trends octobre

51

Upload: evenwest

Post on 28-Mar-2016

242 views

Category:

Documents


11 download

DESCRIPTION

La référence moyen et haut de gamme de l’information du secteur de la consommation hors domicile, du tourisme et de la distribution.

TRANSCRIPT

Page 1: trends octobre
Page 2: trends octobre

ÉDITOÉDITOÉDITOÉDITOÉDITO

C

M

Y

CM

MY

CY

CMY

K

AF-Bacardi_mojito_trends.ai 1 23/07/10 14:02

Le sens du prochain

Skyrider est un nouveau siège inspiré des selles de chevaux ou de moto conçu par Aviointeriors Group, entreprise italienne spécialisée dans l’agencement d’avion. Ceux à qui la classe économique semblait un peu

étroite seront servis : désormais, on voyagera à la verticale, avec le poids du corps soutenu par les jambes pendant tout le temps du voyage et, en prime, 18 centimètres en moins entre deux files de sièges ! Ce qui arrange bien les compagnies low cost – à qui le prototype, présenté le mois dernier lors de la Aircraft Interiors Expo Americas, est destiné -, qui pourront ainsi vendre plus de places à bord. Après que Ryanair ait envisagé les toilettes payantes, les passagers devront maintenant voyager debout. Le confort ? Décidément out ! La classe cow-boy, avant d’être adoptée par les compagnies aériennes à bas tarifs, devra passer les tests appropriés aux normes de sécurité, et ce n’est pas encore gagné, selon quelques responsables de la Federal Aviation Administration. Mais, rassurez-vous, les sièges-selles devraient être réservés exclusivement aux vols de moins de trois heures. Les Japonais, en revanche, jouent la carte de la générosité, en prêtant aux touristes étrangers qui visitent Okinawa un iPhone pendant leur séjour. L’aéroport et le port en ont une centaine à disposition, et les hôtels et restaurants, deux cents. L’expérience – une initiative de l’office de tourisme – durera deux ans à partir de ce mois-ci et devrait servir à abattre les barrières linguistiques et à faciliter la découverte de l’archipel. Le touriste devra rendre l’iPhone avant d’embarquer sur son vol de retour. Rien n’a encore été prévu pour récupérer les iPhone qui s’envoleraient, eux aussi. Deux manières bien différentes de concevoir le confort du voyageur…

Isabelle Roussat

Page 3: trends octobre

12

70

CHRACTUALITÉ 8Toute l’actualité du CHR

PORTRAITCamille Lesecq, en toute simplicité 10La trajectoire d’une étoile qui ne fait que commencer.

A LA CARTEChampignons, c’est la saison ! 12Ils s’apprêtent à retrouver une place de choix sur la carte des restaurants.

CONCEPTLes cafés historiques de Turin 16Promenade chargée d’histoire et de frivolités gastronomiques au cœur de la capitale piémontaise.

CONCEPT 20Les maisons de BaumanièreJean-André Charial y cultive un certain art de vivre à la française aux antipodes d’une hôtellerie classique.

LA CHRONIQUE DE BACCHUS 24Languedoc-Roussillon, le verre et l’assiette ! Une région méconnue à la gastronomie raffinée et aux vins exceptionnels

Pas à cheval sur l’étiquette ! 28Les bouteilles de vin sont de plus en plus nombreuses à délaisser le style classique au profit de créations audacieuses.

COCKTAILS APÉRITIFS 32SÉLECTION 36Des solutions originales et innovantes pour le CHR

ACTUALITÉ 68Les bonnes nouvelles de la distribution

EN RAYON Opération céréales 70 La seule manière de progresser pour les marques sont les axes plaisir pour les jeunes et nutritionnel pour les adultes.

SURGELÉS Les pâtes à tarte ont de l’idée ! 74Place à l’inventivité dans le domaine des pâtes à tarte. Leur mise en œuvre simplifiée favorise la créativité.

TOURISMEACTUALITÉ 40Les dernières nouvelles du bout du monde

DESTINATION A la découverte d’un Vietnam authentique 42Destination en hausse, le Vietnam offre évasion, culture et détente balnéaire.

BLOG Au pays des samouraïs 46L’archipel de la haute technologie, le pays des robots, des grandes mégalopoles hyperactives, des mangas, des jeux vidéo, des sushis…

ÉCOTOURISME Croisière fluviale, écolo, c’est mieux 52Aujourd’hui, la volonté de voyager autrement, plus lentement et plus en respect avec l’environnement incite quelques précurseurs à proposer des offres touristiques écologiquement responsables.

L’ESSENCE DU SPA Spa bio, le must ! 58Marché immense, dynamique et en plein essor, les spas bio mêlant santé et bien-être se multiplient, rivalisant d’exigence et de perfection.

SÉLECTION 64Leçon de style argumentée

CONSOMMATION Contrat de confiance, je me marre ! 80Il est parfois doux de se rappeler que la confiance existe et qu’elle n’est pas un vain mot.

CÔTÉ BIO Légumes secs, les classiques innovants 82Les nouvelles présentations allient gain de temps, saveur et créativité.

TENDANCE Sains, légers, exquis, vive les sushis ! 86Alimentation équilibrée et saveurs venues d’ailleurs, les sushis sont en tête des snackings branchés.

SÉLECTION 92Les nouveautés qui ont retenu notre attention

CARNET D’ADRESSES 96Où retrouver les protagonistes de ce numéro

16

42

46

24

DISTRIBUTION

SOMMAIRESOMMAIRESOMMAIRESOMMAIRESOMMAIRE

52 58

© Barbara De Vito-Caramelle-di-Torino-(Baratti_&_Milano)

Page 4: trends octobre

Gastronomie

Concepts

Chefs

Vins

Cocktails

Hôtels

Restaurants

www.trendsmagazine.eu

un nouveau regard

© F.corageoud-Morille-DSCN3449

Page 5: trends octobre

8 www.trendsmagazine.eu 9www.trendsmagazine.eu

Toute l’actu sur www.trendsmagazine.eu

Après trois éditions et un succès incontournable aux Royaume-Uni, la Legacy Cocktail Competition s’internatio-

nalise, avec dix pays représentés pour cette première expérience mondiale ! Cette compétition, dédiée uniquement au Rhum Ba-cardi Superior, sera l’occasion de découvrir ou redécouvrir l’uni-vers Legacy, véritable héritage des années 1920 constituant l’âge d’or des pionniers de l’univers cocktail. L’occasion pour les bar-men et barmaids de retravailler les classiques Bacardi comme le Daiquiri, le Bacardi Mojito-The Original ou la Piña Colada.Plus qu’une simple compétition, c’est l’opportunité unique don-née aux barmen de faire vivre leur création, à travers un plan de communication élaboré par leur soin et soutenu par Bacardi Martini France. Le site officiel www.legacycocktail.com, entiè-rement consacré à la compétition, vous permettra de découvrir son règlement.La Finale France, aboutissement des sélections nationales, se tiendra, le mardi 26 octobre, à Paris. Le vainqueur aura alors l’occasion, en plus d’aller à Puerto Rico, de visiter la distillerie de Don Facundo Bacardi, de se confronter aux meilleurs bar-tenders mondiaux lors de la grande finale internationale du 14 avril 2011 et d’avoir une chance unique d’entrer dans l’histoire de Bacardi en faisant de sa création un véritable classique !

Legacy Cocktail Competition 2010

Eau’xygen attache un soin tout particulier à la conception et à la réalisation des salles de

bains d’hôtels. L’équipe de de-signers propose une réflexion fonc t ionne l l e sur l’espace et un choix éclectique sur ses aména-gements. Elle conseille, oriente et construit le projet en respec-tant la sensibi-lité, l’attente et le budget de ses clients. Eau’xy-gen a étendu, depuis peu, ses prestations aux espaces de vie (chambres, dépendances…). Le crédo de l’agen-ceur : le Design universel, qui consiste à conce-voir des volumes accessibles à 100% des utilisa-teurs, bannissant tous les systèmes de quotas dit « Handicapés ».Eau’xygen sera présent sur le salon Equip’hôtel, du 14 au 18 novembre 2010, Hall 3 Stand C054.

Il a tout du cocon glamour et sensoriel. Cet hôtel du ve arrondis-sement, à Paris, à l’intimité fantasque et moderne prend plaisir à

bousculer le ronron du protocole. Au Seven, on vend autant d’expé-riences que de nuitées. Quel autre hôtel offre de dormir en lévitation dans les nuages ? Où peut-on, ailleurs qu’ici, s’endormir dans une « grotte » douillette et confortable ou voir le jour se coucher au ciel d’un lit immense comme un songe ? Jamais un hôtel n’avait été aussi loin dans l’imagination débordante. Premier ciel, deuxième ciel… On comprend bien, en montant les étages, que nous ne sommes pas dans un hôtel comme les autres. La norme, dans cet hôtel où tous les rêves sont permis, ce sont les 28 chambres Lévitation. Eh oui, le lit flotte en suspension au beau milieu de la chambre ! Pour pousser le rêve un peu plus loin encore, la télé à écran plat est équipée de quatre canaux olfactifs : des images de champs de fleurs défilent, et voilà que le vent télégraphie une belle odeur de rose ou de tulipes. Quelques belles vues du Sahara sur l’écran, et une chaude odeur de sable envahit l’espace.

Pour sa 25e édition, qui aura lieu du 30 janvier au 1er février 2011, le Salon des Vins de Loire ouvre ses

portes le dimanche. Le Salon décale son ouverture afin de faciliter la venue des acheteurs internationaux et des professionnels, notamment parisiens, et de s’adapter à leurs agendas souvent chargés. Seuls les acheteurs seront invités. Une stratégie Web novatrice facilitera l’interacti-vité entre les exposants et les professionnels. Cette plate-forme en ligne permettra à chaque exposant de gérer son propre carnet de rendez-vous. Aujourd’hui, le Salon des Vins de Loire est, avec le soutien des Interprofessions du Val de Loire, l’une des principales manifestations vini-coles européennes. Consacré exclusive-ment à la région li-gérienne (troisième région productrice de vin AOP de France), ce rendez-vous professionnel a favorisé, en 2010, la rencontre de 592 exposants du Val de Loire et de plus de 8500 acheteurs français et étrangers.

Dimanche, on fait salon !

Happening hôtelier

© Serge Ramelli

Eau’

xyge

n, le

resp

ect d

es v

aleu

rs

Page 6: trends octobre

10 www.trendsmagazine.eu 11www.trendsmagazine.eu

MY SWEET FLOWERBOMB

Né de l’imagination des couturiers Viktor & Rolf, le par-fum Flowerbomb a fêté ses cinq ans au Meurice avec la complicité de Yannick Alléno et de Camille Lesecq, qui ont réalisé, pour l’occasion, un gâteau en forme de cube rose agrémenté d’un ruban en chocolat noir craquant, sur une base de chocolat noir déposé sur un mille-feuille coloré où se mêlaient praline, citron vert, vanille et jasmin. On se serait damné pour cette gour-mandise palace et haute couture, réalisée en série limi-tée, jusqu’au 30 juin. Aux retardataires, il ne reste plus que leurs yeux pour pleurer !

© Le Meurice

WHISKY ÉCOSSAIS ET PÂTISSERIES PALACE

La création du coffret Classic Malts & Douceurs a été l’occasion pour Camille Lesecq de rencontrer Nicolas Julhès, « un grand passionné de whisky ». Le chef a concocté des recettes gour-mandes, comme la madeleine moelleuse à la gelée d’orange, le cheesecake aux spéculoos et le moelleux au chocolat mas-carpone coco. Camille a trouvé l’expérience enrichissante et originale : « Pour le macaron caramel au beurre salé, nous vou-lions trouver quelque chose d’original. Le macaron était par-fait, mais il lui fallait une touche insolite. Ainsi, la note d’acidité de la gelée de passion réveille les papilles. » Camille Lesecq et Nicolas Julhès ont mis en valeur des whiskies comme le Ta-lisker, le Glenkinchie ou l’Oban, en réalisant des alliances qui subliment l’ensemble. Deux coffrets, un vert et un rouge, de trois single malts de 20 centilitres accompagnés de six verres à dégustation et d’un guide complet des alliances permet de recréer chez soi ces expériences.

PortraitLudovic Boulet

Camille Lesecq, en toute simplicitéDepuis cinq ans, Camille Lesecq officie au Meurice, aux côtés de Yannick Alléno. De Saint-Lô à Paris, la trajectoire d’une étoile qui ne fait que commencer.

Camille a 26 ans et très envie de réussir, mais pas à tout prix. Il a cette simplicité qui l’empêchera de

brûler les étapes et si, un jour, je m’ins-talle, je m’entourerai de gens comme lui. » Ainsi s’exprimait dans Thuries Magazine, en 2006, Christophe Fel-der, chef du Crillon à l’époque. Normand de Saint-Lô, Camille Le-secq apprend, pendant ses vacances scolaires, les goûts et les saveurs chez un oncle pâtissier-boulanger près de Montparnasse, à Paris, et commence à faire du pain et des croissants dans le laboratoire. Après deux CAP de boulangerie et de pâ-tisserie à Caen et un passage chez deux artisans normands, le finaliste du Meilleur Apprenti de France cru 1999 monte à Paris et rejoint le Crillon et Christophe Felder. Entré second commis, il gagne, cinq ans plus tard, ses galons d’adjoint du chef de cette brigade de dix per-sonnes. « Christophe Felder m’a énor-mément apporté, tant au niveau de la passion du métier que pour le toucher du produit, explique calmement le chef pâtissier au milieu des ors de l’hôtel de la rue de Rivoli. Il m’a aidé à me développer et m’a appris à progresser en permanence. » Alors que le chef quitte le Crillon, Camille Lesecq « arrive au Meurice, sans vraiment l’avoir cherché » et sans trop se poser de questions, car il est là pour travailler, se faire plaisir et se donner à fond pour que ça marche ! Et l’aventure se poursuit depuis cinq ans déjà.Le Meurice représente évidemment un grand défi, avec la grande cui-sine de Yannick Alléno. « Cela donne encore plus envie de faire de belles créa-tions, s’enthousiasme Camille. Nous travaillons et progressons ensemble. La pâtisserie a besoin de la cuisine pour

avancer, et la cuisine a besoin de la pâtis-serie pour faire de beaux repas. » Yan-nick Alléno dit de Camille qu’il a le sens du sucré, saisit à la perfection la saveur, la particularité de chaque produit, des ingrédients et qu’il en ressort des desserts très équilibrés. De son côté, Camille insiste sur sa gourmandise : « Le dessert dans l’as-siette doit donner envie tout de suite. Être joli, bien sûr, mais gourmand grâce aux

textures et au goût, tout en restant simple. Dans mes desserts, il y a trois ou quatre parfums différents au maximum. Il n’y a pas de mélange, afin de bien sentir chaque goût en bouche lorsque l’on pose le dessert sur la langue, pour avoir l’ensemble des saveurs présentes bien marquées. »Et l’avenir ? Camille, la tête dans les étoiles mais les pieds solidement ancrés, confie qu’il a toujours vou-lu avoir une pâtisserie à lui. « Au

Meurice, la conception de la pâtisserie est complètement différente de celle de la boutique. Les mises en place n’ont rien à voir, un dessert de restauration étant un dessert que l’on déguste dans les deux ou trois minutes, précise-t-il. Alors que, en boutique, il doit se conser-ver toute la journée. » Son laboratoire l’attend et, d’une solide poignée de main, il clôt l’entretien et part pour-suivre ses expériences pâtissières. r

© Le Meurice

«

Page 7: trends octobre

12 www.trendsmagazine.eu 13www.trendsmagazine.eu

Le champignon est l’un des produits les plus utilisés par les gastronomies française

et italienne, notamment. Des deux côtés des Alpes, il est au cœur de nombreuses recettes traditionnelles, comme la blanquette de veau ou le risotto aux champignons, deux plats incontournables de l’hiver. Les consommateurs asiatiques en sont également très friands, qui les utili-sent pour agrémenter soupes et po-tages. La grande variété des espèces et des saveurs permet, en effet, de cuisiner les champignons de mille fa-çons différentes. Crus ou cuisinés, en salade, poêlés pour accompagner une viande ou en sauce, il existe autant

A la carteJulien Reynaud

Champignons, c’est la saison ! L’hiver approchant à grand pas, ils s’apprêtent à retrouver une place de choix sur la carte des restaurants. Certaines espèces sont rares à dénicher et ne sont pas toujours faciles à cuisiner avec originalité.

de manières de les utiliser qu’il existe d’espèces. Ni végétal ni animal, le champignon est un produit mystérieux, souvent difficile à cultiver et donnant lieu à d’interminables battues en forêt pour en dénicher les variétés les plus rares au pied d’une souche vermoulue ou à l’ombre d’un bouquet de fougères. D’une manière générale, on distingue les champignons de culture, large-ment dominés par les différentes va-riétés de champignons de Paris, et les champignons sylvestres, comme les cèpes ou les girolles, dont la culture est hasardeuse et compliquée. Ces derniers se ramassent un par un en forêt et sont donc bien plus coûteux.

Les champignons peuvent être à la fois des produits très accessibles et populaires, mais aussi considérés comme des mets rares et précieux, à l’image de la truffe, synonyme d’ex-cellence et de grande gastronomie. Ce petit champignon noir qui, à pre-mière vue, n’a pourtant pas fière al-lure nourrit beaucoup de fantasmes. Son ramassage est très réglementé et personne n’a encore trouvé d’autre moyen de le dénicher au pied des chênes que de s’en remettre au flair d’un chien ou d’un cochon. Tous ceux qui se sont essayé à sa culture à grande échelle ont connu des for-tunes diverses, mais sans jamais trou-ver une solution réellement pérenne et rentable. Au début de l’hiver, le spectacle d’un marché de truffes dans un village du Périgord et de ses marchandages à voix basse vaut le détour. En dehors de l’image d’Epi-nal, c’est aussi le meilleur moyen de se procurer des produits exception-nels à des prix abordables. Si, aujourd’hui, de nombreux res-taurants inscrivent à leur carte des plats à base de truffe pour séduire une clientèle gourmande et raffinée, il faut néanmoins se méfier des abus. Souvent, les recettes dites « à la truffe » ne contiennent, en réalité, qu’une infime proportion du champignon qui ne justifie ni la dénomination du plat ni son prix. Si les truffes noires du Périgord sont aux champignons ce qu’est le saint-émilion au bor-deaux, il serait néanmoins domma-geable pour le palet des gastronomes d’oublier les autres variétés. Il existe plus d’une vingtaine d’es-pèces de champignons comestibles. Cèpes ou bolets, girolles, trompettes de la mort, pleurotes, morilles ou pied-de-mouton, le choix est vaste et © F.corageoud-Morille-DSCN3332

Page 8: trends octobre

14 www.trendsmagazine.eu 15www.trendsmagazine.eu

permet de varier saveurs, textures et couleurs. Malgré cette grande diver-sité, il est souvent difficile de s’éloi-gner des sentiers battus pour revisi-ter un produit si classique. Le cèpe, par exemple – pleureur, d’été, ou bronzé –, s’accorde à merveille avec le foie gras et se mêle idéalement au canard pour la préparation de farcis aux parfums d’automne. La célèbre morille, avec sa forme de pomme de pin et son léger parfum de noisette, se marie, quant à elle, parfaitement avec une volaille. Pour évoquer également les cham-pignons exotiques, citons le shiitake, un petit champignon brun asiatique que la cuisson au wok sublime pour accompagner viandes et volailles. Mais la tendance montante nous vient aujourd’hui d’Italie, avec des salades de champignons sylvestres crus simplement assaisonnés d’un filet d’huile d’olive et de quelques gouttes de vinaigre balsamique. Les bolets et les pleurotes se prêtent par-ticulièrement bien à ce type de re-cettes simples et dans l’air du temps. Les purées et les écrasés à base de champignons offrent également une solution originale et savoureuse pour accompagner des plats de viandes. Si cuisiner des champignons est une réjouissance facile et un plaisir sans cesse renouvelé, s’en procurer et les conserver est souvent une gageure. Frais, ils ne tiennent pas plus de deux jours au réfrigérateur, obligeant donc à courir les marchés au petit matin. Afin d’éviter aux plus pressés ces bat-tues matinales, de grandes enseignes proposent aux professionnels de la restauration des champignons frais ou spécialement conditionnés pour être conservés sous vide, en conserve ou au congélateur, pendant

plusieurs semaines ou plusieurs mois. Le groupe France Champignon, deu-xième acteur mondial sur le marché du champignon, qui affiche un chiffre d’affaires annuel de plus de 200 mil-lions d’euros, propose à ses clients professionnels une vaste sélection de champignons sylvestres et exotiques. Selon la saison, les différentes va-riétés sont ramassées à maturité en fonction d’un calendrier rigoureux. Les champignons sont ensuite condi-tionnés et directement expédiés aux clients de l’enseigne pour garantir

A la carte

permettent de garder intactes les qualités gustatives des champignons. Pour les produits surgelés, la société Magda s’est, depuis longtemps, positionnée en tant qu’acteur incontournable des champignons sylvestres. La marque commercialise des sachets de champignons congelés, entiers ou en la-melles. Cèpes, girolles, morilles, trompettes de la mort ou truffes, Magda propose aux professionnels de la restau-ration une sélection de produits 100% naturel à des prix

très attractifs toute l’année. Les champignons Magda, qui sont récoltés en Chine, offrent exactement les mêmes qualités gustatives que leurs homologues européens et peuvent être conservés plus de 30 mois au congélateur. Si vous souhaitez privilégier l’origine française pour votre approvisionnement en champignons, la société Borde a, quant à elle, fait le choix du terroir en restant implantée, depuis bientôt cent ans, au cœur du Gévaudan. Les cham-pignons sont directement ramassés aux abords des ins-tallations de l’entreprise pour réduire les temps de trans-port et conserver intactes les saveurs délicates des fragiles variétés forestières avant et après leur conditionnement. Cette entreprise familiale offre une large sélection de pro-duits secs, en conserve ou surgelés, et a fait du commerce direct avec les professionnels l’une de ses priorités. r

une qualité constante. Les périodes de ramassage des champignons syl-vestres sont courtes et varient année après année. Il est donc quasiment impossible de se procurer du frais 365 jours par an. Ainsi, pour profi-ter des champignons sylvestres toute l’année, vous pourrez opter pour des produits appertisés, surgelés ou déshydratés, de nombreuses variétés étant disponibles quelle que soit la saison. Des techniques de conditionne-ment éprouvées et contrôlées

Page 9: trends octobre

16 www.trendsmagazine.eu 17www.trendsmagazine.eu

Concept

Dans les cafés turinois, l’art de vivre prend tout son sens : on s’y arrête avec

plaisir pour déguster un bicerin (café, chocolat et crème de lait, comme le buvait Cavour) et une pâtisserie (cu-neesi au rhum, marrons glacés, dro-neresi à la saveur meringuée choco-latée). Au xixe siècle, ils sont, avant tout, des espaces où se mêlent sans limite gourmandise, art, littérature, politique, satire et même conspira-tion. Un véritable témoignage d’un chapitre de l’histoire du Piémont et de l’Italie.

Les cafés historiques de TurinCentres gourmands et culturels, ces cafés sont devenus des lieux de mé-moire. De par leur situation, leur architecture et leur décoration intérieure, ils font, aujourd’hui, partie du patrimoine de Turin. Dans un merveilleux goût rétro, promenade chargée d’histoire et de frivolités gastronomiques au cœur de la capitale piémontaise.

Marie-Laure de Vienne

Caffè MulassanoC’est peut-être le plus petit et le plus charmant de la ville. Ouvert en 1907, il s’inspire du style Liberty anglais et son plafond en cuir de Madère est su-perbe. Il fut le point de rencontre des notables de la cour et des artistes du théâtre Regio voisin et c’est ici que fut inventé, en 1925, le tramezzino, sandwich au jambon.

Caffè San CarloSur l’actuelle place d’armes, autre-fois San Carlo, ce café, inauguré en 1822 et fréquenté par les bohêmes,

écrivains, professeurs d’université et journalistes, fut plusieurs fois fermé à cause de l’activité subversive des patriotes réformistes qui y venaient. Vers 1840, la décoration intérieure fut restaurée avec des peintures, des stucs et des chapiteaux dorés de Spintz et de Beltrami d’une telle magnificence que les chroniqueurs de l’époque définirent le lieu « un palais royal ». Toujours est-il que ce salon intellectuel a été porteur des veines du patriotisme et fut l’une des places fortes du Risorgimento (période de l’unification de l’Italie).

Page 10: trends octobre

18 www.trendsmagazine.eu 19www.trendsmagazine.eu

C’est ici que Dumas dégusta son pre-mier bicerin, que l’amiral Cagni et le Duca degli Abruzzi montèrent l’ex-pédition en Antarctique sur le bateau Stella Polare et que Crispi poussa la gauche parlementaire à intervenir en Afrique. Rendez-vous des artistes lit-téraires (Croce, Pastonchi, Einaudi) et des peintres (Paulucci, Levi, Ches-sa, Menzio), le café San Carlo est aussi connu pour avoir été le premier à adopter, dès son ouverture, l’éclai-rage à hydrogène. Détruits pendant la Seconde Guerre mondiale, miroirs et stucs dorés ont été rénovés en 1963.

Guido GobinoMême si l’on sert ici, dans la rue, café et bicerini, c’est pour déguster un chocolat que vous viendrez ici. Spécialiste du gianduja, la maison a créé, pour les femmes qui surveillent leur ligne, le gianduiotto, une divine petit bouchée où se mêlent en une texture ultrafondante le meilleur des cacaos et les plus fines noisettes du Piémont.

Baratti & MilanoLa simple confiserie de 1873 s’est rapidement transformée en un éta-blissement très élégant grâce à sa belle décoration de lambris d’acajou, de marbres, de dorures et sa touche française liée à l’inscription des meilleurs breuvages alcoolisés men-tionnés en français sur la frise mu-rale. L’établissement s’est enorgueilli de posséder le titre de fournisseur de la maison royale. Y goûter au-jourd’hui ses spécialités de caramels au goût de fruit.

Gelateria PepinoEn 1884, le napolitain Domenico

Concept

Pepino ouvre un glacier sur la place Carignano et in-vente, en 1935, le fameux pinguino, « esquimau », en français. S’il existe des parfums in-solites comme la menthe violette, le chocolat noir reste le plus demandé.

Caffè TorinoSous les arcades de la place d’armes, le café Torino se com-

pose de plusieurs petits salons avec cheminées en bois, tentures en soie bordeaux et or à feuillages et fau-teuils cabriolet recouverts de cuir. Un bel escalier donnant sur une verrière colorée permet d’accéder à l’étage. Mais, avant d’y savourer un petit four, observez, sur le pavé devant l’entrée, le fameux taureau en bronze maltrai-té par les Turinois. La tradition locale dit que le fait de piétiner les testicules de l’animal porte bonheur !

Caffè FiorioInauguré en 1780, c’est ici que furent organisées les émeutes estudiantines de 1821. En 1841, Cavour y fonda le

cercle de Whist, rejoint par les repré-sentants d’une aristocratie réaction-naire et rebelle. Rénové en 1845 avec divans de velours rouge, fresques et miroirs, il fut fréquenté, pendant le Risorgimento, par de nombreux per-sonnages politiques et des voyageurs illustres, dont Mark Twain, tombé sous le charme des arcades de la rue.

Caffe del CambioAujourd’hui, c’est plus un restaurant gastronomique qu’un simple café. Mais, son rôle historico-politique étant primordial, il est important de le citer. Ici mangeait presque tous les jours le comte de Cavour, le café étant situé juste en face du siège du premier parlement italien. A défaut de téléphone portable, Cavour pou-vait voir les signaux et les indica-tions que lui transmettaient par les balcons ses collaborateurs au parle-ment. Tout logiquement, la place à table du créateur de l’unité italienne est immortalisée.

Al BicerinSitué sur la place de l’église de la Consolata, il propose encore le rituel du bicerin, avec les trois petits réci-pients de café, de chocolat chaud et de lait brûlant. Diverses variantes de le consommation initiale existent, mais les bagnati, biscuits à tremper, s’imposent si l’on veut respecter la tradition.

Caffè PlattiOuvert dans les années 1870, le café du corso Vittorio Emmanuele, a évo-lué avec ses clients habituels, des en-trepreneurs, des intellectuels et des hommes d’Etat tels que Luigi Einau-di, Luigi Lavazza et le sénateur Gio-vanni Agnelli, fondateur de Fiat. r

© Barbara De Vito

© HEN-Magonza-Caffè-Florio

Page 11: trends octobre

20 www.trendsmagazine.eu 21www.trendsmagazine.eu

ConceptLaurence de Vivienne

Les propos de son grand-père, Raymond Thuilier, intro-duisent et résument, à eux

seuls, la vie et le concept même des Maisons de Baumanière qu’a mis en place, année après année, Jean-André Charial. « Baumanière : belles manières, art de vivre et d’accueillir êtres et choses avec un sens aigu du bonheur », disait ce cuisinier hors pair, qui a tenu l’Ous-tau pendant plusieurs décennies. Comme il ne connaissait pas l’éty-mologie exacte du mot, il se plaisait à croire qu’elle correspondait à son travail dans les Baux. On peut aisément dire qu’il existe un art de vivre procurant du bonheur à l’Oustau de Baumanière et dans ses annexes, créées postérieurement. Les Maisons de Baumanière, c’est, avant tout, le mythique Oustau, au pied du village des Baux-de-Provence, et l’établissement de La Cabro d’Or, mais c’est aussi un bistrot, La Place,

Les Maisons de Baumanière

Aux Maisons de Baumanière, Jean-André Charial cultive un certain art de vivre à la française aux an-tipodes d’une hôtellerie classique.

© Jean-Pierre-Gabriel

© L. Parrault

© L. Parrault

dans les Alpilles, un troisième Relais et Châteaux, Le Prieuré, à Villeneuve-lès-Avignon, deux restaurants gas-tronomiques, Balthazar Jéroboam, à Montélimar, et Le Strato, à Courche-vel. Ce sont surtout les établissements provençaux qui reflètent l’atmosphère que Jean-André Charial insuffle à ses maisons, qui jouissent tout d’abord d’un cadre, les Baux-de-Provence, l’un des sites les plus pittoresques de France avec son vieux village, la chaîne des Alpilles et sa nature pré-servée. Vient ensuite le charme inhérent à ces maisons de caractère, ornées d’éléments architecturaux d’antan, mis en valeur par le travail de déco-ration subtil qui mêle ancien et mo-derne réalisé par madame Charial elle-même, qui associe audacieuse-ment cheminées, boiseries anciennes et mobilier contemporain. Dans les

différents mas de l’Oustau et leurs dépendances, la Guigou et le Manoir, les chambres ont conservé l’esprit provençal, sans pour autant tomber dans le cliché des tissus à cigales et fleurettes qui peuplent tous les mar-chés locaux. La cuisine franco-française contri-bue aussi au bon vivre à Bauma-nière et chaque chef, à l’Oustau et à La Cabro d’Or, y apporte sa touche personnelle. Les deux établissements sont couronnés d’étoiles et c’est au gastronomique de l’Oustau que la carte fait honneur à trois générations de chefs et à la richesse de la cui-sine française. Immanquablement, les clients ont envie d’y retrouver les classiques de Raymond Thuilier, comme le gigot d’agneau en croûte, la volaille de Bresse à l’estragon ou le feuilleté au ris de veau. Mais, en re-prenant le flambeau des fourneaux,

Page 12: trends octobre

22 www.trendsmagazine.eu

P E R G O L A S

BIOCLIMATIQUES

Créateur de confort extérieur

Et si une pergola bioclimatique dotait vos futurs projets CHR d’une

protection solaire nouvelle génération ?… Et si un concentré de technologie

vous garantissait une extension des espaces accueillant le public, synonyme

d’augmentation de la durée d’exploitation des terrasses en hôtellerie et

restauration ?… Et si des structures à lames orientables et motorisées vous

permettaient de créer des établissements où l’on peut se restaurer sans

se soucier des conditions climatiques ?… Et si vous passiez à Biossun ?…

Plus d’informations sur www.biossun.com

B I E N P L U S Q U E D E B E L L E S T E R R A S S E S

SUN031-CHR-230X287.indd 1 10/09/10 10:14

Concept

Jean-André Charial a apporté sa note personnelle avec son plat mythique, le ravioli de poireaux au foie gras accompagné d’un nuage de truffes. Désireux, aujourd’hui, de plus se consacrer à la gestion de ses maisons, Jean-André Charial a confié aux deux frères Sylvestre et Jonathan Wahid le soin de perpétuer sa cuisine parfu-mée et ensoleillée. Si la tradition est de règle, d’où le sublime et indémodable mille-feuille de Jonathan, la modernité pointe au bout de la fourchette avec des rou-gets juste saisis, tomates basilic fleur de thym en vinaigrette et herbes amères. A La Cabro, Michel Hulin joue, de son côté, avec les légumes du potager et une mise en valeur des dif-

férents crus d’huile d’olive des Baux. Les Maisons de Baumanière se diffé-rencient des autres hôtels par la permanence des chefs sur place. A cuisine de qualité, personnel d’ex-ception. Ici, la gentillesse prime afin que vous vous sentiez chez vous et non dans un hôtel. La re-cherche du beau et du bon passe par de nombreux détails, qui vont de la beauté des jardins au pro-fessionnalisme du person-nel du spa, en passant par la recherche des meilleurs petits producteurs alimen-

taires et l’approvisionnement en lé-gumes et herbes directement au po-tager de la propriété.Les Maisons de Baumanière signent cinq décennies de recherche de la perfection pour le seul plaisir des autres. C’est là l’esprit dans lequel travaillent Jean-André Charial, son épouse et ses équipes.Séjour découverte des trois maisons (Oustau, Cabro d’Or et Prieuré) en 4 jours et 3 nuits à 1572 euros pour 2 per-sonnes, dîner et petit déjeuner compris. r

© L. Parrault

Page 13: trends octobre

24 www.trendsmagazine.eu 25www.trendsmagazine.eu

La Chronique de Bacchus

La région Languedoc-Rous-sillon – le Midi vinicole s’étend sur plusieurs dépar-

tements, Héraut, Gard et Pyrénées-Orientales – est l’une des régions gastronomiques et vinicoles les plus méconnues, celle qui véhicule encore trop d’images préconçues. La gas-tronomie, très raffinée, y est d’une grande diversité et les vins émanent

Languedoc-Roussillon, le verre et l’assiette !Le Languedoc-Roussillon est l’une des plus anciennes régions vinicoles de France, qui remonte à l’époque romaine. C’est ici que le phylloxéra est apparu en 1864, et c’est également ici que, en 1907, la révolte des vignerons a été sévèrement réprimée.

Benoit Chavanne-www.hubris.fr

d’un terroir grandiose et remarquable, exploité par bon nombre de vignerons qui peuvent légitimement prétendre à l’excellence. Nos voisins étrangers l’ont d’ailleurs compris depuis long-temps. L’implantation de grands noms du monde du vin, comme Rothschild, l’intérêt porté par la famille Monda-vi et le renom des vins de Daumas Gassac ou de la Grange des Pères té-

moignent de la grande qualité de la production vitivinicole de la région.Sa richesse provient d’abord de la multiplicité de ses appellations. Ci-tons, sans être exhaustif, les co-teaux-du-Languedoc – La Clape, Montpeyroux, Pic Saint-Loup, Saint-Chinian et Faugères –, mais aussi les côtes-du-roussillon, Fitou, Collioure, Corbières, Minervois rouge… On

MENDIANTS AU CHOCOLAT NOIR MAISON ET BANYULS RÉSERVA DOMAINE DE LA TOUR VIEILLE

Pour 25 pièces environ. Préparation 30 minutes.Ingrédients : 125 g de chocolat noir de pâtissier 85% de cacao ; 15 g de pistaches vertes ; 20 g de raisins blonds ; 30g d’amandes émon-dées ; 50 g d’aiguillettes d’oranges confites ; 1 feuille de papier sulfu-risé.Poser la feuille de papier sulfurisé sur un marbre froid et lisse. Faire fondre le chocolat au bain-marie. Une fois fondu, déposer à peine une cuillère à café de chocolat et former un disque avec le dos de la cuillère. En faire plusieurs à la fois pour éviter que le chocolat ne refroidisse. Sur chaque palet, poser un raisin, une pistache, une amande. Ajouter une demi-ai-guillette d’orange confite et laisser refroidir complètement.Une fois que vous pouvez déta-cher les mendiants du papier, ils sont prêts à être dégustés avec ce grand vin du Roussillon qu’est le Banyuls Réserva du Domaine de La Tour Vieille. Vieilli quatre ans en fût, ce Banyuls est ample et long en bouche, avec des arômes de pruneaux confits, de cannelle et de muscade. Servi à 14°C, le velouté du vin, sucré, accompagne à merveille la profondeur du chocolat noir.

Page 14: trends octobre

26 www.trendsmagazine.eu 27www.trendsmagazine.eu

La Chronique de Bacchus

produit principalement, ici, des vins rouges, mais ne sous-estimons pas le Picpoul de Pinet, exclusivement blanc, et ces autres vins blancs injus-tement méconnus des amateurs que sont les Blanquette de Limoux et Clairette du Languedoc ; j’aime boire ce dernier avec la fameuse bourride de lotte à la sétoise.On appelle vins doux naturels (VDN) les vins comme le Muscat (de Lunel, de Frontignan ou de Rivesaltes), le

Banyuls, le Maury, le Rivesaltes, le Frontignan, pour ne citer que les plus connus. Ces vins blancs ou rouges possèdent une caractéristique bien particulière : ils sont doux, au goût sucré très prononcé et légèrement plus chargé en alcool que les vins classiques (16 % en moyenne). Issus essentiellement de quatre cépages – grenache, maccabeu, muscat et mal-voisie – ils accompagnent parfaite-ment les desserts au chocolat, pour les rouges, et une tarte au citron, pour les blancs, et se marient également très bien avec la cuisine du repas. Un Muscat de Lunel s’accorde très bien avec une salade de melon, par exemple. J’aime beaucoup, pour ma part, boire un Rivesaltes, notamment le Cuvée Carbasse 2005 Domaine Sarda Malet, avec un fromage de Ro-quefort. Le velouté du vin contreba-lance la puissance du fromage, et les arômes de muscade s’allient au carac-tère souple et beurré du roquefort. Nos amis anglais, d’ailleurs, grands connaisseurs du Porto, autre vin doux naturel, le boivent avec du stil-ton, fromage cousin du roquefort. r

VISITES DE VIGNOBLES ET HALTES GOURMANDES

Envie de rencontrer des vignerons qui expriment la finesse d’un terroir dans chacune des appellations qu’ils produisent ? Envie d’une pose gourmande pour éveiller les papilles et se faire plaisir avec une carte des vins judicieuse mettant en avant les richesses régionales ? Je vous recommande :

• Le domaine Borie La Vitarèle, en appellation Saint-Chinian. Jean-François et Cathy Izarn produisent des vins de référence, qui sont un modèle du genre, dans le respect de la nature et du produit, en culture biodynamique.

• Le Clos de Paulille, à Port-Vendre. Si vous aimez la cuisine catalane, à partir d’un menu unique de qualité (39 euros), vous vous régalerez. Dans ce domaine viticole magnifique, en pleine baie ouvrant sur la Méditerranée, offrant une vue et une ambiance délicieuses, le plaisir et le raffinement sont au rendez-vous. Les vins de Collioure et du Banyuls du domaine accompagnent une piperade de rascasse précédée d’une tapenade maison pour un très bon moment.

BOURRIDE DE LOTTE À LA SÉTOISE

Recette pour 6 personnes. Ingrédients : 2 kg de queue de lotte,1 blanc de poi-reau, 2 oignons, 2 carottes, 2 gousses d’ail, 75 cl de Picpoul de Pinet,1 litre d’eau,1 bouquet garni,1 morceau d’écorce d’orange séchée, 4 ou 6 tranches de pain rassis,1 mesure de safran, 3 décilitres d’aïoli.Enlever la peau de la lotte ; la couper en tronçons. Eplucher et couper en rondelles le blanc de poi-reau, les oignons et les carottes. Peler et hacher les gousses d’ail. Mettre le poisson et les légumes dans une cocotte avec le bouquet garni, un peu d’écorce d’orange séchée, du sel et du poivre, verser le vin. Cuire 20 minutes à feu vif.Pendant ce temps, préparer l’aïoli et disposer les tranches de pain dans les assiettes. Égoutter les morceaux de poisson et les répartir dans les as-siettes; garder au chaud.Passer le court-bouillon au tamis ou dans une pas-soire tapissée de papier absorbant, le remettre sur le feu, ajouter le safran et faire réduire d’un tiers environ. Retirer du feu et ajouter l’aïoli en fouet-tant vivement. Napper le poisson de cette sauce.

Page 15: trends octobre

28 www.trendsmagazine.eu 29www.trendsmagazine.eu

La Chronique de BacchusRomain Lemire

Pas à cheval sur l’étiquette !Les bouteilles de vin sont de plus en plus nom-breuses à délaisser le style classique au profit de créations audacieuses. Objectif : sortir du lot sur les linéaires.

L’étiquette jaunie représentant une gravure de château au fond d’un jardin à la fran-

çaise imprimée d’un nom en lettres gothiques est encore majoritaire au rayon vin des grandes surfaces. Mais, dans ce domaine, le nombre de bou-teilles parées de nouvelles tendances en matière de graphisme explose. Les vins du Nouveau Monde, de plus en plus présents sur le marché, n’ont pas d’histoire en termes d’étiquettes. Ils arborent donc des chartes gra-phiques contemporaines. Face à ces nouveaux concurrents, les vins de terroir français cherchent à s’aligner pour ne pas être associés à une image désuète. L’enjeu est de taille : attirer le regard et susciter l’impulsion au moment de l’achat. Depuis les années 1990, les gra-phistes et designers bousculent la bouteille de vin traditionnelle en imaginant des solutions multico-lores, acidulées, minimalistes, voire déstructurées. En rayon, elle doit se révéler au milieu de centaines de ré-férences. Sur la table, elle devient un objet de curiosité avant même d’être ouverte. Une tendance qui semble plaire aux jeunes générations pour

lesquelles l’habillage est aussi impor-tant que le contenu. Or, les jeunes sont le principal enjeu de ce début de siècle en matière de vin, et les bou-teilles ne doivent pas faire penser à celles qui trônaient sur la table de grand-père sous peine d’être impi-toyablement remplacées par la vodka Red Bull !Si l’étiquette se soustrait à ses codes traditionnels, cela ne doit pas la dis-penser de délivrer un message de vé-rité en lien étroit avec le contenu de la bouteille. Bien au contraire. C’est ce que confirme Vincent Pousson, graphiste, concepteur des étiquettes Castelmaure : « Pour moi, une bonne éti-quette de vin doit nécessairement raconter une histoire vraie, car le vin est un produit qui s’inscrit dans la durée. Et on ne peut pas mentir dans la durée. » C’est ainsi que la conception d’une étiquette doit passer, en premier lieu, par une analyse du vin et une connaissance de son histoire. Autrement dit, l’éti-quette doit être le reflet de l’intention du vigneron. Vincent Pousson ne dit pas autre chose lorsqu’il parle de sa manière d’aborder une étiquette : « Lorsque j’imagine une étiquette, je pense d’abord au vin. Je le goûte, je le connais.

Goûtez la tendance !

- R

CS

380

552

976

- P

hoto

: P

hilip

pe

Jeur

y

22-26 janvier 2011, Lyon

Vos clients changent.Leurs attentes aussi.

Au Sirha, laissez-vous guiderau cœur de la tendance

et découvrez les nouvellesrecettes gagnantes, dans tousles métiers de la restauration.

Produits agro-alimentaires et boissons,petits et gros matériels, technologies et

services, arts de la table,... Avec plus de2 000 exposants et 1 200 démonstrations

par jour, le Sirha vous offre idées etsolutions pour dynamiser votre business.

Bocuse d’Or, Coupe du Monde de la Pâtisserie,les plus prestigieux shows gastronomiques

du monde se déroulent au Sirhaet nulle part ailleurs !

Le Sirha accueille pour la première fois laCoupe Louis Lesaffre (Sélection Internationale

Europe, pré-sélection à la Coupe du Mondede la Boulangerie).

Nouveau ! European Catering Cup.

Nouveau ! Place des Vins, le salon des appellations d’origine.

LES CLÉS DE VOTRE SUCCÈSSONT AU SIRHA !

Votre badge d’accèssur www.sirha.com

avec le code PSR

Page 16: trends octobre

30 www.trendsmagazine.eu

La Chronique de Bacchus

LE FUTUR EST AU FLASHCODE

Comment mettre une quantité infinie de contenu sur une étiquette de 10 centi-mètres de côté ? L’appellation Les Grès de Montpellier répondent à ce défi en lan-çant ce qui pourrait devenir la bouteille du futur. Le principe est simple, mais tout à fait inédit. L’étiquette comporte un flashcode, qui se transforme en ambassadeur de la dénomination. Explication : avec une application gratuite disponible pour tous les Smartphones, le consommateur scanne le fameux flashcode, ce qui le conduit à une page Internet sur laquelle il trouvera toutes les informations utiles concernant la bouteille en question. Et, bien entendu, sur le Web, il n’y a pas de limite en termes de format des contenus : textes, images, vidéos, sons… tout est possible pour parler d’un vin. Si l’étiquette est imprimée, le site, lui, est évolutif à l’infini ! Il sera même possible d’y proposer de la vente. Cette bouteille pourrait être en rayon début 2011.

C’est la condition incontournable pour trouver une cohérence entre son histoire et l’histoire que raconte l’étiquette » Facile à dire. Mais concrètement, comment parler d’un terroir en réin-ventant les codes esthétiques ? La fameuse gravure représentant le châ-teau ou les vignes a au moins l’avan-tage d’être le reflet d’une réalité du vin. Elle indique l’époque marquante du domaine dans l’Histoire à tra-vers l’architecture du bâtiment. Ou encore le degré d’inclinaison des coteaux. Comment bousculer une histoire millénaire en conservant la

fonction intrinsèque de l’étiquette, le reflet véritable du contenu ? Vin-cent Pousson a trouvé une réponse parfaite à cette problématique, en af-fichant un détail de la carte Michelin sur la cuvée N°3 2008: « Lorsque j’ai mis une carte Michelin sur une étiquette, c’est pour être au plus près de la réalité du vin. Réalité géographique, réalité de terroir. C’est la traçabilité poussée à l’ex-trême, explique-t-il. Lorsqu’on sait lire une carte, on peut ainsi connaître l’alti-tude des vignes, leur orientation, la nature du sol, si une rivière passe à proximité, si l’environnement est en partie urbanisé

ou pas… Et puis, une carte Michelin, ça évoque les départs en vacances à l’an-cienne, les petites routes. De plus, les couleurs primaires de la carte Michelin correspondent à l’identité graphique de Castemaure. » Mais le message délivré peut aussi être transposé, comme sur cette bouteille de rosé représentant la photo d’un graffiti : « Mas amor », plus d’amour, mais aussi, à un accent près, domaine de l’amour… C’est peut-être ça, l’enjeu de demain : sa-voir parler d’amour sur les étiquettes, parce que c’est le moteur de ceux qui font le vin et de ceux qui le boivent. r

Page 17: trends octobre

32 www.trendsmagazine.eu 33www.trendsmagazine.eu

Cocktails

Les apéritifs

L’origine du mot apéritif se trouve dans le mot « aperire », qui signifie « ouvrir » en latin. En France, l’apéritif précède le repas et a pour but d’éveiller l’appétit. Les boissons apé-ritives ont été développées dans ce sens ; c’est pourquoi elles ont un goût amer plus ou moins prononcé. L’apéritif étant un art de vivre à la fran-çaise et à l’italienne, la plupart des apéritifs – certainement les plus connus – sont originaires de ces deux pays. Nombre des marques commerciales ont été créées à la fin du xviiie siècle et durant le xixe siècle. Leur fa-brication diffère selon la base utilisée, vin ou alcool.

Ce cocktail fut inventé au début du XIXe siècle, bien avant le kir. Il exprimait déjà l’association naturelle entre le vin et le cassis, les arômes

vineux provenant du vermouth.

MATÉRIEL• Verre Old-Fashioned ou Tumbler

• Mesure• Cuillère à mélange

INGRÉDIENTS• 2 cl de Védrenne crème de cassis• 4 cl de Noilly Prat vermouth sec

• 4 cl de Perrier eau gazeuse (optionnel) • Garniture : zeste de citron

PRÉPARATION• Remplissez le verre aux trois quarts

avec des glaçons.• Versez la crème de cassis et le vermouth dry.

• Ajoutez l’eau gazeuse (voir astuce).• Remuez pendant 30 secondes environ

avec la cuillère de bar.• Pressez un zeste de citron au-dessus du verre

et placez-le à l’intérieur.

ASTUCE L’ajout d’eau gazeuse permet deux choses :

tout d’abord, de gazéifier légèrement la boisson et, ensuite, d’en atténuer le goût sucré. Il est

essentiel de veiller à ne pas trop ajouter d’eau gazeuse pour éviter de perdre les parfums ap-portés par la crème de cassis et le vermouth.

Vermouth-cassis

Les apéritifs à base de vinLes quinquinas sont élaborés à partir de vin ayant subi un

vieillissement, aromatisé avec différentes plantes et racines,

comme la gentiane, et contenant une quantité plus ou moins im-portante d’écorce de quinquina jaune, rouge ou gris. Les grands noms sont Dubonnet, Byrrh et

Saint-Raphaël.Les vermouths et les boissons aromatisées à base de vin sont élaborées à partir de vin blanc vieilli en foudre, puis aromatisé

avec des plantes dérivées de l’espèce artemisia (absinthe), des racines et des épices, comme la noix de muscade. Les référents sont Noilly Prat, Martini, Car-

pano et Cinzano.

NegroniIl s’agit d’une variante de l’Americano, le plus

célèbre des cocktails apéritifs. Comme ce dernier, il est d’origine italienne, où il aurait été inventé en 1919. En France, il était connu sous

le nom Camparinete dans les années 1920.

MATÉRIEL • Verre Old-Fashioned ou Tumbler

• Mesure• Cuillère à mélange

INGRÉDIENTS• 3 cl de Campari bitter

• 3 cl de Dolin vermouth doux rouge• 1,5 cl de Tanqueray Ten gin• Garniture : zeste de citron

PRÉPARATION• Remplissez le verre aux trois quarts

avec des glaçons.• Versez le bitter, le vermouth et le gin.• Remuez pendant 30 secondes environ

avec la cuillère de bar.• Pressez un zeste de citron au-dessus du verre

et placez-le à l’intérieur.

ASTUCE Retirez le gin et remplacez le zeste de citron

par un zeste d’orange, et vous obtenez un Ame-ricano. En France, il est d’usage de le préparer avec deux vermouths : moitié vermouth rouge doux et moitié vermouth blanc sec. Le résultat

est moins sucré.

Fernando Castellon

Recettes extraites du « Larousse des Cocktails ».

Page 18: trends octobre

34 www.trendsmagazine.eu 35www.trendsmagazine.eu

Cocktails

Les apéritifs à base d’alcoolLes anisés sont particulièrement appréciés au bord de la Méditer-ranée. Il sont élaborés à partir

d’alcool auquel on ajoute un ou plusieurs extraits naturels d’anis étoilé (badiane), d’anis vert et de fenouil. Le Pastis contient, en plus, de la réglisse. Les plus connus sont Pernod, Ricard,

Pastis 51 et Duval. Les amateurs de saveur anisée gagneront à

découvrir les liqueurs Marie-Bri-zard et la Sambuca.

La gentiane est obtenue avec la macération de racines de

gentiane dans l’alcool, puis leur distillation. Un ajout de sucre est effectué pour en réduire l’amer-tume. C’est une spécialité de la région d’Auvergne. Les incon-tournables sont Suze, Salers et

Avèze.

Pimm’s RoyalCe cocktail est une variation du Pimm’s Cup.

La touche britannique, la peau de concombre, lui confère parfum et fraîcheur.

MATÉRIEL• Verre Highball ou Long drink

• Mesure• Cuillère à mélange

INGRÉDIENTS• 5 cl de Pimm’s

• 10 cl de Moët& Chandon Brut Impérial• Garniture : peau de concombre

(10 cm environ)

PRÉPARATION• Remplissez le verre aux trois quarts

avec des glaçons.• Versez le Pimm’s et le champagne.

• Ajoutez la peau de concombre dans le verre.• Remuez pendant 30 secondes environ

avec la cuillère de bar.

ASTUCE On peut remplacer le champagne par de l’eau gazeuse pour obtenir la version originale du

Pimm’s Cup anglais.

Les apéritifs à base d’alcoolLes amers, ou bitters, sont élabo-rés par une macération dans de

l’alcool de plantes amères (genti-ane) et aromatiques, d’huiles es-sentielles et d’essences naturelles (oranges), avec ou sans ajout de sucre. Les classiques sont Amer Picon (inventé en Algérie, puis développé en France), Campari (Italie) et Pimm’s (Angleterre).Le guignolet, lui, est un apéritif élaboré à partir de cerises. Son

nom lui vient de la variété de ce-rises « guigne » utilisée à l’origine

car, aujourd’hui, il est souvent produit à partir de la griotte et/

ou de la cerise marasque. Il existe le Guignolet d’Anjou de la mai-son Giffard et le Guignolet de Dijon de la maison Boudier.

TampicoCe cocktail fut inventé par l’un des plus grands

barmen français, Rudolf Slavik, qui était d’origine tchèque et qui travaillait à l’hôtel

George v, à Paris.

MATÉRIEL• Verre Highball ou Long drink

• Mesure• Cuillère à mélange

INGRÉDIENTS• 2 cl de Campari bitter

• 2 cl de Cointreau triple-sec• 2 cl de jus de citron frais

• 8 cl de Fever-Tree tonic water• Garniture : 1/2 tranche d’orange

PRÉPARATION• Remplissez le verre aux trois quarts

avec des glaçons.• Versez les ingrédients.

• Remuez pendant 30 secondes environ avec la cuillère de bar.

• Garnissez avec une demi-tranche d’orange.

ASTUCE Si l’on souhaite que le goût amer soit moins

marqué, on peut remplacer le soda tonic water par de la limonade et utiliser du jus d’orange

frais à la place du jus de citron

Page 19: trends octobre

36 www.trendsmagazine.eu

Vu sur www.trendsmagazine.eu

RÉSULTATS DES TROPHÉES DU BAR 2O1O1er PRIX - 3OOO eurosDamien ARIES BUDDHA BAR - Paris

2e PRIX - 1OOO euros Sébastien BUHERNE LA VOILE BLEUE - La Grande Motte

3e PRIX - 5OO eurosVincent LANDAIS BUDDHA BAR - Paris

AGENCEMENT ERGONOMIQUE DE L’ESPACE BAR

CRÉATION DE STRATÉGIE COCKTAILS ET DE CARTE DE BAR

OPTIMISATION DE LA PRODUCTIVITÉ ET DE LA QUALITÉ

SUIVI DE PROJET

CONSEIL

FORMATION

MIXOLOGIE CLASSIQUE

MIXOLOGIE MOLÉCULAIRE

SPIRITUEUX

SUR MESURE

BAR EXPERTISE 56 rue Chevreul, F-69007 Lyon, FRANCE - Tél. (+33) 4 78 02 82 29 - www.barexpertise.com

CENTRE DE CONSEIL ET DE FORMATIONDANS LES DOMAINES DU BAR, DES COCKTAILS ET DES SPIRITUEUX

Parmi les nouveautés Amand Traiteur issues

de la collection Noël 2010, élaborées en partenariat avec Michel Bruneau – an-cien chef de la Bourride, à Caen, 2 étoiles au Guide Michelin –, le millefeuille de saumon est élaboré en cuisson sous vide à partir de morceaux de saumon frais et fumé rigoureu-sement sélectionnés, de crème fraîche, de fromage frais, d’épinards et d’oseille, et offre une texture moelleuse à souhait. Le petit plus : le croustillant du biscuit, sur lequel repose le tout. Une entrée froide, gourmande et festive à servir avec une roquette et un filet d’huile d’olive. En condi-tionnement de 8 portions de 70 grammes prédécoupées.

Entrée fraîche et savoureuse, le Tartare de Dorade Sauvage de Caudalie ne manquera pas de mettre l’eau à la bouche de vos convives. D’autant plus

que, pour mieux respecter le milieu naturel, le poisson est issu d’une pêche arti-sanale maîtrisée. Caudalie, c’est aussi une gamme innovante dans laquelle tra-dition et cuisine d’avant-garde suggèrent de nouvelles formes et provoquent des sensations intenses. Le nom de la maison n’a pas non plus été choisi par hasard, une « caudalie » étant une unité de mesure de l’intensité aromatique.

Des fêtes gourmandes

Spécialement brassée pour la période des fêtes de fin d’année, c’est l’un des fleurons de la tradi-

tion alsacienne. Ronde et d’une douce amertume, elle révèle une saveur ca-ramélisée et une note fi-nale sucrée. Son nez franc et légèrement épicé exhale des arômes pleins de dou-ceur. La bière de Noël se distingue par sa robe am-brée et sa mousse dense et crémeuse. Avec Licorne Noël servie dans de beaux verres en forme de botte, la dégustation de cette bière ambrée prend alors des airs de fête. Le verre botte de 25 cl est disponible en VPC.

Licorne Noël Fortant de France vous donne ren-dez-vous le jeudi 21 octobre 2010

! Comme chaque année, les brasseries et restaurants de toute la France fêtent, ce jour-là, l’arrivée des vins de pays primeurs, traditionnellement fixée au troisième jeudi d’octobre. Skalli, à tra-vers sa gamme Fortant de France, n’y manquera pas et profitera de l’occasion pour présenter les premières cuvées du dernier millésime : une première cuvée de Merlot Rosé 2010, un rosé tout en gourmandise et en fruit à la robe rose pâle et, pour célébrer le millésime 2010, Fortant de France s’habillera d’une étiquette flamboyante et festive aux couleurs de la Méditerranée et du Lan-guedoc, son vignoble d’origine. Un kit d’animation est prévu pour créer l’évé-nement auprès du grand public : affi-

chettes A3, verres siglés, chevalets, ardoise murale...

Les

prem

ière

s cu

vées

Fo

rtant

de

Fran

ce 2

010

La passion du goût

Nichée dans le pays d’Auge, la maison Le Paulmier éla-

bore une gamme de produits in-novants et savoureux, travaillés avec le fruit des vergers selon des méthodes traditionnelles. Pommillon, le prince de la pomme, est né de l’infusion de gousses de vanille dans le fruit du péché. Avec sa robe paille, cette boisson festive toute en rondeur fera le délice des plus petits ! Quant à Pépinelle, la fée des fleurs, elle ensorcellera les plus grands : naturellement ro-sée, Pépinelle est née de l’infu-sion de fleurs dans un pur jus de pommes bio. Sans alcool, sans colorant ni conservateur, Pom-millon et Pépinelle ne contien-nent que les sucres du fruit.

Des

boiss

ons

fest

ives

bio

et s

ans

alco

ol !

Page 20: trends octobre

38 www.trendsmagazine.eu Transports

Voyages

Hébergements

Spas

Évasion

Hôtels

Destinations

Vu sur www.trendsmagazine.eu

Pour rester à l’écoute de vos envies, cette nou-velle édition du « Petit Futé Paris Resto » a réuni

une large sélection d’adresses. Chaque arrondisse-ment a été arpenté pour vous offrir, ici, une table palatiale, là, une maison au luxe discret, un peu plus loin, un lieu aux allures d’auberge de campagne et, au bout de la rue, une popote de potes où le partage est de rigueur. Nom-breuses sont les nouveautés à s’être immiscées dans cette nouvelle édition et la grande majorité d’entre elles entrent dans la catégorie bistrots de copains. « Le Petit Futé Paris Resto 2011 », nouvelle édi-tion, Collection Thématiques.

Les Rangen proviennent de l’un des plus prestigieux terroirs alsaciens. Ce ries-

ling est un vin très complet qui délivre des aromes profonds de fleurs et de fruits bien mûrs. En bouche, il est suave et moelleux, une véritable caresse sur le palais. L’intensité onctueuse du fruit combinée à l’acidité sub-tile du riesling offrira un très joli répondant à un foie gras juste poêlé aux poires confites et au miel et aux épices. Le riesling Gran Cru Rangen 2005 du domaine Zinck est dispo-nible départ cave au prix de 25 euros.

Plus qu’un livre de recettes, cet ouvrage a été conçu comme un grand éclat de rire, un livre qui se veut différent et libre de toutes contraintes. On y trouve de savoureuses

allusions à des références littéraires, les textes sont presque tous en alexandrin, en vers et en quatrain et les recettes jouent la tradition et l’innovation. Les trois auteurs nous mon-trent que l’on peut travailler sérieusement en s’amusant. On y retrouve tous les produits du terroir et, pour chacun d’entre eux, deux recettes, une traditionnelle et une revisitée par les frères Pourcel, chefs étoilés du Jardin des Sens, à Montpellier. « Une plume deux toques », de Véronique André et Jacques et Laurent Pourcel, Editions Glenat.

Le vinaigre de tomate Mutti a été adopté par plus d’un chef

depuis son apparition en France. Utilisé principalement pour la cuis-son, il présente des notes olfactives de tourbe et de bois et un arrière-goût de tomate sèche. Son arôme intense se prête bien aux salades mixtes et riches à la française. Sa fabrication est assez complexe : il faut extraire le concentré du jus de tomate liquide, qui est ensuite sou-mis à une fermentation alcoolique, puis à une fermentation acétique.

Un vinaigre molto italiano Riesling Grand Cru Rangen 2005

La performanceau creux de la main

La gourmandise n’est pas un péché !

A dévorer !

Simple d’utilisation, la nou-velle télécommande Hand-

Book II d’Orchestra Software est compatible avec les envi-ronnements Windows Mobile et Windows CE et travaille avec la plupart des terminaux portables (Pocket PC et autres terminaux de gamme indus-trielle). L’application permet prise de commande à distance, gestion des menus, des cuis-sons et même des accompa-gnements, impression d’ad-dition, envoi de message cuisine, encaissement, paiement en plusieurs modes de règlement, choix de la tarification, plan de salle graphique et dyna-mique... Bref, une solution logicielle intelligente !

Page 21: trends octobre

40 www.trendsmagazine.eu 41www.trendsmagazine.eu

Vous rêvez de découvrir le désert et ses sensa-tions dunaires en petit groupe, en famille ou

entre amis ? Vous souhai-tez retourner au Sahara, marcher dans son immen-sité et bi-vouaquer en toute sécurité ou combiner trek et patri-moine pour un voyage nature et c u l t u r e ? Atalante, le s p é c i a l i s t e du voyage à pied, orga-nise depuis

plus de vingt ans des randonnées chamelières à travers les plus beaux déserts du monde. Au pro-gramme, initiation berbère au Maroc, randonnée chamelière entre dunes, lacs et forêts de pierres en Lybie et trek historique sur les traces des ca-ravaniers de Pétra à la mer Rouge, en Jordanie. Les treks sont adaptés à tous les goûts et tous les âges, à partir de 3 ans. Pour une durée de 8 à 10 jours, de 850 à 1535 euros selon le pays.

Barcelone, entre mer et montagne, regorge de curiosités et d’animations. Découvrez, avec

L’Tur, les surprenantes maisons de Gaudi qui cohabitent avec l’architecture gothique, prome-nez-vous sur le front de mer bordé de palmiers ou le long des célèbres ramblas animées jour et nuit. La région est également très réputée pour sa cuisine, tant traditionnelle qu’expérimentale, avec son célèbre chef Ferran Adrià, chef de file de la « nueva coci-na española ». Les ama-teurs de vins se régaleront de rioja et p o u r r o n t visiter de beaux vi-gnobles à q u e l q u e s ki lomètres du centre-ville, dans la région de P é n e d e s , à Villa-franca de Pénedes, notamment, où se trouve un intéressant musée du vin. Trois nuits avec petit déjeuner à l’hôtel Rafael Ho-teles Diagonal Port (catégorie supérieure) et vol au départ de Paris à partir de 298 euros.

Les passions de Jean-Louis Poiroux pour l’aromathérapie, les cosmé-

tiques naturels et les massages l’ont naturellement amené à la création de Cinq Mondes. C’est après avoir passé plusieurs années en Chine, en Inde, au Japon et au Siam qu’il a voulu rassem-bler dans ses spas les meilleurs soins, massages et produits cosmétiques : les Rituels de Beauté du Monde® sont au-jourd’hui présents dans plus de vingt pays à travers le monde.Les valeurs clés des spas Cinq Mondes ? Développer un art de vivre préservant la nature et ses ressources (sélec-tion d’actifs naturels, de cultures renouvelables…) ; favoriser les échanges de savoirs et d’idées (partenariat avec des médecins et spécialistes en cosmétologie) ; faire vivre une expérience raffinée et unique (soins personnalisés et sens du cérémonial) ; encourager la responsabilité et la solidarité (parrainage d’enfants défavorisés avec l’ONG

Art of Living) et privilégier le développement du-rable à travers chaque choix de l’entreprise (charte laboratoire stricte, éco-emballage…). Cinq Mondes a été élu l’un des dix meilleurs spa du monde en 2006 par Forbes Magazine. Et pour cause : les équipes de formation coopèrent avec des spécialistes de renom du monde entier afin d’offrir les meilleurs soins et massages adaptés aux exi-gences des Spas internationaux. Cette collaboration garantit la qualité de la formation des praticiens ain-si que le raffinement des gestuelles et la technicité des soins. Une démarche qui vient d’être distinguée par une note de 97/100 selon les critères Leading Spas of the World, label mondial de référence.Pour l’élaboration de ses produits, sous le contrôle d’un docteur en pharmacie, Cinq Mondes a sé-lectionné les meilleurs actifs végétaux (fleurs tro-picales, huiles essentielles et épices rares...) et des complexes innovants brevetés. Tous les produits sont testés sous contrôle dermatologique, sans si-licone, huile minérale, colorant artificiel et matière première animale.Cinq Mondes accompagne de nombreux spas urbains ou hôteliers partenaires, de la concep-tion à la gestion opérationnelle du spa, et offre les services suivants : étude conseil, menus per-sonnalisés, architecture et fonctionnalité du spa, formation et recrutement, dynamique marke-ting et commerciale et communication presse.

La Birmanie, aujourd’hui Myanmar, est un pays de légendes qui n’a ja-mais cessé de fasciner les voyageurs occidentaux. Pour découvrir ce

pays aux pagodes et toits d’or, une navigation sur le mythique fleuve de l’Irrawaddy se révèle être l’une des plus agréables manières de voyager. Avec trois dates de départ à bord du Road to Mandalay, navire accueillant et confortable, Rivages du Monde propose à ses passagers un dépayse-ment total, tout en bénéficiant d’un encadrement chaleureux et franco-phone. Le navire est doté d’une piscine extérieure, de bars, d’un restaurant où est servie une cuisine locale et variée et de confortables cabines équi-pées de deux lits bas. Croisière de 12 jours et 11 nuits à partir de 4 276 euros par personne, comprenant vols, hébergement, pension complète et toutes les visites. Au départ de Paris les 16, 23 janvier et 19 octobre 2011.

Toute l’actu sur www.trendsmagazine.eu

Cinq Mondes, le luxe des valeurs authentiques

Gast

rono

mie

, bon

s vin

s et

cul

ture

à l’

heur

e es

pagn

ole

Road to Mandalay© Ralf André Lettau-Golden-Rock

© tato grasso-CasaBatllo-0170

© D

avid

Bjo

rgen

- Dès

ert W

adi-R

um-F

orm

atio

n

Cet h

iver,

ne v

ous

priv

ez p

as d

e dé

sert

!

Page 22: trends octobre

42 www.trendsmagazine.eu 43www.trendsmagazine.eu

DestinationEstelle Mariotte

Cette année s’annonce très prometteuse pour le tou-risme au Vietnam. En juillet

dernier, le pays comptabilisait 3 millions de visiteurs depuis janvier, soit une augmentation de 35% par rapport à la même période en 2009.

VOYAGER RESPONSABLE AU VIETNAM

Comme de nombreux pays d’Asie, le Vietnam est exposé aux enjeux du dé-veloppement durable. Il est densément peuplé (86 millions d’habitants), mais reste à majorité rurale. Un atout pour le tourisme responsable, qui privilégie les rencontres avec les habitants, dans des conditions authentiques. Chez le voya-giste Vacances Transat, ces rencontres sont proposées sous des formes variées. Il peut s’agir d’une nuit chez l’habitant, d’un repas à la ferme, d’une promenade dans les rizières ou de la découverte des coutumes locales en accompagnant, par exemple, les paysans dans leurs champs et les pêcheurs sur leur bateau. Ces rencontres permettent de s’imprégner davantage de la culture vietna-mienne. Elles favorisent aussi le maintien des activités traditionnelles dans les campagnes. Pour s’impliquer davantage, il est possible de participer aux tâches telles la levée des filets ou les travaux agricoles. Chez Kuoni, le Vietnam se découvre de manière environnementale (jonque, sampan, cyclo-pousse) et authentique (villages traditionnels). Chez Voyageurs du Monde, les échanges culturels et les choix écologiques (transports peu polluants, hôtels respectant la nature) entretiennent un tourisme responsable qui se prolonge par des actions sur place, notamment dans la baie d’Halong.

L’année dernière, le nombre total de touristes s’est approché des 4 mil-lions. Parmi eux, les Français ont été 175 000 à s’y rendre. Un chiffre qui a doublé en l’espace de cinq ans. Pas de doute, le Vietnam leur plaît. « Il jouit d’une image positive de pays ac-cueillant, dépaysant, stable, sûr, et encore relativement peu connu, » dit Patrick Gardin, chef de produit Asie chez Vacances Transat. Façade maritime de l’ancienne Indochine, le Vietnam est bordé par la Chine, le Laos et le Cambodge et s’étend sur 331 690 kilomètres carrés. Ce pays monta-gneux, qui culmine à 3 142 mètres au Fansipan, s’étire du golfe du Tonkin au golfe de Thaïlande et offre une nature au caractère exceptionnel.Classée Unesco, la baie d’Halong est l’un des sites emblématiques du Vietnam. Située au nord du pays, elle offre le spectacle de hauts rochers baignés par une eau émeraude. A découvrir en croisière traditionnelle, à bord d’une jonque, comme le pro-pose le circuit Rizières et sampans, chez Kuoni. Cela permet d’aborder

le pays de manière authentique, tout en effectuant un voyage respon-sable (voir encadré). « La destination se prête parfaitement aux circuits. Elle permet aussi de proposer des combinés avec des pays limitrophes », ajoute Ca-triona Dempster, chef de produit Vietnam. Même constat chez Vacances Tran-sat, où le circuit Charmes du Viet-nam remporte un franc succès. Ce-pendant, si l’on préfère un itinéraire individuel, ou un séjour balnéaire, le Vietnam est au rendez-vous. Une souplesse appréciée par la clien-tèle de Voyageurs du Monde, qui préfère visiter ce pays à la carte, en passant quelques jours en bord de mer. Méconnues, les plages du Vietnam sont splendides. Avec le développement des infrastructures touristiques, elles accueillent désor-mais des resorts de grande qualité. Les plages de Da Nang, Nha Trang et Phan Thiet sont devenues, avec d’autres, des destinations balnéaires où « une belle hôtellerie variée a vu le jour », souligne Bruno Roucou, di-

A la découverte d’un Vietnam authentiqueDestination en hausse, le Vietnam offre éva-sion, culture et détente balnéaire. Le tout, avec authenticité. Une tendance qui plaît aux nouveaux voyageurs et favorise le tourisme responsable.

Page 23: trends octobre

44 www.trendsmagazine.eu 45www.trendsmagazine.eu

Destination

COMMENT S’Y RENDREAir France et Vietnam Airlines proposent plusieurs vols par se-maine au départ de Paris et à destination de Hanoï ou de Ho Chi Minh-Ville.

FORMALITÉSPasseport valide après le retour et visa délivré par l’ambas-sade du Vietnam en France (60 euros pour 1 mois).

SE DÉPLACEREn train, par bateau ou en véhicule loué. La location de voiture se fait toujours avec chauffeur, en raison de l’état des routes.

NOTRE SÉLECTION D’HÔTELSBamboo Village Beach Resort & Spa, à Phan Thiet. Ravissant hôtel respectueux de la nature. Matériaux traditionnels et am-biance vietnamienne en bord de mer, tout près des dunes de Mui Ne. Piscine, spa, fitness, surf.Evason Ana Mandara & Six Senses Spa, à Nha Trang. Luxe épuré et charme incomparable. Sur la plage, à deux pas des vieilles demeures de Nha Trang. Piscine, spa, plongée, sports nautiques, tennis, vélo, club-enfant.Furama Resort Danang, à Da Nang. Très bel hôtel balnéaire. Nombreux ateliers de découverte de la culture vietnamienne. Piscine, spa, tennis, fitness, cinéma, plongée, sports nau-tiques, club-enfant.La Résidence Hotel & Spa, à Hue. Ambiance coloniale dans une ancienne résidence Art déco. Sur les rives de la rivière des Parfums. Piscine, spa, tennis, fitness. Sofitel Legend Metropole, à Hanoï. Hôtel historique dans un élégant bâtiment colonial. A proximité du vieux quartier de

INFOS PRATIQUESHanoï. Piscine, spa, fitness.Topas Ecolodge, à Sapa. Lodge environnemental aux allures de village traditionnel. Restaurant dans une ancienne maison sur pilotis. Randonnée, VTT, excursions (marchés, artisanat).

GASTRONOMIELa cuisine vietnamienne est très raffinée. Tous ses plats, même les plus traditionnels, comme le pho (soupe à la viande et aux crustacés), sont relevés d’épices et d’aro-mates. Les saveurs bien connues des Français (nems, sauce nuoc-mam) sont incomparables dans les grands res-taurants du Vietnam. A tester au Spices Garden du Sofitel, à Hanoï, ou au Senses de l’Evason, à Nha Trang. Certains hôtels proposent une cuisine régionale. Les spécialités du Sud (salade de papaye au bœuf, poisson du Mékong) sont servis au Southeme du Bamboo, à Phan Thiet. Pour apprendre à manier les saveurs vietnamiennes, il suffit de participer aux ateliers culinaires du Furama, à Da Nang. Une initiative également proposée par le restaurant Le Parfum de Hue. Découvrez, puis cuisinez les produits du marché. Vous vous régalerez !

PRATIQUELa monnaie est le dong (10 000 dongs = 0,4 euro).Le décalage horaire est de + 6 heuresa en hiver et de + 5 heures en été.Courant électrique : 220 volts.

RÉSERVERLe Vietnam est proposé par plusieurs voyagistes, notamment Kuoni, Vacances Transat et Voyageurs du Monde.

recteur de destinations Asie du Sud-Est chez Voyageurs du Monde. Les grands hôtels proposent une gamme de loisirs étendue, mais aussi une harmonie particulière. Séance de tai chi dans les jardins, cours de viet-namien, atelier de calligraphie... Le Furama Resort, sur la plage de Da Nang, propose toutes ces activités, et il n’est pas le seul. Par ailleurs, les plages du Vietnam sont souvent proches de sites culturels incon-tournables. Da Nang se situe à 70 kilomètres de la cité archéologique de My Son. Classé Unesco, cet en-semble d’édifices sacrés évoque les temples d’Angkor Vat au Cam-bodge. Mais il s’agit ici de l’ancien royaume du Champa, qui connut son rayonnement au premier millé-naire de notre ère. A 30 kilomètres de Da Nang, on découvre une autre merveille : la ville historique de Hoi An. Ses anciennes maisons de bois

© Bruno Roucou

lui valent son classement Unesco. Non loin, la cité impériale de Hue (Unesco, elle aussi) distille l’am-biance d’un Vietnam hors du temps, au bord de la rivière des Parfums.Au sud, les plages de Phan Thiet donnent sur les étonnantes dunes de sable de Mui Ne. Elles permettent aussi de rejoindre Ho Chi Minh-Ville (Saigon), unique pour son quartier colonial et ses marchés flottants du

Mékong. Au nord, la capitale Ha-noï est bien placée pour visiter la baie d’Halong, mais c’est aussi la porte d’accès aux rizières, villages de montagne et sommets crénelés de l’ancien Tonkin. Dans cette ré-gion, un parc national, le Hoang Lien, détient le point culminant du Vietnam. En contrebas, la vallée de Sapa est restée très rurale. Elle abrite plusieurs ethnies aux coutumes dif-

férentes. C’est l’occasion de partir à leur rencontre, pour découvrir leur artisanat, leurs pratiques agricoles et leurs spécialités culinaires. Autant d’attraits qui attirent les nouveaux voyageurs. « Les clients recherchent aujourd’hui l’authenticité, l’expérience, une approche sincère des populations, des sites restés intacts dont la beauté perdure dans l’imaginaire collectif, un héritage culturel dépaysant et des traditions en-core vivantes », conclut Patrick Gar-din. Face à ces nouvelles attentes, le Vietnam s’affiche gagnant. r

Page 24: trends octobre

46 www.trendsmagazine.eu 47www.trendsmagazine.eu

BlogAlex & Arno

Au pays des samouraïs

Notre tour du monde se poursuit au Japon, où nous débarquons avec des images plein la tête : l’archipel de la haute technologie, le pays des robots, des grandes mé-galopoles hyperactives, des mangas, des jeux vidéo et des sushis…

neux, des tourbillons de lumière et un trafic intense pour rejoindre notre hôtel, situé près de la gare de Shin-juku. Elle est la plus importante sta-tion de métro au monde, avec ses 3 millions de passagers quotidiens, ses nombreux étages, ses kilomètres de couloirs et correspondances et une cinquantaine de sorties. A la sortie de la gare, nous avons demandé notre chemin à un policier, qui nous a genti-ment expliqué comment nous rendre à notre hôtel, même s’il ne parlait que très peu l’anglais. Jusque-là, pas de

souci mais, lorsque nous avons voulu chercher un restau-rant ou une boutique précise, comment ne pas se perdre lorsqu’il n’y a ni numéro ni nom de rue ? Quand il y a des numéros sur les immeubles, ils ne se suivent pas, car ils ont été attribués en fonction de la date de construction et, ici, l’on construit et démolit sans cesse ! Une seule solution : demander sa route aux Japonais, qui sont d’une très grande ser-viabilité et n’hésitent pas à vous accompa-gner sur plusieurs cen-taines de mètres. Direction le quar-tier des gratte-ciel de Nishi Shinjuku, où a été construit le Metro-politan Government Office, de 243 mètres de haut – 48 étages, 2 tours jumelles reliées

entre elles, pour un coût de 1 milliard de dollars –, où l’on peut profiter du panorama exceptionnel de l’observa-toire gratuit au 45e étage. Par temps très clair, il est même possible d’aper-cevoir le Mont Fuji. Puis, visite du NTT Inter Communication Center, consacré aux innovations techniques en robotique, communication et vi-déo. Le soir, nous avons flâné dans le petit quartier électrique près de notre hôtel, à la recherche d’un restaurant, au milieu d’une explosion de publi-cités géantes et de néons lumineux. Nous ne pouvions pas manquer le bar à sushis : confortablement instal-lés au comptoir, nous avons pu choi-sir et observer les maîtres sushi dé-couper le poisson devant nos yeux ; quant au goût, quel régal, nous n’avi-ons jamais mangé de poisson aussi frais et la cuisson du riz vinaigré était absolument parfaite. Le tout, servi avec le meilleur thé vert que l’on ait jamais goûté. Départ pour Kyoto, ancienne capi-tale impériale, ville des arts, du thé et des geishas. Nous avons opté pour le bus, trois fois moins cher que le train et confortable avec sièges inclinables. Nuit dans une petite guesthouse de quartier, notre première nuit dans une chambre typiquement japo-naise. En entrant, nous enlevons nos chaussures et enfilons des chaussons ou des sandales pour circuler, que l’on laisse à l’entrée de la chambre. Le sol de la chambre est recouvert d’un tatami en paille de riz ; pour dormir, on déroule le futon (matelas) et la couette, que l’on replie le lende-main matin. Visite à pied du marché Nishiki, très animé, où 150 épice-ries bien tenues et décorées vendent les meilleurs produits de Kyoto. De quoi découvrir la cuisine japonaise :

Jusque-là, pays trop cher, trop loin, inaccessible… Nous allons rapidement nous rendre compte

que le Japon est d’une grande hu-manité, terre de contrastes entre mo-dernité et respect des traditions.Lorsque l’on arrive à Tokyo, la plus grande ville du monde, avec ses 13 millions d’habitants (30 millions pour le grand Tokyo), on peut s’y sentir perdu. Venant de Narita, l’aéroport international, nous avons traversé des banlieues, autoroutes, voies ferrées, quartiers de gratte-ciel, néons lumi-

Page 25: trends octobre

48 www.trendsmagazine.eu 49www.trendsmagazine.eu

Blog

petites pieuvres en minibrochette, sashimis, grandes jarres de légumes acides acidulés, diverses algues nori-kombu-wakame, piments, racine de lotus, tempuras (beignets de pois-sons), tofu … un régal pour les yeux et les sens. Ce soir, nuit dans un B&B traditionnel, une ancienne maison de samouraï datant de la période Edo : à nouveau, une chambre traditionnelle japonaise avec futon, portes coulis-santes, treillis de bois, papier de riz et toilettes japonaises. Le lendemain, parcours à pied et vi-site du fameux temple Kiyomizu-de-ra, l’un des trois temples les plus vi-sités de Kyoto. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, il domine la ville sur une colline boisée du quar-tier de Sannenzaka. Ensuite, très belle promenade dans des ruelles pavées bordées de boutiques de souvenirs et d’artisanat et de belles maisons tradi-tionnelles. Puis, nous nous rendons dans le quartier de Pontocho, lieu magique le soir sous les étoiles, avec ses restaurants et bars avec terrasses sur pilotis donnant sur la rivière, illu-minés par une multitude de lampions en papier de riz. Le surlendemain, sur les conseils de nos hôtes, nous partons en vélo découvrir la partie est de la ville : le chemin des philo-sophes, de 2 kilomètres de long et qui longe un canal bordé de temples, dont le Ginkaku-ji pavillon d’argent. Le quartier de Gion, très préservé, est réputé pour ses décors raffinés, ses restaurants traditionnels, ses maisons de thé et ses geishas. Dîner dans un restaurant de spécialités tep-panyaki, littéralement « grillé sur une plaque de fer », une cuisson similaire à la plancha : viande et légumes sont sautés devant le client, un délice ! Le lendemain, petit tour au temple

Toji, qui abrite, chaque 21 du mois, un grand marché aux puces avec environ 1 200 stands d’antiquités, vêtements, céramiques, plantes et nourriture. Nous avons fait graver des baguettes à notre nom et nous sommes mêlés aux Japonais de tous âges pour dé-guster les spécialités locales telles l’okonomyaki, sorte d’omelette au lard et au choux, ou les fameuses brochettes yakitori, délicieuses. Vi-site du sanctuaire Fushimi Inari, en pleine nature, l’un des plus vieux du pays. Principal sanctuaire inari – il y en a près de 40 000 au Japon –, il est composé de plusieurs bâtiments et de 4 kilomètres de grandes portes peintes en vermillon qui forment un couloir sacré dans la forêt. Ces portes, appelés « torii », sont de grands por-tiques qui marquent la séparation entre l’espace sacré et le monde réel, entre le monde d’ici-bas et l’au-delà habité par les esprits et les dieux. L’impression est encore plus magique à la tombée de la nuit, où le site prend toute sa dimension mystique. Dernière belle promenade à l’ouest de la ville, à Arashiyama, lieu de ba-lade préféré des habitants de Kyoto pour son calme champêtre. Dans sa forêt de bambous, nous avons eu la chance de voir de véritables geishas en kimono de soie fait main avec leur coiffure remontée, leur visage blanc et leur bouche dessinée à moitié, de quoi faire de belles photos. Nous nous sommes ensuite rendus à Osaka, moins frénétique que Tokyo, grande mégalopole futuriste et plus grand port du Japon. Nous y avons déniché un petit hôtel bon marché à Shinsekai, quartier populaire parmi les moins chers de la ville. C’est ici que l’on trouve les meilleures yakito-ris d’Osaka – dans des rues et ruelles

illuminées de lampions, enseignes et panneaux étincelants et crabes aux pinces d’or –, des statues de Billiken, dont il faut caresser le pied pour qu’il porte bonheur, et la tour d’Osaka, emblème du quartier. Visite agréable du temple bouddhique Shitennoji, construit en 593, et de sa pagode à cinq étages, puis du château d’Osa-ka, situé au cœur d’un grand parc de 106 hectares, entièrement reconstruit en béton après avoir été deux fois la proie des flammes et détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Recons-titution fidèle et réussie du château de 1583, qui avait pour but, à l’époque, d’unifier le Japon. Exploration de Den Den Town, le

plus grand quartier électronique de l’ouest du Japon, où l’on trouve tous les derniers appareils électriques ou numériques high-tech, du quartier branché de Dotombori, avec ses ga-leries commerçantes qui sont un vé-ritable paradis du shopping, ses salles de jeux, son célèbre pont Ebisu avec des enseignes lumineuses géantes, ses nombreux restaurants le long de la rivière et ses petites échoppes où nous avons pu déguster la spécialité locale, takoyaki, « pieuvre cuite », de petites boules faites de pâte à crêpe contenant des morceaux de pieuvre. La pâte à crêpe est cuite dans un moule en forme de demi-cercle et le cuisinier les retourne avec une rapi-

Page 26: trends octobre

50 www.trendsmagazine.eu 51www.trendsmagazine.eu

dité incroyable en utilisant une sorte de cure-dent. Le tout est servi avec des flocons de poisson séché et de la sauce un peu sucrée. On les mange généralement sur le pouce. Détour incontournable à America Mura, Osaka version américaine, quartier de centaines de boutiques de mode et d’accessoires à l’américaine, où l’on aperçoit de jeunes Japonais au look extravagant, aux cheveux dé-colorés blonds, bleu ou rose, à ne pas manquer ! Osaka est jumelée avec de grandes villes comme San Fran-cisco, São Paulo et Shanghai. Petit tour dans le quartier d’Umeda, où l’on arrive par la gare ultramoderne d’Osaka, bourdonnante d’activité, véritable ville souterraine. C’est le cœur battant de la ville avec ses tours futuristes, ses grands magasins, ses centres commerciaux, où l’on peut facilement se perdre. L’Umeda Sky Building, impressionnant et ultrafu-turiste, est le symbole du renouveau de ce quartier ; un jardin flottant se trouve au sommet de la tour de 170 mètres, qui offre une vue panora-mique sur toute la ville d’Osaka. Excursion d’une journée à Nara, an-cienne capitale impériale remplacée par Kyoto, berceau artistique et re-ligieux qui comporte de nombreux sites classés à l’Unesco, dont le pa-villon central du temple Todaiji, le plus grand édifice en bois du monde, qui abrite un grand bouddha haut de 15 mètres, la plus grande sculpture en bronze au monde. Le sanctuaire Kasuga Taisha, fondé au viiie siècle, est bordé d’une allée mystique de lanternes de pierre et de bronze, tout comme le temple Kofuku-ji, construit sur cinq étages près d’un étang, deu-xième du Japon par sa hauteur de 50 mètres. Le parc de Nara sert d’écrin

Blog

aux temples et sanctuaires disséminés entre bosquets, étangs et allées fores-tières où cerfs, biches et daims sont sacrés et évoluent en toute liberté. Petite visite du mémorial Okumura, consacré aux technologies inventées par le créateur du même nom pour lutter contre les séismes au Japon ; à ne pas manquer, le fauteuil qui simule les secousses sismiques et donne une idée de la violence des tremblements de terre au Japon. Une promenade en vélo nous a permis d’apprécier tout le charme de cette petite ville provinciale au paysage verdoyant et d’une immense richesse culturelle.Retour à Tokyo pour la fin de notre

périple où nous profitons de tout ce que cette ville a de folie, d’extrava-gance, de contradiction et de magie. Belle surprise que ce ryokan design situé au nord d’Asakusa, quartier populaire foisonnant de vieux cafés, buvettes et magasins d’occasion. Le quartier d’Asakusa, accessible à pied, respire un parfum d’antan où vit en-core l’esprit du « vieil Edo », baigné de traditions, de maisons basses, de vieilles boutiques et de magasins traditionnels. Son point central est le temple de Sensoji, aussi appelé « Asakusa Kannon », et la rue com-merçante qui y mène, Nakamise Dori, dont les nombreuses boutiques

proposent des kimonos et toutes sortes d’objets traditionnels. Les deux portes protégeant l’accès au temple avec leurs énormes lanternes font partie des photos les plus prisées des visiteurs. Aujourd’hui, nous nous rendons à Shibuya, quartier ultramoderne très en vogue qui abrite la jeunesse bran-chée qui suit les modes les plus folles ; on y trouve aussi le plus grand car-refour piétonnier du monde. Du haut du Starbucks café, la vue est impre-nable : des milliers de personnes tra-versent sur les passages piétons qui existent même en diagonale, donnant l’impression d’un champ de bataille,

et pourtant tout se passe harmonieu-sement au milieu des pubs géantes et des néons lumineux. Juste à côté, se si-tue le Center Gay, rue piétonne dédiée à la jeunesse, bars branchés, magasins de fringues à l’américaine, boutiques de gadgets qui vendent aussi bien des boîtiers pailletés pour téléphone portable que des snacks bon mar-ché. Un peu plus loin, le quartier des musiciens, avec ses studios d’enregis-trement, salles de répét’, magasins de vinyles ornés de graffitis. Sur la colline se trouvent les boîtes de nuit et les fa-meux love hôtels au décor kitsch et délirant : château médiéval, palais des mille et une nuits, hôtel italien roman-

tique style Renaissance… Les love hôtels ont été créées pour les Japo-nais qui manquaient d’intimité chez eux ; ils sont une échappatoire, un endroit confortable où passer un mo-ment agréable avec sa dulcinée. On en compte plus de 25 000 dans tout le pays, avec une très forte concen-tration dans les villes d’Osaka et de Tokyo. Les chambres, généralement à thème, comprennent une décora-tion originale et parfois même extra-vagante. Deux formules de prix sont applicables : stay – une chambre pour la nuit – et rest – une chambre pour une durée plus courte souvent définie à 3 heures. (Suite au prochain numéro.)r

Page 27: trends octobre

52 www.trendsmagazine.eu 53www.trendsmagazine.eu

Natasha ParraEcotourisme

Principal moyen de circula-tion pour les biens et les personnes, le transport flu-

vial s’accoquine au tourisme dès les années 1930. Les milieux hup-

Croisière fluviale, écolo, c’est mieux

pés raffolent de cet art du voyage majestueux, reposant, chic et cher qui fait l’éloge de la lenteur. Las, les voies d’eau tombent en désué-tude à la fin de la Seconde Guerre

mondiale, la modernité naissante lui préfèrant la rapidité du train, puis de l’avion de masse. Il faut attendre le milieu des années 1980 pour que ce type de tourisme trouve une se-

conde jeunesse. Il faut dire qu’il se-rait dommage de s’en priver. Avec plus de 6 000 kilomètres de voies navigables et la possibilité de relier deux façades maritimes (Atlantique, Manche et Méditerranée), la France est le premier réseau européen de voies fluviales.Aujourd’hui, la volonté de voyager autrement, plus lentement et plus en respect avec l’environnement incite quelques précurseurs à pro-poser des offres touristiques éco-logiquement responsables. C’est, notamment, le cas du bateau solaire Soleil d’Oc, récemment rebaptisé « Kevin » par sa fondatrice, Domi-nique Renouf, en hommage à son fils, décédé accidentellement.Depuis l’été 2007, ce bateau écolo-gique de tourisme fluvial sillonne le canal du Midi et propose des

© Pymouss44-Nantes-Erdre

© Herby -Chateauneuf-du-Faou

Regarder s’étirer les chemins de halage chers à Rimbaud, dormir dans une péniche, bercé par les clapotis de l’eau, surprendre les colverts et croire aper-cevoir des traces de loutre… C’est possible en pratiquant l’écotourisme fluvial, une manière insolite et écologique de passer ses vacances.

Page 28: trends octobre

54 www.trendsmagazine.eu 55www.trendsmagazine.eu

Ecotourisme

croisières d’une semaine entre Car-cassonne et Béziers, au prix de 850 euros. Silencieux, non polluant, l’embarquement est accessible à tous, même aux personnes handica-pées, et ses installations modernes offrent confort et sécurité. Imaginé et créé par Dominique Renouf, So-leil d’Oc-Kevin fonctionne unique-ment à l’énergie solaire. Ancienne infirmière, passionnée de navigation, Dominique Renouf décide de proposer des séjours sur l’eau à des patients en mal de vivre. Très vite, ses initiatives sociales et solidaires à bord de bateau asso-ciatif, bateau théâtre ou cinéma se

multiplient et rencontrent le suc-cès. De fil en aiguille, la passion de l’eau incite Dominique à faire le grand saut pour plonger dans l’uni-vers des professionnels du tourisme. Mais, devant l’augmentation du tra-fic motorisé sur le canal du Midi – qui dégrade les berges et les fragiles écosystèmes et polluent le canal en rejetant kérosène et eaux usées –, la jeune femme refuse d’être partie prenante de ce jeu de dupes. Elle imagine alors un projet totale-ment innovant : un bateau « zéro pol-lution » qui emmène les touristes dans une croisière hors norme. « L’idée était de concevoir un bateau non polluant, silencieux et aussi de démocratiser les prix

des croisières, qui sont exorbitants. En-fin, je voulais permettre l’accès à bord aux personnes âgées et aux handicapés », ex-plique Dominique Renouf. La jeune femme, mi-bretonne, mi-normande (« il doit y avoir aussi du marin là-dedans ») fait preuve d’une volonté de fer pour porter à terme ce beau projet convivial, solidaire et écolo auquel personne ne croyait. Extrêmement bien pensé, le pont principal est à la hauteur des berges du canal, ce qui facilite embarque-ment et débarquement. Sans déni-velé, nul besoin de passerelle pour monter à bord. « Les valides aussi en profitent bien, poursuit-elle. Nos passa-gers sont aussi des amateurs de randonnée

pédestre ou des vététistes, vont et viennent facilement des berges au bateau pour une balade, une échappée belle en vélo ou pour dégourdir les pattes de leur chien. » Tout ce petit monde nomade retrouve le beau catamaran fluvial Soleil d’Oc-Kévin à la prochaine écluse, et vogue sans galère !Sans bruit ni odeurs, contrairement aux autres bateaux croisières à mo-teur diesel, Soleil d’Oc-Kevin em-barque sur son toit 65 mètres carrés de panneaux solaires. Le photovol-taïque, lui, assure une autonomie to-tale en été. Hors saison ou en cas de

grand vent, quand le moteur force pour remonter le canal, c’est le sys-tème D qui prend la relève. « Volon-tairement, j’ai fait le choix de ne pas avoir une autre source d’énergie que le soleil à bord. Lorsque le moteur est en berne, on recharge les batteries dans un port ou dans une ville. Ces imprévus, très rares, font aussi partie du voyage et du dépaysement », s’amuse-t-elle. Lassée du trafic trop important sur le canal du Midi, elle propose, pour 2011, la découverte du Lot. Au pro-gramme d’une semaine de vacances flottantes : découverte d’une rivière

© Paul Palau -SOLEIL-D’OC

© Paul Palau-SOLEIL-D’OC

Page 29: trends octobre

56 www.trendsmagazine.eu 57www.trendsmagazine.eu

Ecotourisme

Le tourisme fLuviaL en queLques chiffres

• Cette activité se répartit prin-cipalement sur 3 secteurs (Midi, Centre et Bourgogne, Bretagne et Pays de la Loire). Moins connu mais à découvrir : le Grand Est (Alsace, Lorraine), la Picardie et… Paris, sur la Seine !• Ces secteurs de navigation se divisent eux-mêmes en 7 grands bassins aménagés autour d’une voie importante. • Dans l’Hexagone, 6 700 kilo-mètres du réseau sont sous l’ad-ministration des Voies navigables de France. • Le réseau se répartit en 3 800 kilomètres de canaux et 2 900 kilomètres de rivières et fleuves. • On compte 419 barrages et quelque 1 782 écluses.• 2 761 communes sont traver-sées par ce réseau fluvial.

vivante et d’un territoire enchanteur, visites de sites naturels, rencontres avec des petits producteurs de pays, baignades ou pêche à la ligne pour les amateurs. Et, toujours, la possi-bilité de s’initier aux manœuvres de la navigation fluviale : matelotage, amarrage, pilotage. Dominique ne compte pas s’arrêter là, et elle est à la recherche de partenaires et spon-

sors pour développer son concept de croisières solaires en France et à l’étranger, sur le fleuve Sénégal ou sur le Nil.Une initiative qui ne serait pas du luxe à Louxor ! En Egypte, sur la très fréquentée croisière Louxor-Assouan, rares sont les offres tou-

ristiques respectueuses de l’environ-nement. Seule Terra Incognita, tour opérateur spécialiste des voyages sur mesure, a eu l’excellente idée de pro-poser la découverte du Nil à bord de bateaux écologiques construits par des artisans locaux sur le modèle des anciennes dahabiehs, ces bateaux égyptiens qui sillonnaient le fleuve depuis les premiers temps du com-

merce. Effilés et pleins de charme, ils sont dotés de tous les conforts modernes, les Lazuli I et II sont des voiliers de 35 mètres de long ca-pables d’accueillir jusqu’à douze per-sonnes. D’un faible tirant d’eau (60 centimètres) et portant une énorme voile latine à l’avant et une plus pe-

tite à l’arrière, leur pont en bois est aménagé pour les moments de re-pos avec chaises longues et hamac. Lazuli I et II constituent l’embarca-tion idéale pour voguer sur le Nil, comme dans un rêve. Enfin, autre façon de pratiquer l’écotourisme fluvial : se lancer in-dividuellement ou en petit groupe en kayak ou canoë de randonnée

sur les canaux. En Loire Atlantique, le canal de Nantes à Brest se dé-roule sur une centaine de kilomètres nourri par les eaux de l’Erdre et de l’Isac. C’est un ouvrage monumen-tal (long de 360 kilomètres et par-semé de 236 écluses). Depuis 2005, le pays Centre Ouest Bretagne a mis

en place un projet de valorisation du canal et propose aux touristes un topoguide très pratique. Il per-met aux randonneurs de découvrir, par exemple, l’histoire du canal, tout en se baladant le long de la val-lée de l’Erdre. Ce site classé, bordé de parcs somptueux, de demeures bourgeoises et de marais sauvages, est à découvrir en barque électrique

ou à la force des biceps, en aviron, pour une navigation 100 % écolo. De nombreuses escales viendront ponctuer ces efforts nautiques : à Blain, par exemple, les navigateurs attacheront les amarres pour dé-couvrir le château de la Groulais, au Gâvre ; un peu plus loin, le lac de

Grand Lieu affiche une étonnante physionomie tropicale. Réserve na-turelle unique en Europe, le lac, de plus de 7 000 hectares, est une ré-serve naturelle extraordinaire où ni-chent plus de 280 espèces d’oiseaux. Preuve que la croisière s’amuse tout en s’émerveillant… r

© ByB- Canal du Midi-Onglous © Yelles-Toulouse Le canal du Midi

© Paul Palau -SOLEIL-D’OC

Page 30: trends octobre

58 www.trendsmagazine.eu 59www.trendsmagazine.eu

Spa et sensation

Spa bio, le must !Marché immense, dynamique et en plein essor, les spas bio mêlant santé et bien-être se multiplient, rivalisant d’exigence et de perfection.

Longtemps méprisée par la médecine traditionnelle, la méthode Jacquier revient en

force. Alain Cavasino, kinésithéra-peute et propriétaire du Spa Health Center, utilise le Bol d’Air Jacquier depuis dix ans dans le cadre de dif-férentes thérapies destinées au spor-

tif, à ceux qui souffrent de patholo-gies digestives, de troubles ORL… « Cette technique convient à 99% des personnes, de 7 à 77 ans et plus, pré-cise-t-il. Il convient de l’utiliser avant d’accéder aux soins, qu’ils soient de bien-être ou de santé, pendant une à deux minutes pour une première utili-sation, en suivant correctement les re-commandations d’utilisation. » Soins et bien-être sont aujourd’hui intimement liés, comme à La Clé des Champs de Lyon. Frédéric Saulnier, créateur du concept et directeur des ventes, explique : « Aujourd’hui, la clientèle des spas recherche une valeur thérapeutique. Notre concept est lié à la philosophie de la médecine chinoise, et nous offrons des soins en fonction des saisons. » C’est ainsi qu’on y pro-pose des massages chinois comme le Tuina ou des applications dans le domaine esthétique, dont le lifting par acupuncture, qui a suscité beau-

coup d’intérêt auprès de la clientèle, dont 80% se sont tournés vers cette technique. Essentiellement fémi-nine, elle est représentée à 95% par des femmes à Lyon et à 15% par les homme à Paris, dans le spa de 450 mètres carrés à l’Hôtel Villa Majes-tic. Déjà présent à Londres, dans le quartier Belgravia, avec un spa iden-tique à celui de Lyon, Frédéric Saul-nier ouvre, ce mois-ci, avec Sofitel pour partenaire, un spa à dimension thérapeutique à l’île Maurice.A Paris, La Maison Dr. Hauschka est bio du sol au plafond. Le pion-nier de la cosmétique bio dispose d’un univers épuré organisé selon les règles du Feng Shui, où tout est réuni « pour créer des sensations d’har-monie et un bien-être nourrissant le corps et l’âme ». Les plantes médici-nales de la cosmétique de la maison sont cultivées selon les règles et les rythmes naturels de la biodynamie.

Louis Husson

Page 31: trends octobre

60 www.trendsmagazine.eu

WELLNESS SPA PROFESSIONNELconception - fabrication - pose & maintenance

par HILPERT n°1 allemand

ILLUMOTIONAnimez vos intérieurs avec des illusions vivantes... Bluffant !!

www.euresco.fragencement

UN BOL D’AIR, C’EST QUOI ?

Une étude scientifique récente menée par Béatrice Mercier, docteur en biologie, a confirmé l’action oxygénante et antiradi-calaire du Bol d’Air Jacquier®. Il s’agit donc d’une réponse à une quantité insuffisante d’oxygène que le sang distribue aux tissus : l’hypoxie. Cette petite machine utilise les éléments les plus vo-latils d’extraits naturels de pin et les transforme en porteurs d’oxy-gène. Inhalés en sortie de l’ap-pareil, ces éléments pénètrent dans l’organisme et, grâce à une jonction avec les globules rouges, délivrent un oxygène plus assimi-lable. En 1946, René Jacquier, in-génieur chimiste, a mis au point la technique et l’appareillage de son bol d’air avec la société Ho-liste, qui le commercialise au-jourd’hui. Longtemps décriée, car non conventionnelle, sa mé-thode est aujourd’hui reconnue scientifiquement. Béatrice Mer-cier, à travers sa thèse, confirme et démontre que l’utilisation du « Bol d’Air® génère une amélio-ration de l’oxygénation tissulaire, non seulement pendant, mais aussi après, une session respi-ratoire, ce qui rend la méthode unique au monde ».

Selon son inventeur, Rudolf Steiner, la biodynamie « est une agriculture as-surant la santé du sol et des plantes pour procurer une alimentation saine aux animaux et aux hommes ». La salle d’attente, confortable et reposante grâce aux fauteuils et au mur d’eau en ardoise, permet de décompres-ser avant d’accéder à l’une des trois cabines de soin aux murs en pierre naturelle et de se confier à l’une des

Spa et sensation

Page 32: trends octobre

62 www.trendsmagazine.eu

Spa et sensation

cinq bio-esthéticiennes de la marque. Dans l’espace boutique, qui dispose d’une partie réservée aux diagnostics et conseils en toute intimité, sont ex-posés tous les produits. L’endroit a été développé dans le plus total res-pect de l’environnement grâce à une architecture intérieure écoconçue. Ainsi, chaque matériau et processus de fabrication a été rigoureusement développé de la manière la plus saine possible, afin de respecter et préser-ver notre planète. Par exemple, 90% des matériaux et fournitures provien-nent de France afin de limiter les dis-tances de transports. r

UN LABORATOIRE FRANÇAIS LEADER DU BIO

Le laboratoire Limotech, situé à Vichy, qui crée des produits cosmétiques 100% bio, travaille pour des marques prestigieuses et luxueuses et les hôtels spa. Le chiffre d’affaires de Limotech a été multiplié par trois ces deux dernières années et l’entreprise vante une clientèle à 50% française. Mathieu Franceschini, direc-teur commercial, explique : « Dans un cahier des charges, nos clients exposent le produit qu’ils recherchent. Cela conduit à produire trois échantillons tests par produit demandé. Nos tests, à travers 350 points de contrôle, durent quatre à six mois, comme dans les laboratoires pharmaceutiques, pour vérifier que les produits ne virent pas. Ils se conservent un minimum de 29 mois et, par principe de précaution, nous retirons six mois. » Réalisés sur mesure, les produits peu-vent être édités de 500 à plus de 50 000 unités, de la simple crème abordable à la solution enrichie d’or ou de poudre de diamant.

© A

lexi

s A

rman

et /

TG

V L

yria

, L

yria

SA

S,

cap

ital

de

80

’00

0 €

, R

CS

Par

is B

42

8 6

78

62

7 -

25

ru

e T

ito

n,

75

01

1 P

aris

- F

ran

ce

TGV Lyria, le goût du voyage.

En 1ère classe, savourez le plaisir d’un repas servi à votre place

ou d’encas proposés à toute heure de la journée.*

Jusqu’à 17 A/R par jour au départ de Paris,à destination de Genève, Lausanne, Zurich, Bâle et Berne.

www.tgv-lyria.com

Gagnez en servicesGagnez du tempsGagnez la Suisse

* Réservation possible lors de l’achat du bil let TGV Lyria. Service payant.

Page 33: trends octobre

64 www.trendsmagazine.eu

Vu sur www.trendsmagazine.eu

www.trendsmagazine.eu

un autre regardHôtellerie Restauration Bars lounge Tourisme Distribution

Le premier magazine 100% tendance au service des pros et à l’écoute du grand public

Un an avant la coupe du monde de rugby 2011, « Le Guide des Frogs »

arrive dans les bacs des grandes librairies françaises ! Le laps de temps idéal pour préparer un voyage exceptionnel, rythmé au son du haka, si cher aux spectateurs du monde entier. Près de 45 000 visiteurs de France et de ses territoires du Paci-fique ont voyagé en Nouvelle-Zélande en 2009. Une destination qui monte, donc, ce qui ravit l’équipe des Frogs-in-NZ, éditeur de ce guide exhaustif et

agence de voyages francophone en ligne, spécialiste – et pas-sionnée – de la destination. Glaciers et volcans millénaires, lacs argentés et geysers énigmatiques, forêts et montagnes opulentes, immenses plages désertes, cités cosmopolites... la Nouvelle-Zélande est une terre de contraste qui incarne à merveille cette alliance rare de l’homme et de la nature.

Pas question de se laisser envahir par le stress de la rentrée... Power Zen vous per-met de dire adieu aux angoisses des pannes de batterie et garder le fil ! Ce pe-

tit galet technologique pouvant se recharger plus de 500 fois est une vraie source d’énergie et offre à tous les mobiles, smartphones (ainsi qu’aux baladeurs) l’assu-rance d’une bonne santé : offrant respectivement 90h et 30h d’autonomie. La bête se recharge très simplement par prise secteur ou connexion USB et fait le plein en moins de 5h. Avec ses dimensions de mini pouce, il ne quittera plus votre sac.

Faites entrer un rayon de soleil dans votre

bureau avec le cadre pho-to numérique Viseo. Plus sympa qu’un cadre clas-sique, vos souvenirs de va-cances restent à vos côtés lors du retour au froid et à la grisaille. Il accepte les cartes SD, SDHC et MMS et ce jusqu’à 16GB, de quoi faire défiler et redéfiler toutes vos photos ensoleillées. Plus qu’un simple cadre photo nu-mérique, Viseo fait également office d’horloge et de station météo. Très simple d’utilisation, il se contrôle du bout des doigts grâce à son écran tactile. Avec Viseo la rentrée aura un goût d’été indien !Viseo est disponible au prix public conseillé de 69,90 euros TTC.

La nouvelle édition du guide Ulysse « Miami, Fort Lauderdale » révèle tous

les secrets de ces deux villes phares de la Floride. Miami s’est hissée aux pre-miers rangs des grandes métropoles des États-Unis et constitue la plaque tournante du monde latino-américain. Au total, c’est une dizaine de circuits que propose ce guide pour explorer ces villes effervescentes : de South Beach à Ocean Drive, en passant par Coco-nut Grove et les Everglades. On peut choisir parmi quelque 400 adresses de

restaurants et d’hôtels au meilleur rapport qualité/prix possible et découvrir les boîtes de nuit et les boutiques les plus intéressantes de chaque quartier. Un chapitre dé-dié aux activités de plein air permet aussi de profiter des nombreuses possibilités de sports nautiques dans la région.

La Zen Attitude by Oyama !

Ce coffret inédit à offrir pour un Noël original réunit quatre soins indispensables à l’équilibre de la peau : un

lait démaquillant adoucissant de la gamme everyday riche en ingrédients nourrissants, anti-oxydants et protecteurs (squalane, huile d’amande douce, beurre de karité, bétaglu-cane, OXY®), la lotion tonique hydratante adoucissante de la gamme everyday délicatement parfumée aux notes revitalisantes de fleurs blanches, la crème 24 heures de la gamme hydramemory aux pro-priétés hydrophiles, nu-tritives et réparatrices et, enfin, la crème nour-rissante et antioxydante de nuit de la gamme renight, Riche en acides gras essentiels.

Miami - Fort Lauderdale Le pays du Haka en 800 pages !

Viseo by Yoo Picture Hydramemory gift kit

Page 34: trends octobre

66 www.trendsmagazine.eu Consommation

Grossistes

Commerces

Epiceries

Cavistes

Production

NégociantsDéjà très actif sur Facebook, le voyagiste L’TUR confirme sa présence sur les ré-

seaux sociaux en s’associant à Foursquare et en offrant des réductions aux utilisa-teurs de l’application, devenant ainsi le premier voyagiste en France à utiliser ce réseau social. Comment ça marche? A l’approche d’une agence L’TUR, l’application Fours-quare vous localise et une bannière L’TUR s’affiche sur votre écran. Rendez-vous dans cette agence pour profiter immédiatement d’une remise de 20 euros sur l’achat d’un voyage à forfait. Les offres de toute dernière minute et les voyages déjà en promotion sont exclus. Réseau social de jeu et de microblogging, Foursquare est une application gratuite pour smartphone qui permet de se géolocaliser, d’informer ses amis et de dé-couvrir sa ville autrement. Aujourd’hui, Foursquare compte 3 millions d’utilisateurs.

Vu sur www.trendsmagazine.eu

Jean-François Lazartigue a élaboré une gamme

née du mariage inédit entre la cosmétique et la science du cheveu qui s’articule autour de deux huiles essentielles choisies pour soigner le cheveu en profondeur : l’huile au bancoulier, pour cheveux épais ou frisés et dévita-lisés, reconnue pour ses

vertus réparatrices et protectrices de la fibre capil-laire, et l’huile au thé, pour les cheveux fins, dévitali-sés ou particulièrement délicats. L’huile de thé res-taure et densifie le cheveu sans l’alourdir. La gamme comprend aussi shampooing, démêlant et parfumant.

Terra Humana vient de recevoir deux Vic-toires de la Beauté pour son Gommage

Lactescent Corps et sa Crème de Douche. Rap-pelons que cette distinction repose sur l’avis d’un jury de consommatrices. Avec la Crème de Douche Terra Humana, la douche devient un véritable rituel plaisir : douce et onctueuse, elle a été conçue pour l’hygiène quotidienne des peaux sensibles et/ou sèches. Quant au Gom-mage Lactescent Corps de Terra Humana, c’ est un soin naturel (98,6% d’ingrédients d’ori-gine naturelle) qui élimine en douceur les cel-

lules mortes grâce aux particules naturelles de guarana et de cranberry, mais également un concentré de douceur grâce à la présence de BioEcolia®, protecteur de l’écosystèmecutané. Disponible en pharmacie, parapharmacie et institut.

Cette année, c’est le retour des Seventies avec les Be-

saces Peace & Love pour or-dinateur portable. Le vintage est à la mode et les fashion victims ne pourront résister à cette sacoche qui accueille tout PC de 12’’ à 16’’. Munie d’un compartiment rembour-

ré, l’ordinateur est protégé de tous chocs et rayures. Très pratique, cette besace possède une grande poche à l’avant, une pochette interne avec ferme-ture zip ainsi que différents rangements pour smart-phone et stylos (ou stylets). Avec les besaces d’Ur-ban Factory, une rentrée Peace & Love s’annonce !Les Besaces Peace & Love sont disponibles au prix public conseillé de 39,90 euros TTC pour 13’’ et 49,90 euros TTC pour 16’’.

Enseigne d’origine thaïlandaise, Harnn fabrique et ex-porte des savons

naturels et des pro-duits de spa. L’utili-sation d’ingrédients naturels de très haute qualité, tout en pré-servant le savoir-faire traditionnel et artisanal, font de Harnn une marque prestigieuse qui met un véritable point d’honneur à ce que ses produits soient un réel moment de bien-être. L’hô-tel Seven, à Paris, s’est associé à Harnn & Thann pour que le séjour de sa clientèle soit des plus réussis.

L’TUR vous offre 20 euros !

Peace & Love by Urban Factory

Un Noël en or pour vos cheveux ! Harnn & Thann

Terra Humana, grand gagnant

Page 35: trends octobre

68 www.trendsmagazine.eu 69www.trendsmagazine.eu

Toute l’actu sur www.trendsmagazine.eu

En juillet 1990 Henrik Nielsen, ingénieur danois, rejoint le Centre de recherche européen de Moulinex. En 2000, il se

met à son compte et, six ans plus tard, crée Handpresso avec ses collaborateurs. Avec la première et la plus petite machine expresso portable au monde, baptisée « Handpresso Wild », Henrik Nielsen, grand amateur d’expresso, voulait d’abord se faire plaisir. Il crée ainsi une machine expresso nomade per-mettant d’atteindre manuellement une pression de 16 bars et générant une mousse digne des meilleurs percolateurs – ob-tenue avec l’aide du service R&D d’Illy, à Trieste. Lancée, en jan-vier 2008 au salon de Milan, Handpresso est distribuée dans vingt-cinq pays et 100 000 machines ont été ven-dues dans le monde en deux ans ! Le Han-dpresso Wild existe en deux version, pour dosettes expresso stan-dard biodégradables ou pour café moulu.

Notre alimentation provient majori-tairement de filières nuisibles, voire

catastrophiques, pour l’environnement et la société. Bien que ce constat soit large-ment connu depuis plus de trente ans, la situation continue de s’aggraver. Pourtant, quelques entreprises pionnières font la dé-monstration que des solutions efficaces existent. Derrière le déferlement publici-taire vert qui remplit l’espace public, com-ment ces acteurs d’une véritable alimenta-tion durable peuvent-ils se faire entendre ? Grâce à une enquête de terrain inédite, en France et dans le monde entier, Lionel As-truc, journaliste et photographe, décrypte les enjeux de sept aliments exemplaires, souvent même avant-gardistes, garants de critères écologiques et sociaux très élevés. Il remonte les filières de chacun de ces produits (tous vendus en France) pour vé-rifier ce qui se cache derrière les engage-ments affichés. « Aux sources de l’alimen-tation durable », Collection Terre durable : les albums.

Le salon MDD Expo est organisé, chaque année, en France pour les produits alimentaires et non

alimentaires du marché des marques de distributeurs. Les exposants sont des producteurs et fournisseurs de marques de distributeurs et les visiteurs, des acheteurs et décideurs des secteurs de la distribution, de la vente en gros, des services alimentaires et de l’hôtellerie, de la restauration et des cafés. Le salon, divisé en six secteurs distincts, permet aux exposants de présenter clairement leur offre aux visiteurs : Produits non alimentaires, Épi-cerie et boissons, Produits frais et surgelés, Produits lai-tiers, Produits carnés et produits de la mer et Pavillons régionaux et internationaux. En 2011, il aura lieu du 28 au 30 mars, porte de Versailles, à Paris.

Italia del Gus-to, le premier

consortium pri-vé d’entreprises italiennes de marque, présente-ra, à la prochaine édition du Sial, à Paris, du 17 au 21 octobre, l’excel-lence de la gastro-nomie italienne. Le consortium, fondé à Parme en 2006 et pré-sidé par Giovanni Rana, est compo-

sé de 38 entreprises de marque de l’industrie alimentaire et vinicole dont le chiffre d’affaires s’élève à 20 milliards d’euros. Au Sial, Italia del Gusto sera présent avec un stand de plus de 1 200 mètres carrés ouvert aux professionnels de la distribution et du CHR. En 2010, Italia del Gusto a participé à Gulfood (Dubai), au Cibus (Parma), à Fancy Food (New York) et sera présent, en 2011, sur les salons internationaux les plus importants.

Oscar Farinetti est en train de réaliser son rêve : élever des temples à la gastronomie italienne à travers le monde ! C’est à

New York qu’a été inauguré le dernier Eataly, dont les espaces res-tauration ont été réalisés par Costa Group, au 200 de la Fifth Ave-nue, juste en face du gratte-ciel Flatiron, l’un des emblèmes de la Grosse Pomme. Rappelons qu’Eataly est un concept particulière-ment innovant de supermarché œnogastronomique qui remporte un franc succès dans plusieurs villes italiennes et au Japon. L’une des recettes de sa réussite ? Les meilleurs produits de la production artisanale italienne et des prix à la portée de tous grâce au contact direct entre le producteur et le consommateur final. A New York, Eataly – un investissement qui s’élève à 25 millions de dollars – se trouve dans un immeuble 1800 classé de quinze étages et s’étend sur 7 000 mètres carrés. Oscar Farinetti a fait ap-pel à Costa Group pour aménager les zones dédiées aux grandes marques italiennes, telles Lavazza, Chocolats Venchi et Caffè Vergnano, ainsi que la pâtisserie de Luca Montersino, l’es-pace boucherie, le restaurant végétarien et la magnifique terrasse. Eataly New York – huit restaurants à thème, 600 places assises, 20 chefs et 400 employés – est le fruit de la collaboration entre l’entrepreneur italien, Lidia Bastianich, gourou de la cuisine italienne aux Etats-Unis, Mario Batali, chef et propriétaire de quelques restaurants new-yorkais parmi les plus fréquentés, et deux jeunes frères, Alex et Adam Saper, qui s’occupaient auparavant de haute finance.

Italia del gusto au SIAL

Eataly chez l’Oncle Sam

MDD Expo 2011

Nourrir la planète sans la détruire

La prochaine édition d’Art Shopping aura lieu les 23 et 24 oc-tobre, au Carrousel du Louvre, à Paris. Artistes et galeries nou-

velle génération y exposeront leurs œuvres contemporaines, de la sculpture à la peinture, en passant par la photographie, l’art nu-mérique et le mobilier. L’édition d’octobre – la septième – sera

l’occasion pour les ga-leries de rendre l’art contemporain ac-cessible aux profes-sionnels grâce à une sélection d’œuvres déjà cotées à des prix encore acces-sibles. L’événement rassemble, pour sa septième édition, 250 artistes et galeries proposant des œuvres à moins de 5 000 eu-ros. A ne pas rater !

Tout l’art du shopping

Un D

anoi

s ré

volu

tionn

e l’e

xpre

sso

italie

n en

Fra

nce

!

Page 36: trends octobre

70 www.trendsmagazine.eu 71www.trendsmagazine.eu

En rayonMarie-Laure de Vienne

Dans ce sujet sur les céréales prêtes à consommer ou à préparer, nous limite-

rons notre étude aux seules céréales du petit déjeuner, puisque 90% sont consommées le matin et que les barres céréalières du goûter ont vraiment du mal à décoller. Selon le Syndicat français des céréales, le marché s’est un peu repris en 2009, après avoir baissé en 2008 : de 96 750 tonnes et 563, 8 millions d’euros, il est passé à 98 091 tonnes et 571, 5 millions d’eu-ros, confortant une stabilité acquise depuis deux ou trois ans avec une faible augmentation de 1% en valeur et de 1,1% en volume, en cumulant les chiffres de mai 2009 à mai 2010. Les enfants et les adolescents sont incontestablement les plus gros consommateurs de céréales (52,7% de parts de marché en valeur en 2009 et

Opération céréalesAchetées par 62,7% des ménages, les céréales représentent un marché stable ou en très légère progression depuis deux ou trois ans. La seule ma-nière de progresser pour les marques sont les axes plaisir pour les jeunes et nutritionnel pour les adultes, qui sont encore de faibles consommateurs.

55,5% en volume), et surtout des pro-duits chocolatés tels que Chocapic de Nestlé, Coco Pops et Trésor de Kel-logg’s, les produits phare. Les produits adultes, de leur côté, représentent 47,3% de parts de marché en valeur et 44,5% en volume, les céréales santé et forme devançant largement l’offre

muesli croustillante ou traditionnelle. Sur douze mois, en 2009, les princi-paux fabricants sont, en parts de mar-ché valeur : Kellogg’s à 41,1%, Nestlé à 27,2%, les marques de distributeurs et premier prix à 20,7%, Jordans à 4,6%, Quaker à 3,3% et Weetabix à 1,1%, les deux derniers pourcen-

tages étant des petites marques peu connues. Le mastodonte Kellogg’s est leader sur le marché. Selon la direction mar-keting, la marque conforte, année après année, sa première place avec la marque Trésor pour les enfants et Special K pour les adultes. Sur le segment enfants, c’est naturellement le chocolat qui domine, et Kellogg’s enregistre une progression de 5,4%, avec une part de marché en valeur de 38,4%. Si Coco Pops marche très bien, la progression la plus remarquée est celle de Trésor, une marque créée il y a trois ans seulement. Quatre saveurs attirent les petits : chocolat au lait, lancé en 2009, chocolat noisette, goût

Page 37: trends octobre

72 www.trendsmagazine.eu 73www.trendsmagazine.eu

En rayon

brownie chocolat et goût chocolat ca-ramel. La marque séduit et s’impose par son style unique et sa communi-cation décalée. En mars, l’opération Trésor Cash a permis aux jeunes de gagner des places de concert, des séjours au bord de la mer et un en-registrement de son propre CD. Un partenariat avec le site skyrock.com a même été monté et promu par l’hu-moriste Max Boublil. Pour séduire les adultes, Kellogg’s aide les femmes à gérer leur ligne avec Special K. Avec des fruits ou des copeaux de chocolat, la marque propose de nombreuses variétés gourmandes, dont les dernières-nées sont Douceur de Lait (pétales recou-verts d’une couche de lait) et Céréales complètes avec une touche de miel (pétales au riz et au blé complet alliés à des flocons d’avoine complète et à des grains de riz brun soufflé). Mais Special K, c’est surtout un accompa-gnement au quotidien de la nutrition, avec une plateforme de programmes personnalisés dédiée aux femmes. Au site www.monspecialk.fr, qui a enre-gistré, de janvier à fin mai, 650 000 vi-sites, vient de s’ajouter, en avril, www.sibellesenspecialk.fr, une campagne avec jeu concours pour recruter le nouveau visage Special K. Les sites en ligne sont constamment enrichis d’actualités et de conseils adressés aux femmes soucieuses de consom-mer light. En valeur, Kellogg’s Spe-cial K draine 35,8% de parts de mar-ché, là où son concurrent Nestlé, avec Fitness, en remporte 13,3%.Avec ses 27,2%, Nestlé se place sur la seconde marche du podium grâce à ses marques chocolatées pour les enfants. Selon Luc Denot, directeur marketing CPW France Nestlé & Ge-neral Mills, le marketing se concentre

particulièrement sur les céréales cho-colatées à coups d’investissements et de promotions. Les ingrédients clé de ce segment sont le prix (levier impor-tant), la praticité et le plaisir. Comme les enfants consomment tous les jours des céréales, il convient de créer en permanence des variétés nouvelles : pour les petits, Nesquik et Chocapic et, pour les ados, Lion, Crunch et Golden Graham’s. Il est à noter que, récemment, les marques Chokella et Cookie Crisp ont remporté tous les suffrages, car ils jouent sur la fibre ultragourmande des céréales. Si le plaisir est, selon Luc De-not, le cheval de bataille concernant les jeunes, le bien-être nutritionnel est

celui des adultes. En effet, il existe une « déconsommation » importante des adultes : si les petits de 7 à 14 ans consomment des céréales à 90%, le chiffre tombe à 40% pour les adultes de plus de 35 ans. Nestlé entend donc conquérir le territoire santé pour les femmes, avec le lancement des deux variétés de Nestlé Plus : fibres au cho-colat et antioxydant au fruits rouges. Les hommes étant peu concernés par la consommation de céréales, Nestlé va prochainement essayer de les allé-cher avec le côté plaisir du produit. Avec de plus faibles parts de marché, Weetabix et Jordans France se posi-tionnent davantage sur des céréales adultes et bien-être. Malgré un chiffre

avoisinant les 5% sur le marché glo-bal des céréales, la marque anglaise Jordans est incontournable pour ses müeslis et très bien positionnée sur le segment adultes (13% du marché). Si son best-seller est Special Muesli, Cécile Nedder, chef de produit, peut s’enorgueillir d’apporter maintenant une note gourmande et plus crous-tillante aux mueslis traditionnels avec la nouvelle gamme SuperFruit. Outre les mueslis traditionnels (Muesli Bio) et croustillants (Country Crisp), Jor-dans propose Duo Fibres, des cé-réales complètes de blé, seigle, orge et avoine associées à des morceaux de noix-miel ou à des copeaux de chocolat ; ces derniers contiennent 40% de fruits en deux variétés (baies rouges et fruits exotiques). Weetabix propose quatre marques de céréales complètes : le classique Weetabix, à 95% de blé complet,

Weetaflakes (pétales de blé et de riz), Alpen (blé et flocons d’avoine) et Weetos au chocolat ou au miel pour les enfants. Les épiceries fines et bio sélectionnent aussi des marques suisses, allemandes ou nor-diques moins connues, comme Eric Bur et Seitenbacher.Pour s’en sortir face à un marché qui n’est plus en pleine expan-sion, les marques, en particulier les deux leaders, Kellogg’s et Nestlé, n’ont plus qu’une solution, prati-quer le stretching de marque pour ne rater aucun consommateur. Quand la marque est spécialiste enfant, elle doit chercher à séduire l’adulte ; spécialiste de produits adulte senior, il lui faut convaincre le jeune adulte urbain ; et, enfin, globale, elle doit se positionner sur la clientèle soucieuse de bien-être et d’équilibre nutritionnel. r

Page 38: trends octobre

74 www.trendsmagazine.eu 75www.trendsmagazine.eu

Surgelés

Les pâtes à tarte ont de l’idée !

Place à l’inventivité ! La mise en œuvre simplifiée des pâtes à tarte favorise la créativité. Une tendance également illustrée par l’originalité et la variété des formes prêtes à garnir.

Estelle Mariotte

LES NOUVELLES PÂTES À TARTE DE HERTA

Les pâtes à tarte Herta sont irremplaçables pour gagner du temps sans perdre en saveur. Cette année, les pâtes à dérouler s’enrichissent de deux nouveautés. La pâte Trésor de Grand-Mère sablée est présente depuis avril en grande distri-bution. Un atout supplémentaire pour la gamme Trésor de Grand-Mère, qui se distingue par sa qualité et son savoir-faire. Cette pâte sablée offre 40% d’épais-seur en plus, ce qui garantit une bonne tenue de la pâte, même avec des gar-nitures coulantes. La pâte Trésor de Grand-Mère sablée présente une texture croustillante après cuisson. Elle est tout indiquée pour réaliser les tartes aux fruits juteux. Résultat garanti : le fond de pâte sera doré comme la croûte, sans être détrempé par le jus des fruits à la cuisson. Autre nouveauté chez Herta : la Tarte en Or rectangulaire feuilletée. Cette pâte à dérouler fait son apparition sur les linéaires à partir d’octobre. Elle présente un format unique sur le marché de la grande distribution. La pâte feuilletée rectangulaire peut être découpée à vo-lonté pour créer des bouchées apéritives, des friands ou des miniviennoiseries. Son caractère polyvalent la rend très adaptée aux présentations gourmandes, de l’entrée au dessert. Il suffit de varier la garniture. Après cuisson, cette nou-velle pâte à tarte offre un feuilletage léger et savoureux. A essayer !

Avec la multiplication des tartes salées et sucrées en res-tauration de type snacking,

l’utilisation des pâtes prêtes à l’emploi s’est généralisée. En témoignent la solide part de marché et la croissance au beau fixe de Herta sur le secteur des pâtes à tarte en grande distribu-tion. La marque occupe la première place dans ce domaine. En 2010, elle affiche une part de marché en valeur de plus de 30%. Sa gamme de pâtes à tarte est dynamique, puisqu’elle présente une augmentation de 5% en volume et en valeur. Le secret de ce succès ? Des pâtes à dérouler aux recettes variées, qui s’organisent en deux grandes familles : Tarte en Or et Trésor de Grand-Mère. Les pâtes Tarte en Or existent en version bri-sée et feuilletée. Ces deux incontour-nables du secteur des pâtes à tarte s’étoffent d’une autre variété, la pâte sablée au goût légèrement vanillé. Cette savoureuse présentation est idéale pour les tartes au chocolat ou aux fruits. Dans la famille Trésor de Grand-Mère, les pâtes à tarte offrent une texture plus épaisse, mais tout aussi appétissante, pour garantir une meilleure tenue à la cuisson. La farce des tartes salées ne détrempe pas la pâte, le jus des fruits ne la ramollit pas. Ce qui donne un résultat crous-tillant, avec une pâte cuite à point. La famille Trésor de Grand-Mère est un segment premium, qui offre un éven-tail complet. Elle présente de la pâte feuilletée, brisée et une nouvelle ver-sion de pâte sablée. La famille Tarte en Or innove aussi sur le format, avec le lancement de sa pâte à tarte rectan-gulaire feuilletée (voir encadré).Si les pâtes à dérouler permettent de gagner du temps, les formes prêtes à garnir jouent la carte supplémentaire

© Edna

© Edna

Page 39: trends octobre

76 www.trendsmagazine.eu

Surgelés

de la créativité. Parmi ses très nom-breuses références de pâtes prêtes à l’emploi, Pidy Gourmet propose des versions surgelées en disques feuille-tés, en bouchées (rondes ou carrées) ou en rectangles de pâte feuilletée. Mais l’entreprise se positionne essen-tiellement sur le secteur des formes de pâte prêtes à garnir. Elle est numé-ro un mondial dans la fabrication de produits à base de pâte feuilletée. Ces produits présentent des aspects très variés pour s’adapter à toutes les cir-constances et encourager la créativité culinaire. « Les fonds à garnir laissent la créativité aux chefs, mais facilitent beau-coup leur travail en leur évitant le long processus de la fabrication des pâtes », souligne Dominique Demeulemees-ter, directeur marketing. Les formes prêtes à garnir maintiennent leur texture croustillante plusieurs heures après garnissage, ce qui permet les préparations à l’avance, de l’entrée au dessert, en passant par les bouchées salées et sucrées.Innovants, les produits de Pidy Gourmet associent plaisir gustatif et aspect inattendu. C’est le cas de la Spoonette, petite cuillère en pâte

PIDY GOURMET INNOVE SUR SES FORMES DE PÂTE

Leader sur le marché mondial dans la fabrication de produits à base de pâte feuilletée, Pidy Gourmet étoffe ses formes de pâtes prêtes à garnir de deux nou-veautés cette année : les Cuppy’s et les Trendy Shells. Coupelles de pâte légère mais résistante, les Cuppy’s se déclinent en deux aspects tendance. Le Flower Cuppy présente la forme d’une corolle de fleur, tandis que le Canapé Cuppy offre un bord festonné. La fabrication spécifique de ces coupelles permet de les garnir à l’avance sans ramollir la pâte. C’est également le cas des Trendy Shells, aux formes géométriques inattendues. Ces fonds de tartelette prêts à l’emploi sont carrés ou triangulaires. Ils offrent aussi une déclinaison circulaire, pour jouer sur l’aspect visuel des présentations salées ou sucrées. Les Trendy Shells présentent une saveur neutre, lorsque leur pâte est à base de margarine. A retenir pour utiliser ces formes avec des garnitures diverses. La version des Trendy Shells en pâte sucrée à base de beurre convient pour des desserts aussi beaux que bons.

croustillante, qui a remporté, en 2008, le prix spécial du jury au Salon Inter-national de l’Agroalimentaire à Paris. Très adaptée aux mini-bouchées des cocktails événementiels, la Spoonette trouve aussi sa place dans un café gourmand. Garnie d’une mousse aux fruits ou trempée dans du chocolat fondu, elle offre un résultat élégant avec une mise en œuvre minimale. La Spoonette fait partie de la gamme Chef Laurent, dont les formes prêtes à garnir se placent sur le secteur des bouchées et des minidesserts. Leur as-

Page 40: trends octobre

78 www.trendsmagazine.eu

Votre badge* gratuit surwww.vendingparis.com

*La commande de badge sera ouverte dès le mois de juin

27 Oct. - 29 Oct. 2010Paris • Porte de Versail les • Pavil lon 4

Le Rendez-vous International de la Distribution Automatique

Distributeur d’idées !

Partenaire Offi ciel

Etes-vous prêt pour ça !

fr_230x287.indd 1 18/06/10 12:24

Surgelés

pect inventif renforce la présentation des tapas ou des petites douceurs. La gamme Chef Laurent propose ainsi des minicônes. Leur aspect rappelle les cornets de glace, mais leur utili-sation est beaucoup plus variée : ces minicônes sont à garnir de prépara-tions salées, pour créer aisément un apéritif insolite. Ils existent en ver-sion neutre ou colorée. Leur teinte – rouge, vert ou noir – évoque les in-grédients incorporés dans la pâte. La tomate, pour le cornet rouge, l’épi-nard, pour le cornet vert, et le cham-pignon, pour le cornet noir.Les cornets de Pidy Gourmet se retrouvent dans L’Univers Service d’Edna. Cette gamme présente 2 500 références, dont de très nom-breux produits boulangers et pâtis-siers prêts à être utilisés. Les pro-duits favoris de cette gamme sont les tartelettes à garnir, les coupes en chocolat et les décors. Dans le sec-teur des tartelettes, les miniportions

sont en vogue, de même que les pâtes colorées aux saveurs marquées. L’Uni-vers Service d’Edna propose, notam-ment, les minitartelettes de Hug. Ces portions apéritives existent en deux recettes ensoleillées : tomate-basilic et romarin-olive. Une fois garnies, elles restent croustillantes, grâce au glaçage de la pâte réalisé à la fabrication. Autre solution créative, les tartelettes de cou-leur offrent un assortiment de quatre teintes, aux saveurs différentes : bet-terave rouge, épinard, curcuma et seiche. Leur pâte fine tient bien la garniture, sans en masquer le goût.Les pâtes à dérouler et les fonds prêts à garnir encouragent la créativité dans la restauration, mais des aides culi-naires existent pour confectionner les pâtes à tarte avec un résultat optimal. Il s’agit du lupin, présenté sous forme de farine. Proposée par Lup’ingré-

dients, dans la gamme Farilup, les fa-rines de lupin offrent plus d’un avan-tage. « Elles présentent des atouts à la fois nutritionnels (possibilité de substituer de la matière grasse) et permettent également d’optimiser la texture des pâtes à tarte », indique Claudie Augereau, respon-sable commerciale. En remplaçant 5% de la farine traditionnelle par de la farine de lupin et en augmentant l’apport en eau, on obtient une pâte souple, facile à travailler et d’une cou-leur appétissante. La pâte conserve sa tenue après cuisson, tout en présen-tant une texture croustillante. De très nombreuses recettes de pâte peuvent être réalisées avec un apport en farine de lupin : la pâte brisée, la pâte sablée et même la pâte feuilletée. Comme le lupin permet de diminuer l’apport en matières grasses, la pâte sera moins calorique. Un atout santé à souligner. r

© Edna

Page 41: trends octobre

80 www.trendsmagazine.eu 81www.trendsmagazine.eu

ConsommationHugues de Tailly – www.bergams.com

Charité bien ordonnée com-mençant par soi-même, il s’agit, tout d’abord, d’exercer

la confiance en soi : il est à priori plus facile de faire confiance au monde ex-térieur si l’on se sent en accord avec soi-même. Cette évidence est telle que nous pourrions avoir un peu trop tendance à l’oublier. Tout simplement parce qu’il n’est pas si évident que ça

Contrat de confiance, je me marre !

A l’heure où le monde des affaires nous semble obscur, où ce-lui de la politique nous rend méfiant et où le terrain propre de nos croyances nous fait douter, il est parfois doux de se rappeler que la confiance existe et qu’elle n’est pas un vain mot.

de se dire à quel point on s’aime, ou de se regarder objectivement dans le mi-roir, en acceptant tous les défauts que nous nous trouvons, jusqu’à les aimer. Ils font partie de notre singularité, au même titre que tous les traits que nous trouvons plus positifs et aimables. Il est vrai que nous ne sommes pas édu-qués dans ce sens et qu’à trop vouloir éviter le syndrome de Narcisse on finit

souvent par oublier qui nous sommes. Mais qui nous éveille à cela ? L’école, qui nous invite à nous fondre dans la grisaille uniforme d’un programme commun ? Les études supérieures, qui nous préparent à entrer dans des cases bien établies ? Nos parents, qui ne rêvent que de nous voir intégrer la norme ? Les médias, qui nous bom-bardent inlassablement de stéréotypes

remaquillés à la sauce numérique ? Ou encore et plus simplement le regard des autres, qui prend souvent l’aspect d’un redoutable tribunal ?Pas facile de s’aimer dans ces condi-tions, pas facile non plus d’avoir confiance en soi, sinon en forçant le trait pour cacher nos faiblesses et ne pas risquer le hors jeu. Alors, comme cette confiance en nous n’est fina-lement pas évidente, nous hésitons, nous n’osons pas, ou pire encore, nous

finissons par avoir peur… de nous et des autres. La règle d’or devient ainsi la méfiance.Comment vais-je pouvoir accorder ma confiance à un autre qui n’a pas de raison de ne pas avoir les mêmes défaillances que moi ? Et, en admet-tant qu’il ne les ait pas, ne pourrait-il pas en profiter pour tourner la situa-tion que je lui confie à son avantage ?

« Méfies-toi ! », nous répète sans cesse la petite voix intérieure de notre désa-mour propre, quand ce n’est pas celle de notre entourage proche, un chouïa protecteur.Pourtant, il faut bien se lancer, il faut bien continuer à faire tourner le monde : Si chacun reste chez soi, rien n’est plus possible. Certains inconscients se risquent à la confiance, tandis qu’une grande majorité cherche une armure ou un bouclier pour avancer. Et, plus

les responsabi-lités de chacun grandissent, plus il est conseillé de se protéger. CONTRAT. La voilà, la magni-fique et impa-rable armure ! Nous avons trouvé un moyen génial de circons-crire précisément tous les aspects de la relation que nous établissons avec les autres. Nous voilà donc protégés, ou tout au moins revêtus d’un uniforme qui nous évitera d’entrer dans la catégorie des in-

conscients. Ouf, on l’a échappé belle ! Tout y passe, contrat commercial, contrat de travail, contrat moral … et même contrat de mariage !Plus nous chargeons notre cartou-chière de nouveaux contrats, plus nous nous éloignons de ce que nous sommes vraiment, confiant ainsi à des spécialistes du monde juridique la rai-son de ce qui nous arrivera. Comme si

la Providence était capable d’effets de manche.Puis, arrive enfin l’arme fatale, celle qui fait table rase de tout le reste. Celle qui va éradiquer la crise de confiance que traverse notre pauvre monde avide et apeuré. Il fallait l’inventer : le contrat de confiance ! Voilà bien la plus ex-traordinaire trouvaille du siècle. Le périmètre des contrats était imparfait, il lui manquait la confiance. L’armure du contrat qui vous protège de votre manque de confiance en vous et qui contractualise la confiance elle-même. Kafka ne l’avait même pas imaginé ! On marche sur la tête !Mais, puisque nous sommes des êtres finalement assez raisonnables, nous osons souvent la confiance, et la pratiquons quotidiennement : par exemple, à chaque fois que nous dé-jeunons en dehors de la maison. Il serait, en effet, bien triste de réaliser que nous ne sommes pas protégés par un contrat à chaque bouchée de sand-wich que nous avalons.En matière alimentaire, les labels sont d’ailleurs là pour nous rassurer, et les petits producteurs débordent de ta-lent pour nous dire combien ils sont proches de la nature et de nous. La re-lation de proximité est probablement une bonne clef pour rouvrir la porte de la confiance, et il faut nous réjouir de voir fleurir dans nos paysages ci-tadins une multitude de petits points de vente de restauration qui s’éver-tuent à humaniser le commerce. C’est donc un retour aux sources qui nous est proposé. Un bon repas (même ra-pide) pris autour d’une table (fut-elle exiguë) réconcilie chacun avec son en-tourage.Une bonne raison pour reprendre, progressivement, confiance en nous, dans les autres, et en demain ! r

Page 42: trends octobre

82 www.trendsmagazine.eu 83www.trendsmagazine.eu

Côté BioMarion Lanchard

Dans le domaine de l’agri-culture biologique, les légumes secs se portent

bien. La production de légumes secs bio représente 17% de la pro-duction totale de légumes secs en France. C’est, à ce titre, le premier secteur de l’agriculture bio. Elle concerne environ 400 exploitations, qui totalisent une superficie de 2 300 hectares, selon les chiffres de l’Agence Bio pour l’année 2009. Très appréciés des végétariens, les légumes secs remplacent la viande lorsqu’on les consomme avec des céréales. Leurs protéines se complè-tent, et fournissent tous les acides aminés nécessaires à l’organisme.

Champions de l’équilibre alimentaire, les légumes secs bio sont devenus des classiques de la gastronomie. Les nouvelles présentations allient gain de temps, saveur et créativité.

Légumes secs,les classiques innovants

Autre qualité des légumes secs : leur richesse en magnésium. Ils en contiennent 100 milligrammes pour 100 grammes, soit cinq fois plus que les légumes frais à haute teneur en magnésium. Manger des légumes secs est bon pour la santé. Ils four-nissent des vitamines du groupe A et B et présentent un indice glycémique peu élevé qui favorise la satiété.Reine des légumineuses bio, la len-tille est le légume sec le plus appré-cié, et donc le plus vendu. C’est le cas chez Celnat, leader en France de la transformation de céréales et légumineuses bio. Elles sont présen-tées sous diverses variétés : lentilles vertes, lentilles vertes du Puy, len-

tilles corail et lentillons de Cham-pagne. Référence pour les gastro-nomes, la lentille verte du Puy est le premier légume à avoir obtenu une appellation d’origine. La zone de production de cette lentille AOP se situe dans le Velay, en Haute-Loire. Issue de la variété Anicia, comme les autres lentilles vertes, la lentille verte du Puy, cultivée en moyenne montagne, doit son AOP au micro-climat spécifique du Velay. Elle est proposée par Celnat, car l’entreprise se situe à l’intérieur de la zone d’ap-pellation. Comme la lentille verte du Puy se récolte en petite quantité, les autres lentilles vertes peuvent servir de

connaissent bien, poursuit Jérôme Celle, et j’aimerais développer ce créneau. On a une gamme très large, et les restau-rateurs piochent une ou deux références dans notre catalogue. »Chez Markal, acteur majeur dans le monde des céréales et des légumi-neuses bio, les légumes secs sont proposés en de nombreuses varié-tés qui correspondent aux attentes des consommateurs. « Les légumes secs sont un pilier fort dans le secteur de l’épicerie en bio. En tête des légumi-neuses, on trouve toujours la fameuse lentille verte de variété Anicia. Puis, la lentille rouge corail, dont le principal pays producteur est la Turquie. Et, en-fin, le pois chiche et les haricots plus clas-siques, comme le rouge ou le blanc », ex-plique Olivier Markarian, directeur général. En plus des grands clas-siques, la gamme de légumineuses Markal comporte des variétés mé-connues. Notamment, la lentille blonde, le haricot noir et le haricot mungo soja vert. Cette diversité fa-vorise la créativité culinaire, mais elle exige du temps de préparation. Les lentilles sont les légumes secs qui sont mis en œuvre le plus rapi-dement, car il n’est pas nécessaire

L’EXPERTISE DE SOUFFLET ALIMENTAIRE

Ayant développé au fil des années une expertise reconnue dans les filières du riz et des légumes secs, Soufflet Alimentaire propose aujourd’hui plus de 120 matières et 2 000 références de produits sélectionnés, testés et validés en laboratoire. Ces produits sont destinés aux marchés industriels, ethniques, de grande consomma-tion et de restauration collective. Expert historique des légumes secs, et plus parti-culièrement des lentilles vertes du Puy, cette Division du Groupe Soufflet contribue largement à la vulgarisation de la consommation de ces produits riches en fibres et recommandés par le PNNS (Plan National Nutrition Santé). Elle est aujourd’hui un acteur incontournable sur le marché des express (produits micro-ondables), et propose aux GMS, sous marque distributeur ou sous sa marque propre, Vivien Paille, en plus des produits secs, une très vaste gamme de produits en Doy Pack, des aliments simples aux produits cuisinés déclinés en de multiples recettes.

produit de remplacement. Elles sont cultivées en France ou au Canada, pour les lentilles vertes transfor-mées par Celnat. L’entreprise pré-sente aussi une variété inhabituelle, le lentillon de Champagne. « Cette lentille brune, autrefois très prisée, était surnommée “la lentille de la reine”. Cette production bio peut sans aucun doute se développer », affirme Jérôme Celle, di-recteur général.Autre légume sec, le pois chiche connaît un grand succès, car il entre dans la préparation de nombreuses recettes méditerranéennes. Indis-pensable au couscous, il sait devient aussi panisse (galette), houmous (purée) ou falafel (croquette). Sous forme de graine, le pois chiche est simple à cuisiner, mais long à prépa-rer. Il demande 12 heures de trem-page, comme les haricots secs, puis 50 minutes de cuisson. Celnat pro-pose le pois chiche sous forme de graines, mais également en flocons précuits, ce qui permet de gagner du temps, tout en favorisant des uti-lisations variées (voir encadré). Dis-tribués en magasins spécialisés, les produits Celnat sont appréciés des restaurateurs. « Les chefs 3 étoiles nous

Page 43: trends octobre

84 www.trendsmagazine.eu

Côté Bio

LES SACHETS EXPRESS DE JARDIN BIO’

Les légumes secs bio sont une mine d’or nutritionnelle. Associés aux céréales, ils se distinguent par leur richesse en protéines. Pour les rendre prêts à consommer, Jar-din Bio’ a imaginé une présentation sous forme de sa-chets express. Il suffit de les réchauffer au four à mi-cro-ondes, à la poêle ou au bain-marie. Les saveurs ont été étudiées pour accompagner viandes et poissons. Elles s’associent également avec des légumes frais pour composer des plats végétariens. La gamme comporte des lentilles vertes, relevées d’ail et de poivre noir. Elle présente des pois cassés à la paysanne, recette au bon goût de terroir. Les sachets express proposent aussi des combinaisons inventives de céréales et de légumes secs. La version céréales et lentilles mêle aux lentilles vertes du blé, du riz complet et du quinoa. La variété trio de céréales contient du soja toasté concassé, en plus du boulgour et du sarrasin.

de les laisser tremper. Leur cuisson demande 30 minutes environ. Pour aller plus vite, Markal propose des légumineuses en conserve, qui sont prêtes à servir. Elles peuvent for-mer la base de salades composées ou être réchauffées pour garnir un plat. Les six variétés de ces légumes secs en conserve se déclinent autour des haricots, de la lentille et du pois chiche.Marque généraliste de l’épicerie bio, Jardin Bio’ offre un choix de légumineuses dans son catalogue comprenant près d’une trentaine de références. C’est le cas des lentilles corail et des pois cassés. L’entreprise couvre le domaine de la production et privilégie les cultures régionales. « Nous sommes fabricants des deux tiers de nos produits, avec des origines locales quand c’est possible », précise Ivan Kloboukoff, chef de produit épicerie salée. Les grands classiques des légumes secs font partie de la gamme Jardin Bio’, mais les présen-

tations sous forme de mélange ou de sachets express apportent un souffle de nouveauté (voir encadré). Si les légumes secs bio offrent sa-veur et qualité, d’autres légumes secs sont également à remarquer. Le hari-cot tarbais n’est pas produit en agri-culture biologique, mais il bénéficie d’une IGP et répond au cahier des charges Label Rouge. « La zone de production se situe dans le département des Hautes-Pyrénées en dessous de 700 mètres, ainsi que dans les cantons limi-trophes des Pyrénées-Atlantiques, Gers et Haute-Garonne », précise Cédric Botrel, directeur de l’Association interprofessionnelle du Haricot tar-bais. Récolté à la main, le haricot tar-bais se distingue par sa peau fine, sa chair fondante et son goût marqué. Il est idéal pour créer des recettes gastronomiques, en plat chaud (gar-bure, velouté) ou froid (mousse, salade). Avec leur saveur et leur créativité, les légumes secs sont bel et bien des classiques innovants. r

Infos Visiteurs • 01 47 31 14 [email protected] • www.vaeexpo.com

un salon organisé parwww.edygraf.fr

Un salon parrainé et soutenu par le

PUB230_287.indd 1 30/09/10 11:34

Page 44: trends octobre

86 www.trendsmagazine.eu 87www.trendsmagazine.eu

TendanceWeronika Lopez

Au Japon, les sushis, c’est tout un art. Petits blocs de riz délicatement aromatisé

au vinaigre et au sucre après cuis-son recouverts d’une fine tranche de poisson cru, parfois entourés d’algue et décorés de graines de sésame, les sushis se dégustent froids. Tradition-nellement présentés sur un plateau de bois et accompagnés d’un bol de sauce soja – dans lequel on aura dé-layé un peu de wasabi, sorte de raifort vert fluo ultrapiquant –, on savoure les sushis en les accompagnant d’une

Sains, légers, exquis…

vive les sushis !

L’attention portée à une alimentation équi-librée combinée à la mode des saveurs ve-nues d’ailleurs a pro-pulsé les sushis en tête des snackings bran-chés des Français.

fine lamelle de gingembre entre deux bouchées. Depuis quelques années, cette spé-cialité ancestrale nippone séduit de plus en plus le consommateur euro-péen. Véritable concentré de saveurs, les sushis ont le mérite de rassembler, en une bouchée, l’ensemble des pré-conisations diététiques du moment : produit extrafrais, mode de cuisson vertueuse, céréales, protéines, lé-gumes et petites portions… Tout est bon pour faire du sushi l’allié santé et minceur tout en se faisant plaisir.

L’autre avantage des sushis – et non des moindres – est leur simplicité. Ils se grignotent aussi bien seul, as-sis sur un tabouret dans un bar, en papotant entre copines ou en tan-dem amoureux. Ils s’emportent et se consomment facilement en urban style entre deux rendez-vous d’af-faires. « Le sushi est devenu une nour-riture mondiale emblématique de toutes les tendances du moment : le frais poussé à l’extrême, une cuisine d’assemblage et des doses réduites », note Jolanta Bak, fondatrice d’Intuition, société de Conseil en innovation et en gestion de marques. Au Jazz Club Etoile, le bar branché de l’hôtel Méridien Etoile, les sushis s’offrent à la carte, du mardi au same-di de 17 à 22 heures, dans un cadre feutré et chic. Le chef, Toshiyuki Kido, est passé maître dans l’art de la cuisine japonaise et dans la prépa-ration minutieuse des sushis. Pour un apéritif original ou un dîner léger, le Jazz Club Etoile propose son Sushi bar et des formules entre 5 et 35 eu-ros (pour deux) à la carte. Les amou-reux du jazz pourront aussi opter pour la formule Sushi & Live Music à 59 euros. Au programme : amuse-bouche kobachi et assortiment de 21 sushis, makis et nigiris accompagnés d’un verre de vin et le concert du Jazz Club avec coupe de champagne en prime !Jeune, urbain, branché, pressé et doté d’un bon pouvoir d’achat, voilà le profil type du consommateur de sushis. Pas étonnant, alors, comme le note Dominique Guillot dans le magazine « Produits de la mer », que « le marché aiguise l’appétit de nombre d’opérateurs de la filière mer, qui y voient un produit d’avenir ». De fait, pratique-ment tous les fast-food chinois se

Page 45: trends octobre

88 www.trendsmagazine.eu

Tendance

font revendeurs de sushis nippons, la grande surface les distribue en rayon frais et surgelés et les enseignes spé-cialisées explosent.Revers de la médaille, le développe-ment international des enseignes de sushi est accusé de contribuer signi-ficativement à la disparition du thon rouge. Les ONG environnementales s’alarment : « Le thon rouge Atlantique, par exemple, qui est présent du Golfe du Mexique à la Méditerranée, est menacé, car il peut atteindre 10 000 à 15 000 dollars pièce au Japon, où il est mangé en sushis », note l’association Consom-mer autrement. Pêché intensivement en Méditerra-née, principal lieu de reproduction de l’espèce, le thunnus thynnus est en réel danger. Depuis peu, les initia-tives pour proposer aux consomma-teurs préoccupés autant par la diété-tique que par l’environnement des alternatives à la consommation de thon rouge voient le jour. Aux Etats-Unis, trois guides sur les sushis « res-

PETITE TYPOLOGIE DES SUSHIS

Nigiri sushiPetites boules de riz vinaigré recouvertes d’une fine tranche de poisson cru ou cuit ou de crustacé. La boulette de riz est formée à la main. La garniture, l’habi-leté à mettre le riz en forme et, surtout, la fraîcheur des ingrédients sont autant d’éléments décisifs pour la qualité du sushi.Maki sushiRouleaux de riz vinaigré agrémentés de poisson ou de crudité et enroulés d’une feuille de nori (algues séchées). Ces bouchées de riz, de taille variable en fonc-tion des ingrédients qui les composent, sont appelées maki sushi. Temaki sushiLeur forme de cornet en algues en font une formule idéale pour les réceptions, les buffets et déjeuners sur le pouce. Ils sont traditionnellement garnis de pe-tits rectangles de légumes (avocats, salade, concombres, carotte), de poisson frais, de crevette ou de surimi et de mayonnaise japonaise. SashimiFines tranches de poisson cru, à déguster avec du wasabi, du gingembre et de la sauce soja.Ura-maki sushiAussi appelé Inside-out-rolls ou California rolls, ils sont une version occidentali-sée des sushis originaux, le riz se trouvant sur la couche extérieure du rouleau de sushi et les feuilles de nori, à l’intérieur.

Nettoyer & Entretenir

Accueillir & Relaxer

Cuisiner & Servir

Concevoir & Décorer

Gérer & Connecter

Le Rendez-vous Internationaldes Professionnels

de l’Hôtellerie et de la Restauration

Partenaires officiels

VOTRE BADGED’ACCÈS GRATUIT SUR :

www.equiphotel.comcode AL92

Réveillezvos idées !

Page 46: trends octobre

90 www.trendsmagazine.eu

Tendance

salon internationalde l’emballage

22/25 NOV. 2010

PARIS NORD VILLEPINTE

FRANCE

P l u s d ’ i n f o s ? Vo t r e b a d g e s u r w w w. e m b a l l a g e w e b . c o m - C o d e : X T R E

* EMBALLEZ INTELLIGENT !

Quand les innovations ajoutent de l’intelligence à chaque étape de production, pour un emballage

plus fonctionnel, plus sûr, plus séduisant et… conçu pour un développement durable.

Venez identifi er les fournisseurs les plus dynamiques et les concepts les plus pertinents

de votre marché. Exprimez votre différence !

EMBALLAGE 2010 vous offre la richesse d’un salon généraliste et la précision

d’un salon multi-spécialiste, au fi l de nouveaux espaces scénographiés, de corners spécialisés,

de conférences et d’événements inédits.

PackSmart GISect_TRE_230x287.indd 1 30/08/10 12:26:41

ponsables » préconisent le boycott du thon rouge dans certaines enseignes de sushi. Et des sushis certifiés bio ont vu le jour (voir encadré). « Saumon sauvage ou d’élevage, maquereau… les re-cettes pour pallier à l’utilisation du thon rouge sont nombreuses, tout comme les pos-sibilités de se renseigner afin de contrôler la provenance des produits, explique la jour-

POUR DES SUSHIS SANS SOUCI

Dans la grande distribution, certaines enseignes font preuve de responsabilité. Fin 2007, la marque Auchan annonce la fin de la commercialisation du thon rouge dans ses rayons. Les magasins Carrefour ont suivi le mouvement un an plus tard.En France, l’enseigne Sushi bâ se présente, depuis le 1er janvier 2010, comme « le premier restaurant japonais en France à supprimer le thon rouge de sa carte ». Le restaurant de livraison à domicile incite ses clients à préférer des plats sans thon rouge. « En moins de vingt ans, la quantité du thon rouge de Méditerranée a baissé de 80% », rappelle Sushi bâ, pour justifier sa décision. Mieux encore, Marco Polo Foods, une entreprise du Loir-et-Cher leader sur le marché européen du sushi préemballé, a lancé, en 2007, sous la marque Yedo, le premier sushi frais bio. Le saumon du Connemara, le riz, les légumes et condi-ments sont certifiés AB. Enfin, le tout est emballé dans une boîte à base d’ami-don de maïs recyclable. Chapeau, Yedo !

naliste gastronomique Lydie Anastassion du site www.restauration21.fr. Le consom-mateur curieux d’en savoir plus peut in-terroger le site www.mrgoodfish.com, qui sensibilise grand public et professionnels de la filière halieutique à la consommation responsable des produits de la mer. En grande distribution, les produits labellisés MSC sont issus de pêcheries écologiques. »

Pour maintenir la qualité du produit malgré la démocratisation de l’offre, Planet Sushi, créé en 1998 par Siben N’Ser, parie sur l’extrême fraîcheur de la matière première. « Dans nos res-taurants, tout est préparé sur place. Les poissons arrivent de Rungis et tous les autres ingrédients proviennent directement du Japon », précise Fabienne Hervé, de l’agence FH Conseil. Le succès est au rendez-vous des restaurants aux plateaux tournants (appelé « kai-ten ») où les petites assiettes défilent devant les clients, qui se servent au passage. Le décor moderne, les cou-leurs rose, grise et blanche confèrent à Planet Sushi l’univers zen qui sied aux ambiances nippones. Les chefs, tous asiatiques, savent aussi innover : découvrir l’étonnant maki au Nutel-la ou au foie gras, pour les fêtes, est une expérience gustative intéressante. Et il y en a pour tous les goûts occi-dentaux « car tout le monde n’aime pas manger des algues », s’amuse Fabienne Hervé. Planet Sushi propose pas moins de 180 recettes. La tradition a du bon, l’évolution culinaire, aussi ! r

Page 47: trends octobre

92 www.trendsmagazine.eu

Vu sur www.trendsmagazine.eu

Au cœur d’une jolie boîte repose un délicieux panet-tone, une brioche fourrée de raisins secs, de fruits

confits et de zestes d’agrumes. C’est le gâ-teau traditionnel des ha-bitants de la Lombardie, du Milanais et du Pié-mont et sa dégustation fait partie des traditions de Noël. Spécialement créée pour les fêtes, cette petite merveille ver-

sion miniature délivre des notes savoureuses venues tout droit d’Italie. Une idée cadeau gourmande à glisser dans son sac ou au pied du sapin. En vente dans tous les Fuxia.

Les collections des charcuteries d’Italie Montorsi , réali-sées en Italie, sont disponibles partout en France. Inspi-

rées par le respect de la tradition et contrôlées en permanence au sein de la filière, ces spécialités font preuve d’une grande constance en termes de qualité. La Morta-delle goût olives as-socie son fondant et sa douceur – elle est légèrement salée/su-crée – au goût fruité et végétal des olives vertes. A consom-mer lors des apé-ritifs ou en entrée.

Entièrement naturels, sans colorant ni conservateur, réalisés avec de la tapenade d’olives vertes et noires sans anchois, issues de

variétés traditionnelles et régionales, ils sont à croquer ! Moment de plaisir pour les apéritifs, ils sont aussi parfaits en condiment. Pé-tales© se décline sous deux saveurs tout en reprenant la forme douce et agréable des feuilles des oliviers de Provence. Conditionnés en barquettes filmées de 35 grammes contenant entre 45 et 51 pétales.

Les Patatas S u d ’ n ’ S o l

sont préparées à partir de pe-tites pommes de terre rouges coupées en deux et grillées, par-fumées au pi-ment fumé et aux herbes aroma-tiques : leur origi-

nalité surprendra vos convives ! Elles sont idéales en apéritif, salades, tapas, antipasti, mais aussi en accompagnement de plats chauds et froids.

La Soupe de poisson à la bretonne fait la part belle

aux saveurs marines. Réali-sée dans le plus pur respect des traditions, elle relève en bouche le subtil et harmo-nieux mariage du poisson et des épices et se déguste na-ture, accompagnée de croû-tons ou de fromage râpé. Un filet de crème sublime son onctuosité. L’authenticité du

produit apparaît également à travers son em-ballage UHT très pratique, simple à stocker et qui garantit une excellente conservation.

Pétales de tapenade

Soyez originaux ! Mortadelle, fleuron de la tradition

La Potagère prend le large ! Retour aux traditions

Page 48: trends octobre

94 www.trendsmagazine.eu

Vu sur www.trendsmagazine.eu

Devenez le meilleur barman du monde !

Rendez-vous sur www.trendsmagazine.eu

Participez au concours

... et gagnez le matériel idéal pour la préparation de cocktails festifs !

Avec de l’eau et

des glaçons, le seau Access m a i n t i e n d r a la bouteille de Charles Heid-sieck à bonne température le temps néces-saire. Un objet utile, donc. Et beau, en plus. Ses bords inclinés permettent au cham-pagne contenu dans la bouteille de connaître une oxy-dation maîtrisée, idéale pour libérer la richesse de ses arômes d’abricot mûr et sa complexité gourmande. La forme évasée en corolle facilite l’assise de la bouteille, qui ne glissera pas. Le dessin des anses assure une prise en main certaine, une fois que le seau est plein d’eau et lourd. Le coffret Access comprend le seau à glace et une bouteille de Charles Heidsieck Brut Réserve.

Reconnue dans l’univers cosmé-tique comme source de bien-

être pour la peau grâce à sa richesse en oméga 6 et en vitamine E, l’huile d’argan s’apprécie désormais égale-ment en cuisine grâce à l’Huile vierge d’argan bio La Tourangelle, produite par l’Huilerie Croix Verte. Essence précieuse et délicate, l’Huile vierge d’argan Bio La Tourangelle puise son arôme intense dans les propriétés naturelles de l’amandon d’arganier, un arbre sauvage et menacé, unique

au monde par ses caractéristiques, qui ne pousse que dans le sud-ouest marocain. Elle se prête à de nombreuses utilisations culinaires, mais sublime tout particulièrement salades, tajines et pâtisseries.

Que diront les puristes de la toute dernière

innovation d’Armen Pe-trossian, Caviarcube®? Ce dernier à souhaité dé-sacraliser ce produit ultra-luxueux avec une recette qui le présente… en cube ! Il s’agit d’une recette de caviar pressé et conservé dans l’huile. L’idée: rendre le caviar abordable (35 eu-

ros le bocal de 18 pièces) et, surtout, le rajeunir. En apéritif ou en point d’orgue sur une assiette, un must !

Avec son design élégant, épuré en laqué noir tendance hifi, BeerTender® Touch Edition est idéal pour accompagner vos moments entre amis. Un nouveau de-

sign pour les fêtes de fin d’année permet désormais de partager un verre en musique grâce au système BeerTender® Touch Edition développé par Heineken Entreprise. A la cuisine ou au salon, il est désormais possible de servir une pression tout en écou-tant sa musique préférée grâce aux deux enceintes intégrées, au clavier tactile retro-éclairé, à la base destinée à recevoir un Ipod ou un Iphone et à la sortie jack per-mettant de raccorder un lecteur MP3 ou MP4, le tout équipé d’une télécommande !

Evian® innove et lance un service de bouteilles personnalisables sur le site

dédié myevian.com. Après le succès des éditions limitées dessinées par d’illustres créateurs, la marque invite ses consomma-teurs à créer leur propre bouteille d’evian® en seulement quelques clics. Moderne, tren-dy et novateur, ce service est proposé sur l’élégante bouteille en verre 75 cl, person-nalisable par gravure de très haute qualité.

L’ère du caviar pressé

L’huile d’argan en cuisine

Ceci est un seau

Message on a bottle

BEERTENDER® Touch Edition

Page 49: trends octobre

adresses&salons

Comment s’abonnerPour souscrire à l’abonnement, il vous suffit de compléter le formulaire

ci-contre et de nous le renvoyer sous enveloppe affranchie à :

TRENDS48, rue Saint-Honoré - 75001 PARIS

ou par mail à : [email protected]

L’abonnement commencera au prochain numéro

Etranger et DOM-TOM Profitez de notre offre de bienvenue : 10 numéros pour 90 €

(au lieu de 100 €),dont deux numéros doubles. Frais de port inclus.

Pour toute information supplémentaire :Tél. : (+33) 09 81 65 07 31

Tél. : (+33) 06 98 82 47 38Fax : (+33) 09 57 56 55 89

Web : www.trendsmagazine.eu

Offre de bienvenueAbonnez-vous à

10 numéros de Trendspour seulement 70 €

au lieu de 80 €

Le magazine qui fait le lien entre

En application de l’article L 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations personnelles vous concernant sont desti-nées à la société Evenwest. Elles sont nécessaires au traitement de votre demande et à la gestion de votre abonne-ment au magazine TRENDS. Sauf opposition de votre part, elles pourront également vous permettre de recevoir des informations commerciales et de la documentation de la part de Evenwest. Vous avez le droit d’accéder à ces infor-mations et vous pouvez aussi les faire rectifier en vous adressant à Evenwest. Vous pouvez de la même manière vous opposer à ce que vos noms et adresses soient communiqués à d’autres entreprises en le demandant à Evenwest.

SignatureDate / /

Je désire m’abonner à 10 numéros de Trends au prix de 70,00 euros

Mode de règlement Virement bancaire à l’ordre de Evenwest :code IBAN FR76 3007 6020 4822 9156 0020 068Code BIC - NORDFRPPXXX - CRéDIT DU NORD PARIS LAFAYETTE

Envoyer le bulletin rempli et le récépissé du paiement effectué à TRENDS - 48, rue Saint-Honoré - 75001 PARIS

par fax : (+33) 09 57 56 55 89 ou par e-mail : [email protected] Tél. : (+33) 09 81 65 07 31

Nom

Prénom

Profession

E-mail

Fonction

Société

Adresse

Tél/Fax

Ville

Code postal

Pour l’Europe, no intracommunautaire

les professionnels de l’Hôtellerie, de la Restauration, du Tourisme et de la Distribution

CHRCamiLLE LESECqLe meurice01 44 58 10 10www.lemeurice.comYannick allenowww.yannick-alleno.frChristophe Felderwww.christophe-felder.comCrillon01 44 71 15 00www.crillon.comCHamPignonSFrance Champignon02 41 40 44 44www.francechampignon.frmagda04 90 60 82 00www.magda-surgeles.comBorde04 71 77 70 70www.borde.frLES maiSonS dE BaumanièRE04 90 54 33 07www.maisonsdebaumaniere.comCHRoniquE dE BaCCHuSdomaine Borie La Vitarèle04 67 89 50 43Clos de Paulille04 68 98 07 58ETiquETTES VinSRed Bullwww.redbull.comCastelmaure04 68 45 91 83www.castelmaure.commichelinwww.viamichelin.frLes grès de montpellierwww.gres-de-montpellier.comCoCkTaiLSwww.culturecocktails.com www.barstuff.de www.barexpertise.com

TouRiSmEViETnamwww.kuoni.fr0820 05 15 15www.vacancestransat.fr0825 12 12 12www.vdm.com01 42 86 17 01JaPonhttp://homepage.mac.com/divyam/yonbanchi/index_fr.htmlhttp://www.andon.co.jp/index.htmlhttp://www.fukudaya.com ECoTouRiSmESoLEiL d’oC-kEVin04 68 46 37 98 /06 88 40 76 21www.naViRaTouS2.ComTERRa inCogniTa04 72 53 24 90www.TERRa-inCogniTa.FRCEnTRE ouEST BRETagnE02 96 29 26 53www.CEnTRE-ouEST-BRETagnE.oRgPRoduiTS SPaLa maison dr.Hauschka01 43 55 40 55www.drhauschka.frSpa Health Center04 93 69 05 95La Clé des Champs de Lyon 04 37 24 12 41www.cledeschamps.euLaboratoire Limotech04 70 59 07 96www.labolimotech.comHoliste03 85 25 29 27www.holiste.com

diSTRiBuTionCéRéaLESwww.kelloggs.frwww.nestle.fr0811 812 813www.jordans.frwww.quaker.fr0811 006 007

www.weetabix.fr01 40 88 91 24PâTES BRiSéES/FEuiLLETéESHertawww.herta.frPidy(32) 57 49 01 01www.pidy.comSiaLwww.sial.frEdna Surgelés03 88 81 96 92www.edna.frTerrena Lup’ingredients02 99 47 82 06www.lupin.tm.frLégumES SECSagence biowww.agencebio.orgCelnat 04 71 03 04 14www.celnat.fr markal 04 75 58 72 20www.markal.comJardin Bio’ - groupe Lea nature05 46 34 30 00www.jardinbio.frwww.lea-nature.comassociation interprofessionnelle du haricot tarbais05 62 37 43 56 asso-haricot-tarbais.comSuSHiSJazz Club Etoile1 40 68 30 42www.lemeridienetoile.comRestauration21www.restauration21.frPlanet Sushi0 826 00 33 33www.planetsushi.frFH Conseil02 41 43 60 91www.fhconseil.fr

Page 50: trends octobre

En fin d’année, la tendance est aux fruits tropicaux : litchis,

ananas, mangues, papayes, fruits de la passion… ils sont

consommés à 70% pendant les fêtes. Les nouveautés en rayon.

Tourisme

CHR

Dis

trib

utio

n le mois prochain

Grand favori des fêtes, le foie gras fait le bonheur des amateurs de cuisine raffinée. Cru, mi-cuit, servi en escalope ou en terrine, accompagné de gros sel ou d’une pointe de confiture, les chefs dévoilent leurs recettes préférées.

Le coffret cadeau a le vent en poupe. Ce marché florissant, qui oscille entre 200 et 300 millions d’euros en 2009, séduit de plus en plus les Français et attire toujours plus d’acteurs. Enquête.

le mois prochain

www.trendsmagazine.eu

Affiche Bar 230x287.pdf 1 20/05/10 14:19:02

TRENDS – MensuelEditions EVENWEST48, rue Saint-Honoré - 75001 ParisTél. : 09 81 65 07 31 / 06 98 82 47 38 Fax : 09 57 56 55 [email protected]

Directrice de publication et de la rédactionMyriam Bouchaut [email protected]

Directrice de la rédaction et rédactrice en chef Isabelle [email protected]

Responsable rubriquesMagali Savouré[email protected]

Création graphique Sonia [email protected]

Ont collaboré à ce numéro :  Alex&Arno, Ludovic Boulet, Benoît Chavanne, Fernando Castellon, Louis Hus-son, Marion Lanchard, Romain Lemire, We-ronika Lopez, Estelle Mariotte, Natasha Parra, Hugues de Tailly, Marie-Laure de Vienne, Laure Villeroux, Laurence de Vivienne, Julien Reynaud

PublicitéTél. : 09 81 65 07 31 / 06 98 82 47 [email protected]

Abonnement et vente au numéro TRENDS - Editions EVENWEST48, rue Saint-Honoré - 75001 PARISTél. : 09 81 65 07 31/ 06 98 82 47 38 Fax : 09 57 56 55 [email protected]

Impression Corlet ImprimeurZI Route de Vire14110 CONDE-SUR-NOIREAU Tél. : 02 31 59 53 00

Fax. : 02 31 69 41 29 www.corlet.fr

Marque déposée INPI N°093661559Numéro ISSN 2105-1704 CPPAP N°0611 T 90450

Toute reproduction, même partielle, des articles publiés dans TRENDS sans accord de la société éditrice est interdite, conformément à la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique

La rédaction n’est pas responsable de la perte ou de la détérioration des textes ou des pho-tos qui lui sont adressés pour appréciation.

TRENDS est édité par les Editions EVENWESTSarl au capital de 10 000 euros48, rue Saint-Honoré - 75001 PARIS

Tél. : 09 81 65 07 31 / 06 98 82 47 38 Fax : 09 57 56 55 [email protected]

© Rougié

Page 51: trends octobre

T H E R E A L I TA L I A N E S P R E S S O E X P E R I E N C E *

*L’expérience du véritable espresso italien.

D A N S U N B A R L A V A Z Z A , C ’ E S T U N E T O U T E A U T R E M U S I Q U E !Un barman Lavazza peut compter sur toute une symphonie d’offres composées uniquement pour lui . En effet, Lavazza propose aux professionnels du café une gamme complète de services : des formations d’un niveau très élevé grâce aux cours du Training Centre, du matériel exclusif, des conseils spécifiques et bien sûr une large collection de mélanges adaptés à tous les goûts. Il n’est donc pas surprenant que dans les bars Lavazza, on puisse déguster un café toujours excellent, un véritable espresso italien préparé à chaque fois dans les règles de l’art, et savourer également toute une palette de spécialités uniques à base de café. Pour rejoindre le chœur des clients Lavazza, rencontrez-nous au Training Centre Lavazza, 15 Place de la Nation – 75011 Paris. Tél. 01 48 77 66 00 – Fax 01 48 77 97 05 ou connectez-vous au site : www.lavazza.com

LAVAZZA est au Equip’Hôtel - Paris, Porte de Versailles. Stand B13. Du 14 au 18 Novembre 2010.

AR

MA

ND

O T

ES

TA

26259 LAVAZZA FOOD TRENDS 230x287.indd 1 22/09/10 15:42