thème d’étude: identité et diversité -...
TRANSCRIPT
Thème d’étude: Identité et diversité
Séquence 2:
Reconquérir son identité et la liberté.
Introduction
Pincez tous vos koras, frappez vos balafons. Le lion rouge a rugi. Le dompteur de la brousseD’un bond s’est élancé dissipant les ténèbresSoleil sur nos terreur, soleil sur notre espoir…
Léopold Sédar Senghor, hymne du Sénégal (1960)Kora et balafon: instruments traditionnels
A quelle période historique font référence ces documents ? Quels pays sont concernés ?
Colonisation (depuis 1830) et décolonisation. Pays dominants: France et Angleterre; dominés: Afrique et Asie (ici surtout Maghreb et Afrique Noire)
Qu’y apprend-on?
Vision pro coloniale: le colon dominateur, le colonisé exploitéVision opposée à la colonisation: dénonce les meurtres (ici au Maroc) et la violence des colonsVision de la libération: valeurs de lutte et de tradition mises en avant.
Comment transmettre son histoire, son passé, sa culture ?
Séance 1: Les artistes et les mouvements de libération des peuples.
1. Etude d’un groupement de textes:
•Marguerite Duras: Un barrage contre le Pacifique 1950•Aimé Césaire: « Le discours sur le Négritude » 1987•Léopold Sédar Senghor: Ethiopiques 1956
Quels sont les points communs entre ces trois auteurs ?
Même époque (20ème siècle)Tous nés hors de métropoleTous les trois sont des gens de lettreMême combat: contre la colonisationVie militante: implication dans la vie publique
Travail à réaliser.
Répondre aux deux questions par texte.
Puis aux questions suivantes:
1. Comment chacun de ces textes et les œuvres dont ils proviennent évoquent-ils le contexte dans lequel ont vécu leurs auteurs ? Comportent des éléments autobiographiques?
2. Comment la thématique de l’asservissement est-elle traitée dans chaque texte?
3. Montrez que chaque auteur décrit de manière différente les rapports entre les peuples colonisateurs et les peuples colonisés.
4. A quel genre littéraire chacun de ces textes appartient-il?5. Selon vous, qu’apporte de spécifique chacun de ces genres pour évoquer la
colonisation? Quel est celui qui a le plus d’impact?
1. Comment chacun de ces textes et les œuvres dont ils proviennent évoquent-ils le contexte dans lequel ont vécu leurs auteurs ? Comportent des éléments autobiographiques?
Duras: colonisation en Cochinchine (Asie), elle y a vécu, ses parents sont enseignants (héroïne ici= enseignante) , ses parents achètent des terres incultivables (comme ici)
Césaire: parle du mouvement qu’il a fondé avec Senghor: la Négritude, il a subi la domination en Martinique et s’est révolté.
Senghor: évoque la colonisation du Sénégal, pays où il est né, la domination des colons et la volonté de révolte.
2. Comment la thématique de l’asservissement est-elle traitée dans chaque texte?
Duras: le point de vue est celui des colons. Elle montre leur assurance, leur suffisance mais aussi la faiblesse de caractère des paysans locaux qui suivent « la mère » sans discuter
Césaire: le point de vue est celui des colonisés. Il met en avant l’oppression subie, la discrimination, l’exclusion. Mais cela le révolte et il organise un mouvement de lutte contre la colonisation.
Senghor: il rejoint le point de vue de Césaire. La colonisation est vue comme un calvaire, un véritable esclavage, une lutte contre les « races ». Il appelle à la lutte.
3. Montrez que chaque auteur décrit de manière différente les rapports entre les peuples colonisateurs et les peuples colonisés.
Duras: les colons sont vus comme persuasifs, les colonisés comme des peuples traditionnels sans grande volonté. Il n’y a pas de rapports coercitifs mais les colonisés effectuent le travail demandé. On ne sent pas de révolte.
Césaire: il constitue un mouvement en opposition avec les colons. C’est une lutte intellectuelle, collective pour se réapproprier sa propre culture mise à mal par la colonisation.
Senghor: il a un rapport de lutte et de haine vis-à-vis des colons. C’est une occupation comme l’occupation allemande pendant la guerre. Il lutte par l’esprit mais aussi par les armes.
4. A quel genre littéraire chacun de ces textes appartient-il?
Duras: roman autobiographie
Césaire: discours argumentatif
Senghor: du théâtre poétique
5. Selon vous, qu’apporte de spécifique chacun de ces genres pour évoquer la colonisation? Quel est celui qui a le plus d’impact?
Le roman autobiographique est un témoignage. Il n’appelle pas à la révolte mais décrit ce qui s’y passe.Le texte de Césaire est une argumentation rédigée bien après les décolonisations. Il revient sur son mouvement qui est l’un des grands mouvements intellectuels du 20è siècleSenghor fait du théâtre engagé pour faire prendre conscience à ses spectateurs et ses lecteurs de la nécessité de lutter.
Conclusion
Après la 2e guerre mondiale, la décolonisation voit l’émergenced’une nouvelle littérature (mais dans la langue du colonisateur)qui porte la trace des revendications identitaires des luttescoloniales.
2. Les valeurs du « je »
Les valeurs du « je » et le lexique lié aux valeurs du « je » : L’individuel, le collectif, le singulier.
Le pronom personnel « je » a trois valeurs :
-Individuel : qui concerne une seule personne. L’énonciateur raconte son histoire individuelle qui fait de lui un individu unique. La valeur de ce « je » est fréquente dans les récits de filiation.
-Collectif : qui concerne un ensemble de personnes, un groupe. « je » = nous. L’énonciateur revendique son appartenance à une collectivité dont il se sent le porte-parole. Cette valeur du « je » est présente dans les écrits « engagés ».
- Singulier ; qui se distingue par quelque chose d’inhabituel. L’énonciateur exprime ce qui le distingue des autres. La valeur du « je » est fréquente dans les poèmes de la négritude.
Exercice 1: remplir le tableau
Exercice 2: identifiez dans chaque texte la valeur du « je »
« Je rêve que je saute, que je nage, que je cours, que je grimpe. Je rêve que j’éclate de rire, que je franchis le fleuve d’uneenjambée, que je suis poursuivi par une meute de voitures qui ne me rattrapent jamais » Frantz Fanon, les Damnés de la Terre 1961
« Ainsi, le Congo nouveau que mon gouvernement va créer sera un pays riche, libre et prospère. Je vous demande à tous d’oublier les querelles tribales qui nous épuisent et risquent de nous faire mépriser à l’étranger. Je vous demande à tous de ne reculer devant aucun sacrifice pour assurer la réussite de notre grandiose entreprise. » Patrice Lumumba (pdt du Congo 30/6/1960
« Je suis indéfinie (…) je ne suis pas assez typée. « Tu n’es pas une Arable comme les autres.’ » Je suis trop typée. « Tu n’es pas française » Nina Bouraoui. Garçon manqué 2000
Noms communs Adjectifs qualificatifs
Verbes
Individu
Collectif
singulier
Noms communs Adjectifs qualificatifs Verbes
Individu IndividuelIndividuIndividualisationIndividualitéIndividualisme
IndividuelIndividualiste
Individualiser
Collectif CollectifCollectivitéCollectivismeCollectivisation
CollectifCollectiviste
Collectiviser
singulier SingulierSingularitéSingularismeSingularisation
Singulier Singulariser
Exercice 1: remplir le tableau
Exercice 2: identifiez dans chaque texte la valeur du « je »
« Je rêve que je saute, que je nage, que je cours, que je grimpe. Je rêve que j’éclate de rire, que je franchis le fleuve d’uneenjambée, que je suis poursuivi par une meute de voitures qui ne me rattrapent jamais » Frantz Fanon, les Damnés de la Terre 1961
« Ainsi, le Congo nouveau que mon gouvernement va créer sera un pays riche, libre et prospère. Je vous demande à tous d’oublier les querelles tribales qui nous épuisent et risquent de nous faire mépriser à l’étranger. Je vous demande à tous de ne reculer devant aucun sacrifice pour assurer la réussite de notre grandiose entreprise. » Patrice Lumumba (pdt du Congo 30/6/1960
« Je suis indéfinie (…) je ne suis pas assez typée. « Tu nes pas une Arable comme les autres.’ » Je suis trop typée. « Tu n’es pas française » Nina Bouraoui. Garçon manqué 2000
Noms communs Adjectifs qualificatifs
Verbes
Individu
Collectif
singulier
Séance 2 : Comment s’exprime la révolte de Aimé Césaire dans Cahier d’un retour au pays natal (1939)?
Césaire choisit la poésie pour raconter son pays et questionner une des pratiques discriminatoires et intolérantes de ce XXe ; il dessine le cheminement vers la résistance et l’espoir .
Présentation générale du Cahier
d’un retour au pays natal
L’itinéraire que trace le cahier est nettement défini : un jeune intellectuel retourne aux Antilles et au bout du voyage redécouvre non pas les « îles paradisiaques » que deux générations de poètes ont décrits mais les Antilles de la laideur, de la misère et du désespoir ; c’est la dénonciation implacable et le refus de l’exotisme.
Extrait 1: Au bout du petit matin…
Questions
La forme : Autour de quels mots s’organise lepassage ? Qui parle ? De quoi ?Quelles oppositions apparaissent ?Repérer le vocabulaire lié à la modalisation(vision positive et négative) et repérer les imagesutilisées ou les procédés de style (répétitions,énumération, exagération ou hyperbole)
Fin du poème :Quel est le point de vue? (« et ni l’instituteur »)A quel moment change-t-on ?
Conclusion :Qu’a pris le colonisateur au peuple martiniquais ?Reprendre passages par passagesComment la révolte s’exprime-t-elle ?
La forme :
Autour de quels mots s’organise le passage ? Qui parle ? De quoi ?
Autour de l’expression: « au bout du petit matin » (anaphore)
C’est le jeune intellectuel qui revient et qui voit son pays dévasté par la colonisation française.
Quelles oppositions apparaissent ?
- entre ce qu’attend le jeune homme et la réalité- entre les possibilités de cette île et sa réalité- entre la révolte possible et la passivité affichée- entre les habitants de la Martinique et les colons français
Piton la croix, morne vert
Repérer le vocabulaire lié à la modalisation (vision positive et négative)
Vision globalement négative de la Martinique dominée:-La maladie (Champ lexical dans les 1 premiers paragraphes)-Une ville faible, sans courage, sans révolte (paragraphes 8 et 9)-Une vie déprimée (les suicides)-Une vie dominée (fin du texte)
Les images utilisées
Anaphores: « au bout du petit matin »
Personnification des Antilles (1er paragraphe)
Accumulation (paragraphe 7)
Enumération
Hyperboles (peurs creusées dans le sol)
Métaphores: fleurs du sang, lèvres ouvertes d’angoisse,…
Au bout du petit matin: métaphore du jour nouveau, de la révolte qui nait…
Le morne: montagne volcanique endormi, comme le peuple martiniquais
Fin du poème :Quel est le point de vue? (« et ni l’instituteur »)A quel moment change-t-on ?
On passe du point du vue du colon qui veut ancrer sa civilisation à la Martinique
Comment la révolte s’exprime-t-elle ?
Le poème est comme un cri : rythme, répétitions, lexique autour de la violence.
Le chant lyrique s’insurge contre les blancs : il utilise donc l’hyperbole, la répétition, l’énumération.
La construction du poème présente une opposition : la colonisation et ses destructions, contre la révolte et la montée progressive de la conscience de sa culture.
Le poète étale l’horreur des traitements, la perversion de la situation, la démolition systématique de la culture propre, la dévalorisation.
Dénonce le fait que les occidentaux ont voulu enlever la mémoire de ce peuple en reprenant leurs idées (le noir est incapable)
La modalisation est mise en place à travers le lexique et les images.
Qu’a pris le colonisateur au peuple martiniquais ? Reprendre passages par passages
De quoi parle-t-il ? Quels lieux ? Quels faits historiques ?L’utilisation de la possession : relever les déterminants possessifs et pronoms personnels ; à quoi sert l’usage de la possession dans ce texte ?
Extrait 2 :
De quoi parle-t-il ?
De la colonisation et ses méfaits, des impacts de la colonisation sur la conscience et la culture de la Négritude
Quels lieux ? Quels faits historiques ?
Il évoque tous les lieux où les Noirs sont dominés:- Martinique, Guadeloupe (pauvres, dominés par les Européens)- Haïti (premier pays indépendant grâce à Toussaint Louverture) 1801-1804- Etats des Etats Unis qui pratiquaient l’esclavage- Les villes européennes qui participaient au commerce triangulaire
Pourquoi le Jura?
Toussaint Louverture est emprisonné au Château de Joux sur l’ordre de Napoléon. Il y meurt de pneumonie en décembre 1803. Il est le symbole de la lutte contre la colonisation à Haïti Château de Joux et cellule de Toussaint Louverture
L’utilisation de la possession : relever les déterminants possessifs et pronoms personnels ;
A quoi sert l’usage de la possession dans ce texte ?
À montrer l’opposition entre lui (représentant de la Négritude) et l’oppresseur blancSa culture se base sur la révolte issue du mépris des colonisateurs vis-à-vis du peuple Noir.Utilisation métaphorique des couleurs.
DONC :
La possession, la répétition, l’énumération marquent bien la réappropriation.
La révolte et l’identité noire se reconstruisent sur les plaies.
Les procédés d’écriture (champs lexicaux autour de la souffrance, du sang) marquent cela.
Extrait 3 :
A qui s’adresse le poète ?
Qui veut-il faire changer ? Quel est le changement ? Comment le met-il en scène ?
Il s’adresse aux Martiniquais pour les faire réagir et aux Européens pour qu’ils se rendent compte de la révolte des opprimés.
Il veut faire changer la perception qu’ont d’eux-mêmes les Martiniquais (dominés, oubli de leur culture, volonté fausse de s’intégrer et de copier l’Européen)
C’est la révolte qui est en marche: ils doivent être « debout ». La métaphore du petit matin continue (jour nouveau, fin de la nuit du colonialisme)
Que symbolise le grand père?
La fin d’une période où les Martiniquais étaient résignés, esclaves et se contentaient de leur sort sans réagir.
Etude du rythme du passage « et elle est debout la négraille » : comment écrire la révolte ?
Quelle est la métaphore filée utilisée pour marquer la fin de l’Empire colonial ?
Celle du bateau négrier: les esclaves se révoltent de leur sort.
Et elle est debout la négraille
la négraille assise
inattendument debout
debout dans la cale
debout dans les cabines
debout sur le pont
debout dans le vent
debout sous le soleil
debout dans le sang
debout
et
libre
debout et non point pauvre folle dans sa liberté et son
dénuement maritimes girant en la dérive parfaite
et la voici :
plus inattendument debout
debout dans les cordages
debout à la barra
debout à la boussole
debout à la carte
debout sous les étoiles
debout
et
libre
Un rythme rapide (vers à 5 ou 6 pieds)Phrases sans verbe
Illustre une révolte rapide, massive et surprenante avec l’anaphore « debout »
Passage du statut d’esclave à celui de capitaine. (boussole carte)
Mais une liberté assumée, réfléchie
A moi mes danses et saute le soleil sur la raquette de mes
mains
mais non l'inégal soleil ne me suffit plus
enroule-toi, vent, autour de ma nouvelle croissance
pose-toi sur mes doigts mesurés
je te livre ma conscience et son rythme de chair
je te livre les feux où brasille ma faiblesse
je te livre le chain-gang
je te livre le marais
je te livre l'intourist du circuit triangulaire
dévore vent
je te livre mes paroles abruptes
dévore et enroule-toi
et t'enroulant embrasse-moi d'un plus vaste frisson
embrasse-moi jusqu'au nous furieux
embrasse, embrasse NOUSmais nous ayant également mordus !
jusqu'au sang de notre sang mordus !
embrasse, ma pureté ne se lie qu'à ta puretémais alors embrasse
comme un champ de justes filaos
le soir
nos multicolores puretés
et lie, lie-moi sans remordslie-moi de tes vastes bras à l'argile lumineuse
lie ma noire vibration au nombril même du monde
lie, lie-moi, fraternité âpre
puis, m'étranglant de ton lasso d'étoiles
monte, Colombe
monte
monte
monte
Je te suis, imprimée en mon ancestrale cornée blanche.
monte lécheur de ciel
et le grand trou noir où je voulais me noyer l'autre lune
c'est là que je veux pêcher maintenant la langue maléfique
de la nuit en son immobile verrition !
Etudions la chute:
A qui s’adresse-t-il successivement?
Le soleil, le vent, la colombe
Quel est son état d’esprit ?
Heureux de la révolte, de ses perspectives de réussite quel qu’en soit le prix
Que veut il?
Oublier les méfaits passés de l’esclavage(chain gang: esclaves enchaines aux pieds; intourist: agence de voyage soviétiqueCircuit triangulaire: ironie sur le commerce triangulaire)
Retrouver sa vraie culture (pureté)
Quelle fin?
Fin de la déprimeMettre un terme à la nuit du colonialisme, colonialisme impuissant (verrition=? Mouvement de la langue)
Conclusion : le sang, le corps qui retrouve la vie, le souffle sont des métaphores qui symbolisent la révolte qui aboutit ; Césaire incite au combat final pour que les Noirs recouvrent leur dignité d’homme et leur culture ; ils doivent le faire à n’importe quel prix
Bateau négrier en 1868
Conclusion générale : Comment s’exprime la révolte et la reconquête de l’identité d’Aimé Césaire dans Cahier d’un retour au pays natal ?
La révolte de Césaire va s’exprimer à travers ce mouvement qu’est La négritude.La négritude est la quête de la dignité noire, de son identité de sa culture.Le Cahier d’un retour au pays natal est donc bien l’exposé de ce concept inventé par Césaire et repris par tous les écrivains noirs ou partisans de l’époque.
Le mémorial de l’esclavage de l’Anse Caffard au Diamant
Séance 3 : Quels rapports notre société occidentale entretient-elle avec ces autres cultures au XXe ?
CORPUS:Article « primitivisme » du dictionnaire mondial des images.Deux sculptures: Statue trône de la reine mère, Chefferie de Kom, Cameroun, vers 1900Three standing figures, Henry Moore, 1953, Hambourg.Allocution de Jacques Chirac lors de l’inauguration du musée du quai Branly, 20 juin 2006
1- Expliquez l’intérêt des artistes du XXe pour les arts d’Afrique, d’Amérique ou d’Océanie ?
2- Quelles impressions se dégagent des deux œuvres ? Comparez-les. (forme, matière…) En quoi y a-t-il filiation ?
L’influence des arts primitifs sur l’art moderne occidental Titre du tableau : Arearea
(Joyeusetés) Dimensions : 500 x 398 cmPeintre : Paul GauguinType de peinture : Huile sur toileAnnée : 1892 Mouvement : ImpressionnismeExposition : Musée d'Orsay, Paris
Picasso , la femme qui pleure 1937
Masque Polychrome R.D. du Congo
Giacometti,Femme cuillère,1927Plâtre, 146,5 x 51,6 x 21,5 cm Coll. Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris
Matisse, Nu bleu II, 1952
Papiers gouachés découpés et collés sur papier blanc marouflé sur toile116,2 x 88,9
© Succession H. Matisse
Sculptures Dogon Mali, musée du quai Branly
Le développement des sciences humainesouvrent l’esprit, on connaît de mieux en mieux lemonde, la culture européenne va s’ouvrir àl’autre. La perception de soi change, les artistesveulent évoluer et changer l’art.
Les cultures se mélangent et l’occident reconnaîtla valeur de l’art « primitif »
Discours inaugural du musée du quai Branly, par Jacques Chirac
Que pouvez-vous trouver au musée du quai Branly ?
Pourquoi l’Etat a-t-il décidé de créer ce musée des arts primitifs ? Quels objectifs poursuit-il et quelles valeurs défend-il?
En quoi les idées de Levi Strauss ont-elles permis la création d’une telle structure ?
En quoi la connaissance de ces cultures va permettre de préparer notre futur ?
Le plateau des collections du musée du quai Branly, deux vues des vitrines de l'Océanie
L'Amérique : Statuette féminine - Chupicuaro, 600 - 200 avant J.-C
Quels rapports notre société occidentale entretient-elle avec ces autres cultures au XXe ?
Le musée du quai Branly est l’illustration de la volonté de s’ouvrir aux autres cultures et de reconnaître la valeur des arts de ces civilisations longtemps niées.
Jacques Chirac dans son discours rappelle les valeurs de la France et cette volonté d’accepter, de s’ouvrir aux autres. La mondialisation accentue les influences mais surtout peut perdre les identités. Ce musée va assurer la transmission et la sauvegarde de ces civilisations.La connaissance des autres cultures facilite la tolérance et la création d’un monde harmonieux et en paix.
Selon vous, en quoi les oeuvres artistiques et littéraires du XXème siècle peuvent-elles aider le lecteur que vous êtes à trouver des réponses à la question de la tolérance et de la reconnaissance des droits de chacun? Vous répondrez à cette question, dans un développement argumenté d’une quarantaine de lignes, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur vos lectures de l’année et sur vos connaissances personnelles.
Compétences d’écriture: