centres de distribution àtempérature dirigée, des entrepôts, un parc pour les véhicules routier,un centre de fret pour conteneurs, des bureaux, des espaces de détenteainsi qu’une cantine. (Analytiqa, 24/08/08)

Manhattan Associates se développe en Afrique du SudL’éditeur Manhattan Associates vient de signer avec Foschini Group,l’une des chaînes de distribution de prêt-à-porter en Afrique du Sud.L’enseigne cherchait un WMS capable de gérer les processus métiers,la différenciation retardée, le cross-docking, l’affectation et la livrai-son des commandes. La solution accompagnera Foschini Group dansle développement de son réseau de magasins dans les neuf provincesde l’Afrique du Sud, mais également dans les pays voisins tels que laNamibie, le Botswana et le Swaziland. Foschini Group possède 1.350 magasins et intègre différentes lignes de produits : sport, prêt àporter, bijouterie, maison... JPG

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Jungheinrich augmente ses capacités de productionen BavièrePas de doute pour Jungheinrich, lemarché des chariots élévateurs vapoursuivre sa croissance dans lesannées à venir. La preuve, le cons -tructeur allemand d’équipements demanutention vient de prendre la déci-

sion d’accroître ses capacités de pro-duction de matériel de stockage et dechariots système en lançant un projetde 40 M€. Son site bavarois de Moos -burg a atteint ses limites, avec 1.000salariés, dont 300 pour la divisionMagasinage et Chariots Système. Cesderniers devraient rejoindre fin 2009les effectifs d’une nouvelle usine quisera bâtie à 4 km de là, dans la com-mune limitrophe de Degernpoint, surun terrain de 60.000 m2. Le chantierdoit démarrer au troisième trimestrede cette année. Le site Moosburgcontinuera toutefois à fabriquer leschariots frontaux. JLR

L’usine de Moosburg continuera à fabriquer les chariots frontaux.

Gazeley passe officiellementdans le giron d’EZWLe rachat de Gazeley Limited par EZW(Economic Zones World), filiale deDubai World, a été officialisé cet été,l’opération ayant obtenu l’aval desautorités réglementaires européennes.L’ex filiale de Wal-Mart, créée enGrande-Bretagne en 1987, s’inscritainsi dans la stratégie d’expansiond’EZW sur les marchés mondiaux.

L’objectif du groupe dirigé par SalmaHareb (également PDG de Jafza, JebelAli Free Zone) est de proposer uneplate- forme globale pour accompagnerles Supply Chains dynamiques et com-plexes de ses clients. Les équipes demanagement d’EZW et Gazeley réflé-chissent actuellement au meil leur sce-nario d’intégration. JLR

Réduire les émissions de CO2au pays du pétroleAnnoncer la réduction de ses émis-sions de dioxyde de carbone estdevenu à la mode au Texas. Le pres-tataire américain CaseStack y lanceune nouvelle plate-forme de cross-docking pour le compte du géant dela distribution Wal-Mart. Située àLaredo, près de la frontière mexi-caine, elle fonctionne sur un nou-veau concept. Désormais, chacundes produits – en provenance duMexique et à destination du marché

en croissance de la consommationhispanique aux Etats-Unis – y serachargé en camion complet à desti-nation de l’un des 42 centres régio-naux de distribution de Wal-Mart.Finis les camions aux cargaisons àla Prévert qui s’arrêtent à diversendroits. CaseStack met en avant laréduction des émissions de dioxydede carbone et celle du temps detransit induites par ce nouveauschéma. CC

Voie royalepour Londres Le projet colossal London Gatewaydémarre. Il prendra de 10 à 15 anspour aboutir et associera un port àconteneurs à la pointe de la tech-nologie au plus grand parc logis-tique européen, dans le Sud del’Essex, à 40 kilomètres du centre deLondres. DP World, opérateur determinal à conteneurs des EmiratsArabes Unis, appartenant augroupe Dubai World, a remporté lecontrat de la 1ère phase du projet :400 M£ (497,5 M €) pour cons -truire, d’ici cinq ans, les trois pre-miers postes de mouillage et 1.200 mètres de quai pour traiter3,5 millions d’équivalents vingtpieds (EVP). 12.000 emploisdevraient être créés. L’objectif estd’attirer des centres de distributionsur le port, afin de supprimer letransport amont en camion et deretirer de la circulation 2.000camions par jour. Les conteneursseront transférés automatique-ment du quai à la zone de stoc-kage, totalement automatisée. LaTamise sera draguée afin de per-mettre aux plus grands naviresd’accéder au port. Les premiersbateaux arriveront début 2011,peu après l’ouverture du parc logis-tique de 900.000 m2. CC

AMB s’implante à PékinCet été, AMB Corporation aannoncé son entrée sur le marchéde Pékin avec l’acquisition de 3 bâti -ments, soit environ 28.400 m2 ausein du parc logistique de l’aéro-port de la capitale chinoise. Cesbâtiments sont dédiés au fretaérien import/export à fortevaleur. Aujourd’hui, AMB totaliseplus de 200.000 m2 d’entrepôts en Chine. JPG

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Nestlé et Schneider National, une affaire qui va bon trainSchneider Intermodal a été sélec-tionné par Nestlé USA comme l’un deses deux principaux transporteurs mul-timodaux. L’entité spécialisée dans letransport par voie ferrée du groupeaméricain de transport et de logistiqueSchneider National, déjà prestataire dugroupe alimentaire Outre-Atlantique,transportera les marchandises depuis

les usines de Nestlé en Amérique duNord jusqu’à des centres de distribu-tion de l’industriel, aux quatre coinsdes Etats-Unis. CC

La santé n’attend pasL’allemand SiemensHeal thcare a fait con -fiance à son compatrioteTime Matters pour livrerles pièces détachées deses équipements médi-caux aux cliniques etcabinets médicaux enScandinavie et en Italie.Selon la criticité du délai,l’expressiste offre diffé-rents niveaux de service, dont unelivraison de nuit en 12 à 14 heuresaprès le picking.

Chaque année,Siemens Heal -thcare expédiedans 160 pays650.000 piè cespour ses appareilsd’imagerie médi-cale et ses équi-pements théra-peutiques. Il traite40.000 références

dans le monde entier grâce à ses troiscentres de distribution centraux, plusquelques centres régionaux. CC

Chep distingué en Allemagnegrâce à la RFIDChep est sans doute plus connu pourson activité location de palettes quepour celle de conteneurs, en particulierles grands conteneurs repliables ouFLC (Folding Large Containers) utili-sés dans l’industrie automobile. Pour -tant l’Américain possède 150.000 con-teneurs FLC en circulation en Europe,dont 90 % sont suivis grâce aux tech-nologies RFID, en collaboration avecdes fournisseurs tels que Microsoft,Infosys et RF Identics. C’est pourrécompenser ces efforts innovants (9 de ses centres de services situésdans 7 pays européens sont aujour-d’hui équipés de lecteurs RFID) quel’AKJ Automotive, une Association

allemande de constructeurs automo-biles, a décerné à Chep le prixeLogistics. « Pour offrir à nos clientsles avantages tant attendus de suivides pièces et des composants automo-biles, notre souhait est tout d’abord deprouver au marché que Chep est capa -ble de déployer une application et uneinfrastructure de suivi RFID de masse,dans plusieurs pays. Nous sommesdésormais en mesure d’exploiter lesuccès de ce projet afin de développernos offres de services RFID pour nosclients », a déclaré Rainer Sandow,Vice-président de Chep AutomotiveEurope, lors de la remise du trophée, àSaarbrücken. JLR

Des étiquettesélectroniquespour traquer lespièces d’avions Après un projet pilote concluantdans son centre de maintenancede Hambourg, Lufthansa TechnikAG (LHT) a décidé d’étendre à tousses sites en Allemagne (c’est-à-diredans tous les grands aéroports)l’utilisation d’étiquettes intelli-gentes EPC-UHF pour les opéra-tions de mainte-nance et de répa-ration des avions.L e s t a g s R F I Dseront collés sur ladocumentationqui accompagne les p iècesd’avion. Du moins dans la phaseinitiale, car LHT prévoit à courtterme de «taguer» directement lespièces. Seule condition : pouvoirobtenir des fabricants, à des coûtsacceptables, des étiquettes RFIDqui résistent à des conditions cli-matiques rudes et à des tempéra-tures extrêmes. L’objectif : suivreautomatiquement le mouvementet le déploiement des pièces etéviter les erreurs de livraison, touten supprimant la saisie manuelledes données, y compris pour leréapprovisionnement. La solutionretenue est celle de Motorola(RF ID e ) , avec des lecteursMC9090-G (portatifs) et XR480(fixes). « Actuellement, le proces-sus manuel nécessaire pour suivreet transférer correctement unepièce après son démontage est telqu’en moyenne, plusieurs jourss’écoulent avant qu’elle n’atteignel’atelier. Notre but est de recourir àla technologie RFID pour réduirece délai à seulement 24 h »,déclare Michael Scheferhoff, Prési -dent de l’ATA (Air TranportationAssociation), qui collabore avecLHT sur ce projet. JLR

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E N B R E F . . . VU AILLEURSLes Ateliers de Lingerie rationalisent leur productionavec OrliwebPour accompagner leur passage dumétier de façonnier pour des marquescommercialisées en grande distribu-tion à celui de fabricant de lingerie,corsetterie et maillots de bain haut degamme, les Ateliers de Lingerie ontdécidé en 2005 d’investir dans unnouveau système d’information.Implantée à Rabat, cette société crééeen 1984 et appartenantau groupe marocainAtlantique confectionemploie 1.400 personneset réalise un C.A. d’envi-ron 30 M €. « En pas-sant d’une production degrandes séries pour lagrande distribution à depetites séries pour lamarché du luxe et du trèshaut de gamme, sur desproduits et des matièresplus sophistiquées, ilnous fallait un outil capable d’assu-rer la gestion de l’ensemble de laSupply Chain, explique PhilippeCovarel, DGA des Ateliers deLingerie. Le créateur a opté pourOrliweb de Cegid, intégré par l’édi-teur et Advansys, son distributeur au

Maroc. La solution a été retenue poursa capacité à s’adapter aux con -traintes métiers du fabricant, notam-ment via des zones libres paramé-trables. Par ailleurs, le DGA s’est dit« séduit par l’architecture du systèmeCegid, articlé autour du modèle deplanification. » La présence au Marocd’un partenaire de Cegid a été un

plus. « L’adoption d’unS.I. unique et completnous permet désormais degérer toutes nos nomen-clatures sans erreur, d’op-timiser les com mandes etles échéanciers, et decommencer à rationalisernotre production », pré-cise Philippe Covarel. Par ailleurs, les clientspeuvent consulter leursniveaux de stocks de pro-duits finis ou l’avancée

de fabrication de leur commande viaun accès Internet sécurisé. La sociétéest en train de finaliser l’installation de Cegid Supply Chain Management,qui doit optimiser en temps réel letaux d’occupation de l’outil de production. CP

Des « cols verts » en AmériqueDes logiciels de ressources humainespour aider des « cols verts » à gérerdes sites équipés en technologieslimitant la consommation d’énergie,c’est l’une des quatre pistes évoquéespar 250 dirigeants de PME indus-trielles, grossistes ou distributeurs,interrogées par la société de veille etde conseil IDC. La responsabilitésociale des entreprises, qui conduit àdes initiatives de protection de l’envi-ronnement serait, selon IDC, « consi-dérée comme une norme par lessociétés européennes » ; outre-Atlan -tique, l’engouement pour les techno-

logies innovantes concourant à uneSupply Chain verte commence àémerger. Les autres axes technolo-giques cités sont les applications :◆ qui aident à produire de façon dif-férente et « renouvelable », tout enréduisant les risques relatifs à laSupply Chain, en apportant unevaleur ajoutée aux clients et en deve-nant plus productif et profitable ;◆ qui améliorent la fiabilité desinventaires ;◆ destinées à des terminaux mobilesdans le but de réduire la consomma-tion d’énergie. CC

Petit déj’ àManchester…Plus besoin pour les céréalesKellogg’s de passer par la caseWarrington. Fabriquées à Man -chester, elles sont désormais stockées à moins d’un mile de là,dans la zone industrielle deTrafford Park, dans un entrepôt de29.000 m2 détenu et géré par leprestataire britannique TDG. Celui-ci a également repris le centre dedistribution régional du fabricant,dans la même zone. CC

… et goûter àMilton KeynesSweet Port, fabricant de la marquede desserts italiens Bontà Divinadistribuée en supermarché, repartpour deux ans avec son prestatairebritannique Culina. Dans son entre-pôt de Milton Keynes, dans leBuckinghamshire, il gère le stoc-kage, la préparation des com-mandes et le picking en utilisantdes scanners radio-fréquence et desbons de livraisons en ligne. Il livrepour l’industriel depuis 2002 lescentres régionaux de distributionde plus de 50 chaînes de magasinsen Grande-Bretagne et en Irlandedu Nord. 1,3 million de boîtes ontété distribuées en 2007. CC

Dachser crée une joint ventureavec SeaconLogisticsFin juillet le groupe Dachser aannoncé la création d’une jointventure avec Seacon Logistics, unesociété de 350 personnes basée àMaastricht. Dachser NetherlandsAir and Sea Logistics est détenue à50 % par chaque partenaire. Sonobjectif vise à promouvoir les tra-fics aériens intercontinentaux avecles Pays-Bas. En 2007, Dachser aréalisé un C.A. de 3,5 Md€ dont 20 % dans l’activité Air and SeaLogistics. JPG