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Théorie et doctrine de l’architecture L’architecture vient d’une pensée. Comprendre comment à travers une architecture la pensée prend forme. Une architecture se fait en fonction d’un contexte. Définitions théorie et doctrine Théorie : système d’idée concernant tel ou tel problème particulier. Une pure pensée. Ce mot désigne aussi les principes, les règles, la connaissance purement rationnelle, par opposition à la pratique. La théorie est belle mais la pratique en est difficile. Théorie = des principes posés => directement applicable par des règles. Doctrine : emprunté du latin « doctrina » qui signifie « enseignement », « éducation », « art, sciences », « théorie, méthodes ». C’est une pensé beaucoup plus large. C’est un ensemble de principes qui constituent le fondement d’une religion, d’une philosophie, politique, morale. Un ensemble de pensées. Un traité est un ouvrage didactique où l’on traite de l’ensemble d’un certain art, d’une certaine science en en examinant toutes les diverses parties. Un traité d’architecture est un ouvrage théorique présentant les règles de l’architecture savante. C’est un vecteur de transmission de l’architecture européenne Le traité « Architectura » de Vitruve. Vitruve est un architecte romain. Il écrit les 10 livres sur l’architecture. Il y établi 5 ordres fondamentaux, le nombre d’or, notion de proportion. Pour marquer son territoire, Rome r éalise des édifices afin de laisser une trace de sa civilisation. Les traités abordent : La matérialité de l’architecture (matériaux et leur mise en œuvre) L’aspect social de l’architecture (usage, distribution, bienséance) Le beau (proportion, ornement) Les références utilisées sont celles de l’architecture antique (d’abord romaine puis grecque). La description des ordres architecturaux sont important, c’est a travers les ordres que l’on définit la beauté. Beau => système de formes et de proportions qui définissent un style architectural. La colonne est l’élément le plus important car elle définit l es proportions. Exemples des ordres : ordre dorique / ionique / corinthien. Livre 1 : organisation urbaine, architecture en général et compétence de l’architecte. Livre 2 : matériaux de construction. Livre 3 : temples et ordres architecturaux.

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Théorie et doctrine de l’architecture

L’architecture vient d’une pensée. Comprendre comment à travers une architecture la pensée

prend forme. Une architecture se fait en fonction d’un contexte.

Définitions théorie et doctrine

Théorie : système d’idée concernant tel ou tel problème particulier. Une pure pensée. Ce

mot désigne aussi les principes, les règles, la connaissance purement rationnelle, par

opposition à la pratique. La théorie est belle mais la pratique en est difficile.

Théorie = des principes posés => directement applicable par des règles.

Doctrine : emprunté du latin « doctrina » qui signifie « enseignement », « éducation »,

« art, sciences », « théorie, méthodes ». C’est une pensé beaucoup plus large. C’est un

ensemble de principes qui constituent le fondement d’une religion, d’une philosophie,

politique, morale. Un ensemble de pensées.

Un traité est un ouvrage didactique où l’on traite de l’ensemble d’un certain art, d’une certaine

science en en examinant toutes les diverses parties. Un traité d’architecture est un ouvrage

théorique présentant les règles de l’architecture savante. C’est un vecteur de transmission de

l’architecture européenne

Le traité « Architectura » de Vitruve.

Vitruve est un architecte romain. Il écrit les 10 livres sur l’architecture. Il y établi 5 ordres

fondamentaux, le nombre d’or, notion de proportion. Pour marquer son territoire, Rome r éalise

des édifices afin de laisser une trace de sa civilisation.

Les traités abordent :

La matérialité de l’architecture (matériaux et leur mise en œuvre)

L’aspect social de l’architecture (usage, distribution, bienséance)

Le beau (proportion, ornement)

Les références utilisées sont celles de l’architecture antique (d’abord romaine puis grecque). La

description des ordres architecturaux sont important, c’est a travers les ordres que l’on définit la

beauté.

Beau => système de formes et de proportions qui définissent un style architectural. La colonne est l’élément le plus important car elle définit les proportions. Exemples des ordres : ordre dorique / ionique / corinthien.

Livre 1 : organisation urbaine, architecture en général et compétence de l’architecte. Livre 2 : matériaux de construction. Livre 3 : temples et ordres architecturaux.

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Livre 4 : suite du livre 3. Livre 5 : bâtiments civils. Livre 6 : Les architectures domestiques. Livre 7 : parements et décoration. Livre 8 : adduction en eau. Livre 9 : sciences influençant l’architecture (géométrie, astronomie…) Livre 10 : utilisation et construction de machine. La tradition des traités traverse le temps. C’est avec les humaniste, à la renaissance, les 10 livres prennent un statuts de normes architectonique. A partir d’Alberti la bonne architecture est validé par la triade vitruvienne qui dit que tout les édifices doit être à la fois : durable (firmitas), utile (utilitas), beau (venustas).

Jusqu’en 1800 1750 = émergence de nouveau mode de description et d’une approche historique de l’architecture. Après le XX siècle (débat sur le style) : de plus en plus de domaine technique et social, c'est-à-dire du domaine non esthétique, plutôt un art de vivre. Proportion et harmonie sont des éléments fondamentaux.

Règles qui régissent l’architecture. Ces règles sont tirées de l’Homme (il est au cœur de l’architecture) Claude Perrault : architecte, anatomiste, il précise que proportion et harmonie sont abstraites (elles dépendent de l’homme, de sa vision…) Chartre d’Athènes : 1930 par le congrée international de l’architecture moderne (CIAM)

Ce texte énonce les moyens d’améliorer les conditions d’existences dans la ville moderne, qui doit permettre un épanouissement harmonieux. L’espace urbain y est découpé en fonctions majeures : Habiter

Travailler Circuler Se divertir

Séparation de la ville en zones (zonage), reconditionnement de la ville (inclure les voitures, …) arriver à penser et à construire la ville.

Le Corbusier : le modulor en 1948 et 1955. Il reprend la notion de proportion/harmonie de Vitruve. Mouvement moderne = architecture moderne se caractérise :

par la rupture avec le passé.

Par la Tubula Rasa (évacuer tout, repartir à zéro pour reconstruire, on invente nos propres règles)

Par l’utilisation des matériaux, béton, acier, qui permettent la conquête de la hauteur, par l’aménagement de plateau libre (espace intérieur libre de tout cloisonnement)

Corbusier : 5 fondements : plateaux libres, toit terrasse, façades libres, pilotis, fenêtres bandeaux. L’architecte doit avoir une culture du passé.

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Le concept : une idée générale : représentation abstraite d’un objet ou d’un ensemble d’objets ayant des caractères communs. Concept : au sens de desseins, projet. Notion abstraite que l’on a ou que l’on se fait personnellement d’une chose, d’une qualité, d’un projet. Jean Nouvel : commence en 1970. Pour lui, une architecture ne doit pas seulement être :

Utile

Solide

Gracieuse Mais elle doit être : durable dans le temps. L’architecture doit avoir du sens et être contextuelle. Donner du sens, introduire la notion de concept en architecture, il faut qu’elle soit contextuelle. Synthétiser des informations. Cristalliser cette synthèse en une image. Le concept n’est

nullement le fruit du génie, il se présente à l’opposé de l’intuition : un travail d’expérimentation, de remise en question.

Donner une ligne directrice au projet pour lui donner un sens (le concept) il doit être au delà de possibilité technique ( au-delà de la résolution technique) « je ne suis pas très intelligent mais je suis bien informé » (Fuller) Ex : institut du monde arabe à Paris : les moucharabiés. Ils sont unitaires et se multiplient. Ils filtrent la lumière, ils donnent des ambiances. Architecture contextuelle : dire qu’on ne travaille pas de la même manière quelque soit le contexte. « l’architecture n’a de sens que par se qui l’entoure ». Jean Nouvel : processus de création : entre architecte et metteur en scène. Il constitue des équipes pluridisciplinaires (philosophe, artiste, sociologue, en plus des équipes techniques) Il fait des séances de brainstorming, fait des cahier des charges (plus projectuel, moins pragmatique) ; Ensuite il cible le réalisme : faisabilité, recevabilité. Etre architecte pour J.Nouvel c’est faire le choix du réel. Avant tout se mettre en situation de construire. Faire en sorte que les idées et sensations deviennent réalités pour les communiquer. Un architecte est un passeur (du domaine de l’imaginaire au réel). Némausus. Nîmes (logement sociaux) « aujourd’hui le luxe est la surface, l’espace, le

volume et non les beaux matériaux ». Il détourne les matériaux industriels car ils sont moins cher. Il fait des duplex et crée une continuité entre l’intérieur et l’extérieur.

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Hôtel saint James (bordeaux) Hôtel les Thermes a Dax

Fondation Cartier à Paris : répondre à des contraintes urbaine (ex : tenr l’alignement des

bâtiment, pas droit au recul… : alors il fait une façade « virtuelle », une façade en avant dans la perspective de la rue (et aussi le respect du gabarit)

Mairie de Montpellier Tour Agbar à Barcelone.

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Le Japon : un contexte, des architectures La notion de contexte est importante, il faut resituer les choses dans leur contexte pour mieux les comprendre. Le processus de construction du Japon est éloigné du notre. 1 Le contexte Superficie : 377873 km² Population : 127.5 millions (2008) Ils occupent seulement 20% du territoire car le reste n’est pas habitable (montagnes,…) 80% de la population est urbaine 43% de la population est concentrée en 3 agglomérations industrielle : Tokyo, Nagoya, Osaka. Densité : 339hab/km² Sur Tokyo et les agglomérations, la densité peut atteindre : 4500hab/km² La zone urbaine de Tokyo fait a elle seule 35.6 millions d’habitants. En 50 ans a Tokyo la population a augmentée x3 : de 14.5 a 35.6 millions ! (2007) Le contexte socio économique du Japon est totalement différent que celui de la France. On aborde pas de la même manière la densité, les transports, l’accessibilité, la possession du sol, … Les villes ressemble a une « marée urbaine ». La ville est tellement dense qu’ils superposent les espaces de circulations, les circulations piétonnes, ils rehaussent les routes,.. Ex : Osaka : aéroport sur la mer. Les réseaux de transports passent entre les immeubles ( en hauteur : ex réseaux ferroviaires, en dessous passent les réseaux piétons, et en dessous encore passe le métro..) La question de la ville c’est posée à de la densité => le stockage des voitures. Il existe une règle au Japon : pour pouvoir acheter une voiture, il faut pouvoir prouver qu’on a une place pour la garer. On met alors en place des tours entières qui sont réservées pour stocker les voitures. Cela génère un paysage urbain différent. Les réseaux de transports en communs sont très développés. Sur les plans cadastraux on peut voir que les parcelle sont petite ; le sol est un bien précieux (ex : lors d’un héritage, on doit payer un fort impôt pour pouvoir avoir le terrain hérité) => cela va conditionner une forme urbaine. Exemple de différence entre le France et le Japon : en France le centre ville abrite des espace politique, le pouvoir alors que au Japon les palais impériaux sont a part du centre ville et dans de grands parcs. Une des règles essentielle : il n’y a aucune règle esthétique mais des règles liées au séisme et au feu : on vérifie les structures. Au Japon le sol peut valoir plus cher qu’un bâtiment. -Ex : le quartier Ginza (Tokyo, le plus cher de la ville) : le m² coûte jusqu'à 140000 euros (lors de l’explosion économique) Ex : bâtiment Hermes de Renzo Piano, coût du sol : 440m² = 61 000 000 euros. Alors que le bâtiment coûte 46 000 000 euros pour 6000m². A cause de cela, le rapport à l’architecture va être différent que en France.

La notion d’harmonie n’est pas globale, mais par unité : chaque maison doit être harmonieuse en elle-même, cohérente.

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L’architecture traditionnelle (sans murs épais) amène un rapport à la matière différent.

Les mégalopoles sont sur-modernes (la ville des écrans). Des façades entières sont constituées d’écrans ( enseigne lumineuse). Beaucoup d’immeuble ont des écran géant sue leur façades, et chaque écran a son propre son.

Une architecture plutôt chaotique ( là où tout peux se construire). Pas de règles esthétiques, alors tout est possible. Ex : Takamatsu : esthétique très robotique (accentuer l’idée de chaos)

Un contraste entre tradition et modernité : une capacité de juxtaposions. Ex : préservation de petite maison traditionnelle au milieu de grand immeuble. (impossible en europe)

Au Japon, il est possible de louer un terrain. Deuxième guerre mondiale : apparait une règle : pas le droit d’augmenter les loyers de sol si aucune grande modification est réalisé sur la maison => donc encore aujourd’hui les gens gardent les maisons traditionnelle pour ne pas payer plus cher. Une autre règle d’urbanisation : le droit au soleil. Cela est du à la densité de la ville (depuis les années 70). Angle du soleil donne le volume a construire (pour laisser le soleil passer et atteindre les bâtiments alentour) Agence Bow wow : Yoshiharu Tsukamoto et Momoyo Kaijima. Ils réalise un travail de recherche sur les « bizarreries » de Tokyo et ses bâtiments (de notre point de vue) : « Made in Tokyo » 1998. Ils identifient des bizarreries dans Tokyo. Ex : utiliser les toits de certains bâtiment (parkings, centre commercial..) comme auto école ( circuit de conduite) C’est loin d’être stupide même si ça nous parait bizarre. => superposition d’utilité en un seul point. Autre Ex : un bâtiment traversé par une autoroute, un bâtiment de stockage de taxi avec sur le toit un lieu d’entrainement de golf. Avec un minimum d’espace, comment arriver à construire dans des espaces minimes ? Ex : le toit est exploité comme jardin (agence Tesuka) Ex : FOB agence : une parcelle de 3m de large. 2 Le Japon : des architectures -Kisho Kurokawa : architecte : mouvement métaboliste Quatre fondateur de l’architecture au Japon : Kenzo Tange, Kiyonori Kikutake, Fumihiko Meki, et Kisho Kurokawa. Le contexte : apparait dans l’après guerre. La formation des jeunes architectes est marquée par un architecte : Kunio Maekawa qui introduit la pensée Le Corbusier et CIAM. Il y a une nécessité de reconstruire après la seconde guerre mondiale : une ouverture sur le monde moderne. L’arrivé des technologie influence l’architecture. La croissance urbaine, la saturation des transports et la croissance économique vont développer les questionnements sur la densité et le plan urbain. Il est nécessaire de construire vite et beaucoup ( révolution culturelle ). Les architectes de ce mouvements posent les base d’un nouveau développement de la ville : le métabolisme s’est voulu une pensée globale de l’urbanisation à l’échelle du Japon et non une doctrine architecturale isolée. Le principe structurel est stable, à l’image du modèle biologique ( une ville en accord avec la nature).

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Un nouveau type de ville qui veut réaliser une symbiose entre l’homme, la nature , et la technologie. « le dessin et la technologie sont une prolongation de la vie humaine ». ex : Helix City (1961). Exemple : croissance urbaine cellulaire : tapis de nénuphar. Chaque unité méga structurelle prend la forme d’une spirale posée sur l’eau. ( ex : ville flottante, 1961 ville utopique). -Nakagin Capsule Tower 1970 : Ginza, Korokawa. Sur 13 étages, ensemble de capsules. C’est une architecture modulaire préfabriqué. Chaque cellule abrite un studio ou peut être assemblée à une autre pour faire un appartement. -Hotel Capsule 1975-80 : volonté d’un espace minimum ( 90x180 cm). -Toyo Ito : architecte Exemples : - tour des vents à Yakohama. Notion de légèreté, de fluidité et de souplesse.

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« L’architecture est comme un habit au corps » -Pao, pour femme moderne ( 1980). Le salon est un café bar ou un théatre, la salle à manger est un restaurant, la penderie une boutique, le jardin une salle de sport. L’espace est composé d’un meuble pour l’information, un meuble pour l’habillage et le maquillage ( coiffeuse penderie), un meuble pour les repas rapides et un espace pour dormir. ( pas de douche et de sanitaire car au japon il y a encore les bain public au année 80). -Médiathèque de Sendai. L’idée : fluidité des espaces, avoir quelques chose d’aussi fluide que les algues dans l’eau. Cette idée donne les points structurels du bâtiment. Cela donne un très vaste espace et des façades non porteuses. Rien encombre la vue : acsenseur et escalier dans les piliers. -Pavillon serpentine : travail sur l’épaisseur de la « peau » : cette seule et même peau a le rôle de structure et libère l’espace intèrieur. -Pavillon à Bruge : une seule structure qui libère l’espace. Contreventement en alveole : stabilité.

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-Tod’s Omotesando, Tokyo. Travail de peau structurelle, libérer l’espace. En béton, principe de dématérialisation ( moins de matière en haut) : façade structurelle qui libère l’espace. -Mikimoto, quartier Ginza a Tokyo. Boutique de Perles naturelle. Perforation aléatoire de la façade -Kengo Kuma : au début de sa carrière il réalise une architecture très chaotique (afin de représenter ce qu’est le japon de plus loin) -Stone museum : en pierre (atypique pour le japon) Il montre une manière de transcender la pierre, lui donner un aspect moderne (alors que la pierre n’est pas utilisé dans la culture japonaise). Il joue sur les pleins et les vides, les trames, pour laisser entrer la lumière (sans que le regard puisse passer au travers).

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-Nasu museum (le musée de la ville). Comment magnifier la ville à travers l’architecture ? Mise en longueur, toit débodant, entièrement vitré : transparence, disparition du bâtiment grâce aux reflets. Il met en place un manière de filtrer l’air a l’intérieur même : soji : volet coulissant en papier de riz = il utilise la culture japonaise. Il a voulu réinventer le suji : il plante des plant de riz pour le faire. -Maison / mur de bambou : jeu de filtrage de la lumière. Il travaille sur la trame et la densité des bambou pour gérer la lumière. -Shukei Endo : il travaille sur une retranscription du japon, de la culture. -Healtecture, K.Osaka, 1996 : idée de continuité, notion de permanence. Légèreté de la matière avec des matériaux contemporains (ex : tôle ondulée). Il travaille sur une seule et même peau qui fait mur et plafond. -Springtecture, Hyogo 1998. C’est un pavillon pour parc public, il prend possession du site. Tôle ondulée, idée de dérouler. Penser le rapport intèrieur/extèrieur en une continuité.

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-Manuel Tardits, agence Mikans architecture. -Bar à shibuya, Tokyo. Idée de détournement : détourner camion citerne en une structure mobile. Le coté de la citerne est relevé : protection solaire et pluviale. C’est un travail d’assemblage -Erzog et De Meuron. Boutique Prada. Une boîte de verre avec une façade structurele. Grand pent de verre. L’idée même de fenêtre disparait, idée de porosité totale. -Hitoshi Abe. Musée privé Sendaï Kamo Museum. Vu de l’extérieur : côté monolitique, une volonté de spécifier les sous espaces de chaque culture. Extérieur : corten pré-rouillé, intérieur : espace blanc = Contraste. -Sou Fujimoto : wooden house : pavillon en forêt/montagne. Assemblage de bois en grosse section et de poutre de bois. Une forme simple : un cube. Intérieur : densité, les poutres viennent créer les espaces intérieur, éléments plus long, plus court.

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-N house, Futur House : un emboitement d’espaces, dedans et dehors sont imperceptibles, le tout devient un nouvel espace à habiter. C’est comme une succession de boîte.

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-Junya Ishigami : Kanagawa institut of technologie : volonté de fluidité, de finesse, de légèreté. Une boîte de verre légèrement décollé du sol. Elle est débarrassé des contraintes comme les chenaux, gouttières ou isolation. Au Japon il n’y a pas de différence entre un architecte et un designer de jardin ( paysagiste).

Les utopies en architecture Utopies : conception imaginaire d’une société ou d’un gouvernement idéal. Une conception d’un idéal irréalisable. Le terme d’utopie apparut en 1516 grâce a Thomas More. Dans son livre il invente une société idéale. Utopia : à partir du grec : « ou » = « non, ne… » et « topos » = « région, lieu » ( = n’a aucun emprise sur le lieu). Utopie = le non lieu, le non encrage dans le lieu. « Utopia » de Thomas More : une réponse au contexte historique : -Emergence des marchants -Le temps des découvertes -Exploration lointaines = ouvre des horizons inconnus -Progrès des commerces et des échanges -Développement scientifique et technique -Découverte de nouveau matériaux. Il écrit se livre lors de la naissance de l’imprimerie (1438) . 1450 = création de la première presse. « Utpia » : une société idéale : -critique de la société existante -Idée de la société idéale -Le bâtit du modèle (espace) Cela passe par : -La propriété collective -Absence d’échanges marchands -Biens communs -Respect de l’individu -Modèle laïque du politique -Communauté Ce livre fût un modèle pour le socialisme utopique ( d’autres œuvres de penseurs également). Au XVII siècle : mouvement à la fois sociaux et religieux. Diggers et Levellers.

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Au XIV siècle : grand projet socialiste et architecturaux. Emile Zola, Marx, Engels, Voltaire, St Simon = nécessité de reconstruire la société. -Claude Nicolas Ledoux : architecte et urbaniste français. (1736-1806). Il reste peu de chose de lui. Il est un des créateurs du style néoclassique. -Saline royale d’Arc et Sensans : une architecture destinée à rendre la société meilleure, des conceptions innovantes. -Charles Fourier (1772-1837) -1822 : publication de son traité « l’association domestique et agricole » -1829 : résumé de sa théorie « nouveau mode industriel et sociétaire. -1832 : le « Phalanstère » Il s’intéresse aux écrit de St Simon. Godin construit le Familistère de Guise = une application directe des idées de socialisme utopique de Fourier. -Superstudio : groupe italien fondé en 1966 à Florence. Ce groupe est constitué de 5 hommes, Adolfo Natalini, Critiano Toraldo Di Francia, Roberto et Alessandro Magris, Piero Frassirelli. Au début c’est un groupe d’architecte puis vient s’y ajouter des designers. Contexte : période du Pop Art, reconstruction de l’après guerre. L’image devient un vecteur important. -Archizoom : agence de design de 1966 crée par 4 architectes : Andrea Branzi, Gilberto Corretti, Paolo Deganello, Massimo Morozzi et deux designers : Dario Bartolini et Lucia Bartolini. Première expo : superarchitecttura : les œuvres s’inspiraient de l’architecture de la super production, super consommation, supermarché, superman et du « super ». Deux projets majeurs : la grille : Nostop City d’Archizoom 1969 La disparition de l’archi : Histogramme de Super Studio 1970

Continuous Monument 1969

La ville machine 1972

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-Idéologie générale : confrontation avec la société de consommation (superstudio) : demarche : demystifier le projet architectural : devient une démarche iconoclaste associé aux autres arts ( designers…) Idéologie 1969-1971

1. Objets : distribution des objets, de leurs attributs et de leurs connotations. 2. La ville : elle n’est plus une simple hiérarchie mais une nouvelle liberté égalitaire. 3. Le travail : fin du travail spécialisé et répétitif vu comme une activité alienante.

Notion de super structure : compréhension des signes tangibles de notre lecture de la

planète comme par exemple : La Muraille de Chine, les aqueducs, les autoroutes. La mouvement continu : un modèle architectural pour l’urbanisation totale. Il est une

architecture unique capable d’organiser la planète : volonté d’urbanitarisme. Villes idéales : les douze villes idéale de Superstudio : aspiration à la perfection architecturale, sociale (morale) et politique. -1° ville : 2000 ton city -3° ville : New York of Brains ( reconstruction de N-Y après explosion) -4° ville : Spaceship city -5° ville : City of hemisphere -6° ville : Faboulous city (critiquen de la super consummation) -7° ville : Continous production -8° ville : Conical Terraced city (critique de l’organisation sociale) -9° ville : The ville machine habité -10° ville : City of order -11° ville : City of splendid house -12° ville : City of the book -Archigram : groupe de 6 personnes : David Greene, Waren Chalk, Peter Cook, Mike Webb, Ron Herron, Dennis Crompton. C’est un groupe anglais. Leur problématique : densité de la population, des flux… D’autre mode de représentation de l’architecture, un autre vecteur de présentation pour monter au public. Ils dénoncent l’architecture conventionnelle et prône l’architecture gonflable (plastique) et la notion d’éphémère. Ils ont une vision critique du présent. Leur première revue sort en 1961. -Plug-in City (1964) : une méga structure tridimensionnelle qui compose une agglomération. -Walking city (1965) : ville nomade qui se déplace élément par élément. Elle se pose sur une ville déjà existante.

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Les constructions : l’utopie peut elle prendre corps dans la réalité ? -Price Cédric : Le Fun Palace (on retrouve l’idée a Beaubourg) -Peter Cook (Archigram) : premier projet 2003 : musée de Gratz (extension du musée)

La Suisse et ses architectes -Livio Vacchini : Architecte. Il porte une attention particulière au minimalisme. Il est né en 1933 et mort en 2007. Il c’est associé à Luigi Snozzi de 1963 à 1968 et avec Silvia Gmür en 95. Il établit son agence en 1969. Il s’intègre sur sa propre architecture, il se pose la question de qu’es ce que il construisait, une réflexion théorique. Il reprend les construction en 1990. Il travaille sur le minimalisme et l’épaisseur. Il cherche à se débarrasser du style personnel architectural par l’abstraction. Il n’a aucun souci d’ecthétique. -Maison individuelle, Costa, Tessin, 1990-1992. Maîtrise des ambiances, de la structure. Elle est faite d’un salon ouvert a 360° sur le paysage par des baies vitrées. Il n’y a pas de cloison, juste un bloc technique central. Le côté cuisine se ferme complètement ainsi que la salle de bain (cuisine c’est non permanent). -Gymnase, Losone, Tessin , 1990-1997. Travail sur la répétition, une rigueur, une volonté que l’architecture ne soit pas un décors, qu’elle ne possède pas de décoration ou d’artifice. Entré pas le dessous, ce qui permet de conserver une enveloppe, une peau unique.

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-Peter Zumthor. Il est né en 1942 à Bâle. Il fit une formation de menuisier et un master au Pratt institut de N-Y. Il ouvre son agence en 1979. Il obtint le prix d’architecture Pritzken en 1999. Il n’est pas influencé par la mode ou les courant éphémère. Il fait une architecture sans compromis. Il se défend de toute attitude théorique. Pour lui une architecture se pose dans le paysage, il ne veut pas la théoriser. Il s’intéresse aux matériaux. « Le bâtiment existe en lui-même, qui ne représente rien, qui est, simplement » -Chapelle Sogn Benedetg, Sumvitg, Grisons , Suisse 1985-1988. C’est une petit église de montagne entièrement en bois en forme de goute : forme pure, simple. L’entrée : un soulèvement la peau du bâtiment avec un escalier. -Protection pour des fouilles archéologiques romaines à Chur, Grisons 1985-1986. Une peau unique en bois, ouverture mise en place par une excroissance, au sol : bloc béton. Il réalise un travail sur l’entrée. -Musée à Bregenz, Cologne, Autriche. Une sorte d’abstraction de l’architecture, idée de faire disparaitre. Travail sur la transparence, sur la peau, sur une double peau : parement en verre sablé attaché de manière a faire un effet d’écaille. Les faux plafonds sont également en verre. -Centre thermal, Vals, Grison, Suisses, 1990-1995. Projet d’extension. Il travaille avec la pierre et utilise aussi le béton. Les thermes s’inscrivent dans le paysage et le toit se retrouve au niveau du sol, il est recouvert de pelouse (les thermes sont sur le versant d’une colline)

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-Corps sonore suisse, pavillon pour l’exposition universelle de Hannovre, 1996-2000. Un bâtiment labyrinthique. Pour l’architecte c’est un morceau de forêt dans lequel on se promène. On y rencontre des clairières qui sont les lieus d’expositions. Le bâtiment est entièrement en bois de jeune coupe, donc une forte odeur s’en dégage. - Diozesanmuseum, Cologne, Allemagne 2007 -Chapelle St Burder, Klaus. -Annette Gigon et Mike Guyer. Elle est née en 1959 et travaille chez Herzog et De Meuron. Mike Guyer travaille à l’agence de Rem Koulhas. -Musée Liner, Appenzell, 1996-1998. Travail sur la matière simplifié, sur le minimalisme, une unité de la peau, la qualité de la lumière.

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-Musée, Davos, Grison. -Piste d’athlétisme, Davos. -Un musée en France : travail sur le volume, la matière, la couleur. Excroissance : donne une salle d’exposition spécifique. -Jaques Herzog et Pierre De Meuron. Ils sont associé depuis 1978. 120 personnes font partis de leur agence. Il y a une nécessité de comprendre l’architecture par elle-même et en elle-même, recherche d’un effet de puissance. Nécessité de lier tous les éléments d’un projet, volonté d’un effet « viscéral » . -Centre d’aiguillage a Bâle. Volonté d’un bâtiment unitaire. Ils utilise que du cuivre. Travail sur la double peau, sur la manière d’envelopper le bâtiment. -Centre de stockage et de production Ricola, Mulhouse France. Utilisation de la sérigraphie sur une double peau.

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-Winery Dominus, Californie , Yountville. Gavion : empilement de pierre retenues dans des grillages. Idée d’une grande barre, comme un muret qui soutient un plateau de plantation. -Young Museum, Californie. Mise en œuvre d’une enveloppe unique sur un bâtiment acier perforé, acier rouiller. Tout est dans la même logique qui donne une cohérence au bâtiment. -Prada, Japon. Travail sur la peau. -Cobbus Bibliothèque. Travail d’accroche, peau extèrieure en verre sérigraphié : manière de filtrer la lumière. -Stade de Beijing, Chine.

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-Vitra.

L’interdisciplinarité en architecture, Art et Architecture L’architecture à besoin d’autres disciplines, par exemple l’ingénierie, la sociologie (vitruve), c’eest une nécessité. Le Land art : début du mouvement fin des années 60, les artiste souhaitent sortir du système classique « atelier, galerie, musée, collectionneurs ». Ils souhaitent que leur production artistique ne soit plus des « produits », ils les appellent des « objets spécifiques ». Ils travaillent dans des banlieus, des terrains vagues ou dans de grands espaces naturels, des espaces peu usuels. C’est le processus de création de ‘œuvre qui devient le produit qui va se vendre. -Michael Heizer. Thème de travail : dépression, tranchées, espaces négatif. Il fait des gestes assez violent dans le territoire et travaille à grande échelle. La question de la trace devient aussi un élément majeur. -Richard Long : Il ne veut pas s’imposer dans le paysage, mais laisse des traces en réorganisant les matériaux qu’il trouve sur place. Il travaille avec la nature, les matériaux et le lieu. Son corps est son instrument.

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-Christo : il transforme le site en œuvre d’art par ses empaquetages ( dès 1958). C’est une mise en scène du paysage. Il crée une expérience visuelle poétique pour transformer le regard habituel sur le lieu et les révéler à nouveau. -Richard Serra : les œuvres sont architecturales en se sens qu’elles sont attachées au site. Le visiteur devient acteur, prend part et rentre dans l’œuvre. Il développe son œuvre sur des notions comme le poids, les appuis, la gravité, l’équilibre. Années 70 : œuvres de grandes tailles. Il réfléchi à la relation du corps dans l’espace (expérience physique du lieu). Le spectateur devient promeneur, il est dans l’œuvre. Art et architecture Exemple -Daniel Buren : grattage du pavillon français à la Biennale de Venise 1986. -Jean Nouvel et François Seigneur : façade de théâtre de Belfort 1983.

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-Mario Merz : un igloo au capc de Bordeaux. -Coop Himmelblau : extension sur un toit, Vienne 1989. -Richard Serra : Berlin, block for the Charlie Chaplin 1977. -Massimiliano Fuksas : Médiathèque à Rezé 1991. -Michael Heizer : œuvre dans le désert. -Gregotti : programme de logement. Architectes qui se situent à la limite entre art et architecture François Roche et Stéphanie Lavaux. François Roche né en 1961 et diplômé en 1987. Stéphanie Lavaux est une artiste. Beaucoup de leur projets sont proches des installations artistiques. Référence au nomadisme, bidonville : pauvreté au sens de l’essence même du matériaux :

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recyclage et renouvellement. Idée d’éphémère. Leurs architectures participent à l’environnement où elle se situe. Exemple : intervention pour l’exposition « la beauté » à Avignon. Peau du bâtiment en bouteille, structure en plastique. Autre exemple : Stéphane Maupin : parcours sensoriel, passage entièrement en pomme. Architectures camouflages : des architectures réactives, architectures caméléons. Camouflage : l’architecture oublie sa vocation d’éternité pour se plier aux variations des climats et des atmosphères. Matériaux : végétation domestiquée, rocher, mousse, feuillage, champs d’oiseau, givre artificiel. Volonté : se défaire des lignée esthétiques et se fondre dans le paysage. L’architecture n’est plus un élément seulement posée sur le sol. Concept : retrouver le sens du temps au travers des projets architecturaux. Exemple : Maison dans les arbres. Concours dans la baie de San Francisco (sa réponse : « un troc nord/sud » = du riz contre du sable du Sahara). -Edward François et Duncan Lewis : logement à Montpellier « Logement qui pousse ». Façade en gavion. Extension des appartements : façon cabanes : sur des poteaux. Idée de cabanes en plus. Autre projet : Tower Flowers Architecture de mutation, idée que l’architecture est une émergence du lieu. L’architecture ne se présente plus comme une entité verticale et active, construite sur la surface plane du sol, horizontale mais comme une émergence du sol, change le rapport entre le bâtiment et l’environnement. Exemple : projet de logement : Pays Bas : l’architecture émerge du sol.

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Concour pour musée à Lausane 2005 « Green Gorgon » Exposition 02 : Lac de Neuchâtel. Milieu de brumisateur qui créent un énorme nuage sur la forme du lac et la structure apparait et disparait.

-FAV : festival des Architectures Vives à Montpellier. Changer le rapport au cours privées d’Hôtels particuliers. On fait en sorte de pouvoir les découvrir. Allier patrimoine et architecture contemporaine. Une sélection de 10 équipes est effectué , beaucoup d’étranger se présentes. Plus une université d’architecture. Cette année : une école Américaine. Il y a beaucoup de visiteurs, plus de 6000 en 4 jours.