Imprimé sur papier recyclé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

Périphérique Nord : 23 millions pour plus de bruit

et moins d’alternatives

Plus de voitures, moins de sécurité pour plus de bruit !

Pour un coût total de 23 millions d’euros, ce projet vise à mettre à 2x3 voies certaines sections du périphérique et réaménager les échangeurs dans un objectif affiché de sé-curité routière. Pourtant, nous savons qu’en choisissant la logique de l’accroissement des capacités, nous ris-quons surtout de mettre encore plus de voitures sur les routes ! Dans un contexte où le prix des carburants augmente de manière continue pour les familles, n’est-il pas temps de mieux utiliser l’argent public en proposant des alternatives pratiques, attractives et accessibles à la voiture particulière?

Un vieux projet coûteux et inutile

Dans le cadre du projet dit de « sécurisation du Boulevard Périphérique Nord », un débat public est organisé pour recueillir l’avis de la population. Pour les écologistes, ce projet très coûteux n’apporte pas de solution durable pour les déplacements quotidiens et pourrait encore accroitre les nuisances que les riverains connaissent depuis longtemps.

Le Bd Périphérique Nord de Caen, inauguré en 1976, a été doublé par le périphérique sud en 1997.

Le projet va augmenter fortement l’emprise du boulevard périphérique par la création de «voies d’entre-croisement» et ce – notamment - par la réalisation d’une troisième file entre la Vallée des jardins et la porte d’Angleterre de part et d’autre de la chaussée actuelle. Pour le Calvaire Saint-Pierre, c’est un coup dur : les habitants à proximité immédiate du périphérique vont subir des nuisances sonores sans doute plus importantes, nuisances qui risquent bien de concerner une plus grande partie du quartier. Malgré cela, toujours pas de mesures pour lutter contre le bruit à l’horizon ! Le minimum, quand on choisit de mettre autant d’argent public dans un projet routier, c’est d’en profiter pour tenir compte du cadre de vie des riverains, qui demandent de manière répétée - et ce depuis des années - un mur anti-bruit pour se protéger des pollutions sonores.

La ville de Caen demande des mesures contre le bruit et une place pour les modes douxSous l’impulsion des élus écologistes, le Conseil Municipal de Caen a demandé à l’Etat la réalisation d’un mur anti-bruit ainsi que la réalisation d’aménagements pour piétons et cyclistes au niveau des échangeurs Weygand et du Chemin-Vert. Ce vote du Conseil Municipal est important car il peut servir d’appui tant sur la question de la lutte contre le bruit que sur la prise en compte des modes doux dans le projet finalisé. Les écologistes deman-dent aussi que les autres financeurs (Région et Communauté d’Agglomération) intègrent ces propositions, qui ont pour seul objectif d’améliorer le cadre de vie des habitants. A nous de relayer ces messages dans le débat public !

Europe Ecologie - les Verts à Caen 25, rue Varignon. 14000 Caen.

09-52-50-67-14 www.elus-caen.eelv.fr

Participez au débat ! Les services de l’Etat organisent une réunion de concertation thématique autour du bruit le Mardi 15 novembre, à 19h, salle municipale de la Pierre-Heuzé.

A plusieurs reprises, les élus écologis-tes sont intervenus sur la problématique du bruit au Calvaire Saint-pierre . C’est le cas de Colette Gissot (photo), Maire-Adjointe, qui connaît bien le quartier : « Les habitants qui vivent à proximité du périphérique sont ceux qui ont le plus à souffrir du bruit au sein de l’agglomé-ration caennaise. Le minimum, quand on entend dépenser des sommes aussi importantes, consiste à faire en sorte de réduire ces nuisances qui sont insupportables au quotidien pour les populations.»

Les élus écologistes mobilisés

Périphérique engorgé : d’autres choix sont nécessaires. Le trafic sur le Boulevard Périphérique est important, personne ne le nie. Mais dans un contexte où les moyens financiers sont limités, nous entendons plaider pour des projets utiles à tous. Face aux enjeux sociaux (augmentation des coûts des carburants et de la voiture) et éco-logiques (pollutions, changement climatique), nous sommes convaincus que tout cet argent pourrait être autrement employé. Ne faudrait-il pas chercher au contraire à réduire le trafic plutôt que de l’encourager ? Un bus de rocade qui permettrait de transporter jusqu’à 40 fois

plus de personnes qu’en voiture sur le même espace ne serait-il pas plus pertinent ? Quand on sait qu’il y a en moyenne 1,2 passager par voiture, pourquoi ne pas miser – vraiment - sur des services de covoiturage ? Un mode de développement nouveau est en question, celui qui permettra enfin de réduire le trafic automobile et de limiter les coûts de plus en plus importants que les ménages doivent assumer pour se déplacer au quotidien.

Imprimé sur papier recyclé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

Périphérique Nord : 23 millions pour plus de bruit

et moins d’alternatives

Plus de voitures, moins de sécurité pour plus de bruit !

Pour un coût total de 23 millions d’euros, ce projet vise à mettre à 2x3 voies certaines sections du périphérique et réaménager les échangeurs dans un objectif affiché de sé-curité routière. Pourtant, nous savons qu’en choisissant la logique de l’accroissement des capacités, nous ris-quons surtout de mettre encore plus de voitures sur les routes ! Dans un contexte où le prix des carburants augmente de manière continue pour les familles, n’est-il pas temps de mieux utiliser l’argent public en proposant des alternatives pratiques, attractives et accessibles à la voiture particulière?

Un vieux projet coûteux et inutile

Dans le cadre du projet dit de « sécurisation du Boulevard Périphérique Nord », un débat public est organisé pour recueillir l’avis de la population. Pour les écologistes, ce projet très coûteux n’apporte pas de solution durable pour les déplacements quotidiens et pourrait encore accroitre les nuisances que les riverains connaissent depuis longtemps.

Le Bd Périphérique Nord de Caen, inauguré en 1976, a été doublé par le périphérique sud en 1997.

Le projet va augmenter fortement l’emprise du boulevard périphérique par la création de «voies d’entre-croisement» et ce – notamment - par la réalisation d’une troisième file entre la Vallée des jardins et la porte d’Angleterre de part et d’autre de la chaussée actuelle. Pour le Calvaire Saint-Pierre, c’est un coup dur : les habitants à proximité immédiate du périphérique vont subir des nuisances sonores sans doute plus importantes, nuisances qui risquent bien de concerner une plus grande partie du quartier. Malgré cela, toujours pas de mesures pour lutter contre le bruit à l’horizon ! Le minimum, quand on choisit de mettre autant d’argent public dans un projet routier, c’est d’en profiter pour tenir compte du cadre de vie des riverains, qui demandent de manière répétée - et ce depuis des années - un mur anti-bruit pour se protéger des pollutions sonores.

La ville de Caen demande des mesures contre le bruit et une place pour les modes douxSous l’impulsion des élus écologistes, le Conseil Municipal de Caen a demandé à l’Etat la réalisation d’un mur anti-bruit ainsi que la réalisation d’aménagements pour piétons et cyclistes au niveau des échangeurs Weygand et du Chemin-Vert. Ce vote du Conseil Municipal est important car il peut servir d’appui tant sur la question de la lutte contre le bruit que sur la prise en compte des modes doux dans le projet finalisé. Les écologistes deman-dent aussi que les autres financeurs (Région et Communauté d’Agglomération) intègrent ces propositions, qui ont pour seul objectif d’améliorer le cadre de vie des habitants. A nous de relayer ces messages dans le débat public !

Europe Ecologie - les Verts à Caen 25, rue Varignon. 14000 Caen.

09-52-50-67-14 www.elus-caen.eelv.fr

Participez au débat ! Les services de l’Etat organisent une réunion de concertation thématique autour du bruit le Mardi 15 novembre, à 19h, salle municipale de la Pierre-Heuzé.

A plusieurs reprises, les élus écologis-tes sont intervenus sur la problématique du bruit au Calvaire Saint-pierre . C’est le cas de Colette Gissot (photo), Maire-Adjointe, qui connaît bien le quartier : « Les habitants qui vivent à proximité du périphérique sont ceux qui ont le plus à souffrir du bruit au sein de l’agglomé-ration caennaise. Le minimum, quand on entend dépenser des sommes aussi importantes, consiste à faire en sorte de réduire ces nuisances qui sont insupportables au quotidien pour les populations.»

Les élus écologistes mobilisés

Périphérique engorgé : d’autres choix sont nécessaires. Le trafic sur le Boulevard Périphérique est important, personne ne le nie. Mais dans un contexte où les moyens financiers sont limités, nous entendons plaider pour des projets utiles à tous. Face aux enjeux sociaux (augmentation des coûts des carburants et de la voiture) et éco-logiques (pollutions, changement climatique), nous sommes convaincus que tout cet argent pourrait être autrement employé. Ne faudrait-il pas chercher au contraire à réduire le trafic plutôt que de l’encourager ? Un bus de rocade qui permettrait de transporter jusqu’à 40 fois

plus de personnes qu’en voiture sur le même espace ne serait-il pas plus pertinent ? Quand on sait qu’il y a en moyenne 1,2 passager par voiture, pourquoi ne pas miser – vraiment - sur des services de covoiturage ? Un mode de développement nouveau est en question, celui qui permettra enfin de réduire le trafic automobile et de limiter les coûts de plus en plus importants que les ménages doivent assumer pour se déplacer au quotidien.