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LE MAGAZINE DU TRANSPORT ET DES VOYAGEURS 100% GRATUIT N°23 - novembre 2010 Une promotion accrue de l’autocar au mois d’octobre 18 ÈME CONGRÈS DE LA FNTV AUTOCAR EXPO MAP PRO

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N°23 de Transports&Voyageurs - Novembre 2010

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LE MAGAZINE DU TRANSPORT ET DES VOYA G E U R S 1 0 0 % G R AT U I T

N°23 - novembre 2010

Une promotion accruede l’autocar au moisd’octobre

1 8È M E C O N G R È S D E L A F N T V

A U T O C A R E X P O M A P P R O

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Rédacteur en chef : Michel SEYT

D i recteur de la publication : Patrick VILLESSOT

Publicité et petites annonces : I M Régie 23 rue Faidherbe 7 5 0 1 1 PARIS i m p u b @ m p u b . f r

N ° ISSN : 1760-5423 - F N T V S e rvices : 106 rue d”’Amsterdam - 75009 Paris Tel : 01 4 0 8 2 6 2 7 2

SommaireN°23 - novembre 2010

La chronique FNTV➤ Tourisme de groupe, un secteur en

f o rm e

➤ Une promotion accrue de l’autocar aumois d’octobre . . .• Le 8è m e F o rum de la Visite Scolaire• Salon Autocar Expo• Salon Map Pro

8 / 9

➤ 1e r a n n i v e r s a i re de la campagne“ S m a rt Move” (Bouger Malin)

1 2

8 décembre• Conseil National de la FNTV

répond à ses lecteursQuestion : Dans une entreprise de transport devoyageurs, un mécanicien titulaire du permis D,mais non titulaire de la FIMO, peut-il convoyer uncar au contrôle technique ou convoyer un car d’undépôt à un autre ?T & V : Non, les exceptions à l’obligation de formationdes conducteurs prévues à l’article 1.4 del’ordonnance du 23 décembre 1958 doivent êtrestrictement interprétées. Seul un mécanicien titulairedu permis D et de la formation minimale obligatoirepeut convoyer un car au contrôle technique ouconvoyer un car d’un dépôt à un autre.

Question : Je suis titulaire d’une licence ouhabilitation en cours de validité, suis-je obligé dem’immatriculer auprès d’Atout France ?T & V : Oui, l’immatriculation auprès d’Atout Franceest obligatoire depuis le 1er janvier 2010 pour touteentreprise titulaire d’une licence ou d’unehabilitation.L‘immatriculation doit impérativement être faiteavant le 31 décembre 2012.Toutefois, une procédure simplifiée est en placejusqu’au 31 décembre 2010. La copie de votre actuelarrêté préfectoral de licence ou d’habilitation suffitcomme pièce justificative.

Lien direct : http://www.atout-france.fr/operateurs-voyages-sejours

Tra n s p o rts & Voya g e u r s

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P a r i s

M a d r i d

du 16 au 19 novembre• 10ème salon FIAA (Salon de l’Autocar enEspagne) - Feria de Madrid

A g e n d a➤ 1 8è m e Congrès de la FNTV

5➤ Pénurie de carburant : la FNTV

m o b i l i s é e➤ Le gouvernement s’attaque aux

allègements Fillon➤ Immatriculation des entreprises de

T RV ayant une licence ou habilitation

6

La chronique FNTV➤ Un congrès pro a c t i f

1 0

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■ 4 ■ Novembre 2010

18ème Congrès de la FNTV

Entendu lors du Congrès

Retrouvez la 18ème édition du Congrès de la FNTV sur Internet

Un grand merci à l’ensemble de nos sponsors

Et le soutien de :Editions Celse – Natixis Lease – Collectivision et

L’autocar, c’est l’assurance sécurité.“

Votre secteur figure déjà parmi les modes de transports les plus sûrs.

Marc HAMY, Directeur de Cabinet du Secrétaire d’Etat chargé des transports

Le temps est venu de s’interroger sur les services renduspar l’autocar pour la sécurité de nos concitoyens.

Michel SEYT, Président de la FNTV

Michèle MERLI, Déléguée interministérielle à la Sécurité Routière

Une unanimité à

reconnaitre que l’heure est

à valoriser dix ans d’hyper

réglementation qui ont

conduit à hisser l’autocar

sur le podium des modes

déplacement les plus sûrs.

Vous pouvez consulter le document « d’un congrès à l’autre 2009-

2010 », qui retrace tous les événements importants mois par mois

de la Profession, ainsi que les photos du congrès sur le site

Internet de la FNTV : www.fntv.fr

Les « actes du congrès » seront prochainement disponibles

sur le site Internet.

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■ 5 ■ Novembre 2010

Pénurie de carburant : la FNTV mobiliséeAlerté par les ad h é rents et le réseauterritori al , Michel Seyt , Pr é sidentde la FNTV, a , dès le vendredi 15octobre , activé le dispositif natio-nal de suivi de cris e.

La FNTV s'est alors fixée deux ob-jectifs :• informer au quotidien ses ad h é-

rents pour les accompagner dansla gestion de leur approvision ne-ment et éviter toute interruptiondes missions de service public

qu ' ils assu rent pour le compte desautorités organ is atrices , t ant ens ervices scolaires qu’ en interu r-bain .

• ê tre en cont act perm anent avec lesPouvoirs Publics pour pouvoir an-tic iper les évolutions et défendre lesintérêts du Tr ansport Routier deVoyageu rs

C ' est ainsi que la FNTV, forte desinform ations de ses 22 délégationsr é gionales , a pu quotidien nement

Le gouvernement s’attaque aux allègements Fillon

Immatriculation des entreprises de TRV ayant une licenceou habilitation : le compte à rebours est lancé auprèsd’Atout France pour bénéficier de la procédure simplifiée!

Depuis le 1er juillet 2003, les entrepris es peuvent bénéfic ier,s ous cert ainesconditions ,d’ u ne réduction générale des cotis ations patronales de sécu ri-t é ,dite réduction « Fillon ».Modifiée à plusieu rs repris es , la formule de cal-cul de ces all è gements est de nouveau dans l’ œ il du cyclone. Le gouverne-ment ,d ans une str at é gie d’ ass ain iss ement des finances publiques ,s’ at t aqueau mauvais dispositif, celui des réductions « Fillon » - dispositif qui favo-

rise le développement des entrepris es , l’ in novation et la création d’ em-ploi . Af in d’ é conom is er quel ques millions d’ eu ros , le Gouvernement pro-pose une an nu alis ation des « all è gements de charges » qui pénalis era lesentrepris es ,su rtout celle qui ont mis en place un 13e mois .Ce projet de loi ,s’ il est voté en l’ é t at ,nuira aux entrepris es et ne sera peut être pas , in fine ,si bénéfique …

ê tre le porte parole des entrepris esdu TRV lors des conf é rences télépho-n iques ,de la cellule de cris e ,m ise enplace par le Min ist è re des tr ans-port s .Dans le même temps , s ' appuyantsur sa newslet ter interne , la FNTVcommu n iqu ait à ses ad h é rents les évolutions de la situ ation , lesrisques potentiels de pénu rie , lesblocages / d é blocages de dépôts...L’ inqui é tude de la FNTV sur lesfortes tensions générées par la dé-

gr ad ation de la situ ation des appro-vision nements des cuves d’ entre-pris es et des st ations services ,s ' estr apidement complétée d'une in-qui é tude économ ique liée à la flam-bée des prix du ga zole.La presse s'est largement fait l'échode la position de la FNTV (plus de50 articles de presse récens é s ) .Les vacances de la Touss aint ont étéun gr and soulagement pour les en-trepris es qui voyaient leu rs réser-voirs et leur tr é s orerie se vider.

Pour rappel, l’immatriculation auprès d’Atout France est obligatoiredepuis le 1er janvier 2010 et doit impérativement être faite avant le 31 décembre 2012.

1- Avant le 31 décembre 2010 (procédure simplifiée)Si vous faites votre demande avant cette date, la copie de votre dernier arrêté préfectoral d’habilitation ou delicence suffit comme pièce justificative.

2- Entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2012 (procédure complète)Si vous faite votre demande dans cette période vous devrez fournir toutes les pièces justificatives suivantes :- Attestation de garantie financière de minimum 100.000 euros- Assurance Responsabilité civile Professionnelle- Attestation de capacité financière (modèles disponibles sur le site d’Atout France)

3- Au-delà du 31 décembre 2012Si vous n’avez pas fait votre demande au-delà de cette date, vous pourrez être poursuivit pour exercice illégalde la profession.Les sanctions encourues peuvent aller jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 7.500 ? d’amende. En outre letribunal peut ordonner la fermeture temporaire ou définitive de l’établissement.

N’hésitez pas à utiliser l’accès direct au site d’Atout France ci-dessous :http://registre-operateurs-de-voyages.atout-france.fr/immatriculation/?wicket:bookmarkablePage=:fr.atoutfrance.page.EspacePro

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■ 6 ■ Novembre 2010

La chronique FNTV

Tourisme de groupe, unLe tourisme de groupe et l’autocar sont de vieux complices. En dehors des circ u i t schers au cœur des autocaristes, ce mode de transport est omniprésent dans toutesles prestations touristiques à destination des groupes constitués et des individuelsre g ro u p é s . En France, à la descente de l’avion comme à la sortie de l’hôtel, une entreprise adhérente de la FNTV est toujours au rendez-vous.

En ces temps de crise écono-m ique et de baisse du mo-r al des ménages , un sec-teur d’ activité garde la têtehaute , celui du tou risme

de groupe. Selon l’ é tude récem-ment publiée par le cabinet Pro-tou risme , pour le compte de l’ Ob-s ervatoire national du tou risme degroupe créé par le Map Pro,ce sec-teur réalise 7,5 m illi ards d’ eu ros dech if fre d’ af f aires , dont un milli arden Fr ance. Dans l’ Hex agone , com-me à l’ é tr anger, l’ autocar dom inetous les modes de tr ansports utili-s é s . Mais la perception de ce véhi-cule n’ est rien moins que par adox a-le. Les pers on nes interrog é es luirecon naiss ent d’un côté des qu ali-tés de soupless e ,de confort ,le consi-d é r ant clairement comme un outilde prox im it é , louent sa convivi ali-t é ,et commencent même ,pour cer-t ains ,à le perce voir comme un vr aimode de tr ansport écologique. Mal-gré cela , s on im age reste désu è tepour beaucoup, qu and il n’ est passimplement canton n é ,d ans l’ espritdes mêmes , au tou risme des seulespers on nes âgées .

Un profil de clientèler a j e u n iN’ en déplaise aux id é es re ç ues ,s eu-le la moitié des pers on nes interro-g é es ont plus de cinqu ante ans , cequi démontre , s emble - t - il , un cer-t ain rajeu n iss ement de la client è-le. La même proportion se retrou-ve logiquement dans la part desactifs ,t andis que pr atiquement unepers on ne sur deux habite une villede plus de 100 000 habit ant s . En-f in ,les femmes sont clairement ma-j orit aires , à près de 60 % . Dern ierpoint import ant concernant le pro-f il de client è le du voyage de groupe ,

ass oc i ations . Enf in ,si l’ é tude pr é s en-tée an nonce une moyen ne de 40pers on nes par groupe dans l’ Hex a-gone ,pour 37 à l’ é tr anger,le const atest un peu dif f é rent pour la plupartdes PME autocaristes qui formentau j ou rd’ hui le princ ipal tissu decet te activit é . Question volu me ,beaucoup consid è rent en ef fet quela norme tend à se st abilis er autou rde 25,voir 20 pax par voyages . Unedim inution progressive et continuedepuis plusieu rs an n é es .

De nouvelles exigencesSi les plus de 55 ans repr é s enterontdès 2012 un peu plus de 40 % dum arché tou ristique ,ces sen iors d’ u nnouveau gen re n’ ont plus les mêmeshabitudes que leu rs aînés. Issus dupapy - boom de l’ apr è s - guerre , ilss ont désorm ais beaucoup plus in-dividu alistes , ont largement go û t éà l’ a é rien ,m a î tris ent pour une bon-ne part d’ entre eux l’ outil internet ,et refus ent pour beaucoup la “pro-

m is cuit é ”du voyage de groupe clas-sique. Aut ant de modif ications dansles comportements qui obli gent dé-jà les autocaristes à ad apter leu rsof fres au quotidien .En fait , au moins deux écoles ses ont développ é es , concom it am-ment , ou par all è lement , s elon lastr at é gie retenue par les chefs d’ en-trepris e. Concernant les circuits enautocar, cert ainement les plus “end anger”commerc i alement à caus ede la nouvelle psychologie de laclient è le , l’ é volution porte à la foissur la forme et le contenu des of fres .Les “nouveau x” produits autocarsse révèlent d’ abord plus cou rt s . Lesformules un ou deux jou rs sont ac-tuellement les produits les plus ven-dus . Ils sont aussi souvent plus lu-diques que pu rement cultu rels et ,d ans le cas des ventes d’ u ne sem ai-ne (la durée maj orit airement rete-nue au j ou rd’ hui en mati è re de cir-cuits ), la tend ance forte vis er ait àprivil é gier les visites “en étoile”à pa

un tiers des sondés se défin it com-me un habitué de ce type de pres-t ations , qu and plus de la moitié seconsid è re plutôt comme un voya-geur occasion nel .

Le poids des clubs et associationsSelon Protou risme , le prix d’ u nvoyage de groupe en Fr ance est del’ ordre de 395 eu ros par pers on ne.Un pan ier moyen qui grimpe à 1275eu ros lorsqu’ il s’ agit de partir àl’ é tr anger. Pr atiquement un tiersdes voyages est cepend ant aidé parun com ité d’ entreprise (financeu rd ans 55 % des cas ) , un club ou uneass oc i ation .Selon l’ é tude ,en 2008,plus d’un milli ard d’ eu ros au r aientainsi été distribués par ces institu-tions aux candid ats au tou risme degroupe.Les ch if fres de 2009 ne sontpas encore dispon ibles mais , c ris eé conom ique obli ge , il paraît pro-bable qu’ ils accus eront une baiss ede l’ implication des CE,comme des

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■ 7 ■ Novembre 2010

secteur en form epartir d’un point de chute presqueu n ique. La nouvelle client è le sen ioré t ant moins pr ê te qu’ avant à chan-ger d’ h ô tellerie tous les soirs .Enf in ,dern i è re arrivée dans le panel desof fres tou ristiques en autocar, lanotion de sur mesu re tend aussi àse développer, avec toutes les dif f i-cultés fac iles à im aginer qu and ils’ agit d’un groupe.Du côté des véhicules , les autocarsd é diés au tou risme vers ent claire-ment dans le haut de gamme. Entoute logique ,d é sireus es de démar-quer ces produits du tr ansport rou-tier régulier de voyageu rs , les en-trepris es ont largement développé lesnotions de “class” . Argu ment sup-pl é ment aire de vente ou moyen ef-f icace de met tre en avant des servicessp é c if iques au tou risme de groupe ,ces cat é gories particuli è res sont entr ain de de ven ir la norme , t ant leu radoption par la client è le emp ê che auf inal tout retour en arri è re en termesde niveau de prest ations .

Le développement desréseaux autocaristesProducteur de prest ations tou ris-tiques ,l’ autocariste est aussi un dis-tributeu r, et le développement der é s eaux est repr é s ent atif d’ u nedeu x i è me tend ance lou rde dans lesm é thodes de développement . Lamultiplication des points de vente ,parfois sous dif f é rentes marques ,car act é rise au j ou rd’ hui la str at é giedes plus belles entrepris es du secteu rcomme de cert ains groupement sr é gionau x . Verdi é , Richou , Sala ü n ,Du nois , ou Ailleu rs… aut ant denoms et de rais ons soc i ales au j ou r-d’ hui synonymes de vérit ables ré-s eau x ,r é gionaux ou plu rir é gionau xpour la plupart , m ais dont l’ aven irnational pour quel ques - u ns ne faitgu è re de doute ,not amment à tr aversu ne politique de fr anch is e. Du faitde l’ é largiss ement de leur of fre ,cesm ê mes entrepris es ,pouss é es par led é sir de faire distribuer plus large-ment leur production ,commencentaussi à af f ilier leu rs agences à desgr ands réseaux ex ist ant s :Af at ,Tou r-com , etc. accueillent déjà plusieu rsgr andes marques autocaristes .

Ceux qui ont choisi cet te voie sont de-venus de fait des tou r- op é r ateu rsplus classiques dans leur produc-tion à destination de l’ é tr anger, ens’ appuyant évidemment sur l’ af fr è-tement aérien . Pour aut ant ,l’ autocarn’a pas disparu de leu rs prest ations .Il trouve cet te fois sa place dans leconcept de pr é - achem inement ,pluspros a ï quement défin iss able com-me du ram ass age porte à porte. Cet-te possibilité particuli è rement ap-préciée de la client è le permetd’ ailleu rs de singularis er l’ of fre desautocaristes par rapport à celle deleu rs concu rrent s . Dans le cadre d’ u nvoyage de groupe , choisi justementpour le plaisir de se laiss er tot ale-ment prendre en charge ,le pr é - ache-m inement dans des autocars de tou-risme ou gr and tou risme est de venuun argu ment de poids .

Le défi du netSi , d ans la plupart des comparti-ments du tou risme , les autocaristess avent s’ impos er, ils appar aiss enten re vanche singuli è rement abs ent sde la toile sur le créneau des sitesm archands . Cet te évolution a faitl’ objet de longs débats lors du der-n ier Printemps du tou risme en au-tocar organ isé par la FNTV en marsdern ier.L’ exemple des quel ques sitesautocaristes déjà ex ist ants évoqu élors de cet te man ifest ation – qui secomptent sur les doi gts d’ u ne main :Eu ropatou rs , Richou , Salaün Holi-d ays ,etc. – a mis en lu m i è re les dif-f icultés inh é rentes à cet exerc ice.L’ investiss ement est import ant , lagestion en est lou rde , not ammenten termes de pers on nel ,et le retou rsur investiss ements peu évidentd ans un délai cou rt . De plus ,la prox i-m ité géogr aph ique de la client è ledes autocaristes , la natu re même decert ains produits commerc i alis é s ,s emblent compliquer la tâche. Sitous les ténors du tou risme en au-tocar s’ accordent sur la nécessité detiss er leur réseau sur la toile , ilsconvien nent aussi du fait que le mo-d è le économ ique id é al d’un siteBtoC est loin d’ ê tre encore bien dé-f in i . Il leur apparaît au j ou rd’ hui plussûr de développer un site B to B à

destination des agences de voyagesclassiques , re vendeu rs potentielsde leur production , que de se lan-cer directement dans l’ aventu redu net marchand.

L’action de la FédérationA tr avers l’ action de sa Comm is-sion Tou risme , la FNTV entendd’ abord tr availler sur l’ im age dutou risme en autocar. Deux aspect sdu tou risme en autocar sont au cœurde sa str at é gie de commu n ication :la protection de l’ environ nement etl’ accessibilit é . Par natu re ,puisqu’ ilremplace sur la route une bon nevingt aine d’ automobiles , et à tr a-vers l’ ens emble des normes envi-ron nement ales (Eu ro not amment )impos é es au fil des an n é es à sesmotoris ations , l’ autocar peut êtreconsidéré comme un des instru-ments du tou risme vert . En cela ,l’ ad h é sion de la FNTV à la cam-pagne “Sm art move” ( Bougez ma-lin )( 1 ) partic ipe au “f aire savoir”in-dispens able.Dans le registre de l’ accessibilit é ,qui s’ impos era à tous en 2015 à tr a-vers la loi , aussi bien dans le tr ans-port que le tou risme , l’ autocar sepr é s ente comme un instru ment in-contou rnable pour le développe-ment d’ u ne of fre coh é rente desti-née aux pers on nes à mobilit ér é duite.Les ad h é rents de la Fédéra-tion l’ ont d’ ailleu rs bien compris : ilss ont de plus en plus nombreux àacqu é rir des véhicules sp é c if iques età conce voir des produits ad aptés àce public. C’ est dans cet te logique depromotion d’un tou risme du r able ets olid aire que la FNTV sera d’ ailleu rspr é s ente au prochain Map Pro( 2 ).(1) Campagne de communication coordonnéepar l’Iru ( w w w. b u s a n d c o a c h . t r a v e l )

( 2 ) Les 21 et 22 octobre, à la porte de Versailles, sur le stand C2.

THIERRY SCHIDLERCoprésident de la Commission Tourisme de la FNTV

Quelles sont les priorités

du secteur du tourisme

en autocar aujourd’hui?

J’en vois au moins trois à plus

ou moins court terme. Il va d’abord

lui falloir reconquérir la clientèle

du voyage à la place, qui donne

actuellement quelques signes

d’essoufflement. Il faudra ensuite

se lancer dans une vraie politique

d’embauche ou de formation de

nouveaux conducteurs de grand

tourisme, car la vieille génération

de ceux qui ont fait sa renommée

partira bientôt en retraite. Enfin,

les acteurs du tourisme en autocar

devront être prêts à profiter du

développement des lignes express

n a t i o n a l e s . Elles devront être

effectuées par des véhicules

de grand tourisme. Et qui mieux

que les PME spécialistes du

tourisme maîtrisent l’exploitation

de ces autocars?

Quelles sont les autres

pistes de développement

de ce secteur?

Je suis convaincu que nous avons

beaucoup de possibilités en

développant le tourisme de niche.

En nous appuyant sur le confort

et le service à bord, en nous

positionnant comme des

prestataires dans le domaine

de l’événementiel, ou en jouant sur

les possibilités offertes par des

minicars haut de gamme auprès

de petits groupes d’amis

ou des familles, nous pouvons

trouver encore des pistes

de développement.

Quelles seront les priorités de

la Commission Tourisme de la

FNTV dans les mois à venir?

Nous définirons clairement nos

priorités d’action lors du prochain

Printemps du Tourisme en Autocar

en 2011 qui se tiendra en Espagne.

Et nous mettrons de toute façon

en avant le fait que l’autocar

de tourisme a une vraie carte à

j o u e r, ne serait-ce qu’en regard

des tarifs actuellement pratiqués

par la SNCF ou l’aérien.

Questions à...

E r r a t u m

Dans la chronique du numéro 864 une er-reur s’est glissée concernant les ceinturesde sécurité. Le 1e r septembre 2015, l’en-semble des autocars en France devront êtreéquipés de ceintures de sécurité. Il n’y a pasde précision dans l’arrêté du 13 o c t o b r e2009 quant au fait que ce soit des cein-tures deux ou trois points.

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■ 8 ■ Novembre 2010

Une promotion accrue de l’autocar au mois d’octobre ...

Le 8ème Forum de la VISITE SCOLAIRE mercredi 6 octobre 2010

Cité des Sciences et de l’Indusrie à Paris

Dans le cadre de la promotion de l’autocar, la FNTV était présente sur plusieurs événements pour fairee n t e n d re sa voix et défendre les intérêts de ses adhére n t s .

La Cité des sciences et de l’industrie a organisé,le mercredi 6 octobre 2010, pour la huitème année consécutive, leForum de la visite scolaire.Ce rendez-vous annuel propose aux membres de la communauté scolaire et éducative de découvrir, en un seuljour et sur un seul lieu, l’offre pédagogique de plusieursinstitutions culturelles : musées, monuments historiques, centresde science, offices de tourisme, organisateurs de voyagesscolaires…Prés de 2500 visiteurs pour cette huitième édition ont réponduprésents.

Salon AUTOCAR EXPO du 20 au 23 octobre 2010

Au Parc des Expositions de Nice

La FNTV, dans le cadre de son

partenariat avec la Cité desSciences et de l’Industriedisposait d’un stand pour

communiquer, auprès de lacommunauté scolaire etéducative, sur les avantages

du voyage en autocar, lasécurité des autocars et laréglementation en vigueur.

AUTOCAR EXPO, le salon entièrement dédié aux professionnelsde l’Autocar, s’est tenu du 20 au 23 octobre 2010 au Parc desExpositions de Nice.Durant 4 jours, les constructeurs, les carrossiers, les motoristes,les équipementiers… ainsi que de nombreux évènementsprofessionnels et des animations ont rythmé cette manifestation.Cet événement, organisé à l’initiative de dix marques d’autocarsunies : BOVA, FAST, IRISBUS, MERCEDES-BENZ, NEOMAN,SCANIA, SETRA, TEMSA,VAN HOOL,VOLVO, a rencontré unfranc succès.

Pour cette deuxième édition, l’image de l’autocar et ledéveloppement durable ont également était abordés :• Des étudiants des écoles de commerce et des universités sont

venus exposer leur avis au sujet de « l’autocar » devant un juryde professionnels et de journalistes.

Les résultats de leur étude sont plutôt révélateurs : l’autocar doitrevaloriser son image et communiquer davantage si il souhaiteséduire le grand public.• Concernant le développement durable, plusieurs essais « d’éco-

conduite » (assistés par une observation électronique desparamètres de conduite sur un circuit spécifique) ont étaientréalisés et trois prix ont été remis aux lauréats.

Autocar-Expo a également eu un geste symbolique envers la ville de Nice et sa région en plantant 100 jeunes arbres sur l’emplacement du futur Eco-Parc de la plaine du Var le vendredi 22 octobre.

A cette occasion, la FNTV avait bien évidement un stand pour représenter la Profession et promouvoir l’autocar.La sécurité et la réglementation en vigueur étaient d’ailleurs à l’honneur sur le stand de la FNTV afin de sensibiliser les visiteurs.

Inauguration du salon :

Michel Seyt, Présidentde la FNTV, et lesconstructeurs le

mercredi 20 octobre.

Le stand de la

FNTV accueillantses adhérents etses partenaires.

Remise des prix par les organisateurs

du salon aux lauréats desessais « d’éco-conduite ».

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■ 9 ■ Novembre 2010

La deuxième édition du MAP PRO,salon professionnel destiné auxautocaristes et aux professionnels,s’est tenue les 21 et 22 octobre dansle Pavillon 7.1 de la Porte deVersailles.

Malgré les mouvements sociaux, lesgrèves n’ont pas arrêté tout lemonde.Quelques chiffres à l’appui :

Salon Map Pro 20 et 22 octobre 2010

A Paris - Porte de Versailles - Hall 7.1

Le stand de la FNTVsur le salon.

ExposantsFr ance 4 8 1 (72,12 %)Etr anger 1 8 6 (27,88 %)

Destinations repr é s ent é es : 1 2 3

VisiteursFr an ç ais 2 155Etr angers 3 8 2

Répartitions des visiteursAutocaristes 2 9 , 6 7 %Agents de voyages 31,18 %TO, R é ceptifs , Ass . agr é es 29,43 %Press e 2 , 4 4 %Guides - Accompagnateu rs 7 , 2 8 %

FRANCERépartition par régionParis / Ile - de - Fr ance 4 8 , 2 2 %Ouest 1 3 , 6 6 %Centre 1 0 , 8 9 %Sud - Est 1 0 , 3 9 %Sud - Ouest 5 , 8 6 %Nord 5 , 7 5 %Est 4 , 8 9 %DOM - TOM 0 , 3 4 %

ETRANGERRépartition par paysEurope Union Européenne

Belgique 4 2 , 2 7 %Suiss e 1 3 , 0 0 %Espagne 8 , 1 3 %Allem agne 3 , 2 5 %Royau me - Un i 3 , 2 5 %Pays - Bas 2 , 4 3 %

Par ailleurs, en marge du salon, le cabinet Protourisme a présenté le 2èmeObservatoire National du Tourisme de Groupe. Cette étude a été réalisée en juinet juillet dernier et porte essentiellement sur l’année 2009 par rapport à 2008.

CETTE ÉTUDE RELÈVE, DES LES GRANDES LIGNES, LES POINTSSUIVANTS :• En 2009, 9% des Français de plus de 15 ans sont partis en vacances de groupesce qui représentait 4,7 millions de personnes (- 2 % par rapport à 2008).L'étude fait ressortir une érosion du marché à destination de l'étranger (- 14 %) au profit de la France (+ 8 %).

• Toujours en 2009 le marché des groupes a représentée 16 millions de journées(+ 5 % par rapport à 2008). A titre de comparaison, le marché français dugroupe à destination de l'étranger représentait en 2008, 53 millions dejournées pour un chiffre d'affaires de 6,5 milliards d'euros.

• Coût moyen du voyage : 445 euros (+ 50 euros). Cette augmentation du prixmoyen a cette incidence sur le chiffre global généré : 1,1 milliard d'euros soit150 M euros de plus par rapport à 2008.

• Le Français qui voyage en groupe appartient à la classe active avec un âgemoyen de 47 ans en 2008 (49 ans toutefois en 2009).

• La taille des groupes a tendance à se réduire : 40 passagers en moyenne en2008, 32 en 2009. Cette tendance se confirme d'ailleurs chez les prestatairesfrançais qui exposent au MAP Pro. Ils sont de plus en plus nombreux àproposer des visites en réduisant de façon significative l'importance desgroupes.

La FNTV était présente sur ce workshop international des professionnels dutourisme de groupe et des réceptifs pour promouvoir l’autocar, acteurincontournable dans le secteur du tourisme de groupe.

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■ 10 ■ Novembre 2010

La chronique FNTV

Un congrès pro a c t i fSujets d’actualités, vidéos, débats bien rythmés... La 18e édition du Congrès

de la FNTV a fait le pari du dynamisme et de la modernité pour aborder des thématiques lourdes de conséquences pour la Pro f e s s i o n .

L’ E n v i ronnement, la Sécurité et l’Accessibilité au menu d’une journée bien charg é e .

Les ad h é rents de la FNTVont br avé en nombre - pr è sde 200 partic ipants le matinet 350 l’ apr è s - m idi - les dif-f icultés de tr ansport li é es

au mouvement de gr è ve nationalecontre la réforme des retr aites . Ilest vr ai que les su jets de débat sélec-tionnés pour cet te 18e é dition duCongrès an nuel de la Fédérationavaient de quoi mobilis er les éner-gies au centre de congrès Cap 15.D é c idée à aborder de front les pro-bl è mes rencontrés par la Profes-sion , la Fédération avait soi gné à lafois le fond, à tr avers un judic ieu xchoix de su jet s , et la forme , en mi-s ant sur la modern it é .Les trois débats de la matin é e ,r é s er-vés aux seuls ad h é rent s , chacun de45 minutes environ ,é t aient respec-tivement cons acrés à l’ Environ ne-ment , la Sécu rité et l’ Accessibilit é .Introduits par une vidéo permet-t ant de pos er le décor,ils étaient en-suite commentés en tribu ne partrois profession nels sous l’ orchestr a-tion de Ros elyne Dubois ,j ou rnalis-te de BFM TV. L’ objectif af f ich é ,outre la mise en lu m i è re des pro-bl é m atiques li é es aux su jets rete-nus , consist ait à rendre ces tablesrondes les plus inter actives pos-sibles entre les ad h é rents qui avaientr é pondu pr é s ent s , et les porteu rsdes débats inst allés en tribu ne.Lors de la synthèse ef fectuée en dé-but d'après midi par Eric Rit ter,s e-c r é t aire général de la FNTV, l ' ob-jectif est apparu clairement : c r é er lesconditions de débats constructifs ,voire critiques ,autour des trois axesde réflex ion choisis . "Au jourd ' hui ,plus que jam ais , la parole doit êtredonnée aux professionnels . Dans desp é riodes cruc i ales comme celle quenous connaissons , c ' est fond amen-tal" . En ef fet , les ad h é rents dispo-s aient de bo î tiers électron iques leu rpermet t ant ainsi d’ ex primer leu ropin ion à intervalles réguliers pen-

publics - privés chez Tr ans de v,a rap-pelé qu’ u ne des dispositions de cetex te ,compl é t ant la LOT I ,obli ge dé-s orm ais les autorités organ is atricesde tr ansports urbains et interu r-bains à tr availler de concert pou rl’ organ is ation des services dans lep é rim è tre des agglom é r ations deplus de 100 0 0 0 habit ant s . Un bonpoint réglement aire pour le déve-loppement de l’ intermod alit é ,si lesAO arrivent à tr availler ens emble.Lau rent Bougard a aussi rappel équ’un des articles du tex te obli geaità mieux informer les voyageu rs su rle bilan énerg é tique de la prest ationtr ansport , ce qui ne peut que béné-

f ic ier à l’ autocar. Enf in , il a sou hai-té rappeler que ce Grenelle 2 mo-dif ie aussi la loi Sapin , en autori-s ant la prolongation d’un contr atde DSP si le délégat aire doit assu rer,d ans le cou rs de ce contr at ,de nou-veaux investiss ements mat é riels .

Eco-comparateur et fichesConseil Environnement Pour Ph ilippe Fenard,Directeur desachats et du parc chez Keolis , laCharte du développement du r able ,si gnée en 2009 lors du 17e Congr è s ,est révélatrice de la démarche deprogrès dans laquelle la Professions’ est engagée en mati è re de protec-tion de l’ environ nement . Il s’ est ditcert ain que cet te démarche porter as es fruits dans les appels d’ of fresfutu rs , lorsqu’ il s’ agira de dif f é ren-c ier des candid ats dans une gammede tarifs homog è nes . Pour Ph ilippeFenard, cet te démarche , liée au dé-veloppement des éco - compar ateu rs ,m é rite d’ ores et déjà un ef fort decommu n ication de la part de la Pro-fession . Un point de vue largementpart agé par Dan iel Parsy, anc ienpr é sident de la Comm ission Tech-n ique et Sécu rit é ,qui a rappelé com-ment ,dès 2007,la FNTV et l’ Ademeont publié on ze Fiches Cons eil En-viron nement tr ait ant des on ze fi-li è res tech nologiques (1) qui per-met tent au j ou rd’ hui à l’ autocar de sepr é valoir de son titre de mode detr ansport propre.

L’accessibilité à tout prix ?C’ est Ph ilippe Glarner, Directeu rcommerc i al d’ Evobus qui , par vi-déo interpos é e , a ouvert le débattrès at tendu sur l’ accessibilit é . Ent ant qu’ industriel , il a rappelé lesnombreus es ad apt ations que lesconstructeu rs ont du incorporerd ans leur production depuis 1999pour répondre aux évolutions de lar é glement ation .Nonobst ant tout cequi touche aux normes Eu ro, il leur

d ant le débat . L’ af f ichage imm é di atdes résult ats sur les écrans de la sal-le permet t ant aux dif f é rents acteu rsde la matinée de rebondir directe-ment sur cert ains des points im-port ants évoqu é s .

L’ a u t o c a r, protecteur del ’ e n v i r o n n e m e n tParce qu’ il n’y a pas que des dif f icul-tés à su rmonter dans la vie d’ u nef é d é r ation patronale ,le débat orien-té sur l’ autocar et la protection del’ environ nement s’ est su rtout révé-lé porteur d’ espoir. Manuel Astier,consult ant chez Al é n iu ms Consul-t ant s , a d’ abord mis en avant , enquel ques minutes de vid é o, deu xcartes majeu res apport é es par leGrenelle 2 au jeu de l’ autocar. Ain-si , le car act è re désorm ais priorit ai-re des tr ansports publics ouvre - t - illogiquement la porte aux li gnes ex-press nationales , t andis que l’ inter-mod alité arrive désorm ais en têtedes pr é occupations de nombreus escollectivités territori ales . Deux as-pects sur lesquels l’ autocar peut évi-demment s’ appuyer pour redorers on blas on et se rendre plus visibleen tant qu’ alternative à l’ automo-bile , respectueux de l’ environ ne-ment .Re venant sur le contenu du Grenel-le 2,Lau rent Bougard,Directeur dudroit du tr ansport et des partenari at s

Michel Seyt, président de la FNTV :“nous incarnons le service public de

qualité...”

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■ 11 ■ Novembre 2010

a fallu int é grer en quel ques an n é esles ceintu res de sécu rit é , l’ é thylo-test anti - d é m arr age (EAD) et l’ ac-cessibilit é . Dans ce dern ier cas ,l’ é ch é ance étant fixée à 2015,Ph ilip-pe Glarner cons eille vivement au xautocaristes d’ acqu é rir dès au j ou r-d’ hui des véhicules au moins pr é dis-pos é s ,si ce n’ est accessibles , lorsqueles AO l’ ex i gent déjà. Que vaudronten ef fet les cars classiques lorsque laloi entrera pleinement en vi gueur ?Il s’ est aussi voulu rassu r ant sur lacapac ité des industriels du secteu rà produire en nombre suf f is ant lesv é h icules nécess aires . Ses inqui é-tudes port ant plutôt sur la capac i-té des fabricants de rampes à ré-pondre aux bes oins du march é .Alain Ju meau ,pr é sident du directoi-re des Cars Du nois ,a rebondi rapi-dement sur le probl è me réel des au-tocars d’ occasion non accessibles .Leur décote rapide n’ est pas de bonaugu re pour leur valeur de re venteaprès 2015. En re vanche ,Alain Ju-meau est plus optim iste qu ant à laprise en consid é r ation par les collec-tivités territori ales du su rcoût del’ accessibilité (25 à 30 000 eu ros parautocar ) .Pou rront - elles en re vancheassu mer à la fois la factu re des au-tocaristes et celle de l’ am é nagementdes points d’ arrêt ? Dubit atif,le chefd’ entreprise milite pour un di alogueconstructif avec les AO,af in de trou-ver des solutions commu nes , no-t amment sous la forme de servicesde tr ansport sp é c if iques , et pou r-quoi pas de tr ansport à la dem ande(TA D ) ,comme c’ est déjà le cas danscert ains département s .Pour Fabrice Peirona ,Directeur dessyst è mes logistiques des Voies Fer-r é es du Dauph iné (V F D ) , la mis een conform ité des tr ansports inter-u rbains avec la loi sur l’ accessibili-té partic ipera de plus en plus ducass e - t ê te.Il rappelle d’ abord à tousque l’ ens emble des handicaps doitê tre pris en compte , ce qui s’ av è reparticuli è rement compliqué dansl’ interu rbain .Autre dif f iculté poin-tée du doi gt , la capac ité des véhi-cules . Pour Fabrice Peirona , la per-te de 6 places pour l’ inst allation d’ u nhayon élévateur peut obli ger à met treun second véhicule sur une li gne ,avec les su rcoûts qu’ on im agine.Enf in , sa propre ex p é rience dé-montre que les AO ne sont pas toutesencore cons c ientes de l’ é ch é ance de2015 et des dif f icultés qu’ elle im-

plique déjà. Retoquée en 2007 par lecons eil général pour cause de pri xtrop élevé sur un appel d’ of fres oùles VFD répond aient avec des carsaccessibles , la régie se voit désor-m ais imposée dans de nouveau xcah iers des charges la pose d’ é c r ansà crist aux liquides en lieu et place desbandeaux lu m ineu x . Une impossi-bilité tech n ique dans les autocars .Selon lui , é lus et tech n ic iens sem-blent trop impr é gnés des possibili-tés of fertes par l’ u rbain . Il va fal-loir di aloguer sérieus ement .

Sécurité, un clous u p p l é m e n t a i r eBenoît Dut artre ,directeur ass ocié del’ agence “Entrenouss oitdit” ,ne cachepas , d ans la vidéo qui ouvre le dé-bat sur la sécu rit é , que les cinq ansqui vien nent seront dif f ic iles , pou rles entrepris es comme pour les col-lectivit é s ,à cause de l’ accu mulationdes réglement ations déjà évoqu é e.Homme de commu n ication , Beno î tDut artre milite en re vanche pou rque la Profession saisisse cet te op-portu n ité pour développer une vé-rit able campagne d’ im age. Pour lui ,cet te période est à met tre à prof itpour forcer un changement de men-t alité du gr and public à propos del’ autocar, en met t ant justement enavant le fait qu’ en 2015,tous les au-tocars seront équipés d’ E A D, deceintu res et accessibles . Ou com-ment retou rner à son avant age unesitu ation à priori pénalis ante.Pour Guy Cha zot ,P dg des AutocarsCha zot et Pr é sident de la FNTV Loi-re ,cet te démarche est déjà en cou rs .Le syndicat département al finalis epar exemple une Charte Sécu rité -co - si gnée par la pr é fectu re ,le cons eilg é n é r al de la Loire et Saint - Etien neM é tropole - sur laquelle toutes lesentrepris es ad h é rentes pou rr aients’ engager. Elle met tra en avant letr avail fou rni par les autocaristessur la santé des conducteu rs , la sé-cu rité routi è re et l’ ens emble desmesu res tech n iques pris es danschaque entrepris e. Commu n iquersur la sécu rit é , Hervé Dom as , Di-recteur des Autocars Planche , estd’ accord. Mais il sou haite que lesé lus pren nent en compte les su r-coûts ind é n i ables liés aux mesu respris es . Qu ant aux ad h é rent s ,ils doi-vent , s elon lui , rester coh é rents enm ati è re de tarifs ,et appliquer imp é-r ativement les su rcoûts liés à ces

mesu res dans les propositions qu’ ilsfont aux collectivit é s . Pour St é pha-ne Boubet , Pr é sident de VoyagesG ougeul , directeur tech n ique deVoyages Boubet , Pr é sident de laF N TV Orne et de la FNTV Bass e -Norm andie , les nouvelles contr aintesen mati è re de sécu rité n’ en sont pas .Elles of frent bien au contr aire l’ op-portu n ité de commu n iquer sur l’ ex-cellence de ce métier.Loin du cat alogue de re vendicationsou de la lit an ie des dif f icultés rencon-tr é es ,ce 18e Congr è s , tout en ne mi-n im is ant pas les défis qui se dress entau de vant des ad h é rents de la FNTVd ans les cinq ans à ven ir, s’ est at t a-ché à met tre en lu m i è re les moyensde positiver l’ ens emble des nou-velles mesu res qui de vront être mi-se en œuvre. Un tr avail de commu-n ication qui de vra être réalisé à tousles échelons de la Fédération . Plusnombreux encore l’ apr è s - m idi pou r

assister aux deux débats progr am-més (voir notre encadr é ) , lescongressistes n’ ont toutefois pas eule plaisir d’ accueillir le sec r é t aired’ Et at Dom in ique Buss ereau , rete-nu par le blocage des ports et des raf-f ineries . Repr é s enté par son chef deCabinet , qui a lu son dis cou rs , iln’ avait cepend ant pas de proposi-tions nouvelles à faire à la Profession .

L’AUTOCAR, UNE AVANCÉE DURABLEDevant un parterre fourni de plus de 350

personnes, les deux débats organisés

l’après-midi avaient pour fil conducteur

la mise en lumière d’un certain nombre

de bonnes pratiques intégrant l’autocar

comme un outil mis au service des po-

litiques locales. De l’ensemble des nom-

breuses interventions, on retiendra plus

particulière celle d’Eric Chareyron, Direc-

teur marketing de Keolis qui, à travers les

résultats d’une vaste enquête menée

auprès de la clientèle, constate que les

besoins de transport ont grandement

évolué. La liaison domicile-travail qui,

jusque là, faisait l’objet de toutes les at-

tentions, ne représente en fait que 20 à

25% des besoins, alors que les horaires

eux-mêmes ont connu de fortes évolu-

tions avec le développement des temps partiels et des RTT. L’enquête révèle

aussi que la majorité des déplacements en zone périurbaine concerne les zones

d ’ a c t i v i t é . Enfin, Eric Chareyron a souhaité attirer l’attention sur le fait que l’offre

de transport se révélait souvent bien trop complexe à maîtriser pour une po-

pulation qui compte, selon l’INSEE, 11% d’illettrés...

Autre temps fort, l’intervention du député de la Drôme Hervé Mariton, rappor-

teur du budget Transport à l’Assemblée Nationale. Partisan bien connu du TRV,

il constate que la “libération” de l’autocar est en cours. Pour lui, le fait d’avoir

réglé la question du financement des lignes ferroviaires dites d’équilibre du

territoire dans le cadre de la loi de Finance de 2011, donnera plus de liberté

pour aborder le sujet du développement des lignes d’autocar nationales. L e

débat qui commence sur l’organisation de ces services - conventionnement,

déclaration ou autorisation - ne doit pas ralentir le processus. “Il faut commen-

c e r, martèle-t-il, pour révéler la réalité de ce nouveau système”. Une idée

appuyée par André Broto, Directeur de Cofiroute, qui milite pour que les “in-

frastructures existantes soient bien mieux optimisées”. Les adhérents ont

aussi pu découvrir avec intérêt comment le Syndicat Mixte des Transports en

Commun de Belfort mise sur une combinaison autocar/autobus cadencés

pour accroître de 15% par an la fréquentation de ses réseaux, comment le conseil

général de la Loire a su développer un site internet interactif permettant aux

clients de maîtriser tous les transports du département, ou comment le dépar-

tement des Pyrénées Atlantiques a fait le choix de privilégier le tissus de ses

PME de transport routier de voyageurs dans l’élaboration de son prochain ap-

pel d’offres scolaire. Un ensemble d’exemples révélateur d’une logique de par-

tenariat entre les entreprises et les collectivités, largement mise en avant

par le Président de la FNTV, Michel Seyt, dans son discours de clôture.

( 1 ) Les 11 fiches Conseil Environnementpubliées en 2007 portent sur lestechnologies suivantes :

1. Le gazole (sans soufre)2. Les biocarburants 3. Les émulsions eau gazole 4. L'éthanol 5. Les filtres à particules (FAP) 6. Les systèmes de réduction des NOX 7. Le GNV (Gaz Naturel pour Véhicules)8. Le GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié)9. Les véhicules électriques 10. Les véhicules hybrides 11. La pile à combustible.

Hervé Mariton.

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■ 12 ■ Novembre 2010

Les partenaires de la commission tourisme FNTV/SNET

La FNTV, F é d é ration Nationale desTransports de Voyageurs , qui soutien cet tecamp agne depuis le début sou haite doncs’ assoc ier à l’ I RU (l’ Union internationaledes transports routiers) pour souf f ler la1 è re bougie de cet te camp agne sectoriellecollective pour l’ utilis ation acc rue desautobus et des autocars et une mobilit édurable pour tous .

Pour Gr aham Sm ith ,Vice - pr é sident de l’ Un ion in-ternationale des tr ansports routiers (IRU) et Pr é-sident du Cons eil Tr ansport de pers on nes del’ I RU : « Au j ou rd’ hui plus que jam ais , les soc i é-tés et les économ ies ont bes oin de ce que notreindustrie propose : u ne solution optim ale pou rrele ver les défis actuels et futu rs en mati è re de mo-bilité et de voyage. Les tr ansports en bus et au-tocar sont presque tou j ou rs le choix le plus sûr,vert , ef f icace , convivi al et abord able , que ce soitsur cou rte ou longue dist ance. Nous sommesf iers de cet ex ploit et désireux de progress er en-core et tou j ou rs dans le but de voir les politic iensutilis er au mieux ce que nous leur of frons pou rf a ç on ner leu rs politiques de tr ansport . Car c’ estbien là le but de Sm art Move : f aire prendrecons c ience aux décideu rs politiques que la solu-tion qu’ ils cherchent est à portée de main . »En un an , Sm art Move (Bougez Malin ) , a prispied au Moyen - Orient ,en Russie ,en Asie et dansle Pac if ique , et les atouts écologiques des tr ans-ports en bus et autocar ont également été vant é slors du sommet mondi al COP15 des Nations

Un ies en décembre 2009. En outre , le Parlementeu rop é en a même int é gré l’ objectif de Sm artMove (Bougez Malin ) , à savoir doubler la fr é-quent ation des bus , d ans son rapport de juin2010 sur « un aven ir du r able pour les tr ansport sd ans l’ Un ion eu rop é en ne », qui servira de bas epour défin ir le Livre blanc str at é gique de l’UE su rla politique des tr ansports pour la période 2010-2 0 2 0 .Sm art Move (Bougez Malin ) , prend de la vites-se et compte désorm ais 82 partenaires engag é spartout dans le monde ,y compris des organ is a-tions majeu res du secteu r, constructeu rs de vé-h icules et médi as ,ainsi que des milliers d’ op é r a-teu rs de bus et d’ autocar et de « supporters »individuels , qui part agent les valeu rs et pr ô nentl’ objectif de Sm art Move.Gr â ce à son site web (ht tp : / / w w w. bus andcoach . tr a-vel / fr) en 8 langues ,sa newslet ter,s es fiches d’ in-form ation , s es solutions pr atiques recon nues ,s es bon nes pr atiques sectorielles ,s es campagnesju melles nationales et aux médi as soc i aux su rlesquels il s’ appuie ,Sm art move va pouvoir conti-

nuer à propos er à l’ industrie ,aux citoyens , à sespartenaires , aux décideu rs politiques , aux ac-teu rs de son secteur et aux médi as , des fait s ,ch if fres et bon nes pr atiques sur les bus et auto-cars , dont le potentiel , pour parven ir à une mo-bilité du r able , reste largement inex ploit é , t antsur le plan des tr ansports urbains et interu r-bains que dans l’ industrie du tou risme par auto-car.En ef fet , rien qu’ en Eu rope , la réalis ation des ob-jectifs politiques et commerc i aux de Sm art Mo-ve ,à savoir doubler la fr é quent ation des bus et au-tocars au cou rs de la prochaine décen n ie ,permet tr ait :• de réduire les émissions de CO2 d’ au moins 50

m illions de ton nes par an ;• d’ é viter plus de 3000 acc idents mortels sur les

routes chaque année ;• de lim iter consid é r ablement les embouteillages

d ans les villes sans su rt a xe pour les contri-bu ables gr â ce à une baisse pr é vue de 10 à 15%du tr af ic automobile ;

• c r é er 4 millions de nouveaux emplois .

Alors faites le choix malin : prenez le bus et sou-tenez la campagne !

1er anniversaire de la campagne “Smart move” (Bougez malin)

L’industrie mondiale du bus et de l’autocar célèbre le 1er anniversaire de son engagement en faveur d’unemobilité durable pour tous, un objectif à atteindre en doublant la fréquentation des bus et autocars.

N’ h é sitez pas à télécharger tous les outilsde communication de la camp agne « Sm art Move » (Bougez Malin) sur le site Internet :ht tp : / / w w w. bus andcoa ch . travel / fr