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Les Tiers Mondes La géographie des pays en voie de développement (PVD) Localisés dans les ensembles géographiques des trois "A" (Asie, Afrique, Amérique latine) caractérisés par des situations économiques très inégales, divisés en une multitudes de peuples, de cultures et d'expériences politiques différentes, les pays du Tiers Monde présentent une grande diversité et forment un monde hétérogène justifiant que l'on parle de Tiers Mondes au pluriel lorsqu'on étudie les niveaux de développement. Compte tenu de la très grande disparité des pays appartenant à cette catégorie, il convient de trouver une définition satisfaisante. Nous l'emprunterons au géographe Yves Lacoste qui regroupe tous les Etats dont la croissance démographique dépasse notablement la moyenne mondiale. Ce regroupement aboutit à une localisation spatiale au "Sud" de la ceinture tempérée de l'hémisphère nord approximativement entre le 40eme parallèle nord et le 40eme parallèle sud, le tout formant un ensemble de 4 milliards d'individus. les quatre principales zones culturelles des PVD Le monde asiatique de loin le plus nombreux avec ses deux géants: o l'Inde marquée par l'Hindouisme et peuplée de plus de 900 millions de personnes et encore marquée par un système social inégalitaire (les castes), o la Chine de tradition confucéenne (Confucius) mais pratiquant depuis 50 ans le Marxisme - Léninisme (on pourra se demander toutefois si cela est encore le cas ou s'il ne s'agit pas d'un pallier) tout en expérimentant le Capitalisme sauvage depuis une dizaine d'années et qui compte une population de 1 milliards 200 millions d'individus et

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Les Tiers Mondes  La géographie des pays en voie de développement (PVD)

Localisés dans les ensembles géographiques des trois "A" (Asie, Afrique, Amérique latine) caractérisés par des situations économiques très inégales, divisés en une multitudes de peuples, de cultures et d'expériences politiques différentes, les pays du Tiers Monde présentent une grande diversité et forment un monde hétérogène justifiant que l'on parle de Tiers Mondes au pluriel lorsqu'on étudie les niveaux de développement.

Compte tenu de la très grande disparité des pays appartenant à cette catégorie, il convient de trouver une définition satisfaisante. Nous l'emprunterons au géographe Yves Lacoste qui regroupe tous les Etats dont la croissance démographique dépasse notablement la moyenne mondiale.

Ce regroupement aboutit à une localisation spatiale au "Sud" de la ceinture tempérée de l'hémisphère nord approximativement entre le 40eme parallèle nord et le 40eme parallèle sud, le tout formant un ensemble de 4 milliards d'individus.

les quatre principales zones culturelles des PVD

Le monde asiatique de loin le plus nombreux avec ses deux géants:

o l'Inde marquée par l'Hindouisme et peuplée de plus de 900 millions de personnes et encore marquée par un système social inégalitaire (les castes),

o la Chine de tradition confucéenne (Confucius) mais pratiquant depuis 50 ans le Marxisme - Léninisme (on pourra se demander toutefois si cela est encore le cas ou s'il ne s'agit pas d'un pallier) tout en expérimentant le Capitalisme sauvage depuis une dizaine d'années et qui compte une population de 1 milliards 200 millions d'individus et

o l'Asie côtière du Sud en pleine évolution économique et politique avec les NPI et les "Tigres" dans le sillage de l'exemple nippon

Le monde musulman dominé par la culture arabe et islamique, dispersé géographiquement (Asie: Caucase, Pakistan, Indonésie, Malaisie, l'Afrique du Nord et le Moyen Orient )

l'Amérique latine de tradition catholique, de langue espagnole et portugaise et sous influence américaine

l'Afrique subsaharienne, où les religions traditionnelles (animisme) sont en recul depuis l'implantation du Christianisme avec la Colonisation et où l'expansion de l'Islam se développe depuis une

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quarantaine d'années, une vaste zone marquée par la domination européenne jusqu'à la fin des années 60 et caractérisée par la faiblesse du developpement et qui tant bien (Namibie, Afrique du Sud), que mal ( Angola, Soudan, Somalie, Ruanda, Congo et Zaïre), essaie de se prendre en charge , en entrant dans la normalisation des rapports qu'exige la mondialisation.

Tiers Monde: le traumatisme de la colonisation et une identité à affirme

Les quatre grandes zones culturelles constituant globalement le Tiers Monde ont en commun un passé lié au phénomène de la colonisation européenne entre le XVIème et le XXème siècle (la Décolonisation)

Bien que l'on ne puisse pas tout imputer au colonialisme, de profonds traumatismes issus de cette période gênent encore de nombreux pays devenus indépendants entre 1945 et 1991 (en y ajoutant certains pays issus de l'ex URSS)

o absence de cohésion nationale et multiplication des conflits internes dus à des frontières arbitraires tracées par les anciennes puissances coloniales

o lutte entre ethnies, religions ou factions pour s'assurer le pouvoir (faute d'avoir résolu leurs problèmes ethniques et d'avoir été insuffisamment initiés à la Démocratie : Congo ex-belge dans les années 60 ou Ruanda années 90, Soudan, Centrafrique)

o insuffisance de l'équipement industriel (lié à l'ancienne spécialisation économique des colonies dans les produits bruts)

o désorganisation de l'agriculture traditionnelle (au profit de cultures industrielles: cacao, arachide, coton etc.)

Ce passé colonial commun, la solidarité pour s'affirmer face au concert des nations européennes et américaines, l'exigence de l'action concrète entre tous les peuples, nations et pays concernés vont être à l'origine d'une série de Réunions à partir du milieu des années 50 (Conférence de Bandoeng)

la Démographie galopante du Tiers Monde

Plus de 5,5 milliards d'hommes aujourd'hui en l'an 2000 dont 80% dans les pays en voie de developpement , 7,5 à 13 milliards en 2025, des chiffres vertigineux qui traduisent les très nombreux problèmes qu'il y a à résoudre avant le pire.

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Depuis 1975 la croissance de la population mondiale est à 90% le fait du Tiers Monde mais les situations d'accroissement diffèrent selon les pays. On distingue en effet

o ceux qui ont achevé, comme en Europe, leur transition démographique ou presque, et au nombre desquels on compte la Chine, le Chili, Cuba, la Corée du Sud ou la Thaïlande, c'est à dire les pays dont le taux de fécondité n'excède pas 2,5 enfants par femme (la France 1,8 enfants par femme). Mais cette faible fécondité n'empêchera pas ces pays de continuer à croître compte tenu de la structure par âge.Ce groupe représente près de la moitié de la population mondiale actuelle.

o ceux qui sont entrés dans la transition démographique comme l'Inde, avec un taux de fécondité de 3,5 enfants (mais avec de fortes disparités, de 5 en Uttar Pradesh à 2,5 au Kerala) et dont l'évolution sera déterminante (tout comme la Chine), mais aussi le Brésil, l'Egypte, l'Indonésie, l'Iran , le Mexique ou les Philippines etc.)

o ceux comme l'Afrique subsaharienne (7,4 et 7 enfants par femme en Côte d'Ivoire ou au Libéria par exemple) dont la croissance démographique n'est pas maîtrisée et qui pourrait compter 1,6 milliard d'habitants en 2025.

En 1990, la planète comportait dix pays de plus de 100 millions d'habitants; en 2025, elle en comptera seize, dont trois seulement (USA, Japon et Russie) appartiendront au monde développé d'aujourd'hui.Cette situation de croissance de la population dans le Tiers Monde est lié aux progrès de l'alimentation, de l'hygiène et des conditions sanitaires ainsi qu'à un recul de la mortalité infantile et un relatif allongement de la vie (46 ans au Bénin, 57 en Inde ou 65 au Brésil)Cette vigueur de la croissance démographique se traduit dans les pays du Tiers Monde par un pourcentage élevé des moins de 20 ans (50% au Togo, 45% au Pakistan) et d'une croissance urbaine extrêmement rapide et démesurée. Jair Acevedo – Cristian Castro

Alejandro Triana – Diego Romero

L'explosion urbaine dans le Tiers Monde

La croissance urbaine dans les pays du Tiers Monde est liée en très grande partie aux conditions économiques misérables dans

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les campagnes .Les effets sont catastrophiques: un inexorable et massif exode rural, et d'insurmontables problèmes de gestion de villes rendues de plus en plus énormes et anarchiques.Certaines d'entre elles voient leur population doubler pratiquement tous les douze ans, comme le Caire en Egypte ou Lagos au Nigeria et certaines métropoles peuvent rassembler jusqu'au tiers, voire plus (macrocéphalie urbaine) de la population nationale (exemple Buenos Aires qui rassemble 33% de la population argentine)

Du fait de techniques et rendements insuffisants se conjuguant avec un cours bas des denrées agricoles ou d'aléas climatiques les campagnes se vident et des familles entières viennent chercher à la ville un niveau de vie plus humain que la détresse qu'elles vivent en zones rurales passant de la misère rurale à la misère urbaine.

Les conséquence de cette migration, vers la ville, sont l'amplification de la crise du logement avec la création spontanée d'immenses "quartiers bidonvilles", des taux de chômage urbain impressionnant, le developpement de l'économie informelle et du trafic en tout genre, la délinquance et la criminalité, le tout dans des conditions sanitaires déplorables et une pollution dangereuse.Dans une quinzaine d'années, la moitié de l'humanité vivra en zones urbaines et plus de 50% du Tiers Monde sera concerné par le phénomène d'où l'urgence d'une revitalisation économique des campagnes avec bien entendu la revalorisation agricole et la déconcentration d'activité diverses.

Mais pour beaucoup de pays une telle politique volontariste a un coût d'autant plus prohibitif, eu égard à leurs ressources, que le temps passe et que la ville exerce un puissant rôle d'aimant , qui s'amplifie avec le phénomène de l' accroissement démographique

La prise de conscience que le monde n'est finalement qu'un "village" a décidé les pays développés à reconnaître plus sérieusement le Tiers Monde lors de ses sommets dits du Dialogue Nord -Sud, mais il reste encore beaucoup à faire pour que le Nord accepte que le temps du partage de la richesse mondiale est maintenant venu.

Le SUD: la faim, les maladies, le sous développement

Malnutrition et sous nutrition : pour des raisons communes (par exemple, l'insuffisance de structures agricoles efficaces) ou spécifiques (aléas climatiques comme la sécheresse au Sahel) le "Sud" se caractérise souvent par la malnutrition ou plus grave encore par la sous-nutrition.

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o La malnutrition touche plus ou moins la moitie de l'humanité: carences en vitamines sels minéraux ou protéines et atteint plus particulièrement les enfants.

o La sous-nutrition (quantité de nourriture inférieure à 2100 calories) frappe plus de 500 millions de personnes. Loin d'avoir disparu du monde, la famine a augmenté en quantité de personnes concernées et se localise surtout en Afrique.

Cette misère par la faim a de multiples causes et leurs combinaisons produisent des effets dramatiques (aléas climatiques, conflits ethniques, rendements et techniques insuffisants, troubles politiques, corruption etc.)

Globalement, la production alimentaire de base dans les zones des pays en voie de developpement ne suit pas l'accroissement démographique et alors que les surfaces consacrées aux cultures d'exportation ne cessent d'augmenter on constate des déficits en productions agricoles vivrières traditionnelles.Manque de nourriture, insuffisance d'une nourriture saine mais aussi manque d'eau et particulièrement d'eau potable, les besoins alimentaires minimum pour un pays développé sont très souvent encore bien au dessus de la réalité de certaines zones d'Afrique.

Les maladies :une surpopulation la plupart du temps et une très nette insuffisance de la couverture sanitaire sont les causes notables de la mort ( plus de 100% de mortalité infantile( au Burkina Fasso elle est de 130 enfants pour mille), une progression inquiétante du sida, de la tuberculose etc.

L'analphabétisme et le manque de travail: l'analphabétisme reste un véritable handicap à l'échelle d'un pays. Plus de 50% de la population de certains pays en voie de developpement sont souvent concernés et dans le monde du fait de la croissance démographique, le nombre d'analphabètes augmente sans cesse (près de 1 milliard d'individus). La situation économique de ces pays et le manque de qualification de la main d'oeuvre sont traduits en chiffres vertigineux (plus de 50% de chômage des jeunes de 15 à 20 ans au Bangladesh)

la mesure du développement: Les actifs dans l'économie de beaucoup de pays du sud doivent supporter 25% ou plus de gens sans emplois ou exerçant de petits métiers alors même que leur propre niveau de vie est souvent insuffisant (en Inde le PNB/habitant est de 300$ par an) Le PNB étant l'indicateur le plus classique pour mesurer la richesse d'un pays, les pays développés ont un PNB/h 15 fois supérieur à celui de l'ensemble des pays en voie de développement. Le PNB ne donnant qu'une indication purement économique sur le niveau de developpement une meilleure mesure est obtenue avec l'IDH (indicateur de developpement humain ) mis au point par le PNUD (programmes

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des Nations unies pour le developpement construit à partir de trois données: l'espérance de vie, le revenu par habitant et le niveau d'instruction. Avec l'IDH, la Chine, l'Inde ou Cuba se détachent nettement des PMA (Pays moins avancés) Alejandro Triana – Diego Romero

José Luís Villalba – Oscar Rico

La fin de la Guerre Froide et ses conséquences dans le Tiers Monde

Dès 1986-87, l'URSS, sous la direction de Gorbatchev, va opérer un recentrage de sa politique à l'intérieur de ses frontières du fait des difficultés qu'elle connaît. Avec l'aide des USA et de l'ONU qui se trouve libérée d'un droit de veto abusif (l'ONU recevra d'ailleurs en 1988 le Prix Nobel de la Paix), les "brûlots" de la Guerre froide vont trouver une solution politique et pacifique. Certains conflits vont directement ou indirectement trouver une solution, d'autres vont pouvoir surgir.

La disparité des situations économiques

Depuis le milieu des années 70, la solidarité du Tiers Monde est remise en cause et les disparités s'accentuent. La mesure du développement économique définie par la Banque mondiale est réalisée à l'aide du PNB et plus récemment avec l'IDHEn vertu de l'indicateur PNB plusieurs groupes de pays apparaissent :

Les Pays les Moins Avancés (PMA) avec un PIB annuel par habitant inférieur à 500$,une part de l'industrie dans le PNB inférieure à 10% et un taux d'alphabétisation inférieur à 20%.En 1996 on dénombrait 47 pays dans cette catégorie.

Les Pays à Revenu Intermédiaire (entre 500$ et 6000$) catégorie qui regroupe la majeure partie des pays du Tiers Monde et dont l'une et non des moindres particularités est de rester tributaires des pays industrialisés tout en oeuvrant pour développer leurs potentialités (exemple: la Côte d'Ivoire)

Les deux géants démographiques, l'Inde et la Chine qui malgré un PNB par habitant encore faible (Inde300$ en 1994) présentent une variété de productions industrielles et un taux de croissance économique (la Chine surtout ) qui devraient contribuer à améliorer leur situation à moins que les conséquences de la crise asiatique des années 97-98 et/ou leur évolution politique handicapent plus ou moins gravement leur marche en avant.

Les Pays Producteurs et Exportateurs de pétrole membres de l'OPEP, pour les plus importants, qui tirent profit de l'exploitation

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de leurs richesses en hydrocarbure et qui ont mené des politiques d'industrialisation et d'équipement de grande ampleur jusqu'au contre- choc pétrolier en 1985 qui a diminué très sensiblement leur rente de situation, et ce jusqu'à un prix du baril au dessous de 10$ fin 98 et qui se sont vu obligés en raison de la baisse de la valeur de leurs exportations de limiter l'Etat providence et de stopper l'immigration étrangère (Palestiniens, Asiatiques.)

les NPI ou Nouveaux Pays Industrialisés en Asie surtout( Corée du sud, Taîwan, Hong Kong, Singapour) mais aussi le Brésil et le Mexique (les "Jaguars") bien que ces deux pays soient lourdement endettés et que tous se soient montrés particulièrement sensibles aux crises conjoncturelles et structurelles comme en témoigne la crise asiatique de 97-98.

Une Agriculture désequilibrée

Le poids de l'agriculture dans les pays du Tiers Monde est important à la fois en terme d'actifs employés (jusqu'à 50%, voire plus au lieu de 6% dans les pays développés) et en terme de PIB (19% en moyenne contre 3% dans les pays développés)

La détérioration du niveau de vie agricole lié tout a la fois à des erreurs de stratégie économique (politiques donnant priorité à l'industrie ) à la baise en valeur des cours mondiaux des matières premières agricoles , aux rendements médiocres des cultures vivrières( faute de techniques adaptées, du fait d'aléas climatiques ou en l'absence de motivations culturelles pour produire plus) et aux importations alimentaires qui découragent la production locale (28% de chômage agricole en Amérique latine, 50% au Bangladesh) est un facteur important de l'exode rural et de l'explosion urbaine.

Aujourd'hui, si un certain nombre de pays d'Asie et d'Amérique latine sont à peu près tirés d'affaires en matière d'équilibre alimentaire ( la Chine , l'Indonésie, l'Inde sont devenus quasiment autosuffisants), plus d'une centaine d'autres importent des céréales chaque année et c'est en Afrique que la situation est la plus grave. vivrières.

Souvent itinérante (cultures sur brûlis, jachères) faute de techniques suffisantes pour le rendement optimum des sols, l'agriculture du Tiers Monde (et particulièrement de l'Afrique subsaharienne) est notoirement inadaptée en l'état actuel des choses à faire face aux besoins alimentaires d'une population en croissance constante et alors même que les surfaces agraires sont "confisquées" au profit des cultures commerciales (coton, arachide, café, soja...)

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Dans les pays de la zone chaude et humide comme en Malaisie ou en Indonésie ou aux Caraïbes la tradition colonialiste depuis le XVI (Hollandais, Anglais, Français) a mis en place le principe des grandes plantations destinées à l'exportation. Cette tradition s'est vue continuée avec le développement de grandes plantations capitalistes de centaines ou de milliers d'Ha avec une main d'oeuvre nombreuse et bon marché et des méthodes d'exploitation où l'agronomie se conjugue avec la finance.Véritables pouvoirs dans l'état, les multinationales agro-alimentaires influent jusqu'à contrôler quasi complètement la vie politique des pays qui les accueillent (exemple les Républiques bananières d'Amérique centrale ou nombre d'Etats d'Afrique)Surtout destinée à l'exportation (café, cacao, arachide, fruits tropicaux...) cette agriculture présente aussi une petite agriculture paysanne qui travaille assez souvent dans des productions stratégiques (cultures à l'exportation) comme producteur d'appoint (agriculture sous contrat, flux tendus agricoles, etc...).Mais, aussi bien dans la zone sud sèche, que dans la zone sud humide, le cours des matières premières agricoles dépendent des marchés mondiaux aux mains de grands intérêts financiers ou stratégiquesSi cette agriculture à l'exportation emploie une nombreuse main d'oeuvre, elle ne profite cependant pas vraiment à l'économie locale ni ne résout le problème de la subsistance des populations indigènes car les gouvernements à court de recettes ne réinvestissent pas ou peu dans la modernisation de l'agriculture de subsistance obnubilés par un développement à l'occidentale c'est à dire passant par l'industrie. José Luís Villalban – Osar Rico

http://www.rabac.com/demo/Relinter/TiersMnd.htm