R E N É G R U A UPALM BEACH • CANNES 2 MAI - 6 OCT 2019

UN PROJET DE LA GALERIE ALEXIS PENTCHEFF

PARUTION IMMÉDIATE

La Galerie Alexis Pentcheff a l’immense plaisir d’annoncer sa nouvelle exposition dans un lieu mythique, niché au cœur de la French Riviera, Le Palm Beach à Cannes. Dans ce projet, le choix de présenter l’œuvre de René Gruau - illustrateur emblématique et instigateur de l’élégance à la française au 20ème siècle - s’est imposé comme une évidence. Dès le 2 mai 2019, une vingtaine d’œuvres iconiques de René Gruau dédiées au thème du cabaret, viendront illustrer cette expérience unique dans une atmos-phère privilégiée, imprégnée d’histoire.

Dandy franco-italien, René Gruau illustre les créations des plus belles maisons de Haute Couture – Dior, Balenciaga, Chanel, Piguet, Jacques Fath, Givenchy. L’artiste capture le monde versatile de la mode et produit une image, celle de la féminité, qui peu à peu devient universelle. Mais le mythe René Gruau se construit également avec son tra-vail pour les célèbres cabarets parisiens. Dans la publici-té, la production artistique de Gruau trouve son accom-plissement. Dans ses projets de cabaret, l’artiste excelle et aborde différemment ses compositions, à la recherche d’un mouvement nouveau. Son trait n’est jamais vulgaire, plus dynamique, il conserve l’élégance de ses premières heures. Les couleurs et les contrastes, eux, explosent. Ils répondent à de nouvelles tendances, l’intensité et la viva-cité des années 70 - 80.

R E N É

G R U A U

2 M A I 2 0 1 9

PALMBEACHCANNES

René Gruau accompagne ainsi de sa ligne souveraine la représentation fémi-nine sur plus de soixante ans, laissant derrière lui un extraordinaire héritage plastique et culturel. Ses œuvres d’une formidable intemporalité, sont à l’image du Palm Beach, un lieu d’une séduc-tion irrésistible, dans lequel s’arrête le cours du temps. De ce dialogue, toute la volupté des œuvres de Gruau renaît à Cannes, là où l’artiste s’est éteint en 2004.

C A B A R E T

L E P A L M B E A C H

M É D U S A

Situé sur la Pointe Croisette dans la baie de Cannes, face aux îles de Lé rins entre le Cap d’Antibes et l’Esterel, le Palm Beach est un lieu mythique et in-temporel. Inauguré le 5 Avril 1929, le Palm Beach a participé à une véritable ré volution pour le tourisme sur la French Riviera. Jusqu’alors réputé pour sa saison d’hiver, c’était désormais la saison d’été qui prenait vie sur le littoral méditerranéen faisant de Cannes un village mondialement connu. Luxe, soleil, détente et musique, ce sont les plus beaux événements et les plus belles fêtes qui y ont été célébrés. Souvenirs de galas réputés, de célèbres spectacles de cabaret et feux d’artifices majestueux sur la fameuse terrasse du masque de fer, ou encore au cinéma avec l’emblématique piscine dans « Mélodie en sous-sol » d’Henri Verneuil avec Jean Gabin et Alain Delon… les plus grands noms s’y sont donné rendez-vous. L’aristocratie d’Europe et du Monde, les acteurs et artistes en vogue, les per-sonnalités politiques influentes. Tous se sont croisés au Palm Beach.Parmi eux, Le Duc et la Duchesse de Windsor , Winston Churchill, John Fitzgerald Kenne-dy, Lord Bentley, L’Aga Khnan, La Begum, Marlène Dietrich, Orson Welles, Grace Kelly, Garry Grant, Marion Cotillard, Leonardo Di Caprio, Sylverster Stallone, et bien d’autres…

Medusa a ouvert ses portes à l’occasion du Festival Interna-tional du Film 2018, présentant un lieu d’ex cellence à la fois restaurant et cabaret. Le restaurant propose une cuisine fusion raffinée et généreuse et une troupe d’une tren taine d’artistes pour la partie live show. Etablissement au concept unique, Medusa accueille une clientèle exigeante à la recherche d’ex-clusivités, d’originalités et de divertisse ments inédits.

CABARET

RESTAURANT

AUJOURD’HUI UN NOUVEAU CHAPITRE S’APPRÊTE À S’ÉCRIRE : Un lieu d’exception… du soleil aux étoiles… L’ambitieux projet porté par les nouveaux propriétaires est la promesse d’un renouveau. Faire renaitre la légende du Palm Beach entre tradition et modernité tout en préservant son âme et son histoire.

Pour une expérience inédite et inou-bliable de l’aube jusqu’au bout de la nuit, le Palm Beach propose aujourd’hui: une nouvelle salle événementielle exceptionnelle avec terrasse face aux îles de Lérins, Tamaris un restaurant plage, le Gotha Club temple de la nuit connu internationalement et le Medusa, restaurant cabaret face à la baie de Cannes et l’Estérel…

BIOGRAPHIE

R E N É G R U A U ( 19 0 9 - 2 0 0 4 )

Une collaboration durable avec la maison Dior

L’année 1947 signe le commencement d’une longue collaboration avec la maison Dior, qui se poursuivra bien après le décès de son fondateur, jusqu’au milieu des années 1980. René Gruau est chargé de la publicité du premier parfum de la marque, Miss Dior, et dix autres créations de parfumerie suivront, parmi lesquelles Diorama, Diorissimo ou Eau Sau-vage. La marque, qui prend de l’ampleur, propose aussi de la lingerie, des cosmétiques… Dior donne carte blanche à Gruau, lui laissant la plus grande liberté artistique dans ses créations publicitaires, un exercice par-ticulièrement stimulant dans lequel l’artiste s’épanouit pleinement.C’est ainsi que Grau vient à la publicité, qui sera de plus en plus présente dans son travail, au fur et à mesure que les magazines de mode font la part belle à la photographie. Il va créer de nombreuses campagnes dans les domaines de la parfumerie, de la mode ou de la cosmétique, réinven-tant sans cesse l’élégance à la française.

Des publicités emblématiquesLes dessins publicitaires pour Rouge Baiser ont durablement marqué les mémoires, mais Gruau a également signé plusieurs affiches publicitaires pour les parfums et cosmétiques Balmain, Jacques Griffe, Lucien Lelong, Jacques Fath, Elizabeth Arden, Payot, Peggy Sage, Givenchy… pour la lingerie Scandale, les firmes Bemberg, Dormeuil et Ortalion, les che-mises Noveltex, les chaussures Pellet… C’est encore Gruau, qui, durant plusieurs saisons, est chargé d’incarner les campagnes des mythiques cabarets parisiens le Lido et le Moulin Rouge.Son regard est ainsi diffusé à un public plus large que celui des maga-zines de mode, et la publicité lui offre surtout un cadre moins contrai-gnant, où il n’est pas astreint à reproduire avec fidélité le modèle défini d’un créateur. Parallèlement à cette intense activité de publicitaire, René Gruau continue cependant à dessiner pour certains magazines de mode tels qu’International Textiles ou Sir.

Témoin de son temps, Gruau a visuellement marqué plusieurs généra-tions par son travail, indémodable. Il développe à la fin de sa vie une production picturale personnelle, qui s’éloigne du domaine féminin qu’il a passé sa carrière à magnifier.

Une passion pour le dessin de modeRené Gruau nait à Rimini en 1909. Il souhaite être architecte, cepen-dant, assez jeune, il doit gagner sa vie. Par l’entremise d’une connais-sance maternelle, il publie ses premiers dessins de mode à l’âge de 15 ans dans le magazine milanais Lidel. C’est en véritable autodidacte qu’il aborde le dessin de mode, auquel il se consacrera pendant plu-sieurs années.

René Gruau dessinateur de mode Il s’installe à Paris en 1928 et commence à travailler pour des maga-zines comme Le Figaro ou la revue de chapeaux Marianne. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance d’un autre jeune dessinateur de mode qui n’est autre que Christian Dior, avec lequel il se lie d’amitié. Les collaborations avec les magazines féminins se multiplient : Gruau illustre notamment Vogue, Fémina, Marie-Claire, Silhouettes, L’Officiel de la couture… Il y dessine les somptueux modèles de Balenciaga, Fath, Piguet, Givenchy, Molyneux, Rochas…

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Gruau, qui n’est pas mobilisé, finit par rejoindre Cannes où une partie des maisons de haute-cou-ture continue tant bien que mal sa production. Marie-Claire lui passe encore quelques commandes d’illustrations. De retour à Paris à la fin du conflit, René Gruau retrouve Dior, qui est sur le point de lancer sa propre maison de couture, ainsi que son ami le couturier Jacques Fath, qui donne de nombreux bals dans son château de Corbeville.

En 1948, Gruau tente l’expérience américaine : il part travailler pour Harper’s Bazaar et dans la foulée, accepte d’être le dessinateur exclu-sif de la nouvelle revue Flair, qui vient d’être créée par Fleur Cowles. Il décide cependant de rentrer en France, goûtant peu les méthodes de travail outre-Atlantique. C’est qu’il tient farouchement à garder son autonomie de création.

I N F O R M A T I O N S

P R A T I Q U E S

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VERNISSAGE LE 2 MAI19H - 20H

Exposition 2 mai - 6 octobre