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TOGOMATIN – N° 146 DU 15 DECEMBRE 2016 / PRIX : 250 FCFA

Bi-hebdomadaire togolais d’analyses et d’informations générales

P 3

DOSSIER

MEDIAS

CMJN

DIPLOMATIE

P 3

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EDITORIAL

Je suis Alep

Ondes de choc ou ondes de la terreur ? Avec la sortie médiatique – pour le moins choquante - hier

soir sur les ondes de la Télévision nationale des ministres de la Fonction publique, du travail et de

la réforme administrative, Gilbert Bawara et des Enseignements primaire et secondaire et de la

formation professionnelle, Pr Komi Paalamwé Tchakpélé, c’est désormais officiel...

17e session et perspectives

Tous les espoirs, tous les regards sont

tournés vers Alep ces deux derniers

jours. En effet, les ex-espoirs ont été malheureusement de courte

durée après une trêve annoncée le

13 décembre. Hier, 14 décembre, de nouveaux combats ont empêché

toute intervention en faveur surtout

des civils piégés. Depuis plusieurs jours, une guerre

des reconquêtes bat son plein, c’est-

à-dire celle d’Alep par le pouvoir

syrien de Bachar el-Assad épaulé par

la Russie de Vladimir Poutine et celle

de Mossoul par l’armée irakienne

soutenue par les Occidentaux. Sur ces deux fronts, tous les espoirs en

ligne de mire sont focalisés...

Mention très insuffisante pour Bawara et Tchakpélé!

Crise dans l’éducation

Dialogue Togo-UE

P6

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Le Togo pour AminaMohamed à la présidencede la Commission de l’UAUne visite de trois jours a conduit le Chef de l’Etat

Faure Gnassingbé en République du Kenya. outre les échanges sur les perspectives de coopération

politique et économique entre les deux pays,

cette visite qui s’est achevée...

Visite du chef de l’Etat au Kenya

Le ton sera donné ce matin

JOURNEES PORTES OUVERTES

2 3TOGOMATIN – N° 146 DU 15 DECEMBRE 2016

Neutralité positive

Récépissé N° 0522/31/03/15/HAAC Edité par DIRECT MEDIA RCCM N° TG_

LOM 2015 B 1045BP : 30117 Lomé - Togo Tél : +228 22 25 02 23 /

90 15 39 77 / 97 87 12 42Facebook: togomatin

E-mail : [email protected] de la Presse: Casier N° 53

SiègeCacavéli: 04, Rue Satelit, 3e Mson avant

Groupe Cafper

Directeur de publication : Motchosso Kodolakina

Comité de rédaction : Carlos Amevor

Françoise DasilvaFreda Sefiamor

Rachidou ZakariAlexandre Wémima

Elom Hounkpati

Responsable administrative: Gloria Léma Yagla

Chargée d’affaires:Dédé Babanawo

Graphiste: Eros Dagoudi

Imprimerie: RAD-GRAPHIC

Distribution : Togomatin marketing

Tirages : (2000 exemplaires)

SOMMAIRE

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P 10

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Nation

Rassemblés par Elom H.

La presse montre son savoir-faire à Lomé

Dans le cadre de la 3e édition des Journées Portes Ouvertes (JPO) de la presse, le Conseil National des Patrons de Presse ( CONAPP) et les

organisations professionnelles partenaires, invitent l'ensemble des professionnels des médias, du public comme du privé, ainsi que toute la population à une campagne de don de sang, au profit du Centre National de Transfusion Sanguine. Cette campagne de don de sang qui sera couplée à une

série de dépistages gratuits ( diabète, hypertension etc..) se déroulera le vendredi 16 décembre à partir de 06h à la Blu Zone de Cacavéli. Venez nombreux et à jeun." Donner son sang, c'est sauver une vie.".Le Président

Jean-Paul AGBOH AHOUELETE

Les populations des préfectures de Tône, Tandjouaré, Kpendjal et Cinkassé ont célébré

leur fête traditionnelle Tingban-Paab ou la fête des moissons le 10 décembre dernier à Dapaong. La manifestation a été marquée par la prestation de plusieurs groupes de danses traditionnelles, expression des richesses culturelles des communautés, suivi des danses des guerriers de worgou, talkutk et une exhibition des différents produits agricoles du milieu, suivi de la dégustation des mets traditionnels.Tingban-Paab, autrefois offrandes à Dieu par le biais des ancêtres en guise de reconnaissance de leur intervention dans la production agricole, est de nos jours une occasion de retrouvailles des fils et filles marquant leur attachement au développement des localités du grand Tône.

Binah

Célébration du Sinkaring

Les natifs de la préfecture de la Binah ont célébré le samedi 10 décembre 2016, leur fête traditionnelle

Sinkaring.L’apothéose a eu lieu sur le terrain municipal de Pagouda et a réuni des filles et fils de la Binah, quelques préfets de la région de la Kara et des touristes. Le Ministre de la Culture, Guy Madjé Lorenzo avait représenté le Chef de l’Etat à cette célébration placée sous le thème: « Tradition et jeunesse pour une société sécurisée ». La fête traditionnelle Sinkaring dans la Binah revêt d’une double signification. Elle est d’abord une fête d’initiation des jeunes et également une fête de moisson.

Tchaoudjo / Journée de droits de l’homme

Activités à Sokodé

Le directeur du renforcement démocratique au secrétariat d’Etat Chargé des Droits de

l’Homme, Odié Kossi N’Kpako a procédé le samedi 10 décembre à Sokodé, à la remise des affiches encadrées de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) aux agents de la police et de la gendarmerie de la région centrale.La cérémonie qui s’est déroulée au commissariat central de la ville se situe dans le cadre de la célébration de la 68è Journée Internationale des Droits de l’Homme. Cette cérémonie a pour objectif de rendre accessible la Déclaration universelle des droits de l’homme dans les commissariats et gendarmeries. Elle permet également de rappeler l’attachement du Togo aux principes et droits fondamentaux contenus dans ladite déclaration.

Kozah

Succès pour la foire du soja

Promotion de la culture du Soja biologique au Togo. C’est le thème de cette 2ème édition de la foire

nationale du soja qui s’est déroulée du 10 au 12 décembre à Kara. Des expositions et ventes des produits dérivés du soja, des variétés de soja et de semences, ainsi que la sensibilisation des différents acteurs sur la technique de production, de récolte, de stockage et de transformation étaient au rendez-vous des activités qui se sont déroulées sur l’esplanade de l’hôtel Kara. La technologie était également présente à cette deuxième édition. Les exposants engagés dans la filière soja se sont réjoui de l’initiative qui s’inscrit dans la politique du gouvernement visant à faire de l’agriculture un levier de l’économie.

Bas-Mono / Pour la jeunesse

Le Bac veut un secrétariat d’Etat

Le parti politique Bloc d’Action pour le changement (BAC) a tenu son congrès statutaire ordinaire le

10 décembre dernier à Afagnan.Le président national du BAC, Thomas Kokou NOUTSOUKPOE, a rappelé le parcours de son mouvement qui a évolué d’une association à un parti politique et aussi les actions menées par ce parti avec ses collègues de l’opposition.Des recommandations ont été faites à l’endroit du gouvernement notamment la mise en place du SENAT, du conseil Economique et Social, et le Secrétariat d’Etat pour la Jeunesse.La rencontre est placée sous le thème : « Il est temps de passer la main : bilan de 26 ans de combat démocratique au sein de l’opposition ».

Golfe

Lutte pour la protection des enfants

Le rapport 2016 sur la situation des enfants dans le monde intitulé « égalité des chances pour chaque

enfant » a été présenté aux groupements togolais et aux acteurs courants pour la protection des enfants le 12 décembre à Lomé. Près de 70 millions d’enfants dans le monde risquent de mourir avant leur cinquième anniversaire d’ici 2030, si rien n’est fait pour renverser la tendance. C’est ce que révèle le rapport. Il invite les politiques, la société civile à accélérer la synthèse des actions menées pour atteindre les enfants vulnérables.Le document présente certes des avancées ces vint-cinq dernières années, mais propose toutefois des recommandations pour offrir les mêmes chances de vie à chaque enfant.

Tône

La fête Tingban-Paab célébrée

La troisième édition des Journées Portes Ouvertes de la Presse togolaise débute, c’est aujourd’hui jeudi 15 décembre à Bluzone de Cacavéli Lomé.

Pendant trois jours durant, des professionnels de médias mettront en exergue leur savoir-faire et le travail quotidien de journalistes dans sa diversité et pluralité.Placée sous le thème « Médias, Laïcité, Dialogue inter-religieux au Togo », cette troisième édition se veut un évènement de « promotion de l’image des médias dans notre pays et une opportunité de pour les professionnels de la communication de s’engager dans une cause d’intérêt public », a confié Jean-Paul Agbo-Ahouelété président de la Conseil National Patron de Presse (CONAPP) à nos confrères de l’Agence Afreepress.

Les JPO sont également un cadre d’expositions de presse et photos-presse (la presse d’avant-indépendance jusqu’à nos jours, matériels de réalisation et de production audiovisuels), l’animation en live de programmes phares de radios et télévisions sur le thème du vivre ensemble et du dialogue interreligieux,

l’organisation d’ateliers thématiques et des conférences-débats animés par les professionnels de droit et des représentants des différentes confessions religieuses sur la laïcité et le dialogue inter-religieux.

Outre ses expositions, la journée de demain 16 décembre sera consacrée à « une campagne de don de sang en faveur du centre national de transfusion sanguine(CNTS) » indique le président de la CONAPP. La soirée dédiée aux partenaires privés et institutionnels pour célébrer leur accompagnement de la presse au Togo est prévue sur le samedi, 17 décembre lors d’une soirée apothéose dénommée « La nuit des partenaires ». Plusieurs parmi les partenaires recevront des trophées de gratitude de la presse pour leur soutien en cette soirée. En rappel, ces JPO est une initiative du CONAPP en collaboration avec le ministère de la communication.

Voici le communiqué du CONAPP consacré au don du sang

JOURNEES PORTES OUVERTESGabon / Rapport des observateurs Rapport critique, mais pour quels effets?

Entrepreneuriat Ces jeunes togolais qui ont réussi leur pari

Cinéma / Interviewde Joël Tchédré

CyclismeDieudonné Gagou prend les rênes de la FTC

Environnement / Zones à risques Lancement de la sensibilisation à Agou

Permettre aux cinéphiles de rencontrer des professionnels

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TOGOMATIN – N° 146 DU 15 DECEMBRE 2016

Edit

oPolitique

... sur la date du 20 janvier, jour de passage de témoin entre Barack Obama et Donald Trump.Cette course à la victoire a d’ores et déjà son vainqueur. Ses vainqueurs... C’est la bande de ceux qui pensent qu’il faut se ranger du côté du plus fort. La bande grandit et grossit, au moment même où Bachar El-Assad – avec l’aide de ses deux grands amis que sont le président russe et le guide iranien – procède à la destruction de la ville d’Alep et au massacre de sa population.Mais aucune voix ne s’élève en ce

moment pour dire que la cause du désastre, c’est lui. « Ni même pour dire qu’il fait partie du problème».Or, depuis l’accord conclu avec les Européens au printemps, la Turquie est la gardienne des marches orientales de l’Union européenne face aux flux de réfugiés…

Alors, comment Alep met de nouveau à l’épreuve le peu de crédibilité qui reste aux Occidentaux dans un conflit qui a fait, environ 3000 000 morts et quelque 7 millions de réfugiés.

Après avoir lui-même fixé comme « ligne rouge » pour une intervention l’emploi de l’arme chimique par le régime de Damas contre sa propre population, Barack Obama a finalement renoncé, à l’été 2013, aux frappes annoncées. Les Russes ont pu, alors, sauver la mise d’Assad. Et ils ont franchi une nouvelle étape, en septembre 2015.Depuis cinq ans, l’impuissance et l’inaction occidentales, n’ont pas seulement conduit à l’enlisement du conflit. Elles ont contribué au renforcement des groupes les plus

radicaux au sein de la rébellion, ceux-là mêmes qui sont au premier rang de la résistance à Alep.

Il n’existe pas de solution militaire à cette guerre. La bataille d’Alep, avec son bilan toujours plus lourd de pertes civiles. Malgré l’aide des bombes russes, le régime n’est pas capable de tenir les zones reconquises, tandis que la rébellion n’arrive pas à briser durablement le siège. A Alep, on assiste comme à la mort de l’humanisme.

Dieudonné Korolakina

La visite a dans ce sens donner l’opportunité au président Faure de s’exprimer au sujet

des différents domaines dans lesquels le Togo pourra s’inspirer des expériences du Kenya. Il a ainsi formulé le vœu de voir très vite les deux pays aller vers un accord de coopération mutuellement bénéfique pour les deux peuples.

« J'ai été très impressionné par la force de l'économie kenyane. Le Togo est prêt à coopérer avec vous et à apprendre de vos expériences parce que nous n'avons pas atteint votre niveau de diversification », a déclaré Faure Gnassingbé avant son départ.

Le président togolais a également salué la stabilité démocratique et le dynamisme économique du Kenya. Et reconnu le rôle crucial de son homologue Uhuru Kenyatta dans la stabilité de la région.

Le Togo veut Amina Mohamed à la tête de la Commission de l’UA

Autre dimension diplomatique et politique très importante de cette visite du président Faure, sera le soutien du Togo à la candidature d’Amina Mohamed, l’actuelle ministre des Affaires étrangères du Kenya comme présidente de la Commission de l’UA.

Dans le cadre des prochaines élections du président de la Commission de l’Union africaine, en effet, le Togo soutient cette candidature. Un soutien confirmé par le chef de l’Etat lors de sa visite.Faure Gnassingbé a assuré qu’il fera « le maximum pour soutenir la candidate du Kenya pour la présidence de la Commission de l’UA ». « Si elle est élue, je suis convaincu que ce sera bon pour l’Afrique », a-t-il ajouté.

Dans le cadre de ces élections, six candidats sont en lices pour remplacer Nkosazana Dlamini-Zuma, à la tête de la commission de l’Union africaine. Il s’agit de la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi, de l’Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy, du Sénégalais Abdoulaye Bathily. L’Afrique de l’Est sera représentée par Fowsiyo Yusuf Haji Adan, l’ex-ministre somalienne des Affaires étrangères, et par l’actuelle chef de la diplomatie kényane, Amina Mohammed. Museveni. Le sixième candidat est Moussa Faki Mahamat, actuel ministre tchadien des Affaires étrangères.

Précisons qu’en octobre dernier à Lomé, le président de la République avait déjà annoncé son soutien à l’actuelle ministre des Affaires étrangères du Kenya.

TM

Visite du chef de l’Etat au Kenya

Le Togo pour Amina Mohamed à la présidence de la Commission de l’UAUne visite de trois jours a conduit le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé en République du Kenya. outre les échanges sur les perspectives de coopération politique et économique entre les deux pays, cette visite qui s’est achevée le mardi dernier, a également permis aux deux chefs d’Etat d’évoquer les questions bilatérales.

C’est toute une page dans l’histoire d’une crise sans fin, entre les pouvoirs publics et les syndicats

des enseignants, que les deux Ministres, Bawara et Tchakpélé veulent bien tourner en faisant – il le faut le dire – une longue mais piètre prestation - à la Télévision nationale. Car si l’objectif inavoué et souhaitable de ce temps

d’antenne était de calmer les ardeurs et d’appeler les parties, surtout celles qui campent sur les positions les plus coriaces et intransigeantes, cette sortie a plutôt in fine achevé de creuser la méfiance et la distance entre le gouvernement et les syndicats. Le ton véritablement discourtois, très peu diplomatique et donc non recommandé

Crise dans l’éducation

Mention très insuffisante pour Bawara et Tchakpélé !Ondes de choc ou ondes de la terreur ? Avec la sortie médiatique – pour le moins

choquante - hier soir sur les ondes de la Télévision nationale des ministres de la

Fonction publique, du travail et de la réforme administrative, Gilbert Bawara et

des Enseignements primaire et secondaire et de la formation professionnelle, Pr

Komi Paalamwé Tchakpélé, c’est désormais officiel : la décision de gouvernement pour pallier la crise qui ronge sérieusement le domaine l’éducation dans notre

pays, c’est d’adopter la méthode forte, hausser le ton, passer d’un ton radical à

un ton de menace...

dans ces genres de situations, en a contribué pour beaucoup.« La sécurité sera assurée, la sérénité sera garantie, les cours seront dispensés. D’une manière ou d’une autre, les mesures seront prises à cet effet, l’année scolaire sera assurée et ne sera pas une année scolaire au rabais parce que le gouvernement prendra toutes les dispositions pour que tous ceux qui ont envie de travailler, travaillent », c’est ce que M. Bawara a cru bon de lancer aux enseignants grévistes et aux élèves conséquemment « rebelles », qui n’ont pas encore annoncé qu’ils bougeront d’un iota. Pire une tentative de dialogue entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants frondeurs, a échoué le jeudi 8 décembre dernier. Ce qui a dopé d’une certaine manière la colère et l’adrénaline de ces derniers en décidant de prolonger les appels à observer le mouvement de grève.

Mieux ou pis – tout dépend de l’endroit où l’on se situe – Bawara refuse de reconnaitre la moindre légalité à deux des syndicats « grévistes » qui se sont créés dans la foulée sans avoir eu à remplir toutes les démarches devant aboutir à leur reconnaissance. Chose normale. Ces syndicats illégaux ont rapidement à réussi à gagner du terrain, ont le vent en poupe, lui tiennent tête du haut de son poste ministériel. N’est-ce pas là un aveu d’échec pour un ministre, qui plus, a été amené à compter en face

de lui ces syndicats illégaux dans les négociations qui ont échoué, il y a huit jours ?Et quand, le ministre Tchakpélé, pour sa part, rassure sur un ton menaçant les enseignants, les élèves et les parents d’élèves que : « toutes les dispositions seront prises pour garantir la poursuite des activités pédagogiques afin que l’année scolaire aille à son terme sans aucun problème. Que les élèves soient rassurés que tous les cours seront intégralement dispensés et tous les programmes seront intégralement exécutés », la question qui demeure posée est de savoir s’il a fini de trouver la voie du dialogue avec les enseignants ?

Bawara et Tchakpélé sont à une mention « très insuffisante » et doivent ainsi revoir – tout comme de mauvais élèves – leurs propres copies. Car ces propos qui viennent agiter le cœur d’une crise profonde dans l’éducation, pourraient conséquences accablantes et promouvoir malheureusement le manque de confiance pour de très longues années encore, alors que les deux ministres dans leurs sinistres prétéritions, ont passé du temps a annoncé qu’ils sont à la recherche du dialogue. Et c’est tout le gouvernement qui risque de payer le prix le plus élevé de ce ratage du tandem Bawara – Tchakpélé.

Françoise da Silva

Amina Mohamed

Les ministres Tchakpélé et Bawara



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International

Un bombardier Russe

Patrice-Talon, président de la République du Bénin

Yahya Jammeh

Les membres de la mission d’observation de l’UE

Pour le nouveau patron des Nations-Unies qui prendra fonction dès janvier 2017, l’Onu a montré plusieurs limites au cours

de ces dernières années. Que ce soit sur le conflit en Syrie, que de la protection des droits humains, du développement ou de la sécurité et la paix dans le monde, l’organisation a montré d’innombrables insuffisances. Déplorant les

ONU / Programme du nouveau SG

Antonio Guterres espère réformer l’organisation Devant les représentants des 193 pays membres

de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), le

nouveau secrétaire général des Nations-Unies,

Antonio Guterres, n’est pas allé par quatre

chemins, dans son discours-programme ce lundi

12 décembre 2016, tout juste après sa prestation

de serment. Et c’est un mandat qu’il espère placer sous le seing de profondes réformes, dès sa prise

de fonction en 2017, pour redonner à cette

institution ses lettres de noblesses.

lenteurs dans le déploiement des forces sur les terrains, Antonio Guterres estime qu’il

faudra davantage de médiation, d’arbitrage et de diplomatie préventive, bref, il faudra « une réforme globale de la stratégie des opérations de l’ONU ».

Quant à l’Afrique, notamment en ce qui concerne les opérations de maintien de la paix, l’ancien haut commissaire des Nations-Unies estime qu’il n’est plus nécessaire que les casques maintiennent « une paix qui n’existe pas ». Il a en vue de donner à ces différentes forces intervenant sur différents théâtres d’affrontements en Afrique, en plus d’une meilleures coordination, des possibilités d’actions élargies», en garantissant leur autorité morale effritée ces derniers temps avec les graves accusations de violations de droits de l’homme dont ils font l’objet.

T.M.

Gabon / Rapport des observateurs

Rapport critique, mais pour quels effets?Devenues une sorte d’unité de mesure démocratique dans les pays en voie de développement, les

missions d’observations électorales ont acquis en Afrique une certaine ascendance sur les scrutins eux-

mêmes. Mais face à leur portée limitée aux seules productions de rapports, rarement suivis d’effets, il est indispensable de s’interroger sur leur réelle importance dans l’instauration de la démocratie et la

stabilité des pays.

Trois mois après la réélection du président sortant Ali Bongo au cours d’une élection controversée au Gabon,

l’Union européenne vient de rendre public son rapport final sur sa mission d’observation. Si au contraire, les autorités de Libreville jouent la carte de la diplomatie, en attendant que le document soit examiné par la Commission et par les 28 Etats membres, le camp de l’opposant Jean-Ping exulte. Et pourtant, il ne s’agit là que d’un rapport et non d’une décision qui aurait une certaine incidence sur les élections passées.

Nul doute que les missions d’observations jouent un rôle indéniable dans la crédibilité des scrutins en Afrique. En effet, dans des pays habitués au tripatouillage des votes des électeurs, les missions d’observation électorale renforcent la confiance des électeurs dans le processus. Leur présence dissuade d’office des tentatives ou les opérations de fraudes. Enfin, et comme c’est le cas au Gabon, les rapports des observateurs peuvent donner lieu à des changements de politique en vue d’améliorer la qualité des processus électoraux à l’avenir.

Les avantages sont certes énormes mais pas immédiats.En effet, a quoi serviraient donc ces rapports si, ils n’ont aucune incidence immédiate sur le gouvernement issu d’élections controversées ? Dans le cas gabonais, en l’espèce, quels sera l’incidence d’un tel rapport sur le gouvernement déjà formé d’Ali Bongo ?

Là se trouve le vrai débat qui devrait se faire autour de la portée de ces missions d’observations électorales. Car si elles participent à renforcer la confiance et la crédibilité démocratique des scrutins, les rapports qui en sont issus devraient, s’ils remettent en cause l’intégrité d’un scrutin, avoir des conséquences immédiates. Et c’est là nous estimons que ces missions restent impuissantes, comme d’ailleurs plusieurs initiatives des Nations-Unies.

De la même manière qu’en Gambie, Yahya Jammeh s’est fait le seul observateur du scrutin et qui décide de le contester et donc de le reprendre, ces rapports devraient avoir des telles conséquences. Les sanctions économiques

ou ciblées contre des personnalités du régime ne sont là que des mesures accessoires qui ne résolvent aucunement le problème. Les conséquences que le malheureux Jean-Ping espère de ce rapport ne le ramèneront pas à la présidence de la République. Et c’est là la faiblesse ou l’impuissance de ces rapports, car dans 7 ans, le même scénario pourra se répéter pour lui. Le Haut Ogoué ne sera plus, peut-être, la pomme de discorde, mais grâce aux recommandations de l’UE pour cette présidentielle de 2016, le pouvoir améliorera sa stratégie de fraude pour 2023. Et un simple rapport ne changera rien.

Alexandre Wemima

Cette information coïncide avec la célébration ce 9 décembre de la journée

mondiale de lutte contre la corruption. Comme pour respecter cette obligation de confidentialité,

Bénin

Talon déclare enfin ses biensConformement aux dispositions de la constitution béninoise, le président

Patrice Talon a déclaré ses biens, faisant taire une certaine polémique qui

s’embrasait autour du sujet. L’information a été donnée par l'Autorité nationale de lutte contre la corruption ce vendredi 9 décembre 2016, à l’occasion de la

publication de son 4ème et dernier rapport de l’année sur les déclarations de patrimoine des membres du gouvernement et des institutions.

le rapport de l’Autorité nationale affirme que cette déclaration a été faite depuis le 7 novembre 2016, soit 7 mois après son investiture.

Cette étape franchie, il reste maintenant certains membres de son gouvernement et une grande partie des élus béninois. En effet, le rapport mentionne que trois ministres se sont mis à jour. Ils sont désormais 15 sur 21 à avoir déclaré leur patrimoine comme l'exige la loi de 2011 à l'entrée et à la sortie de fonction, afin de lutter contre l'enrichissement personnel. Cependant, seuls 8 des 83 députés se sont exécutés. Et même si le président de l’Assemblée nationale l’a fait, il a omis d’y joindre les pièces justificatives.

T.M.

Pour Ellen Johnson Sirleaf qui a conduit cette délégation des chefs d’Etat en Gambie,

l’intention était de préparer le pays à la transition. Et dans ce sens, on ne peut parler d’échec, car il s’agit d’un processus. Les discussions se poursuivront donc le weekend prochain au Nigéria.Le président Jammeh est resté imperturbable face à ses hôtes et ira jusqu’au bout de sa requête déposée devant la Cour constitutionnelle ce mardi tendant à annuler l’élection d’Adama Barrow. Mais, ce qui suscite l’intérêt ces dernières heures, c’est la convocation des chefs religieux, notamment l’imam Ratib et l’évêque de Banjul.Cette rencontre se tient donc ce

Gambie / Médiation de la CEDEAO

Yahya Jammeh met à contribution les chefs religieux

jeudi 15 décembre 2016 au palais présidentiel « The State House ». Que cache cette convocation de Jammeh, au moment où l’étau se resserre peu à peu sur lui ? Recherche-t-il des soutiens au sein du corps religieux ? Et pourquoi ? C’est le wait and see.

A.W.

Après la tentative d’une mission de la CEDEAO en Gambie, le président

Jammeh convoque ce mercredi 14 décembre 2014 matin, les représentants des deux grandes religions du pays. Dans le silence des discussions, les tentatives d’interprétation y vont bon train.

Antonio Guterres, nouveau SG de l’ONU



Initiative & développement

Ismaël Tanko et son « Togo Timati »

Dans les foires et autres manifestations commerciales, ou dans les centres commerciaux, beaucoup de consommateurs ont découvert «Togo Timati», une purée de tomate fraîche embouteillée et commercialisée au Togo. Derrière ce produit se cache Monsieur Ismael Tanko, un jeune entrepreneur qui s’est donné pour mission de créer la richesse en revalorisant les produits locaux. Parti de rien, Ismael a trouvé l’idée d’entreprise juste en voulant apporter une solution à un problème de conservation de tomates.« A certaines périodes de l'année, les agriculteurs perdent une grande partie de leur récolte de tomates parce que ne disposant ni de moyens de conservation ni de débouchés pour écouler la totalité de leur production. Avant d’être un produit commercial, Togo Timati est d’abord une réponse aux pertes de tomates qu’enregistrent souvent les commerçants et agriculteurs togolais... Togo Timati est une purée de tomates fraîches sans additifs ni conservateurs. Elle peut se conserver à température ambiante pendant

6 mois avant ouverture et 24h au réfrigérateur après ouverture », nous confie son promoteur, Mr Ismaël Tanko.TIM AGRO. C’est le nom l’entreprise créée en 2014 par Ismael. Elle produit Togo,Timati et d’autres produits comme « Ewo »la farine de maïs, de la farine de Cossette de manioc commercialisés au Togo.

Adamas Koudou, le roi du thé au Kinkéliba

Adamas Koudou est l’un de ces jeunes entrepreneurs qui font la fierté du Togo. Son entreprise BIO-AFRIQ’INFUSIONS Sarl, fabrique et commercialise le thé à base de Kinkéliba, une solution à la fois nutritive et curative dans la sous-région. Lancé en fin 2013 avec l’appui financier du FAIEJ, Adama Koudou avait certes l’idée d’entreprise, mais ne connaissait pas le processus de fabrication. Il a dû voyager à Logos (Nigéria), à Accra (Ghana) et auprès des Moines de Zogbégan (Dayes-Kloto) pour recueillir les informations et techniques de production. Des difficultés, il y en avait plusieurs,

Développement à la base

Des programmes aux résultats encourageants et des défis à releverCes 5 dernières années, les populations togolaises ont bénéficié de plusieurs programmes et projets allant dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de vies. Le ministère du développement à la base a mis en place plusieurs structures comme l’Agence nationale du volontariat du Togo (ANVT), le fond

national pour la finance inclusive (FNFI), du FAIEJ, l’ANADEB … des initiatives ambitieuses et aux effets multiplicateurs. Les résultats sont certes assez significatifs, mais les attentes sont aussi grandes, et le chemin encore long.

L’emploi des jeunes

L’un des soucis majeurs du gouvernement togolais et bien de pays en Afrique est l’emploi

des jeunes. Selon des données de la banque mondiale en 2014, le taux de chômage au Togo avoisine 06,9% . Beaucoup de jeunes ont une formation et sont diplômés mais la plupart vivent dans le sous emploi. L’une des réponses du gouvernement a été la création de l’ANVT, afin d’augmenter les chances d’employabilité des jeunes en leurs faisant acquérir une expérience professionnelle. Ce projet a permis de toucher plu de 10 985 volontaires, dont 770 diplômés mobilisés en trois vagues, 3 103 jeunes déscolarisés et 158 volontaires séniors.

L’inclusion financière

En partenariat avec une vingtaine de microfinances, le FNFI a permis à près de 700 000 personnes d’avoir accès à des crédits pour leurs différentes activités. Plus de 500 000 pauvres composés de 90% de femmes ont été touchés par le projet Accès des pauvres aux services financiers (APSEF), 12 000 personnes ont été touchées par le projet Accès des jeunes aux services financiers (AJSEF) et plus de 132 000 agriculteurs ont bénéficié de l’Accès des agriculteurs aux services financiers (AGRISEF).

L’entrepreneuriat

Véritables créateurs de richesse et d’emploi,

le concept de l’entrepreneuriat n’a débuté au Togo que ces 5 dernières années. Dans un contexte où il est de plus en plus difficile pour les gouvernements de créer des emplois viables et durables pour les jeunes, l’entrepreneuriat est souvent présenté par les gouvernements comme solution contre le chômage. Le ministère du développement à la base a à cet effet mis en place le FAEIJ qui a permis de former 7 877 jeunes entrepreneurs et porteur de projet d’entreprise sur les notions de l’entrepreneuriat et financer 1092 parmi eux.

Des défis à relever

Il n’y a pas de doutes que les différents programmes mis en place pour que le développement touche toutes les couches sociales, même les plus reculées sont certes utiles. Les chiffres sont assez significatifs, mais beaucoup de choses restent à faire.La première est d’offrir aux jeunes des emplois décents et viables. Selon une récente étude financée par l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) le Togo fait des efforts notables pour lutter contre le chômage des jeunes, mais le problème est l’importance du sous-emploi.

Autre défi à relever, les difficultés d’accès aux crédits pour les entrepreneurs. Selon bien d’entrepreneurs, trouver un crédit pour lancer ou agrandir son entreprise est un parcours de combattant.

Rachidou Zakari

Entrepreneuriat

Ces jeunes togolais qui ont réussi leur pariIls sont jeunes et très ambitieux, ces jeunes entrepreneurs togolais qui se sont donnés pour défi de devenir leur propre patron, créer de la richesse et surtout des emplois. Ils ont en commun l’esprit de compétition et la volonté de se surpasser. Parmi eux, voici quelques uns dont le parcours peut inspirer ceux qui hésitent encore à se lancer.

notamment : « les gens ne croyaient pas du tout en cette initiative, mes parents n’ont pas voulu que je me jette à des choses incertaines. Ils ont dû me couper tous les soutiens. Mais je suis arrivé à supprimer ce mot ‘’difficulté’’ de mon dictionnaire. Je parle de défis, et quand tu les relève, on devient plus fort », nous confie Mr Koudou.Avec 25 000 000 CFA de ventes annuelles fruit de 1500 boites de 25 sachets de thé produit et vendu dans le mois. Adama Koudou commercialise son produit dans la plupart des pharmacies et supermarchés du Togo et emploi 25 collaborateurs dont 13 à la production, 5 à la gestion et 7 à la promotion des infusions de la Gamme Naturelle&Thérapeutique (NatuThé).

Aimée Abra Tenu, social and businesswoman

Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’année dit-on souvent. C’est le cas d’Aimée Abra Tenu qui a manifesté très tôt son engagement -à13 ans-pour les problèmes des jeunes de son quartier. C’est un engagement, une passion qui a conduit aimée à créer en 2000 l’ONG Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (STEJ) qui –au début- œuvrait pour un accès à l’éducation, à la culture, à l’eau potable, l’assainissement et la protection de l’environnement. Le combat n’a pas été facile pour elle, mais avec de l’abnégation et beaucoup de travail, elle a fini par faire de son ONG un modèle d’entreprise qui concilie recherche de gains, actions sociales.

D’autres initiatives sont à l’actif de l’entrepreneur. Nous pouvons citer le 1er bar à Jus de fruits « ViViFruits », « Zamké » une structure de production de sacs et objets usuels à base de sachets recyclés et enfin une unité de fabrication des savons artisanaux à base d’huiles végétales dénommé « Kari-kari ».

Rachidou Zakari

Ismaël TankoAimée Abra TenuAdamas Koudou

Victoire Dogbé, Ministre du développement à la base



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Dossier

Le Togo et l’Union Européenne (UE) ont tenu la 17e session du dialogue politique périodique et ce conformément aux dispositions

de l’article 8 de l’Accord de partenariat ACP-UE adopté le 23 juin 2000 à Cotonou. La rencontre a permis aux deux parties de passer en revue des questions d’intérêts concernant le développement sociopolitique du Togo. Dans ce dossier, Togomatin revient sur la 17 e session du dialogue Politique périodique, ce qui a été discuté et les attentes pour le Togo et enfin l’historique de leurs relations.

Dialogue Togo-UE

17e session et perspectives

Le gouvernement togolais et l’Union Européenne (UE) se sont rencontrés le lundi 12

décembre dernier à Lomé dans le cadre de la 17e session du dialogue politique périodique qui existe entre les deux entités.

Les participants à ce dialogue ont débattu des questions sociopolitiques entre autres le processus de décentralisation, le commerce, l’investissement et l’intégration régionale, le passage du Togo devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, la sécurité maritime et les menaces terroristes.La rencontre a été co-présidée par le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey et le Chef de la délégation de l’UE au Togo, l’Ambassadeur Nicolas Berlanga-Martinez.

Parmi les sujets à l’ordre du jour, celui de la décentralisation a retenu les attentions car depuis un certain temps, les acteurs sociopolitiques plaident que pour une fois après trois décennies que les mesures idoines soient mises en place pour que les Togolais aillent aux urnes pour choisir leurs élus locaux.La mise en œuvre de la décentralisation va permettre au Togo de se doter de structures locales pour mieux améliorer les services de base offerts aux

populations. Sur ce point, il est à signaler qu’un atelier national s’est tenu du 06 au 08 décembre dernier à Lomé. Eu égard aux recommandations faites, les élections locales pourraient se tenir en 2018. L’UE a salué la tenue de cet atelier et a encouragé les autorités à la mise en œuvre graduelle de ses recommandations.

Outre le sujet portant sur la décentralisation, les représentants du gouvernement togolais et les Ambassadeurs de l’UE ont passé en revue et avec satisfaction les autres points inscrits à l’ordre du jour du dialogue. L’UE a salué le rôle joué par le Togo pour renforcer la sécurité maritime en Afrique et notamment le Sommet extraordinaire de l'Union africaine que Lomé a accueilli au mois d'octobre dernier.

Rappelons que les relations entre l'Union européenne et le Togo sont régies à la fois par l’Accord de Cotonou et par le partenariat UE-Afrique. L’Accord de Cotonou lie l’UE à 78 pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), avec le but de bâtir un partenariat global reposant sur trois piliers complémentaires : la coopération au développement, la coopération économique et commerciale et la dimension politique.

Carlos Amevor

17e session du dialogue politique

Décentralisation à la une

De l’issue des discussions entre le gouvernement et l’UE et d’après le communiqué,

qui a sanctionné la rencontre plusieurs points ont été abordés dont la décentralisation, la sécurité

maritime, les droits humains et jeunesse.

L’importance de la décentralisation et des élections locales

Retour sur les grands points débattus

Les deux parties se sont mises d’accord sur l’importance du processus de décentralisation au Togo, afin que les structures locales puissent améliorer les services de base offerts aux populations. Il faut noter que l’UE et certains de ses Etats membres s’investissent de manière résolue dans des secteurs tels que la formation des cadres et la fiscalité locale, l’accès à eau, à l’assainissement et à l’énergie au niveau local, etc. A cet égard, l’UE a salué l’atelier de consultation du 6-8 décembre et a encouragé à la mise en œuvre graduelle de ses recommandations.

L’UE a également salué le rôle du Togo pour renforcer la sécurité maritime en Afrique et notamment le Sommet extraordinaire de l’Union africaine que Lomé a accueilli au mois d’octobre dernier. En partageant les mêmes objectifs, l’Europe souhaite que l’élan du Sommet puisse continuer et elle reste prête à accompagner le Togo et l’Afrique.

Investissement, Droits humains et Sommet Afrique-UE

Les relations entre l’UE et le Togo sont diversifiées, couvrant le dialogue politique,

la coopération au développement, les échanges commerciaux et les relations culturelles.

Pays ACP et Stratégie UE-Afrique

Les relations entre l'Union européenne et le Togo sont régies à la fois par l’Accord de Cotonou et par le partenariat UE-Afrique.L’Accord de Cotonou lie l’UE à 78 pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), avec le but de bâtir un

Sur le plan économique, les deux parties ont débattu du commerce, de l’investissement et de l’intégration régionale. L’UE a présenté le Plan européen d’investissement extérieur, qui vise à donner une

forte impulsion aux infrastructures en Afrique pendant la période 2017-2020 avec la mobilisation de jusqu’à 88 milliards Euro. L’UE a encouragé le Togo à continuer ses efforts pour améliorer le climat propice aux investissements dans le cadre d’un développement durable et inclusif. Elle a également demandé son appui afin que l’Accord de partenariat économique UE-Afrique de l’Ouest puisse entrer en vigueur rapidement de manière à bénéficier mutuellement les deux parties.Une place a été accordée à la situation des Droits humains et, notamment, au passage du Togo à l’Examen périodique universel fin octobre. A ce sujet des avancées et des points encore à améliorer ont été soulevés.

Sommet Afrique-UE 2017

L’UE et le Togo ont discuté du prochain Sommet Afrique-UE, prévu fin 2017 en Côte d’Ivoire. Les deux parties ont échangé sur les résultats attendus et les thématiques sur lesquelles les Chefs d’Etat et de gouvernement devront se pencher. Les problématiques liées aux

jeunesses africaine et européenne et la création d’emploi devraient y avoir une place importante.

Extrait communiqué de presse

Coopération UE–Togo

Une histoire de confiance renouvelée

L’Ambassadeur Nicolas Berlanga-

Martinez

Discussion entre les deux parties

Robert Dussey, le ministre des

Affaires étrangères



Dossier

Dialogue politique

partenariat global reposant sur trois piliers complémentaires : la coopération au développement, la coopération économique et commerciale et la dimension politique.Depuis la fin des années 90, l’UE s’est progressivement intéressée à nouer une relation plus spécifique avec l’Afrique, au-delà des ACP. Il s'agit de reconnaître l'importance et la spécificité de l'Afrique ainsi que d'encourager les efforts d’intégration panafricaine. En 2007, l’UE et l’Union africaine se sont mis d'accord sur une Stratégie commune UE-Afrique. Cette stratégie encourage un partenariat entre égaux et un soutien mutuel aux défis globaux. Le rôle de la société civile y est reconnu car l'objectif final est de rapprocher les peuples.

Historique

L'Union européenne est présente au Togo depuis son indépendance en 1960. Elle est devenue le principal partenaire au développement de ce pays, blotti au cœur de l'Afrique de l'Ouest, petit de taille mais riche de ses ressources et potentialités. Depuis lors, l’UE a mené d'importants programmes de développement, dont certains

directement en faveur de la population pendant les années d'arrêt de la coopération de 1993 à 2007, en raison des violentes troubles sociopolitiques.Dans le cadre de l'Accord de partenariat de Cotonou, l'Union européenne a initié des consultations avec les autorités togolaises qui ont abouti, le 14 avril 2004, à l'engagement du gouvernement Togolais vis-à-vis de l'Union européenne d'honorer 22 engagements portant sur le respect des institutions démocratiques, des Droits de l'Homme et de l’État de droit. L'Union européenne a ensuite soutenu le dialogue national et international ayant débouché sur l'Accord Politique Global signé en 2006 qui a, entre autres, traduit les 22 engagements de manière concrète.

Depuis lors, l’UE accompagne les efforts du peuple togolais pour consolider la démocratisation et le respect des droits fondamentaux et pour renforcer le rôle du pays dans la sous-région comme facteur de stabilité.L’UE a notamment appuyé le travail de la Commission vérité, justice et réconciliation, qui depuis 2009 a cherché à analyser les causes d’instabilité et promouvoir la paix.

Le dialogue politique se déroule sur deux plans. D’un côté, l’UE entretien des rencontres

régulières avec les autorités, l’ensemble des partis politiques et des représentants de la société civile.

D’un autre côté, il existe des réunions formelles de dialogue politique, tel que défini par l’article 8 de l'Accord de Cotonou. Ces séances de travail se tiennent de manière régulière entre les représentants du gouvernement et de l'Union européenne au Togo, ainsi que des Etats membres de l'UE accrédités au Togo.

Les sujets alimentant le dialogue sont proposés par le Togo et ou par l’UE et couvrent un large éventail de nos relations : du respect des droits humains à la sécurité régionale en

passant par la concertation autour des grands enjeux globaux sur la scène internationale tels que le changement climatique.

L’Union européenne a joué un rôle important dans l'évolution de la situation politique du Togo. L’UE a suspendu sa coopération à partir de 1993 pour déficit démocratique et elle a activé une procédure de consultation concernant les droits de l'Homme, les principes démocratiques et l'Etat de droit (l'article 96 de l'Accord de Cotonou). Ainsi, l’UE a encouragé le Togo au dialogue dans le but de restaurer les principes démocratiques essentiels.

Le dialogue politique entre le Togo et l'Union européenne a repris en 2004 sur les questions de gouvernance, de démocratie

et de Droits de l'Homme. Il s'est traduit tout d'abord par l'adoption des 22 Engagements le 14 avril 2004, suivi le 26 août 2006 de la signature de l'Accord Politique Global (APG) entre les membres de la classe politique Togolaise. Cet accord a abouti à la formation d'un gouvernement d'Union nationale destiné pour l'essentiel à l'organisation de nouvelles élections législatives. Le dialogue politique se déroule sur deux plans. D’un côté, l’UE entretien des rencontres régulières avec les autorités, l’ensemble des partis politiques et des représentants de la société civile. D’un autre côté, il existe des réunions formelles de dialogue politique, tel que défini par l’article 8 de l'Accord de Cotonou. Ces séances de travail se tiennent de manière régulière entre les représentants du gouvernement et de l'Union européenne au Togo, ainsi que des Etats membres de l'UE accrédités au Togo.

Les sujets alimentant le dialogue sont proposés par le Togo et ou par l’UE et couvrent un large éventail de nos relations : du respect des droits humains à la sécurité régionale en passant par la concertation autour

des grands enjeux globaux sur la scène internationale tels que le changement climatique.

L’Union européenne a joué un rôle important dans l'évolution de la situation politique du Togo. L’UE a suspendu sa coopération à partir de 1993 pour déficit démocratique et elle a activé une procédure de consultation concernant les droits de l'Homme, les principes démocratiques et l'Etat de droit (l'article 96 de l'Accord de Cotonou). Ainsi, l’UE a encouragé le Togo au dialogue dans le but de restaurer les principes démocratiques essentiels.

Le dialogue politique entre le Togo et l'Union Européenne a repris en 2004 sur les questions de gouvernance, de démocratie et de Droits de l'Homme. Il s'est traduit tout d'abord par l'adoption des 22 Engagements le 14 avril 2004, suivi le 26 août 2006 de la signature de l'Accord Politique Global (APG) entre les membres de la classe politique Togolaise. Cet accord a abouti à la formation d'un Gouvernement d'Union Nationale destiné pour l'essentiel à l'organisation de nouvelles élections législatives.

Des électeurs en rang pour un vote à Lomé

Drapeau de l’Union Européenne

La consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance font partie des

principes régissant les relations entre l’UE et le Togo. Bien que la démocratie ne se résume pas aux élections, celles-ci constituent une étape décisive de la vie démocratique. L’UE a accompagné le Togo à renforcer la qualité et l’apaisement du cadre électoral et la tenue de plusieurs élections. Le déroulement transparent des cycles électoraux respectueux des droits humains était parmi les priorités de la coopération au développement de l’UE entre 2008-2013. Ainsi, l’UE a fourni un appui technique et financier aux institutions de régulation des élections, dont la Commission Electorale Nationale et Indépendante (CENI), ainsi que des formations destinées aux forces de l’ordre afin de les doter des outils efficaces et conformes aux pratiques démocratiques.

Lors des élections présidentielles 2015, l’UE a fourni un appui visant à améliorer la crédibilité, la transparence et l’apaisement du processus. Cet appui a été multiforme : un appui à l’observation électorale par la société civile, des formations à l’endroit des forces de l’ordre et des médias, le soutien à un mécanisme de prévention de conflits géré par la société civile et le conditionnement d’une partie de l’appui financier de sa coopération au développement au respect de certains critères ciblant la crédibilité et la transparence.

Enfin, des missions d’observation électorales ont été déployées lors des élections législatives de 2007 et présidentielles de 2010. Celles-ci ont élaboré des rapports d'observation établissant des recommandations en vue d'améliorer le cadre électoral.

Eeas.europa.eu

Elections



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Service & détente

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Photo du jour

CLINIQUE UNIDIAL spécialisée en Hemodialyse / Tokoin habitatRue des filaos; Tel 23 36 01 00 / 90 39 45 72

Blague: Le docteur et les trois fous

Les disputes entre un cultivateur et un chasseur

Blague: Les toquades de Toto

Questions de méditation

Un homme attrape un voleur dans sa cuisine la nuit et le voleur

coincé lui dit:Souviens toi de ce que j'ai dit dans la bible “je viendrai comme un voleur dans la nuit, restez éveillé". Je suis revenu et cette fois dans ta maison tu es béni entre tous les hommes car tu es resté éveillé comme je l'avais dit et l'homme regarda le voleur avec un sourire cruel et lui dit: désolé Jésus, tu es encore tombé dans la maison de PONCE PILATE.

Ephémérides du 15 décembre

Toto travaille à la boulangerie et sa femme lui demande : mais pourquoi

tu ne rentres jamais avec du pain ? Toto répond : ton frère travaille à la morgue non, il est déjà rentré avec un cadavre ? Ta sœur qui travaille à l'aéroport elle est déjà rentré avec un avion ? Alors s'il te plait ne me tente pas.

Un cultivateur et un chasseur ramassent ensemble dans la

rue un MILLION. comment vont-ils partager cet argent ?La question est posée à Toto. Il répond: "Mais c'est trop facile ; le cultivateur prend le "MIL" et le chasseur prend le "LION".

Après avoir entendue la prédication du pasteur, Toto dit à son ami: « mon cher, moi je ne mangerai jamais à la sueur de mon front comme nous le

recommande la Bible». L'ami lui demande pourquoi? Il répond : « Parce que je travaille dans une chambre froide. Là bas il fait continuellement froid, comment pourrais-je y transpirer? ». Son ami répond : « Eh , en tout cas, il faut que tu vois le pasteur parce que ton cas n'est pas dans la bible !!!

Mais pourquoi trop de galère ne tue pas la pauvreté ?

Trop de jalousie tue l'amour

Aidez-nous à trouver unt solution à ce problème

Trop de sel gâte la sauce

JEANNE D'ARC (PRES DE MAROX) 22220801ST ANTOINE (FLEAU JARDIN) 22212964OCEANE (OCAM) 22226277ÉCLAIR (BE-AHLIGO) 22227511HORIZON (NYEKONAKPOE) 22204242AMITIE (SOTED) 22217447CAMPUS (ADEWUI) 22215632HOPITAL (TOKOIN-HOPITAL) 22200808N.D. TRINITE (SUPER TACO) 22212780PROVIDENCE (NUKAFU) 22266648OUSIA POUR LA VIE (HOUNTIGOME) 22612225NOTRE DAME (HEDZRANAWOE) 22427404ST PIERRE (HEDZRANAWOE) 22261973MISERICORDE (BE-KPOTA) 23384762MAELYS (BE-KPOTA) 22276019ELI-BERACA (ADIDOGOME) 22512282LA REFERENCE (ADIDOGOME-MADIBA) 23202415BONTE (SEGBE-WONYOME) 92948440DU POINT E (DJIDJOLE) 22519171SOLIDARITE (TOTSI) 22503707EL SHADAI (ATTIKOUME-ESTAO) 22514425MATHILDA (DJIDJOLE-LOMEGAN) 22511534VICTOIRE (AVEDJI-WESSOME) 22457492ORCHIDEE (LEO 200) 22474287ST ESPRIT (AGOE CEG AGOE-EST) 22402906ST MICHEL (AGOE-BRASSERIE) 22517022EXCELLENCE (AGOE-DEMAKPOE) 22517787MAINA (AGOE-ASSIYEYE) 22336534ABRAHAM (AGOE-LOGOPE KOSSIGAN) 22501000DE L’EDEN (BAGUIDA) 22275355AVEPOZO (AVEPOZO) 22270486

Toto et sa femme

# 1809: Napoléon 1er divorce de Joséphine de Beauharnais pour raison d'Etat : son épouse ne lui donne pas d'enfant.

# 1961, le criminel de guerre Adolph Eichmann du parti Nazi et bras droit d’Heinrich Himmler pour l’Holocauste est condamné à mort.

# 1965, un typhon fait quelque 10 000 morts à Karachi, au Pakistan.

# 1947, Pour son roman Marie Didace, Germaine Guèvremont reçoit le prix de l'Académie canadienne-française.

# 1897 : mort d'Alphonse Daudet

Citation du jour: «Le vrai apparaît plus fort, plus convaincant que l'imaginé. L'est-il?» (Madeleine Chapsal, Oser écrire)



Arts & CultureLire

Art plastique

Gustave Djonda expose l’univers marin à l’Institut français du TogoL’artiste peintre, sculpteur et photographe, Gustave Apkehou Djonda expose ses œuvres traitant des sujets écologiques dans les jardins de l’Institut Français du Togo. Débuté le 20 octobre dernier, l’exposition de ses œuvres baptisées «comme un poisson dans l’eau » se poursuit jusqu’au 23 décembre prochain.

A travers ses œuvres, le plasticien aborde les thématiques de la pollution

des océans, de l’immigration clandestine marine, des questions sociales et environnementales.

L’artiste Gustave Djondo

Maître dans sa méthode si distinctive du travail sur bois. Gustave Djonda fait preuve d’un travail honnête, sincère et est considéré comme un protecteur de son environnement. « nous devons apprendre des échecs des autres afin de créer une union solide, une union concurrentielle qui se veut économique, politique, sociale et culturelle. Il faut enfin enseigner et éduquer dans ce que nous sommes en train de construire en Afrique à savoir l’Union Africaine » conseille-t-il.En 2010, Gustave Akpehou Djonda avait exposé ses œuvres intitulées « Ces bicyclettes d`ici et d`ailleurs» à l’exposition universelle de Shanghai. Au cours de cette présentation, les visiteurs ont eu l’opportunité de découvrir une trentaine de clichés pris en Afrique et en Chine sur le thème du vélo, du tandem ou du tricycle.Le plasticien dans la réalisation

de ses œuvres utilise souvent la couleur rouge. Une couleur à laquelle l’artiste prête une interprétation artistique. « Dans mes œuvres elle symbolise pas mal de choses qui se révèlent vraies dans la réalité. Le rouge c’est le sang qui nous relie par exemple, peu importe ta race, c’est la couleur qui illustre le mieux les sentiments et les émotions : l’amour, la colère, la douleur…Elle est omniprésente dans la plupart des drapeaux africains. On l’a retrouve aussi dans la pratique de plusieurs religions avec diverses interprétations » disait-il.

Gustave Akpehou Djonda a débuté sa carrière en 1998. Véritable passionné de l’art, il a parcouru l’Afrique, l’Europe et l’Asie avec ses réalisations qui se formulent sur les réalités africaines.

C. A. (stagiaire)

TM : D’où vient cette initiative d’organiser un festival sur le cinéma africain ?

Joël Tchédre : Quand je suis rentré de formation en 2012 au Togo, moi j’étais très motivé pour faire des activités cinématographiques au Togo mais force pour moi était de constater qu’à chaque fois que l’homme dit qu’il est cinéaste, les gens se demandent s’il y a du cinéma au Togo. Après un constat et un recul on peut dire que le cinéma certes n’existe pas soit il est en train d’émerger. C’est pourquoi je me suis dit pourquoi ne pas organiser un festival auquel on réunit des films de jeunes africains

en particulier togolais qui sont en train de venir sur la scène juste pour faire la promotion afin qu’on découvre effectivement que le cinéma existe au Togo et est en train d’émerger.

Quel message voulez-vous réellement véhiculer à travers ce festival ?

C’est d’abord dire au peuple togolais que le cinéma est en train de naitre et que nous avons des acteurs, des techniciens, des créateurs qui sont réalisateurs. Il y a des réalisateurs talentueux. Il faut nous faire confiance afin de découvrir nos films.

Cinéma / Interview de Joël Tchédré, directeur du festival « Emergence »

Lomé, la capitale togolaise abrite du 13 au 16 décembre le festival de films Africains émergents « Emergence ». C’est un évènement qui offre aux jeunes cinéastes africains, les opportunités d’apprendre et de se perfectionner. Pour cerner ce concept qui réunit les amoureux du 7ème art, Togo Matin a réalisé une interview avec le directeur du festival, Joël Tchédré.

Pourquoi le thème « le cinéma et la télévision à l’ère de l’internet » pour cette édition ?

Nous sommes passés aujourd’hui à une étape de mondialisation qui fait que l’internet est présent dans le quotidien de tous un chacun. Sauf que l’internet a une influence sur la télévision. Nous avons une autre manière de pratiquer la télévision grâce à l’internet. Le cinéma aussi est en train de prendre une autre forme grâce à l’internet ce qui fait qu’on peut se faire son petit cinéma à la maison sans toutefois se déplacer.

Comment avez choisi les compétiteurs ?

Nous avons lancé un appel et ils ont postulé. Parmi une soixantaine de films reçus, vingt portants sur des questions sociales et culturelles Africaines ont été sélectionné.

Un mot à l’endroit des participants?

Ce festival est organisé afin de leur permettre suivre des films que nous projetons afin de mieux se perfectionner. L’occasion est pour eux aussi de rencontrer des professionnels du domaine. Donc nous leur demandons d’être présent sur les lieux et de suivre toutes les activités.

Christelle Agnindom (stagiaire)

« …Pourquoi s’embêter avec des escalators puants et des postes d'observation noirs de monde? TI Y avait des lieux bien plus intéressants à découvrir à Manhattan. Son endroit favori était le musée d'Histoire naturelle, dans l'Upper West Side. Ensuite, elle adorait le Carnegie Hall, le Lincoln Center, et le zoo de Central Park. C'était tout Jessica: cérébrale, réservée, bien sous tout rapport. Et toujours ravie de faire plaisir. Mais en ce moment, elle n'avait pas la moindre envie de penser à quoi que ce soit de compliqué. Et surtout pas à de la musique classique. Ni Beethoven, ni Tchaïkovski, ni Vivaldi. Encore moins Mozart. Les notes lugubres du Requiem flottaient encore dans son esprit. Elle les entendait en montant dans l'ascenseur et en enfonçant le bouton de la suite. Elle revoyait cette image effrayante : celle de la cage en train de descendre du plafond, avec cette traînée de sang gouttant à une extrémité. Jessica ferma les yeux pour combattre cette vision, tentant de réguler sa respiration. Damien est mort. Un sanglot lui échappa. Quand la cabine s'ouvrit, elle s'avança dans l'antichambre de la suite familiale, fourra la main dans son sac pour trouver la clé et l'introduisit dans la serrure. Elle poussa la porte. Heureusement, tout était tranquille. Sa mère dormait à l'étage, et son frère aîné ne reparaîtrait pas avant le matin. Alors que les larmes lui brouillaient la vue, Jessica se précipita vers sa chambre. Elle n'alluma pas les lumières. Elle n'ôta pas ses chaussures, ni ses vêtements. Elle se contenta de tituber dans l'obscurité, et de s'écrouler sur son lit. La nuit était enfin terminée. Mais en réalisant brutalement cela, elle se rendit compte que tout le reste était également [mi. Un flot de culpabilité la submergea à tel point que son corps entier en fut ébranlé. Elle était étendue, à plat sur le dos. De pâles rais de lumière filtraient à travers les per- siennes, et glissaient sur le plafond. Elle laissa ses yeux les suivre, jusqu'à l'endroit où ils convergeaient, formant un carré. Un peu comme un panneau indiquant: e sortie ». L'ironie de cette image ne lui échappa nullement. Elle aurait voulu trouver une issue à cette tragédie inattendue, une voie qui l'aurait conduite vers un monde sûr, sans cadavres, sans grosses chaussures affreuses. Un univers sans secrets. Les minutes continuaient de s'écouler, et Jessica dut batailler pour se tirer de sa torpeur. Elle était certaine d'être en état de choc. Elle avait vu ça à la télévision. Des gens étaient confrontés à des événements terribles. Ensuite, ils devenaient absolument immobiles, pareils à des mannequins dans une vitrine. Leur esprit se ... fermait tout simplement… »

Extrait de Petits meurtres

en soirée de ANTONIO PAGLIARULO. Ed Fleuve

Noir. Pp 128 à 129

Joël Tchédré

directeur du

festival

Permettre aux cinéphiles de rencontrer des professionnels



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Sports

Un match de

beach soccer

Les membres de l’instance viennent donc de renouveler leur équipe dirigeante. Dieudonné

Gagou succède désormais à Anani Assiongbon pour un mandat de quatre

ans. Le nouveau président dirigera un bureau composé de neuf membres.Il a fait savoir qu’il travaillera en coalition avec le ministère en charge des Sports pour motiver les cyclistes

Nigéria / CAN féminine

Les Super Falcons réclament leurs primesVainqueurs de la Coupe d’Afrique des Nations de football féminin disputée au

Cameroun, les joueuses de l’équipe nationale du Nigéria déclarent n’avoir pas encore perçus leurs primes. Hier, elles ont manifesté devant la présidence de la République du Nigéria.

L’équipe féminine nigériane a déclenché une grève depuis son arrivée à Abuja. Les filles

se sont retrouvées hier devant la présidence pour protester en vue

de recevoir leurs primes et bonus.La semaine dernière déjà, les joueuses ont observé une journée de sit-in pour les mêmes raisons, dans le but d’exprimer leur mécontentement.« Nous sommes fatiguées des mensonges et des fausses promesses de la Nff. Ils nous ont dit qu’on serait payées avant le tournoi au Cameroun mais ce n’est jamais arrivé», a confié une joueuse du Nigeria sur BBC.Pour les responsables fédéraux, le gouvernement n’a pas versé de primes pour satisfaire les joueuses de Florence Omagbemi.

TM

Coupe du Monde des Clubs

Mamelodi Sundowns s’incline de nouveauMamelodi Sundowns s’est de nouveau incliné (1-4) hier au Japon dans le cadre de la Coupe du Monde des Clubs.

Eliminé en quarts de finale par les Japonais de Kashima Antlers 0-2, le Club de l’Afrique du

Sud disputait le match de barrages contre les Coréens de Jeonbuk, eux également sortis en quarts par les Mexicains de Club America (1-2).Les choses ont mal démarré pour les Africains qui ont encaissé un but déjà à la 18è minute, œuvre de Bokyung. Dix minutes plus tard, les Brazaliens se font surprendre par Jongho. A force de chercher à réduire la marque avant la mi-temps, Nascimento marque contre son camp (41’). Le score est de 3-0 à la pause.De retour des vestiaires, les Sud Africains ont réduit le score grâce à

Tau (48’). On croyait à un réveil mais rien ne sera marqué du coté des Africains, ce sont plutôt les Coréens qui corsent la mise à une minute de la fin du temps réglementaire par le truchement de Shinwook.

Ballon d'Or 2016

Bienvenue dans l'ère Cristiano RonaldoEn remportant son troisième Ballon d'Or en quatre ans, Cristiano Ronaldo a confirmé cette saison la tendance : le rapport de force avec Lionel Messi s'équilibre très nettement. Il penche même en faveur du Portugais depuis 2013.

C'est une ombre encombrante de 1,69m dont il a eu du mal à se défaire. Depuis ses

débuts, et sans doute jusqu'à la fin de sa carrière, Cristiano Ronaldo

et ses performances ont été jugées et décortiquées à l'aune de celles de Lionel Messi. Leurs légendes se sont construites en parallèle. Leur duel unique dans l'histoire du Ballon d'Or a contribué à dessiner leur parcours. Mais, longtemps, le rapport de force a penché du côté de l'Argentin et le Portugais a très souvent dû s'incliner face au génie du FC Barcelone. Si l'éclosion de CR7 a précédé celle de la Pulga, Messi n'a longtemps laissé que des miettes.

Palmarès international : avantage Ronaldo

Avec 745 points, soit plus du double de l'Argentin, il a recueilli 48% des suffrages contre 20% pour son rival. C'est beaucoup mieux que ses précédents scores (37,66% en

2014, 27,99% en 2013, 31% en 2008). En cette fin d'année, c'est un gouffre qui les sépare. Rien de plus logique finalement. Quand Messi s'est arrêté en quart de finale de la Ligue des champions, balayé par l'Atlético Madrid d'Antoine Griezmann, Ronaldo l'a emporté en terminant meilleur buteur.Quand Messi a annoncé son éphémère retraite internationale à l'issue d'une finale perdue de Copa America, Ronaldo a décroché son premier titre au Portugal. Cette année a marqué un vrai tournant dans leur duel. Jusqu'ici, la carrière internationale des deux hommes n'était pas à la hauteur de leurs exploits en club. Hormis la médaille d'or olympique remportée par Messi en 2008, les deux monstres n'avaient rien de terrifiant avec leurs équipes nationales.

Depuis 2013, Ronaldo est le meilleur joueur du mondeEn 2016, Cristiano Ronaldo a inscrit une ligne essentielle dans son palmarès en remportant l'Euro. Messi, lui, n'a jamais remporté le moindre trophée majeur avec l'Argentine. Habitué à prendre les devants face au numéro 7 du Real, le voilà à la traîne. En élargissant aux quatre dernières années, l'écart est plus grand encore. Depuis 2013, Cristiano Ronaldo a remporté deux Ligues des champions, un Euro et trois Ballons d'Or. Messi s'est contenté d'une C1 et un Ballon d'Or.

Le Portugais a le vent dans le dos et Messi sent son souffle dans sa nuque. Le Catalan conserve un Ballon d'Or d'avance sur le Madrilène mais la dynamique dessine un autre rapport de force. Depuis quatre ans, et hormis la parenthèse de 2015, Ronaldo est le meilleur joueur du monde. Désormais, l'ombre mesure 1,85m. A Messi de s'en défaire.

Eurosport.fr

CAN Beach soccer 2016

Les favoris confirment leur statutLe Madagascar, le Sénégal, la Côte d'ivoire et le Nigéria ont frappé fort lors de la 1ère journée de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach soccer (football de plage) disputée le 11 décembre dernier à Lagos dans la capitale nigériane.

Les Ivoiriens prennent les commandes du groupe A en devançant le Nigeria, victorieux

de l’Egypte sur la marque étriquée de 3 buts à 2.Dans le groupe B, les deux favoris, Madagascar et le Sénégal, ont également réussi leur entrée en lice en dominant respectivement la Libye (9-5) et le Maroc (2-1). A l’issue de la phase de groupe se

jouant en championnat aller, les deux premiers de chaque groupe se qualifient en demi-finales. Les deux finalistes de la CAN représenteront le continent à la Coupe du monde de Beach soccer en 2017 aux Bahamas. La compétition prend fin dimanche 18 décembre prochain.

Voici les résultats de la 1ère journée:

Groupe A : Ghana – Côte d’Ivoire 0-5 ; Nigeria – Egypte 3-2Groupe B : Madagascar – Libye 9-5; Sénégal – Maroc 2-1

Christelle Agnindom (stagiaire)

Cyclisme

Dieudonné Gagou prend les rênes de la FTCA l’issue du congrès statutaire et électif tenu le10 décembre dernier à Lomé, Dieudonné Gagou à pris les rênes de la Fédération Togolaise de Cyclisme (FTC).

et les doter de matériels. En rappel, Dieudonné Gagou, était jusque-là premier vice-président de la FTC. Quant à Anani Assiongbon ex président de la fédération, il a fait trois mandats à la tête de l’instance.

E.H.

Christiano Ronaldo

L'équipe féminine du NigériaL’équipe de Mamelodi Sundowns



Reportages

Le préfet Ablavi Mitsokewo recevant le don des mains du ministre Fiatiwo Kwadjo Sessenou

Une affiche montrant les causes des risques environnementaux

Carlos Tobias au milieu de deux autres représentants du Togo

Les sensibilisations qui ont eu pour thème « éducation sexuelle et la reproduction », visent à apporter des connaissances

aux jeunes déscolarisés sur les Infections sexuellement transmissible (IST), le VIH /Sida et le planning familial. Les JDS ont aussi été formés à l’initiative des Activités Génératrices de Revenus (AGR). «On nous a parlé des maladies comme les IST, des modes de transmissions et sur comment faire pour éviter ces maladies», nous dit Adjowa. Ces rencontres répondent aux séances de formation courant - mission et de sensibilisation des JDS prévues dans le projet volontariat d’engagement citoyen, de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB),

qui pilote le projet. « Il est prévu dans les stratégies d’accompagnement de ces jeunes le renforcement de leur capacité sur différents thèmes pour leur permettre de se prendre en charge et de mieux affronter la vie », a déclaré Eléonore Katanga, directrice de l’ANADEB. Au nombre de ces thèmes figure la santé de reproduction. Pour ce faire, l’ANADEB s’est appuyée sur la croix rouge « Nous avons sollicité l’appui de la croix rouge afin de leur situer sur l’importance de la santé de reproduction, comment se prendre pour mieux s’assumer en tant que homme en tant que femme ».

Les sensibilisations ont également porté leur fruit. «Ce que j’ai retenu concernant les IST est

Cette sensibilisation a pour but d’amener les populations vivant dans les zones à risques à s’approprier les conduites à

tenir en cas de situation d’urgence, notamment les inondations, les tempêtes, les incendies, les éboulements de terre et l’érosion côtière au Togo.

Volontariat et SSR

Les JDS à l’école de l’éducation sexuelle

Environnement / Zones à risques

Lancement de la sensibilisation à Agou La tournée de sensibilisation des populations vivant dans les zones vulnérables a été lancée le lundi 12 décembre dernier à Agou dans la région des plateaux par le ministère de l’Urbanisme de l’Habitat et du Cadre de Vie en collaboration avec le Projet de Gestion Intégrée des catastrophes et des Terres (PGICT).

Le lancement de la sensibilisation a été présidé par le ministre de l’Urbanisme de l’Habitat, M. Fiatiwo Kwadjo Sessenou en présence du préfet d’Agou Mme Blewoussi Ablavi Metsokewo.De l’importance de cette tournée de sensibilisation et les précautions à prendre pour prévenir les risques naturels, le directeur général des infrastructures, M.Blakime Marcelin, a expliqué que la démarche vise à conscientiser les populations pour qu’elles cessent de construire dans les zones inondables et arrêter d’occuper les zones sujettes à des catastrophes.

Dans le même sillage, le ministre Kwadjo Sessenou qui a d’abord salué l’appui du projet par le PGICT a précisé que on ministère a entrepris l’élaboration de schéma directeur de plusieurs villes. Pour le ministre, le projet entrepris ambitionne « de dégager le lien qui existe entre le changement climatique et les établissements humains afin d’amener les populations à observer les règles d’urbanisme ».La tournée de sensibilisation dans le pays est conduite par deux équipes d’experts. Pendant que la première sillonne des localités du nord

Togo comme Assoli, Dankpen, Dapaong, Doufelgou (Siou), Kpendjal et Pagouda, la seconde équipe va parcourir les localités du Grand Lomé (Ablogame, Zogbedi, Anfame, Adamavo, Alinka), Lacs.

La cérémonie a pris fin avec une visite guidée des affiches montrant les causes des risques environnementaux et la remise aux collèges et lycées d’Agou d’un lot de documents relatifs aux risques de catastrophes naturelles dans les établissements humains.

Carlos Amevor

Les Jeunes Volontaires Déscolarisés (JDS) ont été entretenus sur la Santé Sexuelle et la Reproduction (SSR). Les sensibilisations se sont déroulées hier mercredi simultanément à Amadahomé et au centre culturel Bè Agodogan à Lomé.

qu’il faut éviter de porter des dessous en Nylon et des collant. Désormais moi je ne mettrai que des slips en coton comme ils nous conseillent » a confié Jacqueline.

Elom

Ce sommet promeut la transparence dans les politiques publiques, la participation citoyenne, et tout cela grâce au numérique, à

l'Open Data (les données ouvertes).

Les 70 Etats membres sont appelés à s'engager, en concertation avec la société civile. Nombre d'acteurs en Afrique ont fait le déplacement et leurs attentes sont immenses.Etant donné que la gouvernance politique, démocratique, économique… ont besoin de

4e sommet du PGO à Paris Plaidoyer pour la sécurité routière au TogoLe Togo a été représenté du 07 au 09 décembre dernier à Paris au 4e sommet du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO).

transparence, les décideurs ont été incitésà rendre les données ouvertes, disponibles et utilisables par tous. Pour ce qui concerne le Togo, les participants togolais ont parlé des accidents de circulation dans le pays. Ils ont encouragé les autorités à créer un espace pour l’accès des données. Une fois de retour au pays, ils présenteront les recommandations aux autorités compétentes pour mieux améliorer et apporter un plus aux données afférentes a la sécurité routière dans le pays.Pour ce sommet, les participants de l’Afrique Sub-Sahélienne et du Madagascar ont été rejoints par ceux du Maghreb et de l’Asiepour le compte du programme de formation cfi OpenData Media qui s'est tenu à Dakar et Tunis pour la zone Afrique en prélude au sommet. Avant la présentation des différents projets élaborés dans le cadre de cette formation au PGO, une dense journée pour un retour d’expériences sur les bonnes pratiques des données ouvertes à été organisé mardi à l'intention des journalistes et activistes formés par cfi. Le directeur général de CFI, Etienne Fiatte a donné le ton de la journée en invitant à l’appropriation des bonnes pratiques pour donner un sens aux données.

Freda Sefiamor

Une demonstration lors des sensibilisations

La rencontre qui a réuni des chefs traditionnels, les représentants des différentes confessions religieuses, des institutions de la République,

des délégations spéciales et des organisations de la société civile vise à contenir les crises tout en préservant des vies innocentes et partager les expériences et leurs bonnes pratiques des communautés dans la prévention des conflits.Pour cette rencontre, la Secrétaire d’Etat chargée des droits de l’homme, Polo Nakpa a rappelé l’importance capitale que revêtent la paix et la concorde pour une communauté.

L’atelier a outillé les différents participants de sorte qu’ils puissent renforcer leurs capacités à gérer les différentes crises en adoptant des propos conciliants.

TM & Dépêches Togo

Prévention des conflits

Approches de stratégiesLa prévention des conflits a été au centre d’un atelier qui s’est tenu hier mercredi à Lomé.



CMJN

togo matin n°146.pdf

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