sommaire ÉDITORIALÉDITORIAL

THÈME LITURGIQUE DU MOIS

MÉDITATIONS :• LES CLÉS DE LA FOI POUR UN CŒUR-A-CŒUR• COMMENT FAIRE...• LES CLÉS DE LA PRIÈRE

HISTOIRE DU CHRISTIANISME

HISTOIRE DESCHRÉTIENS D’ORIENT

PROGRAMME DES ACTIVITÉSET CARNET

e comité d’animation liturgique se propose de vous offrirune méditation mensuelle sous forme de bulletin paroissial dont le but est de créer un rapprochement les uns avec les autres à travers la prières pour mieux nous connaître, nous découvrir, et découvrir la vrai proximité avec Dieu qui nous uni dans un cœur à cœur dont il a seul, le secret.Nous avons sélectionné, pour ce faire, trois grand axes d’information et de méditation que nous déclinons comme suit : 1-Un thème liturgique mensuel , synthèse des sujets qui ponctuent mois après mois notre année de prière et nous permet de mieux comprendre les écritures.2-Deux méditations, l’une à la recherche des clés de la foi, l’autre à la recherche des clés de la prière, pour approfondir notre cheminement spirituel.3-Un travail de mémoire qui retrace les grands moments de l’histoire du christianisme et ceux de l’Église d’Orient avec l’actualisation nécessaire dans le contexte du XXIème siècle pour mieux savoir ce que nous sommes en découvrant d’où nous venons.Enfin une page en forme de tribune libre vous permettra d’exprimer vos témoignages et vos expériences chrétiennes pour mieux les partager fraternellement en Christ.Nous espérons que ce premier numéro perfectible dans sa forme, et les sujets de fonds qu’il amorce, retiendra votre attention et vous permettra de réagir pour améliorer avec nous, au fil des mois, ce cœur-à-cœur de prière et d’intériorité.

Pour le comité d’animation Jean-Louis Mainguy

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AVRIL 2012

Un Cœur-à-Cœur avec DieuUn bulletin paroissial mensuel

« Lorsque tout bruit cesse, la voix de Dieu

se fait entendre sous les étoiles. »Vincent Van Gogh, peintre (1853-1890)

BAABDATH

Ouvrons au Christles portes de nos Cœurs

Un Cœur-à-Cœur avec DieuUn bulletin paroissial mensuel

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L

2 THEME LITURGIQUE DU MOIS

’année en année, l’Église célèbre une semaine qu’elle qualifie de « sainte » et durant laquelle, haut et fort, elle rappelle aux fidèles qu’ils sont des pèlerins en marche avec leur Seigneur.

Le dimanche des Rameaux et de la Passion, nous marchons derrière le Roi qui entre à Jérusalem. Comme il y a deux mille ans, nos rues se drapent de manteaux jetés sur son passage, nos mains lui tendent les rameaux pour l’heure de la victoire, et nous chantons : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »

Le jeudi saint, nous nous souvenons du peuple juif qui mange en hâte l’agneau pascal et marche vers la liberté. De Jésus, en qui s’accomplit le véritable passage – la véritable pâque – du monde de l’esclave à celui de la vie, nous recevons le commandement par excellence de ceux qui marchent aux côtés des plus démunis pour qu’ils reprennent goût à l’existence :« Pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ! »

Le vendredi saint, à la suite du condamné portant lui-même sa croix, nous marchons vers le lieu dit en hébreu : Golgotha, là où il est crucifié et où ses bras étendus dessinent le signe indélébile de l’Alliance entre Dieu et les hommes : « Ô Croix plus noble que les cèdres, sur toi la vie du monde est clouée, sur toi le Christ a triomphé : la mort a détruit la mort ! Gloire à toi, Jésus Sauveur, ta croix nous donne la vie ! »

Et le samedi saint, à l’heure où bientôt commence le premier jour de la semaine, nous marchons avec les femmes vers le tombeau. Mais ce n’est pas le Corps du Seigneur Jésus que nous trouvons, c’est un ange qui nous dit :« Vous cherchez le Crucifié ? Mais il n’est pas ici, il est ressuscité ! Partez rejoindre vos frères et annoncez-leur la nouvelle ! » Merveilleuse nuit où le Seigneur chemine à la tête de son peuple et le fait renaître au petit matin.

La semainedes pèlerins

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« PEUPLE OU S’AVANCE LE SEIGNEUR,MARCHE AVEC LUI PARMI LES HOMMES.

DIEU SAURA BIEN OUVRIR TON CŒURPOUR QUE TU PORTES SA PAROLE. »

PAROLE DE CELUI QUI A DIT :« JE SUIS LE CHEMIN, LA VERITE, LA VIE. »

SAINTE SEMAINE !

3MEDITATION

Prier, un acte très naturel que beaucoup d’entre nous ont néanmoins besoin d’« apprendre ».L’école d’oraison veut répondre à ce désir profond d’entrer dans un « cœur-à-cœur » avec Dieu.En nous donnant des clés pour surmonter les obstacles.

Que sont les écoles d’oraison ?Ce sont tout simplement des cycles de six soirées pour apprendre à faire oraison, autrement dit pour entrer dans la prière silencieuse contemplative.Chacune de ces six soirées est rythmée par un enseignement spirituel et des conseils pratiques, avec des exercices sur place (faire oraison bien sûr) et des « devoirs » pour la maison (faire oraison chez soi).

Qu’enseignez-vous dans ces sessions ?L’oraison de recueillement, c’est-à-dire la capacité à prendre un temps chaque jour pour le Seigneur, afin de vivre un moment intime avec lui et de se laisser « travailler » par lui. Il s’agit d’entrer dans une relation personnelle, un « cœur-à-cœur » avec Jésus. Sainte Thérèse la définit comme « un commerce intime d’amitié, où je m’entretiens souvent seul à seul avec Dieu dont je me sais aimée », soit le moyen le plus sûr de s’unir à lui. Nous essayons donc de faire prendre conscience que le Seigneur nous attend, qu’il est à notre écoute, et qu’il nous parle.

Comment transmettre cela à des laïcs, notamment à des jeunes, vivant dans notre société si agitée, si dispersée ?L’oraison concerne tout le monde, à nous de montrer qu’elle est simple et qu’elle n’est pas une affaire de spécialistes. C’est pourquoi à l’école d‘oraison, ce sont des laïcs qui parlent à des laïcs. Le fait d’être en groupe permettant à chacun de se rendre compte que tous ont les mêmes difficultés et qu’il est possible de

les résoudre. Notre but est d’apprendre à prier; il faut donc des conseils« pratico-pratiques », pour aider très concrètement des débutants à l’oraison

et « faire tomber » tout ce qui peut les en détourner.

Il y a donc une méthode pour apprendre à prier ?Il n’y a pas de « méthode » au sens strict, mais seulement des conseils pour arriver à la prière. Prier est en fait très naturel, mais beaucoup ont néanmoins besoin d’apprendre pour réaliser à quel point c’est

pour un « cœur-à-cœur »Des clés

L’ORAISON OULA PRIÈRE DU CŒURUN ENTRETIENTAVEC JACQUES IZART, FONDATEUR D’UNE ECOLE D’ORAISON A PARIS.

L’École d’oraison décomplexe la priere:

il n’y a rien à faire ni à dire,

mais simplement à être là,

en présence de Dieu.

MEDITATIONsimple. Et pour se lancer en étant rassurés… Il y a là une véritable demande, à prendre très au sérieux ; car l’homme est fait pour prier et le désert spirituel dans lequel nous vivons conduit les gens, jeunes en particulier, à se tourner vers n’importe quoi… L’école d’oraison veut donc répondre à ce désir profond. Pour autant, il ne s’agit pas d’entrer dans l’intimité de ce que chacun fait avec le Seigneur, mais bien de donner des conseils pratiques, afin d’éviter de « cristalliser » des difficultés et de se bloquer sur elles.Il suffit simplement d’être là, attentif, en présence de Dieu. Reste que le silence peut paraître difficile à beaucoup, par peur de se retrouver seul face à soi-même. Or être seul ou faire de l’introspection n’est pas la question, mais plutôt vivre une rencontre avec quelqu’un. Apprendre à faire oraison, c’est un peu apprendre à « s’ennuyer » avec Jésus, à se reposer entre les bras du Père, et à se laisser aimer. C’est pourquoi, quel que soit mon sentiment sur ma prière, je ne dois pas la juger… C’est très libérant ! Ce qui est moins simple, c’est d’être fidèle, régulier. Pour cela, il faut entretenir le désir et l’approfondir par les sacrements. En effet, le plus important n’est pas tant ce qu’on apprend dans notre école, mais ce qu’on fait en rentrant chez soi. Le meilleur maître d’oraison n’est-il pas, au fond le Saint-esprit qui nous enseigne au quotidien ?

Pourquoi est-ce alors difficile de se mettre en prière ?Si l’oraison est une grâce, une réponse à un appel du Seigneur, elle demande aussi un acte de foi et de volonté. Il ne s’agit pas de ressentir des choses, mais d’offrir ce temps à Jésus : de se mettre à son écoute et d’attendre qu’il nous transforme peu à peu. L’oraison est un combat et demande un vrai effort de volonté. C’est l’amour en actes. Si on ne se pousse pas à le pratiquer, on ne le fera pas. Voilà pourquoi trouver le temps est souvent le plus dur, car c’est le premier acte de volonté à poser. Le premier pas.

Justement comment encouragez-vous à faire oraison ?C’est simple, l’enjeu est de nourrir toute notre relation à l’Église, à Jésus, et de mieux lire sa volonté sur nous. Or Jésus n’a pas dit d’aller à la messe tous les jours mais de prier, prier sans cesse. Prier, c’est vivre avec Jésus. Alors, les choses deviennent plus évidentes parce qu’on le connaît mieux. Et l’on se

rend compte que Dieu agit dans notre vie, à travers les évènements. Dans l’oraison, on prend conscience de cela. Pour ceux qui sont éloignés de l’Église, l’enjeu est de découvrir Jésus. Quand on me dit :« Jésus, je ne l’ai jamais vu, il ne m’a jamais parlé », je demande : « Combien de fois vous êtes-vous posé pour l’écouter ? » Car Lui nous parle, Lui vient et demeure fidèle. Mais Lui ouvrons-nous la porte ?

NICOLAS, 19 ANS, ÉLÈVE EN 1ÈRE Avant de suivre l’école d’oraison, j’allais à la messe le dimanche et je priais le soir, mais je ne savais pas vraiment comment prier et je trouvais cela difficile. L’école m’a vraiment aidé. J’ai compris qu’il suffit de donner de mon temps à Dieu et d’arriver devant lui tel que je suis, avec ma vie de tous les jours, ce qui va et ce qui va moins bien. Je sais que je ne suis pas là pour rien: je parle à Jésus comme à un ami et je lui confie ma vie, car je sais qu’il m’aime. Pour moi, l’oraison est une prière très simple, très souple. Parfois, je peux prier simplement dix minutes lorsque j’ai beaucoup de travail. Je trouve aussi que l’oraison est calme, et dans notre vie de jeunes au rythme assez soutenu, c’est une vraie pause. Mais mon oraison a évolué. Au début, j’étais vraiment porté, puis j’ai eu plus de difficultés à ne pas être distrait. Je me suis accroché et je pense maintenant avoir franchi un pas. Ce qui m’encourage, c’est de remarquer les signes de Dieu dans ma vie et de sentir qu’il agit en moi. Être chrétien, ce n’est pas seulement prier, c’est vivre en chrétien, et prier m’aide beaucoup pour cela. Alors malgré les difficultés, ce ne serait pas imaginable pour moi d’arrêter l’oraison. Pourquoi se priver d’une belle chose qui me rend heureux ? (E.M)

TÉMOIGNAGE“

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Jacques Izart,cadre supérieur,marié et père de quatre enfants,a fondé une école d’oraison à Paris. Propos recueillis par Emmanuelle Morlinpour “PRIER” l’aventure spirituelleHors-série nº88

Il va au-devant de toi Ô Seigneur, mon Dieu,

Qui donc pourrait te chercher

Avec un amour pur et simple

Sans te trouver tout à son goûtet à son gré ?

C’est toi, en effet,qui te montres le premier

Et qui vas au-devant de ceuxqui te désirent.

Quelques points d’attention pour mieux prier.1- La gestion de l’agenda : Faire oraison, c’est avant tout trouver le temps de la prière… Hiérarchisez vos priorités, intégrez-la concrètement à votre planning, vous n’aurez plus d’excuse pour ne pas la pratiquer.2- La durée : C’est à chacun de la choisir, mais une fois fixée, tenez-la, que ce soit cinq minutes ou une demi-heure par jour. Mettez votre réveil. Ne partez pas avant. Dieu voudra peut-être vous donner quelque chose dans la dernière minute…3- La mise en condition : Séparez le temps de l’oraison du temps profane et de ses soucis. Pour cela, vous pouvez allumer une bougie, faire une lecture spirituelle avant de vous lancer. Mais sans livre ni bougie, vous pouvez quand même faire oraison !4- La position : À genoux, assis … soyez surtout confortable pour pouvoir tenir le temps prévu. Vous pouvez prier partout, mais choisissez l’endroit le plus calme possible, là où vous vous sentirez bien.5- Les distractions : Lorsque vous en avez, posez un acte de foi. Revenez à Jésus en lui disant par exemple: « Seigneur, je suis là pour toi. » Ne vous crispez pas dessus, les distractions sont normales, elles vont venir et revenir pendant l’oraison. Le seul travail que vous avez à faire est de ne pas les suivre ni de vous laisser emporter.6- Ne jugez pas votre oraison : Elle ne vous appartient pas, et c’est peut-être en tenant bon malgré les difficultés qu’elle est la plus féconde.7- Laissez-vous guider : Si le temps consacré à Jésus est très intime et ne nécessite aucune méthode, les conseils peuvent aider à rentrer et à tenir dans cette relation.

Un site : Celui des écoles d’oraison : www.oraison.netIl propose des conseils, témoignages, et les coordonnées des écoles d’oraison en France.Contact : ecoledoraison@yahoo.fr

Comment faire…“ Prier:

Un vrai effort de volonté …pour trouver la paix.

5MEDITATION

PRIÈREDE SAINT JEANDE LA CROIX (1542-1591)

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de la prièreLes clés

MEDITATION

Pour entrer dans cette découverte, qu’est la prière, quelle est pour vous la bonne porte?La bonne porte, c’est de considérer qu’avant tout recours à des « méthodes » ou à des « écoles », la prière doit s’enraciner dans la liturgie et les Écritures. Car la prière vécue au cours de la liturgie eucharistique et la liturgie des heures est la matrice de toutes les autres. Issue de la tradition juive, la liturgie des heures célébrée dans l’église par les moines et les moniales, comme d’ailleurs les prêtres et religieux séculiers, est la source qui a inspiré les grandes familles spirituelles. Avec des adaptations, elle peut aussi rythmer les journées de tout croyant, par la lecture des psaumes matin et soir, et les faire entrer dans un rendez-vous quotidien et régulier avec Dieu… Dans nos sociétés dominées par la vitesse, la prière joue un double rôle : elle est un appel à se poser, à s’arrêter et, en même temps, elle favorise la reconstruction de ces rythmes de vie qui nous manquent à tous. Et qui sont tellement nécessaires pour aller plus loin sur le chemin de la prière.Une fois que nous avons appris à exprimer, par les psaumes, notre détresse, notre espérance, notre gratitude, notre louange, et notre demande de pardon, il devient plus évident de faire silence. C’est ainsi que la prière liturgique des moines s’achève sur l’oraison silencieuse, l’accueil émerveillé de la présence de Dieu. le psautier est le lieu fondamental où se trouve façonné le cœur de celui qui prie. C’est seulement

à partir de cet enracinement dans la liturgie et l’Écriture que peuvent intervenir les« méthodes » pour baliser un chemin.

Des conseils pratiques sont proposés pour nous guider sur le chemin du silence et du lâcher prise ; qu’en pensez-vous ?Il faut savoir que la prière est avant tout un lieu d’épreuves… Toutes les familles spirituelles vous le diront en s’appuyant sur ce récit des Évangiles :« Jésus fut poussé au désert pour y être tenté » (Matthieu 4.1). Qui cherche la paix est forcément confronté à ses démons. De fait, dès que nous nous mettons en silence, nous avons des distractions ! Comment s’en étonner puisque celui qui prie, c’est moi tel que je suis : entêté, je m’accroche à mes désirs, par crainte de les lâcher. Parfois, je peux même ne plus comprendre pourquoi je m’obstine à vouloir prier le matin et en venir à douter de ce que je fais là. De manière provocante, le théologien anglais Nouwen affirme : beaucoup s’excusent de ne guère prier en disant qu’ils n’en ont pas le temps. Erreur ! nous dit-il. En réalité, s’ils prient peu, c’est qu’ils ont peur d’entrer dans ce moment de silence qui les met en vérité avec eux-mêmes ; et qui fait remonter à leur conscience toutes leurs fragilités et leurs étroitesses. Avons-nous noté que, selon les Évangiles, leur rencontre avec le Christ commence par remplir les disciples d’effroi ? Jusqu’à ce qu’ils se laissent pacifier par sa Parole : « …n’ayez pas peur » (Mt 14, 22-23).

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En contrepoint à l’article précédent traitant des « écoles d’oraison », Henri-Jérôme Gagey, prêtre et doyen à l’Institut catholique de Paris, nous livre ses réflexions. Prier c’est « sportif », et la réussite n’est pas forcément à la clé. Car dans ce parcours de lâcher prise, ce qui compte c’est de se laisser transformer peu à peu, de « laisser », comme il le dit, « se transformer notre désir jusqu’à désirer ce que Dieu veut »…

je dirais que prier, c’est laisser se transformer notre désir jusqu’à désirer ce que Dieu veut. Par exemple, un membre de ma famille est gravement malade. Comment ne pas demander au Seigneur qu’il le guérisse ? Pour cela, j’ai la prière des psaumes et toutes les Écritures. Mais ces passages de l’Écriture me préparent tout autant à l’éventualité de voir cette personne mourir qu’à celle de la voir m’être rendue.

En conclusion, cette démarche risquée qu’est la prière, vous diriez qu’elle en vaut la peine ?Comment pourrais-je répondre autrement ! Il vaut la peine de prendre ces risques tout en s’appuyant sur les ressources que la tradition nous donne pour les surmonter. La prière correspond à l’une des dimensions les plus constitutives de l’humain. C’est particulièrement la pratique de la prière qui assure, dans de multiples cultures, le développement de l’intériorité. Et l’on voit bien ce qu’un tel développement a de décisif dans la crise culturelle actuelle. Mais la pratique de la prière ne doit pas seulement être encouragée. Elle doit être aussi purifiée, évangélisée. C’est ce qui s’accomplit dans les diverses écoles spirituelles qui se sont développées au cours des siècles. Le croyant qui s’engage sur ce chemin doit savoir qu’il n’en verra pas le terme au cours de sa vie terrestre. Nous sommes tous des orants en pèlerinage.

Alors, que nous conseillez-vous avant d’aborder telle ou telle « méthode » de prière ?Je pense que si l’on veut s’engager sur le chemin de la prière, il est nécessaire d’être accompagné spirituellement. Et cela quelle que soit la « méthode » choisie.« Méthode » est un mot trompeur qui désigne trop souvent, aujourd’hui, le mode d’emploi à suivre scrupuleusement pour construire un objet. Aucune méthode ne garantit que nous serons assez dociles. Pensez à la pratique d’un sport : multiplier les exercices ne suffira pas pour parvenir à l’exercer parfaitement. Ce n’est pas en ce sens que le terme doit s’appliquer à la prière qui, je le rappelle, est un chemin vers Dieu ou, plus encore, l’ouverture du cœur au chemin de Dieu vers nous. Et non une technologie. Entrer en prière, c’est entamer un parcours dont on passe et repasse les étapes. Prier, cela ne va pas de soi, parce que celui qui prie doit accepter de se laisser transformer par le chemin qu’il accomplit.

Mais alors, quelle est la bonne attitude pour progresser ?Comme pour le sport, la prière nécessite d’abord un engagement du sujet. S’il progresse sur le chemin, c’est à la mesure où il se laisse transformer. Jésus nous l’explique en ces termes : « Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui l’en prient ! » (Luc 11, 13). Jésus semble indiquer ici que le véritable fruit de la prière, c’est le don de l’Esprit. Dans ce sens

7MEDITATION

“ La prière est un chemin vers Dieu, ou plus encore, l’ouverture du cœur au chemin de Dieu vers nous”

Henri-Jérôme GageyPropos recueillis par Christine Florencepour “PRIER” l’aventure spirituelleHors-série nº80

8 HISTOIRE DU CHRISTIANISME

Que reste-t-il de son pouvoir temporel ?Benoît XVI

Dans les faits, le pape est le chef de l’État du Vatican et règne sur 44 hectares. Le plus petit État du monde ! Il a son hymne national, dont l’auteur est Charles Gounod, son drapeau (blanc et jaune), frappe sa monnaie en euros (principalement à destination des collectionneurs) et édite des timbres. Le pape possède aussi la plus petite armée du monde: la Garde suisse, fondée il y a 505 ans, dont les 110 soldats assurent sa sécurité et celle du palais apostolique, en lien avec la gendarmerie pontificale, appelée communément la vigilanza, forte d’environ 130 agents.

572 citoyensCar si le pouvoir spirituel du pape, qu’il tient de l’élection d’un conclave comme étant l’expression de la volonté divine, s’exerce sur un milliard d’âmes, son autorité temporelle ne s’impose qu’à quelques centaines d’hommes et de femmes. Seules 572 personnes (au 1er mars 2011) possèdent la citoyenneté vaticane, dont seulement 220 vivent au Vatican, alors que les 352 autres se trouvent à l’étranger, en tant que personnel diplomatique. En plus des 220 citoyens résidents, environ 600 personnes, qui ne sont pas des sujets du pontife, résident sur le territoire. De plus, l’État du Vatican délivre très peu de passeports attestant la citoyenneté, alors que le Saint-Siège délivre des laissez-passer de nature diplomatique, qui peuvent être détenus par des non-nationaux, notamment pour faciliter leur passage des frontières pour des motifs pastoraux.Le pouvoir temporel du pape fut jadis très réel, et s’entendait sur les États pontificaux, engloutis il y a 140 ans par la création de l’État

italien après 11 siècles d’existence tumultueuse. Devenue alors« prisonnière au Vatican », selon l’expression de Pie IX, la papauté dut attendre les accords du Latran de 1929 pour redonner un cadre juridique solide à ses prérogatives en matière de pouvoir temporel.Les affaires judiciaires qui éclatent sur son territoire, mais qui ne relèvent pas du droit canonique, sont traitées par des tribunaux ad hoc au Vatican. Pour le pénal« non religieux », le Vatican peut choisir de déléguer l’enquête et le jugement de l’affaire à l’État italien, notamment parce qu’il n’existe pas de prison au Vatican…Ainsi, lorsque Jean-Paul II fut victime de l’attentat du 13 mai 1981, son agresseur, Mehmet Ali

Agca, fut interné dans une prison romaine. L’enquête fut gérée par la justice italienne, en lien avec les services secrets. Le pape rencontra, fin 1983, son agresseur et lui accorda son pardon, mais Agca resta interné 19 ans en Italie, avant d’être remis à la justice turque. En revanche, l’assassinat du commandant de la Garde suisse, Aloïs Estermann, et de sa femme en mai 1998, a été soustrait à l’empire de la justice italienne, le Saint-Siège ayant décidé de nommer un juge en interne. L’affaire fut l’objet d’une vive controverse, car la thèse d’un double meurtre suivi du suicide du meurtrier fut accréditée sans qu’une enquête digne de ce nom n’ait été menée.Enfin, le pouvoir législatif et exécutif du Saint-Siège est détenu selon la Loi fondamentale de l’État signée par Jean-Paul II, le 26 novembre 2000, par la Commission pontificale pour l’État de la Cité du Vatican. Nommée pour cinq ans et composée de cardinaux, celle-ci est actuellement présidée par Giuseppe Bertello.L’activité diplomatique est quant à elle assurée, sous la responsabilité du Français Dominique Mamberti, par une centaine de nonces apostoliques opérant dans les 178 États avec lesquels le Saint-Siège entretient des relations officielles.Cette reconnaissance internationale renforce le statut de chef d’État du pape. C’est à ce titre qu’il est intervenu en avril 2008 à la tribune de l’ONU, organisme dont le Saint-Siège n’est pas membre, mais auprès duquel il maintient un observateur permanent. C’est aussi en tant que chef d’État que Benoît XVI a été invité à parler devant le Bundestag, en septembre 2011, à Berlin.

Jean Mercierpour “LA VIE” – hors série

Les prérogatives du pape en tant que chef d’État n’ont retrouvé de cadre juridique solide qu’en 1929.

9HISTOIRE DES CHRETIENS D’ORIENT

Au Caire, le docteur Abdallah et son épouse observent avec inquiétude une certaine radicalisation chez leurs voisins musulmans, y compris dans les milieux aisés.

« Mon mari assiste à la messe tous les matins », dit Marie-Joséphine Abdallah. « J’aime commencer ma journée par la prière », explique celui-ci. Tous deux sont coptes-catholiques, mais ils se rendent indifféremment dans les églises voisines, sauf le dimanche : « Ce jour-là, nous allons chez notre curé. »Assis côte à côte dans un canapé de style Louis XV, tout comme ils sont côte à côte dans la vie depuis un quart de siècle, le couple est affable et s’exprime en toute confiance. Elle évoque leur première rencontre, « un coup de foudre », puis leur voyage de noces à Chypre. Depuis lors, ils ont partagé avec une foi totale en Dieu les moments de joie et les jours difficiles. Tous deux travaillent. Nagui est médecin, analyste, et son épouse représente une maison d’édition italienne qui publie des livres touristiques sur l’Égypte. Ils ont trois enfants. Les deux jeunes gens, Amir et Karim, 23 et 22 ans, sont étudiants en médecine. La benjamine, Sandra, est inscrite au collège du Sacré-Cœur.« Pour nous, la vie familiale est prioritaire. Nous nous retrouvons pendant une partie de la journée », confie Marie-Joséphine. C’est justement dans ce salon qu’ils

se regroupent. Aucune clôture ne sépare cette pièce de la salle à manger, où le déjeuner en commun est une coutume immuable. Selon le style égyptien, ce repas a lieu vers 14 heures. Cela permet au médecin de quitter ses laboratoires (il en possède deux), situés à Héliopolis, non loin de son domicile, et aux enfants de terminer leurs cours.Le docteur Abdallah avait toujours rêvé d’habiter Héliopolis, une seconde capitale plus calme que Le Caire. D’où le choix de son appartement dans un quartier paisible, de style bourgeois aisé, où le bruit des klaxons ne trouble pas les conversations. Au cours du repas,les jeunes racontent leur journée, un incident amusant, des anecdotes… Les parents écoutent, répondent, et partagent ainsi la vie de leurs enfants. Chacun retrouve ensuite ses études ou ses activités. Le soir, la télévision les sépare plutôt. Ils possèdent plusieurs postes et chacun a ses préférences. Une seule exception : le football, la passion commune. « Nous assistons ensemble aux grands matchs... Nous dénigrons, nous applaudissons. » Les voyages aussi les réunissent. Ils ont pratiquement fait le tour du monde.Le dimanche, c’est un peu la fête. Ils sont ensemble et heureux de l’être. L’un discute avec son père, l’autre seconde sa mère qui prépare des douceurs… Ce lien familial solide n’empêche pas l’autonomie. Chacun agit à sa guise dans l’après-midi. Ce jour-là, Amir, pratiquement fiancé à une collègue d’études, est déjà parti la retrouver. Karim, long, mince, vigoureux, égrène ses hobbys : « Je joue au basket-ball et au piano. Le sport et la musique sont complémentaires. » Il fait confiance à l’avenir, il adore aussi sortir… Des amis l’attendent au club. Sandra, blonde, pétillante de vie, joue au squash et s’amuse de voir l’étonnement dans les yeux de son interlocuteur.« Oui, ce n’est pas un sport exclusivement masculin », rit-elle. Elle aime lire des romans et suivre des feuilletons à la télévision. La Star Academy est son émission favorite. Sera-t-elle médecin ? Son père répond aussitôt : « Non, il n’en est pas question. » Elle sourit et s’éclipse pour rejoindre des « copines ». La famille fréquente deux clubs : « al-Dar », géré par l’église grecque-catholique, et « Patronage », celui de l’évêché. « Ce sont des petits cafés, explique la mère. On peut y déjeuner, y dîner, et les jeunes ont toutes sortes de distractions. Cela me rassure de savoir où sont mes enfants, qui sont leurs amis… Et puis, c’est un milieu chrétien. »

mise sur la modération égyptienneLa famille Abdallah

L’église Saint Siméon le Tanneur dans le quartier de Mokattam, au Sud-est du Caire. C’est ici, dans le plus célèbre quartier copte de la capitale égyptienne, que Sœur Emmanuelle a œuvré pour les Chiffonniers du Caire.

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Ils n’ont pas l’habitude de sortir avec des musulmansÀ la question : « N’aimeriez-vous pas que vos enfants aient des amis musulmans ? », une grande hésitation se fait sentir, puis Marie-Joséphine Abdallah répond : « Je n’ai jamais dit non. »«Moi, j’ai un grand ami musulman, ajoute aussitôt son mari. Quand je faisais encore du sport, je jouais avec lui au squash, au tennis. Nos femmes se connaissent, et il nous invite parfois à l’Automobile Club. » Pour donner plus de poids à ses propos, le docteur Abdallah, qui dirige aussi un département de recherches médicales rattaché à l’État, assure : « La majeure partie de mes collaborateurs sont musulmans et je ne rencontre pas la moindre difficulté. » Trois ans plus tôt, il a été gravement malade et ses collègues musulmans l’ont beaucoup entouré. Mais les Abdallah admettent que s’il vont régulièrement au restauration ou au club des amis et des parents, tous chrétiens, ils n’ont « pas l’habitude de sortir avec des musulmans ».Ils n’ont pourtant jamais rencontré de fanatiques. Ce problème, à leur avis, se trouve surtout dans les villages et les quartiers pauvres. « Nous pratiquons notre foi en toute liberté. » Égyptienne de souche, cette famille copte-catholique envisage-t-elle de continuer à vivre au pays des pharaons, ou songe-t-elle à émigrer, à l’instar de nombreux chrétiens ? « Nous ne sommes plus en âge d’émigrer, et j’exerce une profession libérale », dit-il. Mais son épouse souligne « une évolution sensible dans la société égyptienne ». Elle cite les changements vestimentaires des musulmanes, même dans les milieux aisés. Le médecin met en évidence le soutien financier accordé par les Frères musulmans aux classes défavorisées, et cela aux prix d’un lavage de cerveaux.« Les musulmans modérés sont conscients de ce danger. Bien des films et des émissions télévisées abordent ce thème et dénoncent ses conséquences. » Tous deux laissent entendre qu’une islamisation poussée de la société égyptienne accentuerait l’émigration des chrétiens. Ils souhaitent pour l’Égypte le maintien d’un régime modéré.

Propos recueillis par Denise Ammounpour “PRIER” la croix avec les chrétiens d’Orient

Hors-série

La plus forte communauté chrétienne de la région•Il y aurait aujourd’hui huit millions de chrétiens en Égypte, soit 10% de la population. C’est la plus forte communauté chrétienne du monde arabe : un chrétien oriental sur deux est égyptien. Cette communauté a une forte composante rurale, dans la haute vallée du Nil, et occupe aussi densément certains quartiers du Caire et d’Alexandrie.•L’écrasante majorité appartient à l’Église copte-orthodoxe, avec à sa tête le pape Chenouda III. Cette Église ne reconnaît pas le concile de Chalcédoine (451) pour des motifs dogmatiques, canoniques et politiques.La communauté copte-catholique compte 250.000 membres.

REPÈRES

LES CHIFFRES• Une présence très ancienne: Dès l’an 40, les chrétiens se sont répandus sur les rives du Nil et de la Méditerranée, en Mésopotamie et dans et de la Méditerranée, en Mésopotamie et dans la péninsule arabique. Dans ces régions, la présence du christianisme est donc bien antérieure à celle de l’Islam, apparu au VIIe siècle. • Des communautés éparpillées: On estime à 11 millions le nombre des chrétiens présents au Moyen-Orient. Ils se répartissent au sein de 11 Églises orientales de rites différentes (chaldéen, syrien-catholique, arménien, syrien-jacobite, copte, assyrien…), sans parler des catholiques latins et des protestants.• Égypte : 8 à 10 millions de chrétiens (principalement coptes, dont 250.000 catholiques), soit 10% de la population.• Liban: 1,5 million de chrétiens, dont un million de catholiques (notamment maronites, melkites, latins, etc.), soit 40% de la population; la diaspora représenterait 6 millions de personnes.• Syrie : 850.000 chrétiens, soit 4,5% de la population. • Irak : 500.000 chrétien (moins de 3% de la population), dont 400.000 chaldéens catholiques : 250.000 vivent toujours à Bagdad et 250.000à Mossoul, Kirkouk et dans le Kurdistan irakien. L’Irak comptait 1,2 million de chrétiens en 1987.• Jordanie : 350.000 chrétiens (6% de la population) dont 120.000 catholiques.• Israël : 150.000 chrétiens, soit plus de 2% de la population.• Territoires palestiniens : 60.000 chrétiens (notamment grecs-orthodoxes), soit moins de 2% de la population.• Iran : 135.000 chrétiens, soit 0,3% de la population, dont 20.000 catholiques.• Turquie : 80.000 chrétiens (0,1% de la population), dont 10.000 catholiques.

Le musée copte du Caire. Huit millions de chrétiens vivent en Egypte, ce qui en fait la plus importante communauté chrétienne du monde arabe.

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À la paroisse Saint- Antoine-de- Padoue - Horch-Tabet

La paroisse Saint-Antoine-de-Padoue – franciscains conventuels, Horch-Tabet fera célébrer les messes des Rameaux et les offices religieux de la semaine sainte conformément au programme suivant :

Dimanche des Rameaux 1er avril-8h30: messe et bénédiction des rameaux-9h30: messe et bénédiction des rameaux (arabe)-11h: bénédiction des rameaux, procession, bénédiction des enfants et des jeunes et messe solennelle-12h30: messe et bénédiction des rameaux-18h30: messe et bénédiction des rameaux.Lundi saint 2 et mardi saint 3 avril-7h30: messe-18h30: messe chantée avec homélie-19h-20: adoration eucharistique.Mercredi saint 4 avril-7h30: messe-18h30: célébration pénitentielle, confessions et messe.Jeudi saint 5 avril-7h30: prière du matin-18h30: messe de la Cène du Seigneur.L’église restera ouverte jusqu’à minuit.Vendredi saint 6 avril-7h30: prière du matin-15h: chemin de croix-18h30: liturgie de la Passion du Seigneur présidée par Mgr Paul Dahdah, vicaire apostolique des latins.Samedi saint 7 avril-7h30: prière du matin-23h30: veillée pascale (bénédiction du feu, liturgie de la Parole, bénédiction de l’eau, liturgie eucharistique).Dimanche de Pâques 8 avril-8h30: messe avec chants-9h30: messe avec chorale (arabe) -11h: messe solennelle-12h30: messe avec chants-18h30: messe avec chorale.Lundi de Pâques-8h30: 11h et 18h30: messes avec chants-9h30: messe avec chants (arabe).Par ailleurs, les horaires des messes jusqu’en juin se présentent comme suit: -en semaine, à 7h30 et 18h30.-Les dimanches et jours de fête chômées, à 8h30, 9h30 (arabe), 11h, 12h30 et 18h30.Pour plus d’informations, appeler aux 01/500370, 01/502850.

À la paroisse latine Saint-François d’Assise, à HamraLes horaires des offices qui seront célébrés pour les Rameaux et la semaine sainte se présentent comme suit :

Dimanche des Rameaux 1er avril-9h30: messe en arabe (bénédiction des rameaux devant la grotte de Notre-Dame de Lourdes) -10h30: messe en français (bénédiction des rameaux sous le préau)-12h: messe en anglais (bénédiction des rameaux sous le préau).

Mardi saint 3 avril-17h: cérémonie pénitentielle en français et messe.

Jeudi saint 5 avril-17h: messe en français (lavement des pieds, transfert du Saint-Sacrementet adoration silencieuse).

Vendredi saint 6 avril-I5h: chemin de croix en français -17h: vénération de la croix et communion.

Samedi saint 7 avril-22h30: veillée pascale (bénédiction du feu, cierge pascal, procession, chant de l’annonce de la Pâque, liturgie de la Parole et liturgie baptismale).

Dimanche de Pâques 8 avril et lundi de Pâques 9 avril -9h30: messe en arabe -10h30: messe en français -12h: messe en anglais.

À la cathédrale Saint-Louis à Bab Idriss

Les horaires des offices religieux qui seront célébrés au cours de la semaine sainte à la cathédrale Saint-Louis se présententcomme suit :

Dimanche des Rameaux 1er avril-11h30: procession à partir de l’école Sainte-Anne -12h: messe en français. Jeudi saint 5 avril-9h30: messe chrismale et consécration des saintes huiles en français, présidées par Mgr Paul Dahdah, vicaire apostolique des latins au Liban-18h: messe et lavement des pieds en français.

Vendredi saint 6 avril-15h: chemin de croix en arabe-18h: célébration de la Passion du Seigneur.Samedi saint 7 avril-23h30: veillée pascale et messe en français.Dimanche de Pâques 8 avril-12h: messe en français.

En l’église Notre-Damedes Anges à Badaro

Pour la semaine sainte, les cérémonies religieuses seront célébrées en l’église Notre-Dame des Anges, à Badaro, conformément au programme suivant :

Dimanche des Rameaux 1er avril-9h30: procession et messe en arabe à partir du couvent des sœurs franciscaines -11h30: procession et messe en français, présidées par Mgr Paul Dahdah, vicaire apostolique des latins au Liban. La procession aura lieu à partir du couvent des sœurs franciscaines.

Mercredi saint 4 avril-7h: messe en français -18h: messe avec célébration pénitentielle.

Jeudi saint 5 avril-18h: messe en mémoire de la Cène du Seigneur et lavement des pieds en langue française.Vendredi saint 6 avril-15h: chemin de croix en langue arabe-18h: célébration de la Passion du Seigneur en français(lecture de la Passion, adoration de la croix et communion).

Samedi saint 7 avril-22h: veillée pascale en français (bénédiction du feu nouveau, liturgie de la Parole, baptême et eucharistie).

Dimanche de Pâques 8 avril et lundi de Pâques 9 avril-10h: messe en arabe -11h30: messe en français.Pour plus de renseignements, appeler aux 01/994050, 01/382344, 01/351727.

PROGRAMME DES ACTIVITES ET CARNETSEMAINE SAINTE CATHOLIQUE

En jaune les suggestions pour vivre le TRIDUUM PASCALen langue française

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En l’église Saint-Joseph des pères jésuites à Achrafieh

Le programme des messes des Rameaux et des offices religieux de la semaine sainte en l’église Saint-Joseph des pères jésuites à Achrafieh se présente comme suit :

Dimanche des Rameaux 1er avril-10h30: bénédiction des rameaux, procession et messe (anglais) -18h30: bénédiction des rameaux à l’entrée de l’église, procession et messe (français).

Lundi saint 2, mardi saint 3 et mercredi saint 4 avril-5h55: messe maronite-18h45: messe en rite latin.

Jeudi saint 5 avril-15h30: confessions (anglais) -16h30: messe avec lavement des pieds (anglais) -18h30: célébration de la Cène du Seigneur et lavement des pieds (français) -19h30: veillée de prière animée par la chorale (français)-à partir de 22h et jusqu’à 6h du vendredi saint, veillée de prière et adoration (congrégation Notre-Dame des Sept douleurs).

Vendredi saint 6 avril-à partir de 14h, confessions à l’église (anglais) -15h: chemin de croix, prières et communion (anglais) -de 10h à 12h, confessions à l’église (français) -18h30: office et célébration de la Passion du Seigneur (français) -20h: chemin de croix dans l’église (congrégation Notre-Dame des Sept douleurs).

Samedi saint 7 avril-8h30: au deuxième étage célébration de la vigile en anglais (bénédiction, lectures et messe) -minuit: célébration de la vigile en français (bénédiction du feu nouveau, lectures, bénédiction de l’eau baptismale), suivie de la messe.

Dimanche de Pâques 8 avril-7h30: messe (français) -10h30: messe (anglais) - 18h30: messe.

En l’église Saint-Antoine de Padoue à Baabdath

Dimanche des Rameaux :Procession et messe à 10h en langue arabeProcession et messe à 11h30 en langue française

Horaires des célébrations de la semaine Sainte :Mercredi 4 avril -18h: messe et cérémonie pénitentielle en langue arabe

Jeudi saint 5 avril-18h: messe et cérémonie du lavement des pieds en langue arabe 19h30 projection privée du film “JESUS” 2ème partie-20h:adoration (du saint sacrement) durant toute la nuit

Vendredi saint 6 avril-15h: Chemin de croix en langue française-18h: Cérémonie de la Passion en langue arabe

Samedi saint 7 avril-23h30: veillée pascale en langue arabe, présidée par Mgr Paul Dahdah

Dimanche de Pâques 8 avril -10h: messe en langue arabe-11h30: messe en langue française

Lundi de Pâques 9 avril-11h: messe en langue française-18h: messe en langue arabe

Horaire habituel des messes du dimanche : -9h30 en langue arabe-11h en langue française

Horaire habituel des messes du lundi au samedi : -18h en langue arabe

Les pères : . Michel Youssef, .Tanios Rizk .Majed Moussa Se tiennent à la disposition des fidèles sur rendez-vous auprès du secrétariat de la paroisse de 8h30 à 16h (Mlle Nadine Khalil)Tel. : 04-820431 et 04-821318.

Activités de la paroisse en langue française pour le mois d’avril 2012

Jeudi 19 avril à 19h30 Veillée spirituelle autour du thème « Rencontrer l’Autre », animée par Frère Bernard Hamm

Jeudi 26 avril à 19h30 Projection privée du film « Vatican II, le Concile » (durée 1h10)Ces soirées seront chaque fois clôturées par une réunion autour du « verre de l’amitié ». Vous y êtes tous les bienvenus.

CARNETCe « CARNET » commencera au mois de Mai, annonçant les divers mariages, baptêmes et deuils du mois précédent ou suivant. Nous attendons vos annonces auprès du secrétariat de la paroisse

NOUS EN SOMMEST É M O I N S

CHRIST EST RÉSSUSCITÉ!

PROGRAMME DES ACTIVITES ET CARNET