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1 Un chemin de l’Inconnu Vers l’Un connu La Lumière et les Couleurs Partage d’humanité Nous sommes tous en quête du bonheur… A la recherche d’une Lumière qui illuminera notre vie. Sans le savoir, nous baignons dans l’abondance de la Lumière qui éclaire toute vie… Je vous invite à la découverte. Je me propose de partager avec vous un chemin que j’ai parcouru et qui s’est inscrit en filigrane dans mon quotidien depuis plus de 40 ans. Nos vécus personnels, sont tous différents, originaux, et pourtant, nous marchons tous sur les mêmes chemins de la vie. Mon souhait, apporter des informations fondamentales souvent méconnues mais pourtant accessibles dans la simplicité du quotidien. Celles-ci pourront devenir «évidences » pour ouvrir la porte à plus de sérénité dans ce quotidien souvent bousculé que beaucoup d’entre nous subissent actuellement. Mon vœu : « Que ces pages soient comme quelques lanternes », une aide apportée à chacun pour découvrir sa propre Source de Bonheur, de Joie, de Paix. Notre vie a-t-elle un sens, une importance, dans ce vaste univers ? Il y a bien sûr La grande horlogerie cosmique animée par une intelligence mathématique : Dans l’immensément grand, chaque jour, l’homme découvre de nouvelles étoiles qui trouvent leur juste place dans la formidable course des galaxies…l’on compte déjà deux à trois cents milliards d’étoiles. Dans l’infiniment petit, ce sont des milliards de cellules vivantes, peut-être cent milliards qui s’organisent dans l’espace de notre corps pour permettre à chacun, à chacune de nous, de jouer son rôle dans le grand théâtre de la vie. Et puis il y a cette Force de Vie, qui, à travers toutes ses manifestations dans la création, est Essence de la Beauté et Source de l’Amour. Cette Force qui permet aux créatures d’exprimer leur tendresse par la douceur d’un regard, d’une caresse, d’un baiser. Mais il y a aussi la Force de mort qui sépare, qui déchire et qui souvent nous anéantit. Sans oublier la Conscience qui nous permet de dire « je suis en vie et j’agis, renseignés que nous sommes par notre sensibilité : sur nos états intérieurs, nos états d’âmes : notre univers personnel, celui de notre corps : « notre microcosme » : l’ensemble biologique de nos cellules qui soutient et nous permet l’expression des choix que nous faisons dans notre vie. sur le vaste monde extérieur : l’univers qui nous entoure, « le macrocosme » qui nous appelle à l’exploration et aux échanges. Riche d’intelligence nous pouvons même réaliser des outils pour étayer et calibrer les informations de nos sens et ainsi proposer un référentiel quantifiable de ce monde Nous sommes, chacun de nous et tous ensemble, citoyens de ce monde : A la fois témoins et acteurs des luttes politiques et économiques générées par la prépondérance que nous avons donnée à l’argent, « à l’avoir » Mais aussi des Etres » porteurs d’un idéal, animés par la quête du bonheur. Pour tendre vers un mieux Etre

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Un chemin de l’Inconnu Vers l’Un connu

La Lumière et les Couleurs Partage d’humanité

Nous sommes tous en quête du bonheur…

A la recherche d’une Lumière qui illuminera notre vie.

Sans le savoir, nous baignons dans l’abondance de la Lumière qui éclaire toute vie… Je vous invite à la découverte.

Je me propose de partager avec vous un chemin que j’ai parcouru et qui s’est inscrit

en filigrane dans mon quotidien depuis plus de 40 ans. Nos vécus personnels, sont tous différents, originaux, et pourtant, nous marchons tous sur les mêmes chemins de la vie. Mon souhait, apporter des informations fondamentales souvent méconnues mais pourtant accessibles dans la simplicité du quotidien. Celles-ci pourront devenir «évidences » pour ouvrir la porte à plus de sérénité dans ce quotidien souvent bousculé que beaucoup d’entre nous subissent actuellement.

Mon vœu : « Que ces pages soient comme quelques lanternes », une aide apportée à chacun pour découvrir sa propre Source de Bonheur, de Joie, de Paix. Notre vie a-t-elle un sens, une importance, dans ce vaste univers ? Il y a bien sûr La grande horlogerie cosmique animée par une intelligence mathématique :

• Dans l’immensément grand, chaque jour, l’homme découvre de nouvelles étoiles qui trouvent leur juste place dans la formidable course des galaxies…l’on compte déjà deux à trois cents milliards d’étoiles.

• Dans l’infiniment petit, ce sont des milliards de cellules vivantes, peut-être cent milliards qui s’organisent dans l’espace de notre corps pour permettre à chacun, à chacune de nous, de jouer son rôle dans le grand théâtre de la vie.

Et puis il y a cette Force de Vie, qui, à travers toutes ses manifestations dans la création, est Essence de la Beauté et Source de l’Amour. Cette Force qui permet aux créatures d’exprimer leur tendresse par la douceur d’un regard, d’une caresse, d’un baiser. Mais il y a aussi la Force de mort qui sépare, qui déchire et qui souvent nous anéantit. Sans oublier la Conscience qui nous permet de dire « je suis en vie et j’agis, renseignés que nous sommes par notre sensibilité :

• sur nos états intérieurs, nos états d’âmes : notre univers personnel, celui de notre corps : « notre microcosme » : l’ensemble biologique de nos cellules qui soutient et nous permet l’expression des choix que nous faisons dans notre vie.

• sur le vaste monde extérieur : l’univers qui nous entoure, « le macrocosme » qui nous appelle à l’exploration et aux échanges.

Riche d’intelligence nous pouvons même réaliser des outils pour étayer et calibrer les informations de nos sens et ainsi proposer un référentiel quantifiable de ce monde Nous sommes, chacun de nous et tous ensemble, citoyens de ce monde :

A la fois témoins et acteurs des luttes politiques et économiques générées par la prépondérance que nous avons donnée à l’argent, « à l’avoir »

Mais aussi des Etres » porteurs d’un idéal, animés par la quête du bonheur. Pour tendre vers un mieux Etre

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• Les gouvernants de la société moderne nous parlent économie, compétitivité, conquête de marchés, niveau de vie, technologie, industries, ressources d’énergies, armement et défense militaire, loisirs, retraite …

• Les guides spirituels d’hier et d’aujourd’hui nous parlent Amour, Sagesse, Bonté, Justice, Générosité, Pureté… Vie éternelle.

Dans ce grand désordre apparent, nous allons essayer de découvrir les règles du « Jeu », du « Je »

Aucun mode d’emploi de la vie n’est fourni avec le bébé qui vient de naitre au monde. L’enfant, à sa naissance, dans le dépouillement de sa nudité dépendante, est nourri, protégé, cajolépar ses parents. Puis par l’éducation ils le conduisent vers l’âge adulte.Le référentiel éducatif sera fonction de leur compréhension,de leur comportement, de leurs expériences et des interprétations des phénomènes de la vie. Cet enfant devenu adulte à son tour, construira le maillon suivant qui reliera les générations passées à la vie qu’écriront les générations futures.

Notre époque nous offre une chance extraordinaire, les outils de communication

modernes mettent à notre disposition une somme considérable d’informations. Le partage des connaissances permet un enrichissement de notre conscience individuelle, source d’un progrès jamais observé dans l’histoire.

Cette poussée de croissance est un grand défi planétaire, causes de tensions et de crises. C’est aussi une opportunité exceptionnelle de mieux nous adapter à l’univers dans lequel nous vivons, pour transformer en mieux ce 21ème siècle si douloureusement commencé. Le choix nous appartient…

L’extraordinaire richesse offerte à chacun de nous par la diffusion de tous les enseignements spirituels traditionnels d’Orient et d’Occident et les progrès de la science moderne accessibles à tous permet une nouvelle lecture de notre monde, préalable à la logique d’un nouveau comportement.

La Vie est généreuse. Elle nous offre toutes sortes d’indices pour en découvrir le véritable sens. Elle nous offre la possibilité de la remettre ou plutôt de nous remettre dans « le bon sens » pour lui « redonner sens ». Ainsi chacun d'entre nous se dirigera d’un pas assuré, vers le bonheur légitime auquel nous aspirons tous. Avec un autre regard, de simples observations dans notre vie quotidienne nous amènent à des prises de conscience pour mieux adapter notre réalité à celle de ce monde dans le respect, bien sûr, du libre arbitre individuel. L’objectif que chacun trouve dans la grande aventure de la vie une plus juste place pour jouer son propre rôle parmi et avec tous les autres de façon plus heureuse.

Chaque individu est unique, irremplaçable dans le grand jeu de la Vie. Dans les pages qui vont suivre, j’ai regroupé dans une logique analogique des

éléments du grand puzzle de la vie. Cela dessine un paysage plus limpide du monde C’est le fruit de ma quête, je la partage avec vous. Je souhaite que chacun y trouve

des éléments, des bases de réflexion utiles pour lui-même. Je n’ai aucune autorité ni prétention à détenir la Vérité, car chaque vie est différente,

et c’est à chacun de construire la sienne dans la grande Vérité de la Vie. Notre cheminement terrestre est comme un jeu de piste, une grande course

d’obstacles oùle plus souvent le trésor recherché est le bonheur qui s’associe à l’Amour… Avec notre référentiel sociétal actuel bien peu semblent y arriver, beaucoup échouent Et si tout était simple

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Une certitude résonne en moi depuis mon plus jeune âge « s’il existe une Force d’Intelligence et d’Amour dans l’univers, elle se doit d’être accessible à chaque être humain, quelle que soit sa culture, sa race, son époque »

J’emploie le masculin dans le texte, car je me réfère à l’être humain, mais je tiens à souligner que l’humanité est faite d’hommes et de femmes. Il me semble très important de rendre tout sa place à la femme. C’est la femme qui par l’enfant incarne la vie, dans sa chairpuis la nourrit et la soutient dans le quotidien. Elle incarne les valeurs de l’Amour. L’immense espoir de l’humanité : trouver le bonheur dans un juste l’équilibre et le respect des polarités. Au cœur même de notre vie quotidienne, nous allons rechercher, dans la simplicité cette vérité. La « Vérité » avec un V majuscule ne se révèle que dans le Silence Intérieur de notre Etre. Si aucun mot ne peut la cerner, elle est accessible à qui la recherche, en dehors de tout dogme, comme dans les dogmes établis.

Peu importe que l’on soit blanc, rouge, jaune, noir ou bronzé, que l’on soit vagabond ou président, illettré ou académicien, pauvre ou riche, religieux ou laïc. C’est dans la simplicité que la vérité doit se laisser découvrir à chaque chercheur sincère. La Force de vie qui nous anime et que l’on assimile de façon plus ou moins confuse à notre droit légitime, au bonheur, les humains se doivent de la nommer. Cette Force première insaisissable « innommable dans l’absolu», certains l’appellent « le hasard, la destinée », d’autres ont pris l’habitude de la nommer « Dieu », d’autres encore « forces fondamentales de l’univers ». Peu importe notre projection mentale, si l’on cherche des indices de cette Présence organisatrice, j’oserai dire de son Absence apparente, nous en trouvons. C’est ce que je vous propose de découvrir dans les pages suivantes. Je vous invite à la découverte. La simple observation, en conscience, de notre quotidien nous ouvre la porte à un nouveau « vivant » de notre monde.

Mais L’expérience est le fruit d’un vécu. L’expérience ne se transmet pas, pour devenir notre, elle doit se vivre.

Les pages qui vont suivre seront peut-être, pour vous, l’opportunité de découvrir des parties encore inconnues de vous-même et d’explorer des paysages qui vous sont restés jusqu’alors étrangers. C’est l’objet de cet ouvrage, mais cela vous appartient, car chacun écrit et construit sa propre vie. Les mots ordonnés sur le papier ne sont qu’une invitation à nous ouvrir dans notre quotidien à la qualité de « notre Présence ». La vie est un apprentissage, une symphonie où chacun apprend, au fil des jours, à jouer sa propre partition en faisant des gammes, avec bien sûr quelques fausses notes mais aussi de belles harmonies.Toutes nos expériences, plus ou moins heureuses, devraient nous apprendre la patience, la bienveillance dans le respect de nous-même et des autres.

Les connaissances que j’ai cueillies sur les chemins de ma vie et qu’il m’est possible de transmettre sont de véritables trésors. A chacun, s’il le désire de les faire siennes, car la Vie est notre bien commun. Personnellement, leur intégration, me permet de vivre un espace intérieur plus confortable, dans une relation à l’autre plus sereine avec une représentation du monde plus cohérente. J’ai beaucoup moins de peurs et d’angoisses. Je me sens moins étranger à mon corps, plus proche de mon esprit et dans cette vie que l’on m’avait présentée comme une jungle, je commence à ressentir cette grande vibration d’Amour qui sous-tend le jeu de la création et relie tous les Etres. Je souhaite à chacun de la découvrir. Son ressenti est déjà source de bonheur.

Partons maintenant à l’exploration. C’est un jeu inépuisable où chaque instant devient potentiel d’émerveillement.

Pour essayer d’y voir plus clair dans ce monde, la vue n’est-il pas le sens le mieux adapté ? Alors ouvrons les yeux et laissons nous guider par ce que nous voyons : un monde de couleurs. 1/ REGARD SUR LES COULEURS, AVEC LES YEUX DE L’ENFANT.

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Le premier secret, le plus important, nous est révélé par Saint-Exupéry dans le petit prince « On ne voitbien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux».

Alors, pour y voir plus clair, commençons par fermer les yeux.

• Fermons les yeux, le temps de quelques respirations profondes. • Juste le temps d’oublier, de gommer ce qu’à force d’habitude on croit si bien

connaître pour l’avoir nommé tant de fois et que l’on finit par ne plus voir. • Oui, « Fermons les yeux, je vous demande de jouer le jeu ». L’important est

d’expérimenter par soi-même. L’expérience est une confrontation vivante de soi avec le monde. Une expérience nous instruit, elle féconde en nous un nouveau référentiel de vie qui ne reste pas dans une information abstraite, simplement intellectuelle.

• En ouvrant à nouveau les yeux, adoptons un regard neuf. Le regard vierge de l’enfant qui découvre la vie et s’en émerveille. Il voit partout la magie, là où l’adulte ne voit que banalités de la vie quotidienne.

Que découvrons-nous ? Nous sommes entourés de formes, de couleurs et de

mouvements. Prenons le temps de vivre cet instant de redécouverte, mais ne nous arrêtons pas là,

portons notre regard conscient sur cet espace invisible, apparemment vide, qui nous sépare des objets. Un monde de Lumière « invisible pour nos yeux »

« Nous baignons dans la lumière comme les poissons baignent dans l’eau ». Je ne pense pas que les poissons soient conscients de leur milieu liquide? Mais nous, sommes-nous conscient de notre milieu lumineux?

Nous vivons dans un monde en trompe l’œil. La lumière que nous croyons si bien

connaître, compagne de tous les instants de nos jours, elle qui nous permet de voir toute chose est invisible à nos yeux. D’ailleurs si la Lumière était visible, elle nous éblouirait et au lieu de nous révéler les objets qui nous entourent, elle nous les cacherait en s’interposant entre eux et nous.

Invisible… La Lumière nous invite à découvrir et à explorer le monde qu’elle nous éclaire, mais ne nous invite-t-elle pas aussi à découvrir son mystère ? Ce mystère ne serait-il tout simplement pas celui de la Vie dans notre Univers (c’est ce que nous allons découvrir dans cet ouvrage).

Dans l’obscurité, dans la nuit noire, en absence de lumière, notre perception de

l’espace disparaît. Nous vivons à tâtons… La lumière chasse les ténèbres et nous révèle la dimension de ce monde… L’obscurité se dissipe à la clarté de la lumière, comme l’obscurantisme se dissipe à la lumière de notre conscience.

Notre perception colorée du monde est liée à la lumière. La nuit tous les chats sont gris. Il n’y a plus de couleurs. Un monde en trompe l’œil, un monde qui limite chacun de nous à la focalisation de sa conscience

Explorons ce monde de couleurs aux teintes et nuances infinies. Pour nous y retrouver, je vous propose de remonter à l’origine, à la source des

couleurs : La lumière. La lumière nous donne la clé de leur diversité et de leur unité. Quand un rayon de

soleil, un rayon de lumière, traverse un prisme, il devient arc-en-ciel.

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Nos conclusions souvent trop hâtives, nous trompent encore et encore. Les couleurs-lumière de l’arc-en-ciel, tout comme la lumière, sont invisibles. Elles ne deviennent visibles qu’en rencontrant une matière plus dense que l’air, un mur blanc, notre œil (attention à leur puissance, ne les regarder de face qu’à plusieurs mètres du prisme), ou encore les gouttelettes d’eau dans l’atmosphère qui permettent, après la pluie, quand le soleil revient, l’apparition de l’arc-en-ciel.

Le monde révélé par nos sens, si nous n’y prenons garde, nous illusionne en permanence. Les évidences qui semblent s’imposer à notre conscience nous amènent souvent à des conclusions erronées. Ce trompe l’œil est exprimé dans le Tao (Lao-Tseu) : « les couleurs rendent les yeux de l’homme aveugles » et dans la bible « ils ont des yeux, mais, ne voient pas, des oreilles, mais, n’entendent pas » (extrait du Nouveau Testament).

La vie joue à cache-cache avec nous, elle se dérobe ou se révèle selon notre regard.

Elle peut se révéler spontanément à l’innocence de l’enfant, tout en égarant l’adulte trop savant et trop orienté dans l’intérêt de sa recherche. Il comprend ce qu’il étudie mais ne saisit plus la globalité de la vie, sa subtilité qui peut nous la rendre belle et joyeuse malgré les défis qu’elle nous impose.

Cet enfant, que nous avons refoulé au plus profond de nous-même peut, cependant, s’exprimer en de rares occasions : quand l’adulte dans sa logique raisonnable à laquelle nous nous identifions le plus souvent, est anéanti par une épreuve majeure : un deuil, une rupture, une faillite, un abandon, qui le laissent sans voix …sans voie. Mais, très vite, l’adulte se ressaisit et tente de reprendre le contrôle, car il ne fait pas bon être vulnérable dans ce monde, même si la vérité, dit-on, sort de la bouche des enfants.

Ce regard de l’enfant, à travers lequel tout est plus accessible, nous l’avons toujours en partage. Quel que soit notre âge, nous pouvons aisément le retrouver par les yeux de notre cœur même si nous l’avons occulté par tous nos « à priori». Pour cela, Il suffit de mettre, un temps, un peu en retrait la partie trop intellectuelle de nous-même, celle qui croit tout savoir et fige tout processus de vie dans une routine apprise. Bien sûr savoir est indispensable dans toutes les techniques que nous avons développées, mais il ne nous rend pas heureux.

C’est à cet enfant, cette partie toujours vivante de nous-même, que s’adressent les

Maîtres Spirituels venus éclairer l’humanité. Jésus, lui-même, ne disait-il pas « laissez venir à moi les petits enfants ». Ne cherchent-ils pas ainsi à toucher notre Cœur là où notre cerveau reste dubitatif?

Quelle que soit leur culture leur époque, leur tradition, ces enseignants « du subtil » expriment toujours la même Vérité dans leur langage imagé : celle d’une abondance qui jaillit, pour chacun de nous, d’une Source Pure et Inépuisable…, d’Amour …, de Joie…, de Paix …, de Lumière… une image d’abondance …, de plénitude,… de Liberté …, de paradis…, de nirvana.

Ces paysages magiques résonnent très fort dans le cœur de l’enfant, comme l’écho d’un espace connu, d’un paradis perdu. Dans la tête de l’adulte, l’acceptation est le plus souvent impossible : « de croire qu’au-dessus des nuages souvent sombres d’un quotidien incertain, brille toujours un soleil radieux dans un ciel bleu d’une sérénité inébranlable». Et pourtant « Dame Nature » nous le montre : au-dessus des nuages, des jours les plus sombres, brille, toujours, le soleil.

Mais revenons aux couleurs L’arc-en-ciel, un bouquet de couleurs entre ciel et terre.

L’arc-en-ciel quand le soleil réapparait, par ses couleurs enlumine un ciel encore sombre qui s’égaye de bleu. Il illumine de sa magie la conscience des hommes depuis la plus haute antiquité.

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Dans toutes les traditions, on a attribué à ce phénomène lumineux une très haute valeur symbolique. Il suffit d’ouvrir un dictionnaire pour s’en convaincre. Deux interprétations vont retenir plus particulièrement notre attention pour entrevoir la possible signification et la réalité de cette arche dessinée dans le ciel.

• Dans la tradition judéo-chrétienne l’arc en ciel est l’arche d’alliance donnée par Dieu aux hommes après le déluge.

Décodons : l’arche est la partie d’un pont jetée en deux rives. Ici, l’une des rives est le ciel avec Dieu, l’autre est la terre avec les hommes.

• Le ciel, Dieu, ne représentent-t-ils pas le monde abstrait: celui de la conscience, des principes, de la lumière, de l’énergie ?

• La terre, les hommes : le monde concret de la matière, des formes, de la manifestation ?

• L’alliance : ce sont les couleurs de l’arc en ciel qui comme une main tendue, établissent le lien entre ces deux mondes : celui de l’Esprit et celui de la matière vivante.

• Le pont permet la traversée d’une rive à l’autre. Y aurait-il donc quelque chose à traverser dans nos vies ? une Rivière ? un Espace ? pour accéder à une autre partie ignorée le plus souvent de nous-même ?

Au cours des pages qui vont suivre beaucoup de choses vont se révéler dans la simplicité des faits que nous constaterons.

• Dans le bouddhisme, l’arc-en-ciel est l’escalier que redescend le Bouddha illuminé :

un escalier de sept marches aux sept couleurs de l’arc-en-ciel : • En haut de cet escalier de couleurs, nous avons le Bouddha illuminé « l’Etre

de Lumière ». • En bas de l’escalier, sur l’autre rive, nous avons ce bouddha en devenir, cet

être humain que nous ne connaissons que trop bien, empêtré dans sa tunique de chair en quête d’un bonheur dont il cherche le chemin dans le grand labyrinthe de la vie.

• Si le bouddha de Lumière a redescendu cet escalier vers nous, pour ouvrir à tous le chemin parcouru, c’est que précédemment, le Bouddha humain en avait gravit les marches.

La voie des couleurs est implicite : c’est le chemin de la matière vers la Lumière et de la Lumière vers la matière.

Les couleurs-lumières emplissent notre espace. Présentes dans la lumière, elles tissent à chaque instant, tous les jours de notre vie, le lien entre le monde subtil et notre monde tangible. Nous pouvons nous poser la question : Sommes-nous, vraiment, présents à cet appel à la vie à cet appel de la Lumière? Les couleurs sont Lumières, les couleurs sont aussi Matières. La Lumière participe des deux mondes.

Les couleurs du monde de la lumière n’ont pas de support matériel. Elles ne sont pas directement accessibles à nos sens. Elles participent encore du monde de l’énergie subtile, du monde de l’Esprit.

Les couleurs du monde de la matière ont un support matériel. La matière se manifeste à notre regard par la couleur : le rouge d’une pomme, le vert de l’herbe, la peinture d’une voiture. Ces couleurs-matières à la différence des couleurs-lumières s’intègrent pleinement dans le monde de la manifestation (accessible à nos sens).

Les humains ont nommé et classé les couleurs. Quelles soient lumières ou matières, nous distinguons trois couleurs fondamentales dont le mélange permet la synthèse de trois

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couleurs complémentaires. Le mélange à l’infini de ces couleurs primaires permet l’apparition de toutes les teintes, de toutes les nuances que nous connaissons. Les lois sont inversées pour les couleurs-lumières et les couleurs-matières.

• Les trois couleurs-lumières fondamentales sont le bleu, le rouge et le vert, la superposition de leurs trois faisceaux sur un mur restitue la lumière blanche : l’on parle de phénomène additif. • Les trois couleurs-matières fondamentales sont le magenta, le jaune et le cyan (plus simplement le rouge, le jaune et le bleu). Leur mélange successif assombrit la teinte obtenue, la résultante est un brun couleur de la terre : l’on parle de phénomène soustractif. • Faisons juste une observation : en superposant les couleurs-lumières, on s’allège, on tend vers la lumière. Par le mélange des couleurs matières, l’on va vers la densité de la terre.

Les humains expérimentent les lois de la vie collectivement et individuellement en fonction de leur niveau de conscience et de leur centre d’intérêt.

• Dans notre monde moderne technique, nos appareils de télévision juxtaposent les points rouges, verts et bleus pour restituer la lumière blanche. La diversité de leur mélange permet de reproduire toutes les nuances de couleurs sur les écrans. Leur absence laisse la place au noir. • Dans la tradition chrétienne, les couleurs sont des vertus : le bleu correspond à la foi, le vert à l’espérance et le rouge à la charité (l’Amour en action). Foi, espérance et charité sont les trois vertus théologales de la foi. En juxtaposant ces trois vertus dans sa vie, l’homme développe la conscience de la lumière blanche : la conscience Christique. C’est un aspect de la science théologique dont le but est d’amener l’homme à la conscience du divin. •

Appréhendées par la technique ou par l’esprit, la lumière et ses nobles ambassadrices, les couleurs, sont universelles. Du chiffre 7 au chiffre 6 : avec les couleurs, la vie nous fait un autre clin d’œil.

Nous passons insensiblement du chiffre sept au chiffre six :

• il y a sept couleurs reconnues traditionnellement dans l’arc-en-ciel, mais seulement trois couleurs fondamentales lumière ou matière qui engendrent leurs trois complémentaires 3+ 3 cela fait 6 (la couleur indigo est occultée). • Dans notre quotidien, de nombreux systèmes se métamorphosent ainsi du 7 au 6 : les sept jours dans la semaine, les sept astres du système solaire visibles de la terre, les sept notes de la gamme de musique, les sept glandes endocrines, les sept chakras majeurs des orientaux…et toujours le six se substitue au sept. • Il y a sept couleurs de l’arc-en-ciel, mais on passe à six couleurs pour les applications pratiques. • Sept jours dans la semaine, oui, mais Dieu dans la bible créa le monde en six jours et se reposa le septième. • Sept astres visibles de la terre, oui, mais six sont des planètes et le Soleil est une étoile. (Bien sûr, la Lune est un satellite de la Terre, mais à nos yeux de terrien, c’est un astre qui, comme les autres, en apparence tourne autour de la Terre). Il y a une relation entre le nom des jours qui rythme notre semaine et les planètes qui courent dans le ciel : lundi pour la Lune, mardi pour Mars, mercredi pour Mercure, jeudi pour Jupiter, vendredi pour Vénus, samedi pour Saturne et dimanche : merci à nos amis anglais : Sunday le jour du Soleil.

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• Sept notes de musique dans notre gamme, mais par la présence de deux demi-tons (entre mi et fa et si et do) seulement six tons les séparent.

Quelques observations ramassées pêle-mêle ici et là :

• Avez-vous remarqué que les couleurs végétales vivantes de la nature sont nourries et vitalisées par le Soleil (les fleurs, les feuilles des arbres) alors que ce même Soleil affadi les couleurs qui ne sont plus ou pas la manifestation d’un support vivant : laisser une photo quelques jours au soleil… (ses couleurs passent très vite).

• Les couleurs de l’arc-en-ciel (rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo, violet) se partagent en deux groupes de part et d’autre du vert : les couleurs chaudes (rouge, orange, jaune) et les couleurs froides (bleu, indigo, violet).

• Les trois premières (rouge, orange, jaune) donnent l’impression de rapetisser l’espace, les trois dernières (bleu, indigo, violet) au contraire de l’agrandir (une possibilité pour jouer sur les volumes dans la décoration d’une maison). • Observons leur répartition dans la nature.

• Les couleurs chaudes (le rouge, l’orange et le jaune) qui rétrécissent l’espace, n’apparaissent que de façon très ponctuelle dans la nature (est-ce le hasard ?) : couleurs des fleurs qui parsèment la prairie, des minéraux précieux dont on se sert d’ornements ou d’animaux qui s’affirment par leurs belles parures. Même le Soleil, notre géant de voisin, apparaît comme un petit ballon jaune dans l’immensité du ciel bleu.

• Les couleurs froides qui ouvrent l’espace tout au contraire s’étalent sur de grandes surfaces. Le jour l’immensité du ciel est bleu, la nuit est indigo foncée, l’eau de la mer est bleue, turquoise ou verte. La terre couverte de son manteau végétal est verte ou de couleur marron : couleur neutre de la vie en potentiel.

• Comme si la création favorisait par cette disposition, l’expression de ses créatures, de notre Etre : Vas- y Tartempion, expérimente, l’espace t’est ouvert.

• Pour les photographes amateurs : les couleurs de la nature tirent sur le bleu dans la matinée et sur le rouge dans l’après-midi (ne serait-ce la conséquence de la distorsion dans la perception des rayons en fonction de la rotation de la terre? L’on s’approche du soleil le matin et l’on s’en éloigne le soir. Peu importe, mais détail d’importance pour réussir de belles photos). Dans la vie, l’énergie bleue du matin est très différente de l’énergie rouge de l’après-midi. La couleur bleue nous invite le matin à l’ouverture sur le monde…

• Si vous regardez un prisme en dehors de la lumière du soleil vous verrez, selon les orientations, apparaître deux couleurs nouvelles : le turquoise et le magenta. Ces couleurs sont considérées comme les couleurs de l’aire du verseau qui s’annonce. Le magenta, mélange de rouge et de bleu, est symboliquement l’amour incarné. Le turquoise, mélange de bleu et de vert est la couleur de la communication (la mise en commun). Ces valeurs ne sont-elles pour nous l’opportunité d’incarner une nouvelle humanité fondées sur de nouvelles valeurs ?

Avant de nous éloigner momentanément des couleurs pour y revenir avec nouveau regard qui nous permettra d’aller beaucoup plus loin dans leur compréhension

Voyons la richesse du potentiel humain à observer et comprendre notre univers par une autre façon d’appréhender le monde des couleurs.

Rudolf Steiner, érudit du début du XXème siècle, à la clairvoyance prophétique, créateur du courant de la science spirituelle anthroposophique, s’inspira pour les couleurs,

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des travaux de Goethe. Cet écrivain bien connu était aussi un scientifique. Voici la façon dont il nous sensibilise aux couleurs. Selon lui, il n’y a que deux couleurs fondamentales :

• Le jour vu à travers l’obscurité et l’obscurité vue à travers le jour. Approche étrange ne trouvez-vous pas ? Ce sont pourtant les couleurs de notre quotidien observées avec un autre regard.

• En plein midi, quand le soleil brille : le bleu du ciel est la vision de l’obscurité, l’immensité de la nuit cosmique, vu à travers le jour solaire. • A l’aube et au crépuscule, le rouge est la vision du jour vue à travers l’obscurité. Par la rotondité de la terre, dans le jour naissant, alors que nous sommes encore plongés dans la nuit, nous voyons la lumière que les rayons du soleil projettent déjà haut dans le ciel.

Quel que soit notre regard, les couleurs sont le témoignage de l’interdépendance

(valeur chère aux bouddhistes) : toutes différentes, elles savent se fondre les unes dans les autres ou se valoriser par leurs contrastes.

Les couleurs-lumières savent quant à elles disparaissent dans l’unité de la Lumière blanche tout en gardant leur propre qualité et leur originalité.

Quelle belle leçon de complémentarité et de fraternité pour les humains que nous sommes… 2/ LA REMISE EN QUESTION Il faut parfois aller au plus profond de nous-même pour découvrir l’évidence que l’on ne savait pas voir dans notre quotidien

D’OU VIENT CETTE LUMIERE QUI ECLAIRE NOTRE TERRE ?

Pour vous présenter une vision, simple et cohérente, même si pour le moins

inhabituelle et originale de notre cadre de vie, iI m’a fallu changer de regard sur le monde. En toute humilité, Je devrais plutôt dire : « la vie a œuvré dans ce sens à mon insu pour me permettre de réconcilier un cerveau formaté scientifiquement et un cœur spirituellement sensible pour me sortir d’une dualité intérieure pour le moins destructrice ». Pour répondre à la question d’où vient cette lumière? Quelle est la vraie nature de cette Lumière qui m’appelait sans que je le sache? Je suis donc des chemins que j’avais appris à considérer comme seuls possibles. Le mal-être d’une vie pourtant comblée mais tournée seulement vers le bien-être matériel Mes parents, gens honnêtes et travailleurs, m’avaient transmis une bonne éducation. Leur bonté naturelle, leur amour dans le sacrifice de leur vie au travail pour élever au mieux leurs enfants, m’avaient permis, ainsi qu’à mes frère et sœur, de suivre des études supérieures dans de très bonnes conditions. A 25 ans j’étais diplômé universitaire. Profession libérale à la tête débordante d’un savoir tout neuf, j’avais une belle perspective de réussite sociale. J’avais tout pour me faire la place au soleil pour laquelle mes parents avaient tant travaillée, comme d’ailleurs, beaucoup d’autres parents de cette génération qui survécut à la guerre.

Mais l’homme que j’étais devenu était en souffrance. J’étouffais dans le conditionnement où subtilement la société m’avait enfermé. C’est sûr, je pouvais envisager une belle carrière, puis la retraite et pour finir un enterrement avec comme épitaphe sur une tombe de marbre : ci-git un brave homme honnête qui n’a jamais osé répondre à l’appel de sa vie. Dans un profond désarroi, je commençais à découvrir très timidement, une partie de moi qui n’était pas nourrie, qui ne vivait pas dans le cadre de cette logique que l’on m’avait transmise. Je ressentais un besoin impérieux même s’il était très flou, de remplir un vide que je ne savais nommer. Dans mon travail, j’étais apprécié et performant. Cependant, Je ne

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pouvais m’identifier vingt-quatre heures sur vingt-quatre à cette panoplie professionnelle toute neuve pour dissimuler un mal être grandissant. Une partie de moi que je ne connaissais pas, à laquelle on ne m’avait jamais présentée criait de plus en plus fort sa souffrance et son désespoir. Je ne pouvais que subir ce mal étrange, une tension sans nom et sans territoire. Cette force intérieure avait soif d’une autre connaissance pour une autre dimension de la vie encore inconnue de moi. Elle voulait vivre un idéal, redonner une nouvelle saveur à ce quotidien qui perdait de jour en jour son attrait et partager un Amour encore si ténu mais que je ressentais si fort en moi et qui me paraissait de plus en plus indispensable à ma survie. Au-delà du don de mes géniteurs, j’avais besoin d’un nouveau paramétrage pour continuer mon chemin de vie, accepter le quotidien et lui redonner du sens.

Ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai pu mettre en mots cette soif de remonter « à la Source ». J’étais comme un saumon qui engage sa longue migration, ne sachant où elle le mènera, irrésistiblement appelé et guidé par une force : sa propre force de vie. Ne pouvant plus faire sans, ni ne pouvant la justifier par ma formation cartésienne, j’étais apparemment dans une impasse. Le grand saut

La vie répond toujours à nos questionnements sincères. Je l’ai appris depuis. Parfois je me demande même si ce n’est pas elle qui nous les inspire pour nous mener là où elle le désire.

Mes pas, par les hasards de la vie, m’ont conduit à la plus grande inquiétude de ma famille dans un enseignement spirituel. J’ai pu vérifier, comme le chantait Georges Brassens que « les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux »

Cet enseignement, sans que je le sache initialement, allait me permettre de faire naitre à la vie une partie de moi qui avait été refoulée et séquestrée par peur d’exprimer ma différence aux normes, aux interdits que la société (ou moi-même) m’avait inconsciemment imposés.

Cette nature intérieure, propre et originale à chaque être humain; je la vivais non comme une richesse potentielle de créativité, mais comme une tare qui ne s’inscrivait plus dans la laïcité scientifique du hasard créateur. J’étais « limite de la maladie psychiatrique ». Dans l’ambiance fraternelle de cet enseignement spirituel, je pus enfin partager avec des gens qui reconnaissaient ces mêmes espaces en friches à l’intérieur d’eux-mêmes, les mêmes questionnements que les miens par rapport à la vie et les mêmes aspirations à une autre qualité de vécu. Même si la sensibilité et le chemin de chacun étaient différents, je trouvais là une nouvelle famille dont les liens étaient d’une nature autre de ceux vécus dans ma famille de naissance. Dans ce nouvel univers, mon intellect tout plein de son savoir universitaire n’eut l’impression de ne rien apprendre de vraiment utile et intéressant pour lui. Par contre, une autre partie de moi recevait en abondance dans le vécu quotidien à travers les méditations, les chants, les prières, les conférences, les levers de soleil, les partages fraternels, un nectar qui me remplissait pleinement. Je partageais une nouvelle qualité de vie. J’avais la sensation de découvrir un autre amour que celui que m’avait donné avec tant d’abondance ma famille. Cet amour je le nomme spirituel, cependant les mots sont bien impuissants à traduire des vécus subtils. Je le ressentais. Une nouvelle abondance coulait à flot dans ma vie. J’ai vécu dans cet enseignement des moments délicieux de ma vie, apprenant à goûter la « Présence du Sacré» dans le vivant de tous ces actes banals de la vie quotidienne qui font la véritable saveur de notre vie : un sourire, un regard, une parole aimable, la fraternité de cœurs qui s’ouvrent pour partager la beauté d’une sensation dans la gratitude de l’instant. Toutes ces petites choses que l’on ne prend plus le temps d’apprécier dans notre société, accaparés que nous sommes par des occupations tellement plus sérieuses et importantes.

Trente ans plus tard, la vie m’a poussé vers d’autres chemins. Mais je perçois comme un merveilleux cadeau cette expérience vécue en parallèle avec ma vie professionnelle et sociale de cette période. Cette vie fraternelle, ce partage spirituel dans l’enseignement du

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Maître Aïvanhov résonne toujours au fond de moi comme l’écho d’une grande plénitude dans mon cœur et dans mon âme.

Souvent l’être humain doit éprouver hors de la pépinière de l’enseignement spirituel qui l’a aidé à croître, les valeurs et les connaissances acquises pour expérimenter dans le monde : « la vraie vie qui l’accueille ». Cette vie où tous les courants sont présents, complémentaires et opposés, comme les couleurs de la vie, du jour et de la nuit, du blanc au noir, permettant toutes les expériences des plus agréables aux plus douloureuses.

J’avais trouvé là, une nouvelle connaissance et une liberté intérieure pour m’envoler vers d’autres espaces. Une liberté qui ne s’oppose pas aux lois des hommes ni aux religions, bien au contraire, mais qui, en s’affinant au fil du temps, m’apprend à mieux respecter la vie de l’être que je suis en relation avec celle des autres. Mais Il faut du temps pour faire un arbre comme pour faire un être humain et chaque jour de notre vie apporte sa sève pour nous faire naître toujours un peu plus à nous même. L’expérience un partage que l’on peut offrir à l’autre, pour s’enrichir de nos différences et de nos ressemblances, Cette expérience a déposé en moi, presque à mon insu, des graines qui se sont développées et se sont mêlées à toutes celles que j’ai reçues depuis mon enfance dans ma famille, le long de mon parcours scolaire, puis universitaire. A leur tour, mes expériences professionnelles, mes relations amicales et amoureuses, mes divers cheminements religieux et spirituels, ont déposé d’autres graines encore. Ainsi chaque être humain, souvent sans le savoir, est riche d’une multitudes de possibles qui ne demandent pour s’exprimer qu’à être cultivés dans le terreau de leur vie. Si je vous rapporte mes découvertes et la compréhension qui en découle aujourd’hui, c’est pour partager une lumière, qui, à une époque cruciale de ma vie, dans un néant intérieur noir à en mourir, aurait pu guider plus confortablement le cheminement de mon âme. Cette âme vivante, la face cachée de nous-même, dont notre société ignore même l’existence, et qui pourtant par son souffle vital participe au chemin de notre incarnation lui donnant sens par sa sensibilité.

Les bouddhistes nous apprennent que trois piliers soutiennent ce chemin. Ces piliers, nous les retrouvons sous d’autres noms dans les différentes traditions et enseignements, ce sont le Bouddha, la Sangha et le Dharma.

• Le Bouddha, le Christ, le Maître c’est l’Etre de lumière, le modèle, le virtuose qui incarne un idéal et montre à l’élève débutant, le disciple, d’autres possibles, un chemin non vers le Maître, mais vers le but qu’il est donné à chacun, à chacune d’atteindre. • Le Dharma, c’est l’enseignement qui énonce les règles à respecter pour avancer sur ce chemin. Elles aident à intégrer la nouvelle dimension de la vie à laquelle on aspire dans le quotidien. • La Sangha, c’est la communauté des frères et sœurs, des fidèles qui permet à chacun le partage et le soutien sur ce chemin vers « L’INCONNU » qui nous mènera au plus profond de nous-même, au Cœur de notre Etre pour découvrir « L’UN CONNU ».

Il est intéressant d’observer que les sociétés civiles ou nationales s’organisent sur les

mêmes principes : un dirigeant fixe le cap, des lois régissent les relations entre les individus pour un apprentissage et l’intégration de chacun dans une communauté humaine. Seuls les buts diffèrent et sont souvent tout autre que le bonheur et la réalisation de l’Etre humain.

La première question à se poser : d’où vient cette Lumière qui éclaire la Terre ?

La réponse semble évidente et pourtant je vous invite à découvrir tout ce qu’elle peut nous révéler

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3/ LE POINT DE VUE HELIOCENTRIQUE

Figure 1POINT DE VUE HELIOCENTRIQUE

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Même si le terme semble un peu barbare, Il exprime une vérité aujourd’hui universellement acceptée. Il associe le soleil « hélios » et le centre.

Le soleil est au centre du système qui porte son nom : le système solaire. C’est une évidence pour tous et pourtant, que de conséquences méconnues et si

importantes pour notre vie quotidienne découlent de l’héliocentrisme. Ce point de vue, fut déjà évoqué par Aristarque de Samos astronome et

mathématicien (environ 300 avant J-C) et rapporté par Archimède sans grand succès, car le géocentrisme (donnant la place principale à la matière dense solide) est profondément ancré dans l’inconscient de notre humanité (nous verrons plus loin).

Omraam Mikhaël Aïvanhov a fait de L’héliocentrisme une des clés de voûte principale

de son enseignement spirituel qui lui a été transmis par Peter Deunov.

Une juste compréhension de l’héliocentrisme, point de vue aujourd’hui reconnu, éclaire notre représentation du monde d’un jour nouveau. Nombre de nos certitudes sont fondées sur « notre point de vue géocentrique » que nous explorerons au chapitre suivant. De ce point de vue erroné découlent des interprétations fausses de la vie qui impactent douloureusement (et c’est un moindre mot) notre quotidien individuel, collectif et planétaire.

La juste compréhension de l’héliocentrisme redonne clarté, fluidité et simplicité à nombre de phénomènes de notre vie.

Je vous invite à en découvrir quelques conséquences.

Qu’est-ce que cette Lumière (invisible, nous l’avons vu) qui éclaire et baigne toute la terre?

• Pour les scientifiques, la lumière est une énergie électromagnétique à la fois «onde et particule » qui provient d’une source lumineuse. Elle est étudiée comme telle.

• Pour les spiritualistes, il suffit de citer Jésus Christ : La Lumière est « la Vie », « la Vérité », « le Chemin » qui mène à la Source de toute Vie : « le Père ». Comment pouvait-il être plus simple, plus clair et plus essentiel ? De nombreux autres synonymes sont attribués à la lumière dans les textes sacrés : « manifestation de Dieu », de « la Source de Vie ».

Bien sûr, je rapproche la Lumière dite matérielle de la Lumière dite spirituelle. Mais la musique peut-être être séparée de l’instrument qui la vibre? Sans musique, l’instrument est bien inutile, et sans instrument : il n’y a pas de musique.

D’où vient la lumière qui éclaire la terre ? Un scoop : Dans notre système solaire, la lumière vient du soleil. Le matin le soleil se lève et le soir il se couche. Il éclaire la terre, centre notre univers terrestre et rythme nos vies. Qui oserait affirmer le contraire? Et pourtant.

L’évidence héliocentrique de nos temps modernes est née au moyen âge. Au XVIème siècle, sur les traces de Copernic, Galilée démontre l’inacceptable : la Terre n’est pas le centre de l’univers, elle tourne autour du Soleil et non l’inverse.

Les hommes du vingt-et-unième siècle que nous sommes aujourd’hui, ont-ils intégré cette réalité héliocentrique ou sommes-nous toujours soumis à l’illusion géocentrique comme nos ancêtres moyenâgeux? La terre, et par analogie notre terre personnelle : notre corps physique n’occupe-t-il toujours pas le centre de notre Univers ?

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Ne serions-nous pas restés dans notre psyché à une époque pré-copernicienne? Patience, dans les pages qui suivent, tout va s’éclairer à l’évidence de l’héliocentrisme, par le voyage que je vous propose de la conscience géocentrique à la conscience héliocentrique : nous irons du violon corporel à la mélodie de l’Etre. La première heureuse conséquence induite par la reconnaissance de cette vérité astronomique héliocentrique est la fin du conflit millénaire qui oppose science et religions.

Dans l’évidence de la réalité héliocentrique : la science moderne et les traditions tiennent le même langage chacune dans leur domaine.

« Le soleil est la source de vie dans le système solaire » :

• la science parle matière et énergie, • les traditions parlent vie divine ou spirituelle.

• Pour les scientifiques : Je cite l’encyclopédie Universalis : « le soleil, source de chaleur et de lumière, est le principe vivifiant de tous les êtres animés ».

• Pour les spiritualistes : Dans nombre de traditions, Le soleil ou le symbolisme solaire, s’apparente à

la manifestation de la divinité, source de vie. • Nous connaissons le culte solaire des religions indiennes d’Amérique du Sud et Centrale. • Les Védas qui comptent parmi les plus anciens textes sacrés de l’Inde, rapportent également cette notion : « le soleil est la demeure de Brahma » Dieu suprême, personnification de l’absolu, créateur des mondes et des êtres. Le soleil est aussi « Atmâ », l’esprit universel, le cœur du monde. • Dans la Bhagavad-Gita, il est écrit : la splendeur du soleil qui dissipe les ténèbres de l’univers procède du Dieu Krishna ». • Plus proche de nous,

• Dans la tradition Judéo-chrétienne (la Cabale), c’est en Tiphéreth, la sphère du soleil, que le Dieu transcendant (le Père) se transmute en Dieu Le Fils, rendu accessible à la conscience humaine.

• Dans les religions chrétiennes, le symbolisme solaire « le logos solaire » exprime l’Esprit Christique.

• Dans le Coran, Dieu représente la lumière des cieux et de la terre. Nous vivons tous dans le même monde à trois dimensions que l’on peut décliner

ainsi : la matière, l’énergie et la conscience. Nos sensibilités, nos intelligences, nos intérêts sont différents. Chacun étudie, décrit

ou expérimente un aspect de cet univers selon la représentationqui lui correspond le mieux. Si nous focalisons notre conscience sur un aspect, il peut accaparer tout notre Esprit, lui faisant ignorer les autres, voire les rejeter. Ainsi nous créons notre univers subjectif personnel

Je me souviens, quand j’étais jeune, je péchais à la ligne, je pouvais rester de longues périodes à guetter le petit bout rouge du bouchon qui affleurait la surface de l’eau… rien d’autre n’avait plus d’importance. Tout le reste, même, devenait distrayant, dérangeant, je limitais ainsi ma conscience de l’univers, pendant des heures à cette petite tache rouge à la surface de l’eau. N’est-ce pas ce que nous faisons, le plus souvent dans la vie quotidienne à longueur de journées.

Mais revenons au Soleil et à sa Lumière. La seconde heureuse conséquence :

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L’héliocentrisme nous présente la lumière, l’émanation du soleil comme l’énergie de vie qui vient féconder la terre.

• « vie biologique » pour les scientifiques nous précise l’encyclopédie universelle

: « sur terre où la vie se fonde sur la photosynthèse des producteurs primaires que sont les végétaux chlorophylliens, la vie dépend de la lumière ».

• « vie spirituelle » pour les prophètes. Jésus, identifié à la Lumière du monde, affirme son identité : « Je suis la Lumière, Je suis la Vie, Je Suis Le chemin ».

Si nous remontons le chemin de la lumière, comme nous venons de le voir nous

arrivons à la source de vie : le soleil. Cette vérité nous la retrouvons dans toutes les grandes traditions.

Cette Lumière n’est-elle pas l’eau de vie dont parle Jésus à la Samaritaine dans l’évangile de Saint Jean quand il affirme « celui qui boit de l’eau de ce puit aura encore soif, mais celui qui boit l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Cette eau deviendra en lui source jaillissante de vie éternelle.». La lumière, chemin et manifestation de l’Esprit est présentée comme la nature véritable et éternelle de l’être humain : Dans le sermon sur la montagne, Jésus s’adressant à ses disciples leur dit : « vous êtes la lumière du monde ».

Quelle préscience de ces prophètes qui ont affirmé bien avant les découvertes de la

science quantique moderne la nature lumineuse de l’Univers. Démontrer l’existence de Dieu est chose impossible. Cependant une vision plus juste

de notre monde devenu aujourd’hui vérité scientifiquement nous permettra peut-être d‘aborder à nouveau de façon authentique, sans tous les préjugés négatifs accumulés, cette Intelligence lumineuse, cette force de vie et d’amour universel qui semble régir notre monde.

Je vous propose de lire ou de relire l’évangile de Saint Jean en appliquant simplement la règle de lecture qu’il nous donne dans les premiers versets.

Jésus-Christ est la lumière du monde. Alors, remplaçons simplement dans le texte, à chaque fois Jésus par la Lumière. Si l’on attribue tous les actes de cet évangile à un homme, fut-il Jésus, tout est obscur, contre nature, inquiétant même (compréhension des gens de l’époque ?). Par contre, si l’on attribue ces mêmes actes à la Lumière Force vivante d’Amour et de Sagesse qui œuvre et se manifeste dans le monde, les paroles de Jésus, identifié à la Lumière l’Esprit de Vie qu’il incarne en Christ, deviennent limpides. Tout s’éclaire à notre conscience d’homme du vingt et unième siècle (riche des découvertes quantiques des scientifiques sur la matière et la lumière)…Pour les curieux … A vos bibles…

Toutes ces informations confirment l’importance de la lumière.

Cette lumière qui sous-tend nos vies dans toutes leurs formes d’expressions ne nous est-elle pas devenue étrangère par l’inconscience que nous en avons. C’est vrai, nous avons des excuses car elle se cache dans son invisibilité, focalisant notre conscience sur ce qu’elle nous révèle.

Les enseignements de toutes les religions se rejoignent dans la Lumière : conscience universelle d’une Essence Unique. Est-ce la conséquence d’un hasard qui se reproduit systématiquement ou d’une vérité suprasensible, accessible à des êtres d’exception qui s’ouvrent à d’autres perceptions de leur Etre et de la Vie?

Si la Lumière unit, les rituels utiles qu’y ajoutent les hommes pour tracer le chemin, distinguent les religions dans leur expression. Souvent, ils les séparent et parfois même les opposent.

Avant d’aller plus loin, signalons que la science et les religions font état de deux

lumières : une lumière primordiale non manifestée et la lumière du soleil. Une même constatation paraît logique puisque sciences et traditions décrivent le même monde, seules leurs approches diffèrent.

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• Dans les textes sacrés, la lumière du soleil est la manifestation d’une lumière plus subtile encore : la Lumière de l’Esprit divin.

• Cette émanation première de l’Esprit, nous la retrouvons dans la bible comme la Lumière du premier jour. Le Soleil générateur de la lumière que l’on connaît n’apparaît que le quatrième jour de la création. Cette notion se retrouve dans la religion islamique, Dieu, lumière des cieux et de la terre, est « Lumière sur Lumière ».

• Pour toute une génération de scientifiques du plus haut niveau dont Mr Linssen s’était fait l’interprète au travers de l’institut des sciences et philosophies nouvelles (dans les années 80 …ma jeunesse) :

« tout l’univers se structure sur une trame énergétique appelée " énergie cosmique primitive ou lumière universelle". Cette Lumière serait le lieu de la plus haute concentration d’énergie matérielle et spirituelle.

C’est peut-être cette lumière contenue dans la matière, qui se libère lors de l’explosion nucléaire. La désintégration de la matière libère l’énergie. Un flash accompagne ce soleil « de la mort ». Cette Lumière aveuglante, n’est pas sans rappeler la lumière insoutenable qui entoure les manifestations du divin dans la bible : Par exemple : quand Moïse reçoit les tables de la loi ou lors de la transfiguration. Le divin se cacherait-il au cœur même de toute matière?

Avec une nouvelle conscience héliocentrique, tous ces conflits qui hantent nos vies

depuis tant de générations et engendrent tant de souffrances, tant de misères, ont-ils encore vraiment leur raison d’être ? La réponse s’impose d’elle-même. C’est ce que nous allons découvrir au cours des pages qui vont suivre : le point de vue héliocentrique permet de tout remettre à l’endroit.

Mais, avant d’aller plus loin, dans ces découvertes passionnantes, je vous propose d’explorer ensemble, l’illusion géocentrique. Cette représentation fausse du monde dans laquelle l’humanité s’est enfermée. En dévoilant cette illusion, on se donne les moyens de sortir ce piège que l’on s’est nous-même forgé : un piège à la dimension de l’humanité

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4/ LE PIEGE DE L’ILLUSION GEOCENTRIQUE

Figure 2 POINT DE VUE GEOCENTRIQUE

Il place la matière dense, solide à la première place reléguant la Lumière, à un simple éclairage ou à l’opium d’un peuple un peu faible d’Esprit Ce piège, conséquence d’une erreur fondamentale de perception du monde, est simple mais redoutablement efficace. Notre éducation nous formate inconsciemment sur un référentiel erroné

Quand un petit bonhomme, une petite bonne femme naissent sur terre dans la poche des eaux qui vient de se rompre pour laisser naitre l’enfant à l’air libre, nous l’avons évoqué : nous ne trouvons pas de mode d’emploi, de notice de fonctionnement.

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Les parents transmettent à leur enfant par imprégnation et par l’éducation qu’ils lui prodiguent, leur mode de vie et leur conscience du monde. L’école, ensuite, formate les enfants et leur donne les outils pour vivre dans la société et les conformer à ses règles de vie. Devenu adulte, il reproduira le plus souvent fidèlement les schémas ancrés dans son subconscient depuis sa plus jeune enfance ou parfois s’y opposera.

Ce modèle de société fondée sur la conscience géocentrique du monde • Correspond-t-il à une stratégie adaptée à la réalité de notre planète ? de notre

univers? • Répond-il à la nouvelle conscience qui émerge partout dans le monde ? • Ou ne cherche-il pas simplement à plaquer, par habitude, des structures

anciennes devenues trop étriquées qui ne nous permettent plus d’accéder au bonheur individuel et collectif. par méconnaissance de la réalité héliocentrique de notre système solaire. Cela vous étonne? Alors je vous propose de continuer la lecture, vous y trouverez des réponses.

De surcroit, actuellement beaucoup de produits que l’on présente à nos enfants, dans ce monde moderne, ne font plus vraiment des références de la planète Terre qui les accueille. Comment leur sens peuvent-ils étalonner, ne serait-ce qu’instinctivement leur intelligence biologique avec des laits en poudre, des couleurs fluo, des produits en conserve, des arômes artificiels et des exhausteurs de goût ?)

Cette civilisation développée sur une conscience géocentrique en apparence nous facilite la vie mais nous sépare de sa réalité vivante. Pour nous mener où? Nous passons peu à peu d’un sentiment de gratitude envers la nature généreuse de la Terre fécondée par la Lumière du Soleil qui offrent leurs fruits à notre travail, à une sensation de dépendance envers des systèmes de productions économiques qui contrôlent et asservissent les consommateurs obligés que nous devenons un peu plus chaque jour… (cons-sots-mateurs), sans oublier les dégâts imposés à la terre.

Notre conscience change, mais le cadre de notre espace de vie reste toujours le même entre ciel et terre. Le Ciel et la Terre sont notre référentiel auquel chacun a, ou, devrait avoir naturellement accès. Revenons à un référentiel de base que nous pouvons comprendre aisément : c’est une évidence à notre conscience d’aujourd’hui : les 5 éléments de Platon.

Les Anciens, bien intégrés dans leur milieu, proposaient des modèles de réflexions simples pour appréhender, avec sagesse, le monde dans lequel nous vivons.

Sur les traces de Platon, lançons-nous dans l’exploration du macrocosme, du microcosme et des éléments qui les composent pour éclairer les hommes modernes que nous sommes.

Nous allons découvrir que la célèbre maxime inscrite sur le fronton du temple de Delphes : « connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux » est tout à fait accessible à notre intelligence d’homme du XXIème siècle. L’humanité a fait du chemin depuis Platon et ce qui était réservé aux érudits, aux philosophes est aujourd’hui accessible à chacun de nous.

Pour comprendre : réunissons les éléments mis à notre disposition et reconstituons le puzzle…Un jeu d’enfant

Entrouvrons cette porte vers la connaissance, non par intérêt historique, mais par intérêt personnel pour tenter de mieux vivre notre quotidien.

Nous l’avons déjà évoqué : l’univers dans lequel nous vivons est le « macrocosme ». Dans cet univers, chaque être humain est un univers en miniature « un microcosme » crée à l’image du macrocosme dans lequel il vit et dont il tire sa subsistance.

Il semble logique et normal que la créature appelée à vivre dans la création puisse communiquer avec les différents états de la matière. L’univers est constitué de cinq éléments, l’homme prend contact avec ces différents états de la matière par l’intermédiaire de ses cinq sens. Quatre éléments principaux sont individualisés.

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• la matière solide : l’élément terre correspond au sens du toucher, • la matière liquide : l’élément eau correspond au goût, • la matière gazeuse : l’élément air correspond à l’odorat, • la matière ignée : l’élément feu dont la manifestation est la lumière correspond à

la vue. • Le cinquième élément, pour Platon correspond à l’univers des étoiles (à cette

époque pas de télescopes ni d’outils pour renseigner sur le monde au-delà des frontières de notre système solaire, ni de microscopes ou de techniques pour explorer le monde en deçà du millimètre pour explorer la matière. Ce cinquième élément se trouve aussi associé à la notion d’éther, de quintessence. Ne correspondrait-il pas à la vibration perçue par l’ouïe, à la vibration du Verbe qui ordonne la matière de l’Univers? C’est un domaine à explorer. Pour l’instant, il ne nous est pas utile pour la mise en évidence du mécanisme du piège de l’illusion géocentrique. Nous reviendrons sur l’importance du son plus loin dans nos découvertes.

Le piège de la perception géocentrique de l’univers est fabriqué par l’instruction que l’on reçoit. Il y a quelques cinquante ans, à l’école, voici ce que j’ai appris : « pour vivre l’homme a besoin de manger, de boire et de respirer ». N’est-ce pas aussi ce que l’on vous a enseigné ? C’est l’éducation géocentrique qui dépose le germe de l’égarement dans le fruit : la cause de tous les conflits.

• Manger, c’est communiquer, communier avec la matière solide, • Boire c’est communiquer, communier avec la matière liquide, • Respirer c’est communiquer, communier avec la matière gazeuse.

Luminer, luminons, je lumine, tu lumines, il ou elle lumine ???

La Lumière est totalement oubliée dans cette présentation des éléments de la vie : « Luminer », ne serait-il pas un verbe à inventer pour exprimer notre communication, notre communion avec la matière ignée ?

Quant à l’éther n’en parlons pas, et, peut-être l’univers présente d’autres états que nous ignorons, faute de sens éveillés pour les appréhender ?

Valoriser ainsi les éléments sur la perception bien réelle pour nous, mais illusoire de

nos sens nous enferme inconsciemment dans un obscurantisme moyenâgeux contraire à toute vérité : qu’elle soit astronomique (la Terre n’est est qu’une poussière dans l’Univers), scientifique (la physique quantique nous montre la réalité énergétique de notre univers) ou spirituelle (l’homme est dans son Essence « Lumière éternelle » et dans son Existence « matière biologique»)

Cette méprise hiérarchise implicitement dans notre conscience, mais surtout dans

notre inconscient, les éléments dans un ordre spécifique qui conditionne notre comportement et notre conscience, en mettant au premier plan la terre, puis l’eau, puis l’air, ( pour vivre je dois manger, boire, respirer) et la lumière ?

Le piège de l’illusion est en place • Avec cette conception, encore d’actualité aujourd’hui en occident, nous opposons

l’esprit et la matière, allant jusqu’à rejeter l’esprit pour ne garder que la matière et utiliser l’énergie.

• Cela nous met dans une stratégie de vie et d’adaptation, totalement inadaptée au développement naturel de nos capacités humaines. Le défi de notre vie « d’être humain » est-il de se contenter de singer l’animal, les yeux fixés sur un territoire que l’on essaie de s’approprier et de protéger de façon plus ou moins belliqueuse ? N’est-il pas plutôt d’ouvrir notre conscience « d’ETRE HUMAIN » pour intégrer consciemment la dimension du subtil dans le quotidien de notre matière vivante?

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Tout le génie humain, toute son intelligence est pervertie par cette erreur

fondamentale à l’image du gaucher contrarié qui toute sa vie subira le conflit entre ses deux cerveaux et par sa dyslexie sera dans le défi permanent d’essayer de remettre les lettres dans le bon ordre pour bien orthographier ce qu’il écrit.

Quand des pédagogues ou des guides spirituels se présentent et tentent de rétablir la vérité, pour « réajuster ou paramétrer notre humanité individuelle et collective à la réalité de l’univers »: C’est « la croix et la bannière ». En remettant en question ce qui édifie nos structures mentales, ils sont rejetés : le lynchage médiatique qui réduit au silence remplace la crucifixion d’hier. Même Jésus, divin cadeau venu incarner la conscience Christique du fils et manifester Dieu dans l’incarnation, a été crucifié, par l’obscurantisme du mental humain pour le moins ténébreux. L’orient traditionnel n’a pas opposé l’Esprit et Matière évitant ainsi le choc des contraires

La culture chinoise traditionnelle n’a pas fait la même erreur. Elle offre une conscience, une approche différente pour décrire ce monde dans lequel nous vivons tous.

Dans la médecine traditionnelle chinoise : l’inconcevable, l’innommable, l’Esprit se manifeste dans la polarité binaire du Yin et du Yang. Il y a continuum de l’énergie la plus subtile, le grand Yang à la matière la plus dense le grand Yin. Cela permet le jeu de l’Esprit par des échanges et des transmutations permanentes d’un état à un autre.

• les contraires ne sont pas cristallisés et figés dans leur opposition apparente, ils se fondent l’un dans l’autre comme la nuit s’efface dans l’aube naissante du jour levant, qui à son tour, dans la douceur du crépuscule s’estompe pour disparaître dans la nuit.

• Dans notre vie quotidienne, les différents états de la matière se transmutent insensiblement de l’état solide, au liquide, au gazeux, à l’ignée et vice-versa. Nous l’avons déjà vu : impermanence et interdépendance sont exprimées comme une loi générale de la vie dans l’enseignement bouddhiste.

• Bien sûr, en apparence, les éléments sont opposés, mais faisons chauffer la glace : du solide, on passe au liquide puis au gazeux, refroidissons le métal flamboyant en fusion, de liquide et lumineux, il reprend son état solide et terne.

Si l’on fait tout à l’envers dans la vie : tout va mal quoi de plus normal ?

Eh oui, le petit bonhomme au 21ème siècle fait son apprentissage de la vie sur terre, comme le faisait l’homme de Cro-Magnon, guidé par une conscience géocentrique.

Il serait peut-être bien d’adopter une nouvelle stratégie plus adaptée à la réalité de l’Univers dans lequel nous vivons et dont nous avons au XXIème siècle une plus juste connaissance scientifique et spirituelle, et cela simplement pour ne plus marcher sur la tête.

Si nous faisons, si Tartempion fait tout à l’envers dans sa vie … Tout va mal pour lui ! Quoi de plus normal ! Et plus il en fera et plus cela risque d’aller mal.

Voyons comment notre représentation des éléments structure nos valeurs sociales

et personnelles.

Le point de vue géocentrique et sa hiérarchisation des éléments.

A la première place s’impose l’élément « terre ». C’est le plus dense. On peut le toucher, s’appuyer dessus, construire sa maison, on le modèle, on le mange, et même on peut le posséder. C’est quelque chose de tangible : c’est du solide. Son importance est telle dans notre psyché, que même notre planète porte son nom : « Terre ».

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Vient ensuite l’élément « eau » déjà plus difficile à discipliner. On ne peut le former, si l’on veut le saisir, il nous glisse entre les mains, nous file entre les doigts. Pour le conserver, il nous faut un récipient, sinon il s’infiltre dans la terre ou s’évapore dans les airs.

Quant à l’élément « gazeux », l’air n’en parlons pas on ne le sent même pas, sauf quand le vent souffle trop fort.

Et La lumière : manifestation de l’élément « igné » : on ne la voit même pas et le soleil est si loin... 5/ LA TERRE, L’EAU, L’AIR, ET LA LUMIERE DANS NOTRE VIE.

Chaque élément est indissociable du tout. Notre curiosité persévérante va encore nous révéler bien des secrets utiles pour l’enrichissement de notre vie quotidienne

Pour avoir une vue d’ensemble, une meilleure compréhension de l’incidence de ces différents états de la matière dans notre vie, profitons du progrès et montons dans une fusée. Avec ce moyen merci la science moderne, nous pouvons prendre de la hauteur et observer notre Terre vue du ciel. Accrochons nos ceintures.

En orbite, nous voyons la terre de l’espace. Une sphère dont une partie est éclairée à dominance bleu-vert et une partie est baignée dans l’obscurité.

Intéressons-nous à la ligne d’horizon de la terre. Les éléments s’y répartissent de part et d’autres.

• Deux éléments constituent le globe terrestre tangible : la matière « solide » la terre et la matière « liquide » l’eau.

• Les deux autres éléments à peine visibles enveloppent cette sphère dense : la matière « gazeuse » l’atmosphère et la matière « ignée » la lumière qui la baigne dans son halo.

Regardez-bien ! De là-haut, avec une bonne vue aidée d’une longue vue, nous

apercevons un petit bonhomme, peut-être vous-même, qui les yeux rivés sur sa terre, s’y est installé comme pour l’éternité, durant la courte durée de sa vie biologique. Du dense au subtil De cette altitude, nous comprenons aisément comment les valeurs géocentriques se sont hiérarchisées sur la terre et ont organisé la vie sur la planète.

• L’élément terre : Là où je pose mes pieds, tu ne peux poser les tiens : C’est ma place. Là où j’ai ma maison, tu ne peux avoir la tienne. Là où j’ai planté mes salades tu ne peux élever tes escargots. L’élément terre prédispose naturellement aux valeurs territoriales, justifiant l’avoir et l’exclusion. L’homme s’est naturellement identifié à ces valeurs et la civilisation se développant, les humains ont reproduit ce modèle à grande échelle. Ils se sont organisés en pays : leur pays. Ils ont défini des limites aux territoires qu’ils se sont attribués, ce sont les frontières. A l’intérieur de ces lignes de séparation, tout ce qui s’y trouve est censé leur appartenir. L’élément terre, par sa nature dense et stable, se prête à ce jeu. Cette tendance est un aspect de la conscience humaine qui s’approprie et sépare les choses. Les frontières terrestres sont réelles, durables, tangibles. Là où est la France ne peut-être l’Espagne. C’est une évidence, une vérité au millimètre qui peut durer des siècles. Nous sommes dans l’éternité apparente dans laquelle les terriens se sont installés.

• L’élément liquide, l’eau, plus fluide, répond moins volontiers à cette prédisposition possessive des hommes. Bien sûr, on peut s’approprier une source, mais l’eau qui jaillit en permanence, ne peut se garder, elle a vite fait de déborder si on veut la retenir. Elle coule et s’en va vers d’autres contrées. Pour la contrôler, il faut un subterfuge : l’emprisonner dans l’élément terre : la mettre

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dans un récipient. Alors on peut même la vendre, en morceau d’un litre (ils sont malins les humains) Les règles qui s’appliquent si bien à l’élément solide ne correspondent plus vraiment à la nature de l’élément liquide. Peu importe, rien ne rebute l’homme. Les humains ont créé des frontières maritimes. Il suffit de tirer un trait virtuel sur ce milieu fluide qu’est la mer et de décider : « tout ce qui est de ce côté du trait m’appartient ». Mais L’eau se moque bien de cette interprétation illusoire et erronée, elle circule librement se moquant des dictats humains.

• L’élément air, moins dense plus subtil, nous interroge à nouveau sur notre erreur de perception de l’Univers. Les humains vont-ils ouvrir les yeux et adopter une nouvelle lecture plus adaptée à la réalité? Et bien non : Les frontières aériennes fleurissent et l’on établit des plans verticaux totalement virtuels. Pour leur donner une légitimité, on les aligne sur le référentiel plus dense que sont les frontières terrestres ou les frontières maritimes. C’est une sorte de nivellement par le dense ou par le bas : l’élément subtil n’existe qu’en ce qu’il correspond à l’élément solide. Mais la libre circulation de l’air se moque bien de la délimitation des humains : il souffle où il veut comme il veut. Il me vient à la conscience l’expression « libre comme l’air ».

Il y eut cependant une exception dans l’histoire : le nuage atomique de Tchernobyl n’a pu franchir, nous a-t-on dit, la frontière française et s’est arrêté à la frontière allemande.

Ainsi, quand on progresse vers les états moins denses de la matière, le point de vue

géocentrique induit une distorsion progressive entre la réalité de notre milieu et la conscience que nous en avons Cela introduit dans l’organisation de notre quotidien une désynchronisation avec notre milieu, toutes sortes de dysharmonies en découlent. Ce sont autant d’obstacles à notre bonheur individuel et collectif. Car notre vie n’est plus en résonnance avec les lois de la nature et les éléments de la terre : plus on s’élève vers le subtil et plus on joue faux la partition de notre vie.

• L’élément Lumière nous fait franchir un nouveau pas : « essayons d’enfermer la lumière dans le creux de nos mains », puis regardons par un petit trou aménagé entre nos doigts. Surprise ! La lumière a disparu. Et oui, vouloir enfermer, emprisonner la lumière c’est la faire disparaître. La lumière est matière et énergie. Cette affirmation n’est qu’une partie de la réalité, car la Lumière est aussi conscience. Jésus, nous l’avons vu identifie la Lumière à la manifestation de l’Esprit qui œuvre dans le monde.

Pour exprimer cette nouvelle qualité "subtile" d’expression de la vie, le verbe « être »

se substitue au verbe « avoir » approprié aux états denses de la matière. L’affirmation de Jésus « Je suis la Lumière du monde et non j’ai la lumière du monde » est à elle seule tout un enseignement. Nous n’avons pas su recevoir et intégrer dans notre conscience la signification de cette vérité… Patience tout va s’éclairer de façon simple et logique au cours des pages qui suivent. Si notre compréhension de l’univers était fausse et nous menait à une impasse.

Mais nous pouvons déjà nous interroger : La nature permettra-t-elle un jour à l’être humain de conscience géocentrique de dominer la Lumière du ciel? Comme il croit le faire pour l’eau et l’air? L’Intelligence Cosmique se manifeste par et dans l’Essence même de la Lumière : cette Force gère à la perfection l’histoire de l’univers et les milliards d’étoiles accessibles à notre conscience et peut être existe-t-il des univers hors de portée de notre conscience… Cette intelligence laissera-t-elle l’humanité établir un asservissement de la Lumière en imposant des frontières lumineuses sur les valeurs étriquées et fausses de l’avoir que nous avons érigées en droit sur notre minuscule planète? Ce n’est pas du tout

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certain, même si quelquefois, on peut faire un peu d’ombre à son voisin... mais ceci est un autre sujet!

Nous sommes aveuglés par la représentation fausse que nous donnent nos sens et par les mesures mécaniques et énergétiques que nous donnent les appareils que nous construisons. Nous croyons,oh merveille, un peu par orgueil ou par un certain manque de modestie que nous sommes le summum de l’Intelligence dans un univers chaotique fruit du hasard….

Un simple changement de regard nous permet de comprendre qu’avec cette mentalité, bien que baignés dans cette Lumière universelle qui est Vie, Amour et Conscience, nous restons dans les ténèbres de l’incompréhension de notre cadre de vie, que nous ne savons que détruire. Un peu de patience, nous allons voir qu’une lecture spirituelle du monde associée à la connaissance matérielle que nous en avons actuellement, loin de faire de nous des simples d’Esprit, peut nous ouvrir à une toute autre richesse individuelle et collective, mais un peu de patience.

6/ DU DENSE AU SUBTIL, DE L’AVOIR A L’ETRE, DU MULTIPLE A L’UNIQUE Nous venons de constater que de la matière dense à la matière subtile « ignée », nous passons des valeurs de l’avoir : " j’ai" une maison, « j’ai » un corps, aux valeurs de l’être : « je suis » un être vivant.

Une seconde transition s’opère également du dense vers le subtil. Jésus n’a pas dit je suis une lumière du monde, mais « je suis la lumière du monde ». Rappelons-nous les différentes couleurs lumières, celles de l’arc-en-ciel qui se fondent les unes dans les autres, comme autant de vertus, dans l’unité de la lumière blanche.

Cette notion d’unicité est fondamentale. Dans la matière dense, je peux avoir des maisons, m’étaler presque à l’infini sur

l’immensité du territoire terrestre comme certains grands conquérants l’on fait. A l’inverse, plus on avance vers la Lumière, plus on s’approche de la conscience et

plus on se fond dans l’unité de la source de toute vie : l’unité biologique d‘un seul et unique vivant : l’Univers.

Jésus l’a signifié dans son enseignement « Je Suis en mon Père et vous en moi et moi en vous ». Une remarque : on est en bonne santé mais on a des maladies. Le singulier pour la

santé qui reflète l’harmonie de fonctionnement de toutes les cellules de notre corps, notre terre vivante personnelle, en relation avec le tout. Le pluriel pour les maladies, car les pathologies témoignent du dysfonctionnement de notre corps. La vie est généreuse. On peut multiplier à l’infini les maladies, au gré de nos aventures malheureuses. N’est-ce pas ce que l’on observe actuellement dans notre société qui semble s’éloigner de plus en plus des lois et du cadre naturel que nous offre la vie? Est- ce la terre qui appartient aux humains, ou l’humanité qui appartient à la terre

Notre société occidentale s’est identifiée dans son mode de fonctionnement à la

notion d’avoir. Cela nous donne une compréhension du monde très particulière. J’en ai pris pleinement conscience lors d’un stage animé par une américaine, amérindienne d’origine Lakota. En fin de session, un stagiaire lui posa cette question anodine : Avant l’arrivée des blancs aux Amériques, à qui appartenait la terre? Devant son incompréhension, les traducteurs, durent lui reformuler par trois fois différemment la question… Après un nouveau silence… Un grand éclat de rire … Et la réponse fusa spontanément, jaillie des profondeurs de son Etre, « mais ce n’est pas la Terre qui appartient aux humains, ce sont les humains qui appartiennent à la Terre »… Eh oui, une autre conscience qui pourrait changer la gestion par l’humanité de cette « encore belle planète ». Après vingt ans, je n’ai pas encore su vraiment intégrer dans mon vécu l’importance de cette observation.

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Nous allons voir que ces éléments qui forment et animent le monde extérieur « le

macrocosme » se retrouvent avec une grande similitude dans notre corps le microcosme. Continuons notre chemin

7/ LE JEU DES ELEMENTS, LA TERRE, L’EAU, L’AIR, LA LUMIERE DANS NOTRE CORPS

La correspondance entre le monde du vivant et son environnement offre la possibilité à l’être humain à travers le mécanisme de ses sens d’expérimenter dans son corps la vie et la conscience des différents états de la matière qui constituent l’univers.

• Avec la matière solide, nous retrouvons les valeurs de l’avoir. L’aliment solide

que je mange, celui que j’ai dans mon assiette, ne peut être dans la tienne. En l’avalant, je me l’approprie. Il ne peut en être autrement. Une fois ingérées, les particules qui se fixent au niveau de mes os, seront « miennes » pendant quelques années, avant que le cycle de la vie ne les rende à la mère nature. Les nutriments qui ne font que transiter dans mon tube digestif, seront restitués en quelques heures, voire en quelques jours pour les intestins les plus paresseux.

• Pour la matière liquide : le cycle de la vie s’accélère : l’eau que j’absorbe et que j’intègre dans mes cellules ne restera que quelques jours ou quelques semaines dans mon corps avant d’être rendue au grand courant de la vie. L’eau qui ne fait que transiter, est éliminée par les reins quelques minutes après avoir été bue.

• Pour la matière gazeuse, plus besoin de récipients, ni assiette, ni verre : plus de contenant, plus de limite. Les personnes présentes dans une pièce respirent le même air, qu’elles soient amis ou ennemis... l’air est là, je le respire, tu le respires, il le respire. Le plus souvent nous le respirons sans même en être conscient car la respiration naturelle est réglée par des automatismes reflexes.

On peut se disputer pour défendre le morceau qui est dans notre assiette, l’air présent dans cette même pièce reste indifférent à nos querelles et se laisse respirer par tous les protagonistes. Le cycle de l’air dans la matière individualisée du corps est encore plus rapide : quelques secondes à quelques minutes.

• Pour la matière ignée, liée au processus lumière-chaleur-solaire : elle « Est » tout simplement.

Une autre observation nous montre la correspondance étroite entre microcosme-

macrocosme. Si l’on mange trop, on peut accroitre sa masse et son volume comme un propriétaire

qui accroît ses biens. En buvant trop (de l'eau), il n’est déjà plus possible d’amasser, en dehors d’états pathologiques, car l’eau s’élimine rapidement. Pour l’air, l’accumulation est encore plus difficile, voire impossible même si l’on essaie de respirer plus profondément. On doit le rendre plus rapidement au bien commun. Cette vérité ne se limite d’ailleurs pas qu’aux êtres humains, mais semble englober toute forme de vie sur terre.

Quant à la Lumière ? C’est une énergie qui circule à la vitesse de la lumière, on ne peut la stocker.

Mystification que tout cela me direz-vous. L’on peut très bien vivre sans lumière la preuve la nuit … Notre regard d’enfant, notre guide intérieur nous éclaire encore : on peut rester quelques semaines sans manger, quelques jours sans boire, mais seulement quelques minutes sans respirer. Alors selon vous, combien de temps peut-on survivre sans le processus chaleur lumière du soleil, la source de vie de notre système ? (…congélation immédiate garantie,… excellent pour lutter contre le réchauffement climatique)

. 8/ LA PHOTOSYNTHESE : LE MIRACLE DE L’INCARNATION DE LA VIE SUR TERRE

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Comment le principe de vie Lumière-chaleur s’incarne-t-il dans notre vie? J’en ai trouvé une traduction chimique sous la plume de Mr Rousseau, mis sous forme d’une équation toute simple.

Le générateur d’énergie, c’est le soleil. Il rayonne sa lumière chaleur

(électromagnétique selon les scientifiques) jusqu’à la terre. Le végétal, par la photosynthèse, condense cette énergie en structures et composés

chimiques. (Il fait de la matière) C’est une REACTION ENDOTHERMIQUE (elle absorbe de la chaleur).

Nous pouvons l’écrire ainsi : CO2 + ENEGIE SOLAIRE → O2 + (C+ENERGIE SOLAIRE) CO2 : c’est le gaz carbonique, O2 : l’oxygène, (C+ énergie solaire : ce sont les molécules synthétisées par la biologie vivante du végétal, elles sont très riches d’énergie solaire condensée qui est stockée dans les liaisons chimiques qui relient les molécules entre elles : liaison simple pour l’hydrogène, double pour l’oxygène, triple pour l’azote et quadruple pour le carbone (hasard ou organisation de la nature? on retrouve ce chiffre 4)

L’animal absorbe l’énergie solaire ainsi emmagasinée en mangeant le végétal. La

digestion par la déconstruction des molécules du végétal libère l’énergie accumulée. C’est une REACTION EXOTHERMIQUE (elle libère de la chaleur)

(C+ENERGIE SOLAIRE) + 02 → CO2 + ENERGIE SOLAIRE LIBEREE L’énergie vitale solaire libérée se manifeste

• par la vie dans le corps (le mouvement et la volonté), • la température animale (la chaleur : chaleur biologique et affective) • la conscience de l’animal (la lumière).

Les couleurs sont toujours présentes dans le jeu de la vie. La complémentarité entre

le végétal et l’animal s’exprime aussi par les couleurs qui soutiennent leur vie : le sang végétal : la chlorophylle est verte, le sang animal : l’hémoglobine est rouge.

Maintenant pour avancer encore, comparons l’énergie, la vie du soleil qui s’incarne

dans la matière à un autre fleuve de vie qui nourrit la terre : celui de l’eau. Une source jaillit, devient ruisseau, puis rivière, avant de retourner à la mer. Les

analogies que l’on découvre entre ces deux forces de vie, la lumière et l’eau sont, j’ose le dire, « troublantes ».

Dans les deux chapitres qui vont suivre, nous allons observer, l’incarnation de la

Lumière dans la matière : le courant d’involution. Puis l’expression de plus en plus subtile de la matière qui s’organise jusqu’à rayonner la Lumière …N’est-ce pas une façon d’exprimer le Solve et Coagula des alchimistes ? 9/ LE COURANT D’INVOLUTION DE L’ENERGIE VIVANTE :

DE LA LUMIERE A LA MATIERE OuLa transformation de l’énergie vitale subtile, en matière vivante, puis en matière apparemment inerte.

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COURANT D'INVOLUTION

De la source solaire, La lumière invisible court dans l’espace, jusqu’à la terre.

Dans leur état biologique actuel, la plupart des organismes vivants ne peuvent métaboliser directement la lumière. Pour permettre à chaque créature de recevoir l’énergie vitale nécessaire à sa propre survie, la nature organise une grande chaîne alimentaire solidaire : un grand fleuve, un grand réseau de distribution de « l’Energie Vie ».

La lumière est d’abord métabolisée et condensée en énergie biochimique par le végétal. Cette transformation est indispensable à la vie de l’animal herbivore qui ne pouvant absorber directement l’énergie solaire, doit manger le végétal.

L’animal carnivore, représenté par le loup sur le schéma, est incapable de capter son énergie vitale dans la lumière ou dans le végétal. Dans ce grand fleuve de la vie, Il doit donc se contenter de l’absorber une marche plus bas : il devient le prédateur de l’herbivore.

Une remarque trouve sa place ici : le rendement de transformation protéique du règne végétal au règne animal est de 10% : pour produire une même quantité de protéines, un hectare de culture végétale suffit là où 10 hectares de terre consacrés à l’élevage des animaux sont nécessaires pour nourrir l’humanité. • L’homme est un omnivore, il peut donc par son simple choix devenir végétarien

et ainsi diminuer par 10 son impact alimentaire sur la nature. Multipliez par le nombre d’humains sur terre, la conclusion s’impose : devenir végétarien est le meilleur argument d’écologie planétaire pour protéger notre belle planète et nourrir toute l’humanité.

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• Longtemps, on a opposé comme argument scientifique au végétarisme : la qualité des protéines et le risque de carence en acides aminés essentiels. Nous savons aujourd’hui que l’association de n’importe quelle céréale avec une légumineuse apporte plus d’acides aminés essentiels que la viande. Les sociétés traditionnelles se sont développées sur ces associations : riz-soja, blé-haricots, blé-pois chiches, maïs-haricots rouges.

• En cadeau, nous arrêterions dans notre monde moderne, dit civilisé, la souffrance de ces milliards d’animaux élevés dans les camps de concentrations modernes que sont les élevages intensifs industriels qui sont de plus des points de pollutions majeurs de la planète.

Dans la grande chaîne de solidarité de la vie : le malheur des animaux fera-t-il le bonheur des humains ?

Continuons notre chemin. Nous avons vu le végétal, l’animal herbivore, l’animal

carnivore. La vie fait son œuvre, la mort aussi. Après la mort et l’action des micro-organismes, nous obtenons les produits de dégradations de la vie : le pétrole, le charbon, la tourbe.

Pour manifester la nature solaire de ces produits, il suffit de les faire brûler. Nous obtenons de la chaleur, de la lumière et du mouvement (nos voitures roulent) : ce sont les trois attributs de du rayonnement solaire : Chaleur, Lumière et Vie. Allons plus loin l’analogie de la Lumière avec l’eau.

A la source l’eau est pure et cristalline. Sur son parcours, l’eau du ruisseau puis de la rivière vivifie tout le vivant et le draine emportant avec elle les déchets des régions qu’elle a traversées. Devenue fleuve, avant de se jeter dans la mer, près de l’embouchure, c’est toujours la même eau qui coule, la même quintessence et pourtant cette eau, si pure à l’origine est devenue le plus souvent par la pollution, impropre à la consommation.

La Lumière prend sa source dans le Soleil, puis comme l’eau, la lumière traverse différentes régions : différents organismes la salade, puis le lapin, puis le renard.

Dans la biologie moderne, nous savons que les prédateurs qui se nourrissent en bout de chaîne alimentaire absorbent toutes les toxines accumulées le long de celle-ci.

L’être humain sur terre a un immense privilège : la liberté de choisir son niveau d’approvisionnement alimentaire : Certains humains sont carnivores, d’autres végétariens, d’autres encore, comme certains stigmatisés catholiques ou Maitres Yogis sont « respiriens » et ne se nourrissent que de Lumière (peut-être simplement pour montrer que tout est possible à l’Etre humain)

Portons encore un regard sur notre société dont nous sommes si fiers (peut-être de

moins en moins, il est vrai, avec tous les problèmes qui s’accumulent). Où allons puiser nos ressources dans la société d’aujourd’hui?

A la source de la vie, dans la lumière et les couleurs où dans les résidus de la vie que

sont le pétrole et le charbon ? C’est toujours la même énergie qui circule et que l’on extrait pour obtenir mouvement,

chaleur et lumière, « les manifestations de la Force Solaire » En amont, nous l’avons vu, cette énergie est pure. En aval, elle s’est chargée de

toutes sortes d’immondices que nous libérons généreusement dans l’atmosphère en l’utilisant. Tous les jours, on constate un peu plus, les effets de la pollution dus à l’excès de consommation de pétrole et de charbon. Qu’en est-il de la médecine ?

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Dans notre société matérialisée à conscience géocentrique, la médecine chimique allopathique, la seule à ne pas être traditionnelle, s’est naturellement imposée.

On va chercher nos remèdes dans la chimie, en bout de la chaîne de dégradation de l’énergie vivante. Est-ce un hasard, si aujourd’hui, les grands laboratoires sont tous des filières de la pétrochimie? Ces médications, fruit de l’ingéniosité industrielle, développent une très grande puissance thérapeutique et une efficacité indéniable sur les maladies. Mais leur action est ponctuelle et leurs effets secondaires multiples. Chaque médicament cible spécifiquement une pathologie à laquelle le plus souvent il s’oppose. Nous sommes dans la médecine des « anti »: antibiotiques, anti-inflammatoires, antidiabétiques, antihypertenseurs, antimigraineux, antidépresseurs,…. des « nantis » car de surcroit, elle coûte cher cette médecine. Il faut cependant lui rendre hommage, actuellement, quand une maladie grave atteint le corps, les médicaments chimiques sont les moyens plus efficaces connus pour sauver des vies. Qui pourrait refuser la réanimation médicale à un homme qui fait un infarctus ? La chirurgie, à un blessé de la route, avec une plaie abdominale ? Les antibiotiques à un malade atteint d’une méningite ? Dans ces indications, la médecine allopathique se justifie pleinement. Mais aujourd’hui, l’on connaît des lois physiologiques, relationnelles, diététiques, émotionnelles, sociales, économiques, spirituelles, qui permettraient de nous garder en bonne santé et nous préserver de nombre de maladies, limitant au maximum le recours à la chimie médicamenteuse : toute une éducation à revoir.

Avant de quitter cette médecine qui applique les lois de la chimie à toutes les maladies, remercions tous ces héros de notre société moderne, médecins, infirmiers, auxiliaires médicaux qui vouent toute leur vie au service de leur prochain. Chaque jour, voire même jours et nuits, ils sauvent des vies par leur dévouement, leur travail et leur compétence.

Mais reconnaissons aussi aux érudits de la chimie et maintenant de la génétique, une certaine intransigeance : tout ce qui ne répond pas aux lois de la matière dense s’apparente pour « la faculté de médecine » au charlatanisme. Le simple fait d’affirmer « je me soigne par homéopathie » peut vous faire traiter de débile léger et juger comme hérétique sur l’hôtel de la science géocentrique. Mais laissons ces querelles et continuons notre chemin. Et si les autres médecines avaient aussi leur logique dans le grand fleuve de la Vie En remontant le grand fleuve de la vie (comme nous sommes passés des valeurs de l’avoir aux valeurs de l’être), nous passons de l’action quantitative d’une dose thérapeutique à l’action qualitative d’une information.

Notre regard d’enfant vient nous aider à percevoir cette transition qui dépasse souvent nos aptitudes en mathématiques pour déchiffrer les équations qui les expliquent.

• Dans la matière dense, l’énergie n’est pas libre, elle est prisonnière d’une structure solide qui maintient la forme dans le temps. Un caillou est un caillou et reste le même caillou. • Dans la substance liquide, les molécules disposent d’une certaine mobilité qui confère au liquide sa fluidité et son adaptabilité à son contenant. Cet état différent de la matière lui permet de manifester d’autres qualités.

o Les travaux d’Emoto nous montrent l’importance de l’influence des énergies musicales et psychiques sur l’eau et sa cristallisation. Les photos qu’il a réalisées (diffusées sur internet) ont fait le tour du monde. A titre d’exemple : le hard rock provoque des cristallisations aux formes anarchiques, un requiem de Mozart induit des cristallisations symétriques et harmonieuses. Même les mots ont leur impact : par exemple "merci" ou "meurtre" induisent des structures géométriques bien différentes lors de la cristallisation. Dans le domaine de l’infinitésimal, les travaux sur la mémoire de l’eau de Mr Benveniste accréditent scientifiquement l’action de l’homéopathie. Ils ont été reconnus et utilisés par le Pr Montagnier, prix Nobel de médecine. Nous sommes dans le domaine de l’information.

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La médecine homéopathique utilise pour réguler des processus de vie, l’information énergétique d’une substance obtenue par dilutions et dynamisations successives en milieu aqueux. Les substances employées sont prélevées dans le monde minéral, animal ou végétal.

Les lois s’inversent par rapport à l’allopathie, plus la dilution s’élève, moins il reste de matière et plus l’action du remède gagne en puissance et perdure dans le temps. Nous sommes passés de l‘effet dose où l’efficacité dépend de la quantité de produit à l’effet énergétique où l’efficacité dépend de la qualité de l’information transmise.

Et, grand mystère, cette action du remède homéopathique continue de croître bien au-delà de la douzième centésimale, la 12 CH. Avec cette dilution nous dépassons, la limite mathématique du nombre de molécules d’Avogadro. A partir de la douzième centésimale, il n’y a plus de matière dans la préparation. La puissance d’action continue, cependant, de croître dans les "dilutions-dynamisations" successives suivantes, alors que ne subsiste que la mémoire de l’empreinte de la matière.

Le remède homéopathique, plus en amont dans le fleuve de la vie, recouvre un champ d’action beaucoup plus vaste que le remède allopathique, même s’il est moins prégnant sur la matière. Un même remède peut avoir une action sur différents systèmes (circulatoire, digestif, musculaire, ainsi qu’une action sur les sphères physiologique, neuro-végétative et psychique). L’action du remède qui se module en fonction de sa dilution ne vise pas à réprimer ou à s’opposer à un symptôme, mais à réguler tout un système biologique ou psychologique pour rétablir un équilibre. L’absence de matière tangible dans le remède homéopathique a généré l’adage bien connu : « si l’homéopathie ne fait pas de bien, elle ne fait pas de mal ». C’est, il faut le reconnaitre en partie vrai, une information qui n’est pas prise en compte est impuissante. Prenons un exemple : si une personne ordinaire dans son bureau, prononce ces paroles « à l’attaque ». Il ne se passera rien. Elle risque même de se faire rabrouer pas ses collègues, « calme- toi « Tartempion » tu devrais pendre un peu de repos ». Maintenant, si un général d’armée dans son bureau prononce ces mêmes paroles : ce sont des milliers de soldats qui exécutent son ordre, se mettent en mouvement et c’est la guerre : une simple parole !

Avec les élixirs floraux, encore plus proche de la source lumineuse, nous sommes à un nouveau niveau d’action encore plus globale. L’énergie thérapeutique est celle de l’information contenue dans les fleurs qui s’ouvrent au soleil. Elle est recueillie par immersion de leur corolle dans une coupelle d’eau pure exposée à la lumière dynamisante du soleil. L’action de ces préparations dont le docteur Bach fut l’inventeur, se fait surtout au niveau de l’âme sensible de la personne. Les conséquences de ces informations, très en amont dans le fleuve de la vie auront une répercussion, en aval, sur toute la suite des processus d’incarnation psychologiques et biologiques de la personne.

Avec les couleurs Lumières, encore plus près de la source, nous pouvons envisager une approche thérapeutique plus subtile encore. La fleur, même s’il s’agit de la partie la plus délicate du végétal, a déjà, selon sa propre nature, métabolisée et orientée l’énergie Lumière. C’est une indéniable richesse d’expression, mais aussi une limitation par rapport au Grand Tout. Les couleurs de l’arc-en-ciel, quant-à-elles, sont des énergies natives, des énergies essentielles. Les couleurs lumières stimulent tous les métabolismes d’une créature dans ce qu’elle a d’unique dans l’univers. (Nous y reviendrons. Cette médecine permettra à l’homme de manifester ce qu’il est de toute éternité : un enfant, « un Etre de la Lumière ». Allons plus haut encore à la Source de la Vie : l’Esprit et les Vertus Dans la tradition hébraïque : « Sept Esprit se tiennent devant le trône du Très Haut » Saint Jean y fait aussi allusion dans l’apocalypse : « que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant

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son trône »Et « Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu. »

Selon cette connaissance : Les couleurs Lumière sont dans leur Essence, la première manifestation qui nous est accessible de la divinité qui incarne dans notre monde ses vertus par la Lumière qui les unifient. Si elles sont invisibles à nos yeux, nous ressentons pour la plupart d’entre nous leur action sur notre être, nous le verrons plus loin.

L’étude, de la Lumière qui s’incarne, de l’Esprit qui s’incarne, est la véritable médecine : celle de la Source de vie.

Cette médecine, naturelle, spirituelle que l'on ignore aujourd’hui est celle que l’on retrouve dans l’enseignement de Jésus-Christ : « La lumière confère la vie éternelle, elle est la vérité qui nous affranchira du péché et de la maladie », comme l’esclave est affranchi de sa servitude.

Il nous faut relire le nouveau testament avec notre compréhension d’homme moderne pour nous imprégner de la nouvelle conscience que Jésus-Christ a insufflée il y a 2000 ans déjà. Comme le temps passe vite…

Mais ces vérités ne sont accessibles pour la plupart d’entre nous qu’à l’intelligence du Cœur qui accède naturellement à des aspects de la vie encore incessible à notre logique mentale (sauf bien sûr si l’on est compétent en physique quantique). Et encore l’intérêt n’est pas de savoir, mais de vivre l’expérience : l’ordonnance du médecin n’est utile que si l’on suit ses prescriptions et non si l’on se contente de les apprendre par cœur. Bien sûr, initialement, cela nous demande « un lâcher prise » par rapport à nos conceptions mentales géocentriques erronées. La Vérité est la Vérité, de plus en plus les avancées de la science confirme ces Vérités enseignées par les guides spirituels, il y a bien longtemps déjà. Mais Soyons raisonnables. Dans notre société, chaque médecine, même la plus allopathique et j’oserai dire, aujourd’hui, surtout la médecine allopathique, a sa pleine justification d’exister. Car dans l’état de cristallisation géocentrique institutionnelle dans laquelle nous sommes tous plongés, depuis si longtemps, les remèdes d’urgences s’imposent dans tous les domaines. Quand le véhicule est dans le mur, il ne s’agit plus d’apprendre à conduire ou penser à régler les freins. Seules les interventions du Samu, des pompiers, des gendarmes, d’un bon carrossier, d’un excellent garagiste, sans oublier l’assureur et tous les autres acteurs, permettront de restaurer la situation. Faute de savoir intégrer une intelligence multicentrique respectueuse du grand tout, la conscience géocentrique planétaire exclusive génère tous ces accidents de parcours que sont les guerres, les conflits et les crises économiques que nous rencontrons sur la planète, sans oublier, tous nos problèmes personnels. Cela coûte cher, très cher, très, très cher dans tous les domaines. Cela génère beaucoup de souffrances.

Pire même, Cela ne règle rien en amont : les mêmes causes produisent les mêmes conséquences. Il ne s’agit pas de critiquer cette société, c’est nous tous qui l’avons créée et sécrétée. « C’est la nôtre ». Mais il est peut-être temps de comprendre et d’intégrer la découverte de Copernic et de Galilée et les enseignements spirituels pour mieux adapter notre mode de vie à notre environnement.

Nous pourrions ainsi écrire une histoire plus légère et moins douloureuse pour tout le monde. Pourquoi n’adopterions nous pas une stratégie de vie plus en adéquation avec la réalité de l’univers dans lequel nous vivons? Nous avons aujourd’hui toutes les connaissances et tous les possibles pour la réaliser. Involution évolution mais pourquoi donc ? La relation « Esprit et matière » : une grande histoire d’Amour, un grand spectacle à découvrir pour apprendre à bien le vivre. Nous venons d’étudier le courant qui descend du soleil vers les profondeurs de la terre (vers les tombeaux), les gisements pétroliers.

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Je vous propose maintenant de suivre le courant inverse : qui remonte de la terre vierge vers la source de la vie : le chemin de la matière vers la conscience.

Sous l’impulsion de la vie, la matière initialement informe s’organise dans une

complexité croissante, permettant la manifestation d’états de conscience de plus en plus élaborés à travers les différents règnes de la nature. Nous allons observer tour à tour le minéral, le végétal, l’animal puis l’humain. Pour connaître « le pourquoi de cette aventure », il faudrait interroger la Force de Vie de l’Univers,… demander au « bon Dieu », … Je ne suis pas dans le secret des Dieux. Je ne peux que vous proposer une hypothèse humaine, la mienne. Initialement, la Lumière n’a peut-être pas conscience d’elle-même. Elle acquiert cette conscience à travers le grand circuit qu’elle effectue dans la matière qui lui sert de terrain d’expérimentation par le jeu d’effet miroir des causes et conséquences. L’aboutissement en serait l’incarnation de l’Esprit dans la matière et la spiritualisation d’une matière devenue consciente. L’histoire d’une rencontre, « Une Grande Histoire d’Amour », entre l’Esprit et la Matière : une Aventure à grand spectacle. L’Univers n’est-il pas le plus grand théâtre qui nous est offert pour découvrir par l’expérience individuelle et collective : la force de vie, la divinité qui se cache en chacun de nous depuis toujours ? Mais pour la grande majorité des humains dont je fais partie, elle reste encore à révéler à travers notre matière biologique.

Les ténèbres, la matière : notre matière biologique peut s’ouvrir à son rythme, selon notre bon vouloir à la Lumière de l’Esprit. Elle peut se fondre progressivement à la mesure de notre abandon dans son Amour Universel. Un retour à la Source en quelque sorte, à notre propre Source « L’Esprit, notre Esprit ». Ne serait-ce qui est exprimé dans la bible « par les noces de l’Agneau »: notre matière est en potentiel l’épouse de l’Esprit universel » qui attend patiemment son, notre bon vouloir.

Le processus d’ascension est peut-être simplement, le passage de notre conscience vivante d’un monde tridimensionnel où l’esprit est assujetti à la matière à la possibilité d’un vécu multidimensionnel où l’Esprit devenu « Roi » module la matière à son gré (les miracles réalisés par Jésus et par certains mystiques en seraient la manifestation) 10/ LE COURANT D’EVOLUTION DE LA MATIERE VERS LA LUMIERE Une impulsion de vie structure et organise la matière. Nous allons suivre ce Courant d’intégration de la vie dans la matière à travers les différents règnes de la nature : minéral, végétal, animal, humain.

Une intégration progressive des qualités de la vie qui permet d’exprimer une sensibilité et une conscience toujours plus affinées. Nous terminerons par le chef d’œuvre de la création, la cerise sur le gâteau : « l’être humain » : c’estnotre croyance, ce que l’on nous apprend. Nous allons découvrir que ce chef d’œuvre (actuellement en péril) est inachevé… Mais patience… Débutons ce grand voyage de retour « du chaos vers la Lumière ». Le règne minéral, est le premier règne de la nature.

Une pierre occupe un espace, son espace. Elle est simplement présente. Prenons une pierre dans la main puis lâchons là, elle tombe. Soumise à la loi de la pesanteur, elle est attirée vers la terre. Présente, elle restera là, jusqu’à ce que quelqu’un ou quelque chose la déplace à nouveau. Les physiciens quantiques ont radicalement modifié notre représentation du monde. Nous savons aujourd’hui qu’un atome n’est pas un minuscule grain de matière. Cet ultime bastion des matérialistes est un univers énergétique à lui tout seul qui pulse et échange des informations. Nous n’entrerons pas dans ces champs infra-atomiques, même s’ils nous ont aidés considérablement à mieux comprendre initialement l’agencement de notre monde. Les observations biens orientées de nos sens, outils à la disposition de chaque être humain nous informent suffisamment pour explorer le monde dans lequel nous vivons.

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Le végétal est le deuxième règne de la nature

Comme le minéral, il est soumis à la loi de l’apesanteur. La graine laissée à elle-même, comme la pierre, tombe sur le sol où elle reste immobile. Mais avec de la chaleur et de l’humidité, elle germe. Elle pousse alors ses racines dans la terre et dirige sa tige vers le ciel. En grandissant, elle se tourne vers la lumière du soleil. Phototropisme, dit-on. Emerveillons-nous simplement de la magie de la vie et admirons cette petite plante qui tourne ses fleurs, vers la source de la vie, de sa vie : le soleil qui la nourrit de sa lumière. La plante en plus de cette capacité de croissance et de transformation a acquis, par rapport au minéral une sensibilité. Un livre édité chez Laffont en 1975 (eh oui je fais référence aux découvertes de ma jeunesse) : « la vie secrète des plantes » relate déjà de très beaux témoignages sur la sensibilité des plantes. Mais le mieux est de tenter une expérience par vous-même. Prenez deux graines, que vous plantez dans deux pots différents. L’une vous l’arrosez simplement, l’autre vous lui parlez, vous l’entourez de votre attention, de votre sympathie, de votre amour. Voyez le résultat.

Je peux vous raconter une expérience personnelle. Pour exercer ma profession, j’avais loué un local. Dans un coin de la salle d’attente, était resté là, oubliée par le prédécesseur, une plante un peu poussiéreuse, un petit caoutchouc dans un pot avec réserve d’eau. Pendant, plusieurs années, il vécut dans le même pot, la même terre et de l’eau quand j’y pensais. Ayant appris sur la sensibilité des plantes, un jour avant de partir en vacances, véritable tortionnaire inconscient, je dis à ce caoutchouc qui n’avait jamais fait une feuille : « si tu n’as pas fait une feuille à mon retour dans 15 jours je te mets à la poubelle ». Avec les vacances, j’avais oublié ma menace. Surprise, à mon retour, il avait fait trois petites feuilles, oh ridiculement petites, mal formées, mais trois feuilles, les trois premières feuilles depuis des années. Mes yeux s’emplir de larmes devant cette volonté de vivre. Il eût droit à un plus grand pot, de l’engrais, toute mon attention et même du produit pour faire briller ses feuilles que je caressais avec tendresse. A l’ignorance … Le troisième règne de la nature : l’animal

Avec lui, l’incarnation de la vie dans la matière franchit une nouvelle étape. Un

phénomène très important différencie l’animal du végétal au cours de l’embryogénèse : c’est la gastrulation. C’est un processus d’invagination (étymologiquement : mettre dans le sac, notion de vagin, mettre la vie dans le sac).

Dans le monde végétal, depuis la fécondation qui fusionne les deux cellules souches primitives mâle et femelle, les cellules se multiplient en se divisant, deux, puis quatre, huit, seize, trente-deux, soixante-quatre… et ainsi de suite … leur différenciation progressive forme la plante. Dans le monde animal, nous observons la même multiplication cellulaire. Mais à un certain stade du développement de l‘animal se produit le miracle de la gastrulation. La vie impulse à l’amas cellulaire en développement une invagination. C’est un processus de retournement : comme un gant que l’on retourne en mettant le dehors dedans. L’animal intériorise ainsi sa propre terre qu’il va porter à l’intérieur de lui-même. Il gagne ainsi en autonomie par rapport au milieu extérieur : Il acquiert ainsi la possibilité de se déplacer en emportant sa terre personnelle avec lui.

Le végétal, sans cette invagination, garde ses racines plantées dans la Terre Mère et sa cime tournée vers le Père Ciel : Il reste fixé au même emplacement durant toute sa vie.

Cette liberté de déplacement acquise par l’animal implique pour lui de nouvelles responsabilités : Il doit s’occuper de cette terre intérieure qui lui est remise, assurer sa propre vie et subvenir aux obligations d’entretien de ce patrimoine. La vie généreuse lui en donne les moyens. Par l’organisation plus complexe de sa matière vivante, il manifeste de nouvelles qualités indispensables à sa survie et à l’exploration de la vie dans ce nouvel état.

Présent comme le minéral, sensible comme le végétal, la nature dote l’animal : • d’une volonté pour aller chercher sa pitance.

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• d’une intelligence plus personnelle pour déjouer toutes les énigmes et les pièges de la vie.

• Enfin Mère Nature (sacrée coquine) le dote d’affectivité. Ainsi au-delà de sa propre vie, l’animal crée une famille et assure la pérennisation de son espèce par la procréation.

Nous distinguons les animaux à sang froid et les animaux à sang chaud qui ont incarné le processus chaleur solaire.

L’animal, cependant, a perdu un élément fondamental par rapport au végétal : la verticalité.

Ce divin cadeau de la vie : la verticalité autonomisée, c’est à l’homme que la nature le réserve … …Cadeau ??? Je vous propose de me suivre sur les chemins de la simplicité pour en découvrir toutes les potentialités. Le quatrième règne : la nature humaine

L’homme, debout entre ciel et terre, incarne-t-il à part entière le quatrième règne de la nature ou n’est-il encore que le troisième règne et demi de la nature?

Nous trouvons réponse à cette interrogation en essayant de comprendre la signification de cette verticalisation

Comme l’animal : • L’homme est présent dans un corps dont Il doit assurer la survie. Pour se nourrir,

« il va gagner son pain quotidien ». Par l’activité physique qu’il déploie, il développe sa volonté et sa force.

• En relevant les défis que la vie lui présente, il éveille son intelligence et son corps mental aux secrets de la nature.

• Il crée une famille, procrée, tisse des relations qui pérennisent l’humanité et l’organisation sociale à travers les générations.

En tout cela il n’y a pas grande différence entre l’animal et l’être humain et même parfois, dans l’incarnation « nécessiteuse » l’animal, pour assurer sa vie, se débrouille mieux que l’homme.

Où est la différence entre l’animal et l’être humain ? La verticalité, L’être humain retrouve « la verticalité » : une qualité du végétal planté debout entre

ciel et terre. Par cette similitude le végétal nous donne un indice pour intégrer notre véritable dimension humaine de créature verticale : « debout entre ciel et terre » ?

Des couleurs visibles aux couleurs invisibles Le végétal nous offre un second indice : il épanouit sur la Terre extérieure les

couleurs visibles de ses fleurs, l’être humain ne doit-il pas lui aussi épanouir dans sa terre intérieure des couleurs. Les couleurs des vertus que la vie lui propose de développer pour le bien de tous?

L’homme « arc-en-ciel » et la faculté de conceptualiser Avançons encore : dans certaines traditions, l’être humain est considéré comme un

arc-en-ciel debout, reliant la terre et le ciel. Voici un troisième indice qui nous confirme la réponse : l’être humain est la seule entité incarnée sur terre qui soit capable de participer et de relier le monde de la matière dense tangible (la terre) et le monde apparemment abstrait de l’Esprit (le ciel).

Comme l’arc-en-ciel, il fait la jonction entre la terre et le ciel. Il ne s’agit pas, ici, de capacités extra-sensorielles. Certains animaux sont beaucoup plus sensibles que nous aux énergies invisibles, les chats, les dauphins. Non, la vie offre à l’esprit de l’être humain la capacité de conceptualiser. Cette faculté est nouvelle dans les règnes de la nature. C’est peut-être cette notion que l’on retrouve dans la Bible quand Dieu confie à l’homme « la

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mission de nommer les choses ». Cette faculté lui permet d’intégrer l’expérience de vie à un niveau supérieur par une soi-conscience développée et vécue au sein même d’un corps physique.

Cette faculté de nommer : n’est-elle pas celle de déterminer ? Donc de se déterminer ? N’est–elle pas l’expression d’une certaine liberté : celle du choix ? Ne touchons-nous pas là, la notion de libre arbitre?

La conscience de soi et la capacité de transcender L’être humain, ayant conscience de « soi » est ainsi capable de transcender les trois

domaines d’expression de son être incarné et ainsi découvrir de nouveaux domaines d’explorations et d’expressions dans le subtil : non plus dans l’existence, mais dans l’Essence de la Vie.

• Il peut ainsi sublimer son activité en créativité. L’expression artistique en est un exemple. L’être humain n’est plus simplement dans l’action nécessiteuse. Il devient créateur et l’exprime dans toutes sortes d’activités qui ne sont plus en relation directe avec sa survie corporelle : la musique, la poésie, la sculpture, etc...

• Il peut aussi sublimer ses sentiments en Amour universel qu’il exprime dans une religion, une quête spirituelle ou tout autre idéal. Il donne ainsi une autre dimension à l’Amour. L’être humain dans le concret, aime toujours ses amis, sa famille, ses proches, ses habitudes, son travail, sa maison, mais Il peut aussi aimer dans l’abstrait : l’humanité, la création, l’infini, Dieu…

• Il peut enfin sublimer son intelligence concrète en intelligence abstraite. Au-delà des défis imposés par la vie quotidienne pour se protéger du froid, se nourrir, s’habiller, il peut s’adonner aux mathématiques, à la physique, à la philosophie, à l’astronomie, l’astrologie...etc...

L’humain est-il de la terre ? Du ciel ? Tantôt de la terre tantôt du ciel ? Ou participant à la fois du ciel et de la terre? La réponse vous appartient (libre arbitre) Ces facultés d’abstraction lui permettent d’étudier les lois et les principes qui

régissent l’univers. Possibilité lui est donné de découvrir la sagesse de l’Univers : cette grande horlogerie qui règle les cycles de notre vie quotidienne, ceux de la Terre, du système solaire et du cosmos. Au-delà de l’effet miroir que lui reflète l’existence par ses sens, il peut explorer le subtil, avec la possibilité de découvrir l’essence, la quintessence même de la Vie.

Ce sont des possibilités quasi illimitées qui sont données en « potentiel » et en exclusivité à l’être humain. Le problème c’est que l’humain oublie le plus souvent « ses potes en ciel » !

La question qui se pose : moi, homme ou femme, dans mon incarnation, dans quelle proportion suis-je dans mon animalité et dans quelle proportion suis-je dans mon humanité? Notre réponse est très intime et personnelle.

Dans mon quotidien le plus ordinaire, suis-je régi par mes apprentissages, mes formatages, mes automatismes ou est-ce-que je m’ouvre avec curiosité, amour et sagesse à la vie de l’instant présent et à tous les possibles qu’elle offre?

Voici trois citations qui nous interrogent aussi sur l’homme ou la femme que nous sommes

• Gandhi « Notre pouvoir ne réside pas dans notre capacité à refaire le monde, mais dans notre habileté à nous recréer nous-même ».

• Albert Einstein « Il devient indispensable que l’humanité formule un nouveau mode de pensée si elle veut survivre et atteindre un plan plus élevé. »

• Peter Deunov « Tant que l’amour ne sera pas entré dans le monde, aucune transformation ne sera possible ».

Triste découverte: notre conscience d’aujourd’hui est toujours bien ancrée dans le géocentrisme

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L’homme du vingt et unième siècle, riche de sa science et de sa technologie, méprise et se moque un peu de son ancêtre moyenâgeux qui croyait la Terre au centre de l’Univers.

Triste découverte que nous faisons, sur notre chemin vers la lumière : comme son ancêtre, l’homme moderne, patauge toujours dans la même illusion géocentrique. Peut-être même, nos ancêtres étaient-ils plus en lien avec les énergies de la nature universelle ?

Et oui, dans notre psyché, nous n’avons toujours pas franchi le pas qui mènera notre conscience incarnée du géocentrisme à l’héliocentrisme. Nous ne sommes différents de nos ancêtres que dans les couches superficielles de notre intelligence intellectuelle.

La preuve ? La voici toute simple : si l’on me demande qui es-tu ? Je réponds, c’est moi « Tartempion » 80 kg, 1.70 m, qui va te donner une raclée si tu lui casses les pieds. Diagnostic irréfutable : nous sommes, aujourd’hui encore dans une totale identification de l’Homo sapiens à son corps physique (aux valeurs de notre avoir)… j’ai un corps, une femme, une famille, une maison, une profession, un pays, un titre : nous sommes « GEOcentrique convaincu» EGOcentrique indéfectible. »

Cette prise de conscience peut-être une invitation à un heureux changement dans nos vies.

Le cinquième règne de la nature : les Maitres spirituels

Les Maîtres spirituels sont-ils le cinquième règne de la nature ???... sans doute oui pour les vrais, ceux qui vivent identifiés à l’Essence de leur Etre de Lumière et qui la manifestent dans leur tunique de chair.

La cinquième place est la leur. La cinquième roue du carrosse, celle qui ne sert apparemment à rien, mais qui dépanne quand « la situation semble foutue » !!! Dans la symbolique, le cinq est aussi la quintessence de la vie, l’éther inaccessible omniprésent. Le quatre : ce sont les quatre éléments, les quatre états de la matière sur notre planète Terre : la terre, l’eau, l’air, le feu. Le quatre c’est aussi le carré, les quatre murs, la prison qui peut nous enfermer dans l’illusion matérialiste. Les quatre montants de la croix sur laquelle est sacrifiée pour être sublimée la trinité de l’Esprit

Le Gourou n’est-il pas là pour nous interroger ? Tu te goures où ? Quand tu t’identifies à ton corps physique, à ton corps de matière, tu places ta terre au centre de ton univers, de l’Univers : « tu as tout faux »… Car tu es un Etre de lumière qui fait l’expérience de la vie dans la matière, dans un corps de chair. Tu es la Lumière du monde qui reste à manifester il est vrai,…, mais il faut bien débuter un jour le travail, les alchimistesdiraientle grand œuvre qui nous amènera à naître à notre véritable nature.

Cela nous éclaire sur le véritable sens à donner au processus de la gastrulation. Ce processus d’intériorisation de la vie n’est pas un processus d’appropriation (point de vue géocentrique... j’ai un corps) mais un processus d’expérimentation (point de vue héliocentrique : je vis dans un corps).

Les Etres Eveillés viennent, sans cesse au péril de leur vie, nous le rappeler, car pris au jeu passionnant, même si souvent douloureux de l’incarnation, nous l’oublions le plus souvent, totalement identifiés que nous sommes, à notre corps physique. Ils nous disent « Tu es une manifestation de la Vie dans la multitude, mais tu en es aussi l’Essence ». C’est le grand secret : la révélation de toutes les traditions. Nous ne sommes pas esclaves, mais Fils et Princes de la Création dans l’apprentissage du respect des Principes de la Vie. C’est le divin cadeau proposé aux êtres humains. Une offre soumise à la libre acceptation, au bon vouloir de chacun. Si l’homme de chair accepte la conscience lumière comme sa propre conscience, nous l’avons déjà évoqué, à la mesure de son libre abandon progressif, il se fond dans la vibration de la Lumière, puis dans l’abandon total devient lui-même la conscience de la « Lumière » qui est l’essence même de l’Univers. Il peut alors naitre à l’Esprit divin qui lui révèlera sa Véritable Nature.

N’est-ce pas ce que voulait exprimer Jésus en disant : « En Vérité, en Vérité, je te le dis, à moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu ». « Mon Père et moi nous sommes Un. »

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Le chemin qui ne peut être tracé vers l’illumination se profile à nos yeux : celui de la simple découverte de notre propre Nature divine, par et dans l’apprentissage des lois de la Vie. Entre le quatrième et le cinquième règne de la nature : « « LE PASSAGE » » Le grand défi de l’humanité : par le libre arbitre, nos choix, nous sommes créateurs, aïe, aïe,aïe… car nous devons expérimenter nos propres créations…

Plusieurs chemins se présentent au libre arbitre humain. Ne trouvons nous pas une signification similaire dans la parabole de l’enfant prodige

sur le réel potentiel de l’être humain? L’enfant, les enfants, que nous sommes se sont éloignés de leur Conscience Lumière, de l’Etre de Lumière qu’ils sont. Ils peuvent ainsi faire l’expérience de la matière dense et l’apprentissage des loisimplacables dans la densité que nous sommes venus expérimenter.

• L’enfant intrépide

Il expérimente à sa guise, se rie des règles, fait ses propres expériences dans ce monde à explorer, plein de promesses, de défis et de dangers. Mais Les lois de la création existent et il découvre leurs effets souvent à ses dépens. Ni bonnes ni mauvaises, elles s’appliquent et demandent de rendre compte si nous les enfreignons. Le marteau qui tape sur le doigt, de l’apprenti maladroit n’est pas mal intentionné.

La méconnaissance, l’ignorance de ces lois peut transformer bientôt ce prince de la création en esclave débiteur. C’est la notion de karma, la loi de cause à effet que l’on retrouve dans les enseignements bouddhiste et Indouiste. Face à la démesure et aux forces gigantesques qui régissent l’Univers, le combat que semble vouloir lui livrer l’être humain indiscipliné, peut ne pas tourner à la faveur de ce dernier.

Quand, nostalgique du paradis perdu, dans un champ de ruine, (n’est pas, par certains aspects notre monde d’aujourd’hui ?), l’être humain éprouve le besoin de retrouver la Paix, la Sérénité, il peut revenir par le chemin de la Lumière à la maison paternelle, là où son héritage l’attend. Il y retrouvera naturellement son statut de fils, en abandonnant celui d’expérimentateur plus ou moins heureux. Et comme " à toute chose malheur est bon", il revient riche de toutes ses expériences inscrites au plus profond de sa mémoire d’Etre…Sans doute une bonne pédagogie…

Comme disait Patricia ma compagne, la Terre est comme un grand bac à sable. Les humains sont tellement captivés par tous les jeux passionnants qui y sont proposés que pour rien au monde, ils ne voudraient la quitter : faire des châteaux de sable, piétiner celui du voisin, lui donner éventuellement quelques coups de pelles, lui renverser son saut sur la tête… de vrais sales gosses. Pourtant sitôt sortis du bac à sable, les querelles sont rapidement oubliées, les enfants après une bonne douche, sont vites réconciliés par le partage fraternel d’un bon goûter réconfortant, préparé avec amour par les parents qui ont toujours gardé un œil sur leurs bambins.

Pendant tout le temps de sa grande aventure terrestre, l’Intelligence de l’Univers ne

coupe jamais la créature en apprentissage de sa Source de vie. La Lumière, comme un fil d’Ariane, est toujours là, présente dans son éternité, l'enveloppant dans son éblouissante invisibilité et lui éclairant le chemin quand il le désire….

• L'enfant sage, (l’enfant qui est resté, auprès du Père dans la parabole de l’enfant

prodige) Il est resté dans la maison du Père, régi par l’énergie d’Amour, il a toujours

bénéficié d’un milieu favorable. Il n’a pas fait l’expérience de la matière dense. Notons que sa réaction est pour le moins surprenante, lors du retour de son frère

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égaré. Plutôt que de se réjouir lui aussi avec son père de ses retrouvailles, il s’étonne, s’offense presque de la fête organisée pour son retour. Je crois y discerner une petite pointe de jalousie ou de mépris. Tiens, tiens, le manque d’expériences douloureuses seraient-elles obstacle à la compréhension et à la compassion pour l’autre? Mais je ne suis pas dans les secrets de la Vie, simplement un expérimentateur comme vous, parmi nous tous et comme beaucoup d’entre nous, plein de bleus, de courbatures, de blessures, de cicatrices ramassés au cours de ce grand voyage terrestre, voyage heureusement aussi enrichi de quelques compréhensions que j’ai la joie de partager avec vous.

Bonne nouvelle, sur le chemin : la Lumière nous relie toujours à notre Source de Vie

L’être humain dans la liberté de son libre arbitre terrestre est et reste toujours participant et Co-créateur de la grande aventure de la création par ses pensées, ses sentiments, ses actes et ses paroles. Son verbe est créateur pour les meilleures ou pour les pires expérimentations. Notre histoire nous le montre.

Mais, bonne nouvelle, statut de Fils ou débiteur enlisé dans les dettes, à aucun moment il n’y a rejet. Aucune situation n’est jamais désespérée, car Jésus nous le révèle « l’amour est supérieur à la loi ». Quand on fait un pas vers notre Essence, celle-ci en fait cent vers nous, à notre rencontre. Nous bénéficions en quelque sorte d’une remise de peine. Alors courage, même si le chemin de retour semble parfois très, très, ardu et très pentu … La finalité n’est pas la destruction, mais l’évolution des enfants de la Vie que nous sommes.

Cependant, l’Amour divin, ne semble pas destiné à transformer les lois de la création selon nos exigences et nos demandes. La supplique de Jésus au mont des Oliviers « Père écarte de moi ce calice » n’a pu changer le cours de son histoire devenue l’histoire de l’humanité « sa mort sur la croix ». La Puissance de l’Amour du Divin, ou la Puissance de l’Univers qui anime tous les mondes dans un don permanent de vie et d’énergie qui soutiennent la matière, semble respecter le libre arbitre donné à l’être humain dans les limites de son incarnation terrestre. Ce libre arbitre qui permet à l’humain parfois de prendre toute puissance dans les limites de son incarnation.

Par la grâce de son Amour, le Divin comme une source jaillissante donne, donne encore, donne encore et toujours aux hommes et à toutes les créatures, son énergie de Vie, sa Lumière pour leur permettre à travers leurs expériences de grandir dans sa Lumière. Cette lumière pour l’homme, est à la fois, le fil conducteur pour le retour à la maison, l’énergie vitalisante du quotidien, la qualité de conscience et d’Amour qui permettent de vivre, de transcender, et d’illuminer les expériences de chacun.

Dans l’éternité, le temps n’existe pas. Aussi, l’homme peut prendre tout son temps pour explorer les joies et les peines de ses projections géocentriques de son apparente séparation et indépendance d’avec la Source, ainsi que des méandres de son obscurantisme. Car nous sommes créateur de notre réalité microcosmique. La Lumière de l’Univers est toujours là, invisible, attendant notre bon vouloir pour être reconnue et acceptée par l’être humain. Elle peut alors féconder nos ténèbres et faire germer en nous la graine d’une vie nouvelle, une vie dont nous ignorons tout ou presque, si ce n’est par les témoignages des saints et leurs miracles, ou ceux des prophètes qui nous révèlent les possibles de cette autre réalité de l’être humain que nous sommes.

Comme le grain de blé attend de longs mois au grenier avant d’être mis en terre pour recevoir l’eau qui lui permettra de mourir à l’ancien pour naître à une vie nouvelle, la semence de notre divinité n’est-elle pas, elle aussi, en attente dans l’incarnation que nous la nourrissions de cette eau de vie qu’est la Lumière pour naitre et porter les fruits d’une nouvelle vie en nous ? Une vie ou rien n’aura changé : manger, boire, respirer et luminer (agir, aimer, penser, prier, méditer), mais où tout sera différent car le regard aura changé. La Lumière c’est le retour de la conscience à l’unité. Le passage de la conscience du « moi-je » à la conscience du « je suis ». (Nous l’explorerons plus loin). Comme les vagues sont jeu de la mer, ne sommes-nous jeu de la Lumière?

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Chez les hommes, il y a eu le siècle dit des lumières, pour les Maîtres Spirituels, il y a une Lumière unique et éternelle : la Lumière de l’Esprit …support de toutes les vies individuelles biologiques, singulières que nous sommes. Chacune étant irremplaçable par la richesse de ses expériences, toutes originales,qui rendent chacun de nous unique.

Ces vies deviennent « Une » dans la conscience de l’illumination, comme les gouttes d’eau se fondent dans l’immensité de la mer. Un temps, la vague de la mer se prend au jeu de son identité, plus grosse, plus grande, différente de l’autre. Qui de nous n’a-t-il pas pris plaisir à regarder la beauté de la mer à travers ces vagues qui courent vers le rivage, riches de leur destin, elles montent, se couvrent d’écume, grandissent, jusqu’à éclater et s’épandre sur le rivage dans une merveille de blancheur, pour aussitôt disparaître absorbées dans le sable et dans le reflux laisser place à une nouvelle vague, dans le jeu éternel et temporel de la vie. Comme la vague, nous jouons un temps à l’illusion de notre identification à notre corps, mais la vague est la mer, elle reste la mer. Comme elle, nous ne perdons rien, tout au contraire, nous gagnons la joie et la richesse de l’expérience de la vie individualisée à la fois une et multiple dans l’unité de cette même vie.

La mission divine de Jésus :la Lumière entre dans l’histoire de l’humanité pour l’aider à ouvrir la porte rédemptrice à la Lumière.

Jésus, par l’incarnation du divin a ouvert la porte à toute l’humanité. Liberté lui a été donnéede se libérer la libérer de l’obscurcissement de la matière : des ténèbres dans lesquelles elle s’était embourbée.

C’est le grand message de l’évangile de Saint Jean • Depuis 2000 ans de notre histoire : la rédemption est offerte à chaque humain

qui s’ouvre à la Lumière : « la Lumière, la vraie Lumière de l’Esprit qui se manifeste dans le monde. »

• La Lumière devenue la chair vivante de Jésus-Christ, la manifestation de Dieu le Père dans le monde.Luc 22:70 Tous dirent : Tu es donc le Fils de Dieu? Et il leur répondit: Vous le dites, je le suis.

• La règle de lecture pour comprendre l’évangile de Saint Jean nous est donnée : • Jean 8 :12 « Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas

dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » • Jean 14 :6 Jésus lui dit: Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie; nul ne

vient au Père que par moi. • Si nous remplaçons « Jésus » par son synonyme ou son équivalent « la

Lumière » à laquelle il s’identifie…Alors tout devient simple, limpide, lumineux, sur le merveilleux cadeau offert à l’humanité par la divinité à travers Jésus-Christ.

Il nous suffit de remplacer dans les citations « moi », « je», « si vous me connaissiez», par « la Lumière »

• La Lumière « Esprit divin » prend chairdans le corps de Jésus • Jean 1 9 Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans

le monde, éclaire tout homme. 10Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. 11Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. 12Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, 13lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.14Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. 15Jean lui a rendu témoignage, et s'est écrié: C'est celui dont j'ai dit: Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi. 16Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce; 17car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et

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la vérité sont venues par Jésus-Christ. 18Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.

• Jésus précise son identité et sa mission • Jean 8 :19 Ils lui dirent donc: Où est ton Père? Jésus répondit: Vous ne

connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. 23Et il leur dit: Vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. 25Qui es-tu? lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que je vous dis dès le commencement. 28Jésus donc leur dit: Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné. 29Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.

• Jean 12 : 44-50 En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit Celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

• Cette Lumière devient la richesse potentielle de chaque Etre humain qui veut bien l’accepter • Éphésiens 3:9et de mettre en lumière [devant tous] quelle est l'administration

du mystère caché depuis les siècles en Dieu, lequel a créé toutes choses. • Éphésiens 5:8 Car vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant, vous

êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière • Éphésiens 5:9car le fruit de la lumière [consiste] en toute bonté et justice et

vérité — • Éphésiens 5:14car ce qui manifeste tout, c'est la lumière. C'est pourquoi il dit :

« Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d'entre les morts, et le Christ brillera sur toi ! »

• Thessaloniciens 5:5Car vous êtes tous des fils de la lumière et des fils du jour. Nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres.

Même pour les disciples de Jésus, cette vérité n’était à l’époque évidente et il doit même leur confirmer son Identité

Jean 14 :8 Philippe dit : « Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit » Jésus lui répondit : « Depuis si longtemps je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ? Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment toi peux-tu dire : Montre-moi le Père ? Ne crois-tu pas que moi je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que moi je vous dis, ce n’est pas de moi-même que je les dis ; c’est le Père demeurant en moi qui fait ces œuvres. Croyez m’en : moi, je suis dans le Père et le Père est en moi ; sinon croyez à cause des œuvres mêmes »

Ce n’est pas du prosélytisme que je fais pour une religion, car cette Vérité de le Lumière, que Jésus a affirmée jusqu’à la mort, pour l’écrire avec le sang de sa chair, est exprimée dans toutes les traditions…Et ces vérités sur la Lumière deviennent crédibles par toutes les ouvertures de consciences actuelles y compris scientifiques comme en témoigne la physique quantique. Alors pourquoi ne comprenons-nous rien malgré nos efforts le plus souvent sincères

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L’explication est toute simple : La lumière éclaire la matière et là révèle restant, elle-

même, invisible. L’homme s’est naturellement tourné vers la matière, s’identifiant à la matière et à sa propre matière.

• L’humanité évoluant, nous essayons naturellement de comprendre la lumière avec les moyens que nous avons développés avec des techniques scientifiques validées par notre mental. La conséquence de ceci : une représentation très mécaniste et très humaine de l’univers bâtie sur nos capacités à le comprendre.

• Mais cette construction du monde est fausse, l’univers est Lumière • c’est bien sur la réalité spirituelle de toutes les traditions • c’est aussi la réalité scientifique des plus grands scientifiques : citons

• Niel Bohr prix Nobel de physique en 1922 : Niels Bohr : « Le bon sens qui voudrait que les objets existent de manière objective, indépendamment de notre observation, devient obsolète lorsque l’on considère la physique quantique. »

• Einstein : « La réalité n’est qu’une illusion, bien que très persistante ». « Le mental intuitif est un don sacré. Le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et oublie le don. »

• De plusaujourd’hui, nous disposons de milliers de personnes de témoignages personnes qui ont fait des expériences de mort apparente( NDE) et qui ramènent pour la plupart des témoignages similaires… Après la traversée d’un tunnel, se présente une Lumière intense, non éblouissante qui génère une ambiance de la Paix et d’Amour.

Pour nous ouvrir à cette Conscience il nous suffit peut-être simplement de changer de pont de vue. C’est ce que nous explorons depuis le début de ce manuscrit.

Plutôt que d’essayer de remédier dans la matière, ne serait-il pas plus judicieux, de travailler les qualités vibratoires qui manifesteront en s’incarnant un monde d’Abondance d’Amour et de Paix. La matière est une densification d’énergie.

L’énergie est, elle-même, orientée par la conscience… La conscience juste trouve sa Source dans la Lumière qui est une et universelle

Pourquoi ne pas illuminer la pénombre de notre conscience par la Lumière qui veille au plus profond de nous-même ? (Dans la deuxième partie de ce texte, je présente des outils de méditations pour aider à travailler en ce sens.) Il y a trois possibles : dans ce monde où la Lumière éclaire la matière.

• Ou je me tourne vers la matière, et ayant la Lumière derrière moi, je projette mon ombre devant moi.

• ou je me tourne vers la Lumière, et je traine mon ombre derrière moi. • « le troisième possible » j’allume la Lumière qui est en moi et alors il n’y a

plus d’ombre…. Nous devenons Lumière pour nous même pour les autres, pour la création toute entière.

L’image du retournement que nous allons expliquer dans le chapitre suivant m’a

permis la compréhension de la possibilité d’une naissance spirituelle sans violence, aboutissement d’un chemin différent pour chacun de nous.

Un peu comme l’eau épouse et respecte chaque détail du terrain, laLumière épouse et respecte chacun de nous dans son originalité pour le mener à son rythme vers la propre réalité de son Unicité.

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La vie est l’interaction permanente entre le macrocosme et tous ces microcosmes que nous sommes. Par notre libre arbitre nous pouvons :

• soitreproduire le passé, voir l’empirer par nos haines, nos malveillances • soit dessiner une vie nouvelle par une nouvelle qualité d’Amour, de bonté, de

Justiceet de la Sagesse… fruit d’un travail intérieur qui peut harmoniser chaque créature, l’impulsion créatrice et la création.

Le but de chaque Vie n’est-il pas de naître à la Vraie vie ? « À notre Lumière intérieure » ? Si l’on en croit la parabole de l’enfant prodigue, c’est une grande fête dans l’Univers quand une créature lève les voiles de l’illusion qui la sépare du tout mais aussi et surtout d’elle-même : en revenant de l’expérience de la séparativité qu’elle a fait dans la temporalité de l’incarnation.

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11/ LE RETOURNEMENT. .

Terre

Moi volonté

Sentiment

Attachement

pensées

Intelligence

concrète

actions

affectivité

Soleil

Soi

Intelligence abstraite

Amour Universel

Spiritualité Religion

Créativité

Art

Sagesse

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Le passage du géocentrisme à l’héliocentrisme est un total chamboulement, un retournement. Plus exactement disons, un possible rétablissement de nos valeurs sur une plus juste compréhension de notre Univers.

Les progrès de la science permettent à chacun par la diffusion d’une somme considérable d’informations de comprendre des concepts qui n’étaient autrefois accessibles qu’aux philosophes ou aux mystiques. Voyage de la terre au soleil : pour comprendre le retournement de nos valeurs

Montons à nouveau dans la fusée pour un plus grand voyage encore…de la Terre vers le Soleil. Au démarrage, nous sommes soumis à une force d’attraction terrestre très forte (la matière, le moi). Il est très difficile de s’arracher à la terre, mais la fusée dispose de bons moteurs…En prenant de l’altitude, cette force d’attraction diminue progressivement jusqu’à s’effacer totalement quand nous quittons la zone d’influence de la Terre. Nous nous sentons légers comme une plume qui vole dans l’air (peut-être la sensation que l’on a quand on quitte son corps après notre parcours terrestre). Il y a un instant de flottement, un point zéro, un point neutre (un passage : une petite mort symbolique ?).

Puis nous pénétrons dans la zone d’attraction solaire. Le passage de l’attraction terrestre à l’attraction solaire se fait de façon insensible, mais inverse totalement notre échelle de valeur : le haut devient le bas et vice-versa. Au fur et à mesure de notre progression vers le soleil son attraction devient plus forte. Une nouvelle réalité s’impose de plus en plus prégnante tandis que la terre, s’éloignant, perd toute influence sur nous. Ce retournement induit aussi un retournement de nos valeurs. N’est-ce pas cette notion qui est exprimée dans la Bible ? « Sagesse aux yeux du monde est folie aux yeux de Dieu ». Peut-être une allusion à l’illusion de notre point de vue géocentrique qui nous identifie à la matière et inverse toutes nos valeurs…

Il ne nous est pas demandé de passer d’une conscience terrestre à une conscience solaire, céleste, d’un seul coup d’un seul, ni en trois jours terrestres : il y a plus de 2000 ans que Jésus nous a donné un nouveau référentiel, de Conscience Lumière et d’Amour pour modifier notre rapport au référentiel terrestre. Chaque jour, notre vie peut devenir, si nous le désirons, terrain d’apprentissage pour une naissance ou vers une renaissance à la Conscience Lumière.

La vie n’est pas moins pédagogue que le maître-nageur. Mêmes les meilleurs nageurs devenus médaillés olympiques, jetés en eau profonde avant qu’ils n’aient appris les rudiments de la natation se seraient sans doute noyés dans la panique la plus complète. La nature vivante travaille le plus souvent en douceur de façon imperceptible. Quelle différence entre un chêne centenaire majestueux et un gland que l’on tient dans le creux de la main? Pourtant, cette métamorphose s’est réalisée jour après jour de façon presque invisible.

Il en est de même pour l’âme novice en espérance de naissance à la Lumière. La patience, la bienveillance sont un encouragement, un terreau fertile qui lui laisse le temps de prendre confiance en elle pour faire germer le meilleur. C’est sans doute une raison de l’importance du non-jugement et du pardon dans les traditions. Les efforts sincères mais souvent infructueux que nous faisons au début, sont une invitation à recommencer nos expériences. Combien de jugements, de moqueries, de condamnations hâtives ont refoulé et pour longtemps, au plus profond de leur gangue de chair des âmes en espérance de germination? Serions-nous moins généreux que la vie qui, depuis des millénaires, donne à l’humanité toutes les conditions nécessaires à son éveil ? Un ami traduisait le mot karma non comme la loi cause à effet, mais comme une invitation de la vie à ne pas se décourager : « essaie et essaie encore…tu vas y arriver » Où se situe dans l’être humain la zone symbolique de transition et d’inversion des valeurs ?

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Vous l’aurez deviné, dans l’arc-en-ciel, les couleurs lumières sont, pour nous, le passage des valeurs du monde tangible aux valeurs du monde subtil. Le dessin du retournement nous aide à visualiser le processus du retournement.

Dans ce croquis

• le carré (qui symbolise les quatre éléments) représente la Terre pour le macrocosme et le corps physique qui centre le moi pour le microcosme.

• Le cercle représente le Soleil pour le macrocosme et l’Esprit la demeure du soi pour le microcosme.

• L’être humain dans la conscience de son corps physique agit, aime et pense. Sa vie s’établit sur les valeurs terrestres dont les supports tangibles lui paraissent éternels.

• L’être humain peut sublimer le cadre de son quotidien : son action peut devenir création, son sentiment … Amour universel, et son intelligence pratique …Sagesse. Il explore alors d’autres dimensions de lui-même, mais dans sa conscience, il reste centré sur un référentiel terrestre (géocentrique).

• Ce qui l’amène à conclure que : • l’action génère la création. • le sentiment génère l’amour. • la pensée, génère l’intelligence.

Identifié au carré la terre : l’être humain est dans une conscience géocentrique

La réussite dans l’une de ces trois voies peut conduire un homme à l’ascension et la

réussite sociale. Il devient alors "une lumière" qui avec un peu de chance, sera même une lumière reconnue, admirée et citée comme référence. Devenu savant illustre, artiste adulé ou prédicateur populaire, l’être humain risque de s’éblouir à sa propre lumière, de se prendre lui-même pour un soleil.

• Le piège de l’orgueil est tendu, c’est Icare, qui voulant voler jusqu’au soleil s’y brûle les ailes, ou Lucifer, le porteur de Lumière.

• le piège de la jalousie l’est aussi "et moi et moi et moi" geignent ceux qui l’envient croyant avoir échoué dans leur vie. Quand je vois la remise de la médaille d’or olympique au vainqueur, je pense aux centaines de milliers de perdants.

La compétition n’existe pas dans la nature…Le sens de la véritable victoire … Je l’ai découverte un jour dans une émission de télévision : des bhoutanais y présentaient un de leurs jeux de quilles traditionnel. Il s’agissait de faire tomber une quille en lançant de petits coussins en tissu. Les bhoutanais, pour le moins maladroits, (je les suspecte de l’avoir fait exprès) avaient tous échoué, alors le présentateur se proposa d’essayer. Il réussit au premier jet de coussin à faire tomber la quille. Alors surprise, les bhoutanais se donnèrent la main se mirent à danser en chantant. Le présentateur leur demanda pourquoi dansez-vous ? Ils lui répondirent parce que nous avons gagné. Le présentateur leur fit remarquer : vous faites la fête, mais c’est moi qui ai gagné. Ils lui répondirent : « l’important c’est que l’un de nous ait gagné, alors on se réjouit et nous faisons la fête ». C’est une vérité que l’on vit quotidiennement, peu importe l’inventeur d’une découverte, nous en bénéficions tous, par exemple la roue, le téléphone,....

Vous l’avez deviné, avec une philosophie géocentrique, malgré toute notre bonne

volonté et nos efforts, nous avons tout faux, le dessin nous le montre. Avec cette conception du monde, malgré toutes nos bonnes intentions, si nous suivons les flèches ascendantes, on en conclut que c’est la Terre qui nourrit et vivifie le Soleil et que c’est l’homme qui fait Dieu à son image. !!!! Aïe, Aïe, Aïe…

La vision héliocentrique nous révèle tout le contraire et nous le savons : c’est le Soleil qui éclaire et nourrit la Terreet non l’inverse.

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En suivant les flèches dans le sens descendant nous découvrons que :

• La Sagesse nourrit la pensée. • L’Amour nourrit le sentiment. • La Créativité nourrit l’action.

Ces deux points de vue ne s’opposent qu’en apparence, car l’un n’est que l’aboutissement de l’autre et le retournement s’opère insensiblement. L’homme de chair doit s’effacer pour laisser place à l’homme de lumière en nous. Dans l’évangile, Saint Jean Baptiste, parlant de Jésus exprime cette vérité : « Il faut qu'il croisse et que je diminue. Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous, celui qui est de la terre est de la terre et il parle comme étant de la terre »

Avec le point de vue héliocentrique, l’Esprit de l’Univers à travers le Soleil : par sa

Lumière, son Amour (chaleur) et sa Vie manifestée dans les forces de la nature, appelle la graine divine, la graine de Lumière en l’homme à grandir pour devenir à l’image de Dieu. Dans les Ecritures Saintes : « c’est Dieu qui créa l’homme à son image et non l’inverse ».

De la conscience géocentrique à la conscience héliocentrique : le passage de

l’intelligence mentale à l’intelligence du cœur. Dans ce croquis, tout simple, que nous avons bâti ensemble, nous avons les sept

corps de l’être humain(connus dans les traditions orientales) • Le corps physique avec la terre. • Le corps éthérique avec la vie biologique et la volonté. • Le corps astral avec le sentiment. • Le corps mental avec la pensée. • Le corps causal avec la sagesse. • Le corps bouddhique avec l’âme. • Et le corps Atmique avec le soleil qui émane la vie créatrice.

Bien sûr, ce dessin n’est qu’une représentation et une interprétation intellectuelle,

mais n’est-ce-pas un des rôles de nos facultés mentales d’essayer de nous mener par la compréhension à la porte du sanctuaire de notre Ame?

L’intelligence intellectuelle, tridimensionnelle, ne possède pas la clé « le Sésame ouvre-toi » de la vie multidimensionnelle, ni celle de la vie éternelle qui est le domaine de notre Esprit. L’intelligence intellectuelle dans le silence, doit alors s’effacer devant celle du cœur : le centre de l’Amour, la Véritable Intelligence pour les anciens. (La méditation est un outil merveilleux pour apprendre à discipliner le mental toujours prêt à nous protéger et à tout expliquer)

C’est par le Cœur que l’on pénètrera dans le sanctuaire de notre Ame et que notre œil s’ouvrira à la Vérité: là où règne, dans la Paix, le Silence Vivant de la béatitude éternelle.

Le message de l’Amour est central dans l’enseignement de Jésus. Il insiste sur le premier commandement : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. » auquel il en associe un nouveau « aime ton prochain comme toi-même, et aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Seul l’Amour véritable permet d’épouser la Vérité Vivante.

L’arc en ciel nous montre le phénomène du retournement

Le ciel lui-même, comme pour nous aider à comprendre, nous montre dans la vie réelle, ce phénomène de retournement. Où? Et bien ouvrons les yeux …Ce sont encore les couleurs qui nous montrent le chemin. Regardez dans le ciel après un orage. Quand le soleil brille à nouveau, parfois nous avons la chance d’observer deux arcs-en-ciel superposés. Ils sont inversés dans leurs couleurs. Le premier débute par le violet, couleur le plus proche de

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la terre pour aller vers le rouge. Le second qui se superpose lui est inversé. Il débute par le rouge pour aller vers le violet.

Du violet vers le rouge et du rouge vers le violet : un grand mystère de la vie nous est révélé : du subtil versle dense (la fréquence du violet plus rapide est plus subtile que celle du rouge) et du dense vers le subtil. C’est le chemin que nous venons de suivre :

• Avec le courant d’involution, nous sommes partis de la lumière subtile pour aller vers la matière dense.

• Avec le courant d’évolution, nous sommes repartis de la matière dense pour aller à nouveau vers la lumière.

Les Maîtres Spirituels viennent par leurs enseignements nous prodiguer leur science et leurs conseils pour nous épargner des expériences trop malheureuses ou douloureuses. Mais le plus souvent, dans l’histoire de l’humanité, fiers de leur aveuglement, de leurs égarements géocentriques, les hommes oscillant entre le troisième et le quatrième règne de la nature n’ont pas su entendre.

Les ténèbres de l’ignorance ne supportent pas la lumière. La raison en est lumineuse : la Lumière chasse les ténèbres. Les intérêts de " l’avoir " refusent de lâcher prise et de s’effacer devant la conscience de ‘’ l’Etre ’’. Les hommes mystifiés par la liberté conditionnelle de la matière : mirage fuyant comme l’image de l’oasis dans le désert, refusent l’amour inconditionnel de la Lumière : Energie libre du (et dans le) divin partout offerte dans la plus grande abondance, mais inconnue pour nous. Ce dessin est un déploiement des différentes facettes intriquées de notre Etre pour aider notre intelligence intellectuelle linéaire à comprendre. En fait, on ne peut vivre bien longtemps écartelé avec un pied sur la Terre et un pied sur le Soleil. Tout est en l’homme. Ce microcosme à l’image du macrocosme se vit dans l’unité. Il nous faut donc ramener le cercle du Soi dans le carré du Moi et voilà un autre grand secret qui apparaît sur notre chemin

12 / LA QUADRATURE DU CERCLE Pour tenter d’expliquer un processus de vie, il nous faut en séparer les éléments. L’analyse, utile pour la compréhension des phénomènes, est un processus artificiel créé par notre intellect.

La séparation ne permet pas d’appréhender la réalité vivante du processus de la vie.

La vie est "une" et indissociable. C’est en ce sens que le mental ne peut entrer dans l’enceinte sacrée de notre « vivant » sanctuaire intérieur.

Seule l’Intelligence, le regard du Cœur, perçoit dans sa vision globale le processus de la vie « flux insaisissable et permanent » : comme l’eau du ruisseau coule dans la campagne, la Vie coule d’instant en instant dans toute la beauté de sa liberté »

Même les mots ne peuvent l’exprimer, car mettre un mot, c’est déjà séparer un élément du tout. Bien sûr, dans la vie, il nous faut mettre des mots pour partager notre quotidien, mais nous devrions garder en conscience leurs limites pour que les mots ne deviennent pas prison de la conscience.

N’est-ce pas la raison du silence de Jésus quand Ponce–Pilate lui demande qu’est-ce que la Vérité?

Ponce-Pilate : « es–tu roi ? » Jésus « ma royauté n’est pas de ce monde ». « Je suis venu témoigner de la Vérité » Ponce Pilate « mais qu’est-ce-que la Vérité ? » Le Silence est la réponse de Jésus à cette question.

L’Esprit vivifie, la lettre (le mot) tue, car il enferme dans un concept, une représentation. Si nous enfermons l’eau jaillissante de la Source dans une bouteille, c’est toujours de l’eau de source, mais ce n’est plus l’eau jaillissante de la source. De même si l’on enferme l’Esprit

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dans un mot, ce n’est plus la vérité vivante dont nous parlons mais d’une vérité figée, une représentation de la véritéqui n’est déjà plus la Vérité.

L’Univers ne serait-il pas l’unité d’un seul vivant ? Comme l’est notre corps constitué d’organes? Ou notre famille dont les membres traversent les générations? Ou encore comme une composition musicale qui prend vie par toutes sortes de notes de musiques et de partitions différentes qui s’harmonisent ?

Chaque élément participe ainsi à la vie du tout, malgré sa différence et même parfois son opposition apparente avec d’autres éléments. La quadrature du cercle : trouve une représentation simple

Revenons au schéma du retournement. Notre Vie est une. • Dans l’incarnation, nous vivons dans l’unité d’un corps…Nous devons

superposer le carré et le cercle pour rétablir l’unité indispensable à la vie.(Nous les avions séparés artificiellement, par l’intellect, pour permettre la compréhension). Car L’Esprit : la conscience et la matière ne font qu’un dans un être vivant incarné. • « Moi j’ai » un corps (nous allons détailler plus loin) contenu dans et contenant

« je Suis » le rayonnement de notre être solaire (la vie qui l’anime).

• Dans l’Homme Unifié, Réalisé, Illuminé : il y a perfection d’ajustement entre les deux

• le cercle, symbole de la Source de Vie : le Soleil de l’Esprit • le carré (les quatre éléments) : symbole de la Terre, du corps

L’esprit et le corps ne font qu’un pour manifester la Vie en plénitude : celle dont parle Jésus « Je Suis la Vie ».

• Pour les gens qui n’ont pas encore réussit le mariage de l’Esprit et de la matière, leur mariage intérieur, je me joins à ce groupe. Ils essaient de tisser les relations du ciel vers la terre et de la terre vers le ciel pour que circule plus librement la Vie.

• Et puis il y a aussi ceux qui se contentent de vivre et d’expérimenter leur vie terrestre. Sans porter de jugement c’est peut-être d’eux dont Jésus dit « laisser les morts enterrer leur mort ». Il n’y a rien là de péjoratif. Simplement l’heure n’est pas venue pour eux d’ouvrir leur Ame à la Lumière de l’Esprit.

Le grand mystère de la quadrature du cercle: au cœur de notre matière humaine, la Vie est Essence et Existence : « Présence de l’Eternel Infini vivifiant le limité temporel réceptif »…

« Le Soi Divin dans le moi humain ». Jésus a révélé cette vérité par des paroles simples, compréhensibles pour tous, mais peut-être pas toujours comprises : « avant qu’Abraham fut, je suis ». Nous allons détailler

Tartempion va nous aider à comprendre un concept très subtil et pourtant

tellement simple de l’éternité et de la temporalité dans l’être humain.

C’est encore notre intellect, décidément bien utile, qui va encore nous aider au décodage. Revenons à Tartempion. Si nous le suivons sur son chemin de vie : la relation « moi- je » et « je suis » se découvre dans une évidence de logique

• A Quatre ans, Tartempion a conscience d’être Tartempion : un petit bonhomme joufflu, de 1m et de 15 kilos qui adore le vélo et se blottit dans les bras de sa maman qui lui offre sa tendresse protectrice.

• A 18 ans Le même Tartempion s’est totalement transformé. • Son corps a changé : devenu longiligne, musclé : 1.75 m, 70 kg. • Ses sentiments ont changé, il se tourne vers les filles et oublie maman.

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• Ses pensées ont changé, il est devenu anarchiste rejetant son père, sa mère et même la société.

Mais il a toujours conscience d’être Tartempion. • A 30 ans, tout a changé à nouveau dans la vie de Tartempion :

• Il est marié, aime sa femme. • Il est père de beaux enfants qu’il confie le week-end à ses parents

redevenus fréquentables. Sa conscience d’être Tartempion est toujours la même, identique,

entière. • A 60 ans, tout a encore changé :

• Les abdominaux qui faisaient la fierté de son adolescence se sont métamorphosés en un ventre bien rond sur lequel ses petits enfants aiment à venir rebondir…

Et pourtant, il a toujours la conscience d’être le même Tartempion. Ainsi va la vie : toujours différent, et toujours la même.

Cherchons où Tartempion se laisse prendre au jeu de l’illusion dans son

interprétation de la vie ? Quand il dit « Je suis Tartempion » : il fusionne dans sa conscience deux choses qui

sont juxtaposées, indissociables, mais qui semblent s’opposer par nature comme le Yin et le Yang : « Je suis » et « Tartempion ».

Le « Je suis » est la dimension d’éternité dans l’être humain. Tartempion est sa dimension temporelle.

Etudions la citation de Jésus : « avant qu’Abraham fut, Je Suis ». • « Abraham » est la manifestation physique limitée dans le temps. • « Je suis » est la dimension d’éternité qui se manifeste et expérimente dans un

corps physique, le temps et l’espace de l’Univers tridimensionnel dans lequel nous avons notre existence.

• « Abraham est mortel » « Jésus est mortel », « moi est mortel », • mais « Je suis » en Abraham est immortel, • « Je suis » en Jésus est immortel, • « Je suis » en Tartempion • « Je suis » en chacun de nous, est immortel.

• « Je Suis » C’est l’Essence même de la Vie : le Principe de Vie éternelle.

Le « Je suis » est l’expression du Soi : l’expression de l’Essence Solaire, de l’Esprit Christique : la Lumière, le Chemin vers...

Jésus a incarné cette Essence divine en plénitude dans son existence, dans sa tunique corporelle réalisant et manifestant la royauté de l’Esprit dans la matière incarnée.

La Créature ayant libéré les voiles de l’illusion a ouvert les portes de la prison matérielle. Il s’est reconnu et nommé fils de Dieu, ouvrant ainsi les portes de l’Etre éternel à tous les hommes, à toutes les femmes qui dans leur existence veulent emprunter le chemin qu’il a tracé pour « naître à nouveau » : pour naître à l’Eternité dans l’expérience même de la temporalité. Les miracles qu’il a réalisés témoignent de la royauté de l’Esprit. Nous n’en sommes pas là mais, rappelons-nous que Jésus a confirmé sa royauté, celle de l’Essence de son Esprit sur la matière de l’existence. Comme un roi commande ses sujets, l’Esprit Christique Divin incarné en Jésus a pouvoir de commander à la matière.

La Présence de notre Être de Lumière, de l’Être divin en nous, est une vérité que l’on trouve aussi exprimée dans la spiritualité indienne par le mantra ‘So Am’ : ‘Je suis Lui’.

Le « Je Suis » est l’Essence éternelle de notre Etre, dont nous pouvons accoucher par une existence corporelle bien conduite.

L’erreur de Tartempion confondre être et avoir, qui embrouillent le jeu de la matière et de l’Esprit et l’empêche de prendre son envol.

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L’erreur de Tartempion : ce n’est ni ‘Je Suis’, ni ‘Tartempion’. C’est son interprétation qui est fausse. Il confond les deux auxiliaires de la langue française « être » et « avoir » qui s’opposent et se complètent.

Tartempion a un corps, a des sentiments et des pensées toujours changeants. C’est l’impermanence de la vie temporelle. En s’identifiant seulement à eux, à leur réalité Tartempion enferme, emprisonne, musèle, étouffe son Essence Eternelle et Royale, son « Je Suis » : la conscience de son Etre Véritable. Il transforme ainsi l’aigle royal créée pour régner sur les grands espaces du ciel en volatile querelleur piétant dans l’espace clos d’une basse-cour.

Cette identification à sa matière est la conséquence de sa conscience géocentrique. En s’identifiant à son corps, il est comme un propriétaire qui s’identifie à sa maison alors que la maison n’est que son lieu de résidence, un gîte qui le protège et lui permet de vivre confortablement sa vie sur terre. Un jour il déménagera… Mais quitter sa maison n’est pas mourir …c’est simplement quitter sa maison.

Cette vérité est exprimée " en langage des oiseaux " dans la langue française. Quand l’homme quitte sa maison corporelle : c’est « l’âme hors du corps », oh pardon « la mort du corps ».

En résumé • Il y a « Je suis ». • Il y a moi « Tartempion ». • Les actions, les sentiments et les pensées. • Une octave plus subtile correspond à la Sagesse, l’Amour, la Créativité • Le Silence de l’Etre.

• Ces différents domaines s’interpénètrent dans l’incarnation par l’Etre, l’avoir et le faire.

Personnellement, je les mélange à qui mieux mieux pour la plus grande pagaille dans ma vie…Mais comme chacun de nous, je suis en apprentissage et je travaille pour m’améliorer, m’y retrouver et tout mettre dans l’ordre pour que vive la Vie.

Sur le chemin de son évolution, chaque être humain, comme la société sont

amenés à faire des choix qui déterminent notre vie. L’un de ces choix fondamental me semble pouvoir être formulé ainsi :

« l’Amour du pouvoir ou le pouvoir de l’Amour? »

• Mettre l’Esprit au service de la Matière : « mettre le cercle dans le carré ». • Mettre la Matière au service de l’Esprit : « mettre le carré dans le cercle » … • l’idéal : la réalisation : vivre en parfait rapport d’harmonie l’un dans l’autre (ce

n’est pas évident, c’est peut-être pour cela que l’intelligence cosmique nous envoie des instructeurs)

Les véritables guides spirituels de l’humanité : ceux qui ont fait de leur corps la

demeure de leur « Je Suis » témoignent unanimement par leur expérience que la Vie est Abondance, Amour, Joie et Paix.

Les gens qui limitent leur corps à la demeure de leur « moi-je », témoignent également de leur expérience. C’est une autre vie qu’ils décrivent : la télévision en diffuse chaque jour les témoignages (crises, agressions, guerres, attentats)

Le chemin à parcourir, vers le Soi, est intérieur, limpide. Les grandes règles données dans toutes les religions, sont les mêmes :Purification, Prière, Méditation, pratique des Vertus et des bonnes œuvres pour permettre à la Lumière de l’Esprit de rayonner dans le quotidien. L’abandon initial de certaines habitudes de vie le présente comme un chemin d’abnégation et de souffrance dû au renoncement. Oui c’est vrai et cela décourage beaucoup de néophytes. Mais présentons nous bien les choses ? Si l’on disait au paysan qui se lève tôt le matin pour aller labourer ses champs : c’est sacrifice, abnégation,

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mortification… se lèverais-il pour ensemencer ses terres? , je crois qu’il resterait sous la couette. Mais il y va car, il le sait, son travail lui permettra de partager une abondance de légumes et de fruits dont il pourra faire bénéficier beaucoup de gens, et cela lui apportera aussi de la joie et de l’abondance. N’en n’est-il pas de même dans le travail spirituel : très vite ce travail d’ascèse, de prières de méditations ouvre à de nouvelles valeurs, de nouvelles saveurs, de nouveaux comportements, sources d’un nouveau bonheur profitable à tous.

Quel est le but recherché dans la quête de l’éveil ? peut-être tout simplement de donner la possibilité à chaque cellule humaine qui fait partie du grand tout, de s’harmoniser pour œuvrer à son propre bien-être et au bien-être de tous et du tout : à l’image de chaque cellule de notre corps physique qui œuvre à son propre bien-être et à celui de notre corps tout entier.

A l’heure du choix : vers l’Esprit ou la Matière, la tiédeur n’est pas acceptée, même s’ils ne sont que les deux faces complémentaires d’une même médaille : la Vie.

C’est peut-être la signification de cette affirmation si forte, qui pour moi, a été longtemps totalement déroutante. Dans la Bible il est écrit « Dieu a horreur des tièdes » ! Cela m’a longtemps anéanti, étant tiède par nature. J’avais l’impression d’être une abomination pour le divin (dur, dur la vie dans ces conditions). Mais il est vrai que l’on doit choisir de marcher dans un sens ou dans l’autre.

Harmoniser l’Esprit et la Matière, l’Esprit de Vie dans la Matière, c’est l’aventure de

chaque être humain. Mais Il est important de savoir à qui l’on confie la barre de notre navire ? Au moi (géocentrique) ou au Soi (héliocentrique). Qui est le capitaine et qui est le matelot dans notre vie ?

La quadrature du cercle :

• La Trinité de L’Esprit (Amour, Sagesse et Vérité) est incarnée dans les 4 éléments de la matière.

• La Trinité de Esprit crucifiée sur l’autel de la matière : les quatre directions de la croix, les quatre éléments.

• Trois plus quatre font sept : le chiffre sept des vertus divines, des couleurs de l’arc-en-ciel pour que du cœur de l’épreuve, du centre de la croix devenant le Cœur de l’humain jaillisse la rose de l’Amour divin : la matière sublimée par et dans la Lumière.

De Moi à Soi : ce sont encore les couleurs de l’arc-en-ciel qui nous ouvrent la voie.

13/ RECAPITULONS L’IMPORTANCE DES COULEURS-LUMIERES DANS LA NOUVELLE CONSCIENCE

Les Couleurs-Lumières (avec les 7 notes de musique nous évoquerons l’importance des vibrations sonores plus loin dans le texte) sont les fils invisibles qui tissent le lien entre les deux parties de nous-même. Cela n’explique-t-il pas l’importance qui leur est donnée dans les enseignements spirituels transmis depuis la nuit des temps?

Dans la tradition juive, on parle de Sept Esprits : « de sept lumières aux sept couleurs de l’arc-en-ciel qui se tiennent devant le trône du Tout-Puissant ».

Ces Esprits se manifestent initialement par des Vertus. Ces Vertus ralentissant leurs vibrations deviennent Lumières-Couleurs. Nos yeux, sensibles à leurs fréquences, colorent notre monde de la matérialisation. Ainsi, les Vertus divines, par les couleurs fécondent et prennent corps dans le monde accessible à nos sens.

Dans le Christianisme, nous avons déjà vu la correspondance entre les trois vertus théologales : la Charité, l’Espérance et la Foi et les couleurs fondamentales-lumières, le rouge, le vert et le bleu qui se fusionnent dans la lumière blanche : la Conscience Christique.

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Voici les correspondances des couleurs données par Omraam Mikhaël Aïvanhov dans son enseignement. Je vous renvoie à ces ouvrages (Lumière Esprit vivant, collection Izvor).

• Le rouge est l’Esprit de Vie (amour, présence, vitalité), il correspond au système musculaire.

• L’orange : l’Esprit de Sainteté (santé, pureté, joie) correspond au système circulatoire.

• Le jaune : l’Esprit de Sagesse (intelligence, sagesse) correspond au système nerveux.

• Le vert : l’Esprit d’Eternité, (évolution, espérance, abondance dans tous les plans), au système digestif.

• Le Bleu : l’Esprit de Vérité (vérité, paix, foi), au système respiratoire. • L’indigo : l’Esprit de Force (justice, volonté divine), au système osseux. • Le violet : l’Esprit de sacrifice (adoration, amour de Dieu, sacrifice de l’égo), au

système glandulaire. Les correspondances, entre les vertus et les couleurs changent selon les

traditions et les époques. Peu importe les représentations et les significations que nous leur attribuons. Les Vertus fondamentales à acquérir sont toujours les mêmes qui aboutissent à se fondre dans la conscience-lumière unifiée, obtenue par le mélange harmonieux de leurs vibrations.

La signification de la verticalité Revenons à la verticalité du végétal et de l’être humain. Quelle leçon la vie veut-elle donc nous transmettre par cette similitude? (Rappelez–vous l’animal en intégrant par la gastrulation sa liberté de mouvement explore la vie dans son horizontalité).

• Le végétal dans sa verticalité entre terre et ciel, montre à l’humanité un modèle de croissance vers la Lumière. La petite graine tombe en terre. Dans la chaleur du printemps par l’eau, elle meurt à elle-même à l’ancien pour germer une vie nouvelle. Pleine de vigueur, sa nouvelle vie pousse racinedans la terre et grandit à l’air libre. Bientôt, elle tourne ses fleurs vers la lumière du Soleil, comme une offrande offerte de sa métamorphose accomplie.

C’est le grand œuvrealchimique de la Vie, que nous avons sous les yeux en permanence. • Quand L’être humain s’ouvre à la conscience spirituelle de la Lumière, du « je

Suis», il donne la possibilité à de nouvelles graines de germer en lui. Dans sa terre intérieure, l’eau de son amour les nourrit et dans la Lumière de son idéal, elles s’épanouissent en vertus. Ces vertus rayonnent bientôt comme autant de belles couleurs invisibles dans la lumière de son aura.

• Alors comme les couleurs naturelles des fleurs embellissent la nature, le rayonnement des fleurs invisibles de l’être humain (que les orientaux nomment les chakras) offrent naturellement leur saveur à la création, aux créatures et au créateur. Avez-vous remarqué comme l’on se sent bien à coté de certaines personnes qui émanent les belles harmonies de leur état intérieur?

• Du végétal à l’humain, nous sommes passés de la Terre extérieure qui fleurit dans la manifestation du macrocosme, à notre Terre intérieure qui émane dans le subtil les qualités vibratoires que l’’on cultive dans notre vie quotidienne.

• Du végétal à l’humain, par l’incarnation de la conscience nous passons des couleurs visibles des fleurs, aux couleurs invisibles de l’aura. Ainsi par la qualité de nos sentiments, de nos pensées, nous pouvons devenir « des jardiniers de l’arc-en-ciel » dont les vibrations Lumière- Couleurs diffusent leur bien fait, même à notre insu, vers tous les Etres.

En cadeau, ces qualités vibratoires qui se développent en nous, construisent au

rythme des saisons de notre vie, le pont entre la partie matière et la partie lumière de nous-

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mêmes. Nous ouvrant tout naturellement à la conscience de la Lumière, qui nous ouvre à la vie éternelle. Mais il nous faut développer la patience, comme il faut du temps pour faire un arbre, il faut du temps pour faire un homme et souvent nous devons commencer par défricher le jardin.

Dans ce grand jeu de la vie, interviennent les autres éléments, alors observons ces

éléments en nous 14 / LE JEU DES ELEMENTS DANS L’ETRE HUMAIN EN RELATION AVEC LES ELEMENTS DE LA NATURE. L’observation comparée de l’être humain et de notre belle planète Terre a encore beaucoup de choses à nous apprendre. Nous fonctionnons sur les mêmes principes que notre Terre-Mère.

La ligne d’horizon sépare sur le globe les quatre éléments : au-dessous la terreet l’eau, au-dessus l’air et le feu...

Nous retrouvons cette répartition dans l’être humain.

Lorsque nous mangeons et buvons Nous absorbons l’élément solide (La terre) et l’élément liquide (l’eau) au niveau de la

bouche (étage inférieur du visage). Ces deux éléments descendent directement par la déglutition dans l’estomac, sous le diaphragme : la ligne d’horizon symbolique qui sépare le corps d’en haut du corps d’en bas. C’est sous le diaphragme que se déroulent les processus alchimiques de la vie biologique (liés à la digestion, l’assimilation et la reproduction).

Lorsque nous respirons

Nous absorbons l’air par le nez (partie moyenne du visage). L’air inspiré descend dans la partie moyenne du corps, dans la poitrine, située entre la tête et l’abdomen. Le couple cœur-poumons, par la petite circulation sanguine dans la poitrine, permet à l’oxygène (l’élément air) de régénérer le sang (élément liquide) qui repart ensuite dans la grande circulation pour distribuer l’oxygène indispensable à toutes les cellules de notre corps.

Analogie avec le macrocosme : l’atmosphère, se situe entre terre et ciel. C’est le lieu de brassage de l’air et de l’eau. L’eau, se purifie par évaporation, puis, par précipitation, arrose la terre. Cela n’est pas sans nous rappeler ce que l’on vient d’observer au niveau du poumon. Tout semble correspondre. Mais si l’on s’arrête là dans cette étude de la similitude entre le macro et le microcosme : notre observation ne permettra pas une juste compréhension de la vie. Pourquoi ? Toujours la même raison : nous avons encore oublié l’élément igné, la Lumière.

Et la Lumière ? C’est un têtard qui va nous révéler l’importance de la Lumière : ce rayonnement

invisible par l’expérience du professeur Violet que je vous rapporte ici. • Le professeur synthétise de l’eau à partir d’oxygène et d’hydrogène. Il en remplit un bocal, il y plonge un têtard et le referme. Le têtard meurt aussitôt. • Il renouvelle l’expérience en remplissant, cette fois-ci, le bocal seulement à moitié de cette eau synthétique pour laisser de l’air dans le bocal. Le résultat est le même : sitôt introduit, le têtard meurt. • Troisième tentative, le professeur Violet change un élément dans son protocole. Avant d’introduire le têtard dans le bocal, il dépose le bocal sur son

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balcon. Le flacon est ainsi exposé au Soleil, à la Lune, aux étoiles. Quelques jours plus tard, le professeur introduit à nouveau un têtard dans le flacon. Ce chanceux têtard continue à frétiller et à vivre.

(Je crois me souvenir que le Professeur Violet a réalisé cette expérience à Paris : Bonne nouvelle même dans les grandes villes nous recevons les radiations vitales de l’Univers.) Légitimement, l’on peut penser que le mélange eau-air inapte à maintenir la vie, le

devient quand ce mélange est fécondé par les énergies du ciel (la Lumière ?). Les quatre éléments sont alors présents : la Lumière, l’Air, l’Eau et la Terre (le corps du têtard). La quintessence : la vie peut alors se manifester dans la matière biologique. Cherchons la lumière dans le corps.

Nous devrions la trouver plus particulièrement là où se manifeste notre conscience). Nous avons vu, l’abdomen (avec la terre et l’eau), le thorax (avec l’air et l’eau). Dans

le macrocosme, la Lumière vient d’en-haut : alors allons donc chercher vers le haut, vers la tête.

En effet, la tête regroupe quatre de nos cinq sens. Ces quatre sens sont : la vue pour la lumière, l’odorat pour l’air et le goût pour l’eau, une place à part est faite à l’ouïe en relation avec le son. Pour le toucher, le cinquième sens qui permet le contact avec la matière solide dense, il se répartit sur l’ensemble du corps mais est particulièrement et significativement présent au niveau du visage, sur les lèvres.

Nos sens recueillent des informations. Celles-ci sont transmises à notre conscience intellectuelle, mais nos croyances, nos mémoires, nos blessures émotionnelles, nos habitudes, interfèrent souvent à notre insu (par la mécanique cérébrale) et orientent nos interprétations en fonction de nos expériences passées.

- Le bon côté de la médaille : le bénéfice d’un apprentissage, - Le mauvais côté de la médaille : le formatage sur des référentiels anciens, sur des

aprioris qui peuvent ne plus être d’actualité et nous égarer dans des aventures parfois épiques et douloureuses si nous ne sommes pas vigilants (Nous y reviendrons plus tard). Voyons les portes de nos sens

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Figure 3 LES QUATRE ELEMENTS

La bouche est la porte du système digestif.

• Elle est « ouverte sur le tube digestif » qui la prolonge naturellement. C’est par la bouche que l’on absorbe dans le corps, la matière solide et la matière liquide. • Si les processus chimiques de la digestion se font surtout dans l’abdomen, la bouche apparaît comme un estomac subtil.

o C’est à son niveau que sont goûtées les saveurs et que sont intégrées les informations de la substance que l’on avale. C’est la raison pour laquelle, les médecins homéopathes conseillent de laisser fondre les granules sous la langue : l’information portée par le remède homéopathique peut ainsi être captée au mieux par l’organisme et le traitement développer toute son action. o Une autre observation : boire un jus de pomme ou croquer une pomme est identique pour le scientifique d’aujourd’hui. Est-ce identique selon vous? Et bien le mieux est d’expérimenter. En nous mettant à l’écoute des sensations qui surviennent dans notre bouche et même dans notre corps. Buvons un jus de pomme et croquons une pomme .Est-ce la même chose pour vous? N’est-ce pas toute une sensibilité de notre corps à redécouvrir ou à découvrir?

Quand on croque la pomme : il y a rupture d’une forme vivante, cela libère de l’énergie. Une forme, ici celle de la pomme, n’est pas le fait du hasard mais liée à un champ d’énergie, connu sous le nom de champs morphogénétiques(RuperSheldrake). La forme est un véritable champ de conscience.

A l’écoute des révélations de votre corps, je vous propose d’en faire l’expérience. La vie se découvre et se vit à chaque instant si nous sommes « Présent » à nous même.

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L’on peut objecter que ce n’est pas démontré scientifiquement. Mais Les pommes

ont-elles attendu la découverte de la loi de l’apesanteur par Newton et les découvertes de la science moderne pour tomber de l’arbre ?

La pomme a peut-être encore d’autres secrets à nous révéler. Les thérapeutes naturopathes conseillent de mastiquer longuement et même, consciemment les aliments. Cela permet une meilleure digestion, une meilleure assimilation et une satiété plus rapide.

Mais est-ce tout? Si l’on prend le temps de mâcher, de communier àl’élément terre et

de nous imprégner de toutes les qualités de la bouchée qui est sous notre palais. (Au passage l’on peut se demander pourquoi les anciens ont attribué ce nom royal à cette partie de notre corps ?)

Un simple radis, en poussant, a condensé, bien sûr, dans sa structure, vitamines et sels minéraux. Mais il garde aussi l’empreinte de la qualité de la terre où il a poussé, le magnétisme de l’eau qui l’a arrosé, la pureté de l’air qui l’a soutenu, la qualité de lumière qui colore encore sa chair et lui donne sa force de vie. Il garde aussi l’empreinte du travail des hommes, du jardinier à l’épicier et de la ménagère, qui ont porté leur attention et leurs mains dessus, sans oublier les étoiles (rappelons-nous le têtard du professeur Violet).

Pour les cartésiens purs et durs qui n’auraient pas encore abandonné ce texte, je vous conseille de sauter les quelques lignes qui vont suivre…

Car bien sûr, l’on n’y croit plus à tous les petits êtres subtils de la nature : les lutins, les elfes, les dévas qui ont veillé avec zèle et amour sur son développement, pour que toutes les énergies invisibles et la matière visible aboutissent au radis que vous avez, là, sur votre langue, sous la voûte de votre palais : un cadeau de l’Univers tout entier. La physique quantique nous permet aujourd’hui d’envisager scientifiquement cette réalité affirmée par les anciens dans les contes ou autres légendes.

Un simple radis nous aide à comprendre l’impermanence et l’interdépendance : la solidarité de toutes les forces de la vie, cet Amour solidaire qui permet par le travail, puis l’offrande dans le don du lâcher prise, le flot ininterrompu du grand fleuve de la vie qui coule vers toutes les créatures.

Sait-on encore dire merci pour tout cela ? « Ce Bénédicité » : cette prière de gratitude que les anciens formulaient en début de repas ? Simplement reconnaissant à la vie d’être là et à tous d’y participer !

A- t-on conscience que la pomme que l’on croque nonchalamment représente presque un de travail pour la nature toute entière ?

Le nez est la porte du système respiratoire. Il est « ouvert sur le système respiratoire ». A son niveau, on absorbe la matière gazeuse. L’air inspiré descend directement dans le poumon et c’est par le tissu pulmonaire que l’oxygène pénètre dans l’organisme.

Le nez apparaît comme un poumon subtil. C’est à son niveau que sont perçues les odeurs, et que sont décryptées les informations parfumées. Les odeurs senties, même extrêmement légères et pas toujours perçues par notre conscience ont un impact profond sur notre psyché. Des expériences réalisées avec des phérormones, ont montré qu’elles induisent et orientent notre comportement à notre insu. Les compositions moléculaires aromatiques viennent stimuler nos récepteurs qui transmettent les informations à nos centres nerveux. Celles-ci sont gérées par notre merveilleuse machinerie cérébrale inconsciente et en même temps que la sensation parfumée parvient à notre conscience, apparaissent des émotions, des images, des états d’être qui remontent des souvenirs de notre passé.

Découvrons un autre aspect de la respiration, longtemps méconnu des occidentaux : la respiration pranique. Il s’agit de pratiques de respiration consciente. Le but de ces techniques : apprendre à nourrir et à maitriser le corps avec l’énergie de vie contenue dans l’air « le Prana » (ne peut-on le considérer comme l’air dynamisé par la lumière?).

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De nombreuses techniques respiratoires enseignées par les Maîtres Yogis nous apprennent à capter l’énergie « Pranique » la qualité « Lumière, Vitale, Divine, » présente dans l’air par une respiration consciente.

Epictète n’aurait-t-il pas découvert ce secret de la respiration? Puisqu’il disait : « Pense à Dieu plus souvent que tu ne respires » n’était-ce pas un indice pour mettre ses lecteurs sur la voie ? Comme l’eau « vitalise » la terre, la lumière du soleil dynamise l’air.

Les yeux sont la porte du système nerveux.

Nos yeux sont « ouverts, j’oserai même dire branchés sur le système nerveux ». Nous arrivons maintenant dans un domaine sur lequel notre société savante a fait

une totale impasse. Le métabolisme de la Lumière dans le corps humain vous connaissiez? Zéro pointé à

l’examen. Et pourtant cela semble tellement évident… Continuons simplement notre exploration avec notre regard d’enfant.

Les yeux, par la lumière, nous offrent une représentation colorée des formes qui composent notre monde : c’est la vision. L’œil, nous a-t-on appris, se comporte comme un appareil photographique.

Procédons par analogie : • si la bouche avale, goûte les aliments et est capable de capter les informations

énergétiques subtiles • Si le nez respire l’air, sent sur les quintessences subtiles des parfums et absorbe

l’énergie pranique • les yeux, appareils de la vision en relation direct avec la lumière, ne seraient-ils

capables que de capacités photographiques sans fonction d’absorption de la qualité énergétique de la Lumière? Ni d’imprégnation de la Conscience, véhiculée par les vibrations de ces énergies que notre cerveau transforme en couleurs? Que de choses à découvrir…

La science moderne de conscience géocentrique ne s’est jamais intéressée à cette fonction de l’œil. Pourtant chacun peut en faire l’expérience. Dans un prochain chapitre, nous allons décrire nombre de possibilités d’expériences simples que chacun peut faire avec les couleurs pour intégrer cette richesse dans son vécu.

La médecine moderne n’a pas vu et ignore tout ou presque de l’absorption de

l’énergie lumière par le système nerveux que ce soit par voie visuelle ou cutanée. Evoquer la possibilité d’un métabolisme de la lumière dans le corps, véhiculé par le système nerveux, ne semble pas évidente scientifiquement, et pourtant un physicien, le professeur Paps a reçu le prix Nobel de physique dans les années 1980 pour avoir démontré l’absorption de la lumière par les cellules et la diffusion de l’information de proche en proche par les membranes cellulaires.

Ce refus de « voir » ce qui n’est pas contrôlable par la logique géocentrique n’est pas surprenant. L’obscurantisme de notre « géo » ou « égo » centrisme se sentant menacé, ne refuserait-il pas, inconsciemment bien sûr, de se laisser pénétrer par la légitimité de la Lumière ? La Lumière dans le corps humain ??? Pouah, pouah, pouah,... Pour envisager une réponse logique au métabolisme cellulaire de la Lumière

Le végétal vient à notre aide pour nous montrer une autre réalité que celle imposé par notre mental (rappelons-le au passage : notre cerveau vit dans l’obscurité de notre boite crânienne). La moindre petite plante, dans la nature, pour vivre, a besoin de terre, d’eau, d’air et de lumière. Les cellules de notre corps, comparées à celle de la plante, n’auraient-elles besoin, pour vivre que de manger, de boire, de respirer? Et pourquoi n’auraient-elles pas besoin elles aussi de « luminer » pour vivre?

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Observons notre corps si bien organisé.

Il apporte à chacune de nos cellules par le système circulatoire, lymphatique, tout ce dont elle a besoin pour vivre : nutriments solides, eau, et oxygène, puis il la débarrasse de ses déchets qui sont entrainés vers le foie et le rein, pour y être recyclés et éliminés. Un service public sans faille qui dure tout au long de notre vie.

A aucun moment, il n’est fait allusion à la notion de Lumière dans ce métabolisme.

Mais a-t-on pensé au système nerveux? Sommes-nous bien sûrs d’en avoir exploré toutes les fonctions ?

• Notre corps serait-il plus stupide que les services communaux de la voirie, capables d’apporter dans chacune de nos maisons à chaque habitant, l’eau et la lumière? Alors que notre corps dispose de tout un circuit de canalisations sanguines et de câblages nerveux?

• Ne sait-on pas aujourd’hui que par un même fil électrique, on peut faire circuler plusieurs informations différentes simultanément ? Le système nerveux distribue ses ramifications à tous les groupes cellulaires du corps. N’affirme-t-on pas que l’on ne se sert que de 5 à 10% de cette merveilleuse machine cérébrale et nerveuse?

• Le plus sophistiqué de nos ordinateurs actuels comparé à notre système nerveux fait figure de brouette à roue en bois posée à côté d’une fusée interplanétaire moderne.

• Cette merveilleuse machine biologique, ne servirait-elle qu’à nous transmettre, des perceptions le plus souvent erronées et des états d’âmes le plus souvent perturbés? Alors que cette même machine simultanément gère à la perfection toutes les informations que nos cellules transmettent à notre système nerveux pour réguler sans faille tous les métabolismes de notre vie (croissance, tension, température, nutrition cellulaire, respiration, équilibre et synergie des différents appareils qui composent notre corps.)

• Cela ne paraît pas plausible. Il y a un « bug » quelque part dans notre compréhension des choses…. • Ce système nerveux n’aurait-il pas aussi la fonction de nourrir nos cellules en

énergie lumière et aussi peut-être de développer l’expression d’un potentiel encore latent de l’être humain ? La science a de belles découvertes à envisager dans ce domaine.

• Bien sûr, aujourd’hui, il n’y a pas de preuves scientifiques de cela. Mais les similitudes sont quand même surprenantes : • il y a trois nutriments principaux pour l’alimentation solide : les glucides,

les lipides et les protides, • il y a trois couleurs lumières fondamentales le rouge, le vert, le bleu, ne

sont-elles pas les métabolites principaux de la lumière dans le corps humain?

• Et l’on dénombre 3 neurotransmetteurs principaux.... Y aurait-il une relation? (l’on peut aussi en dénombrer 6, mais l’on reste dans la logique déjà entrevue précédemment).

La Lumière transcende notre espace-temps en ouvrant sur de nouvelles dimensions,

surtout celle d’une Conscience multidimensionnelle unifiée. Peut-on raisonnablement la limiter, l’enfermer dans notre ténébreuse logique intellectuelle linéaire ? 15/ DEUX APPROCHES OPPOSEES ET COMPLEMENTAIRES DE NOTRE MONDE

ENERGETIQUE ET SPIRITUELLE DES ORIENTAUX

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MECANIQUE ET MATERIALISTE DES OCCIDENTAUX Deux visons, « deux yeux » pour un enrichissement global de la conscience de l’humanité.

Comment les orientaux ont-ils bien pu découvrir et comprendre des phénomènes qui sont restés hors de portée de la conscience des occidentaux ?

La réponse est toujours la même : Le regard que l’on pose sur le monde oriente et façonne notre vision et notre compréhension de celui-ci.

L’Univers, répond aux questions que l’on se pose et qu’on lui pose : On y trouve ce que l’on cherche et ce que l’on sème, même si l’on en a pas toujours conscience (l’amour ou la violence,…).

Pour explorer ce monde : les orientaux sont partis d’axiomes quasiment opposés à

celui des occidentaux. Ils ont donc naturellement dévoilé d’autres aspects de notre univers.

CORRESPONDANCE GLANDES ENDOCRINES ET CHAKRAS

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• pour les occidentaux, l’approche pourrait s’énoncer comme suit : • Une vérité est acceptée et reconnue si elle résulte d’un raisonnement

rigoureux et se vérifie par l'expérience. Elle peut ainsi être réutilisable et servir à d'autres comme base de travail. Ainsi, seul le monde accessible à nos sens et à nos possibilités de

l’expliquer et de le démontrer est digne de confiance. Cette représentation du monde façonne et limite le champ d’investigation

de notre conscience. « Je veux bien te croire, mais prouve-le-moi ».Tout le subtil non démontrable et non reproductible est rejeté comme croyances naïves colportées par des benêts, en attente que la science en démontre la vérité éventuelle. Mais la vie, elle-même est-elle démontrable ou ne sont-ce que ses effets qui nous sont accessibles ?

• Pour les Orientaux : c’est tout le contraire. • C’est le monde tangible, palpable, matériel qui est illusoire : ce monde qui

mystifie nos sens et nous trompe en permanence. Le monde de la matière est, pour eux, celui de la maya, de l’illusion. Le seul monde véritable, dans leur approche « mystique » est celui

immatériel de l’énergie subtile et de l’Esprit.

Ces deux visions, en apparence, opposées de notre monde, Comme le Yin et le Yang, sont aussi complémentaires dont riches de potentiels de découvertes.

Si nous intégrons la complémentarité de ces deux points de vue dans le juste positionnement des éléments et des lois qui régissent leurs interactions, notre compréhension de ce monde sera plus juste. N’oublions pas,quel que soit notre regard, nous vivons tous dans le même monde. Nous parlons donc de la même « Chose » ou du même « Esprit ». La vérité à notre niveau d’évolution humain n’est ni matérielle ni spirituelle, elle conjugue le spirituel et le matériel. Exemple de cette complémentarité : chakras et glandes endocrines

• Les scientifiques occidentaux ont découvert dans le corps physique, pour eux le seul réel, des organes qui gèrent et régulent les métabolismes de ce corps : ce sont les glandes endocrines.

• Les orientaux ont découvert dans les corps spirituels qui seuls ont de l’importance à leurs yeux des centres qui gèrent et régulent ces corps : ce sont des roues d’énergies, appelées chakras.

Hasard de la vie? Il y a sept chakras majeurs, comme il y a sept glandes endocrines principales, même leurs localisations se superposent dans le corps.

Hasard de la vie ? Ou ne peut-on logiquement considérer les corps énergétiques et spirituels comme la contrepartie subtile de notre corps physique lui-même bien tangible. Je serai tenté de dire en bon occidental « bien réel » ?

Dans cette guerre sans fin qui oppose dans la tête des humains le Ciel et la Terre.

N’est-il pas plus que temps, pour l’humanité et pour la terreque l’homme, les hommes intègrent leurs deux polarités dans une dynamique individuelle et collective de réconciliation !

Le risque encouru par le rejet de l’un ou de l’autre de ces points de vue n’est-il pas d’aboutir à l’obscurantisme et aux extrémismes les plus extravagants.

Confiance ! La vie est abondance de générosité. Elle nous donne encore et encore la possibilité de retrouver l’équilibre. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Le véritable amour peut solutionner toutes les situations conflictuelles, il suffit de lui donner sa place au cœur des sociétés et dans le cœur de chaque être humain. 16/ EXPERIMENTONS, JOUONS AVEC LA LUMIERE ET LES COULEURS La Lumière et les couleurs, un chemin vers une nouvelle conscience.

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La Lumière Conscience-Energie-Matière, nous offre par sa qualité même, d’explorer

et d’harmoniser ces trois versants de notre monde : la conscience, l’énergie et la matière. Si nous la considérons seulement comme un produit de consommation : de la

matière et de l’énergie, nous risquons de l’amputer d’une grande partie de sa richesse. Nous l’avons vu : « elle s’inscrit dans les valeurs de l’Etre et non dans celles de l’avoir ».

S’il est nous est possible de l’abordersans l’assujettir à notre conscience 3 D, elle peut nous éclairer d’autres dimensions de notre vie: la 4 D, 5 D (D pour dimension)… N’est-ce pas à cela que nous convient les différents enseignements spirituels de tous les temps et de toutes les civilisations ?

Comment peut-on envisager de se fondre dans sa conscience énergie? Tout simplement comme l’on s’immerge dans l’univers d’une symphonie musicale, en se laissant guider vers les nouveaux espaces qu’elle révèle en nous. Alors, bien-sûr, par nos expérimentations, beaucoup de manifestations tangibles dans notre corps deviendront mesurables, paramétrables, par notre mental « le roi de la 3 D ». L’Essence véritable de la Lumière semble « insaisissable ». Ne sommes-nous pas en présence de l’Energie de Vie de l’Univers ? Sa Présence semble aussi universelle qu’est invisible sa manifestation.

Dans la confiance, Nous pouvons l’inviter dans notre Etres, nous pouvons l’accueillir car si la Lumière émane de la toute-puissance du Feu de l’Univers, elle sait se faire aussi douce qu’une caresse quand, par un rayon de lumière, de couleur, elle vient éclairer notre peau. Il est donné à chaque « Etre humain », c’est le divin cadeau qui nous est fait : la possibilité de faire connaissance avec l’abondance de cette Source intarissable de la Vie, accessible à tous et gratuite. Il y a mille et une façons de travailler ou plutôt de jouer, de communier avec les énergies couleurs-lumières et matières. Pourquoi ? Comment ?

Je me suis intéressé à l’utilisation des couleurs en thérapie, les résultats sont parfois surprenants.

Nous l’avons vu : dans le cycle d’involution-évolution de la vie, notre Univers est l’histoire du grand voyage de la Lumière dans la matière. Les couleurs sont donc présentes à tous les niveaux de la manifestation : de la source à la matière la plus dense, du règne minéral avec les merveilleuses couleurs des minéraux, aux formes de vie les plus subtiles. Les limites de leur utilisation n’auront donc que celles de notre imagination.

Je vous propose des moyens naturels, physiologiques, sans risque, pour expérimenter et découvrir si vous ne l’avez déjà fait, l’action de la Lumière et des Couleurs dans votre vie. Ce que vous allez peut-être ressentir ne témoigne-il pas, déjà, d’une absorption vraisemblable de l’énergie Lumière ? L’œil semble être la porte d’entrée royale pour découvrir, par simple vision le ressenti des couleurs dans le corps.

L’expérience la plus simple : s’installer confortablement et regarder la lumière à

travers un filtre de couleur. Il suffit de se mettre à l’écoute de son corps. Pour cela il nous faut faire taire le mental qui déverse continuellement son flot distrayant d’images et de pensées. Le meilleur moyen que je connaisse pour goûter un espace de silence intérieur, est de se mettre à l’écoute de sa respiration. Devenir le simple témoin conscient de l’air qui rentre et qui sort par nos narines (technique de méditation bouddhiste de base). Cette simple focalisation permet le silence et, avec un peu de patience, si vous êtes sensible, mais nous le sommes tous, en regardant des couleurs : les sensations apparaissent.

Notre corps est vivant, il n’attend pas que notre cerveau comprenne les choses pour les vivre. Alors vivons ces choses et ensuite, notre cerveau conscient nous proposera des explications.

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Si vous n’avez pas de filtres, les églises avec leurs vitraux sont d’excellents lieux de contact avec l’Energie Couleur Lumière. Dans la pénombre d’une chapelle mettez-vous dans le faisceau lumineux coloré qu’à travers un vitrail projette la lumière de soleil.

Vous pouvez mettre votre regard dans le faisceau (si bien sur la lumière n’est pas trop intense)

Vous pouvez aussi exposer une partie de votre corps par exemple votre cœur (garder vos vêtements, cela n’altère pas le ressenti et vous évitera de vous faire cueillir par le bleu des uniformes des gendarmes locaux). Exposez aussi votre ventre et laissez-vous aller au ressenti du dialogue qui s’établit entre votre corps et la Lumière-Couleur dans le silence intérieur. C’est un nouveau langage à découvrir. Une nouvelle langue à apprendre celle de la Lumière.

Les vieux vitraux étaient réalisés avec des procédés de colorations alchimiques, préférez-les aux vitraux modernes fait de couleurs le plus souvent simplement chimiques.

Nous avions mis au point dans les années 1985 une visionneuse spécifique qui permettait de visualiser les couleurs selon certaines lois et principes que nous avions découverts. Par un training régulier, nous avons obtenus des résultats surprenant sur nombre de troubles de santé. Cela nous a confirmé l’importance de la Lumière et de son métabolisme dans le corps. Les couleurs visionnées et absorbées par les yeux ont une action indéniable sur la psyché, mais aussi sur les différents organes du corps et le métabolisme. Cet appareil nous permit de ressentir dans notre corps la relation entre les deux yeux, les méridiens d’acupuncture, les deux courants d’énergies, Ida et Pingala, si bien décrits par les yogis indiens, et même les chakras… Un exemple d’action de la couleur.

Je vous raconte une de mes premières observations personnelles en relation avec l’action des couleurs. J’avais dans mon entourage, une personne dépressive qui m’aidait dans mon travail. Un jour, à son insu, je repeignis le bureau, où elle travaillait 3 heures par jour en un très beau magenta (proche du rose bonbon). En quelques jours son état dépressif disparut. Trois ans passèrent, nous décidâmes de repeindre ce bureau un peu trop « hors norme ». Cette fois ci, je lui proposai de choisir la couleur. Son choix se porta sur le blanc, couleur plus classique pour un bureau de travail. Trois semaines plus tard, elle sombrait à nouveau en dépression. Catalogue possible des moyens simples pour découvrir l’action des couleurs

Avec les couleurs matières • Nous pouvons employer un support matériel : un tissu que l’on porte sur le corps

et dont la vibration sera dynamisée par la Lumière du Soleil. • Nous pouvons aussi mettre des touches de couleurs dans une

pièce (destableaux qui conjuguent des couleurs qui soient signifiantes pour nous) • Nous pouvons choisir la couleur de nos pièces d’habitation. A ce propos, voici le

résultat d’une expérience réalisée dans une usine : le temps d’occupation des toilettes était moins long si les murs étaient peints en orange (couleur stimulante) plutôt qu’en bleu (couleur calmante).

Si les couleurs ne sont pas reconnues officiellement par la science, les publicistes s’en servent abondamment et depuis longtemps pour influencer nos comportements de consommateurs à leur profit. Ils utilisent les couleurs en fonction de l’effet qu’ils veulent induire, le rouge, orange et jaune pour stimuler l’appétence l’activité et le dynamisme, le vert, le bleu pour mettre en valeur la tranquillité, le côté naturel. Si l’on n’est pas vigilant, on peut se laisser influencer par leurs effets sur nos sens. Avec les couleurs-lumières :

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• L’on peut déplacer des filtres de couleurs transparents à quelques centimètres du corps dans le champ énergétique d’une personne. Si nous prenons le pouls simultanément, nous constatons qu’il se modifie, en passant devant certaines zones du corps, certains organes ou points d’acupuncture. L’expérimentateur ressent aussi des sensations dans son corps, synchrones à celles du pouls. C’est une découverte intéressante à vivre. • Les bains de couleurs, réalisés avec des lampes dans une pièce sombre, agissent sur l’émotionnel. Ils ont une action puissante de libération et d’allègement des émotions. Il est bien de se faire accompagner d’un thérapeute qui pourra aider à gérer en toute tranquillité les remontées émotionnelles éventuelles. • L’eau solarisée : voici une expérience facile à vivre, remplissez deux verres

d’eau que vous mettez sur le rebord d’une fenêtre au soleil quelques minutes. • Le premier vous le placez derrière un filtre rouge par exemple, • le second derrière un filtre bleu Quelques minutes plus tard, goûtez-en l’eau : elle a changé de saveur.

L’eau est modifiée, fécondée par l’action des Couleurs Lumières. Visualisation des couleurs

• Encore plus subtil, nous pouvons aussi agir avec des couleurs imaginées dans notre conscience : C’est la visualisation. Regarder une couleur par les yeux ou l’imaginer induirait les mêmes réactions au niveau de certains centres du cerveau. Cela a été observé par des scientifiques de l’université de San Diego en Californie dans les années 2005, grâce aux progrès des technologies d’imageries médicales d’avant garde : les pet-scan. • La lumière et les couleurs-lumières sont les nutriments de la psyché. Si

nous manquons de Lumière, en manque de couleurs notre humeur devient vite sombre. Les imaginer suffit à bénéficier de leur action.

• Essayez un exercice très simple qui m’a été rapporté par Jean Michel Weiss, un précurseur du travail sur les couleurs en France. Une américaine raconte s’être guérie d’une maladie incurable en respirant la couleur magenta qu’elle visualisait comme un gros ballon baignant, emplissant et circulant dans son corps.

• Cela peut vous paraître étrange, mais les yogis proposent des exercices similaires. Je me souviens d’un homme qui pratiquait le yoga et calmait ses migraines simplement par la respiration consciente : en inspirant il visualisait le jaune or et en expirant le gris noir qui représentait la perturbation responsable de son trouble.

• Dans la spiritualité occidentale moderne aussi, l’on trouve aussi beaucoup d’exercices de ce type. De nombreux ouvrages traitent des possibilités du travail qui peut se faire avec la flamme violette rapportée au Maître Saint Germain, pour transmuter les émotions difficiles à gérer et pour purifier et renforcer le corps énergétique.

Nous sommes entrés dans le domaine du subtil qui nous amène naturellement au niveau suivant.

Cultiver et vivre les vertus : leur vibration vivante émane l’arc-en-ciel

• Travail plus spirituel : la Lumière est émanation et première manifestation de l’Esprit. Une couleur lumière est une conscience vivante, l’expression d’une vertu. Développer une vertu en nous : c’est apprendre à vibrer à la fréquence

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de cette Vertu et émettre naturellement la Couleur Lumière Invisible qui lui correspond.

Ce travail spirituel est la Voie Royale et sans risque vers l’éveil spirituel et l’illumination : le chemin de l’arc-en-ciel.

Deux portes d’entrées complémentaires vers un même objectif : visualiser la Couleur Lumière dans le corps et développer la vertu correspondante.

Une observation : dans notre société profane, en abandonnant les pratiques

spirituelles, nous ne nourrissons de la lumière subtile qu’elles nous apportaient (travail sur les vertus, prières, méditations, louanges, adoration,…).

Cela provoque-il une carence en énergie Lumière vivante dans notre corps qui retentit sur notre état de bonne santé? N’y a-t-il pas une relation avec la multiplication des dépressions et autres maladies nerveuses dégénératives?

Ne peut-on aussi y trouver l’explication de ce besoin impérieux qu’ont toutes ces personnes, l’été venu, d’aller exposer leur peau à la pleine Lumière du Dieu Soleil, au risque de s’y brûler? Je n’ai pas retrouvé pareil phénomène d’addiction au bronzage dans les sociétés pratiquant une spiritualité vivante. Quelques mots sur les sons et les oreilles Nous ne pouvons parler de la Lumière sans parler de l’univers des sons. Ils sont indissociables comme le Yang et le Yin, l’homme et la femme, mais ce n’est pas l’objet de ce travail. Quelques observations simples nous permettrons dans les chapitres à venir de bien comprendre leur complémentarité indispensable à la Vie tout simplement. Les oreilles « les portes de l’audition » Schéma : LE SON ET LA LUMIERE LE TRAIT D’UNION ENTRE LE CIEL ET LA TERRE correspondance avec le microcosme.

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-

ETHER (LUMIERE) SPIRITUEL (CONSCIENCE)

ASTRAL (SENTIMENT)

MENTAL ( PENSEE)

PHYSIQUE (CORPS)

LIQUIDE (EAU)

GAZEUX (AIR)

SOLIDE (TERRE)

SON

LUMIERE

MACROCOSME / MICROCOSME

/

La flèche bleue ciel représente la voie de la densification de l’énergie : du subtil vers le dense : la matière ignée (la lumière) se condense en matière gazeuse (élément air), puis en matière liquide (élément eau, puis en matière solide (élément terre)

La flèche rose à droite représente le courant allant de la terre vers la lumière

La flèche bleue représente le processus d’incarnation de la conscience : idéal spirituel ou simple idée, qui engendre les pensées, puis les sentiments qui se concrétisent dans le corps physique.

La flèche rose représente le courant d’évolution : de l’expérience dans le corps vers la conscience de l’Esprit

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Le quatrième sens situé au niveau de la tête. Elles transmettent les vibrations sonores par l’influx nerveux au cerveau. Le Dr Tomatis a développé une méthode de soins à partir de la voix humaine filtrée en milieu aquatique pour rééquilibrer le système nerveux.

Nous pouvons penser logiquement que le son complémente la Lumière : Un simple schéma semble nous le montrer.

• Dans le macrocosme, l’éther lumière, se condense en air, puis en eau et en fin de course en terre. Dans le microcosme par analogie, la lumière du spirituel engendre les pensées du mental, les sentiments de l’astral puis se condense dans la manifestation de la vie corporelle. • Avec un regard d’enfant observons ce qui différencie la Lumière et le Son et la

complémentarité qui les unit comme un couple inséparable pour manifester la vie. • La lumière « dite visible » se déplace très bien dans le vide, moins bien

dans l’air, encore moins dans l’eau et elle est stoppée par la matière solide.

• Le son qui se déplace très bien dans la matière solide (le métal) moins bien dans le liquide, moins dans l’air et plus du tout dans le vide, nous avons le phénomène inverse.

Nous avons là, devant les yeux, à nouveau un des plus grands mystères de la nature qui nous révèle beaucoup de chose.

• La lumière se déplace par rayonnement. Nous parlons d’un rayon de soleil, même si nous savons que l’onde lumineuse est ondulatoire, dans le monde de la manifestation le yin et le yang sont toujours interpénétrés.

• Le son se propage par ondes concentriques à l’image des ondes qui se dessinent quand on jette un caillou dans l’eau. L’onde forme des cercles qui vont s’agrandissant.

Ainsi • la Lumière touche l’Esprit, le Son touche la matière • son et Lumière font le pont entre l’Esprit et la Matière (voir le schéma) • LE VERBE ET LA LUMIERE génèrent la Vie dans le macrocosme. Nous

retrouvons encore ici la science spirituelle transmise depuis la nuit des temps • De même : L’HOMME ET LA FEMME GENERENT LA VIE DE L’ENFANT

dans le microcosme

Ce sera l’objet du prochain chapitre le miracle de l’incarnation de la vie

17/ LES DEUX GRANDS PRINCIPES DE LA VIE : LE « 0 » ET LE « 1 »,

LA LUMIERE ET LE SON, LE CIEL ET LA TERRE

LE MASCULIN ET LE FEMININ, LE CERCLE ET LE TRAIT (OU L’AXE).

Jouons avec le 1 et le 0 Par le « 1 » et le « 0 » tout a été créé dans notre monde en trois dimensions.

Préalable : quelques repères symbolique pour s’y retrouver dans l’approche qui suit

• Le 0 : «le chaos primordial « les ténèbres étaient au-dessus de l’abime, et le Souffle de Dieu planait aux dessus des eaux » (c’est le vide abyssal, l’indéterminé, l’infini, la Terre Mère primordiale inaccessible d’où tout a jailli)

• Le 1 : le jaillissement de la Lumière de la vie, le commencement de la création.

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Dans la Genèse « Des ténèbres initiales jaillit la Lumière du premier jour : « Le verbe », le principe organisateur de la conscience : « par lui tout a été fait ». Dans le microcosme, c’est aussi l’homme.

• Le 2 : la polarisation du 1 : son complémentaire et miroir : la matière sacrée : dans le microcosme « c’est aussi la femme ».

• Le 3 : l’enfant qui nait de la fusion du 1 et du 2. • Le 10 : la synthèse du 1et du 0 dans la globalité « de l’Etre et du Non-Etre »

Jouons un peu avec les chiffres

Par le « 1 » et le « 0 », tout a été créé dans notre monde à trois dimensions. La réponse, au niveau humain, est un peu scabreuse.

Pour le comprendre, il nous faut descendre en dessous de la ligne d’horizon symbolique qu’est le diaphragme, descendre encore et encore un petit peu, jusqu’à la source, là où Papa et Maman, dans le secret de leur intimité « dans la chambre nuptiale » ont reproduit le miracle de la vie.

Séduit par le 2 (la femme), le 1 (l’homme) pénètre le 0 (la terre mère qui reçoit la Lumière)…« big-bang originel » prélude à la naissance de la vie neuf mois plus tard : un être humain tout original, unique qui continuera la grande expérience du vivant dans l’incarnation. L’homme transmet la Lumière : les spermatozoïdes avec leur long flagelle, comme de petits rayons de Lumière, ces cellules sont les plus petites du corps humain et les plus dynamiques. La femme offre sa matière : l’ovule est la plus grosse cellule du corps. Notons que ce n’est pas le spermatozoïde qui pénètre l’ovule, mais l’ovule qui s’ouvre à un spermatozoïde (observation de microscopie électronique). Ainsi la fusion d’un spermatozoïde et d’un ovule reproduit le « big-bang » à l’origine de la vie. Une observation est importante : la Lumière (la conscience) pénètre la terre, si la matière (symboliquement les ténèbres) s’ouvre à la pénétration de la Lumière pour être fécondée...

Ainsi, la matière, sous l’impulsion organisatrice de la Lumière va permettre la manifestation de la vie

Cela nous aide à comprendre peut-être le plus grand secret de la vie, dans le macrocosme.

• Le « 0 » : n’est-ce pas au-delà du trou noir de l’univers? Ce divin inaccessibles à l’homme, l’Innommable d’où tout jaillit et qui attire, absorbe tout dans son secret …pour générersans cesse de nouveaux univers par la Lumière (ou l’enfant). nouvelle force organisatrice de la vie en mouvement.

De l’apparent chaos primordial, tous les éléments et formes qui font notre monde d’aujourd’hui et notre corps, sous l’action de forces organisatrices, ont émergé dans le temps.

• Le « 1 » : c’est l’enfant de l’univers « l’Essence ou la Lumière primordiale». C’est aussi l’homme réalisé, dans le divin, avec lequel il ne fait plus qu’un comme nous l'a révélé Jésus-Christ : « je suis la Lumière du monde » phénomène évolutif reproductible exprimé par cette phrase dite à ses disciples : « vous êtes la Lumière du monde ».

• Le « 2 » : c’est l’épouse complémentaire du 1. L’ancien testament biblique est très instructif à ce niveau : « l’éternel dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, il prit une de ses côtes. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme (le Yin féminin est issue du Yang masculin) et il l’amena vers l’homme ». Ainsi dans la genèse notre corps physique (notre Yin) que l’on soit homme ou femme, est la matière résultante d’une condensation de la Lumière : de notre Lumière : (notre Yang, notre conscience énergie).

Dans un profond sommeil, ce sommeil n’est-il pas l’inconscience qu’à l’homme, individu masculin ou féminin de sa Nature Divine initiale?

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De l’ancien au nouveau testament. La Lumière divine peut devenir l’Essence incarnée de l’Etre humain qui offre sa matière à la Lumière.

A l’origine, Dans la genèse, du chaos par le Verbe la Lumière fut : « Dieu dit que la Lumière soit et la Lumière fut. Dieu vit que la Lumière était bonne ».

(À noter au passage que par la langue française : la Lumière est créée dans l’éternité : le présent de l’impératif, pour être mise tout de suite dans le passé : « la lumière fut » comme si dès le départ la création avait été séparée de ce jaillissement initial en devait en retrouver le flux.

Quand, dans la bible, arrive le nouveau testament, un grand chemin a été parcouru dans l’histoire de notre Univers et des hommes. La possibilité d’une réparation, de retrouvailles avec notre Essence ne nous est-elle pas offerte?

Ne pourrait-ce être ce que Jésus-Christ est venu nous enseigner, nous montrer au prix de sa vie ? L’humanité ayant grandi .Tout au long de sa longue histoire, la matière devenue vivante, en s’organisant, est devenue fertile à la Lumière, non seulement physique mais spirituelle : la chair peut maintenant recevoir en son sein « la Conscience de la Lumière »... ainsi … « Le Verbe s’est fait Chair ». Sous l’impulsion de la mission de Jésus : La conscience Lumière « Christique» s’incarne en plénitude dans la chair de l’Etre humain. Elle découvre ainsi à l’humanité le grand secret de sa matière vivante : elle peut-être ou plus modestement pour les humains que nous sommes elle peut devenir le Temple du Dieu Vivant si elle s’ouvre à la Véritable Lumière.

La Matière vivante en l’homme est le Creuset Sacré qui peut recevoir le Divin. Jésus-Christ l’incarne en plénitude. Par lui, la Lumière « Vie Eternelle » devient vivante dans la chair qui la reçoit par l’offrande de sa matière humaine. La fusion de la Lumière et de la Matière révèle ainsi le possible de l’humain : « Une Conscience Eveillée ». L’on peut aussi se référer à Bouddha : « surnommé l’Eveillé » la révélation de la Présence de l’Essence même du Divin infini dans l’Existence finie de l’humain. Notre compréhension de la Lumière et des Couleurs nous permet d’émettre une hypothèse sur

Deux conceptions différentes la lumière celle de Goethe et de newton

Deux conceptions qui s’opposent • La lumière blanche est-elle la résultante des couleurs qui la composent

(Goethe)? • Ou les couleurs apparaissent-ellespar la diffraction de la lumière à travers un

prisme par exemple (Newton) ? Je vous propose une conciliation.

• La Lumière primordiale qui jaillit du chaos est vierge, pure, unique, blanche, immaculée. Elle se déploie dans l’Univers qu’elle manifeste. En se condensant, en se fragmentant, elle devient matière. Elle fait toutes sortes d’expériences, comme les gouttes d’eau de la rivière qui traversent de nombreuses contrées.

• Puis, par l’homme (l’homme ou la femme) qui l’incarne, elle a l’opportunité de revenir à la Source de son Unité par la Voie Royale : « ayant acquis la Consciente d’Elle-Même ».La lumière devenant parla Soi-conscience de l’homme « éveillé » consciente dans la matière de toutes les merveilles de la création. Ces merveilles n’étant que la manifestation d’elle-même, donc de nous-même que l’on soit créateur de gargouilles ou de chefs-d’œuvre. La Lumière, chez l’être humain réalisé, est l’Esprit-Saint ou la Vertu (nommée dans le Tao), elle lui donne un statut royal : Jésus n’a-t-il pas dit : « je suis Roi ».Les Couleurs de l’arc-en-ciel sont les vertus les forces vives de ce royaume. L’homme ce microcosme à l’image du macrocosme, est en potentiel l’expression vivante de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.

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• La Lumière blanche, de retour, est riche de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel qui se fusionnent dans l’Unité des retrouvailles. C’est la notion de Fils Unique de Dieu, la notion de Saint-Esprit. La Lumière riche des vibrations de chaque couleur, de chaque être humain où chacun garde son originalité, la richesse de toutes ses expérimentations uniques, dans l’Unité de la Source retrouvée. Peut-être une compréhension de la formule de Jésus « il y a de nombreuses demeures dans la maison de mon Père ».

Mais qu’elle soit vierge ou riche de toutes les couleurs, la Pureté est la qualité première de la Lumière qui retrouve et manifeste son Essence. D’où l’importance dans toutes les traditions du travail de purification par les vertus et l’ascèse. Pour l’être humain, c’est un entrainement du corps et de l’âme, un nettoyage progressif de toutes ses opacités pour permettre à la Lumière de se manifester dans toute sa Liberté et de rayonner à travers lui, c’est-à-dire nous. Le but de ce travail est aussi de régénérer le corps pour lui permettre de manifester la fluidité de la Lumière dans la matière dense de la chair.

Les notions de pénitences, d’offrandes de sa souffrance à la divinité, sont autant de moyens que l’on se donne pour transmuter nos ombres.

Depuis 2000 ans, l’histoire s’accélère. Un nouveau grand chemin a été parcouru .... Jésus devenu Christ par les épousailles à travers lui de l’Esprit divin et de la Matière devenue Sacrée n’a-t-il pas révélé le potentiel de l’être humain ? Pour inviter chaque Femme, chaque Homme, chaque Etre Humain à s’approcher de la chambre nuptiale qui verra le mariage entre son Esprit : sa Lumière (sa partie masculine) et son Corps : sa Matière (sa partie féminine), pour que naisse l’enfant divin en chacun de nous ?

Nous nous égarons-nous peut-être aujourd’hui quand, le plus souvent, nous réduisons « La lumière » à un produit de consommation. Cette lumière n’est-elle destinée qu’à alimenter les fibres optiques de nos ordinateurs et de nos téléphones? Qu’à charger les condensateurs d’énergie solaire pour nous asservir un peu plus chaque jour aux intérêts de la technologie? « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » nous avertissait déjà Rabelais dans les années 1500. Bien sûr tout est possible, liberté est nous est donnée, mais je ne pense pas que « la robotisation de l’Etre humain » soit la finalité de tout l’Amour, de toute l’Intelligence et de toute la Beauté que nous offre, à chaque instant, la vie de l’Univers.

Personnellement, je préfère, comme chaque être humain peut le faire, s’il le désire,

prendre mon bâton et, comme un pèlerin du Moyen-Age sur les chemins de Jérusalem, de Compostelle ou de la Mecque, me mettre en route malgré toutes mes insuffisances et imperfections vers ce lieu sacré, ce temple de la Lumière qui resplendit, au cœur de chacun de nous. Ainsi, je suis en quête, dans la matière de mon corps, de cette Lumière vivante à découvrir et à régénérer dans mon quotidien en compagnie de tous mes frères et sœurs en humanité. Car est-ce que je le connais vraiment mon corps ? Et vous, le connaissez-vous votre corps ?... Cette merveille de technologie cosmique qui nous sert de véhicule au quotidien ? Avec un regard d’enfant, nous comprenons pourquoi, selon les époques, nous vîmes l’avènement de sociétés tantôt matriarcales : sociétés où l’on vénérait la Terre-Mère, tantôt patriarcales où l’on vénérait l’Esprit céleste, le Père Ciel. Dans le présent, que vénère-t-on dans notre société ? Peut-être est-ce l’explication pour laquelle nous ne respectons ni la terre, ni le ciel, ni la femme, ni l’homme non plus.

Aujourd’hui, et il me semble qu’il y a urgence à répondre à la demande de plus en plus pressante de la Vie d’équilibrer dans l’énergie « Amour du cœur » ( le vert ) nos deux polarités : celle du ciel (la tête, valeur plutôt bleu) et de la terre ( le ventre , valeur plutôt rouge) pour les fusionner dans une nouvelle dynamique qui permette à tout notre écosystème terrestre de survivre à ce qui ressemble à une grave menace planétaire. N’est pas cela qui est proposé, à chaque être humain et à l’humanité dans son ensemble? L’on

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peut le penser si l’on rapproche toutes les connaissances acquises et accessibles pour le bien de tous. Mais libre arbitre est donné à chacun de nous, individuellement et collectivement de générer une nouvelle vie, découvrir un nouveau ciel et une nouvelle terre, en nous et autour de nous : Un immense espoir !

Revenons maintenant aux chiffres dans le microcosme.

• La mère : Le « 0 », la Terre Primordiale, la Terre-Mère Sacrée, la mère d’où jaillit

le « 1 » l’enfant : la vie nouvelle. • L’homme : Le 1 ayant grandi. Disons qu’il ressent l’appel de la terre. Par la

magie de la vie le « 0 » de la mère est devenu le « 2 » de la femme… et comme le soc de la charrue pénètre la terre, l’homme « rencontre et connaît » la femme. La femme, réceptacle de la vie, ouvre sa terre sacrée pour recevoir, entre les berges de sa vallée fertile et féconde, la semence de Lumière pour le « Bing bang » originel d’une nouvelle vie.

• La femme : Le « 2 » par polarisation devenu femme, en face de l’homme, devient l’épouse. Elle est alors formatrice et protectrice de leur enfant. Par la matrice, ancien nom donné à l’utérus, elle met en forme l’énergie de vie reçue du principe masculin le « 1 » pour que naisse le troisième élément du couple : l’enfant. Ainsi la femme pérennise la vie sur terre.

• L’enfant : Le « 3 » l’enfant est cette nouvelle vie. Elle : la vie, ou il : l’enfant se manifestera biologiquement extérieurement en 1 : un nouvel homme, ou en 2 : une nouvelle femme.

• Et le « 10 » ? A chaque être humain en naissant est donné le potentiel du 1 : l’Esprit, Principe Lumière de l’Univers et du 0 : la Matière Vierge.

L’Esprit et la Matière réunis dans un mariage intérieur donnent le « 10 ». Le « 10 » exprime la plénitude du « 1 » et du « 0 » réunis dans une même chair : le potentiel divin, la royauté de l’être humain qui transcende la temporalité de la tridimensionnalité dans l’éternité de la multi dimensionnalité incarnée.

Nous retrouvons le 10 dans les 10 sephirot de l’arbre cabalistique. Cet arbre représente dans la tradition hébraïque en même temps l’Univers, l’être humain et toutes les relations qui les unissent, dans toutes les dimensions. (Un résumé de toute une science universelle).

Jouons encore un peu avec les chiffres.

• Le « 3 » est partout présent. Le monde confié à notre gestion humaine est un

monde en 3 dimensions qui s’organise sur les valeurs de la dualité le « 2 ». • Le « 2 » c’est la femme : cette déesse de la fécondité autour de laquelle toute

vie s’articule. • Ce monde nous invite à nous découvrir à travers le 1 ou le 3.

Le un, c’est la fusion intérieure de nos deux polarités « homme/ femme » qui manifestent l’unicité de notre essence dans l’existence. C’est une vie à découvrir, qui tend vers le 0 : la plénitude du vide apparent qui effraie tant notre égo.

Le 3, c’est la fusion dans nos polarités extérieures, l’homme et la femme, le couple uni dans l’existence donnant une nouvelle : vie l’enfant...

• La fusion qu’elle soit extatique dans le 10 ou orgasmique dans le 3 se vit dans l’éternité de l’instant et ne peut être enfermée dans le temps géré par notre mental.

Dans l’obscurantisme de la dualité de la psyché humaine, la femme, image de la beauté : force séductrice et attractive de la nature a été identifiée par l’homme à l’objet du désir. De la beauté à la tentation et de la tentation au mal, le pas fut franchi et « la déesse devint diablesse ». L’homme recouvrit la beauté de la femme d’un voile pour exorciser ce

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qu’il voyait en « mâle », là où il n’y avait que reflet de son incapacité à vivre la splendeur de sa divinité naissante dans son humanité vivante. Le bien et le mal ne sont pas dans la beauté, expression de la perfection de la vie. Ils sont dans la qualité, pureté ou perversité, du regard qui s’y pose.

La nature, par ailleurs, a fait un don à la femme que ne connaîtra jamais l’homme : l’expérience du 2 : l’expérience matricielle. Par le don de son corps, par l’offrande de sa terre, la Femme porte la vie en gestation en son sein, comme la Terre porte l’humanité en devenir de divinité. Le son et la Lumière

Après cette petite promenade, revenons au son et à la lumière. Reprenons le schéma précédant : La lumière pourrait être le Un, le principe plutôt masculin (I) et le son le Deux le principe plutôt féminin (0). Le un pénètre le 0.

La Lumière de propagation linéaire, en affinité avec le vide (l’éther) accoure des vastes espaces de l’univers à la rencontre de la matière.

Le son de propagation concentrique, en affinité avec la matière dense structure et organise cette matière : La vibration d’un archet de violon que l’on fait vibrer le long d’une plaque métallique organise les poussières que l’on y a déposées selon des formes géométriques.

Joël Steirnheimer mathématicien Français a mis en équation ce qu’il a appelé la musique des particules. Dans la nature l’élaboration des molécules biologiques se fait selon un mode musical. La nature vivante serait une grande symphonie qui conjugue les notes de ses gammes à l’infini. Chaque molécule biochimique selon les travaux de Steirnheimer peut être transcrite selon des codes mathématiques, en séquence musicale.

Récemment, l’on a pu montrer que les plantes sans doute vibrées dans des harmonies musicales, étaient capables elles-mêmes si on leur en donne les moyens de générer des harmonies musicales « soignantes ». Comment ? Simplement, grâce au gentil mental humain qui est quand même sacrément malin. En reliant les plantes par des électrodes à des synthétiseurs de notes musicales. Le dispositif mis en place : à chaque fréquence générée par la plante l’on a fait correspondre une note de musique émise par le synthétiseur. En reliant plusieurs plantes, elles s’harmonisent entre elles et s’adaptent aux gens présents pour créer des harmonies, « des symphonies musicales végétales » bénéfiques aux Etres humains présents. Ce n’est pas l’objet de notre étude mais vous pouvez consulter la musique des plantes sur internet. Nombres d’observations actuellement dans le monde nous démontrent que l’intelligence de la vie est partout présente, dans tous les règnes de la nature, bien au-delà de ce qu’on aurait pu imaginer. La conscience portée par la Lumière ne féconderait-elle pas la matière par le son : par le verbe ?

Les sons et la lumière font le lien entre le dense et le subtil, dans les trois dimensions de la vie qu’il nous est données d’expérimenter.

• La lumière déploie l’espace, la nuit l’on vit à tâtons • le son structure le temps (la musique est basée sur des rythmes qui organisent

le temps). • Avec les autres éléments la vie s’organise dans la matière.

Le but premier des enseignements spirituels anciens ou actuels est d’aider l’homme à

s’éveiller à sa véritable dimension lumineuse vivante dans la matière. Pour faire émerger l’homme nouveau de son cocon de chair.

Ces enseignements associent les trois éléments suivants : • La quête de la lumière par le travail sur les vertus, • La mise en résonnance par un travail sur le son avec les chants sacrés ou les

mantras

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• Une ascèse corporelle et mentale afin de permettre l’expérience de l’Esprit dans la Matière physique.

Les sons, les mantras, la musique sont autant de moyens propres à nous éveiller à notre propre corps. Ici encore aujourd’hui, la sensibilité personnelle et l’expérience de chacun est très importante pour dresser la carte de ce qui est bon ou non pour nous.

La qualité de la musique, ses rythmes modèlent notre humeur. Ecouter du hard rock, une marche militaire, une valse de Vienne, une cantate de Jean Sébastien Bach, un chant grégorien ou des mantras, n’ont-ils pas un retentissement bien différent sur nos états d’âmes et sur notre physiologie? 18/ LA QUADRATURE DU CERCLE DANS LE CORPS / NAITRE A LA LUMIERE … NAITRE DE L’ESPRIT Naitre de l’Esprit Dans l’évangile de Saint Jean, Jésus dit : « en vérité, en vérité, je te le dis : Personne à moins de naître d’en haut, ne peut voir le royaume de Dieu ». Nicodème demanda à Jésus : « comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une seconde fois dans le ventre de sa mère et renaître? » Jésus répond : « en vérité, en vérité je te le dis : personne à moins de naître de l’eau et de l’Esprit ne peut entrer dans le royaume de Dieu. « Ce qui est né de la chair est chair et ce qui est né de l’Esprit est Esprit ». « Ne t’étonne pas si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut ».

Avec tout ce que les humains ont découvert depuis 2000 ans, ne sommes-nous pas plus aptes à entendre ce qu’exprime Jésus à Nicodème que Nicodème lui-même ? Naitre d’en bas

Ouvrons nos oreilles. L’enfant, fruit de l’union de l’homme et de la femme, naît à la vie biologique sur terre. Reprenons encore cette histoire, dès le début.

Par la fusion du spermatozoïde et de l’ovule, la Terre est créée : c’est la première cellule du corps physique. L’œuf ainsi formé, va se développer dans l’eau de la nuit utérine. Libre d’abord il se relie par le placenta au terreau biologique que lui offre sa mère. L’embryon est comme la plante qui germe dans le secret des profondeurs de la Terre Mère.

Au bout de neuf mois, l’enfant par une nouvelle impulsion de vie gagne l’air libre et la naissance se produit. Le premier inspir est le début de la vie au grand jour, la respiration rythmera tout le cours de ses jours, jusqu’au dernier « expir » qui sera la mort du corps biologique, « l’âme hors du corps ». La vie dans le corps se déroule linéaire dans l’espace-temps de notre monde à 3 dimensions : du passé au présent vers le futur. L’être humain ainsi né « biologiquement » à la terre, à l’eau et à l’air peut vivre toute sa vie sur terre. Il mange, il boit, il respire, il fait des enfants, il gagne sa vie, vaque à ses occupations et tout est bien. La Vie (Dieu ?) respecte sans doute cet état de chose, puisque c’est elle (Lui) qui l’a créé. Naitre d’en haut ou plutôt vers la naissance d’en haut

Un jour, sans savoir ni pourquoi ni comment ? Pour certains d’entre nous, c’est un grand mystère : l’appel de la lumière se fait ressentir. Alors le jeu de la vie avec les trois éléments de la nature : la terre, l’eau, l’air, qui lui assuraient une vie satisfaisante et cohérente, ne lui suffisent plus. A l’image de l’amour qui nous fait quitter notre famille pour en former une nouvelle dans l’intimité d’un couple : l’appel de la lumière, se fait entendre.

Une nouvelle vie est pressentie. Elle apparait initialement comme une terre promise lointaine et inaccessible. Elle déroute et effraie notre mental qui ne peut contrôler et mettre de mots sur cet inconnu, encore voilé qui nous attire cependant?

Que faire? demande Nicodème à Jésus. Dois-je rentrer à nouveau dans le ventre de

ma mère? Devons-nous rentrer à nouveau dans le ventre de notre mère pour complément d’information sur cette vie inconnue? Non, non, non,...

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C’est à nous-même, par notre propre décision, notre propre choix d’épouser le chemin qui nous permettra de devenir notre propre Mère, pour nous former un nouveau corps : une nouvelle terre qui pourra accueillir le métabolisme de la lumière, émanation de notre propre Père : le Feu céleste, dans ce nouvel être que l’on porte en gestation.

Dans cette chrysalide invisible, l’homme se met en quête de son origine, de son essence : du « qui Suis-Je ? »

Sans qu’il le sache encore, ses ténèbres géocentriques, égocentriques, baignent dans une lumière invisible. Sa nouvelle conscience le rend sensible à cette Lumière qui éclaire son monde d’un jour nouveau lui permettant de rebâtir un quotidien qui le mènera à travers mille péripéties à ce qui est pour lui l’inconnu. Comme le chevalier des contes moyenâgeux, il part à la recherche de la princesse endormie au fond des bois : sa princesse au plus profond de lui-même. Il se met à la quête du sens que lui cachent ses sens, la quête de son être véritable. Un grand jeu de piste débute dont le parcours n’est pas aisé. Car, si je peux me permettre, rusé comme un sioux qui aurait effacé les traces de son passage,le Créateur, la Force de Vie s’est retirée, en apparence tout au moins, de sa création. Ce stratagème, permet le respect du libre arbitre de chacun de l’accepter ou de le rejeter. Cela fait même croire à certain que Dieu est peut-être mort de vieillesse dans un coin de son Univers. Plaisanterie, bien sûr, car si en Occident Dieu est considéré comme créateur de l’univers dans un lointain passé, en Orient, dans les spiritualités orientales : l’Intelligence cosmique manifeste l’Univers à chaque instant : L’univers serait un peu comme un écran géant d’ordinateur qui donne une image toujours nette et d’actualité, car rafraîchie plusieurs dizaines de fois par seconde. Dans le cas de l’univers cette image « en 3 D », cet hologramme avec senteurs, saveurs et sensations corporelles serait rafraichie plusieurs milliards de fois par seconde. J’ai lu cela un jour dans un enseignement bouddhiste. (Je n’ai plus les références), mais cela cadre bien avec la physique quantique moderne.

Dans ce jeu interactif entre la création avec chacune de ses créatures, aucune voie ne peut être tracée nous disait déjà Lao-Tseu trois siècles environ avant J-C. « Une voie qui peut être tracée, n’est pas la Voie ». Car la création (ordinateur sublime) ne manifeste-t-elle pas une voie nouvelle à chacun de nos pas ? Celui que nous faisons ou que nous ne faisons pas ? Celui qui avance ou celui qui recule ? Ne laisse-t-elle à chaque créature la liberté d’agir à sa guise? Ne lui propose-t-elle pas à chaque instant qui s’inscrit dans un nouveau présent pour elle, tous les possibles en fonction de l’endroit physique, émotionnel, psychique où elle s’est « aventurée où mésaventurée » ? Nous sommes, chacun de nous, créateurs de notre réalité. Le but ultime ne serait-il pas de nous aligner dans l’Amour, sur les règles, sur les lois et la réalité de la Création qui est pur Amour dans son Essence selon le témoignage des Etres éveillés ? (Un super Gameboy). Les grandes règles de la création. Les grandes règles, de ce jeu de piste, qui animent le théâtre de la vie, sont expliquées. Mais c’est à nous, si nous le désirons, d’aller les chercher quand le temps est venu pour nous. Cela me rappelle une maxime : « on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif, mais quand l’âne à soif, il sait très bien trouver la source ».

Les différentes traditions ensemencées par les Etres de Lumière, nous donnent ces règles, toujours les mêmes, sous toutes les latitudes de la terre et depuis la nuit des temps : Ce sont la pureté, l’amour, la sagesse, la foi, la vérité, la confiance, l’humilité, la simplicité, la bienveillance, la compassion, la volonté, la solidarité, le respect, la patience, la générosité, la prière, la méditation. Mais n’oublions pas, peut-être, le plus important, le sentiment de reconnaissance envers La Terre-Mère et le Père-Céleste : c’est la gratitude qui ouvre les portes du cœur apportant la confiance, la joie, et la bonne humeur. Même si parfois dans ce labyrinthe de la vie l’on se sent un peu égaré, voire totalement paumé, abandonné et démoli. La vie un jeu de cache-cache, essayons de dévoiler le divin Acceptons le jeu de cache-cache que semble nous proposer le divin. Et essayons de le démasquer à travers sa création.

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L’Univers qui nous est accessible, l’est initialement par nos sens. Ce sont les outils dont nous a dotés la vie. Mais en faisons-nous bon usage? Nous pouvons en douter si nous étudions Le Tao : « les couleurs rendent les yeux de l’homme aveugles, les sons ses oreilles sourdes et les saveurs sa bouche inapte à savourer. C’est pourquoi le Saint homme s’occupe de l’intérieur et non des sens ».

N’est-ce pas une indication très précieuse pour orienter notre recherche ?

• L’eau qui nous permet de goûter toutes les saveurs est insipide. • L’air qui nous permet de sentir tous les parfums est inodore. • La lumière qui nous permet de voir toutes les formes est invisible

N’est-ce pas là le grand mystère ? Tu brules comme disent les enfants quand tu t’approches du trésor à découvrir : Cette force de Vie, ce Divin « Essence de la Vie manifestée » n’est-il pas tout simplement, dans la manifestation :

• l’Eau insipide qui la nourrit • l’Air inodore qui la soutient • la Lumière invisible qui la féconde • et la Terre (neutre) qui contient tous ses éléments qui permettent aux créatures

d’en révéler toutes ses richesses.

Dieu « Père- Mère » n’est-il pas un peu comme un couple de bons parents qui laissent un temps la maison à leurs enfants pour permettre leur croissance en les laissant faire leurs propres découvertes et expériences? Nous, les êtres humains, ne sommes-nous pas, des enfants de la Vie ? Des enfants qui, illusionnés par leurs propres sens, partent à la découverte de cet espace si extraordinaire qui s’offre à eux. Ils découvrent cette demeure si fabuleuse « la Terre » où ils sont attirés par toutes sortes de sensations si diverses. Dans cet espace de liberté, ils peuvent même se sentir costauds, tout puissant et avec leurs poings et leurs muscles, partir à la conquête de ces grands espaces. Notre société actuelle semble même prendre plaisir à tout briser et à tout piller dans cette Maison Terre que la Vie nous a confiée .Souhaitons que notre société humaine s’assagisse avant que notre tintamarre, ne fasse revenir vers nous des parents courroucés !

Mais revenons à notre jeu de piste : un conte indien nous donne même la réponse à notre recherche du divin : « le Dieu Krishna, voulant dissimuler la présence de Dieu sur terre, après réflexion, décida de le cacher dans le seul endroit où les hommes ne penseraient jamais à aller le rechercher : à l’intérieur d’eux-mêmes. » La Vie est le non chemin. Dans sa générosité, Elle nous permet de cheminer sur les chemins que l’on se crée.

Dieu est tout en tout mais comment le trouver dans son Essence? Le chemin indiqué sur les traces de Jésus, de Lao-Tseu, de Bouddha, et de tous les autres Guides au-delà de leur culture est le même : celui de la Lumière invisible qui révèle l’Etre éternel que nous sommes de toute éternité. C’est un chemin à parcourir dans l’amour, dans le renoncement initial aux illusions du monde extérieur, vers le vide apparent et l’apprentissage du silence intérieur, qui n’est que prélude à la plénitude de l’abondance qui jaillira comme une source dans le désert, à l’ultime coup de pioche du pèlerin arrivé au bout du chemin. En fait : il n’y a pas de chemin. Tout est déjà réalisé…Mais c’est évidant mon cher Watson comme le disait Sherlock Holmes : si l’on doit un jour, disons dans dix mille ans se fondre dans l’éternité (au bout du chemin que l’on se crée) : cet état d’éternité englobera notre passé, donc notre présent d’aujourd’hui…Donc nous sommes déjà dans notre éternité, simplement nous sommes endormis à cette Vérité, alors nous marchons somnolent sur le

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chemin vers cet éternel présent. Est-ce un hasard si Bouddha est nommé l’Eveillé? Le meilleur moyen pour nous tirer de notre profond sommeil n’est-il pas d’allumer la Lumière?

Comment aujourd’hui découvrir cette Lumière Invisible qui disparaît quand on veut l’attraper?

Nous ne sommes plus à l’époque des chevaliers qui partaient en croisade pour conquérir et libérer la terre-sainte. Dans la matière : il faut prendre pour avoir, dans l’énergie, point n’est besoin d’aller au bout du monde : il suffit de donner pour recevoir.

Dans la matière dense, par la lutte, la loi du plus fort souvent s’impose. Pour naître au monde de la Lumière, les lois s’inversent. Si lutte il y a maintenant : c’est celle de notre Amour tourné vers nos propres ténèbres intérieures pour les dissoudre dans la qualité vibratoire d’une Lumière qui les efface : La Lumière du Véritable Amour de notre Etre.

Notre corps physique en s’incarnant nous montre le processus qui mène à l’éclosion d’une nouvelle vie. La fécondation, puis la gestation dans la nuit utérine avant la naissance au grand jour. Nous retrouvons cette notion exprimée chez les mystiques qui ont franchi le seuil de la nouvelle naissance et qui nous ont partagé leur expérience. Pour renaître ou naître de l’Esprit, notre âme doit aussi traverser une période de gestation : la « nuit noire de l’âme ». Il n’y a rien de menaçant dans cette expression. Simplement, comme la chenille se met en retrait dans sa chrysalide, en attente de devenir papillon, l’âme en gestation de l’Esprit en elle, se met en retrait de ce monde, le temps de sa métamorphose : Le temps d’une reprogrammation qui la fera passer d’une conscience géocentrique à une conscience héliocentrique intégrée dans son corps qui exprimera son nouveau métabolisme d’une conscience Lumière dans la Joie, la Paix, l’Amour,

Ainsi L’être humain passera d’une conscience limitée à la matière de son corps à la conscience illimitée, éternelle de la Lumière de l’Esprit qui expérimente la vie à travers la matière d’un corps charnel éphémère.

Comme toute gestation, cette mutation de la conscience est souvent une période d’attente qui voit les valeurs se transformer, comme se transforme le corps de la femme qui porte l’enfant.

C’est aussi, une période de vulnérabilité qui demande au pèlerin vers l’éternel comme à la femme, d’être l’enceinte de l’enfant qu’il porte.

C’est encore une période d’espérance déjà nourrie par l’aube d’une vie nouvelle : celle que chantent les mystiques.

Cette grande alchimie de la vie ne se fait ni dans la tête, ni dans le ventre, mais dans le cœur : « le cœur de chacune de nos cellules. »

Notre vie est à découvrir, Zoroastre, disait plus de 1000 ans avant J.C, en parlant de l’homme : « tu mangeras du feu et tu boiras de la lumière » Saint Jean le Baptiste confirmait : « moi, je vous baptise avec de l'eau, mais vient le plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le Feu ».

Nous croyons tout connaître de notre Univers. L’humanité n’est-elle pas comme l’enfant devant le sapin de Noël qui joue avec le carton et oublie cadeau qu’il contient?

Je vous souhaite de continuer d’un bon pas sur le chemin de votre vie, comme je

tente de le faire sur le mien entre chenille et papillon. J’essaie d’être dans la gratitude de tout ce que je reçois, que cela me semble bon ou

moins bon, facile ou difficile. La gratitude est source de reconnaissance : une façon de s’ouvrir à la re- « -connaissance de soi-m’aime ». C’est aussi une vitamine pour le Cœur : elle renforce l’Amour en nous.

Ainsi notre Vibration d’Amour en se fondant dans celle de la Source deviendra Fruit de la Création à travers les êtres humains que nous sommes. Sa Présence s’exprimera dans la Joie, dans l’Abondance, dans la Paix.

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Le temps manifesté n’est que l’illusion éphémère de notre apprentissage « time is always now » : C ‘est ce qui est inscrit sur la tasse qui contient le thé que suis en train de boire.

La conscience est éternelle, infinie dans la Lumière qui éclaire et baigne nos êtres dans le mirage de nos existences. Pourtant nos existences sont toutes si réelles et importantes que chacune d’elle centre l’univers tout entier. La moindre petite fleur des champs est aussi le centre de son univers, le centre de l’univers : « c’est le miracle de la Vie ». Je suis heureux de terminer par une citation que l’on retrouve de nombreuses fois dans l’histoire depuis la nuit des temps depuis d’Hermès-Trismégiste en passant par Pascal et Omraam Mikhaël Aïvanhov

« L’univers est une sphère dont le centre est partout et la périphérie nulle part »

SECONDE PARTIE

A/ AUTRE REGARD NOUVELLE VISION SUR LE MONDE QUI NOUS ENTOURE

1/ LA LEÇON DU FLEUVE Assieds-toi au bord du fleuve, nous disait le Bouddha observe et la vie te deviendra limpide…

La nature, elle-même, nous enseigne :

Sur la rive : sous la surface où viennent barboter quelques canards et où fleurissent quelques nénuphars, nous sommes devant la demeure des poissons et des plantes aquatiques là,

• L’eau coule devant nous toujours présente, elle se renouvelle sans cesse. • Elle coule de son passé en amont : l’eau qui a jailli de la source vers son futur :

ses retrouvailles avec la mer, en aval. En quelque sorte son passé (son jaillissement d’hier) est notre futur (quand cette eau arrivera à nous), notre présent partage le sien par cette eau qui s’écoule devant nous.

• Elle s’inscrit ainsi dans notre éternité par sa Présence jour et nuit. Que l’on dorme ou que l’on veille, elle est dans la beauté du paysage.

• Elle nous réjouit, nous désaltère, nous rafraîchit, nous purifie, emmenant les empreintes de nos vies vers l’aval.

• Elle coule, donne, se donne : en pénétrant dans le tissu vivant du végétal et de l’animal qui l’accueillent et un temps la font leur.

• Mais l’eau se doit de rester libre de toute attache, pour rester la vie qui circule de la source à la mer.

• Elle est immuable dans le lit du fleuve et dans l’éternel voyage de ses gouttes unifiées qui coulent dans le flot de son Essence.

• Elle est indispensable à la Vie de toutes les créatures, toujours disponible aux racines de l’arbre majestueux, à celle de la petite pâquerette, sans oublier l’oiseau qui vient s’y rincer le bec, ou le promeneur y remplir sa gourde.

• L’eau, de la source à la mer comme notre vie, traverse différents paysages, des vallées fertiles et des défilés arides. Partout, elle donne la vie, elle se donne, mais ne peut s’attacher. Qu’elle ruisselle, qu’elle court ou s’endorme dans la

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profondeur paisible d’un lac, ou d’une bouteille : Sa nature est dans sa liberté et le mouvement, elle n’est pas dans la forme. Ainsi dans le grand cycle de la vie : elle épouse, devient l’épouse de chaque forme qui, par elle, reçoit la vie.

• le végétal a une autre histoire : sédentaire, il a pris forme.

• Dans sa forme, il organise sa vie dans la matière qui se structure en lui : racines, tiges, fleurs. Il devient, lui aussi, participant de la beauté du paysage, à l’expression de la vie. Avec les autres plantes de la prairie, il tisse dans la diversité, le manteau chatoyant de la terre. Chaque plante est différente mais solidaire et complémentaire de toutes les autres.

• La vie du petit végétal s’élabore dans la forme qui fige (seulement en apparence) l’énergie qui l’anime et le soutient. Il a besoin de l’eau pour épanouir ses couleurs au grand air et au soleil. Elle vient à lui, il la reçoit, elle circule en lui, puis il la rend à son grand cycle pour qu’elle puisse continuer son chemin dans le jeu de la Vie.

• La Vie est forme qui fige l’énergie dans la matière. L’énergie est dynamisme qui anime la forme. Cette dualité organise la vie

N’oublions par l’Amour qui la tisse dans la beauté. Sans lui, la vie serait bien triste peut-être même impossible

• La conscience incarnée est un grand défi pour l’humain. Il doit gérer à la fois la forme pour exister dans le temps et la fluidité de son

énergie pour exprimer sa liberté • L’on s’attache à la forme pour exister, comme l’enfant, dès la naissance

s’attache au sein de la mère. • L’on doit aussi se détacher de la forme pour être libre et ne pas figer, étouffer

la vie. C’est l’inspiration et l’expiration : le recevoir et le donner, le pied qui se pose et lève pour marcher sur les chemins de la vie.

• Il n’est pas facile d’être un humain dans l’incarnation : de vivre notre liberté dans les limites de nos attachements. Seul l’Amour me semble-t-il peut guider nos pas, pour nous conduire de façon juste envers nous-même et avec les autres...

• Il est aussi merveilleux d’être humain dans le Respir de l’Amour, la Source coule en nous.

• L’eau et la fleur s’épousent dans notre manifestation éphémère riche de notre éternité qui l’anime.

Quand nous rencontrons quelqu’un, nous le voyons comme unité qui se présente à nous dans notre présent. Mais c’est tout l’Univers, tout un univers relationnel qui l’a mené jusqu’à ce jour et l’a pétri de toutes ses empreintes. Nous aimerions l’avoir comme nôtre : mais peut-on posséder un tel univers, une telle richesse? Ne doit-on pas simplement apprendre à nous réjouir de sa présence ? Le remercier pour ce qu’il manifeste et nous réjouir de rencontre? Du Cadeau de sa Présence? Voir de sa différence ? Car même, si comme nous il est un être inachevé, dans l’éternité, comme nous, il révélera un jour sa divinité… parfois il est vrai encore bien cachée.

2/ LA GRANDE LEÇON DE LA PETITE PAQUERETTE

« Je suis là, la petite pâquerette » : « Je suis le centre de la vie que je manifeste », « le centre de mon Univers »…« Il n’y a pas d’ailleurs »

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• La pâquerette dans la prairie • très peu de terre me suffit, même si la prairie est très vaste : dans quelques

grains de terre j’ancre mes racines. • par l’eau : coule la vie en moi • Dans l’air je respire la vie : tantôt le jour, tantôt la nuit.

• L’air : c’est une leçon sur l’unité et la dualité de la Vie : nous le verrons plus loin. Dans la Lumière, la pâquerette vivifie l’air, par l’oxygène qu’elle synthétise. La nuit, dans l’obscurité, disons que comme nous elle pollue (par le gaz carbonique qu’elle émet par sa respiration. Bien sûr, cela selon notre lecture actuelle du monde,).

• vers la lumière du soleil je me tourne pour fleurir. • La pâquerette est « Une ». Nous l’avons vu, de terre, par l’eau et la lumière, elle

croît dans l’espace aérien pour tourner ses fleurs vers le Soleil, comme une offrande de reconnaissance et d’amour à la Vie.

• Elle est très vulnérable, une chaussure, un sabot, un museau gourmand et tout est à recommencer,…et pourtant les pâquerettes couvrent la prairie et l’égayent, avec l’or des pissenlits et toutes les autres fleurs : autant de petits soleils dans une fraternité de formes et de couleurs.

• La prairie est « Une » à nos yeux, dans la multiplicité de toutes les différentes plantes et herbes qui la peuplent. C’est une abondance de vie. Nous pouvons aussi la voir comme une jungle.

• Chaque plante trouve place : avec le peu de terre qui la structure, elle reçoit dans son Essence « son centre », la vie par l’eau et la lumière. En périphérie à la limite de ses frontières : c’est souvent la lutte apparente de tous les entremêlas de racines et de feuilles de toute cette luxuriante verdure. - Par le centre : la Vie donne, se donne, par donne (par- la vie- donne) - Dans la périphérie, c’est souvent l’expérience douloureuse de la rivalité

et de la souffrance … Quel enseignement de la pâquerette à l’humanité?

• Quand une nouvelle prairie devient accessible à la communauté humaine? (nous l’avons vu dans l’histoire avec la colonisation de ce que l’on a appelé le nouveau monde…, mais aussi sur d’autres continents). Ce qui semble intéresser le plus les humains, ce n’est pas la Vie mais plutôt la conquête de la prairie. Se l’approprier pour ensuite l’organiser et la gérer aux mieux de ses intérêts, faisant fi de l’Intelligence Cosmique qui y organise la vie depuis le début de la création...

• Je ne suis pas paysan, mais nous pouvons observer une chose simple. Les prairies, les forêts, se survivaient à elle-même dans le temps, dans un écosystème qui évoluait depuis très longtemps et où l’animal et l’homme trouvaient leur place. La rentabilisation abusive aboutit à l’appauvrissement de la diversité, à la fragilisation de tout un écosystème diversifié. Le gazon anglais ou les monocultures obligent pour leur survivance d’inventer des technologies bien complexes, pas toujours respectueuses des lois de la nature.

• Et quand nous voyons la pelouse, tous ces brins de gazon alignés comme à la parade où pas un brin ne dépasse ; cela m’évoque la beauté organisée des défilés militaires. Mais nous sommes loin, alors, de la beauté de la Vie qui s’épanouit dans sa diversité et s’équilibre d’elle-même.

Quel enseignement de la pâquerette à l’individu que nous sommes ?

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(C’est un véritable enseignement biblique)

• La méditation nous aide à avoir une autre vision que celle de notre mental, le plus souvent conquérant.

• Dans la méditation, le Respir, la Conscience du corps, la Présence à la Vie en nous : • Il n’y a pas d’ailleurs : nous sommes « ici et maintenant » dans le corps que

nous actualisons • Nous sommes au cœur d’une manifestation : celle de notre corps « volonté-

sentiment-pensée ». Si nous voulons qu’il ouvre ses fleurs (nos fleurs invisibles que sont les chakras), nous devons, comme la pâquerette, le nourrir d’eau : « d’Amour » et de Lumière : « d’’Esprit » pour qu’il puisse au rythme de ses saisons, les ouvrir au Soleil de la Vie. C’est je vous le rappelle le grand message de Jésus à Nicodème : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » • Le mental, souvent dans le but légitime de protéger la survie du corps,

mais aussi de tout contrôler, a créé des cristallisations qui sont autant de murailles, de forteresses protectrices, peut-être indispensables à la survie, mais qui des obstacles à la fluidité nécessaire à l’expression de la Vie du « Je Suis »

• Allons encore plus loin et revenons à la respiration de la pâquerette.

• Le jour dans la Lumière une plante émet de l’oxygène, la nuit elle libère du

gaz carbonique. Faisons une analogie avec notre mental. • Si je me positionne dans la Lumière de l’Amour divin, symboliquement, je

génère du centre de mon Etre : le « Je Suis » une force de vie : « de l’oxygène » pour moi-même et pour tous mes frères et sœurs, dans la conscience de l’éternité.

• Si je me positionne dans les ténèbres de l’illusion « géocentrique » symboliquement, je génère de la périphérie de mon être : «le moi-je » des énergies potentiellement conflictuelle : « du CO2 » effet de serre pour moi-même et tous les Etres humains, dans la conscience de la dualité

• Si je m’identifie à l’intérieur « nourri par la Lumière et l’Eau de Vie » tout se joue à l’intérieur et l’extérieur devient son expression, son champ d’apprentissage en actes.

• Si je m’identifie à l’extérieur « la terre extérieure » tout se vit extérieurement dans une dynamique conflictuelle : celle de la projection illusoire d’une matière que le plus souvent je désire m’approprier. Une matière vécue comme étrangère et dont je ne suis pas conscient.

Pour ne pas se faire happer par l’illusion de la manifestation matérielle, Lao Tseu dans le Tao nous présente sa trilogie.

• le non lutter : ou ne pas vouloir conquérir la prairie. • le non désir : ou ne pas s’identifier « à l’effet mère » (nous avons évoqué le

langage oiseau : l’éphémère) à l’attachement : au commencement de la vie : l’attachement à la mère est la condition de la survie sur terre des mammifères.

• le non savoir : ou ne pas pérenniser le père-vers (le pervers) : la conscience qui s’est coupée de la Source et se vit comme une entité séparée du tout qui dans son inconscience parfois s’attribue tous les droits pour assurer sa survie.

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• Ainsi dans le Silence, la Voie peut s’ouvrir et l’être humain libéré des illusions de la matière « œuvre dans le non-agir » : Son Eternité vécue dans la Temporalité : l’instant vécue dans le temps

3/ L’ENSEIGNEMENT DE LA BOUGIE. LE CENTRE, DE L’AVOIR A L’ETRE. Ce n’est peut-être pas le hasard si la bougie tient une telle place dans nos vies La bougie, celle qui éclairait la table de nos aïeux nous révèle tout un enseignement qui met en scène les quatre éléments. La bougie que l’on allume est d’ailleurs le symbole de « la Présence » dans les traditions.

• Une bougie éteinte est oubliée au fond d’un tiroir. • Une bougie allumée devient un centre. Sa lumière répand alors sa douce et

chaude présence sur son environnement, créant un espace magique à la lueur de sa flamme vivante.

Analogie de la bougie et de l’être humain

Le corps de la bougie : c’est la cire qui alimente la flamme. Le corps et la flamme sont intiment liés. Sans le corps de la bougie pas de flamme possible et sans la flamme pas d’actualisation de cette matière en énergie lumière. Complémentarité et opposition : la bougie trouve son sens dans la lumière qu’elle diffuse, mais ce rayonnement qui la consume la fait disparaître (paradoxe de la vie).

Pour permettre la transmutation de la matière en lumière : les quatre éléments sont présent l la cire doit devenir « liquide » pour nourrir la flamme qui brule dans « l’air ». La mèche règle la flamme...

Analogie avec l’être humain .

• Le corps de la bougie peut représenter notre corps. • La flamme, l’énergie de vie, qui l’anime (le feu, la chaleur intérieure). • L’eau et l’air dans les traditions ont leur correspondance dans le corps

humain. L’eau est liée à l’émotionnel, le domaine des sentiments, une forte émotion peut nous mettre la larme à l’œil. L’air est en relation avec le mental, l’intellect, un brusque changement de situation peut déclencher dans notre tête des rafales de pensées comme un vent qui souffle pour permette un réajustement des pressions atmosphériques. Nos sentiments avec nos pensées permettent la transition subtile entre la matière de notre corps et la Lumière de notre Esprit, comme le font l’eau et l’air entre la terre et le soleil.

• La mèche de la bougie ne serait-elle pas notre volonté qui donne l’intensité et l’impulsion à notre manifestation ?

L’Avoir et l’Etre : gestion des contraintes matérielles, naitre à la confiance Spirituelle.

La bougie conjugue à la perfection matière et énergie. Face à sa flamme, nous

sommes devant un défi de notre vie : la complémentarité et l’incompatibilité apparente de l’être et de l’avoir.

Le corps de la bougie : c’est notre avoir, la sécurité que nous donnent nos richesses matérielles pour assumer notre vie.

La flamme qui chauffe, éclaire, rayonne, c’est la vie qui s’exprime et se manifeste par le feu (l’énergie, la conscience) la vie dans ce corps.

Chaque être humain vit cette dualité, cette polarité entre la Matière et la Lumière. Tantôt sur un versant, il met toute son énergie au profit des acquisitions matérielles, tantôt

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sur l’autre, il met son capital et son corps au service d’une Lumière, d’un idéal : un chemin de partage, un élargissement de sa conscience, un travail d’éveil spirituel.

Le plus souvent, apprentis de la vie, nous alternons entre ces deux pôles. Nous marchons tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre au gré des opportunités. Cela enrichit nos expériences individuelles et collectives de la vie.

Nous vivons dans ce monde de la dualité. Chaque chose n’existe que par rapport à son contraire : le haut et le bas, le froid et le chaud, le bien et le mal, le dense et le subtil, l’avoir et l’être. Par la magie de la vie, les polarités opposées s’attirent et se fusionnent comme l’homme épouse la femme pour créer une nouvelle réalité (pas toujours facile à vivre, il est vrai…).

Les polarités peuvent aussi se suivre et s‘inverser insensiblement dans l’immuable continuité des cycles de la vie, comme la clarté éblouissante du plein midi s’oppose à l’obscurité totale du cœur de la nuit. L’avoir sécurise, il sécularise : avec mes économies, je peux vivre confortablement quelques jours, quelques années, voire, si j’ai beaucoup de bien, toute ma vie.

L’être au contraire nous demande « de nous abandonner à l’instant présent, pour le vivre en plénitude».

Jésus exprime cette opposition de façon abrupte par les paroles qu’il adresse au riche qui veut entrer dans le royaume de Dieu : « si tu veux me suivre (entendons non Jésus être humain, mais « lumière du monde »), vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres et suis moi ( « suis le chemin que je montre ») … Le riche tourne les talons devant cette offre qui lui demande de franchir une porte : celle qui conduit vers la liberté, l’éternité de son Etre dans l’instant ( la Lumière de la bougie). Qu’il est difficile de rendre les clés de notre prison étriquée mais tellement sécurisante. La prison de notre formatage ancestral et de ses repères matériels qui soutiennent toute l’organisation de notre vie terrestre.

Mais Il n’y a pas que les humains dans ce cas. Un jour, j’ai découvert vers 13 h 30

en récupérant ma voiture sur un grand parking, au mois de juillet, un oisillon de quelques heures, quelques jours tout au plus, encore dans son duvet de naissance, sans aucune plume. Sa situation était bien précaire, en plein soleil sur le macadam, que faisait-il là, seul abandonné sur ce grand parking? Je l’ai ramassé et ramené à la maison. Mon père avait souvent recueilli des oisillons, aussi, je savais faire …hydrater, nourrir avec jaune d’œuf et une allumette taillée en spatule pour donner la béquée… l’oisillon survécu, des plumes apparurent, nous fumes tout surpris de voir apparaître un joli chardonneret. On m’avait dit que ceux-ci ne s’élèvent pas en captivité… Ce petit oiseau ne devait pas le savoir… Toujours est-il qu’il était l’hôte de la maison, volant en toute liberté de branches en branches que nous avions disposées sur les murs pour lui. Son jeu favori, venir se poser sur mon front quand je faisais la sieste. Mais le temps passe, septembre arrivant, je voulais lui rendre sa liberté quand la nature est encore riche de nourriture pour un petit oiseau orphelin. Pour "lui ouvrir la porte de la liberté" nous l’avons mis dans une cage pendant un jour ou deux, un temps pour l’habituer à sa cage. Puis nous avons mis la cage dehors dans le jardin. La première journée porte fermée pour l’habituer au monde extérieur, le second jour, nous avons ouvert la porte de la cage. Pendant 2 jours, il est resté dans sa cage. Il venait se poser sur bord du montant de la porte ouverte regardant dehors, puis il retournait dans sa cage, n’osant sans doute pas se lancer. Il a mis 2 jours, à choisir la liberté… Puis d’un coup d’un seul, d’un vol rapide il a franchi la porte, volé par-dessus le toit de la maison. Nous ne l’avons jamais revu.

La liberté fait toujours peur et semble-t-il, pas seulement aux humains, car elle nous

demande, je pense, de faire confiance à la Vie. C’est une valeur que l’on ne nous apprend pas vraiment dans ce monde où l’on doit s’assurer pour tout.

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" Lâcher" est une des plus grandes frayeurs de l’être humain. Aller du dense vers le subtil, nous demande le lâcher prise à chaque instant, de vaincre nos peurs, en particulier la peur de manquer, inscrite dans nos mémoires personnelles et trans-générationnelles.

La crainte du dépouillement éveille souvent, en nous, la révolte « du vieil homme » qui, se sentant menacé dans sa survie même, réagit souvent par la colère ou la violence. Nous sommes face à la peur de l’impossibilité de contrôler la lumière immatérielle, pourtant l’Essence de l’Etre que nous sommes et qui nous attire. La notion de centre

Notre conscience est à l’interface du micro et du macrocosme. • Notre microcosme fait de nous un être humain en apparence, indépendant parmi

tous les autres. • Le macrocosme nous transforme en une petite cellule du grand corps de

l’humanité dont nous dépendons. Celui-ci s’inscrit dans la vie encore plus vaste du corps de la nature inclus lui-même dans celui du vaste univers.

Cela introduit la dualité dans notre vie quotidienne : • Je dois prendre ou recevoir, pour me permettre de vivre et de mener mon

existence d’être libre. • Je dois aussi donner pour participer dans le grand cycle de la vie solidaire qu’est

ce grand corps vivant de l’humanité et de la nature. C’est un juste équilibre à trouver au fil de nos jours. Nos sentiments et nos pensées

qui dynamisent la conscience de nos actions ne sont-ils pas des balanciers sur le fil de la vie entre le donner et recevoir ? L’homme, plus que la simple bougie, il peut élargir sa conscience, de géocentrique... à bio centrique… puis héliocentrique… Vers l’abondance

• Il peut se centrer et s’identifier à son seul corps de matière dense. Il limite le

système à ses propres ressources, à son seul domaine matériel. Alors, comme le corps de la bougie, il est alors vite épuisable.

• Il peut se centrer ou s’identifier à un système plus vaste : le corps de l’humanité. Cela lui demande un lâcher-prise initial, mais cet élargissement est source de richesse. La simple mise en commun ouvre à des ressources nouvelles insoupçonnées initialement. Dans la notion de service, nous bénéficions du travail des uns et des autres tout en offrant le nôtre pour enrichir la vie de tous. Nous bénéficions de l’eau courante, de l’électricité, des moyens de transport, une sécurité sociale… Une abondance que nous considérons aujourd’hui, comme acquise et normale, mais qui dépend en réalité de l’équilibre bien fragile du "donner recevoir". Puisse cette abondance perdurer par le don du travail quotidien de chacun. • C’est la grande leçon que nous donnent les multinationales avec la

mondialisation actuelle à l’origine d’un afflux de richesses jamais connues dans le monde, même si leur religion est le profit souvent peu scrupuleux. Mais cette médaille a un revers : cette abondance géocentrique qui ne s’appuie que sur l’exploitation de la matière, est vouée à court terme à l’épuisement. Non de la bougie, mais de la planète. Nous en entrevoyons déjà les stigmates, avec tous les problèmes et souffrances que cela génère pour l’humanité et la Terre. Car Le système matérialiste géocentrique, aussi vaste soit-il, est un système fermé (de bout de chaîne, que nous expliciterons plus loin) voué à l’épuisement, à l’étouffement au contraire du point de vue héliocentrique qui ouvre sur l’abondance de l’univers : un nouveau système à découvrir et à développer… fondé sur l’abondance générée par le don.

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• Avec la notion de don, viennent à notre conscience les enseignements spirituels fondés sur d’autres lois de l’univers. Ces Etres de Lumière qui ont su vivre et enseigner d’autres valeurs qui ont touché des millions d’êtres humains sur des millénaires se référaient simplement à d’autres lois que celles accessibles à notre niveau de conscience actuel. Il faut bien se l’avouer un peu limité.

L’image de la prise de courant : matière et énergie prendre et donner

• Dans la matière dense solide, il faut prendre pour avoir, ne serait-ce que prendre sa place. On ne peut prendre plus qu’il n’y a, l’on doit donc, tôt ou tard, apprendre à gérer la pénurie.

• Dans la matière subtile, dans l’énergie, c’est l’inverse. Il faut donner pour recevoir à l’exemple de la prise électrique qui ne reçoit de l’énergie que si elle en donne (à condition bien sûr d’être reliée à la source que représente la centrale électrique). Dans cette dynamique, ce n’est plus la pénurie mais l’abondance de la vie que l’on devra apprendre à gérer (le rêve). Jésus ne disait-il pas dans son Enseignement de Lumière : « donner et vous recevrez » … « vous recevrez au centuple ». Bien sûr, il faut le comprendre. Il ne s’agit pas de donner n’importe quoi, n’importe comment et à n’importe qui. Mais « donner », n’est-il pas le début d’une autre dynamique d’abondance? Inconnue de l’humanité, une dynamique à découvrir, une dynamique de surabondance…

D’un centre à l’autre, de l’avoir à l’Etre, ce n’est que la notion de centre d’intérêt qui change

• Dans la logique « géocentrique », « égocentrique », l’on ne gère que son intérêt personnel,

• Dans une logique « multicentrique, l’on apprend à gérer l’intérêt général d’une collectivité dans l’interdépendance (une nation par exemple).

• Vers une logique « héliocentrique » où l’on apprendra o à vivre, en découvrant sa juste place d’être humain, dans l’humanité,

sur la Terre et dans la grande harmonie cosmique de l’Univers, o à découvrir notre conscience éternelle dans l’impermanence des

choses et des êtres manifestés que nous sommes.

La notion de centre n’est pas nouvelle. Dans la culture chinoise ancienne, la Chine était considérée comme le centre de l’univers, l’empereur le centre de la Chine et chaque sujet le centre de sa vie…

Dans un système « héliocentrique » chacun pourrait trouver sa juste place, en connexion avec la source de vie. Dans notre corps, chaque cellule trouve sa juste place et travaille pour le bien de toutes les autres cellules. Il suffit d’avoir un cor au pied ou un mal de dents pour se rendre compte de l’importance du bien être de chaque cellule pour le bon fonctionnement de la globalité de notre corps tout entier. Chaque cellule est un centre qui permet l’harmonie de la vie de l’ensemble.

Ainsi, le corps limité de l’homme, actuellement considéré comme un consommateur servile, pourrait devenir comme le décrivent et en témoignent les mystiques, une cellule inépuisable du corps de l’Univers exprimant, dans la joie et le bonheur, une vie épanouie : « une source de vie jaillissant en surabondance » de chacun pour tout le monde. C’est la vie promise par Jésus dont il est rapporté des exemples « l’’image de la manne céleste qui a nourri le peuple juif en exil, ou le miracle des deux poissons et des sept pains qui ont nourri la foule sur la montagne ».

On peut déjà entrevoir cette dynamique d’abondance dans notre plan matériel. Actuellement pour obtenir notre énergie, nous devons détruire la matière, quelques tentatives nouvelles permettent de canaliser l’énergie « dite renouvelable » du vent et du Soleil. Mais l’énergie inépuisable et propre sera celle que nous obtiendrons, non plus en

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détruisant la matière, mais en nous mettant en résonnance avec les énergies, pour nous inépuisables, de l’Univers. Le problème de la résonnance, une fois le système lancé est de gérer l’amplification d’un phénomène (donc l’abondance et non la pénurie). C’est la raison pour laquelle les soldats ne marchent plus sur un pont (le phénomène de résonnance des pas cadencés peut briser un pont). Peut-être les travaux de Tesla sur l’énergie libre allaient-ils dans ce sens ? Le problème majeur dans une société économiquement géocentrique : ce qui n’est pas financièrement rentable n’y a pas sa place. Le bonheur est valeur de l’être non de l’avoir

L’important cependant pour notre bonheur, notre bien-être, n’est peut-être pas d’avoir toujours plus, mais d’apprendre à nous mettre en résonnance avec les lois qui régissent les éléments de l’Univers dans lequel nous vivons. Alors naturellement, nous pourrons aller vers un plus qui ne devienne pas un obstacle au bonheur. Le bonheur est une valeur de l’Etre et non de l’Avoir. Ne dit-on pas « je suis heureux » et non pas « j’ai le bonheur »? Mais bien sur l’abondance d’avoir n’est pas incompatible avec le bonheur.

.Un grand voyageur qui avait fait plusieurs fois le tour du monde me confia un jour : « J’ai traversé beaucoup de pays développés dits riches. J’y ai vu beaucoup de gens très riches mais aussi beaucoup de pauvres, je n’y ai pas rencontré beaucoup de gens heureux. J’ai aussi visité beaucoup de pays dits sous-développés. J’y ai vu beaucoup de gens très pauvres, aussi des gens très riches, je n’y ai pas rencontré beaucoup de gens malheureux.

Je rajouterai, en dehors de situations de dépouillement extrême qui ne permettent plus l’expression normale de la vie et de la dignité humaine.

Je me souviens d’une information qui m’a profondément touché. C’était lors de la de la famine en Somalie en 1996. Lors d’un appel aux dons pour médecin sans frontière, le caméraman après un panoramique 360° sur un désert aride, à la terre craquelée et stérile où seuls subsistaient quelques arbustes desséchés, centra l’œil de sa caméra sur un groupe de somaliens. Il y avait là peut-être une centaine de personnes assises en cercle, des vieillards, des femmes, des hommes, des enfants efflanqués, en guenilles. Devant cette désolation, le commentaire du journaliste insistait sur l’importance de nos dons car les équipes de bénévoles présentes avaient épuisé leurs réserves et, sans argent, plus d’aides possibles. Le journaliste ne s’est arrêté que sur cet aspect. Les images montraient autre chose qu’il n’a pas commenté, une belle leçon de dignité : Ces gens dépourvus de tout étaient assis et chantaient en frappant dans leurs mains. Les enfants au centre du cercle dansaient. Ces gens allaient peut-être mourir le lendemain, mais je me suis demandé, parmi tous les téléspectateurs qui les avaient regardés, combien ce même jour avaient chanté ensemble ? Combien avaient fait la fête et avaient partagé leur humanité avec d’autres?

Le verbe aimer le liant universel

L’amour c’est « le liant magique » qui permet de maintenir la cohésion dans les familles, d’harmoniser l’esprit et la matière dans la dynamique de la vie. Le vrai partage : c’est l’Amour en action.

Il prend le nom de charité dans la tradition chrétienne, de compassion dans la tradition bouddhiste.

Cependant, dans notre langue française, le verbe aimer est ambigu car il veut aussi bien dire prendre que donner.

On emploie le même mot aimer pour « le loup » et le « bon pasteur ». Ils aiment tous les deux sincèrement les brebis. C’est une parabole de l’Evangile. Pour le loup, aimer veut dire « prendre la vie », croquer les brebis (le prédateur). Pour le bon berger, aimer veut dire être capable de « donner sa vie » pour sauver ses brebis.

De l’amour possessif à l’amour oblatif, le verbe aimer justifie tous les comportements dans notre monde, du plus obscur au plus limpide. L’Amour, celui que l’on place au plus haut, est souvent indissociable de la notion de bonheur et une vie sans amour est rarement heureuse. Sa qualité est souvent liée à la notion de service, de partage. Nous voyons

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chaque jour les conséquences de la dégradation de cette valeur fondamentale dans nos sociétés modernes où elle est supplantée par la notion de profit.

Mais qu’est-ce que l’amour ? « Une expression de la Vérité »

Etymologiquement, les grecs nous donnent une réponse : le mot aimer vient

d’amauros, « mauros » signifie ce qui est faux précédé du « a » privatif : « sans ce qui est faux ».

Le véritable Amour est donc l’expression de la Vérité. L’Amour n’est pas inné chez l’être humain, il résulte d’un apprentissage, celui de la

Vérité qui repose elle-même sur une profonde Sagesse, toute une science de la vie à redécouvrir dans nos sociétés modernes.

L’Amour est souvent le cœur des traditions religieuses et spirituelles et de leurs enseignements. Avec la sagesse, il forme un couple qui lui donne sa mesure, à l’image du Yin (l’Amour) et du Yang (la Sagesse) qui génèrent la vie : « la vérité en mouvement. »

Qu’en est-il dans notre vie quotidienne? Beaucoup de gens sont fiers de nous dire « je me suis battu toute ma vie ». Mais sommes-nous venus sur terre pour apprendre à nous battre ou pour apprendre à aimer?

Ne faut-il pas changer d’objectifs? De la lutte contre l’ennemi extérieur, ne nous faut-il pas apprendre à éclairer et à dissoudre nos zones d’ombres intérieures ? Nos véritables ennemis, causes de nos comportements erronés, ne sont-ils pas là? Ce sont eux, le plus souvent, les véritables obstacles à notre bonheur. Bouddha lui-même affirmait « je ne suis pas en guerre contre le monde, même si le monde est en guerre contre moi »

Nos mains sont le prolongement de l’étage moyen du corps où se situe le centre de

l’intelligence du cœur. • les mains peuvent se resserrer en poings prêts à frapper pour défendre ou

conquérir un territoire extérieur. • les mains peuvent aussi s’ouvrir pour partager l’énergie du cœur quand elles

bénissent, donnent ou embrassent pour offrir l’énergie d’amour. Nous en trouvons de nombreuses représentations, du Christ en gloire mais aussi du Bouddha ou d’autres Etres d’Amour véridiques qui rayonnent de cette lumière qui coule de la Source à travers toutes formes de vie

L’Amour dans sa pureté est une qualité vibratoire, vibration de la Lumière émanée du divin (dans la bible Jean 4 7/8) « L’Amour est de Dieu, Dieu est Amour »

Dans notre quotidien il s’exprime naturellement en sentiments et en actes. La conscience géocentrique le limite parfois au simple plan physique, à un seul acte : « faire l’Amour », oubliant le sentiment, et plus encore l’énergie de la Source : la Lumière cette trame subtile de l’univers qui s’exprime à travers lui dans nos vies. Romains 13 « celui qui aime a accompli la loi »

La dualité, la polarité de notre monde est une réalité : le dense et le subtil. Quand

l’humanité ne considère qu’un des deux aspects, elle devient boiteuse. Bien sûr, elle peut marcher sur une patte, mais ce n’est ni très confortable, ni très compétitif à terme. Il en est de même pour chaque être humain.

• Nier sa réalité matérielle corporelle et ne pas l’assumer, c’est faire porter le poids de sa destinée aux autres qui doivent en assumer l’intendance.

• Nier sa dimension spirituelle, ne pas l’assumer c’est risquer d’enfreindre par ignorance les lois de la vie.

Les lois spirituelles ne sont ni bonnes ni mauvaises, mais elles s’expriment avec autant de rigueur et de vigueur que les lois physiques que l’on connaît.

Dans le bouddhisme, leur rétribution positive est le Dharma, leur rétribution négative : le karma. L’ignorance de ces lois est dans cette tradition un des plus grands obstacles au bonheur.

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Et ne l’oublions pas l’amour nous permet aussi d’aller à la rencontre de l’autre dans la bienveillance pour découvrir la richesse de sa différence. 4/ LA « PLANETE TERRE » EST UNE VASTE ENTREPRISE « Peut-être attend de l’hommes qu’il découvre L’Amour : son essence éternelle

pour elle-même devenir un jardin de paradis pour le bonheur de tous »

Dans une entreprise moderne, il y a le patron : « le boss », les règlements, les travailleurs. Toute une organisation qui répond à un objectif…Par exemple fabriquer des pinces à linge.

L’univers est-ce n’importe quoi? N’importe comment ? Ou ne peut-on le considérer comme une vaste entreprise? Y-a-t-il une conscience organisatrice « un boss » ? Y-a-t-il des règlements? Y-a-t-il des travailleurs? Y-a-t-il un objectif ? Reprenons les principes de deux grandes traditions, le taoïsme et le christianisme

• Dans le Taoïsme, il y a le Tao, le Te, le King. Trois entités réunis en un dans le Tao-Te-King : le livre du Tao et de la vertu. Dans le christianisme nous retrouvons Le Père, le Fils, le Saint Esprit : la Trinité pour l’expression de L’Unité.

• Le Tao correspond au Père : c’est la force organisatrice « le Boss » inaccessible. Nous ne le voyons pas, nous ne le connaissons que par représentation, par ouïe dire. C’est à son niveau que se décide l’objectif de l’entreprise.

• Le Te (la vertu du Tao) ne serait-ce pas les règlements ? Dont le respect permet le bon fonctionnement de l’entreprise. L’on peut y voir une correspondance avec l’Esprit Saint. Ce principe d’Amour permet d’établir une vie harmonieuse entre les êtres humains : c’est la communion des Saints. Chacun y trouvant sa juste expression dans l’espace et le temps.

• Le King, le Fils : c’est l’être humain physique unique qui trouve sa place à un endroit ou à un autre dans la grande famille que pourrait être l’humanité avec ses frères et sœurs en incarnation (l’on peut rêver : grands ou petits, bien ou mal rasé, ce sont toujours des frères et sœurs à respecter).

Nous retrouvons les mêmes principes dans le bouddhisme : le Bouddha, la Dharma et la Sangha

Dans l’entreprise humaine

• Le King serait le compagnon de travail qui œuvre avec tous les autres. • Le « Te » serait le bon fonctionnement qui résulte du respect des règlements

internes, si bien-sûr ils sont justes, et de l’enthousiasme, de la compétence, de chacun pour atteindre l’objectif fixé.

• Le Tao serait le patron qui fixe l’objectif de l’entreprise en fonction des capacités de celles-ci et de la compétence de chacun.

Un élément défectueux aussi petit soit-il, un règlement erroné, un objectif inapproprié, peut remettre en question le travail de tous.

« L’entreprise terre ».

• N’est-elle pas comme une vaste entreprise confiée l’humanité avec ses ouvriers, ses règlements et un objectif ?

• N’y sommes-nous pas, conscients ou inconscients, volontaires ou involontaires, des « acteurs de son devenir dans notre matière corporelle »? Chacun y tenant une place unique : la sienne qui centre sa vie personnelle et lui permet d’œuvrer selon ses choix et dans les limites de son libre-arbitre à l’entretien ou à la destruction de la Terre.

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Par notre conscience, nous créons notre société.

• Nous créons notre propre réalité dans les limites que nous impose notre conscience, les lois de l’univers que nous valorisons et les jeux de pouvoirs humains qui organisent notre monde.

• Y a-t-il d’autres possibles de société? • Oui bien-sûr, la vie est pleine de ressources : « Eveillés à une autre dimension

de conscience, les Etres de Lumière nous proposent une lecture du monde différente de la nôtre. Par leur perception, ils nous découvrent d’autres lois que celles qui semblent s’imposer à nous : celles de la lutte, de la guerre, de la rivalité, de l’opposition.

• Pour les Etres illuminés, n’est-ce pas dans l’éternité le devenir de chacun d’entre nous?, un sublime cadeau est fait à l’être humain. Chacun de nous peut entrer dans l’intimité de l’Intelligence Créatrice en lui ouvrant les portes de son cœur par un simple changement de conscience et un travail intérieur.

Du statut d’ouvrier anonyme de la création au statut de fils bien-aimé.

• Ainsi l’on pourrait du statut d’ouvrier anonyme de la création, création dont on a le plus souvent ‘rien à foutre’, devenir le Fils (unique dans la multitude) qui participe à la bonne gestion du patrimoine du Père dans l’espace de sa vie personnelle.

• Bien sûr, cela ne dispenserait pas du travail à réaliser avec tous les autres. L’on resterait un ouvrier de la vie : « l’Amour n’est pas effraction à la justice des lois de l’Univers : il en est l’accomplissement » disait Jésus…

• N’est-ce pas une voie pour mieux participer de l’abondance de cet Univers merveilleux, dans lequel nous vivons.

• Les sciences spirituelles nous transmettent, par leurs enseignements, des outils pour atteindre cet objectif. Par l’affinement, la purification, le paramétrage de nos capacités de perception, de réflexion, d’intériorisation, nous pouvons transformer un processus corporel animal qui lutte pour sa survie, en un processus humain qui expérimente l’Amour en acte : celui de notre Ame, de notre Esprit, de notre éternel « je Suis» qui dans la matière côtoie un temps « notre moi-je ».

Oublier Dieu, le Principe Premier Créateur

• Cela équivaut à oublier le chef d’orchestre. Alors chacun joue une partition qu’il s’invente à sa convenance au risque de créer une cacophonie et de détruire ainsi, en toute inconscience, l’harmonie des sphères.

• La zone de transition d’ouvrier de la création à celle de fils ne serait-elle pas l’accession à la conscience de l’Esprit Saint, au TE, au QI qui permet l’alignement du microcosme que nous sommes aux Principes de l’Univers : La voie en est la Lumière et les marches les Vertus des Couleurs de l’arc-en-ciel.

B/ REDECOUVERTE DE L’ENSEIGNEMENT CHRISTIQUE CHRETIEN

Il y 2000 ans: Jésus n’a pas seulement énumérer les principes de la physique quantique. Il les a incarnés, vécus et nous les a transmis… mais nous n’avions ni les oreilles, ni les yeux, ni les neurones prêts à les recevoir... Ce travail sur la Lumière et les couleurs, m’a vraiment permis d’entrevoir avec le Cœur toute la richesse que contient son enseignement même si je suis loin de le vivre… Je dois remercier ici une inconnue qui par sa ferveur, sa foi a touché mon âme. Par elle, se sont

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ouvertes des portes secrètes vers le plus profond de mon Ame… Les voies du Seigneur sont impénétrables. 1/ LA PRIERE ET LA SCIENCE DU NOTRE PERE.

La prière, est une invocation aux Forces de la Nature, à la Lumière, à Dieu. Elle est pratiquée dans toutes les civilisations.

Elle régénère et renouvelle nos forces, ou si nous la dédicaçons : elle profite à la personne ou à l’objet de notre intention.

La Prière, qu’elle soit invocation aux Forces de la Nature ou au « Grand Esprit » de l’Univers, est souvent une demande d’aide à la Source de Vie. Plus rarement elle se fait louange ou expression de gratitude envers la Vie.

Par la prière du Cœur, on ouvre la Porte à la Source de Vie qui peut alors couler et nous régénérer comme l’eau ranime une plante assoiffée.

La prière enseignée par Jésus « le Notre Père », me semble, selon la compréhension

que j’en ai, une merveille de la science spirituelle. Je vous propose de partager ce que j’en ai compris.

Dans le Notre Père, Comme nous l’avons vu pour la Lumière, nous pouvons

discerner un premier flux : la descente de l’Esprit et des règles de vie qui l’accompagnent vers la matière dense. Puis à l’appel de sa conscience, la créature dans un nouveau désir, tente une remontée vers la Source de son Etre : l’Esprit Céleste.

Voici Le Notre Père : une façon de s’adresser à l’Intelligence Cosmique :

« Notre père qui êtes aux cieux » Nous sommes dans le subtil : le ciel est l’Essence de notre Etre éternel non encore manifesté.

« Que ton nom soit sanctifié »

Nous sommes au niveau de la tête et du larynx : Sanctifier c’est placer dans notre conscience (la tête) la divinité au-dessus de tout. Le nom évoque le Verbe, donc la parole (le larynx et le cou).

« Que ton règne vienne »

Nous sommes au niveau du cœur. Ce règne n’est–il pas l’Amour ? ‘’Rappelons-nous’’ : les deux commandements au cœur de l’enseignement de Jésus : « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, de toute ta pensée et tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

« Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

Avec « le faire », nous sommes dans l’action : au niveau du corps physique, de la volonté qui réalise dans la matière pour la bonne gestion de notre maison corporelle ou de l’entreprise terre dont nous sommes tous des gestionnaires et des bénéficiaires.

N’est–ce pas une descente et un alignement des 3 étages du corps qu’il nous est proposé de faire? Tête, thorax, abdomen? Puis vient la remontée de la créature vers le Créateur

« Donne-nous aujourd’hui, notre pain quotidien »

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Ne sommes–nous pas dans le ventre? Nous voulons bien faire des efforts dans le lâcher-prise, mais nous avons besoin de manger dans les différents plans de notre être pour vivre. S’il te plaît, Madame la Vie, n’oublie pas notre petit ventre. Ne nous oublie pas.

« Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont

offensé. » Nous sommes à nouveau dans le cœur : c’est le cœur qui pardonne.

Mais l’apprentissage de la loi de l’Amour n’est pas toujours facile à l’homme quand on vient du monde animal où la règle qui semble s’imposer est la survie du plus fort et du plus malin.

Alors, parfois, on peut déraper : la rancune, la malveillance ou la vengeance peuvent soulager des énergies que l’on ne sait pas encore bien transmuter. C’est une demande d’indulgence qui est faite : que la mesure que l’on applique à l’autre, dans la vie, soit notre propre mesure. C’est un appel à la miséricorde, à la clémence divine pour nous laisser le temps d’apprendre l’amour et la compassion dans le respect des forces la Loi.

« Ne nous soumets pas à la tentation. »

Ne sommes-nous pas à nouveau dans la tête au niveau de notre conscience ? Les situations qui se présentent dans le quotidien nous sollicitent, et suivant leur nature, peuvent ouvrir la porte de nos peurs, de nos désirs, de nos fantasmes à nos renoncements sur le chemin.

« Mais délivre-nous du mal »

On réclame un petit coup de main : cela ne fait jamais de mal et cela est souvent bien utile dans les tracasseries quotidiennes pour nous aligner sur les grands principes de la vie. Parce que, parfois, pour nous, trop dur c’est trop dur

2/ LA LUMIERE DANS LA BIBLE : L’HISTOIRE D’UNE INCARNATION PROGRESSIVE

La révélation de la vraie nature de l’Etre humain que nous sommes promis en devenir vu à travers les écrits de la bible.

Dans la bible, la Lumière apparaît de bien nombreuses fois. Il est intéressant de prendre le mot lumière et de faire une recherche avec Internet c’est facile, sans passer toute sa vie à la relire : il suffit, grâce à l’énorme travail accompli par des inconnus, des frères et sœurs en humanité, de taper lumière dans une bible en ligne et en quelques secondes : nous découvrons que le mot Lumière apparait plus de 170 fois.

A partir de là, sans être spécialiste d’exégèse, j’ai essayé de comprendre la signification de la Lumière à travers notre histoire spirituelle d’occident. J’y ai décerné une progression révélatrice dans l’histoire de l’humanité que je me suis fait confirmer par un exégète de la bible.

• A l’origine le premier jour Dieu créa la Lumière (du premier jour) • Dieu dit « que la Lumière soit et la Lumière fut », et Dieu vit que la lumière,

était bonne. Et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Et Dieu appela la lumière Jour ; et les ténèbres, il les appela Nuit. Et il y eut soir et il y eut matin — premier jour.

• Ce n’est que le quatrième jour (la lumière du soleil et de la lune) • que Dieu dit « Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer

le jour d'avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années; et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel,

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pour éclairer la terre ». Et cela fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le quatrième jour.

• Puis dans les nombreux chapitres suivants de la bible : la Lumière semble assimilée à celle du jour : l’on parle de la Lumière du matin, par exemple

• Juges 16:2 [Et] l'on dit aux Gazites : Samson est venu ici. Et ils l'entourèrent, et le guettèrent toute la nuit à la porte de la ville, et ils se tinrent tranquilles toute la nuit, en disant : À la lumière du matin, nous

• Dans le livre de Job, dont je vous rappelle brièvement l’histoire : Dieu, sûr de la fidélité de Job, donne l’autorisation à Satan de l’éprouver par toutes sortes d’épreuves (il est intéressant de noter que Satan est subordonné à Dieu). • Job fait allusion à une Lumière qui au-delà de la Lumière du jour en évoquant la

Lumière spirituelle. • Job 29:3 quand sa clarté brillait sur ma tête et que dans les ténèbres je

marchais à sa lumière ! et dans Job 30:26 Car j'attendais le bien, mais le malheur est arrivé ; je comptais sur la lumière, mais les ténèbres sont venues.

• Puis la Lumière, devient le guide de l’être humain • dans les Psaumes 43:3 Envoie ta lumière et ta vérité ! Elles me conduiront,

elles m'amèneront à ta montagne sainte et à tes demeures. • Puis La lumière devient consubstantielle : insociable de l’Etre humain

• Ésaïe 58:10 et si tu offres à l'affamé ce que tu désires toi-même et si tu rassasies l'âme de l'affligé, alors ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera comme le midi.

• Daniel 5:14 Et j'ai entendu dire à ton sujet que l'esprit des dieux est en toi et que de la lumière, et de l'intelligence, et une sagesse extraordinaire se trouvent en toi.

• Mais la Lumière doit être respectée, car notre Lumière une fois allumée peut ne plus rayonner.

• Amos 5/12 Car je connais vos nombreuses transgressions et vos grands péchés. Ils oppriment le juste, prennent des pots-de-vin, et font fléchir le droit des pauvres à la porte [de la ville]. Amos 5:18 Malheur à vous qui désirez le jour de l'Éternel ! À quoi vous [servira] le jour de l'Éternel ? Il sera ténèbres et non lumière 13 C'est pourquoi, en ce temps-ci, le sage gardera le silence, car c'est un temps mauvais.

La Lumière devient la chair vivante de Jésus-Christ, la manifestation de Dieu le Père dans le monde.

(Nous avons déjà parlé de Jésus mais vu l’importance de cette révélation, il n’est pas inutile de le répéter)

C’est le grand message de l’évangile de Saint Jean : La rédemption est offerte à chaque humain qui s’ouvre à la Lumière : la vraie Lumière, Celle de l’Esprit qui se manifeste dans le monde.

• La règle de lecture pour comprendre cet évangile nous est donnée :

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• Jean 8 :12 Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

• Jean 14 :6 Jésus lui dit: Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie; nul ne vient au Père que par moi.

• La clé nous est donnée, il nous suffit de remplacer Jésus par la Lumière ou mieux d’associer « Jésus » à son synonyme ou son équivalent « la Lumière » à laquelle il s’identifie….

• alors tout devient simple, limpide, lumineux, sur le merveilleux cadeau offert à l’humanité par la divinité à travers Jésus-Christ. simplement en remplaçant dans les citations « moi », « je», « si vous me connaissiez», par « la Lumière »

• Bien sûr Cela ne retire rien à la personne et à la mission du divin personnage de Jésus à sa royauté : mais nous permet de comprendre toujours mieux l’importance de la Lumière. Matthieu 27:11 Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l'interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Luc 22:70 Tous dirent: Tu es donc le Fils de Dieu? Et il leur répondit: Vous le dites, je le suis.

• La Lumière « Esprit divin » prend chair dans le corps de Jésus • Jean 1 9 (Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans

le monde, éclaire tout homme. 10Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. 11Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. 12Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, 13lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. 14 Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. 15 Jean lui a rendu témoignage, et s'est écrié: C'est celui dont j'ai dit: Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi. 16 Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce; 17 car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. 18 Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.

• Jésus précise son identité et sa mission • Jean 8 : 19 Ils lui dirent donc: Où est ton Père? Jésus répondit: Vous ne

connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. 23Et il leur dit: Vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. 25Qui es-tu? lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que je vous dis dès le commencement. 28Jésus donc leur dit: Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné. 29Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.

• Jean 12 : 44-50 En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit, voit Celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

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• Identité qu’il doit même confirmer à ses disciples (c’est dur pour l’être humain

de s’extraire de sa conscience terrestre exclusive) Jean 14 :8 Philippe dit : « Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit » Jésus lui répondit : « Depuis si longtemps je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ? Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment toi peux-tu dire : Montre-moi le Père ? Ne crois-tu pas que moi je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que moi je vous dis, ce n’est pas de moi-même que je les dis ; c’est le Père demeurant en moi qui fait ces œuvres. Croyez m’en : moi, je suis dans le Père et le Père est en moi ; sinon croyez à cause des œuvres mêmes »

Ce n’est pas du prosélytisme, car cette Vérité de le Lumière, que Jésus a affirmée jusqu’à la mort, pour l’écrire avec le sang de sa chair, est exprimée dans toutes les traditions…

Cette Lumière est la richesse potentielle de chaque Etre Humain qui veut bien l’accepter, cela nous est dit aussi

• Ephésiens 3-9 de mettre en lumière [devant tous] quelle est l'administration du mystère caché depuis les siècles en Dieu, lequel a créé toutes choses.

• Ephésiens 5-8 Car vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant, vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière

• Ephésiens 5-9 car le fruit de la lumière [consiste] en toute bonté et justice et vérité —

• Ephésiens 5-13 Mais toutes choses étant reprises par la lumière sont manifestées,

• Ephésiens 5-14 ce qui manifeste tout, c'est la lumière. C'est pourquoi il dit : « Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d'entre les morts, et le Christ brillera sur toi ! »

3/ LE SAINT-ESPRIT : L’UNITE DANS LA MULTIPLICITE DES MANIFESTATIONS. Simplement « le bon état »« le saint état d’esprit » que l’on doit acquérir et manifester

• Comme les couleurs se fondent dans la Lumière blanche unique, invisible baignant toutes les créatures.

• Comme les notes de musique de chaque instrument se fondent dans l’unité de la symphonie que dirige le chef d’orchestre.

• Chaque couleur, chaque note, chaque être humain est à la fois « une Existence Individuelle» et « une Partie Indispensable» à la Beauté du Tout.

• N’est-ce pas le grand mystère de la vie dans l’Esprit Saint. Chaque Etre humain est à la fois « Un dans le Tout » en restant « un être individualisé».

• Le Saint-Esprit est l’expression de l’Unité de l’Esprit Universel. Il s’exprime par l’harmonie dans laquelle vivent tous les Etres qui se fondent dans le vivant « Amour de la Source » divine.

• Les mystiques nous ont donné des témoignages de ce Vivant par les miracles qu’ils manifestent. Ces faits inexplicables pour notre conscience qui vit encore dans « la séparativité » de notre Etre véritable (je parle pour moi).

• La Voie du Saint-Esprit : il nous suffit de regarder un dictionnaire : c’est le Souffle. Celui qui anime notre matière du Premier Inspir lors de notre naissance, à notre Dernier Expir … à l’âme hors du corps qui retrouve sa liberté.

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• C’est vraisemblablement la raison de l’importance primordiale donnée à la respiration dans la méditation orientale. Ainsi, mettre le souffle dans le Souffle ouvre, dans le Silence des tracasseries du mental, la porte à notre Etre « Eternel », Celui qui dans le Tao « œuvre dans le non agir ».

• Dans notre vie terrestre : libre-arbitre est laissé à chacun de vivre

• Dans l’harmonie unifiée de la Vie. • Dans « la séparativité » respectueuse de cette harmonie, en appréciant sa

beauté. • Dans la séparativité prédatrice qui croque, qui s’accapare, qui écrit sa propre

partition, voir même modifie celle des autres à son profit. C’est l’impérialisme, qu’il soit économique ou politique,…, de celui, qui faisant fi du libre arbitre de chacun, qui sait pour l’autre mieux que lui et qui impose des lois non ajustées à celles de l’Univers

4/ NOTRE ROYAUME INTERIEUR SUR LES TRACES DU SAINT HOMME.

• Chacun de nous peut devenir le Maitre de son Royaume, son Souverain éclairé en apprenant à recevoir la Lumière de la Source. Cette Lumière spirituelle qui semble être la partie la plus subtile de nous-même. • Cette Source n’attend-elle pas de notre bon vouloir qu’on lui ouvre la porte de

notre cœur? • Au début du chemin, c’est « l’inconnu », un peu effrayant. Totalement effrayant

même, si l’on ne s’identifie qu’à l’extérieur des choses « à l’existence ». • Quand on étudie le Tao, c’est une certaine forme de mort par laquelle il nous

est proposé de passer. La voie enseigne « le non lutter », « le non désir », « le non savoir », le vide :

• Dans le christianisme quand Jésus dit au riche : « vends tout ce que tu as et suis moi » : N’est-ce pas, aussi, un mourir à l’ancien qui est proposé par le renoncement à tout ce qui soutient et alimente (en apparence) notre vie terrestre?

• Si l’on avance la voie de l’Etre, au début, l’on plonge dans une nuit noire. • Tous nos repaires semblent s’effondrer. Mais…ô surprise, petit à petit, cette nuit

s’éclaire d’étoiles permettant de nouveaux re-Père (repères) à ceux qui s’éloignent de l’effet-Mère (l’éphémère). Au rythme de chacun, l’inconnu se découvre dans une nouvelle Lumière qui guide le voyageur de la nuit de l’âme vers « l’Un connu » : cette autre polarité de lui-même… Un nouveau regard se pose sur le monde. Une nouvelle conscience nous mobilise différemment. Nous apprenons à Sentir, à Aimer l’Essence des Etres et des choses, au-delà de leurs apparences.

• De nouvelles saveurs se révèlent, de nouvelles valeurs émergent et une nouvelle Vie se découvre. • Peut-être est-ce que Jésus nous annonce quand il affirme : « il faut que vous

naissiez de nouveau ». • Naître à l’Esprit ? N’est-ce pas Devenir conscient d’être une petite cellule qui

participe par ses pensées, ses sentiments, ses énergies et ses actes au grand corps de l’humanité, de la terre et du ciel ? Chaque petite cellule apporte sa minuscule mais indispensable contribution et peut recevoir l’immensité en partage. Cela fait naître dans l’être un immense sentiment à la fois d’humilité et de gratitude.

• les Etres éveillés nous le disent : Cette Vie encore inconnue pour nous est Abondance, Amour, Joie et Paix.

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• Cela ne nous encourage-t-il pas à continuer ce voyage courageusement vers nous même dans de meilleures conditions au milieu des épreuves du quotidien? Pour parfaire, à notre rythme, notre apprentissage vers la réalisation de ce que l’on Est.

• Les traditions nous offrent beaucoup d’outils pour nous permettre d’ouvrir la porte de l’intelligence de notre Cœur. Ce sont les méditations, les prières, les techniques plus physiques telles le yoga, le qi-gong, des pratiques religieuses, des rituels. Les enseignements spirituels nous donnent aussi toutes sortes de conseils pour défricher ce chemin vers ce plus subtil en nous pour que le « Je Suis » devienne notre réalité vivante dans un « moi-je » qui puisse dans la confiance, laisser ses peurs, ses colères, pour s’émerveiller de l’expérience de la vie quotidienne qui se déroule dans la Paix de l’instant.

Ce chemin, bien sûr, n’est pas dénué d’embuches. Alors, ne pas oublier que les pires déboires sur cette voie, ne sont que purifications, libérations, transmutations d’énergies polluées. « Facile à dire dans son fauteuil, plus dure à vivre » quand l’ouragan des tracasseries et des souffrances s’abat sur notre vie quotidienne.

5/ LA CONVERSION DU CŒUR : OUVRIR SON CŒUR A L’AMOUR

Notion chère aux chrétiens mais que je ne pouvais comprendre et vivre initialement. Je dois passer par une certaine forme de compréhension pour décoder l’univers dans lequel je vis. Bien sûr, la porte qui s’ouvre à chacun peut être différente, je ne peux que partager mon expérience d’humanité.

Pour certain, c’est la voie du Cœur : l’Amour, leur fait tout quitter pour embrasser l’immensité. Pour d’autres, ce sera celle de l’action, de l’aventure : « relever ses manches » pour travailler la matière dans le partage humanitaire. Pour d’autres encore c’est le chemin de la dévotion dans la confiance et la gratitude qui s’ouvre à eux.

Peu importe la voie qui s’ouvre à nous pour remonter à la Source. Initialement, il y a autant de chemins qu’il y a d’êtres humains, car la Vie est toujours là, présente, où nous nous trouvons. La Vie est toujours unie à sa Créature, elle est toujours une avec sa Créature : C’est le Grand Mystère. Les chemins paraissent donc innombrables au début ; puis ils se rapprochent et se fondent, bientôt dans l’Unité d’un Amour, d’une Sagesse, qu’exprime une Vérité, toujours la même, riche de l’infinité des couleurs qui la composent la création.

• Dans un combat : Il y a toujours un vainqueur et un vaincu

Par-delà les jours et les nuits de nos brèves vies terrestres (initialement la notion de réincarnation du bouddhisme, même si aujourd’hui elle est acceptée dans beaucoup de courants spirituels et religieux). Le vainqueur d’aujourd’hui, sera peut-être le vaincu de demain. Et oui, par la loi de cause à effet, nous devons expérimenter, semble-t-il, les conséquences de nos actes. Ainsi une victoire obtenue par la violence crée, souvent, un préjudice, une dette qui devra être réparée. L’usurier, d’aujourd’hui, pourrait bien être le débiteur de demain…

• Dans l’Amour, Il y a toujours deux gagnants dans le flot d’abondance de la

Vie qui libère les blocages. Cela ne veut pas dire, pour autant, que ce soit plus facile à vivre. L’ennemi

d’extérieur devient intérieur. L’autre, comme nous, est une âme incarnée en évolution qui expérimente la vie à travers une mise en situation que l’on partage, bon gré malgré, tantôt amis, tantôt ennemis. Si les situations conflictuelles nous opposent, une dynamique de vie nous unit par-delà nos intérêts personnels pour nous apprendre à dépasser les défis que l’on rencontre dans la matière. L’AMOUR

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EST TOUJOURS VAINQUEUR … Le temps des épreuves passera, le temps de l’Amour restera…

J’ai entendu un bouddhiste, un lama Rinpoché, ‘(reconnu comme un Maitre par les tibétains) dire « Les gens viennent en spiritualité pour trouver la facilité. C’est tout le contraire qu’ils trouvent, initialement. ». Et il rajouta : « Bien sûr dans le temps ils trouveront la Paix et le bonheur. Mais c’est tout d’abord un gros travail intérieur qui les attend »

Revenons à notre Royaume Intérieur. Passer de l’idéal géocentrique (le loup) à l’idéal héliocentrique (l’agneau)…

… Hou là, là ! Attention à nos côtelettes… Le sang de la Terre est l’Eau Le sang du Ciel est la Lumière

Jésus nous a montré, par son sacrifice, comment la qualité de ce processus s’inscrit dans le plan d’évolution de chaque Etre humain.

Le premier miracle (le hasard ?) Jésus change l’eau en vin. Le sang de la Terre, en Vin (couleur du sang humain).

Ce Vin deviendra lors du dernier repas, lors de la Sainte-Scène : le Sang du Christ, le Sang du Soleil, la Pure Lumière qui coule dans le Corps de L’homme, devenu dans sa perfection Un avec Dieu : un Roi de la Création.

C’est L’Enseignement (bien sur non entendu) que Jésus donne à Ponce-Pilate qui l’interroge « Es-tu roi? » Jésus « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici» Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ?» Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la Vérité. Quiconque appartient à la Vérité écoute ma voix. »

Sur la Croix, l’Esprit trinitaire, Fils-Saint-Esprit-Père : Amour-Sagesse-Vérité (Cœur-Tête-Abdomen) est crucifié sur les 4 montants de la croix (les 4 éléments de la matière Terre, Eau, Air, Feu). Son sang coule alors sur la Terre qu’il féconde. L’Esprit Divin par Jésus, incarné dans un homme, s’est offert en sacrifice et féconde la Terre de La Nouvelle Alliance Divine qui ouvre à chacun le chemin vers Son Royaume.

Dans le royaume divin rétabli en l’homme, ce ne sera plus la force de l’homme,

mais la Force de la Vie Eternelle en l’homme qui vivra, s’exprimera pour le bien de tous et de chacun.

Mais, c’est à chacun de nous de faire le travail, de s’ouvrir, de parcourir le chemin pour sortir de notre prison géocentrique et nous ouvrir à la conscience héliocentrique par la Lumière du soleil : le chemin pour nous amener à la Véritable Lumière Source de toute Vie dans l’Univers.

C’est le miracle de l’Etre humain : minuscule étincelle de vie charnelle dans l’Univers qui peut s’ouvrir à l’Immensité Infinie et Eternelle.

La Lumière nous féconde à chaque instant. A nous d’ouvrir les rideaux de notre Cœur en acceptant toutes les transformations qu’entraine la découverte de notre « Je Suis » qui œuvre dans le « moi-je ».

Dans la transparence de la Pureté : le ‘Je Suis’ peut naître dans l’espace d’Amour et de Paix que lui offre « le moi-je ».

Comme la femme enceinte offre son espace intérieur, ses ressources pour que croisse et naisse l’enfant 9 mois plus tard ; si nous le désirons, nous pouvons offrir notre Espace intérieur et le rendre disponible au « Je Suis » pour qu’il grandisse

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en nous. N’est-ce pas l’image qu’évoque Saint Jean le Baptiste « être de chair » en parlant de Jésus « être de Lumière » « je dois diminuer pour que lui puisse croitre »

Alors votons comme dans toute bonne démocratie …

Voici un « Bulletin de campagne électorale »

Voter pour La Source Voter pour l’héliocentrisme

Voter pour son représentant : le Soleil Méditations et prières

- empreinte carbone voisine de 0 Pollutions mentales, émotionnelles,

- purifiées par le paisible Silence Intérieur Impact de vie

- Joie, Amour, Harmonie relationnelle PBB : Produit de Bonheur Brut,

- Vers une abondance de bonheur par la mise en « comme-un » des « potes-en-ciel » de chacun.

Nous sommes 7 à 8 milliards « Tous comme un, un pour tous » Pour que s’exprime le miracle des possibles que chacun porte en lui pour le bien de tous…

A chaque instant : Nous accouchons du monde

Nos Vibrations, nos Consciences, nos Pensées, nos Emotions, nos Actions forment un monde toujours nouveau sur l’empreinte tangible de l’ancien monde qui s’éloigne déjà, dans le temps qui passe si nous ne le retenons pas dans un éternel présent en renouvelant les mêmes erreurs de nos projections erronées.

« Voter pour « Soi ». C’est votez pour Tous dans la richesse de la multiplicité de l’Unité retrouvée.

C/ LA MEDITATION VIPASSANA FRUIT DE L’ENSEIGNEMENT DU BOUDDHA

Le bouddha n’enseigna pas une religion mais ouvrit une voie à tous les êtres pour se libérer de la souffrance. La méthode de méditation Vipassana diffusée par Goenka depuis les années 1970, est la solution méditative proposée par Gautama qui en expérimentant cette voie devint le Bouddha : un Etre pleinement réalisé.

Voici ce qu’il découvrit. Quand une impureté apparait dans notre conscience, elle s’accompagne toujours de deux phénomènes : une modification de la respiration et l’apparition d’une sensation corporelle. Avec l’habitude de la méditation, il nous devient possible d’être à l’écoute de notre respiration et des sensations physiques concomitantes dans le corps. Cette observation, sans réaction de notre part permet la libération de la négativité mentale qui s’y rattache. Ainsi par l’observation attentive de la respiration et des sensations physiques, nous interagissons sur les impuretés mentales qui leurs sont liées pour les purifier. Au cours de méditations régulières, cette simple observation répétée, libère des blocages le plus souvent inconscients et les troubles qui en découlent.

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Par l’observation de notre réalité intérieure sans réagir à tous les stimuli extérieurs qui frappent à la porte de nos sens, les impuretés apparaissent, se manifestent un temps s’épuisent et disparaissent faute d’avoir été nourries par nos réactions. Naturellement, la paix intérieure se rétablit et dans ce nouvel équilibre de l’Esprit peuvent se manifester plus aisément l’Amour et l’Harmonie.

Tout en restant pleinement engagé dans l’action de nos vies quotidiennes, cela permet de garder un meilleur équilibre paisible pour notre bien et celui de tous les Etres.

Ce n’est pas une religion mais un art de vivre qui est enseigné. Trois appuis fondamentaux complémentaires concourent à ce but pour ne pas devenir soi-même cause de dysharmonie:

• Sila la moralité (ne pas tuer, ne pas voler, s’abstenir d’inconduite sexuelle, de mauvaises paroles, et de tous produits toxiques),

• Samâdhi la maitrise de son esprit • Pagna la sagesse de la vision intérieure.

J’ai cité cette méditation Vipassana car je la pratique mais je ne suis pas habilité à la transmettre ou à l’enseigner donc si vous désirez des informations complémentaires je vous joins l’adresse internet (sur le site : dhamma.org, pour la méditation Vipassana enseignée par Goenka). Au fur et à mesure de la pratique, cette technique bien menée doit libérer de la souffrance, et son but final est de nous amener à une vérité au-delà de l’Esprit et de la Matière, ce que l’on nomme l’éveil, au-delà du champ de la relativité des phénomènes. Peu importe le nom donné mais n’est-ce pas le but de chacun de trouver la paix, la plénitude, la joie, le réel bonheur.

D/REFLEXION SUR NOTRE VIE DANS LE JEU DES ELEMENTS

Observations Expériences personnelles rattachées aux éléments? Pour une meilleure compréhension de la vie

Je vous partage sincèrement mon expérience qui alterne des périodes malheureuses (que nous connaissons tous, je pense) avec de grands moments de bonheur qui nous donnent envie de continuer le chemin malgré les épreuves.

L’élément « terre » le physique Sur la lancée de l’éducation initiale, je croyais trouver le bonheur dans la matière que

je voulais croquer à pleines dents. J’ai essayé de profiter au maximum de la vie, de tous ces verts pâturages pleins de promesses qui semblaient s’offrir à moi, attiré par les plaisirs de la consommation (Élément terre). Mais cela laissait certains espaces vides en moi. Devant les souffrances de la vie, une sensation de désarroi et d’impuissance s’imposait devant ce qui m’apparaissait comme de grandes injustices.

L’élément « air » : le mental Alors je me suis lancé dans les études pour comprendre et essayer de remédier

(éléments air). J’ai pensé que la science par ses lumières et toutes ses techniques, allait résoudre tous mes problèmes existentiels et ceux de la société. C’est vrai, mes études ont éclairé beaucoup de zones d’ombres, répondues à beaucoup de questions. Cependant, je me suis aperçu que la médecine, la chimie, la physique, souvent ne faisaient que repousser les limites des défis qui s’imposaient à nous sans vraiment les résoudre. Le progrès nous donne un confort de vie apparent, mais les pollutions et les effets secondaires qu’il génère

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induisent à moyen et long termes des montagnes de difficultés à résoudre dans le futur. Pouvais-je feindre de l’ignorer?

L’élément « eau » : l’affectif Comme beaucoup d’humains, je n’ai pas vraiment été éduqué au niveau émotionnel.

J’ai donc placé mon amour, ou plutôt la projection de ce que je croyais être de l’amour sur l’autre comme j’avais vu le faire avec une certaine inconscience possessive : mes parents, mes copains, mes copines, mes amis, sans oublier tous ces films qui se déversaient de la télévision familiale. Cela a généré des aventures sentimentales un peu désordonnées et des blessures émotionnelles tant chez moi que chez les autres.

Inconsciemment, comme beaucoup d’humains, je pensais, j’espérais que l’autre m’apporterait la complétude : tout ce qui me manquait, cela me semblait si naturel. Cette conception de la vie est bien évidemment cause de frustrations, de colères et de rancunes à l’encontre et de l’autre et de la vie.

Aujourd’hui, j’apprends donc à ne plus faire porter à l’autre, ni à le rendre responsable de mes carences affectives. C’est un gros travail intérieur quand on a été formaté tout à l’envers et que notre conscience limitée que l’on nous a transmis du monde, reproduit sans cesse les mêmes comportements, les mêmes erreurs qui produisent les mêmes effets. Très facilement, nos croyances plus ou moins conscientes rejettent l’autre dans l’enfer pavé de nos bonnes intentions…

La « lumière » est-il la solution universelle?

• Oui et non : • Oui si elle se raccorde à la Source de Toutes Vies et reste invisible. • Non si elle est coupée de sa Source • Non si elle nous éblouit comme un projecteur qui occulte alors tout ce qui n’est

pas dans son faisceau. La Lumière du soleil, elle-même, focalise notre conscience sur notre quotidien, mais fait disparaître l’immense univers avec toutes les étoiles qui sont autant de soleils. (Au passage cela nous montre l’importance du soleil dans notre vie, et l’erreur des religions qui placent la divinité suprême dans le Soleil. Le Soleil est un relai vers la Source Cachée…. Le chemin (encore une fois Jésus nous enseignai « juste » pour bien orienter notre vie terrestre.

• La non reconnaissance de la Lumière • Nous découvrons depuis quelques temps les possibilités de la

conscience (élément lumière). • Nombres de techniques, sans l’annoncer le plus souvent, sont dérivées de la

spiritualité traditionnelle (pensée positive, sophrologie, hypnose, et même méditation,…)

• Même si elles ont occulté leur Source, elles se révèlent d’excellents outils pour retrouver un espace intérieur beaucoup plus confortable dans notre vie moderne. Cependant, est-ce juste que certaines de ces techniques en arrivent même à nier la Lumière ? (peut-être par prudence de laïcité)

• La lumière un référentiel universel

• Toutes les religions s’accordent dans la Lumière « reconnue comme Principe de Vie »

• Elles ne sont pas seules car la Vérité est universelle. D’autres voix l’expriment avec leurs propres mots. Citons à nouveau Platon « l’on peut aisément pardonner à l'enfant qui a peur de l'obscurité. La vraie tragédie de la vie c'est lorsque les hommes ont peur de la lumière ».

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• La peur de la Lumière, ne serait-elle pas une vérité ?

• Mais pourquoi aurait-on peur de la Lumière ? Serions-nous des taupes ou des hiboux ? N’y a-t-il pas une anomalie dans notre compréhension ?

• Le Feu Divin Créateur Source de la Lumière, n’en serait-il pas la cause par la représentation que l’on s’en fait ? Reprenons l’analogie avec l’eau • Sur la Terre sans eau : c’est le désert. Une source jaillit et la vie s’organise

tout autour : vie végétale, animale, humaine. C’est une oasis : là où l’eau coule d’abondance la vie peut se développer et chacun y trouve son compte. Si la source se tarit, très vite, le désert reprend place et la vie, « la civilisation s’évapore».

• La Source de l’énergie dans l’Univers c’est la Lumière. Comme l’eau d’une source, elle jaillit d’abondance du Feu Créateur. N’est-ce pas pour l’homme le plus grand mystère ?

• La Source n’est qu’une porte : l’eau qui jaillit de la source vient de plus loin, des profondeurs de la terre. La Lumière qui jaillit du centre : le soleil, ne vient-elle pas, elle aussi, de plus loin ? d’un inaccessible à la conscience humaine ? Scientifiques et religieux, nous l’avons vu, semblent s’accorder sur ce fait.

• Alors pourquoi a-t-on peur? De quoi avons-nous peur? N’est-ce pas de l’inconnu qui l’accompagne? • Bien sur la Lumière éclaire nos ténèbres et dérange ce que l’on aimerait bien

laisser dans l’ombre. • Mais la crainte est sans doute dans la Puissance du feu qui émane la Lumière

et que nous craignons car encore une fois, il n’est pas sûr que notre compréhension soit adaptée au monde dans lequel nous vivons.

L’élément « feu » : l’Esprit Le Feu le grand mystère de la Vie : force de Vie et force de mort. • Le feu est la Puissance Primordiale de l’Univers : Force de vie par la Lumière,

le Feu peut devenir aussi force de destruction. • II la Force de vie qui œuvre en tout et qui de façon insensible transforme

tout de la graine au fruit. C’est la Force de Vie qui se cache au plus profond de la matière. Elle agit jusqu’au cœur du fromage pour nous le rendre onctueux et savoureux : ce bon camembert fait à point.

• Mais c’est aussi la Force de mort salvatrice qui détruit et rend au subtil par incinération tous les déchets amassés et devenus inutiles, en médecine nous parlons pudiquement de catabolisme. L’anabolisme son contraire étant la biosynthèse : la synthèse de la vie dans le biologique. Tout est dit. Nous avons observé un processus analogue pour la bougie.

• Ces deux processus permettent la métamorphose permanente de la vie toujours renouvelée et toujours nouvelle. D’où l’importance, de la confiance (dans la religion nous dirions de la foi) d’accepter sans se morfondre un processus au-delà des limites des perceptions de nos sens.

• La grande réserve que l’on émet par rapport au feu divin peut trouver deux raisons. La faute de ce rejet ne serait-elle pas due • en partie à tous les abus de pouvoir faits au nom de Dieu naturellement

associé au Feu Créateur? • et à la compréhension très cloisonnée que l’on a de la vie, considérant

qu’elle se limite à note corps physique • la limitant dans le temps ; de sa naissance à sa mort • et dans l’espace ; aux limites de ce corps.

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• La Vie est un flux inaccessible à nos sens, insaisissable, incontrôlable. A-t-elle un commencement ? A-t-elle une fin ? Ne nous sommes-pas simplement devant un flux qui se métamorphose tantôt en matière dense que l’on appelle un corps et tantôt en Esprit subtil pour le miracle d’une seule chose : La Vie. Dans la table d’émeraude, nous trouvons la fameuse expression d’Hermès Trismégiste « Solve et coagula » qui relie les deux mondes le concret et le subtil : ce qui est en haut est comme ce qui est en bas…

• Un temps, cette vie, ce flux, se densifie en un corps, par condensation du feu et de la Lumière en matière dense. Il devient une forme accessible à nos sens, une forme que l’on peut même reconnaître parmi une multitude d’autres formes : ma femme, mon mari, mon enfant, mon corps. Puis au bout d’un temps, la force de vie se retire de cette forme. Celle-ci n’étant plus soutenue par un champ d’énergie conscience, se désagrège avec le temps comme une maison abandonnée. La forme ne serait que l’expression temporaire d’une vie beaucoup plus vaste : celle de la conscience énergie qui façonne la matière et lui donne forme dans l’existence d’une enveloppe charnelle le temps d’une vie terrestre. • l’humilité est de rigueur. Ce qui anime notre corps, la pensée, le

sentiment, la volition échappe déjà à l’emprise de nos sens. Alors qu’en est-il de notre idéal, cet Esprit qui le nourrit? Bien sûr pour le corps la mort existe. Mais la mort existe-t-elle encore dans l’éternité de l’Esprit qui condense, anime et transcenderait cette forme ? le raisonnement analogique peut nous permettre d’envisager une compréhension de ce phénomène.

• Tout est cyclique dans la vie • Le jour et la nuit. Le soir on se couche, on s’endort, ’on perd conscience,

c’est une petite mort. Le matin on s’éveille à la vie d’un jour nouveau, c’est une petite naissance…. Dommage que l’on ne nous ait pas appris à célébrer le jour qui se lève sur une nouvelle vie potentielle.

• L’automne est une petite mort qui précède l’hiver et la renaissance du printemps

• la fin d’une année scolaire, est aussi une petite mort, une petite mort qui le plus souvent réjouit les écoliers et les étudiants… vive les vacances ! avant une nouvelle rentrée scolaire en septembre. Tout n’en est-il pas ainsi dans la vie ?

• Nous pouvons encore aller beaucoup plus loin et envisager la notion de karma des orientaux • Le matin deux personnes se réveillent l’une est en forme l’autre est

fatiguée. Ils se lèvent à la même heure, il y a là une apparente injustice…Mais si l’on regarde ce qui s’est passé la veille au soir, une personne s’est couchée sobre à 21 heures, l’autre a fait des ribouldingues jusqu’à 2 heures du matin. A 6 heures quand le réveil sonne, l’on comprend

• mieux la situation. • au printemps, un paysan voit pousser du blé dans son champ, l’autre voit

pousser de l’avoine dans le sien…Injustice printanière ou simple logique, si remontant dans le temps, l’on découvre ce qu’ils ont semé à l’automne ?

• De même en début d’année scolaire, par exemple en entrée en 5ème, un élève est bon en mathématique, l’autre un peu nul… Quelle injustice ! Mais si l’on remonte dans le temps, le premier a régulièrement travaillé pendant sa scolarité, l’autre s’est contenté au fil des années d’attendre près du radiateur, d’attendre avec une grande patience, l’heure de la fin des cours, heureux de tout oublier de ce supplice scolaire sitôt les vacances arrivées.

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Il n’y a ici aucun jugement de valeur, les capacités de chacun sont différentes et ne s’expriment pas obligatoirement par la réussite scolaire.

Cela ne pourrait- il pas nous permettre d’envisager la notion de karma : loi de

causes à effets qui s’appliquerait du jour d’une vie terrestre à celui d’une autre vie terrestre ? Dans une vision beaucoup plus globale de notre Vie.

• Là encore Jésus dans son enseignement donne une réponse tout à fait adaptée : l’important n’est pas de porter jugement sur une situation ou un état d’être, mais dans l’Amour, le pardon, la fraternité humaine, de vivre au mieux l’instant présent pour ne pas reproduire éternellement un passé de contentieux (comptes en cieux) mais ouvrir à un nouvel avenir par un présent vécu sur de nouvelles valeurs.

• Même la bible nous interroge sur la notion de réincarnation quand les disciples interrogent Jésus à propos de l’aveugle de naissance : «Maître, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle?» comment l’enfant aurait-il péché dans le ventre de sa mère ? Ou les interrogations de l’époque sont pour le moins surprenantes à propos de l’identité de Jésus dans l’évangile de Marc 3 6.14 : « Le roi Hérode entendit parler de Jésus, dont le nom était devenu célèbre, et il dit: Jean Baptiste est ressuscité des morts, et c'est pour cela qu'il se fait par lui des miracles. 6 15 D'autres disaient: C'est Élie. Et d'autres disaient: C'est un prophète comme l'un des prophètes ». Donc Elie se serait-il réincarné ?

• L’Etre humain, en toute bonne foi géocentrique, a fait Dieu à son image :

• En mettant Dieu en forme et en lui donnant un nom ne l’a-t-il pas par la même rendu mortel ? Dans beaucoup de traditions, « L’Innommable » a souvent été nommé. Souvent même, Il a été utilisé comme un copyright subtil pas toujours pour le meilleur. Des gens le plus souvent bien intentionnés, ont pensé pour lui et ont imposé des images trop humaines de leur Dieu.

• La conséquence de cela : quand l’image que l’on a fabriquée de Dieu n’est crédible pour la conscience d’une humanité qui évolue, naturellement on en rejette l’hypothèse, l’idée.

• La conscience d’un Dieu étant rejetée, il a bien fallu chercher d’autres lumières « scientifiques cette fois-ci »

• Mais se couper de la Source de la Lumière Universelle, n’est-ce pas risquer en cherchant une autre lumière? De trouver d’autres lumières, d’autres croyances que l’on édifie sur notre logique mentale tridimensionnelle qui nous l’avons vu est assez limitée?

• N’a-t-on pas parlé « du siècle des Lumières » : un courant de pensée qui plaçait, au XVIIème siècle, les connaissances intellectuelles et scientifiques au-dessus des dogmes théologiques jusqu’alors imposés par la religion. De ce fait, l’Essence d’un Principe Créateur et organisateur fut rejetée et l’univers devint ce hasard chaotique où chacun s’efforce d’éclairer l’espace qu’il peut appréhender pour en redécouvrir les lois et asservir ce monde devenu étranger.

• Les conséquences du rejet d’un Principe Universel d’Amour, de Sagesse et de Vie, porteur de la cohérence de l’univers

• Celles que des hommes écrivent et imposent des lois générales avec leur vision très fragmentée, voire erronée de l’univers.

• La conséquence à cela est double : d’une part que ces hommes se prennent pour des soleils et d’autre part que nous devions tous subir ces erreurs érigées en référentiel de vie. Ainsi de façon individuelle et collective, nous expérimentons non seulement les lois que la Vie nous impose, mais en plus

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celles que l’on s’invente au gré de nos niveaux de conscience plus ou moins éclairés.

• Bien sûr, il ne s’agit pas de rejeter les progrès de la science : la physique quantique aujourd’hui nous révèle un monde cohérent très semblable à celui que nous présente les grandes traditions.

La Lumière n’empêche pas les lumières, mais il ne faut pas prendre le réverbère pour le soleil et le soleil pour Dieu…

E/ ELEMENTS DE REFLEXION PERSONNELS POUR NOURRIR VOTRE CREATIVITE

OUTILS DE PRATIQUES POUR NOUS AIDER A S’OUVRIR A L’AMOUR

Ouvrir la porte de son propre cœur : c’est s’ouvrir à la Source du bonheur et

apprendre à entrer en communion avec le Grand Amour qui anime tout l’univers et toutes les créatures qui l’habitent. Critères sécuritaires pour un chemin spirituel : Cette recherche de l’Amour passe le plus souvent par une démarche spirituelle. Cela peut nous rendre initialement vulnérable et demande un certain discernement. Je partage avec vous les questions qui me semblent importantes de se poser sur le chemin de la Lumière.

Dans la spiritualité, les chemins sont nombreux vers cette unique Lumière. Qu’ils soient d’Orient ou d’Occident, d’inspiration chrétienne, islamique, bouddhiste, taôiste, hindouiste, chamanique ou autres, ces enseignements sont censés procurer une nourriture à l’être ou à l’âme pour le guider sur le chemin de l’éveil. Ils sont destinés à éveiller la personne à une nouvelle conscience ou tout au moins l’avancer sur le chemin de la conscience éternelle de son Etre qui sommeille en elle. La réalisation de l’illumination telle celle du Bouddha ou des mystiques chrétiens est malheureusement beaucoup plus rare, même si chacun porte ce potentiel en lui.

Le travail spirituel est individuel. Personne ne peut faire le chemin pour un autre ou à la place d’un autre, comme personne ne peut manger, boire ou respirer pour un autre. C’est un dialogue subtil d’amour qui s’établit petit à petit entre une personne physique, qu’elle soit religieuse ou laïc et le principe universel générateur de sa vie, de toutes vies. A ce Principe que l’on ne peut nommer sans le limiter nous l’avons vu, le nom de « Dieu » est attribué. Chacun est libre d’y mettre « le Tout ou Rien ».

Il n’y pas de généralités, ni une voie unique pour établir ce dialogue intime. Parfois même, il fait irruption comme « une illumination soudaine », « une révélation dans une vie ». L’histoire de Saint Paul sur le chemin de Damas en est un exemple biblique. A nos yeux d’humains, la vie reste un grand mystère.

Si un jour, vous faites le choix d'emprunter un chemin spirituel, je vous indique, selon

mes expériences vécues dans les différentes voies que j’ai explorées, quelques critères sécuritaires. Je ne parle bien sûr pas ici des grandes religions ou traditions comme le christianisme ou le bouddhisme qui possèdent leur histoire illuminée par tous les grands Saints, les grands Mystiques qui les ont enrichies en manifestant dans leur quotidien le miracle de l’Amour divin.

• La lumière d’un enseignement ne doit pas éblouir. Vous risqueriez de vous retrouver scotchés comme des papillons à la lumière d’un réverbère. Elle doit

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simplement éclairer le chemin pour permettre à chacun d’avancer en y voyant plus clair. • Les règles d’un enseignement spirituel doivent respecter la vie, la liberté et l’intégrité physique de chacun dans l’intérêt de tous (qu’il soit ou non dans ce chemin : le massacre de l’infidèle même au nom de Dieu semble pour le moins contraire à toute loi de l’amour et de la conscience spirituelle, comme d’ailleurs le non-respect de l’enfant ou de la femme) • L’engagement est un choix individuel, non un règlement imposé de l’extérieur. La communauté fondée sur l’amour fraternel doit aussi être respectueuse de la différence de l’autre, même s’il ne fait partie de cette famille spirituelle. • L’argent est un moyen, jamais un but. La quête spirituelle tourne le chercheur vers la lumière subtile, l’intérêt pour l’or le tourne vers une matière beaucoup plus dense. Combien de mouvements spirituels partis à la découverte de la lumière se sont enlisés dans les richesses matérielles. • C’est à chacun, s‘il en éprouve le besoin, de trouver la nourriture qui lui convient et de marcher sur le chemin en se souvenant toujours que la religion est faite pour l’homme et non l’homme pour la religion. Mais ne pas oublier que chaque religion, même si ce n’est pas la nôtre est à respecter et à protéger pour tous les trésors qu’elle contient et qu’elle transmet. • Le cheminement peut aussi être solitaire, car par notre naissance, nous sommes tous inscrits à la grande école de la vie qui par elle-même est Enseignement Sublime si on sait l’entendre. Cependant, l’aide de grandes Sœurs et de grands Frères avancés sur le chemin permet d’entrevoir les raccourcis, les impasses, voire de bénéficier d’une aide fraternelle pour franchir un gué encore trop profond pour nous.

Après ces éclaircissements sur ce cheminement personnel qui m’a permis de

découvrir que la Lumière est essence de la Vie. Je vous propose de partager quelques pratiques et quelques observations qui je le souhaite pourront vous aider, voire mieux encore vous inspirer pour créer un dialogue intime avec La Lumière donc le divin qui sommeille au fond de vous. Mais je ne suis ni un gourou, ni un guide, simplement un chercheur qui comme beaucoup de gens actuellement essaie de partager ses expériences pour le plus grand bien de tous. Je reçois beaucoup alors j’essaie de partager à mon tour. 1/ LA MEDITATION

Voici quelques principes de base que j’ai retenus : Le défi premier de la méditation est de faire taire le flot de pensées ininterrompu de notre bruyant mental. Avec l’apaisement de nos pensées, naturellement le silence intérieur s’installe. Tout se calme, à l’image de la paix qui revient dans la nature quand cesse de souffler un vent tempétueux.

Dans la tranquillité du silence revenu, d’autres espaces en nous, peuvent alors exprimer leur sensibilité : notre corps, notre cœur, et même notre âme, voire nos anges ou nos guides de lumière. Il y a bien des professeurs dans le tumulte de l’existence pour notre «moi-je»? Pourquoi n’y aurait-il pas des instructeurs dans le silence invisible de l’Essence pour nous éduquer dans l’apprentissage de notre « je suis »? Il ne s’agit pas de rechercher l’extraordinaire, le mental se manifesterait aussitôt, riche de toutes ses élucubrations et explications. Simplement il s’agit de rester ouvert à la Vie, à sa richesse inconnue et à ce qu’elle veut nous faire découvrir ou pas. L’intelligence du corps est supérieure à celle du mental, l’intelligence de l’âme est encore plus vaste, et elle-même, s’incline devant notre Esprit : cet Inconnu. Les bases de la méditation sont très simples.

L’on retrouve toujours les mêmes principes :

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• S’installer confortablement, le plus souvent assis, le corps dans sa verticalité mais sans tension.

• Prendre conscience de la respiration occupe et fixe l’attention du mental, ouvrant ainsi un champ libre à notre conscience. La simple observation de l’air qui entre et sort par les narines, du trajet de l’air du nez vers le poumon, puis dans notre corps, nous permet de revenir tranquillement à la Vie en nous, au silence en nous. Alors, naturellement la conscience se focalise sur notre espace intérieur dans l’instant présent et se retire du monde extérieur qui, pour le méditant, ne disparait pas pour autant : une acuité se pose naturellement.

• Si le mental nous ramène à ses préoccupations (les factures à payer, un bruit de voisinage, …), l’entendre, voir ce qu’il nous présente et paisiblement revenir à la conscience de notre respiration, cela permet de nous recentrer.

• Nous prenons conscience de la présence de la vie dans le corps, des points d’appui du corps sur le sol, sur le siège.

• Nous pouvons alors : • Etre simplement dans le Silence d’un respir conscient à l’écoute de ce qui se

passe dans notre corps, notre émotionnel, ou notre conscience. • Ou nous glisser dans la Lumière, tout en laissant passer les sensations, les

pensées, les émotions, comme des nuages tantôt attrayants, tantôt menaçants, qui courent dans le ciel bleu. Nous devenons spectateur de l’impermanence des phénomènes de la vie qui coule en nous et bénéficions de la Paix qui s’installe.

2/ EXEMPLE DE PRIERE MEDITATIVE :

DEVENIR UN « JARDINIER DE L’ARC-EN-CIEL »

Chacun peut-être, non, chacun est le créateur de son chemin. D’ailleurs il n’y a pas de chemin : Il n’y a pas d’autre chemin à parcourir que celui qui nous a éloigné de ce que nous sommes de toute éternité. La mise en forme que je vous propose est un modèle, mais c’est à chacun d’établir, de rétablir sa propre relation avec la Source, si bien sûr il ou elle le désire… libre-arbitre … car nous avons chacun des dons différents à épanouir pour la richesse de tous. Nous sommes les jardiniers intérieurs de l’arc-en-ciel. Alors je vous propose de devenir un arbre fluidique aux fleurs de lumière qui rayonne, émane et vibre vers tous les êtres.

Nous sommes le jardinier de notre terre intérieure personnelle. Nous pouvons choisir les graines que nous cultivons et apprendre à épanouir « la rose de notre Cœur » au centre de notre vie. Pourquoi ne pas cultiver notre arbre corporel dressé entre terre et ciel? Nous pouvons le fleurir à la Lumière des couleurs que sont les vertus et cela pour notre plus grand bonheur et celui de tous.

Comme le jardinier trouve dans son jardin les fruits et les légumes dont il a besoin, là où d’autres doivent aller acheter toute leur nourriture. Par la Source intérieure qui coule du Subtil Innommable, dans Le respir conscient, nous pouvons être créateurs dans l’abondance des fruits de notre bonheur durable. Ces fruits peuvent être : l’Amour, la Compassion, la Présence, la Joie, la Paix, la Pureté, la Force, la Sagesse, la Vérité, la Bonté, la Justice... A chacun de choisir selon les besoins qui se présentent sur son chemin. Apprendre à reconnaitre nos besoins nous permet de combler nos carences et ne plus chercher toujours à l’extérieur dans l’espoir « souvent illusoire» que l’autre emplisse nos vides intérieurs. Ainsi, « je t’aime » ne veut-il pas dire, le plus souvent, « aime-moi »? Quand dans notre espace intérieur, cette vibration fait cruellement défaut. Au contraire, si nous sommes riches de cette vibration, c’est le contraire qui se passe, nous la proposons naturellement en partage à

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l’autre. Un refus éventuel de sa part ne sera plus vécu par nous comme une blessure de non assouvissement d’un manque vital le plus souvent inconscient. L’autre devient libre d’accepter ou de refuser, dans le respect de nos chemins de vie qui peuvent simplement se croiser, se côtoyer voire s’épouser… Quand la vie semble nous refuser ce qui nous apparaît essentiel. Le travail intérieur permet un plus juste échange avec les autres avec un risque moindre de projeter sur eux plus ou moins violemment le poids de nos frustrations. Si la Source de Vie, en se donnant, « donne vie » en permanence à chaque instant à chaque créature, à chaque forme dans l’Univers, elle doit donc aussi de lui apporter tout ce qui est nécessaire à sa survie individuelle et à notre survie collective. Sinon le jeu se termine « Game is over » : nous sommes morts. Privilège est donné à l’Etre Humain, la possibilité par « un Respir conscient » de se relier directement à la Source de Vie qui coule en abondance dans son corps. Cette Force Universelle est Energie « Lumière-Amour-Joie ». En nous déconnectant d’elle, le plus souvent inconsciemment, nous nous transformons en mendiant de l’Amour dans une sensation d’isolement et de tristesse. Nous sommes une Coupe, notre Cœur est une Coupe à nous de l’ouvrir pour recevoir et l’emplir en abondance de la Vie. Nous l’avons vu : les Vertus, au-delà de nos pensées, de nos sentiments, de nos pulsions sont les vibrations vivifiantes qui se manifestent par les Couleurs-Lumières. Invisibles. Elles soutiennent notre vie par le nectar bienfaisant qu’elles y déversent en permanence. Avec elles, sous pouvons emplir nos vides, adoucir nos espaces blessés et douloureux, et bien sûr illuminer nos ténèbres, nous pouvons aussi garder notre porte close. L’avantage du travail avec les Couleurs est de ne pas trop intellectualiser. La Lumière est multidimensionnelle. Une vertu peut, pour notre mental être un concept l qui enferme une Couleur Lumière dans les limites de notre conscience et l’ampute de son jaillissement de vie à l’image de l’eau de source que l’on emprisonne dans une bouteille. Chaque couleur se définit par sa Luminosité (sa conscience), sa Teinte (la nuance de sa sensibilité) et son Intensité (sa force). Le référentiel de base, nous l’avons vu : ce sont les couleurs de l’arc-en-ciel : perfection de Luminosité de pureté et d’intensité de la Lumière vivante. Voici quelques outils couleurs lumière du jardinier intérieur. La vie est infinie dans la diversité de son unité : c’est toute sa richesse. Je vous présente ici quelques exemples de jardinage intérieur avec les couleurs. Ils m’ont été inspirés par d’autres qui ont parcouru ce chemin avant nous. Mais restons conscient que nous sommes tous « Créateurs » dans la Lumière. Ainsi chacun de nous, c’est la merveille de la vie peut d’abord imiter, puis découvrir et naturellement développer ses propres outils. Mais l’expérience des Anciens, des Sages et des Etres de Lumière, est très utile pour éclairer ce chemin sans se fourvoyer. La Lumière est naturellement liée à l’air, comme l’eau à la terre. C’est pourquoi, la respiration consciente est, me semble-t-il, un des outils de base du jardiner de Lumière.

• Nous pouvons inspirer une couleur- Lumière correspondant à la vibration d’une Vertu Divine de la Source, puis expirer l’ombre qui entache sa luminosité, sa teinte ou son intensité.

• Nous pouvons aussi, plutôt que de rejeter cette noirceur à l’extérieur (la Lumière dissipe les Ténèbres, comme l’aube du matin efface l’ombre de la nuit) transformer ces reliquats de notre vie intérieure (que sont la rancune, la colère,…) en Lumière comme la terre transmute par son alchimie interne le fumier en terreau.

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• Nous pouvons faire cette respiration-méditation, seul ou en groupe. En présence de l’autre, des autres, il y amplification par résonnance de la Lumière ressentie dans la Coupe du Cœur de chacun. C’est comme une chorale, chanter seul c’est bien, chanter en chœur est autre chose. Chacun reçoit et vibre au son de sa propre voix et à celle de tous les autres chanteurs. Les énergies de chacun sont amplifiées par le chœur vocal ainsi formé.

• Nous pouvons aussi faire pour l’autre, à distance, car nous sommes tous Un dans la Lumière même si nous sommes tous apparemment séparés dans la matière. Mais ici s’impose le respect: du chemin, des choix, de la conscience de l’autre. Agissons à l’image de la Lumière qui coule d’abondance en respectant la liberté de chacun de s’ouvrir ou non à Elle.

• L’on peut, aussi, faire cette méditation pour les végétaux, pour les animaux, pour les êtres de la nature, pour la terre, pour l’Univers tout entier. Tout trouve place dans la vibration unifiée de notre Cœur. C’est l’unité de la vie retrouvée par-delà tous les différents qui nous séparent dans la matière.

… Si nous gardons cette Conscience tout au long du jour et de la nuit… Comme me dit un jour, un Etre sans doute éveillé, que j’ai rencontré dans ma jeunesse « je n’ai plus besoin de prier, ma Vie est devenue Prière »

Inviter les Couleurs- Lumière dans notre vie, c’est aussi découvrir une nouvelle vie Les Couleurs sont les Vertus, les énergies qui à chaque instant, au rythme de nos heures, de nos jours, de nos saisons, de nos années, de nos vies s’incarnent, se densifient et se concrétisent naturellement (comme la graine devient arbre) dans notre vécu quotidien par nos pensées, nos sentiments, nos sensations, nos actions. Un dicton de médecine naturelle disait « dis-moi ce que tu manges : je te dirais qui tu es ». Nous sommes tentés d’ajouter : manges-tu à l’amour de ton cœur ou à la boîte à critiques de ton mental? Sur cette voie de la conscience Lumière de notre Etre, si l’on en croit les Etres éveillés, adieu haine, rancune, colère, solitude, jalousie, tristesse, humeurs sombres, égarement,…. Et bonjour l’Amour, la Joie, la Paix, la Plénitude, la Force, la Bienveillance, la Fluidité, la Vitalité, la Santé, la Beauté. Bonjour La Vie tout simplement. La vraie vie telle que la plupart d’entre nous la rêve : une vie étincelante de Lumière, d’Amour et de Joie. Ce bonheur est contagieux, il ne demande qu’à se partager. Je me souviens d’une parole du Dalaï Lama qui faisait vœux de se réincarner jusqu’à ce que la dernière âme du dernier humain s’éveille et soit sauvée. La truite nous donne aussi un bel exemple : toujours tournée vers la Source le nez dans le courant, elle reçoit une eau pure et tout ce dont elle a besoin pour vivre. Si elle se retourne pour attraper et s’accrocher à une proie plus attrayante : très vite, elle dérive dans le courant et arrive dans une eau beaucoup moins pure (souvenons-nous du grand fleuve de vie). Et après… combien de temps lui faudra-il « ramer » pour remonter le courant et retrouver sa place dans le pur jaillissement de la vie ? Quelles sont les fleurs que l’Etre humain peut épanouir ? Plaçons tout d’abord les fleurs « Or » et « Indigo » Avec l’or (le feu du Soleil Divin) et l’indigo (l’obscurité de la nuit), nous sommes dans le domaine de la non-manifestation. Un espace inaccessible, j’oserai dire « inoxydable comme l’or ». Le jaillissement « Or » initial de la vie rayonne dans les profondeurs de l’Essence Primordiale de la nuit (l’Indigo) : la nuit du cosmos et de l’être humain en attente de fécondation. N’est-ce pas ce refuge inaccessible et inviolable qui est évoqué dans le psaume 91 ? « Tu fais du Très Haut ta retraite. Aucun malheur ne t'arrivera ». La Lumière dorée (que l’on retrouve dans l’aura des Etres illuminés) jaillit du cœur de la Source, du Cœur de Dieu : cette Vie est saisissable par nos sens et notre intelligence. Dans le Silence éternel et invisible, « Le Feu divin» déverse sans cesse son abondance dans la

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nuit de l’indigo qui devient étincelant de lumière. Ensemble, le Yang du jour et le Yin des ténèbres fécondent toutes les vies manifestées tout en restant l’Invisible-Inaccessible à nos sens. Au-delà de nos pensées, de nos sentiments, de nos actions : « Il Est ». « Il Est » le jaillissant éternel « du Non Etre ». C’est le sanctuaire de l’Ame, du Saint Homme exprimé dans le Tao, le rayonnement du mystique réalisé. Dans la vibration de l’indigo, il n’y a pas de pensée. Seulement ce rayonnement invisible qui féconde de tous les possibles, l’espace bien au-delà de l’image illusoire que l’on se crée de notre monde réfléchi par nos sens. Ce monde dans lequel on organise notre vie quotidienne. Ce rayonnement invisible de tous les possibles n’est-il pas ce Divin endormi en nous? Cette belle Princesse qui attend, dans la patience de l’éternité son Prince charmant ? A qui elle révélera tous les trésors de son regard d’Or quand il viendra l’éveiller par un doux baiser de sa longue nuit? C’est dans cet Espace « indigo étincelant », je pense, que nous pouvons connaitre et rencontrer l’autre dans l’Unité d’un seul et même vivant, par-delà, la multitude des apparentes de nos Etres incarnés. (La langue des oiseaux nous l’exprime : la mise en commun = la mise en « comme un ») L’Ame, hors de cet Espace, fait l’expérience de la vie quotidienne incarnée : celle des couleurs matérialisées. Nous sommes, alors, dans un jeu d’actions-réactions. Une vie miroir, celle des causes et de leurs effets. Une vie, ô combien réelle pour nous, mais si l’on en croit les Etres Eveillés : une vie miroir qui nous multiplie les défis, les rivalités au quotidien pour nous apprendre à retrouver notre Unité dans cette pluralité plutôt chaotique d’apparence que nous nous créons. Ainsi dans le défi de l’incarnation, nous devons à notre rythme, apprendre à manifester les vertus que sont les vibrations invisibles des couleurs de l’arc-en-ciel pour retrouver l’Unité. Mais ces vertus qui semblent si étrangères au monde que nous fabrique nos sens ne sont-elles pas simplement les lois Vivantes de l’univers qui nous invitent à naître à la Vrai Vie? Une Vie sans limite de temps et d’espace une Vie éternelle de félicité. Envers et contre tout : La vie est un jeu de Lumière, mais dans notre humanité, je parle de la mienne, elle est aussi un jeu d’ombres. Je plonge souvent malgré moi dans mon ombre pour jouer un jeu parfois plus ténébreux …Mais comme chacun de nous j’essaie d’apprendre… Essaie et essaie encore, nous dit l’Amour universel un jour tu finiras bien par y arriver… Plaçons maintenant les autres fleurs de Lumière, leur couleur et leur positionnement De la Source, l’or fluide coule en nous par le sommet de la tête C’est le septième chakra : le coronal. Par lui coule la Vie de la Source en l’Etre éveillé.

• le jaune, la Sagesse, rayonne au niveau du plexus solaire (là encore l’on découvre l’intelligence des anciens. Comment ont-ils choisi ce nom? C’est le troisième chakra.

• le rouge « la Force de Vie Amour » se pose au plus profond de notre matière, de notre bassin : le fondement de notre être. C’est le premier chakra : le chakra de base.

• Le bleu rayonne la Conscience, le verbe, l’expression de la Vérité. C’est le cinquième chakra : la gorge

• Le orange, mélange de jaune et de rouge : vibre la vitalité, la pureté, la sainteté. C’est le second chakra : le chakra sacré. (encore un nom qui nous interroge, car le plexus sacré est lié à la sexualité… c’est à ce seul niveau que l’homme est créateur de la vie à l’image de Dieu.)

• Le vert, mélange de jaune et de bleu, émane l’abondance de l’amour fraternel par le cœur. C’est le quatrième chakra : le centre du cœur.

• introduisons le magenta : mélange de rouge et de bleu. C’est une nuance de violet où le rouge domine sur le bleu. On l’interprète souvent comme l’octave, l’expression supérieure du vert du chakra du cœur. Le magenta est le juste équilibre de l’amour incarné (le rouge) dans le respect des lois du ciel (le bleu).

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• Le magenta équilibre le rouge (rappelez-vous c’est la lumière vue à travers les

ténèbres) : non éclairé, il peut manifester la force brutale oubliant les lois de la vie.

Le bleu, (rappelez-vous les ténèbres vues à travers la Lumière): sans l’amour du rouge, il peut exprimer durement la rigueur de la loi, juger cruellement du haut de sa vibration ce qu’il voit comme l’obscurantisme de la chair oubliant les défis qu’elle rencontre dans l’incarnation.

Le magenta, équilibre du rouge et du bleu, est la couleur, je crois me souvenir, attribuée aux Maitres incarnés en Orient.

• Le violet est aussi la rencontre du rouge et du bleu. Mais dans le violet, c’est le bleu qui l’emporte sur le rouge. C’est la couleur attribuée au septième chakra, le coronal, celui de l’amour qui se fond dans le divin. Il apparait donc comme l’Esprit de sacrifice, l’Esprit de l’Amour universel. Il appelle à lui sa complémentaire : l’or qui (selon les clairvoyants) centre ce chakra et rayonne autour de la tête des initiés.

• l’indigo, couleur particulière, correspond au sixième chakra : le chakra frontal qui a sa racine dans l’occiput. Il ouvre notre regard sur l’invisible qui ne se révèle qu’à celles ou ceux qui ont ouvert le troisième œil. N’est-ce pas l’œil dont parle Jésus ? « L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé », mais ce n’est pas notre sujet. • L’indigo peut être le lieu de passage entre la terre et le ciel : le rouge a valeur

de terre, le bleu à valeur de ciel. • Dans le magenta c’est le bleu qui épouse le rouge pour que se manifeste

toute la richesse du ciel sur la terre (le rouge : le premier chakra, le bleu : le cinquième chakra).

• Pour aller vers le septième chakra, où c’est le bleu qui prend l’ascendant sur le rouge : il faut passer par le sixième chakra, la nuit de l’indigo : l’immensité fertile de l’espace infini, la matière primordiale de tous les possibles. Une fois ce chemin parcouru, s’ouvre la porte du septième chakra. Mais il y a eu un retournement : Ce n’est plus le rouge, la matière qui centre l’Esprit. Maintenant, c’est la matière (le rouge) qui aspire à se fondre dans la Puissance de l’Esprit (le bleu) pour disparaître en lui et réaliser le miracle de l’Unité de la Vie. N’est-ce pas ce que nous révèlent les grands mystiques ?

Mais tout cela n’est pas sans rappeler notre vie quotidienne. Tout d’abord, notre Esprit : l’homme courtise notre Matière : la femme. L’homme séduit la femme. La Matière : notre femme, à son rythme, s’ouvre à notre Esprit, le découvre puis par Amour, elle se laisse pénétrer et s’oubliant, fusionne avec lui pour se laisser féconder dans l’unité de l’Amour. Alors jaillit le rayon Or. L’Or des épousailles divines entre notre Esprit et notre Matière : l’enfant Christ, l’enfant Bouddha peut alors naître à notre Vie ou plutôt c’est nous qui naissons à Lui. Méditation, pour faire fleurir l’arbre aux fleurs de Lumière en nous Cette méditation sur l’arbre fluidique en nous est une façon de vibrer sur les différentes fréquences des couleurs de l’arc-en-ciel pour nous imprégner de leurs vertus. C’est une façon d’apprendre à les rendre vivantes en nous. Première partie : (Dans la méditation j’emploie le « je » car il s’agit d’un dialogue personnel que l’on tente d’établir avec soi-même. Ce n’est nullement une personnalisation ou une appropriation.)

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• Assis confortablement, éventuellement en allumant une bougie, c’est une Présence, nous l’avons vue.

• Je me mets dans la conscience de la respiration : conscient de l’inspir et de l’expir.

• Dans la sensibilité à la Présence de la Vie en moi, dans la confiance et la gratitude, je me relie à la Source de toutes Vies.

• J’ouvre à son abondance subtile la coupe de mon Cœur. • Le Cœur se remplit de l’étincelance invisible de sa Lumière. Il déborde de son

Energie d’Amour. • Du Cœur, l’Energie de Vie coule vers le bassin qui s’emplit et vibre de sa

Présence. • Du ventre, la Vie diffuse vers toutes les cellules du corps, les régénère. • La Lumière étincelante, invisible, circule librement le long de tout l’arbre vertébral

du bassin vers la tête et de la tête vers le bassin…Puis • Du Ciel à la Terre et de la Terre au Ciel, elle baigne toutes les cellules dans

l’abondance de sa Lumière, de son Amour, de la sa Joie.

• Comme un arbre fluidique, je baigne dans l’indigo, Couleur de tous les potentiels de ma Terre Mère intérieure (insaisissable matrice originelle de tous les êtres).

• Puis, je me relie au Soleil doré de la Source jaillissante qui centre l’univers. Je le visualise au-dessus de ma tête. (Notion : de Notre Père qui est aux cieux, dans le subtil du ciel).

• Un second Soleil émane de lui : doré. Il rayonne au niveau de la gorge (le Verbe : que ton nom soit sanctifié). Sa lumière se fusionne à celle du premier soleil. elle illumine toute la sphère de la tête, du visage. La Conscience subtile s’illumine.

• Un troisième Soleil d’or émane dans le plexus solaire (que ton règne vienne). Son rayonnement s’unifiant aux premiers fait vibrer l’Amour dans toute la sphère de la poitrine, le cœur, le dos, les bras.

• Un quatrième Soleil d’or illumine le bassin (que ta volonté soit faite). Il rayonne dans le ventre, la zone lombaire et sacrée du corps, les jambes.

• Ces quatre Soleils délimitent nos trois sphères : la tête, le thorax et l’abdomen • Unifiés, dans le même rayonnement d’une Lumière invisible qui illumine tout le

Temple de notre l’Etre Intérieur. • La Lumière dorée, blanche, invisible, rayonne sa Présence, sensible, vivante,

consciente dans tout le corps. • Elle circule, libre, tout le long l’arbre vertébral… Du Ciel à la Terre et de la Terre

au Ciel… Du Centre du Ciel… Au Centre de la Terre dans l’aura indigo de notre nuit terrestre devenue étincelante de Lumière.

• Les cellules du corps rayonnent l’Amour, le Bonheur vers tous les êtres qui, dans cet espace de conscience, sont l’unité d’un seul et même vivant. Elles rayonnent vers la terre, les animaux, les végétaux, les Etres invisibles.

… Nous pouvons continuer cette méditation avec les couleurs de l’arc-en-ciel vues

plus haut dans le texte Puis nous revenons à notre conscience plus physique, en reprenant conscience du

corps, des points d’appuis sur le sol ; en bougeant les mains les pieds et en ouvrant doucement les yeux, nous revenons à notre réalité incarnée.

Voici une autre façon de parcourir et de fleurir l’arbre de lumière en nous. Nous sommes infinis dans tous les possibles de notre créativité

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C’est l’histoire et la vie de Marie, la mère de Jésus, qui m’a inspiré cette autre façon de fleurir l’arbre de Lumière : cet arc-en-ciel debout entre ciel et terre que nous devons incarner en nous pour relier dans « notre vivance » le Ciel et la Terre. Marie, dans sa nuit terrestre, a perçu une Lumière éblouissante, inconnue. Dans la confiance, elle s’est ouverte à cette Lumière étincelante qui l’a visitée. A ce Feu rayonnant qui venait frapper à la porte de sa vie, dans la simplicité, elle a répondu dans la matière de sa chair « je suis la servante du Seigneur, qu’il en soit fait selon sa Parole ».Quelle Force d’abandon à la grâce pour répondre de si belle façon à cet appel de la Lumière. Je ne trouve pas les mots pour exprimer l’émotion et l’admiration que cela suscite en moi.

Marie, fécondée par l’Esprit : le Rouge : l’Amour au cœur de la matière (premier chakra), lui offre l’enceinte de son bassin de sa terre sacrée intérieure : le Orange, la Pureté, la Sainteté, la Vitalité (second chakra). Puis l’enfant nait au monde, il peut alors rayonner sa Lumière dans l’incarnation : le Jaune solaire (troisième chakra). Marie l’élève pour qu’il devienne frère des hommes : le Vert (le chakra du cœur). Puis elle l’accompagne dans sa croissance pour qu’il devienne témoin de la vérité : le Bleu (chakra de la gorge). Jésus alors dans la simplicité de sa mission manifeste le magenta ; l’amour incarné en plénitude dans la matière. Puis ayant franchi le mystère de l’indigo (sixième chakra), il réalise le violet (septième chakra) la fusion avec l’Esprit : le mariage avec l’Or Divin.

Marie a connu le dépouillement dans la crèche, l’exode en Egypte, sans doute les pressions et réprobations de son entourage jusqu’à l’épreuve de la crucifixion de son propre Fils.

Et Jésus? Quelle leçon ne nous donne-t-il pas? Quand, sur le chemin de la crucifixion, dans les souffrances extrêmes d’un corps supplicié, abandonné par ses amis, par ses propres disciples devenus ses frères, sous les quolibets de la foule, le poids du joug de la croix, et sans doute sous le fouet des romains… Il implore la Source de toutes vies « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Au-delà de ses souffrances physiques, émotionnelles mentales, de son histoire personnelle ; il demande pardon pour ses tortionnaires devant l’énormité karmique (pour ne pas dire l’énorme connerie) que l’humanité inconsciente de l’époque est en train de concrétiser : « chercher à anéantir la Force de Vie Universelle qui s’est incarnée en Jésus. Cette Force même, qui anime, sans qu’ils en soient conscient leur propre vie ». Si nous ne voyons pas la sublime Grandeur que Jésus manifeste en cet instant, où la verrons-nous?

Dans la passion de Jésus, l’éternel « Je Suis », le violet, dans la Lumière vivante de l’or divin a totalement investi le moi-je illusoire du corps de matière. Ce corps devenu simple tunique de chair crucifiée pour témoigner de la seule Vérité de l’Esprit manifestée en lui. N’est-ce pas ce chemin de conscience que Jésus a, avec Marie sa Mère, défriché pour l’ouvrir à l’Etre humain, à tous les Etres humains ?

C’est le chemin alchimique, de la Vertu, de la Lumière, des Couleurs-Lumière que chacun de nous peut maintenant parcourir dans des conditions heureusement moins dramatiques.

Dans l’incarnation, la Lumière de chacun se cache dans l’obscurité invisible des profondeurs de sa nuit indigo qui protège et enveloppe la graine du divin en lui. Cet indigo est-il seulement le lieu de l’inconscient ? N’est-il aussi le lieu où se cache le super conscient ? La Divinité au Cœur de Chaque Etre Humain ? Ainsi, caché au plus profond de nous-même, hors de notre conscience, il nous permet de vivre notre libre-arbitre dans le quotidien, de faire les expériences que la vie nous propose ou nous impose individuellement et collectivement, pour nous guider à notre rythme vers la reconnaissance de son Amour.

L’humanité d’aujourd’hui n’est-elle pas comme l’enfant devant le sapin de Noel qui joue avec le carton ignorant le merveilleux cadeau qu’il contient.

Voici donc l’arbre arc-en-ciel que m’a inspiré l’histoire de Marie. Que l’on soit homme ou femme peu importe, car notre matière vivante : notre corps, est toujours Yin, féminine par rapport au Yang masculin de notre Esprit : l’Esprit de Vie.

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Méditation inspirée par l’histoire de Marie seconde partie

• Assis confortablement, je me mets dans la conscience de la respiration : de l’inspir et de l’expir.

• Dans le respir : l’Or jaillissant de la Source Divine illumine mon temple intérieur. • Je m’ouvre à « l’étincelance de l’Amour Divin » qui emplit la coupe du Cœur,

débordant d’abondance. • Il féconde la terre sacrée du bassin, le fondement de mon Etre : • Par LE ROUGE : le bassin reçoit le germe de vie de l’Amour qui vibre et le vivifie. • Par LE ORANGE : énergie de vitalité, de santé, de joie, de pureté ; le germe de

vie grandit, il prend place dans l’enceinte du ventre. • Par LE JAUNE, le plexus solaire : l’enfant nait à la lumière. Il s’ouvre à la

conscience du monde qu’il découvre. il prend sa place dans le monde. • Par LE VERT, le cœur. L’enfant grandit parmi et avec les autres. Il s’ouvre à la

fraternité humaine o Continuant sa croissance, un référentiel de Vérité s’impose qui dépasse la

réalité humaine de chacun pour vivre dans la Paix et l’harmonie avec tous les Etres au-delà de nos différences.

• Par LE BLEU, la gorge : le Principe divin ouvre la porte de la Vérité qui transcende l’homme. • Le bleu de la Loi, peut paraître trop rigoureux : il a besoin du rouge pour

l’exprimer avec Amour dans le vivant. • Par LE MAGENTA, (le bleu modulé par le rouge) : la Vérité épouse la Chair, « le

verbe se fait Chair », L’amour ne supplée pas la loi mais l’accomplit pleinement. • Le Principe Divin peut vivre au cœur même de la chair. Le Mariage divin est

là : l’alpha et l’oméga, riche de toutes les qualités vibratoires du bleu : le Christ cosmique réalisé dans le rouge : le Christ incarné.

• Par L’INDIGO de la zone occipito-frontale : la Paix s’exprime dans la Puissance Silencieuse de la Nuit des sens.

• Par LE VIOLET, le sommet de la tête, l’Amour humain se fond dans le divin. Alors dans une fusion d’Amour l’Or fluide de la Lumière divine illumine le temple intérieur de notre Etre tout entier.

• Par L’OR DIVIN : Rayonne la Couronne Royale des Etres Illuminés comme celle du Bouddha, la Couleur centrale du chakra aux mille pétales. • Cet Or coule d’abondance, du centre de la tête par le plexus solaire vers tous

les êtres. Il rayonne invisible à travers la nuit de l’espace indigo devenu étincelant de lumière. Cette Lumière n’éblouit pas. Invisible, elle éclaire le chemin de chacun. C’est l’image de l’Hermite du tarot (la neuvième carte) qui porte sa lanterne de lumière sous sa cape indigo doublée d’or à l’intérieur.

• Je reviens doucement à la conscience de la réalité incarnée. • Je remercie, en faisant le vœu que cet arbre arc-en-ciel fluidique devienne vivant

tout au long du jour, dans tous les plans de mon Etre et de tous les Etres. • Puisse chacun trouver sur les chemins de sa vie, la plénitude de son Etre dans la

Paix du Non Etre.

Dans la méditation, nous touchons la qualité vibratoire des possibles de notre Etre. La vie quotidienne nous offre des possibilités de la réaliser. C’est à nous de parcourir le chemin dans ce quotidien souvent aride pour la manifester, la concrétiser.

La matière est vivante. La matière est sensible. La matière est intelligente. La nôtre bien sûr, mais aussi la matière de notre Terre-Mère (c’est une vérité qui nous surprend mais c’est une conscience que partage nombres de peuples autochtones). Pour découvrir cette

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Vérité en nous et autour de nous : à nous d’apprendre à devenir vivant au-delà du formatage 3 D de nos pensées, de nos sentiments, de nos pulsions.

Notre transformation « sur le chemin de la Lumière » par ses ambassadrices les Couleurs : ces effluves des Vertus Divines, nous permettra de découvrir une Vie toujours nouvelle et infinie.

La Vie incarnée s’offre à l’éternité de notre Ame, par la Terre Mère vivante qui nous porte chaque jour, sans oublier la terre vivante de notre mère qui nous a porté dans son ventre.

La Terre chaque jour se laisse féconder par le Soleil pour offrir l’abondance de nourriture indispensable à toutes les formes de vie qu’elle accueille. Pour tout cela, Merci. Je rends hommage à la femme, si souvent oubliée ou méprisée : cette terre sacrée qui offre l’enceinte de son amour pour permettre à l’enfant de naître à la vie terrestre. Puisse chaque couple, homme, femme, accompagner chaque enfant vers la naissance de l’enfant Lumière en lui lors de son incarnation. 3 / PARTAGE D’UN AUTRE EXEMPLE DE PRIERE MEDITATIVE Appel au Je suis pour qu’il vienne à la rencontre du Moi-je et grandisse à travers moi, pour m’apprendre à aligner ma vie sur l’Amour Universel de la Source.

La prière met en parole nos intentions. C’est une forme que l’on peut partager.Il est important de mettre en parole pour donner une impulsion de concrétisation (le verbe) : « Seigneur je te demande d’aider Tartempion, je te demande de m’aider ». Mais l’Essence (le carburant), la véritable force de la prière est la sincérité de la mélodie qui émane de notre Cœur. (La parole de Jésus peut-être encore citer ici : « Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore: Déracine-toi, et plante-toi dans la mer; et il vous obéirait. » (Est-ce une demande à faire je ne pense pas que cela soit très profitable à cet arbre) mais cela semble montrer la puissance de nos intentions sincères de prières, si elles restent dans le cadre qui est le leur. (Rappelons-nous la supplique de Jésus à son Père pour que la coupe de la passion s’éloigne de lui… qui se termine par cette phrase « Père que ta volonté soit faite »)

La prière individuelle ou collective peut être supplication, intercession, louanges, expression de gratitude, ou tout simplement partage de l’Amour.

Elle peut être codifiée ou spontanée. Son but est toujours de nous relier à une Force qui dépasse nos ressources justement dans le but de nous « Ressourcer ». Il existe de nombreuses prières, consacrées par la religion. Les réciter en groupe, donne encore plus de force aux intentions formulées.

Dans notre Prière individuelle : l’on peut simplement laisser couler la Lumière de la Source à travers notre Cœur… La meilleure prière est celle qui coule comme une eau vive et régénère la Vie et l’Amour en nous. Exprimer l’intention de sa prière nous l’avons vu, aide à l’incarner dans la matière.

Exprimer une prière personnelle, peut servir de référence initiale à un autre, l’inspirer pour ses propres créations, car c’est à chacun d’apprendre à chanter la Vie avec sa propre voix, sa propre sensibilité. Nous sommes tous uniques et tous créateurs.

Ainsi le modèle que je vous présente n’a d’autres prétentions que de stimuler votre créativité. Je vous partage une prière que j’essaie de rendre vibrante, vivante, en moi dans un état méditatif. Cette prière, je l’adresse, au Père Céleste et à la Mère Divine pour aller à la rencontre de l’Etre de Lumière qui sommeille en moi : le « Je suis » qu’il m’aide à aligner ma vie sur l’Amour Universel de la Source.

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• Dans le Silence d’un Respir conscient, dans la conscience de la Présence de la vie en moi. Je m’aide de la visualisation mais sans forcer le mental pour rester dans la vibration de l’énergie. • Du Feu divin créateur jaillit La Lumière invisible « étincelante ». • Dans le respir, le silence, je m’ouvre à sa Présence… • Elle me pénètre, illumine mon espace intérieur. Elle est vivante en moi. • Je lui ouvre la Coupe du Cœur, qu’elle la remplisse pleinement.

Bientôt sa Lumière étincelante déborde. • Elle coule vers le ventre qu’elle emplit de sa force, de sa Joie. Je l’accueille dans

le bassin qui devient l’enceinte d’une terre vivante, fertile. • L’abondance de la Lumière emplit et vivifie toutes les cellules de mon corps

Celles de tous les Etres, de la Terre… la Terre Mère… • L’Amour Lumière régénère tout dans sa pureté vivante. • Dans la Lumière, j’offre cette matière, devenue vibrante, à l’œuvre divine pour

féconder et laisser grandir la Conscience de l’Unité en moi : la Conscience du « je Suis ».

Dans la confiance, dans la gratitude, j’appelle « je Suis » à grandir dans cet espace

de Paix intérieure que lui ouvre le « moi-je ». A mon rythme, je découvre la Présence du « je Suis » en moi. Au-delà de mes peurs, je Lui propose de devenir mon ami, peut-être mon plus sincère ami.

Les facteurs de croissance, les vitamines : sont les vertus que je nourris dans le silence de mon Etre vers l’incarnation d’une nouvelle conscience.

• Tour à tour, le me relie à • La pureté, pour devenir transparent à sa lumière • L’humilité car tout m’est donné par la Source à chaque instant de ma vie. • La simplicité, car comme la Lumière, comme l’Eau, la Vie coule dans sa

Liberté pour nourrir notre quotidien. • La bienveillance : l’autre et moi, nous sommes en apprentissage de la Vie. • La patience : le temps de l’univers n’est pas le temps humain. • La volonté : pour rectifier, puis tenir le cap du bateau corporel qui m’est confié. • Le discernement : pour me guider dans l’apprentissage des lois de la Vie. • La foi : la force qui me porte vers la destination. • L’espérance : le sourire qui accompagne le chemin de chaque jour. • La charité : le partage sur le chemin, car je ne suis pas seul sur les chemins

de la vie.

Ainsi dans le compagnonnage de cette prière méditative: « Le moi-je » et le « Je suis » se découvrent et s’apprivoisent. Ils pourront ainsi, s’apprendre mutuellement dans le vécu quotidien de l’incarnation, pour savoir qui fait quoi?

Le « Je Suis » devient la Présence dans le « moi je » qui s’exprime dans l’existence. Il devient la Lumière qui le guide, l’Amour qui le console, la Vie qui le soutient. Le moi-je possède aussi de grandes qualités : il a appris par les épreuves et souvent la souffrance, à vivre les situations très humainement terrestres. Je remercie le Père céleste, la Mère divine, mes cellules de m’aider à parcourir ce chemin.

Le chemin vers « moi-m’aime » est purification libératrice des pesanteurs accumulées, pénitence et réconciliation avec « Soi - m’aime », pour que s’allume et s’exprime l’éternelle Lumière qui est Joie, Amour et Paix dans vie quotidienne réunifiée… comme l’ont témoigné ceux qui nous ont précédé sur ce chemin.

… Quel boulot, mes amis…. A chacun, je souhaite bon courage sur son chemin individuel.

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4/ LE QI-GONG PRATIQUE SIMPLE ANCESTRALE ORIENTALE D’ACTUALITE

Il nous permet de découvrir la circulation des énergies dans notre corps La fluidité est le Maître mot du Qi-Gong

Voici en quelques mots les principes de base du QI-GONG. C’est une pratique qui plonge ses racines dans la tradition chinoise. Son but est de renforcer les énergies vitales dans le corps et de les faire circuler de façon harmonieuse dans le corps pour éliminer les énergies perverses et rétablir ou maintenir ainsi une bonne santé.

Les chinois selon mon expérience parlent très peu de l’Esprit : ce qui est caché a sans doute sa raison d’être, alors pourquoi le dévoiler. C’est à chacun de découvrir la richesse de toutes ses potentialités dans l’expérience sa propre vie. Les principes du Qi-gong

• La fluidité : là où l’énergie circule de façon harmonieuse, il n’y a ni excès, ni vide d’énergie, donc pas de troubles par surcharge en amont d’un blocage ou défaut d’énergie en aval.

• La conscience du corps et du souffle bien sûr, y trouvent pleinement leur place. • Dans le corps, l’énergie suit la conscience. • Les postures statiques permettent d’accumuler l’énergie et de renforcer le corps : la

posture de l’arbre est très pratiquée. • Les exercices dynamiques font circuler l’énergie • De nombreuses séries d’exercices sont proposées pour travailler sur tous les

systèmes du corps • Le zhineng Qi-gong (QI-Gong de l’ouverture du Cœur), les huit pièces de

brocart, le Falun gong de finalité plus spirituelle (pratique qui a été durement réprimée dans son pays d’origine après avoir connu une rapide diffusion), les milles mains sacrées, le taiji qi gong,… Nous pourrions continuer près de 20.000 séries ont été répertoriées. (on en trouve de nombreuses sur internet en libre visualisation)

Intérêt pratique dans notre vie quotidienne

• Dans la conscience de notre corps et de notre respiration avec très peu de pratique, la plupart d’entre nous aujourd’hui ressentent la présence de l’énergie vitale dans leur corps. Nous pouvons tester facilement notre ressenti : si nous mettons notre conscience dans les pieds, l’énergie descend dans les pieds. Si nous la faisons circuler dans le corps, l’énergie suit la conscience. Cela est une aide précieuse pour développer notre sensibilité à notre maison corporelle en ressentir les blocages et aider à fluidifier par l’énergie vitale.

5/ CE QUE NOUS OFFRE LA PHYSIQUE QUANTIQUE

• Dans l’énergie quantique, nous sommes dans le monde de tous les possibles. • Rien n’est déterminé. Cette Lumière : « Energie-conscience-matière » est un

peu comme l’eau : elle prend la forme du récipient qui la modèle. • N’est-ce pas la Liberté de l’Esprit, la Liberté donnée par la Lumière dont parle

Jésus : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » rappelons-nous cette autre parole « Je suis la parole et la lumière »… Toute liberté nous est donnée par notre conscience, notre pensée, notre verbe (la parole).

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Nous sommes les créateurs de tout ce qui se manifeste… Mais cela a des conséquences que la vie se charge de nous apprendre en nous faisant vivre les effets de nos propres créations… C’est notre apprentissage, notre expérience d’être humain pour apprendre à nous aligner sur les lois de l’univers.

• Dans la matière dense, c’est le contraire : une seule possibilité peut se vivre.

• Dans ce monde à trois dimensions, dans lequel nous vivons, ce monde qui s’est concrétisé, ce monde que nous avons concrétisé, il n’y a plus qu’une possibilité : si je choisis de prendre la voie de droite, je ne peux prendre la voie de gauche.

• Le mental humain, notre mental individuel occupe une place stratégique dans notre vie quotidienne. A chaque instant de notre vie il fait la jonction entre ces deux mondes : par le choix de ses… ou de nos pensées, de nos paroles, de nos intentions, de nos décisions, nous concrétisons une possibilité dans la matière qui devient notre réalité et notre chemin de vie.

• Au moment du choix, nous avons déjà choisi par la conscience qui est la

nôtre, • Si cette responsabilité du mental semble énorme entre Ciel et Terre, entre Esprit

et Matière. En fait, il ne fait qu’appliquer ce qui lui parait le plus juste. Il décide, nous décidons, le plus souvent, selon nos conditionnements, nos habitudes, nos apprentissage de répondre à la situation qui se présente de la façon la plus logique.

• Le plus souvent, au moment du choix, celui s’impose naturellement. Et heureusement, car il y aurait une telle abondance d’informations à gérer qu’il nous serait quasiment impossible de choisir dans l’instant, entre notre idéal, nos pensées, nos sentiments, nos émotions, notre situation matérielle, sans oublier le contexte familial, amical, social et planétaire…

• Le choix se fait le plus souvent à notre insu. Au moment du choix, nous avons déjà choisi par la conscience qui est la nôtre, conséquence des orientations que nous avons suivies et de nos apprentissages : Si je suis un pickpocket et que je vois un sac ouvert, je mets la main dans le sac, si je suis honnête je préviens la personne qu’elle réajuste la fermeture pour qu’elle ne perde rien de son contenu.

• Dans le monde moderne, pour le meilleur et pour le pire, le pouvoir médiatique joue un rôle prépondérant dans notre vie et si nous n’en prenons garde, il peut même nous conditionner. Je pense d’ailleurs qu’il le fait, qu’il le fait sans scrupule pour prendre les rênes de notre vie.

• Notre Véritable Liberté est en amont. Notre liberté de choix est dans les

orientations de vie que nous avons prises en amont

Un exemple tout simple à l’automne, j’ai le choix de planter du blé ou de l’avoine (c’est ma totale liberté), au mois de juin suivant, ma seule liberté c’est de récolter ce que j’ai semé… serai-je libre de récolter de l’avoine si j’ai planté du blé ?? Je pense que non. • Ainsi, notre libre-arbitre ne semble pas tant dans la possibilité de choisir dans

l’instant que dans l’acquisition de nouveaux registres de référence par des pratiques régulières, une éducation intérieure ou un travail spirituel qui nous permettrons, à l’heure du choix : • Soit de réagir sur nos anciens formatages • Soit d’exprimer ces nouveaux modèles de fonctionnements

• Bien sûr, ces nouvelles pousses de notre Etre sont très vulnérables au début, mais bien arrosées et bien nourries, elles se développeront et avec le temps et nous réussirons à changer nos formatages individuels et collectifs inadapté à notre nouvelle compréhension du monde. Il faut du temps pour accomplir un

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arbre, il faut aussi du temps pour accomplir un Etre humain, même si le temps est une illusion qui nous permet l’apprentissage dans la 3D. Mais dites-moi ces conclusions ne vous rappellent-elles pas la parabole du semeur que nous a donné Jésus ? (décidément, il semble que tout ait déjà été dit)

• Nous vivons dans un monde quantique aux possibilités infinies.

• Notre conscience (la Lumière et l’Air), par nos motivations, nos sentiments

(l’Eau), oriente l’énergie (la Vie) qui se manifeste dans notre corps (notre Terre). • Par hasard? Ne serait-ce pas notre conscience qui manifeste le monde dans

lequel nous vivons?... Avec le temps, elle organise le cadre dans lequel évolue notre corps physique,…. Ainsi nous expérimentons nos propres créations qui manifestent l’espace-temps ou nous nous incarnons. (« ben si j’aurai su j’aurai pensé autrement »…)

• C’est sans doute une expérience très originale pour nous. Nous sommes en effet à la fois aux deux bouts de l’expérience tout en étant dans l’unité de notre Vie (nous avons vu la quadrature du cercle) • A une extrémité de notre Etre, nous sommes le créateur de cette réalité « 3

D » à partir du champ de conscience Unifiée « Amour Conscience et Energie ». Un champ, en dehors des limites du temps et de l’espace qui nous apparait sans limite : éternel et infini.

• A l’autre extrémité, nous expérimentons dans la matérialisation progressive (par le jeu des éléments) ce que nous avons créé.

• Comment cela se réalise t’-il? La compréhension semble ne pas nous appartenir, à notre niveau humain. Alors pudiquement nous parlons du miracle de la Vie : effet du hasard ou d’un bon Dieu, ou partie divine de nous-même qui vient féconder la matière inerte pour la rendre vivante de la conscience Lumière?

6 / PENSEES HUMAINES, PENSEES DIVINES

• Comment penser « Dieu » si l’on s’en réfère aux paroles de Jésus. Je pense à la science fabuleuse que Jésus a dû transmettre, durant les 3 ans de son ministère passé à enseigner ses disciples et les foules. De tous ces trésors Il ne nous reste aujourd’hui, sans doute, que quelques reliquats... Revenons aux 4 éléments

• Si je m’identifie au mental-corps : « le moi-je » (l’air : ma conscience incarnée et la terre : mon corps physique) • je m’identifie à l’homme qui par la pensée et le corps s’exprime et agit dans le

monde tangible : un monde qu’il vit comme extérieur à lui-même. • L’homme incarné vit et pense à partir de son corps et de la conscience qu’il en

a. Les informations mal interprétées de nos sens, conséquence de l’illusion géocentrique, nous ancrent dans une réalité illusoire et fausse de la matière dans notre incarnation. Comprenant tout à l’envers, naturellement l’on fait tout à l’envers et cela n’est pas sans conséquences pour l’humanité et la planète.

• Si je m’offre à la fécondation de l’Esprit et au flux de l’Amour (la Lumière et

l’Eau) : j’ouvre la porte de mon Cœur au « Je Suis » : celui que je suis réellement « en Vérité » de toute éternité. • je m’identifie alors au Subtil Infini qui essaie de naître à travers cela est vrai

pour chacun de nous. Ma vie peut devenir le prolongement dans le monde tangible de la manifestation de l’Etre, de l’Esprit que je suis vraiment. Dans ce

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monde que nous manifestons et dont entretenons les mises à jour temporelles par notre conscience individuelle et collective.

• Jésus nous dit pour entrer dans le Royaume de Dieu : « il nous faut naître d’Eau et d’Esprit. Nous avons déjà vu que la Lumière correspond à l’émanation de l’Esprit : le Feu et l’Eau correspond à l’Amour. • La Lumière « l’Esprit » féconde l’Air « la pensée ». Pour nous, c’est le

domaine du subtil : la polarité Yang masculine. • L’Eau « l’Amour, le sentiment » féconde la Terre « le corps ». Pour nous,

c’est le domaine du tangible : la polarité Yin féminine. • Le Chemin que doit emprunter notre Etre pour franchir la porte qui nous mène

de l’illusion à la Vérité n’est-il pas tout simplement celui de l’ouverture à l’Esprit? Comme les ténèbres s’effacent naturellement quand vient la Lumière, le monde de la dualité auquel nous nous identifions, ne s’efface-t-il pas naturellement devant celui du Royaume de la Conscience Unifiée? Il n’y a pas de combat entre l’ombre et la Lumière… L’ombre, notre ombre, n’est que l’absence de Lumière, l’absence de la Présence de notre Lumière. Toutes les putréfactions ne disparaissent-ellespas au soleil de la vie?

• Comme des traces de pas dans le sable

• l’Esprit et l’Amour, dans leur Essence, s’ils ne sont pas nourris ne laissent que la trace de leur empreintes dans notre monde matériel, comme le promeneur ne laisse que celle de ses pas sur le sable de la plage que vient lécher les vagues de la mer, les effaçant bientôt avec le vent du large…

• Si nous restons fermés au flux de la Vie Eternelle, son empreinte fugitive disparaît de nos vies comme l’empreinte des pas laissée dans le sable.

• La méditation, la prière, les mantras, les ascèses corporelles, les cérémonies et toutes les pratiques spirituelles sont autant d’outils destinés à ancrer le monde subtil dans notre monde corporel pour nous mener • de la conscience éphémère des empreintes sur le sable : ces empreintes

que la vie ensemence sans cesse dans nos vies mais qui négligées se dérobent très vite à nous.

• à la conscience du promeneur qui marche sur la plage, au bord de l’eau. Dans la brise du large, à la lumière du soleil. Il se promène libre, touchant à l’infini, à l’éternité, empli de paix par les éléments devenus vivants en lui.

Pourquoi est-il si difficile de passer d’une conscience à l’autre De la conscience du mental (air) corps (terre) A la conscience de l’Esprit (la Lumière) et de l’Amour (l’eau) La raison semble évidente La lumière (l’Esprit) comme l’eau (l’Amour) sont deux flux incessants

jaillissant d’une source. L’air (le mental) et la terre (le corps physique) sont plus statiques et limités, ils doivent donc naturellement se limiter, se protéger pour exister dans leur cohérence. Par exemple, Pour le mental si je suis de droite je ne peux être de gauche, au niveau de l’Eprit, cela ne pose pas de problème, l’on peut concevoir aisément qu’il y a de bonnes raisons d’être de droite ou de gauche. Pour le corps c’est identique, si je courtise Tartoche et Tartine, il risque d’y avoir problème. Au niveau de l’Amour qui reste dans sa qualité d’être : aimer Tartine et Tartoche ne pose aucun problème. • L’Esprit : (la Lumière) féconde en permanence le mental (l’air). • Le mental a besoin de comprendre, d’organiser, de contrôler, de se

positionner, il doit donc en quelque sorte arrêter ce flux pour l’analyser. Mais

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déjà de flux lui échappe et déborde sa compréhension. Il a donc tendance naturellement à prendre ce qui l’intéresse et à rejeter le reste et même parfois à manipuler un peu les informations à son avantage.

• L’eau (l’Amour féconde la terre en permanence) • la terre, notre corps comme le mental est confronté à la question choix

permanent, le choix de son positionnement. J’aime c’est merveilleux mais selon l’acte que je pose cela devient bien ou mal.

Etre dans la conscience de l’eau et de l’Esprit, le « Je suis » nous demande un lâcher prise permanent dans la manifestation de notre vie terrestre, pour être fécondé en permanence des énergies subtiles de la vie. S’identifier à notre mental corps, la partie la plus dense de nous-même, nous demande de nous positionner. Un retournement nous est demandé pour découvrir, la véritable dimension de nous-même. En quelque sorte une gastrulation à l’envers pour retrouver notre Unité primitive avec le Tout. Il n’est pas facile d’être humain, même s’il est merveilleux de vivre notre humanité Conclusion Comme la pâquerette épanouit ses fleurs au soleil, notre Etre, dans un corps-mental apaisé, pourrait épanouir les fleurs arc-en-ciel : qualités vibratoires de la Vie Universelle. La terre pourrait devenir un jardin de paradis : le Royaume de la Paix, le Royaume du Dieu du Dieu vivant en chacun de nous.

• Je ne suis pas le corps dans lequel jevis et pourtant il est ma Vie. • Je ne suis pas les pensées qui guident ma vie et pourtant elles occupent toute

ma Vie. • Si j’ouvre le Temple de mon corps à la Lumière : elle devient jaillissement de

l’Esprit. • Si j’ouvre le Temple de mon corps à la Source de l’Amour : il régénère le

quotidien de la Vie.

Merci au Feu : l’Esprit du Père. Merci à la Lumière qui nous Le rend accessible

Merci à l’Eau : l’Amour de la Mère. Merci à l’Air la Conscience vivante dans l’incarnation

Merci à la Terre : la Substance de notre Corps Merci à l’Ether qui permet le miracle de la Vie

La Vie : le Mystère des mystères, si vulnérable et pourtant invincible.

Dans l’hindouisme, dont les textes sacrés, les Védas, sont considérés comme les plus anciens du monde. Ils chantent aussi ces vérités

« Om Namah Shivaya » C’est un mantra en honneur et au nom de la divinité suprême nommée Shiva : « Le

Soi Intérieur : le nom donné à la Conscience qui habite tout » Un Yogi indien contemporain connu, Sadhguru, affirme dans un mantra : « Je ne suis

pas le mental, Je ne suis pas le corps ». Qui sommes-nous alors, peut-on se demander ? A la fin de cet ouvrage, la réponse nous est donnée : (en reprenant l’enseignement de Jésus) Nous sommes par la Lumière de l’Esprit qui éclaire nos vies Nous sommes l’eau de l’Amour qui coule dans nos vies Puissent tous les humains sur le chemin de « leur Etre » dans les expériences souvent douloureuses de leur incarnation, trouver le bonheur :

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La Sagesse dans le subtil

L’Amour dans le tangible La Volonté de les manifester dans notre quotidien

Pour vivre ce qui nous attenddans l’éternité de notre Etre : l’Abondance, la Joie, l’Amour, la Paix.

Le défi de l’humain : nous baignons dans l’Abondance universelle de la non

manifestation. Il nous faut apprendre à la manifester dans notre incarnation, la rendre tangible en respectant les lois du Ciel et de la Terre.

Par le libre-arbitre, tous les possibles nous sont donnés dans les limites de notre incarnation pour exprimer notre génie créateur pour le meilleur ou pour le pire : le choix nous appartient.

. Nous sommes par le feu « l’Amour-Conscience- Energie » qui se condenseun temps

par la médiation de l’eau dans la manifestation d’un corps. Un hologramme vivant fait de poussières d’étoiles.Il nous permet d’apprendre à notre rythme, à manifester et à incarner toutes les splendeurs, tous les possibles que nous offre l’Univers, avant de retourner à notre dimension subtile d’éternité. La Vision Christique de la vie pourrait transformer la tragédie humaine que nous vivons avec une conscience limitée en expérience merveilleuse : celle de l’Unité dans la richesse de toutes ces vies incarnées et solidaire : Une autre histoire à écrire pour l’humanité.

Jésus-Christ, nous a ouvert le chemin de la Lumière Par son enseignement, il nous a révélé tous les secrets de la Vie. Par son sacrifice, il nous a ouvert le chemin royal de la Libération. Par son Eternelle Présence « Je Suis » : selon sa promesse, il accompagne chacun de nous versLa Lumière.

Les techniques de méditation souvent venues d’Orient sont de merveilleux outils pour épurer le corps au plus profond de toutes les impuretés qui occultent la Lumière en nous. Jésus nous guide sur la Voie de l’Amour de la Lumière, Bouddha nous guide sur la voie de la Sagesse, d’autres guides Orientaux nous ont indiqué le chemin de la dévotion.

Sagesse et Amour sont nos deux jambes qui nous permettent d’avancer sur le chemin de la Vérité. Quel que soit la voie que nous empruntons, c’est à chacun de nous de parcourir le chemin qui nous mènera à la Source de Vie qui coule en nous. Elle est Amour Lumière Sagesse, Pureté, Abondance, Miséricorde. Apprendre à la laisser couler cette Source à travers nous dans l’incarnation pour notre bien, … celui de tous les êtres, dans l’unité retrouvée.

Bon voyage à vous tous à vous toutes, pèlerins de l’invisible. Puissent toutes les embuches que nous nous sommes créées les uns les autres, disparaitre dans la Paix Intérieure de chacun retrouvée.

Bonne chance à chacun sur le chemin de re-CONNAISSANCE, de re-CONNECTION avec soi-même.

…Si bien sûr, nous décidons d’avancer sur ce chemin vers notre réelle identité : le divin qui habite en nous… corinthien 3 16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous?