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Patrice Pitre, Centre-Léa-Roback, 23 mai 2008 1
Une approche SIG pour l'identification des zones et des populations à risque en
période de canicule
Patrice PitreCentre de recherche Léa-Roback
Département de médecine sociale et préventive, Université de Montréal
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Le projet
Mettre en place un inventaire de facteurs de risque (Patrick Herjean, Centre Léa-Roback)
Accéder à ces donnéesConstruire une carte qui viendrait délimitée des zones à risque dans le but de priorisée les actions sur le terrain
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Qu’est-ce qu’un Îlot de chaleur (urbain)
On définit l’îlot de chaleur comme une zone urbanisée caractérisée par des températures estivales plus élevées que l’environnement immédiat (F. Guay, Y. Baudouin, 2005)
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Lien avec le milieu urbain
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La mesure des facteurs de risque
1. L’environnement thermique2. Habitude de la climatisation3. Population âgée et seules4. Vulnérabilité médicale
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L’environnement thermique
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La source des donnéesLes valeurs sont obtenues par satellite (LANDSAT 5)Les cartes thermiques indiquent les valeurs de températures mesurées au sol* le 27 juin 2005 (à 10h30)Cette date coïncide avec une période de chaleur intense àMontréal (Environnement Canada)
25 juin ( T° max 31,4 / Humidex 40)26 juin (30,4 / Humidex 35)27 juin (32,3 / Humidex 37)28 juin (32,3 / Humidex 43)
* Il s’agit de températures de surface des matériaux mesurées et non de l’air ambiant.
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La mesure de la température de surface
Ce satellite permet, entres autres, de mesurer la température avec une relative fiabilité (sous estimation de 2 à 5°C)Les températures sont mesurées sur une surface de 30 m2 , les températures données sont donc une moyenne de l’ensemble de cette superficieLes endroits les plus minéralisés sont des endroits renfermant plus de risque de détection d’îlots de chaleur urbain et de zones thermiques élevées
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Variations localesLes variations de températures observées sont en grande partie dues aux matériaux de surface:
Asphalte (artères, stationnement, etc.)Béton, ciment, briqueTerrains vacantsRevêtement des toitures
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Autres influences environnementales
Vent (vitesse)Conditions météos préalables (pluie)Architecture et matériaux des bâtimentsTopographieEspaces vertsDensité urbaine (effet de concentration d’activités humaines)
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Lien avec la demande energétique…
http://eobglossary.gsfc.nasa.gov/Study/GreenRoof/greenroof2.html
-12C -1.1 C 21.115.5 26.6
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Zoom près du boulevard Acadie
IntersectionSelwood / Lockhart Photo A
Photo B
Photo C
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La réalité terrainPhoto A
Photo B Photo C
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Habitude de climatisation
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Source des donnéesEnquête sur l’utilisation de l’électricité dans le marché résidentiel fait par Hydro-Québec2006L’échantillon est de 2470 répondantsLes 65 ans et plus: 395 pondérés géographiquement selon quatre grandes zonesPoids démographique sur chacun des répondants
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Dérivation par densité en mètres carréde l’habitude de climatisation
Méthode appliquée:Densité calculé par méthode de KernelPondération de la clientèle d’HQ par codes postauxLes valeurs sont classées par quintile et représentent une densité de l’habitude de la climatisation des personnes de 65 ans et plus
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Les personnes âgées et seules
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La source des données
Recensement canadien, 2006Proportion de personnes seules de 65 ans et plusSecteur de recensement
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Vulnérabilité médicale
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Source des donnéesFichier Med-Echo (J54)Taux pour 10000Secteur de recensement 2005 – 2006Diagnostics suivants:
585Insuffisance rénale chronique
555-558Entérite et colite non-infectieuse
430-438Maladie cérébro-vasculaire
340Sclérose en plaques
332Parkinsonisme
296Psychose affective
295Schizophrénie
290-294États psychotiques organiques
490-492MPOC
250Diabète
428Insuffisance cardiaque
Codes diagnostics CIM-9Diagnostic
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Cumul des risques
Zones d’exposition thermique à risqueHabitude de climatisation (65 ans et plus)
Proportion de personnes seules (65 ans et plus)
Taux d’hospitalisation à risque (65 ans et plus)
Superposition des quintiles supérieuresou
Cumul des percentiles par SR
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