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I l y a très longtemps, les enfants n’étaient pas considérés (vus) comme des personnes à respec- ter et à protéger. Puis, au fil du temps, les humains ont pris conscience que les fem- mes et les hommes ont certains droits fondamentaux (nécessaires pour vivre)… et que les enfants aussi ! C’est ainsi qu’un texte a été écrit et signé le 20 novembre 1989 : la Con- vention internationale des droits de l’enfant. Ce texte dit quels droits des enfants les pays doivent respec- ter pour que les jeunes de moins de 18 ans puissent grandir normale- ment. Presque tous les pays du monde ont promis de respecter cette Con- vention. Malheureusement, des millions d’enfants souffrent et vi- vent des injustices partout à tra- vers le monde, y compris en Belgi- que. Il est donc important de continuer à rappeler aux États qu’ils se sont engagés, et qu’ils doi- vent tenir leurs promesses ! Des progrès à faire Les droits des enfants ne sont pas respectés partout de la même fa- çon. Il est plus facile de faire respec- ter les droits des enfants dans un pays riche comme le nôtre. La plu- part des jeunes, en Belgique, man- gent à leur faim, sont soignés quand ils sont malades, vont à l’école, ont le temps de jouer, don- nent leur avis… Dans les pays pauvres, le manque d’argent fait que de nombreux en- fants n’ont pas le minimum : ils ont faim, n’ont pas accès à l’eau po- table (bonne à boire) et sont mal ou pas soignés quand ils tombent ma- lades. Beaucoup n’ont pas la possi- bilité d’aller à l’école parce qu’ils vi- vent dans des familles pauvres et qu’ils doivent travailler pour ga- gner de l’argent. Il y a aussi des en- fants qui vivent dans la rue, sans leurs parents, ou qui sont en dan- ger à cause d’une guerre. Manger à sa faim, aller à l’école, avoir une maison, être soigné quand on est malade, vivre en sécu- rité, avoir des parents…Voilà quel- ques-uns des droits des enfants. En Belgique aussi Dans un pays riche comme la Bel- gique, on pourrait croire que tout va bien. Pourtant, chez nous aussi, il y a des enfants dont on ne res- pecte pas les droits. Certains sont victimes de violences, d’autres vi- vent dans des familles pauvres qui n’ont pas les moyens de leur don- ner tous les soins de santé nécessai- res (achat de lunettes, aller chez le kiné…). Par manque d’argent, cer- tains enfants n’ont pas de loisirs (faire du sport, aller au cinéma…). Enfin, des enfants de demandeurs d’asile, qui ont fui leur pays et de- mandent de pouvoir vivre en Belgi- que, se retrouvent dans la rue parce qu’il n’y a pas assez de places pour eux dans les centres d’accueil. Tout cela est injuste. Aucun enfant n’est plus important qu’un autre. Tous ont les mêmes droits et tous souffrent lorsque ces droits sont bafoués. Il faut se battre partout dans le monde, y compris en Belgi- que, pour que tous les jeunes sans exception voient l’ensemble de leurs droits respectés. Heureuse- ment, des personnes agissent dans ce sens, ici et ailleurs. Nathalie Lemaire Un jour pour rappeler les droits des enfants Le 20 novembre 1989, 192 pays ont signé un texte qui rappelle que chaque enfant du monde a des droits qu’il faut respecter. Depuis, le 20 novembre, c’est la Journée des droits de l’enfant. ÉdA/Nathalie Lemaire Tous les enfants ont le droit d’apprendre à lire, à écrire, à avoir des connaissances qui leur permettent de se construire un meilleur avenir. En savoir + La Convention des droits de l’en- fant compte 54 articles (parties). On peut les résumer comme ceci : – J’ai droit à la vie. – J’ai le droit d’être en bonne santé : avoir de quoi me nourrir et pouvoir être soigné. – J’ai le droit d’avoir des parents, de pouvoir être aimé d’eux et protégé. – J’ai le droit d’avoir un nom dès la naissance et une nationalité (ap- partenir à un pays). – J’ai le droit d’aller à l’école. – Je peux donner mon avis et être entendu par les adultes. – En cas de guerre, je dois être pro- tégé et je ne peux pas être utilisé comme soldat. – On doit me protéger des coups, blessures physiques ou mentales, du travail dangereux, de toute forme d’exploitation… – Je peux rêver et penser librement. J’ai le droit de pratiquer une reli- gion si je le souhaite. – J’ai le droit de jouer, chanter, dan- ser, me reposer… P501396 Vendredi 4 février 2011 Hebdomadaire N˚ 925-11 Prix de vente : 1,50 Belgique Budget 2012, il est grand temps ! p. 3 Monde Les responsables syriens isolés p. 4 Sport Water-polo : spectacle et amusement garantis p. 6 Mag Exposition : Le monde rêvé de Marc Chagall p. 7 Monde La stévia, le sucre de demain ? p. 5 Q uelques marins belges viennent de passer une se- maine à pêcher des dé- chets en plastique le long des côtes et des ports de notre pays. C’est ainsi que le projet «Waste free oceans» (océans sans déchets) a été lancé en Belgique. Ce pro- gramme européen a pour but de réduire la quantité de déchets de plastique qui polluent les mers et les océans. Selon la fédération du plastique belge, 20000 tonnes de déchets de plastique seraient rejetés en mer du Nord chaque année. 70 % se po- sent au fond de la mer, 15 % flot- tent et le reste se retrouve sur les plages et les côtes. Les oiseaux et les animaux marins les avalent et leurs estomacs se remplissent de bouts de plastique ! Dans le monde, on pense qu’un million d’oiseaux marins et 100000 animaux meu- rent par an à cause de cela. Cette semaine, pour récolter les dé- chets de la côte belge, les pêcheurs ont utilisé un filet spécial. Ils ont emporté des «gros» détritus, qui flottaient au-dessus ou juste en des- sous du niveau de l’eau. Ces dé- chets seront triés, et recyclés (on en fait de nouveaux objets). Pendant trois ans, les récoltes et les tris per- mettront d’en savoir plus sur la provenance des déchets (d’où ils viennent). On pourra peut-être ainsi savoir comment empêcher ces détritus d’arriver en mer. Et, si l’expérience de récolte est convain- cante, le projet sera peut-être amé- lioré et développé. Le Journal desEnfants Reporters / POWELL John / SUNSET Bonne Nouvelle ! GAGNEZ p.8 un DVD de Cars 2 SPECIMEN Vendredi 18 novembre 2011 Hebdomadaire N° 961-11 Prix de vente : 1,50 €

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Page 1: Un jour pour rappeler les droits des enfants · quand ils sont malades, vont à ... Un jour pour rappeler les droits des enfants Le 20 novembre 1989, 192 pays ont signé un texte

I l y a très longtemps, les enfantsn’étaient pas considérés (vus)comme des personnes à respec­

ter et à protéger.Puis, au fil du temps, les humainsont pris conscience que les fem­mes et les hommes ont certainsdroits fondamentaux (nécessairespour vivre)… et que les enfantsaussi !C’est ainsi qu’un texte a été écrit etsigné le 20 novembre 1989 : la Con­vention internationale des droitsde l’enfant. Ce texte dit quels droitsdes enfants les pays doivent respec­ter pour que les jeunes de moins de18 ans puissent grandir normale­ment.Presque tous les pays du mondeont promis de respecter cette Con­vention. Malheureusement, desmillions d’enfants souffrent et vi­vent des injustices partout à tra­vers le monde, y compris en Belgi­que. Il est donc important decontinuer à rappeler aux Étatsqu’ils se sont engagés, et qu’ils doi­vent tenir leurs promesses !

● Des progrès à faireLes droits des enfants ne sont pasrespectés partout de la même fa­çon. Il est plus facile de faire respec­ter les droits des enfants dans unpays riche comme le nôtre. La plu­part des jeunes, en Belgique, man­

gent à leur faim, sont soignésquand ils sont malades, vont àl’école, ont le temps de jouer, don­nent leur avis…Dans les pays pauvres, le manqued’argent fait que de nombreux en­fants n’ont pas le minimum : ilsont faim, n’ont pas accès à l’eau po­table (bonne à boire) et sont mal oupas soignés quand ils tombent ma­lades. Beaucoup n’ont pas la possi­bilité d’aller à l’école parce qu’ils vi­vent dans des familles pauvres etqu’ils doivent travailler pour ga­gner de l’argent. Il y a aussi des en­fants qui vivent dans la rue, sansleurs parents, ou qui sont en dan­ger à cause d’une guerre.Manger à sa faim, aller à l’école,avoir une maison, être soigné

quand on est malade, vivre en sécu­rité, avoir des parents…Voilà quel­ques­uns des droits des enfants.

● En Belgique aussiDans un pays riche comme la Bel­gique, on pourrait croire que toutva bien. Pourtant, chez nous aussi,il y a des enfants dont on ne res­pecte pas les droits. Certains sontvictimes de violences, d’autres vi­vent dans des familles pauvres quin’ont pas les moyens de leur don­ner tous les soins de santé nécessai­res (achat de lunettes, aller chez lekiné…). Par manque d’argent, cer­tains enfants n’ont pas de loisirs(faire du sport, aller au cinéma…).Enfin, des enfants de demandeursd’asile, qui ont fui leur pays et de­

mandent de pouvoir vivre en Belgi­que, se retrouvent dans la rue parcequ’il n’y a pas assez de places poureux dans les centres d’accueil.Tout cela est injuste. Aucun enfantn’est plus important qu’un autre.Tous ont les mêmes droits et toussouffrent lorsque ces droits sontbafoués. Il faut se battre partoutdans le monde, y compris en Belgi­que, pour que tous les jeunes sansexception voient l’ensemble deleurs droits respectés. Heureuse­ment, des personnes agissent dansce sens, ici et ailleurs.

Nathalie Lemaire

Un jour pour rappelerles droits des enfantsLe 20 novembre 1989, 192pays ont signé un textequi rappelle que chaqueenfant du monde a desdroits qu’il faut respecter.Depuis, le 20 novembre,c’est la Journée desdroits de l’enfant.

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Tous les enfants ont le droit d’apprendre à lire,à écrire, à avoir des connaissances qui leurpermettent de se construire un meilleur avenir.

En savoir +La Convention des droits de l’en-fant compte 54 articles (parties).On peut les résumer comme ceci :– J’ai droit à la vie.– J’ai le droit d’être en bonne santé :avoir de quoi me nourrir et pouvoirêtre soigné.– J’ai le droit d’avoir des parents, depouvoir être aimé d’eux et protégé.– J’ai le droit d’avoir un nom dès lanaissance et une nationalité (ap-partenir à un pays).– J’ai le droit d’aller à l’école.– Je peux donner mon avis et êtreentendu par les adultes.– En cas de guerre, je dois être pro-tégé et je ne peux pas être utilisécomme soldat.– On doit me protéger des coups,blessures physiques ou mentales,du travail dangereux, de touteforme d’exploitation…– Je peux rêver et penser librement.J’ai le droit de pratiquer une reli-gion si je le souhaite.– J’ai le droit de jouer, chanter, dan-ser, me reposer…

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Vendredi4 février 2011HebdomadaireN˚ 925-11

Prix de vente : 1,50

BelgiqueBudget 2012,il estgrand temps !

p. 3

MondeLes responsables syriens isolés

p. 4

SportWater­polo :spectacle etamusement garantis

p. 6

MagExposition :Le monderêvé deMarc Chagall p. 7

MondeLa stévia,le sucrede demain ?

p. 5

Quelques marins belgesviennent de passer une se­maine à pêcher des dé­

chets en plastique le long des côteset des ports de notre pays.C’est ainsi que le projet «Wastefree oceans» (océans sans déchets)a été lancé en Belgique. Ce pro­gramme européen a pour but deréduire la quantité de déchets deplastique qui polluent les mers etles océans.Selon la fédération du plastiquebelge, 20000 tonnes de déchets deplastique seraient rejetés en merdu Nord chaque année. 70 % se po­sent au fond de la mer, 15 % flot­tent et le reste se retrouve sur lesplages et les côtes. Les oiseaux et lesanimaux marins les avalent etleurs estomacs se remplissent debouts de plastique ! Dans le monde,on pense qu’un million d’oiseauxmarins et 100000 animaux meu­rent par an à cause de cela.Cette semaine, pour récolter les dé­chets de la côte belge, les pêcheursont utilisé un filet spécial. Ils ontemporté des «gros» détritus, quiflottaient au­dessus ou juste en des­sous du niveau de l’eau. Ces dé­chets seront triés, et recyclés (on enfait de nouveaux objets). Pendanttrois ans, les récoltes et les tris per­mettront d’en savoir plus sur laprovenance des déchets (d’où ilsviennent). On pourra peut­êtreainsi savoir comment empêcherces détritus d’arriver en mer. Et, sil’expérience de récolte est convain­cante, le projet sera peut­être amé­lioré et développé.

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SPECIMEN Vendredi18 novembre 2011

HebdomadaireN° 961­11

Prix de vente : 1,50 €

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2 Vendredi 18 novembre 2011

Belgique

Je souscris un abonnement d’un an au JDE* et je choisis : O de ne rien payer maintenant et d’attendre le virement de 53 €

O de payer par domiciliation, au prix de 1,15 €/n°. Je ne paie rien maintenant, j’attends le formulaire de domiciliation à compléter. Ensuite, un prélèvement trimestriel sera effectué (variable en fonction du nombre de parutions)

L‘ABONNEMENT D’UN AN : 48 numéros au prix de 53 €

À RENVOYER ÀJDE – service clientèle - route de Hannut, 38 – 5004 BougeTél. :081/23.62.00 – Fax : 081/23.62.01E-mail : [email protected]

Le premier journal sera livré dans les 15 jours après réception du paiement

* Frais supplémentaires d’affranchissement à l’étranger : Grand-Duché du Luxembourg : 2,49 €/n°Les informations recueillies sur ce document sont reprises dans le traitement automatisé de la Presse Jeu-nesse des Éditions de l’Avenir et pourront être transmises à des tiers. Vous disposez d’un droit d’accès et de rectification en vertu de la loi du 08.12.92 relative à la protection de la vie privée. Si vous ne souhaitez pas que vos coordonnées soient transmises à des tiers, cochez cette case10

0822

PJ

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Adresse de l’abonné :Nom PrénomRue N°CP LocalitéE-mail Date de naissance

Adresse du souscripteur :Nom PrénomRue N°CP LocalitéTél. DateSignature

C’est en 2006 que Vin­cent Selenne a eu l’idéede créer un coffre pour

vélo. Il en avait assez de bricolerdes systèmes pour transporter unsac de sport ou le cartable des en­fants. Et puis, il n’avait encore ja­mais trouvé la façon de déplacerson ordinateur portable à vélo entoute sécurité.«Les sacoches, c’est pratique mais peuspacieux et pas étanche (ne protègepas de la pluie)», explique­t­il.Vincent Selenne est ingénieur, il al’habitude de se demander com­ment fonctionnent les choses. Ilimagine un coffre en bois à fixersur un vélo. Il convainc deux amisde financer avec lui ce prototype(un exemplaire de son invention).Mais ce coffre en bois a des dé­fauts. «J’ai alors pensé à l’ABS, cettematière utilisée pour fabriquer les cof­fres que l’on fixe aux toits des voitures,ajoute­t­il. L’intérêt, c’est que cettematière résiste bien aux rayons du so­leil et aux températures très froides».

● Un défaut, trop innover ?Vincent conçoit deux modèles,l’un pèse 3 kg et l’autre 5 kg. C’estavec des industries européennesqu’il travaille pour fabriquer lescoffres. Il prévoit un porte­baga­ges adapté au coffre et y ajoute un

phare arrière. «Le coffre lui­même aété créé par la société Plastisart deFleurus (près de Charleroi), le porte­bagages a été fabriqué en Italie, la ser­rure en France, etc. Il fallait que ce cof­fre soit moins large que le guidon. J’aifait appel à des designers qui ont crééun bel objet. La plus grande difficultéest à présent de le vendre. Je pensequ’innover trop est dangereux. Sij’avais fait des sacoches en plastique,cela aurait été un moins bon produitmais il aurait été plus facile à vendre.J’ai enquêté en Flandre, à la côte

belge, aux Pays­Bas, etc. Beaucoup depersonnes se déplacent à vélo maisl’habitude est d’emmener un sac à dosou des sacoches, la mode du coffren’est pas encore venue…»

● Créateur de jeuxHeureusement, Vincent Selenneest aussi créateur de jeux, cela luipermet de vivre de ses inventions.Le dernier jeu en date s’intituleCalculeHit, c’est un jeu de plateauet un jeu vidéo. Le but ? Êtreparmi les premiers à atteindre le

podium. Comment ? En réalisantune course. L’avancée des pions sefait par calcul. Mais un joueurpeut, par son calcul, faire aussiavancer les pions de ses adversai­res. La version plateau se retrouveégalement sous forme de jeu vi­déo, dans ce cas­là le joueur peutaussi jouer contre l’ordinateur.«Ma fille de 9 ans était dernière audébut de l’année, là elle est devenuetrès rapide ». L’intérêt du jeu estaussi qu’il pointe les faiblesses desjoueurs et leur signale qu’ils ne

connaissent par exemple pas bienleur table de 7. «Ce jeu sera en venteà partir du carnaval 2012».

Marie­Agnès Cantinaux

www.d-ozmoz.com

Inventer, ça peut être aussi un métierDu 17 au 19 novembre,à Brussels Expo – Hall 10,c’est le salon desinventions : BrusselsInnova. L’occasion dedécouvrir 500 innovations.

Le coffre à vélo, comme il y a le cof-fre sur le toit des voitures, devien-dra-t-il un objet ordinaire qui équi-pera un grand nombre de vélos ?

En savoir +Ce vendredi 18 novembre a lieu à16 h un atelier créatif « Des idées,j’en ai ! Et après ?» à Brussels In-nova. C’est Sophie Racquez quil’anime et propose aux enfants deréfléchir sur ce qui est une bonneinvention. Sophie Racquez a crééune entreprise qui donne un coupde pouce aux inventeurs.

www.ideamonopoly.com

L es chiens communi­quent et s’expriment dedifférentes manières : ils

aboient, ils grognent, ils ontdes attitudes spécifiques ducorps (ils bougent la queue, secouchent) et de la tête (baissentles oreilles, ouvrent la gueule)et ils émettent des substancesspéciales appelées phéromo­nes (hormones odorantes queles humains ne détectent pas)dans les urines et les selles.Quand ta chienne grogne, ellepeut vouloir dire deux chosesbien différentes. La première :elle veut jouer et s’amuser avectoi. En général, les chiens quiveulent jouer s’inclinent, ilsvont chercher leur jouet pré­féré et font bouger leur queue.La seconde : elle veut te préve­nir d’un danger ou de la pré­

sence d’un intrus car le grogne­ment est le son émis avantl’aboiement quand le chien estinquiet. Certains chiens sonttrès anxieux ou peureux de na­ture. Ils grognent même quandil n’y a pas de « bonnes » rai­sons parce que tout peut les ef­frayer comme quelqu’un quipasse dans la rue ou des bruitslointains.

Estelle Lhoest, vétérinaire

Pourquoi les chiens grognent ?

Foto

lia/B

arba

raH

elga

son

Envoyez votre question avec une bellephoto (de bonne qualité, pas impri-mée sur simple papier avec une im-primante) de votre animal à partir denotre site web lejournaldesen-fants.be ou à :JDE – Question pas bêteroute de Hannut, 385004 Bouge.Si vous figurez sur la photo, vos pa-rents doivent nous donner leur ac-cord pour qu’elle soit publiée dans leJDE et sur notre site web.

Q u e s t i o n p a s b ê t e

«Pourquoi ma chiennegrogne-t-elle ?»

Diana, 11 ans

Flandre occidentale

Flandre orientale

Anvers

Limbourg

Liège

Luxembourg

Namur

Hainaut

Brabant flamand

Brabant wallon

Bruxelles

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Vendredi 18 novembre 2011 3

À noter

Les Belges utilisent 480millions de rouleauxde papier toilette par an.Les Européens 22 milliards. To

mfr

y–F

otol

ia

Route de Hannut 38, 5004 Bouge (Namur)[email protected]

www.lejournaldesenfants.be

RESPONSABLE RÉDACTION :Philippe Martin

Tél. : 081/248910 – Fax : 081/226024

RÉDACTION :Marie-Agnès Cantinaux,

Nathalie Lemaire, Rita WardenierTél. : 081/248986-Fax : 081/23 1262

PUBLICITÉ et PARTENARIATS :Christian Gruslin - Tél. : 081/24 8921

PROMOTION-MARKETING :Bénédicte Lemercier

Tél. : 081/2488 58 – Fax : 081/23 1262

SERVICE CLIENTÈLE :Tél. : 081/236200 – Fax : 081/23 62 01

UNE PUBLICATIONDES ÉDITIONS DE L’AVENIR S.A.

ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ : Quentin Gemoets

RÉDACTEUR EN CHEF - ÉDITEUR RESPONSABLE :Thierry Dupièreux

Les élèves de 5e et 6e del’école Saint­Jean deLiège entrent dans le

nouveau Musée des lettreset des manuscrits, à Bruxel­les. Ils vont y découvrir l’ex­position temporaire consa­crée à un écrivain célèbreoriginaire de leur ville :Georges Simenon.Dans des vitrines, on peutregarder des photos, maisaussi des lettres et des textesécrits de la main de GeorgesSimenon. « Les documentsécrits à la main, explique no­tre guide, sont appelés des ma­nuscrits. D’autres sont tapés àla machine à écrire, puisqu’àl’époque, il n’y avait pas d’ordi­nateur. On parle alors de ta­puscrits.»Georges Simenon est né en1903 à Liège. Il a écrit plus de400 livres, traduits dans 55langues. Parmi les plus con­nus, les 75 romans policiersavec le fameux commissaireMaigret. «Simenon se marieavec Tigy en 1923, ajoute no­tre guide. Quelques annéesplus tard, ils réalisent un rêve :

un long voyage en bateau.C’est lors de ce voyage qu’ilimagine le personnage du com­missaire avec son chapeau et sapipe.»Et comment Georges Sime­non écrivait­il ses livres ? Lesélèves dressent l’oreille : ilsécrivent, eux aussi, un ro­man ! La guide nous montreun calendrier avec des jourscoloriés en rouge, en bleu...

● Un atelier d’écriturePendant ce temps, une par­tie des élèves travaille... Lethème de leur atelier : leshiéroglyphes (écriture del’Égypte ancienne). Naïmaet Fiona s’entraînent à reco­pier certains caractères decette étrange écriture avecun crayon. Étape suivante :plonger un calame (sorte decrayon­latte en bois) dansl’encre et tracer son prénomen hiéroglyphes sur un petitmorceau de papyrus. Joli,mais pas facile !

N.L.

www.mlmb.be

Tout est dansl’art d’écrire...

Un nouveau musée, à Bruxelles, présentedes documents écrits à la main par despersonnages historiques, scientifiques,des artistes... On peut aussi découvrir unécrivain ou écrire de façon spéciale !

ÉdA

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Excès de vitesseen hausseEn 2011, il y a déjà eu105 000 procès-verbauxdressés pour excès devitesse flashés par desradars automatiques surautoroutes enWallonie.C’est malheureusement unrecord.

Nouveau succèsdes BD Tintin

En octobre, les ventes desalbums Tintin en françaisont doublé, à environ200 000, contre 100 000en moyenne pour un bonmois. Sans surprise, lesalbums qui se vendent lemieux sont Le secret de laLicorne, Le trésor deRackham le Rouge et Lecrabe aux pinces d’or, surlesquels Steven Spielberga construit le scénario deson film. En 2 semaines, lefilm a fait plus de 4millions d’entrées enFrance et plus de 600 000en Belgique.

Rubensen Belgique ?

Ce tableau de Pierre PaulRubens, Le Triomphe deJudas macchabée, a étédérobé par les troupesfrançaises à la cathédralede Tournai (Hainaut) en1794. Il se trouvemaintenant au musée desBeaux-Arts de Nantes.LaBelgique demande qu’il luisoit rendu. La Franceacceptera-t-elle ?

E n b r e f

Chaque année, lesdirigeants despays, provinces,

Régions, villes, entrepri­ses, écoles… doivent éta­blir un budget : prévoiroù trouver de l’argent,combien et pour en fairequoi.C’est un exercice difficile,mais il est nécessaire si onveut éviter de manquerd’argent tout à coup pen­dant l’année !

● Le budgetde la BelgiquePour le moment, certainstravaillent sur le budget2012 de l’État belge. Oùtrouver l’argent néces­saire pour faire des tra­vaux, équiper l’armée,verser les sommes promi­ses à des entreprises ou àdes particuliers (person­nes), rembourser nos det­tes ou encore, notam­

ment, payer les salairesdes enseignants et desfonctionnaires (ceux quitravaillent pour le pays, laRégion, la ville…) ? Com­bien faut­il ? Si on netrouve pas assez d’argent,quelles dépenses peut­onne pas faire ?

● Qui, pour quand ?Normalement, celui quiétablit le budget belge,c’est le gouvernement fé­déral (les ministres quigèrent le pays). Mais legouvernement d’Yves Le­terme est en affaires cou­rantes : il a démissionnéet attend, depuis plus de520 jours, qu’une nou­velle équipe de ministresle remplace. En principe,ce gouvernement ne peutdonc pas s’occuper dubudget 2012.Qui alors ? Elio Di Rupo aété nommé formateur par

le roi. Il a pour missiond’essayer de former cenouveau gouvernement.Pour le moment, il tentede le faire avec six partispolitiques : PS, MR, cdH,Open­VLD, S.pa et CD &V. Ce sont ces six partis,pressentis pour diriger laBelgique en 2012, qui tra­vaillent sur le budget.Ils doivent se mettre d’ac­cord sur les recettes (cequi fait entrer de l’argentdans les caisses de l’État)et les dépenses (l’argentqui sort des caisses pourfaire fonctionner le pays).Il vaudrait mieux que cebudget soit prêt pour le1er janvier. Mais c’est diffi­cile parce qu’une crisefrappe de nombreux payset qu’il faut trouver 11,3milliards d’euros de pluspar rapport au budget2011.

Nathalie Lemaire

Budget 2012 : ilest grand tempsLa Belgique doit avoir, avant le 31 décembre, établi sonbudget pour l’année 2012. De quoi s’agit-il ? Explications.

Belg

a/N

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asM

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rlin

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➜ Le 20 novembre, c’est la Journée des droits de l’enfant.(p.1)

L e c o u p d e c rayo n

➜ Une centaine de couples ont participé à la première « Nuit des mariés » au châteaude Modave (province de Liège). Ils ont enfilé leurs habits de cérémonie (ça ne devaitpas toujours être facile !), ont même parfois reproduit la magnifique coiffure du jour deleur mariage, et ont fait la fête ensemble. Tapis rouge, décorations à l’aide de ballons,bougies, repas de noce, soirée dansante... tout y était, sauf les familles et les amis !

ÉdA/

Hey

man

s

C l i c ­ c l a c !

Le budget fédéral 2012, c’est iciet maintenant ? On l’espère,même si c’est très difficile.

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4 Vendredi 18 novembre 2011

Monde

L a Syrie se trouve au Proche­Orient, à l’est de la Méditer­ranée. Depuis huit mois, de

très nombreux habitants de cepays manifestent sans cesse pourréclamer le départ de leur prési­dent, Bachar el­Assad. Cet hommede 46 ans règne sans partage de­puis 2000, quand son père, Hafezel­Assad, est mort après 30 ans depouvoir. Le père comme le fils onttoujours dirigé le pays d’une mainde fer. EnSyrie, la liberté n’existepas.

● Huit moisde manifestationsAu début de l’année 2011, les peu­ples de plusieurs pays arabes ontcommencé à manifester leur co­lère. Ils ont chassé leurs dictateurs(des dirigeants qui interdisenttoute opposition, toute liberté…).C’est le cas de la Tunisie, del’Égypte et de la Libye.Le peuple syrien a suivi ce mouve­ment. Il est descendu dans la rue.Les responsables syriens ont touttenté pour que ces manifestationscessent, sans y parvenir. Depuishuit mois, l’armée syrienne tiresur les manifestants, arrête des op­posants, fait disparaître des per­sonnes, emploierait même sonaviation pour tirer sur la foule.

À l’étranger, il est difficile de serendre compte de ce qui se passeenSyrie car les journalistes sontinterdits. On dispose donc de peud’images et les informations sor­tent difficilement du pays. Mais,depuis le mois de mars, il y auraiteu plus de 3 500 morts selonl’ONU (Organisation des Nationsunies, qui rassemble presque tousles pays et défend la paix dans lemonde).

● Ça suffit !Plusieurs pays ou organisationsinternationales ont demandé auxdirigeants syriens de cesser cetteviolence. Comme rien ne change,

le ton monte.Début novembre, la Ligue arabe,qui réunit 22 pays arabes, a pro­posé un plan « de résolution decrise» à la Syrie. Ce plan disait queles soldats syriens devaient sortirdes villes, que les opposants quisont en prison devaient être libé­rés, et qu’il fallait dialoguer (parleret s’entendre) avec les opposants.Les dirigeants syriens ont acceptéce plan… mais ne l’ont pas appli­qué. Les violences ont continué.Samedi 12 novembre, la Liguearabe a donc décidé de suspendre(exclure pour un temps) la Syrie.Cette décision est rare : c’est arrivédeux fois dans l’histoire de l’orga­

nisation, donc depuis 1945. La pre­mière fois, c’était avec l’Égypte(exclue de 1979 à 1990) et la se­conde, c’était avec la Libye, de fé­vrier à août 2011.Plusieurs chefs d’État, arabes ouautres, ont demandé à Bachar el­Assad de quitter le pouvoir. Dessanctions sont prises contre lepays et leurs dirigeants.Les responsables syriens sont fu­rieux d’être ainsi mis à l’écart etcritiqués. Ils prétendent qu’ils lut­tent contre des gangs de terroris­tes ! Espérons qu’ils vont finir parse retirer et que les Syriens vivrontbientôt dans la paix et la liberté.

Nathalie Lemaire

LE PAYS

➜ Superficie : 185180km2 (6 fois laBelgique)➜ Population : 21950000 habi-tants (2 fois le nombre de Belges)➜ Capitale : Damas➜ Langue officielle : arabe➜ Avantd’être indépendante (unpays qui se dirige lui-même, sansdépendre d’un autre), en 1946, laSyrie était une colonie française.

Les responsables syriens isolésCritiqués et sanctionnés,les dirigeants de la Syriesont de plus en plusisolés. Leur violencecontre la population estinsupportable.

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Sur cette photo, des opposants au président Ba-char el-Assad brûlent son portrait avant une réu-nion de la Ligue arabe au Caire (Égypte).

L a Nasa (Agence spa­tiale américaine)veut envoyer un ro­

bot d’exploration le25 novembre vers la pla­nète Mars. Ce robot portele nom de Curiosity ou« Mars Science Labora­tory » (MSL). Il pèse 900kilos, mesure près de 2mètres de haut et est dotéde 6 roues. On n’a jamaisenvoyé un équipementaussi sophistiqué sur lasurface d’une autre pla­nète . Ce robot arriverasur Mars en août pro­chain et devrait durant 2ans tenter de découvrir sil’environnement mar­tien a pu être, par lepassé, propice (favorable)au développement de lavie microbienne (des mi­cro­organismes).Ce robot a été fixé sur unefusée qui sera lancée de­puis Cap Canaveral enFloride (sud­est des États­Unis).

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À noter

Berlusconi a quitté son poste. Lenouveau chef de gouvernementitalien s’appelle Mario Monti,surnommé Super Mario.AF

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M on pays, un gros morceau del’Amérique du Sud, prendbeaucoup de place sur la carte

du monde. À lui seul, il est presqueaussi grand que les États­Unis. J’en aiété la capitale jusqu’en 1960.■ Dans mon pays, on m’appelle « Ci­tade maravilhosa », qui signifie « villemerveilleuse ». C’est sympa, non ?■ On appelle mes habitants « les Ca­riocas ». Ils sont connus pour leur« cool attitude ». Ils ont d’ailleurs

donné un nom à leur état d’esprit,envié dans le monde entier : « leJeito ». C’est l’art de ne pas se

prendre la tête.■ Pourtant, un cinquièmed’entre eux habitent dans ceque l’on appelle les Favelas.Ce sont des bidonvilles, desquartiers entiers faits de peti­tes maisons construites avec

les moyens du bord.■ Les touristes repartent avec des

photos « carte postale ». Surtout s’ilspassent par Copacabana, une plagemagnifique qui fait ma fierté. Ceuxqui préfèrent la montagne ne sont paslésés non plus. Je suis entourée demontagnes verdoyantes.■ Partout dans le monde, je suis sym­

bolisée par une statue géante duChrist (une des plus grandes dumonde d’ailleurs). C’est la statue duChrist Rédempteur qui veille sur moidu haut du mont Corcovado.■ Mon climat tropical fait rêver beau­coup de monde. Mon territoire est

couvert à 90 % de forêts. J’abrited’ailleurs la plus grande forêt urbaineau monde, « Foresta da Tijuca ».■ Dans les années à venir, on va beau­coup parler de moi dans les journaux,dans les rubriques sportives. Monpays accueillera la Coupe du mondede football en 2014. Plusieurs matchsse joueront dans mon célèbre stade« Le Maracana ». En 2016, c’est à l’occa­sion des Jeux olympiques que je feraicouler de l’encre. J’ai déjà hâte d’y être.

Stéphanie Dezangré

Jésus veille sur moiOù le père Atlas vousemmène-t-il cette semaine ?

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Un cinquième de mes habi-tants habitent les Favelas.

En savoir +En février, quand les Européens sedéguiseront en clowns et en pira-tes pour parader dans les rues, lesCariocas défileront en ville aurythme de la samba. Cette ville estconnue pour son carnaval, vraieattraction qui fait venir chaque an-née des touristes du monde entier.

Solution:RiodeJaneiro

ISRAELISRAEL

EGYPTEEGYPTE

Damas

TURQUIE

JORDANIECISJORDANIEARABIE

SAOUDITE

IRAK

LIBANLIBAN

SYRIEMer Méditerranée

CHYPRECHYPRE SYRIEDamas

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Vendredi 18 novembre 2011 5

Attaque au poilà gratterÀ Bombay (Inde), desvoleurs ont aspergé desmarchands de bestiaux(animaux d’élevage) avecdu poil à gratter, extraitdes fruits du rosier et del’églantier (un arbuste).Pendant que les pauvresmarchands étaientoccupés à se gratter poursoulager les terriblesdémangeaisons, lesvoleurs s’emparaient de lacaisse. Un marchand aainsi perdu 3 780 euros.

Une famillede 20 enfants

Bob et Michelle Duggar deLittle Rock aux États-Unisont 19 enfants. Michelle,45 ans, vient d’annoncerqu’elle attend un 20e bébé.La naissance est prévuepour avril 2012. La famillefait l’objet d’une série surla chaîne de télévision TLC,intitulée 19 kids andcounting (19 enfants etc’est pas fini).

Retaitésen forme

Un couple de boulangersretraités (pensionnés) adécidé d’ouvrir uneboulangerie à Clermont-Ferrand (France). Lui a84 ans, elle 81 ans. Ils sonttrès en forme etexpliquent que leurpension de 1 000 euros neleur suffit pas pour vivre.

La plus petiteauto du monde

Imaginée par deschercheurs néerlandais,cette auto mesure unmilliardième de mètre.C’est 60 000 fois moinsque l’épaisseur d’uncheveu humain. C’estl’énergie émise par unmicroscope électroniquequi la fait avancer.

C ’ e s t f o u !

Tara, c’est le nom d’unnavire léger à deuxmâts qui navigue sur

des mers et des océans dumonde entier jusqu’en no­vembre 2012. À bord, desscientifiques de plusieurspays font des observations,des analyses, des expériences.C’est comme une immenseenquête pour mieux connaî­tre la vie marine.

● Continentde plastiqueMalheureusement, la pollu­tion atteint aussi les océans.Tara navigue pour le momentdans la gigantesque déchargeflottante située au nord­est del’océan Pacifique, baptisée « lecontinent de plastique ». C’estune sorte de soupe de déchetsaccumulés par les courants etles vents.En Atlantique Nord, se trouveune autre zone de déchets à

environ 1 000 km des côtesaméricaines. Ces déchets deplastique se retrouvent dansl’océan où des courants s’en­roulent dans le sens desaiguilles d’une montre : c’estce qu’on appelle une gyre. En­traîné dans ce tourbillon, ledéchet ne s’en échappe ja­mais. Les fines particules deplastique sont absorbées parles poissons et les oiseaux quipeuvent mourir étouffés.Tara a découvert que cettepollution a même atteintl’Antarctique. Tara veut préle­ver le plancton (voir En savoir+), voir comment il s’adapte àcette eau pleine de plastique.Un des espoirs, c’est qu’il y aitdes organismes capables dedégrader ces morceaux deplastique. En attendant, ilfaut réduire la pollution.

M.­A. C.

www.tarajunior.org

Tara naviguedans le plastiqueDans les océans Pacifique et Atlantique, il ya des continents de déchets. Tara prélève etétudie les réactions de la vie sous-marine.

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Petits morceaux de plastique récu-pérés sur ce continent de plastiquequi vogue sur l’océan.

➜ Ce rhinocéros noir est endormi pour un vol de dix minutes, suspendu à un hélicoptère. C’estainsi qu’il a fait une partie de son voyage vers une zone plus sûre d’Afrique du Sud. Le WWF(Fonds mondial pour la nature) a ainsi déménagé tout un troupeau pour l’éloigner des bracon-niers (qui chassent sans permission). Certaines espèces, comme le rhinocéros noir d’Afrique del’Ouest, ont complètement disparu (tous les animaux sont morts). Des amis de la nature, commele WWF, essaient de sauver les espèces menacées comme ces rhinocéros en Afrique du Sud.

EPA

C l i c ­ c l a c !

L a stévia est une plante originaired’Amérique latine. C’est un des vé­gétaux les plus sucrés au monde.

Les feuilles, simplement séchées, sont 40fois plus sucrées que le sucre tradition­nel qui vient de la betterave sucrière. Sil’on extrait le produit sucrant de la sté­via et qu’on le purifie, celui­ci est 300 foisplus sucré que le bon vieux sucre. Les In­diens de la tribu des Guarani du Para­guay (Amérique du Sud) connaissent lastévia depuis des siècles. Ils utilisent lesfeuilles pour sucrer leurs boissons.La stévia est autorisée depuis une tren­taine d’années au Japon et depuis 2008aux États­Unis. L’Europe vient à son tourd’autoriser officiellement sa vente. Lastévia peut être utilisée comme édulco­rant pour remplacer le sucre tradition­nel dans les boissons fruitées, les sodas(limonades), les biscuits, les conserves…La stévia peut aussi remplacer le sucrede table pour sucrer le thé, le café, lesyaourts…

● Quels effets sur la santé ?Jusqu’à présent, les études scientifiquesmontrent que la stévia n’est pas dange­reuse pour la santé. La plante présentemême certains avantages par rapport ausucre traditionnel. Elle ne fait pas grossircar elle ne contient aucune calorie(unité de mesure de l’énergie contenuedans les aliments). Elle ne fait pas grim­per la quantité de sucre dans le sangcomme le sucre de betterave. C’est doncun produit sûr pour les diabétiques (ma­lades qui ont trop de sucre dans le sang).Toutefois, attention à son fort pouvoirsucrant. Si on en met trop dans les bois­sons, les aliments, on renforce le goût su­cré. Cela pourrait augmenter l’envie deconsommer toujours plus d’aliments su­crés, ce qui serait mauvais pour la santé.

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L’Europeautorise la stéviaLa stévia, un édulcorant(substance qui sucre lesaliments) naturel, estofficiellement autorisé en Europe.D’où vient ce nouveau «sucre»?

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Voici la stévia, une plante quipermet de sucrer les aliments.

En savoir +➜ La Terre est recouverte aux 2/3 par des océans où vivent duplancton végétal et de nombreux micro-organismes qui utili-sent la lumière du Soleil pour fabriquer leur propre nourriture.On appelle ce procédé la photosynthèse.➜ En faisant cela, ces plancton et micro-organismes produi-sent aussi de l’oxygène et absorbent du CO2 (le gaz carboni-que). C’est un fier service rendu à la Terre. On peut ainsi dire queles océans sont, comme les forêts, les poumons de la planète.

La chanteuse colombienneShakira a reçu la 2 454e

étoile du «Boulevard de lagloire» à Hollywood (États-Unis). Près de mille person-nes ont assisté à la céré-monie. Elle a égalementreçu le Grammy Latino dela personnalité de l’annéeà Las Vegas.

Le prochain titre (chanson) deMadonna a été diffusé sur In-ternet. Un incident contre le-quel la chanteuse s’est indi-gnée (fâchée). Fuite, vol ou boncoup de pub ? La version diffu-sée était inachevée. Give me allyour love devrait sortir en fé-vrier prochain et l’album auprintemps 2012.

Jamel Debbouze (papa depuispeu d’une fille Lila) et La Fouineappellent les jeunes de ban-lieues à voter aux électionsprésidentielles en 2012.EnFrance,sionveutvoter, il fauts’inscrire sur les listes. Jamel adit : « C’est à vous de pousser laFrance à progresser, il faut arrê-ter de régresser. »

L E P E T I T M O N D E D E S STA R S

EPA/Mike Nelson

Reporters/Alpha

Reporters/Traders

En savoir +➜ Il existe des édulcorants naturelscomme le sucre de betterave ou la sté-via et des édulcorants de synthèse (ar-tificiels) comme l’aspartame, la sac-charine…➜ L’industrie agroalimentaire (usinesqui fabriquent des boissons, des platspréparés, des biscuits…) est très inté-ressée par la stévia qui pourrait rem-placer l’aspartame (édulcorant artifi-ciel) dans les produits « light »(légers). La stévia coûte cependant 5fois plus cher à produire que l’aspar-tame.➜ La stévia est vendue sous forme de

poudre pure (300fois plus su-crante que le su-cre normal), decomprimés (pourle café), defeuilles sé-chées...

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6 Vendredi 18 novembre 2011

Sport

Le water­polo se dispute dansune piscine où un «terrain»de 30 m sur 20 m (25 m sur

20 m pour les dames) est délimitépar des flotteurs. À chaque extré­mité du terrain, on place deux butsqui seront défendus par un gar­dien. Un match oppose 2 équipesde 7 joueurs (plus 6 remplaçantsqui peuvent remplacer un joueur àtout moment). L’équipe gagnanteest celle qui marque le plus de buts.La durée d’un match est divisée enquatre temps de 8 minutes de jeueffectif (à chaque interruption dujeu, le chronomètre est arrêté).

● Règles principalesLes joueurs ne peuvent pas mar­cher dans l’eau mais se déplaceruniquement en nageant. Il est in­terdit de prendre appui sur le fonddu bassin durant toute la durée dumatch. Le ballon se joue unique­ment à une main et il ne peut pasêtre tenu sous l’eau. Les joueurspeuvent marquer un but de toutesles parties du corps sauf du poing.Pour défendre son but, le gardienpeut jouer le ballon des deuxmains, le boxer du poing et pren­dre appui avec les pieds sur le fondpour s’élancer.Autre règle importante : uneéquipe ne peut pas conserver le bal­lon plus de 30 secondes sans tirerau but, sinon elle doit le rendre àl’adversaire. C’est contraignant(exigeant) mais ça rend le jeu dyna­mique et spectaculaire.

Tom, 12 ans, Thomas, 11 ans et Phi­lippe, 12 ans s’entraînent au water­polo à la piscine de Marchienne­au­Pont (près de Charleroi dans leHainaut) sous la direction d’Ar­naud Hermans. Arnaud pratiquece sport depuis 10 ans. Il joue en 4e

division nationale du champion­nat de Belgique avec le club Charle­roi Helios Aqua Team. Passionnépar ce sport, il a lancé cette annéeune école des jeunes.Tout le monde peut­il pratiquer cesport ? Arnaud : «Oui, à conditiond’être bon nageur, de ne pas avoir peurde l’eau, ni de la balle. Les enfants s’en­traînent 2 fois par semaine au water­polo, 1 h 15 le lundi et 1 h 45 le jeudi.

Sur ces 3 h, il y a 1 h d’école de nata­tion obligatoire pour améliorer les tech­niques de nage et acquérir de l’endu­rance (résistance). Le water­polo est unsport physiquement éprouvant (dur).»

● Pas facile mais amusantTom, Philippe et Thomas trouventce sport amusant parce qu’il allie lejeu avec le plaisir d’être dans l’eau.Amusant mais pas facile ! Thomas :«C’est dur parce qu’on ne peut pasmarcher dans l’eau.» Tom précise : «Ilfaut tout le temps pédaler dans l’eaupour rester à la surface quand on veutfaire des tirs, des passes…» Philippe :« Il arrive que l’on boive la tasse !»Arnaud : «Et en plus, il faut appren­

dre à maîtriser le ballond’une main dans le milieuaquatique qui n’est pas no­tre milieu naturel. Il faut dutemps pour apprendre à êtreprécis dans ses tirs et sespasses, adopter les bonnespositions dans l’eau, maîtri­ser les tactiques de jeu. »

Après quelques longueursd’échauffement, les garçons en­chaînent les exercices pour acqué­rir précision et aisance. De tempsen temps, le ballon glisse, n’atterritpas exactement là où on le sou­haite. Mais on s’amuse. Tous espè­rent jouer un jour avec l’équipe se­nior (des adultes) en championnatde Belgique. Il faut avoir 14 ans mi­nimum pour jouer avec les adultes.Allez, encore un peu de patience,les garçons !

Rita Wardenier➜Le water-polo en Belgique(championnats, clubs…) sur :

www.water-polo.be

Water­polo : spectacleet amusement garantiÀ la piscine, on ne fait pas que nager. On peut aussi jouer au water-polo,un sport d’équipe et de ballon. Rencontre avec les jeunes pratiquants duCharleroi Hélios Aqua team.

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Le water-polo est un sport exi-geant mais tellement amusant !

En savoir +➜ Le water-polo est né au 19e siè-cle (années 1800) en Grande-Breta-gne. Au début, les joueurs chevau-chaient un tonneau sur l’eau etfrappaient la balle avec des bâtons.Le water-polo ressemblait au polopratiqué à cheval, d’où son nom.➜ Plus tard, William Wilson, unÉcossais, invente une nouvelleforme de ce jeu : les participantsdoivent se déplacer à la nage etjouer le ballon de la main. Le wa-ter-polo est reconnu officiellementen Grande-Bretagne en 1885.➜ Une autre version se développeen même temps aux États-Unis. Lewater-polo européen finit par s’im-poser dans le monde entier.➜ le water-polo est un sport olym-pique depuis 1900.

P our la 17e annéeconsécutive, lespiscines de

Bruxelles et de Walloniemettent les petits platsdans les grands pourl’opération Piscines enfête !Ces 19 et 20 novembre,soixante piscines propo­seront un programmespécial : démonstrationsdes clubs, jeux pour en­fants, baptêmes de plon­gée, activités aquati­ques… L’occasion dedécouvrir toutes les acti­vités qui se font en pis­cine, comme le water­polo, présenté ci­contre.Le thème des Piscines enfête, cette année, est« Nager en famille ».Alors, pourquoi pas y al­ler en famille ?Chaque piscine partici­pante offre un petit­dé­jeuner aux baigneurs du­rant l’un des deux joursde cette action.La liste des piscines par­ticipantes se trouve surle site officiel de l’opéra­tion. Bon amusement !

www.piscinesenfete.be

À vosmaillots !

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Victoire de FedererLe joueur de tennis suisse Ro-ger Federer (4e meilleur joueurmondial) a remporté pour lapremière fois de sa carrière letournoi de Paris-Bercy. Il a battule Français Jo-Wilfried Tsongaen finale. Voilà une victoire quitombe bien pour le Suisse quise prépare déjà à disputer lesMasters à partir du 22 novem-bre. Les Masters sont une sortede championnat du monde quioppose les 8 meilleurs joueursdu monde.AFP/M. Medina

Bravo Lewis !Le 13 novembre, le BritanniqueLewis Hamilton a remportél’avant-dernier Grand Prix de for-mule 1 de la saison, à savoir celuid’Abu Dhabi (Asie). Lacourse a été marquéepar l’abandon de l’Alle-mand Sebastian Vettel.Cela ne l’empêche pasd’être champion dumonde. Il ne peut plusêtre rattrapé au classe-ment général.

AFP/Karim Sahib

Le rallye duCondroz endeuilléL’édition 2011 du rallye du Con-droz (région qui se trouve surune partie des provinces de Na-mur, du Hainaut et de Liège) aété marquée par un grave acci-dent. Le 12 novembre, la voituredu pilote néerlandais Erik Mo-rée est sortie de route. Le véhi-cule a heurté le parapet (petitmur) d’un pont. Des pierres dumuret ont été projetées vers lesspectateurs, qui étaient placésdans une zone autorisée. Cinqpersonnes ont été touchées,deux ont perdu la vie. Le rallyes’est poursuivi le lendemainmais certains pilotes ont décidé

de ne pas reprendre lacourse. Parmi eux, fi-guraient les deuxgrands favoris del’épreuve, Freddy Loixet Thierry Neuville. Lerallye a été remportépar Patrick Snijers.

Loeb championLe Français Sébastien Loeb aremporté le championnat dumonde des rallyes suite àl’abandon de son rival le Fin-landais Mikko Hirvonen au ral-lye de Grande-Bretagne. Loeb adû abandonner l’épreuve à sontour. C’est la 8e fois de sa car-rière que le Français gagne le ti-tre de champion du monde. Ildevient le pilote qui a remportéle plus de titres mondiauxdans tout le sport automobile.

AFP/A. Dennis

La Chine dominele tennis de tableLe Chinois Zhang Jike a rem-porté la Coupe du monde detennis de table en battantWang Hao, un autre Chinois,en finale à Paris. Zhang Jike estclassé 3e meilleur joueur dumonde, Wang Ho 2e. La Chine aégalement remporté la Coupedu monde par équipe le 6 no-vembre dernier. Et ce, chez leshommes et chez les dames.

Charleroi vainqueurLe 12 novembre, le Sporting deCharleroiabattuEupenencham-pionnat de Belgique de footballde division 2. Les deux équipesjouaient en division 1 la saisonpassée. Elles sont descenduesen division 2 suite à leurs mau-vais résultats. Au classement gé-néral, Eupen est en tête avec 2points d’avance sur Charleroi. Lesdeux équipes se battent pour re-monter en division 1.

À noter

L’équipe nationale belge de football, lesDiables rouges, a gagné en match amicalcontre la Roumanie et a fait match nul(0-0) contre la France.Be

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Vendredi 18 novembre 2011 7

MagL’expositionToutankhamon,à Bruxelles, estprolongée jusqu’au27 novembre.

Georges nous accueille dans l’ex­position. Il précise tout desuite : «Ce sont surtout des litho­

graphies de Chagall qui sont exposées ici.»La lithographie est une technique degravure (dessin tracé en creux) surpierre qui permet d’imprimer desœuvres créées par des artistes. Dans unedes salles de l’expo, un film expliquecette technique.

● Un Russe à ParisGeorges raconte maintenant l’histoirede Marc Chagall. L’artiste est né en 1887dans une famille juive (qui suit le ju­daïsme, une religion) à Vitebsk, une pe­tite ville de Biélorussie. Ce pays du nord­est de l’Europe faisait partie à l’époquede la Russie. Marc est l’aîné d’une fa­mille de neuf enfants. En 1910, il débar­que à Paris pour étudier la peinture. Ildevient assez rapidement célèbre maissa vie ne sera pas toujours facile. Il quit­tera définitivement sa ville natale en1920 pour s’installer en France. Cepen­dant, la Russie et sa famille resteronttoujours dans son cœur. On retrouve sessouvenirs d’enfance dans ses œuvres.Marc Chagall a vécu jusqu’à presque100 ans (il est mort en 1985 en France) etil n’a jamais cessé de créer.Il est temps d’examiner les œuvres del’artiste en détail.

● Il peint ses rêvesMarc Chagall a sa manière bien à lui depeindre, de dessiner. Il n’appartient àaucun courant artistique mais certainsstyles l’ont influencé. Ainsi, les couleursvives et pures de ses dessins sont inspi­rées des fauvistes (courant de la pein­ture du début du 20e siècle).Georges attire l’attention des enfantssur des éléments que l’on retrouve sou­vent dans les œuvres de Chagall. Ils sontinspirés de sa vie, de ses goûts.On retrouve par exemple des souvenirsd’enfance (maisons de sa ville natale),des animaux (vache, coq, âne…), desfleurs, des artistes de cirque, des élé­ments religieux, des musiciens, des mo­

numents de Paris, des couples d’amou­reux… Tout ça se mélange dans descréations colorées et poétiques. Certainsanimaux ont des têtes d’humains (cesont des centaures, voir dessin ci­des­sus), la tour Eiffel a des pieds ou est re­présentée à l’envers, les couplesd’amoureux volent dans le ciel… Geor­ges explique : «Marc Chagall ne peint pasce qu’il voit, il peint ce qu’il rêve.» Certainsenfants ont envie de dessiner leurs pro­pres rêves. RW➜Jusqu’au 12 mai 2012. Animations, fiches jeuxpour enfants, support pédagogique etinformations sur :

www.expo-waroux.be

Le monde rêvéde Marc ChagallLe château de Waroux à Ans(Liège) expose des œuvres del’artiste Marc Chagall. L’écoledu centre de Sprimontl’a visitée avec nous.

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Voici une lithographie réalisée parChagall en 1957 intitulée «Mater-nité au Centaure».

➜ Que raconte ce spectacle«Kiss and Cry» ?Jaco Van Dormael : C’estl’histoire d’une vieilledame qui se souvientd’un moment importantde sa vie. À 12 ans, elleavait effleuré la main d’ungarçon. Toute sa vie, elle acherché à revivre cettesensation.

➜ Comment avez-vous eul’idée de faire danser desdoigts ?On voulait faire un specta-cle minimal (simple, sansgrands décors), MichèleAnne De Mey (danseuseet chorégraphe) et moi. En2003, on avait déjà faitune chorégraphie pourles mains durant dix mi-nutes dans une salle. Ici,sur scène on voit que lefilmsefabriqueendirect. Ily a un plateau de tour-nage, avec des techni-ciens, des caméras, desdécors… Le défi pour Mi-chèle Anne, c’est de nedanser qu’avec les mains.Le défi pour moi, c’est defaire un film long métrage

sur une table de cuisine !

➜ Qu’est que ça vousapprend ?Dans Kiss and Cry, si l’onveut une scène dans ledésert, avec une tempête,il suffit d’un seau de sableet une lampe de bureaunous donne le soleil ! Celachange du film que je ve-nais de terminer (Mr No-body) qui était un filmavec beaucoup de décorset de personnages.

➜ Dans Kiss and Cry tout sepasse en direct !C’est un travail d’équipede 10 personnes qui secoordonnent devant lesyeux du public. Ce qui estamusant c’est que tout lemonde pourrait réalisercela. On a voulu le fairedans un style enfantinavec des jouets, des trainsélectriques, des Playmo-bils, etc. Le public réagitvraiment bien !

M.­A.C.➜Du 18 au 20 novembre àTournai puis en tournée enBelgique en 2012.

J. Van DormaelLes doigts dansent

➜ Que faites-vous ?Je fais des prises de sang (avec une seringue, prendre unepetite quantité de sang à quelqu’un, sur demande d’unmédecin). J’encode les demandes et fais des analyses.Dans un laboratoire d’hôpital, on peut compter la quan-tité de globules blancs, globules rouges et plaquettesdans le sang. On peut déterminer le groupe sanguin (letype de sang) ou vérifier si le sang se coagule bien (se soli-difie bien une fois qu’il est en contact avec l’air). On faitaussi des tests pour vérifier qu’une pochette de sang peutêtre transfusée (injectée) à quelqu’un qui en a besoinaprès un accident, une opération importante... On peutaussi vérifier le taux de sucre dans le sang d’un patient,détecter des maladies comme la rubéole, l’hépatite, lesida...On analyse aussi des urines (pipi) et des selles (caca). Onpeut également faire ce qu’on appelle des mises en cul-ture, par exemple de salive, pour identifier une bactériequi rend une personne malade.

➜ Comment vous êtes-vous préparée à ce métier ?Dans une haute école de Bruxelles. Mais les techni-ques évoluent, donc on doit parfois suivredes formations pour apprendre à utili-ser des nouveaux appareils.

➜ Quels sont les avantages et lesinconvénients de votre métier ?Le contenu de mon travail me plaît,mêmesi jepréféraisceque je faisaisavant. Mais c’est un choix de vie : jene voulais pas rester à Bruxelles,je voulais revenir dans ma ré-gion. Ici, je faisquandmêmedes choses utiles pourla santé des gens.Par contre, je tra-vaille parfois la nuitet c’est très dur.

➜ Peut-on vivre de cemétier ?Oui.

➜ Vouliez-vous déjà faire ce métier à10 ans ?

Non, pas du tout. Je voulais être profde gym. Plus tard, j’ai commencé desétudes de pharmacie mais j’ai raté.

Alors, j’ai fait la biologie médi-cale.

➜ Une anecdote ?Il arrive régulièrementque des mamans doiventnous apporter des sellesde leur bébé. Au lieu d’uti-liser des petits pots pré-vus exprès pour cela, ellesnous apportent parfois lelange rempli ! On doitdonc gratter dedans,maison ne sait pas toujours ré-cupérer quelque chose,parce que les selles sontimprégnées des matièresdu lange.

Technologue de laboratoireAurore travaille dans un laboratoire, àl’hôpital de Chimay (Hainaut).

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8 Vendredi 18 novembre 2011

Récré ● Regarde, c’est le domp-teur de puces.– Mais il est devenu domp-teur d’éléphants.– Ben oui, avec l’âge, savue baisse !

Comment les abeilles com-muniquent-elles ?– Par e-miel !

● Marc va voir son copainJulien à l’hôpital. Ce der-nier a des bandages despieds à la tête.– Qu’est-ce qui t’est ar-rivé ?, demande Marc.– J’ai été renversé par unvélo.– Pas possible ! Commentc’est arrivé ?– Et ce n’est pas tout. J’aiété écrasé par une moto,puis par une décapotable,ensuite par un avion, etpour finir, par une sou-coupe volante !– Je ne te crois pas !– Je t’assure. Mais heureu-sement, après la sou-coupe volante, le patrondu manège a coupé le cou-rant !

C’est la rentrée des classes.L’institutrice demande àJulien :– Qu’as-tu fait pendant lesvacances ?– Pas grand-chose. En toutcas, sûrement pas de quoifaire une rédaction.

● Trois enfants sont surune rive et désirent fran-chir une rivière sur unebarque qui ne peut porterque 50 kg. Charles pèse50 kg, Bernard 25 kg etLouis 25 kg. Comment fe-ront-ils pour traverser tousles trois sans couler ?Réponse : Bernard et Louistraversent d’abord ensem-ble. Bernard revient etlaisse passer Charles toutseul. Louis n’a plus qu’à re-venir pour chercher Ber-nard.

B l ag ue s !

C’est nouveau

Le Tableau

Ce film d’animation nous fait pé-nétrer à l’intérieur d’un tableau.Le décor ? Un château, des jar-dins fleuris et une forêt. Malheu-reusement, pour des raisonsmystérieuses, le peintre n’a pasterminé son œuvre. Alors, lesToupins, qui sont entièrementpeints, se croient supérieurs auxPafinis, auxquels il manquequelques couleurs, et aux Reufs,qui ne sont que des esquisses.Les Toupins prennent le pouvoir,chassent les Pafinis du châteauetmaltraitent lesReufs. Troisper-sonnages partent à la recherchedu peintre pour lui demander determiner son travail et mettre finà cette situation douloureuse. Un dessin animé original, mi-gnon, qui raconte une quête (re-cherche) difficile et dangereuse,mais aussi pleine de découver-tes et de solidarité ! N.L.

Ciné

Les 1001 dangers de la vieau Moyen Âge

Si vous aviez vécu au MoyenÂge, auriez-vous aimé vivre dansun château fort ? Si vous dites«oui», alors sachez quels incon-forts et dangers vous atten-dent.Dans ce livre, 4 autres «che-mins»voussontainsiproposés :participer à la 1re croisade, deve-nir un bâtisseur de cathédrale,êtrechevalier, êtregardiendepri-son. Tout est expliqué de façonconcrète (exemple : commentdoit-on s’habiller pour partir encroisade ?) et des bons trucssont donnés (par exemple poursupporter la faim ou éviter de de-voir combattre). Une façon à lafois amusante et intéressantede découvrir l’histoire ! M.­A.C.➜Les 1001 dangers de la vie auMoyen Âge, Fiona MacDonald etDavid Antram, éd. Casterman, 144p.,jusqu’à 10 ans.

Livre

Quelle heure est-ildans le monde ?

Sur ce site, on peut voirl’heure locale en tempsréel à travers le monde.

http://24timezones.com/horloge_mondiale.php

Les perles d’Internet

Sur ce site, des vidéos etdes photos qui montrentdes situations excep-tionnelles. On y voit desphénomènes rares de lanature (quand une fleurest pollinisée), des vi-déos sur la vie possibledans le futur (où tout estinformatisé à l’extrême),des performances sporti-ves, etc.Bref, ce site glane (ré-colte) sur Internet, desimages étonnantes. Unedes dernières vidéospostées le 10 novembrepermet de survoler Rio(Brésil) en hélicoptère,waouw !

http://perlesduweb.wordpress.com

Internet@

Mayo, ketchup ou lait de soja

C’est un joli roman d’amitié quise lit assez facilement. Elia-nore est nouvelle dans laclasse et déjà rejetée par un«elle pue !» collectif ! MaisNoah, 11 ans, lui, ne rejette pasElianore. Au contraire, cette filledifférente l’intrigue. Est-elle dif-férente?Oui,ellepréfère lequi-noa, l’avoine et le lait de sojaau Nutella et aux sodas.Leursdeux façons de vivre se con-frontent. Une amitié se noue.Mais Elianore ose affronter leterrible Silvester avec un hu-mour tellement subtil que Sil-vester n’y comprend rien.C’estdrôle et ça nous raconte deschoses que l’on n’entend passouvent. M.­A.C.➜Mayo, ketchup ou lait de soja,Guasti, Gaia, éd. Thierry Magnier,115p. à partir de 10 ans.

Livre

Cars 2

Flash McQueen décide decourir le nouveau Grand PrixMondial, qui sacrera la voi-ture la plus rapide dumonde. Le bolide rouge estsûr de lui. Mais son ami,Martin la dépanneuse, l’ac-compagne et… rien ne sepasse comme prévu.Martin est maladroit, fait desbêtises, et cela dérange FlashMcQueen. Du coup, Martinest encore plus maladroit… Ilse retrouve même mêlé, mal-gré lui, à une affaire d’es-pionnage. Et il comprend fi-nalement que quelquechose cloche dans ce nou-veau Grand Prix : les voitures,

qui roulent grâce à un nou-veau carburant écologique,explosent en pleine course !C’est un dessin animé d’es-pionnage et d’action à lafois : Courses-poursuites,suspense, humour, agentssecrets… Un film amusantsemé de petites surprises. LeDVD contient bien entendudes bonus.

Nous avons 10 DVD à vous offrir.Pour participer, répondez auxtrois questions de cette semaine.Vous avez jusqu’au 9 décembrepour nous écrire à partir de notresite web lejournaldesenfants. beou sur CARTE POSTALE (sans enve-loppe !) au JDE, route de Hannut,38, 5004Bouge.N’oubliezpas d’in-diquer vos nom, prénom, date denaissance et adresse postale. Lesgagnants seront tirés au sort.

Les 3 questions

1. Quand a-t-on signé la Con-vention internationale desdroits de l’enfant ?

2. Quelle plante peut désor-mais remplacer le sucre dansnos plats ?

3. Qui est champion dumonde de F1 2011 ?

Concours

– > L’île aux trésors : c’estl’adaptation assez libre du livredu Britannique Robert LouisStevenson. Jim Hawkins connaîtl’emplacement d’un trésor surune île déserte. Il a le plan danssa tête mais souffre de pertes de mémoire. GérardJugnot est John Long Silver, le pirate à la jambe debois.Le 25 novembre sur La Deux à 20h.– > 360 °-GEO. Sauvetage dans les Rocheuses : on suitdes sauveteurs dans les montagnes Rocheuses auCanada. L’occasion de découvrir de superbes images.Le 22 novembre sur Arte à 16 h 50.