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La température du Centre Hospitalier Peltzer-La Tourelle de Verviers n°6 Février 2007 Nous sommes loin de la définition de l’Anes- thésie donnée par le Professeur Hanquet dans sa leçon inaugurale en décembre 1967 «Placer le patient dans des conditions qui lui permettent de traverser, sans mal, les déséquilibres provoqués par une chirurgie de plus en plus extensive, compenser … : tel est devenu le but de l’anesthésiologie actuelle». Sorti précocement du bloc opératoire pour assurer la surveillance péri-opératoire, l’anesthésiste, en moins de cinquante ans, a envahi presque tous les secteurs d’activités de l’hôpital. Le Docteur Jean-Luc Strivay, nouveau chef de service depuis le 1er janvier 2007, vous présente, en collaboration avec l’équipe des anesthésistes du CHPLT, les grandes lignes de cette évolution dans notre rubrique Grand Angle. Les possibilités de l’hypnose complètent cette présentation, de plus en plus de professionnels bénéficient des découvertes en ce domaine et exploitent cette technique pour améliorer le confort et la sécurité du patient. Sécurité qui reste pour moi le maître mot de l’évolution de l’Anesthésie que ce soit grâce aux progrès technique ou des produits utilisés mais sur- tout par l’approche médicale, intellectuelle. En effet, cette discipline a été à la base de l’introduction, en médecine, de la gestion du risque. Cette même approche de contrôle perma- nent de qualité se retrouve dans l’organisa- tion du dépistage du cancer du sein par le Mammotest dont la présentation permet de mieux saisir les objectifs et ainsi peut-être d’orienter la patiente vers ce test ou la con- sultation de mammographie. Nous maintenons notre ligne de conduite, dans nos autres rubriques, en vous annon- çant les nouvelles activités ou en vous faisant découvrir les possibilités parfois méconnues de notre institution comme l’approche de rééducation cognitive qui concerne de plus en plus de patients. Enfin, au-delà du fonctionnement médical d’un hôpital, il m’a paru intéressant de vous informer sur son fonctionnement financier qui, depuis quelques années, est en pleine révolution et permet de comprendre cer- taines adaptations dans les pratiques de l’hôpital qui doit impérativement se «recen- trer» sur son métier propre, et diminuer ses durées de séjour pour survivre. Ainsi, dans la rubrique Synergies, je vous rappelle les trois sources de financement de l’hôpital qui sont le SPF santé publique, l’INAMI et le patient. Je vous y présente un des aspects du nouveau budget des moyens financiers (BMF depuis 2002), calculé annuellement par le SPF santé publique, qui couvre les frais d’hôtellerie et les soins infirmiers. Les deux autres sources vous sont plus familiè- res : l’INAMI finance à l’acte les frais médi- caux à travers les honoraires ou des forfaits ainsi que les médicaments, enfin le patient participe, et de plus en plus, par les diffé- rents tickets modérateurs et suppléments. Je vous souhaite d’agréables moments à la lecture de ce numéro 6 et vous rappelle que nous restons à votre écoute et à votre disposition pour répondre à vos questions ou développer toute information. Claude Degauque, Directeur Médical. Pierre angulaire dans le fonctionnement d'un hôpital, l'Anesthésie est un service au service des autres. Edito

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La température du Centre Hospitalier Peltzer-La Tourelle de Verviers ● n°6 ● Février 2007

Nous sommes loin de la définition de l’Anes-thésie donnée par le Professeur Hanquet dans sa leçon inaugurale en décembre 1967 «Placer le patient dans des conditions qui lui permettent de traverser, sans mal, les déséquilibres provoqués par une chirurgie de plus en plus extensive, compenser … : tel est devenu le but de l’anesthésiologie actuelle». Sorti précocement du bloc opératoire pour assurer la surveillance péri-opératoire, l’anesthésiste, en moins de cinquante ans, a envahi presque tous les secteurs d’activités de l’hôpital. Le Docteur Jean-Luc Strivay, nouveau chef de service depuis le 1er janvier 2007, vous présente, en collaboration avec l’équipe des anesthésistes du CHPLT, les grandes lignes de cette évolution dans notre rubrique Grand Angle. Les possibilités de l’hypnose complètent cette présentation, de plus en plus de professionnels bénéficient des découvertes en ce domaine et exploitent cette technique pour améliorer le confort et la sécurité du patient. Sécurité qui reste pour moi le maître mot de l’évolution de l’Anesthésie que ce soit grâce aux progrès

technique ou des produits utilisés mais sur-tout par l’approche médicale, intellectuelle.En effet, cette discipline a été à la base de l’introduction, en médecine, de la gestion du risque.Cette même approche de contrôle perma-nent de qualité se retrouve dans l’organisa-tion du dépistage du cancer du sein par le Mammotest dont la présentation permet de mieux saisir les objectifs et ainsi peut-être d’orienter la patiente vers ce test ou la con-sultation de mammographie.Nous maintenons notre ligne de conduite, dans nos autres rubriques, en vous annon-çant les nouvelles activités ou en vous faisant découvrir les possibilités parfois méconnues de notre institution comme l’approche de rééducation cognitive qui concerne de plus en plus de patients. Enfin, au-delà du fonctionnement médical d’un hôpital, il m’a paru intéressant de vous informer sur son fonctionnement financier qui, depuis quelques années, est en pleine révolution et permet de comprendre cer-taines adaptations dans les pratiques de l’hôpital qui doit impérativement se «recen-

trer» sur son métier propre, et diminuer ses durées de séjour pour survivre. Ainsi, dans la rubrique Synergies, je vous rappelle les trois sources de financement de l’hôpital qui sont le SPF santé publique, l’INAMI et le patient. Je vous y présente un des aspects du nouveau budget des moyens financiers (BMF depuis 2002), calculé annuellement par le SPF santé publique, qui couvre les frais d’hôtellerie et les soins infirmiers. Les deux autres sources vous sont plus familiè-res : l’INAMI finance à l’acte les frais médi-caux à travers les honoraires ou des forfaits ainsi que les médicaments, enfin le patient participe, et de plus en plus, par les diffé-rents tickets modérateurs et suppléments. Je vous souhaite d’agréables moments à la lecture de ce numéro 6 et vous rappelle que nous restons à votre écoute et à votre disposition pour répondre à vos questions ou développer toute information.

Claude Degauque,Directeur Médical.

Pierre angulaire dans le fonctionnement d'un hôpital, l'Anesthésie est un service au service des autres.

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Ces recherches permettent de mieux faire comprendre l’hypnosédation et l’approche de la douleur avec l’hypnose.Toutefois, l’hypnose n’est jamais qu’un outil dans les mains d’une personne ayant une compétence de base et utilisant cet outil en complément à sa formation de base. Depuis de longue date, l’hypnosédation est pratiquée au CHPLT pour des interventions chirurgicales. L’hypnosédation permet - avec un complément d’une anesthésie locale - de diminuer très fortement les doses médica-menteuses administrées, elles deviennent infimes.Cette technique, permet de transformer un événement (opération) désagréable en évé-nement agréable avec un confort post-opé-ratoire plus grand et une hospitalisation plus courte. Pendant toute l’intervention, l’anes-thésiste, formé à la technique, accompagne par la voix le patient dans le processus hyp-notique en s’adaptant au type d’interven-tion. Il adapte les doses médicamenteuses si nécessité. Et comme pour toute anesthésie, il surveille de la même façon les fonctions vitales du patient.

Les interventions chirurgicales se pratiquant au CHPLT sous hypnosédation sont multiples

Il est évident que c’est une alternative pro-posée au patient et qu’il reste libre de son choix.

Chirurgie des tissus mous : les thyroïdecto-mies même totales, parathyroïdectomies, hernies inguinales et ombilicales, nodules mammaires, prélèvements de ganglions, implantations de réservoirs de chimiothé-rapie, pace-maker, nettoyage de plaies et pansements douloureux, biopsies….Chirurgie osseuse : Canal carpien, fracture de poignet en urgence chez le patient qui n’est pas à jeun, complément dans des anes-thésies loco-régionales et de bloc nerveux.Chirurgie gynécologique et obstétricale : curetage utérin, TVT (Tension Vaginal Tape - bandelette sous uréthrale), complément de la loco-régionale pour césarienne.Chirurgie ORL : fracture de nez, drain d’oreille.Chirurgie ophtalmologique : cataractes, pau-pières…Chirurgie esthétique : prothèses mammaires, lifting de la face, oreilles décollées…

Examens douloureux faits sous hypnosédation : colonoscopies, gastroscopies

Les patients ayant subi une intervention sous hypnosédation sont très satisfaits de leur expérience.Hypnosédation : Docteurs J.L. Forster, L. Hankenne, D. Lapière, C. Schwall.

Hypnose, grossesse, accouchement-douleur(Dr D. Lapière)

Depuis 2001 une approche de la douleur chronique par l’hypnose a été mise sur pied au sein du service d’Anesthésie. Ainsi, cette technique est proposée comme outil supplé-mentaire et complémentaire.Tous les lundis et jeudis après-midi de 14h-19h, il y a une consultation sur le site Peltzer (Rendez-vous : 087/21.28.13).Les anesthésistes y rencontrent des mamans à partir de leur 7ième mois de grossesse. Elles désirent une fin de grossesse plus con-fortable ou désirent accoucher autrement - sous hypnose - comme complément d’anal-gésie ou sous hypnose pure. Il y a plus de 50 mamans qui, avec satis-

Hypnose, hypnosédation, au sein du service d’Anesthésie du CHPLT Les travaux récents et remarquables du Prof. M. Faymonville, anesthésiste, au CHU ont permis d'étudier au cyclotron par tomographie à émission de positons, l'activité cérébrale de neuf sujets dans des situations différentes et entre autres sous hypnose.

faction, ont accouché sous hypnose seule. L’important est de donner la vie de la façon la plus confortable pour la maman et d’avoir un outil en plus pour gérer l’événement.

Dans le cadre de la douleur chronique, les anesthésistes accompagnent des personnes souffrant de douleurs fantômes, d’asthme, migraines, acouphènes, neuroalgodystro-phie, eczéma, psoriasis, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, colite, gastralgies récalcitrantes, arthralgies, douleurs et malai-ses d’origine immunitaire….

Hypnose et chimiothérapie : Les anesthésis-tes accompagnent les patients dans la ges-tion des effets pénibles de chimiothérapie : nausées, vomissements, hoquet, asthénie…Hypnose-scanner et IRM : Les anesthésistes préparent les patients souffrant de claustro-phobie et devant subir des examens comme une résonance magnétique ou un scanner pour leur éviter une anesthésie générale.Hypnose et obésité : Dans le cadre du centre de l’obésité une aide supplémentaire est pro-posée par l’hypnose aux personnes touchées d’un dérèglement alimentaire pour favoriser une meilleure gestion alimentaire.

Dans d’autres disciplines, au sein de notre institution, des personnes sont for-mées à l’hypnose notamment le docteur C. GURDEBEKE en réanimation, le docteur A. DARON en pédiatrie et Madame S. CONRADT - psychologue . Elles vous présenteront leurs activités ultérieurement.

Numéro utile : accueil - 4 Peltzer - 087/21.93.39

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opinions

Soit, au 31 décembre 2006 : 755 agents (544,33 équivalents temps plein) sur un total pour l’institution, hors indépendants et sans compter le personnel de la MRS, de 1.384 agents (1032,16 ETP), répartis sur les trois sites de La Tourelle et Peltzer à Verviers et du Centre Princesse Astrid à La Gleize.

Une des difficultés rencontrées au sein du Département Infirmier est de devoir faire face au quotidien à la pénurie d’infirmiers(ères) générales surtout, qui se fait de plus en plus criante. Disons le, jusqu’il y a peu, Verviers était relativement préservé de ce phénomè-ne eu égard à la présence dans la ville de deux écoles d’infirmières dont le CHPLT était le principal terrain de stages hospitaliers. Aujourd’hui, un attrait manifeste pour les spécialisations amène les étudiants à une plus grande mobilité, vers Liège notamment, région dans laquelle l’offre hospitalière est plus grande. Une des conséquences de cette pénurie d’infirmiers(ères) est le nécessaire recours à l’emploi intérimaire - en forte hausse ces dernières années. Cette donnée amène une contrainte supplémentaire pour la Direction du Département Infirmier qui, dans son obligation de garantir la continuité des soins, doit intégrer ce personnel «extérieur» dans la gestion quotidienne des soins.

Autre réalité à devoir intégrer : aujourd’hui, les priorités des femmes ont changé et dans une certaine mesure celles des hommes aussi. La représentation de l’infirmière entrée dans la profession par vocation et entière-ment dévouée à son métier n’est plus néces-sairement vraie. Ces femmes privilégient aujourd’hui pour beaucoup une qualité de vie qui implique notamment une réduction de leur temps de travail. Notre institution ne déplore pas cette évolution, elle encourage évidem-ment l’adéquation vie professionnelle/vie privée mais il s’agit d’une contrainte de plus dans la gestion du Département Infirmier.

Paradoxalement, le personnel moins qualifié est lui majoritairement en demande d’aug-menter ses prestations alors que les besoins sont moindres.

Parallèlement à cette réalité sociale, s’ajoute une obligation légale qui, elle, est restée inchangée, à savoir assurer 24h/24h la per-manence infirmière en hospitalisation.

Une des évolutions du secteur hospitalier est la réduction de la durée de séjour du patient. Elle entraîne une augmentation de la charge de travail pour le personnel soignant et infir-mier, augmentation liée notamment à la pré-sence dans les services de patients quasi tous en épisode de soins aigus.

Soulignons l'arrivée en 2007 du DI-RHM (Données Infirmières du Résumé Hospitalier Minimum), système d'enregistrement de don-nées infirmières intégré au RCM (Résumé Clinique Minimum) et au SMUR. Cet enregis-trement contiendra des données administra-tives, médicales et infirmières, des données relatives au personnel et d’autres qui concer-nent la fonction SMUR (Service Mobile d'Ur-gence). Les données infirmières et médicales devront, avant enregistrement, être bien sûr consignées dans le dossier Patient, outil de travail d'une importance capitale pour TOUS les soignants.

Un des grands défis du futur pour notre insti-tution sera notamment de se rendre de plus en plus attractive et pour les patients et pour le personnel, tant en terme d’organisation et de qualité des soins que de conditions de travail.

La Direction du Département Infirmier jouera aussi un rôle clé dans le développement du «trajet clinique» du patient qui va davantage renforcer les collaborations interdisciplinai-res, intra et extrahospitalières, incontourna-bles si l’on veut optimaliser la prise en charge globale du patient.

Marie-Anik Miessen Directrice du Département Infirmier.

D’un financement normatif vers un financement par pathologieAvant 1995, en fonction de sa structure de lits agréés, le financement de l’hôpital était basé sur un prix de journée. On pouvait faire des journées en gardant ses patients.En 1995, la santé publique introduit dans le financement de l’hôpital des éléments de performance à travers la gestion des durées de séjour et le niveau d’activité en chirurgie ambulatoire. Parallèlement, des systèmes d’enregistrement de l’activité médicale (RCM : Résumé Clinique Minimum) et infirmière (RIM : Résumé Infirmier Minimum) sont mis en place et vont évoluer pour préparer la réfor-me suivante.

Au 1er juillet 2002, le SPF Santé Publique introduit le nouveau mode de calcul du financement des hôpitaux basé sur l’activité

médicale. Dans l’année de référence pour le calcul, chaque patient traité, en fonction du diagnostic qui a justifié son hospitalisation, entre dans un groupe de pathologie (APR-DRG) auquel est attribué la durée de séjour moyenne nationale correspondant au niveau sévérité de son état clinique (quatre niveaux) et à son âge (trois classes d’âge).

Le tableau 1 vous montre la durée de séjour normalisée pour une appendicectomie chez un patient en fonction de son âge et du niveau de sévérité en 2000. La durée de séjour réelle du patient n’inter-vient pratiquement plus et «l’hôpital» a tout intérêt au retour rapide du patient à domicile.

Le tableau 2 vous présente l’évolution entre 2000 et 2003 de la durée de séjour toujours pour l’appendicectomie.

Les bases du financement de l’hôpital

Le Département Infirmier du Centre Hospitalier Peltzer-La-Tourelle

Le Département Infirmier du CHPLT est constitué du personnel infirmier (infirmières générales et spécialisées), des accoucheuses et du personnel soignant au sens large.

synergies

De l’activité justifiée aux lits justifiésLe total des journées justifiées, en fonction du «case mix» de l’hôpital, divisé par les taux normatifs d’occupation des différents index de lits (lits C de chirurgie, lits G de gériatrie, ...), détermine le nombre de lits justifiés par l’acti-vité médicale. C’est ce nombre de lits justifiés qui intervient maintenant dans le calcul du financement de base du BMF de l’hôpital.

Durées de séjour nationales en 2000

Evolution des durées de séjour

pour l'appendicectomie pour l'appendicectomieentre 2000 et à 2003

âge ‹75 ans ›75 ans

sévérité

1 3,76 7,31

2 5,96 10,48

âge ‹75 ans ›75 ans

sévérité

1 -11% -22%

2 -11% -17%

Tableau 1 Tableau 2

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La boutade bien connue de « l’anesthésiste, quelqu’un qui dort à côté de quelqu’un qui devrait dormir » constitue peut-être le reflet de la méconnaissance des divers rôles et fonctions exactes de l’anesthésiste qui prévaut chez la plupart des patients (et peut-être certains confrères).

Le service compte actuellement 14 anesthé-sistes qui réalisent environ 13.000 actes par an, que ce soit pour une intervention chirur-gicale ou une procédure invasive. Environ 2/3 de l’activité est consacrée au bloc opé-ratoire, où là le développement du service et de l’anesthésiologie a évolué dans une large mesure tout comme la chirurgie. Ainsi des techniques comme la laparosco-pie demande une prise en charge anesthé-sique différente par rapport aux techniques dites « traditionnelles ». Conjointement, on assiste à des hospitalisations de plus en plus courtes avec l’avènement des hospita-lisations de jour rendues possibles par des méthodes anesthésiques appropriées.

La consultation préopératoire

Au CHPLT, une consultation préopératoire est organisée du lundi au vendredi (± 7000 patients en 2006). Ici, l’anesthésiste inter-vient dès avant l’entrée du patient à l’hôpi-tal. Depuis 2006, la consultation d’anesthé-sie bénéficie d’un code INAMI particulier, permettant le remboursement de la con-sultation préopératoire effectuée par un médecin anesthésiste. Malheureusement, la prestation ne peut toujours être rembour-sée que pour les patients en hospitalisation de jour et pour autant qu’elle ait lieu au moins 48h ouvrables avant le jour de leur intervention ce qui implique d’inciter le patient à prendre rendez-vous dès qu’une opération est programmée.

Pourtant une telle consultation est très souvent indispensable pour de nombreux autres patients :● De plus en plus de personnes entrent le

jour même de leur intervention même si ce n’est pas en « one-day », sur la deman-de des patients et la pression financière sur les durées de séjour.

● Beaucoup sont âgés ou sont gravement malades. Certaines interventions, pré-cédemment impossibles, deviennent réalisables grâce à la prise en charge préopératoire.

Rôle du médecin traitant

Le médecin traitant a un rôle fondamental dans la communication des antécédants et des traitements en cours chez ses patients.Même si peu sont arrêtés avant une inter-vention, la prise d’anticoagulants ou d’anti-plaquettaires chez les patients cardiovascu-laires notamment demandent une stratégie préopératoire. La gestion des problèmes allergiques, pulmonaires, endocrinologi-ques ou hématologiques doit également être considérée sans précipitation, à dis-tance de l’intervention afin d’en minimiser le nombre de reports. Certains examens spécifiques préopératoires peuvent être requis suivant l’âge, l’état des patients et le

type de chirurgie. Ils ne sont cependant plus systématiquement prescrits comme cela se faisait auparavant.

Enfin, la consultation permet d’expliquer les techniques employées et de répondre aux questions ou inquiétudes du patient.

Consultation sur le site Peltzer de 8h à 12h30 et de 14h à 17h30 du lundi au vendre-di - prise de rendez-vous au 087/21.95.13

Le péri-opératoire

Cette activité comporte la gestion de tous les événements s’étendant dès l’admission du patient jusqu’au suivi postopératoire en salle de réveil et d’hospitalisation en colla-boration avec les opérateurs. Elle englobe l’intervention proprement dite avec l’anes-thésie mais aussi le maintien de la physiolo-gie des organes principaux et la préparation à l’analgésie postopératoire.

Le service d'Anesthésie : au coeur d'une pratique pluridisciplinaireAu cours de ces dernières années, le service d'Anesthésie du CHPLT a modifié ses activités en les étoffant et en les diversi-fiant de manière importante.

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L’informatisation, la digitalisation et la miniaturisation ont permis l’administration de produits de façon très précise ainsi qu’un monitoring des paramètres cérébraux, hémodynamiques et respiratoires perfor-mants et de manière non invasive. De nou-veaux appareillages permettent également le maintien de la température corporelle optimale ainsi que la récupération - si pos-sible - du sang du patient.

L’anesthésie peut être soit générale, soit purement régionale (avec une panoplie de techniques qui s’est fortement étoffée au cours de la dernière décennie) soit égale-ment en combinant les deux ce qui permet une diminution des doses de chaque pro-duit utilisé.

Un autre pan de l’activité du service d’Anes-thésie est le «hors bloc». L’assistance d’un anesthésiste est demandée dans de nom-breux gestes diagnostiques et thérapeuti-ques comme :● l’endovasculaire avec dilatation et pose

de stents.● l’endoscopie digestive où là aussi des

actes naguères chirurgicaux se font par gastroscopie, colonoscopie ou cholan-gioscopie (dilatation, prothèse).

● des procédures radiologiques concernant notamment des patients pédiatriques (scanner, RMN).

● l’analgésie obstétricale, enfin qui néces-site une organisation 24h sur 24 avec la

mise en route d’une analgésie péridurale. Environ 750 péridurales sont réalisées par an avec actuellement peu d’effets secon-daires ou complications. Le matériel et les produits disponibles ici aussi se sont améliorés et diversifiés avec des risques - non nuls - mais limités permettant de rassurer les patientes. S’il y a césarienne, l’anesthésie péri-médullaire constitue le premier choix ; cela permet à la maman de vivre la naissance de son enfant de façon plus confortable avec des risques amoindris notamment dans les problèmes de pré-éclampsie.

La garde

Un anesthésiste - secondé si nécessaire et à sa demande - assure une garde permanente 24h sur 24, 7 jours sur 7. Malgré la diminu-tion de la traumatologie liée aux accidents de roulage, on constate une augmenta-tion importante d’actes réalisés en urgen-ce; ceux-ci concernent surtout la chirurgie orthopédique, abdominale et obstétricale.

Les activités connexes :

● Les consultations de douleurs chroniques.● Les consultations d’acupuncture 2x/

semaine.● Les consultations d’hypnothérapie.

Le futur

A court terme (début 2008) fermeture des 2 blocs de la Tourelle et de Peltzer et installa-tion dans un bloc unique sur le site Tourelle comptant huit salles d’opération plus trois salles consacrées aux endoscopies et peti-tes interventions (PI).Les anesthésistes sont en attente :● de l’industrie pharmaceutique de produits

idéaux combinant à la fois une sécurité d’emploi, l’absence d’effets secondaires (notamment les nausées et vomissements), une courte durée d’action, une anesthésie et/ou analgésie de choix et des effets tout à fait prédictibles quel que soit le patient.

● d’acquérir l’expertise dans la maîtrise de techniques non utilisées jusqu’à pré-sent comme l’échographie (utilisée dans l’anesthésie loco-régionale afin de repérer les structures nerveuses) ; l’informatisa-tion du monitoring et de l’administration médicamenteuse ainsi que le dévelop-pement de projet permettant l’extraction de connaissances sur base de données issues de milliers d’anesthésies.

Enfin et ici c’est un futur peut-être plus sombre, le recrutement de jeunes anes-thésistes risque d’être des plus difficiles quand le numerus clausus entraînera, comme dans d’autres disciplines, une dimi-nution d’effectifs.

Numéros utiles : Dr Jean Luc Strivay, Chef de Service : 087/21.28.69 - Dr Pierre Geortay, adjoint : 087/21.28.66 - Dr Eric Brohon : 087/21.28.56 - Dr Anne-Marie Cayet : 087/21.28.67 - Dr Valérie Decurninge : 087/21.93.65 - Dr Jean-Louis Forster : 087/21.28.65 - Dr Marie-Pierre Geortay : 087/21.28.92 - Dr Luc Hankenne : 087/21.28.21 - Dr Muriel Jacquemin : 087/21.94.88 - Dr Jean-Michel Knott : 087/21.28.59 - Dr Dorothéa Lapière : 087/21.28.13 - Dr Franck Pieron : 087/21.28.78 - Dr Carine Schwall : 087/21.28.74 - Dr José Vinders : 087/21.28.49Clinique de la douleur : Dr E. Brohon : 087/21.28.56 - Dr F. Pieron : 087/21.28.78 - Dr J.-L. Strivay : 087/21.28.69Acupuncture : Dr J. Vinders : 087/21.28.49 - Hypnose : Dr D. Lapière : 087/21.28.13 - Dr J.-L. Forster: 087/21.28.65 - Dr L. Hankenne : 087/21.28.21 - Dr C. Schwall: 087/21.28.74 - Consultation Peltzer : 087/21.95.13 - 087/21.92.89 - Secrétariat : 087/21.95.15

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Alors que la fonction rénale permet enco-re au patient une autonomie (clearance MDRD de l’ordre de 25 ml/min), le but de l’entretien est d’informer le patient des différentes modalités de traitement et de lui permettre un choix éclairé en dehors de l’urgence.

A cette occasion, les différentes méthodes de suppléance sont proposées, essentiel-lement l’hémodialyse en centre ou l’auto-dialyse et la dialyse péritonéale. Il est, en effet, plutôt du ressort du médecin de parler de la greffe préemptive si le patient est éligible.

Les différentes voies d’abord, qu’il s’agis-se du cathéter permanent de dialyse péritonéale ou la fistule artério-veineuse native, sont montrées au patient soit sous forme de diaporama, soit en réalité. Les avantages et inconvénients des différen-tes méthodes sont expliqués au patient.

Selon les besoins du patient et de sa famille, l’entrevue dure de 1 à 2 heures et permet à l’infirmier spécialisé de se ren-

Le programme fédéral de dépistage du can-cer du sein propose aux femmes de 50 à 69 ans de bénéficier d’une mammographie gratuite tous les 2 ans.

Cette mammographie s’appelle Mammotest.

L’objectif de ce dépistage est de détecter le plus tôt possible un éventuel cancer du sein afin de le soigner au début de son évolution, ce qui augmente les chances de guérison.

Le programme a fait l’objet d’importants protocoles d’accord et de collaboration entre l’Etat Fédéral et les Communautés. Il a été établi selon les recommandations émi-ses par l’Union Européenne dans son pro-gramme « L’Europe contre le cancer », afin d’offrir aux femmes un dépistage de qualité tant au niveau des appareils utilisés que de la formation spécifique des radiologues.

Le Centre provincial de coordination envoie les lettres d’invitation, enregistre les don-nées médicales et suit les dossiers. Il fait l’analyse de la qualité et de l’efficacité du programme au niveau provincial.

Le Centre communautaire de référence pour le dépistage du cancer du sein coordonne et évalue le programme en communauté française.

Lors du passage de la patiente dans l’unité de mammographie, des renseignements administratifs simples lui sont demandés de même que le nom de son médecin auquel elle souhaite que son résultat soit adressé.

Le Mammotest est réalisé par un(e) techno-logue spécifiquement formé(e) à cet effet sous forme de 2 clichés par sein. Ensuite, le

radiologue analyse le mammotest. Le résul-tat est alors envoyé au Centre provincial de coordination de même que les clichés afin d’être analysés par un 2ème radiolo-gue (double lecture). Ce centre renvoie les clichés et la lettre de résultat à l’unité de mammographie. Celle-ci les fait parvenir au médecin référent.

Conformément aux exigences de la protec-tion de la vie privée, il sera demandé à la patiente de marquer son accord pour l’enre-gistrement et le traitement de ses données médicales de même que pour le recueil des résultats des éventuels examens de suivi auprès de ceux qui les ont réalisés.

La patiente dispose de la liberté de refuser l’enregistrement des données complémen-taires sans perdre son droit au mammotest.

Consultation de pré-dialyse La consultation de pré-dialyse est une activité programmée, sur rendez-vous, entre un futur patient nécessitant un traitement substitutif, sa famille et un personnel infirmier spécialisé.

Mammotest : outil indispensable dans le dépistage du cancer du seinDans le cadre du Mammotest, l’unité de mammographie située sur le site Peltzer est agréée selon les normes médico-radiologi-ques pour le dépistage du cancer du sein par le Gouvernement de la Communauté Française.

dre compte du stress du patient, de son degré de compliance thérapeutique et de son degré d’hygiène.

Le but de cette prise en charge vise à dédra-matiser chez le patient le futur qui l’attend, lui permettre de maintenir une autonomie de choix et de pratique, une décision dans des conditions sereines en parfaite harmo-nie avec son entourage proche.

Cette prise en charge planifiée est un facteur de réussite, à la fois en terme médical et en terme psychosocial. La collaboration avec le médecin traitant est évidemment requise de manière à perce-voir l’adéquation du choix de traitement proposé au patient.

Numéro utile : M. Ghislain Stevens, infirmier - chef du service de dialyse : 087/21.29.84

Numéros utiles : Prise de rendez-vous : 087/22.22.78 et 087/21.92.34.

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un autre regard

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Particulièrement complexe, la formation embryologique du cœur intervient très tôt dans la grossesse. Le fœtus n’est pas à l’abri d’une mauvaise «programmation»… rien d’étonnant dès lors que les malforma-tions du cœur soient les plus fréquentes des anomalies congénitales (1 %).

Les progrès de l’anesthésie et des techni-ques chirurgicales ont permis de sensation-nels résultats en toute sécurité.

De nouveaux moyens diagnostiques favori-sent l’amélioration de la prise en charge des cardiopathies congénitales.L’échocardiographie a fortement réduit les indi-cations de l’angiographie, évitant très souvent des gestes invasifs et une hospitalisation.L’angiographie est essentiellement utilisée pour des malformations cardiaques très complexes ou pour des coronarographies. Le cathétérisme est devenu le plus souvent «interventionnel».La résonance magnétique (IRM) s’établit actuellement comme nouvelle technique d’imagerie en offrant la représentation tri-dimensionnelle et l’analyse de la fonction cardiaque.

L’informatisation et la miniaturisation des appareils permettent une investigation plus rigoureuse des troubles du rythme.

L’enfant «en devenir», n’est pas un «adulte en miniature»Le cardiologue pédiatre, médecin expert en technique et en physiologie, s’intéresse à la génétique, à l’embryologie et à tout ce qui conditionne la croissance.Il travaille en lien étroit avec les obsté-triciens. Des décisions éthiques difficiles doivent être guidées par une parfaite con-naissance anatomique, développementale ainsi que du pronostic des malformations fœtales. Le cardiologue pédiatre oriente les

choix thérapeutiques de l’intensiviste, ou d’autres spécialistes tels que l’oncologue, le pneumologue, l’endocrinologue ou le néph-rologue … Pour assurer le suivi des enfants atteints de cardiopathies congénitales et devenus grands, il établit une étroite colla-boration avec le cardiologue pour adultes.

La venue du Docteur Marie-Christine SEGHAYE dans l’équipe pédiatrique et l’ouverture de nouveaux locaux de policlini-que permettront de développer davantage la cardiologie des enfants, en collaboration avec les pneumologues, grâce à un labora-toire complet d’épreuves fonctionnelles.

Qu'est-ce que la neuropsychologie cognitive ? Il s'agit d'un domaine qui étudie les rela-tions entre le cerveau et les processus mentaux. On évalue les différentes fonc-tions cognitives qui régissent notre vie quo-tidienne, à savoir, la mémoire à court terme (qui permet d’effectuer un enregistrement d’informations durant un court délai), de la mémoire à long terme (mémoire sémanti-que, épisodique, procédurale et représenta-tions perceptives), les fonctions exécutives (qui gèrent la planification de l’action, les doubles tâches, l’inhibition verbale...), lan-gagières, attentionnelles et instrumentales ainsi que les capacités de raisonnement. Chacune de ces fonctions peut être altérée à n’importe quelle période de la vie, suite

notamment à un traumatisme crânien, des crises d’épilepsie, des troubles psychiatri-ques (dépression, alcoolisme,...) ou encore dans le cadre d’une pathologie dégénéra-tive (démence,...).

Quel type de prise en charge propose le CRF ? Le Centre accueille chaque jour des per-sonnes présentant ces différents types de problèmes dans le but de pallier les trou-bles cognitifs qui y sont conséquents et qui entravent le bon fonctionnement quotidien. Dans un premier temps, il y a la demande de bilan qui émane généralement du phy-siothérapeute ou du médecin traitant. Il se réalise en deux à trois séances (selon les ressources attentionnelles du patient). Le

bilan neuropsychologique met en évidence les capacités cognitives préservées et alté-rées. Il sert de point de départ à la réa-daptation neuropsychologique proprement dite. En collaboration avec l'équipe pluri-disciplinaire de la rééducation neuromotrice (kinés, ergos, logos, physiothérapeutes); soit il sera décidé d’utiliser les capacités préservées afin qu’elles pallient les déficits cognitifs (stratégies basées sur l’exploita-tion des capacités intactes), soit de réédu-quer directement les fonctions cognitives altérées (stratégies de rétablissement) ou encore de s’appuyer sur des moyens exté-rieurs (stratégies palliatives tel un agenda). La prise en charge est "faite sur mesure" pour chaque patient. Elle privilégie avant tout leur qualité de vie.

A cœur ouvert : La cardiologie pédiatrique au CHPLT en 2007

Tout juste quinquagénaire, la cardiologie pédiatrique est une jeune spécialité. Les premiè-res interventions «à cœur ouvert» remontent aux années 1950. Que de chemin parcouru !

Prise en charge neuropsychologique au Centre de Réadaptation Fonctionnelle de Verviers

Numéros utiles : service de Pédiatrie, département de cardiologie pédiatrique : Docteur Benoît DARON (087/21.94.39) - Docteur Marie-Christine SEGHAYE (087/21.93.95)

Numéros utiles : Secrétariat: 087/21.20.20 - Mme C. Laloire : 087/21.25.06 (mardi, mercredi, vendredi)

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7 au CHPLT

Editeur responsable : C. Degauque, Directeur Médical. Ont collaboré à ce numéro :E. Brohon, B. Daron, B. Fernandez, P. François, H. Gilson, D. Jansen, C. Laloire, D. Lapière, C. Lefebvre, G. Lising, C. Luxen, Ph. Magermans, Ch. Maréchal, R. Miard, M.-A. Miessen, M. Muller, J. Schoffers, M.-C. Seghaye, J.-L. Strivay, J. Tits.

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C’est utile Le langage des signesDepuis le 1er janvier 2006, Monsieur René MIARD est disponible comme Médiateur Interculturel en langage des signes. N’hésitez pas à le contac-ter au 087/21.94.80 lorsqu’un(e) de vos patient(e)s sourd(e)s doit être hospitalisé(e) ou venir en consultation.

C’est en cours Le B2 au CHPLTComme le permet l’Arrêté Demotte sur la cardiologie, le CHPLT vous informe qu’il a introduit sa demande d’extension d’acti-vité, en collaboration avec le CHU, pour le programme cardiologique. Cette deman-de, acceptée par le Ministre Demotte, per-met au CHPLT de poursuivre son activité de coronarographie diagnostique (B1) et de réaliser, prochainement après aména-gement de nos locaux, le cathétérisme interventionnel (B2 – dilatation et pose de stent) en collaboration étroite et sous la direction du Professeur Victor Legrand, comme par le passé.

Bon à savoirDans le cadre de sa mission d’hôpital de proximité, le CHPLT continue de dévelop-per des consultations, ainsi sur le site des Heures Claires à Spa deux nouvelles consultations sont disponibles : une de dermatologie avec le Dr Caroline LETAWE, et une de néphrologie avec le Dr Georges CORNET (Rendez-vous : 087/79.20.10).Dans nos locaux à Aubel, le Dr Frédéric LARDINOIS, spécialiste en chirurgie digestive, de l’obésité et des seins, com-plète l’offre de soins en consultant le mercredi de 15h à 17h (Rendez-vous : 087/21.95.13)

C’est à venir Le service de Néphrologie du CHPLT par-ticipe à la première Journée Mondiale du Rein en organisant une journée thé-matique à destination d’un public sco-laire (l’après-midi) et du grand public en soirée (accueil dès 19h30). L’évènement aura lieu à l’Espace Duesberg (Bd de Gérardchamps – complexe Movie West). Nous vous invitons, chers amis médecins généralistes, à mettre bien en évidence dans vos salles d’attente l’affiche repre-

nant le programme de la soirée. Nous vous en remercions d’avance et vous pré-cisons, que naturellement, vous y êtes cordialement invités.Inauguration officielle de l’appareil de Tomothérapie le 20 avril 2007 à 16h.Un colloque médical vous permettra de découvrir cette nouvelle technologie à l'automne.

Quelques chiffres ?Hospitalisation classique .................... 2005 ..........2006Admissions ................ 15.675 ....... 15.828Journées .................. 107.305 ..... 107.584Durées de séjour ........... 6,82 ........... 6,81Accouchements ..............990 ......... 1.023Urgences .................... 30.153 ....... 31.767Hôpital de jour ............11.779 ........12.481Consultations .......... 119.998 ..... 127.759CPA à Borgmoumont (lits SP) – Journées ...................................18.488 ....... 19.424

Les Talents Eric Brohon : anesthésiste, sportif et musicien…On connaît Eric Brohon, le médecin anes-thésiste. Ce qu’on sait peut-être moins c’est qu’il est un grand sportif. En VTT, il a notamment participé à des épreuves internationales comme le Free Raid Classic dans les Alpes (il s’agit de descente pure et dure) et la traversée du Jura ! Il pratique aussi le jogging à un niveau plus que res-pectable puisqu’il a pris part en 2005 à un marathon à Amsterdam. Parmi les 10.000 participants de cette course de 42,5 km il s’est classé dans les 3.000 premiers. Il n’y a pas qu’en vélo et en jogging que notre anesthésiste brille, il faut encore ajouter le ski. Avec sa femme et son jeune fils, il a, entre autres, participé au cham-pionnat de France des familles en 2004 et 2005. Ensemble ils ont slalomé en relais. Cette compétition dans laquelle la famille Brohon s’est illustrée brillamment consti-tue l’un des meilleurs souvenirs de notre sportif anesthésiste. D’ailleurs, il remet ça cette année avec sa fille de 14 ans. Ils espè-rent faire encore mieux qu’une déjà remar-quable 4ème place. Quand le Président du Conseil Médical n’endort pas ses patients, n’est pas sur son vélo, en train de courir ou sur les pistes de ski, il joue du Djembé ! Une toute autre activité mais qui peut se révéler tout aussi physique !

Bienvenues Madame Catherine GERARDY, infirmière en Chef pour le service des Soins Intensifs : 087/21.28.91Docteur Marie-Christine SEGHAYE,médecin spécialiste en cardiologie pédia-trique et soins intensifs pédiatriques : 087/21.93.95Docteur Olivier DE HERTOGH, médecin spécialiste en radiothérapie : 087/21.27.98Docteur Candice DELCOURT, médecin spécialiste en neurologie : 087/21.27.90

Madame Catherine GERARDY

Docteur Marie-Christine SEGHAYE

Docteur Olivier DE HERTOGH

Docteur Candice DELCOURT