tous les mots-clés de psychiatrie pour la préparation de l'examen classant national
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POLYCOPIE DE PSYCHIATRIE
PREPARATION A l'EXAMEN CLASSANT NATIONAL
Dr GUILLAUME FONDChef de clinique assistant des hôpitauxService Universitaire du professeur Boulenger
Université Montpellier 1
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Question 184 - AGITATION ET DELIRES [email protected]
CONDUITE A TENIR DEVANT UN ETAT D'AGITATION
urgence.sédation immédiate. Traitement étiologique
dialogue avec le patient
contention si nécessaire + ttt médicamenteux sédatif IM
hospitalisation (HDT)
Mesures spécifiques :
·Agitations d’origine toxique ou organique :
oIvresse agitée : Benzodiazépines, hydratation, isolement et surveillance du patient.
oIvresse pathologique de type confuso-onirique : Dans ce cas, compte tenu du risque dedangerosité, les neuroleptiques seront préférés avec bilan hospitalier de 2 à 3 jours.
oDelirium tremens :hospitalisation hydratation (si besoin parentérale), vitaminothérapie(B1, B6, PP par voie parentérale), benzodiazépines
QUESTION 278 PSYCHOSES ET DELIRE CHRONIQUE
SCHIZOPHRENIE = psychose chronique = >6 mois. Psychose = délire +/- hallucinations
Schizophrénie paranoïde = délire productif polymorphe (seul diagnostic à l’ENC)
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL : cause ORGANIQUE ou TOXIQUE, trouble de l’humeur
SEMIOLOGIE
DISSOCIATION MENTALEpensées barrages fading DIFFLUENCE DE LA PENSEE rationnalisme morbide
maniérisme néologismes paralogismes déréalisation dépersonnalisation perte de motivation
émotions EMOUSSEMENT AFFECTIF (=athymhormie) ambivalence froideur,
troubles de l’humeur
comportements (discordance) apragmatisme maniérisme sourires immotivés
stéréotypies catatonie incurie bizarrerie
HALLUCINATION acoustico-verbale DELIRE PARANOIDE
Thèmes : SYNDROME D’INFLUENCE persécution mystique érotomaniaquehypocondriaque mégalomaniaque
Mécanismes : III : intuition imagination interprétatif + automatisme mentale hallucinations
Classiquement NON CONGRUENT à l’humeur
TRAITEMENT
Hospitalisation en milieu spécialisé , HL HDT ou HO
ANTIPSYCHOTIQUE po ou IM
surveillance efficacité tolérance, constantes, syndrome extrapyramidal, poids, risque
suicidaire
ALD AAH psychoéducation
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EPISODE PSYCHOTIQUE AIGU (BOUFFEE DELIRANTE)[email protected]
apparition brutale d'un délire non systématisé
thèmes et les mécanismes polymorphes.chez l'adolescent ou l'adulte jeune et peut être favorisée par la prise de toxique ou par un
stress.
agitation psychomotrice + anxiété + délire.
début en général brutal peut être précédé de prodromes non spécifiques (troubles du sommeil,
anxiété, bizarreries du comportement).
Thèmes mystique, sexuel, messianique, mégalomaniaque ou persécutif),
mécanismes : hallucinations psychosensorielles les intuitions et les interprétations
automatisme mental.
L'examen somatiqueBilan paraclinique au moindre doute
scanner cérébral, EEG, ionogramme sanguin, recherche de toxiques dans les urines) éliminer
une étiologie organique éventuelle.
Interrogatoire : antécédents personnels et familiaux, psychiatriques et somatiques du sujet,
ainsi que la prise de toxiques
Certaines pathologies organiques (encéphalite aiguë, thyroidite de Hashimoto, tumeur
cérébrale) ou exceptionnellement un traumatisme crânien ou une carence en vitamine B12
peuvent occasionner des épisodes délirants aigus.
EvolutionDans un tiers des cas environ, la bouffée délirante reste un accident unique.
Dans un autre tiers des cas, une évolution intermittente peut être observée, soit sous la forme
de récidives d'accès délirants de même type, soit de la survenue secondaire d'épisodes
maniaques. La bouffée délirante a alors représenté l'épisode inaugural d'un trouble bipolaire.
Dans le dernier tiers des cas l'épisode psychotique évolue vers une schizophrénie.
Diagnostics différentielsL'accès maniaque, surtout lorsque l’euphorie est peu marquée et que les éléments délirants
sont intenses, notamment chez l'adolescent.
Les formes délirantes de mélancolie.
La confusion mentale est éliminée devant l’absence de désorientation temporo-spatiale.
Traitementurgence psychiatrique
hospitalisation (HDT)
traitement neuroleptique
surveillance
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DEUXIEME PARTIE : MALADIES ET GRANDS SYNDROMESQuestion 285
Trouble de l’humeur. Psychose maniaco-dépressive
Les dépressions mélancoliques
à tout âge, facteurs déclenchant à rechercher, installation le plus souvent progressive
♦ Caractéristiques sémiologiques de l’humeur dépressive du mélancolique : dépressionsévère (humeur triste. douleur morale intense, ennui, dégout, d’inutilité désespoir).
+/- idées délirantes congruentes à l’humeurthèmes ruine, indignité, incurabilité, culpabilité. Idées d’influence, de possession,
de transformation corporelle et de damnation.
Mécanismes intuitifs, interprétatifs, imaginatifs ou hallucinatoires.Forme particulière syndrome de Cotard. : négation d’organes.
ralentissement psychomoteur +++ bradyphémie hypomimie. Mutisme clinophilie
catatonie
troubles du sommeil insomnie totale ou réveils précoces
troubles digestifs constipation refus alimentaires. Perte de poids importante, carence
nutritionnelle déshydratation.
♦ Evaluation du potentiel suicidaire : systématique +++ désir de mort constant
Diagnostics différentiels : autres troubles dépressifs, psychoses, pathologie organique :
- causes neurologiques : lésions cérébrales (ischémiques, tumorales, lésions
inflammatoires…) maladies neuro dégénératives
- causes endocrinologiques : (hyper et surtout hypothyroïdie) et surrénaliens.
- maladies de système, cancer (estomac, pancréas), tuberculose, hémopathies
- causes iatrogènes : corticoïdes, l'interféron alpha…
Principes de prise en charge thérapeutiqueen milieu hospitalier service de Psychiatrie. HDT si refus les soins.
Prévention du risque suicidairebilan : rechercher les répercussions somatiques de l’épisode (notamment en cas de refus
alimentaire prolongé),éliminer un facteur organique responsable d’une dépression secondaire
éliminer une contre-indication a la réalisation de sismothérapie
ttt ANTIDEPRESSEURS + ANTISPYCHOTIQUES
traitements sédatifs
ECT électroconvulsivothérapie en cas de résistance ou de contre-indication au
traitement médicamenteux ou en première intention si risque vital.
ALD AAH psychoéducation
Evolution des dépressions mélancoliques :épisode unique ou trouble bipolaire
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Les épisodes maniaques
irritabilité, labilité émotionnelle
exaltation de l’humeur euphorie. hyperthymie euphorie jovialité, jeux de mots
thèmes délirants congruents à l’humeur. : idées mégalomaniaques, sentiments de
grandeur, de supériorité, de puissance, d’invulnérabilité, projets démesurés …
mécanismes interprétation intuitions hallucinations automatisme mental
tachypsychie fuite des idées, coq a l’âne, troubles de la concentration et del’attention, logorrhée présentation débraillée, extravagante hyperactivité et non productive.
Troubles des conduites sociales (mises en danger, conduites de désinhibition, enparticulier sexuelle, dépenses excessives…).
♦ Signes somatiques associés :insomnie totale sans fatigue.hyperphagie, une hypersexualité, déshydratation.
Diagnostics différentiels des épisodes maniaques :♦ Les manies iatrogènes : prise de toxiques (cannabis, cocaine, opiaces, ecstasy) ou de
médicaments (antidépresseurs, corticostéroïdes, agonistes dopaminergiques, interféron alpha,
hormones thyroidiennes, certains anti-inflammatoires non stéroïdiens, antipaludéens,
izoniazide).
♦ Les manies secondaires à une pathologie somatique :Bilan clinique et paraclinique devant tout premier syndrome maniaque
Neuro : lésions cérébrales, de poussées inflammatoires de sclérose en plaques,
d’encéphalopathies a VIH, de syphilis tertiaire, d’épilepsies partielles notamment temporales.
hyperthyroïdies, hypercorticismes porphyries maladie de Wilson
Principes de prise en charge des manies :En milieu hospitalier spécialisé.
mesure de protection de biens sauvegarde de justice.
bilan realise évaluer les répercussions somatiques de l’accès maniaque
rechercher l’existence d’une cause de manie secondaire
préthérapeutique
ttt médicamenteux thymorégulateur
lithium : lithiémie1.2 meq/l (Teralithe LP 400mg)
surveillance constantes (pouls, tension arterielle, temperature), la tolérance neurologique et
l'efficacité du traitement.
divalproate de sodium (Depakote) (1-2 g/j) carbamazepine (Tegretol) (600-1200 mg/j)
association entre un thymoregulateur et un neuroleptique (ttt de l'agitation, l'excitation,
l'agressivité et diminuent les éléments délirants).
benzodiazépines pour potentialiser la sédation.
ALD AAH psychoéducation
Le diagnostic de trouble bipolaire de l’humeur
Le trouble bipolaire de type I : alternance d’épisodes dépressifs, d’accès maniaques et
d’intervalles libres.
Si le premier épisode de trouble de l'humeur est un accès maniaque, il faut envisagersystématiquement ce diagnostic (en dehors d’une cause organique ou toxique).
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Si le premier épisode est une dépression mélancolique, attendre un deuxième épisode de
trouble de l'humeur avant de poser un diagnostic et d'introduire un régulateur de l'humeur.
Le trouble bipolaire de type II : survenue de plusieurs épisodes dépressifs alternants avec
des hypomanies.
Les traitements prophylactiques des troubles bipolaires. Ex: le lithium
♦ Bilan préthérapeutique et instauration du traitement :Bilan préthérapeutique
- créatinémie, protéinurie pour éliminer une insuffisance rénale.
- ionogramme sanguin afin d’éliminer une hyponatrémie.
- ECG (en plus de l'examen clinique) afin d'éliminer une insuffisance cardiaque sévère
- THSus afin d'écarter un dysfonctionnement thyroïdien.
- bHCG, le lithium etant contre-indique lors du premier trimestre de la grossesse.
traitement instauré progressivement jusqu’à lithièmie plasmatique efficace (0,8 a 1.2
mEq / l pour le Teralithe 400 LP). Lithiémie plasmatique5 jours après un changement de
posologie.
♦ Surveillance du traitement : lithiémie tous les 3 mois.
TSH créatinémie tous les ans
♦ Effets indésirables :- Troubles digestifs : diarrhées, de nausées, de vomissements, de douleurs épigastriques, de
météorisme abdominal, brulures…
- Troubles neurologiques : tremblement fin, d’attitude et d’action des extrémités.
syndrome extrapyramidal
Confusion et dysarthrie (surdosage).
syndromes cérébelleux rare mais gravecrises comitiales peuvent être observées.
- syndrome polyuro-polydipsique ne se traite pas. augmenter l'apport de boissons pour
limiter le risque de déshydratation.
néphrites chroniques interstitielles
- Effets cardiovasculaires : troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, des troubles de la
repolarisation, des arythmies graves et des cardiomyopathies en cas d’intoxication.
- Effets endocriniens : dysthyroïdie (baisse de T3 et T4 avec augmentation de TSH), un
goitre euthyroïdien, Un traitement substitutif thyroïdien est alors proposé.
- Effets métaboliques hyperglycémie légère prise de poids
- Effets hématologiques : hyperleucocytose
- Effets cutanés : acné, psoriasis, prurit, d’alopécie- Effets sur les fonctions psychiques : troubles de l’attention, de la concentration, troubles
mnésiques.
Cf prescription et surveillance des psychotropes pour l'intoxication au lithium et laprescription des autres thymorégulateurs
En France la carbamazepine, le valpromide et le divalproate de sodium, lamotrigine,
olanzapine et aripiprazole ont des AMM à visée thym régulatrice.
Durée du traitement : à vie. Possibilité de tenter l'arrêt après 2 ans de stabilisation.
Psychoéducation +++
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PREMIERE PARTIE : MODULESTRANSDISCIPLINAIRESModule 3 - Maturation et vulnérabilité
Question 44 - RISQUE SUICIDAIRE DE L’[email protected]
Il y a plus de 10 % de décès par suicide, au cours de la vie, après une première TS. Unantécédent de TS est ainsi l'un des plus importants facteurs de risque de suicide .
R.U.D RISQUE URGENCE DANGEROSITE
FACTEURS DE RISQUE
1 : les facteurs de risque primaires- les troubles psychiatriques,
- les antécédents familiaux et personnel de suicide et tentatives de suicide,
- la communication à autrui d'une intention suicidaire- l'existence d'une impulsivité, facilitant le risque de passage à l'acte.
2 : les facteurs de risque secondaires- les pertes parentales précoces
- l'isolement social : séparation, divorce, veuvage…
- le chômage ou l'existence d'importants facteurs financiers
- les "événements de vie" négatifs sévères.
3 : les facteurs de risque tertiaires- l'appartenance au sexe masculin
- l'âge, en particulier l'adolescence et la sénescence
4 : les facteurs de vulnérabilité
carences affectives, violence, maltraitance ou de sévices dans l'enfance
URGENCE_ deux éléments doivent être pris en compte : l'existence d'un scénario suicidaire et l'absence
pour le sujet d'une alternative autre que le suicide.
_ l'urgence doit être évaluée comme "faible" en l'absence d'un scénario construit, "moyenne"
si un scénario existe, mais que sa date de réalisation est éloignée ou imprécise, "élevée" s'il
existe une planification précise ou une date arrêtée pour les jours suivants.
DANGEROSITEdangerosité mortelle du moyen considéré et son accessibilité : Si l'accès au moyen est facile
et/ou immédiat, la dangerosité doit être évaluée comme "élevée", l'intervention doit alors êtreimmédiate et viser, en priorité, à empêcher l'accès à ce moyen.
PRISE EN CHARGE
L'hospitalisation s'impose si l'urgence est élevée, si le suicide est planifié, les moyens mortels
disponibles, si le sujet est "froid" et coupé de ses émotions, ou impulsif, s'il refuse toute
coopération ou présente d'importants troubles du jugement. Une hospitalisation sans
consentement (Hospitalisation à la Demande d'un Tiers : HDT) peut être nécessaire, en
l'absence de coopération du sujet, on doit cependant toujours expliquer à la personne les
raisons conduisant à cette décision et son caractère temporaire.
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DEUXIÈME PARTIE : MALADIES ET GRANDS SYNDROMESQuestion 266 NÉVROSE
Les Troubles Obsessionnels-Compulsifs (TOC)
Association - d'obsessions pensées persistantes intrusives et inappropriées entraînent une
anxiété ou une souffrance importante.
- de compulsions comportements répétitifs ou actes mentaux qui s'imposent au
sujet et que l’individu se sent obligé d’exécuter pour conjurer les obsessions
perte de temps importante (plus d’une heure par jour), ou entrave au
fonctionnement normal de l’individu (scolaire, social ou professionnel).
le patient conscient du caractère absurde, cette autocritique le distingue des patients
psychotiques.
évolution le plus souvent chronique.
Module 11 - Synthèse clinique et thérapeutiqueDe la plainte du patient à la décision médicale – urgencesQuestion 191
Crise d’angoisse aiguë et attaque de panique
SémiologiePériode bien délimitée de crainte ou de malaise intense, durant laquelle au moins 4 des
symptômes suivants se sont développés de façon brutale et ont atteint un pic d'intensitédans les 10 minutes :1. Palpitations, sentiment de battement cardiaque ou accélération du rythme cardiaque
2. transpiration
3. tremblements ou secousses musculaires4. sensations de "souffle coupé" ou d'étouffement
5. sensation d'étranglement
6. douleur ou gêne thoracique
7. nausée ou gêne abdominale
8. étourdissement, sensations d'instabilité ou d'évanouissement
9. déréalisation (sentiment d'irréalité) ou dépersonnalisation (sentiment d'être détaché de soi)
10. peur de perdre le contrôle ou de devenir fou
11. peur de mourir
12. paresthésies (sensations d'engourdissement ou de picotements)
13. bouffées de chaleur ou frissons
Etiologie : idiopathique ou TOXIQUES ++ alcool, cannabis, cocaïne, hallucinogènes
(LSD), amphétamines (ecstasy), préparations thyroïdiennes, corticostéroïdes
Conduite à tenir à court terme : examen somatique auscultation tension artérielle
examens complémentaires parfois : ECG examens sanguins, toxiques
Traitement de la crise aiguë d’angoisse ou attaque de panique
- Isoler le patient des stimulations anxiogènes, notamment l’inquiétude des proches
- Le rassurer et dédramatiser la situation par un examen physique rapide- Refocaliser l’attention du patient sur autre chose.
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- Lutter contre les effets de l’hyperventilation et de l’hypocapnie secondaire en lui faisant
adopter une respiration physiologique
- Si les mesures précédentes ne suffisent pas, envisager l’administration par voie orale d’un
anxiolytique d’absorption rapide
Signes de gravité psychiatriques (= hospitalisation libre possible) - risque de raptus suicidaire
- risque d’hétéro-agressivité
- sidération anxieuse
- répétition des crises
- pathologie associée : abus d’alcool ou de toxiques, troubles graves de la personnalité,
épisode dépressif majeur, épisode délirant aigu, schizophrénie et autres psychoses chroniques.
Conduite à tenir à moyen et long termeEn cas de diagnostic avéré de trouble psychiatrique, et notamment de trouble anxieux
chronique (trouble phobique, trouble panique, etc.)
- suivi psychiatrique régulier, une psychothérapie (TCC) et traitement médicamenteux ISRS
L’état de stress post-traumatique
Continuation au-delà d’un mois des symptômes observés dans la réaction aiguë de stress. Il
peut aussi apparaître avec retard (délai, latence) par rapport au traumatisme, le plus souvent
dans les jours ou les semaines qui suivent ce dernier mais parfois aussi après plusieurs mois
ou années. Le syndrome de répétition reste au centre du tableau avec les émotions intenses
qui lui sont associées. L’hypervigilance s’y associe ainsi que l’évitement et de sentiments de
culpabilité ou de rejet.
évolution chronique (1/3 cas) ou rémission.
L'anxiété généralisée
ne peut être diagnostiquée que si ses symptômes durent depuis plus de six mois. Les
ruminations caractéristiques s’accompagnent de symptômes d’hypervigilanceL’anxiété généralisée coexiste fréquemment avec les autres troubles anxieux et avec ladépression
La phobie socialeL’anxiété sociale pathologique se caractérise par une perturbation du fonctionnement social,
permanente ou répétée avec crainte ou évitement excessif des étrangers.
L'agoraphobiecrainte d'être confronté à certaines situations (espaces découverts, être en dehors du domicile,
magasins, foules, endroits publics, transports en commun …)
Le trouble paniquerépétition d’épisodes d’anxiété aigus et spontanés : les attaques de panique. , anxiété inter-
critique
Les traitements de fondLes psychothérapies comportementales et cognitives (TCC)
Des psychotropes ayant une activité anxiolytique rapide : benzodiazépines (BZD)
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PREMIÈRE PARTIE : MODULES TRANSDISCIPLINAIRESModule 3 – Maturation et Vulnérabilité
Question 42 Troubles du comportement alimentaire de l’adulte
ANOREXIE MENTALE
Critères de diagnostic triade AAA Anorexie Amaigrissement AménorrhéeRefus de maintenir un poids au-dessus de IMC (indice de masse corporelle) = 17,5. Peur
intense de devenir gros. Altération de la perception du corps, déni des troubles
Sous-type restrictif / sous-type boulimie, vomissements, laxatifs.
Taux de mortalité : 15-20 %.Causes de mortalité :- dénutrition - suicide.
Clinique :
Début des troubles classiquement à l’adolescence. Existence de formes à début pré-pubertaire.
Prédominance féminine des troubles dans la forme « classique ».
Préoccupations excessives concernant l’alimentation avec comptage des calories.
Restrictions alimentaires quantitatives et qualitativesHyper-investissement scolaire ou professionnel.Troubles de la perception corporelle : Non-reconnaissance de l’état de maigreur.
Hyperactivité physique
Stratégie de contrôle du poids :
- prise de laxatifs,- prise de diurétiques,- vomissements,- prise d’extraits thyroïdiens,- omissions volontaires d’insuline chez les diabétiques insulino-dépendants.
Notion de continuum dans l’évolution des troubles alimentaires avec passage d’une forme
restrictive à une forme boulimique.
Examens complémentaires :
Ionogramme : kaliémie / phosphorémie, Bilan hépatique, NFS, protéines de la nutrition ECG
Ostéodensitométrie
Evolution et complications :
Troubles digestifs : retard à la vidange gastrique
Hypertrophie des glandes salivaires
Troubles des phanères / lanugo
Ostéoporose
Troubles de la fertilité
Risque d’infections (mycobactérie)
Iatrogène (ré-alimentation trop brutale, « refeeding syndrome »)
Diagnostic différentiel :Dépression
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Schizophrénie
Trouble obsessionnel-compulsif
Troubles de la personnalité
Dénutrition
L’anorexie mentale est souvent chronique.
Traitement :Hospitalisation :
· parfois nécessité de transfert en service de réanimation pour une renutrition médicalisée
Buts du traitement :
· Hospitalisation libre, mais contractuelle.
Traiter la dénutrition et les problèmes biologiques associés.
· Restaurer des comportements alimentaires corrects.
· Traiter les troubles psychologiques et comportementaux.
Programme de soin :
· Evaluation en consultation.· Présentation de l’hospitalisation et de l’unité de soin.
· Semaine d’observation.
· Réalisation d’un contrat de traitement.· Evaluation hebdomadaire des objectifs thérapeutiques.
Les différentes phases du traitement hospitalier :
· Phase 1 : axée sur la renutrition, permet de commencer le programme de diversification
alimentaire.
· Phase 2 : ré-apprentissage alimentaire complet,· Phase de stabilisation :se tester à l’extérieur.
Les traitements nutritionnels :
· La stratégie de renutrition dépend des éléments cliniques et paracliniques :
- perte de poids rapide = facteur de gravité, BMI < 14, hypokaliémie cytolyse hépatique,
hypophosphorémie.
· Moyens :
- alimentation par sonde nasogastrique, apports caloriques très progressifs, supplémentation
en phosphore, vitamines et oligo-éléments, régime désodé.
Prise en charge psychothérapique : TCC /Psychoéducation /Thérapie d’affirmation de soi
/Technique de relaxation /Psychothérapies à médiation artistique. /Psychothérapie
d’inspiration analytique./Thérapie familiale
Suivi ambulatoire :
· Consultations régulières avec le psychiatre référent.
· Consultations de diététique.
· Groupe d’expression.
· Repas thérapeutiques.
· Poursuite ou reprise des psychothérapies individuelles.
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BOULIMIE
Différents aspects cliniques :· Boulimie.· Binge eating disorder.· Night eating syndrome.·
Hyperphagie.· Grignotages.
Critères de diagnostic de la boulimie :Survenue récente de crises de gloutonnerie :
· quantité de nourriture largement supérieure à la normale,
· sentiment de perte de contrôle pendant la crise.
Comportements visant à perdre du poids.Survient en moyenne deux fois par semaine pendant trois mois.
Estime de soi influencée de manière excessive par le poids et les formes corporelles.
Caractéristiques de la boulimie :
physiologiques :· fluctuations pondérales,· aménorrhée ou dysménorrhée,· effets de laprivation ou semi-privation / risque d’ostéoporose.
comportementales :
· épisodes récurrents de gloutonnerie incontrôlable,· stratégies de compensation pour contrôler
le poids,· refus de maintenir le poids physiologique.
psychologiques :· préoccupations extrêmes concernant le poids et les formes corporelles,·
instabilité affective,· peur de la grosseur,· dépression, anxiété, honte du fait de la perte de
contrôle,· impulsivité, comportements auto-agressifs, abus de substance, tentatives de
suicide…· grand besoin d’approbation,· difficultés d’adaptation sociale,· faible estime de soi
et auto-dépréciation.
Conséquences somatiques des boulimies :
· syndromes pseudo occlusifs,
· prise de poids,
· hypertrophie des glandes salivaires (parotidomégalie),
· mauvais état nutritionnel malgré un poids normal,
· troubles des règles.
Conséquences des vomissements :
· hypokaliémie,
· érosions dentaires,· douleurs oesophagiennes et gastriques,
· ingestion de corps étrangers au cours des vomissements provoqués,
· fausse route.
Traitement :Méthodes comportementales et /ou les méthodes cognitives en individuel ou en groupe.
Psychoéducation
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QUESTION 177 prescription et surveillance des [email protected]
Antidépresseurs :
épisodes dépressifs majeurs, c’est-a-dire caractérisés, d’intensité modérée a sévère.
pendant au moins 6 mois a partir de la rémission ;
si inefficacité : vérification du diagnostic (recherche de co-morbidités), de l’observance, de la
posologie et de la durée de prescription (au moins 4 semaines).
Antipsychotiques de 1ère et 2ème générationfréquence cardiaque, la tension artérielle (hypotension orthostatique) et la température.
tolérance neurologique (dyskinésies aigues, syndrome parkinsonien, akathisie, et enfin
dyskinésies tardives) réactions cutanées
NFS,ionogramme, bilan rénal, hépatique (cytolyse ou rétention)
Beta-HCG si besoin
ECG (allongement de l'espace QT)
Syndrome métabolique ++ : poids, de la glycémie, bilan lipidiquehyperprolactinémie
effets secondaires anticholinergiques centraux (confusion) ou périphériques (sécheresse
buccale, mydriase, rétention aigue d'urine, constipation avec parfois occlusion intestinale
aigue)
agranulocytose (clozapine)
Le syndrome malin est un accident rare mais grave, avec mise en jeu du pronostic vital (20%de décès sans traitement).
hyperthermie sévère avec pâleur, collapsus, sueurs profuses, rigidité
extrapyramidale, hypotension, tachycardie, coma.
examens biologiques : élévation des CPK, LDH, ASAT et ALAT, une hyperleucocytose.Le traitement réanimation. arrêt immédiat d’un traitement neuroleptique.
Lithium : Intoxication : causes medicamenteuses (AINS, diuretiques, cyclines, 5-nitro-
imidazoles),insuffisance rénale, déshydratation, régime désodé, pathologie infectieuse.
Symptômes : asthénie, tremblements (lithiemie > 1.2mEq/L), troubles de la concentration,
myoclonies, somnolence, apathie, faiblesse musculaire, dysarthrie, ataxie, nystagmus,
vertiges, troubles de la vision, nausées, diarrhée, confusion mentale (lithiemie > 1.6 mEq/L),
hypotonie musculaire, perturbations de l’EEG, oligo-anurie, perturbations de l’ECG,
hypotension, coma hyperreflexique, décès possible par collapsus cardiovasculaire (lithiemie >
2 mEq/L).
Carbamazepine :-Carbamazepinémie : tous les 3 mois,
-Contrôle NFS plaquettes et TP réguliers, avec arrêt immédiat du ttt si neutropénie < 1500,
-Contrôle bilan hépatique et arrêt si perturbation
Valproate :-Valpromidémie : tous les 3 mois,
-Contrôle régulier NFS plaquettes et TP, avec arrêt immédiat ou diminution du traitement si
thrombopénie,
-Contrôle régulier transaminases, bilirubine, gGT, avec arrêt immédiat du traitement si
altération importante des paramètres biologiques.
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Question 19 Troubles mentaux du post partum
Le "Post-Partum Blues" ou "Baby Blues" (ou "syndrome du 3ème jour")entre le 3ème et le 5ème jour.
- une asthénie- des plaintes somatiques
- des troubles du sommeil
- une labilité émotionnelle, des crises de larmes
- une irritabilité
- ruminations pessimistes concernant son rôle de mère
- troubles de concentration et de mémoire
La dépression du post-partum :2 à 8 semaines après l'accouchement, parfois dans les suites d'un "postpartum blues" Les
symptomes = idem baby blues +- anorexie
- sentiment d'incapacité , culpabilité
- handicap fonctionnel notable
- phobies d'impulsion crainte d'être poussée par une force intérieure irrésistible à lui faire du
mal, l'étouffer, le défenestrer ...).
Traitement : antidépresseurs, arrêt de l'allaitement, psychothérapie de soutien
Psychoses puerpérales :début brutal dans les 3 premières semaines du post-partum.
Parfois précédé de prodromes identiques au post-partum blues
Symptomatologie :- obnubilation, désorientation plus ou moins marquée, perplexité anxieuse,
- une altération de la conscience de soi,
- un onirisme (scènes oniriques),
- des fluctuations thymiques (la malade passe rapidement du désespoir à l'exaltation),
- un délire le plus souvent centré sur la naissance et la relation à l'enfant :
négation du lien d'alliance (la patiente ne reconnaît pas le père) ;
négation du lien de maternité (conviction que l'enfant n'est pas né, a été substitué ou est
mort) ;
la mère peut avoir le sentiment d'être sous des influences maléfiques, d'être droguée ou
hypnotisée.
RISQUE : geste infanticide et/ou suicidairePRISE EN CHARGE : Hospitalisation , si possible dans un centre mère-enfant
Traitement : antipsychotique ou ECT
La mère doit être prévenue du risque de récidive d'une psychose puerpérale en cas de
nouvelle grossesse.
L'accès maniaque : début brutal dans les deux semaines qui suivent l'accouchement :
- agitation ++
- les hallucinations et le délire sont fréquents : idée de toute puissance, de mission divine.
Evolution : phase dépressive.
L'accès mélancolique : idem dépression avec caractéristiques psychotiques (thèmes
concernant l'enfant) PEC identique à la psychose puerpérale
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QUESTION 286 TROUBLES DE LA PERSONNALITE
Personnalité paranoïaque :
- sensibilité excessive aux échecs
- tendance rancunière tenace,
- caractère soupçonneux et tendance envahissante à déformer les événements en interprétant
les actions impartiales ou amicales d’autrui comme hostiles ou méprisantes,
- sens tenace et combatif de ses propres droits légitimes
- doutes répétés et injustifiés sur la fidélité du conjoint ou du partenaire,
- tendance à surévaluer sa propre importance avec perpétuelles références à soi-même,
- préoccupation par des explications sans fondement à type de conspiration.
Personnalité schizoïde :
- incapacité à éprouver du plaisir,
- froideur, détachement ou émoussement de l’affectivité,- incapacité à exprimer aussi bien des sentiments chaleureux et tendres envers les autres que
de la colère,
- indifférence aux éloges comme à la critique,
- intérêt réduit pour les relations sexuelles,
- préférence marquée pour les activités solitaires,
- préoccupation excessive par l’imaginaire et l’introspection,
- désintérêt pour les relations amicales et absence d’amis proches,
- indifférence nette aux normes et conventions sociales.
Personnalité schizotypique :
- croyance bizarre ou pensée magique influençant le comportement,- méfiance, idéation persécutoire,
- pensées et langage bizarres sans lien avec le groupe culturel de référence,
- vie affective pauvre,
- comportement excentrique.
Personnalité dyssociale (ou antisociale, ou psychopathique, ou sociopathique) : - indifférence froide envers les sentiments d’autrui,
- attitude irresponsable manifeste et persistante, mépris des normes, des règles et des
contraintes sociales,
- incapacité à maintenir durablement des relations,
- très faible tolérance à la frustration et abaissement du seuil de décharge de l’agressivité,- incapacité à éprouver de la culpabilité ou à tirer un enseignement des expériences,
notamment des sanctions,
- tendance nette à blesser autrui.
Ce trouble peut s’accompagner d’une irritabilité persistante.
Personnalité borderline (ou personnalité "limite") :
Les principales caractéristiques de la personnalité impulsive sont :
- l’instabilité émotionnelle et le manque de contrôle des impulsions.
- la perturbation de l’image de soi,
- l’incertitude concernant les objectifs, les préférences,les choix, les valeurs,
- le sentiment envahissant de vide.
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Une tendance à s’engager dans des relations intenses et instables conduit fréquemment à des
crises émotionnelles et peut s’associer à des efforts démesurés pour éviter les
abandons et des menaces répétées de suicide ou des gestes auto-agressifs.
Evolution : Chaotique marquée par les conséquences de l’impulsivité
(addiction, prise de risques …).- Actes médico-légaux parfois.
- Tentatives de suicide.
- Attaque de panique avec déréalisation (état crépusculaire).
- Episodes hallucinatoires brefs.
- Dépression.
Personnalité histrionique :
- dramatisation, théâtralisme, hyperexpressivité émotionnelle,
- suggestibilité,
- affectivité superficielle et labile,
- désir permanent de distractions et d’activités où le sujet est le centre d’attention d’autrui,- aspect ou comportement de séduction inappropriée,
- préoccupation excessive par le souci de plaire physiquement.
Le trouble peut s’accompagner d’un égocentrisme, d’une indulgence excessive envers soi-
même, d’un désir permanent d’être apprécié, d’une tendance à être facilement blessé et d’un
comportement manipulateur persistant visant à satisfaire ses propres besoins.
Personnalité narcissique :- Idée grandiose de sa valeur, pense être spécial et unique
- Besoin excessif d’être admiré
- Exploite l’autre dans ses relations interpersonnelles
- Manque d’empathie
- Pense que tout lui est dû
- Fait preuve d’attitudes arrogantes
- Envient les autres et pense que les autres l’envient
La personnalité évitante (ou personnalité anxieuse) :
Elle se caractérise par :
- un sentiment envahissant et persistant de tension et d’appréhension,
- une perception de soi comme socialement incompétent, sans attrait, inférieur,
- une préoccupation excessive par la crainte d’être critiqué,rejeté,
- un refus de nouer des relations à moins d’être certain d’être accepté sans critique,- une restriction du style de vie résultant du besoin de sécurité,
- un évitement des activités sociales ou professionnelles
impliquant des contacts avec autrui de peur d’être critiqué, rejeté.
La personnalité dépendante :
- le fait d’autoriser ou d’encourager autrui à prendre la plupart des décisions importantes à sa
place,
- la subordination de ses propres besoins à ceux des personnes dont on dépend,
- la réticence à formuler des demandes – mêmes justifiées – aux personnes dont on dépend,
- un sentiment de malaise ou d’impuissance quand le sujet est seul de peur de ne pouvoir seprendre en charge,
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- la préoccupation par la peur d’être abandonné,
- une capacité réduite à prendre des décisions sans être CN MLrassuré ou conseillé de manière
excessive par autrui.
Personnalité obsessionnelle-compulsive ou anankastique :
Synthèse de différents concepts dont :- La personnalité psychasthénique de P. Janet (doutes, ruminations, prévalence de la vie
intellectuelle sur les réalisations pragmatiques).
- La personnalité compulsive marquée par la vérification, la ritualisation et la parcimonie,
avec un goût prononcé pour l’ordre.
- indécision, doutes et prudence excessive,
- préoccupation par les détails, les règles, les inventaires, l’ordre, l’organisation, les
programmes,
- perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches,
- scrupulosité extrême, méticulosité et souci excessif de la productivité aux dépens de son
propre plaisir et des relations interpersonnelles,
- discours recherché et attitude excessivement conformiste,- rigidité et entêtement,
- insistance pour que les autres se conforment exactement à sa propre manière de faire ou
réticence déraisonnable pour laisser les autres faire quoi que ce soit.
- Personnalité stable avec pauvreté des investissements sociaux.
- Complications dépressives, hypochondriaques, anxieuses, symptômes obsessionnels avec
intrusion de pensées et d’impulsions importunes s’imposant au sujet.
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Module 1 : Apprentissage de l'exercice médicalQuestion 9 - HOSPITALISATION A LA DEMANDE D'UN TIERS ET
HOSPITALISATION D'OFFICE
Loi du 27 Juin 1990. ++++
Hospitalisation à la demande d’un tiers (HDT)
- le malade n’est pas consentant aux soins ou n’a pas les capacités pour consentir à ceux-ci.
-les troubles mentaux du patient rendent son consentement impossible
-son état rend indispensables des soins immédiats avec surveillance en milieu hospitalier.
Dans ce cas, un tiers signe la demande manuscrite d’admission.
Quels sont les certificats nécessaires pour hospitaliser un patient en HDT ?
- Demande émanant d’un tiers : nom, prénom, âge, profession et domicile nature de cesrelations avec le patient
- Deux certificats médicaux : datant de moins de 15 jours, rédigés par des médecins thésés,
non obligatoirement psychiatres et inscrits au Conseil de l’Ordre des médecins.
Le premier certificat est rédigé par un médecin n’exerçant pas dans l’établissementhospitalier où le patient sera admis en HDT.
décrit dans ce certificat les particularités de la maladie et la nécessité de traiter et de
maintenir hospitalisé le patient.
Je soussigné, Docteur X, (Nom, Prénom), exerçant en tant que …à ….., certifie avoir examiné
ce jour Mr/Mme Y. (âge, profession, adresse) et avoir constaté les éléments suivants :
…(décrire les comportements et l’état mental du patient, les faits graves rapportés par
l’entourage en précisant toujours qui les a exprimés, sans donner de diagnostic).
Les troubles mentaux de Mr (Mme) Y. rendent impossible son consentement , son état impose
des soins immédiats assortis d’une surveillance constante en milieu hospitalier habilité en
application de l’article L. 3212-1 du Code de Santé Publique.
Fait à …., le….
Signature.
A titre exceptionnel et uniquement en cas de péril imminent pour la santé du patient, le
directeur de l’établissement qui reçoit le patient peut prononcer son admission au vu d’un seul
certificat (Art. L. 3212-3).Quels sont les certificats nécessaires pour maintenir l’hospitalisation à la demande d’un
tiers ?- Le certificat immédiat , dit « des 24 heures »
- Le certificat de quinzaine
- Les certificats mensuels
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Hospitalisation d’office (HO)
L’hospitalisation d’office (HO) : concerne les malades mentaux compromettant l’ordrepublic et la sécurité des personnes. Il s’agit alors d’une mesure administrative prise par le
préfet du département (préfet de police à Paris).- la procédure courante (Art. L. 3213.1) nécessite un certificat médical circonstancié par un
psychiatre n’exerçant pas dans l’établissement accueillant le patient.
- Toutefois, dans le cas d’un danger imminent pour la sûreté des personnes (Art. L. 3213.2),
l’hospitalisation d’office peut être décidée par les commissaires de police à Paris ou les
maires dans les autres départements au vu d’un avis médical (et non pas un certificat).
Quels sont les certificats nécessaires pour maintenir l’hospitalisation d’office ? idem HDT
Quelles sont les modalités de levée d’une hospitalisation d’office ?Une hospitalisation d’office peut être levée de différentes manières, par décision préfectorale:
- soit par la production d’un certificat de demande de levée d’HO rédigé par un psychiatre
et transmis dans les 24 heures au préfet qui doit statuer sans délai,
- soit par décision judiciaire
- ou bien après expertise de 2 psychiatres n’appartenant pas à l’établissement et choisis par le
représentant de l’état, établissant que le patient n’est ni dangereux pour lui-même ni pour
autrui.