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132 E-PaperWorld Magazine J’ai vécu le virage de l’industrie du disque il y a quelques années, car je travaillais à Radio- Canada à ce moment-là, étant responsable entre autres, des acquisitions de CD pour la station de Montréal. Nous avons dû planifier la dématérialisation d’une partie importante de notre collection qui totalisait environ un demi- million de disques (78 tours, 33 tours et CD). Je m’intéresse depuis plus d’un an maintenant au phénomène des liseuses électroniques (eBooks), car je crois que les défis de l’industrie du livre sont comparables à ceux du disque. Il y a certainement des leçons à tirer lors de la transition du CD vers les fichiers MP3 et AAC, pour ne nommer que quelques formats. Je vais donc vous relater l’histoire récente d’un couple canadien vivant à Ottawa, venant tout juste de sauter à bord du « train » du livre numérique. Il s’agit de membres de la famille de ma conjointe, Joanne et Louis, tous deux professionnels de la santé. Ce sont des baby-boomers. Les enfants ont quitté la maison depuis plusieurs années. Il y a quelques mois, lors d’un dîner de famille, j’ai montré mon Sony eReader PRS-700 à Joanne qui a tout de suite réalisé les avantages que ce nouvel accessoire pourrait lui apporter. Elle a reçu un Sony Reader, modèle tactile PRS-600 en cadeau dans les semaines qui ont suivi. Il faut mentionner que le Kindle 2 d’Amazon n’était pas encore disponible au Canada à ce moment- là. Les Canadiens ont dû attendre jusqu’au mois de novembre 2009, avant de pouvoir s’en procurer un légalement, à moins d’avoir une adresse aux É.-U.. C’est ce que j’ai fait dès novembre. La décision d’offrir un Sony eReader aurait peut-être changé à ce moment-là, sachant que l’utilisation du Kindle est très simple, aucun ordinateur n’étant nécessaire. De plus, les livrels se téléchargent directement et en quelques secondes via l’antenne 3G sans fil, qui est intégrée à l’appareil. L’utilisateur n’a aucun frais mensuels de service cellulaire/mobile à payer, seulement le coût des achats en ligne. Par contre, notre couple ne savait pas lors de cet achat que le Kindle n’était compatible qu’avec le format MOBI et non avec le format ePub. Ce qui nous rappelle une compétition récente entre HD-DVD et Blueray, finalement remportée par Sony. Les achats en ligne se font via le portable de la maison. Il faut installer gratuitement le logiciel Reader Library 3.0 de Sony, de façon similaire à l’installation de iTunes pour un iPod. Sony propose son logiciel aussi bien pour les systèmes d’exploitation Windows que MAC. Les utilisateurs MAC ont dû attendre la sortie de la version 3.0 au mois d’août 2009 avant de pouvoir gérer leur eReader. Les livres électroniques sont ensuite téléchargés, via une connexion internet, dans le portable puis vers la liseuse. Cette opération ne pose aucune difficulté à Joanne, qui utilise Internet régulièrement. Les eBooks disponibles en ligne dans la boutique SONY sont en grande majorité des nouveautés de langue anglaise, ce qui n’est pas un obstacle pour notre couple bilingue. Joanne a par la suite décidé d’offrir un Sony eReader PRS-300 à son conjoint, leur permettant ainsi de lire simultanément sur leurs liseuses respectives. En choisissant d’acheter un autre Sony eReader, la maison fonctionnait alors sur un seul et même système, ce qui simplifiait la compatibilité et le partage. Ce fut un bon choix sans le savoir, car comme je le mentionnais, les fichiers MOBI d’Amazon ne fonctionnent pas sur les liseuses Sony et vice et versa. Les fichiers ePub utilisés par Sony et faits à partir du format ouvert ePub ne sont pas reconnus par un Kindle. Notre couple a eu quelques difficultés à Un couple en plein virage gilles bRunet avril 2010

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paramétrer le logiciel de Sony de façon à pouvoir partager les livres achetés sur les deux liseuses.Je les ai aidé dernièrement et tout fonctionne maintenant. Il faut pour cela, informer le système en ligne de SONY en lui indiquant quelles sont les liseuses autorisées par le compte de l’usager.

Sony utilise un système de cadenassage (Digital Right Management), qui permet de limiter la circulation des livrels aux liseuses qui ont été autorisées. Le concept est louable, mais dans la pratique cela rend le système assez frustrant et j’espère que l’industrie du livre suivra l’industrie du disque et retirera toute protection de type DRM. Apple a finalement retiré son DRM, appelé Fairplay, de ses fichiers audio AAC . Je crois que les lecteurs préféreront payer un peu plus cher leurs eBooks s’ils n’ont pas les protections restreignantes du DRM. Nos deux utilisateurs semblent maintenant apprécier leur nouvelle façon de lire bien que ce ne soit pas leur seule source de lecture. Le livre en format papier reste présent à la maison. Pour ce qui est de l’encre électronique, ils n’ont mentionné aucune fatigue des yeux après de longues heures de lecture. C’est effectivement un des avantages de l’encre électronique comparée aux écrans LCD.La petite lampe d’appoint intégrée à l’étui en cuirette de chaque liseuse est bien appréciée, car elle permet la lecture le soir dans une pièce très sombre. C’est la nouvelle solution de Sony qui a retiré du modèle précédent, le PRS-700 , les huit petites diodes électro luminescentes (DEL) qui étaient intégrées sur les cotés, à l’intérieur de l’écran. L’inconvénient majeur était que ces DEL consommaient un peu plus d’énergie de la pile et écourtait le temps entre deux recharges. Je possède un PRS-700 et cela ne m’a jamais gêné,

et au contraire, j’apprécie grandement ce design fort pratique. Sony a donc malheureusement retiré ce petit éclairage pour le remplacer par une petite lampe et sa pile électrique installée dans l’étui.

Le Sony eReader PRS-600 avec écran tactile de Joanne est très apprécié et son utilisation nous fait réaliser que nous avons de plus en plus le reflex d’utiliser nos doigts directement sur l’écran pour faire une sélection. Merci au iPhone et à son écran tactile, les meilleurs pointeurs au monde sont effectivement nos doigts.Le contraste du PRS-300 est supérieur au PRS-600 car il n’a pas d’écran tactile ce qui a pour avantage d’augmenter le contraste en l’absence de cette couche additionnelle nécessaire au circuit de détection tactile.

En résumé il apparaît que ce couple apprécie les avantages du livre électronique au point qu’ils en ont chacun un. Ils achètent régulièrement des eBooks, la plupart du temps en anglais. Ils ne comptent pas délaisser le livre classique papier, mais veulent au contraire profiter du meilleur des deux mondes.

Une petite note pour conclure, Joanne a oublié sa liseuse dans la pochette de l’avion récemment en partant en vacances. Cela arrive malheureusement à bien des voyageurs de placer un effet personnel dans cette pochette face à son siège, et de l’oublier en quittant l’avion. Ce sera intéressant de voir si elle retournera chez Sony ou si elle en profitera pour analyser la compétition et les nouveaux choix. Je pense entre autres au Cybook Opus de Bookeen, un produit de France en vente partout ou au nouveau Nook de B&N qui sera bientôt disponible.

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J’ai vécu le virage de l’industrie du disque il y a quelques années, car je travaillais à Radio-Canada à ce moment-là, étant responsable entre autres, des acquisitions de CD pour la station de Montréal. Nous avons dû planifier la dématérialisation d’une partie importante de notre collection qui totalisait environ un demi-million de disques (78 tours, 33 tours et CD). Je m’intéresse depuis plus d’un an maintenant au phénomène des liseuses électroniques (eBooks), car je crois que les défis de l’industrie du livre sont comparables à ceux du disque. Il y a certainement des leçons à tirer lors de la transition du CD vers les fichiers MP3 et AAC, pour ne nommer que quelques formats. Je vais donc vous relater l’histoire récente d’un couple canadien vivant à Ottawa, venant tout juste de sauter à bord du « train » du livre numérique. Il s’agit de membres de la famille de ma conjointe, Joanne et Louis, tous deux professionnels de la santé. Ce sont des baby-boomers. Les enfants ont quitté la maison depuis plusieurs années. Il y a quelques mois, lors d’un dîner de famille, j’ai montré mon Sony eReader PRS-700 à Joanne qui a tout de suite réalisé les avantages que ce nouvel accessoire pourrait lui apporter. Elle a reçu un Sony Reader, modèle tactile PRS-600 en cadeau dans les semaines qui ont suivi. Il faut mentionner que le Kindle 2 d’Amazon n’était pas encore disponible au Canada à ce moment-là. Les Canadiens ont dû attendre jusqu’au mois de novembre 2009, avant de pouvoir s’en procurer un légalement, à moins d’avoir une adresse aux É.-U.. C’est ce que j’ai fait dès novembre.La décision d’offrir un Sony eReader aurait peut-être changé à ce moment-là, sachant que l’utilisation du Kindle est très simple, aucun ordinateur n’étant nécessaire. De plus, les livrels se téléchargent directement et en quelques secondes via l’antenne 3G sans fil, qui est

intégrée à l’appareil. L’utilisateur n’a aucun frais mensuels de service cellulaire/mobile à payer, seulement le coût des achats en ligne. Par contre, notre couple ne savait pas lors de cet achat que le Kindle n’était compatible qu’avec le format MOBI et non avec le format ePub. Ce qui nous rappelle une compétition récente entre HD-DVD et Blueray, finalement remportée par Sony. Les achats en ligne se font via le portable de la maison. Il faut installer gratuitement le logiciel Reader Library 3.0 de Sony, de façon similaire à l’installation de iTunes pour un iPod. Sony propose son logiciel aussi bien pour les systèmes d’exploitation Windows que MAC. Les utilisateurs MAC ont dû attendre la sortie de la version 3.0 au mois d’août 2009 avant de pouvoir gérer leur eReader. Les livres électroniques sont ensuite téléchargés, via une connexion internet, dans le portable puis vers la liseuse. Cette opération ne pose aucune difficulté à Joanne, qui utilise Internet régulièrement. Les eBooks disponibles en ligne dans la boutique SONY sont en grande majorité des nouveautés de langue anglaise, ce qui n’est pas un obstacle pour notre couple bilingue. Joanne a par la suite décidé d’offrir un Sony eReader PRS-300 à son conjoint, leur permettant ainsi de lire simultanément sur leurs liseuses respectives. En choisissant d’acheter un autre Sony eReader, la maison fonctionnait alors sur un seul et même système, ce qui simplifiait la compatibilité et le partage. Ce fut un bon choix sans le savoir, car comme je le mentionnais, les fichiers MOBI d’Amazon ne fonctionnent pas sur les liseuses Sony et vice et versa. Les fichiers ePub utilisés par Sony et faits à partir du format ouvert ePub ne sont pas reconnus par un Kindle. Notre couple a eu quelques difficultés à

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paramétrer le logiciel de Sony de façon à pouvoir partager les livres achetés sur les deux liseuses.Je les ai aidé dernièrement et tout fonctionne maintenant. Il faut pour cela, informer le système en ligne de SONY en lui indiquant quelles sont les liseuses autorisées par le compte de l’usager.

Sony utilise un système de cadenassage (Digital Right Management), qui permet de limiter la circulation des livrels aux liseuses qui ont été autorisées. Le concept est louable, mais dans la pratique cela rend le système assez frustrant et j’espère que l’industrie du livre suivra l’industrie du disque et retirera toute protection de type DRM. Apple a finalement retiré son DRM, appelé Fairplay, de ses fichiers audio AAC . Je crois que les lecteurs préféreront payer un peu plus cher leurs eBooks s’ils n’ont pas les protections restreignantes du DRM. Nos deux utilisateurs semblent maintenant apprécier leur nouvelle façon de lire bien que ce ne soit pas leur seule source de lecture. Le livre en format papier reste présent à la maison. Pour ce qui est de l’encre électronique, ils n’ont mentionné aucune fatigue des yeux après de longues heures de lecture. C’est effectivement un des avantages de l’encre électronique comparée aux écrans LCD.La petite lampe d’appoint intégrée à l’étui en cuirette de chaque liseuse est bien appréciée, car elle permet la lecture le soir dans une pièce très sombre. C’est la nouvelle solution de Sony qui a retiré du modèle précédent, le PRS-700 , les huit petites diodes électro luminescentes (DEL) qui étaient intégrées sur les cotés, à l’intérieur de l’écran. L’inconvénient majeur était que ces DEL consommaient un peu plus d’énergie de la pile et écourtait le temps entre deux recharges. Je possède un PRS-700 et cela ne m’a jamais gêné,

et au contraire, j’apprécie grandement ce design fort pratique. Sony a donc malheureusement retiré ce petit éclairage pour le remplacer par une petite lampe et sa pile électrique installée dans l’étui.

Le Sony eReader PRS-600 avec écran tactile de Joanne est très apprécié et son utilisation nous fait réaliser que nous avons de plus en plus le reflex d’utiliser nos doigts directement sur l’écran pour faire une sélection. Merci au iPhone et à son écran tactile, les meilleurs pointeurs au monde sont effectivement nos doigts.Le contraste du PRS-300 est supérieur au PRS-600 car il n’a pas d’écran tactile ce qui a pour avantage d’augmenter le contraste en l’absence de cette couche additionnelle nécessaire au circuit de détection tactile.

En résumé il apparaît que ce couple apprécie les avantages du livre électronique au point qu’ils en ont chacun un. Ils achètent régulièrement des eBooks, la plupart du temps en anglais. Ils ne comptent pas délaisser le livre classique papier, mais veulent au contraire profiter du meilleur des deux mondes.

Une petite note pour conclure, Joanne a oublié sa liseuse dans la pochette de l’avion récemment en partant en vacances. Cela arrive malheureusement à bien des voyageurs de placer un effet personnel dans cette pochette face à son siège, et de l’oublier en quittant l’avion. Ce sera intéressant de voir si elle retournera chez Sony ou si elle en profitera pour analyser la compétition et les nouveaux choix. Je pense entre autres au Cybook Opus de Bookeen, un produit de France en vente partout ou au nouveau Nook de B&N qui sera bientôt disponible.

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J’ai vécu le virage de l’industrie du disque il y a quelques années, car je travaillais à Radio-Canada à ce moment-là, étant responsable entre autres, des acquisitions de CD pour la station de Montréal. Nous avons dû planifier la dématérialisation d’une partie importante de notre collection qui totalisait environ un demi-million de disques (78 tours, 33 tours et CD). Je m’intéresse depuis plus d’un an maintenant au phénomène des liseuses électroniques (eBooks), car je crois que les défis de l’industrie du livre sont comparables à ceux du disque. Il y a certainement des leçons à tirer lors de la transition du CD vers les fichiers MP3 et AAC, pour ne nommer que quelques formats. Je vais donc vous relater l’histoire récente d’un couple canadien vivant à Ottawa, venant tout juste de sauter à bord du « train » du livre numérique. Il s’agit de membres de la famille de ma conjointe, Joanne et Louis, tous deux professionnels de la santé. Ce sont des baby-boomers. Les enfants ont quitté la maison depuis plusieurs années. Il y a quelques mois, lors d’un dîner de famille, j’ai montré mon Sony eReader PRS-700 à Joanne qui a tout de suite réalisé les avantages que ce nouvel accessoire pourrait lui apporter. Elle a reçu un Sony Reader, modèle tactile PRS-600 en cadeau dans les semaines qui ont suivi. Il faut mentionner que le Kindle 2 d’Amazon n’était pas encore disponible au Canada à ce moment-là. Les Canadiens ont dû attendre jusqu’au mois de novembre 2009, avant de pouvoir s’en procurer un légalement, à moins d’avoir une adresse aux É.-U.. C’est ce que j’ai fait dès novembre.La décision d’offrir un Sony eReader aurait peut-être changé à ce moment-là, sachant que l’utilisation du Kindle est très simple, aucun ordinateur n’étant nécessaire. De plus, les livrels se téléchargent directement et en quelques secondes via l’antenne 3G sans fil, qui est

intégrée à l’appareil. L’utilisateur n’a aucun frais mensuels de service cellulaire/mobile à payer, seulement le coût des achats en ligne. Par contre, notre couple ne savait pas lors de cet achat que le Kindle n’était compatible qu’avec le format MOBI et non avec le format ePub. Ce qui nous rappelle une compétition récente entre HD-DVD et Blueray, finalement remportée par Sony. Les achats en ligne se font via le portable de la maison. Il faut installer gratuitement le logiciel Reader Library 3.0 de Sony, de façon similaire à l’installation de iTunes pour un iPod. Sony propose son logiciel aussi bien pour les systèmes d’exploitation Windows que MAC. Les utilisateurs MAC ont dû attendre la sortie de la version 3.0 au mois d’août 2009 avant de pouvoir gérer leur eReader. Les livres électroniques sont ensuite téléchargés, via une connexion internet, dans le portable puis vers la liseuse. Cette opération ne pose aucune difficulté à Joanne, qui utilise Internet régulièrement. Les eBooks disponibles en ligne dans la boutique SONY sont en grande majorité des nouveautés de langue anglaise, ce qui n’est pas un obstacle pour notre couple bilingue. Joanne a par la suite décidé d’offrir un Sony eReader PRS-300 à son conjoint, leur permettant ainsi de lire simultanément sur leurs liseuses respectives. En choisissant d’acheter un autre Sony eReader, la maison fonctionnait alors sur un seul et même système, ce qui simplifiait la compatibilité et le partage. Ce fut un bon choix sans le savoir, car comme je le mentionnais, les fichiers MOBI d’Amazon ne fonctionnent pas sur les liseuses Sony et vice et versa. Les fichiers ePub utilisés par Sony et faits à partir du format ouvert ePub ne sont pas reconnus par un Kindle. Notre couple a eu quelques difficultés à

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la vidéo. Par contre, l’écran de l’iPad consomme plus d’énergie que ces dernières utilisant l’encre électronique. Une page ne consomme pas d’énergie une fois affichée sur un tel type d’écran. La présence d’un écran couleur haute résolution de l’iPad permettra aux éditeurs de journaux et magazines d’exploiter à fond de nouvelles possibilités.

Selon Rob Pegoraro du Washington Post, le NY Times est en train de préparer une application iPad pour ses abonnés et le Washington Post y songe également.Apple de son côté, offrira sa suite de productivité iWork, qui a été adaptée, pour tirer profit de l’interface graphique de l’iPad. La suite iLife d’Apple ne sera malheureusement pas disponible sur l’iPad.Apple permet aux développeurs selon Appleinsider, depuis le 17 mars dernier, de soumettre leurs applications iPad (faites obligatoirement avec iPhone SDK 3.2 bêta 5) à la boutique en ligne Appstore, et ce, au plus tard le 27 mars pour validation avant le lancement officiel de l’iPad le 3 avril aux États-Unis. Ils auront le choix de développer une application hybride ou d’en sortir deux versions, une pour l’iPhone/iPod Touch et l’autre pour l’iPad.D’autre part, les règles du jeu de l’industrie du magazine, quant à la façon de compter le nombre de copies, pourraient changer avec l’arrivée de l’iPad. Un article de Appleinsider écrit par Katie Marshal mentionne Associated Press qui a découvert que l’Audit Bureau of Circulation (ABC) aux É.-U. aurait modifié la définition d’un magazine numérique pour inclure les nouvelles tablettes du style de l’iPad. Selon Katie Marshal cela signifie que les éditeurs de périodiques pourront inclure le nombre copies numériques pourvu que la même publicité s’y retrouve. Pour qu’un éditeur profite de cette modification, l’Audit Bureau of Circulation devra approuver chaque application permettant la lecture de magazine.

Selon Lex Friedman de Macworld, l’iPad pourra également faire la lecture à haute voix grâce au

système «VoiceOver» intégré. Cela permettra aux personnes ayant un handicap visuel d’avoir accès au contenu des périodiques, livres et journaux en même temps que tout le monde. L’an dernier, Amazon a dû mettre un avertissement sur son site mentionnant que cette fonctionnalité n’était disponible que si les droits d’auteurs le permettaient, suite à la contestation des ligues de non-voyants s’opposant au retrait de cette fonctionnalité. Amazon tentait de répondre à la demande des éditeurs de livres audio qui se plaignaient de perdre des revenus à cause de cette fonctionnalité du Kindle. Apple n’a pas encore fait cette mention sur son site et offre le service sur tous ses contenus pour l’instant.

Peter Svensson de Associated Press a écrit un bon article le 1er février dernier concernant l’iPad et son impact sur la nouvelle industrie du livre électronique. Le problème est que l’iPad va compliquer la vie des lecteurs, car ils ne pourront plus transférer les eBooks d’une liseuse à une autre sans effort. Nous savons déjà qu’Amazon utilise le format Mobi encapsulé dans son propre DRM et que tous les autres (Sony, B&N, Booken, etc.) utilisent le format ouvert ePub encapsulé par Adobe. Apple vient ajouter un troisième choix, soit le format ePub encapsulé par le DRM Fairplay d’Apple et non celui d’Adobe. James McQuivey, haut cadre chez Adobe, responsable du développement de l’édition numérique, dit dans cet article que «les consommateurs vont apprendre à leurs dépends» lorsqu’ils essaieront de transférer des eBooks qu’ils possèdent sur une nouvelle liseuse. Apple n’a pas commenté sur la façon dont sa boutique fonctionnera, mais Adobe a dit qu’ Apple n’utilise pas le DRM d’Adobe.Par contre si une application tierce disponible pour l’iPad dans l’Appstore utilise les formats d’Amazon ou d’Adobe, cela permettrait la lecture de ces formats sur l’iPad. Le propriétaire de ces livrels devrait se souvenir de quelle application se lit quel livrel.

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Les rumeurs circulaient depuis des mois lorsque Steeve Job a fait l’annonce officielle à San Francisco en Californie le 27 janvier dernier lors d’un «Apple Special Event». Tous se demandaient ce que la nouvelle tablette d’Apple offrirait. Pourrait-elle littéralement transformer le marché des ordinateurs portables (laptops) ainsi que l’industrie du livre électronique dominée en ce moment par Amazon ? Steve Job, le CEO d’Apple, nous a enfin donné les réponses, à tout le moins une bonne partie d’entre elles, les autres suivraient peu à peu cette présentation.

L’iPad est une tablette graphique que l’on pourrait décrire comme étant composée uniquement de l’écran d’un portable. Cet appareil se situe à mi-chemin entre l’iPod et l’ordinateur portable. Il fonctionne sur un système d’exploitation (OS) amélioré de l’iPhone et non pas sur OSX que partagent les iMac ou les MacBook. Le processeur interne est conçu par Apple. La pile interne doit durer 10 heures selon Apple.

Les prix annoncés par Apple sont beaucoup plus bas que ce que les rumeurs prédisaient. Il était question d’un prix de départ possible de 850 $USD pour le plus petit modèle. Heureusement, Apple a choisi de vendre le modèle d’entrée de gamme, le 16GB Wi-Fi (sans 3G) à un prix compétitif, soit 499 $USD aux États-Unis.

La prévente a débuté le 14 mars et il s’est vendu 51 000 unités en 2 heures selon Appleinsider, pour terminer avec 120 000 commandes après seulement 24 heures. Par la suite les préventes auraient baissé à 1000 unités/heure.

Un internaute a créé un compte courriel permettant aux gens d’envoyer leur numéro de bon de commande, tout en masquant les 3 derniers caractères, de façon à suivre la progression des commandes: [email protected]

Selon Daniel Tello, cité par Sam Oliver dans Apple insider, les préventes ne dépasseraient

pas 500 000 unités avant le 3 avril, date officielle de mise en vente dans 60 pays.

Selon In-Stat, le marché disponible total (TAM) des tablettes de ce type serait de 50 millions dans le monde d’ici 2014.

David Carnoy de Cnet pose la question de savoir si Amazon doit baisser le prix du Kindle 2 avec l’arrivée de l’iPad. Selon lui, il serait logique de baisser le prix à 199 $USD, ce qui donnerait une différence de 300 $USD entre le Kindle le moins dispendieux et l’iPad le plus abordable. Cela placerait le Kindle dans un marché très attrayant.

Le modèle 3G nécessitera un forfait avec une compagnie de téléphone mobile. Apple a une entente avec AT&T aux États-Unis, qui offrira un forfait 3G illimité à 29.99 $USD/mois sans contrat de fidélisation et offrira un autre forfait plus léger de 250Mb à 15 $/mois. C’est cependant décevant comparé au modèle d’affaires d’Amazon avec son Kindle qui prend en charge le forfait data 3G. Apple ne voulait probablement pas reprendre ce modèle d’affaires, car son iPad sert également de navigateur Internet contrairement au Kindle. In-Stat considère pour sa part que les 130 $USD supplémentaires demandés par Apple pour le modem 3G représentent beaucoup d’argent et ne sont pas justifiés.

Mentionnons que l’iPad n’est évidemment pas seulement une liseuse, offrant la possibilité d’installer des centaines de milliers d’applications que l’on pourra télécharger comme on le fait en ce moment avec les iPhone et iPod Touch. On pourra donc lire des livres, des journaux et périodiques, visionner des vidéos, jouer, naviguer sur Internet, prendre ses courriels et regarder des photos en plus d’écouter sa musique préférée, etc. Cela représente un avantage pour l’utilisateur en comparaison aux liseuses qui utilisent l’encre électronique (eInk) comme le Kindle ou le Reader de Sony qui ne permettent pas de visionner de

L’arrivée de l’iPad d’Apple

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la vidéo. Par contre, l’écran de l’iPad consomme plus d’énergie que ces dernières utilisant l’encre électronique. Une page ne consomme pas d’énergie une fois affichée sur un tel type d’écran. La présence d’un écran couleur haute résolution de l’iPad permettra aux éditeurs de journaux et magazines d’exploiter à fond de nouvelles possibilités.

Selon Rob Pegoraro du Washington Post, le NY Times est en train de préparer une application iPad pour ses abonnés et le Washington Post y songe également.Apple de son côté, offrira sa suite de productivité iWork, qui a été adaptée, pour tirer profit de l’interface graphique de l’iPad. La suite iLife d’Apple ne sera malheureusement pas disponible sur l’iPad.Apple permet aux développeurs selon Appleinsider, depuis le 17 mars dernier, de soumettre leurs applications iPad (faites obligatoirement avec iPhone SDK 3.2 bêta 5) à la boutique en ligne Appstore, et ce, au plus tard le 27 mars pour validation avant le lancement officiel de l’iPad le 3 avril aux États-Unis. Ils auront le choix de développer une application hybride ou d’en sortir deux versions, une pour l’iPhone/iPod Touch et l’autre pour l’iPad.D’autre part, les règles du jeu de l’industrie du magazine, quant à la façon de compter le nombre de copies, pourraient changer avec l’arrivée de l’iPad. Un article de Appleinsider écrit par Katie Marshal mentionne Associated Press qui a découvert que l’Audit Bureau of Circulation (ABC) aux É.-U. aurait modifié la définition d’un magazine numérique pour inclure les nouvelles tablettes du style de l’iPad. Selon Katie Marshal cela signifie que les éditeurs de périodiques pourront inclure le nombre copies numériques pourvu que la même publicité s’y retrouve. Pour qu’un éditeur profite de cette modification, l’Audit Bureau of Circulation devra approuver chaque application permettant la lecture de magazine.

Selon Lex Friedman de Macworld, l’iPad pourra également faire la lecture à haute voix grâce au

système «VoiceOver» intégré. Cela permettra aux personnes ayant un handicap visuel d’avoir accès au contenu des périodiques, livres et journaux en même temps que tout le monde. L’an dernier, Amazon a dû mettre un avertissement sur son site mentionnant que cette fonctionnalité n’était disponible que si les droits d’auteurs le permettaient, suite à la contestation des ligues de non-voyants s’opposant au retrait de cette fonctionnalité. Amazon tentait de répondre à la demande des éditeurs de livres audio qui se plaignaient de perdre des revenus à cause de cette fonctionnalité du Kindle. Apple n’a pas encore fait cette mention sur son site et offre le service sur tous ses contenus pour l’instant.

Peter Svensson de Associated Press a écrit un bon article le 1er février dernier concernant l’iPad et son impact sur la nouvelle industrie du livre électronique. Le problème est que l’iPad va compliquer la vie des lecteurs, car ils ne pourront plus transférer les eBooks d’une liseuse à une autre sans effort. Nous savons déjà qu’Amazon utilise le format Mobi encapsulé dans son propre DRM et que tous les autres (Sony, B&N, Booken, etc.) utilisent le format ouvert ePub encapsulé par Adobe. Apple vient ajouter un troisième choix, soit le format ePub encapsulé par le DRM Fairplay d’Apple et non celui d’Adobe. James McQuivey, haut cadre chez Adobe, responsable du développement de l’édition numérique, dit dans cet article que «les consommateurs vont apprendre à leurs dépends» lorsqu’ils essaieront de transférer des eBooks qu’ils possèdent sur une nouvelle liseuse. Apple n’a pas commenté sur la façon dont sa boutique fonctionnera, mais Adobe a dit qu’ Apple n’utilise pas le DRM d’Adobe.Par contre si une application tierce disponible pour l’iPad dans l’Appstore utilise les formats d’Amazon ou d’Adobe, cela permettrait la lecture de ces formats sur l’iPad. Le propriétaire de ces livrels devrait se souvenir de quelle application se lit quel livrel.

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Les rumeurs circulaient depuis des mois lorsque Steeve Job a fait l’annonce officielle à San Francisco en Californie le 27 janvier dernier lors d’un «Apple Special Event». Tous se demandaient ce que la nouvelle tablette d’Apple offrirait. Pourrait-elle littéralement transformer le marché des ordinateurs portables (laptops) ainsi que l’industrie du livre électronique dominée en ce moment par Amazon ? Steve Job, le CEO d’Apple, nous a enfin donné les réponses, à tout le moins une bonne partie d’entre elles, les autres suivraient peu à peu cette présentation.

L’iPad est une tablette graphique que l’on pourrait décrire comme étant composée uniquement de l’écran d’un portable. Cet appareil se situe à mi-chemin entre l’iPod et l’ordinateur portable. Il fonctionne sur un système d’exploitation (OS) amélioré de l’iPhone et non pas sur OSX que partagent les iMac ou les MacBook. Le processeur interne est conçu par Apple. La pile interne doit durer 10 heures selon Apple.

Les prix annoncés par Apple sont beaucoup plus bas que ce que les rumeurs prédisaient. Il était question d’un prix de départ possible de 850 $USD pour le plus petit modèle. Heureusement, Apple a choisi de vendre le modèle d’entrée de gamme, le 16GB Wi-Fi (sans 3G) à un prix compétitif, soit 499 $USD aux États-Unis.

La prévente a débuté le 14 mars et il s’est vendu 51 000 unités en 2 heures selon Appleinsider, pour terminer avec 120 000 commandes après seulement 24 heures. Par la suite les préventes auraient baissé à 1000 unités/heure.

Un internaute a créé un compte courriel permettant aux gens d’envoyer leur numéro de bon de commande, tout en masquant les 3 derniers caractères, de façon à suivre la progression des commandes: [email protected]

Selon Daniel Tello, cité par Sam Oliver dans Apple insider, les préventes ne dépasseraient

pas 500 000 unités avant le 3 avril, date officielle de mise en vente dans 60 pays.

Selon In-Stat, le marché disponible total (TAM) des tablettes de ce type serait de 50 millions dans le monde d’ici 2014.

David Carnoy de Cnet pose la question de savoir si Amazon doit baisser le prix du Kindle 2 avec l’arrivée de l’iPad. Selon lui, il serait logique de baisser le prix à 199 $USD, ce qui donnerait une différence de 300 $USD entre le Kindle le moins dispendieux et l’iPad le plus abordable. Cela placerait le Kindle dans un marché très attrayant.

Le modèle 3G nécessitera un forfait avec une compagnie de téléphone mobile. Apple a une entente avec AT&T aux États-Unis, qui offrira un forfait 3G illimité à 29.99 $USD/mois sans contrat de fidélisation et offrira un autre forfait plus léger de 250Mb à 15 $/mois. C’est cependant décevant comparé au modèle d’affaires d’Amazon avec son Kindle qui prend en charge le forfait data 3G. Apple ne voulait probablement pas reprendre ce modèle d’affaires, car son iPad sert également de navigateur Internet contrairement au Kindle. In-Stat considère pour sa part que les 130 $USD supplémentaires demandés par Apple pour le modem 3G représentent beaucoup d’argent et ne sont pas justifiés.

Mentionnons que l’iPad n’est évidemment pas seulement une liseuse, offrant la possibilité d’installer des centaines de milliers d’applications que l’on pourra télécharger comme on le fait en ce moment avec les iPhone et iPod Touch. On pourra donc lire des livres, des journaux et périodiques, visionner des vidéos, jouer, naviguer sur Internet, prendre ses courriels et regarder des photos en plus d’écouter sa musique préférée, etc. Cela représente un avantage pour l’utilisateur en comparaison aux liseuses qui utilisent l’encre électronique (eInk) comme le Kindle ou le Reader de Sony qui ne permettent pas de visionner de

L’arrivée de l’iPad d’Apple

gilles bRunetavril 2010

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« L’événement e-paper world 2009 », 28 septembre 2009.

http://www.couperin.org. référencement :

http://www.couperin.org/spip.php?breve60

www.actualitte.com, référencement par Clément S., 14 septembre 2009.

http://www.paperblog.fr référencement par hervé Bienvault et Christophe Benavant.

http://www.epaper.fr Clément m., « L’E-Paper, c’est demain », 29 septembre 2009.

http://www.bibliodiffusion.worldpress.com « Assises internationale de l’imprimé et du livre électronique », 18 septembre 2009. « L’évènement est organisé par éric Le ray qui a dirigé la rédaction du livre La bataille de l’imprimé à l’ère du papier électronique, ce sera assurément intéressant! »

http://www.voir.ca Serge-André Guay, « La fondation littéraire Fleur de Lys aux premières Assises internationales de l’imprimé et du livre électronique de montréal », 16 septembre 2009.

herve Fischer, observatoire international du numérique, « Le papier et le numérique », 29 septembre 2009, http://oinm.org/blog/2009/09/le-papier-et-le-numerique.html : « Demeurent quelques entrepreneurs dévoués, comme Jean-marie Tremblay, qui numérise lui-même dans son sous-sol et met en ligne une riche bibliothèques de « classiques des sciences sociales », ou comme Serge-André Guay, président de la Fondation littéraire Fleur de Lys, ou éric Le ray, l’organisateur à montréal des premières Assises internationales de l’imprimé et du livre électronique, qui assurent la tenue d’un grand débat public, avec tous les acteurs importants, afin de sortir peut-être de la confusion actuelle des idées. » (hervé Fischer)

Blogue de Gilles Brunet : http://gillesbrunet.ca/

-http://gillesbrunet.ca/wordpress/?p=415

-http://gillesbrunet.ca/wordpress/?p=611

-Compte-rendu des Assises de l’UQAM, jour 1 : http://gillesbrunet.ca/wordpress/?p=632 -Compte-rendu des Assises de l’UQAM, jour 2 : http://gillesbrunet.ca/wordpress/?p=651 « En résumé deux bonnes journées où j’ai obtenu beaucoup d’information même si je suis de très près les développements dans le monde des eBooks. Bravo à Éric Le Ray et son équipe! C’est beaucoup de travail un colloque comme celui-ci.

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À l’inverse, les livrels achetés dans le Bookstore d’Apple ne fonctionneront fort probablement pas sur une autre liseuse comme celle de Sony par exemple, cela parce que le DRM Fairplay d’Apple n’est pas supporté par Sony.

Toujours selon James McQuivey, cette division en trois camps est là pour plusieurs années et pourrait terminer avec 2 camps dont l’un serait Amazon. Il ne croit pas que le DRM disparaîtra des livrels comme cela vient de se produire dans l’industrie du disque. Il n’y a jamais eu de protection dans les CD sauf une courte tentative en 2005 par Sony BMG avec leur «rootkit» qui fut un échec complet. Les consommateurs achètent souvent un CD pour le numériser dans leur ordinateur. Les livres en papier n’ont jamais eu de protection anticopie, mais c’est fastidieux de numériser un livre à la maison sans équipement automatisé.Peter Svensson mentionne dans son article qu’Amazon aurait vendu 3 millions de Kindle selon des spécialistes, et vend 6 livrels contre 10 copies du livre en papier lorsque les deux formats sont disponibles.

Nous voyons donc dans ce court aperçu, que l’iPad ne révolutionnera pas le monde, mais qu’il peut modifier le marché du livrel. Si les éditeurs de livres ou de magazines profitent du graphisme avancé de cette tablette, cela pourra donner des résultats intéressants. Pour preuve, allez lire cet article de Katie Marshal qui nous propose de voir le travail avant-gardiste d’Alex Henry, Cory Strassburger et Ming Hsiung pour un magazine électronique. On y voit des introductions animées avec de la vidéo et de l’infographie pour chaque article :http://www.appleinsider.com/articles/10/03/18/fascinating_motion_magazine_demo_highlights_ipads_potential.html

Bonne lecture avec votre futur iPad.z

ASSISES INTERNATIONALES DE L’ImPRImé ET DU LIvRE éLEcTRONIqUE

BIBLIOGRAPHIE ET DOSSIER DE PRESSE

V-Tele, « Dumont 360° », vendredi 2 octobre 2009.

La Presse/Cyberpresse, dossier spécial « Le livre électronique », 28 septembre 2009

-Anabelle Nicoud, « Boom du livre numérique », La Presse, 29 septembre 2009.-Anabelle Nicoud, « Le livre électronique en 4 questions », La Presse, 29 septembre 2009. -Tristan Péloquin, « eBooks : le Québec dans le coup », La Presse, 30 septembre 2009. -Tristan Péloquin, « À la recherche d’un ipod de la littérature », La Presse, 30 septembre 2009. -Daphnée Dion-Viens, « Longue vie au livre papier? » Le Soleil, Québec, 5 octobre 2009. -Daphnée Dion-Viens, « Un e-Book sous le sapin? », Le Soleil, 4 octobre 2009. -Daphnée Dion-Viens, « L’ABC du livre numérique », Le Soleil, 4 octobre 2009.

« En bref. La version papier triomphe toujours », Le Devoir, Samedi 3 et dimanche 4 octobre 2009.

http://edition.ning.com (édition numérique Québec). référencement par Florence Piron

http://techno.ca.msn.com Philippe michaud, « Cybook opus, un concurrent au reeder E-Book de Sony », 1er octobre 2009.

http://www.radio-canada.ca -Catherine Perrin, « Je l’ai vu à la radio », 29 août 2009, « Le livre électronique : bientôt à la page ». Discussion avec Jean Barbe, Carolien Rivest et Mario Roy.-Dominique Poirier, « Libre comme l’air », 11 août 2009, Michel Dumais, « Le livre numérique : quoi de neuf sous la couverture? »-Les Années Lumière

Hugues de Roussan, « Tourner la page », radio de radio-canada, 7 août 2009.

-Carnet Techno de Bruno Guglielminetti, « Le livre numérique à la carte », 30 septembre 2009

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« L’événement e-paper world 2009 », 28 septembre 2009.

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http://www.voir.ca Serge-André Guay, « La fondation littéraire Fleur de Lys aux premières Assises internationales de l’imprimé et du livre électronique de montréal », 16 septembre 2009.

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Blogue de Gilles Brunet : http://gillesbrunet.ca/

-http://gillesbrunet.ca/wordpress/?p=415

-http://gillesbrunet.ca/wordpress/?p=611

-Compte-rendu des Assises de l’UQAM, jour 1 : http://gillesbrunet.ca/wordpress/?p=632 -Compte-rendu des Assises de l’UQAM, jour 2 : http://gillesbrunet.ca/wordpress/?p=651 « En résumé deux bonnes journées où j’ai obtenu beaucoup d’information même si je suis de très près les développements dans le monde des eBooks. Bravo à Éric Le Ray et son équipe! C’est beaucoup de travail un colloque comme celui-ci.

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À l’inverse, les livrels achetés dans le Bookstore d’Apple ne fonctionneront fort probablement pas sur une autre liseuse comme celle de Sony par exemple, cela parce que le DRM Fairplay d’Apple n’est pas supporté par Sony.

Toujours selon James McQuivey, cette division en trois camps est là pour plusieurs années et pourrait terminer avec 2 camps dont l’un serait Amazon. Il ne croit pas que le DRM disparaîtra des livrels comme cela vient de se produire dans l’industrie du disque. Il n’y a jamais eu de protection dans les CD sauf une courte tentative en 2005 par Sony BMG avec leur «rootkit» qui fut un échec complet. Les consommateurs achètent souvent un CD pour le numériser dans leur ordinateur. Les livres en papier n’ont jamais eu de protection anticopie, mais c’est fastidieux de numériser un livre à la maison sans équipement automatisé.Peter Svensson mentionne dans son article qu’Amazon aurait vendu 3 millions de Kindle selon des spécialistes, et vend 6 livrels contre 10 copies du livre en papier lorsque les deux formats sont disponibles.

Nous voyons donc dans ce court aperçu, que l’iPad ne révolutionnera pas le monde, mais qu’il peut modifier le marché du livrel. Si les éditeurs de livres ou de magazines profitent du graphisme avancé de cette tablette, cela pourra donner des résultats intéressants. Pour preuve, allez lire cet article de Katie Marshal qui nous propose de voir le travail avant-gardiste d’Alex Henry, Cory Strassburger et Ming Hsiung pour un magazine électronique. On y voit des introductions animées avec de la vidéo et de l’infographie pour chaque article :http://www.appleinsider.com/articles/10/03/18/fascinating_motion_magazine_demo_highlights_ipads_potential.html

Bonne lecture avec votre futur iPad.z

ASSISES INTERNATIONALES DE L’ImPRImé ET DU LIvRE éLEcTRONIqUE

BIBLIOGRAPHIE ET DOSSIER DE PRESSE

V-Tele, « Dumont 360° », vendredi 2 octobre 2009.

La Presse/Cyberpresse, dossier spécial « Le livre électronique », 28 septembre 2009

-Anabelle Nicoud, « Boom du livre numérique », La Presse, 29 septembre 2009.-Anabelle Nicoud, « Le livre électronique en 4 questions », La Presse, 29 septembre 2009. -Tristan Péloquin, « eBooks : le Québec dans le coup », La Presse, 30 septembre 2009. -Tristan Péloquin, « À la recherche d’un ipod de la littérature », La Presse, 30 septembre 2009. -Daphnée Dion-Viens, « Longue vie au livre papier? » Le Soleil, Québec, 5 octobre 2009. -Daphnée Dion-Viens, « Un e-Book sous le sapin? », Le Soleil, 4 octobre 2009. -Daphnée Dion-Viens, « L’ABC du livre numérique », Le Soleil, 4 octobre 2009.

« En bref. La version papier triomphe toujours », Le Devoir, Samedi 3 et dimanche 4 octobre 2009.

http://edition.ning.com (édition numérique Québec). référencement par Florence Piron

http://techno.ca.msn.com Philippe michaud, « Cybook opus, un concurrent au reeder E-Book de Sony », 1er octobre 2009.

http://www.radio-canada.ca -Catherine Perrin, « Je l’ai vu à la radio », 29 août 2009, « Le livre électronique : bientôt à la page ». Discussion avec Jean Barbe, Carolien Rivest et Mario Roy.-Dominique Poirier, « Libre comme l’air », 11 août 2009, Michel Dumais, « Le livre numérique : quoi de neuf sous la couverture? »-Les Années Lumière

Hugues de Roussan, « Tourner la page », radio de radio-canada, 7 août 2009.

-Carnet Techno de Bruno Guglielminetti, « Le livre numérique à la carte », 30 septembre 2009