traces magazine #91

40e anniversaire

Quais Laurentiens est une de nos belles entreprises de Saint-Sauveur qui, cette année encore, vient d’agrandir ses bureaux et ateliers, faisant maintenant près de 15 000 pi2. Située au 2330, chemin Jean-Adam, juste en face du détaillant de maté-riaux de construction Dagenais, elle a vu le jour en 1974 alors que Maurice Jutras et André Verronneau décidaient de venir s’ins-taller dans notre magnifique village de Saint-Sauveur... Une belle histoire venait de commencer !

Quelques années plus tard, Christian Verronneau, de la deuxième génération de Verronneau, qui avait commencé en 1986 au sein des Quais Laurentiens pour un travail d’été, a pris la relève de l’en-treprise en 1996. Fort d’une expertise dans la vente au détail et la création de « marques de commerce » et voyant le potentiel qui s’offrait à lui, il a ajouté à l’entreprise, en 2000, une division de vente au détail afin d’offrir aux clients intéressés à se construire eux-mêmes leurs projets de quais une gamme de produits com-plets allant du quai d’aluminium à assembler à l’ensemble de quin-caillerie pour quais de bois ou pour rampes de petites embarca-tions. Cette vaste gamme de produits nommée MULTINAUTIC® est maintenant offerte aux autobricoleurs par l’intermédiaire des réseaux de quincaillers marchands du Canada et des États-Unis tels que Rona, Réno-Dépôt, Costco, Home Depot, BMR et la ma-jorité des autres.

Quais Laurentiens fabrique tout type de projets, allant du simple quai de baignade aux quais des plus raffinés, en passant par des passerelles et des ponts d’aluminium pour pistes cyclables jusqu’aux projets de marinas. Une preuve additionnelle de la qua-lité de ses produits et de la satisfaction de ses clients.

MERCI à tous ceux qui nous ont offert la chance de réaliser leurs rêves... et nous espérons rencontrer ceux qui rêvent encore afin de discuter de leurs projets et de leur démontrer notre savoir-faire.

Chaleureusement… de toute l’équipe de Quais Laurentiens.

450 227-2342 ©

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16 mai 2014 3

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du gardien, ses tarifs ainsi que les com-mentaires des clients.

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Dominic Guay

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SoCIÉtÉ

tRACES est un mensuel gratuit distribué dans les Laurentides, dans Lanaudière, à Laval età Montréal.www.tracesmagazine.com

ADMINISTRATION6, avenue Filion, Saint-Sauveur(Québec) J0R 1R0

DIRECTION DE LA PUBLICATIONAnnie depont514 [email protected]

ASSISTANTE nathalie daragon

DIRECTEUR PUBLICITÉ Pascal Kauffmann 514 [email protected]

GRAPHISMEClaire delpla, Communicdesign.ca

RÉVISION DES TEXTESLauraine Croteau-Bertrand

RÉVISION MAQUETTECynthia Cloutier Marenger

IMPRESSION Interglobe

TIRAGE20 000 exemplaires

SITE WEBMichèle Potvin, [email protected]

DÉPÔT LÉGALBibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du CanadaISSn 1922-3463

Toute reproduction des annonces et articles de TRACES est interdite sauf contrat spécifi que.

Prochaine tombée : 4 juin

ENCORE PLUS SUR

www. traces magazine .com

Patrice G. Llavador

Enfant, je vivais dans un pays dont mes parents refusaient l’indépen-dance. Il a été indépendant. Je l’ai quitté.

Adulte, je vis dans un pays dont je voulais l’indépendance. Il ne sera ja-mais indépendant. Je vais le quitter.

Le premier, c’était l’Algérie.

Le second, c’est le Québec.

Le résultat foudroyant des dernières élections au Québec exprime une image tellement brouillée que plus personne ne peut savoir ce qui se passera avec cette question nationale. On a un parti, le PQ, qui n’a qu’une seule raison d’être, la souveraineté, et qui fait tout pour faire croire que ça ne l’est pas pour ratisser plus de voix. Et il y a un autre parti, le PLQ, qui fait tout pour que le PQ reconnaisse sa vocation indépendantiste pour également ratisser plus de voix. Au point d’avoir érigé le mot « réfé-rendum » en alerte majeure d’une apocalypse programmée. C’est drôle, du reste, le sens que les gens

donnent à ce mot de « référendum », comme si, juste en lui-même, il était un gros mot : « Alors, tu es pour le référendum ! » me lançait-on, avec un rictus d’horreur et un air effroya-blement étonné, moi, qu’on pensait pouvoir fréquenter dans la bonne so-ciété. On n’est plus pour la souverai-neté, l’indépendance, non, ou même le fédéralisme; on est pour ou contre un référendum. Une sorte de grosse masse bitumineuse qui va tous nous rouler dans un magma répugnant. Le premier ministre, en début de cam-pagne, tapi, attendant que ce mot soit enfi n prononcé, pour sonner le glas des candidats péquistes. Servi en cadeau, avec un ruban et une pan-tomime extravagante par l’antimé-diatique Pierre-Karl, qui a poussé la luge du PQ sur la pente vertigineuse et inexorable de la défaite. Un réfé-rendum, et le sort du pays est coulé dans le béton pour, disons, au mini-mum huit ans. Huit ans de bonnes et belles affaires.

Huit ans de mondialisation qui vont encore dissoudre cette question de

l’indépendance dans le bouillon des technologies de l’information. De longues années qui montreront, avec les privatisations annoncées, la perte du peu de souveraineté qui nous restait, placée en bon père de fa-mille chez Hydro-Québec, et même la SAQ, contre laquelle pourtant je peste, qui a augmenté mon vin favori de 15 % en trois mois. Mais qui sait de combien ce sera quand les Des-marais auront acquis cette perle ? René Lévesque avait commencé à fabriquer un pays, à le remonter pièce par pièce. Comme une vieille machine qui ne marche pas, dont les inventeurs nous ont quittés un peu trop tôt, les ferrailles commencent à rouiller. On va se séparer de ce qui fonctionne, qui est vendable; le reste, on le bazarde. Je n’arrive pas à m’ex-pliquer ce paradoxe québécois, d’une fi erté outrancière que l’on constate tous les jours, et qui refuse de fran-chir le pas et de s’assumer comme tel.

Je crois bien que le Québec pour pays va rester une jolie idée, un rêve qui ne restera qu’un rêve. Qui sait ?

Peut-être est-ce une bonne chose ? Peut-être s’est-on trompé de com-bat ? Prendre fait et cause pour les Premières Nations, qui étaient là avant, bien avant. Peut-être « Bien mal acquis ne profi te jamais » est-elle la maxime qu’il faut retenir et graver sur nos plaques d’auto, car forcé-ment se passera-t-il quelque chose avec les vainqueurs, ce qui serait une douce vengeance ? Cette deuxième mort des Patriotes, qui n’aura servi de rien, ce fait français en Amérique1 qui s’éteint, qui s’étiole tout douce-ment, remplacé par une corruption à tous les étages2. Tout ceci est bien décourageant.

1-Ils ont couru l’Amérique : de remarquables oubliés, tome 2, Serge Bouchard et Marie-Christine Lévesque, Lux, 27,95 $ : l’his-toire déterrée de ces Canadiens français qui ont exploré toute l’Amérique avant tout le monde.

2-Un peuple à genoux : 115 raisons de s’indigner, essai collectif, Poètes de brousse, 12 $. Se lit en 20 minutes, remarquable par le sérieux des sources citées.

Bye-bye, Québec

16 mai 2014 5

ÉDITOAnnie Depont

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La GPA1 est-elle éthique ?

Il n’y a plus aucune limite aux désirs des indi-vidus. Il n’y a plus de limite aux « progrès de la science ». Il n’y a plus de limite à la recherche de nouveaux produits à mettre sur le marché.

Désormais, les nouveaux produits s’appellent :

Utérus – En location et bientôt en vente, car on s’active à la création d’utérus artificiels.

Ovules – Prélevés, non sans risques médi-caux et médication avancée.

Spermatozoïdes – Créés à partir de cel-lules souches.

Les prépuces de bébés et les cordons ombi-licaux, c’est déjà du vieux stock; il y a belle lurette qu’on les utilise. Les produits du corps humain sont commercialisés pour l’industrie médicale et pharmaceutique. Après les insémi-

nations artificielles des cheptels de bovins, on passe aux troupeaux humains. La vache, on ne lui demande pas son avis. La femme participe volontairement à cette escalade. Me semble que les féministes font beaucoup plus de bruit d’habitude, pour beaucoup moins. On parle d’« usines à bébés » en Inde et on s’émeut des usines à chiots… On se demande s’il faut léga-liser la prostitution, si le client est à punir ou la pute à blâmer. Bagatelles !

L’eugénisme, porté à son paroxysme par un certain Hitler, est de retour. Ce monstre procé-dait par retrait; nous le faisons par ajout. Nous n’en sommes pas moins des monstres. Nous en arrivons à choisir bébés et mères porteuses par catalogue ! « Je le voudrais blond aux yeux bleus, s’il vous plaît, qu’il naisse sous le signe du scorpion et qu’il ait possiblement un QI de bon aloi. »

On ne parle pas d’orphelins qui ont besoin d’amour, mais d’adultes qui ne savent plus quoi inventer pour combler leurs envies. Les femmes – pour autant qu’elles puissent encore porter ce titre –, ont désormais intérêt à se faire engrosser, à abandonner leurs enfants et à présenter la facture, car elles font vivre toute une industrie. C’est rentable, c’est people et l’État fournit les « services essentiels ».

1- Gestation pour autrui.

Naître dans la dignité

6 16 mai 2014

GAStRonoMIE

J’avais entendu parler plusieurs fois de cet établissement ouvert depuis l’au-tomne dernier, l’Adèle Bistro, situé juste en face du lac Rond. Nous étions six autour de la table; tous ou à peu près avaient entendu du positif au sujet de cette trouvaille des Pays-d’en-Haut.

En entrant, on est tout de suite char-més par le décor. Le bar est grandiose, tout de bois vêtu, et le décor reste sobre malgré tout. C’est invitant et chaleureux.

On s’installe à table et je suis charmé, car il y a du champagne rosé au verre. Alors, on trinque « bulles rosées » ! Faire un toast au champagne, c’est toujours un peu « plus meilleur » qu’avec une bière, encore faut-il aimer les bulles. Le service est bien assuré : la serveuse prend le temps de bien nous expliquer les choix du jour. Nous écoutons re-ligieusement et, à l’heure d’écrire ces lignes, je n’ai pas retenu grand-chose; je ne dois pas être assez religieux.

Michael Lessard, anciennement se-cond d’Anne Desjardins au feu L’eau à la bouche, en est le chef de cuisine. Pour l’avoir vu à l’œuvre quelques fois, je félicite les propriétaires pour

ce choix judicieux. Monsieur le chef est bourré de talent et sans prétention, tout à fait à l’image de ce bistro.

Je prends les ris de veau en entrée. Je ne me rappelle plus tous les in-grédients, mais je suis charmé par la présence de morilles. Quand on me parle de morilles, je deviens un gars facile : je suis de type champignon. Ma blonde, dont c’est l’anniversaire-et-qui-ne-veut-pas-qu’on-en-parle-et-surtout-pas-que-je-revienne-là-dessus, se paie la traite avec un foie gras au torchon à la confi ture de rhubarbe. Nous partageons nos plats et nous sommes comblés. Mon ami d’en face a pris le potage froid aux pois verts. En cette morosité de ce printemps pluvieux qui n’en fi nit plus, ça met du soleil sur cette table bien entourée d’entrées et déjà bien arrosée.

Le chef et les proprios m’excuseront, mais je ne prends pas de notes lorsque je me présente au restaurant. Je ne suis pas un vrai chroniqueur; je ne suis qu’amateur de bons moments. Alors, je n’ai pas noté tout ce qui est passé sur la table, mais tout a reçu des « ho ! », des « ha ! » et aussi des « hummmm ».

J’ai même pu apercevoir certains de mes amis parler la bouche pleine...

En plat, j’ai pris la côte de porc Na-gano. Ma copine a pris le demi-ho-mard, servi avec des têtes de violon « de la Colombie-Britannique », de préciser notre gentille serveuse en re-gardant la météo dehors et en rêvant de jours meilleurs, comme nous tous autour de la table. J’ai beaucoup ap-précié son service avec « le-petit-plus-qui-fait-du-bien ». Merci, Mademoi-selle, nous serons prêts à accueillir les têtes de violon du Québec quand elles voudront bien se présenter.

En dessert, je me rappelle surtout la crème brûlée parce qu’elle avait une belle couverture de sucre croustillant. Une crème brûlée qui fait « toc » avec la cuillère, ça vaut bien des desserts originaux. Elle était accompagnée d’une glace maison aux amandes ou aux pacanes absolument délicieuse.

Pour la touche fi nale, on nous a offert un petit plateau avec un petit sucre à la crème pour chacun. Je vous donne un truc : faites croire à un des proprios que les premiers sucres à la crème ont disparu et ils vont vous croire. Vous

en recevrez d’autres si vous avez été gentils. Ils n’ont pas dû remarquer que nous parlions la bouche pleine...

Dernier petit détail : le chef Michael est allergique aux noix ou aux amandes ou à quelque chose, comme une des convives qui se trouvait à notre table. Alors, si vous avez des allergies, vous ne risquez pas de lui casser les couilles comme ça peut arriver dans certains restos, car il connaît bien la musique allergique. Je le soupçonne même de pouvoir vous composer une sympho-nie sans amandes et sans gluten.

Bon, je vous laisse. L’heure de tom-bée est passée, ça fait 300 mots que j’ai dépassé la limite de ma chro-nique et je vais me faire gronder par madame la rédactrice. Je vous dis : « À la prochaine ! »

Adèle Bistro 1241, ch. du Chanteclerc,

lac Rond • Sainte-Adèle

450 229-4894

Ouvert midis et soirsdès 11 h la semaine et10 h la fin de semaine

Relâche les lundis et mardis

Hugues Néron est restaurateur. Il a travaillé au Québec, en France et en Italie et a voyagéen constante recherche de bonnes tables...

Le coup de cœur du restaurateur troisième chronique

Hugues Néron

Je vous préviens tout de suite : vous ne me verrez jamais casser un restaurateur pour une mauvaise perfor-mance, car il peut tous nous arriver de tomber sur une mauvaise journée, un serveur qui se lève de la patte gau-che, un cuisinier tombé malade qui doit rester à la maison ou un achalandage imprévu. Cela peut soudainement rendre une expérience au restaurant désagréable. Si cela m’arrive, je me contenterai de changer d’adresse tout simplement en gardant le silence...

troisième chronique

E x p o s i t i o n

V e r n i s s a g e

CÉDRIC LOTH

Du 8 au 31 mai 2014

Vernissage le 8 mai De 17h00 à 20h00

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16 mai 2014 7

Opérette et VoltaireLes mémoires d’un cheval-tambour SPECTACLE ÉQUESTREGRAND PUBLIC

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Billets en vente sur admission.caet sans frais sur www.leharas.ca

340, chemin de ChertseySainte-Marguerite-du-Lac-MassonSortie 69 de l’autoroute 15 nord

450 228-3006

Parcours de choix à pleine matu-rité, inauguré en 1963. Consacré « incontournable classique » du cir-cuit laurentien. Au cœur de la Val-lée de Saint-Sauveur-Piedmont, à 35 minutes au nord de Montréal et au sud de Tremblant.

Bénéfi ciant du microclimat de la Vallée, il est entouré de montagnes l’abritant des vents, bruits et irri-tants urbains. Le terrain vallonné offre aux golfeurs un paysage ma-gnifi que en toute saison.

Plus de cinq décennies de qualité et une constante évolution. Impec-cables verts ondulés, dissimulant plaisirs et défi s. Larges allées ma-nucurées, sécuritaires et bordées d’immenses arbres centenaires et de milliers de fl eurs. Succession de défi s à la hauteur des golfeurs les plus motivés. Une oasis de paix : un plan d’eau et un pittoresque pont de plus de 300 pieds.

Notre parcours de choix à normale 72 vous propose du golf de qua-lité, un site unique et prisé : en plus de servir le grand public, le Golf Piedmont est l’hôte de plusieurs tournois. Des abonnements et li-gues sont aussi offerts.

Quatre grandes salles climatisées ainsi que deux bars, une immense terrasse couverte, des vestiaires et des douches sont à la disposition de la clientèle.

Visitez-nous sur notre site Internet en toute liberté : galerie de pho-tos, carte de pointage et liste de services. Consultez également nos tarifs et promotions tout au long de la saison. Si vous le désirez, il est possible de faire vous-même votre réservation de golf en ligne au :

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Notre trou de départ

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Saad

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8 16 mai 2014

En vEdEttE

Pendant tout près d’une dizaine d’années, il a participé à plusieurs événements au Club de Golf Le Mirage, propriété du couple Dion/Angélil. Il est celui qui a effectué dans les rues de Montréal le fa-meux truc de magie à Bono, du groupe U2.

Jonathan a également participé à plu-sieurs émissions de télévision telles que Salut, Bonjour ! à TVA avec Benoît Ga-gnon, en tant que chroniqueur magique, Les missions de Patrice avec Patrice L’Écuyer à Radio-Canada et à LCN avec Guy Bolduc. Il a de plus collaboré à des émissions à RDS, au TVA 17 heures, au Grand Journal à TQS et au Guide de l’auto à VOX. On a aussi pu l’apercevoir à L’antichambre à RDS, à Comédie Club Grand Rire au Canal D ainsi que dans de nombreuses autres émissions.

Jonathan a obtenu un contrat d’un an à l’hôtel Excalibur à Las Vegas, le qua-trième plus grand hôtel-casino du monde. Il a déjà plus de 1000 spectacles à son actif au Canada et aux États-Unis ainsi qu’à l’international. Il s’est donné en spec-tacle entre autres à Mexico, Dubaï et Macao. Bref, vous n’avez pas fini d’en entendre parler !

Jonathan travaille en association avec la compagnie fan-O-web, qui a un portfolio des plus diversifiés, comprenant plus de 14 sites et plusieurs projets en dévelop-pement. Fan-O-web représente le réseau de divertissement Web le plus important au Québec.

Le réseau fan-O-web a lancé en janvier 2014, en association avec Jonathan, le site www.magiemagie.com, un recueil d’actualités sur le monde de l’illusion et de la magie avec des trucs insolites, des vidéos humoristiques, des talents extra-ordinaires et des capsules originales ! En avril 2014, le site avait déjà plus de 500 000 visiteurs uniques par mois, et ce, seulement quatre mois après son lan-cement. C’est le plus gros site de magie au Québec.

Bientôt, vous pourrez voir Jonathan ap-paraître dans des restaurants branchés pour épater les clients et le suivre dans la section Magie magie TV sur le site www.magiemagie.com. Pour les dates de représentation et pour en savoir plus, visitez son site personnel au www.jona-thanlanglois.com.

Qui est Jonathan Langlois ?C’est un magicien et humoriste du Québec à la feuille de route des plus impressionnantes.

15 JUIN Brunch et Magie

pour la fête des pères

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16 mai 2014 9

REnContRE

Annie Depont

Il est l’homme derrière la musique du Cirque du Soleil (Saltimbanco, Mystère, Alegria…) et celle de la tournée mon-diale de la troupe de ballet sur glace Holiday on Ice en 1997. Il est égale-ment l’auteur de la trame sonore de plusieurs films et téléséries. Deux cent mille personnes lui ont rendu hom-mage au Festival de Jazz de Montréal en 1995. Les Chinois lui ont commandé une partie de la musique des cérémo-nies célébrant le retour de Hong Kong à la Chine en 1997. L’Université Laval lui a remis un doctorat honoris causa en 2005. Pierre Maisonneuve lui a consa-cré un livre d’entretiens… Bref, bref, bref. Et pourtant, nous avons affaire à un homme plutôt solitaire; ce fut donc un moment privilégié de le rencontrer en tête à tête dans sa grande maison blanche des Laurentides.

Parmi les nombreux projets qui l’ani-ment, malgré une vie déjà bien remplie qui inciterait beaucoup de gens à se dorer au soleil, il compose la musique d’EQI, spectacle équestre créé par la première équipe de Cavalia. Il travaille avec la chanteuse Francesca Gagnon (la voix d’Alegria), avec laquelle il a monté plusieurs spectacles, d’intimes à gran-dioses. En juin, à Monteux, près d’Avi-gnon en France, 30 spectacles et une tournée diffuseront les compositions de René Dupéré.

« Hier, me dit-il, j’ai terminé une pièce de théâtre multimédia avec un ami en Espagne. Tout a été créé par Internet et Skype. C’est magnifique, la tech-nologie ! » Entendez par là qu’il adore profiter du silence de la belle maison blanche.

En 2008, à Tokyo, il sort brûlé de la tournée du Cirque du Soleil et dé-cide de faire une pause. Vous avez dit « pause » ? Pause musicale, oui, mais projet humanitaire intense ! Il

se tourne vers l’Afrique et utilise son argent pour offrir du microcrédit aux femmes du Bénin.

« De l’alphabétisation à l’entreprena-riat » – Les candidates doivent d’abord apprendre à écrire leurs langues : le « goun » et le français (langue nationale de l’Afrique de l’Ouest). Elles ont déjà un savoir-faire de groupe et vendent leur production autour de chez elles. Six mois avant de faire partie du pro-gramme, elles doivent donc avoir fait des études dans leurs langues et rédigé un plan d’affaires. Grâce à cette prépa-ration sérieuse, en collaboration avec son équipe sur le terrain, René Dupéré dit avoir un taux de remboursement de 100 %. C’est là que le système ban-caire s’intéresse à la chose… et ramasse la mise : M. Dupéré continue à fournir des fonds, la banque prête cet argent, reçoit 8 % d’intérêts et demande en plus aux femmes de fournir une garan-tie sur une terre ou par l’intermédiaire de leur mari !

Et de citer John Lennon : « La vie est ce qui arrive quand on a fait d’autres plans. »

Êtes-vous féministe à ce point, M. Dupéré ?« Je n’aime pas les istes… Dans deux cents ans, l’Afrique sera sauvée par les femmes. En Afrique, il y a une série de concepts différents des nôtres, car les Africains sont en mode de survie constamment. Quand on alphabétise une femme au Bénin, ses enfants seront alphabétisés. Je parle de façon idéaliste, car il s’agit d’un petit pays tranquille où catholiques, musulmans et vaudouistes se côtoient. La notion même de reli-gion est différente. »

Pour en savoir plus, sur Google :

« Femmes de Porto Novo : de l’alphabé-tisation à l’entreprenariat », René Du-péré, Sylvie Labelle, Elise Velle, Augus-tin Bodjrenou.

René DupéréL’homme derrière la musique du Cirque du Soleil

10 16 mai 2014

LIttÉRAtURE

13-14-15 juin

13 juin - VendrediPLACE DES CITOYENS 21 h 30 • Spectacle Burlesque Présenté par le restaurant Spago

14 juin - SamediPARC DE LA FAMILLE 9 h-16 h•Marchéd’artisans •Animation PrésentéparHérospourl’espoirRUE MORIN 17 h •Fresquesurbitume •Cirque PrésentéparCarnavalAbraska 18 h 30 •ElixirduGumbo 21 h 30 •RadioRadio 23 h •DJStephLemire

15 juin - DimanchePARC DE LA FAMILLE 9 h-16 h •Marchéd’artisans •Animation PrésentéparHérospourl’espoir

présente

RADIO

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Commanditaires principaux :LES

MACHINES

BOYS

Illustrations de Rock Thérrien

Sainte-Adèle

INFO : 514 554.3417 | 514 81.KARMA WWW.LANUITDESTOILES.COM

Comunic

Nancy R. Lange

Je viens de recevoir, coup sur coup, trois livres en services de presse explo-rant le thème du deuil de la mère. Je n’ai pu m’empêcher de faire un lien – tout à fait fortuit, bien sûr – avec le sentiment de perte et d’abattement dans lequel plusieurs ont l’impres-sion d’évoluer – ou de régresser – ces temps-ci.

Les récentes élections en ont lais-sé plusieurs amers et la suite des choses inquiète, du côté du pro-vincial comme du côté du fédé-ral. Pour qui travailleront nos élus ? Plus que jamais, on parle gros sous et emplois, mais très peu de l’envi-ronnement, qui devrait être la toute première des priorités. Notre terre et nos programmes sociaux se délitent. La langue française et la culture en prennent plein la gueule. Certains évoquent même, espérons que ce soit à tort, l’éventualité d’une loui-

sianisation du Québec. L’éducation, il n’en est carrément plus question dans les discours des élus, ni de celle qu’on dispense dans les écoles ni de celle qu’on peut acquérir grâce à des programmes de télévision ou de radio qui s’adressent à l’intelligence. Les coupes à Radio-Canada ou celles dans la recherche scientifi que sont éloquentes à cet égard. Comme si apprendre à réfl échir, ce n’était plus une priorité. Penser, c’est peut-être dangereux ?

Qui est-elle, cette majorité qui a mis Coderre au pouvoir à Montréal, Couillard à la tête de la province et Harper aux rênes du Canada ? Je ne me reconnais pas en elle. Voici deux livres qui pour moi résonnent, sur deux modes différents, avec ce constat des lieux.

L’exploration de la douleurDans un univers photographique glauque créé par Benoit Paillé et qui

rappelle la solitude des personnages d’Edward Hopper, le poète-per-formeur Sébastien Dulude explore exhaustivement, dans son recueil Chambres, le registre de la douleur jusqu’à l’automutilation (acte qui ressemble étrangement à nos récents choix collectifs, ne trouvez-vous pas ?). Dans diverses mises en scène, il nous présente un alter ego qui semble tester ses limites. Un livre qui dit avec force le sentiment d’étrange-té au monde et le corps « infecté » par le rapport à l’autre, un corps qu’on désire peut-être punir d’être le por-teur de l’aliénation ? Très troublant.

Regarder l’impasse dans le blanc des yeux Je ne trouverai nul éloge adéquat pour arriver à nommer l’admiration que j’éprouve pour Où irez-vous armés de chiffres ?, le dernier recueil d’Hélène Monette. Ça te visse sur ta chaise, te gifl e l’intelligence. Di-

rect dans l’insupportable. Nous, l’humanité, courons à notre perte, l’ignoriez-vous encore ? Ce recueil est d’une intégrité sans compromis et sans merci. Une écriture qui évite tout effet de style superfl u, tout ma-niérisme visant à faire moderne. Un livre de nécessité. Je salue bien bas celle qui a eu le courage de soutenir sans faille cette lucidité devant le dé-sastre du monde, de nommer celui-ci avec une exactitude chirurgicale et de s’en indigner, encore.

Chambres, Sébastien Dulude et Benoit Paillé, Éditions Rodrigol.

Où irez-vous armés de chiffres ?, Hélène Monette, Éditions du Boréal.

L’amer à boire

16 mai 2014 11

CInÉMA

Cynthia Cloutier Marenger

Mon amour des téléséries ne date pas d’hier. J’avais tout juste 7 ans que je suivais avec passion Les Filles de Caleb, happée dès les premières se-condes du générique par sa musique envoûtante, promesse d’une heure de délices télévisuelles jamais déçue.

Malgré mon grand intérêt pour le cinéma, j’ai ainsi toujours trouvé plus de satisfaction dans les téléséries, qui procurent un plaisir renouvelé et dont on attend les épisodes ou les sai-sons avec une impatience fébrile im-possible à ressentir aussi intensément lorsqu’il s’agit d’un fi lm.

Comme des centaines de milliers d’autres téléspectateurs, j’ai consacré des dizaines d’heures des dernières années de ma vie à des téléséries qui

me captivaient, la plupart améri-caines et britanniques. Rien d’origi-nal à cela.

Cet hiver, pourtant, j’ai eu le bon-heur de trouver à Radio-Canada une télésérie québécoise qui mainte-nait mon intérêt éveillé et s’adressait à moi : Série noire. Je dois toutefois être une bibitte étrange du « marché » télévisuel d’ici puisque nous n’étions apparemment qu’une poignée à suivre cette série...

Malheureusement, pas besoin d’être devin pour prédire que, vu les nou-velles compressions budgétaires exigées du diffuseur public par le gouvernement Harper, Série noire passera à la trappe l’an prochain, à l’image de La bibliothèque de René et de La tête ailleurs sur la Première

chaîne, pas assez « rentables » en ma-tière de cotes d’écoute.

Ne sommes-nous véritablement que quelques-uns à apprécier ces émis-sions ? Ou la façon d’enregistrer l’au-ditoire est-elle désuète, ne tenant pas compte des visionnements et écoutes en différé sur le Web ?

Et si nous ne sommes réellement que quelques-uns, devons-nous pour autant être négligés dans la program-mation d’un diffuseur public dont le mandat est de « s’adresse[r] à tous les citoyens, de tous âges, de toutes ori-gines, qu’ils vivent en milieu rural ou urbain »1 ?

Il ne s’agit ici que de quelques-unes des questions soulevées dans le Livre blanc sur l’avenir de CBC/Radio-Canada, produit par le groupe Tous

amis de Radio-Canada et dont l’ob-jectif est de réfl échir à l’avenir du dif-fuseur public en invitant les citoyens à s’exprimer sur le sujet.

Bien sûr, les temps ayant changé et les auditoires s’étant morcelés, re-trouver un consensus aussi large qu’à l’époque des Filles de Caleb relève de l’utopie. Dans ces circonstances, les Série noire de ce monde sont-elles vouées à disparaître ? Ou aurons-nous l’audace de continuer à soute-nir des projets plus marginaux ? La réponse nous appartient.

Pour télécharger le livre blanc et par-ticiper à la discussion, rendez-vous au www.amisderadiocanada.com. 1- Livre blanc sur l’avenir de CBC/Radio-Canada, version abrégée, p. 5.

Des Filles de Caleb à Série noire

12 16 mai 2014

Une panoplie d’activités,de jeux et de spectacles gratuitspour toute la famille !

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•Spectacle de fin de soirée incluant un droit d’accès à la section « VIP » du Théâtre des Pays d’en Haut de Saint-Sau-veur, des consommations gratuites à l’entracte et une ren-contre avec l’artiste après le spectacle.

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Gracieuseté de TRACES MAGAZINE et du producteur LES ÉVÉNEMENTS ARTISTIQUES PIERRE LEGAULT INC., qui pré-sente, depuis maintenant 17 ans, une programmation variée et de très grande qualité au Théâtre des Pays d’en Haut (an-ciennement Chapiteau Saint-Sauveur).

La dernière gagnante de la viréegastronomique pour 2 personnes :

GINETTE BRUNET

TRACES Magazine, en collaboration avecles Événements artistiques Pierre Legault inc., vous invite à participer au concours

Sur les TRACESd’une Virée gastronomiqueUN ÉVÉNEMENT CULTURELET GASTRONOMIQUE… SANS PAREIL !

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Pièce d’art singulière, Le Contemporain Art-Golf rassemble dix-huit tés de golf en bronze.

L’ensemble regroupe Le neuf d’aller et Le neuf de retour. Inspirées des singularités des golfeurs,ces sculptures invitent à la réflexion du joueur sur son profil sportif. C’est par l’examen soutenu des sportifs professionnels que les subtilités comportementales du golfeur ont été dévoilées. Ainsi est né le design de chacune des dix-huit composantes empreintes de subtilité et d’humour. Le Contemporain Art-Golf est le nouveau langage de l’objet sportif. L’ensemble est présenté sur deux socles aux lignes épurées, ou individuellement sur un socle simple.

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Flûte Alors ! Quatuor de fl ûtes à bec virtuoseVincent Lauzer, Marie-Laurence Primeau, Alexa Raine-Wright, Caroline Tremblay

Un printemps RenaissanceAdriano Banchieri, John Bennet, Roland de Lassus, John Dowland, Giovanni Gastoldi, Clément Janequin,

Thomas Morley et d’autres.

Billet 15 $, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans En vente à la porte ou auprès des choristes INFO Louise Boisvert, 450 224-7258 ou [email protected]

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•Salle André-Mathieu | 1 877 677-2040 | 475, boulevard de l’Avenir, Laval

•Théâtre des Pays d’en Haut | 450 224-5757 / 1 855 551-5757So

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•9 juin au 11 sept. •18 et 19 juin MESSMER

•5 juillet MIXMANIA

•12 juin

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16 mai 2014 15

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traces magazine #91

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