théorie des organisations master 1 sup de com 2019
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ThéoriedesorganisationsMaster1SupdeCom
2019
Jean-MichelPlaneProfesseurtitulairedesUniversitésAgrégédeSciencesdeGestionDirecteurdulaboratoireCORHIS
Présidentd’honneurdel’AssociationFrancophonedeGRH(AGRH)
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ThéoriedesOrganisations
Uneapprochepardifférentesgrillesdelecture
Explorerles«dimensionscachées»maisaussi«lesdimensionsoubliées»etnepassecontenterdel’immédiatementvisibleLeplusimportantestcequinesevoitpas
L’organisationsocialeUne réalisation ancrée dans le concret qui articule entre eux des moyens humains et matériels ou symboliques pour atteindre des buts communs. Ces buts sont des productions au sens le plus large possible. Cela peut aller de la production de services à la production de biens de consommation. L’organisation est une unité en elle-même (un hôpital,une école,un rectorat, une UFR, une entreprise, une mairie, un régiment,un club sportif…). Elle peut faire partie d’une chaîne d’organisations.
L’organisationsociale(suite)• Ilexisteensonseindesrapportsd’interdépendanceentrelesdifférentsélémentsquilaconstituent.Ils’agitdoncd’uneunitécomplexequimetensystèmedesphénomènes:-d’ordreopératoire(oufonctionnelcomme
• parexempleladivisionetlepartagedestâches)etdesphénomènes:
• -d’ordresocial(commeladivisionsocialedutravail).
7septimpératifssontcommunsauxorganisations
• 1)Espaced’unedivisiondutravailarticulantmissions,buts,fonctionsdechaquemembreougroupedemembres.
• 2)Lieudecoordinationcollectivedesfonctionsselonunordreétabli.• 3)Lacoordinationdesactionsdechacunestfinaliséesurdesbuts
clairsetpartagés.• 4)L’actioncollectiveestvolontairesurlabasededécisionsplus
ouoinsnégociées• 5)L’organisationpossèdedesrèglesetunsystème(+ou-)de
contrôledecelles-ci.• 6)Lastabilitéorganisationnelledoitpermettreunchangementpour
êtrepérenne.• 7)Organisationlieud’actionetd’innovationmaisaussidecréation
dereprésentationsindividuellesetsociales.
UniversitéParis1SorbonneDoctoratèsSciencesdeGestion
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Qu’est-cequelagestion?• Larecherchedel’allocationoptimaledesressourcesrares
• Unelogiquedecontrôle(outilsdegestion)• Unelogiqued’efficience,demaîtriseetdecontrôledescoûts,depilotageetdeprisededécision
• Lavaleurestliéeàlararetééconomique:lagestioncommeenjeusociétal
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Définirlemanagement• D’abord,ils’agitdecréerdelaviedansuneorganisation(Sciencevivante)
• Uneactivitédepilotagedesstructuresetdescomportementsenvued’atteindreuncertainniveaudeperformance
• L’ensembledestechniquesetdesméthodesdedirectionetd’animationdesentreprisesetdesorganisations
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CasdeApple• Uneentreprise-culteauxméthodesdemanagementcomplexesetcontroversées:culturedelasévérité,delabrimadeetdel’exigence(styleJobs)
• Lamiseenconcurrencedespersonnesentreelles,ilfauttravaillerbeaucoup,
• SteeveJobs:unnarcissiqueproductifquipratiquele«micromanagement»=descendjusqu’àdesniveauxextrêmementbasdel’organisation
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Lesthéoriesdesorganisations
Approches des organisations
L’école classique
L’école des relations
humaines
L’école sociologiqu
e
L’école de la contingence
Les théories du
leadership
L’approche par les
configurations
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Lesclassiques(organisationscientifiqueetadministrativedutravail)
Les principaux
auteurs
Taylor
Weber
Ford
Fayol
TAYLORFrederick
L’OrganisationScientifiqueduTravail.L’entrepriseestassimiléeàunemachine:- Div i s ion hor i zonta le du t rava i l :
Parcellisation et spécialisation des tâchesaprès analyse des postes de travail pourdéterminerlameilleurefaçondefaire(Onebestway).
- Divisionverticaledu travail en séparant lestâchesdel’exécutantetdumanager.
- Contrôle du travail réalisé par descontremaîtres.
- Rémunérat ion au rendement pouraméliorerlaproductivité.
1856 – 1915 : ingénieur Américain
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FORDHenryStandardisationdesproduitsetOST
Fordrationalisel’organisationdelaproductionenreprenantlesprincipesdeTaylor:
- Production en grandes séries de produits nondifférenciés pour réaliser des économiesd’échelle.
- Travail à la chaîne : le produit se déplace surunechaînedemontage.
- Spécialisation horizontale : le processus dep roduc t i on e s t découpé en t â chesélémentaires.
- Fivedollarsaday:augmenterlessalairespourstimulerlamotivation
1863 – 1947 : industriel Américain
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FAYOLHenriLesfonctionsdansl’entrepriseetl’administration
Le directeur des mines de Decazeville identifie 6fonctions:
- Technique:production.- Commerciale:achats,ventes,échanges.- Financière:rechercheetgestiondecapitaux.- Sécurité:protectiondesbiensetdespersonnes.- Comptable : compte de résultat, bilan,
inventaire…- Administration:Direction.
1841 – 1925 : ingénieur Français.
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FAYOLHenriLesmissionsdelafonctionadministrative(de
direction)PourFayol,l’administrationconsisteà:- Prévoir:réaliserdeshypothèsessurl’avenir.- Organiser : mobiliser des ressources pour
atteindresesobjectifs.- Commander:gérerleshommesendonnantdes
ordres.- Coordonner : actions faisant converger vers le
mêmeobjectif.- Contrôler : vérifier que les objectifs fixés seront
atteints.Ilénonce14principesgénérauxd’administration.
1841 – 1925 : ingénieur Français.
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WEBERMaxLessourcesdupouvoirdanstroistypes
d’organisationsLe fondement de l’autorité dépend du type
d’organisation:- L’organisationtraditionnelle: lepouvoirestdû
au statut (propriété de l’entreprise). Lasuccessionestsouventfamiliale.
- L’organisation charismatique : l’autoritéprovientdesqualitésdudirigeant.Ellen’estpastransmissible.
- L’organisation rationnelle : la fonction exercéeconfère le pouvoir. Weber considère ce typed’organisationcommeleplusefficace.
1864 – 1920 : sociologue et avocat Allemand.
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WEBERMaxLespropriétésdel’organisationbureaucratique
- Lastructurehiérarchiqueetlescompétencesde
chaqueemploisontclairementdéfinis.- Lesrémunérationssontfixesetdépendentdes
responsabilitésetduniveauhiérarchique.- Ladisciplineeststricte.- Uneséparationexisteentrel’emploietlapersonne
quin’estpaspropriétairedesonposte.- Desrèglesécritesanticipenttouteslessituations.- L’avancementestdéterminéparlesupérieur
hiérarchique.
1864 – 1920 : sociologue et avocat
Allemand.
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Leslimitesdumodèle.
• L’hétérogénéitédesorganisationsn’estpaspriseencompte.
• Un grand nombre de besoins humains(appartenance, reconnaissance…) ne sont pasretenus.
• Les relations entre les personnes et les groupes nesontpastraitées.
• Les interact ions et inter-re lat ions entrel’environnementetl’organisationsontignorées.
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L’écoledesrelationshumaines
ARGYRIS Chris
MAYO Elton
MASLOW Abraham
McGREGOR Douglas
HERZBERG Frederick
LEWIN Kurt LIKERT Rensis
Les principaux
auteurs
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Leshypothèsesdebase
Unseulmoded’organisationoptimal.- Lestâchessontparcellisées.- Letravailseraorganisé,coordonnéetcontrôlépar la hiérarchie car l’homme est un simpleexécutant,incapabled’initiative.
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MAYOGeorgeEltonL’étudeauseindelaWesternElectricCompany
L’enquête est basée sur le postulat Taylorien que la
productivité des salariés dépend des conditionsmatériellesdetravail.
D’autresvariablespsychosociologiquesapparaissent:- Un style de direction plus participatif améliore les
rapportsaveclahiérarchie.- Lebesoindereconnaissance(statutsocial).- Lesentimentd’appartenanceàungroupe.- Lasatisfactiondebesoinssociaux(sécurité…).- Laparticipationàlarecherched’objectifscommuns.- L’existence de leadership informel en dehors de toute
structurehiérarchique.
1880 – 1949 : Professeur et chercheur en
psychologie.
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LEWINKurtLeleadershipetladynamiquedegroupe
Selon Kurt Lewin, il est plus aisé de faire évoluer ungroupequ’unepersonneisolée.Iltestetroismodesdecommandement:
- Leleaderautoritairedonnedesordresetestéloignédesessubordonnés.
- Le leader démocratique dirige le groupe en acceptantlesremarques,ladiscussion.
- Leleadershipdulaisser-faireimpliquequelesdirectives,les informations sont sollicitées par le groupe. Lemanagernes’impliquepas.
- LEWIN recommande la deuxième forme de gestion degroupes.
1890 - 1947 : Docteur en philosophie.
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MASLOWAbrahamLaThéoriedesbesoins
Unbesoinnonsatisfaitrestesourcedemotivation.
1908 – 1970 : Psychologue Américain.
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McGREGORDouglasLesThéoriesXetY
Lanaturedeshommespeutêtredifférente:
SelonlathéorieX,l’hommen’aimepastravailler,n’est
pas ambitieux et rejette les responsabilités. Cettevision,engénéralcelledesdirigeants,sousentendquel’hommedoitêtredirigé,contrôlé.
D’après la théorie Y, l’homme est motivé par son
travailquiestsourcedesatisfaction. Ilaccepte lesresponsabilités et sait faire preuve de créativité,d’initiative.MCGREGOR considère que ce type demanagementestplusadaptéàl’homme.
1906- – 1964 : Psychologue Américain.
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HERZBERGFrederickLathéoriedesdeuxfacteurs
- Les facteurs d’insatisfaction peuvent susciter lemécontentements’ilsnesontpassatisfaitsmaisnesontpas source de motivation (ex : conditions de travail,rémunération,sécuritédel’emploi…).
- Lesfacteursdemotivationousatisfactioninfluencentpositivement le comportement individuel (ex : lareconnaissance de soi, l’appartenance à un groupe,l’intérêtdutravail...).
CesdeuxfacteursressemblentàceuxdeMASLOW. Il est difficile de différencier facteurs de satisfaction etd’insatisfactioncarilsnesontpasprécisémentlistés.
Pour motiver le salarié, HERZBERG préconisel’enrichissementdestâches.
1923 - 2000 : Professeur Américain de psychologie
industrielle.
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LIKERTRensisLeprincipedelarelationintégréeetleleadership
Selon ce principe de la relation intégrée, le travail de groupepermettraitl’améliorationdesrelationsinterpersonnelles.
Sontravailconcerneaussilesstylesdedirections(leadership):
- Styleautoritaire:Lepouvoirestcentralisé.Unensemblederèglesetdesmodesdecontrôlessontmisenplace.
- Styleconsultatif : Lepersonnel donnesonavismaisneparticipepasàlaprisededécision.Lesrelationshumainessontaméliorées.
- Styleparticipatif:Chacunparticipeàlaprisededécision.
1903 - 1981 : Psychologue Américain.
GeertHOFSTEDE
Managerdansunmondeinterculturel
Les6dimensionsbipolairespourcomparerlesCulturesnationalesetlestyledemanagement
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ARGYRISChrisL’efficacitédel’organisationparl’accomplissementdu
personnelTout homme doit avoir un sens à sa vie, il est donc
nécessaire de lui faire confiance. L’efficacitéorganisationnelle dépend de l’aptitude à intégrer lesmutations et l’apprentissage organisationnel pourtransformerlastructureenorganisationapprenante.
Il préconise donc un style de direction basé sur
l’élargissementdes tâchesqui consisteàprendrepartauxdécisionsetàlaconceptiondutravail.
1923-2013 : Professeur de management
Américain.
Apprentissageorganisationnel
1/Ensimpleboucle:chercheràjouermieux
2/Endoubleboucle:chercheràjouerautrement
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L’écoledelacontingence
MINTZBERG
Henry
BURNS ET STALKER
LAWRENCE ET
LORSCH
WOODWARD Joan
CHANDLER Alfred
Les principaux
auteurs
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Lanotiondecontingence• La notion de contingence réfute l’hypothèseclassiquequ’ilexisteunestructureidéale
• L’efficacité d’une structure dépend de sonenvironnement et des caractéristiques (ex :stratégie,culture,taille,âge,technologie…)del’organisation.
• L’organisation est assimilée à un systèmeorganique évoluant dans son éco-système(danslesensdelathéoriedesécosystèmes)
• Lacontingencerejettel’idéed’unestructurationUNIVERSELLEetlesprescriptionsuniquesetstandards
• Parmilesfacteursdecontingenceessentiels,onpeutrelever:
• -latechnologie• -lastratégiedel’entreprise(PGE)• -latailleetl’âge• -lemarché• -l’environnementconcurrentiel,etc.
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Lesfondementsdelacontingence
• LegroupelondonienASTONidentifieles5dimensionsclésd’uneorganisation:
-ledegrédespécialisationdelastructure-ledegrédestandardisationdutravail-ledegrédeformalisationducomportement-ledegrédecentralisationdesdécisions-laconfigurationdel’organisation
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BURNSetSTALKER
Structure
Mécaniste
Environnement stable Environnement instable
Organique
Les décisions sont centralisées et des procédures décisionnelles
sont mises en place.
Les décisions sont décentralisées et le travail
n’est pas spécialisé, standardisé.
Le facteur de contingence déterminant le type de structure est le lieu de vie de l’entreprise : son environnement.
Traitscaractéristiquesdesstructuresmécanistes:autorité
formelle,communicationhiérarchique,fortedivisiondu
travail,obéissanceetrespectdesrègles,informationcentralisée,etc.
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Traitscaractéristiquesdesstructuresorganiques:polyvalencedessalariés,circulationhorizontalede
l’information,managementparprojet,gestiondeséquipes,
empowerment,forteimplication,etc.@
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WOODWARDJoan(1916-1971)
L’organisationdépenddusystèmedeproduction.Pourcetteprofesseurdesociologieindustrielle,iln’existepasde
structuremeilleurequ’uneautre.Lefacteurdecontingenceestlatechnologie.
Organisation de la
production
Technologie à production continue
Technologie de production en grandes
séries
Technologie à production unitaire
Hiérarchie longue, peu de personnel productif
Hiérarchie courte, personnel productif
nombreux.
Structure souple, organisation par projet.
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LAWRENCEetLORSCH(Professeursd’organisationàHarvard)
Environnementetstructure« La structure est la somme totale desmoyens employés pour diviser le travail
entretâchesdistinctesetpourensuiteassurerlacoordinationnécessaireentreces tâches ». Elle dépend de l’ environnement. Une entreprise n’est pashomogène. Elle est composée d’entités différentes, soumises à desenvironnementsvariés.Chaquecomposantedoitêtrecapabledes’adapteràsonmilieunaturel.
L’approchedeLawrenceetLorsch
-Uneapprochesystémique-Uneapprocherelativiste
-Lesconceptsdedifférenciationetd’intégration
-Plusieursimplicationsmanagériales
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LatypologiedesorganisationsdeCharlesPERROW
ProfesseurdeSociologieàNewYorkIlatravaillésurlarelationbutsdesdirigeants/organisationdel’entreprise
IlproposeuneMATRICEstructuréeautourdedeuxaxes:
- Ledegrédevariabilitédesactivités- Ledegrédeformalisationdesactivités
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MINTZBERGHenryLes4facteursdecontingenced’uneorganisation- L’âgeetlataille:l’anciennetéd’unestructureetsa
taille influencent son degré de complexité et sonformalisme.
- Le système technique est l’ensemble des procédésutiliséspourfabriquerdesbiensetservices.
- Un environnement complexe nécessite unestructuredetypeorganique.
- Le pouvoir est en général centralisé au niveau dusommet,formalisé.
MINTZBERG identifie 7 types de structures et 5mécanismes de coordination nécessaires à lacohérence des actions menées ainsi que 9paramètresdeconceptiondelastructure
Professeur de management à Montréal
Né en 1939l
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MINTZBERGHenryModélisationdesrelationsauseind’uneorganisation
Sommet stratégique : équipe dirigeante.
Technostructure : experts qui planifient et
organisent le travail.
Centre opérationnel : Ressources humaines qui
produisent des biens et services.
Ligne hiérarchique : cadres opérationnels animant les
équipes.
Logistique : fournitures de
services (ex : conseil juridique,
restauration)
Lesmécanismesdecoordination
• Lesmécanismesdecoordinationdésignentl’ensembledesmoyensmobiliséspourcoordonnerl’actiondeshommes
• Deuxbesoinsfondamentauxenmatièred’organisationdutravail:diviseretcoordonner(ex.envoyerunhommesurlaluneoufabriquerunepoterie)
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Lesmécanismesdecoordination(6)
• L’ajustementmutuel(informel)• Lasupervisiondirecte(lesordres)• La standardisationdesprocédésdetravail(l’OST)
• Lastandardisationdesrésultats(managementparobjectifs)
• Lastandardisationdesqualificationsetdusavoir(leprofesseurd’Université)
• Lastandardisationdesnormes(l’église)44
Lesparamètresdeconception
• H.Mintzberg(1982;1990)identifie9paramètresdeconceptiondelastructureorganisationnelle,c’est-à-direl’idéequel’essencedelastructuresetrouvedansunesériedeparamètresessentielsconcernantlaconceptiondespostesdetravailouencoredelasuperstructure(organigramme,etc.)
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Lesparamètresdeconception• Laspécialisationdutravail• Laformalisationducomportement• Laformation(laconnaissance)• L’endoctrinement(l’idélogie)• Leregroupementenunités• Latailledesunitésdetravail(BU)• Lessystèmesdeplanificationetdecontrôle• Lesmécanismesdeliaison• Ladécentralisation
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LesconfigurationsorganisationnellesdeHenry
Mintzberg
� L’organisationentrepreneurialeoustructuresimple
• Labureaucratiemécaniste• L’organisationdivisionalisée• Labureaucratieprofessionnelle• L’adhocratieouorganisationinnovatrice• L’organisationmissionnaire• L’arènepolitique 47
• L’approchedesconfigurationsdeMintzbergmontrelatrèsgranderelativitédesstructuresparrapportàdesparamètrescomplexes
• Cestravauxontconnuunvéritableengouement;ilsreposentsurunevisioncontingentedesorganisations
• Iln’yaplusavecMintzberguneseulefaçondegérer!
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• ComplémentaritéentrelestravauxdeMintzberg(lesjeuxdepouvoir)etceuxdeMichaelPorterenstratégie
• Porterilproposeunerelecturedel’avantageconcurrentieldesentreprisesetdesforcesconccurentielles
• LediamantdelacompétitivitédePorter:essentielenstratégied’entreprise
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• MichelCrozier(1922-2013),fondateurduCSO
• ErhardFriedberg,Lepouvoiretlarègle(1992)
• L’acteuretlesystème(1977)conceptualisentl’analysestratégiquedesorganisations
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• Lastratégiedel’acteur
• Lesystèmed’actionconcret
• Leszonesd’incertitude
• Lepouvoir
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Les5modèlesorganisationnelsdeF.Pichault/J.Nizet
LespratiquesdeGRH:uneapprochecontingenteetpolitique(2000)
• Lemodèlearbitraireoudiscrétionnaire• Lemodèleobjectivant• Lemodèleindividualisant• Lemodèleconventionnaliste• Lemodèlevaloriel
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LesrôlesdumanagerselonH.Mintzberg
LEMANAGERAUQUOTIDIENouLES10RÔLESDUCADRE
• Rôlesinterpersonnels(3)- Symbole=Représentation,signature- Leader=Motiveretimpliquer- Agentdeliaison=Développerleréseau 53
LEMANAGERAUQUOTIDIEN
• Rôlesinformationnels(3)- Observateuractif=Lirelapresse,fairedelaveillestratégiquedel’environnement
- Diffuseur=Organiserdesréunionsd’information,diffuseretcommuniquer
- Porte-parole=Animerdesréunionsexternes,informerlesmédias
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Lesrôlesdumanager(suite)• LEMANAGERAUQUOTIDIEN• Rôlesdécisionnels(4)- Entrepreneur=Organiseretpiloterdesprojets
• Régulateur=Gérerdesdifficultés• Répartiteurderessources=Budgéter• Négociateur=Discuteravecpartenaires
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Lesprofessionnelsoul’écolenéo-classiquedesorganisations
SLOAN Alfred et Alfred
CHANDLER
GELINIER Octave
DRUCKER Peter et Tom
PETERS
Les principaux
auteurs
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CHANDLERAlfred
Structureetstratégie.Lastratégieestl’ensembledesdécisionsetactions
relatifsauchoixdesressourcesetleurarticulationenvued’atteindreunobjectif.Elleconditionnelastructuredel’entreprise(facteurdecontingence).
1918 : Historien
professeur à Harvard Types de structures
Forme M
(multidivisionnelle) Forme Unitaire (fonctionnelle)
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CHANDLERAlfred
Structure fonctionnelle ou unitaire (U) : Elle concerne des organisations produisant un seul bien, organisée selon les fonctions traditionnelles (production, commerciale, administrative…). Cette structure simple est peu coûteuse, les niveaux hiérarchiques sont peu nombreux. Par contre, il peut apparaître des résistances au changement. Un r isque de confusion entre décisions opérationnelles (CT) et stratégiques (LT) existe.
Structure sous forme de divisions opérationnelles (M) : Chaque division est responsable d’un type (ou gamme) de produit. La qualité décisionnelle est optimisée car les décisions à LT relèvent de la direction générale et celles à CT des responsables de la division. L’entreprise est plus flexible donc réactive. La difficulté est de coordonner les décisions (certains intérêts sont parfois divergents…), de motiver.
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SLOANAlfredLecentredeprofit.
Sloan accorde l’autonomie aux divisions qui
deviennentdescentresdeprofits(responsabilitédesprixdevente,delagestiondesachats,delarentabilitédesinvestissements…).
La direction se concentre sur les décisionsstratégiques.
Desmécanismesdecoordinationsontmisenplacepour que la décentralisation soit véritablementsource d ’ i n i t i a t i ves e t de p r i ses deresponsabilités.
1875-1986 : PDG de Général Motors pendant plus de 30 ans
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DRUCKERPeterLamissiondumanager
Né en 1909 : Consultant de firmes multinationales et universitaire.
Fonctions du manager
Former
Fixer les objectifs à atteindre
Organiser le travail
Motiver et communiquer
Évaluer (standards, normes, ratios…)
Il préconise aux entreprises de se recentrer sur leur cœur de métier.
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GELINIEROctaveLaDirectionParticipativeParObjectif
PourOctaveGELINIER,lepointfondamentaldumanagement
estlapolitiquegénéraledel’entreprise.IlyaconcordanceentrecroissanceàLTetprofitsàLT.Ilestdoncnécessairedefixerdesobjectifsdatés.
LaDirectionParObjectifs(P.DRUCKER)consisteàdemander
leur avis aux subordonnés avant la mise en place desdécisions prises. Octave GELINIER propose que cesobjectifs soient fixés par la direction avec le personnel(Direction Participative Par Objectifs). Ceux-ci sont sontaccompagnésdeprogrammesd’applicationetbudget.
1916 – 2004 : directeur du CEGOS (cabinet en
management)
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GELINIEROctaveLacompétitivitédel’entreprise
Origines de la compétitivité
L’innovation.
La motivation et l’imagination générées par la concurrence.
La finalité humaine directe (objectifs sociaux) à l’extérieur de l’entreprise (satisfaction des
clients…) et à l’intérieur (motivation, satisfaction des salariés).
Leprixdel’excellence:InSearchofExcellence
les8leviersdelaperformance
LacélèbrerecherchedeT.PetersetR.Waterman(1982,2004)
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Leprixdel’excellence(1)• Privilégierl’action(lepartiprisdel’action)• Asseoirlaproductivitésurlamotivationdupersonnel
• Resteràl’écouteduclient• Renforcerl’autonomieetl’espritd’entreprise(initiativesetcréativité)
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Leprixdel’excellence(2)• Mobiliserlessalariésautourdevaleursclésoulaloidesvaleurspartagées
• Adopterunestructuresimpleetlégère• S’enteniràcequel’onsaitfaire:recentragesurlemétierdebase
• Alliersouplesseetrigueur:laquestionde«l’opportunismeméthodique»oulamétaphoredunavigateur
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DifférentesconceptionsLa performance peut être appréhendée à travers
différentes dimensions en fonction des diverses partiesprenantes.
- Performance financière : satisfaction des actionnaires àtraverslesdividendesdistribués,
- Performance économique : satisfaction des dirigeants àtraverslacroissancedel’entreprise,
- Performancesociale:satisfactiondessalariésàtraversledéveloppement de l’emploi et l’amélioration desconditionsdetravail,
- Performance sociétale : satisfaction de l’Etat et descitoyens à travers la responsabilité sociale del’entreprise,
- Performancepartenariale : satisfactiondes fournisseurset des clients à travers le respect des engagementscommerciaux. 66
L’identitéautravail• TravauxdeRenaudSainsaulieupubliésdansunouvrage:«L’identitéautravail»àpartird’untravaild’observationeffectuéchezRenault
• Ildistingue4typesdecomportements:• Lemodèledesaffinités• Lemodèledelafusion• Lemodèledelanégociation• Lemodèleduretrait
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L’hypermodernité=Destraits• L’immédiateté,l’instant(numérisation,fluidité)
• Lafragilisationcroissantedespersonnes• L’excèsetlecultedel’urgence• L’éphémèreetlemodeprojet• L’individualismeetlemodèledutalent• Ledépassementdesoi:êtreentrepreneur• Laretourdel’espérancedevieéternelleetle«réenchantementdumonde»
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L’organisationsocialeunlieusocialmédiationnelentrel’individueletlesocial
• L’institution.L’ETAT
• L’organisationGroupesocialplusou• (l’entreprise,lafirme)moinsimportant.
• Legroupe.Souventungroupe• restreint• L’individu/acteur
L’organisation,lafirme,l’entreprise• L’entreprisec’estlemodèleorganisationnelleplusétudié.Aujourd’huic’estl’entreprisecapitaliste:lafirme(miseenvaleurdescapitauxdansunenvironnementcaractériséparlaconcurrencesurlemarchédesproduitsetlemarchédutravail).
• 1.Uncentredecomptabilité.• 2.Uneactivitéfixeetcontinue.• 3.Lieudetravailindividueletcollectif.• 4.Centrededécisionautonome.• 5.Fondéesurlaprisederisque.
Confusionorganisationetinstitution
• L’institutionpeutavoirdeuxsenspossibles.
• 1)Cadreglobaldanslequelsedérouleuneactivitééconomiqueetsociale.
• 2)Cequifondeunesociétéetluipermetdeperdurer.Ensemblederepèresauxfonctionsd’orientationetderégulationsociale.Icic’estàunniveaupolitique.
Traiter des organisations c’est aussi se prononcer sur leur efficacité.
L’évaluation de l’efficacité est rendue difficile par la diversité des buts poursuivis par l ’orga- nisation. Difficulté d’autant augmentée qu’elle peut être le fait des différentes parties prenantes
à l’organisation.
1) les buts de production : fournir des produits et des services adaptés à ses clients ou marchés.
2) Les buts de société : répondre à un besoin public, à un intérêt général.
3) Les buts “ systémiques ” : faire fonctionner l’organisation de manière
à ce qu’elle puisse atteindre ses buts principaux (recherche de stabilité, de contrôle…).
4) Les buts dérivés : viser d’autres buts que l’atteinte des objectifs de production permet d’obtenir de surcroît des buts culturels, politiques ou sociaux…
Différents buts sont généralement co-présents. Pour comprendre une organisation il convient de ne pas s’arrêter aux seuls buts officiellement déclarés. Les buts officiels sont de temps en
temps à considérer plutôt comme des rationalisations de buts plus opératoires non mis en avant.
La pluralité des parties prenantes est aussi à prendre en considération quand il va s’agir d’évaluer de l’efficacité d’une organisation.
L’actionnaire, le client, le salarié… En fait ils peuvent être nombreux et se regrouper en deux catégories .
Les parties prenantes externes et les parties prenantes internes.
Clients/usagers Actionnaire
Actionnaires fournisseurs Fournisseurs dirigeants Public encadrants Etat personnel Syndicats syndicats Milieu local
L’organisation doit donc tenir compte de ces différents acteurs sociaux et tenter de préserver
un équilibre dans la satisfaction des intérêts de chacun. Car en effet les résultats que ces acteurs de l’organisation attendent de celle-ci sont parfois divergents quand ils ne sont pas
incompatibles.
Par ailleurs l’efficacité organisationnelle peut être évaluée à partir de critères. C’est ce que propose Morin E.M. Quatre critères pouvent servir à évaluer l’efficacité
organisationnelle.
Tableau 1.2 Dimensions et critères de l’efficacité organisationnelle
Valeur des ressources humaines Efficience économiqueMobilisation du personnel Degré d’intérêt que les employésmanifestentpour leur travail et pour l’organisation ainsi que l’effortfourni pour atteindre les objectifs.
Moral du personnelDegré auquel l’expérience clu travail est évaluéepositivement par l’employé,
Rendement du personnel Qualité ou quantité de productionpar employé ou par groupe.Dé velc%~pemen t du personnel Degré auquel lescompétences s’accroissent chez les membres del’organisation.
Économie des ressourcesDegré auquel l’organisation réduit a quantité des ressourcesutilisées tout en assurant le bon fonctionnement du système.
ProductivitéQuantité ou qualité de biens et services produits parl’organisation par rapport à la quantité de ressourcesutilisées pour leur production durant une période donnée.
Légitimité de l’organisationauprès des groupes externes
Pérennité
de l’organisationSatisfaction des bailleurs de fonds Degré auquel lesbailleurs estiment que leurs fonds sont utilisés de façonoptimale. Satisfaction de la clientèle Jugement que porte leclient sur la façon dont l’organisation a su répondre à sesbesoins.
Satisfaction des organismes régulateurs Degré auquell’organisation respecte les lois et les règlements quirégissent ses activités. Satisfaction de la communautéAppréciation que fait la communauté élargie des activités etdes effets de l’organisation.
Qualité du produitDegré auquel le produit répond aux besoins de la clientèle.
Rentabilité financièreDegré auquel certains indicateurs financiers (par exemple,la rentabilité> de l’organisation augmentent ou diminuentpar rapport aux exercices précédents, ou par rapport à unobjectif fixé.
CompétitivitéDegré auquel certains indicateurs ecoriomi ques secomparent favorablement Ou défa vorablement avec ceux del’industrie ou des concurrents.
Les différents regards scientifiques portés sur l ’organisation.
L ’organisation sociale est peut devenir l’objet d’étude de champs scientifiques (en sciences humaines et sociales) divers et parfois concurrents. L’histoire peut apporter un éclairage sur l’évolution de l’organisation en lien avec le contexte sociétal et culture.l ambiant. La sociologie. L’anthropologie. La psycho-sociologie. La psychologie. L’économie.
Utiliserdesimagespourmieuxcomprendrelesorganisations
• 1.Lesorganisationssontcomplexesetpeuventêtrereprésentéesdemultiplesfaçons,sousdifférentsangles.Mobiliserdesimages,desmétaphoresrevientàlesutilisercommedesoutilspourmieuxcernerlaréalitéorganisa-tionnellelieudedécisionetd’action.
• 2.Uneautrefaçondeprocéder,fairel’analysedesstructuresorganisationnellesprévuesparleformel.
Les9imagesdel’organisation• Apportsàlavisiondel’organisation.Notionsléguées.
• Lafamille.Formationaccompagnée.Compétence.• Suiviqualité.Responsabilité• Lamachine.UnitéetefficacitéRendement.Contrôle.• PrévisibilitéPilotage• L’organismevivant.Ouverturesurl’environnementSystème-rétroaction• AdaptationRégulation-connexion-cycle• Lecerveau.Traitementdel’information.Anticipation.
• Uneculture.Importancedesnormes,règlesCulture,identité,liensocial• etvaleursMythes,rites.• Politique.Gouvernementdel’organisationPouvoir,acteur,stratégies• Exercicedupouvoir.Influence,coalition.• Psychique.LieudeplaisiretdesouffranceStress,motivation,imaginaire
• Domination.PouvoiretsphèressocialesEmprise,contrôle,domination• Distributiondupouvoir• LeRéseau.Décentralisation,relationsinter-Créationréseau,maintien,activation• firmes,inter-individuellesdesnœudssélectionnés
L’organisationcommeunefamille.• Certainesorganisationsfonctionnentsurdesrelations
interpersonnellesquirelèventdavantagedudomainedelafiliation,delafraternitévoiredumaternageouencoreduparrainage.
• Cetypedephénomènessociauxsonttrèsimprégnésdumodèlefamilialtraditionnel.
• Unmodèleternaire=père-mère-enfant.Onretrouveunetrinitéaussiaufondementcertainesreligions.
• Nousretrouvonslesprémissesdecetteformeorganisationnelledanslesmétiersquiconserventuneformeartisanale.Orfèvreriecertainsmétiersdubâtiment,desprofessionsindépendantescommenotaire,architecte…Lesjeunespoussesdoiventaussiêtredanscecas.
• Rappelonsquel’artisanatestlaplusgrandeentreprisedeFrance.
Lecompagnonnage• C’estau11èmesièclequ’estapparuedefaçonformaliséelapratique
ducompagnonnage.EpoqueoùunedemandeenhommesdemétierdevientimportantenotammentsurleschantiersdeconstructiondescathédralesenEurope.
• Lesartisansseregroupentpourorganiserlaformation,ladéfenseetlasolidaritéartisanaleparspécialité=lescorporationsetlescorps.
• Lecomportementpaternalistedumaîtreàl’égarddesonaspirant,faitpartieducontratd’apprentissage.Lesuividanslaformationestunegarantiequantàlaqualitédescompétencestransmises.
• Icileprincipedecompétenceetdesatransmissionestcentral.• Leprincipedequalitéenestdéduit.Grâceaucontratdeformation
quilielemaîtreetl’aspirantdevantlacorporation.• Leseffets«collatéraux»sontliésautraitementquasifamilialdela
priseencharge.
L’organisationcommeunemachine• L’entrepriseestvuecommeunensemblemécaniquederouages,assemblésafinde
répondrechacunàunobjectifparticulier.Chaquegesteetchaqueattitudeestcodifié.Chaquetâcheàaccomplirestdotéed’uncahierdescharges,desresponsabilitésetundegréd’autonomiedéfiniàl’avance.
• [FrédéricleGrand,roidePrussedu18èmeproposed’automatiserlescomportementsetspécialiserlestâchesdessoldats.AdamsSmith(1776)conçoitlesemployésdel’organisationauservicedesmachines,celaapoureffetderéduireleursinitiativesenfonctiondesbesoinsdel’organisation].
• Puisviennentlesauteursdelapériodeclassiquedesorganisationsaudébutdu20èmesiècle.MaxWeberquiconçoitlabureaucratiecommeuneorganisationmécaniquedel’administration.Lieuderecherched’efficacité,defiabilitégrâceàunpartageéquitabledestâchesuncontrôleetdesrèglesdéfinies.
• LesthéoriciensclassiquesdelagestionaunombredesquelsHenriFayol.• L’organisationscientifiquedutravailavecFrédérickW.TaylorpuisHenriFord.
Tableaucomparatifdesthéoriesclassiques• L’OST(Taylor)L’OAT(Fayol)Lemodèleweberien• 1.Conceptionmécaniste1.Conceptionmécaniste1.Conceptionmécaniste• del’hô.etdel’organis.del’homme.del’homme.• 2.Rationalitéquasi-2.Rationalitéquasi-2.Rationalitéquasi-• illimitée.Illimitée.Illimitée.• 3.Objectifde3.Objectifde3.Objectifde• productivitéproductivité.Rationalisation.• 4.Priseencomptede4.Priseencomptede4.Priseencomptede• l’individu,nondul’individu,nonl’individu,non• groupe.dugroupe.dugroupe.• 5.Divisiondu5.Divisiondu5.Divisiondutravail.• travail.Travail.
• 6.LeOnebestway6.LeOnebestway.6.Caractéristiques• bureaucratiques.• 7.Aucunerelationde7.Aucunerelationde7.Analysedesrelationsde
pouvoirpouvoirpouvoiretd’inégalité
L’organisationcommeunorganisme• Lesécueilsdelaconceptionmécaniqueontpermisuneévolution
versunmodèlebiologique.Teldesorganismesvivantsilvafalloirétudierl’environnement,lacomposition,lesmutationsetlescyclesdeviedesorganisations.
• Lesterminologiesbiologiquesorganisationnellesdeviennentcellesdepositionnement,decohérenceetd’efficacitédansleurenvironnement.
• LestravauxdeE.Mayoontmisenévidencelesrelationsetinteractionsimplicitesauseindesorganisations.
• LestravauxsurlamotivationdeMacGrégor,HerzbergetMaslowontdémontréqueledéveloppementindividuelestimportantpourlebonfonctionnementorganisationnel.
• Lesapportsdel’approchesystémiqueontremisentêtelesensemblesarticulésentreeuxdeparamètrestechniques,économiques,politiquesethumains.
L’organisationcommeunsystème• Lesorganisationssocialesnotammentl’entreprisesontmodélisées
dansleurformeetleurgestionparlesenvironnementsinterneetexterne.BurnsetStalkerdéfinissenttroistypesd’environnementquiinduisentdesmodélisationsparticulières.
• Unenvironnementstablecaractérisépardestechniquesdeproductionmaîtriséeetdesbesoinsdeconsommateursconnusetcanalisés.Modèlemécanisteoùl’individuresteuninstrumentdeproduction.
• Unenvironnementmoinsstableoùlestechniquesdeproductionévoluentdemêmequelesbesoinsdesclients.Iciunmodèleorganiqueadaptatifavecdesindividuss’informantetcoordonnantleursactivités.
• Unenvironnementinstableoùl’innovationestunprincipedesurvie.Modèleorganiquetrèsouvert.L’individuyestpositionnéparsescompétencessonsavoir-faireetsonimplicationdanslesystème.
L’organisationcommeuncerveauL’organisationseraitassimilabledanssonfonctionnementàcequisepasseautempsdel’actionlorsquelesdeuxhémisphèrescérébrauxtravaillentdefaçoncoordonnée,complémentaireetréciproquenotammentquantaufaittraiterdel’information(interne/externe).
• L’organisationestuncentredeprisededécision,elledoittraiter,fragmenter,gérerlesinformationsquivontpermettreauxdécideursdelesexploiter.
• Maiscetteprisededécisionnepeutêtretotalementrationnellecarlesdécideursn’ontpastouteslesinformationsnécessaires.
• Néanmoinslanécessitéactuellepourl’organisationestd’évoluerenapprenant,maisaussienapprenantàapprendre.Traitementdesinformationsetapprentissagesontdeuxphénomènesdontlecerveauestlesiège.
L’organisationcommeunsystèmepolitique
• Iciladialectiquedel’employéetducitoyenlesoppositionsentrelesdroitsciviquesetlesdroitsdusalarié.
• Lejeudespouvoirauseindel’organisational’aspectd’unsystèmepolitique.Entreleschoixpersonnelsetlesdécisionscollectivesfruitsdenégociationsetdeconsultations.
• Lesdifférentstypesdegouvernementsdesorganisations:• -l’autocratie:lespouvoirsentrelesmainsdepeudepersonnes.• -labureaucratie:Gestionparlebiaisdel’écriture,légalité,
rationalité• -latechnocratie:oùprésidentcompétencesetsavoir-faire• -lacogestion:coalition/cohabitation• -ladémocratie:lepouvoirrevientauxemployésouàleurs
représentants.
L’organisationcommeuneprisonpsychique
• Desphénomènesconscientsetinconscientscréentetmaintiennentlesorganisationsenétat.Pourlesindividuscesmécanismespeuventêtreressentiscommedevéritablesprisons.Leursinterprétationsdesphénomènesorganisationnelspeuventleurêtreenpropresouêtresuggérésparlesorganisationselles-mêmes.
• Maisilenestdemêmeauniveauorganisationnel.Lesorganisationsmodèlentlemondeetpeuvents’enfermerdansleurproprevisionlesempêchantd’innover.C’estàdirederépondreauxtransformationsdeleurenvironnement.
• Ilfautdoncanalyserlesphénomènesorganisationnelsentenantcomptedelastructurecachéeetdeladynamiquedupsychismehumain(quandlepèrefondateuresttoujoursprésent).
• L’organisationestleproduitdelasommedesindividusetdeleurhistoirepersonnelleetdel’histoirecommunetcollectivedel’entreprise.
L’organisationcommeculture
• L’organisationconçuecommecultureveutdirequeleshommesetfemmesquiseretrouventeninter-relationauseindesorganisationsdéveloppententreeuxdesrelationsmultiples.S’ycréeduliensocial,desrites,desnormesdecomportement,desidéaux,destraditions.
• C’estl’approcheanthropologiquequitentedecernerl’organisationcommeunpeupleuneethnie,unetribus.Onpourraitdirequecettefaçondeconcevoirladimensionculturelledel’organisationc’estfaireressortircequiestproprementhumainàladifférencedesapprochesprécédentes
L’organisationcommesystèmededomination
• Enprolongementdesimagespolitiqueetculturellecelle-cimontrele
liendesorganisationsaveclesphénomènesdedominationsociale,dupouvoird’unpetitnombresurlamajorité.
• 1)Quidirigelesorganisations?• 2)Etudesdesrelationsentrefonctionnementorganisationnelet
détenteursdupouvoiréconomiqueetpolitique.• 3)Etablissementdeliensentreimagespsychiquesetpolitiques.
L’organisationauservicedesintérêtsdesesdirigeants.Assurancedel’obéissancedessubalternespardesoutilsvisantleprocessuspsychiques.
Pouvoir de groupes dominants sur la société
Pouvoir de l’organisation sur l ’individu Processus Processus conscients inconscients
Individu
L’Organisationcommeréseau• Classiquementl’organisationestconçuecommeunobjetsocialbien
délimité.C’estunestructurematérielleethumainequel’onpeutmodeleràsaguise.Orcephénomènesocialn’est-ilpasplutôtunconstruitducerveau-espritdeceluiquil’observeouenparle.Aumêmetitrequetouscesoutilsintellectuelsquenousmobilisonspouréchangeràproposdephénomènessociauxetquin’ontpasderéaliténaturelledirecte.Ils’agitdesignificationsinventéesparnouspourcommuniquerautourd’objetssociauxdansnosproprescadressocio-culturels.
• Implicitementilestfaitréférenceàdesthéoriescommel’énactionquinousmaisengardecontrelesrisquesdeconfondrelesconstructionsrhétoriquesquinousserventàparlerdeschosesetdelaréalitédeschosesàproposdesquellesonparle.
• L’organisationseraitalorsunconstructpermanentarticulantencontinudesfaitsetdessignifications.
L’organisationentantqu’actionorganisée
• L'action sociale est alors structurée sous des formes plus oumoinsdiffuses,stables.L'organisationestalorsunedecesformesd’actionsociale.
• Cette conception répond en partie au moins à un des problèmessoulevé par la tradition : l'opposition entre l'organisation et lemarché. Entre cette forme stable et formelle et cette autre formesouple et mouvante. Paradoxe pour qui est d'accord à considérerl'organisation en particulier l'entreprise comme un des chaînonsgénétiquementreliéaumarché.
• Perçuecommeuneactionorganiséel'organisationcontientalorsdesmargesdemanœuvreet d'incertitude, de souplesse aumême titrequelemarchécontientdesingrédientsd'ordreetdestructuration.
Organisation Marché
Action organisée Formes Formes structurées diffuses Grille des 4 dimensions d’analyse de l’action organisée. Degré de formalisation Faible Fort Degré de finalisation Faible Fort Degré d ’intériorisation de la régulation par ceux qui y participent. Faible Fort Degré de décentralisation. Faible Fort
Selon le sociologue E. Friedberg (le pouvoir et la règle, 1993).
Marché et organisation ne diffèrent pas dans leur nature mais dans leur degré de structuration. Dans les deux cas
il s’agit de considérer les deux entités comme des “ systèmes d’action concrets ”
Il s’agit d’un concept théorique sociologique équivalent des ensembles d’interactions et de jeux entre des acteurs
stabilisés au moment de l’observation portée. Ces systèmes d’action concrets peuvent traverser les fron tières officielles de l’organisation. la formalisation de ces systèmes peut être différemment établie. Ils sont plus ou moins finalisés, décentralisés et toléreront différemment les libertés que s’accorderont les acteurs en leur sein.
Un tel outil théorique devient de plus en plus indispensable.
Les configurations organisationnelles se complexifient, les modèles se croisent et/ou se juxtaposent. L’hybridation des formes organisa- tionnelles obéirait selon P. Louart (1996) à 4 règles de construction.
- 1) coapparition de formes déjà observées historiquement , - mélange des formes correspondant à des contextes différents - ( entreprises à la fois high tec et taylorienne),
- 2) accent mis sur une dimension (technologique par exple) et - négligeant d’autres,
- 3) association de parties stables et de paries mobiles (un - noyau dur central et des éléments périphériques souples).
Cette explosion des formes explique le succès de la notion de réseau utilisée bien souvent de façon extensive.
Le réseau serait un ensemble d’éléments en interaction, reliés de manière stable, durable dans le temps et l’espace. Ce concept est à un carrefour disciplinaire. En sociologie dès les années cinquante les relations interindividuelles sont étudiées (qui connaît qui ? et qui apprécie qui ? ). Ce sont les réseaux de socialité ou réseaux sociaux. En économie industrielle et marketing depuis les années soixante sont observées les relations de coopération et de concurrence entre entreprises d’un même secteur ou d’une même région. Pour la théorie des organisations on peut situer la notion de réseau comme une coordination entre organisation classique et marché. Organisation -----------------------réseau----------------------------marché
Il s’agirait d’un système d’action concret parmi d’autres.quand il s’agit de caractériser l’organisation en réseau ou l’organisation-réseau. Dont la structure moins formalisée, moins spécialisée, aux frontières moins nettes que dans les structures classiques (synonymes dans ce cas de bureaucratique). Nous serions alors face à un nouvel idéal-type adapté aux conditions modernes de compétitivité grâce à sa souplesse et sa réactivité. Le concept de réseau et aussi associé au développement des technologies modernes de communication, avec une plus-value séman- tique de modernité.Les entreprise utilisant ces technologies seraient alors des entreprises en réseau. Au bilan de quoi parle-t-on quand on parle de réseau ? Organisation en réseau Réseau interfirmes
Réseaux sociaux---------------------------------------------------Réseaux de télécommunication ou réseaux informatique
On peut alors essayer de connecter ces différentes dimensions.
- les relations interfirmes,
- la décentralisation ou l’éclatement des structures classiques - en unités autonomes tissant entre elles des relations plus - souples,
- des relations inter-individuelles qui contribuent aux deux - types de relations ci-dessus,
- les outils de communication qui peuvent influer sur ces trois - phénomènes précédents.
Il convient alors de bien cerner le type de réalité que l’on désigne sous le vocable de réseau selon les cas.
L’analyse des structures des organisations Quand on travaille sur les différentes images qu’une organisation peut présenter, on se centre surtout sur la dimension humaine de l’organisation. Il semble qu’en STAPS ce soit la facette “ naturelle ” de l’approche organisationnelle. Néanmoins l’approche peut aussi se faire par d’autres entrées. Si l’on considère en accord avec Y. Livian (1998) qu’une organisation est concevable comme un système qui articule entre elles quatre composantes.
Humaine, structurelle, gestionnaire et physique.
Humaine
Structure système de gestion
Physique
La composante humaine réfère au domaine des compétences du groupe humain, des attitudes au travail, des appartenances revendiquées ….Ce que nous avons largement évoqué auparavant. La composante physique renvoie à la distribution de : 1) l’espace organisationnel : la localisation, le flux des matières et de l’énergie. 2) du matériel comme les équipements techniques et les locaux. Localisation flux Equipements Bâtiments et installations
La localisation peut favoriser l’accès aux ressources et voies de communication mais aussi se trouver dans une culture (urbaine, rurale, montagne, bord de mer [Sophia Antipolis = Antibes]. La rationalisation des flux qui traversent l’organisation est un enjeu permanent de celle-ci. Les équipements sont autant ceux liés aux opérations de production que ceux liés aux communications et traitement des informations internes et externes. Bâtiments et installations contribuent aussi à l’identité de l’orga- nisation.
La composante système de gestion réfère à quatre groupes d’outils organisationnels. Le système d’objectifs que se fixe l’organisation dans son ensemble et les différents sous-groupes qui la composent. Le système de contrôle des objectifs et de leur qualité. Le système d’évaluation des personnels avec les sanctions et récompenses associées. Le système d’information et de communication (stockage, dif-
fusion, traitement…).
Systèmes d’objectifs systèmes de contrôle Systèmes d’information systèmes d’évaluation et Et de communication de sanctions/récompenses
La structure de l’organisation : Nous reprenons la définition qu’en donne H. Mintzberg en 1982 “ la somme totale des moyens utilisés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour assurer la coordination nécessaire entre ces tâches ”. Dans cette définition sont explicitement distingués les temps de la division du travail et de coordination. Double mouvement typiquement organisationnel que les struc- tures formelles ou informelles visent à réaliser avec ou sans l’engagement intentionnel des acteurs invités à y participer.
Division du travail Coordination - Définition des postes/fonctions Procédures Formel - Organigrammes Circuits de communications -Procédures Réunions, comités, hiérarchie -Interactions quotidiennes Interactions quotidiennes Informel - Compétence Compétence - Appartenance culturelle Appartenance culturelle - Affinités Affinités
Avant de se focaliser sur ces deux dimensions sus-nommées reprenons la démarche dans son ensemble. H. Mintzberg à partir d’un bon nombre de recherches empiriques propose un modèle d’analyse et de définition des organisations à partir d’un certain nombre de critères.
la place des éléments de base,
- les mécanismes de coordination,
- les paramètres de conception,
- les facteurs de contingence.
A) Les éléments de base l’organisation : Ce sont les composantes des organisations relativement à leur taille. Ces éléments sont des parties distinctes entre lesquelles se répartissent les tâches à accomplir.
Elles sont au nombre de cinq. 1) Le centre opérationnel : il s’agit de tous les exécutants ou opéra- teurs (ouvriers, vendeurs, expéditeurs…) dont le travail est directem- ent lié à la production des biens ou services (achat, fabrication, distribution, support direct ou maintenance…). 2) Le sommet stratégique : les personnes dont les responsabilités sont les plus larges (PDG, équipe dirigeante). L’existence du centre opérationnel justifie la présence d’un responsable investi des mis- sions de direction, de stratégie, d’allocation des ressources, de rela- tion avec l’extérieur, de contrôle.
3)La ligne hiérarchique : les personnels d’encadrement(du cadre supérieur à l’agent de maîtrise) entre le sommet qui définit les orientations et le centre opérationnel qui produit. Il s’agit de collecter les informations, de les trans- mettre au niveau hiérarchique supérieur, d’élaborer les règles et de mettre en œuvre les projets, d’allouer les ressources et enfin de formuler les stratégies pour leur propre unité.
4) La technostructure : (experts, ingénieurs, cadres des fonctions comptabilité, méthodes, formation…). Se sont les analystes qui ne font pas partie de l’encadrement et qui ont pour rôle de planifier, standardiser, contrôler…). 5) La ou les fonction(s) de support logistique : unités qui ne jouent pasun rôle direct sur la production, mais fournissent un support indirect à la mission de base. (conseil juridique, relations humaines, recherche, développement, réception, restauration, d’entreprise…). Elles procurent aux membres de l’organisation les services nécessaire à leur activité. Ainsi il y a un contrôle des affaires intérieures et une réduction de leurs incertitudes. H. Mintzberg souligne également le rôle de l’idéologie (culture) de l’organisation.
Les mécanismes de coordination : Au nombre de cinq ce mécanismes permettent à l’organisation de coordonner l’ensemble des tâches. 1. L’ajustement mutuel : Le travail est coordonné par simple communication informelle. Le contrôle reste la tâche de l’opé- rateur.
2.La supervision directe : la responsabilité du travail des autres et leur contrôle sont assurés par une seule personne. Les trois méca- nismes suivants relèvent de la standardisation. Celle-ci donne des règles et de normes aux salariés avant la réalisation même de leur coor- dination. Néanmoins elle peut prendre trois formes :
3) La standardisation des procédés de travail : les règles portent sur les contenus du travail et sont relatives à l’exécution des tâches. 4) La standardisation des résultats : les règles concernent les résultats à atteindre, la performance. 5) La standardisation des qualifications : les règles relatives à la qualification d’une personne permettent aux autres de connaître son travail et donc de lier les tâches entre elles.
Standardisation des procédés
Ajustement Supervision Standardisation Ajustement mutuel directe des résultats mutuel
Standardisation des qualifications
C) H. Mintzberg suggère des “ paramètres de conception ”
de toute structure.
Ce sont les grandes dimensions autour desquelles les décideurs ont conçu la structure à un moment donné :
a) la conception des postes de travail, b) la conception de la superstructure,
c) la conception des liens latéraux entre individus et unités et
d) la conception du système de prise de décision.
Groupe Paramètre de conception Concepts associés Conception des postes - spécialisation du travail - division de base du travail - formalisation du - standardisation du contenu du travail comportement - système de flux régulés - formalisation et socialisation - formalisation des qualifications Conception de la - Regroupement en unités - supervision directe superstructure - division administrative du travail - système d’autorité formelle, de flux régulés, de communication informelle et de constellations de travaux. - organigramme - taille des unités - système de communication informelle - supervision directe - surface de contrôle Conception des - systèmes de planification - standardisation des productions liens latéraux et de contrôle - système de flux régulés - mécanismes de liaison - ajustement mutuel - système de communication informelle de constel- lations de travaux et de processus de décision Conception du - décentralisation verticale - division administrative du travail système de prise - système d ’autorité formelle, de flux régulés, de de décision de travaux et de processus de décision ad hoc - décentralisation horizontale - division administrative du travail - système de communication informelle, de constel- lations de travaux et de processus de décision
Ce qui modèle le comportement Division du travail et coordination Circuits de communication et d’informations Répartition des tâches, des rôles Répartition du pouvoir Division du travail Hiérarchie et contrôle Les éléments contenus dans les définitions des structures
L’organisationcommefluxettransformation• Lamétaphoreducoursd’eauquiprésenteunordreimpliqué(le
mouvementdufleuveetdel’eauquicoule)etunordreexpliqué(leremousponctuelcréeparlepieddanslecourantdel’eau)peutoffrirunenouvellepossibilitédecomprendreetdegérerlechangementorganisationnel,àl’imaged’und’unfluxdetransformations.
• Ondistinguequatremécanismeslogiquesdechangementempruntésàdesthéoriesoudesprincipesscientifiquesquivontdanscesensdufluxdetransformations.
• Lathéoriedel’autopoïese,• Logiquedelacomplexitéetduchaos,• Principecybernétique,• Logiqueduchangementdialectique.
Lathéoriedel’autopoïese• L’autopoïesedésignelacapacitéd’auto-productionparl’entremise
d’unsystèmederelationsclos.Ceconceptsous-entendquelesystèmes’auto-produit.Unecapacitégénéréeparlebesoindegarderuneidentitépropre.Onobtientdessystèmesquiaucontactdeleurenvironnement,entrenteninteractionetfinissentparsegénérereux-mêmes.
• Cerneruntelsystèmeestdifficilecarsanatureestd’êtreconstruitenbouclesd’interactionsetqu’ilestparadoxaldevouloirluidonnerundébutetunefin.C’estuntoutpossédantsaproprelogique.
• Lesorganisationstententsanscessed’intégrerleurenvironnementdansunsystèmed’interactionsetcherchentàfairefaceàleurenvironnementtoutengardantleuridentitépropre.Environnementetorganisationsontalorsàprendredansleursenslelargepossible.
• Ledéfidecettethéorieestdecerneretcomprendrecommentl’organisationchangeetévolueetdansquellemesureelleagitetinteragitsurenvironnement.
Logiqueduchaosetdelacomplexité
• Unévénementsurvenantauhasardpeutprovoquerdessituationsimprévisiblesmaisqu’enfindecompteunordrecohérentnaîttoujoursdecetypedesituation.
• Toutsystèmecomplexegénèreensonseindessystèmesauto-régulateursoud’auto-organisationspontanés.C’estl’artdeseservirdespetitschangementspourprovoquerdegrandseffetsetderesteràl’écoutedesnouvellesmétaphoresenclenchantdesmécanismesd’auto-organisation.
Principescybernétiques• Lerôledelarétroactionpositiveetdelarétroactionnégativedansla
dynamiquedessystèmes.Uneactionpeutdoncengendreruneséried’autresactionsmaispastoujoursdanslesensattendu.
• Actionetrésultatnesontpasforcémentdesélémentslinéaires.Ilpeutseproduiredeschangementsdeniveauvoiredenature.Lespetitschangementspeuventaugurerdesréalisationsimportantesauplanorganisationnel.
• Logiquedechangementdialectique• Inspirédutaoïsmeetreprispardesoccidentauxcettethèsemontre
toutphénomèneengendresoncontraire.Legestionnairedoitpouvoiraveccetteanalyse,reconnaîtrelescontradictionsquiexistentauseindusystèmeetmettreenévidencelessolutionsauxproblèmesrencontrés
•
• Approcheculturaliste:lacultureexpliqueraitlescomportementshumainsdesindividusetdesgroupes(visiondeHofstede)
• Approchenaturaliste:parlegenre,l’âge,l’originefamiliale…onexpliquelecomportementhumain..
• L’influencedelapenséedeConfuciusenChine:onparleduCONFUCIANISME
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