un bon départ protection et éducation de la petite enfance
TRANSCRIPT
Un bon départProtection et éducation de la petite enfance
Au sujet du Rapport
Etabli par une équipe de recherche indépendante basée à l’UNESCO, à Paris
Financé par neuf donateurs bilatéraux, bénéficiant des conseils d’un comité de rédaction
Suit les progrès accomplis vers la réalisation des six objectifs de l’Éducation pour tous adoptés à Dakar en 2000 par 164 pays
Évalue l’aide à l’éducation
Met en avant les politiques et les pratiques efficaces en vue d’accélérer les progrès
Attire l’attention sur les nouveaux défis
Quatre rapports depuis 2002: tendances globales, genre, qualité et alphabétisation
Des données et des analyses pour l’élaboration
des politiques et les actions de plaidoyer
1
Les objectifs de l’Éducation pour tous de Dakar et les Objectifs du millénaire pour le développement
1. Réduire l’extrême pauvreté et la faim
2. Assurer l’éducation primaire pour tous
3. Promouvoir l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes
4. Réduire la mortalité infantile, et autres objectifs concernant la santé
1. Développer la protection et l’éducation de la petite enfance
2. Réaliser l’enseignement primaire universel d’ici à 2015
3. Programmes d’acquisition de connaissances ainsi que de compétences nécessaires dans la vie courante pour les jeunes et les adultes
4. Augmenter de 50% les taux d’alphabétisme des adultes d’ici à 2015
5. Réaliser la parité entre les sexes pour 2005 et l’égalité entre les sexes en 2015 au plus tard
6. Améliorer la qualité de l’éducation
OMDObjectifs de l’EPT
Aucun pays ne verra ses efforts vers l’EPT contrariés par le manque de ressources
2
Loin de l’EPT (IDE inférieur à 0,80)
Position intermédiaire(IDE entre
0,80 et 0,94)
EPT réalisée ou près de l’être (IDE entre
0,95 et 1,00)
5028
2
182
13
62
2
114819
47
15
617
3
4
11
EPT: Où en sommes-nous?
Afrique subsaharienne
Etats arabes
Asie centrale
Asie de l’Est/Pacifique
Asie du Sud et de l’Ouest
Amérique du N / Europe occ.
Amérique latine/Caraïbes
Europe centrale/orientale
Aucun pays dans la région n’a encore atteint les objectifs de l’EPT
Les pays enregistrant les progrès les plus marqués appartiennent au groupe ayant les plus faibles indicateurs
L’Indice ne peut prendre en compte nombre de pays éloignés des objectifs, notamment les pays en conflit
Total
3
diminué depuis 1999
0
5
4
12
3
6
4
7 Afrique subsaharienne
Etats arabes
Asie centrale
Asie de l'Est/ Pacifique
Asie du Sud/ de l'Ouest
Amérique latine/ CaraÏ bes
Amérique du N/ Europe occ.
Europe centrale/ orientale
augmenté depuis 1999
17
9
2
8
3
5
14
7
Nombre de pays où les dépenses publiques d’éducation en % du PNB ont:
Financement de l’éducation: un tableau mitigé
41 65
4
5.6
9.5
3.4
6.4
2000 2004
Autres pays endéveloppement
Pays à faiblerevenu
2.6
4.4
3.41.8
2000 2004
En milliards de dollars EU constants de 2003
Aide à l’éducation de base:en augmentation
L’aide totale à l’éducation de base dans les pays à faible revenu a presque doublé entre 2000 et 2004 mais reste très en deçà des
11 milliards de dollars par an requis pour réaliser les objectifs
Aide totale à l’éducation de base
Aide totale à l’éducation
5
De plus en plus d’enfants commencent l’école
1999 2004
80 100 120 140
Etats arabes
Europe centraleet orientale
Amérique du NEurope occ.
Asie de l’Estet Pacifique
Asie centrale
Afrique subsaharienne
Amérique latine/Caraïbes
Asie du Sudet de l’Ouest
Taux brut d’admission dans l’enseignement primaire (%)
Fort accroissement de 27% de l’accès à la 1ère année
du primaire en Afrique subsaharienne
entre 1999 et 2004
Inscrit ne signifie pas présent
Présent ne signifie pas apprendre
6
La participation à l’école primaire est en augmentation
Presque tous les
pays qui
enregistraient des
taux inférieurs à
85% en 1999 ont
amélioré leur
situation
50 60 70 80 90 100
Afrique subsaharienne
Etats arabes
Asie du Sud etde l’Ouest
Europe centraleet orientale
Asie centrale
Asie de l’Est/Pacifique
Amérique latine et Caraïbes
Amérique du N. et Europe occ.
Taux nets de scolarisationDans l’enseignement primaire (%)
1999 2004
7
2
3
7
10
16
38
0.4
0 10 20 30 40
Asie centrale
Europe
centrale/ orientale
Amérique latine/Caraïbes
Etats arabes
Asie de l'Est/Pacifique
Asie du Sud/ del'Ouest
Afriquesubsaharienne
Out-of-school children 2004, million
77 millions d’enfants ne sont toujours pas scolarisés
La moitié en Afrique subsaharienne
Le tiers en Inde, au Nigéria, au Pakistan et en Ethiopie
20 millions de moins qu’en 1999, surtout en Asie du Sud
8
Qui sont les enfants non scolarisés?Ruraux, pauvres, ayant une mère sans instruction
Ne seront probablement
jamais scolarisés
(60% )
Devraient être scolarisés
tardivement(31% )
Scolarisés mais ont
abandonné l'école(9% )
Enfants non scolarisés: répartition en fonction
de l’expérience éducative
47
53
18
82
23
77
25
75
0 20 40 60 80 100
Garçons
Filles
Urbains
Ruraux
40% les plus riches
60% les plus pauvres
Mère ayant recu uneeducation
Mère sans instruction
Distribution des enfants non scolarises, 20019
Trop peu d’élèves achèvent le cycle primaire
Outre qu’elle accroît l’accès, une meilleure rétention est une des clés de la réduction du nombre d’enfants non scolarisés
0
20
40
60
80
100
Rw
and
aB
uru
ndi
Leso
tho
Madagasc
ar
Ghan
aSw
azi
land
Bénin
Nig
er
Tog
oE
ryth
rée
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Cap-V
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Cam
ero
un
Mauri
ce
Mauri
tan
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rabie
saoudit
eA
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ban
Om
an
Kow
eït
Mongolia
Aze
rbaïd
jan
Tadjik
ista
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khst
an
RD
P lao
Myan
mar
Népal
Bangla
desh
Nic
ara
gua
Equate
ur
Guate
mala
Colo
mbie
Panam
aB
oliv
ieD
om
iniq
ue
Cost
a R
ica
Barb
ade
Béla
rus
Taux de survie en dernière année du primaire (%)
Taux d’achèvement par cohorte (%)
10
Qualité: Les évaluations de l’apprentissage se développent
Pourcentage de pays de chaque région ayant procédé à au moins une évaluation nationale depuis les années 1990
56%
40% 38% 36%22% 20%
Amériquelatine et Caraïbes
Moyen-Orientet Afrique du
Nord
Asie du Sud Europe et Asiecentrale
Asie de l'Est etPacifique
Afriquesubsaharienne
De plus en plus de gouvernements procèdent à des évaluations nationales
des résultats d’apprentissage et participent aux évaluations internationales
11
Il faut davantage d’enseignants formés
L’Afrique subsaharienne a besoin de recruter au moins 1,6 million d’enseignants pour réaliser l’EPU d’ici à 2015
Graves pénuries dans les zones rurales
Trop peu d’enseignantes dans les pays où la scolarisation des filles est faible.
Légère amélioration des ratios élèves/enseignant dans la plupart des régions entre 1999 et 2004
Légère augmentation seulement du nombre d’enseignants formés
12
Progrès vers la parité entre les sexes Environ les deux tiers des 181 pays disposant de données ont réalisé la parité
entre les sexes dans l’enseignement primaire
Un tiers seulement des pays ont réalisé la parité dans le secondaire
Enseignement primaire
Ligne de parité entre les sexes
0.7
0.8
0.9
1.0
1.1
IPS
du
TB
S
Afrique subsaharienne
Etats arabes
Asie du Sudde l’Ouest
Amérique Latine
Caraïbes
Europe centrale
et orientale
Amérique du N.Europe occ.
Asie centrale
Asie de l’Estet Pacifique
Ligne de parité entre les sexes
0.7
0.8
0.9
1.0
1.1
1999 2004
Enseignement secondaire
IPS
du
TB
S
Afrique subsaharienne
Etats arabes
Asie du Sudde l’Ouest
Amérique Latine
Caraïbes
Europe centrale
et orientale
Amérique du N.Europe occ.
Asie centrale
Asie de l’Estet Pacifique
13
Le secondaire sous pression
La participation augmente,
surtout dans le premier cycle du
secondaire
Fortes disparités entre le
premier et le deuxième cycles du
secondaire dans certaines
régions
30
51
73
66
86
90
90
101
0 40 80 120
Afrique subsaharienne
Asie du Sud et de l’Ouest
Asie de l’Estet Pacifique
Etats arabes
Amérique latine et Caraïbes
Asie centrale
Europe centrale et orient.
Amérique du N et Europe occ.
Taux brut de scolarisation 2004 (%)
Premier cycle du secondaire
Ensemble du secondaire
Deuxième cycle du secondaire
14
- 100 200 300
R.D. Congo
Afghanistan
Maroc
Iran, Rép. isl.
Egypte
Brésil
Indonésie
Ethiopie
Pakistan
Bangladesh
Chine
Inde
Ensemble des analphabètes adultes 2000-2004 (millions)
Femmmes analphabètes
Hommes analphabètes
L’alphabétisation reste un objectif difficile à atteindre
Un adulte sur cinq – 781 millions – ne possède pas de
compétences d’alphabétisme de base
L’immense majorité des analphabètes vit en Asie du Sud et de l’Ouest, en Afrique subsaharienne et en Asie de
l’Est
15
Lutter contre le désavantage
Compenser la pauvreté et le désavantage
Suppression des frais de scolarité Des allocations et des bourses pour les groupes marginalisés De meilleures possibilités d’intégration pour les handicapés Des incitations et des initiatives communautaires pour remédier au besoin
de faire travailler les enfants Programmes petite enfance Enseignement dans la langue maternelle
Secondes chances
Programmes passerelles pour les jeunes et les adultes n’ayant pas reçu d’éducation formelle
Programmes d’alphabétisation des jeunes et des adultes Programmes dans les situations de post-conflit
Des politiques destinées à surmonter les obstacles à l’éducation sont en place dans de nombreux pays, mais il faut les développer
La pauvreté prive les enfants de l’école
16
L’impératif PEPE:les menaces pesant sur les jeunes enfants
Un enfant né dans le monde en développement a une probabilité de 40% de vivre dans l’extrême pauvreté
La pauvreté écarte des millions d’enfants de l’école
31% des enfants des pays en développement présentent un retard de croissance modéré ou sévère
10,5 millions d’enfants meurent chaque année avant l’âge de 5 ans, la plupart de maladies qu’il est possible de prévenir
Taux élevés de mortalité des enfants de moins de 5 ans en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et de l’Ouest
Chaque jour, 1.800 enfants sont infectés par le VIH
Les enfants vivant dans des situations d’urgence, de conflit et de post-conflit sont très vulnérables
17
“Développer et améliorer sous tous leurs aspects la protection et l’éducation de la petite enfance, et notamment des enfants les
plus vulnérables et désavantagés”
DroitsConvention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant
DéveloppementRéduction de la pauvreté et OMD concernant la santé et l’éducation
ÉducationParticipation et réussite scolaires futures
ÉquitéRéduction des inégalités sociales
EPPE: des bases solides
18
Nutrition
Penser de manière globale
Les programmes holistiques englobent:
Nutrition
Santé et hygiène
Développement physique et affectif
Compétences sociales
Éducation19
Petite enfance, nutrition et éducation
Apports en fer, nutrition, déparasitage et stimulation psychosociale ont un impact majeur sur les résultats cognitifs
Combiner nutrition et éducation permet un impact plus large et plus durable
améliore l’accès
la rétention
le développement du langage
réduit le redoublement
améliore les performances
Nutrition et éducationse renforcent mutuellement
La participation aux programmes pour la
petite enfance
20
Agir tôt : un investissement rentable
Les études les plus rigoureuses des bienfaits de programmes spécifiques viennent de pays développés
L’études pionnière High/Scope Perry, aux Etats-Unis, a montré des QI plus élevés à l’âge de 5 ans, une plus grande réussite scolaire et des gains plus élevés à l’âge de 40 ans dans le cas d’enfants afro-américains à faible revenu
Les recherches sur des programmes en Inde, Egypte, Colombie et Bolivie révèlent une forte rentabilité
« Il est rare qu’une initiative de politique publique qui promeut l’équité et la justice
sociale promeuve en même temps la productivité de l’économie et de la société
dans son ensemble. C’est le cas d’une politique d’investissement dans les jeunes
enfants défavorisés »
James Heckman, lauréat du Prix Nobel d’économie
21
Un domaine divers
22
3 ans et plus Enseignement préprimaire ou non-formel pour les enfants de plus de 3 ans
0 à 2 ans Soutien aux parents / Congé parental Protection et éducation dans cadre organisé ou non formel
Pouvoirs publics Secteur privé (rôle important en Afrique subsaharienne et États arabes, relativement élevé en Amérique Latine/Caraïbes ONG Organisations communautaires
Prestataires
0 à 8 ans
Prise en charge informelle par les parents ou la famille élargie, surtout à domicile mais parfois dans d’autres cadres familiaux ou communautaires
Un mélange public-privé
Région
Pays classés selon le pourcentage du privé dans les effectifs de l’enseignement préprimaire
Faible (0% à 32%)
Moyen(33% à 66%)
Elevé(67% à 100%)
Afrique subsaharienne 8 7 12
Etats arabes 3 4 13
Asie centrale 8
Asie de l’Est et Pacifique 8 5 6
Asie du Sud et de l’Ouest 1 2 1
Amérique latine/Caraïbes 19 8 12
Amérique du N/Europe occ. 11 8 1
Europe centrale et orientale 18
Total 76 34 45
Dans tout le monde en développement, le secteur privé joue un rôle de premier plan
23
Pays ayant au moins un programme destiné aux enfants de moins de 3 ans en 2005 (%)
Programmes destinés aux moins de trois ans
Beaucoup de pays n’ont pas de programmes de santé, de nutrition, de protection et d’éducation destinés aux moins de 3 ans, période critique de la vie de l’enfant
0% 50% 100%
Monde
Etats Arabes
Europe centrale et de l'est
Afrique subsaharienne
Asie de l'Est et Pacifique
Asie de l'Ouest et du Sud
Amérique Latine/Caraïbes
Asie Centrale
Amérique du Nord/Europe occ.
22
Tendances régionales du préprimaire
Pays développés/en transition
Amérique latine/Caraïbes
Asie de l’Est/Pacifique
Asie du Sud et de l’Ouest
Etats arabes
Afrique subsaharienne
Les effectifs du préprimaire ont triplé en 30 ans
Plus d’un enfant sur trois inscrit mais très fortes disparités régionales
0
10
20
30
40
50
60
70
80
1971 1976 1981 1986 1991 1999 2004
Tau
x b
ruts
de s
cola
risa
tion
dan
s le
pré
pri
mair
e (
%)
23
Les pays en transition regagnent le terrain perdu
République tchèque
Féd. de Russie
Ukraine
Kirghizistan
Roumanie
Arménie
0
20
40
60
80
100
1989 1992 1995 1998 2001
Taux n
et
de s
cola
risa
tion (
%)
Les réductions des dépenses publiques ont entraîné de fortes
régressions des effectifs après 1989. Ces dépenses recommencent à
augmenter, et les prestataires privés deviennent des acteurs importants
24
Quels facteurs limitent la participation?
Pauvreté
Fortes disparités d’accès entre les ménages les plus riches et les plus pauvres
Mère n’ayant pas fait d’études secondaires
Lieu de résidence
Participation rurale inférieure de 10 à 30 points de pourcentage à la participation urbaine
Absence de centre proche du domicile
Absence de certificat de naissance, reflétant souvent la marginalisation
Ce sont les enfants désavantagés et vulnérables qui tirent le
plus grand profit des programmes pour la petite enfance
25
La pauvreté limite l’accès
0 20 40 60 80
Niger
R.D. Congo
R.U. Tanzanie
RDP lao
Tadjikistan
Ouganda
Rwanda
Sénégal
Egypte
Bolivie
Myanmar
Azerbaïdjan
Madagascar
Sierra Leone
Philippines
Cameroun
Kenya
Nicaragua
Mongolie
Haïti
Lesotho
Inde
Venezuela
Viet Nam
Colombie
Trinité/Tobago
Taux d’assiduité (%)
Ménages les plus pauvres
Ménages les plus riches
Les enfants des ménages lesplus riches présentent des taux d’assiduité supérieurs
Taux d’assiduité inférieurs parmi enfants des ménages les plus pauvres qui pourraient bénéficier le plus des programmes PEPE
Rôle dominant du secteur privé dans plusieurs pays soulève risque d’un système à deux vitesses
26
0.8 0.9 1.0 1.1
Etats arabes
. Europe centraleorientale
Asie centrale
Asie de l’EstPacifique
Asie du Sud et de l’Ouest
Amérique du NEurope occ.
Afrique subsahariennbe
Amérique latineet Caraïbes
IPS du TBS dans
l’enseignement préprimaire
Ligne de parité entre
les sexes
Le facteur genre
Les disparités entre les sexes dans les programmes pour la petite enfance sont faibles dans la plupart des pays
Les programmes évitent aux sœurs plus âgées de devoir s’occuper des plus jeunes, obstacle courant à l’éducation des filles
Les programmes peuvent promouvoir des valeurs différentes à travers la pédagogie, l’enseignement et le jeu
27
Des moteurs pour l’EPPE
Forces historiques Industrialisation et demande de travailleuses
De la charité privée à la responsabilité publique
Plus de femmes qui travaillent en dehors de l’agricultureEtroite association avec la participation aux programmes préscolaires
Migrations et urbanisation
Evolution des structures des ménagesMoins de familles élargiesPlus de ménages monoparentaux
Recherches sur le développement de l’enfant
28
Pourquoi le manque d’intérêt?
Lente réaction aux tendances économiques et sociales
Rôle de la famille / rôle de l’Etat
La diversité du secteur rend la coordination difficile
Les résultats des recherches sur le développement de l’enfant ne sont pas suffisamment connus
Absence d’études rigoureuses dans les pays en développement
Les gouvernements donnent la priorité à l’enseignement primaire
L’aide internationale est ciblée sur d’autres niveaux d’enseignement
La petite enfance n’est toujours pas une priorité dans nombre de pays en développement
29
Des politiques robustes pour les jeunes enfants
Soutien politique au plus haut niveau
Une politique nationale de la petite enfance rassemblant de multiples acteurs
Un organisme chef de file pour coordonner les politiques de la petite enfance
Intégration dans les plans de développement national et les DSRP
Qualité: dotations en personnel, formation et normes pour tous les prestataires
Mesures pour atteindre les plus vulnérables et défavorisés
Partenariats avec les ONG, le secteur privé et les institutions internationales
Financement : plus de dépenses, ciblage et plus d’aide internationale
Environnement politique Élements clés de politique
30
Qualité : ce qui fait nécessité
Participation des parents Éducation parentale, en particulier l’alphabétisation des femmes Programmes communautaires de soutien aux jeunes enfants et à leurs familles Favoriser la participation des parents dans les programmes formels
(personnes ressources)
Continuité entre famille, PEPE et l’école primaire Enfants prêts pour l’école et l’école prête à accueillir les enfants
Meilleure formation et soutien pour le personnel PEPE
Normes minimales applicables aux services publics et privés
Promouvoir l’intégration Diversité culturelle et égalité entre les sexes Apprentissage dans la langue maternelle Enfants handicapés et ayant des besoins spéciaux
La qualité de l’interaction entre l’enfant et la personne qui s’en occupe est le déterminant le plus important de la réussite d’un programme
31
Financement de l’EPPE:Trouver l’équilibre
Le financement est public et privé
Moins de 10% des dépenses publiques d’éducation vont au préprimaire
Même dans les pays de l’OCDE, la part à la charge des parents peut atteindre 60%
Couverture universelle + soutien supplémentaire pour les enfantsdéfavorisés (OCDE)
Ciblage en fonction du revenu
Ciblage géographique
(zones reculées, bidonvilles)
Ciblage de groupes spécifiques:
handicapés,enfants dans des
situations d’urgence
Comment allouer des ressources limitées aux enfants qui ont les plus grands besoins?
Une politique universelle avec dépenses ciblées sur les plus défavorisés?
32
0 5 10 15
Japon
EC
Royaume Uni
Allemagne
France
Pays Bas
Danemark
PNUD
Italie
Canada
Irelande
Belgique
Luxembourg
Portugal
Norvège
N.Zélande
UNICEF
Australie
Finlande
Espagne
33
EPPE: Une priorité secondaire pour les donateurs
Presque tous les donateurs
allouent au préprimaire
moins de 10% de ce qu’ils
allouent au primaire
Les donateurs bilatéraux donnent
la priorité aux programmes ayant
pour cadre des centres pour les
enfants de 3 ans et plus
% de l'aide à l'enseignement primaire
A chaque donateur ses priorités
Cinq donateurs apportent 72% de
toute l’aide bilatérale à l’éducation
Plusieurs donateurs attribuent un rang de
priorité élevé à l’éducation, mais pas à l’éducation de base
0.0 0.5 1.0 1.5
Luxembourg
Nouvelle-Zélande
Suisse
Irelande
Finlande
Portugal
Italie
Autriche
Grèce
Danemark
Australia
Espagne
Belgique
Suède
Norvège
Canada
Pays-Bays
CE
Etats-Unis
Royaume-Uni
Allemagne
Japon
France
IDA
milliards de dollars EU constants de 2003
Aide a l'education Aide a l'education de base
34
L’Initiative de mise en oeuvre accélérée:pas encore un pacte mondial
Vingt-trois plans nationaux ont été approuvés, et douze autres devraient l’être avant la fin de 2006
Jusqu’ici, 96 millions de dollars EU ont été versés à 11 pays
Le total des contributions des donateurs se monte à près de 230 millions de dollars; un montant supplémentaire de 450 millions de dollars a été promis pour la période à courir jusqu’à la fin de 2007
Les Pays-Bas, la Commission européenne et le Royaume-Uni sont à l’origine de 85% des promesses
35
3.4 5.411.0
Education Pour Tous: un déficit de financement subsiste
Montant actuel
de l’aide
Montant de l’aide en 2010
si les promesses de
2005 sont tenues
Milliards de dollars EU constants de 2003
Montant requis par an pour
réaliser l’EPT
36
Volonté et responsabilité pour l’agenda EPT
1. Approche globale: tous les objectifs comptent
2. L’urgence: renforcer la volonté politique
3. L’intégration: atteindre les plus vulnérables et défavorisés
4. Financement: accroître les dépenses pour l’éducation de base
5. Petite enfance: mettre en place des bases solides
37
Agir sans délai!
1. Agir sur tous les objectifs: petite enfance, alphabétisation et EPU
2. Agir avec un sentiment d’urgence
3. Mettre l’accent sur l’équité et l’inclusion
4. Accroître les dépenses publiques et mieux les cibler
5. Accroître l’aide et l’allouer là où elle est la plus nécessaire
6. Mettre l’EPPE au premier plan dans les agendas nationaux et internationaux
7. Accroître et cibler le financement public de l’EPPE
8. Améliorer la qualité du personnel de l’EPPE
Les progrès sont évidents mais il faut d’urgence des
efforts plus soutenus et une approche plus globale
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7, place de Fontenoy75352 Paris 07
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