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Réalisé par : SAIDI Nasreddine DROUI Jihéne

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Page 1: Toll like receptor (TLR)

Réalisé par :

SAIDI Nasreddine

DROUI Jihéne

Page 2: Toll like receptor (TLR)

SOMMAIRE

I. Introduction générale

II. Découverte

III. Structure

IV. Localisation

V. Les TLR et leur ligands

VI. Activation des cellules de l'immunité innée

VII. Activation des cellules de l'immunité adaptative

VIII. Les voies de signalisation

IX. Les récepteurs Toll Like en pathologie humaine et thérapeutiques ciblées

X. Conclusion

XI. Bibliographie

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INTRODUCTION GÉNÉRALE

Les récepteurs Toll-Like (TLR), qui tirent leur nom de leur homologieavec le gène Toll identifié chez la drosophile, sont des récepteursmajeurs de l’immunité innée.

Les cellules immunitaires détectent les motifs microbiens à la surfacemembranaire des pathogènes.

Les récepteurs Toll like constituent une famille de récepteurs impliquésdans cette reconnaissance et donc dans la mise en place d’une réponseimmunitaire innée.

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LA DÉCOUVERTE DES TLR

La découverte de la famille TLR a débuté avec l’indentification des

récepteurs Toll exprimés chez les insectes (drosophile).

Son étude a conduit quelques années plus tard à découvrir qu’il

intervient également dans la réponse immunitaire innée antifongique

des drosophiles.

Depuis cette découverte, 13 TLR murins et 10 TLR humains ont été

identifiés.

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STRUCTURE

Les TLR sont des glycoprotéines membranaires de type I

caractérisées par :

• Domaine Extracellulaire : riche en leucine

appelé domaine LRR (Leucin Rich Repeats) capable de

se lier au ligand.

• Domaine Intracellulaire : homologue avec le

récepteur de l’IL1 appelé domaine TIR (Toll/IL1

receptor).

Chacune de ces deux régions a un rôle bien spécifique.

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LOCALISATION DES TLR

10 différents TLR ont été identifiés chez l’Homme (TLR1 à TLR10).

Ces récepteurs sont exprimés sur :

Des cellules de l’immunité : circulante ou résidant dans les tissus

(macrophages, polynucléaire neutrophiles, cellules dendritiques,

lymphocytes B, T et Natural Killer)

Des cellules non immunes : les fibroblastes et les cellules épithéliales

des interfaces avec le milieu extérieur (peau, tractus digestif et

respiratoire…).

Page 7: Toll like receptor (TLR)

On connaît à l'heure actuelle 10 TLRs

différents dans l'espèce humaine:

Les TLR extracellulaires dans la

membrane cellulaire (TLR 1, 2, 4, 5, 6)

les TLR intracellulaires endosomaux

(TLR 3, 7, 8 et 9)

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LES TLR ET LEUR LIGANDS

Les TLR agissent en homodimères ou hétérodimères pour

reconnaitre leurs ligands.

Il existe deux types de ligands sont en fait capables d’activer les

TLR.

Les ligands exogènes : appelés aussi PAMP (Pathogen

Associated Molecular Patterns) nécessaires au développement

ou à la survie du pathogène

Les ligands endogènes : appelés aussi DAMP (Damage

Associated Molecular Patterns) molécules dont la présence

correspond à un signal de danger pour la cellule.

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Page 10: Toll like receptor (TLR)

ACTIVATION DES CELLULES DE L'IMMUNITÉ INNÉE

1. La reconnaissance du pathogène

par le TLR de la cellule

présentatrice d'antigène est suivi

de sa capture par phagocytose.

2.L'activation de différents gènes dans le noyau

entraîne l'expression de cytokines et de molécules de

co stimulation 3.L'induction de la réponse adaptative résulte de

l'activation de cellule T naïve qui reconnaît le peptide

antigénique associé au CMH en présence de

molécules de co stimulation

Page 11: Toll like receptor (TLR)

ACTIVATION DES CELLULES DE L'IMMUNITÉ ADAPTATIVE

Les cellules de l'immunité adaptative (les lymphocytes B et T) portent aussi

des molécules TLR. Les lymphocytes B peuvent ainsi être activés

directement par des ligands comme le LPS et les séquences CpG.

L'activation des lymphocytes T potentialise leur prolifération et leur

production de cytokines. Les lymphocytes T mémoire, présents dans les

tissus périphériques, pourraient être activés par des ligands des molécules

TLR et déclencheraient ainsi une réponse immune très rapide.

Page 12: Toll like receptor (TLR)

L'ensemble des données montre que la majorité des cellulesexprimant les molécules TLR (lymphocytes B et T , NK) peuventêtre activées directement ou en présence de molécules co-stimulatrices par des agonistes des molécules TLR.

Les CPA, et en particulier les cellules dendritiques, sont cependantles principales cibles des agonistes des molécules TLR alors qu'ilsagissent comme facteurs de potentialisation de l'activation descellules de l'immunité adaptative.

Page 13: Toll like receptor (TLR)

La liaison du ligand à son TLR induite un changement de conformationdu récepteur qui va alors se lier à une protéine adaptatrice grâce à sondomaine TIR intracellulaire.

Ce mécanisme conduit à une cascade de signalisation permettantl’activation de gènes intervenants dans les mécanismes de défense del’hôte contre le pathogène.

La transduction de signal passe par des adaptateurs, notammentMyD88 (myeloid differentiation primary response gene 88) et TRIF(TIR-containing adaptator inducing interferon-b).

Page 14: Toll like receptor (TLR)

les voies de signalisation des TLR sont créés à partir

du domaine cytoplasmique TIR.

MyD88 , associés avec le domaine cytoplasmique

TIR des TLR , et recrute IRAK au récepteur lors de la

liaison ligand .

IRAK active alors TRAF6, conduisant à l'activation de

la IκB kinase (IKK ) complexe constitué de α , β .

Le complexe IKK phosphoryle IκB, ce qui entraîne la

translocation nucléaire de NF-κB qui induit

l'expression de cytokines inflammatoires.

TIRAP, un second adaptateur contenant un domaine

TIR - qui est impliqué dans la voie de signalisation

dépendante de MyD88 via TLR2 et TLR4 .

Le TLR3 est le seul qui fonctionne d’une manière

indépendante de MyD88 entrainant l'activation de

l'IRF- 3 et l'induction de l' IFN- β.

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LES RÉCEPTEURS TOLL LIKE EN PATHOLOGIE HUMAINE

L'immunité innée entraînent une plus grande sensibilité aux microbes. Des

individus qui ont une forme déficiente de ces récepteurs ont plus de risque de

contracter une infection plus grave. Ainsi les personnes décédées de la

maladie du légionnaire avaient souvent une mutation du récepteur TLR5.

A l'inverse certaines pathologies auto-immunes seraient associées à des

mutations des molécules de transduction impliquées dans la signalisation

TLR. Ainsi une activation excessive des molécules TLR est suspectée dans le

lupus érythémateux où le récepteur TLR9 réagirait à l'ADN de l'organisme lui

même.

Page 16: Toll like receptor (TLR)

LES RÉCEPTEURS TOLL LIKE EN THÉRAPEUTIQUE

Les TLR représentent une cible thérapeutique intéressante.

Une première approche consiste à les activer. L’utilisation de ligand des

TLR comme adjuvant permet, par exemple, d’accroître la réponse

immunitaire spécifique générée par certains vaccins.

Les TLR pourraient également avoir un intérêt dans le traitement de

certaines affections allergiques et pour aider au traitement de

pathologies infectieuses.

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Par ailleurs, la stimulation des TLR est également utilisée pour letraitement des cancers.

Il est par ailleurs probable que des inhibiteurs des TLR serontutilisés pour le traitement de maladies inflammatoires ou leuractivation semble fortement impliquée.

Le blocage des TLR pourrait également aider à prévenir le rejetde greffe d’organe. En post-reperfusion en effet, sont produitesdes espèces réactives de l’oxygène capables d’activer les TLR,conduisant à une inflammation du greffon et à une majoration dela réaction immunitaire allo génique.

Page 18: Toll like receptor (TLR)

CONCLUSION

Les TLR représentent une famille de récepteurs primordiaux

régulant la réponse immunitaire en effet les TLR contrôlent de

multiples aspects de la réponse immunitaire, à la fois innée et

adaptative.

De ce fait, ces récepteurs sont potentiellement impliqués dans

plusieurs types de pathologies affectant le système immunitaire,

allant du choc septique à l’asthme ou aux maladies auto-immunes.

Les TLR ou les voies de signalisation qu’ils activent représentent

autant de cibles potentielles prometteuses pour des nouvelles

thérapies contre ces maladies.

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MERCI POUR VOTRE ATTENTION

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