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t +33 1 53 10 85 68 f +33 1 53 10 89 72 6, rue Jacques Callot 75006 Paris [email protected] www.loevenbruck.com THOMAS TEURLAI

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THOMAS TEURLAI

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THOMAS TEURLAI – POURQUOI NE PAS EXPLOSER ?

« Je parle dans le vide et dans le noir, cependant, fût-ce pour moi seul, je continuerai à insulter les insulteurs »

– Jean Genet, L’Enfant criminel

« Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous » – Franz Kafka, Lettre à Oskar Pollak

Il entre par effraction. S’il n’y avait qu’une phrase à dire sur le travail de Thomas Teurlai, ce serait celle-là. Et encore faudrait-il insister sur la valeur durative ici du présent : « il est en train d’entrer, il n’arrête pas d’entrer ». Les Anglais, plus procéduriers, disent la chose à l’envers : breaking and entering. Mais le français (pour une fois) est plus juste, qui met en premier l’effet et la conséquence.

Quand on tourne autour d’une de ses pièces – et parfois même avant, quand on n’a pas encore pénétré dans l’espace de présentation mais que l’on est saisi déjà par une odeur inhabituelle ou par la gravité d’un son – c’est cette sensation que l’on éprouve de manière physique et immédiate. Comme si nous étions nous-mêmes, spectateurs solidement ins-tallés derrière le double vitrage de notre conscience esthétique, la « propriété privée » brusquement exposée : attaquée de l’extérieur.

Il est assez manifeste que, sous une forme ou sous une autre, l’Atelier Teurlai fonctionne à l’illégalité. C’est le moteur (trafiqué) de son invention. Qu’il s’agisse de se transformer, avec Ugo Schiavi, en receleurs de tags, roulés dans un hangar comme des tapis volés, ou de se repenser en orpailleur solitaire de déchets technologiques ou de monter un bar clandestin en détournant des radiateurs. Et ce cinéma permanent de la délinquance dit d’abord ce qu’une génération d’artistes pense des règles du marché de l’art telles que les définit au-jourd’hui le néo-libéralisme. Mais c’est aussi qu’au cœur imaginaire de tous ces délits, une loi est bien transgressée : la distance réglementaire entre l’œuvre et son spectateur. Face à une sculpture de Thomas Teurlai, je suis spolié de mon recul critique. La pièce frappe avant que j’ai le temps de m’y préparer.

De ce point de vue, le travail présenté ce printemps au Palais de Tokyo est tout à fait cen-tral. Ce Grand Verre Sécurit, vibrant toutes les deux minutes, en étalant un peu plus sa fracture, c’est La Mariée mise à nu par ses célibataires mêmes, au moment où elle se brise, en 1926, dans un accident de transport. Mais là où, chez Duchamp, la transparence était décisive (= en charge de déplacer le rapport œuvre / spectateurs) et l’accident secondaire, imprévu, rattrapé a posteriori dans l’orbe de la signification, l’ordre s’inverse chez Teurlai. Le verre ne l’intéresse que dans la mesure exacte où il peut être brisé – comme la vitrine d’une boutique de luxe durant une manifestation. Et c’est cette brisure même qui redéfinit du coup l’attache singulière entre l’œuvre et ses célibataires.

En se confondant avec son propre sabotage, son vandalisme minuté, la pièce échappe au cycle de la marchandise artistique (ce que Teurlai appellerait : « le bibelot »). Ou, du moins, en conteste-t-elle l’évidence coutumière. A l’habituelle contemplation-possession, elle oppose un lien d’une autre nature, plus complexe et paradoxale. Je suis atteint autrement ici – à la fois par l’objet et par sa destruction. De fait, le son qui déclenche le tremblement de la plaque, est celui d’un bol tibétain utilisé d’ordinaire pour libérer les chakras. Difficile, bien sûr, de prendre cette référence au pied de la lettre. Mais ce croisement de rituel hin-douiste et de vandalisme black bloc indique vraiment l’ambition du travail – celle de recréer les termes (antinomiques) d’un rapport. S’il existe un art de l’effraction, alors la brisure-comme-lien est son horizon utopique.

Certes, la beauté convulsive, ou « explosante-fixe », est une vieille lune de l’histoire des avant-gardes. Mais quelque chose a changé récemment dans la saisie que l’on pouvait avoir de ce type de projet. Depuis Matrix, en effet, l’imagerie numérique nous a montré qu’il

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était réellement possible (contre toute attente) d’habiter l’instant d’une explosion. Que, lorsque qu’une balle transperçait l’espace, on pouvait tordre son corps et son regard pour admirer calmement le cours fracassant du projectile. Et, plus que les vidéastes, ce sont de jeunes sculpteurs comme Thomas Teurlai qui ont tiré parti de cette expérience (si pro-fonde) de vision en concevant désormais leurs constructions comme des images mobiles figés dans un temps circulaire. Autour de leurs œuvres, le visiteur circule aspiré dans le siphon invisible d’un effet bullet-time.

De fait, avant le Grand Verre (du Palais de Tokyo), il y avait eu déjà un Petit Verre (de la Villa Arson). Il s’agissait alors d’un simple verre à vin qui tournait sur lui-même posé sur un micro-plateau. L’artiste, encore étudiant, posait sur son bord, humecté de salive, une sorte de doigt en plastique, comme le bras d’une platine, qui le faisait vibrer et résonner dans l’espace. Ce n’était qu’un bon moment après avoir quitté la pièce qu’on entendait le bruit distinctif du verre brisé, qui indiquait à distance que la force centrifugeuse avait eu raison de l’équilibre instable de l’ensemble. En passant du Petit au Grand Verre, Thomas Teurlai n’a pas simplement changé l’échelle de son travail. Il a surtout réussi à geler – dans un ralenti rotatif – l’air cristallin et l’explosion, la beauté et son attentat.

Patrice Blouin

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FOOT LOCKER, 2015

Baskets et chapeaux en argile, poêle à gaz propane artisanalDimensions variablesVue de l’exposition Foot Locker, The Copycat Building, Baltimore (États-Unis)

Clay sneakers and hats, homemade propane ovenVariable dimensionsView of the exhibition Foot Locker, The Copycat Building, Baltimore (United States)

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FOOT LOCKER, 2015

(Autre vue / Other view)

Vue de l’exposition Foot Locker, The Copycat Building, Baltimore (États-Unis)

View of the exhibition Foot Locker, The Copycat Building, Baltimore (United States)

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FOOT LOCKER (détail), 2015

Vue de l’exposition Foot Locker, The Copycat Building, Baltimore (États-Unis)

View of the exhibition Foot Locker, The Copycat Building, Baltimore (United States)

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EUROPIUM, 2015

Déchets éléctroniques, matériel de laboratoire100 x 600 x 200 cmVue de l’exposition Europium, Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin (Italie)

Electronic waste, laboratory material39 3/8 x 236 1/4 x 78 3/4 inView of the exhibition Europium, Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Torino (Italy)

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EUROPIUM (détail), 2015

Vue de l’exposition Europium, Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin (Italie)

View of the exhibition Europium, Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Torino (Italy)

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EUROPIUM (détail), 2015

Vue de l’exposition Europium Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin (Italie)

View of the exhibition Europium Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Torino (Italy)

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JAMBE DE BOTTE (BOOTLEG), 2014

Moule pour la fonte de l’acier, sièges en plastique fondu, châssis de scooter100 x 300 x 40 cmEn collaboration avec Diane Blondeau et Vivien RoubaudVue de l’exposition From and To, Villa Arson, Nice (France)

Steel casting mold, melted plastic chairs, scooter frame39 3/8 x 118 1/8 x 15 3/4 inIn collaboration with Diane Blondeau et Vivien Roubaud View of the exhibition From and To, Villa Arson, Nice (France)

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JAMBE DE BOTTE (BOOTLEG), 2014

(Autre vue / Other view)

Vue de l’exposition From and To, Villa Arson, Nice (France)

View of the exhibition From and To, Villa Arson, Nice (France)

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GONG, 2014

Plaque de verre feuilleté brisée, transducteur basses fréquences, pinces de verrier300 x 300 cmVue de l’exposition L’État du ciel, Modules de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent-Palais de Tokyo, Paris (France)

Broken laminated glass panel, low-frequency transducer, glass pliers118 1/8 x 118 1/8 inView of the exhibition L’État du ciel, Modules de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent-Palais de Tokyo, Paris (France)

Photo Aurélien Mole

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GONG (détail), 2014

Vue de l’exposition L’État du ciel, Modules de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent-Palais de Tokyo, Paris (France)

View of the exhibition L’État du ciel, Modules de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent-Palais de Tokyo, Paris (France)

Photo Aurélien Mole

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CHAUFFAGE AU SOL, 2014

Faux coffrage béton avec caillebotis, spatialisation sonore, pulseur d’airDimensions variablesVue de l’exposition L’État du ciel, Modules de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent-Palais de Tokyo, Paris (France)

False concrete casing with grid, spatial sound, ventilator Variable dimensionsView of the exhibition L’État du ciel, Modules de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent-Palais de Tokyo, Paris (France)

Photo Aurélien Mole

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SHORT CIRCUIT, 2014

Luminaire, bière, micro-contact, amplificateurDimensions variablesVue de l’exposition Avoiding exhaustion just in time, Parkour, Lisbonne (Portugal)

Light, beer, micro-switch, amplifierVariable dimensionsView of the exhibition Avoiding exhaustion just in time, Parkour, Lisbon (Portugal)

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SHORT CIRCUIT (détail), 2014

Vue de l’exposition Avoiding exhaustion just in time, Parkour, Lisbonne (Portugal)

View of the exhibition Avoiding exhaustion just in time, Parkour, Lisbon (Portugal)

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CAMPING SAUVAGE, 2013

Tente trempée dans l’argile du lac rose et cuite à l’étouffée100 x 200 x 200 cmVue in situ, Niaga (Sénégal)

Tent soaked in clay from the Pink Lake and fired with steam39 3/8 x 78 3/4 x 78 3/4 inIn situ view, Niaga (Senegal)

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JACUZZY, 2013

Jacuzzy fonctionnant sur le moteur d’une voiture au ralentiDimensions variablesEn collaboration avec Vincent GuillerminVue de l’exposition Petit Bassin, la Friche Lamartine, Lyon (France)

Jacuzzy operated by an idling car engineVariable dimensionsIn collaboration with Vincent GuillerminView of the exhibition Petit Bassin, la Friche Lamartine, Lyon (France)

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JACUZZY, 2013

Vue de l’exposition Petit Bassin, la Friche Lamartine, Lyon (France)

View of the exhibition Petit Bassin, la Friche Lamartine, Lyon (France)

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Àpropos de LOOTERS WILL BE SHOTThomas Teurlai & Ugo Schiavi

Les pillards seront abattus. Nouvelle Orléans, août 2005. Aprés le passage de l'ouragan Katrina, on pouvait lire cette phrase (ici traduite) inscrite un peu partout à l'aérosol sur les façades des habitations et autre commerce encore debout. La police, dépassée par les événements, autorisa de manière tacite les habitants encore présents à faire leur propre loi en tirant à vue sur quiconque tenterait de les cambrioler.

Loin d'être un acte désespéré, notre démarche n'en est pas moins du pillage. Un pillage ar-chéologique en un sens, puisque les objets de nos larcins sont exclusivement des graffitis superposés, accumulés années après années, dont les strates les plus anciennes peuvent parfois datées de plus de vingt ans. L'historique de cette accumulation est visible sur la tranche multicolore des «peaux» prélevées, décollées de leurs murs. Une foi récolté, ce butin a dû être rassemblé et stocké. L’espace de la galerie devient alors entrepôt clandes-tin et lieu de recel de peintures volées.

Mais soyons clair, en ramenant des grattitis à l'intérieur d'une galerie, en les transposant de la rue au «white-cube», notre ambition n'est en aucun cas d'attribuer, une foi de plus, des lettres de noblesse à cette forme d'expression qui doit rester indépendante. Bien des gens ces dernières années ont tenté cette hérésie. C'est précisément par ce que le graffiti et l'histoire qu'il transporte avec lui n'a pas vocation à faire partie d'un système institu-tionnel de l'art que les tagueurs dont les signatures pourraient être ici identifiées ne sont ni soutenus ni représentés. Bien au contraire, ils sont victimes. Victimes d'un pillage orga-nisé.

Ironie du geste, nous devenons les vandales des vandales. D'autant plus si l'on se réfère à l'origine du mot historiquement associé au pillage. Les Vandales étaient un peuple germa-nique oriental célèbre pour avoir pillé massivement Rome en 455. Ainsi, et pour reprendre les mots de Michel Egana, tout comme le «barbare» lut étymologiquement désigné comme l'autre absolu du monde civilisé, le vandale est l'autre impensable et monstrueux du monde de la culture.

Alors la sentence annoncée tombera, intitulé prémonitoire, nous serons abattus! En at-tendant de constater les faits, ne vendons pas la peau de l'ours...

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About LOOTERS WILL BE SHOTThomas Teurlai & Ugo Schiavi

Looters will be shot. New Orleans, August 2005. After the Hurricane Katrina, you could read this sentence tagged with aerosol across the walls of houses and other still standing shop buildings. Police, overwhelmed by the events, tacitly authorized the still present in-habitants to make their own law by firing on anyone attempting to steal.

Far from being an act of desperation, our approach is no less plunder. An archaeological looting in a sense, since the objects of our thefts are exclusively piling up graffiti, accumu-lating year after year, whose oldest tags can be up to twenty years old. The history of this accumulation is visible on the removed colored slice of “skins”, detached from their walls. Once gathered together, the booty had to be collected and stored. The gallery space be-comes then an underground warehouse, a place to conceal stolen paintings.

But lets be clear, bringing graffiti within a gallery, moving them from the street to the “white-cube”, our ambition isn’t at all to assign, once again, nobility to this form of expres-sion, which must remain independent. Recently, many people have tried this heresy. lt is precisely because the graffiti and its background were never meant to be part of the in-stitutional system of arts, that taggers, whose signatures could be identified by these in-stitutions, are not supported or represented. Rather, they are victims, victims of organized looting.

Ironic gesture, we are becoming the vandals of the vandals. Especially, if one refers to the origins of the word historically associated to looting. The Vandals were a germanic oriental nation famous for having plundered massively Rome in the year 455. Thus, in the words of Michel Egana, while the “barbaria” was etymologically designated as the other absolute from civilized world, the vandal is the other monstrous and unthinkable of the world of cul-ture.

Then, the announced sentence will fall, a premonitory headline, we will be slaughtered! Pending to establish the facts, don’t count your chickens

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LOOTERS WILL BE SHOT, 2013

Graffitis pliésDimensions variablesEn collaboration avec Ugo SchiaviInstallation temporaire du projet Looters will be shot, Collection particulière

Bent graffitiVariable dimensionsIn collaboration with Ugo SchiaviTemporary installation of the Looters will be Shot project, private collection

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LOOTERS WILL BE SHOT, 2013

Installation temporaire du projet Looters will be shot, Collection particulière

Temporary installation of the Looters will be Shot project, private collection

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CHOPPER DESK, 2012

Ventilateur de plafond, dispositif sonore100 x 300 x 100 cmVue de l’exposition Chopper Desk, The Fish Factory, Stodvarfjordur (Islande)

Ceiling fan, sound system39 3/8 x 118 1/8 x 39 3/8 inView of the exhibition Chopper Desk, The Fish Factory, Stodvarfjordur (Iceland)

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LUMIÈRE NOIRE, 2012

Néons, huile pour moteur et pompe100 x 20 x 20 cmVue de l’exposition Chopper Desk, The Fish Factory, Stodvarfjordur (Islande)

Neon lights, motor oil, pump39 3/8 x 7 7/8 x 7 7/8 inView of the exhibition Chopper Desk, The Fish Factory, Stodvarfjordur (Iceland)

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LE POMPIER PYROMANE, 2012

Gicleurs anti-incendie modifiés, propaneDimensions variablesVue de l’exposition Chopper Desk, The Fish Factory, Stodvarfjordur (Islande)

Modified fire sprinklers, propan gasVariable dimensionsView of the exhibition Chopper Desk, The Fish Factory, Stodvarfjordur (Iceland)

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ABLUTIONS SONORES OU LE SUICIDE DE L’INTERPRÈTE, 2012

Chute d’eau, platine vinyle, amplificateur, enceintes, disque d’opéraDimensions variablesVue de l’exposition Le Trou, Villa Bernasconi, Genève (Suisse)

Waterfall, turntable, amplifier, speakers, opera recordVariable dimensionsView of the exhibition Le Trou, Villa Bernasconi, Geneva (Switzerland)

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DREAMCATCHER, 2012

Bouteille d’acétylène, chalumeau, suie, mobilierDimensions variablesVue de l’exposition Le Trou, Villa Bernasconi, Genève (Suisse)

Acetylene cylinder, blowtorch, soot, furnitureVariable dimensionsView of the exhibition Le Trou, Villa Bernasconi, Geneva (Switzerland)

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DIGESTION, 2012

Urnes a vote, Objets divers, système de chauffe, moût alcoolique200 x 40 x 40 cm

Ballot box, miscellaneous objects, heating system, alcoholic fermentation must78 3/4 x 15 3/4 x 15 3/4 in

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ATHANOR, 2011

Extincteur usagé, douilles de 22 long-rifle, tubes de cuivre brasés, butaneDimensions variables

Used fire extinguisher, cartridges from a .22 Long Rifle, brazed copper tubes, butane gasVariable dimensions

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EX-VOTOS, 2011

Série de casques de moto meulésDimensions variables

Series of sawn motorcycle helmetsVariable dimensions

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EX-VOTOS, 2011

Série de casques de moto meulésDimensions variables

Series of sawn motorcycle helmetsVariable dimensions

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THOMAS TEURLAINé en 1988Vit et travaille à Paris, France

Born in 1988Lives and works in Paris, France

FORMATION / EDUCATION

2005-2009 DNAP, école nationale supérieure des beaux-arts de Nantes (France)2006-2007 Exchange Florida International University, Miami (États-Unis / United States)2009-2011 Diplôme national supérieur d’expression plastique, Villa Arson, Nice (France)2013-2014 Post-diplôme, école nationale supérieure des beaux-arts de Lyon (France)

PRIX / PRIZES

2014 Prix Slick ARTE et Beaux-Arts Magazine2011 Prix de la Jeune Création de la Ville de Nice, Fondation Bernard Venet

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES / SOLO EXHIBITIONS

2015Snug as a thug in a rug, The Pipe Factory, Glasgow (Écosse / Scotland)Foot Locker, Copycat Building, Baltimore, (États-Unis / United States)2014Europium, Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin / Torino (Italie / Italy)L’État du ciel, Modules de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent, Palais de Tokyo, Paris (France)2013Camping sauvage, Niaga (Sénégal)2012Chopper Desk, The Fish Factory, Stodvarfjordur (Islande /Iceland)2011Klaus Nomi auf L.S.D., Picto, Genève (Suisse /Switzerland)Ex-votos, Nathan Koestlin Gallery, Berlin ( Allemagne /Germany)

EXPOSITIONS COLLECTIVES / GROUP EXHIBITIONS

2015L’ordre des Lucioles, exposition du 17è Prix Fondation d’entreprise Ricard, Fondation d’entreprise Ricard, Paris (France)Commissaire / Curator: Marc-Olivier WahlerPrix des ateliers de la Ville de Marseille, la Friche la Belle de Mai, Marseille (France)Moucharabieh, la Friche la Belle de Mai, Marseille (France)2014From and To, Villa Arson, Nice (France)Avoiding exhaustion just in time, Parkour, Lisbonne (Portugal)Unitasking, Temporary Gallery, Cologne /Köln (Allemagne /Germany)Nouvelles de la Kula, le CAP de Saint-Fons (France)2013Petit Bassin, la Friche Lamartine, Lyon (France)La Palissade, École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon (France)La sympathie des horloges, école supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy (France)0,00 euros, La Gad, Marseille (France)Looters will be shot, galerie de la Marine, Nice (France)

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2012Le Trou, Villa Bernasconi, Genève (Suisse /Switzerland)2011Mauvais Coup pour Trois Fois Rien, Hangar Alstom, Nantes (France)Französiche stunden, Der frei klasse, Munich (Allemagne /Germany)Hannibal, der blaue Reiter, Vorschau Space, Munich (Allemagne /Germany)Le Laboratorium, Arles (France)2010Pig-it, Villa Arson, Nice (France)2009Cerise, galerie Carré, Nantes (France)2007345 Elder, The Broadway Space, New York (États-Unis / United States)Retinal persistence, The loft building, 3627NE 1st street, Miami (États-Unis / United States)

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PALAIS MAGAZINE, n° 19, février 2014

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PALAIS MAGAZINE, n° 19, février 2014

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