trait d’union nous avons vécu…...nous avons également enconté les sept jeunes ui étaient...

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proposer aux jeunes aussi des réseaux de partage, des thèmes qui les intéres- sent pour qu’ils s’ouvrent réellement aux réalités de l’Eglise (c’est vrai qu’il y a l’aumônerie, le frat etc, mais on peut étendre les choses). Il faut aussi abare les murs ou murailles qui se forment et qui empêchent les jeunes, ou d’autres membres de la communauté, de se frayer un chemin pour l’épanouissement heureux de leur foi. (Je l’ai entendu à maintes reprises au cours des repas dans les familles qui m’ont invité à leur table : c’est l’avantage aussi d’être avec eux pour les entendre, cela aide beaucoup le pasteur qui a charge d’âmes.) Et cela me donne des idées pour ma propre gouverne. Enfin, la deuxième remarque, qui sert en même temps de proposion, est celle-ci : lors de la préparaon des obsèques, ─ c’est vrai que cela se fait d’une manière ou d’une autre ─, mais que cela soit un véritable lieu de catéchèse. Il ne suffit pas que la famille vienne pour demander une bénédicon, mais est-ce que cee démarche en- gage leur être, leur intelligence, leur mémoire à rentrer dans la compréhension de ce qu’ils veulent ? Avant même de commencer à les entendre, est-ce que l’on ne pourrait pas envisager, ou proposer quelque chose, réfléchir par exemple sur un texte pendant 10 mn, pour les aider à rentrer dans la compréhension du mystère, ─ çà pourrait faire son chemin ─, et les aider dans leur vie de foi. Je ne sais pas comment les mariages sans messe se font, mais, lors des préparaons, ne pourriez-vous pas insister sur cee dimension de la messe ? Je le dis à toutes fins ules. Merci père Yves pour tout. Merci aussi pour votre sens de l’Eglise et votre ouverture d’esprit. Merci enfin pour m’avoir en si peu de temps fait découvrir plusieurs lieux à la fois. Je serai toujours disponible et disposé quand vous aurez besoin de moi pour les fois à venir. Je vous remercie. Bonne rentrée Pastorale. Yvon Yekou DE RETOUR SUR LE CONFLUENT J'ai un peu l'impression de rentrer chez moi. Je garde, en effet, un très bon souvenir de mon passage ici de 1998 à 2001. En célébrant la messe à Notre-Dame de Lourdes le samedi 30 août dernier, les treize dernières années étaient comme abolies et je retrou- vais tout de suite mes marques. Je reviens pourtant riche de sept années comme curé à Vélizy et de six autres à Louveciennes. Surtout, je reviens avec pour mission princi- pale celle d'aumônier des Gens du Voyage, nombreux à Conflans et dans les environs. Tout en ayant ma chambre au bateau Je-Sers, je serai bien présent sur les paroisses du Confluent . Thierry de Lasc Septembre octobre 2014 ~ N° 157 MERCI ET AU REVOIR Le samedi 27 juin dernier, l’église Notre Dame de Lourdes, à Conflans, était bien remplie pour la messe de 18h. Nous éons très nombreux, réunis autour des Pères Herman et Guillaume-Marie pour leur dire « merci et au revoir » ! Une messe fesve et gaie, débu- tant par les 3 morceaux d’un puzzle géant, représentant le logo du Confluent, chacun porté par un habitant de chaque paroisse, qui ont « conflué » des 3 allées de la chapelle. Puis un clin d’œil d’Herman a genment bouleversé le début de la célébraon: il a offert à Yves, pour ses 70 ans, et à Guillaume-Marie, pour ses 20 ans de sacerdoce, une cha- suble. Brodées par des religieuses du Bénin, elles étaient arrivées le man même par avion ! Le ton de l’amié et de la convivialité était donné, avec de surcroît des amis d’Herman venus l’entourer ! Les Pères Corneille, curé d’Eragny, Francis en poste à La Celle saint Cloud, Antoine à Saint Germain en Laye et Moïse, son professeur de Bible en transit en France entre le Canada et le Bénin, étaient visiblement heureux d’être là ! Les musiciens de l’Aumônerie ont assuré l’accompagnement, soutenus par ceux des messes africaines. La procession des offrandes fut superbe et générale : l’Aumônerie avec la lanterne de Fesvis pour les 6°-5°, le « Gaston Lagaffe » des 4° -3° et la bannière du Frat du second cycle. Les communautés africaine et portugaise avec des paniers de spécialités de leurs pays. Le Conseil Pastoral avec un panier « solidarité » pour la mise en place du Réseau Partage services. Tous les groupes de prière avec la chaîne de prière du carême. Toutes les bonnes volontés de la paroisse avec les fleurs. Nos vies avec la quête. Tout ce qui est annonce de la Foi, comme le catéchuménat, avec la Bible. A la fin de la célébraon, les différents services ont présenté leurs remerciements à leur accompagnateur et nos deux amis ont ouvert leurs cadeaux : une icône de la Vierge et un livre pour Guillaume-Marie et un vidéoprojecteur pour Herman : il lui sera ule pour l’apprenssage de la langue des signes au Bénin. TRAIT D’UNION Nous avons vécu… 8 place de l’église à Conflans Tel:01 39 72 62 60-Fax:01 39 72 40 55 http://paroisses-du-confluent-78.cef.fr

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  • proposer aux jeunes aussi des réseaux de partage, des thèmes qui les intéres-sent pour qu’ils s’ouvrent réellement aux réalités de l’Eglise (c’est vrai qu’il y a l’aumônerie, le frat etc, mais on peut étendre les choses). Il faut aussi abattre les murs ou murailles qui se forment et qui empêchent les jeunes, ou d’autres membres de la communauté, de se frayer un chemin pour l’épanouissement heureux de leur foi. (Je l’ai entendu à maintes reprises au cours des repas dans les familles qui m’ont invité à leur table : c’est l’avantage aussi d’être avec eux pour les entendre, cela aide beaucoup le pasteur qui a charge d’âmes.) Et cela me donne des idées pour ma propre gouverne.

    Enfin, la deuxième remarque, qui sert en même temps de proposition, est celle-ci : lors de la préparation des obsèques, ─ c’est vrai que cela se fait d’une manière ou d’une autre ─, mais que cela soit un véritable lieu de catéchèse. Il ne suffit pas que la famille vienne pour demander une bénédiction, mais est-ce que cette démarche en-gage leur être, leur intelligence, leur mémoire à rentrer dans la compréhension de ce qu’ils veulent ? Avant même de commencer à les entendre, est-ce que l’on ne pourrait pas envisager, ou proposer quelque chose, réfléchir par exemple sur un texte pendant 10 mn, pour les aider à rentrer dans la compréhension du mystère, ─ çà pourrait faire son chemin ─, et les aider dans leur vie de foi. Je ne sais pas comment les mariages sans messe se font, mais, lors des préparations, ne pourriez-vous pas insister sur cette dimension de la messe ? Je le dis à toutes fins utiles.

    Merci père Yves pour tout. Merci aussi pour votre sens de l’Eglise et votre ouverture d’esprit. Merci enfin pour m’avoir en si peu de temps fait découvrir plusieurs lieux à la fois. Je serai toujours disponible et disposé quand vous aurez besoin de moi pour les fois à venir. Je vous remercie.

    Bonne rentrée Pastorale. Yvon Yekou

    DE RETOUR SUR LE CONFLUENT J'ai un peu l'impression de rentrer chez moi. Je garde, en effet, un très bon souvenir de mon passage ici de 1998 à 2001. En célébrant la messe à Notre-Dame de Lourdes le samedi 30 août dernier, les treize dernières années étaient comme abolies et je retrou-vais tout de suite mes marques. Je reviens pourtant riche de sept années comme curé à Vélizy et de six autres à Louveciennes. Surtout, je reviens avec pour mission princi-pale celle d'aumônier des Gens du Voyage, nombreux à Conflans et dans les environs. Tout en ayant ma chambre au bateau Je-Sers, je serai bien présent sur les paroisses du Confluent . Thierry de Lastic

    Septembre octobre 2014 ~ N° 157

    MERCI ET AU REVOIR Le samedi 27 juin dernier, l’église Notre Dame de Lourdes, à Conflans, était bien remplie pour la messe de 18h. Nous étions très nombreux, réunis autour des Pères Herman et Guillaume-Marie pour leur dire « merci et au revoir » ! Une messe festive et gaie, débu-tant par les 3 morceaux d’un puzzle géant, représentant le logo du Confluent, chacun porté par un habitant de chaque paroisse, qui ont « conflué » des 3 allées de la chapelle.

    Puis un clin d’œil d’Herman a gentiment bouleversé le début de la célébration: il a offert à Yves, pour ses 70 ans, et à Guillaume-Marie, pour ses 20 ans de sacerdoce, une cha-suble. Brodées par des religieuses du Bénin, elles étaient arrivées le matin même par avion ! Le ton de l’amitié et de la convivialité était donné, avec de surcroît des amis d’Herman venus l’entourer ! Les Pères Corneille, curé d’Eragny, Francis en poste à La Celle saint Cloud, Antoine à Saint Germain en Laye et Moïse, son professeur de Bible en transit en France entre le Canada et le Bénin, étaient visiblement heureux d’être là !

    Les musiciens de l’Aumônerie ont assuré l’accompagnement, soutenus par ceux des messes africaines. La procession des offrandes fut superbe et générale :

    l’Aumônerie avec la lanterne de Festivis pour les 6°-5°, le « Gaston Lagaffe » des 4°-3° et la bannière du Frat du second cycle.

    Les communautés africaine et portugaise avec des paniers de spécialités de leurs pays.

    Le Conseil Pastoral avec un panier « solidarité » pour la mise en place du Réseau Partage services.

    Tous les groupes de prière avec la chaîne de prière du carême.

    Toutes les bonnes volontés de la paroisse avec les fleurs.

    Nos vies avec la quête.

    Tout ce qui est annonce de la Foi, comme le catéchuménat, avec la Bible.

    A la fin de la célébration, les différents services ont présenté leurs remerciements à leur accompagnateur et nos deux amis ont ouvert leurs cadeaux : une icône de la Vierge et un livre pour Guillaume-Marie et un vidéoprojecteur pour Herman : il lui sera utile pour l’apprentissage de la langue des signes au Bénin.

    TRAIT D’UNION Nous avons vécu…

    8 place de l’église à Conflans Tel:01 39 72 62 60-Fax:01 39 72 40 55

    http://paroisses-du-confluent-78.cef.fr

  • Puis le diner rassembla une foule joyeuse, dans l’église à cause de la pluie ! Le barbecue de l’Aumônerie a bien attiré les gourmands et les tables étaient couvertes de bonnes choses.

    Six panneaux d’action de grâce pour les temps forts partagés en Paroisse du Confluent ont été placés au fond de la chapelle. Ils vont rester en place un moment ; vous pourrez toujours les scruter pour y retrouver 7 erreurs ou anachronismes qui ont été glissés dans les images ! Elisabeth Richard

    CELEBRATION D’ORDINATION 29 JUIN 2014

    « Que Dieu achève en toi ce qu’Il a commencé »

    En ce jour de fête de saint Pierre et saint Paul, la cathédrale de Versailles déborde de monde dès le début d’après midi. En effet, les plus avisés sont venus très en avance pour être certains de pouvoir assister à la célébration d’ordination qui commence à 15 H 30 par une très solennelle procession. Tous les clochers du diocèse y sont représentés par leurs prêtres ou leurs diacres. Nombreux sont les paroissiens venus prier autour des sept séminaristes qui reçoivent de Monseigneur Aumonier l’ordination sacerdotale.

    L’émotion est grande en voyant après la multitude de servants, la lente progression vers l’autel de plus de 140 de nos prêtres qui saluent par un regard, un sourire ou un geste amical les visages reconnus dans l’assistance. Précédant notre évêque, les ordinants s’avancent dans l’émotion et le recueil-lement : Jean-Baptiste Bellet, Corentin Castex, Gabriel dos Santos, Vianney Hême de Lacotte, Etienne Lhomme, François de Rassilly et bien sûr Martin Guyot, ce qui explique le nombre important d’andrésiens venus l’entourer, lui et sa famille. La cérémonie se prolonge pendant près de trois heures mais l’intensité de la prière, de la louange et de la joie est telle que le temps semble suspendu.

    Quelques témoignages : « L’émotion de sentir véritablement la force de la Foi »

    « L’admiration d’assister à l’engagement de toute une vie »

    « La gratitude de voir ces jeunes gens renoncer à tout ce qui fait pour la plupart d’entre nous, notre quotidien : la vie familiale. Nous, chrétiens laïcs, nous nous devons de les entourer et de les soutenir dans leur sacerdoce »

    « La joie d’accueillir ces jeunes prêtres qui, au terme de longues études, vont avoir la capacité de nous conduire au mieux entre matériel et spirituel. »

    Martin Guyot

    reste de savoir qui va aller se doucher en premier …

    Arrive 18h, il faut démarrer le feu. Où sont les allumettes ? Où est le papier ? Par chance il n’est pas mouillé alors c’est parti ! Une fois le repas prêt, une fois tout le monde installé, une fois le bénédicité chanté nous attaquons avec ardeur le repas.

    Un petit détour rapide par la vaisselle et le brossage de dents et nous voilà replongés dans l’imaginaire. Cette-fois -ci avec les louveteaux-jeannettes, nous avons un casino dans les poumons de Bob pour gagner de l’oxygène, tandis que chez les scouts-guides nous avons visionné des enregistrements pour savoir qui est à l’origine de l’inversion des pouvoirs…

    Il est l’heure du chant de fin qui annonce le retour au sac de couchage et aux rêves ! Voilà à quoi peut ressembler une journée ! Elle est constituée de vrais échanges, du par-tage, de la joie, des envies et, même si elle peut être plus ou moins difficile, à la fin, elle est toujours pleine de surprises et mérite une bonne nuit de sommeil.

    Nous étions dans l'Oise, à Jaulzy pour les scouts-guides et à l'Abbaye d'Ourscamp pour les louveteaux-jeannettes.

    Marie Casassus-Builhé

    AU REVOIR ET MERCI

    Au terme de ce ministère pastoral, du 23 juillet au 30 août que j’ai passé sur le Con-fluent, ma pensée se tourne d’abord vers Dieu, Lui qui est à l’origine de tout don parfait, « Tout vient de lui, tout est pour lui, tout est en lui ». Mais dans ce merci de Dieu à Dieu, je voudrais personnellement inscrire le merci de l’homme à l’homme, en exprimant ma profonde gratitude à vous, père Yves Laloux, pour avoir accepté ma venue sur le Con-fluent et permis de partager la vie du ministère confié à vous par votre évêque. Je suis heureux pour ce temps passé et vécu avec vous ; je le dis de façon franche et sincère. Vie de prière, repas partagés ensemble, ministère pastoral partagé et exécuté en-semble, soucis pastoraux et les inquiétudes que cela soulève débattus ensemble, sans que nous trouvions nécessairement de solutions.

    Cependant, en exerçant mon ministère durant ces 40 jours, deux questions me revien-nent constamment à l’esprit :

    Comment pourrait-on :

    conseiller aux parents de prendre au sérieux et d’entretenir leur propre vie de foi et celle que leurs enfants ont reçue au baptême ? (par exemple, les dimanches, venir avec eux à la messe, les insérer dans un groupe et les suivre, bref tout mou-vement d’action catholique pouvant les aider à trouver leur équilibre spirituel, sans que cela ne soit une contrainte). C’est vrai qu’on en parle, mais je trouve que ce n’est pas assez, il faut qu’on insiste, même au cours de célébrations, y revenir constamment.

  • Nous avons également rencontré les sept jeunes qui étaient accueillis là-bas - car c'est aussi un foyer -, écouté l'un d'eux rapper et partagé des moments avec eux notamment pendant des repas ou des jeux.

    A la fin du camp, comme souvenir, nous avons customisé des t-shirts :) Ce fut donc un camp plein de rencontres et nous avons passé de super moments ; nous attendons avec impatience le camp de l'année prochaine qui comprendra un Jam-boree « Pio-Kara » à Strasbourg ! Nathalie Chiffoleau

    QUE DU BONHEUR !

    Voici ce que le scoutisme nous apporte tout au long de l’année, que ce soit en tant que jeune ou chef. J’aimerais en quelques lignes vous transporter dans ce monde qui ras-semble un arc-en-ciel de différences !

    Je suis de ces chefs qui aiment la petite grasse-matinée de 8h dont le réveil se fait en douceur par les voix calmes des jeunes qui nous informent : « Le petit déjeuner est servi, si tu ne te lèves pas, il n’y aura plus rien pour toi ! ». Cette information très convaincante engendre une motivation incroyable. Après un séjour dans un camp scouts-guides où le chef essaie tant bien que mal de lever ses jeunes, un temps d’adaptation est nécessaire pour être de nouveau debout en premier. Du coup, avec le ventre vide, la « peuplade » ou la « tribu » se rassemble pour partager ce premier repas.

    Comme chacun le sait vient la vaisselle, un dur moment à passer à n’importe quel âge et toujours de nouvelles astuces pour l’éviter. Un louveteau va dire « Mais toutes les éponges sont utilisées », un scout « Quelqu’un est déjà parti chercher l’eau » ; mais sou-vent, soit la bassine disparaît, soit le porteur s’est égaré. Puis arrive l’heure des activités, attendues pour les uns, boudées par les autres qui aimeraient bien les voir remplacées par des temps libres. Mais finalement, tout le monde participe et s’amuse ! Ils montrent leur habilité, leur force, leur compétence, leur joie de vivre !

    Ca y est ! Nous avons déjà le ventre qui crie famine, nous nous dirigeons tous vers le feu pour y démarrer le repas. Tout le monde met la main à la pâte. Pour les plus jeunes, une « sizaine » s’emploie à découper, trancher, faire rissoler avec l’aide d’un chef. Pour les plus grands, c’est une autre paire de manches ! la répartition peut-être très aléa-toire : un à la cuisine, tous les autres au feu à regarder le chef s’époumoner sur les braises …

    En fonction de la fin du repas, entre 13h et 16h, d’autres jeux sont proposés : cette année, soit dans le corps humain avec Globi le globule rouge, soit dans une base secrète de super héros. Quelques courses, beaucoup d’essoufflements, et hop ! le goûter (qu’est-ce qu’on mange !). Les jeunes vont pouvoir s’exprimer sur leur journée : qu’ont-ils aimé ? qu’aimeraient-ils ? qu’est-ce qui est à améliorer ? Mais leur préoccupation

    Des moments très forts : La prostration : cet abandon à Dieu.

    Les ordonnés agenouillés devant leur évêque qui placent leurs mains jointes dans celle de leur Pasteur : l’image du Père qui accueille.

    L’onction des mains qui vont pouvoir bénir, guérir, relever leur frère et célébrer les sacrements.

    L’ensemble des très nombreux prêtres autour de leur évêque pour accueillir les jeunes ordonnés.

    L’imposition des mains par tous les prêtres présents sur la tête de ces nouveaux membres du Presbytérium.

    Les paroles de l’évêque à l’intention des parents et des familles des nouveaux prêtres.

    La bénédiction donnée par ces nouveaux prêtres sur le parvis à l’issue de la cérémonie.

    Des émotions toutes particulières dont le lecteur reconnaîtra l’origine : « Le baiser de Paix donné par Martin » « La fierté et la joie d’avoir un fils prêtre »

    Beaucoup ont été très heureux de partager en fidèles et en amis, la pure émotion et l’immense joie de cette belle cérémonie qui s’est conclue par un verre de l’amitié offert sur le parvis de la cathédrale. Le soleil était au rendez-vous. Les cloches carillonnaient. C’était la fête ! Propos recueillis par M-J D-L

    « QUE TES ŒUVRES SONT BELLES ! QUE TES ŒUVRES SONT GRANDES !

    SEIGNEUR, TU NOUS COMBLES DE JOIE ! »

    Au terme de ces quatre années passées au milieu de vous, et en ce moment d’au revoir, je ne vous dis pas adieu, mais je voudrais vous confier à Dieu. Qu’il veille sur vous, vous protège et vous accompagne dans les différents projets en cours de réalisation sur la paroisse.

    Et en retour, je me recommande aussi à vous dans le cadre de ma future mission à Akassoto dans le diocèse de Cotonou. En effet, je suis nommé curé de la Paroisse Notre Dame de l’Immaculée Conception, dans le doyenné de Calavi, située à une vingtaine de kilomètres de Cotonou.

    Je vous en fais alors une brève présentation (avant que vous ne veniez découvrir par vous-même). La Paroisse ND de l’Immaculée Conception est jeune, créée en 2006 et ac-

  • cueille en ma personne son troisième pasteur. Paroisse en chantier depuis sa création, les paroissiens viennent de terminer la construction de l’église qui a d’ailleurs été bénie par Mgr Ganyé, Archevêque de Cotonou, le 27 juillet dernier. Bravo à eux pour ce chef d’œuvre, permettant à Dieu d’avoir un « Chez lui » au sein de son peuple. La prochaine action consistera à bâtir une maison pour les ouvriers envoyés pour y travailler comme pasteurs. Rassurez-vous, je ne dormirai pas dehors ou dans les arbres comme le pensent encore certaines personnes par rapport à l’Afrique. Il y a bien sûr pour le moment un pied-à-terre servant de résidence pour les prêtres. Yves, lors de son séjour au Bénin, en a vu quelque chose en ce qui concerne les presbytères et peut en témoigner.

    En dehors de son côté chantier, la Paroisse est une communauté dynamique et vivante, composée de tous les âges (enfants, jeunes, adultes), et chacun essaie de tenir sa place pour faire grandir la communauté. Tout n’y est pas parfait, voilà pourquoi il y a encore nécessité de pasteurs pour les accompagner et les guider !

    Alors, en ce moment où je vous quitte pour rejoindre cette communauté d’Akassato et l’aider à grandir davantage, priez pour moi, pour que je sois le pasteur selon le cœur de Dieu. Ainsi ils pourront reconnaître ma voix et je les connaitrai aussi pour être capable d’appeler chacun par son nom. Je compte sur vos prières, et les miennes vous accompagnent aussi ! Dieu vous bénisse ! Herman Anicet Hacheme

    PERE GUILLAUME-MARIE : MA NOUVELLE MISSION

    Après ces deux années passées dans les paroisses de Poissy, puis du Confluent, je vais retourner, à partir de Septembre 2014, aux amours auxquelles la maladie m’avait arra-ché : j’étais en effet responsable d’un Foyer de Charité à Taiwan, et les circonstances ont fait que je n’ai pas pu continuer ma mission, pourtant importante : la formation en pro-fondeur des laïcs (catéchèse, prière, vie sacramentelle, vie en Eglise) par des retraites spirituelles, afin qu’ils puissent mieux comprendre leur mission dans l’Eglise et dans le monde.

    Par ailleurs, je vais être mis à disposition du doyenné de Poissy (incluant les paroisses d’Achères, de Carrières-sous-Poissy, du Confluent, d’Orgeval et de Poissy). Cela consiste-ra en des remplacements pour des messes, confessions et enterrements sur l’ensemble de ce secteur en cas de besoin. Je suis également chargé à temps partiel de l’aumônerie de l’hôpital de Poissy et des maisons de retraite qui en dépendent.

    Merci à tous les fidèles du Confluent pour leur affection et leur soutien. Et comme je dis toujours, je ne suis pas loin, alors : « à bientôt ! » Père Guillaume-Marie

    UNE BERGERIE PAS COMME LES AUTRES...

    Je fais partie des Pionniers-Caravelles des Rives de Seine et Oise qui regroupent les scouts et guides de 14 à 17 ans du Confluent. Cet été, nous sommes partis en camp du 14 au 31 août à Rougon dans les Hautes-Alpes, à la Bergerie de Faucon où vit le Père Guy Gilbert. Nous étions jumelés avec la caravane des Portes de la Dombe, qui se situe près de Lyon.

    Nous avons pu profiter du cadre magnifique en nous baignant dans une cascade proche de notre lieu de camp et en faisant du rafting dans les Gorges du Verdon. Nous nous sommes bien amusés pendant les veillées sur le thème des contes Disney, les nombreux jeux organisés ainsi que les chants improvisés étant toujours au rendez-vous. Nous avons rendu service à ceux qui nous ont accueillis en nourrissant des animaux de la Bergerie (sangliers, daims, wallabys, autruches, paons...).

    Au cours de ces deux semaines, nous avons fait ce qu'on retrouve dans chaque camp Pionniers-Caravelles :

    les « itinéraires » afin d'obtenir des pierres du cairn (voir pho-to ci-contre) qui marquent notre progression sur un des axes d'avancée ; en ce qui me concerne, l'itinéraire choisi, « Vivre avec espérance », concerne le développement spirituel. Il consistait à animer, avec Solvei Hjorth, une messe célébrée par l'aumônier du groupe de Rillieux qui a participé à une partie du camp : ceci nous a permis d'obtenir la pierre bleu ciel.

    la cérémonie des promesses pendant laquelle j'ai prononcé ma promesse « Pio-Kara ».

    le concours cuisine où nous avons tous goûté les préparations culinaires de cha-cune des équipes.

    le trek, un parcours de deux jours en montagne. Notre équipe avait choisi le par-cours le plus difficile avec un dénivelé de plus de 700 mètres que nous ne risquons pas d'oublier :

    * un troupeau de vaches excitées par l'orage, qui menace de nous charger, nous obligeant à nous détourner de notre chemin pour le contourner…

    * des aigles volant à quelques mètres devant nous ! * le choix d'escalader la montagne au moment où le sentier balisé devenait

    trop monotone…

    et, en fin de camp, l'élection des chefs d'équipe de l'année prochaine.

    Nous avons assisté à des célébrations du Père Guy Gilbert et pu le questionner sur sa vie, son projet de Bergerie ainsi que côtoyer des motards pendant la fête des motards qui a eu lieu pendant notre séjour.