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H3.Thème 3. UNE GEOPOLITIQUE DU MONDE ACTUEL Comment, avec la fin de la guerre froide, le monde bipolaire devient unipolaire puis multipolaire ? I - D’un monde bipolaire à un monde multipolaire 1. Dislocation du monde communiste a- Chute du mur de Berlin DOC.1.Vidéo extraite des fichiers de l’ INA (christine Ockrent Journal de 20h (5.11min) http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/guerre-froide/video/CAB89047469/chute-du-rideau-de-fer- retro-mur-de-berlin.fr.html Le gouvernement d'Allemagne de l'Est a annoncé l'ouverture immédiate de la frontière qui sépare la RDA de la RFA, quarante ans après la création des 2 états : les ressortissants est-allemands peuvent ainsi passer le mur de Berlin sans formalités administratives. Le rideau de fer, qui depuis 28 ans sépare les deux Allemagne, est tombé, ce 9 novembre, et ce, grâce à la pression populaire. - Dans quel Etat et quand a lieu la chute du mur de Berlin ? - Par quel média est traitée l’information ? Doc.2. Caricature - Quel est la nature de ce document ? - Lequel des deux dessins représente l’évènement vu dans l’extrait vidéo ? - Quelle conséquence de la chute du mur de Berlin est présentée dans le deuxième dessin ? b- Disparition de l’URSS Doc. 3 Morcellement de l’URSS, 1991

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H3.Thème 3.

UNE GEOPOLITIQUE DU MONDE ACTUEL

Comment, avec la fin de la guerre froide, le monde bipolaire devient unipolaire puis multipolaire ?

I - D’un monde bipolaire à un monde multipolaire

1. Dislocation du monde communiste

a- Chute du mur de Berlin

DOC.1.Vidéo extraite des fichiers de l’ INA (christine Ockrent Journal de 20h (5.11min) http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/guerre-froide/video/CAB89047469/chute-du-rideau-de-fer-

retro-mur-de-berlin.fr.html Le gouvernement d'Allemagne de l'Est a annoncé l'ouverture immédiate de la frontière qui sépare la RDA de la RFA, quarante ans après la création des 2 états : les ressortissants est-allemands peuvent ainsi passer le mur de Berlin sans formalités administratives. Le rideau de fer, qui depuis 28 ans sépare les deux Allemagne, est tombé, ce 9 novembre, et ce, grâce à la pression populaire.

- Dans quel Etat et quand a lieu la chute du mur de Berlin ? - Par quel média est traitée l’information ?

Doc.2. Caricature - Quel est la nature de ce document ?

- Lequel des deux dessins représente l’évènement vu dans l’extrait vidéo ?

- Quelle conséquence de la chute du mur de Berlin est présentée dans le deuxième dessin ?

b- Disparition de l’URSS

Doc. 3 Morcel lement de l’URSS, 1991

- Qu’entraine la chute du mur de Berlin en Europe de l’Est ? - Quelle grande puissance reste domine alors seule le monde ?

La chute du mur de Berlin entraine l’effondrement du bloc de l’Est. Les républiques de l’ex-URSS proclament unes à unes leur indépendance. Gorbatchev (dirigeant de l’URSS) démissionne en décembre 1991 de son poste de premier secrétaire du parti communiste. L’URSS n’existe plus et laisse place à 15 états indépendants. Gorbatchev est élu président de la Fédération de Russie. C’est la fin de la guerre froide et du monde bipolaire. Les Etats-Unis reste la seule grande puissance, on évoque alors un monde unipolaire dominé par «l’hyperpuissance » américaine.

2- Evolution de l’Union Européenne et difficulté à s’affirmer comme puissance politique.

* - Signature de Traités dans le cadre de l’approfondissement (voir frise) - Nouvelles adhésions dans le cadre de l’élargissement. Les anciens Etats communistes s’engagent dans une transition politique vers la démocratie libérale et demandent à rejoindre l’Union européenne. (relire, leçon Guerre froide le III. les élargissements de l’UE). Depuis 2013 l’UE est a 28.

* Naissance de nouveau états à l’Est : - Réunification de l’Allemagne (1990) - Naissance des 15 ex républiques de l’URSS (1991) - La Tchécoslovaquie se scinde en deux Etats : république Tchèque et Slovaquie - Dislocation de l’ex-Yougoslavie (voir I.2.b) et multiples guerres civiles.

Etude la dislocation de l’ex-Yougoslavie

Doc. Carte de l’ex-Yougoslavie

Doc. Vidéo « Réalisons l’Europe » chapitre 7: l’effondrement de la Yougoslavie

Créée en 1945 la Yougoslavie comprenait 6 Républiques (Slovénie, Croatie, Bosnie-hérzégovine, Serbie, Monténégro, Macédoine) dirigée jusqu’en 1980 par le général Tito. Mais l’effondrement du communisme a entraîné des guerres d’indépendance à partir de 1991. (vidéo 18 min)

- le 25 juin 1991, les républiques de Slovénie et de Croatie ont déclaré leur indépendance. La Yougoslavie qui était encore composée des autres républiques n’a pas accepté ces indépendances et a fait intervenir l’armée yougoslave (essentiellement composée de Serbes car peuple le plus nombreux). Des villes ont été quasiment rasées ex: Vukovar à l’est de la Croatie, cette ville a été aussi victime d’un massacre (tous les hommes de la ville ont été exécutés).

- la Bosnie-Herzégovine, 1992, entre en guerre par le jeu des alliances. 3 peuples cohabitaient : les Serbes, les Croates, les musulmans que l’on appelle les Bosniaques. Dans la capitale de l’ex Yougoslavie ; Sarayevo ces peuples se mélangeaient, par contre dans les campagnes ces peuples vivaient séparés dans des villages serbes, croates, musulmans. Lors d’un referendum, la majorité souhaite une Bosnie indépendante que refusent les nationalistes serbes. C’est la guerre dite de Bosnie-Herzégovine et le début de la purification ethnique menée par les nationalistes serbes

(1460 jours de combat et 96 000 morts dont 65000 de Bosniaques). Une guerre présente au coeur de chaque ville et village et marqué par le siège de Sarayevo (ancienne capitale de la Yougoslavie). Siège de 4 ans, tirs incessants d’obus et de snipers pour affaiblir psychologiquement la population). Ce siège à entrainé l’intervention de l’ONU pour acheminer du ravitaillement par les casques bleus. La mission d’interposition sous mandat de l’ONU fait que ces forces ne peuvent intervenir que si elles se font attaquer directement d’où leur impuissance à protéger les civils victimes de massacres. Massacre de Srebrenica, Juillet 1995. Ville musulmane en Bosnie conquise par les serbes sous protection des casques bleus qui ont été impuissant devant le tri effectué par l’armée serbe et le massacre de 8000 hommes musulmans. L’OTAN est alors intervenu à la toute fin de la guerre quand les massacres sont devenus insupportables. Sous l’impulsion du président français J. Chirac la décision est prise d’intervenir non plus dans un mandat d’interposition mais dans un mandat d’intervention. c’est l’envoi d’une force d’intervention rapide contre les serbes durant deux mois pour leur faire accepter un plan de paix à partir août 1995. Ce qui met fin à la guerre avec la signature des Accords de Dayton (1995). On définit les frontières : la Croatie garde sa forme actuelle et la Bosnie-Herzegovine se divise en deux entités : la République Serbe rattachée à la Serbie (qui comprend que des Serbes) et la Fédération de Bosnie- Hérzégovine où vivent les croates et les musulmans ensembles.

- Quels sont les Etats concernés par cette guerre? - Quelle force internationale est intervenue durant le conflit? - Quand les accords de Dayton ont-ils lieu?- Quelles sont les conséquences des accords de Dayton?

Ce système a eu ses limites avec la crise du Kosovo.

Pour aller plus loin : LA CRISE DU KOSOVO. video sur gribouille (émission « C’est pas sorcier » enregistrée en 99 au moment de la guerre au Kosovo).

La république Serbe dès 1995 s’est regroupée avec le Monténégro pour former ce que l’on appelle aujourd’hui la République fédérale de Yougoslavie dirigée alors par Slobodan Milosevic (jugé ensuite pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, mort d’un infarctus au cours de la 5e année de son procès). (retour en arrière ) Le Kosovo est une région autonome de Serbie qui avait son propre gouvernement à Pristina et comprenait des kosovard albanais et une minorité serbe. Milosevic avait mis fin à cette autonomie dès 89. Après référendum, le Kosovo proclame son indépendance en 1991. Cela entraine l’intervention des serbes. Serbes et albanais sont séparés dans la vie de tous les jours (écoles etc), les albanais sont mis au ban de la société, puis sont chassés de leurs villages et massacrés par l’armée serbe. L’UCK (armée de libération du kosovo) prend les armes en 97 soutenue par l’OTAN qui intervient sans l’accord de l’ONU (2 raisons : veto Russie au conseil de sécurité de l’ONU et déjà vu inefficacité des casques bleus dans la guerre de Bosnie-Herzégovine ex. la massacre de Srebrenica sous protection de l’ONU). Frappes aériennes stratégiques de l’OTAN entre 24 mars et 10 juin 99 sur la Serbie. Les ripostes serbes entrainent un exode massif des populations vers des camps de réfugiés en Albanie et Macédoine qu’ils ont massacré sur le chemin de l’exode : la purification ethnique de Milosevic. Les familles sont séparées, de nombreux enfants ont perdu leur famille. L’OTAN, contraint finalement Milosevic à se retirer du Kosovo qui passe sous administration de l’ONU.

II -Les Etats-Unis, une superpuissance dans un monde unipolaire (1991 - 2001).

1 - La Superpuissance des Etats-Unis Depuis l’effondrement de l’URSS et la fin de la guerre froide en 1991, la géopolitique (étude des rapports de pouvoir entre puissances) se redéfinit : les Etats-Unis restent la seule puissance capable de jouer les gendarmes du monde. Leur rayonnement est planétaire dans tous les domaines (économique, culturel, militaire, diplomatique, avancée technologique) ce qui en fait une hyperpuissance. Dans ce monde unipolaire, le Moyen-Orient est une mosaïques de peuples et de religions et d’Etats riches en pétrole. Mais c’est une région instable en proie à de nombreux conflits locaux et internationaux. De plus, depuis les années 1990 on assiste à la montée de l’islamisme (mouvement politique militant pour la mise en place d’un Etat et d’une sociétés fondés sur le Coran et la Charia - loi islamique inspirée du Coran). Cette situation entraine la multiplication des interventions militaires ce qui en fait le principal foyer de crises dans le monde.

Etude. Les guerres en Irak : la guerre du Golfe (1991) et la guerre en Irak (2003).

Doc. vidéo extraite « des dessous de cartes » consacré à la compréhension des guerre au Moyen-orient et dans le monde arabe.

* Le 2 août 1990, l’Irak du dictateur Saddam hussein envahit le Koweit pour élargir son accès à la mer et augmenter ses ressources en pétrole. En 1991, avec l’accord de l’ONU, les Etats-Unis prennent la tête d’une coalition internationale (29 nations sous l’initiative d G. Bush, président des Etats-Unis, opération « Tempête du désert » ) pour repousser l’armée irakienne du Koweït : C’est la première guerre du Golfe. * En 2003, Saddam Hussein est renversé à la suite d’une intervention essentiellement anglo-américaine qui soupçonne l’Irak de détenir des armes de destruction massive et d’entretenir des liens avec Al-Qaïda. Il est condamné à mort par un gouvernement provisoire. * La démocratie et la stabilité économique suite à un long embargo économique décidé par l’ONU à la fin de la première guerre du Golfe, peine à s’établir dans ce pays qui est divisé entre, les kurdes, les musulmans chiites (ils représentent 10 à 15 % des musulmans, dont 90 % sont iraniens) et les musulmans sunnites (courant très majoritaire de l’islam). En se retirant totalement du pays en 2011, les Etats-Unis laissent un pays en proie à la guerre civile et aux attentats de groupuscules terroristes liés à Al-Qaïda. Aujourd’hui un autre groupuscule terroriste s’est emparé d’une partie du pays (Daech)

- Pourquoi le Moyen-Orient est un enjeu vital pour les Etats-Unis et le monde ?

2 - Les Etats-Unis face au terrorisme (le 11 septembre 2001)

* Les attentats du 11 septembre 2001.

Le 11 septembre 2001, une attaque terroriste du réseau islamiste Al-Qaida a visé New York et Washington où des avions de ligne détournés se sont écrasés. Ces attaquent montrent que le terrorisme islamiste mené par Al-Qaida est capable de frapper les États-Unis. Cette nouvelle menace nécessite une coopération mondiale pour mener la guerre contre le terrorisme et cela provoque l’intervention d’une coalition en Afghanistan.

Doc. Vidéo. Le 11 septembre et la chute des Twin Towers - Le Figaro (5, 32 mn)

https://www.youtube.com/watch?v=jakVMfxcshg

- Quelle est la conséquence directe des attentats du 11 septembre ?

* L’intervention en Afghanistan

Doc. Carte : l’intervention en Afghanistan.

Quels pays a engagé le plus de forces armées en Afghanistan ?

A quel ensemble appartiennent les autres pays ayant déployé des forces armées en Afghanistan ?

http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01706/intervention-americaine-en-afghanistan.html

III - De nouveaux acteurs de l’ordre mondial

1 - Le Moyen-Orient

Le Moyen-Orient est un lieu de tensions en raison de la présence de différents peuples et religions, de l’existence d’Israël et de nationalismes puissants. L’arme nucléaire détenue par Israël et en voie d’acquisition par l’Iran augmente les conflits. Le partage des ressources en eau et en pétrole est une importante source de tensions. Le Moyen-Orient a connu plusieurs guerres interétatiques depuis 1991 ; certaines ont vu l’intervention de puissances extérieures comme les États-Unis lors de la guerre du Golfe. Quant au territoire palestinien, il est morcelé et composé de la bande de Gaza et de la Cisjordanie. Cette situation découle des accords d’Oslo et de Washington (1993).

* Le conflit Israélo-palestinien.

Ce conflit dure depuis la création d’Israël en 1948 sur la terre de Palestine. après plusieurs guerres ayant opposé l’Etat juif aux Palestiniens et aux Etats arabes de la région, un « processus de paix » est engagé dans les années 1990. Des territoires en Cisjordanie et dans la bande de Gaza sont confiés à une autorité palestinienne. Mais des attentats terroristes islamistes et les représailles israéliennes empêchent une paix durable. En 2002, pour prévenir les attentats terroristes, Israël décide de construire une « clôture de sécurité » de 700 km le long de ses frontières avec la Cisjordanie. (extrait manuel Magnard)

Doc. Vidéo extraite d’ »info graphique ». Israël-Palestine : comprendre le conflit par les cartes.

De la création de l'État d'Israël à l'évolution des frontières de la Palestine, le conflit israélo-palestinien trouve ses racines au lendemain de la première guerre mondiale.

Doc. Vidéo. Un demi siècle de conflit à Jérusalem expliqué en 5 minutes (Le Monde) Depuis l'été 2014, les épisodes sanglants se sont multipliés à Jérusalem et les symboles religieux, particulièrement l'esplanade des mosquées, cristallisent les tensions. Pourtant, au-delà d'un conflit entre religions, la lutte pour Jérusalem est avant tout une bataille pour un territoire, dont le découpage est devenu extrêmement complexe au fil des années. Décryptage

* La menace iranienne

En 1979, une révolution islamique renverse le régime du Shah d’Iran, allié des Etats-Unis. Pour les chefs religieux qui prennent le pouvoir, les Etats-Unis sont le « Grand Satan » et l’Etat d’Israël le « Petit Satan ». L’Iran soutient des mouvements terroristes qui s’en prennent à ses deux ennemis principaux ainsi qu’à leurs alliés. Elu en 2005, le président Ahmadinejad multiplie les provocations, appelant officiellement à la destruction d’israël. Il affirme sa volonté de doter son pays de l’arme nucléaire, ce qui inquiète fortement les Occidentaux. (extrait manuel Magnard)

Manifestation anti-américaine et anti)israélienne à Téhéran en 1997

2 - Le poids des pays émergents (Sommet de Durban)

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/12/09/004-durban-changements-

climatiques.shtml

Un épais smog à Hefei, dans la province Anhui de l'est de la Chine (29 novembre 2011) PHOTO : STR

- Quels pays participent au sommet de Durban ? - Quel est le sujet de ce sommet ? - Quels pays acceptent le plan de l’Union européenne ? - Quels pays doutent de la possibilité d’un accord ?

Durban : les pays peinent à décider d'une position commune PUBLIÉ LE VENDREDI 9 DÉCEMBRE 2011 ( Radio Canada)

Au dernier jour des négociations à la conférence de Durban, de nombreux pays riches et émergents ont avalisé le plan proposé par l'Union européenne (UE), mais les réticences de la Chine, de l'Inde et des États-Unis font douter qu'un accord soit conclu. L'UE vise une feuille de route vers un traité climatique doté d'objectifs juridiquement contraignants de baisses des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui entrerait en vigueur en 2020. L'initiative est maintenant appuyée par une centaine de petits pays insulaires et pays moins développés, ainsi que par l'Afrique du Sud et le Brésil. « Il y a eu hier soir tard une alliance assez historique entre la communauté européenne, les petits pays insulaires qui subissent de plein fouet les impacts des changements climatiques et les pays les moins développés qui ont créé une nouvelle alliance », a expliqué à RDI Steven Guilbault, coordonnateur général adjoint d'Équiterre, qui représente l'organisme à Durban. « Nous en arrivons au stade où plusieurs délégations doivent décider si elles veulent obtenir un traité doté d'une réelle intégrité environnementale, a souligné de son côté le représentant du Royaume-Uni, Chris Huhne. Il est de plus en plus manifeste que l'Union européenne parle au nom d'une large majorité de participants ». À l'issue d'une nuit de pourparlers, l'Europe a dit entrevoir des « signes encourageants », mais l'atmosphère restait tendue et la commissaire européenne aux changements climatiques a enjoint les puissances hésitantes à revoir leur position. « Si les lignes ne bougent pas par rapport à là où nous étions ce matin (vendredi) à 4 h, il n'y aura pas d'accord à Durban », a averti Connie Hedegaard. Sans une telle entente, la rencontre à Durban sous l'égide des Nations unies pourrait être qualifiée de désastre, estiment de nombreux ministres de l'Environnement. L'Inde et la Chine à convaincre Alors que les États-Unis ont écarté jusqu'à maintenant un « accord juridiquement contraignant », l'Inde a exprimé de vives réticences, et la posture de la Chine était difficile à cerner. « La grande inconnue dans cette nouvelle coalition, c'est où vont loger l'Inde et la Chine. Si ces pays-là se rendent du côté des États-Unis comme ils l'avaient fait à Copenhague, la rencontre de Durban ne donnera pas grand-chose. Si par contre, la Chine et l'Inde décident de se ranger dans le camp des autres pays, bien là, on pourrait vraiment avoir une force suffisante pour faire contrepoids aux États-Unis et au Canada, et soit laisser ces pays-là derrière, soit les forcer à accepter une entente intéressante », a estimé M. Guilbault. Faute d'une entente, l'Europe menace de ne pas reprendre d'engagements dans le cadre de Kyoto, signé en 1997 au Japon, mais selon la commissaire Hedegaard, il est toujours possible d'en arriver à un accord même si le temps presse. Le représentant d'Équiterre est du même avis. « La rencontre ne va pas se terminer en fin de journée, comme ça devait être le cas, on va probablement négocier toute la nuit. Je pense que le protocole de Kyoto a de très bonnes chances à ce point-ci de survivre à la rencontre de Durban. C'est la rencontre de la dernière chance pour Kyoto. Si on ne réussit pas à s'entendre ici, il sera trop tard par la suite », a affirmé M. Guilbault. Selon le Canada, un accord qui ne serait pas contraignant pour des pays émergents comme la Chine et l'Inde, à l'instar du protocole de Kyoto, ne serait pas équitable. À la surprise générale, le ministre canadien de l'Environnement, Peter Kent, a défendu jeudi la création d'un nouvel accord qui pourrait entrer en vigueur d'ici 2015.

Les différents groupes de pays dominant le monde sont les membres du G8, les BRICS et ceux qui constituent le G20. Le plus ancien est le G8 ; le plus récent est le BRICS.

Les BRICS s’affirment sur la scène internationale : la Chine, « l’atelier du monde », le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud et la Russie. Ces pays ont fait le choix politique et économique d’une ouverture croissante de leur économie aux marchés mondiaux : ils sont devenus des acteurs de la mondialisation. Les BRICS sont la Chine, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud et la Russie. Leur rôle est de peser dans les relations internationales.

Finir de compléter le tableau avec les éléments à renseigner sur le planisphère

info intervention en Afghanistan (extrait de Communauty gun test)

La cinquième phase de la guerre d'Afghanistan de l'histoire contemporaine oppose à partir d’octobre et novembre 2001, les États-Unis, avec la contribution militaire de l'Alliance du Nord et d'autres nations occidentales (Royaume-Uni, France, Canada, etc.), au régime taliban. Cette guerre s'inscrit dans la « guerre contre le terrorisme » déclarée par l'administration Bush à la suite des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington. Le but de l'invasion selon les États-Unis et leurs alliés était de capturer Oussama Ben Laden, détruire l'organisation Al-Qaïda qui possédait des bases dans le pays avec la bénédiction des talibans, et renverser ces derniers.

La campagne initiale chassa les talibans du pouvoir, permettant l'instauration d'un gouvernement provisoire dirigé par Hamid Karzai à la suite des accords de Bonn de décembre 2001. Les talibans engagèrent alors une guérilla contre la Force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS) qui regroupe les forces armées sous commandement de l'OTAN. Depuis 2006, les forces armées talibanes sont très actives. Le gouvernement afghan de Karzaï, élu président en octobre 2004, n'a que peu de légitimité et ne contrôlait en 2006 que le secteur de Kaboul. En août 2008, il y avait 70 000 soldats étrangers en Afghanistan, 53 000 pour la FIAS et 17 000 pour l'Operation Enduring Freedom américaine ; en 2009 quelque 113 000 soldats étrangers, dont 71 000 américains, sont déployés dans le pays ; en 2012 ce sont environ 130 000 soldats étrangers dont 90 000 américains qui y sont présents ; en août 2013, 87 207 soldats étrangers y sont encore déployés dont 60 000 américains ; enfin au 15 janvier 2014, il reste 58 129 soldats de la Fias dont 38 000 américains; ces chiffres n'incluent pas les nombreux employés des sociétés militaires privées (2 000 hommes de la firme britannique Saladin, ceux de Blackwater, etc.).

En janvier 2009, le think tank International Council on Security and Development a estimé dans un rapport que les talibans étaient actifs dans environ 72 % du territoire afghan, conclusions contestées par le commandement de l'OTAN. Le site National priorities estime à plus de 765 milliards de dollars le coût de la guerre (pour le cercle de réflexion CSIS, le chiffre s'élevait déjà à 642 milliards en avril 201335).

Cette guerre est particulièrement liée au conflit armé du Nord-Ouest du Pakistan et donc à la question de la lutte contre les groupes agissant depuis les régions tribales du Pakistan. Ce conflit est le plus long engagement de l'armée américaine depuis la guerre du Viêt Nam (1959-1975).

Le 31 décembre 2014, l'OTAN met fin à son engagement en Afghanistan après 13 ans de guerre et passe le relais à l'armée nationale afghane.