toulouse : heritage & art of living

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heritage & art of living patrimoine & art de vivre Toulouse loubatières

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Cet ouvrage propose de faire découvrir la Ville rose par le prisme de thématiques variées telles que l'Occitanie, l'aviation, la culture musicale, l'espace privilégié laissé à la nature...

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heritage & art of livingpatrimoine & art de vivre

Toulouse

loubatières

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© Nouvelles Éditions Loubatières, 2008 – 10bis, boulevard de l’Europe – BP 27 – 31122 Portet-sur-Garonne cedex

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heritage & art of livingpatrimoine & art de vivre

Toulouseheritage & art of living

patrimoine & art de vivreToulouse

Photographies de

Jacques Sierpinski

Textes de

Isabelle Boisseaud — Pierre EscudéJean-François Galinier-Pallerola — Jean-Pierre Gaubert — Pierre Le Coz

Christelle Longequeue — Jean-Loup Marfaing — Progreso MarinPierre Moulié — Philippe Perrin — Joëlle Porcher

Jean Ramière — Henri Rozès — Sébastien Vaissière

English version by

Roger Depledge

Loubatières

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De la cave au grenier

Probablement exercé depuis les temps romains, le théâtre nes’est pratiqué à Toulouse de manière régulière et sur une scènefixe qu’avec l’ouverture de la Salle du jeu de spectacle, autre-ment dit le Théâtre du Capitole, en mai 1737. Là, chanteurs,comédiens et danseurs, en troupe lyrique, interprètent l’opéra,puis, au xixe siècle, le vaudeville, la comédie, le ballet. LeThéâtre des Variétés, le Théâtre Français, le Théâtre des Nou-veautés animent ensuite la ville tous les soirs autour de l’ac-tuel square Wilson. On rit devant un Labiche, un Courte-line ou un Feydeau. Avec l’invention du cinéma etl’engouement qu’il suscite, l’activité théâtrale s’essouffle…Elle rebondit cependant après la seconde guerre mondiale,à Toulouse comme ailleurs, dans les caves, les greniers, réin-vestissant les cinémas, les usines et autres lieux improbables,à coup de questionnements artistiques et de réponses poli-tiques. Ainsi du Théâtre Sorano, qui jouxte le Jardin desPlantes. Ancien amphithéâtre de médecine, le lieu a été cédé

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From the cellar to the attic

Although there must have been theatrical entertainmentsduring the Roman period, acting in Toulouse only found aregular fixed basis with the opening of the Salle du Jeu deSpectacle, later the Théâtre du Capitole, in May 1737. Heresingers, actors and dancers in lyric troupes, produced operasand, from the 19th century on, vaudeville, plays and ballet.The Théâtre des Variétés, Théâtre Français, and Théâtre desNouveautés also held their performances every evening aroundwhat is now the Place Wilson. People went to laugh at thecomedies of Labiche, Courteline and Feydeau. Once the cin-ema came along, drama went into a decline. But after theSecond World War it revived in Toulouse and other cities,

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Le théâtre Sorano.

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in cellars, attics, even cinemas, factories and other unlikelyvenues, raising questions of art and political responses. Oneexample is the Théâtre Sorano next to the Jardin des Plantes.Once a medical lecture-theatre, the city leased it in 1964 tothe first Toulouse drama company born of Jean Vilar’s decen-tralisation policy: Le Grenier (attic) de Toulouse. The com-pany was founded in an attic in 1945 by the actor MauriceSarrazin, and its members included Daniel Sorano, SimoneTurck, Jean Bousquet and René Gouzenne. With a few suit-cases and a lot of willpower, Le Grenier was recognised as anational drama centre in 1949 and took part in the Frenchtheatre revival that led to the Avignon Festival. In 1969, theGrenier actors were asked to go and play somewhere else,and they did. On the left bank of the Garonne, they turnedan old neighbourhood cinema into an auditorium. TheThéâtre de la Digue, the national drama centre of ToulouseMidi-Pyrénées, opened its doors in 1970.

The late 1960s were a time of audacity and new ideas. InNancy in eastern France, the university drama festival, headedby Jack Lang, introduced French theatregoers to Jerzy Gro-towski, Bob Wilson, Tadeusz Kantor and Pina Bausch. Thewind of change reached Toulouse with first performances byArmand Gatti, André Benedetto, and Living Theatre. In theRue Castelbou near the Place Arnaud Bernard, Paul Bergerand his company, the Théâtre du Pavé put on Brecht, Beck-ett, Duras and Garcia Lorca; in a tiny brick-vaulted cellar inthe Rue du Taur lit a few candles, invited some friends andgave readings of poems by Aragon; in the Route d’Albi, theactors of the Théâtre de l’Acte rehearsed their street theatre.The Théâtre Réel company of Luc Montech, who becamemanager of the Nouveau Théâtre Jules-Julien in 1982, Jean-Pierre Armand’s Cornet à Dés and others date back to thistrial period.

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en 1964 par la municipalité à la première compagnie tou-lousaine née de la décentralisation culturelle chère à JeanVilar : Le Grenier de Toulouse. Fondée en 1945 par le comé-dien Maurice Sarrazin dans une mansarde, la compagniecompte entre autres dans ses rangs Daniel Sorano, SimoneTurck, Jean Bousquet et René Gouzenne. Avec quelquesvalises et beaucoup de volonté, Le Grenier, reconnu centredramatique national en 1949, participe au renouveau théâ-tral français qui a fait le festival d’Avignon. En 1969, ondemande aux comédiens du Grenier d’aller jouer ailleurs, ce

18 mars 1945, jour des 20 ans de Maurice Sarrazin, dans le grenier de sonpère, la fondation du Grenier de Toulouse. Photographie de trois

des codirecteurs (Simone Turck n’arriva que le lendemain) – Pierre Nègre,Maurice Sarrazin, Jacques Duby – prise au retardateur.

In his father’s attic, Maurice Sarrazin (middle) with other founders of the Grenier de Toulouse theatre group.

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qu’ils font. Rive gauche, ils aménagent un ancien cinéma dequartier en salle de spectacle. Le Théâtre de La Digue, quiadopte l’appellation de centre dramatique national de Tou-louse Midi-Pyrénées, ouvre ses portes en 1970.

Cette fin des années 1960 annonce une soif d’idées etd’audaces. Depuis Nancy, le festival de théâtre universitaire,animé par Jack Lang, fait découvrir aux spectateurs françaisJerzy Grotowski, Bob Wilson, Tadeusz Kantor et Pina Bausch.Le vent souffle jusque sur la Ville rose, qui accueille les créa-tions d’Armand Gatti, d’André Benedetto, du Living Théâ-tre. Dans le quartier Arnaud-Bernard, rue Castelbou, PaulBerger et sa compagnie le Théâtre du Pavé jouent Brecht,Beckett, Duras, Garcia Lorca; dans une petite cave en briquesde la rue du Taur, René Gouzenne pose quelques bougies,invite des amis et fait résonner la poésie d’Aragon ; sur laroute d’Albi, les comédiens du Théâtre de l’Acte préparentleurs interventions de rue. La compagnie du Théâtre Réel deLuc Montech, qui prend la direction du Nouveau ThéâtreJules-Julien en 1982, Le Cornet à dés, de Jean-Pierre Armand,et d’autres encore sont issus de cette époque laboratoire.

De cette ébullition, la Cave Poésie est la seule salle à avoirconservé ses murs. Pour les autres, qui n’en ont pas moinspoursuivi leur chemin avec opiniâtreté, il faut attendre lesannées 1980, et la passation de la mairie de Pierre à Domi-nique Baudis, l’arrivée de Jack Lang au ministère de la Cul-ture, la loi de décentralisation de 1982 et la définition de laRégion. Cette série de bouleversements vient stimuler uneculture qui devient autant d’exception que de consomma-tion, sur laquelle les collectivités territoriales ouvrent leursenveloppes budgétaires. Ou pas. Officiellement, Toulousen’a que deux théâtres : La Digue, 300 places, toujours tenupar Maurice Sarrazin, et le Sorano, 580 places, dirigé parJean Bousquet. Pour la capitale du Sud-Ouest portée par l’es-

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Of all this activity, only the Cave Poésie in the Rue duTaur still has its own premises. The others hung on obsti-nately until the 1980s, when Dominique Baudis becameMayor after his father Pierre, Jack Lang became Minister ofCulture, the decentralisation act was passed in 1982 and theregion was defined. These upheavals have given a shot in thearm to the arts, displaying their differences and yet their appealto consumers, as the new local authorities began to spendtheir arts budgets. Or not spend them. Officially, Toulousehad only two theatres: La Digue, still run by Maurice Sar-razin, and the Sorano, 580 seats, run by Jean Bousquet. Forthe capital city of South-West France, boasting Airbus, engi-neering schools and leading-edge technology, this is not many.In 1988, Blagnac seized its chance and built Odyssud, a multi-purpose public-sector private theatre with 945 seats, and its150,000 annual attendance put it up with theatres in Paris.

René Gouzenne, fondateur de la Cave Poésie.Founder of the “poetry cellar”.

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sor d’Airbus, les écoles d’ingénieurs et autres technologies depointe, c’est peu. En 1988, Blagnac saute le pas et construitOdyssud, théâtre privé sous régime public, de 945 places,dont les 150000 entrées par an placent l’infrastructure plu-ridisciplinaire en rivalité avec les salles parisiennes. Quid alorsd’une grande scène nationale en centre-ville de Toulouse ?En 1985, le metteur en scène Jacques Rosner, ancien direc-teur du conservatoire de Paris, est nommé directeur du CDN(Centre dramatique national) de Toulouse. Celui-ci réintè-gre la salle plongeante du Sorano, pendant que Dominique

Mercier se voit chargé du Théâtre de la Digue, plateau d’ac-cueil pour les compagnies régionales. S’engagent alors entrelà-haut – Paris – et ici – Mairie, Région, Département – plu-sieurs négociations autour d’un équipement d’envergure à lamesure de la Ville rose. Qui, où, quand, comment, combien,vont durer treize ans.

Pendant ces tractations, Michel Mathieu, du Théâtre del’Acte, et Jacky Ohayon, directeur de La Grange aux Belles,organisent une salle à Bourrassol, rive gauche, dans uneancienne station de pompage des eaux de la Garonne. C’est

So what about a major national theatre in the centre ofToulouse? In 1985, the producer Jacques Rosner, formerlydirector of the Paris conservatoire, was appointed director ofthe CDN (Centre Dramatique National) of Toulouse. Hemoved back into the raked auditorium at the Sorano, whileDominique Mercier was given the Théâtre de la Digue, a stagefor regional companies. Then began long negotiations betweenup there—Paris—and down here—city, region, département—for a large building worthy of the rose-red city. Who, where,when, how, how much? It lasted thirteen years.

During the wheeling and dealing, Michel Mathieu of theThéâtre de l’Acte and Jacky Ohayon, director of La Grangeaux Belles, constructed an auditorium at Bourrassol on theleft bank in a former water pumping station. This red-brickbuilding with armorial pediment down by the river openedin 1988 as the modular Théâtre Garonne. Here Jacky Ohayonand his team hosted Kantor, Langhoff, Régy, Josef Nadj, TgStan, Needcompany and all sorts of multi-disciplinary andexperimental genres. Renovation in 2006 turned the work-shops opposite the theatre into rehearsal and creation rooms,

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Le Théâtre Garonne.

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dans ce bâtiment de briques roses au fronton blasonné, auniveau du lit du fleuve, que s’ouvre en 1988 la salle modu-lable du Théâtre Garonne. Là, Jacky Ohayon et son équipeaccueillent Kantor, Langhoff, Régy, puis Josef Nadj, le TgStan, la Needcompany, et, entre théâtre et danse, toutes lesformes pluridisciplinaires et expérimentales. Des travaux en2006 ont transformé les ateliers en face du théâtre en espacesde répétition et de création, permis la réhabilitation d’une

galerie en espace d’exposition et l’ouverture d’un nouveaubar surplombant la Garonne. En amont sur le fleuve, le théâ-tre de La Digue accompagne les compagnies régionales, sanscloisonnement artistique, densifie un centre de documenta-tion, multiplie les actions de sensibilisation envers les élèveset les élus, entame un travail de fond pour ancrer le théâtre,mais aussi la lecture, l’écriture et la traduction sur le terri-

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revamped a corridor as an exhibition gallery and opened anew bar overlooking the Garonne. Further upstream, LaDigue supports regional companies with no artistic barriers,is building up a documentation centre, raising awarenessamong school students and elected officials, and undertak-ing long-term work to root drama, reading, writing and trans-lation to the local area. Since it was not rehabilitated asplanned in 2005, La Digue is now a stage for experiment,

supporting emerging regional companies (Jean-Jacques Mateu,Virginie Base, Sébastien Bournac and Patricia Ferrara) forthree years.

In 1998, Jacques Rosner, former director of the CDN,and Jacques Nichet, recently appointed to that post, finallyinaugurated the TNT/Théâtre de la Cité. This huge brickand glass theatre with a major auditorium of 900 seats is

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La scène du TNT.TNT stage.

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located in the heart of the city. For ten years, Jacques Nichet,the founder of the Aquarium, graduate of the Ecole Nor-male Supérieure and lecturer at Paris VIII university, defendedintelligent poetic and political dramas, not excluding reper-tory and premieres. In January 2008, he handed over to Lau-rent Pelly and Agathe Mélinand from Grenoble as joint direc-tors. Alongside this vast liner with its 100,000 passengers ayear, other venues have attracted audiences with their ownrelations and artistic policies. Didier Carette, founder of LaBaraca and producer with the group Ex-Abrupto, took overthe Sorano in 2005, shifting its aesthetics towards the Latinand lyrical. The audience has gone along with him, and peo-ple meet at the bar to listen to music. The Théâtre du Pavéin a 210-seater former cinema in the Rue Maran in the Saint-Agne district since 1991 is now managed by Francis Azema,who argues with conviction for “equitable” drama. With closeconcern for the text and the theatre’s mission, he appeals tothe spectators’ responsibility towards “little” neighbourhoodtheatres of quality. In return, with his company, Les

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�toire. Le lifting prévu en 2005 n’ayant pas eu lieu, le Théâ-tre de la Digue est aujourd’hui un plateau dévolu à la fabrique,qui accompagne quelques compagnies régionales émergentes(Jean-Jacques Mateu, Virginie Base, Sébastien Bournac etPatricia Ferrara) pour trois ans.

En 1998, Jacques Rosner, ancien directeur du CDN, etJacques Nichet, fraîchement nommé, inaugurent enfin leTNT/Théâtre de la Cité. Immense théâtre de briques et deverre, avec une grande salle de 900 places, il se situe au cœurde la ville. Fondateur de l’Aquarium, ancien de la Rue d’Ulmet professeur à Paris VIII, Jacques Nichet s’attache pendantdix ans à défendre un théâtre poétique et politique d’intel-ligence, qui n’exclut ni le répertoire ni la création. Il passe lamain en janvier 2008 à Laurent Pelly et Agathe Mélinand,codirecteurs venus de Grenoble. À côté de ce paquebot et deses 100000 voyageurs par an que pèse le TNT, d’autres sallesont su trouver leur public en tissant des liens et des lignesartistiques propres. Fondateur de La Baraca et metteur enscène du groupe Ex-Abrupto, Didier Carette a pris la direc-

Dans les ateliers de l’Usine.Usine workshops.

« Faut pas payer », de Dario Fo.“Can’t Pay? Won’t Pay!”

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tion du Sorano en 2005, en bouscu-lant l’esthétique pour poser sa lignevolontiers latine et lyrique. Le publica suivi, qui aime aujourd’hui à seretrouver en musique autour du bar.Le Théâtre du Pavé, installé depuis1991 rue Maran, dans un anciencinéma de 210 places du quartierSaint-Agne, est désormais dirigé parFrancis Azéma, qui défend avecconviction un théâtre « équitable ».Attaché au texte et à la mission duthéâtre, le metteur en scène en appelleà la responsabilité du spectateur quantaux « petits » théâtres de qualité et deproximité. Racine, Molière, Duras,Valletti, etc., créés par sa compagnieLes Vagabonds, viennent à l’appui decette exigence. Cinq ans après sonouverture, le Théâtre du Grand Rondde la rue des Potiers affiche déjà 37000 spectateurs au comp-teur. Prolongeant la tradition du café-théâtre, les 3-T duquartier Saint-Aubin enregistre le même succès depuis desannées. Enfin, sorte d’ovni dans le paysage théâtral toulou-sain, Solange Oswald, metteur en scène, et Joël Fesel, plas-ticien, du groupe Merci occupent le Pavillon Mazar, ancienrelais de poste de la rue Sainte-Ursule, pour monter leurs« objets nocturnes » à l’humour féroce, revendiquant sansfaillir une certaine idée du spectacle vivant, de la poésie etdu spectateur.

Vagabonds, he has put on Racine, Molière, Duras, Valletti,etc. Five years after opening, the Théâtre du Grand Rond inthe Rue des Potiers has already received 37,000 spectators.In the café-theatre tradition, the 3-T in the Saint-Aubin dis-trict has had regular successes for years. And like extraterres-trials in the world of Toulouse drama, Solange Oswald, pro-ducer, and Joël Fesel, sculptor, of the group Merci haveoccupied the Pavillon Mazar, an old post inn in the RueSainte-Ursule, to put on their fiercely humorous “nightobjects”, illustrating a certain idea of performing arts, poetryand spectators.

Christelle Longequeue

Frédéric Cuif, Georges Campagnac et Sacha Saille dans Les Présidentes, du Groupe Merci.Actors of the Merci theatre group.

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Le Théâtre du Capitole.

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TABLE DES MATIÈRES

Toulouse, le palimpseste urbain

Occitanie : l’invention romane, l’esprit de Renaissance

Un héritage spirituel Une ville espagnole

«L’aviation, c’est une belle chose» Le développement durable est-il l’avenir

de l’industrie spatiale toulousaine? Huit siècles en pole position

Toulouse, ville sportive? De la cave au grenier

Toulouse, capitale musicaleUne ville foraine

La ville sous la terre Rose, la Ville rose?

La nature est en ville

CONTENTS

Toulouse, an urban palimpsest

Occitania : a Romanesque invention,the Renaissance spiritA spiritual heritageA Spanish city“Aviation is a fine thing”Is sustainable developmentthe future of the Toulouse space industry? Eight centuries at the topA sporting city, Toulouse?From the cellar to the atticToulouse, musical capitalIts own type of brickThe city belowStill in the pink?Nature in the city

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15394753

6371778593101115123133

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ISBN 2-86266-578-8

29€