3èmes Rencontres eAtlas Francophone d’Afrique de l’Ouest

Atelier 2 : La problématique des ressources humaines : Compétences et capacitations

Trajectoires socio-professionnelles des étudiants africains Trajectoires socio-professionnelles des étudiants africains issus des formations françaises spécialiséesissus des formations françaises spécialisées

« TIC et Territoires ». Quelques éléments d’analyse« TIC et Territoires ». Quelques éléments d’analyse

Intervention deIntervention de : :Destiny TCHEHOUALIDestiny TCHEHOUALI

Chargé d’études TICAgence mondiale de solidarité numérique (Lyon)

Doctorant en Géographie de la Société de l’InformationLisst-Cieu / Université de Toulouse

Mercredi26 octobre 2011

Objectifs :

Déterminer les principales variables qui influencent l’insertion socioprofessionnelle des étudiants (d’origine africaine) ayant suivi des formations spécialisées « TIC et Territoires ».

Identifier les différents niveaux d’expertise relatifs aux processus d’acquisition de qualifications ou de compétences des acteurs africains intervenant dans le domaine des TIC.

Dresser des portraits-types d’acteurs africains impliqués dans la conception ou la gestion de projets de développement numérique des territoires.

Méthodologie :Questionnaire en ligne du 20 juin au 20 septembre (outil utilisé : SurveyMonkey)

Interviews et entretiens semi-direct ( administrés en face à face et par téléphone)

M2 Conception et Gestion de ProjetsNumériques Territoriaux (Master 2 CGPNT)

http://www.cvtic.unilim.fr/

Formations ciblées dans l’enquête :

M2 Conception et Gestion de ProjetsNumériques Territoriaux (Master 2 CGPNT)

http://www.cvtic.unilim.fr/

Nombre de répondants :

20 répondants au questionnaire en ligne.

20 individus interviewés

Profil des enquêtés :

Pays d’origine : Sénégal, Cameroun, Congo, RDC, Mali, Bénin, Burkina-Faso, Algérie, Comores

Autres formations de base ou secteur-métier avant d’étudier ou de faire carrière dans les TIC : Sociologie, Géographie, Droit, Statistique et EconomieSociologie, Géographie, Droit, Statistique et Economie

Intitulés des postes occupésChargés de mission TIC / Consultants en SI.

Responsable informatique / Ingénieur-Informaticien

Président d’ONG / Chef d’entreprise (DG OuagadougouSoft, Directeur Yocanet Cameroun,…)

(Statut : cadres supérieurs 45%, cadres moyens 40%, Agent de Maîtrise 15%)

(45% des enquêtés déclarent devoir recourir à une activité secondaire)

4 PORTRAITS-TYPE

«  Les débrouillardsdébrouillards » : De niveau Bac jusqu’à Bac +3, ces acteurs se situent dans la tranche d’âge de 25 à 30 ans. Ils ont généralement reçu une formation de technicien en maintenance informatique et réseaux et/ou ont des prédispositions de formateurs.

Issus de familles ou classes modestes, ils ne sont généralement pas salariés (au chômage ou travaillant à leur propre compte). Leur débrouillardise leur a permis de légitimer un statut de «bricoleur » a u niveau de leur localité, ce qui suffit pour la reconnaissance de leur très modeste expertise.

Ils sont souvent sollicités (dans leur quartier ou commune d’arrondissement) par les associations communautaires, les ONG, les citoyens lambda pour faire des

formations ou séances d’initiation informatiques personnalisés et sur-mesure. Leur polyvalence leur permet généralement d’intervenir également dans la réparation de matériel informatique. C’est les « petites mains » de la solidarité numérique de proximité.

Les « butineurs butineurs  » : Avec un niveau d’instruction relativement élevé (de Bac+3 à Bac +5), il s’agit d’un nouveau type d’acteurs apparu avec l’avènement du web 2.0. Ils sont généralement encore étudiants en fin de formation, ou chargé de projet au sein d’associations ou ONG à dimension nationale ou internationale.

Leur espace de jeu est le Web. Ils disposent d’un blog (personnel) d’actualités sur les TIC qu’ils animent régulièrement et investissent tous les réseaux sociaux (principalement Facebook et Twitter).

Ils produisent des fils d’actualité très suivis avec des analyses souvent pertinentes. Ce sont des « veilleurs », des «

info- relayeurs » qui se positionnent aujourd’hui comme les nouveaux médiateurs de l’information citoyenne et

locale.

Les « Jeunes ExpertsJeunes Experts » :

De niveau Bac+4 jusqu’à Bac+8

Entre 2 et 5 années d’expérience professionnelle (souvent à des postes de responsabilité et de coordination de programmes liés à des politiques ou des applications sectorielles des TIC)

Nouvelle élite africaine sur la problématique des TIC pour le Développement (en quête de reconnaissance par les pairs)

Cible des chasseurs de tête des ONG, des centres/instituts de recherches ou des cabinets de conseils ainsi que des entreprises du secteur des télécommunications et de l’informatique, basés en Afrique, en Europe ou en Amérique du Nord.

Les « Experts confirmésExperts confirmés » :

Reconnus aussi bien par leurs pairs qu’en dehors de leurs communautés de pratiques professionnelles.

Ils ont les mêmes niveaux d’instruction et beaucoup de points communs avec les jeunes experts. Ce qui les distingue des jeunes experts, c’est le nombre d’années d’expériences (six à dix années minimum) qu’ils ont accumulé au niveau international ou national. Ils sont souvent consultés en amont de l’élaboration des politiques publiques ou stratégies nationales TIC des pays africains.

Avec ce double statut d’Expert-Chercheur, ils interviennent également dans la réalisation d’études, de recherches, d’évaluation d’impact, ou dans la mise en œuvre de programmes TIC pour le Développpement.

“Construisons ensemble un avenir numérique solidaire”

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