traces magazine #85

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JACQUES ORHON LES VINS DU NOUVEAU MONDE ALAIN LACOURSIÈRE | PAGE 8 CADEAUX TECHNO | PAGE 11 Vol. 8 no. 01 - 22 nov. 2013 | MENSUEL GRATUIT | 20 000 COPIES CERTIFIÉES | IMPRESSION INTERGLOBE TC TRANSCONTINENTAL LAURENTIDES | LANAUDIÈRE | LAVAL | MONTRÉAL + WEB

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ed. novembre 2013

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Page 1: TRACES magazine #85

JACQUES ORHONLES VINS DU NOUVEAU MONDE

ALAIN LACOURSIÈRE | PAGE 8

CADEAUX TECHNO | PAGE 11

Vol. 8 no. 01 - 22 nov. 2013 | mEnSUEL GRATUIT | 20 000 COPIES CERTIFIéES | ImPRESSIOn InTERGLOBE TC TRAnSCOnTInEnTAL

LAUREnTIDES | LAnAUDIÈRE | LAVAL | mOnTRéAL + WEBLAUREnTIDES || LAnAUDIÈRE || LAVAL || mOnTRéAL ++ WEB WEB

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2 22 novembre 20132 22 novembre 2013

PIPERADE est une entreprise artisanale.

Nos pâtisseries sont à base de beurre et d’ingrédients de première qualité. Nos produits sont disponibles dans les marchés publics et sur commande ainsi qu’à la boulangerie du Marché de Sainte-Anne-des-Lacs. Pour la période des Fêtes, en plus de nos tartes habituelles, réservez vos bûches de Noël, truffes et biscuits au 450 562-6172.

Nous serons présents aux marchés suivants :

LACHUTE 29 novembre au 1er décembre

VAL-DAVID7 et 8 décembre

TREMBLANT14 décembre

SAINT-LAMBERT15 décembre

MORIN-HEIGHTS21 décembre

29 novembre au 1 décembre

SAINT-LAMBERT

MORIN-HEIGHTS

VInS BLAnCS

Les Jardins de Bouscassé 2009,Pacherenc du Vic-Bilh, Château Bous-

cassé (France – Sud-Ouest – 16,60 $)

Vinifi é par un des meilleurs producteurs de France et de madiran, ce vin blanc à la belle robe dorée suggère de belles notes fl orales et possède du fruit, du gras et de l’acidité. Un délice et une aubaine à ce prix !

Alsace Pinot blanc 2010, Trimbach(France – Alsace – 16,65 $)

Quand un vin très abordable est élaboré par une grande maison, voici le résultat ! Même avec son simple pinot blanc, cette maison alsacienne fort réputée élabore un vin de bonne qualité, expressif, sec et fruité, et très agréable.

Bagatelle, Muscat Petits Grains 2010,Muscat de Saint-Jean-de-Minervois,

Clos Bagatelle(France – Languedoc – 18,25 $; 500 ml)

Avec sa robe légèrement dorée et brillante, ses parfums d’abricot, de miel et de raisins bien mûrs, et cette bouche onctueuse, sensuelle et invitante, on imagine facilement l’union de ce vin avec un foie gras frais ou une crème brûlée au gingembre.

Castello di Pomino 2012,Pomino Bianco

Marchesi de Frescobaldi(Italie – Toscane – 19,80 $)

D’une couleur jaune paille avec des refl ets dorés, ce vin toscan issu de chardonnay et d’un peu de pinot blanc a des arômes de fruits blancs. Tout en fi nesse et en fraîcheur, il est sec et d’une bonne souplesse.

Petit Clos, Sauvignon blanc 2012Clos Henri

(Nouvelle-Zélande – Marlborough – 19,95 $)

La famille Bourgeois, bien connue dans la région de Sancerre, nous propose ici un vin néo-zélandais désaltérant, sec et fruité, qui pour-rait être servi en apéritif et qui sera à coup sûr délicieux avec des pois-sons fumés.

VInS ROUGES

Campo Ceni 2011, Barone Ricasoli(Italie – Toscane – 15,95 $)

Sangiovese, merlot et cabernet sauvignon s’unissent pour donner un vin porté sur le fruit, gratifi é de tanins assez souples, et qui se termine sur une fi nale légèrement épicée. Servir à 16 °C avec des grillades !

Serie A Cabernet – Malbec, Zuccardi(Argentine – Valle de Uco – 16,95 $)

Voyage dans ce coin reculé d’Argentine avec un assemblage malbec et cabernet qui donne un vin aux saveurs de mûres, avec des tanins caressants et une bonne matière fruitée. Pour un peu d’exotisme dans votre verre !

La Capitana, Shiraz 2011, Vina La Rosa(Chili – Cachapoal – 17,60 $)

Sans doute l’un des plus beaux vignobles chiliens, Vina La Rosa nous propose dans cette syrah gorgée de fruits noirs et d’épices douces un vin qui a du tonus et du caractère, idéal avec le gibier à poil.

Château Godard-Bellevue 2009, Francs Côtes de Bordeaux(France – Bordeaux – 19,20 $)

Avec ses 50 % de merlot qui lui procure de la rondeur et des tanins soyeux et les cabernets qui lui confèrent matière et structure, ce vin au bouquet de fruits rouges bien mûrs, encore légèrement boisé, accompagnera joliment des côtes d’agneau.

Côtes du Rhône 2011, E. Guigal(France – Rhône – 19,40 $)

Produit par une grande maison, toujours fi dèle à lui-même, précis, délicieux, voici un vin encore abordable, aux notes légèrement poivrées apportées par la syrah, frais et d’une bonne souplesse grâce à la présence du grenache.

Après avoir terminé l’écriture de son dernier livre,

Les vins du nouveau monde*, Jacques Orhon

revient dans les pages de TRACES avec sa chronique exclusive.

DIX VInS divins à moins de vingt

LES VINS DU NOUVEAU MONDE – Tome 3 – Amérique du nord

Écrit par Jacques Orhon en collaboration avec Hélène Dion, Les vins du Nouveau Monde – Tome 3 remporte un grand prix décerné par la prestigieuse Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV)*.

Parmi une trentaine d’ouvrages en compétition et treize pays représentés, le jury de l’OIV, qui s’est réuni cette année à Bucarest en Roumanie, a attri-bué le prix de la catégorie Vins et Territoires au livre de Jacques Orhon, qui confi rme ainsi son statut de sommité internationale dans le monde du vin. Seul ouvrage canadien retenu par l’OIV, ce livre sera traduit en mandarin et publié en Chine au printemps prochain.

La remise du prix aura lieu à Paris le 16 décembre 2013. L’équipe de TRACES Magazine adresse ses plus vives félicitations à Jacques Orhon, auteur des nos chroniques exclusives « Dix vins divins à moins de vingt ».

* L’OIV est un organisme intergouvernemental à caractère scientifi que et technique de compétence reconnue dans le domaine de la vigne et du vin, qui regroupe plus de 45 pays membres. Chaque année, depuis 1930, les prix de l’OIV récompensent les meilleurs livres parus au cours des deux années précé-dentes dont le contenu présente un apport scientifi que, original, pertinent et de portée internationale pour le secteur de la vigne et du vin.

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22 novembre 2013 3

© Mercedes-Benz Canada Inc., 2013. Véhicules illustrés : B 250 2014 avec l’Ensemble Sport/C 300 4MATICMC Édition Avantgarde 2014/E 250 BlueTEC 4MATICMC 2014. PDSF national : 32 500 $/42 250 $/57 800 $. ** Le prix total de 32 915 $/44 665 $/60 215 $ et le versement initial incluent les frais de transport et de préparation de 2 245 $, les frais du RDPRM de 55,49 $, la taxe de 100 $ sur le climatiseur et les droits de 15 $ sur les pneus. 1 Taxes en sus. 2 Crédit de fin d’année applicable à la location, au financement à l’achat et à l’achat au comptant des modèles B 250 2014/C 300 4MATICMC Édition Avantgarde 2014/ E 250 BlueTEC 4MATICMC 2014. * Offres de location basées sur la B 250 2014/la C 300 4MATICMC Édition Avantgarde 2014/la E 250 BlueTEC 4MATICMC 2014 proposées uniquement par l’intermédiaire des Services financiers Mercedes-Benz sur approbation du crédit, pendant une durée limitée. Exemple basé sur une location de 368 $ (crédit de 1 100 $ inclus)/458 $ (crédit de 3 680 $ inclus)/668 $ (crédit de 2 240 $ inclus) par mois pendant 48/39/48 mois. Versement initial de 990 $/1 995 $/3 995 $ plus dépôt de sécurité de 400 $/500 $/700 $ et taxes applicables payables à la date d’entrée en vigueur du bail. PDSF à partir de 30 500 $/42 250 $/ 57 800 $. Taux annuel de location de 2,9 %/2,9 %/3,9 %. Obligation totale : 19 054 $/20 357 $/36 759 $. Kilométrage limité à 18 000 km par an (0,20 $/km supplémentaire). Exemple de financement basé sur un terme de 60 mois au taux annuel de 0,9 %/0,9 %/1,9 % et un prix de 32 915 $/44 665 $/60 215 $. Le paiement mensuel est de 525 $/664 $/943 $ (avant taxes) avec un versement initial de 995 $/1 995 $/3 995 $. Le coût de l’emprunt est de 675 $/853 $/2 602 $, pour une obligation totale de 32 495 $/41 835 $/60 575 $. Frais d’immatriculation, d’enregistrement et d’assurance en sus. Le concessionnaire peut louer ou offrir du financement à prix moindre. Les offres peuvent changer sans préavis et ne peuvent être jumelées à d’autres offres. Pour connaître les détails, voyez votre concessionnaire Mercedes-Benz autorisé ou communiquez avec le Service à la clientèle de Mercedes-Benz au 1 800 387-0100. L’offre se termine le 30 novembre 2013.

Le solde de fin d’année de Mercedes-Benz

LA B 250 2014. PRIX TOTAL1 : 32 915 $**

FINANCEMENT À L’ACHAT TAUX À LA LOCATION PAIEMENTS MENSUELS

0,9 %* 2,9 %* 368 $*

DURÉE DE 60 MOIS BAIL DE 48 MOIS VERSEMENT INITIAL DE 990 $*1 Taxes en sus.

LA C 300 4MATICMC ÉDITION AVANTGARDE 2014. PRIX TOTAL1 :44 665 $**FINANCEMENT À L’ACHAT TAUX À LA LOCATION PAIEMENTS MENSUELS

0,9 %* 2,9 %* 458 $*

DURÉE DE 60 MOIS BAIL DE 39 MOIS VERSEMENT INITIAL DE 1 995 $*1 Taxes en sus.

LA E 250 BlueTEC 4MATICMC 2014. PRIX TOTAL1 : 60 215 $**

FINANCEMENT À L’ACHAT TAUX À LA LOCATION PAIEMENTS MENSUELS

1,9 %* 3,9 %* 668 $*

DURÉE DE 60 MOIS BAIL DE 48 MOIS VERSEMENT INITIAL DE 3 995 $*1 Taxes en sus.

Franke Mercedes-Benz 1751 Rue Principale, Ste-Agathe Des-Monts, Tél. : 1 888-480-9075, Ouvert les samedis

facebook.com/Frankeauto

JACInTHE DUGAL-LACROIX

Dévoilementde nouvelles œuvresSamedi 30 novembre de 19 h à 22 hà la galerie

RsvpGalerie d’art Sculpture DuLac 261-2, rue Principale, Saint-Sauveur

450 340-1632

www.sculpturedulac.com

INVITATION

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4 22 novembre 2013

PASSIOn DES mOTS

TRACES est un mensuel gratuit distribué dans les Laurentides, dans Lanaudière, à Laval età montréal.www.tracesmagazine.com

ADMINISTRATION6, avenue Filion, Saint-Sauveur(Québec) J0R 1R0

DIRECTION DE LA PUBLICATIONAnnie Depont514 [email protected]

ASSISTANTE nathalie Daragon

DIRECTEUR PUBLICITÉ Pascal Kauffmann 514 [email protected]

GRAPHISMEClaire Delpla, CommunicDesign.ca

RÉVISION DES TEXTESLauraine Croteau-Bertrand

RÉVISION MAQUETTECynthia Cloutier marenger

IMPRESSION Interglobe

TIRAGE20 000 exemplaires

SITE WEBmichèle potvin, [email protected]

DÉPÔT LÉGALBibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du CanadaIssn 1922-3463

Toute reproduction des annonces et articles de TRACES est interdite sauf contrat spécifi que.

Prochaine tombée : 4 décembre

Lauraine Croteau-Bertrand

Ce sont ces deux grandes machines distri-

butrices de mots et de signes qui régissent

la langue et son écriture. Bien qu’elles

soient complexes, les linguistes, lexico-

graphes et écrivains en font leurs por-

teuses essentielles de sens. Le résultat

est éloquent. L’écriture habitée de tous

ces mots précis et analysés est richement

expressive, souvent truculente et habile-

ment colorée.

Pour d’autres, par contre, l’orthographe et la grammaire ne sont que deux irréductibles bi-bittes à mots, tenaces, sévères jusqu’à devenir exaspérantes et piquantes. Une vraie pétau-dière dans l’esprit et des ratures juxtaposées dans le cahier. L’orthographe française ne va pas de soi; il est important d’en conve-nir pour déculpabiliser les crayons de l’école buissonnière qui se coincent et se cassent la mine entre les points d’un tréma, ou se pen-dent de désespoir au crochet d’une virgule.

Tout ce dilemme orthographique, avec ses embûches et ses particularités, date de loin dans l’histoire. Force est d’accuser les immi-grants romains : ceux qui ont répandu le latin parlé et son alphabet de vingt-trois lettres. En principe, chaque son devrait avoir sa propre lettre. Impossible. Les savants et les écri-vains de l’époque étaient très créatifs, d’un grand art. Ils ont vite compris la nécessité d’y ajouter des signes. Mais la langue française, avec l’évolution de sa prononciation, en est arrivée à enregistrer bien davantage de sons. Pour l’essentielle uniformité de leurs textes et pour éviter un tohu-bohu d’interprétations, les imprimeurs et les rédacteurs judiciaires, entre autres, ont dû s’imposer des règles uni-fi catrices d’écriture. Depuis la fondation de l’Académie française en l’an 1635, plusieurs innovations ont été introduites dans la lan-gue française; aussi des rectifi cations rejetées. Il serait long et ardu de résumer le contenu et l’évolution de la langue française d’alors à aujourd’hui. Mais décision importante au début du XIXe siècle : l’orthographe se fi xe et c’est le courant étymologique qui prévaut et non pas phonétique. Ça devient donc plus

simple. Laissons aux linguistes la suite de l’analyse. Nous, on en perd notre latin !

Donc, malgré leur grande, complexe et belle histoire, l’orthographe et la grammaire res-tent un tandem casse-neurones et, avec leurs consignes précises, elles enveniment sans compromis et parfois à outrance l’écriture libre et spontanée. À grands coups de règles, l’orthographe nous rabat l’esprit entre les deux chevrons d’un guillemet; nous accuse d’avoir efféminé un masculin avec un « e » de trop; nous retire l’originalité d’un accent biscornu; nous donne un croc-en-jambe avec un trait d’union inutile et fait rouler comme des billes les points de suspension inappropriés. Bref, l’orthographe applique à la lettre son mandat établi par l’Académie. Et la grammaire en rajoute à grands coups de particularités, ne se gênant nullement pour imposer son autocensure ici et là; question de nous donner un peu plus de maux de tête. Personnellement, j’aime son ambiguïté, et je ne peux que remercier ceux qui m’ont incul-qué le besoin d’en arriver là.

Nos machines distributrices de mots deman-deront toujours des efforts d’apprentissage; elles ne seront jamais des distributrices à ju-jubes. Souhaitons que le Québec en saisisse le principe pour qu’on arrive à ressentir de la fi erté à écouter ou à lire notre langue. Beau-coup de travail pour y arriver, et pas sûr que ça marche !

Au risque de déplaire à certains, je me per-mets d’ajouter qu’aimer le français n’étouffe tout de même pas la grande nécessité, selon moi, d’être bilingue au Québec.

Autre sujet. Autre dilemme...

Un tandem indissociableEt toujours en accord : orthographe et grammaire

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22 novembre 2013 5

DES LAURENTIDES LINCOLN155, boul. LachapelleRoute 158, St-Jérôme

1 866 444-7908www.deslaurentidesford.com

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LA TOUTE NOUVELLEMKZ OU MKZ HYBRIDE 2013

lincolncanada.com

SPECTACLE

En effet, sa créatrice, Samuelle Ducrocq-Henry, nous concocte avec un metteur en scène du spec-tacle équestre d’Efteling, le fabuleux parc d’at-tractions hollandais ayant inspiré Walt Disney lui-même, des numéros de cabaret inédits riches en surprises.

C’est au pied des tables que se dérouleront plu-sieurs numéros tirés de l’Opéra équestre à grand déploiement Opérette et Voltaire, qui prendra l’af-fi che en 2014 à l’Estérel. Des secrets de scène seront dévoilés au public en fi n de soirée. Fidèle au roman Les mémoires d’un Cheval-Tambour, qui s’inspire de l’histoire vraie du valeureux Old Joee, un cheval de guerre gracié par le roi Georges V d’Angleterre, le cabaret introduit Voltaire, un étalon réformé qui partage ses mémoires rocambolesques de monture destinée à briller sur le front… mais qui passera plutôt à l’histoire sous les confettis des cabarets du Tout-Paris de la Belle Époque !

Amoureux éperdu d’Opérette, une jument qui brille sous la selle d’une violoniste du Cirque

Molier, l’étalon ne supporte plus d’en être sé-paré. Balloté au gré des destinées humaines lui faisant parcourir l’Europe puis l’Amérique, Vol-taire porte sur les hommes un regard frais et philosophe qui touche profondément par son humour et sa sagacité. Opérette et Voltaire rend hommage à l’attachement qui lie parfois des créatures contre toute attente.

On prend vite goût à cet inoubliable voyage dans le temps vu à travers les yeux de ces che-vaux ayant fi nalement construit le monde… avec l’aide des hommes.

Cabaret équestre des Fêtes29, 30 et 31 décembre, 19 h 30

Au Haras laurentien de l’Estérel

450 228-3006

Détails au : www.leharas.ca | [email protected]

– Sur réservation seulement –

Les Opéras équestres du Québec :hommage au cheval avec un grand C !

Nathalie Daragon

Le Haras Laurentien inaugure, en cette fi n d’année 2013, un concept de souper-spectacle équestre digne du Moulin Rouge et de la magie des Fêtes.

Page 6: TRACES magazine #85

6 22 novembre 2013

SANTERREEsprit Libre

exposition du 28 novembre au 22 décembre 2013

ANTHRACITEVERNISSAGE jeudi le 28 novembre à 17h. G A L E R I E

lors du 3e anniversaire de la Galerie Anthracite_90 rue Morin, Ste-Adèle_450-229-3586_www.anthracitegalerie.com

Patrice Llavador

« En guise d’introduction. Seuls au peuple et aux ar-tistes d’en décider.

Un poète l’a dit une fois pour toutes : “De la musique avant toute chose.” Par la sienne s’établit la supério-rité du français sur bien des langues, étant ce rare idiome où le son d’un mot se prolonge quand on l’a prononcé. Par exemple, avec “procureur”, “auteur” ou “écrivain”, cette vertu est respectée. Si, au nom de la féminisation des noms de titre, grade et métier, à “pro-cureur” on rajoute un “e” en l’occurrence, on aboutit, avec “procureure”, à quelque borborygme de mourant. Il faut être sourd comme un bureaucrate pour ne pas entendre cela ni comprendre que “écrivaine” semble désigner quelque pintade du monde des lettres. “Ro-mancière”, que le peuple a inventé, et non une circu-laire ministérielle, sonne d’une manière heureuse – le bonheur étant aussi une partie du problème.

L’hostilité qui est la nôtre à l’égard d’une réforme conçue en marge de la vie comme elle va n’est point l’effet d’une rigidité doctrinale. Tout au contraire : on entend que soit réservé au peuple et aux artistes, et seulement à eux, et en toute liberté, le soin de régler la circulation du vocabulaire. Des vocables s’inventent chaque jour au comptoir du bistrot, comme dans la solitude où le prosateur pâlit sur sa page. Ils témoi-gnent de l’incessante vitalité de la langue – qui se dé-prend parfois, presque aussi vite qu’elle s’est éprise.

En est le témoin, au fi l des heures et des ans, l’Acadé-mie française, dont l’ouvrage – son dictionnaire – est d’entériner, ni plus ni moins, ceux des néologismes qui ont su résister au temps, ont fait la preuve de leur jus-tesse et pourront se prévaloir d’une étymologie. S’il n’y

était veillé, ce serait vite cacophonie, tant il s’en presse, au portillon, des nouveautés sans lendemain.

Dans ce droit fi l, l’Académie s’oppose au dogma-tisme de mandarins et autres gens de cabinet dénués d’oreille, ne s’appuyant sur aucune œuvre, mais assez prétentieux pour se fi gurer qu’un décret suffi t à modi-fi er la chanson qui court les rues depuis des siècles, ne respecte aucun panneau d’arrêt, faisant s’écrier, lui de joie, jusqu’au coq du clocher.

Les diktats de ces commissaires-là rappellent ceux des régimes despotiques, qui se mêlent de tout, du style des peintres à la longueur des jupes. »

Angelo Rinaldi, le 22 septembre 2005, lors d’une polémique interne au Figaro*

Voilà une manière de reparler de la Charte des valeurs québécoises avec un panache que je dois à l’auteur de ce pamphlet acéré. La chute de ce texte conduit inévitablement à la fi liation de cette charte avec tout ce qui s’est passé avant au Québec. Où l’on a voulu se rire du dogme ou l’anéantir, en utilisant un dogme encore plus sévère. Et où, fi nalement, le ministre décrète que les décors de chaque appartenance doivent être calibrés, jaugés et acceptés. En fait, le vrai problème n’est pas tant cette charte qui vient de débouler dans le paysage politique, c’est que tout part d’une perversion du consensus qui saute comme une soupape sous la pression des usages qu’on fait de notre liberté in-dividuelle. Dans les années 80, les féministes qui nous ont gavés de reproches. Aujourd’hui, le non-sens des faux religieux insultés qui importent dans nos contrées des accoutrements étranges.

Il va de soi que je ne fais pas porter à M. Rinaldi le chapeau de mes conclusions, ne connaissant pas sa position sur les attributs religieux et leur exposi-tion. Toutefois, ces mouvements que l’on observe un peu partout dans les pays occidentaux me pa-raissent bien jeunes si l’on considère l’ancienneté des mouvements migratoires. Serait-ce que les Chinois, par exemple, qui sont en Amérique de-puis plus de trois siècles, sont trop dociles ou cor-véables, toujours est-il qu’on ne les a pas entendus, après toutes ces années, s’opposer aux symboles de leur pays d’accueil. Ce qui ne les a pas empê-chés de garder leur vie spirituelle, leurs coutumes, leur culture, et de nous les faire partager avec gourmandise.

* Angelo Rinaldi est un écrivain ayant publié treize romans, membre de l’Académie française, chroniqueur littéraire ori-ginaire de l’Île de Beauté. Il nous a fort aimablement auto-risés à reproduire son texte.

« Les diktats de ces commissaires-là rappellent ceux des régimes despotiques, qui se mêlent de tout,du style des peintres à la longueur des jupes. »

Valeurs

SOCIéTé

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22 novembre 2013 7

PREMIER PRIX6 FOLLES ESCALESGASTRONOMIQUES

•3 couples auront la chance de découvrir les endroits les plus prestigieux de notre région en matière de gastronomie au cours d’étapes où seront offerts apéro, entrée, plat principal, fromages, dessert, bulles et quelques rencontres surprises.

•Spectacle de fin de soirée incluant un droit d’accès à la section « VIP » du Théâtre des Pays d’en Haut de Saint-Sauveur, des consommations gratuites à l’entracte et une rencontre avec l’artiste après le spectacle.

•Transport en limousine (une gracieuseté de LUXO LIMO).

AUSSI À GAGNER :

•2 paires de billets pour un spectacle de votre choix pendant la saison d’été 2014.

Gracieuseté de TRACES MAGAZINE et du producteur LES ÉVÉNEMENTS ARTISTIQUES PIERRE LEGAULT INC., qui présente, depuis maintenant 17 ans, une programmation va-riée et de très grande qualité au Théâtre des Pays d’en Haut (anciennement Chapiteau Saint-Sauveur).

Les gagnants d’octobrepour 2 paires de billets :RAYMOND LABRIE FABREVILLE&GINETTE BRUNET ST-JÉRÔME

Les 6 folles escapades restent à gagner. N’hésitez pas à vous réinscrire !

À GAGNER :POUR PARTICIPER :

Inscrivez-vous sur notre site Web :www.tracesmagazine.com

2 tirages par moisjusqu’en juin 2014

TRACES Magazine, en collaboration avec les Événements artistiques Pierre Legault inc.,vous invite à participer au concours

Sur les TRACESd’une Virée gastronomiqueUN ÉVÉNEMENT CULTUREL ET GASTRONOMIQUE… SANS PAREIL !

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par la Famille Forest,

au service des retraités

depuis 25 ans.

Page 8: TRACES magazine #85

8 22 novembre 2013

EnTREVUE

Écuries La Montée600, Grand Boul. OuestSt-Bruno, (Qc) J3V 4P6

Tél. : 514 809-9418L’ÉQUI-THÉRAPIE par le mouvement en milieu équestre afin de retrouverl’équilibre et le bien-être

Un nouveau concept de mieux-être qui permet de libérer les ten-sions et le stress en bénéficiant de l’énergie bienfaisante et pure de la nature et des chevaux. Venez vivre une expérience unique tout en vous amusant.

Chaque session débute par des exercices en plein air ou dans le manège intérieur chauffé, sur un nouveau site équestre situé à 10 min de Montréal. Par la suite, les participants sont invités, s’ils le désirent, à circuler dans l’écurie et à prendre contact avec les chevaux.

Coût : Gratuit

Durée : 60 min/cours

Quand : Samedi 1er décembre 15h

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60, avenue de la Gare, Saint-Sauveur450 227-6650 | www.skandal.ca

Joyeusesfêtes !

Annie Depont

De passage au Musée d’art contem-porain des Laurentides en tant que président d’honneur de l’encan an-nuel, Alain Lacoursière a accepté de répondre à mes questions. Connu sous le pseudonyme « le Columbo de l’art », ce policier affecté aux crimes reliés au trafi c d’œuvres d’art connaît maintenant une retraite active en tant qu’expert internationalement reconnu et, bien sûr, conférencier.

Une information a récemment sou-levé quelques vaguelettes dans le monde des artistes : le patron de la police aurait convoqué le policier vedette pour qu’il le conseille sur le choix des toiles à accrocher dans son nouveau bureau. À la suite de cette rencontre, des œuvres saisies comme

étant des faux seraient sorties des entrepôts policiers pour se retrou-ver en décoration au sommet de la hiérarchie.

« Oui, cela s’est fait, répond Alain Lacoursière, surtout à l’époque où l’on ne disposait pas encore de bud-get pour investir dans l’art. Ceci dit, cette collection de faux fait partie du Musée de la police et constitue un important outil de travail pour les étudiants, qui peuvent venir s’y documenter. Chaque faussaire a sa facture. Même le meilleur laisse sa trace. Plusieurs thèses de doctorat, notamment en Europe, ont été sou-tenues sur le faux en peinture. Il y a même eu une exposition de faux au Metropolitan à New York. Le célèbre faussaire David Stein a vu ses œuvres

passer sans problème dans des ventes chez Christie’s ou Sotheby’s.

À des fi ns personnelles ou journalis-tiques, il n’est pas criminel, explique le policier, de faire une copie ni même de la signer comme l’original. Ce qui est répréhensible, c’est de la faire passer pour une œuvre de celui que l’on a copié. Sans compter tout le blanchiment d’argent qui passe par ce commerce.

L’évaluation de l’authenticité d’une œuvre passe par trois étapes : la pro-venance, l’expertise stylistique, le la-boratoire. Il y a des experts reconnus pour les deux premières étapes; ils se spécialisent la plupart du temps dans le travail d’un artiste en particulier. C’est le cas du galeriste montréalais Jean-Pierre Valentin pour les tableaux

de Marc-Aurèle Fortin. Ces experts sont souvent des amis proches ou des membres de la famille, comme Yseult et Tanguy Riopelle. Le labo-ratoire, lui, va pousser l’enquête plus loin avec l’analyse des pigments, leur composition, leur âge, etc.

Pour revenir au début de votre ques-tion, nous avons créé un fonds d’ac-quisition d’œuvres d’art pour les bu-reaux de la police. »

« Le meilleur expert est celui qui se trompe le moins souvent ! » Alain Lacoursière

Faux et bon usage de faux

60, avenue de la Gare, Saint-Sauveur

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22 novembre 2013 9

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10 22 novembre 2013

LITTéRATURE

Nancy R. Lange

En attendant mon entrevue avec Rufo Valencia à Radio-Canada la semaine dernière, je bouquinais à la librairie et je suis tombée sur un petit bijou de livre : Quand j’étais Italienne, magnifique livre illustré de l’artiste multidisciplinaire Sylvie Laliberté. Avec tendresse, humour et une co-lère déguisée en candeur, l’auteure nous raconte son enfance et la honte de sa mère et de sa grand-mère émi-grées d’Italie, qui les amena à vouloir changer leur nom, oublier leur lan-gue. (Cela n’est pas réservé aux mi-norités visibles ou parlant une langue étrangère. J’ai une amie dont les pa-rents étaient originaires du nord de la France qui s’exerça longtemps, à l’adolescence, à changer sa parlure, espérant ainsi mieux se fondre dans le décor).

Fascinant de saisir, à travers la voix du personnage d’enfant-narratrice de Sylvie Laliberté, le rôle joué par les re-ligieuses dans le développement de la honte de la différence. Et ce gouverne-ment qui emprisonna des Québécois d’origine italienne, les soupçonnant de complot avec l’ennemi. Beau gâchis.

J’ai eu une grand-tante maternelle reli-gieuse, lumineuse et merveilleuse. Au-cune mesquinerie chez elle, mais une grande tolérance. Certaines de mes amies ont aussi eu d’excellents pro-fesseurs qui étaient religieuses ou reli-gieux. Cela ne m’empêche pas d’être heureuse que ma fille fasse aujourd’hui ses études dans une école déconfes-sionnalisée, qu’elle n’ait pas eu comme modèle un homme ou une femme portant couteau ou voile catholique ou musulman, les trois symbolisant des valeurs auxquelles je n’adhère pas.

Peut-on imaginer proposer aux communautés amérindiennes de leur envoyer des enseignants catho-liques ? Le tollé qui s’en suivrait ? Les jugerait-on intolérantes pour autant ? Non ? Pourquoi alors considérer comme de l’intolérance le désir que des personnes qui font figure d’auto-rité devant nos enfants se présentent sans signe d’allégeance religieuse ou politique ?

Le racisme ne date pas d’aujourd’hui au Québec, pas plus que l’hospi-talité et l’ouverture. Ce n’est pas la proposition de charte qui les a mis au monde. Les trois ont coexisté au-paravant et coexistent toujours. J’en sais quelque chose, moi qui suis fille d’immigrant autrichien. Et le désir, chez celui qui est différent, de se « désintégrer » pour mieux s’intégrer, cela peut se faire à la suite de toutes sortes de ségrégations, l’homophobie

par exemple, que bien des religions et des mentalités entretiennent.

La religion n’a pas le monopole des préjugés. Mais comme me di-sait mon amie Charlotte, « se battre contre du monde qui a Allah dans son équipe [ou Jésus], ce n’est pas de bonne guerre, pour les laïcs entre autres. » Pour ma part, si je consi-dère avoir beaucoup à apprendre des autres cultures, je n’ai nulle envie de retourner à des notions de péché et de honte du corps.

La laïcité, c’est-à-dire une séparation complète de la religion et de l’État (crucifix compris), ce n’est pas un acte d’intolérance, mais de vigilance. Et de protection de la diversité des croyances, l’athéisme étant une op-tion parmi celles-ci.

Quand j’étais Italienne, Sylvie Lali-berté, éd. Somme toute

CODERRE CONTRE LA CHARTE ET L, INTERDICTION DES SIGNES OSTENTATOIRES.

La honte

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22 novembre 2013 11

TECHnO

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➌ Le passionné de golf appré-ciera l’analyseur de swing 3Bays GSA PRO. Il pourra étudier la qualité de son élan et espérer faire meilleure fi gure sur les ter-rains la saison prochaine. Faudra débourser 200 $ pour espérer viser la normale.

❹ Les collection-neurs de vinyles peuvent maintenant passer à l’ère numé-rique et écouter leurs

classiques sur iPhone. Simple d’utilisation, le tourne-disque Ion Audio iLP et son application dédiée permettent, sans ordinateur, de convertir la musique d’un vinyle en format MP3 pour en-suite la transférer sur iPhone. Coût pour entrer dans la modernité ? 170 $.

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❾ La prochaine idée-cadeau sera utile à la suite des excès des Fêtes. Le bracelet UP de Jawbone mesure la durée du sommeil, le niveau d’activité physique et la quantité de nourriture consommée de l’utilisateur. Il pourra consulter son iPhone/iPad et voir si ses objectifs santé sont réalisables.130 $.

❿ Pour terminer, le ca-deau ultime pour les in-séparables du iPad ! Grâce au support CTA digital, la lecture du TRACES vir-tuel pourra se faire en toute tranquillité. 45 $.

P. S. : N’oubliez pas de ver-rouiller la porte...

10 gadgets iPad/iPhone pour Noël

Dominic Guay

En ce temps des Fêtes, voici quelques trouvailles pour les passionnés de techno.

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12 22 novembre 2013

éVénEmEnTS

Annie Depont

Ce n’est pas parce que l’on travaille pour des médias voisins que l’on doit s’igno-rer ou, pire, saboter le travail de l’autre, comme cela se constate hélas trop souvent dans notre région. Christine Laniel fait partie de la joyeuse équipe d’ACCÈS, je roule pour TRACES. Et alors ?

Notre rencontre fut des plus agréables. Lorsqu’elle n’est pas au journal, Chris-tine chante et interprète Barbara. Je suis arrivée en cours de spectacle; elle termi-nait l’Aigle noir : j’ai cru entrer dans une église...

Je ne suis pas un très bon public, dans le sens où je ne me laisse pas embar-quer facilement, mais là ! Mon esprit critique a fondu devant l’humour et la tendresse, la technique aussi. Très en contrôle de sa voix, soutenue admira-blement par le pianiste Réal Léveillé,

lui-même très appliqué à sa tâche, bien que sa carrière pourrait le rendre désin-volte (Cirque du Soleil, Les Misérables, tournées en Europe avec Nathalie Cho-quette, Laurence Jalbert... et j’en passe), Christine Laniel a interprété ce jour-là 24 chansons écrites par Barbara.

Une tenue sur scène très naturelle lui confère cette fl uidité qui donne l’im-pression d’une facilité absolue sur des musiques et des textes vraiment pas fa-ciles. Chanter Barbara n’est pas donné à tout le monde. Ce qui est admirable, c’est que les mots de la grande chan-teuse n’ont pas fi ni de se laisser décou-vrir, quand ils sont bien dits. Plusieurs mouchoirs sont sortis discrètement de quelques sacs, ce dimanche-là.

Ne ratez pas ce moment de grâce à la prochaine occasion : à la boutique-galerie Liliane Bruneau à Ste-Agathe le 8 décembre prochain.

Rencontre fortuite et temps de grâce

MARCHÉ DE NOËLDE NOMININGUE

Les samedis et dimanches

du 30 nov. au 15 décembre

de 10h à 17h30

La gare et le hameau 2150, ch. du Tour-du-Lac

Nominingue

Pendant qu’on sort...Pitou est sage à la maison !

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22 novembre 2013 13

éVénEmEnTS

Pour votre déjeuner gourmand du dimanche ou votre déjeuner d’affaires en se-maine, Le Saint-Sau Pub Gourmand vous reçoit tous les matins avec un menu pour tous les goûts !Apportez cette annonce lors de votre prochaine visite et recevez un café latté gratuit !*Le Saint-Sau Pub Gourmand, c’est aussi une table savoureuse et de la musique live les jeudis, vendredis et samedis soir, le tout dans une ambiance des plus ami-cales. Réservez maintenant pour vos partys du temps des Fêtes ! *Certaines conditions s’appliquent. Détails sur place.

Le Saint-Sau Pub Gourmand 236 rue Principale, Saint-Sauveur450 227-0218 | LeSaintSau.com

La vocation de la galerie n’a pas changé : on y trouve, en effet, une impor-tante sélection de maîtres anciens et modernes de la peinture canadienne, auxquels s’ajoutent nos artistes de la relève.

Découvrez l’œuvre de Claude Gauthier et laissez-vous raconter des his-toires remplies de poésie et de rêve. Plusieurs de ses tableaux sont rehaus-sés de petites sculptures d’aluminium. « Claude Gauthier ne se limite pas qu’à une seule expression, qu’à un seul genre. »

Exposition permanente

GALERIE D’ART MICHEL BIGUÉ315, rue Principale, Saint-Sauveur

450 227-5409 | www.galeriemichelbigue.com

De nos fermes à votre assiette !Le plus grand choix des Laurentides. Plus de 60 étals originaux.

Viandes & volailles • légumes • pâtisseries • petits pots • vins & fro-mages • cadeaux • dégustations • plats préparés et chefs invités

Entrée gratuite

Samedi 7 décembre de 10 h à 16 hDimanche 8 décembre de 10 h à 15 h

École Saint-Jean-Baptiste (face à la mairie)

GALERIE D’ART MICHEL BIGUÉ40 ans de services haut de gamme et... ça continue.

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Retrouvez plus de 35 exposants. À chaque achat de 20 $, courez la chance de gagner un panier cadeau !

30 novembre de 9 h 30 à 17 h

Salle communautaire / 2490, rue de l’ÉgliseÉcole Ste-Marie / 1350, rue de l’Académie

VAL-DAVID

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14 22 novembre 2013

Salle André-Mathieu | 1 877 677-2040 | 475, boulevard de l’Avenir, Laval❶ Sylvain Cossette, 28 novembre ➋ Ginette Reno, 29 novembre, 30 novembre et 1er décembre

➌ Daniel Bélanger, 20 décembre ❹ Pierre Lapointe, 21 décembre ➎ Luc Langevin, 26 / 27 / 28 / 29 décembre

En Scène | 450 432-0660 #1 | 101, place du Curé-Labelle, Saint-Jérôme➏ Louis-José Houde, vendredi 20 décembre et samedi 21 décembre

Théâtre du Marais | 819 322-1414 | 1201, 10e Avenue, Val-morin➐ Stéphane Rousseau, Vendredi 10 et samedi 11 janvier 2014

Le Tavernak | 450 745-1716 | 555, boul. de Sainte-Adèle (Promenades Sainte-Adèle)❽ Trio Brazil, 14 décembre

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RTI

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TRIO BRAZILMusique brési l ienne et lat ine par t rois gars d’ ic i et une mult i tude d’ instruments . . .

14 DÉCEMBRE 21h30

TAVERNAK555, boul . de Sainte-Adèle(Promenades Sainte-Adèle)

450 745 -1716

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22 novembre 2013 15

CInémA

Cynthia Cloutier Marenger

La vie d’Adèle Chapitres 1 et 2Drame d’Abdellatif Kechiche. Avec Adèle Exar-chopoulos et Léa Seydoux. 180 min.

Chapitre 1 : Adèle (Adèle Exarchopoulos), 15 ans, vit ses premières expérimentations amoureuses. En couple avec Thomas, sa rela-tion est perturbée par des rêves récurrents dans lesquels elle fait l’amour avec une jeune femme aux cheveux bleus qu’elle a entrevue. Décidant de laisser Thomas, Adèle revoit l’objet de ses fan-tasmes, Emma (Léa Seydoux). Éprouvant une attirance réciproque, les deux jeunes femmes tombent amoureuses.

Chapitre 2 : Quelques années plus tard, Adèle, devenue institutrice, et Emma, artiste peintre, partagent leur vie. Installé dans la routine, le couple éprouve des difficultés, provenant no-tamment de l’apparent détachement d’Emma. Se sentant délaissée, Adèle entame une liaison avec un de ses collègues qui, lorsque découverte par Emma, provoque leur rupture. Dévastée, Adèle peine à s’en remettre.

Drame psychologique au lent déploiement, La vie d’Adèle possède sans contredit la qualité de présenter l’existence de sa protagoniste avec réa-lisme. Captant ses actions comme ses moments de désœuvrement et de réflexion, il dresse le por-trait d’une adolescente, puis d’une jeune femme ingénue semblant bien souvent suivre le courant de sa vie plutôt que la mener. Porté par des ac-

trices vivant littéralement leur personnage – l’in-tensité de leur jeu a d’ailleurs été récompensée à Cannes –, il réussit à créer l’illusion que le spec-tateur, témoin indiscret, assiste à la « vraie » vie de deux amantes réelles à la chimie tangible.

Cette vie présente-t-elle de l’intérêt pour autant ? Certes, oui, mais selon moi – et, à l’évidence, pour ceux qui ont quitté la salle en cours de pro-jection également –, pas pendant trois heures ! À cet égard, plusieurs scènes répétitives auraient pu être coupées au montage; d’autres, s’étirant exa-gérément, auraient pu être élaguées sans nuire à la trame du film ou à la compréhension de la psychologie des personnages. Le « Chapitre 2 », le moins réussi des deux, aurait aussi sans doute gagné à être resserré, alors que les intentions du réalisateur y apparaissent moins nettement défi-nies que dans le « Chapitre 1 », plus clairement l’hymne à la jeunesse et à la liberté qu’il dési-rait livrer. Ainsi, peut-être, l’impression laissée par La vie d’Adèle aurait avant tout été celle de l’éclosion et de l’approfondissement d’un amour lumineux et hors norme plutôt que celle d’un film qui n’en finit plus de finir.

merci au Cinéma Pine pourle visionnement gracieusement offert.

Film de filles

Avec Le Nord au cœur, le cinéaste Serge Giguère nous offre une œuvre d’une impor-tance culturelle indéniable.

Le 29 novembre au Ciné-Club de Prévost, c’est l’occasion de voir ce film incontournable et de discuter avec son réalisateur.

Celui-ci nous présente, avec Le Nord au cœur, un personnage plus grand que nature qui, du haut de ses 5 pieds, est un géant, un pion-nier québécois de la géographie nordique et de sa terminologie

ainsi qu’un ardent défenseur de l’autochtonie : Louis-Edmond Hamelin.

Qui ne connaît pas le mot « nor-dicité » ? Ce terme et des dizaines d’autres qui manquaient à notre vocabulaire ont été façonnés par Louis-Edmond Hamelin, un créateur de mots inspiré, amou-reux de la langue autant que du territoire.

Qu’il s’intéresse à notre nordicité, au phénomène des rangs dans le pays rural ou à l’importance his-

torique des Premières Nations, Hamelin, 89 ans, nous ouvre des portes, bouscule les idées reçues et introduit l’imaginaire dans notre conception du Québec.

La projection du film aura lieu le vendredi 29 novembre à 19 h 30 à l’église Saint-François-Xavier de Prévost (994, rue Principale). Le réalisateur Serge Giguère sera sur place pour s’entretenir avec le pu-blic. L’entrée est libre en échange d’une simple contribution volon-taire. Pour plus d’information : www.cineclubprevost.com.

Le Ciné-Club de Prévost présente

Le Nord au cœur

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Du pinceau à l’encadrement... Depuis plus de 30 ans!

www.hachem.com

encadrements des cèdres porte maintenant le nom de son fondateur

Plateau mont-royal - montréal - mascouche - saint-jérôme - st-Bruno-de-montarville