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Claudia Leuly Joncart Neuropsychologue. CHU MARTINIQUE. 2018 THEORIE DE L’INFORMATION ET PRINCIPES DE COMMUNICATION

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Claudia Leuly Joncart

Neuropsychologue.

CHU MARTINIQUE. 2018

THEORIE DE L’INFORMATION

ET

PRINCIPES DE COMMUNICATION

PLAN

Définition

Modèles théoriques de l’information

Principes généraux de la communication verbale

Composantes

Déperdition du message

Failles de la communication

Les attitudes et comportements:

d’autres moyens de communication

La communication

Dans la relation, la communication est omniprésente mais

toujours imparfaite.

C’est un art difficile mais qui s’apprend.

D’où l’importance de comprendre la communication.

La communication

- La communication est parfois comme un labyrinthe où

nous éprouvons de la difficulté à nous retrouver.

- Réussir à bien communiquer est souvent un tour de

force.

C’est pourquoi il faut beaucoup d’ouverture aux autres et

l’acquisition de certaines connaissances et habiletés

favorables..

Définition D’après le Dictionnaire Larousse, on entend par communication :

L’action de communiquer : Etre en communication avec quelqu’un,

prendre recevoir une communication.

Communiquer quelque chose : Un avis, un message, un renseignement.

C’est la transmission de l’information au sein d’un groupe, considérée

dans ses rapports avec la structure de ce groupe.

La communication comprend 2 éléments distincts :

Le contenu, c’est-à-dire l’information elle même, un message, en langage

codé.

Le véhicule ou l’outil qui permet la circulation de cette information

Définitions

Le Robert historique et étymologique nous dit :

"Communication est emprunté au dérivé latin"communicatio" qui

signifie:

« Mise en commun, échange, action de faire part".

Activité présente dans toutes les espèces vivantes

Nécessité qui participe à la survie de l’espèce, à la vie et à la

coexistence des individus

LES MODELES THEORIQUES

DE L’INFORMATION 1

Le modèle de Shannon est un modèle qui est centré sur :

-la théorie du traitement de l’information,

- sert aujourd’hui de matrice de référence pour les sciences de la

communication.

LES MODELES THEORIQUES

DE L’INFORMATION 1

LES MODELES THEORIQUES

DE L’INFORMATION 1

Référence ambiguë, car s’il est d’usage de le présenter en

premier, c’est pour s’en démarquer aussitôt.

En effet, les spécialistes ont vite compris que la

communication humaine ne pouvait se réduire à un modèle

mathématique et de surcroît linéaire

LES MODELES THEORIQUES

DE L’INFORMATION 2

La théorie de Shannon a été complétée par un de ses élèves, Norbert Wienner qui s’est inspiré de la cybernétique (science des machines qui s’autorégulent : étant informées sur leurs résultats, elles se corrigent elles-mêmes)

Il pose donc comme principe que l’information est transmise de manière circulaire.

Il va donc réutiliser la théorie de Shannon, en y intégrant la théorie du feed-back = rétroaction ou information en retour

LES MODELES THEORIQUES

DE L’INFORMATION 2

Théorie de Wienner

Filtres

Le schéma de la communication

Cette communication implique 2 personnes ou plus. Pour qu’il y ait une communication de qualité, il faut que le récepteur indique qu’il a reçu et comprit le message de l’émetteur.

LES MODELES THEORIQUES

DE L’INFORMATION

L’émetteur : peut être un individu, un groupe, une machine.

Il est la source du message, il envoie le message, c’est le point de

départ de l’information

Le récepteur : peut être un individu, un groupe ou une

machine. Point d’arrivée de l’information (interprétateur).

Le message : c’est la matière de l’information transportée

d’un champ à l’autre. On l’appelle aussi le contenu de

l’information. C’est l’idée, la pensée que l’émetteur

transmet.

Le schéma de la communication

L’émetteur et le récepteur sont

influencés dans la communication

par:

- la personnalité de chacun et

l’image que l’on s’en fait;

- Leurs fonctions dans la société;

- Leurs rôles et les réactions que

l’on peut attendre dans des situations

sociales définies.

Le canal de communication

Il peut être, en première

approximation, défini par les moyens

techniques auxquels l’émetteur a

recours pour assurer l’acheminement

de son message vers le destinataire :

- Moyens sonores : Voix, ondes

sonores, oreille…

- Moyens visuels : Excitation

lumineuse, perception rétinienne…

La transmission réussie d’un message

requiert non seulement un canal physique mais aussi une prise de contact

psychologique.

Le canal de communication est la voie de

circulation des messages.

Les bruits: les parasites Eléments importants à

prendre en compte en face à face avec un patient.

Perturbe la bonne compréhension : bruits, lumière, état d’esprit des communicants, les émotions, température de la pièce, culture, expériences passées, savoir faire, idées préconçues, anxiété, préjugés, interprétations, manque d’écoute, etc.

Ils constituent, dans une certaine mesure des obstacles de la communication.

Les filtres

Le Code Le code : C’est un ensemble de signes

et de règles de combinaison de ces signes.

Il permet de constituer et de comprendre

des messages.

L’émetteur y puise pour constituer son

message (c’est l’opération d’encodage).

Le destinataire identifiera ce système de

signes (c’est l’opération de décodage) si

son répertoire est commun avec celui de

l’émetteur.

Il doit être compréhensible par le

récepteur qui devra dans un premier

temps le décoder.

Le code

Le décodage sera plus efficace si les signes de l’émetteur et du récepteur

ont beaucoup de traits communs.

A ce décodage, fait suite une interprétation, compte-tenu du contexte, de

la situation, des personnes, etc.

Code Commun

Il ne suffit pas que le code soit commun pour que la

communication soit parfaite.

Ainsi, 2 Français ne possèdent pas forcément la même

richesse de vocabulaire ni la même maîtrise de la syntaxe.

Soulignons enfin que certains types de communication

peuvent recourir à l’utilisation simultanée de plusieurs

canaux de communication et de plusieurs codes

Exemple : Cinéma, ordinateur…

FEED - BACK Le feed-back : c’est la réponse du récepteur démontrant qu’il a

reçu le message.

C’est le retour de l’information, la réponse aux questions posées.

C’est la réaction du récepteur à ce que dit l’émetteur et quelle influence a cette réaction sur l’émetteur.

C’est un processus de régulation qui maintient la situation de communication.

L’essence du feed-back n’est pas tant de donner un message qu’une vérification que le récepteur l’est reçu dans le sens où l’émetteur l’a envoyé.

D’où la nécessité de s’assurer que le message a bien été compris dans le sens de l’émetteur.

Le feed-back peut être verbal ou non-verbal.

En résumé La communication est une conduite psychosociale

visant à transmettre une information par l'emploi du langage, des gestes, des attitudes ou des mimiques.

Dans la communication, on part avec quelque chose de très large et à l'arrivée très peu de choses sont perçues. La réponse donnée par le récepteur est la garantie que l'émetteur a été compris ou non: c'est le "feed-back", qui pourra être positif ou négatif.

La communication est une série de feed-back successifs.

En résumé

Les types de communication

1.La communication unilatérale s’établit d’un émetteur

vers un récepteur sans qu’il y ait réciprocité. (rétroaction =

feed-back)

Exemple : Le professeur durant un cours magistral, le poste

de télévision, l’affiche sur un mur diffuse des messages sans

recevoir de réponse.

Certains auteurs pensent qu’il n’y a communication que

lorsqu’il y a feed-back.

Les types de communication

2.La communication bilatérale : s’établit lorsque

l’émetteur et le récepteur font alterner leurs rôles.

C’est ce qui se passe au cours d’une conversation courante, où

l’on échange des messages.

La communication unilatérale : renvoie davantage à la

théorie de l’information.

Au sens courant du terme, l’information désigne un ensemble

de renseignements concernant des faits, des personnes …

Les malentendus en communication

Ceci suppose:

La perception des choses

peut déformer la réalité

La perception des choses est

propre à chaque individu.

Chacun voit ce qu’il veut voir.

Nous n’avons qu’une

représentation de la réalité

Nos préférences nous font

privilégier certains aspects

plutôt que d’autres.

Nous ne percevons pas toutes les choses qui existent

- L’influence des « A priori »

L’effet de halo est un phénomène intervenant dans la constitution

de l’image d’autrui

C’est une extrapolation abusive et subjective des caractéristiques de

la personnalité d’un individu à partir d’éléments extérieurs.

L’effet de halo peut être positif ou négatif.

Ce phénomène couplé à l’effet Pygmalion a une incidence

prépondérante dans une situation de communication.

Souriante, sexy, svelte,

bien habillée

Effet de

Halo

Positif

Intelligente

gentille,

douce

Effet de Halo négatif

Pas soignée,

mal coiffée,

bizarre, pas

jolie

Effet de

halo

négatif

Sans doute

folle, pas

normale

PRINCIPES GENERAUX

DE LA

COMMUNICATION

VERBALE

Le langage verbal et non verbal Dans la communication orale,

les informations prioritairement

transmises sont non verbales.

L’émetteur est d’abord vu puis

entendu et éventuellement

compris.

En communication, les mots ne

sont pas les plus importants. Ils

représentent que 7% de

l’impact d’un message.

LE DIT et LE NON-DIT

Le non-dit, c’est ce que je n’exprime pas, mais qui peut être

perçu de façon intuitive.

C’est l’expression cachée des émotions, sentiments,

impressions.

Soit pour le dissimuler aux autres (bien que cela puisse

transparaitre dans le non verbal)

Soit parce que je n’en ai pas conscience. Le non-verbal est

dit mais sans les mots.

LE VERBAL

Correspond aux mots qui sont prononcés.

Le verbal ce sont les mots, leur sens et leur signification.

Selon le non-verbal qui l’accompagne, un mot peut prendre

un autre sens que son sens normal.

Par conséquent, la signification des mots est leur sens

premier (objectif).

Le sens, accompagné du non-verbal, est leur signification

cachée, plus subjective, liée au contexte

LE NON-VERBAL

Ce qui est dit, mais sans les mots.

La concordance entre le verbal et le non verbal renforce la

compréhension du message.

Il ne suffit pas de parler pour communiquer.

Pour communiquer, il faut commencer par écouter.

Écouter l’autre, ses propos mais aussi son corps et les

messages qu’il transmet.

LES FAILLES DE LA

COMMUNICATION

L’asymétrie des interlocuteurs :

La position de l’émetteur et du récepteur sont parfois trop

inégalitaires pour qu’il y ait vraiment échange

La relation de soins implique que le soignant réduise au

maximum cette asymétrie.

L’ambiguïté des messages :

Il est difficile de formuler des messages clairs et explicites.

Les mots n’ont pas forcément le même sens pour tous.

LES FAILLES DE LA

COMMUNICATION

Le récepteur n’est pas passif :

L’attention du lecteur, de l’auditeur ou du spectateur est

toujours sélective

Le processus de filtrage de l’information est renforcé par le

fait qu’émetteur et récepteur n’ont pas forcément les mêmes

centres d’intérêts et préoccupations.

Ce qui est dit par l’un n’est pas entendu par l’autre

LES FAILLES DE LA

COMMUNICATION

La forme agit sur le contenu :

La présentation influe insidieusement sur le poids du message

La forme agit sur le fond, le contenant sur le contenu

Dès lors, la maîtrise de l’expression orale ou écrite, l’art de

l’argumentation et de la présentation de soi sont des

éléments essentiels dans la communication.

Communiquer efficacement, c’est s’assurer de:

- ce que j’ai à dire

- Ce que je pense à dire

- Ce que je sais dire

- Ce que je dis effectivement

- Ce qu’il entend

- Ce qu’il comprend

- Ce qu’il admet

- Ce qu’il retient

- Ce qu’il dira ou répètera

En résumé….

Les attitudes et comportements:

d’autres moyens de communication

Ils se répartissent en 2 catégories: Les attitudes de réceptivité: servent à l’acceptation,

à l’accueil du patient.

Les attitudes et comportements de partage de

l’information: servent à nos échanges.

Ils comprennent:

les moyens servant réagir à ce que communique le patient:

Les stratégies pour le faire exprimer,

pour l’amener à préciser sa pensée, pour lui refléter son

comportement, pour le motiver ou pour lui faire prendre

conscience de certaines choses.

Les attitudes d’accueil et de

réceptivité

Ce sont celles qui, chez le soignant, manifestent sa

volonté d'ouverture, d'écoute et d'acceptation de

l'autre : contact visuel, écoute, expression faciale

ouverte, manifestation de politesse et d’intérêt, etc.

Elles sont à la fois verbales et non verbales :

paroles, regard, expressions de la figure, ton de

voix, gestes, etc.

Elles font savoir à la personne que nous sommes

présentes pour elle, que nous demeurons là pour

l'écouter et pour l’aider au besoin.

L’écoute

L'écoute est à la fois regard et observation, saisie des

mots et de leur signification, des intonations de la voix

et des émotions sous jacentes.

Elle n’est pas seulement une attente passive, elle

devient parole, questionnement pour mieux découvrir,

mieux comprendre.

C'est le moment de mobiliser ses facultés personnelles

pour comprendre le client.

Quelques obstacles à la non écoute

-Retentissement, résonance de l’autre en moi (par rapport à notre vécu,

fait référence à une souffrance en nous.

- Déception, ressentiment. Certains personnes déçoivent : l’image de

l’aidé idéal est cassée et cela peut altérer la relation d’écoute qui était

une sorte de relation de sympathie

- L’insécurité que provoque l’autre en moi

- Curiosité (on oriente le dialogue)

- Désir de contrôler l’autre, la situation, et d’imposer la solution, le

contrôle de la situation par le soignant.

Attitudes courantes de l’écoutant

qui ne facilitent pas l’expression:

Il existe 5 attitudes qui ne facilitent pas l’expression (et une 6ième bénéfique : la reformulation) :

Evaluation ou le

jugement moral Interprétation -

explication La consolation

L’enquête Solution au

problème

Reformulation La bénéfique

1) L’évaluation ou le jugement moral.

Le patient se sent jugé par un censeur et ne peut plus nous faire confiance : se sent coupable (et se soumet à notre jugement, demande souvent ce qu’il a le droit de faire) ou à l’inverse refuse les soins.

2- L’interprétation, l’explication.

Il ne faut pas chercher à tout comprendre même si on sait qu’il y a toujours une raison à un comportement. Cela peut agresser l’autre d’essayer de tout expliquer, d’imposer une interprétation.

3 - La consolation.

« Tout s’arrangera, … »

La personne devient passive et risque de ne pas se sentir comprise dans sa souffrance à long terme et d’ être dans une

relation de maternage, de dépendance.

4 - L’enquête.

L’entretien directif peut orienter le dialogue = on fait taire la souffrance sous les questions (sécurisant pour l’aidant).

5) Solution au problème.

On risque d’être autoritaire, la personne devient passive, on décide pour elle. Il faut écouter la souffrance avant de proposer des solutions, la personne doit avoir le sentiment de choisir, de s’approprier les réponses.

La reformulation permet de montrer à l’autre que l’on est à l’écoute de sa souffrance.

Effet miroir : le personne prend conscience de ce qu’elle dit et trouve des solutions.

Reformuler, c’est redire en d’autres termes de façon plus concise, plus explicite, ce que l’autre dit, de manière à obtenir son accord

Cela favorise la relation de confiance, apaise l’inquiétude, améliore la qualité du soin et des infos retenues.)

L’attitude bénéfique:

Exercices

Les attitudes de Porter

Porter psychologue américain, a développé une typologie d’attitudes qu’une personne peut adopter vis-à-vis d’une autre

en situation de communication.

Les attitudes de Porter

On s’attachera de choisir l’attitude la plus appropriée en fonction de la situation.

Pour aider l’autre à s’exprimer, c’est l’attitude de reformulation qu’il faut privilégier

Mise en situation

Récepteur Emetteur

Je dois expliquer

un soin technique

en moins de 20

minutes. Je ne

m’en sens pas

capable!

Le sujet est trop

complexe pour

que tu puisses

t’en sortir

Réponse du récepteur

Type d’attitude ???

1

Définition: Exprimer implicitement un jugement de valeur en

fonction de son propre cadre de référence. Ce jugement peut être

positif ou négatif.

Conséquences et réactions possibles:

Si le jugement est négatif, l’interlocuteur risque de se bloquer et

ne plus s’exprimer

Rentrer en conflit, déclencher de l’agréssivité

Si le jugement est positif, l’interlocuteur peut se soumettre à la

direction proposée

Attitude: Evaluation

Ce sujet mérite d’y

consacrer au moins

1heure pour que tu

puisses faire ressortir

tous les points

indispensables à sa

compréhension

Réponse du récepteur

Type d’attitude ???

2

Définition: Analyser ce qui vient d’être dit en ajoutant des

éléments des éléments extérieurs dus à une interprétation

personnelle

Conséquences et réactions possibles:

Si l’interprétation est fausse, l’interlocuteur se sent incompris et

risque de se bloquer

Si l’interprétation est juste, l’interlocuteur peut se sentir mis à nu

et se mettre en situation de blocage de la communication.

Attitude : Interprétation

Moi à ta place,

j’utiliserais un

diaporama pour

tenir dans les 20

minutes

Réponse du récepteur

Type d’attitude ???

3

Définition: Proposer une solution, un conseil, une décision

Conséquences et réactions possibles:

Risque de provoquer de la dépendance, l’interlocuteur ne

cherchera plus à résoudre lui – même les problèmes

Décider à la place de quelqu’un est dangereux et non formateur.

Si la suggestion n’est pas bonne, l’interlocuteur renverra la

responsabilité à celui qui l’a faite.

Attitude: Décision - Suggestion

As-tu réfléchis

aux points

importants à

faire passer?

Réponse du récepteur

Type d’attitude ???

4

Définition: Poser des questions pour obtenir un complément

d’informations sur des points précis.

Conséquences et réactions possibles:

L’entretien est orienté, les questions sont posées dans un

ordre précis

Il y a risque de blocage si le questionnement est mené

comme une enquête

Attitude: Enquête / Investigations

Tu connais très

bien le sujet, ne

t’en fais pas, je

suis sur que tu

vas t’en sortir

Réponse du récepteur

Type d’attitude ???

5

Définition: Dédramatisation et minimisation de l’importance du

problème. Cette attitude est en générale suivi d’une attitude de

suggestion.

Conséquences et réactions possibles:

L’interlocuteur peut accepter ce soutien et attendre qu’on lui

propose une solution

Il peut au contraire ne pas aimer cette attitude et répliquer de

manière négative.

Attitude: Support / Soutien

Si j’ai compris, tu

penses que 20 minutes

pour expliquer ce

soin technique ce

n’est pas assez long?

Réponse du récepteur

Type d’attitude ???

6

Définition: Consiste à répéter dans ses propres termes et de

manière synthétique ce qui vient d’être dit sans déformation ni

interprétation.

Conséquences et réactions possibles:

C’est une attitude d’écoute et de compréhension.

On ne cherche pas à interpréter, enquêter, soutenir,

suggérer ou évaluer mais vérifier que l’on a bien

compris.

C’est l’attitude de celui qui cherche à bien comprendre

Attitude : Reformulation

CONCLUSION Omniprésente mais toujours imparfaite, la communication

est un art difficile mais il s’apprend.

La prise de conscience de tous les biais et les entraves ouvre la voie à une meilleure maîtrise de la communication.

Il importe toutefois de ne pas confondre communication et moyens de communication :

risque de réduction d’un concept en lui-même riche et complexe.

Dans la relation, tous ces principes de communication doivent être pris en compte et adaptés.

Relation = Re-lier

Merci de votre attention

La communication – Etat des savoirs – Editions

Sciences Humaines

Jacques SALOME

« Papa, maman, écoutez-moi vraiment »

« Contes à guérir. Contes à grandir »

« T’es toi quand tu parles » - Albin Michel