Un campus de l ’ innovation

2/3 La Presqu’île, cœur de l’écosystème grenoblois 4/5 La Presqu’île : une ambition forte à l’image du territoire 6/7 La vision GIANT, de la science à l’innovation 8/9 Faire de Grenoble Université un campus d’excellence 10/11 Dessiner un nouveau quartier, un nouveau modèle urbain 12/13 Un projet carbone neutre 14/15 Une mobilisation totale des acteurs autour d’un projet unique Chiffres clés 16 Contacts presse

Grenoble, forte de sa capacité d’innovation scientifique, technologique

mais aussi sociale et sociétale, veut être un modèle de développement

durable dans tous ses aménagements.

Trois projets majeurs ont été engagés dans cet esprit : le renouvellement

urbain du sud de Grenoble, l’embellissement du centre ville, avec l’amé-

nagement des quais et la requalification de la Presqu’île Scientifique.

Ces projets concilient :

• le développement économique, avec le maintien et la création d’em-

plois et des ressources nouvelles pour financer les politiques publiques,

• la solidarité, avec une mixité de l’habitat et un équilibre du territoire,

• l’amélioration du cadre de vie et de la qualité de la vie en ville, avec

toutes les fonctions urbaines (commerce, culture, loisirs, activités, loge-

ments, déplacements doux et en transports en commun…), le tout dans

un respect de l’environnement et de nos ressources.

Au moment où l’économie de la connaissance est plus que jamais l’un

des principaux enjeux du développement, la Presqu’île Scientifique

représente une formidable opportunité.

C’est un vivier exceptionnel, unique en France, qui regroupe trois orga-

nismes de recherche internationaux, des laboratoires prestigieux locaux

et nationaux, des pôles de compétence renommés, des entreprises

mondiales et des PME innovantes (dans le Bâtiment Haute Technologie

de Minatec et sur la ZAC Polytec…). Près de 15 000 salariés occupent

chaque jour les 250 hectares de ce site. Et pourtant, il n’est pas intégré

à la ville, compte à peine 1 000 habitants, ne bénéficie ni d’équipements

collectifs, ni de commerces ou lieux de convivialité…

Aujourd’hui, de nombreux projets vont modifier le visage de ce territoire :

le campus “ Grenoble Université de l’Innovation ”, le projet scientifique

et universitaire GIANT, la prolongation de la ligne B du tramway, l’amé-

nagement de la rue des Martyrs à l’image des grands boulevards, le

lancement des études de la future ligne E, la rocade Nord, la requalifica-

tion des quais de l’Isère pour la promenade, le sport, l’aménagement de

pistes cyclables, l’agrandissement de la gare et une liaison plus directe

entre la Presqu’île, la gare et le centre ville. C’est l’un des plus grands

investissements public-privé au niveau national.

L’aménagement de la Presqu’île, confié à un architecte-urba-

niste, Claude Vasconi, en liaison avec la Métro (communauté

d’agglomération) et le Conseil Général, est l’occasion de faire de cet

ancien Polygone d’artillerie devenu pôle scientifique et technologique

un véritable quartier de ville et d’agglomération, dans toute sa diversité.

laPresqu’île,cœurdel’écosytèmegrenoblois

60 000 étudiants dont 18 % d’étudiants étrangers20 000 étudiants en sciences sociales et management de l’information qui font de Grenoble une ville innovante pour les usages sociétaux des TIC (Techno-logies de l’Information et de la Communication)22 000 chercheurs publics et privés220 laboratoires de recherche publique40 000 emplois directs dans les technologies de l’information20 000 emplois directs dans les sciences du vivant, 3 fois plus d’emplois indirects et induits1 cité scolaire internationale avec un enseignement en 5 langues : anglais, allemand, espagnol, italien, portugais et arabe. 1 100 collégiens et lycéensPrès de 60 communautés culturelles différentesDes offres culturelles et sportives très diversifiées

Michel Destot,Député-Maire de Grenoble

Geneviève Fioraso,Adjointe au Maire,1re Vice Présidentede Grenoble Alpes Métropole,Députée de l’Isère

Grenoble :un écosystèmede l’innovation

3

Etdemain?

La Presqu’île constitue l’un des trois plus importants projets urbains nationaux, avec 1,3 milliards d’euros d’investissements sur 15 ans. L’objectif est de faire de la Presqu’île :

• un quartier ouvert et intégré à la ville, qui dynamise l’économie de la région grenobloise :• 3 000 logements étudiants dont 1/3 social• 2 000 logements familiaux dont 30 % logement social• 50 000 m2 de commerces, hôtellerie, équipements• 200 000 m2 d’immobilier tertiaire

• …un Campus de l’innovation de rang mondial avec :• 200 000 m2 de bâtiments scientifiques• 100 000 m2 de bâtiments universitaires• 25 000 actifs• 10 000 étudiants

• …en synergie avec les zones d’activités situées à proximité, pour conforter l’activité économique et l’innovation en cœur d’agglomération

Uneambitionforteàl’imageduterritoire

Unécosystèmeancrédansletemps

Depuis plus de 150 ans, Grenoble doit sa réussite à un “ écosystème grenoblois ”, qui articule recherche - université - industrie, acteurs publics et privés, dans des partenariats efficaces et géné-rateurs d’innovation. Un “ modèle grenoblois ”, qui a vu les technologies se succéder, sans aucune rupture, de la houille blanche, au développement de la filière papier, puis au textile, à la chimie, l’électronique, la microélectronique, et aujourd’hui les micro et nanotechnologies, les biotechnolo-gies et les nouvelles technologies de l’énergie.150 ans de réussite scientifique, universitaire, industrielle, qui ont façonné la Presqu’île décennie après décennie : • 1956 : création par le CEA du CENG (Centre d’Etudes Nucléaires de Grenoble)• 1967 : fondation par la France et l’Allemagne de l’ILL (Institut Laüe Langevin), spécialisé dans les sciences et techniques neutroniques• 1970 : Louis NEEL, lauréat du Prix Nobel de Physique, alors Président de l’INPG, est honoré par les personnels du CENG, CNRS et des universités • 1988 : construction de l’ESRF (European Synchrotron Radiation Facility)• janvier 2002 : signature de la convention Cadre officialisant le lancement de MINATEC, pôle d’innovation en micro et nanotechnologies (écoles d’ingénieurs, recherche, partenariat recherche publique-entreprises), inauguré en 2006• novembre 2005 : labellisation de Minalogic, pôle de compétitivité mondial dédié aux systèmes miniaturisés intelligents• 2009 : extension du centre de R&D de bioMérieux (18 millions d’investissement dans un nouveau bâtiment de 2 600 m2), installation du pôle de compétitivité TENERRDIS (Technologies Énergies Nouvelles Énergies Renouvelables Rhône-Alpes, Drôme, Isère, Savoie) à Polytec, développement du département scientifique et technique de Schneider Electric et de l’unité de confection et design de STMicroelectronics

LaPresqu’îleaujourd’hui

• 250 hectares• 15 000 actifs dont 8 000 enseignants-chercheurs et 7 000 salariés du privé (Schneider Electric, Siemens, bioMérieux, STMicroelectronics…)• plus de 15 000 chercheurs étrangers accueillis chaque année• MINATEC, campus d’innovation européen en micro nanotechnologies : modèle de réussite greno-blois, moteur du pôle microélectronique grenoblois (représentant près de 20 000 emplois directs et 3 fois plus d’emplois indirects et induits)2 400 chercheurs, 1 200 étudiants et 600 industriels et spécialistes du transfert technologique regroupés sur 20 hectares et disposant d’infrastructures exceptionnelles, avec notamment 10 000 m2 de salles blanches pour un centre unique en Europe• Minalogic, pôle de compétitivité mondial dédié aux micro et nanotechnologies et au logiciel embarquéAssociant grands groupes et PME, centres de recherche et de formation, Etat et collectivités territo-riales, Minalogic est un véritable creuset d’innovation, s’adressant à tous les secteurs d’activités, y compris traditionnels : santé, environnement, mobilité, imagerie, textile, etc…

Un pôle à la pointe de l’innovation mais peu intégré à la ville :moins de 1 000 habitants, pas d’équipements collectifs, ni de commerces

AUJOURD’HUI1967 D E M A I N

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GreEN pour les nouvelles énergies et transports innovantsGreEN s’appuie sur les Grands Equipements Européens, l’expertise du pôle grenoblois en micro-nanotechnologies et l’Institut Carnot “ Energies du Futur ”.Une de ses vocations : favoriser l’émergence d’une filière nationale dans les domaines stratégiques du solaire (en faisant de GreEN le socle scientifique et technologique d’INES, Institut National des Energies Solaires), des batteries et transports innovants (avec la plateforme nationale Steeve du CEA-Liten).

Biosanté avec Nanobio et ClinatecAssociant micro et nanotechnologies, biologie fondamentale et recherche médicale, Nanobio s’appuie sur un tissu industriel parti-culièrement riche (grandes entreprises comme bioMérieux, Becton Dickinson) nombreuses start-ups, et sur une collaboration forte avec le Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble et l’Université Joseph Fourier. Porté par le Pr Alim Louis Benabid, Clinatec est un centre de recherche biomédical spécialisé dans la recherche fondamentale, technologique et clinique, le diagnostic et le traitement des maladies neurodégéné-ratives comme Alzheimer, Parkinson, des TOC, des addictions ou des troubles moteurs graves…1re phase de nanobio : 1 300 personnes issues de diverses unités de recherche et d’enseignement, regroupées dans des bâtiments dédiés.

La diffusion de l’innovation aux PME-PMIUn enjeu pour tout un territoire : conforter la dynamique économique, accélérer le processus d’in-novation dans tous les secteurs, créateur d’emplois durables.Ainsi parallèlement à l’extension du Bâtiment Haute Technologie de Minatec aujourd’hui rempli (300 emplois directs et 3 fois plus d’emplois indirects), la construction d’un Bâtiment des Indus-tries Intégratives (B2I) a été lancée pour accueillir les partenariats avec le tissu des PME-PMI régio-nales, dans des filières très diverses (textile, mécanique, chimie, optique, papeterie, énergie…).

GIANT*,uncampusd’innovationderanginternational

Le projet GIANT va conforter, à l’entrée de Grenoble, au nord de l’agglomération, un campus d’in-novation de premier rang mondial : 250 ha où se regroupent les meilleures compétences, grands instituts de recherche nationaux et internationaux (CEA, CNRS, Institut de Biologie Structurale, Synchrotron, Laboratoire Européen de Biologie Moléculaire, Institut Laüe Langevin), Université (Grenoble INP, Université Joseph Fourier) et école de commerce (Grenoble Ecole de Management).GIANT, c’est aussi une stratégie, celle de la synergie et de la concentration des compétences. Plus que jamais, les grands enjeux sociétaux posent des problèmes scien-tifiques complexes, nécessitant de miser sur la transversalité, l’in-terdisciplinarité, la confrontation d’idées, la réactivité et la créativité.

Unestratégieambitieuseetpartagée

La force de GIANT est de s’appuyer sur des atouts de tout premier plan : • une recherche fondamentale de niveau international en amont• les grands équipements européens pour les sciences et la caracté-risation de la matière • le management de la technologie avec Grenoble Ecole de Mana-gement• et trois pôles de recherche technologique appliquée (alliant recherche et enseignement), chacun dédié à de grands enjeux sociétaux : information, énergie, santé.GIANT vise également à renforcer l’enseignement supérieur sur le site : extension de l’école d’ingé-nieurs PHELMA (Physique, Electronique, Matériaux), création d’une Ecole de l’énergie et des bio-technologies.

Des pôles d’excellence face à des enjeux sociétaux majeursLe principe des centres d’excellence : faire travailler ensemble sur un même site, organismes d’en-seignement supérieur, plateforme de recherche et entreprises. Au cœur de GIANT : trois centres d’excellence (MINATEC, GreEN, bioSanté) répondant à trois enjeux sociétaux (Information, Energie, Santé).

Minatec +, amplifier le modèle MINATEC pour les technologies de l’information, Avec Minatec +, le pôle de micro et nanotechnologies va doubler sa superficie (130 000 m2) et accueillir 5 000 personnes. Ce projet permettra de conforter l’excellence du pôle nanotechnolo-gies, dont les partenaires comptent parmi les plus grandes entreprises mondiales (IBM, Motorola, STMicroelectronics, Schneider Electric, Thales…), françaises et les PME-PMI régionales les plus innovantes. De nouvelles plateformes seront développées à cette occasion, à l’instar de l’imagerie en lien avec les entreprises.

LavisionGIANT,delascienceàl’innovation

Grands Equipements Européens

Recherche fondamentale

Energie

Nano électronique

BioSanté

Entreprises

Réserve foncière

Enseignement

Plus de 10 bâtiments scientifiques ou universitaires livrés d’ici 2015, pour un investissement de 800 Millions d’Euros.

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* Grenoble Institute of Nano Technologies

InformationMINATEC +

ÉnergieGreEN BioSanté

GrandsÉquipements

Européens

GrenobleEcole de Management

Recherche Fondamentale

Unebannièreuniquepouruncampus de l’innovation 

Grenoble Université de l’Innovation, ce sont 11 partenaires universitaires et scientifiques français et internationaux réunis sous une même dénomination, autour d’un même projet, distingué parmi les 6 premiers campus français.C’est une mobilisation unique, un soutien de tous les acteurs, européens, nationaux et locaux pour offrir une Université du niveau des meilleurs campus mondiaux.C’est un projet scientifique, universitaire, pluridisciplinaire, organisé autour d’enjeux sociétaux : management et méthodologie de l’innovation (sciences humaines et sociales), environnement et énergies renouvelables, santé et biotechnologies, technologies de l’information (logiciel et nano-technologies).

Un projet universitaire et scientifique Grenoble Université de l’Innovation vise la complémentarité des équipes académiques des deux sites (Domaine Universitaire et Presqu’île), en lien avec le monde de la recherche et de l’industrie.

Un projet urbainSur le plan urbain, il s’agit d’améliorer l’intégration des campus à la ville et de relier les deux sites par de nouvelles infrastructures (rocade, pistes cyclables, tramway avec l’extension de la ligne B et la création de la ligne E).

Un projet de vie du CampusLe projet mise autant sur l’excellence universitaire et scientifique que sur la qualité du cadre de vie, l’environnement proposé et la vie étudiante. Une attention particulière est portée à l’amélioration de la qualité de vie des étudiants, enseigants et chercheurs : logements, commerces, services de proximité, centre de documentation, équipements sportifs, espaces publics…

FairedeGrenobleUniversitédel’Innovationuncampusd’excellence

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GEM Management de la technologie I N N O V A T I O N Innovation création Innovacs

Minatec Micro-nanotechnologies I N F O R M A T I O N Logiciel Pilsi

GreEn Énergie P L A N E T E Environnement Environnement

BioSanté Biotechnologies S A N T É Santé / Cognition Pôle santé

GrenoblePresqu’îleSiteOuest

250ha

DomaineUniversitaireSiteEst220ha

Un campus sur 2 sites

Apprendre,chercher,créer,vivresurunmêmeterritoire

Confié à l’architecte-urbaniste Claude Vasconi, cet ambitieux programme urbain constitue l’un des trois plus importants projets urbains nationaux. L’ambition est de faire du polygone scientifique un quartier ouvert et intégré à la ville et l’agglomération avec toutes les fonctions et services urbains.La philosophie du projet repose sur l’idée de décloisonnement, de mixité, garante du succès d’un vrai “ quartier de vie ” d’entrée de ville et d’agglomération : mixité d’usage avec la possibilité de travailler, étudier, se loger, mixité sociale, avec des logements sociaux et en accession à la propriété, des logements étudiants, familiaux, pour les chercheurs étrangers.Une philosophie qui se traduit par un aménagement autour de différents “ pôles de vie ” :• un pôle de vie étudiant• un pôle “ cœur de vie ” autour de l’axe central de la presqu’île, avec des commerces, restaurants, la rue des Martyrs qui sera aménagée en avenue avec le prolongement du tramway, la création de pistes cyclables, la liaison avec un pôle gare agrandi• un pôle sport et de plein air, le long de l’Isère (équipements sportifs, espaces publics, aménagements des Berges de l’Isère)

Dessinerunnouveauquartier,unnouveaumodèleurbain

ClaudeVASCONIarchitecte en chef du projet

Spécialiste reconnu du reclassement et de la reconversion des sites industriels, il est l’auteur de grandes œuvres architecturales en France comme à l’étranger (le Lycée d’enseignement professionnel Galliéni à Toulouse, le Siège de la Banque DEXIA B.I.L à Esch-Belval, Luxembourg…).Il est aussi l’auteur du nouveau Palais de Justice de Grenoble, aux portes de la Presquîle.Au-delà de l’architecture, on trouve chez Claude Vasconi une volonté affirmée de façonner le territoire, un sens de l’échelle urbaine et un goût pour la ville en devenir qui en font tout autant un urbaniste qu’un architecte. Grenoble bénéficie de bien des atouts, parmi lesquels un territoire considérable au Nord-Ouest, contenu entre le DRAC et L’ISERE, dont la potentialité, la mise en valeur, la requa-lification, offre l’évolution naturelle, l’extension évidente du cœur de ville. Véritable “ trésor caché ”, ce territoire devient l’enjeu majeur du développement urbain de la Grande Cité – de la Métropole Grenobloise -. L’ambition est belle - grande - et mobilise dans une passion partagée l’ensemble des acteurs qui président au devenir de cet enjeu unique – fonder la Cité de demain. Claude Vasconi

AccueilCentre de documentationHôtelsRestaurantsLoisirs…

Mobilités doucesTramwayPistes cyclables

Aménagementdes bergesespaces verts…

Logementsfamiliaux,étudiants,commerces

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Grenoble,unevilleengagéeenfaveurdudéveloppementdurable

Le développement durable constitue un véritable engagement des acteurs grenoblois, • l’attribution du label 2009 “ Ruban du développement durable ” pour le plan d’action “ Grenoble Facteur 4 ” (réduction par 4 des émissions de Gaz à effet de Serre d’ici 2050) lancé fin 2008 et se traduisant par 30 engagements sur 4 thèmes majeurs : le bâtiment, la production d’énergie, les déplacements et la préservation des ressources. • le Grand Prix national des Ecoquartiers, décerné à Grenoble, le 5 novembre 2009, par le Ministre Jean-Louis Borloo, pour la ZAC de Bonne, vaste projet urbain en cœur de ville. Une reconnaissance nationale qui permet à Grenoble d’intégrer le “ Club Opérationnel ”, mis en place par le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, pour partager les bonnes pratiques en matière urbaine, écocitoyenne, et visant à favoriser le partage d’expérience des processus de projet, des procédures de montage, de financement et de suivi des objectifs.• une politique en faveur du “ vivre ensemble ”, de la mixité, faisant de la solidarité une partie inté-grante du développement durable et prenant en compte la création d’activités économiques des grands groupes aux PMI-PME (recherche, enseignement, commerces, hôtels, tertiaire, services).

LaPresqu’île:unsitepiloteenmatièrededéveloppementdurable.

Dans la lignée de la politique environnementale de Grenoble, la Presqu’île constitue un écoquar-tier où tout est conçu pour qu’il soit un modèle de développement durable, intégrant l’expérience urbaine des grands projets grenoblois en cours (ZAC de Bonne, ZAC Bouchayer Viallet). Tout est mis en œuvre pour réduire l’empreinte écologique du site et proposer un BILAN CARBONE NEUTRE en répondant à trois défis : produire une énergie propre, économiser l’énergie et se dépla-cer sans carbone.• Produire une énergie propre pour alimenter le site : La production de chaleur du site sera convertie à la biomasse, principalement du bois provenant de la région. Un ruban photovoltaïque de 5 MW, édifié le long de la Presqu’île (2 kilomètres de long et 25 mètres de haut), couvrira environ 10 % des besoins en électricité. Une micro turbine sera instal-lée sur le Drac.• Economiser l’énergie : Tous les bâtiments construits répondront aux normes Basse Consommation (BBC). Ils seront dotés d’une excellente isolation, de panneaux solaires et de toitures végétalisées. Un travail important de rénovation énergétique des bâtiments actuels est aussi au programme.• Privilégier les déplacements “ bas carbone ” :Proposer un taux de motorisation de 20 % seulement grâce à des PDE (Plans de Déplacement d’En-treprise), développer l’usage des bus électriques, de navettes automatiques innovantes, mises au point dans les laboratoires du site (plateforme nationale STEEVE du CEA-Liten), encourager l’in-termodalité avec les transports en commun (tramway, ferroviaire…), aménager tout un réseau de pistes cyclables, autant d’actions visant à faire de la Presqu’île un site réduisant au maximum les émissions de CO2.

Unprojetcarboneneutre

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Unemobilisationtotaledesacteursautourd’unprojetunique

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Surface totale : 250 hectares1,3 milliards d’euros d’investissement sur 15 ans dont :• 600 millions d’euros pour le projet scientifique et universitaire • 300 millions d’euros pour le programme d’aménagement urbain• 400 millions d’euros pour les infrastructures

• La Presqu’île demain, c’est • 10 000 habitants• 10 000 étudiants• 25 000 actifs

Chiffresclés

Cont

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