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  • Licence Encyclopdie Spirite

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  • LAme de la matireLAme de la matire Marlne Nobre

    REMERCIEMENTS

    Ce livre a t ralis grce l'appui de plusieurs amis. Je pense eux avec gratitude et profite dece petit espace pour en nommer quelque uns.

    Lors de mon sjour en France, merci l'Union spirite Franaise et francophone, son prsidentRoger Perez, son pouse Mireille, Colette Bourgeois ainsi qu' son vice-prsident Charles Kempf,pour l'accueil fraternel Lyon. Merci Claudia BonMartin, prsidente du Centre d'tudes spiritesAllan Kardec, Priscila et Angelo Egido et Monsieur tienne Drapeaux, diteur de la revue del'au-del, pour tant de gentillesse lors de mon passage Paris.

    En Italie, merci aux efforts de mes amis, Regina Zanella et Massimo Oliva Lissoni, pour leuraccueil et la divulgation des confrences; lors de mon passage Milan et Padoue, merci DorivalSortino pour son engagement envers la traduction et le lancement de mon livre Nostra VitaNell'Aldil et, merci aussi mon collgue Stanis Previato de Stanghella.

    En Suisse, je remercie ma grande amie depuis 1967, Teresinha Rey, prsidente du premier centrespirite europen, pour son accueil affectueux Genve; merci pour leur soutien, Lo Gaudet etLouis-Philippe Hbert, du Qubec, pour mon transport Berne, et, dans cette mme ville, merci ma collgue Nelly Berchtld, prsidente du centre de dveloppement spirituel Estesia ainsi qu'Scheila, notre sympathique htesse. Winterthour, aux immenses gentillesses de Suzana Maia,prsidente de l'Union des socits spirites de la Suisse, de Walda Stueckelberger et d'Ana LuciaHinder Louzada et de son poux Roberto.

    En Hollande, merci pour la rception gnreuse de mes amis Virginia et Elias de Nascimento etde Maria de Moraes, prsidente du Conseil spirite hollandais; ainsi qu' Joyce pour ses efforts detraduction et Elsa Rossi pour son appui constant.

    En Belgique, ma tendre reconnaissance Gisle et JeanPaul vrard et leur fillette Cline.Au Portugal, mes chers collgues et amis, Isabel et Francisco Jos Ribeiro, pour leur accueil

    gnreux ainsi qu' tous les amis des centres spirites que j'ai visit.Au Brsil, merci mes amis Conrado Gonalves Santos, Marjorie Aun, Nicole Timmig, Regina

    Autran, Andr Luis Egido et Jos Pereira Valin Sobrinho, pour avoir rendu possible la production etl'dition de ce livre et de m'avoir aid faire une meilleure prsentation textuelle des confrences. tous mes compagnons du Groupe spirite Cair Schutel, spcialement mes collaborateurs et amis dela direction : Paulo Rossi Severino, Magali Abujadi et Cecilia Mello Mattos.

    Encore et toujours, merci mes fils Marcos et Marcelo, ma belle-fille Monica, et l'ami ElzioFerreira de Souza, pour les conseils et incitatifs indispensables.

    Finalement, merci Stphane Brulotte, du Qubec, d'avoir rvis le texte de la traductionfranaise de ce livre.

    INTRODUCTION

    Ce livre contient quatre des sept confrences que j'ai donnes, au mois d'octobre 2002, lors d'unsjour dans six pays d'Europe Italie, France, Suisse, Hollande, Belgique et Portugal.

    Je les ai slectionnes et regroupes de manire offrir aux lecteurs les fondements duparadigme mdico-spirite, en mettant l'avant-plan les principes sur lequel il s'appuie. Ces principesconstituent l'orientation de base afin de mieux saisir la lgitimit ou non de la conduite biothique.

    Afin de rendre possible un meilleur approfondissement de la pense et de l'engagement mdico-spirite, ces confrences sont prsentes ici sous leur forme manuscrite. Dans la mme intention,nous les publions en squence de manire offrir aux intresss une vision panoramique soit : Leparadigme mdico-spirite, Le prisprit, Les fondements de la biothique spirite et Le clonage.

    L'tude et la rvision de ces concepts de base mettent surtout en vidence ce que l'on pourrait

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  • nommer : l'me de la matire.Un ancien concept de l'me, que nous avons reu en hritage des Grecs tels Platon et Aristote1,

    refait surface aujourd'hui avec le spiritisme. Ce concept prouve, chez l'Homme, la prsence d'unlment divin, qui lui confre la caractristique d'tre sacr, tant par son origine que par sa finalit.C'est l'me qui donne la vie, qui anime le corps et nous lve au-dessus de la terre , constituantainsi le fondement propre de la dignit humaine.

    Le corps vital est une des enveloppes de l'me, c'est le fil conducteur semi matriel, form del'nergie lmentaire primitive qui permet l'Esprit de commander la matire. Dans l'histoirehumaine, il y a d'infinis concepts qui reprsentent cette nergie : le chi du taosme; la manu dukauna; le prana de l'hindouisme; l'lan vital d'Henri Bergson; le fluide vital d'Hahnemann; la libidode Freud et Jung; la bionergie de Reich; le modle organisateur biologique de Hernani GuimaresAndrade; les champs morphiques et la rsonance morphique de Rupert Sheldrake; et bien d'autresencore.

    Au fil du temps, ce concept est pass par une multitude de reformulations qui, aujourd'hui, nouspermet de comprendre la constitution des champs immatriels qui structurent la forme et quianiment les atomes et les particules des tres humains. Sans ce concept, il serait difficile d'expliquerles phnomnes biologiques complexes et intrinsques, tels que, la mtamorphose de la larve enpapillon, la physiopathologie d'innombrables maladies de cause inconnue, etc.

    Comme nous le verrons dans ce livre, l'me modle la matire. L'me et ses nombreusesenveloppes subtiles agissent sur les champs informationnels qui structurent la forme et ellespossdent leur propre tissu lectromagntique. Elles sont constitues d'lments, encore nondtects par la technologie existante, appartenants une autre chelle de Mendeleiv, et sontorganises en d'autres formes vibratoires, distinctes de celles qui entrent dans la constitution ducorps humain.

    Heureusement, grce aux avances de la Thorie de la relativit et de la physique quantique, ilest aujourd'hui possible d'entrevoir, de faon implicite, cette autre ralit idalise par David Bohm.Elles forment la base d'une nouvelle vision du monde. La matire cde la place l'nergie, le tempsse rvle variable, le mouvement se discontinu, l'interconnectivit n'est pas localise et laconscience, capable d'influencer nos vnements, slectionne les possibilits.

    La science nous a donc permit de mieux comprendre comment l'me peut commander la matireet nous offre d'immenses perspectives de recherches pour l'avenir.

    Nous croyons que les dcouvertes de nouvelles technologies ne sauront plus tarder. Cestechnologies donneront un lan au progrs de la mdecine et de toutes les sciences de la Vie, demanire confirmer, dfinitivement, l'existence de cette autre ralit, qui transcende la matirephysique et qui lui donne mouvement, sens et organisation.

    J'espre que ce livre contribuera alimenter ce dbat, en visant surtout, un plus grandrapprochement entre la science et la spiritualit.

    1 (1) Voir, particulirement, La Rpublique de Platon (IX, 589) et thique Nicomaque d'Aristote (X7, 1177 16; b 28).

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  • ILe Paradigme Mdico-Spirite et La Mdecine du Futur

    En 1859, Allan Kardec, le codificateur de la Doctrine Spirite, affirmait dans le prambule de sonlivre : Qu'est-ce que le Spiritisme?

    Le Spiritisme est une science qui traite de la nature, de l'origine et de la destine des Esprits,et de leurs rapports avec le monde corporel.

    Plus tard, en novembre 1868, alors qu'il s'adressait la Socit parisienne des tudes spirites, leCodificateur a prsent un rsum de la Religion Spirite, duquel nous tirons l'extrait suivant :

    Croire en un Dieu tout-puissant, souverainement juste et bon; croire en l'me et en sonimmortalit; la prexistence de l'me comme seule justification du prsent; la pluralit desexistences comme moyen d'expiation, de rparation et d'avancement intellectuel et moral; laperfectibilit des tres les plus imparfaits; (...); l'quitable rmunration du bien et du mal, selonle principe : chacun selon ses oeuvres; l'galit de la justice pour tous, sans exceptions, (. .. );au libre-arbitre de l'homme, qui laisse toujours le choix entre le bien et le mal; croire lacontinuit des rapports entre le monde visible et le monde invisible; la solidarit qui relie tous lestres passs, prsents et futurs, incarns et dsincarns; considrer la vie terrestre commetransitoire et l'une des phases de la vie de l'Esprit, qui est ternelle; accepter courageusement lespreuves en vue de l'avenir plus enviable que le prsent; pratiquer la charit en penses, en paroleset en actions dans la plus large acception du mot; s'efforcer chaque jour d'tre meilleur que laveille, en extirpant quelque imperfection de son me; soumettre toutes ses croyances au contrle dulibre examen et de la raison, et ne rien accepter par la foi aveugle; respecter toutes les croyancessincres, quelque irrationnelles qu'elles nous paraissent, et ne violenter la conscience de personne;voir enfin dans les dcouvertes de la science la rvlation des lois de la nature, qui sont les lois deDieu : voil le Credo, la religion du Spiritisme, religion qui peut se concilier avec tous les cultes,c'est--dire avec toutes les manires d'adorer Dieu2.

    Cet ample talement d'ides, cette vision oecumnique largie, imprgnent toute la productionintellectuelle et morale d'Allan Kardec et tmoignent de sa syntonie avec les enseignements rvlspar les Esprits Suprieurs et de l'influence bnfique qu'a eue sur lui Pestalozzi, durant sonducation Yverdun, en Suisse, dans les premires dcennies du XIXe sicle.

    Le Codificateur nous a laiss un hritage dont il faut se souvenir : le respect de la science et levritable sens de la religion, qu'il avait appris de son matre Pestalozzi et qu'il a confirm par soncontact avec l'au-del:

    Le Spiritisme et la Science se compltent l'un par l'autre:la Science sans le Spiritisme se trouve dans l'impuissance d'expliquer certains phnomnes par lesseules lois de la matire; le Spiritisme, sans la Science, manquerait d'appui et de contrle. 3

    Rvlant l'existence de l'Esprit, un des lments constitutifs de l'Univers, et l'interactivitconstante et permanente entre l'humanit incarne et dsincarne, le Spiritisme touche forcment la plupart des sciences , et entrane une nouvelle vision de la ralit qui inclut celle d'un nouveltre humain. Et ses principes se sont rvls en parfaite consonance avec les nouveaux modles dela science, surtout avec les progrs extraordinaires de la physique quantique.

    Fritjof Capra, illustre physicien et humaniste, souligne dans son livre Le temps du changement, lancessit d'une nouvelle vision de la ralit, construite partir d'un modle qui se base sur laconscience de l'tat d'interrelation et d'interdpendance essentiel de tous les phnomnes -physiques, biologiques, sociaux et culturels . Capra croit que cette vision transcende Iesfrontires disciplinaires et conceptuelles actuelles, et devra tre explore dans le milieu desnouvelles institutions 4

    La mdecine de l'avenir propose par Capra exigera un grand nombre de changements du modle

    2 Tir de la Revue Spirite, dcembre 1968.3 La Gense selon le spiritisme, chap.1 1. 34 Le temps du changement.

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  • en vigueur, car elle adoptera une approche d'assistance holistique la sant, considrant lesprocessus morbides comme essentiellement mentaux, la maladie comme un dsquilibre quisurvient frquemment en raison d'un manque d'intgration qui peut se manifester divers niveauxdu l'organisme et engendrer des symptmes de nature physique, psychologique et sociale.

    La mdecine occidentale a d'abord adopt cette vision intgrale de l'tre humain l'instard'Hippocrate, l'cole de Cos, qui considrait la sant comme un tat d'quilibre entre les affluxambiants, les modes de vie et les divers composants de la nature humaine, dont les humeurs et lespassions. Par l'quilibre des humeurs, il entendait l'harmonie chimique et hormonale et pair lespassions, il entendait l'interdpendance de l'esprit et du corps. Tenant aussi compte du pouvoircuratif de la nature, qui correspondait aux forces curatives inhrentes aux organismes vivants, lemdecin devait aider ces forces naturelles en crant les conditions favorables au processus degurison.

    Cependant, au cours des deux derniers sicles, la mdecine s'est grandement distance de cettevision intgrale de l'tre humain. Ce n'est que rcemment, partir des annes 1970, que nousobservons la tentative de remonte de la mdecine spirituelle dans certaines institutions isoles.

    Le Spiritisme a contribu la reprise de ces concepts plus amples. L'insistance du Spiritismequant la survie de l'me et la possibilit qu'a celle-ci de communiquer avec l'tre humain demme que la confirmation que les phnomnes mdiumniques dmontrent la possibilit del'intervention de l'tre spirituel qui survit au corps sur la matire, ont non seulement amen unepliade de savants se pencher sur les phnomnes afin de les prouver, mais ont aussi incit leschercheurs tenir compte de l'existence de l'tre spirituel dans le phnomne humain, cartant ainsil'hgmonie de la matire dans l'explication du comportement de l'tre humain. Comme l'a reconnuCharles Richet, c'est l'insistance d'Allan Kardec qui a attir l'attention des savants sur lesphnomnes paranormaux. Mais Kardec a aussi soulign que beaucoup de phnomnes pourraienttre produits par le psychisme du sensitif, reconnaissant du coup la possibilit de son influence surson propre corps physique.

    La vision spirite de la sant est holistique : tous les processus morbides sont essentiellementmentaux et commands par l'Esprit, et tous les phnomnes - physiques, biologiques, sociaux,culturels et spirituels - exercent une influence sur l'Esprit qui les mtabolise et les intgre. Seloncette vision la sant est la parfaite harmonie de l'me 5, mais elle constitue cependant uneacquisition lente et progressive de l'tre, au fur et mesure qu'il progresse en connaissance et enamour, avec le concours des expriences vcues dans les vies successives.

    Au cours de cette confrence, nous allons dtailler tout d'abord les principes spirites, tant ceuxrvls au XIXe sicle en France et qu'Allan Kardec a runis dans les livres (le la Codification queceux venus complter cette rvlation, transmis de la sphre extra-physique la Terre, par lemdium I Francisco Cndido Xavier, au Brsil, au XXe sicle. partir de ces enseignements, nousesprons baucher une vision spirite de l'humain intgral - l'tre bio-psycho-socio-spirituel ; aprsquoi nous tenterons d'analyser les perspectives de la sant au XXIe sicle la lumire de cemodle.

    Dans cet exercice, nous nous appuyons sur la rflexion de Saint-Augustin : la foi cherche,l'intelligence trouve 6. Quoique la science n'ait pas pour norme d'admettre ni de consulterdirectement les chemins ouverts par la foi, elle a d s'appuyer sur ceux-ci pour avancer puisque lesthories rvolutionnaires d'une grande partie de ses gnies qui ont chang le cours de la vieplantaire ont eu pour origine une tincelle d'inspiration, comme l'a si bien reconnu Albert Einstein,dans la prface du livre de Max Planck : O va la Science?

    Ainsi le travail suprme du physicien est la dcouverte des lois lmentaires les plusgnrales, partir desquelles peut tre dduite logiquement l'image du monde. Mais il n'existe pasde chemin logique pour la dcouverte de ces lois lmentaires.

    Il n'y a que la voie de l'intuition, aide d'un sens de l'ordre, qui persiste derrire les apparences,

    5 Voir 0 Consolador (Le consolateur) de l'Esprit Emmanuel.6 Commentaire de Saint-Augustin sur Isae, VII, 9 (Si tu ne crois pas, tu ne comprendras pas). VoirTrinitrate, XV ii, 2-3).

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  • et ce Einfuehlung se dveloppe par l'exprience. 7Comme l'a rappel Jeffrey Mishlove8, mme Emmanuel Kant soutient que c'est travers

    l'intuition que nous construisons et maintenons les lments de base de notre monde : notre sensde l'espace et du temps, de l'identit, de la vracit des choses, notre sens de la beaut et de labont. L'intuition, drive de la vritable de la structure, de l'essence mme de notre Esprit, est vueen philosophie comme tant prioritaire toute perception et rationalit.

    Ainsi en fut-il tout au long de l'histoire humaine. Quoique brillant de manire occulte, leschemins de la foi, qui se confondent avec ceux de l'intuition, ont dtermin le dveloppement etl'volution de tous les tres. Et il en fut ainsi parce que l'intuition est cette voie secrte aux limitesindfinissables et inabordables, qui relie le Crateur la crature, la chrysalide de la conscience la Sublime Conscience de l'Univers.

    Nous croyons que les rvlations prsentes par le Spiritisme constituent des sentiersinnovateurs, dfrichs par la phnomnologie spirite, que la science empruntera de plus en plus,construisant ainsi les larges avenues du progrs dont bnficiera toute l'humanit. La DoctrineSpirite se fonde sur ces rvlations et constitue une explication cohrente des phnomnes et de lavie spirituelle.

    Nous en sommes convaincus. Toutefois, ne perdons pas de vue, dans nos tudes et nosrecherches, la recommandation d'Allan Kardec :

    Le Spiritisme marchant avec le progrs ne sera jamais dbord parce que si de nouvellesdcouvertes lui dmontraient qu'il est dans l'erreur sur un point, il se modifierait sur ce point; siune nouvelle vrit se rvlait, il l'accepterait. 9

    C'est dans cet esprit que nous exposerons ci-aprs un rsum (les concepts qui composent leparadigme mdico-spirite.

    Vision intgrale : le pouvoir de l'esprit

    L'Organisation mondiale de la sant (OMS), plusieurs dcennies dans le prambule de ses statutsdfinit comme suit la sant : La sant est un tat de complet bien-tre physique, mental et social. Toutefois, ce concept n'est pas appliqu dans la pratique mdicale commune, car la plus grandepartie des mdecins ne l'ont pas connu, durant leur formation universitaire fonde sur les canons descoles mdicales, lesquelles adhrent au modle rductionniste matrialiste. Et moins encore l'ontvcu, Aujourd'hui, quand l' OMS dj admet que la sant n'est seulement absence d'enfermit, maisbien-tre bio-psycho-socio-spirituel et cologique. Cette position dmontre le retard qu'a pris lascience mdicale dans la reconnaissance de l'humain comme objet de ses proccupations. Si lesscientifiques quantiques, comme le professeur Amit Goswami, acceptaient de considrer laconscience comme cratrice du monde matriel, et de faire des recherches sur les phnomnesqu'elle provoque; si la psychologie transpersonnelle abordait directement le spirituel sans pouvoirl'carter dans la comprhension de l'tre humain, il est vident que les mdecins spirites, aids parles nombreuses preuves recueillies dans le cadre de recherches sur la mdiumnit, ne pourraient paslaisser de ct l'tre conscient qui est prexistant au corps et lui survit. Par consquent, pour nous,mdecins spirites, la pratique mdicale, bien qu'elle reprsente un progrs, est encore incomplte,car elle ne tient pas compte du constituant fondamental de l'tre humain : l'me.

    L'Esprit incarn, o me, concentre tout son pouvoir de commande sur l'organisme physique.Selon les Instructeurs Spirituels : de l'hydrogne aux units atomiques les plus complexes, c'est lepouvoir de l'Esprit ternel qui agit comme moteur des protons, neutrons et lectrons, sur la routeinfinie de la vie. 10

    7 Prface d'Albert Einstein au livre de Max Planck : O va la science?.8 Voir Intuition : A Link between Psi and Spirituality (L'intuition; un lien entre le psychisme et laspiritualit), chap. 79 La Gense selon le spiritisme, chap. I.10 Libertao (Libration), chap. 1, p. 18.

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  • Donc, c'est de l'Esprit humain qu'originent : les forces quilibrantes et restauratrices destrillions de cellules de l'organisme physique; mais quand il est perturb, il met des rayonsmagntiques d'un grand pouvoir destructif. 11

    Ces forces destructives atteignent en premier lieu l'organisme de l'metteur lui-mme, ledsquilibrant, et ensuite son milieu, pris comme un tout. En pratique, nous constatons que lesgrandes motions peuvent gurir le corps ou l'annihiler , de la mme manire que lesproccupations excessives l'gard des symptmes pathologiques intensifient les maladies. Tous lessentiments ngatifs et les symptmes mentaux dpressifs ont une influence dgradante sur lefonctionnement des cellules, causant des discordances et rduisant la rsistance organique12.

    Donc, il est trs rare que les maladies ne soient pas directement lies au psychisme qui en est lacause dterminante.

    Aujourd'hui comme hier, il existe de forts arguments en faveur de l'existence de l'Esprit, d'aprsdes rsultats de recherches. Au cours du dernier quart du XIXe sicle, d'illustres scientifiquescomme William Crookes, Alfred Russell Wallace et Oliver Lodge ont men avec succsd'importantes recherches qui ne leur ont laiss aucun doute quant la survivance de l'me. partirdu X sicle, il y eut d'innombrables tudes conduites par des chercheurs qui, de faon gnrale, neconnaissaient pas le spiritisme, et qui furent ralises dans divers domaines tels que les expriencesde mort imminente (NDE), les visions sur le lit de mort, les exprience hors du corps, latranscommunication instrumentale et la rincarnation. Pour plus de renseignements, nousrecommandons le livre Morte, Uma Luz no Fini do Tnel (La mort, une lumire au bout du tunnel),de l'ingnieur Hernani Guimares Andrade.

    Nous n'avons pas le temps de dtailler ces recherches, mais il est opportun de rappeler tout lemoins celles se rapportant aux expriences de mort imminente (EMI), dont les registres ont traliss par des collgues mdecins de divers pays, psychologues et autres chercheurs et qui mettenten vidence la prsence d'un tre immatriel, dirigeant le corps humain.

    Des centaines de malades qui ont survcu la mort ont racont aux chercheurs les expriencesqu'ils ont vcues dans le laps de temps o ils taient considrs cliniquement morts. On peut tudierces cas dans la casuistique du cardiologue Michael Sabom, des psychiatres Raymond Moody Jr etElizabeth Kbler Ross, du pdiatre Melvin Morse, et des psychologues Kenneth King et MargotGrey, entre autres13.

    Rcemment encore, en dcembre 2001, la rpute revue The Lancet a publi l'article scientifiqued'une quipe de mdecins de Hollande, dirige par le cardiologue Pim Van Lommel, concernant unerecherche sur l'EMI ralise auprs de 344 patients qui ont subi un arrt cardiaque et ont tressuscits avec succs dans 10 hpitaux hollandais. Les patients ont t interviews ds lespremiers jours, aprs avoir vcu l'exprience, et accompagns, Jurant une priode qui a vari dedeux huit ans aprs les vnements pour l'valuation ncessaire. Du total des survivants ayant faitl'objet de la recherche, 41 patients (12 %) ont dcrit une exprience profonde, avec des lments quicaractrisent une I MI. La moyenne d'ge tait de 62,2 ans (26 92), 73 % tant des hommes. Lesauteurs ont conclu que plus le patient tait jeune, plus il tait susceptible de vivre aux EMI. Ils ontaussi constat plue le pourcentage d'occurrence d'EMI avait t moindre que dans d'autres tudesqui avaient rvl une incidence de 30 %, ci conclu que cela dcoulait du fait que la moyenne d'getait trs leve dans la recherche de l'quipe hollandaise.

    Les recherches sur l'EMI soulvent plusieurs questions. La conscience et la mmoire seraient-elles rellement localises dans le cerveau, comme le veulent les rductionnistes matrialistes, ouseraient-elles dans l'me et auraient leur rflexe, leur instrument d'expression, dans l'encphale

    11 Missionrios da Luz (Missionnaires de la Lumire), p. 182.12 Voir les excellents concepts du livre Pensamento e Vida (Pense et vie) de l'Esprit Emmanuel.13 Les renseignements se trouvent dans les livres suivants de ces auteurs : Michael Sabom - Reccolections ofDeath (Souvenirs de la mort); Raymond Moody Jr - Life afterLife (La vie aprs la vie); Elizabeth Kbler-Ross - On life After Death (La mort est un nouveau soleil); Les derniers instants de la vie; et autres; MelvinMorse - Closer To The Light (Des enfants dans la lumire de l'au-del); Transformed by Light(Transforms par la lumire); Kenneth Ring - Life at Death (La vie la mort); Heading Toward Omega (Enroute vers Omga); Margot Grey - Return from Death (Au retour de la mort).

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  • comme le pensent les spiritualistes? Comment le patient pourrait-il avoir une conscience claire endehors du corps, au moment o le cerveau est affect par un arrt cardiaque et ol'lectroencphalogramme montre un graphique plat?

    L'explication transcendantale spiritualiste soutient que l'EMI serait lie un tat modifi de laconscience, durant lequel l'me quitterait le corps, tout en conservant sa capacit de perception nonsensorielle, son identit, sa cognition et son motion, indpendamment du corps inconscient. C'estd'ailleurs l'explication la plus accepte par tous ceux qui ont vcu ce type d'exprience.

    MATIRE MENTALE ET CO-CRATION

    La pense est un produit de l'me et non une scrtion du cerveau comme le croient lesrductionnistes matrialistes. Attribut de l'Esprit, la pense nat des profondeurs de la rflexionmentale. Elle est constitue de particules drives de la matire lmentaire primitive, ou plasmadivin, et s'exprime sous forme d'ondes lectromagntiques qui atteignent des vitesses suprieures 300 000 km par seconde (ondes superlumineuses).

    Les Esprits Suprieurs nous ont appris que l'Univers est un tout de forces dynamiques,exprimant la Pense du Crateur et chaque crature est dtentrice d'une capacit intrinsque - lacocration - inhrente la facult de penser, travers laquelle elle assimile la force manant deDieu, la modelant sa volont, et influenant de cette faon la cration elle-mme.

    Dans les fondements de la Cration vibre la pense incommensurable du Crateur, et sur ceplasma divin, vibre la pense mesurable de la crature formant le vaste ocan de force mentale ose manifestent les pouvoirs de l'Esprit. 14

    Ainsi, la pense est le fondement vivant de toutes les ralisations sur les plans physique et extra-physique. La matire qui entre dans sa composition se prsente en une nouvelle chelleestequiogntique ayant pour base des lments atomiques plus compliqus et subtils en-de del'hydrogne et au-del de l'uranium 15, transcendant donc l'chelle de Mendeleev, c'est--dire lesystme priodique des lments chimiques connus dans monde, formant galement ce que nouspourrions appeler des protons, neutrons, positrons, lectrons ou photons mentaux, faute dautrestermes, puisque nous ne connaissons pas la nature de cet autre type de matire.

    Toutefois, ils obissent aux mmes lois de la physique mantique : le halo vital ou l'aura dechaque crature se maintient tiss des courants atomiques subtils manant des penses qui lui sontpropres ou habituelles, dans des normes qui correspondent la loi des quanta d'nergie et auxprincipes le la mcanique ondulatoire, qui dtermine la frquence et la couleur qui leur est propre.16

    Donc, la pense s'exprime sous forme d'ondes les plus diverses, depuis les oscillations courtes,moyennes et longues, extriorises par l'Esprit humain, jusqu'aux rayons super-ultra courts, propresaux Esprits purs. Forces vives et actives, elles ont une vitesse suprieure celle de la lumire, etchaque crature fonctionne comme si elle tait une station de tlvision ambulante -en vritbeaucoup plus avance - pouvant les mettre et les recevoir.

    Une fois mises, les penses retournent invitablement leur metteur, de sorte que l'tre humainest envelopp par les ondes de ses propres crations mentales, auxquelles s'ajoutent, auvent leproduit d'autres tres qui s'harmonisent avec lui.17

    tant des ondes superlumineuses, de quelle manire seraient-elles dcodes par les cellulesphysiques ? En rponse cette question, les Esprits Rvlateurs indiquent la glande pinale, commela glande de la vie mentale ; exerant entre autres fonctions importantes, celle de traduire etinterprter les informations transportes par les ondes superlumineuses. Nous apprenons ainsi que nous sommes lis en esprit avec tous les incarns ou dsincarns qui pensent comme nous

    14 Mecanismos da Mediunidade (Mcanismes de la mdiumnit), chap. IV. p. 44.15 Evoluo cm Dois Mundos (volution dans les deux mondes), chap. XIII, p. 96.16 Mecanismos da Mediunidade (Mcanismes de la mdiumnit), chap. I V p. 42.17 Voir l'excellente leon sur ce sujet dans le livre Ao e Reao (Action et raction), chap. IV, pp. 53 et 54.

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  • proportionnellement distance qui nous spare d'eux, c'est--dire aussi intimement que nousconjuguons nos atmosphres mentales respectives, indpendamment des facteurs spatiaux. 18Cette indpendance du facteur spatial nous ramne au thorme de Bell, la ralit non locale .Travaillant au CERN, Genve, dans les annes 1960, John Bell, un physicien britannique, amontr que deux particules demeurent un tout, car mme aprs avoir t spares par de longuesdistances, quand l'une d'elles fait un mouvement dans une direction dtermine l'autre bifurquesimultanment dans la mme direction, en parfaite synchronisation.

    En 1982, Alain Aspect et ses collgues ont dmontr exprimentalement cette influence de sorteque toute thorie actuelle ou future devra, pour tre cohrente, tenir compte de ce type d'influencenon locale pour expliquer la ralit.

    Quoique des scientifiques respectables comme John Barrow19 nous rappellent qu'il est impossiblequ'une information soit transmise entre des particules une vitesse suprieure celle de la lumireet que l'lment non causal de la ralit quantique ne peut tre appliqu au cas de la perceptionextrasensorielle, nous croyons que les preuves scientifiques de l'existence du monde spirituel,constates dans les recherches ralises par des scientifiques de la trempe de William Crookes,Alfred Russel Wallace, Oliver Lodge, Aksakof, Ernesto Bozzano, et autres, dans le domaine de laparapsychologie sont galement valides et ne laissent aucun doute que cette mme loi peut treapplique toutes les dimensions ou chelles, qui se ddoublent dans l'espace et dans le temps,unissant les champs physiques et extra-physiques en un seul rseau, une totalit intgre.

    Roger Penrose, de l'Institut de mathmatiques d'Oxford, au Royaume-Uni, affirme que noscerveaux n'agissent pas comme des ordinateurs quand nous nous ddions des processus depense consciente 20. Pour expliquer sa conviction, Penrose rappelle qu'il existe deux niveauxdistincts de phnomnes physiques : d'un ct, le niveau quantique petite chelle, auquel desparticules, des atomes et mme des molcules peuvent exister en d'tranges superpositionsquantiques comme l'a dmontr le thorme de Bell; d'un autre ct, le niveau classique, commerelui d'une petite balle de golf par exemple, auquel il n'y a pas de possibilit de superposition.Initialement dcrit par Erwin Schrdinger, ce phnomne d'entrelacement entre les particules, atrouv cho dans les tudes de Penrose, qui l'a nomm tat entrelac . Le fait est qu'il existe uneimportante lacune dans la comprhension de la physique, particulirement la frontire entre lesniveaux quantique et classique qui, trs probablement, comme le rappelle Penrose, sera comble parl'union satisfaisante luire la thorie quantique et la thorie gnrale de la relativit d'Einstein. Dansson hypothse, il admet que les tubulines -les protines qui forment les microtubules - prsentesdans les neurones, au long des axones et des dendrites, sont importantes parce qu'elles favoriseraientce qu'il appelle l'incomputabilit des vnements conscients."21

    Comme nous le voyons, la science ne s'arrte pas et il reste picore un champ norme parcourirdans tous les domaines le la connaissance humaine. Pour paraphraser Newton, tout se passe commesi nous ramassions des coquillages sur la plage, tandis que nous avons un immense ocan parcourir, celui de notre ignorance.

    CONSTITUTION DE L'TRE HUMAIN

    L'tre humain est constitu de l'me, du corps physique et corps subtils; il est donc beaucoup pluscomplexe que ce que peut voir l'oeil nu ou au moyen de la technologie mdicale nielle. Pourdtecter la matire qui entre dans la constitution de ses enveloppes, y compris le corps organique, laphysique devra progresser beaucoup plus dans ses recherches puisque les rvlations spirituellesaffirment que l'Univers entier baigne dans le fluide cosmique (matire lmentaire) ou souffle divin;l'lectron est aussi une particule dissociable et la matire physique, mme la plus pesante etvolumineuse, est constitue de lumire coagule .

    Les Instructeurs Spirituels affirment encore que nous percevons seulement un huitime de ce qui18 Mecanismos da Mediunidade (Mcanismes de la mdiumnit), chap. XII. p. 86.19 0 Mundo dentro do Mundo (Le monde dans le monde), chap. 3, pp. 208 210.20 D'aprs la confrence de Penrose dans Qu'est-ce que la vie; 50 ans aprs, chap. 9, pp. 138 140.21 Voir aussi le livre de Roger Penrose Les deux infinis et l'esprit humain.

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  • survient dans notre milieu, ce qui nous donne une ide du chemin que devra parcourir la sciencepour dcouvrir les multiples dimensions de la vie et le type de matire qui compose chacuned'elles. Et pour ce faire, elle devra dchiffrer les multiples arrangements ou modes de coagulation de la lumire, qui entrent dans la formation des particules de ces diffrentes dimensions.22

    En 1975, les physiciens nord-amricains Bob Toben et Fred Alan Wolf ont nonc, dans leurlivre Space, Time and Beyond (Espace, temps et au-del), un postulat bien semblable celui rvl : la matire n'est rien d'autre que de la lumire capture par gravitation 23. Nous esprons que laconstatation et les ddoublements de cette vrit nous amnent de plus amples conqutes dans ledomaine spirituel.

    Rien ne nous a t rvl quant la constitution du principe spirituel. Nous savons cependantqu'il a conclu le premier stade volutif aprs tre pass, au long de l'chelle phylogntique, par lecreuset de milliards d'annes d'expriences, animant des tres unicellulaires, puis pluricellulaires,jusqu' complter la construction du corps humain et des enveloppes subtiles.

    En vrit, il est dj pass par un nombre incalculable d'existences, depuis les tres les plussimples, quand il n'tait qu'une chrysalide de conscience jusqu' la conqute de la conditionhumaine, et il continuera se rincarner jusqu' ce quil atteigne la condition de Pur Esprit, ceux quin'ont plus besoin de tourner des mondes matriels travers la rincarnation.

    L'tre humain est constitu du corps physique, de l'Esprit et d'un lment intermdiaire, auquelPaul de Tarse a donn le ion d'me, et Allan Kardec, celui de prisprit .

    Une lecture attentive de luvre kardciste montre que le prisprit est lui-mme form deplusieurs couches, comme le signale aussi d'ailleurs l'Esprit Andr Luiz24.

    En fait, en ce qui concerne le prisprit (au sens le plus large) ou corps spirituel, les rvlationsconvergent vers un modle compos de couches, du type oignon . Dans son modle d'oignon ,Andr Luiz englobe plusieurs corps, comme le vital ou double thr), l'astral, le mental et le causal.

    Le corps causal, qui fait partie du prisprit, est constitu des vtements sales, tisss de nosmains au cours de nos incarnations prcdentes 25, c'est--dire qu'en lui sont enregistres toutesnos penses et actions des vies passes. Pour les Hindous, ce serait le karanakosha (corpscausal) ou anandamaykosha (corps de bonne-aventure ), le corps de lumire, unednomination plus approprie son stade de plus grande puration 26.

    Le corps mental est considr comme l'enveloppe subtile de l'Esprit .27 Les rfrences cecorps mental sont encore peu nombreuses, mais les Orienteurs Spirituels ont entrouvert un champd'tude trs vaste en recommandant de considrer valides les tudes dj ralises par les autrescoles spiritualistes ce sujet.

    Le corps astral est constitu d'une structure lectromagntique, forme d'lectrons et de photons,identiques ceux qui forment le corps physique, mais prsentant d'autres caractristiquesvibratoires .28 propos de ce corps, rsumons encore les informations d'Emmanuel, l'Esprit Guidede Chico Xavier, tires du livre Roteiro (Itinraire) :

    1) c'est encore un corps organis, moule fondamental de l'existence pour l'humain; 2) il subsiste aprs la mort physique, occupant dans le monde spirituel une rgion approprie

    son poids spcifique;

    22 Ces rvlations spirituelles ont t reues par l'entremise du mdium Francisco C. Xavier, entre 1943 et 1968, et se trouvent dans les livres suivants : Os Mensageiros (Lesmessagers), chap. XV, (1944) ; Evoluo cm Dois Mundos (volution dans les deux mondes), chap. III(1958); Et la vie continue..., chap. 9 (1968). Dans ces deux derniers livres, Chico Xavier a eu lacollaboration du mdium Waldo Vieira.23 Voir Space, Time and Beyond (Espace, temps et au-del), p. 143.24 Voir Le Livre des Esprits, no 257. Voir aussi l'analyse faite par Elzio Ferreira de Souza dans l'articlePrisprit et Chacras du livre Sade e Espiritismo (Sant et spiritisme), pp. 36 39, portant sur les corpsspirituels dans l'ouvre dAllan Kardec.25 Notre demeure, chap. 12.26 Voir l'article dj cit d'Elzio Ferreira de Souza, Prisprit et Chacras.27 Evoluo cm Dois Mundos (volution dans les deux mondes), chap. II, p. 25.28 Missionrios da Luz (Missionnaires de la Lumire), chap. 9

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  • 3) il est form de substances chimiques qui obissent une chelle priodique d'lmentssemblable celle de Mendeleev, mais dans une autre bande vibratoire;

    4) il se modifie sous le commandement de la pense; 5) il est soumis aux lois de la gravit, dans le plan o il se trouve. 29Le corps vital ou double thr est le plus grossier de tous et tend disparatre avec la mort

    physique. Sans le fluide vital, on ne peut expliquer la complexit de la cellule vivante. Ce corps estextriorisable en partie comme nous pouvons le constater dans les expriences de matrialisation etdans la transmission de passes magntiques. Il est form d'manations neuropsychiques quiappartiennent au champ physiologique de sorte qu'il n'arrive pas s'loigner beaucoup del'organisme terrestre et qu'il est destin se dsintgrer, comme c'est le cas pour l'instrumentcharnel, l'occasion de la mort rnovatrice .30

    Une chose est sre, c'est qu'en raison de sa nature physique, bien qu'il demeure en gnralinvisible, le double ne peut pas s'loigner de plus de dix mtres du corps physique sans que celaentrane la mort du sensitif.

    Les coles vitaliste et mcaniciste ont coexist durant plusieurs sicles, et sont encore prsentes,dans les champs scientifiques et philosophiques. La premire prne l'existence d'une substance essentielle au fonctionnement des cellules des tres vivants; la seconde rduit tout aux proprits dela chimie cellulaire.

    Quoique la plus grande partie des scientifiques soit convaincue que la vie se restreint un simplejeu de forces physico-chimiques, ce modle n'explique pas l'extraordinaire complexit De laphylogense et de l'ontogense, ni les innombrables autres phnomnes d'ordre mental et psychiquede la vie humaine. Avec tout le respect d aux thories en vigueur, nous osons dire que le vitalismedemeurera l'un des fondements de l'tre vivant. Restructur sur de nouvelles bases, il deviendra pourla biologie une ide rcurrente, tout comme l'ther l'est pour la physique; et nous osons dire de plusqu'il s'implantera, dfinitivement, en Raison de l'extrme difficult d'expliquer la complexit del'tre vivant, sans les champs informationnels immatriels qui en font partie de manire intrinsque.

    La science tablie n'accepte pas le vitalisme, mais il y a les scientifiques qui le dfendent, nonplus dans sa conception antique, mais en prenant pour base les champs informationnels immatrielsqui modlent la matire vivante. Parmi eux se trouvent Harold de Saxton-Burr, Hernani GuimaresAndrade et Rupert Sheldrake, dont les conclusions se fondent sur des protocoles de recherche bienlabors et sur les excellents rsultats pratiques obtenus, lesquels sont la disposition des intresssdans les oeuvres de ces auteurs.31

    Tous ces corps spirituels possdent de nombreux centres de force ou chakras , notamment lecoronaire, le crbral, le laryngique, le cardiaque, le splnique, le gastrique et le gnsique, chacunayant des fonctions spcifiques dans l'conomie organique. 'vous attirons l'attention sur le fait quedans l'numration des sept principaux centres, les auteurs ont l'habitude de diffrencier le basique(ou fondamental) du gnsique, omettant le splnique ci mme de runir les centres crbral etcoronaire en un seul centre. Ceci ne signifie pas que les centres concerns existent ou cessentd'exister selon le bon vouloir des auteurs ou des coles spiritualistes, mais que ces derniers tendent numrer ceux qui importent le plus pour le dveloppement spirituel qu'ils dcrivent ou runirdans leurs tudes des centres psychiques voisins qui s'influencent directement.

    Au fur et mesure que l'on crot spirituellement, l'Esprit pure son habit nuptial , sa tuniquede prsentation constitue de ses diverses enveloppes, adapte au plan o il se trouve.

    29 Roteiro (Itinraire), chap. 6, pp. 29 31.30 Nos Dominios da Mediunidade (Dans les domaines de la mdiumnit), chap. XI. Voir aussi AllanKardec : La Gense selon le spiritisme, chap. 10.31 Nous recommandons l'article 0 Campo Biomagntico (Le champ biomagntique) de Hernani GuimaresAndrade, dans le livre Sade e Espiritismo (Sant et Spiritisme), de mme que ses livres Morte,Renascimento (La mort, une renaissance), Evoluo, Espirito, Perispirito e Alma (volution, esprit,prisprit et me) et Psiquntico (Psiquantique). Nous recommandons galement Rebirth of Nature (L'mede la nature) et Seven experiments that could change the world (Sept expriences qui peuvent changer lemonde).

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  • ETIOPATHOGNIES (CAUSES DES MALADIES)

    Les enveloppes subtiles reclent la vritable cause des maladies. Nous sommes les hritiers denos actions passes tant bonnes que mauvaises. Le karma, ce compte du destin que nous avonsnous-mmes cr est imprim dans le corps causal32. Ces registres influent sur les autres corps etfinissent par dterminer l'quilibre ou le dsquilibre des champs vitaux et physiques.

    Toutefois, ce ne sont pas tous les dsquilibres physiques qui sont originaires de compteskarmiques (passs); quoique ces dsquilibres refltent l'tat spirituel de l'individu, ils dcoulent desa conduite actuelle. Les vices de l'Esprit que sont l'gosme, l'orgueil, la vanit, la tyrannie, laparesse, etc, sont la cause de multiples maladies, parce qu'ils constituent le mobile de nos actions.33

    Lorsque nous aurons dcouvert les technologies qui nous permettront d'examinerminutieusement le prisprit, la mdecine changera radicalement, parce que nous travaillerons demanire beaucoup plus prventive, vitant ainsi les grandes interventions chirurgicales si invasivesencore ralises aujourd'hui, malgr les grands progrs accomplis au cours des dernires dcennies.

    Les mdecins auront l'occasion de connatre en dtails la physiologie transdimensionnelle etcomprendront mieux la faon dont s'imbriquent les diverses enveloppes, dans leur synergierespective, et pourront mieux aider leurs patients maintenir l'quilibre relation entre leur corps etleur esprit.

    Voici quelques exemples concrets de maladies congnitales ou infantiles lies un manqued'harmonie des corps subtils, selon les informations que nous a transmises Andr Luiz, mdecinchercheur, qui s'est dsincarn au cours des annes 1930 Rio de Janeiro.34

    Si, dans sa vie antrieure, la personne s'est suicide par empoisonnement, lorsqu'elle prendra unnouveau corps physique, elle pourrait tre porteuse d'infections valvulaires, de diverses hmopathiescomme la leucmie par exemple, ou d'autres maladies similaires.

    Si elle s'est immole dans son existence antrieure, elle pourrait prsenter des dermatoses plus oumoins tendues, de gurison ou de traitement difficile, comme le penfigo foliac et l'ichtyose.

    Si elle a employ l'eau ou le gaz pour se suicider, elle pourrait renatre avec des problmes auniveau des voies respiratoires, tels que l'emphysme ou des kystes pulmonaires.

    Si la cause fut la pendaison, la consquence pourrait tre la paralysie crbrale infantile ou desnoplasies diverses.

    Si elle s'est brise le crne intentionnellement, elle pourrait en subir les consquences plus tarden prsentant des maladies comme l'hydrocphalie, le syndrome de Down, la dficience mentale,l'encphalite ou l'pilepsie.

    Si elle a limin son corps en se prcipitant de grandes hauteurs, elle pourrait subir par la suitedes maux comme l'ostite diffuse, la dystrophie musculaire progressive, etc.

    Pratiquement toutes les maladies ont leurs racines dans le prisprit. Mme si elle estapparemment en bonne sant, une personne peut porter dans ses centres de force ou chakras , desdysfonctions latentes acquises dans cette vie ou dans d'autres vies, qui surgiront tt ou tard dans lecorps physique sous forme de maladies plus ou moins graves selon l'ampleur de la lsion et lasituation mentale du dbiteur.

    Le prof. Jan Stevenson, de l'Universit de Virginie, aux .U., prsente parmi les 2 600 castudis dans les deux volumes du livre Reincarnation and Biology (Rincarnation et biologie), ceuxde marques de naissance et de dfauts congnitaux, qu'il lucide par l'tude des vies passes.

    ANAMNSE

    Les procds utiliss par les mdecins dsincarns dans les dimensions plus volues de la VieSpirituelle, se basent sur une anamnse beaucoup plus ample et complte que celle ralisehabituellement dans les hpitaux, instituts de sant et les cabinets de consultation terrestres. Font32 Nous recommandons ce sujet le livre Ao e Reao (Action et raction), entirement consacr l'tudedu karma et des vies successives.33 Entre a Terra e o Cu (Entre la Terre et le Ciel), chap. XXI.34 Evoluo cm Dois Mundos (volution dans les deux mondes), chap. XVII, 2e partie.

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  • partie de l'anamnse : la fiche d'identification complte du patient qui englobe son histoire actuelle,sa fiche karmique et la projection individuelle des rminiscences, de mme que l'annotation descomplexes de culpabilit; l'analyse des membres de la famille; l'anamnse psychologique dtaille,complte par l'analyse mentale qui est la capacit du thrapeute de procder la lecture despenses, par la simple observation visuelle du cerveau en fonctionnement.35

    Dans la mdecine de l'au-del, les informations sur le patient sont enregistres et filmes36 pourtre tudies ultrieurement par l'quipe de sant. Nous pouvons difficilement trouver dans lamdecine terrestre, mme dans les centres les plus avancs, quips des ordinateurs les plusperfectionns, la runion de toutes les donnes sur le patient dans un dossier unique qui prsenteune vision intgrale de l'tre. Rarement tient-on compte du traitement et de l'tude des aspectspsychologiques, sans parler des aspects spirituels qui ne sont pas mme envisags. Dans mon pays,les informations des diverses spcialits restent encore dans des compartiments spars, de la mmemanire que l'tre humain est divis en parties, bien loin de son intgrit totale.

    En ce dbut du XXIe sicle, on tente d'introduire dans le programme d'tudes de mdecine lemodle de l'tre intgral, ce qui dj une ralit dans quelques coles, mais malheureusement, lui-cin'est pas encore suffisamment vaste pour prendre en compte l'action prioritaire de l'Esprit.

    THRAPIES ET RESSOURCES THRAPEUTIQUES

    Dans l'exercice de la mdecine, le mdecin spirite utilise toutes les thrapies qu'il a apprises danssa formation universitaire et dans les divers cours de perfectionnement et de recyclage qu'il a suivis.S'il est chirurgien, il utilise les techniques conventionnelles des diverses spcialits cherchant autantque possible s'actualiser.

    Il se sert de mdicaments allopathiques quand ceux-ci sont indiqus, mais dans une vision plusample, il a aussi recours aux phytothrapies et aux ressources thrapeutiques de l'homopathieplusieurs se perfectionnent dans cette spcialit - et de l'acupuncture, visant restaurer la structurelectromagntique du corps spirituel par une plus grande stimulation de la circulation etl'harmonisation de l'nergie vitale.

    Il utilise aussi autant que possible la thrapie complmentaire spirite, puisque le patient l'acceptespontanment et qu'on l'administre gratuitement la population dans l'immense majorit desinstitutions qui pratiquent le Spiritisme. Font partie de cette thrapie complmentaire : la prire, lamditation, les services de dsobssession dans les groupes mdiumniques, le dveloppement de lamdiumnit quand elle est recommandable, fluidothrapie, par le don de l'nergie vitale dans lespasses et dans l'eau fluidifie, la croissance intrieure stimulant le patient , l'autoconnaissance, audveloppement de son potentiel spirituel, avec emphase sur la rforme intrieure, pierre angulairedu perfectionnement spirituel.

    Les chirurgies spirituelles font aussi partie de ce que nous entendons comme l'emploi de l'nergievitale pour la restauration physique; cependant, nous croyons qu'elles se prtent l'action debeaucoup de charlatans et de personnes sans scrupules. C'est pourquoi nous adoptons des critresthiques fondamentaux pour les accepter : comme dans l'exercice d'autres facults mdiumniques,les mdiums ne doivent absolument rien percevoir pour l'application des dons que Dieu leur aconfrs et ne doivent pas utiliser d'instruments chirurgicaux ou d'objets tranchants dans la pratiquemdiumnique.

    Comme nous l'avons vu, le mdecin spirite met l'accent sur la promotion de l'autorencontre. Lepatient est encourag l'autoconnaissance, lment essentiel du traitement, parce que toute cure,quel qu'en soit le niveau - organique, psychologique, mental ou spirituel - est en vrit une autocure.Le mdecin et le mdium sont de simples instruments.

    Dans les hpitaux et les divers instituts de l'au-del, on tient compte du grand pouvoir de l'Esprit,35 On peut trouver de plus amples renseignements ce sujet dans les livres de la srie Andr Luiz :Evoluo cm Dois Mundos (volution dans les deux mondes), chap. XIX; Entre a Terra e o Cu (Entre laTerre et le Ciel), chap. II! et XIII; Sexo e Destina (Sexe et destin), chap. II.36 On peut trouver plus de dtails ce sujet dans le livre Et la vie continue..., chap. 10.

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  • de sorte que toute conversation est ralise de faon transmettre au patient l'encouragement total la sant. Les mdecins spirituels comptent aussi dans l'exercice de leurs fonctions, sur des appareilsperfectionns encore inconnus sur le plan terrestre, comme ceux qui permettent l'enregistrement despenses, ce qui favorise sensiblement l'exercice d'une mdecine d'excellente qualit.

    Nous savons que les attitudes mentales enracines ne se modifient pas facilement aprs la mort.Les mdecins dsincarns recourent souvent des chirurgies psychiques qui comprennent leconditionnement mental et spirituel adquats. Ils procdent ainsi parce que l'Esprit, tout comme lecorps physique, peut et doit subir des interventions pour se rquilibrer. Plus tard, selon leurenseignement, la mdecine terrestre voluera vers la pratique de ce genre de chirurgie, autant qu'elleprogresse aujourd'hui en ce quil a trait aux techniques opratoires, pour soulager le corps physique.Les mdecins pourront alors extraire un labyrinthe mental avec la mme facilit qu'ils extraientaujourd'hui un appendice condamn.37

    Dans l'au-del, on utilise amplement le sommeil hypnotique et ce depuis fort longtemps tandisque sur la Terre, ce n'est qu'au XIXe sicle que nous avons dcouvert ses effets. De Puysegur futl'un des premiers magntiseurs parler avec le patient dans in autre tat de conscience que celui del'veil, ouvrant une porte aux psychiatres et aux psychologues pour mieux connatre le mondemental de leurs patients, pavant ainsi la voie la psychologie transpersonnelle.

    Le dialogue thrapeutique est aussi pratiqu couramment par les quipes de sant de l'au-del envue de la gurison et du Lien-tre du patient. Souvent, il est effectu par des membres ale la familledu patient qui s'intgrent au travail pour couter les plaintes, les doutes et les craintes du parent plusncessiteux, dsincarn rcemment ou non, qui a de la difficult s'adapter la vie dans l'au-del.38De fait, nous pouvons dj constater, ici mme sur Terre, la valeur de la parole et de l'ambiancedans le processus de gurison.

    Dans la recherche de la sant, le mdecin spirite reconnat la valeur des divers procdsanalytiques proposs par les diffrentes coles de psychologie profonde, mais il accorde une plusgrande importance la contribution de la psychologie transpersonnelle et de la thrapie parrgression de la mmoire, lesquelles tiennent compte des contenus psychologiques qui apparaissentdans les tats modifis de la conscience, y compris ceux des existences antrieures. De plus, lemdecin spirite tudie et cherche traiter les obsessions ou influences ngatives que le plan spirituelinfrieur peut exercer sur l'humanit incarne, sollicitant dans l'application du traitement lacoopration des institutions spirites qui ont plus d'exprience avec les sessions dites dedsobsession.

    La science progresse vers la reconnaissance de facteurs jusqu' prsent ddaigns dans lagurison des maladies et dans l'quilibre psychophysique de l'individu. Les rcentes expriencesralises par le neuroscientifique Andrew Newberg, de l'Universit de Pennsylvanie, aux .-U., ontpermis d'obtenir des images du cerveau durant l'tat de veille et durant la mditation, grce au SPECT , un appareil utilisant l'mission de positrons. En comparaison avec l'tat de veille, on aobserv, durant la mditation, une augmentation de l'activit des lobes frontaux, tandis que lesparitaux montraient une diminution de leur activit, ce qui indique une plus grande amplitude desactivits inconscientes et une diminution du contact avec le monde extrieur39.

    Par ailleurs, on trouve dj des centaines de travaux publis dans les revues scientifiques sur lavaleur de la prire dans le processus thrapeutique. Une recherche rcente, mene en mai 2002, donton trouve les rsultats dans le site du National Institute of Health, un organisme amricain, a rvll'existence de 23 441 citations du mot prayer (prire) dans des revues mdicales rputes,comme The Lancet, le New En gland Journal of Medicine, le British Medical Journal, JAMA, etd'autres.40

    Depuis 1989, le scientifique Massaru Emoto mne des recherches sur l'eau et ses cristaux,cherchant y dtecter l'influence des vibrations humaines. Pendant huit ans, il a recueilli de l'eau37 Entre a Terra e o Cu (Entre la Terre et le Ciel), chap. XIII.38 No Mundo Maior (Dans le monde le plus grand), chap IV; Mecanismos da Mediunidade (Mcanismes dela mdiumnnit), chap. XXI39 Voir le site Web dAndrew Newberg : www.andrewnewberg.com40 Voir les donnes sur le site Web de PubMed :www.ncbi.nlm. nih.gov.

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  • provenant de diffrentes parties du monde, l'a amene au point de conglation et a observ lescristaux forms l'aide d'un microscope de champ obscur qui permet de les photographier pour lestudier. Il est arriv la conclusion que les penses, les mots, tant crits que parls, et les actes ontune influence dcisive sur les molcules d'eau. Il a publi ses tudes dans le livre Messages from theWater (Les messages de l'eau) lequel contient environ 200 photos qui montrent des grappes (lescristaux parfaits) ou d'autres formations non structures, sous l'influence de penses et sentimentshumains. Ainsi, il a dcouvert que les mots amour et gratitude forment les plus beauxcristaux, semblables des bijoux, tandis que les mots de haine, tant crits que parls, tout commel'invocation de personnalits malfiques gnrent des molcules laides et non structures. Dans l'unde ses chantillons, il a constat que l'eau soumise des prires et de bonnes penses a capt cesvibrations positives qui se sont traduites par de beaux cristaux.

    Je crois que divers instituts de recherche devraient rpter les expriences de Massaru Emoto,non seulement pour les confirmer, mais aussi pour les largir en utilisant d'autres sources d'eau de laplante.

    Tant les expriences de Newberg que celles de Massaro moto viennent confirmer la valeur de lathrapeutique complmentaire spirite qui utilise la prire et l'eau nergises positivement dans letraitement des patients.

    GURISON ET SPIRITUALIT

    Le paradigme mdico-spirite tablit, de la mme manire que le taoste, que l'individu estresponsable de sa sant, insistant , sur le fait que toute mdecine honnte est un service d'amour etde secours juste; toutefois, le travail de gurison dpend de chaque individu 41. D'o l'importanceaccorde l'autorencontre et l'encouragement la sant.

    Les vices de l'Esprit - haine, colre, envie, intolrance, etc. - sont drivs de l'orgueil et del'gosme et gnrent des attitudes destructives qui produisent et soutiennent des dsquilibres plusou moins graves dans les enveloppes subtiles et entranent des maladies dans le corps physique.

    L'Esprit perturb n'arrive pas atteindre l'quilibre, surtout celle de son immunit organique, quiest fondamentale pour l'accs la sant. Et la perturbation s'accentue avec le manque de soumissionaux preuves rectificatrices.

    C'est pourquoi le modle mdico-spirite affirme qu'une unique existence corporelle ne suffit pastoujours pour restaurer les centres prispirituels lss et considre chaque incarnation comme une priode de gurison , une possibilit de purification.

    Dans ce paradigme, le Matre est Jsus qui a laiss dans le monde le modle de la gurisonpour le Rgne de Dieu. Il portait secours au corps et donnait la foi l'me .42 Le Seigneur Jsus adclar maintes reprises : Ta foi t'a guri , indiquant le chemin de la vritable gurison, danslaquelle la sant atteint non seulement le corps physique, mais accomplit galement la rectificationdes noyaux psychiques, corrigeant les distorsions existant dans les corps spirituels.

    En jetant un oeil sur le pass, on s'aperoit que la mdecine de l'me a commenc s'baucherdans les annes 1950, a pris de l'ampleur dans les annes 1970 et s'est affirme dans les annes1990.

    En 1970, Herbert Benson a commenc ses tudes sur la mentalisation ou technique de mditation la Harvard Medical School, avec l'appui de son directeur, mais critiqu par la plupart de sescollgues, ce qui ne l'a pas troubl. Des suites de ses recherches, il a publi pendant cette mmedcennie le livre The Relaxation Response (La rponse de la relaxation), expliquant la techniquequ'il avait utilise pour le traitement des malades hypertendus et porteurs d'autres affections, danslaquelle il emploie la mditation et la respiration combines.

    Ds lors, il aida ses collgues qui ne se conformaient pas au modle matrialiste rductionnisteen leur offrant une formation, glu niveau de la matrise, en Mdecine et Spiritualit. En 1990, il alanc son livre Timeless Healing (Gurison ternelle) publi ('n collaboration avec Mark Starg, dans

    41 Notre demeure, chap. V42 Os mensageiros (Les messagers), p. 74.

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  • lequel il affirme avec conviction : dans mes 30 ans de pratique de la mdecine, je n'ai connuaucune force curative aussi impressionnante ni plus universellement accessible que le pouvoir del'individu de se soigner et de se gurir.

    Il ajoute: Les dsirs ardents de l'me - la foi, l'esprance et l'amour - sont ternels; ce sont despenchants naturels ,tue la pense occidentale moderne a rprims, mais jamais subjugus. 43

    Richard Friedman, Ph.D., compagnon de Benson au Mind body Medical Institute de l'cole demdecine de Harvard et au Beth Israel Deconess Medical Center a aussi t prcurseur de l'tudescientifique de la relation entre la croyance et la cure, faisant usage des mthodes de validation desrecherches les plus fiables. Il est dcd subitement le 17 aot 1997, et on lui a ddi le livreScientific Research on Spirituality and Health (Recherche scientifique sur la spiritualit et la sant),publi par le National Institute for Health Care Research. Ce livre est le fruit des descriptionsralises par environ 70 professionnels dont Friedman, pour la plupart mdecins ou psychologues,proccups par la recherche scientifique sur la spiritualit et la sant. On lit dans cette oeuvrepublie en octobre 1997 que l'usage contemporain du terme Spiritualit , spar de la religion, aune histoire tonnamment courte ; il a surgi au cours des annes 1990, fruit de la connaissancehumaine et des vnements historico-culturels . Les religions, pour la majorit, obissent desmodles rigides. Elles sont formellement structures et peuvent ainsi inhiber le potentiel humain.Quant au terme spirituel , il est rserv au ct le plus lev et sublime de la vie, cultiv par lespersonnes, indpendamment de toute appartenance une religion donne.44

    Une autre quipe importante est celle du Dr. William R. Miller, professeur de psychologie et depsychiatrie de l'Universit du Nouveau-Mexique (UNM), Ph. D. en psychologie clinique del'Universit de l'Orgon et directeur de recherches du Centre de recherches sur l'alcoolisme et l'abusde substances chimiques de l'UNM. Dans son livre Integrating Spirituality into Treatment, Miller etses collgues abordent des thmes importants comme la formation professionnelle en spiritualit.

    LA RINCARNATION,UNE LOI BIOLOGIQUE NATURELLE

    Le principe de la rincarnation est une consquence naturelle de la loi du progrs parce que grceaux retours successifs sur le plan physique, l'Esprit arrive atteindre la perfection. De ses dbutsdans les tres unicellulaires jusqu'au moment o il fait ses premiers pas sur la Plante, le principespirituel parcourt un long chemin, construisant ses enveloppes, les subtiles et les plus denses; maisil a encore une longue route parcourir avant d'arriver au stade connu dans le monde chrtiencomme la batitude. Quoiqu'il ait acquis des facults intellectuelles trs dveloppes, ses conqutesdans le domaine du sentiment sont encore trs insuffisantes et le situent plus prs de sa natureanimale vu la prdominance de l'gosme dans ses attitudes.

    Seule la conqute de l'Amour Universel, qui condense la charit en son acception la plus large,pourra librer l'tre humain des chanes de la chair et le rendre heureux.

    Au XXe sicle, il y eut d'importants chercheurs en matire de rincarnation. Rappelons les nomsde quelques-uns de ces pionniers.

    Hamendras Nath Banerjee, professeur de l'Universit de Rajastan, aux Indes, a enqut surenviron 1 000 cas de rincarnation, tant dans son pays qu'aux tats-Unis, contribuant par sestravaux de pionnier ce qu'on insre la rincarnation dans le domaine de la recherche scientifique.

    Au Brsil, l'ingnieur Hernani Guimares Andrade a tudi 75 cas de rincarnation, publiant huitd'entre eux dans le livre Reencarnao no Brasil (Rincarnation au Brsil) et un autre cas dansRenasceu por Amor (N de nouveau par amour).

    Ian Stevenson, professeur de psychiatrie de la facult de Mdecine de l'Universit de Virginie,.-U., a fait des recherches sur environ 2 600 cas, dans divers pays. Aprs avoir publi Vingt cas

    43 Timeless Healing (Gurison ternelle), chap. 1.44 Voir Scientific Research on Spirituality and Health (Recherche scientifique sur la spiritualit et la sant)pour une discussion quant au terme spiritualit .

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  • suggrant la rincarnation et Cases of Reincarnation Type (Cas de rincarnation types) en quatrevolumes, dans lesquels il a prsent des cas loquents survenus dans diffrents pays, il a lanc, en1997, les deux volumes d'un ouvrage de poids totalisant environ 2 300 pages : Reincarnation andBiology (Rincarnation et biologie), abordant spcialement les marques de naissance et les dfauts congnitaux . Ces livres influenceront normment, dans un proche avenir, les nouveauxchemins que suivra la science mdicale. Cette uvre importante mrite une tude approfondie partous ceux qui sont intresss savoir quelle est la vritable signification de la vie sur Terre. Nousregrettons de ne pouvoir la commenter ici, mais nous en faisons mention pour tous ceux qui dsirentapprofondir ce sujet.

    Tous ces travaux mritent des examens minutieux de la part des scientifiques pour ne pas que lascience se restreigne aux timides compartiments rductionnistes et soit incapable de voler plus haut.

    Au XXe sicle, les Esprits Instructeurs nous ont transmis des informations dtailles et uniquesdans le monde entier, en relation au procd rincarnatoire. Vu l'impossibilit de le dcrire ici, nousrecommandons les livres Missionrios da Luz (Missionnaires de la Lumire) et Entre a Terra e oCu (Entre la Terre et le Ciel) d'Andr Luiz. Nous nous contenterons de rsumer trs brivementquelques donnes sur cet important procd : un nud du prisprit lie le rincarnant l'ovule, et partir de la fcondation, il recommence la nouvelle existence; du zygote au ftus, l'tre part d'uneunique cellule pour atteindre l'extrme complexit multicellulaire du nouveau-n, passant pendantles premires semaines du dveloppement embryonnaire par toutes les tapes principales qu'il atraverses au long de la phylogense, les rptant : tre unicellulaire, poisson, amphibie, reptile,oiseau et finalement, mammifre suprieur. Ce phnomne de rcapitulation, pour lequel lesscientifiques n'ont pas d'explication satisfaisante, ne peut tre compris que si l'on admet que quelquechose li l'tre vivant a conserv la mmoire de toute son histoire passe et la rpte, sous formersume durant l'ontogense. Ce quelque chose, c'est le modle organisateur biologique (MOB),l'une des fonctions du prisprit. Celui-ci, pour retourner la Terre, doit laisser la matire dumonde spirituel pour devenir plus mallable et acqurir une plus grande plasticit. Pour larincarnation, disent les Instructeurs, le magntisme des parents associ au fort dsir de l'Espritrincarn suffisent.45 Celui-ci, une fois li l'ovule par les nuds prispirituels, amorce dans leprocessus de la conception, le modelage du nouveau corps, dclenchant automatiquement parl'entremise du MOB, la rcapitulation des diverses phases par lesquelles il est pass dans laphylogense et s'adaptant graduellement la matire physique.46

    LES TROIS CERVEAUX

    Comme nous l'avons vu, le principe spirituel a construit le corps humain et ses enveloppes aucours de milliards d'annes d'volution :

    Depuis l'amibe, dans l'eau tide de la mer, jusqu' l'homme, nous l'avons vu lutter, apprendreet slectionner. 47

    Ce fut un long chemin : Combien de sicles a-t-il consum (le principe spirituel) en revtant des formes monstrueuses,

    se perfectionnant ici et l, aid par l'interfrence indirecte des Intelligences suprieures? Il s'estrfugi dans le sein tide des eaux; dans des organismes cellulaires qui se maintenaient et semultipliaient par segmentation. Pendant des milliers d'annes, il a fait un long voyage dansl'ponge, en venant matriser les cellules autonomes, leur imposant l'esprit d'obissance et decollectivit, dans l'organisation primordiale des muscles. Il a fait des essais pendant longtempsavant d'essayer les bases de l'appareil nerveux, dans la mduse, dans le ver, dans le batracien, setranant pour merger du fond obscur et boueux des eaux, de manire commencer les premiresexpriences, au soleil du midi .48

    45 Voir Entre a Terra e o Cu (Entre la Terre et le Ciel), chap 27.46 Missionrios da Luz (Missionaires de la Lumire), chap XIII. Voir aussi Espirito, Perispirito e Alma(Esprit, prisprit et me) de Hernani Guimares Andrade.47 Voir No Mundo Maior (Dans le monde le plus grand), chap. III et I V.48 Idem.

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  • D'aprs la description des Amis Spirituels, il a voyag par de simples impulsions versl'irritabilit, puis de l'irritabilit la sensation, de la sensation l'instinct et de l'instinct laraison . Et dans ce voyage fantastique, en transit de l'animalit primitive la spiritualit humaine,il a construit le cerveau, l'organe sacr de la manifestation de l'Esprit.

    Selon ces rvlations, publies en 1947, le cerveau, chez l'humain, a volu de manire seconstituer en un chteau de trois tages dont les lobes frontaux, le cortex moteur et la moellepinire sont les lments importants de chacune de ces structures. Il s'agit d'un cerveau unique quise divise donc en trois rgions distinctes.49

    Au premier tage, se trouve le cerveau initial, domaine des mouvements instinctifs; o habitentles habitudes et les automatismes. C'est le sige du subconscient, l'armoire du pass; la cave del'individualit, o sont archives toutes les expriences et enregistrs les plus petits faits de la vie.

    Au second tage rsident les conqutes actuelles, reprsentes par le cortex moteur, zoneintermdiaire entre les lobes frontaux et les nerfs. C'est l que se situe le conscient, la possibilit dela manifestation de l'tre, au moment volutif actuel, en comptant pour cela sur deux outilsfondamentaux l'effort et la volont.

    Au troisime tage, trne la partie la plus noble du cerveau reprsente par les lobes frontaux.C'est l que se constitue le superconscient, travers lequel arrivent les stimulations de l'avenir,mettant l'emphase sur l'idal et l'objectif suprieur.

    Ce modle est trs semblable celui du neuro-scientifique Paul MacLean qui s'exprimait ainsi : Nous sommes obligs de nous regarder et de regarder le monde travers les yeux de troismentalits bien diffrentes , se rfrant aux trois cerveaux qu'il avait dtects dans ses recherches.50Le livre de MacLean, The Triune Brain in Evolution (Le cerveau triune en volution), crit en 1968,trace un portrait schmatique de l'volution du cerveau et prsente l'explication suivante de l'auteur :

    Au cours de son volution, le cerveau humain se dveloppe sur le modle de trois formationsde base qui, sur le plan anatomique et biochimique, refltent des relations ancestralesrespectivement aux reptiles, aux mammifres primitifs et aux mammifres rcents. Ces troisformations se retrouvent dans l'encphale et constituent les hmisphres crbraux et les lmentscomposs du tlencphale et du diencphale.

    En ce qui concerne la schizophrnie, les rvlations spirituelles affirment qu'elle trouve sonorigine dans des perturbations subtiles du prisprit, qui se traduisent, dans le corps physique, par unensemble de maladies varies et souvent indtermines.

    La quasi-totalit des troubles mentaux dcoulent de fautes noves commises par l'tre humainpour cause d'impatience ou de tristesse. Une fois installes dans le champ intime, ces forcesdsquilibrantes dsintgrent l'harmonie mentale.

    Qu'en est-il de la conscience en ce dbut du XXIe sicle?Compte tenu des progrs extraordinaires de la physique quantique, il devient difficile de

    continuer soutenir que le cerveau nous donne la conscience, l'intelligence, et d'autres attributs. Onsait ,aujourd'hui que l'observateur est ncessaire pour convertir les ondes des possibilits, les objetsquantiques, en vnements et objets rels.

    Comme le rappelle le professeur Amit Goswami, de l'Universit de l'Orgon, la physiquequantique a apport trois concepts rvolutionnaires : le mouvement discontinu, l'interconnectivitnon localise et finalement, s'ajoutant au concept de la causalit ascendante de la sciencenewtonienne normale, le concept de la causalit descendante - la conscience choisissant entre lespossibilits, l'vnement rel. 51

    Ces trois concepts tablis, le professeur Goswami dclare : si la conscience est un phnomne crbral, elle doit obir la physique quantique; dans ce cas,

    comment l'observation consciente d'un vnement peut-elle provoquer l'effondrement de l'onde depossibilits menant l'vnement rel que nous sommes en train de voir? La conscience en soi est

    49 Ibid., chap. XII, XVI et autres.50 Cit par Carl Sagan dans Dragons de l'den, chap. 3.51 Entrevue dans l'mission Roda Viva de la chane TV Cultura So Paolo et la thse dveloppe par leprofesseur Goswami dans son livre Universo Autoconsciente (L'univers autoconscient).

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  • une possibilit. La possibilit ne peut pas provoquer l'effondrement de la possibilit! 52 Ce fut enraisonnant de cette faon qu'il a abandonn la pense matrialiste avec laquelle il a vcu durant 45ans pour adopter le spiritualisme.

    Comme le souligne juste titre Jean Guitton, avec la physique quantique : les interprtationsobjectivistes et dterministes de l'Univers, conformes au bon sens, ne tiennent plus. Que doit-onadmettre la place? Que la ralit en soi n'existe pas, qu'elle dpend de la manire dont nousdcidons de l'observer, que les entits lmentaires qui la composent peuvent tre la fois unechose (une onde) et une autre (une particule) et qu'en quelque sorte, cette ralit est, dans un sensprofond, indtermine. 53

    Ainsi, la vision matrialiste du monde s'vanouit devant nos yeux.Nous entrons dfinitivement dans l're de l'Esprit. Prparons-nous une spirale vertigineuse de

    nouvelles dcouvertes que nos esprits imparfaits n'avaient jamais imagines auparavant.

    CONCLUSION DE LA PREMIRE PARTIE

    Comme nous pouvons constater dans les livres psycographis, par Chico Xavier, il existe desrvlations spirituelles importantes au sujet de la neurologie (pense; matire mentale; les troiscerveaux); de l'endocrinologie (glande pinale, parathyrode), de l'immunologie (systmes dedfense humoral et cellulaire); de la biologie molculaire (l'importance de la gomtrie desmolcules; la relation gne-protine); de la biologie cellulaire (fonctions de la mithocondrie), etc.

    Le paradigme mdico-spirite s'appuie donc sur les principes suivants : l'immortalit de l'me etson action hgmonique et prioritaire sur le corps physique et les enveloppes subtiles (corps mental,prisprit); le pouvoir cocrateur de l'esprit et des penses; l'aptitude de l'Esprit communiquer pardes moyens non sensoriels, y compris dans la condition d'incarn; incarnation, comme loibiologique naturelle qui vise le perfectionnement continu jusqu' la condition de Pur Esprit; la loid'action et raction qui respecte le libre-arbitre et confre chacun selon ses oeuvres; la santcomme tant l'tat de parfaite harmonie de l'me; la gurison comme tant l'autogurison; le corpsphysique comme tant le filtre des impurets de l'me et un yen d'volution spirituelle; l'amouruniversel comme tant la plus grande conqute de l'tre qui vise l'tat de sant parfaite.

    L'analyse de ces principes nous amne une certitude : La mdecine humaine sera trs diffrente dans l'avenir, quand la science pourra comprendre

    l'tendue et la complexit des facteurs mentaux dans le domaine des maladies du corps physique. Ilest trs rare que les affections ne soient pas directement lies au psychisme. Tous les organes sontsubordonns l'ascendance morale. Les proccupations excessives l'gard des symptmespathologiques accroissent les maladies; les grandes motions peuvent gurir le corps oul'annihiler. 54

    C'est selon ces principes que les mdecins spirites travaillent, dans l'espoir d'instaurer lamdecine de l'me dans son double sens : une mdecine qui accorde la priorit l'Esprit et en mmetemps, la bont, la solidarit et la chaleur humaine.

    PERSPECTIVES DE LA SANT AU XXIE SICLE

    En ce dbut du XXIe sicle, nous compltons pratiquement un sicle de mdecine scientifique.Avant le XXe sicle, la mdecine tait profondment lie la superstition; les patients taienttraits, entre autres choses, avec des saignes, des potions, des ventouses, des sues, du froid, duchaud, des purges et souvent, on leur conseillait de faire usage de fumier de crocodile, de bave decrapaud, de poudre de pierre, etc.

    Grce aux extraordinaires progrs qu'ont fait la science et la technologie au XXe sicle,l'enseignement et la pratique de la mdecine sont devenus mconnaissables pour n'importe quel

    52 Idem.53 Deus e a Cincia (Dieu et la science), p. 9.54 Missionrios da Luz (Missionaires de la Lumire), chap. 12.

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  • habitant du pass, tant mme incroyables pour nous, les contemporains. Jamais les habitants duXIXe sicle n'auraient pu imaginer les extraordinaires exploits annoncs en juin 2000 et fvrier2001, quand des scientifiques d'avant-garde ont livr l'humanit la carte de quelque 3 milliardsdeux cent millions de bases nitrognes et affirm que le gnome humain comptait environ trentemille gnes. Il est encore plus difficile d'imaginer la suite de ces recherches qui tentent de dvoilerla totalit des protines du corps humain et l'inextricable liaison gne-protine, dans l'intimit desmolcules, en une chelle incroyable de milliardimes de mtres - les nanos (chiffres neufdcimales). Et on en verra beaucoup plus...

    Nous allons prsenter ici quelques tudes et lignes de recherches en cours dans divers domainesde la sant, en essayant de les analyser la lumire du modle mdico-spirite.

    VACCINS

    Jusqu'aux annes 1970, les scientifiques n'taient familiers qu'avec le systme immunologiquehumoral, bas sur les anticorps qui partent la recherche de particules porteuses de maladies et lesdtruisent avant qu'elles envahissent les cellules de l'organisme. Mais l'organisme a une secondeligne de dfense, la cellulaire .

    En 1966, deux microbiologistes - Peter Doherty, d'Australie, et Rolf Zinkernagem, de Suisse -ont gagn le Prix Nobel pour avoir dcouvert comment fonctionne ce systme immunologiquecellulaire. sa base, on trouve les cellules T assassines qui vont la chasse aux cellules del'organisme qui ont dj t infectes par un agent pathogne, les dtruisent et empchent de cettefaon due la maladie se propage. Les meilleurs vaccins sont ceux qui il-rivent activer ces deuxlignes de dfense. Mais la vritable rvolution technologique devait arriver un peu plus tard avec laproduction de l'ADN recombinant, la technique la plus efficace pour activer ces lignes de dfense.

    Dans les annes 1980, des biologistes molculaires ont dcouvert un moyen de regrouper dumatriel gntique, ce qui a permis la manipulation gntique de microorganismes et de vaccins.Margaret Liu, mdecin et immunologiste de Chiron Corp., une entreprise de biotechnologie Emeryville, en Californie, a lanc le concept des vaccins d'ADN, en 1992. Elle a dirig une quipe(le scientifiques qui a dmontr que, si les fragments de l'ADN qui commandent une cellule deproduire un antigne sont injects directement dans l'organisme, toutes ses cellules vont assumer latche de produire la substance - et de tels antignes peuvent entraner une raction nergique descellules T assassines.

    La manipulation gntique apporte un nouvel espoir, celui de surpasser un des principauxproblmes de la cration des vaccins : le fait que les agents pathognes communs subissent desmutations rapides, ce qui complique le dveloppement d'un vaccin capable d'affronter le mutant.

    Grce cette technologie, les chercheurs de l'Universit Rockefeller et de Siga PharmaceuticalsInc., ont cr un vaccin nasal contre les streptocoques et les pneumocoques qui infectent desmillions de personnes, non seulement aux .-U., mais dans le monde entier.

    Cette technique a aussi permis de crer, titre exprimental, des vaccins contre le sida. Lamthode fondamentale de lutte contre le VIH et d'autres agents pathognes qui pntrent dansl'organisme par les voies respiratoires, digestives ou reproductives consiste stimuler l' immunitdes muqueuses . C'est le vaccin des muqueuses dont fait partie le vaccin nasal dj cit.

    Tandis que les vaccins traditionnels agissent dans le flux sanguin, provoquant la ractionimmunologique aprs que l'organisme ait t infect, les vaccins des muqueuses sont appliqus parvaporisation et peuvent viter sommairement l'infection en stimulant les cellules immunologiquesqui vivent dans les narines, la bouche et les voies gnitales. Ces vaccins exprimentaux pour lesmuqueuses se rvlent prometteurs contre le sida, la grippe, les streptocoques, l'herps et lechlamydia.

    Des dizaines de vaccins contre le VIH sont l'tude. Les premiers tests ont commenc en 1987,et plus de 40 tudes ont t faites depuis ce temps, mais les progrs se heurtent contre l'extrmefacilit de mutation du virus. C'est pourquoi les vaccins les plus prometteurs sont ceux qui adoptentplus d'une mthode pour stimuler la raction immunologique. En 2000, Dan Barouch, de l'cole demdecine de Harvard, et en 2001, Harriet Robinson, du Centre de vaccins Emory (.-U.) ont

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  • prsent des tudes au sujet de vaccins contre le sida qui stimulent la rponse des cellules T (dedfense), les mmes qui semblent contrler les symptmes dans le dveloppement de la maladie.

    Il est possible qu'on en vienne utiliser les vaccins dans un traitement conjoint avec lesmdicaments anti-rtrovirus, ce qui pourrait possiblement rduire la quantit de ces mdicamentsutilise. On les utiliserait au dbut du traitement pour maintenir basse la charge du virus.55 SelonAnthony S. Faucy, chercheur sur le sida et directeur de l'Institut national des allergies et desmaladies infectieuses (NIAID), de Bethesda (.-U.) qui coordonne 9 des 17 projets de vaccinscontre le VIH : Nous n'obtiendrons pas le vaccin parfait pour le sida l'anne prochaine ni dans lasuivante, mais nous en obtiendrons un, tout le moins partiellement efficace, au cours de ladcennie .56

    Cette anne de 2003 nous avons en autre chemin d'espoir un analysant les mecanismes dedfenses du propie corps contre le VIH.

    PRDISPOSITIONS MORBIDES ET COMPORTEMENTS

    L'engagement de ces scientifiques nous ramne une des affirmations des Mentors Spirituels : La mdecine inventera mille faons d'aider le corps atteint dans son quilibre interne; pour

    cette tche difiante, elle mritera toujours notre admiration sincre et notre amour fervent.Cependant, c'est nous autres qu'il incombe de pratiquer la mdecine de l'me, qui soutientl'Esprit lidans les ombres... 57

    Toute l'humanit bnficiera sans contredit des recherches de ces scientifiques dvous qui ontddi leur vie la dcouverte de vaccins et de mdicaments pour amliorer la qualit de vie sur laplante. Toutefois, la mdecine progressera toujours et sera exerce, comme d'habitude, de faoncompatible avec le dveloppement spirituel de l'humanit.

    Le paradigme mdico-spirite projette son regard vers des horizons plus vaste, vers les conqutesfutures, affirmant qu'il est impossible d'arriver la vritable cause du procd infectieux sans tenircompte de l'empire de l'me sur le corps physique.

    Chaque fois que l'Esprit commet une faute - nous entendons par faute la transgression de la loi del'Amour - il provoque, par le remords consquent, mme s'il arrive d'une faon inconsciente, undsquilibre interne qui dsorganise le corps subtil ou prisprit. C'est alors que surgissentperturbations diverses dans les enveloppes subtiles et que les synergies dsarticules entre lesenveloppes subtiles et le corps physique nuisent aux changes vitaux de l'organisme et provoquentla rupture de l'harmonie cellulaire. Selon ces dysfonctions, des zones dtermines de l'organismedeviennent plus vulnrables et sujettes des invasions microbiennes. Par consquent, les germespathognes seraient une occurrence secondaire, car le vritable dsquilibre natrait dans l'Esprit dessuites de la faute commise ou de l'action moins digne ralise.

    Il est ncessaire de rappeler galement le fait que l'Esprit dsquilibr attire d'autres Esprits quisont dans la mme bande vibratoire, surtout ceux qui se sentent lss par la faute commise, ce quipeut aggraver de beaucoup le problme.

    Dans l'avenir, outre les vaccins et les mdicaments, nous aurons besoin de l'appui effectif del'Esprit humain, pour qu'il puisse surmonter, au moyen du travail constructif, son propre remords et,principalement, pour qu'il prenne conscience que le meilleur systme de prservation de la sant,consiste toujours observer la loi de solidarit et d'amour. 58

    PROJET GNOME HUMAIN

    la fin de la premire partie du Projet Gnome, en fvrier 2001, beaucoup de suppositions55 Voir dans Folha Cincia (9 mars 2001), les commentaires d Isabel Gerhardt sur l'article de la revueScience (9 mars 2001).56 Idem.57 No Mundo Maior (Dans le monde le plus grand).58 Instructions tires des livres : Entre a Terra et o Cu (Entre la Terre et le Ciel), chap. X et Evoluo cmDois Mundos (volution dans les deux mondes), chap. 19 et 20, 2e partie.

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  • scientifiques ne se sont pas confirmes. On avait dcouvert que le gnome humain ne comptaitqu'un petit nombre de gnes et que c'tait le cytoplasme qui disait au noyau ce qu'il devait faire etnon le contraire, comme on le supposait.

    l'annonce de la fin des premires tudes, Francis Collins, chef du consortium gouvernementalaffirmait :

    La complexit de l'tre humain a surgi d'une autre source, que nous devons commencer chercher.

    Et Craig Venter, responsable pour Celera Genomics, une entreprise prive qui a particip auxrecherches, a ajout Il y a deux illusions viter : le dterminisme, l'ide que toutes lescaractristiques d'une personne sari imprimes dans le gnome; et le rductionnisme , (l'ide)que maintenant que la squence humaine est connu au complet, ce ne sera qu'une question de tempsavant que notre comprhension des fonctions et des interactions des gnes nous fournisse unedescription causale complte de la variabilit humaine.

    Le fait est que l'on a dcouvert que nous avons peine quelque 300 gnes de plus qu'un rat etqu'un gne effectue des choix , des faons diverses de traiter une information. On a aussi constatun autre paradoxe encore plus tonnant le gne est rgul par la protine du cytoplasme. En vrit,les protines dterminent ce qui devait les dterminer selon les suppositions antrieures. En outre, legne demeure la merci des stimulus des milieux interne (cytoplasme) et externe.

    Les rvlations spirituelles nous avaient dj alerts quant ces possibilits. Dans le livre ACaminho da Luz (Le chemin de la Lumire), de 1938, Emmanuel affirmait que : les premiershabitants de la Terre, sur le plan matriel, fure