Le Courrier des addictions (15) – n° 4 – octobre-novembre-décembre 201341

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La Santé en action, la revue de l’Inpes, nos 423, mars 2013 et 424, juin 2013. Revue trimestrielle d’information, de réfl exion et d’aide à l’action sur la prévention, l’éducation pour la santé et la pro-motion de la santé, éditée par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé.

Après avoir fêté en 2012 ses 70 ans, la revue de l’Inpes, La Santé de l’homme, a fait peau neuve pour devenir La Santé en action. Avec, dans chaque numéro : un dossier central de 20 à 30 pages, qui présente l’état des connais-sances et les pratiques sur une thématique (dans le no  423, “Santé sexuelle, à quels professionnels s ’adresser ?” ; dans le

no 424, “Promouvoir la santé à l’hôpital”) ; des ressources documentaires, littérature, sites Internet, organismes et outils pédagogiques ; des rubriques qui abordent diff érents sujets d’éducation pour la santé par thématiques, lieux de vie ou populations. Elles présentent des résultats d’études et des enquêtes, des points de vue d’acteurs, des interviews d’ex-perts ou d’usagers…Dans le no 423, 5 pages sont consacrées aux “Addictions, substances psychoactives : enquête auprès de femmes enceintes”. Dans le no 424, dans le cadre d’une série d’article sur le milieu pénitentiaire, un “focus” est fait sur un programme de réduction des risques liés à la consommation de drogues au centre pénitentiaire d’Annœullin, en région Nord-Pas-de-Calais.Tous les professionnels exerçant dans les lieux collectifs d’exercice et d’accueil du public, dans le champ de la santé, de l’éducation et du social peuvent s’abonner gratuitement à la version papier : Manuella Teixeira – Inpes – 42, bou-levard de la Libération, 93203 Saint-Denis Cedex. Tél. : 01 49 33 22 22. Le grand public, comme les professionnels peuvent accéder à l’édition en ligne : www.inpes.sante.fr

Agora, Débats/jeunesses no 63 – La santé des 15-30 ans. Institut national de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire (INJEP), Les Presses de Sciences Po. 17 €Ce numéro de la revue “dossier” de l’INJEP off re une lecture synthétique et analytique du dernier Baromètre santé 2010 de l’Institut national de prévention et d’édu-cation pour la santé (Inpes) sur les jeunes de 15 à 30 ans. La santé des jeunes est souvent étudiée à la lumière des facteurs de risque qui pèsent sur elle et moins souvent de celle de ses facteurs de protection, alors même que

les logiques sociales sont plus complexes et plus nuancées. La force des données mobi-lisées par l’enquête représentative de l’Inpes permet à la fois une comparaison des jeunes (15-30 ans) avec les autres âges de la vie, mais aussi entre les jeunes eux-mêmes. L’objectif de ce dossier est de porter un regard quantitatif et comparatif sur les comportements de santé des jeunes : en quoi le fait d’être jeune change-t-il le rapport à la santé et le regard porté sur celle-ci ? Avec, au sommaire, des articles sur l’évolution du tabagisme chez les jeunes et les politiques anti-tabac, sur l’alcoolisation dans cette tranche d’âge, les pratiques contracep-tives des jeunes femmes, l’usage d’internet, les conduites alimentaires et des comptes-rendus de lecture.

Swaps no 71, deuxième trimestre 2013 – Aller versUn numéro impor-tant , consacré au compte-rendu plutôt complet des Troi-sièmes Journé es nationales de la fédération Addic-tion (FA) de Besançon des 13 et 14 juin derniers. Avec une introduction de Jean-Pierre Couteron, le président de la FA et membre du comité de rédaction de Swaps, et 2 entretiens : l’un de Andrew Tatarsky, psychothérapeute et auteur du livre Harm Réduction psychothé-rapy (New York), le second d’Alain Morel, le directeur de l’association Oppelia. À lire, relire, et conserver. Swaps : PISTES, Chaire d’addictologie du Conservatoire Na-tional des Arts et Métiers (CNAM), Case courrier 1D4P20 – 292, rue Saint-Martin. 75141 PARIS Cedex 03. Tel. : 01 56 01 74 36. E-mail : swaps@pistes.fr ; www.pistes.fr/swaps

Guide concernant l’usage de substances psycho actives durant la grossesse. Réseau de Prévention des Addictions (Respadd) Ce guide, issu de la traduction française du livre Guide to problem substance use during pregnancy, d’Anne Whittaker, paru en 2011 et publié par l’association britannique Drugscope, a été enrichi de contributions d’experts franco-phones en addictologie et en périnatalité. Destiné à une diff usion gratuite, il entend fournir aux professionnels engagés dans la prise en charge et le suivi des femmes usagères de drogues un support de référence avant, pendant et après la grossesse. Il fait état des recommandations de bonnes pratiques concernant le suivi et la prise en charge des femmes et de leurs enfants, et dresse un état des lieux des ressources disponibles en France, en termes de services hospitaliers, asso-

ciations et réseaux existants.Cet ouvrage trans-disciplinaire et collaboratif, fruit de 2 années de travail , entend refléter la diver-sité des approches et la complexité des facteurs médicaux, sociaux, environnementaux, psychologiques et législatifs qui accompagnent la consommation problématique de substances psychoactives chez la femme enceinte. Disponible sur simple demande auprès du Respadd – 96, rue Didot, 75014 Paris. Tél. : 01 40 44 50 26, ou de la Fédération Addiction – 9, rue des Bluets, 75011 Paris. Tél. : 01 42 28 83 20.

La Lettre de la Société française de tabacologie (SFT), no 43, septembre 2013. Avec le soutien de la direction générale de la Santé. Jacques Le Houezec. Comité de rédaction : Henri-Jean Aubin, Ivan Berlin, Jean-Dominique Dewitte, Daniel Th omas, Nathalie Wirth.

Cette Lettre est thématique et consacrée à la cigarette électronique. Avec notamment, au sommaire, une analyse d’article concernant la toxicité des e-liquides et de la vapeur, à partir d’une étude réalisée en Pologne sur 10 séries de 15 bouff ées (à 5 minutes d’intervalle) de 12 types d’e-cigarettes, en vente dans ce pays (1). Les auteurs en ont comparé les résultats avec ceux obtenus avec l’inhaleur de nicotine Nicorette®. Ils ont limité leurs analyses aux 4 groupes de composés toxiques les plus fréquents dans la fumée de cigarette : composés carbonyles, composés organiques volatiles, nitrosamines spécifi ques du tabac et métaux lourds. Résul-tats : ils ont retrouvé, dans presque toutes les e-cigarettes, seulement 4 composés carbonyles aux propriétés carcinogéniques ou irritantes parmi les 15 analysés (formaldéhyde, acétaldé-hyde, o-méthylbenzaldéhyde et acroléine), mais également, dans une bien moindre mesure, dans l’inhaleur de nicotine (sauf l’acroléine). En ce qui concerne les 11 composés organiques volatiles recherchés, le toluène et m,p-xylène se sont révélés présents dans presque toutes les e-ciga-rettes, aucun dans la vapeur de l’inhaleur. Parmi les 12 métaux lourds retenus dans l’étude, ils en ont détecté 3 dans presque toutes les e-ciga-rettes, ainsi que dans la vapeur de l’inhaleur. Conclusion : certes, la vapeur des e-cigarettes peut contenir des substances potentiellement toxiques, mais à des niveaux de 9 à 450 fois moindre que dans les cigarettes classiques. 1. Goniewicz ML, Knysak J, Gawron M et al. Levels of selected carcinogens and toxicants in vapour from electronic cigarettes. Tob Control. 2013 Mar 6. Epub ahead of print.

Santé, réduction des risques et usages de drogues N o 71 / 2 e trimestre 2013

VERS…ALLERPrévention, soins, réduction des risques : les nouvelles alliances3es Journées nationales de la Fédération Addiction, Besançon, 13-14 juin 2013

Entretien avec Andrew Tatarsky / 5Entretien avec Alain Morel / 6La difficile greffe de l’outreach en France / 9Coalitions politiques et réduction des risques au pays de Heidi / 13«Questions de réseaux», questions d’éthique / 17La trousse PIJE : un outil pour intervenir auprès des jeunes de la rue à haut risque de commencer à s’injecter des drogues / 19« Housing First » : nouvelles réponses pour les usagers souffrant de troubles psychiques / 22« Aller vers » les internautes : comment décliner l’outreach sur le Web ? / 26

PRÉVENTION ⁄ PROMOTION ⁄ ÉDUCATION

Juin 2013 / Numéro 424

Dossier

Promouvoir la santé à l’hôpital

MilieupénitentiairePourquoi faire de l’éducation pour la santé en prison ?

Évaluation d’impact sur la santéLes premiers pas en France

GUIDE CONCERNANT SUBSTANCES PSYCHOACTIVES DURANT LA GROSSESSE

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Les héritiers du milieu. Au cœur du grand banditisme, de la Corse à Paris – Th ierry Colombié – Éditions de La Martinière, 360 pages, 18,90 €L’auteur, spécialiste du crime organisé en France, chercheur et scénariste qui a participé à des journées de la Société d’addictologie française (SAF), nous livre dans ce nouvel ouvrage, la cavale de “voyou” de Karim Maloum, un ancien braqueur. Comme si vous y étiez... Il raconte : “Elle m’a donné l’occasion de recueillir le témoi-gnage d’autres membres du crime organisé et

de reprendre la chro-nologie des dernières affaires, de la Corse à Paris, depuis le début des années 2000. Trafi cs de stupéfi ants, cercles de jeu, clienté lisme politique, machines à sous clandestines, rackets, assassinats, escroqueries à la TVA, sans oublier les aff aires légales, les marchés publics, les confl its d’in-térêts et la guerre des

services de police ou plutôt des vifs confl its qui opposent depuis longtemps des policiers et leurs séides de tout bord : ici tout est vrai, rien n’a été inventé. En France, quand la réalité dépasse la fi ction, une seule loi s’applique : celle du silence.

Jusqu’au ‘niveau des plus hautes instances’, comme le précise l’un des protagonistes de l’aff aire de la SMS, une entreprise de sécurité corse dont les principaux dirigeants ont été purement et simplement… assassinés. Le crime organisé est arrivé à son principal objectif : faire les poches des ‘caves’, des profanes, sans que ces derniers s’en aperçoivent et, surtout, en soient scandalisés. En France, il n’y a qu’une loi…”

Stars et truands Th ierry Colombié Fayard, 320 pages, 19 €Qui devinerait que, dans l ’industr ie du show-business, circulent des indi-vidus fi chés au grand banditisme, caïds du milieu ou éminents représentants de la Mafia, des cartels sud-américains ou des yakusas ? Chanson, cinéma, télévision, sport, politique, fi nance… Rien ne semble échapper à leur expertise : partout où il y a de l’argent, ils savent comment en ponctionner une partie. Mais l’omerta règne. Impossible de compter sur les truands pour découvrir l’envers du décor : le statut de “repenti” n’existe pas encore en France, alors

que l’Italie ou les États-Unis l’ont depuis long-temps adopté. Heureusement, il y a les stars, souvent fascinées par les gangsters, ces indi-vidus qui jouent leur vie mieux que les meilleurs acteurs. Drogues, casinos, cercles de jeu, poker, fi lles et boîtes de nuit, leurs centres d’intérêt sont souvent les mêmes. Et parfois, ils échangeraient bien volontiers leurs rôles…

Les blessures psychiques en 10  questions Yann Andruétan Éditions Economica, col-lection “Guerres et Opinions”, 120 pages, 15 €Depuis que les hommes se font la guerre, on sait qu’aller au combat, tuer, risquer d’être blessé, laissent des traces à la fois dans les corps et dans les esprits. Il est des blessures invisibles dont on n’ose pas parler et qui pourtant s’ancrent dans la mémoire comme autant de plaies cachées… mais dont on peut guérir !Écrit par le médecin en chef du service de santé des armées, Yann Andruétan, ce livre traite en 120 pages du syndrome psychotraumatique. S’appuyant sur ses années d’expérience en tant que psychiatre des armées, l’auteur participe à ce que le chef d’état-major de l’armée de Terre salue dans sa préface comme “une contribution à la démarche de reconstruction”.L’intérêt de cet ouvrage est aussi de pouvoir se lire en fonction des questions de chacun. Comment savoir si je souffre d’un trauma-tisme psychique ? Je rentre d’opération, j’ai des

Le Flyer no 52, septembre 2013 – Bulletin de liaison des CSST/CSAPA et CAARUD, méde-cins et pharmaciens d’offi cine impliqués dans l’ac-compagnement des usagers de drogues, services d’addictologie et équipes de liaison et services de soins en milieu pénitentiaire. Dans ce numéro de rentrée, on lira avec profi t les échanges de commentaires de profession-nels sur le communiqué de presse de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) du 25 avril dernier, concernant la dangerosité de l’injection de génériques de la buprénorphine (“Consé-quences sanitaires du mésusage par injection de Subutex® [Buprénorphine Haut Dosage] et de ses génériques”). Dans ce communiqué, l’ANSM relève que l’injection de génériques de buprénorphine était plus dangereuse que celle du médicament princeps (Subutex®). Rappelons que des travaux du Centre d’éva-

toujours “de cesser l’hy-pocrisie qui consiste à ne commercialiser que des formes veinotoxiques de buprénorphine, alors que la forme injectable existe, au prix de délabrement veineux et lymphatiques majeurs”, remarque le Dr  Nicole Hugon, de Marseille. Pour écrire à la rédaction du Flyer, envoyer un mail à Mustapha Benslimane, directeur de la rédaction : revue.lef-lyer@gmail.com. Centre Nova Dona – 82, avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris. Les numéros du Flyer ainsi que les hors-série et numéros spéciaux peuvent être téléchargés sous format pdf à l’adresse suivante : www.rvh-synergie.org/ Vous pouvez retrouver la revue au format électronique en ajoutant Le Flyer comme ami sur Facebook.

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luation et d’information sur la pharmacodé-pendance (CEIP) de Nantes avaient déjà, il y a 2 ans, évoqué ce risque majoré de nécroses au point d’injection : 27 cas avaient alors été noti-fi és sur une période de 1 an, dont 23 avec les génériques du Subutex® et 4 seulement avec le Subutex®. Cela pourrait s’expliquer par la taille des particules contenues dans les excipients, en particulier le talc. Or, le générique est devenu globalement obligatoire en contre-partie du tiers-payant, sauf si le médecin mentionne sur l’ordonnance “non substituable”. Pourtant, comme l’expliquent les auteurs de cet article du Flyer, bien des pharmaciens d’offi cine n’avaient pas connaissance du fait que cette règle ne s’ap-plique pas aux traitements de substitution aux opiacés. C’est la raison pour laquelle l’Assu-rance Maladie été sollicitée pour les sensibi-liser, afi n que les patients ne se la voient pas opposer à tort. Pour autant la question se pose

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angoisses, ai-je un trau-matisme psychique ? Comment vivre avec ? Comment traite- t-on le traumatisme psychique ? Vers qui se tourner ? Autant de questions revenant d’une manière récur-rente tout au long de ses entretiens avec des patients, dont

l’auteur retrace en quelques phrases l’histoire, favorisant une identifi cation aisée à la situa-tion décrite. Car, si pour certains les retours d’“opex” (opérations extérieures) peuvent être douloureux et diffi ciles, marqués par des comportements inhabituels, agressifs, voire addictifs, avec des tendances fortes au repli sur soi, des cauchemars répétitifs, des fl ash-back incessants, il existe des réponses adaptées, des thérapeutiques variées, des traitements diversifi és. “Appelez ! Contactez les services de consultation ! N’attendez pas ! Plus tôt vous ferez cette démarche, plus vite vous serez armés pour entreprendre avec succès cette phase de réadap-tation, de retour d’opérations extérieures”, insiste le Dr Andruétan. D’ailleurs, un numéro d’appel “Écoute Défense” a été mis en place par le minis-tère de la Défense : 08 08 800 321, numéro vert destiné à tous ceux qui se posent des questions sur leur mal-être.À lire aussi : Ma blessure de guerre invi-sible (Éditions Esprit com’, 12 €), par Sylvain Favière, un militaire qui a depuis “déposé son treillis” et témoigne de ces moments terrifi ants et incompréhensibles qu’il a vécus après son retour de mission en Afghanistan.

L’Homme émotionnel – Henri Margaron L’Harmattan, 220 pages, 22 €Le livre ne parle pas de toxicomanie, mais propose un modèle de la formation de la person-nalité qui aide à en comprendre les causes. L’auteur, qui vient de publier un article dans Le Courrier des Addictions sur ce thème (vol. XV, n° 3), s’appuie sur une lecture des neuros-ciences qui part du seul rôle que lui confère

la biologie, celui de mettre en relation l’or-ganisme et le contexte pour nous permettre d’interagir au mieux en fonction de nos besoins et des circonstances : le cerveau reçoit les informations à travers les organes des sens et, après les avoir analysés, il élabore la réponse qui s’impose. Peut-on raisonnablement imaginer une autre séquence pour comprendre la façon dont nos compor-tements s’adaptent aux circonstances ? Et pourtant, la découverte des neurones miroirs par Giacomo Rizzolati et les observations de Benjamin Libet selon lesquelles l’action précède toute décision, semblent remettre en discussion ce modèle qui s’impose à toute bonne logique. Il est vrai que le cerveau et ses neurones ne sauraient analyser, élaborer, réfl échir : la seule action qu’ils puissent accomplir, en vérité, est de mettre en relation les informations qui leur arrivent, tant de l’organisme que du monde externe, avec le système moteur pour ajuster à tout moment leur rapport. Partant des bases de la biologie, l’auteur nous invite à une lecture de l’ontogénèse qui renverse complètement le dualisme raison/émotion et qui permet aux sciences de l’homme de dialoguer pour répondre aux grandes questions qu’elles se posent.

Histoire et principes de la réduction des risques – Ouvrage coordonné par Médecins

du Monde – Consulter en ligne sur le site de Mé-decins du Monde 129 p. http://www.medecins-dumonde.orgLa réduction des risques (RdR) est une histoire récente et singulière, portée depuis une trentaine d’années par de multiples acteurs : professionnels de

santé, usagers de drogues, chercheurs ou mili-tants des droits humains notamment. Afi n de diff user cette approche, Médecins du Monde propose cet ouvrage qui compile divers textes donnant à voir et à comprendre l’histoire et les enjeux de la RdR. Les articles ont été écrits par une quinzaine d’auteurs, toutes et tous acteurs de la RdR, avec des expériences et des rôles divers, dans des contextes d’intervention et des pays variés. Sa grande richesse réside également dans la pluridisciplinarité des auteurs (travail-leurs sociaux, médicaux, usagers de drogues, activistes, sociologues, etc.). Ce recueil tend ainsi à introduire les principes et concepts clés de la RdR en tant que réponse de santé publique et vectrice de changement social. Il propose un retour sur l’historique de la RdR, ses principes fondateurs, son évolution et tendances actuelles.

Médecins du Monde – 62, rue Marcadet, 75018 Paris. Tél. : 01 44 92 15 15. Fax : 01 44 92 99 99.

Bien vieillir, c’est possible, je l’ai fait ! Pr  Gilbert Lagrue – Odile Jacob, 263 pages, 20,80 €Spécialiste des maladies vasculaires aujourd’hui nonagénaire, et surtout grand spécialiste de la tabacologie, le Pr Gilbert Lagrue s’appuie sur sa propre expérience pour livrer quelques conseils pratiques pour bien vieillir. En parti-culier: ne pas fumer (évidemment !), pratiquer une activité physique modérée et régulière (il ne dédaigne pas manier la raquette de tennis et grimper les nombreux escaliers de l’hô-pital, en dépit d’un asthme parfois pénible !), adopter une alimentation équili-brée, entretenir une activité intellectuelle et cognitive régulière : “Use it or loose it” disent les américains. Traduisez “Utilisez votre cer veau ou perdez-le” , explique Gilbert Lagrue. Un slogan qu’il fait toujours sien… Pour notre plus grand intérêt !

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HISTOIRE & PRINCIPES

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avec les contributions de

CHRISTIAN ANDRÉO ⁄ OLIVIER BERNARD ⁄ PAUL BOLO ⁄ JUDE BYRNE

ANNE COPPEL ⁄ MARION DAVID ⁄ JEAN-PIERRE LHOMME ⁄ NIKLAS LUHMANN

OLIVIER MAGUET ⁄ FRÉDÉRIC MENNERET ⁄ PAT O’HARE ⁄ FABRICE OLIVET

ERIN O’MARA ⁄ STEVE ROLLES ⁄ NATHALIE SIMONNOT ⁄ ALEX WODAK

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OLIVIER MAGUET ⁄ FRÉDÉRIC ⁄ MENNERET ⁄ PAT PP O’HARE ⁄ FABRICE OLIVET L

ERIN O’MARA ⁄ STEVE ROLLES ⁄ NATHALIE SIMONNOT ⁄ A DAK LEX WODA

HISTO

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