M at e i V i s n i e cdans tous ses états

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Théâtre des Collines - Collectif d’artistes

Evé n e m e n t p l u r i d i sc i p l i n a i re e n p ré se n ce d e l ’a u te u r

Th é â t re - Brê ve Th é â t ra l e - Le c t u re Co u r t M é t ra g e - Pe i n t u re s - S c u l p t u re s

P h o to s - Re n co n t re a ve c L’Au te u r

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La manifestation sera l’occasion d’entendre en lecture la pièce «Le mot progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux», pièce récemment éditée chez Lansman.

Les lecteurs : Véronique Kapouïan, Christian Taponard, Nathalie Silnaya, Vincent Tessier, distribution en cours. Matei Visniec qui accompagne ce projet depuis son origine, nous fera le plaisir d' assister à la manifestation. Sa venue sera l'occasiond’une rencontre avec le public au Théâtre des Célestins et au Théâtre des Asphodèles.

L’exposition peinture sera consacrée à la pièce «Les chevaux à la fenêtre». Ecrite en Roumanie en 1987, la pièce qui parle des rava-ges de la guerre et qui a subi la censure, est

à l’origine de l’exil de Matéi Visniec pour la France. Si on peut y voir la dénonciation du régime autoritaire de Ceausescu, sa portée va bien au-delà de la sphère géographique qui l’a vu naître et l’auteur délivre ici un témoignage universel.

Marie Jeanne Collombo Mazure, autodidacte, a partici-pé à de nombreuses expositions. «La femme comme champs de bataille» sera l’occasion pour elle de travailler sur un thème qu’elle a longtemps exploré :

celui de la femme. Nous sommes dans les Balkans, après la guerre, après le conflit bosniaque, comme si Visniec ne pouvait parler de la guerre que dans un « après », empruntant au grec le principe de situer le tragique dans un passé encore proche, comme si tout était déjà joué d’avance. Il ne peut être question dès lors que des conséquences. Nous sommes dans cette pièce face aux conséquences du dernier conflit nationaliste en Europe, et l’auteur nous le montre ici, à travers l’histoire des femmes.

- 13 euros tarif normal entrée adultes - 9 euros tarif spécifique- 6 euros tarif étudiants

TARIFS

HORAIRES

19h30 à 19h45 Le pays est navré 19h45 à 20h15 court métrage : Les grandes marées 20h15 à 20h45 pause expo peintures scultures photos 20h45 à 22h15 Mais qu’est-ce qu’on fait du violoncelle?

HORAIRES WEEK-ENDSamedi17h00 18h30 lecture : Le mot progrès dans la bouche de ma mère…19h00 19h30 Le pays est navré19h30 20h00 court métrage : Les grandes marées20h00 20h30 pause exposition20h30 22h00 Mais qu’est-ce qu’on fait du violoncelle ?

Dimanche15h00 16h30 lecture : Le mot progrès dans la bouche de ma mère…17h30 18h00 Le pays est navré18h00 18h30 court métrage : Les grandes marées18h30 19h00 pause exposition19h00 21h30 Mais qu’est-ce qu’on fait du violoncelle ?

C o n c e p t i o n : J e a n B é g o u i n : 0 6 3 1 4 1 7 0 9 8

L’exposition photo sera consacrée à la pièce « petits boulots pour vieux clowns ». L’idée était de proposer à un photo-graphe d’apporter toute une imagerie clownesque ou des situations burlesques. Le photographe qui suit le travail de « Vivre aux éclats », association qui depuis 1996 a pour objectif d’intervenir régulièrement, en duo de clown profes-sionnels, une à deux journées par semaine, dans des lieux médicalisés auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes, transformera le hall du Théâtre des Asphodèles en une monumentale vision drolatique

Avec « Le pays est navré », pièce issue du recueil « Atten- tion aux vieilles dames rongées par la solitude », nous sommes cette fois au cœur d’un dispositif sécuri- taire, qui rappelle étrangement les heures sombres de la Roumanie de Ceausescu. Un chef et son incon-tournable sous-chef vont soumettre un de leur dé- tenu à une étrange et douloureuse épreuve. Celui- ci n'en sortira pas indemne. La pièce n’est pas sansrappeler une pièce « Un pour la route » du célèbredramaturge anglais Harold Pinter. On songe bien sûraux romans d’anticipation de Georges Orwell ou aux écrits satiriques de Aldous Huxley.

le pays est navré

L’équipe :

Regard extérieur : Philippe Zarch

Comédiens : chef : Nathalie Silnaya, le prisonnier : Christian Taponard, le sous chef : Vincent Tessier

Le spectateur est convié à une brève théâtrale, genre dans lequel Matéi Visniec excelle.

Réalisateur et membre de la société Image Mouvement, Vincent Clap a réalisé un court métrage de la pièce « Les grandes marées » issue du recueil « Attention aux vieilles dames rongées par la solitude ». C’est l’histoire en accéléré d’un couple comme les autres. Au départ, leur rencon-tre au bord de la mer un jour de grande marée et puis, un peu trop vite, la fin. La mort les sépare. Visniec semble avoir opéré une compression du temps, comme pour nous mettre en garde de ces petites minutes qui nous dévorent, de cette mort qui de manière cyclique - comme les marées d’équinoxe - nous emporte.

Réalisation : Vincent Clap

Ingénieur du Son : Christophe Sudan

Montage : Gilles Boussion

Production : Raphaël Patrice

Distribution : la Jeune femme : Nathalie Silnaya le photographe : Vincent Tessier

la vieille femme : Martine Vandeville

Dans une salle d’attente, trois personnages attendent on ne sait trop quoi, en présence d’un violoncelliste qui joue de son instrument. La musique répétée devient si obsédante qu’un complot se forme, dans le but d’abord de le faire taire, puis de le tuer… Pétru Vutcarau directeur du Théâtre Ionesco en Moldavie, qui a rejoint notre équipe afin de mettre en scène ce texte, apporte sa vision dramaturgique sur un théâtre tout en musique. Une pièce énigmatique qui pose quelques questions cruciales :

Comment un phénomène d’hystérie se déclenche ? Aimons- nous vraiment l’Art ? Qu’est-ce que la tolérance ?

Mais qu’est ce qu’on

fait du violoncelle ?

Les grandes marées

L’équipe : Mise en scène : Pétru Vutcarau

Scénographie et création lumière : Frederic Blanc.Musicien : Pascal Coignet,

Comédiens : Nathalie Silnaya , Christian Taponard, Vincent Tessier.Jean Pierre Yvars