trajectoires n°7

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& Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne N°7 SEPT.-OCT. 2008 www.seine-et-marne-invest.com “Investir, c’est la clé du succès” Christophe Marlin, PDG d’Eurofarad Industrie : le nouveau souffle seine-et-marnais France-Japon : Le Conseil général en première ligne Artisanat : Opération “Qualité globale” & &

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Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne SEPT.-OCT. 2008 Christophe Marlin, PDG d’Eurofarad

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Page 1: Trajectoires n°7

&

Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne

N°7SEPT.-OCT.2008

www.seine-et-marne-invest.com

“Investir,c’est la clé du

succès”Christophe Marlin,PDG d’Eurofarad

Industrie :le nouveau souffleseine-et-marnais

France-Japon :Le Conseil généralen première ligne

Artisanat :Opération “Qualité globale”&

&

Page 2: Trajectoires n°7

Puits de pétrole sur la D209 à proximité de Provins.

Instantané Seine-et-Marnepar Yann Piriou

SommaireActualité 04

• Équipement thermique : le groupe Viessmanns’implante à Lieusaint

• France-Japon : le Conseil général de Seine-et-Marneen première ligne

• Club de la logistique : faciliter les relations partenaires• Opération “Qualité Globale” : accompagnerles entreprises artisanales

• Actualités – agenda• Actualités – en pratique

Dossier “Industrie : le nouveau souffle seine-et-marnais” 07

• Tradition industrielle et richesses naturelles• Industrie : je mute donc je suis• Interview de Frédéric Seguin-Henri, PDG d’ADR à Thomery• L’industrie s’exporte plutôt bien, merci !• Interview de Christophe Malrin, PDG d’Eurofarad, sur le sitede Lagny-sur-Marne

Success stories 14

• AFI à Lognes :AFI passe au web 2.0

• L’entreprise Houlès, à Noisy-sur-École :Un succès de fil en aiguille

Pour plus de renseignements :

[email protected] ou 01 64 14 19 00

Enjeux 11

• Matière grise L’IUT de Sénart Fontainebleau• Quartier d’affaires Darvault accueille la 1ère plateformelogistique végétalisée

• À la carte Transports interurbains : toujours plus !

Page 3: Trajectoires n°7

Source : INSEE janvier 2008

BILAN DEL’ACTIVITÉ“IMPLANTATION”DE SEINE-ET-MARNEDÉVELOPPEMENTAu 30 juin 2008 :685 dossiers en cours21 implantations405 emplois concernés

Source : Seine-et-Marne Développement

a crise économique que nous traversons se répercute sur les entre-prises de notre territoire. Ralentissement des commandes,investissement en panne, embauches reportées sont autant de

signes qui nous alertent et qui nous mobilisent dans la mise en œuvre denos politiques. En effet, si nous ne pouvons pas influer sur les donnéesmacro-économiques, nous pouvons, par notre action locale, améliorerle cadre dans lequel les entreprises évoluent. C’est le cas, par exemple,lorsque le Conseil général investit dans le haut débit pour desservir leszones d’activités économiques du département.

Plusieurs grands rendez-vous forment l’actualité de cet automne. Tousauront des répercussions directes sur notre territoire. Fort de l’avisfavorable de l’enquête publique, le schéma directeur de l’Île-de-Franceva être voté à la rentrée après un long travail d’élaboration mené par leConseil régional en concertation avec l’ensemble de ses partenaires. L’Étaty apportera, en dernier ressort, ses arbitrages. Nous verrons ainsi commentl’économie seine-et-marnaise pourra en tirer parti et si le rééquilibrage à“l’est” toujours annoncé s’inscrira enfin dans la réalité.

Le Conseil général prend également l'initiative de faire mieux entendrela voix et les intérêts de la Seine-et-Marne dans le débat en cours surl'avenir de la métropole francilienne, à travers une table ronde réunis-sant les principaux acteurs concernés qui se tiendra le 13 octobre.

L’aménagement du “pôle de Roissy ” sera aussi un rendez-vousimportant de cet automne avec la remise au Président de la Républiquedu rapport confié à Jacques Dermagne, président du Conseil Économique

L

Septembre - Octobre 2008 Trajectoires 03

Tableau de bord

EditoLes rendez-vous de l’automnePar Vincent Eblé, Président du Conseil général de Seine-et-Marneet Gérard Eude, Président de Seine-et-Marne Développement

et Social. Le secteur de “Roissy” constitue un pôle d’attractivité prio-ritaire pour le développement économique de la Seine-et-Marne. LeConseil général y investit massivement depuis plusieurs années. L’Étatet la Région doivent faire de même notamment dans le développementdes transports en commun.

Face à ces grands enjeux, nous aurons pour notre part le souci decontinuer à mieux vous informer. “Trajectoires” a passé le cap de sapremière année, et vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire.L’enquête de lectorat que nous avons menée montre que vous souhaitezêtre informés des actualités économiques de votre territoire et que vousappréciez les témoignages des entreprises présentées dans chaque numéro.Information économique et proximité sont les deux ambitions que nouspoursuivons à travers ce magazine. Enfin, comme tout bon “produit”suscite l’émulation, nous sommes très heureux de saluer la naissance de“Mag-éco” la nouvelle publication de la CCI 77.

Vous souhaitez nous faire part de vos réalisations, projets :Contact : [email protected]

D

ÉVOLUTIONDU TAUX DE CRÉATIOND’ENTREPRISESEN SEINE-ET-MARNEEN 2007

0

2004 2005 2006 2007

8.7 % 9.2 % 9.8 %11.4 %

2

4

6

8

10

12

Source : INSEE

ÉVOLUTIONTRIMESTRIELLEDU CHÔMAGE ENSEINE-ET-MARNEEN 2007

0

1 2 3 4

6.5 % 6.2 % 6.0 % 5.6 %

2

4

6

8

10

12

Tous les grands rendez-vous de cet automne aurontdes répercussions directes sur notre territoire.

TAUXDE CHÔMAGEMARS 2008Au 30 juin 2008 :SEINE-ET-MARNE :

5,4 %ÎLE-DE-FRANCE :6,6 %FRANCE MÉTROPOLITAINE :7,2 %

Source : INSEE

Page 4: Trajectoires n°7

des structures commerciales en Alle-magne et dans 36 autres pays ainsi que122 agences dans le monde.Déjà implanté en Seine-et-Marne, àCombs-la-Ville, le groupe comptedéménager à Lieusaint début 2010.À l’origine de cette décision, la volontéd’externaliser son activité logistique.Si l’agence de Combs-la-Ville offre en

effet une grande capacité de stockage,celle de Lieusaint sera recentrée exclu-sivement sur le service à la clientèle :professionnels installateurs de chauf-fage, bureaux d’études et décideurs(communes, bailleurs sociaux, pro-moteurs…). Les cinquante salariésde l’agence s’occuperont de la prisede commande, du conseilmais également

de la formation théorique et tech-nique. À cet effet, le site de Lieusaintdisposera d’une salle dédiée et d’uneplateforme équipée de matériel enfonctionnement.

Chaudières, pompes à chaleurs, cap-teurs solaires, brûleurs, ballons d’eauchaude… Le groupe allemandViessmann, l’un des leaders mondiauxen matière d’équipement thermique,multiplie les implantations à l’inter-national. À son actif, des usinesouvertes en Allemagne, en France, auCanada, en Pologne et en Chine,

Début 2010, Viessmann ouvrira une nouvelle agence de cinquante salariés à Lieusaint. Le groupe allemand, l’un des leaders mondiaux en matérielde chauffage, n’en n’est pas à son coup d’essai en France puisqu’il y compte déjà huit agences.

Équipement thermique :le groupe Viessmann s’implante à Lieusaint

Actualités

D www.viessmann.fr

Les Premières Rencontres de la coopération décentralisée franco-japonaise organisées à Nancy auront lieu les 27 et 28 octobre 2008.La Seine-et-Marne y jouera l’un des premiers rôles.

France-Japon :le Conseil général de Seine-et-Marne en première ligne

04

Depuis une vingtaine d’années, leConseil général de Seine-et-Marneentretient avec la province japonaisede Hyogo un fructueux partenariat,mobilisant à la fois chefs d’entrepriseset étudiants du Supérieur. Objectifaffiché : faciliter et encourager leséchanges économiques et les investis-sements.Rien d’étonnant, dès lors, à ce que leDépartement ait été désigné pouranimer l’un des trois ateliers desPremières Rencontres de la coopérationdécentralisée franco-japonaise. Cettemanifestation, qui se tiendra à Nancyles 27 et 28 octobre 2008, estorganisée dans le cadre du 150ème

anniversaire des relations franco-japo-naises. Autour du thème desévolutions sociales, elle aidera à laprise en compte, dans la conduite del’action publique locale, des mutations D

L’agence de Lieusaint proposera également de la formation.

La Seine-et-Marne et la province de Hyogo : un partenariat fructueux.

sociales, y compris démographiques.En tant qu’acteur des pôles de com-pétitivité – comme Advancity, surla ville, l’habitat et la mobilité ouAstech, pôle de compétitivité aéro-spatial – la Seine-et-Marne prendraaussi part à l’atelier sur le développe-ment économique.L’occasion pour les deux pays d’ap-prendre davantage l’un de l’autre.Côté japonais, on se montre trèsintéressé par les dispositifs françaisd’accueil des jeunes enfants en crèche.La France aura, elle, à cœur de prendredes leçons de modernité auprès de cesvilles nippones contraintes, par unecomplexité géographique et une forteactivité sismique, à toujours plus d’in-novations techniques.

[email protected]©ÉlodieQuilleré.

©Viessmann

Page 5: Trajectoires n°7

Portée par la mondialisation, lalogistique connaît une croissanceconstante. En Seine-et-Marne, elleconstitue même un secteur-clé del’économie. Or, cette activité, aussiporteuse soit-elle, ne fait pas toujoursl’unanimité parmi les riverains,incommodés par le bruit des camionset leurs trajets incessants.Soucieux de pacifier la cohabitation,le Conseil général a initié la créationd’un Club de la logistique de Seine-et-Marne, destiné à faciliter lesrelations entre logisticiens, institution-nels et élus. Ce club, qui se réunit tousles deux mois, a mis en place ungroupe de travail pour préfigurer le

Avec plus de 6,6 millions de m2 de surfaces de stockage non agricoles réalisées sur les trente dernièresannées, l’activité logistique connaît, en Seine-et-Marne, une très forte expansion. Expansion de mieux enmieux maîtrisée, puisqu’elle s’accompagne désormais systématiquement de réflexions en amont, de logis-ticiens, d’universitaires et d’élus.

EN BREF…Val d’Europe à l’honneurLe 29 mai dernier à Stockholm,Val d’Europe s’est vu décernerla prestigieuse récompense“Award for Excellence” parl’Urban Land Institute.Cette distinction emblématiquemet à l’honneur l’ensemble duprojet de coeur de ville de Vald’Europe, pour son urbanismeresponsable et sa qualité de vie.

Seine-et-Marne Dévelop-pement a déménagéSeine-et-Marne Développementvient d’intégrer de nouveaux locauxsitués au 66 rue de Belle Ombre àMelun. L’agence a cependantconservé les mêmes coordonnéespostales et téléphoniques.

Un nouveau présidentpour EurodisneyLe nouveau président d’Eurodisneys’appelle Philippe Gas. Après sesétudes de droit à l’Université deParis Assas, ce Français âgé de44 ans a rejoint Disney en 1991.Depuis 2006, il occupait lafonction de vice-président desressources humaines pourWalt Disney Parks and Resorts.

La “WakeStation”récompenséeChaque année, Seine-et-MarneDéveloppement parraine l’un destrois prix dotés de 10 000 euros,décernés à l’issue du concoursPolystart. En juin dernier, c’estJean Gabriel Estève qui a étédistingué pour son projet deWakeStation, un simulateurpermettant la pratique du skinautique en milieu urbain à partird’une technologie innovante.

Des pôles de compétitivitébien notésSuite à l’audit d’évaluation des71 pôles de compétitivité françaispar le Boston Consulting Group,les trois pôles auxquels adhèrela Seine-et-Marne (Advancity,Astech et Cap digital) ont étéclassés parmi les 39 pôles ayantatteint leurs objectifs.

Actualités

Depuis janvier 2008, les Chambres de Métiers et de l’Artisanat de Seine-et-Marne, avec le concours finan-cier de Seine-et-Marne Développement et de la DRIRE, ont lancé l’opération “Qualité Globale”, à destinationdes entreprises artisanales du département.

Opération “Qualité Globale” :accompagner les entreprises artisanales

schéma logistique départemental etdonc l’implantation de nouvellesactivités logistiques prenant désormaistrès largement en compte leur impactsur l’environnement, le tissu urbainet l’habitat. Deux professeurs del’École des Ponts, Michel Savy etMichel Fender, animent ce groupe detravail, assistés d’une doctorantechinoise, Xiao Ming Liu. Cettedernière a intégré Seine-et-MarneDéveloppement pour 3 ans dans lecadre d’une convention industriellede formation (Cifre).

Septembre - Octobre 2008 Trajectoires 05

Club de la logistique :faciliter les relations partenaires

D [email protected]

Dans le secteur de l’artisanat, leschefs d’entreprises sont confrontésau quotidien dans leur activité auxmêmes problématiques que les diri-geants de PME : que faire pour aug-menter mes marges ? Commentmotiver et fidéliser mes salariés ? Lagestion de mes déchets est-elleconforme ? Ma démarche commercialeest-elle adaptée ?... À devoir répondreà tant de questions et maîtriser tantde compétences, le patron de TPE,isolé, peut vite perdre pied.L’opération “Qualité Globale” estdestinée à lui donner un secondsouffle. Les Chambres de Métiers etde l’Artisanat de Seine-et-Marne,Seine-et-Marne Développement et laDRIRE ont mis en place en janvierdernier un accompagnement entière-ment dévolu à l’amélioration de l’en-treprise. Pour une somme allant de300 à 600 euros, la TPE peut inté-grer un dispositif de suivi qui sedéroule en deux grandes phases. D www.cm-montereau.fr

www.cm77-meaux.fr

Xiao Ming Liu chez Seine-et-Marne Développement.

Dans un premier temps, un conseil-ler de la Chambre de Métiers se renddans l’entreprise afin de réaliser undiagnostic global et de mettre ainsi àjour ses points forts et ses pointsd’effort. La seconde étape se pré-sente sous la forme de modules deformation collectifs complétés parun accompagnement individualisé.

À l’issue de ce parcours, l’entreprise,aidée par ses conseillers et forma-teurs, doit être parvenue à élaborerune véritable stratégie de développe-ment, à maîtriser les ressources etassurer sa pérennité.

À Trilport, Euro Commerce Service, l’un des artisans bénéficiaires de l’opération.

Page 6: Trajectoires n°7

Le site Internet www.atelier-idf.org

D

toute l’Europe pour inciter chacund’entre nous à choisir les transportsdurables. Sous l’égide du Conseilgénéral, les entreprises et les collec-tivités locales sont invitées à réfléchir,tester ou adopter des mesures en leurfaveur. Durant toute la semaine, avecla complicité des transporteurs, les 12lignes de Seine-et-Marne Express serontgratuites : l’occasion de prouver parl’exemple que bouger autrement estpossible chaque jour.Pour en savoir + :www.seine-et-marne.fr

2 octobreLes Rencontres pour l’Emploi

Seine-et-Marne Développement s’as-socie à nouveau aux Rencontres pourl’Emploi , le jeudi 2 octobre de 13h00à 19h00, au Centrex de Lognes. Avec,pour cette 16ème édition, un mêmeobjectif : le contact direct entre ceuxqui recrutent et ceux qui cherchentun travail ou des perspectives dechangement. Des conférences sont

notamment prévues sur l’alternance,les métiers de l’environnement, lagrande distribution ou les services àla personne.Pour en savoir + : www.rencontres-emploi.com/programme.htm

7 octobreSoirée des Business Angelsseine-et-marnais

“Accompagnateurs” des jeunes créa-teurs d’entreprises seine-et-marnais,les Business Angels se réuniront lemardi 7 octobre à 17h30 au MuséeAéronautique et Spatial du GroupeSafran à Moissy-Cramayel. En parte-nariat avec Seine-et-Marne Dévelop-pement.Pour en savoir + :www.clubinvest77.com/content/5/66

Du 15 au 18octobreAlger IndustriesLa Chambre de Commerce etd’Industrie de Seine-et-Marne

organise un stand collectif au coeur duPavillon France de Alger Industries.Ce salon professionnel internationalest une plateforme idéale pour lesopérateurs industriels qui souhaitentfaire connaître et valoriser leursprocédés, produits et services sur lesmarchés nord africains.Pour en savoir + : www.cci77.cci.fr

27 et 28 octobre1ères Rencontres de la coopérationdécentralisée franco-japonaise

Dans le cadre du 150e anniversairedes relations franco-japonaises, lesPremières Rencontres de la coopérationdécentralisée franco-japonaise se tien-dront à Nancy les 27 et 28 octobre. LaSeine-et-Marne y animera un atelier.

10 septembreVoyage d’étude à Amsterdam

Le 10 septembre prochain, Seine-et-Marne Développement participera àun voyage d’étude à Amsterdam,organisé par l’Agence Régionale deDéveloppement et Datagora. Auprogramme : la visite de l’aéroport etune rencontre avec l’AAA(Amsterdam Airport Area), une asso-ciation partenariale qui assure lapromotion du territoire élargi de lazone aéroportuaire. L’objectif est à lafois de suivre les bonnes pratiques decette région-clé et de mieux juger surplace quelles sont nos armes dans lecadre de la concurrence européenne.

Du 16 au22 septembreSemaine européenne de la mobilité

Cette année encore, la Seine-et-Marneparticipera activement à la semaine dela mobilité organisée pour la 6e fois dans

Le site descitoyensVous êtes porteur de projet, chercheur,acteur d’une collectivité territorialeinvesti dans l’économie sociale etsolidaire ? Ou bien simple Francilienintéressé par cette thématiquecitoyenne ? C’est à vous qu’est dédiéle www.atelier-idf.org, le site duCentre de ressource régional de l’éco-nomie sociale et solidaire. Porté par leConseil régional, financé, entre autres,par le Conseil général, ce portail offreune foule d’informations utiles. Pourgagner du temps, mais aussi gagner enconnaissance, en lisibilité, en effica-cité : adresses utiles, dates à retenir,actualités, concours, acteurs remar-quables... 175 structures qui oeuvrentdans les domaines de l’économiecitoyenne, de la solidarité, de l’envi-ronnement, de l’emploi ou de laformation sont déjà adhérentes del’Atelier. Toutes profitent d’une miseen réseau et d’une visibilité uniques.À quand votre tour ?

Un temps“d’advance”Récemment rebaptisé Advancity, lepôle de compétitivité seine-et-marnais“Ville et Mobilité Durables” proposeun nouveau site Internet. Vous ysaurez tout sur la mission de ce pôle,les projets en cours, les adhérents(entreprises, collectivités territoriales,établissements d’enseignement su-périeur et de recherche). Sans oublierdes zooms et des liens toujourstrès riches sur l’actualité de la villedurable !De l’appel à candidature du clubInnov’it au rendez-vous “Francedurable à Stockholm” (19 et 20novembre 2008) en passant par lecompte-rendu du dernier déjeuner thé-matique ou l’annonce des prochainestables rondes… toute entreprise quis’intéresse aux problématiques dudéveloppement durable trouvera icide quoi nourrir ses projets, sonagenda... et sa curiosité !

PMEet formationVotre entreprise comprend moins de50 salariés ? Elle est adhérente ou nond’OPCALIA, l’un des plus importantsorganismes collecteurs agréés ? Alorsprocurez-vous le Guide 2008 des for-mations collectives. En 44 pages, voussaurez tout sur les 53 formationsproposées dans la bureautique, laPAO, la comptabilité, la gestion, lesressources humaines, le management,le commercial, la communication oula logistique.

À noter : Compte-tenu de la duréedes stages proposés (1 à 3 jours), unsalarié peut utiliser tout ou partie deson DIF (Droit Individuel à laFormation) sous réserve de l’accord deson employeur sur le choix de l’actionet les modalités de déroulement de laformation.

Pour obtenir ce guide :

Actualités - agenda

Actualités - en pratique

06

D www.atelier-idf.org01 40 38 40 38 www.advancity.eu D www.opcalia-idf.com

01 44 06 07 86 ou 01 44 06 07 67

D [email protected]

D www.seine-et-marne-invest.com

Page 7: Trajectoires n°7

Industrie:le nouveau souffle seine-et-marnaisNouveaux métiers, nouvelles organisations, bond des exportations, puissance del’innovation… En Seine-et-Marne, non seulement l’industrie est encore bien pré-sente, mais elle a plutôt tendance à se redynamiser. Stimulatrice d’investis-sements, génératrice d’emplois tertiaires, et porteuse de savoir-faire, elle constitueun secteur économique éminemment stratégique qu’en toute logique, Seine-et-MarneDéveloppement accompagne activement. Avec la certitude que, riche d’un glorieuxpassé, l’industrie seine-et-marnaise a surtout un très bel avenir...

Dossier

En haut : la chocolaterie Nestlé France à Noisiel. En bas : un moteur SNECMA (usine de Villaroche).

Septembre - Octobre 2008 Trajectoires 07

Page 8: Trajectoires n°7

observe François-Xavier Deflou,Directeur de Seine-et-Marne Dévelop-pement : Corning à Bagneaux-sur-Loing, Essilor à Provins et Hoya àMarne-la-Vallée”. Quant à l’agroalimen-taire, il continue d’être bien représenténotamment avec Nestlé à Noisiel et lesBrioches Pasquier au Châtelet-en-Brie.Bien sûr, d’autres activités se sont déve-loppées. Aux produits minéraux (9% del’emploi salarié en Seine-et-Marne en2005) se sont ajoutés la métallurgie et latransformation des métaux (15%) ainsique les équipements mécaniques (13%).Saviez-vous à ce propos que le métro deParis a été fabriqué à Champagne-sur-Seine ? Saviez-vous également queFrisquet, dont les chaudières sont mon-dialement réputées, a choisi d’installerson siège à Meaux ?Quant au secteur des composants élec-triques et électroniques (12%), il esttoujours dynamique. Rappelons que les3/4 de la production francilienne desilice industrielle, matériau de base del’électronique, proviennent de Seine-et-Marne.On citera enfin les imprimeries ou la cos-métique qui, au siècle dernier, ont investi

es atouts historiques de la Seine-et-Marne ? La Seine et la Marnejustement, et tous les cours

d’eaux. Ils fournissent aux moulinsl’énergie hydraulique et facilitent letransport. Dès le 18esiècle, l’industrie sedéploie donc dans les vallées.Premières activités : les produitsminéraux, sable, calcaire, gypse… sanscompter la meulière de Jouarre, l’argilede Provins ou le verre de la vallée duLoing. Plus tard, surprise, on découvredu pétrole dans les sous-sols briards. Laraffinerie de Grandpuits entre donc enservice dès 1966. Au plus fort de sacarrière, elle fournira 25% de la produc-tion nationale. Aujourd’hui détenu parTotal, le site est toujours actif.Mais bien sûr, la Seine-et-Marne n’a pasque des sous-sols. Sa terre est riche. Sonsavoir-faire agricole ne l’est pas moins.Ce n’est pas un hasard si, en 1824,Antoine Brutus Menier rachète à Noisielun ancien moulin pour y fonder lapremière chocolaterie du monde. C’estlà, dans le bâtiment splendide qu’il feraconstruire, que seront élaborés les processindustriels les plus innovants de la firme,tandis qu’autour se construiront uneimmense ferme et une cité ouvrière. Unsite industriel qui allie efficacité écono-mique, politique, sociale et qualitéesthétique. Ici, en effet, l’industrie peutstimuler l’architecture : la chocolaterie,siège de Nestlé France depuis 1996, està ce titre emblématique. Récemmentrestaurée, l’usine des papiers peints Leroyde Saint-Fargeau-Ponthierry en constitueun exemple tout aussi probant.

Tradition et diversificationSi les process industriels ont considéra-blement évolué, les activités historiquesdemeurent dynamiques. La moitié de laproduction francilienne de gypse vienttoujours de Seine-et-Marne. De même,le verre reste encore une force du dépar-tement. “Trois des plus grands verriersdu monde sont en Seine-et-Marne,

LÀ RETENIR

Pour soutenir l’Industrie dansle département, Seine-et-MarneDéveloppement, l’agence éco-nomique du Conseil général,propose différents dispositifsd’aide. Parmi eux :

• Création et implantation :conseil et accompagnement,financements, formation,implantation, exonérations,mesures fiscales,administratives et financières.

• Innovation : financement deprojets innovants, aides auconseil technologique et à lapropriété industrielle, aidesau recrutement pour les projetsde recherche et développement,aides fiscales et sociales.

• Export : aide à la miseen place d’une stratégie etd’un développement export,diagnostic export, étudesde marché et accompagnementdans le processus de définitiondes pays cibles, organisationde rendez-vous à l’étranger,participation à des salons àl’étranger…Plus d’infos sur l’export :www. 77international.fr

Pour en savoir davantagesur toutes les aides :

Traditionindustrielle et richessesnaturellesLa Seine-et-Marne n’est pas le département d’une seule industrie. Depuis toujours, elle abrite au contraire desactivités multiformes, liées à la richesse de la terre, des sous-sols, des infrastructures fluviales, routières puisaéroportuaires... Résultat : son tissu industriel tire plutôt bien son épingle du jeu.

Dossier Industrie : le nouveau souffle seine-et-marnais

08

L’entreprise Corning à Bagneaux-sur-Loing.

le département. L’imprimerie Québécorà Ocquerre (600 salariés) et les labora-toires cosmétiques René Guinot(Dammarie-lès-Lys) en témoignent.

Indicateurs de bonne santéEn Seine-et-Marne comme ailleurs, lapart des emplois dans l’Industrie décroît.Mais le département résiste bien. Il afallu compter avec les restructurationset les fermetures brutales chez SKF, NinaRicci ou ABB qui ont fait le choix de ladélocalisation. “Les PME, elles, ontcompris qu’elles profitent ici d’un savoir-faire exceptionnel, d’un foncier acces-sible, d’un cadre de travail et d’infra-structures exemplaires”, souligne GérardEude, Vice-président du Conseil généralen charge du développement écono-mique, de la recherche et de l’emploi.Résultat : 9% des établissements seine-et-marnais appartiennent aujourd’hui àl’Industrie (contre 8% en moyennefrancilienne). Ces derniers créent 20%des richesses (contre 15%) et emploient19% des effectifs salariés (contre 14%).Autant de bons indicateurs qui pour-raient se voir conforter par les mutationsen cours dans le département.

L’entreprise BBGR à Provins.

D www.seine-et-marne-invest.com

Page 9: Trajectoires n°7

“Former des alliances pour proposer aux clients des solutions globales”

Quelle est l’activité d’ADR ?F.S.-H. : Notre métier historique est leroulement à billes. Pour la Défense,l’Aéronautique, le Spatial, le Médicalet d’une façon générale, la HauteTechnologie. Mais aujourd’hui, nousévoluons vers le métier d’équipemen-tier et irons probablement demain versle métier de sous-systémier.

Dans un secteur industriel trèsconcurrentiel, quelles clés pourrésister ?F.S.-H. : Il n’y a pas de recette miracle.

Il faut créer de la valeur ajoutée pourle client. Le marché réclamant deplus en plus un interlocuteurunique pour plusieurs prestations,c’est une prestation globale que nousdevons lui offrir. Il faut donc formerdes alliances, enclencher des syner-gies pour proposer aux clients dessolutions globales, et développerainsi des compétences en manage-ment de projet multi-technologique(mécatronique…), donc souventmulti-société (groupement de PME),voire multi-culturel.

Dans un tel contexte, l’industrieseine-et-marnaise est-elle suffisam-ment armée ?F.S.-H. : Nous avons ici un beau cadrede travail, un bon tissu de PME et leConseil général qui, via Seine-et-Marne Développement, nous accom-pagne bien. C’est notamment grâce àleur aide que nous nous sommeslancés dans de nouveaux recrute-ments. Ce sont aussi des aiguillonsefficaces pour accélérer nos actionssur le développement durable.

Frédéric Seguin-Henri

PDG d’ADR à Thomery

Interview

Le parc de Walt Disney Studios®

a Seine-et-Marne a su attirer degrands noms de la logistiquedepuis plusieurs années. Coût

raisonnable du foncier, infrastructuresroutières et aéroportuaires y ontbeaucoup contribué. Or, ce métierévolue aujourd’hui vers un service plusglobal. “La logistique, ce ne sont plusseulement des hangars, confirmeFrançois-Xavier Deflou, Directeurde Seine-et-Marne Développement.Aujourd’hui, des entreprises commeTechdata, à Bussy-Saint-Georges,inventent la logistique informatique.Ils reçoivent, assemblent, adaptent leslangues des logiciels en fonction desdestinations ”.Autre industrie nouvelle : les métiers liésà l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, premier aéroport européen enterme de trafic – comme le catering (res-tauration des passagers) ou la sécurité...

Avec Eurodisney, le tourisme s’est luiaussi industrialisé. Quand on accueille14 millions de visiteurs chaque année,il faut imaginer des modes opératoiresde masse et investir lourdement.L’industrie du contenu numériquecommence aussi à faire parler d’elle.Outre les films fabriqués à Disney,de nombreuses entreprises seine-et-marnaises (Moviken à Marne-la-Vallée,Lexis Numérique à Champs-sur-Marne…) participent, à travers le pôlede compétitivité Cap digital, à cetteaventure du numérique à grandeéchelle. Il existe enfin de formidablesopportunités industrielles autour dudéveloppement durable.

Nouvelles organisationsLa Seine-et-Marne accueille bienentendu de grands groupes industrielscomme la SNECMA à Réau, Suez ou

Veolia. C’est aussi une terre d’accueilde PME. Souples, réactives, imagina-tives, elles ont les moyens de s’yépanouir. De même que les grandsgroupes fusionnent, les PMEpréfèrent parfois s’unir. Fédéréesautour d’un projet, elles offrent alorsaux clients de l’industrie des solutionsglobales et intelligentes (voir témoi-gnage d’ADR ci-après). Une démarchequi permet à de petites structures deréussir là où de grands groupes avaientéchoué.Ce riche tissu industriel expliquepourquoi les salariés spécialisés dansce domaine sont très prisés dans toutle département : ils y bénéficient doncen toute logique d’un taux dechômage particulièrement bas.

Industrie : je mute donc je suisL’INDUSTRIEEN CHIFFRES

21% des richesseséconomiquesC’est ce que crée l’industrieen Seine-et-Marne(contre 15 % en Île-de-France)

19%C’est le poids de l’effectifindustriel en Seine-et-Marne(contre 14 % en Île-de-France)

4 429C’est le nombre d’établisse-ments industriels implantésen Seine-et-Marne en 2008.Parmi eux, 77 appartiennentau secteur de l’aéronautique

Septembre - Octobre 2008 Trajectoires 09

Face à la concurrence mondiale, deux attitudes pour l’Industrie. Fermer, se délocaliser, céder ses outils deproduction. Ou changer de culture, de métiers, d’organisation. La Seine-et-Marne a choisi son camp. Avec,en tête, deux impératifs : investir et imaginer.

L

Dossier Industrie : le nouveau souffle seine-et-marnais

D www.seine-et-marne-invest.com(rubrique Observatoire économique)

D www.adr.fr

Disney ©

Page 10: Trajectoires n°7

arler d’export et d’industrie enSeine-et-Marne, c’est imman-quablement penser à SNECMA.

Implantée depuis 1945 à Villaroche,la société du Groupe SAFRAN est àla fois la première entreprise indus-trielle du département, son premieremployeur industriel et son premierexportateur. Elle emploie directement3 000 personnes. Mais avec les PME,ce sont bel et bien 5 000 salariés quigravitent autour du géant aérospatialde Villaroche. Traduction de cettepuissance : la récente labellisationd’Astech, pôle de compétitivité franci-lien spécialisé dans l’aviation d’affaires,le transport spatial et la propulsion.Le “made in Seine-et-Marne” ne s’ar-rête pas là. Toutes les entreprises quiinnovent tiennent une place de choixsur le marché international.Exemple parmi d’autres : HologramIndustries, leader européen de l’holo-gramme à Bussy-Saint-Georges. Eninvestissant dans une technologie deplus en plus sophistiquée, l’entreprisedécroche de gros appels d’offres lancéspar les États étrangers et réalise 80%de son chiffre à l’export.Autre illustration : Caplain, leader dansles matériels des métiers de bouche(notamment boulangerie-pâtisserie),

qui, à partir de Brie-Comte-Robert,exporte vers plus de 85 pays plus de70% de sa production.Grâce à des entreprises de cettetrempe, la Seine-et-Marne gagne desplaces au classement des départementsfranciliens exportateurs. En 5 ans seu-lement, elle est ainsi passée du 8e au 4e

rang. Ce n’est pas le fruit du hasard.“Depuis plusieurs années, nous ren-forçons notre accompagnementauprès des entreprises industrielles :aide à l’implantation, aide à l’export,

P

Comment se porte Eurofarad ?C. M. : Plutôt bien. Le chiffre d’affaireset les résultats sont en progressionconstante et nous construisons actuel-lement un nouveau site à Chanteloup-en-Brie avec de nouveaux engage-ments en termes environnementaux.

Comment expliquez-vous ce succès ?C. M. : Nous évoluons dans le secteurdes composants électroniques pour lesmarchés de haute technologie (aéro-nautique, pétrole, etc.). Dans ce secteurconcurrentiel, il faut une vraie qualité

“Nous exportons 35 % de notre production”

10

L’industrie s’exporte plutôt bien, merci !Pour progresser, l’industrie doit sans cesse investir, innover et exporter. Les entreprises seine-et-marnaisesl’ont bien compris. La preuve par l’exemple.

Dossier Économie : le nouveau souffle seine-et-marnais

LESCHIFFRES CLÉS

ClassementGrâce à une Industrie bienaccompagnée, notamment parSeine-et-Marne Développement,la Seine-et-Marne s’est hisséede la 8ème à la 4ème placedes départements franciliensexportateurs en 5 ans.

Le top des produits exportésà partir de Seine-et-Marne1er : moteurs d’avions (SNECMA)2e : produits agricoles etalimentaires (Nestlé, CéréalPartners France, GlencoreCéréales France…)3e : parfums et cosmétiques(Fareva, Laboratoire René Guinotet Marie Cohr, LaboratoiresGaléniques Vernin…)

Destinations des exportationsseine-et-marnaises58 % vers l’Europe29 % vers l’Amérique

Christophe Malrin

PDG d’Eurofarad

(Interview, sur le site de Lagny-sur-Marne)

D www.eurofarad.com

D www.77international.fr

SNECMA - groupe SAFRAN, vue aérienne du site de Villaroche.

Interview

de service. Nous investissons donc enpermanence dans l’outil industriel, latechnologie et les personnes.

Quelles perspectives ?C. M. : Continuer de conjuguer crois-sance interne et croissance externe.La stratégie d’acquisition de la holdingà laquelle nous appartenons nouspermet d’élargir en permanence notreoffre.

Hologram Industries à Bussy-Saint-Georges.

aide à l’innovation. Parce quel’Industrie génère beaucoup d’emploistertiaires, parce qu’elle fixe le volumeglobal des investissements, nousconcentrons nos efforts sur cesecteur ”, commente Gérard Eude,Vice-président du Conseil général encharge du développement écono-mique, de la recherche et de l’emploi.

©Éric

Drouin-SNECMA

Page 11: Trajectoires n°7

Enjeux Matière grise

développe ainsi des partenariats avecdes sociétés locales et des structuresnationales qui le sollicitent pourformer des collaborateurs.

Une filière tertiaire attractive.Sa filière tertiaire, la plus importante,qui comprend à la fois les techniquesde commercialisation, la comptabilitéet la finance, la gestion des ressourceshumaines et la gestion de PME, estcelle qui attire le plus de demandes dela part des recruteurs, banque et dis-tribution en tête. Un apprenti peutainsi suivre une formation dans lesecteur bancaire avec LCL ou leCrédit Agricole, ou bien avec desentreprises de la distribution spécia-lisée comme Nature et Découverte etSéphora.

Autre filière appréciée des recruteurs,le GIM (Génie Industriel et Main-tenance). “Les SSII et les entreprisesdu secteur industriel sont particuliè-rement demandeuses, explique DidierNicolle. Elles ont besoin de techni-ciens supérieurs mais sont confrontéesà un manque de jeunes formés dansces métiers.”L’IUT propose également des forma-tions sur mesure pour les entreprises

qui font appel à lui, dans le cadredu DIF (Droit Individuel à laFormation). Il assure par exemple tousles ans des modules de formation pourles salariés de la SNECMA, destinésà actualiser leurs compétences.

Toujours dans le souci de coller aumarché de l’emploi, l’IUT de SénartFontainebleau a récemment constituéun pôle regroupant l’ensemble descompétences utiles aux entreprises,

ecruter votre apprenti enune soirée”, voilà ce quepromettait en juin dernier

l’IUT de Sénart Fontainebleau auxentreprises conviées dans ses locaux.Ce slogan aux allures de “ speeddating ” a fait mouche puisqu’unequarantaine de recruteurs ont fait ledéplacement, avec des profils depostes et des offres sous le bras. C’estque l’apprentissage a de plus en plusde succès et ce, aussi bien chez lespatrons que chez les étudiants. L’IUTde Sénart Fontainebleau, dont lespremières formations ont été crééesen 1988 et qui existe comme unitéautonome depuis 1998, est loin d’êtreen retard sur le mouvement : 8 de ses16 licences professionnelles ainsi quela totalité de ses 7 DUT peuvent êtrepréparés en apprentissage, la plupartétant ouverts à la formation continue.Résultat, en 2007-2008, sur ses 2100étudiants, 500 sont apprentis et 230en formation continue.

Cap sur l’apprentissageEn privilégiant ce type de cursus,l’IUT de Sénart Fontainebleau répondà sa vocation première : lorsque lescollectivités locales ont décidé à la findes années 80 de doter la Seine-et-Marne d’établissements universitaires,elles ont confié à la double implan-tation de Sénart Fontainebleau le soind’offrir une formation post-bac àcaractère professionnalisant, adaptéeau marché du travail. Missionaccomplie : “Aujourd’hui, 99% desétudiants qui choisissent la voie del’apprentissage trouvent un emploi àla sortie ”, assure même DidierNicolle, directeur de l’IUT. D’où l’en-thousiasme des futurs actifs, malgréun rythme intense : un mi-temps enentreprise, un mi-temps à l’IUT, plusles devoirs à rendre... et les vacancesqui passent à la trappe.Afin d’offrir toujours plus d’opportu-nités à ses étudiants, l’IUT de SénartFontainebleau mène un dialoguepermanent avec les entreprises. Il

Didier Nicole, directeur de l’IUT de Sénart Fontainebleau.

En partenariat avec la société Norisko, l’IUT de SénartFontainebleau proposera dès octobre un nouveau diplôme :un DU Chargé d’affaires dans les métiers du contrôle dubâtiment. Cette formation, proposée aux étudiants titulairesd’un DUT ou d’un BTS dans le secteur du bâtiment, permetd’obtenir un diplôme d’université (bac+3).Une nouveauté qui arrive au bon moment puisque danscette branche d’activité, plus de 30 000 postes ont été créésen Île-de-France depuis 2005.

Septembre - Octobre 2008 Trajectoires 11

Une nouvelle formationdans les métiers du bâtiment

que ce soit pour développer l’appren-tissage, la formation continue oupour faire bénéficier les salariés desprocédures de Validation des Acquisde l’Expérience (VAE). Aussi intéres-sant pour les étudiants que pour leursfuturs employeurs.

www.iutsf.com

L’IUT de Sénart FontainebleauUn emploi pour chaque étudiant. L’objectif de l’IUT de Sénart Fontainebleau est clair : s’assurer que chaque étudiant trouve un travail à la finde ses études. C’est dans ce but qu’il ouvre de plus en plus ses cursus à l’apprentissage et à la formation continue, dans un dialogue perma-nent avec les entreprises implantées dans le département.

R

©IUTSénartFontainebleau

Page 12: Trajectoires n°7

compte bien rester fidèle en privilé-giant des espaces soigneusementpaysagés. “L’intégration à l’environ-nement est l’une des nos principalespréoccupations, précise Marc Frappa,directeur général de FaubourgPromotion. Afin de fondre visuel-lement le parc dans le paysage, lesfaçades donnant sur l’A6 seront entiè-rement végétalisées. Ce sera mêmel’un des premiers sites industrielsconstruits avec un mur végétalisé.”Le village de Darvault est donc

arvault, ses 848 habitants, soncafé-restaurant, son salon decoiffure et bientôt… son vaste

parc logistique. Début 2009, ce village,idéalement placé sur l’axe majeur del’A6, à 75 kilomètres de Paris, jouxtantNemours et son bassin d’emploi,devient le théâtre d’un importantchantier, sur le site dit du “Parc de laPierre Levée ”.Au programme, 60 000 m2 de plate-formes logistiques dont une premièretranche de 25 000 m2 livrée dès lepremier semestre 2009. Aux com-mandes, la société Faubourg Pro-motion, qui investit dans l’opérationquelque 35 millions d’euros. Cettefiliale du groupe Idec a répondu avecsuccès à un appel d’offres lancé en2007 par Aménagement 77, l’aména-geur public du département deSeine-et-Marne.À l’origine du projet, la volonté desinstitutions et des élus de développerl’activité de cette zone en misant surun secteur particulièrement porteur.Mondialisation des échanges com-merciaux oblige, la logistique connaîten effet une croissance constante etconstitue même un secteur d’activitéclé à forte valeur ajoutée, puisqu’enplus du stockage, elle englobe le plussouvent la préparation de commandeset l’assemblage. À terme, une fois leslocaux loués, ce sont ainsi 300 à 400emplois qui devraient être créés surle site. Mais attention, pas questionde négliger le cadre.

Une intégration réussieLe parc est conçu pour s’intégrer par-faitement au lieu. Plutôt qu’uneconstruction d’un seul tenant, le projetretenu comprend trois bâtiments bienaérés : un premier édifice de 25000 m2,un second de 20 500 m2 et untroisième de 12000m2 à températuredirigée, qui pourra donc être équipéen entrepôt frigorifique. De plus,la vocation initiale de Darvault,commune céréalière d’Île-de-France,confère au site une connotation verteà laquelle Faubourg Promotion

La future plateforme logistique sur le site du “Parc de la Pierre Levée ”.

Le village de Darvault.

LE PARCLOGISTIQUEDE DARVAULT,EN CHIFFRESET EN DATES :848C’est le nombred’habitants de Darvault

60000 m2

C’est la surfacede logistique qui doit êtreconstruite

25000 m2

C’est la surface de lapremière tranche livrée aupremier semestre 2009

35 millions d’eurosC’est le montant de lasomme investie parFaubourg Promotion surle projet

300 à 400C’est le nombre d’emploisqui devraient, à terme,être créés sur le site duParc de la Pierre Levée

2007Faubourg Promotionremporte l’appel d’offreslancé par Aménagement 77

Début 2009Lancement des travaux

Second semestre 2010Livraison de la dernièretranche

Enjeux Quartier d’affaires

12

D www.amenagement77.fr

définitivement une terre d’avenir.Pour preuve : dans les prochainesannées, le parc logistique de la PierreLevée devrait être complété parl’aménagement d’une zone d’activitésd’une dizaine d’hectares destinée auxPME.

Darvault accueille la 1ère plateforme logistique végétaliséeJouxtant Nemours et longeant l’Autoroute du Soleil, le village de Darvault bénéficie d’un emplacement particulièrement stratégique.Aménagement 77 ne s’y est pas trompé en le choisissant pour l’implantation d’un ambitieux projet de plateforme logistique.

D

Page 13: Trajectoires n°7

Claye-Souilly

Chelles

PARIS

Brou-sur-Chantereine

Vaires-sur-Marne

Nanteuil-lès-Meaux

Lognes

Pontault-Combault

Pontcarré

Ozoir-la-ferrière

Chevry-Cossigny

Brie-Comte-Robert

Lumigny-Nesles-Ormeaux

Chaumes-en-Brie

Verneuil-l’Étang

Guignes

Sivry-Courtry

Fontainebleau

Grez-sur-Loing

Saint-Pierre-lès-Nemours Nemours

Bagneaux-sur-Loing

Souppes-sur-Loing

Château-Landon

Montereau-Fault-Yonne

Provins

Melun

Lieusaint

Le Châtelet-en-Brie

Pamfou

Valence-en-Brie

La chapelle-Gauthier

Fontenailles

Nangis

Maison-Rouge-en-Brie

Chenoise

Jouy-le-Châtel

Vaudoy-en-Brie

Touquin

Mauperthuis

Chailly-en-Brie

Boissy-le-Châtel

Saint-Denis-lès-Rebais

La Ferté-sous-Jouarre

Lizy-sur-Ourcq

Etrépilly

MarcillySaint Soupplets

Coulommiers

Mouroux

Vaux-le-Pénil

Torcy

Chessy

La Ferté-Gaucher

RebaisSerris

MeauxRoissypôle CDG

Ligne 1 - Rebais - Melun

Ligne 16 - Lieusaint - Serris Val d’Europe

Ligne 17 - La Ferté Gaucher - Chessy

Ligne 18 - Meaux - Melun

Ligne 19 - Torcy - Roissy CDG

Ligne 20 - Meaux - Roissy CDG

Ligne 34 - Château Landon - Melun

Ligne 46 - Montereau - Melun

Ligne 47 - Provins - Nangis - Melun

Ligne 50 - Provins - Chessy

Ligne 67 - CDG Roissypôle RER - La Ferté-sous-Jouarre

Ligne 69 - Meaux SNCF - Serris Val d’Europe

Communes et points d’arrêts desservis

Cartographie : Département de Seine-et-Marne - SIG - Janvier 2008.Sources : Département de Seine-et-Marne - SIG - DT © IGN BDTOPO®

0 2N 4 6 8 km

Réseau Seine-et-Marne Express/Mobilien

Fontenay-Trésigny

D www.seine-et-marne.fr(rubrique Transports)

Transports interurbains : toujours plus !La compétence des transports relève certes du STIF (Syndicat des Transports d’Île-de-France) présidé par le Président de la Région Île-de-France, en lien avec la SNCF, la RATP ou OPTILE. Mais savez-vous que le Conseil général finance aussi certaines lignes régulières interur-baines pour faciliter la vie des Seine-et-Marnais ?

Enjeux A la carte

Septembre - Octobre 2008 Trajectoires 13

SEINE-ET-MARNEEXPRESS,ÇA (VOUS) BOUGEFinancé avec l’appui du STIF,intégralement mis en œuvrepar le Conseil général, le réseauSeine-et-Marne Express proposedésormais 12 lignes de carsinterurbains (dont 10 labelliséesMobilien). Une offre (amplitudes,fréquences...) qui ne cesse des’étoffer. Les deux lignes lesplus récentes :• La ligne 16 “Lieusaint/Moissy-Serris Val d’Europe”, créée enjanvier 2008 exploitée parSETRA et N’4 Mobilités, relieLieusaint (et, dès septembre,le Carré Sénart) à Serris.• La ligne 67 exploitée parMarne-et-Morin, mise en serviceen septembre prochain,relie La Ferté-sous-Jouarreà Roissy CDG.

QUAND IL N’Y APLUS DE BUS...ALLOBUS !Allobus, c’est la solution pourmieux desservir l’aéroport CDGlorsqu’il n’y a plus de bus.Ce dispositif, financé par le STIFet le Conseil général, sera misen service à compter deseptembre. Il sera exploité parles Courriers d’Île-de-France(CIF). Les communes concer-nées sont : Dammartin-en-Goële / Longperrier / Le Mesnil-Amelot / Mitry-Mory / Othis /Villeparisis / Villeneuve-sous-Dammartin.

Horaires, prix, trajets :

Page 14: Trajectoires n°7

14

AFI c’est quoi ?49 salariés

3,2 millions de chiffre d’affaires en 2007

+ 22 % de croissance du chiffre d’affairesentre 2005 et 2007

Les dates1981Création d’AFI. Début de la gamme gestioncommunale

1989Sortie d’Afibyblos : gestion des bibliothèques municipales

2005Reprise de l’entreprise par Arnaud Lelache

2007Lancement des logiciels libres AFI opac 2.0 et AFI-GRH 2.0(gestion de bibliothèque et gestion communale en web 2.0)

“Dés 11 ans, je voulais devenir informaticien.Pour ma famille, il a toujours été clair que ceserait moi qui reprendrais l’entreprise.” ArnaudLelache, actuel Directeur Général d’AFI, a huitans en 1981, lorsque son père crée sa société. Àl’époque, Bernard Lelache, ingénieur chimiste deformation, travaille chez un imprimeur et assisteaux débuts de l’informatisation des imprimésadministratifs. Anticipant l’ouverture d’un vastemarché, il crée, avec ses propres économies, sonentreprise d’informatique et lance une gammede logiciels destinés aux mairies pour gérer lesfinances, les ressources humaines et les élections.Puis à partir de 1989, il s’attaque également à lagestion des bibliothèques. AFI prospère et

“Dés 11 ans, je voulais devenirinformaticien. Pour ma famille,il a toujours été clair que ceserait moi qui reprendraisl’entreprise.”Arnaud Lelache, DirecteurGénéral d’AFI

AFI passe au web 2.0Créée en 1981 par Bernard Lelache, AFI (Agence Française Informatique), éditeur de logiciels de gestion installé à Lognes, est dirigée depuis2005 par le fils benjamin, Arnaud. Avec son arrivée, l’entreprise familiale négocie le tournant de l’Internet collaboratif.

compte bientôt 49 salariés. La voie semble toutetracée pour Arnaud Lelache. Pourtant, au sortirde ses études d’ingénieur à Supélec, il choisit dene pas rejoindre l’entreprise familiale : “ Je voulaisfaire carrière ailleurs , se souvient-il. J’avais enviede vivre ma propre expérience ”. En 2000, sonpère décide donc de vendre et recrute dans ce butune nouvelle équipe de direction chargée de fairele tour des concurrents. Mais l’opération provoquele départ de collaborateurs-clés et de clients histo-riques, ce qui compromet toute transaction.Bernard Lelache reprend donc les rênes, soucieuxde maintenir à flot son entreprise jusqu’à sondépart en retraite en 2005, date qui marque leretour du fils prodigue.Récemment diplômé du MBA d’HEC, ArnaudLelache, désireux de créer sa propre société, réaliseque la reprise de l’entreprise familiale constitue deloin le projet le plus intéressant. “ Je suis arrivéavec un vrai challenge à relever. Il y avait cin-quante personnes démotivées. Il n’y avait plus deprojection dans l’avenir. Le parc de clientèle avaitcertes été stabilisé mais on n’arrivait plus à pro-gresser sur le marché ”. AFI était restée un petitéditeur généraliste là où les éditeurs spécialisésétaient devenus de trois à cinq fois plus gros.Le nouveau directeur général commence par

travailler sur l’image de la société et sa notoriété,en professionnalisant la charte graphique desapplications et de la documentation commer-ciale. Dans une seconde phase, il repositionnel’offre de logiciels en s’inspirant des concepts duweb 2.0, un Internet orienté vers des applicationscommunicantes et la création de réseaux sociaux.Arnaud Lelache concentre ses efforts sur deuxgammes en particulier : la gestion communale etla gamme bibliothèque. Et c’est avec cette der-nière qu’il réalise son premier coup de maître.Fini le catalogue classique, au contenu austère etfigé. AFI propose un portail communautaire,interactif et multimédia.Pari gagné : en 2007, l’entreprise multiplie pardeux les commandes de logiciels pour biblio-thèques et gagne ses galons d’éditeur innovant.Enfin, en 2008, AFI devient le premier éditeurdu marché à proposer une gamme de logiciels degestion communale sous licence libre en modehébergé. Après un léger orage, l’entreprise fami-liale peut donc désormais afficher sans sourcillerun objectif clair : devenir un acteur de référencedu marché...

Success stories AFI

D www.afi.opac.2.0.free.fr

Arnaud Lelache, Directeur Général d’AFI.

Page 15: Trajectoires n°7

Septembre - Octobre 2008 Trajectoires 15

Success stories Houlès

D

cette entreprise et faire en sorte que les gens s’ysentent bien .” Ces valeurs d’écoute et de proxi-mité expliquent l’impressionnante fidélité dupersonnel à l’entreprise.

L’histoire va donc continuer de s’écrire enfamille. Mais quand on se nomme Houlès, a-t-onfinalement vraiment le choix ? La réponse dePhilippe fuse : “ D’aussi loin que je me sou-vienne, j’ai toujours voulu travailler chez Houlès.Après mon école de commerce, j’ai d’abord faitautre chose pour voir comment c’était ailleurs.Mon père était impatient mais il m’a laissé libre.S’il y a contrainte, il n’y a pas de plaisir.” Etensuite ? Retour vers l’entreprise, bien sûr : elleest dans les gènes de toute la famille. Qu’en est-ildes 10 enfants de la 5e génération ? “ Jamais nousne les obligerons mais si Houlès peut leur faireune place ce sera avec plaisir ”, sourit Philippe.

Houlès c’est quoi?25 millions d’euros de CA

170 salariésdont 50 à Noisy-sur-École où se trouve lecentre administratif (direction générale,communication, commercial, marketing,ressources humaines, création…)

Une usine (7 000 m2)et une plateforme logistique (9 000 m2)à Saint-Etienne

Un show-roomrue Saint-Nicolas à Paris

Les dates1928Création de Houlès par Félix et André Houlès

1974Installation en Seine-et-Marne

1996Philippe Houlès succède à son père

200880 ans de l’entreprise Houlès

Un succès defil en aiguillePremière entreprise européenne en passe-menterie d’ameublement, l’entreprise Houlèsfête ses 80 ans cette année. Basée à Noisy-sur-École, elle jouit aujourd’hui d’une renom-mée internationale. Parcours d’une sagafamiliale.

C’est une histoire de famille comme on en voitpeu. Une histoire déjà inscrite sur quatre géné-rations.

1928-1945 : Paris, quartier du Faubourg Saint-Antoine. Félix Houlès et son fils André fondentune entreprise de décoration spécialisée dans lapassementerie. Tout va bien jusqu’à la guerre :André est alors fait prisonnier et l’activité doitcesser. Mais à la libération, le commerce reprendde façon fulgurante.

1960 : une troisième génération arrive. Pierre etSuzanne Houlès donnent à l’entreprise sadimension internationale. Quatre filiales nais-sent successivement : en Grande-Bretagne, enAllemagne, en Italie et aux Etats-Unis. Lesagents et points de distribution à travers lemonde se multiplient. “Notre renommée inter-nationale doit aussi beaucoup à ma mère,Suzanne, qui dirigeait la création et se déplaçaitbeaucoup pour apprendre et s’inspirer ”, racontePhilippe Houlès, actuel dirigeant de l’entreprise.

En 1974, la société installe son site administratifen Seine-et-Marne, à Noisy-sur-École. “ Mesgrands-parents y avaient leur maison de campagne,se souvient Philippe Houlès. Aujourd’hui, lesemployés apprécient le calme, la verdure et lasérénité des lieux”.

1996 : Philippe, fils de Pierre, prend la directionde l’entreprise tandis que sa sœur Catherinedirige la communication. Leur premier objectif :développer l’activité autour de la passementerie,la tringlerie et le tissu, et intensifier l’international,notamment en Europe de l’Est, en Chine, en Indeet en Russie. Deuxième priorité : l’image. Si l’en-treprise jouit d’un positionnement haut degamme (parmi ses clients, le roi de Thaïlande,Madonna ou encore Claudia Schiffer), elle estdistribuée à travers un large réseau de distribu-teurs et propose une gamme de prix très variée.“Après des périodes de décoration opulente, nousrevenons à un certain minimalisme. À nous denous adapter et de montrer notre modernité. ”Sans manquer d’ambition, l’arrière-petit-fils dufondateur a la tête sur les épaules. “Je ne veux paslaisser une empreinte particulière. Juste développer

www.houles.com

Philippe Houlès, Directeur de l’entreprise Houlès.

“Après des périodes de déco-ration opulente, nous revenonsà un certain minimalisme.À nous de nous adapter et demontrer notre modernité. ”Philippe Houlès, Directeur del’entreprise Houlès.

Page 16: Trajectoires n°7

Yves CrosoLieutenant colonel du SDIS, chargé de missionconseil et expertise des risques :“Avec nos partenaires, nous sensibilisons les entreprisesaux différents risques. Les principales actionsse concentrent sur la prévention des accidents dutravail et des pollutions.”

Gwenaëlle BigotChargée des relations entreprises pour l’IUT SénartFontainebleau :“Nos formations sont élaborées en partenariat avecles entreprises seine-et-marnaises ; pour répondreau mieux aux besoins en recrutement du territoire.”

Lionel BecquartConseiller en reprise et transmission d’entreprise à laCCI de Seine-et-Marne :“Mon rôle : ouvrir aux entreprises existantes deformidables opportunités d’essor, en mettant encontact ceux qui cherchent à céder leur entrepriseavec tous les repreneurs potentiels.”

Marie-Line LemieuxArtiste mosaïque à Villeneuve-sur-Bellot :“Internet nous permet à la fois de travailler dans unpetit village où nous disposons d’un vaste atelier maisaussi de toucher une clientèle internationale.”

David RozenbergChargé de mission, Datagora à RoissyCharles-de-Gaulle :“Au cœur du premier aéroport d’Europe et en liaison,notamment, avec Seine-et-Marne Développement,Datagora promeut l’attractivité du bassin aéroportuaireauprès d'investisseurs internationaux.”

Jean-Luc RogerGérant de la Fonderie Roger à Égreville :“Nous fabriquons des pièces en alliage de zinc pourtous nos clients français, allemands, chinois ou turcsdu bâtiment, de l’automobile ou des cosmétiques.Avec la souplesse des petites structures.”

Virginie Cardaillacingénieur d’études en relations internationales àl’Université Paris-Est Marne-la-Vallée :“L’an dernier, grâce à nos programmes d’échanges,120 de nos étudiants sont partis dans une quinzainede pays, tels que le Danemark, les États-Unis ouTaïwan.”

77 c’est eux 77 c’est eux, c’est une collection de portraits renouvelée à chaque parution.Des acteurs économiques de tous horizons, public comme privé, jeunes et moins jeunes, artisans locaux,entrepreneurs internationaux... tous unis par leur confiance dans l’avenir de la Seine-et-Marne.

Trajectoires est édité par Seine-et-Marne Développement, agence pour le développement économique du Conseil général de Seine-et-Marne• Directeur de la publication Gérard Eude • Comité de rédaction François-Xavier Deflou, Dominique Marinov • Rédacteur en chef PatriciaMontin • Journalistes Carole Galland et Claire Judrin • Réalisation agencebeaurepaire.com • Photos yannpiriou.com • Hôtel du Département77010 Melun Cedex •Contact [email protected] • seine-et-marne-invest.com • Imprimeur Printed and Co 77500 Chelles• Imprimé sur du papier recyclé Cyclus couché print • N°ISSN 1958-8372.

José TeixeiraGérant de Axe Liberté à Buthiers, entreprise de trans-ports adaptés :“Pouvoir se déplacer est une condition fondamentalede l’exercice de la liberté et de la citoyenneté. Nouspromouvons une totale liberté d’accès aux transportspour les personnes dépendantes.”

Valérie FrémontDirectrice d’Aéropole, pépinière d’entreprises de RoissyCharles-de-Gaulle :“Aéropole offre aux jeunes entreprises un accompa-gnement et une aide au développement, au cœurd’une plateforme aéroportuaire connectée au mondeentier.”