trois nouveaux sérotypes de salmonella isolées en france

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M6decine et Maladies Infectieuses. 1976 - 6 - 12 - 514 h 5t6 Trois nouveaux s( rolypes de S(ilmonello isol6es en France* par L. LE MINOR**, S LE MINOR**, A. LE PRIOL**, M. LEFEVRE**, G. BARBE***, A. STENGER**** et Ch. JUNOD***** La description de nouveaux s6rotypes de Salmonella peut para~tre quelque peu surannSe, ~ une @oque oft l'on en connatt phts de 1.700, alors que le schdma de Kau/fmann-FJhite publi5 en 1941 (I) n'en comportait que 98. Mais personne ne discttte l'actualit$ du probl~me des salmonelloses hu- maines et animales dont la fr$quence attgmente. Seule une prophylaxie basde sur des dtudes ~pidSmiologiques s&ieuses pourra en entraver l'extension. Or les denrSes alimentaires destinies it l'homme ou aux animaux sont trans- port$es it travers le monde avec une [acilitd inimaginable il y a un sidcle et ces exportations d'aliments permettent aisSment l'exportation de Salmonella. De m~me, la rapidit5 des transports adriens, le dSveloppement des organi- sations de voyages touristiques it l'dtrange? out favoris~ l'importation en mStro- pole de Salmonella exotiques. L'6tude 6pid6miologique des salmonelloses ne peut Ore bas6e que sur les (( marqueurs )) des bact6ries responsables, les Salmonella. Lcs meil- leurs marqueurs, parce que leur dSterminisme g6n6tique est i~tscrit dans le code g6nStique de la bact6rie, sont les facteurs antig6niques qui servent d6finir le s4rotype. Les caractbres biochimiques ne pr6scntent, en effet, gu~re de variations chez les Salmonella d'un sous-genre donn6 et la sub- division en lysotypes n'est applicable qu'~ l'int6- rieur de certains s6rotypes. La d6termination de ceux-ci est donc essentielle. La description de nouveaux sSrotypes a, au moment de lent publi- cation, un int6r~t imprSvisible. Parmi ceux qui out 6t~ d~crits au cours des dix derni~res ann6es, certains n'ont, jusqu'h pr6sent, pas eu d'incidence m~dicale notable, tandis que d'autres out caus~ d'importantes 6pid6mies, telle S. ordonez qui, * Accept6 le 13-10-1976. ** Institut Pasteur, Centre des Salmm~ella, 28, rue du Dr Boux, 75015 Paris. *** Laboratoire de l'H6pital Debrousse, 29, rue Sceur-Bouvier, 69000 Lyon. **** Laboratoire d'Analyses, 33, rue du Comman- dant-Bouchet, 93800 Epinay-sur-Seine. ***** Laboratoire de Coprologie, 39, rue Saint-Do- minique, 75007 Paris. d6crite en 1968 aux U.S.A. off elle avait 06 isol6e d'un cas sporadique et off son incidence reste un niveau n6gligeable (deux souches isol6es en 1974, une en 19732 deux en 1971, douze en 1970, 0 en 1969, une en 1968) s'est implant6e depuis 1968 au S6n6gal off elle a caus6 plus d'un millier de cas de salmonelloses confirm~es par isolement. Elle a acquis les plasmides lui conf6- rant une r6sistance h la ,plupart des antibio- tiqtws (5). En r6alit6 nous ignorons tout des rai- sons qui r6gissent l'expansion d'un s6rotype de Sahnonella : si certains, comme S. typhi murium, se maintiennent constamment et dans tousles pays une frSquence 61evSe, d'antres apparaissent par vagues, comme S. wien, imports en France en 1970 et qui est devenu un s6rotype trbs fr6quent, arri- rant en seconde position, aprbs S. typhi murium, alors que son incidence 6tait, auparavant, nSgli- geable (3). D'autres s'implantent darts une r6gion g6ographique, constituant en quelque sorte une (( sp6cialit6 )) nationale, telle S. orion en Au- triche (4). Nous rap,portons, dans cette note, les carac- tbres de trois nouveaux s6rotypes isol6s en France chez l'homme, chacun d'un cas isol6. Le num6ro entre parentheses suivant le nom est celni de la Collection du Centre Collaborateur O.M.S. de R6f6rence et de Recherche sur les Salmonella. 514

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Page 1: Trois nouveaux sérotypes de Salmonella isolées en France

M6decine et Maladies Infectieuses. 1976 - 6 - 1 2 - 5 1 4 h 5t6

Trois nouveaux s( rolypes de S ( i l m o n e l l o i so l6es en France*

par L. LE MINOR**, S LE MINOR**, A. LE PRIOL**, M. LEFEVRE**, G. BARBE***,

A. STENGER**** et Ch. JUNOD*****

La description de nouveaux s6rotypes de Salmonella peut para~tre quelque peu surannSe, ~ une @oque oft l 'on en connatt phts de 1.700, alors que le schdma de Kau/fmann-FJhite publi5 en 1941 ( I ) n 'en comportait que 98. Mais personne ne discttte l'actualit$ du probl~me des salmonelloses hu- maines et animales dont la fr$quence attgmente. Seule une prophylaxie basde sur des dtudes ~pidSmiologiques s&ieuses pourra en entraver l 'extension. Or les denrSes alimentaires destinies it l ' homme ou aux animaux sont trans- port$es it travers le monde avec une [acilitd inimaginable il y a un sidcle et ces exportations d'aliments permettent aisSment l 'exportation de Salmonella . De m~me, la rapidit5 des transports adriens, le dSveloppement des organi- sations de voyages touristiques it l'dtrange? out favoris~ l ' importation en mStro- pole de Salmonella exotiques.

L'6 tude 6pid6miologique des salmonelloses ne peut Ore bas6e que sur les (( marqueurs )) des bact6ries responsables, les Salmonella. Lcs meil- leurs marqueurs , p a r c e que leur dSterminisme g6n6tique est i~tscrit dans le code g6nStique de la bact6rie, sont les facteurs antig6niques qui servent

d6finir le s4rotype. Les caractbres biochimiques ne pr6scntent, en effet, gu~re de variat ions chez les Salmonella d 'un sous-genre donn6 et la sub- division en lysotypes n 'est appl icable qu '~ l ' int6- r ieur de certains s6rotypes. La d6terminat ion de ceux-ci est donc essentielle. La descript ion de nouveaux sSrotypes a, au moment de lent publi- cation, un int6r~t imprSvisible. Pa rmi ceux qui out 6t~ d~crits au cours des dix derni~res ann6es, certains n 'on t , jusqu 'h pr6sent, pas eu d ' incidence m~dicale notable , tandis que d 'au t res out caus~ d ' impor tan tes 6pid6mies, telle S. o r d o n e z qui,

* Accept6 le 13-10-1976. ** Institut Pasteur, Centre des Salmm~ella, 28,

rue du Dr Boux, 75015 Paris. *** Laboratoire de l 'H6pital Debrousse, 29, rue

Sceur-Bouvier, 69000 Lyon. **** Laboratoire d'Analyses, 33, rue du Comman-

dant-Bouchet, 93800 Epinay-sur-Seine. ***** Laboratoire de Coprologie, 39, rue Saint-Do-

minique, 75007 Paris.

d6crite en 1968 aux U.S.A. off elle avait 0 6 isol6e d 'un cas sporadique et off son incidence reste un niveau n6gligeable (deux souches isol6es en 1974, une en 19732 deux en 1971, douze en 1970, 0 en 1969, une en 1968) s 'est implant6e depuis 1968 au S6n6gal off elle a caus6 plus d 'un mil l ier de cas de salmonelloses conf i rm~es par isolement. Elle a acquis les plasmides lui conf6- rant une r6sistance h la ,plupart des antibio- tiqtws (5). En r6alit6 nous ignorons tout des rai- sons qui r6gissent l ' expans ion d ' un s6rotype de Sahnonella : si certains, comme S. typhi murium, se maint iennent cons tamment et dans tous les pays

une frSquence 61evSe, d ' an t res apparaissent par vagues, comme S. wien, impor t s en France en 1970 et qui est devenu un s6rotype trbs fr6quent, arri- ran t en seconde position, aprbs S. typhi murium, alors que son incidence 6tait, auparavant , nSgli- geable (3). D 'au t res s ' implan ten t darts une r6gion g6ographique, consti tuant en quelque sorte une (( sp6cialit6 )) nationale, telle S. orion en Au- triche (4) .

Nous rap,portons, dans cette note, les carac- tbres de trois nouveaux s6rotypes isol6s en France chez l ' h o m m e , chacun d 'un cas isol6. Le num6ro entre parentheses suivant le nom est celni de la Collection du Centre Col laborateur O.M.S. de R6f6rence et de Recherche sur les Salmonella.

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Page 2: Trois nouveaux sérotypes de Salmonella isolées en France

S. CREMIEU (1554 /74)

6 , 8 : e , h :1 ,6

Cette souche a e t $ isolee par coprocul ture chez un enfant admis h l 'H6p i t a l Debrousse h Lyon pour hype r the rmie (40 °C), diarrh6e, crises con- vulsives. Ses caract~res biochimiques sont ceux de la p lupa r t des s6rotypes de Salmonella du sons- genre I : K C N - - , LDC + , ODC + , A D H +4, g~latinase - - , u r e a s e - - . Les glucides ferment6s sont : xylose, arabinose, rhamnose, glucose ( + gaz), mannitol , sorbitol, dulcitol, maltose, trehalose, glyc6rol (Stern), m~libiose. L 'adoni to l , le lactose, le sorbose, ]e saccharose, l ' inosi tol et la salicine ne sont pas fermentSs. Cette souche cultive sur mil ieu de Simmons en uti l isant le citrate de sodium comme seule source de car- bone, f e rmen te en mil ieu de Kauf fmann-Pe te rsen les d - - , 1-- et i - - tar trates, le citrate, le mucate , ne fe rmente pas le malonate de sodium. Elle poss~de une thiosulfate-reductase, une nitrate- r6ductase de type A, une te t rathionate-reductase.

La culture est agglutin6e sur lames par ]es se- rums anti 6~,62,7 - 6~8 - 8 - 6, - 6,14,24 n 'es t pas agglutin6e ,par les s~rums anti 6 2 - 7 - N - 14

24 - 25. La formule de l 'antigSne 0 est done 61,8. La suspension 0 est agglutin6e au titre homo- logue (1/12.800) par le s6rum anti 6~,8 pr~par6 avec S. newport. Les agglutinines de ce s6rum disparaissent tota lement apr~s absorpt ion par S. cremieu.

La phase 1 de 1'antigOne H est agglutin6e sur lames par les s6rums anti e,n . . . . e,h - h, ne l 'est pas par les s6rums anti x ,z~ - z , 5 - z,7. La suspen- sion H correspondante est agglutin6e au t i tre ho- mologue de 1,/25.600 par ]e serum anti e,h pr6- par6 avec S. mara. L'absorp t ion de ce serum par S. cremieu laisse subsister un titre d 'agglut inines assez 61ev6 (1,/6,400) vis-h-vis de la souche homo- logue, t6moignant de l 'het6rogen6it6 des facteurs e,h de ces deux souches.

L ' invers ion de phase par culture en presence de sSrum anti e,h pe rmet de met t re en 6vidence une phase 2 de l 'ant ig~ne H qui est agglutin6e par les s6rums anti 1,2 - 1,5 - 1,6 - 1,7 et 6, ne l 'est pas par les sSrums 2 - 5 - 7. La suspension correspondante est agglutin6e an titre homologue de 1/25.600 par le serum anti 1,6 p repa re avec S. london. Apr~s absorpt ion par S. cremieu il subsiste des agglutinines d 'un titre de 1/800 pour la souche homologue.

Cette culture est immobil isSe en ,pr6sence des s6rums anti e,h + 1,6.

Cremieu est le nora de la pet i te ville du Dau- phin6 dont l ' enfant est originaire. Rappelons que l ' on at tr ibue aux nouveaux s6rotypes de

Salmonella du sous-genre I le nom de la localit6 ou de la region en r appo r t avec l 'or ig ine de la SOLlcbe.

S. EPINAY (1639/75)

1 1 : a : I, z~3, z~s

Cette souche a $t6 isol6e, par coprocuhure , chez une malade adulte, at teinte d 'une diarrh6e fSbrile. Les caract~res biochimiques sont identiques ceux de S. cremieu, ~ l ' except ion de l ' inosi tol qui est ferment6 et du i - tar t rate qui ne l 'es t pas.

La suspension 0 est agglutin6e au t i tre homolo- gue de 1/3.200 par le s6rum anti 0:11 prSpar6 avec S. aberdeen et en absorbe totalement les ag- glutinines.

La phase 1 de l 'ant ig~ne H est agglutin6e au 1/12.800 par le s6rurn anti a pr6par6 avec S. para- typhi A (titre homologue 1/25.600). Apr~s absorp- tion par S. epinay, il subsiste dans ce s6rum des agglutinines d '~n t i tre 61ev6, (1/6.400) pour S. paratyphi A, ce qui ne pent surprendre quand on connalt la complexit6 de ce facteur (2) .

Apr~s culture en pr6sence de s6rum anti a, on met en 5vidence une deuxiSme phase de l 'ant i - g~ne H, agglutin6e par les s6rums anti 1,v - 1,w - l,z~3 - 1,z28 - 1,z~0 - z13- z~s, non agglutin6e par les s6rums anti v - w - z40. La suspension correspon- dante est agglutinSe h 1/9.600 dans le s6rum anti 1,zl~ pr6par6 avec S. uganda ( t i tre 1/12.800). Apr~s absorpt ion par S. epinay, il subsiste des agglutinines d ' un t i tre de 1/800 vis-tt-vis de la sou- che homologue. Le t i tre de cette sus.pension dans le s6rum anti 1,z2s pr6par$ avec S. javiana est le meme que celui de la souche homologue : 1/25.600. AprSs absorpt ion par S. epinay, celle-ci reste agglutin6e au 1/200.

Cette culture est immobil is6e en pr6sence des s6rums anti a + l,z13 + l,z2s.

Epinay-sur-Seine est le nora de la ville du d6- par tement de la Seine-Saint-Denis (93) oh rSsi- dait la malade et off a p p a r e m m e n t elle a contract6 sa salmonellose.

S. C A S A M A N C E (1587/75)

4 0 : z : e , n, x

l I s 'agit ici mani fes tement d 'un cas impor t s par une pat iente r~sidant h Paris et ayant pr6sent6 l e s premiers sympt6mes d 'une diarrh~e f6brile la fin d 'un sSjour dans un camp de vacances au S6n6gal.

Les caract~res biochimiques sont identiques ceux de S. cremieu ~ l ' except ion du i- tar trate qui n 'es t pas ferment&

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Page 3: Trois nouveaux sérotypes de Salmonella isolées en France

Cet t e cu l tu re est agglut in6e sur lames par les s6rums anti O : 40 et 402, ne l 'es t pas pa r les s~rums anti 40~ el 1,3,19 (elle est toutefois agglu- tin6e en tubes A un faible t i tre (1,/40) par le s6rum anti 40~ dont le t i tre est 1 /320) . En tubes la suspension 0 est agglut in6e au ti tre h o m o l o g u e (1/3.200) par le s6rum anti 0 40~, 40~ pr6par6 avec S. riogrande. Les agglut inines de ce s6rum dispa- raissent to t a l ement apr~s absorp t ion par S. casa- mance.

L 'an t igbne I t phase 1 est agglutin~ an t i t re h o m o l o g u e de 1/50.000 par le s6rum anti z pr6- p a r s aver S. poona. Apr~s absorp t ion le t i tre d ' agg lu t in ines r6siduelles p o u r la souehe homo- logue est n6gl igeable (1 /200) .

La phase 2 de l ' an t ig~ne H, mise en 6vidence apr~s cul ture en pr6sence de s6rum anti z, est agglut in6e par les s6rums anti e ,n,x, - e,n,z~5 - e ,h - x,z,~ - x - z~6 ne l ' es t pas pa r les s6rums anti zx5 et z~7. Sa fo rmu le d6velopp6e est donc e,n,x,z~6, sa fo rmule nsuelle abr6g6e e,n,x. Agglut in6e au t i t r e h o m o l o g u e de 1/50.000 pa r le s$rum anti e ,n ,x pr6par$ avec S abortus equi, elle en absorbe tota- l ement ]es agglut inines.

Cette cul ture est immobi l i s6e en pr6sence des s6rums anti z + e,n,x.

Casamance est le n o m de la province du S6n6gal off la ma lade a, v ra i semblab lement , contract6 sa salmonel lose (camp de Cap Sk i r r ing) .

Nous remercions les Docteurs R. Rohde .et R. Rowe d'avoir con]irm$ les caract~res de ces cultures.

Ce travail a ~t6 e]]ectu~ avec l 'aide de I ' I .N .S .E .R .M. (contrat 74.4. 042.01).

RESUME Descript ion de trois nouveaux s6rotypes de Salmonella du sons-genre I, isol6es en France par coproculture, chez des humains pr6sentant une diarrh6e fdbrile : S. cremieu (6,8 : e, h : 1,6), S. epinay (11 : a : 1, zl3, Z2s), S. casamance ( 4 0 : z : e , n, x). Cette derni6re a, trbs vraisemblablement, 6t6 importde du S6n6gal.

Mots-clef : Salmonetla- Nouveaux types - Ent6rite.

SUMMARY Description o[ three new serotgpes of Sahnonella belonging to t2te sub-genus l, isolated in France from faeces of patients with a [ebrile diarrhoea : S. cremieu (6 ,8 :e , h : 1 , 6 ) S. ep inay (11 : a : l , z13, z2s) and S. casamance ( 4 0 : z : e , n, x), the latter imported from Senegal.

Key-words : Salmo,nella - New types - Enteritis.

BIBLIOGRAPHIE

l . KAUFFMANN F. - - Die Bakteriolo.gie der Salmo- nel.la-Grnppe, M n n s g a a r d ddit., Copenhagen , 1941.

2. LE MINOR L . - Va r i an t e s b i o c h i m i q u e s de S. m i a m i (1, 9, 12 : a :1 ,5) et S. sendal (1, 9, 12 : a : l , 5). E t u d e de 1,'antig6ne a. Ann. Inst. Pasteur, 1955, 88, 76-83.

3. LE MINOR S. - - Appa r i t i on en F r a n c e d ' u n e dpid~- mie h S. wien. Mdd. Mal. Infect., 1972, 2, 12, 441-448.

4. Relev6 ~p iddmio log ique h e b d o m a d a i r e de I'O.M.S. Su.rveil lance des Salmonel la . D o n n e r s sur ce r ta ins pays europdens , 1968, 21, 267-276 ; 1968, $8, 618-620 ; 1969, 19, 317-324; 1969, $3, 597-600; 1970, ~5, 165- 109.

5. SARRAT H., LE MINOR S., LE MINOR L., LAFAIX C. el MAYDAT L. - - E tude d ' une ~pid~mie due ~ S. or - donez dans la r6gion de Daka r (Sdndgal). Path. Biol., 1972, 20, 577-582.

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