the indoor gardener (french edition) vol. 3—issue 2

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Un jardin Un jardin botanique botanique magnifique magnifique à Niagara Parks à Niagara Parks Réussir vos boutures : Réussir vos boutures : une méthode une méthode traditionnelle traditionnelle Vaincre la moisissure grise Vaincre la moisissure grise et contrôler la température et contrôler la température et le CO et le CO 2 2 Comment Comment fonctionnent fonctionnent les appareils de les appareils de contrôle du pH? contrôle du pH? Quel est l’impact Quel est l’impact de la lumière sur de la lumière sur les plantes? les plantes? Mars / avril 2008 La saison La saison des semis : des semis : • La germination La germination de vos semences de vos semences • L’influence de la L’influence de la lune sur les semis lune sur les semis Volume 3 – Numéro 2 Prix : 5,95$ www.tigmag.com ISSN : 1718-1097 – Bimestriel

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Page 1: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Un jardin Un jardin botanique botanique magnifique magnifique à Niagara Parksà Niagara Parks

Réussir vos boutures : Réussir vos boutures : une méthode une méthode traditionnelletraditionnelle

Vaincre la moisissure grise Vaincre la moisissure grise et contrôler la température et contrôler la température

et le COet le CO22

Comment Comment fonctionnent fonctionnent les appareils de les appareils de contrôle du pH?contrôle du pH?

Quel est l’impact Quel est l’impact de la lumière sur de la lumière sur

les plantes?les plantes?

Mars / avril 2008

La saison La saison des semis :des semis :• La germination • La germination

de vos semencesde vos semences• L’influence de la • L’influence de la

lune sur les semislune sur les semisVolume 3 – Numéro 2 Prix : 5,95$

www.tigmag.comISSN : 1718-1097 – Bimestriel

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4LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

Photos : Jessy Caron, Odile G

uénégo et Étienne Roux/Summ

ilux.net

CRÉDITSSu

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46

Volume 3 – Numéro 2Mars / avril 2008

Publié par : Green Publications Vertes

Directeur de la publication : J.M.

Rédacteur en chef : Bruno [email protected]

Comité de rédaction : Helene Jutras

Directrice artistique : Anna Kanaras

Coordination éditoriale : Bruno Bredoux

Ont collaboré à ce numéro :

P. Bang-Knudsen, Kari Bayne, Pierre Bonnard, Bruno Bredoux, Dave Buckle, Jessy Caron, Jean-Pierre Daimé, Stan Daimon, Erowid, Helene Jutras, Rob Kelly, Roxanne LaBelle, Seb Lachance, Fred Leduc, Myah Mandarelli, Kirsten Oliphant, Tony Olissoff, O. Richard Jr., Soma, William Sutherland, vieux bandit.

Publicité et ventes : Stan [email protected] Lydia [email protected]

Traduction : Helene Jutras, trad. a.

Couverture : Anna Kanaras, d’après une photo de vieux bandit.

Illustrations : Anna Kanaras (Voir aussi les credits sur chaque page).

Distribution en kiosques :

Benjamin Limitée, Bois-des-Filion, QC

Distribution en boutiques

hydroponiques:

Voir notre site Internet :www.tigmag.com

Illustrations : Anna Kanaras

Administration : R. [email protected]

Renseignements : [email protected]

Le Jardinier d’IntérieurCase postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADATéléphone : 450 628-5325 Télécopieur : 450 628-7758www.tigmag.com

© 2008, Les Publications Vertes, Laval, Qc, Canada Les articles, représentations iconographiques et photographies contenus dans ce magazine ne peuvent être reproduits en partie ou au complet sans l’autorisation expresse de l’éditeur.

Dépôt légal : 1er trimestre 2006.Bibliothèque nationale du Canada, No D927565.Bibliothèque nationale du Québec.ISSN : 1718-1097

Imprimé au Canada par Litho Mille-Iles Ltée.

Green Publications VertesGreen Publications VertesGPv Table de conversion

Mesures linéaires (impérial à métrique)1 pouce 2,54 centimètres 1 pied (= 12 pouces) 0,3048 mètre 1 verge (= 3 pieds) 0,9144 mètre

Mesures linéaires (métrique à impérial)1 millimètre 0,0394 pouce 1 centimètre (= 10 mm) 0,3937 pouce 1 mètre (= 100 cm) 1,0936 verges

Volume (impérial à métrique)1 once liquide (impériale) (= 1/20 chopine impériale) 28,41 ml 1 once liquide (US) (= 1/16 chopine US) 29,57 ml 1 chopine (impériale) (= 20 onces liquides impériales) 568,26 ml 1 chopine (US) (= 16 onces liquides US) 473,18 ml1 gallon (impérial) (= 4 pintes) 4,546 litres 1 gallon (US) (= 4 pintes) 3,785 litres

Volume (métrique à impérial)1 millilitre 0,176 chopine 1 litre (= 1000 ml) 1,76 chopines

Masse (impérial à métrique)1 once (= 16 drams) 28,35 grammes1 livre (= 16 onces) 0,45359237 kilogramme 1 stone (= 14 livres) 6,35 kilogrammes

Masse (métrique à impérial)1 milligramme 0,015 grain1 kilogramme (= 1000 g) 2,205 livres

Température Pour convertir de Fahrenheit à Celsius, soustraire 32 degrés et diviser par 1,8. Pour convertir de Celsius à Fahrenheit, multiplier par 1,8 et ajouter 32 degrés.

44

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Page 5: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photos:JessyCaron

Odile

Guénégo

etÉtienneRoux/Sum

milux

net

8 INTRODUCTION : CONTRÔLE DU CLIMAT ET DU DIOXYDE DE CARBONE AVEC HARVEST MASTER Pour une croissance accrue et plus rapide, sans moisissure grise ni autres infestations fongiques Par Tony Olissoff

12 NOUVELLES ET BRÈVES Par B.B., K.B., Erowid, R.K. et M.M.

20 TRUCS ET ASTUCES : VÉRIFIER ET CONTRÔLER LES NIVEAUX DE PH De comment fonctionne un pH-mètre à comment le brancher, et comment relever les mesures. Par William Sutherland (B & B Hydroponic Gardens)

26 COMMENT RÉUSSIR VOS BOUTURES Une méthode traditionnelle adaptée au jardinage intérieur conseillée par l’équipe de CityPlantes Par Jean-Pierre Daimé et Pierre Bonnard (CityPlantes)

32 GALERIE : UN JARDIN BOTANIQUE MAGNIFIQUE À NIAGARA PARKS Par Jessy Caron

38 CLASSIQUES DE L’HYDROPONIE IV : Les produits phares B’cuzz d’Atami Par D.B. 40 CLASSIQUES DE L’HYDROPONIE V : AeroGrow® : des systèmes hydro/aéroponiques conçus pour le comptoir de la cuisine Par B.-K.

44 PORTRAIT : LUC MOREAU, APICULTEUR Par Jessy Caron

46 L’INFLUENCE DE LA LUNE SUR LES SEMIS La lune influence-t-elle vraiment les cultures et la germination en particulier? Par O. Richard Jr.

50 LA GERMINATION DE VOS SEMENCES Par Seb Lachance

52 SUIVANT DEUX MÉTHODES DIFFÉRENTES, CROISER LES VARIÉTÉS POUR RÉUSSIR

VOS AMÉLIORATIONS DE PLANTES Par Soma

54 ÉCLAIRAGE HORTICOLE : LA LUMIÈRE ET LES PLANTES Par William Sutherland (B & B Hydroponic Gardens)

ET NOS RUBRIQUES HABITUELLES :

CRÉDITS (4) ÉDITORIAL (6) BON DE COMMANDE (42) MAGASINAGE (58 À 60) NOUVELLES DE L’INDUSTRIE (62) Q ET R (64)

VOLUME 3 — NUMÉRO 2 / MARS — AVRIL 2008

SOMMAIRE

On dit que l’imitation est la meilleure forme de flatterie, mais pourquoi vous contenter des imitations quand vous pouvez avoir l’original ?

Les ventilateurs AXC sont là depuis le début et continu-ent, en silence, de dépasser toute concurrence.

Vendus complets, précâblés avec des cordons d'alimentation 120 volts, les ventilateurs AXC sont offerts en tailles allant de 4 à 16 po. Leur circulation d'air va de 106 à 1400 pi3/mn.

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Page 6: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photos : LED-G

row-M

aster et Best Coast Grow

ers

Ampoules DEL (à diode électroluminescente) à refroidissement à l’eau? Vraiment? Vous nous prenez pour des idiots, s’exclament certains de nos lecteurs

quand nous avançons ce genre d’idée. Un lecteur américain nous écrit : « Je suis directeur d’un service de contrôle de la qualité et je vérifi e les références pour l’entretien de turbines au gaz; je suis donc à l’affût des nouvelles technologies, et cette lampe DEL refroidie à l’eau me semblait très intéressante. Dommage que ça ait été

une coquille! »

Lorsque nous avons parlé pour la première fois de ce type d’ampoule, l’été dernier dans notre magazine en anglais (The Indoor Gardener, vol. 3, No.1), la confusion battait son plein. Simultanément, des nouveautés dans les deux domaines (systèmes d’éclairage DEL horticoles et systèmes au sodium à haute pression avec enveloppe de Pyrex refroidi à l’eau) sont apparues sur le marché du jardinage d’intérieur. Des liens erronés ont conduit nos lecteurs avides de découvrir cette fameuse lampe DEL fi ctive à fouiller sur l’Internet. « J’ai suivi le lien proposé pour voir cette DEL de 1000 watts refroidie à l’eau, mais le lien vers Sulekhab.com ne montre rien de tel. Où avez-vous vu cette lampe? », nous écrit Joe. Nulle part... mon cher Joe, nulle part!

Alors, récapitulons. L’ampoule Fresca Sol de Best Coast Growers est vraiment une ampoule au sodium à haute pression à refroidissement à l’eau. Elle permet, grâce à sa technologie de fabrication – la fameuse

technologie d’enveloppe en Pyrex refroidie à l’eau – citée plus haut, de réduire la distance d’éclairage entre le sommet de vos plantes et la lampe de 45 à 13 centimètres, multipliant ainsi le nombre de lumens atteignant vos plantes par neuf et leur épargnant tout

risque de brûlure! Le pourcentage d’énergie lumineuse transmise à la plante est alors augmenté de 5 à 10%.

D’un autre côté, les systèmes d’éclairage horticole à diode DEL conquièrent de plus en plus un marché jusque-là marqué par le scepticisme des consommateurs. L’avantage principal de l’éclairage DEL réside bien évidemment dans le fait que ces ampoules DEL ne dégagent – naturellement – presque pas de chaleur! Plus besoin de transporter et d’installer des régulateurs lourds, bruyants et surchauffés, ni de monter des systèmes sophistiqués d’évacuation de l’air. SmartLamp de Théorème Innovation et Pro-5 de Solar Oasis sont les deux modèles les plus fréquents. Le système DEL 275 W de la compagnie québécoise Théorème Innovation offre ainsi une puissance réelle équivalente à 600 W avec son réfl ecteur intégré. Son spectre lumineux a été spécialement établi pour la croissance et la fl oraison des plantes.

Le seul problème, comme le souligne encore l’un de nos lecteurs, réside dans le prix de ces nouveautés : « [Les compagnies] n’hésitent pas à demander le prix fort pour ces systèmes d’éclairage DEL ».

Liens :www.bestcoastgrowers.com/products/FrescaSol.htmwww.hydrodionne.com / Templates / Theoreme_an.htmlwww.led-grow-master.comwww.hydroponix.com

Bruno BredouxLe Jardinier d’Intérieur

Février 2008

ÉDITORIAL

DEL (ou diode électroluminescente) : dernier cri en éclairage horticole ou science-fi ction?

6LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

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Page 7: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

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Page 8: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

8LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

INTRODUCTION

Harvest Master vainc la moisissure griseN’avez-vous jamais remarqué à quel point certains jardins sont sujets à la moisissure grise et aux infestations fongiques, alors que d’autres semblent y échapper comme par miracle? Comment un « contrôleur de climat » peut-il vous aider?

L’une des principales causes de la moisissure est ce qu’on appelle le « point de condensation » nocturne. De la même manière que la rosée du soir au printemps et en automne humidifi e les vêtements étendus sur la corde à linge, les feuilles de vos plantes recueillent la buée due au déclin rapide de la température lors du passage du jour à la nuit, surtout lorsqu’il y a déjà un haut taux d’humidité dans la pièce de culture. Une fois que la moisissure est installée dans votre jardin, il ne sera pas simple de s’en débarrasser, alors commencez directement par établir un plan d’entretien pour rester à l’abri. Le meilleur

moyen de prévenir l’apparition de la moisissure est de limiter la brusque chute de température et la condensation sur les feuilles les plus fraîches de vos plantes. Utiliser de grands ventilateurs pour évacuer l’air de votre espace de culture, surtout si de l’air froid nocturne est ainsi amené à l’intérieur, ne peut faire qu’empirer les choses.

De petits ventilateurs, contrôlés et programmés pour « correspondre au climat intérieur », apporteront des changements plus lents à la température de votre espace de culture, faisant baisser l’humidité et la température en même temps, et faisant aussi en sorte que le « point de condensation » ne se produira pas. Les contrôleurs de climat de Harvest Master réduisent la chute de température durant la nuit, interceptant, préparant et contrôlant les conditions

nécessaires pour éviter le « point de condensation », réduisant aussi le stress des plantes, et vous assurant du même coup une maximisation des récoltes en qualité et en quantité.

Pour une croissance plus rapideIl existe des millions de théories pour améliorer la croissance et le rendement de vos cultures. « Dame Nature sait mieux quoi faire que nous » pourrait être l’une de ces théories. Choisissez par exemple un endroit sur terre qui produit les plus grandes, les plus luxuriantes et les plus vigoureuses plantes, et ensuite reproduisez-le. Que ce soit les jungles de Bornéo ou du Cambodge, les déserts du Nevada, ou les vertes et luisantes pelouses de nos banlieues, ceux-ci offrent tous des types dominants de plantes fort différents. Mais il est évident que l’on retrouvera plutôt les plantes à croissance rapide, luxuriantes et à récoltes fournies dans les jungles citées ci-dessus que sur les hauts plateaux montagneux ou au cœur du désert.

D’abord, augmentez la température. Ça aide. Des températures autour de 35ºC (95ºF) font partie du sens commun pour la culture, mais elles peuvent aussi être source d’ennuis pour le cultivateur. Un contrôle du climat approprié réduira le stress engendré par les hautes températures sur les plantes, et en fera en plus un atout pour la croissance de vos cultures. Comme dans toute réaction chimique, les plantes procéderont à la photosynthèse en moins de temps à de plus hautes températures. Maintenir une température équilibrée en rapport avec les autres aspects du contrôle du climat intérieur apportera plus de confort à vos plantes et fera l’affaire!

Quelques (simples) données de base :• Le métabolisme des plantes augmente avec la température ;

• Des stomates grands ouverts sur les feuilles de vos plantes

Contrôle du climat et du dioxyde de carbone avec

Harvest Master pour une croissance accrue

et plus rapide

Photos : Harvest M

aster

Par Tony Olissoff

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Page 10: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photo : D.R

. – Illustration : Harvest M

aster

sont une condition nécessaire pour un taux de transfert plus élevé du CO2 et pour encourager un métabolisme accélérant la nutrition de vos plantes. Il faut donc que le taux d’humidité soit maintenu assez haut pour ralentir la transpiration des plantes et améliorer la capture des éléments nutritifs et leur assimilation.

• Le CO2 est une nourriture pour les plantes, le « pain et le vin » du royaume des plantes! Assurez-vous, afi n d’apporter à vos plantes les bonnes quantités de CO2, que les taux de dioxyde de carbone soient assez élevés dans la pièce de culture (autour de 1 800–2 000 ppm). Ensuite, ajoutez des éléments nutritifs pour rejoindre les besoins de vos plantes engendrés par ce supplément de croissance due au CO2.

Les contrôleurs du climat de Harvest Master gèrent la température, le taux d’humidité, le CO2 et les cycles d’éclairage comme s’il s’agissait d’un environnement unique et organique de culture. Ainsi des récoltes à haut rendement et une rotation plus rapide des cultures sont successivement réalisées par les cultivateurs, y compris des débutants, et cela avec un entretien minimal de la salle de culture et des plantations. Le « gestionnaire » à l’intérieur des contrôleurs Harvest Master devient ainsi, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, l’administrateur de votre salle de culture, s’assurant que l’environnement de croissance de vos plantes corresponde bien à celui que vous désirez. Alors, cultivez de vigoureuses plantes, vite et facilement.

Besoin de réduire vos dépenses mensuelles en électricité?Vos dépenses en électricité vous ruinent? Il est peut-être temps de penser à les réduire. En utilisant tout simplement les contrôleurs de climat et de CO2 de Harvest Master, vous faites déjà un premier pas. Ces contrôleurs possèdent une minuterie « toute durée programmable » pour le jour et la nuit ainsi qu’un cycle de « fl oraison rapide » (18 heures

par jour) offert sur tous les modèles. Ce cycle standardisé considère qu’un jour ne dure ainsi que

18 heures. Il commence par une période de jour de 6 heures, suivi de 12 heures de nuit, puis à nouveau 6 heures de jour, puis 12 heures d’obscurité, et ainsi de suite. Vos

plantes sont alors « prisonnières » de ce cycle de fl oraison accéléré. Et chaque jour, vous faites gagner 6 heures de temps à vos plantations. En 3 jours réels, vos plantes ont déjà vécu 4 jours virtuels dans leur pièce de culture! Et en 3 semaines réelles, c’est comme si elles étaient en

fl oraison depuis 4 semaines! Et encore mieux, chaque mois, vous ampoules (de même que tous vos branchements sur le secteur ainsi que les déshumidifi cateurs) fonctionneront 240 heures grâce à ce cycle de fl oraison accéléré, au lieu de 360 heures mensuelles si vous suiviez un cycle de 12/12 heures. Vous gagnez ainsi 34% sur votre consommation d’énergie en un mois, juste comme ça!

Cette méthode est caractérisée par ces deux utilisations possibles :

1) donner la possibilité à vos plantes de se nourrir et de croître en 6 heures de jour, comme s’il s’agissait d’une durée de 12 heures/jour, soit leur fournir une température plus élevée, une humidité et des niveaux de CO2 plus hauts, avec des éléments nutritifs adaptés… pour que votre rendement soit exactement le même qu’avec un cycle de fl oraison normal de 12 heures.

2) ou alors, continuer avec les mêmes taux de température, de CO2 et d’humidité que vous leur fournissez habituellement, toujours en accélérant le rythme des cycles de jour (6 heures au lieu de 12), pour obtenir l’équivalent d’un cycle de fl oraison de 8 semaines ramenées à 6 semaines réelles sur votre calendrier.

Au pire, vous vous en tirerez avec les mêmes rendements sur la même période de temps. Les gains les plus bénéfi ques pour vous seront : une consommation d’énergie drastiquement réduite, moins de pertes de chaleur dans la pièce de culture et une gestion plus effi cace de vos cultures.

Ce qui est surprenant, c’est que cette méthode n’est pas nouvelle. Aux Pays-Bas, des jardiniers d’intérieur précurseurs l’utilisent depuis des années et ont démontré les résultats d’une telle technique. Le problème était de trouver des minuteries offrant un réglage permettant de programmer un cycle de jour réduit de moitié. Maintenant ces appareils sont offerts à travers le monde entier grâce aux produits Harvest Master, avec leur solution hors du commun, et grâce aussi à leurs utilisateurs! Harvest Master offre une croissance plus importante en moins de temps, de même que moins d’énergie utilisée, moins de moisissure grise, moins d’infestations fongiques et moins de parasites. Harvest Master, c’est une succession d’avantages, d’abord expérimentée par des jardiniers d’avant-garde et maintenant rendue aussi accessible aux cultivateurs même novices et débutants.

Pour toute question sur comment prendre le train Harvest Master en marche, écrivez à [email protected] ou visitez www.harvest-master.com.

INTRODUCTION

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Page 11: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

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Page 12: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photos : Hydrofarm

, Ultim

ate et A

tmosphère

Industrie : Hydrofarm annonce l a̓jout du Sunshine Mix #4 à sa gamme de produits

Ce produit de qualité de la marque SunGro est

recommandé dans les situations où une grande capacité

de ventilation et un drainage rapide sont requis : durant

les mois d’hiver, avec les plantes sensibles à l’eau et aux

sels, ou lorsque de fréquents et lessivages sont requis.

Les ingrédients du Sunshine Mix #4 comprennent de la

mousse de tourbe canadienne, de la perlite grossière,

une dose de fertilisants de démarrage (avec gypse), de

la chaux dolomitique et un agent mouillant à action

prolongée. Pour trouver un détaillant Hydrofarm dans

votre région, visitez : www.hydrofarm.com.

– R.K.

Industrie : les fi ltres à air Odor-Sok, maintenant chez Hydrofarm

Les fi ltres à air Odor-Sok sont faits de ballots de

fi laments et de fi bres microscopiques de charbon

activé. Avec une épaisseur de fi bres de 20 nm, le taux

d’absorption du tissu de carbone est semblable à celle

d’une seule particule de carbone exposée. Les fi ltres

à air Odor-Sok ont toutes les propriétés des fi ltres en

profondeur en boîtes, en plus d’être très légers. Parce

que le taux d’absorption est plus rapide, l’équipement

de fi ltration est plus petit et on utilise jusqu’à 30 fois

moins de carbone pour obtenir les mêmes résultats sur une période

d’un an. Visitez : www.hydrofarm.com.

– R.K.

Industrie : les contrôleurs Ultimate ont un nouveau designLes nouveaux contrôleurs climatiques V5 de Ultimate

Controllers Inc. ont un design très différent des modèles

précédents, que la compagnie offre toujours (voir notre

volume 2, numéro 6, page 43) sur son site Internet

http://ultimatecontrollers.com ainsi que chez les

nombreux détaillants du Québec qui distribuent les

produits Ultimate. Ces nouveaux contrôleurs de niveau

de dioxyde de carbone contrôlent aussi l’émission de CO2

nocturne dans la pièce de culture,

aidant ainsi les plantes à suivre

leur processus de respiration

nocturne lorsque toutes les

lumières sont éteintes dans la salle de plantation. Pour en savoir

plus, rendez vous chez Ultimate Controllers Inc., 76 d’Avila, Laval,

Qc, H7M 3Y6 ou téléphonez au 450 975-4650 (ligne d’urgence :

514 219-4650. télécopie : 305 422-0621).

– J.d’I.

Industrie : les croûtons de coco

Faits de fi bres de coco naturelles et

rincés à l’eau pour enlever les résidus

de sel, les croûtons de coco sont une

option légère et organique aux billes

d’argile et aux roches. Ils sont faciles à

utiliser : plantez directement dans les

croûtons, ou mélangez-les à un autre

substrat de culture. Leur pH neutre

prévient la moisissure et les champignons.

Ils constituent une source de carbone stable pour résister aux

dégradations. Vous pouvez les ajouter à votre mélange pour en

améliorer l’aération et le drainage. Leur structure est poreuse pour

une meilleure alimentation des racines dans tout mélange. Les

croûtons de coco sont parfaits pour les orchidées et, de plus, ils

sont certifi és par l’OMRI. Visitez www.hydrofarm.com (et trouvez

un détaillant près de chez vous).

– R.K.

Industrie : les Vortex Powerfans d A̓tmosphère

Les ventilateurs Vortex offrent une grande performance et un

aspect aérodynamique impressionnant. Ces ventilateurs souffl ants

de conduits axiaux à haute puissance sont faits d’acier de qualité

et recouverts d’un fi ni durable et attrayant en résine époxy cuite.

Le rabat pratique permet de placer les tuyaux directement sur le

souffl eur et de le fi xer en place facilement. La qualité de fabrication

et la conception intelligente vous assurent une utilisation sans

vibrations, utilisant des

moteurs équilibrés aux

roulements à bille lubrifi és

en permanence. Le

ventilateur est muni d’un

fi l électrique installé par le

fabricant et des supports

de fi xation galvanisés pour l’installation verticale ou horizontale.

Les Vortex Powerfans sont maintenant offerts chez Hydrofarm

(www.hydrofarm.com).

– M.M.

NOUVELLES & BRÈVES

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Page 13: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

FR_Vol. 3 Issue 2.indd 13FR_Vol. 3 Issue 2.indd 13 2/19/08 9:57:52 PM2/19/08 9:57:52 PM

Page 14: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photos : p-bod, Future Brite, Sunleaves et D.R

.

Industrie : b-pod, la « Smart » de la roue de culture

Ce jardin rotatif canadien, récemment arrivé sur le

marché, bénéfi cie d’un design absolument frappant. En

effet, le b-pod de la compagnie H2O Dynamic est tout

aussi beau qu’une Smart, sinon plus, avec ses cerceaux

de maintien jaune métallisé : un cercle complet pour le

support de la roue proprement dite et un demi-cercle

emboîté dans le premier pour les pieds. Il se déploie

comme un énorme bonhomme sourire (version dépitée)

dont la lampe HPS centrale serait l’œil de cyclope! Pour

en apprendre davantage sur ce bijou rigolo, allez consulter

le site Internet de la compagnie qui le produit à www.h2odynamic.

com. C’est un nouveau type d’innovation pour le jardinage en roue

de culture rotative, un domaine qui ne cesse de s’améliorer.

– J.d’I.

Industrie : les régulateurs de puissance de Future Brite

Les centres de jardinage américains offrent tous les régulateurs de

puissance électroniques de Future Bright :

ce sont les régulateurs les plus fi ables et les

plus durables qui soient. Ils sont compacts,

silencieux et légers, et ils réduisent la

consommation d’électricité (et donc le coût)

en utilisant des circuits numériques plutôt

que les traditionnels circuits magnétiques.

Leur rendement en watts est constant, ce

qui optimise la performance et la durée de

vie des lampes à décharge à haute intensité. Afi n que les jardiniers

puissent cesser de s’en faire, Future Brite offre une garantie sur

chacun de ses modèles : les régulateurs électroniques de 400 et

600 watts sont sous garantie du fabricant pour deux ans (une

troisième année, optionnelle, peut être achetée) et les modèles de

1000 watts sont garantis un an.

– K.B.

Industrie : la famille Sunleaves s a̓grandit

Les lampes à décharge à haute intensité (HID) et

les ensembles fl ux et refl ux sont les plus nouveaux

produits de la gamme de plus en plus vaste de

Sunleaves. Offrant de 250 à 1000 watts, les lampes

OptiLUME HID imitent le soleil pour promouvoir une

croissance vigoureuse (halogénure métallisé) et une

formation de bourgeons et de fl eurs sans pareille

(sodium à haute pression). Toutes les lampes OptiLUME ont une

garantie du fabricant de un an. Les ensembles fl ux et refl ux de

Sunleaves sont vendus complets, avec des raccords de tuyau et de

drain de 1,3 et de 1,9 cm, des écrans et des colonnes montantes,

et offrent la chance aux jardiniers hydroponiques de créer leur

propre système fl ux et refl ux. Les articles sont également offerts

individuellement pour le remplacement de pièces manquantes ou

usées, ainsi que plusieurs tailles de fi ches à raccordement rapide

et de raccords de tuyaux. Visitez www.sunleaves.com pour de

plus amples renseignements sur ces produits et les autres de

Sunleaves.

– K.B.

Nouvelle-Calédonie : le Mérite agricole pour des champions de lʼhydroponie Un couple d’agriculteurs d’origine chinoise et résidant depuis

plusieurs années en Nouvelle-Calédonie a reçu la médaille du Mérite

agricole, prestigieuse décoration

offerte par la République française

reconnaissante à des individus ou

associations s’étant brillamment

illustrés dans le domaine agricole.

Les époux Fong sont les champions

de la culture hydroponique en

Nouvelle-Calédonie. Auparavant,

ils avaient fait leurs armes dans le

maraîchage, en mettant au point des techniques que beaucoup

d’autres agriculteurs n’ont toujours pas réussi à maîtriser. Cela

confi rme aussi que la culture hydroponique prend vraiment de

l’ampleur dans les îles du Pacifi que!

– B.B. (Source : www.info.lnc.nc)

Maldives : une île artifi cielle pour survivre au réchauffement de la planète

Selon les rapports les plus alarmistes, la température à la surface

du globe terrestre pourrait s’élever de 1,4 à 5,8°C d’ici la fi n du

XXIe siècle. Cela entraînerait une montée du niveau des océans

proche des 88 centimètres. Pour pallier à cela, le gouvernement des

Maldives, archipel surpeuplé du Pacifi que ne s’élevant guère plus

haut que le niveau de la mer, a déjà fait construire une île artifi cielle

à l’aide de coraux morts concassés et compilés. Un programme

de remblaiement est à l’étude pour les autres îles. Hulhumale est

une île artifi cielle « érigée » sur un lagon de 5 000 m2 (le lagon

14LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

NOUVELLES & BRÈVES

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Page 16: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

16LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

NOUVELLES & BRÈVESFaru), située à deux mètres au-dessus du niveau de la mer et qui

peut d’ores et déjà accueillir près

de 150 000 personnes dans ses

infrastructures. Des appartements

plus grands que dans la capitale

surpeuplée Malé (la plus petite

capitale du monde avec ses

1,77 km2 de superfi cie!), des

espaces verts, des routes

rectilignes, des jardins luxuriants :

Hulhumale a tout d’un paradis. Pour combien de temps? On peut

aussi soutenir le protocole de Kyoto pour ne pas entériner cette

situation extrême!

– B.B. (Sources : TV5, www.planete.tm.fr

et www.souvenirs-dun-gm.ne)

Le poulet polynésien détrône les Conquistadors

Une équipe de chercheurs canadiens a

identifi é des restes de poulet trouvés sur

la côte du Chili comme étant ceux d’une

variété de poulets polynésiens dont les

ossements pourraient remonter entre

1321 et 1407, soit bien avant l’arrivée de

Christophe Colomb dans les Caraïbes. Cela

conforte donc les historiens dans la thèse

selon laquelle des peuplades de l’Océanie

auraient abordé les côtes américaines en

premier… du côté Pacifi que. C’est étrange qu’avec notre esprit

égocentrique d’Occidentaux, nous n’ayons jamais envisagé cette

possibilité auparavant et toujours imaginé la découverte du

continent américain par l’Atlantique!

– J.d’I.

(Source : www.canada.com/topics/news/national/story.html)

Bhoutan : quand la fumée noircit le Karma

Afi n de protéger la santé et le bien-être de la population, le

souverain Jigme Singye Wangchuck du Royaume himalayen

du Bhoutan a ordonné l’interdiction de fumer dans 18 des

20 circonscriptions du pays, et espère que les citoyens suivront

son ordre en masse. Ce qu’il y a de singulier dans cette histoire

vient du fait que l’interdiction est de nature à protéger non pas

la santé physique, mais la santé spirituelle. Selon le directeur du

ministère de la Santé du Bhoutan, fumer constitue un péché

dans ce pays bouddhiste et cet

acte pourrait affecter le karma de

la population. L’interdiction touche

aussi les consommateurs de tabac.

Le journal The Independent rapporte

que l’usage du chanvre au Bhoutan

est désormais consacré à son rôle

traditionnel de culture fourragère

pour l’élevage des porcs.

– J.d’I. (Source : Ode Magazine)

Un minou au minois à deux têtes

Parions que ce chat aura droit à dix-huit vies plutôt que neuf ! Le

chaton est né avec deux bouches, mais un seul œsophage, quatre

yeux et deux museaux. On le

voit sur cette photo (prise il y a

6 mois) nourri par son maître,

Cobra Macini d’Inverness en

Floride. Le chaton est né deux

semaines avant terme, parmi

une portée de cinq chats,

et devrait survivre selon

le docteur Wade Phillips,

vétérinaire. Cependant, depuis six mois, nous n’avons plus de

nouvelles. On a beau chercher sur Internet, Cobra Macini ne

donne plus de renseignements sur son chaton. A-t-il survécu ?

Tout ce qu’on trouve, c’est une multitude de cas de naissances de

bébés tortues à deux têtes. Il paraît que la tortue est l’animal qui

donne le plus lieu à ce genre d’anomalie. Doit-on incriminer les

résidus d’engrais chimiques dans les cours d’eau et océans ?

– Sources : A.P. & J.d.M.

Teonanácatl : le champignon merveilleux

Mon premier est un champignon qui pousse au Mexique depuis des

millénaires. Mon second est une statuette de pierre représentant

un petit personnage abrité sous un immense chapeau de

champignon. Mon troisième est une fameuse expérience relatée

dans un numéro historique de Life Magazine en 1957, et menée

par un shaman mexicain, qui la partageant avec l’ethnomycologue

R. Gordon Wasson et le photographe Alan Richardson, y révélait

les visions sacrées produites par certains champignons du

Mexique. Mon tout est teonanácatl, le champignon merveilleux.

Il y a 3 500 ans, les champignons hallucinogènes étaient déjà

utilisés par les Aztèques au cours de cérémonies religieuses, afi n

Photos : A.P., D

.R. et A

.P./CBS

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Page 18: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photos : D.R

.NOUVELLES & BRÈVES

de provoquer des états de transe. Ils étaient

nommés « teonanácatl », c’est-à-dire

« champignons merveilleux » ou « la chair

des dieux ». Le peuple Aztèque possédait

d’ailleurs un dieu des plantes psychoactives

sacrées, Xochipilli. Les Aztèques utilisaient

un certain nombre de plantes hallucinogènes

dont les champignons psilocybines

(teonanácatl), les graines d’ipomée (tlilitzin),

la sauge des devins (salvia divinorum),

le datura (tlapatl ou toloache), le peyotl

et les grains de mixitl. Les champignons

psilocybines étaient utilisés lors des rituels

et cérémonies, servis avec du miel ou du

chocolat lors des évènements les plus sacrés.

Avec la victoire de Cortés sur les Aztèques

en 1521, les européens commencèrent

à interdire l’utilisation d’intoxicants non

alcoolisés, dont les champignons sacrés,

et ainsi l’usage de teonanácatl est devenu

clandestin.

Cependant, les champignons hallucinogènes

font partie de la culture de l’humanité

depuis les premières traces de l’histoire.

D’anciennes peintures rupestres

d’humanoïdes « champignon-nés » ont

été retrouvées dans des cavernes du plateau

de Tassili, dans le nord de l’Algérie. On leur

a attribué une origine remontant entre

2 500 et 5 000 ans avant notre ère. Donc

l’utilisation des champignons magiques

n’est pas exclusive à la civilisation Aztèque.

On la retrouve à diverses époques et sur

plusieurs continents.

En 1956, la société pharmaceutique suisse

Sandoz Pharmaceutiques fut autorisée à

entreprendre des recherches pour extraire

les éléments actifs des champignons. Albert

Hofmann, un chercheur chimiste chez

Sandoz, isola rapidement la psilocybine et la

psilocyne, et en développa une technique de

synthèse. Des informations populaires sur

les champignons se répandirent rapidement.

Les expérimentations avec les champignons

et leurs substances actives synthétisées

commencèrent et les « champignons

magiques » prirent vite part au mouvement

psychédélique. Pendant les années 1960,

les champignons et leurs éléments actifs

furent utilisés comme drogues récréatives,

dans des cadres thérapeutiques, et dans le

contexte de nouvelles traditions spirituelles.

En 1968, la possession de psilocybine et

de psilocybe fut interdite aux États-Unis,

bien que des recherches sur leur usage

thérapeutique ou médical continuèrent à

être effectuées jusqu’en 1977.

– par Erowid

(www.erowid.org/lang/fr/plants/

mushrooms/mushrooms_history_

fr.shtml).

L’ethnomycologue Paul Stamets et Teonanácatl.

Une autre version de pierre de Teonanácatl.Une autre version de pierre de Teonanácatl.

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Page 20: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photos : Hanna Instrum

ents, General H

ydroponics, Oakton &

D.R

.

Qu’est-ce que le pH? Le pH est le potentiel des ions d’hydrogène. Tous les éléments minéraux ont une

gamme de pH précise, ce qui signifi e que le minéral est plus disponible dans une certaine gamme de pH.

L’échelle de mesure va de 0 à 14; 14 signifi e que l’alcalinité est élevée et 0 que la solution est le plus acide

possible. Pour en apprendre davantage sur les interactions du pH et de la solution nutritive, référez-vous à

la première partie de mon article, intitulé « La nutrition des plantes : quelques notes pour une application

parfaite » et publié dans Le Jardinier d’intérieur, Volume 1, numéro 5 (pages 26-27). Un aspect que je

n’avais pas abordé dans cet article a trait à la mesure du pH et aux instruments requis. C’est ce que nous

allons maintenant aborder.

Vérifi er et contrôler le pH

Par W.S.

20LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

TRUCS & ASTUCES

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Page 21: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

21VOLUME 3 – NUMÉRO 2 LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Illus

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lege

TRUCS & ASTUCESMesure du pH : comment fonctionne un pH-mètre? – (Fig. 1 à 5)

Le rapport des ions d’hydrogène (H+) et des ions d’hydroxyle (OH-)

détermine le pH d’une solution. Toute activité d’hydrogène produira

59,1 mV/unité de pH à travers la paroi de verre d’un instrument de

mesure. La mesure est exprimée sur une échelle de 0,0 à 14,0. L’eau

ayant un pH de 7 est considérée neutre (ions H+ = 10-7 et ions OH-

= 10-7). Une solution est acide lorsque les ions d’hydrogène (H+)

sont plus nombreux que les ions d’hydroxyle (OH-) et est alcaline

(basique) lorsque les ions d’hydroxyle (OH-) sont plus nombreux

que les ions d’hydrogène (H+).

La cellule mesurant le pH : Du verre sensible à l’hydrogène

est souffl é sur le bout d’une tige de verre inerte. Un fi l d’argent

traité au chlorure d’argent (Ag/AgCl) est scellé à l’intérieur du verre

(la cellule) dans une solution de chlorure de potassium saturée

de chlorure d’argent. La solution de mesure a un pH neutre de 7

ou 0 mV. Un capteur en verre bien hydraté produit une « couche

gélatineuse » à l’intérieur et à l’extérieur de la paroi de verre. La

« couche gélatineuse » permet aux ions d’hydrogène de développer

un potentiel électrique à travers le capteur de pH en verre. Le signal

en millivolts varie selon l’activité des ions d’hydrogène sur la paroi

en verre lorsqu’elle est submergée dans la solution à tester.

La cellule de référence : Un fi l d’argent traité au chlorure

d’argent (Ag/AgCl) est scellé à l’intérieur d’un contenant en verre

inerte (la cellule) dans une solution de chlorure de potassium

saturée de chlorure d’argent. Le verre inerte empêche que l’activité

des ions d’hydrogène des solutions testées n’infl uence le signal

constant, en millivolts, de la cellule de référence. La combinaison

du fi l d’argent/de chlorure d’argent de l’électrode de référence

et la solution saturée de chlorure de potassium développent un

signal de référence constant de 199 millivolts. Le signal en millivolts

produit à l’intérieur de l’électrode de référence ne varie pas, tant

que la concentration en chlorure demeure constante. Le voltage de

référence est utilisé comme repère pour comparer les variations ou

les changements de la solution testée. La cellule de référence est

en contact avec la solution testée par une jonction de référence qui

est généralement faite de Tefl on® ou d’un type de tissu à mèche.

La jonction complète le circuit de mesure du pH.

Affi chage : Lorsque le capteur de pH est placé dans une solution,

la cellule mesurant le pH développe un signal en millivolts qui

refl ète l’activité des ions d’hydrogène dans la solution. Un compteur

d’impédance mesure précisément les petits changements en

millivolts et affi che le résultat en unités de pH sur un affi cheur

analogue ou numérique.

L’impact de la température : La paroi de verre est sensible à la

température des solutions testées. L’usage prolongé ou l’exposition

à des températures de plus de 35°C accéléreront son vieillissement

et augmenteront les dommages chimiques causés à la paroi, ce qui

réduira la durée de vie utile du capteur.

Comment brancher un pH-mètre (Fig 6 et 7)

Avant de brancher votre pH-mètre, vous devez comprendre

comment brancher les électrodes au capteur. Sur la plupart des

modèles, vous trouverez (en regardant le dos de votre pH-mètre) le

fi l électrique c.a-c.c. à gauche et le branchement pour les électrodes

à droite. Entre les deux, si votre modèle a une compensation de

température électronique (ATC), vous trouverez une sortie pour la

sonde ATC et peut-être une autre sortie, permettant de brancher un

enregistreur (cette sortie ressemble à celle qui permet de brancher

votre clavier à votre ordinateur). Avant de brancher une sonde ATC

indépendante dans votre pH-mètre, assurez-vous que l’électrode n’a

pas déjà une sonde ATC interne! Les électrodes peuvent avoir deux

Fig. 1 Capteur de verre d’usage général

Fig. 2 Survol d’un système de mesure du pH

a) ions H+ en faible concentration. La différence de voltage entre les deux électrodes est négligeable.

b) ions H+ en plus forte concentration. La différence est grande entre le voltage des deux électrodes.

Fig. 3 Calibration en deux points d’un pH-mètre

Fig. 4 Rapport pH/mV Fig. 5 Effet de la température sur la réponse de l’électrode

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Page 22: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photos : Hanna Instrum

ents, Myron L &

D.R

. – Illustrations: Om

ega Engineering, Inc.

types de connexions :

BNC (Bayonet Neill

Concelman, une

version miniature de

l’autre connecteur de

type C développé à la

fi n des années 1940

et nommé pour Carl

Concelman, ingénieur

chez Amphenol) ou ASC

(American Standard

Connector). Vous devez vérifi er si la sortie au dos de votre pH-mètre

correspond au branchement de vos électrodes ou choisir le type

d’électrodes qui convient à votre pH-mètre. Lorsque les électrodes

sont branchées, trouvez, si possible, la jonction de chacune. (Le

boîtier en plastique de l’électrode rend parfois la jonction diffi cile

à voir.) La jonction doit toujours être submergée lorsque vous

mesurez le pH d’un échantillon.

(Illustrations : B & B Hydroponic Gardens, Cambridge (ON), Madison Area

Technical College, Madison (WI) et Omega Engineering, Stamford, (CT))

Quelques instruments pour mesurer le pHA – Les pH-mètres de Myron L Company Agricultural

Modèle AG6 de Myron L, pH-mètre agricole avec

ensemble d’analyse de sol

La santé des plantes peut être grandement affectée par le pH (acide

ou alcalin), la salinité (sels solubles) et l’alcalinité. Pourtant, bien

des jardiniers ne tiennent pas compte de ces facteurs. Analyser

ces trois paramètres est aisé avec un pH-mètre portatif Myron L

Agri-meter avec ensemble d’analyse de sol. Depuis 1957, Myron

L conçoit et fabrique des instruments de mesure fi ables pour une

vaste gamme d’applications. Le pH-mètre agricole

de modèle AG6 de Myron L est facile à utiliser

pour vérifi er la salinité et le pH du sol : mélangez

une part de sol et deux parts d’eau pure dans

les fi oles contenues dans l’ensemble d’analyse

du sol (non celui décrit ci-dessous, mais celui

que vous avez obtenu avec le pH-mètre AG6).

Certains substrats organiques, comme la mousse

de tourbe, requièrent un rapport de dilution eau/substrat de 5:1.

Vous n’avez besoin que d’une cuillerée à soupe comble de substrat.

Agitez le contenant vigoureusement. Laissez reposer de 45 à 60

minutes et décanter l’eau dans la tasse de l’instrument. Pressez les

boutons pour voir le résultat directement en mmho* (millimhos),

la conductivité (salinité) et le pH du sol. En sol, le pH optimal est

essentiel pour obtenir la meilleure effi cacité possible des engrais et

des herbicides. C’est d’autant plus vrai en substrat artifi ciel : sans

capacité de tamponnage, le substrat artifi ciel est plus sensible au

pH que la terre.

Caractéristiques du pH-mètre AG6 : Vérifi e le pH et la

salinité du sol, la concentration d’engrais, le pH de l’eau, sa salinité

et la conductivité de l’eau de chaudière, utilise la compensation de

température électronique, ce qui signifi e qu’aucun thermomètre

ou ajustement n’est requis, et que seule une petite quantité de

substrat est requise pour les analyses.

pH-mètre agricole de Myron L, modèle AG5

Le pH-mètre agricole AG5 de Myron L n’est utilisé que pour

tester la conductivité et la salinité. La gamme de mesure de cet

instrument ne va que de 0 à 5 Millisiemens. C’est une version pour

petits budgets du modèle AG6.

Ultrameter IIMC 6P de Myron L

Quoique offert au même pris que certains

modèles peu coûteux ne faisant qu’une seule

opération, le Ultrameter IIMC remplit la tâche

de trois, quatre ou même six appareils. Le

modèle 6P-II de Myron L est imperméable. Ce

ph-mètre agricole offre une compensation de

température électronique. La compensation

de température électronique est ajustable

(jusqu’à 9,99%/°C), ce qui permet de mettre

la compensation en veilleuse pour les applications qui requièrent

des lectures non compensées. L’appareil fournit un rapport de

conversion conductivité/DS (décisiemens) ajustable pour une plus

grande précision lors de la mesure de solutions qui ne se trouvent

pas dans un microprocesseur. La fonction d’arrêt

automatique maximise la durée de vie de la

pile de 9 volts jusqu’à plus de 100 heures,

ou 5000 tests. Son microprocesseur non

volatile fournit une copie de sauvegarde des

données, même lors du changement de pile.

Cela vous garantit que les calibrations et les

données en mémoire seront conservées.

Applications : Irrigation, hydroponie,

laboratoires, sécurité nationale, osmose

inverse, déionisation, eaux usées,

tours de refroidissement, applications

Fig. 6 Dos d’un pH-mètre Fig. 7 Deux types de connecteurs d’électrodes

22LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

TRUCS & ASTUCES

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Page 23: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

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• 1 litre de fertilisant Coco ouHydro

• 1 litre de supplément Pk 13/14

• 500 mL de Power Zyme

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HYDRO-GAM, Joliette, Québec - 450 756-8272HYDROPONIQUE CONCEPT, Saint-Jérôme, Québec - 450 431-1488JARDINERIE DU CARREFOUR, Saint-Lin, Québec - 450 439-6430SERRES COME RICHER, Mont-Laurier, Québec - 819 623-4316

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Page 24: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photos : NutraD

ip™

environnementales, dessalement et impression pour les solutions

de fontaines.

Pour en apprendre davantage au sujet de Myron L, visitez :

www.myronl.com.

B – B – Appareils de mesure de NutraDipMC

pH-mètres et mesurage des matières totales dissoutes

NutraDipMC offre des appareils de mesure du pH, des ppm, des

matières totales dissoutes et des nutriments, des appareils à poser

aux murs aux appareils portatifs. Ces appareils vous fourniront

des lectures précises. Si vous voulez une certaine concentration

d’engrais à un certain moment durant la croissance de vos plantes,

vous pouvez vous assurer de la quantité d’engrais dans l’eau en

tout temps. Avez-vous déjà essayé de faire quelque chose les yeux

bandés? Pourquoi voudrions-nous nourrir nos plantes en portant

des œillères? Sachez ce que vous donnez à vos plantes et quand.

Connaissez le ppm et le pH, et vos plantes vous le rendront bien.

Les produits NutraDipMC sont disponibles auprès des distributeurs

autorisés (Allie’s Wholesale Garden Supply, Bloomington Wholesale,

Future Harvest Development, Homegrown Hydroponics, Hydrofarm

East, Hydrofarm West Inc., Light Manufacturing Company,

Mega Watt, North American Greenhouse Supplies et Rambridge

Wholesale Supply) ou à travers le monde dans les magasins listés

dans le HydroMall (www.hydromall.com/stores/index.html).

Voici les principaux modèles de NutraDipMC offrant un système de

contrôle continu :

1. Système mural de contrôle en continu des matières

totales dissoutes de NutraDipMC

L’appareil de mesure des nutriments en contrôle

continu de NutraDipMC offre la compensation

de température électronique et mesure les

matières totales dissoutes dans l’eau. Le

système utilise une sonde à distance,

qui demeure dans le réservoir,

ainsi qu’un écran au courant

alternatif. L’appareil de

mesure en contrôle

continu de NutraDipMC

est un outil effi cace pour gérer les matières totales

dissoutes.

2. Système mural de contrôle en continu

du pH de NutraDipMC

Le pH-mètre de NutraDipMC fait un

contrôle continu du pH et fait

automatiquement la compensation

de température électronique.

3. pH-mètre portatif, système de

contrôle continu de NutraDipMC (piles

incluses)

Ce système de contrôle en continu

du pH de NutraDipMC effectue

des lectures du pH allant de 0,0

à 14,0, avec une exactitude de

±2%. Vous n’avez qu’à brancher

l’appareil et qu’à plonger la sonde dans la solution.

En quelques minutes, l’écran affi chera une lecture précise, à la

température compensée, pour votre solution. Une fois en place, la

sonde peut y demeurer indéfi niment.

4. Système de contrôle continu des matières totales

dissoutes portatif, de NutraDipMC (piles

incluses)

L’appareil NutraDipMC pour la lecture des

engrais liquides est un système de

contrôle continu qui mesure les

matières totales dissoutes des

liquides. L’appareil affi che un

éventail de mesure allant de 0

à 99 ppm et sa sonde, comprise,

peut s’en éloigner de 1,5 mètre.

5. Système de contrôle en continu de trois données

de NutraDipMC

Le système de contrôle en continu de trois données de NutraDipMC

permet de contrôler le niveau de pH, les matières totales dissoutes

et la température en une seule opération. Ce système portatif de

contrôle en continu ne requiert

aucune pile. Vous n’avez

qu’à le brancher au

mur, et l’appareil

retiendra sa calibration

pendant des mois.

6. Système de contrôle de la lumière de NutraDipMC

Le système de contrôle de la lumière de NutraDipMC est très facile

à utiliser. Il est conçu pour mesurer la lumière en lux. Il n’a qu’un

bouton marche-arrêt et affi che ses résultats sur un grand

écran à cristaux liquides à sept segments. Le système de

contrôle de la lumière peut mesurer une gamme étendue

de luminosités pour tout jardin hydroponique. Dans toute

serre, la densité lumineuse est un facteur crucial pour les

plantes. Ce produit prend avantage des dernières percées

technologiques et utilise une photodiode à tige de silicium

dont la sensibilité au bleu a été augmentée.

Pour en apprendre davantage au sujet de NutraDipMC, visitez :

www.nutradip.com.

TRUCS & ASTUCES

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C – Mesures du pH et des matières totales dissoutes et ensembles d’analyses du sol de Hanna InstrumentsVoici quelques produits de Hanna Instruments dont nous avons

déjà parlé (voir Le Jardinier d’intérieur, vol. 1 numéro 1 : Quelques

instruments recommandés (pages 54 et 55) et la rubrique

« magasinage » du volume 1, numéros 1 à 4) :

1. Combo pH-pen : testeur de pH, de matières totales dissoutes et

de conductivité électrique – courant alternatif.

2. Modèle pH-pHep®4 : pour le pH

seulement.

3. Modèle pH-Dist®5 : testeur de

conductivité électrique et de matières

totales dissoutes avec calibration

automatique.

4. Modèle pH-Champ : pH seulement,

c’est le modèle le moins cher.

5. Ensemble d’analyse de sol : azote,

potassium, phosphore et pH – 10

tests chacun.

Pour en apprendre davantage au sujet de Hanna Instruments,

visitez : www.hannainst.com.

(*) La concentration totale de sels solubles (salinité) est généralement

exprimée sous forme de conductivité électrique (EC) en unités de

mmho/cm ou dS/m (décisiemens par mètre, 1 mmho/cm = 1 dS/m).

N. B. : Une version plus courte de cet article a été publiée au Canada

par B & B Hydroponics Gardens dans leur dépliant « Bringing

Hydroponic Gardening To You Since 1985 », aux pages 9 à 11.

1 2 3 4

Article publié en collaboration avec :

et

TRUCS & ASTUCES

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26LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

Photo : Josh Morell

TECHNIQUES

Comment réussir vos boutures : Méthode

traditionnellePar Pierre Bonnard et Jean-Pierre Daimé (CityPlantes)

I – Qu’est-ce qu’une bouture?

Une bouture est la reproduction exacte de la plante dont elle a été tirée; en d’autres mots, c’est un clone. L’expérience prouve que des dizaines de générations successives peuvent être obtenues sans dégénérescence particulière. Certains cultivateurs font leurs boutures à partir de plantes élevées pour cet usage : les plantes mères. D’autres prennent des boutures sur les plantes avant qu’elles n’entrenten fl oraison.

II – Les avantages

• Productivité : Les boutures poussent plus vite que les plantes issues de graines, fl eurissent mieux et génèrent moins de racines.

• Homogénéité : Un ensemble de boutures tiré de la même plante aura les mêmes caractéristiques et donnera un résultat uniforme.

• Économique : on peut se constituer des dizaines de plants pour créer une haie en utilisant un seul arbuste. Il devient aisé de se constituer une collection de plantes en prenant des boutures au gré de vos rencontres.

CityPlantes propose de l’équipement très varié pour faire vos propres boutures. Voir www.cityplantes.com.

III – Méthode de bouturage traditionnelle

1) Plantes mères

Choisissez des plantes bien fournies en petites branches afi n d’en tirer des boutures.

Les boutures prennent plus facilement lorsqu’elles sont issues d’une plante en période de croissance plutôt qu’en période de fructifi cation ou de fl oraison. Une plante mère carencée en azote donne des feuilles moins vertes, mais des boutures qui créeront des racines plus aisément. Pour cela, on supprimera l’azote (N) de l’engrais de la plante mère de deux à trois semaines avant l’opération. L’azote pourra ensuite être réintroduit dans l’engrais de la plante mère.

Pour disposer de branches que l’on peut bouturer régulièrement, le mieux est d’entretenir ce que l’on appelle des « plantes mères ». Une plante mère est maintenue en période de croissance toute l’année en jouant sur la durée de l’éclairage, la température ou d’autres paramètres, selon la plante. L’important est de maintenir votre plante donneuse en état de végétation et non de fl oraison ou de

fructifi cation. On peut lui couper régulièrement des branches pour les boutures et on doit même la « rabattre » (réduire sa hauteur) dès qu’elle grandit trop. Chaque branche coupée donne le signal du départ à deux nouvelles branches. Cela forme une sorte de bonsaï et force les branches du bas à s’étirer en hauteur en poussant, ce qui donne une matière idéale pour tirer des boutures.

2) Matériel :

• 1 couteau ou une lame de couteau désinfectée (alcool, fl amme);• 1 verre d’eau;• 1 petite bassine;• de petits pots en plastique remplis d’un mélange terreux très

léger, de perlite, de substrat « Gardex » ou de fl ocons de laine de roche hydrophile;

• 1 « miniserre » de 40 sur 30 sur 20 cm;• 1 éclairage moyen (deux tubes fl uorescents de 60 cm);• quelques gouttes de « pH Moins Floraison » (pH Down);• des hormones de bouturage;• un contenant adapté au type d’hormone d’enracinement utilisé

(liquide, gel, poudre).

3) Milieu d’enracinement

Le milieu d’enracinement destiné aux boutures doit rester humide, mais pas détrempé. On peut utiliser de la laine de roche, de la vermiculite, du substrat composé de type « Gardex » (*voir encadré), de la terre aérée – terre à cactées ou à orchidées – ou du terreau allégé avec du sable et des écorces broyées. Le but est de

En collaboration avec

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TECHNIQUESpermettre à la plantule d’absorber l’eau et l’air présents autour de la tige par capillarité et par porosité.

* Le Substrat Gardex : un support de culture. Le « Gardex » est un substrat hydroponique constitué d’un mélange de matières d’origine minérale : vermiculite, perlite, laine de roche horticole hydrophile, hydrorétenteur. Sa capacité de rétention en eau est de 60% de son volume, et ce substrat autorise des arrosages espacés sans risque de retrouver vos plantes « grillées ». Le Gardex permet l’usage de systèmes d’arrosage automatique sans risque d’arrosage excessif. L’excédent de solution nutritive s’élimine par gravité. Le Gardex est un support idéal pour l’enracinement des boutures.

Avantages :• Aération maximale du système racinaire : 33% du volume = air!• Rétention en eau bien supérieure à celle du terreau.• pH neutre (7) idéal pour une majorité de plantes.• Croissance accélérée.• Feuillage plus vif.• Floraison plus abondante et plus colorée.• Plus de plantes assorties dans le même contenant.• Réduction de la fréquence d’arrosage et réhumidifi cation aisée.• Volume constant : pas de tassement.• Stérile car traité à 1000 degrés : pas de maladies, d’insectes ou de graines

indésirables.

Donc au fi nal, ce substrat vous offre des résultats sans comparaison possible avec les cultures en terre! (Source : Agrilène – reproduit avec leur autorisation)

4) L’eau stagnante est à proscrire4) L’eau stagnante est à proscrire

Trop d’eau, surtout stagnante, augmente le risque de pourriture et la bouture mettra plus de temps à fabriquer des racines. L’eau stagnante est rapidement vidée de son oxygène par la plante et cela va bloquer la génération de tissus racinaires neufs. L’eau aérée, au contraire, favorise la prise rapide des boutures.

5) Aéroponie5) Aéroponie

Les machines à boutures (de type propagateur aéroponique, voir ci-dessous) créent un fl ux continu de gouttelettes gorgées d’oxygène. Le résultat : avec moins d’entretien et de surveillance, le taux de réussite des boutures dépasse toute autre technique. La seule précaution à prendre est au moment de la transplantation. Les jeunes racines de boutures produites dans ces conditions sont habituées à l’eau. Si vous transférez les boutures dans un substrat, elles doivent s’y adapter et sont fragiles durant quelques jours, le temps qu’elles s’installent dans leur nouveau milieu et produisent de nouvelles racines.

6) Pour réussir la majorité de vos boutures, il 6) Pour réussir la majorité de vos boutures, il

vous faut un propagateurvous faut un propagateur

Un Propagator® (comme le propagateur aéroponique 20 pots de Nutriculture) facilite la vie de l’amateur en limitant la surveillance et les interventions. Cet appareil, se basant sur le principe de l’aéroponie, vous permettra de faire enraciner la majorité des plantes. Une jeune pousse verte (non fl eurie) suffi t pour obtenir rapidement une nouvelle plante luxuriante. D’un emploi très simple, ce produit conçu pour l’amateur est conçu pour fonctionner toute l’année en utilisant un minimum d’espace dans votre appartement.

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28LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

Photo : D.R

.TECHNIQUESUn Propagator® comprend : • 1 contenant en PVC noir étanche anti-algue • 1 couvercle de serre cristal avec aérations réglables • 1 plaque porte-pots blanche • 20 paniers hydroponiques de 55 mm• 1 pompe 1000 L/h• Filtre mousse et crépine• Tuyaux, connecteur, bouchons, asperseurs• Nécessite des billes d’argile de calibre 8/16 mm. Voir notre article

« Substrats » dans Le Jardinier d’Intérieur, volume 1, numéro 3.

7) Hormones de bouturage (comme Clonex)7) Hormones de bouturage (comme Clonex)

Les hormones de bouturages sont des hormones de synthèse semblables à celles que produisent les plantes dans leurs tissus pour induire la création de racines. La présence d’hormones sur une blessure ou sur une partie de plante mise en condition de faire des racines aide à une production plus rapide et plus énergique de ces racines. On gagne du temps et on réussit plus de boutures en utilisant ces hormones. On trouve dans le commerce plusieurs présentations d’hormones de bouturage, en poudre ou en gel.

Le gel est plus pratique, car il adhère bien à la bouture et est simple à manipuler. Les poudres sont aussi effi caces, mais moins pratiques à l’usage. Il faut en laisser un fi lm sur la bouture en évitant les blocs de poudre compactée qui colmatent la coupe (qui aspire de l’eau) et les pores de la tige. Le mieux est de souffl er la poudre sur la base de la bouture ou de l’appliquer avec un pinceau fi n, ou encore de tremper la bouture dans la poudre et de tapoter pour éliminer la poudre en excès.

8) Type de contenants 8) Type de contenants

Les professionnels utilisent des plateaux contenant des centaines de boutures côte à côte. Les bouchons de laine de roche sont un support idéal en ce qui a trait à la polyvalence. Un plateau contient jusqu’à 240 bouchons ronds de deux sur quatre cm, logés dans des alvéoles. Le plateau (en polystyrène) peut être découpé en sections suffi samment petites pour votre miniserre. Les pots individuels sont à proscrire, à moins d’avoir un support adapté pour les manipuler tous ensemble. La mini serre « Jiffy », par contre, proposée par CityPlantes, est livrée AVEC ses paniers et leur support.

9) Humidité de l’air 9) Humidité de l’air

Une ambiance tropicale, avec un taux d’humidité autour de 100%, est souvent recommandée. À cet effet, l’achat d’une serre à semis pour amateurs (30 sur 50 cm) avec couvercle transparent est recommandé. L’humidité est aussi un facteur de pourrissement si l’air n’est pas renouvelé. Il faut donc conserver une ventilation suffi sante pour éviter les problèmes. On conserve les boutures en milieu humide pour empêcher les feuilles de transpirer plus d’eau que la tige coupée et sans racine n’en peut absorber. Une bonne pratique (utilisée dans les jardins potagers!) est « d’habiller » les feuilles des boutures plutôt que de les laisser entières (voir le point 13, « préparation de la plante »). Le plus simple est de laisser les boutures deux jours sous le couvercle transparent de votre miniserre, fermé avec la fenêtre d’aération ouverte. Ensuite, le soulever progressivement les quatre jours suivants, en l’ouvrant de plus en plus, pour enfi n l’enlever complètement. Attention à laisser au moins 30 cm entre le sommet des boutures et vos tubes fl uorescents, car elles sont extrêmement sensibles à la chaleur et saisissent n’importe quelle occasion de fl étrir.

10) Température 10) Température

Essayez de maintenir la base des boutures à 23°C. La température minimale se situe autour de 19°C, température à laquelle l’enracinement traîne en longueur : on passe alors de 10 jours à plus de trois semaines avant de voir les racines pousser. Le maximum se trouve vers 26°C. Dans ces conditions, on risque de voir les boutures se dessécher, attraper des maladies, ou même pourrir si l’humidité reste forte.

11) Éclairage 11) Éclairage

Les boutures réclament une lumière modérée pour ne pas trop végéter et consacrer leur énergie à fabriquer des racines. Deux tubes fl uorescents de 60 cm suffi sent pour une miniserre de 40 sur 30 cm. Les tubes doivent être à au moins 25 cm des boutures pour éviter le fl étrissement à cause de la chaleur dégagée (rayonnement infrarouge).

12) Eau, pH et engrais 12) Eau, pH et engrais

La plupart des ouvrages horticoles conseillent d’utiliser une eau au pH de 5,8 pour la prise des boutures. Les boutures aiment un environnement liquide au pH un peu acide. N’utilisez pas d’engrais. Les sels contenus dans les engrais retiennent l’eau et en contrarient l’absorption par les boutures.

• Augmenter le pH : Dans le cas (rare!) où l’eau de votre robinet est trop acide, le produit « pH Plus » (« pH Up » : liquide alcalin) permet d’augmenter la valeur du pH. Canna Hydroponics, Ferro Original, Hesi, Growth Technology et Advanced Hydroponics of Holland proposent des fl acons de un litre de « pH Up » qui sont fort pratiques pour :

• ajuster le pH de votre solution durant la culture;

• annuler une correction trop importante au « pH Down » lors d’un renouvellement de la solution nutritive.

• Baisser le pH : Pour faire baisser le pH de l’eau, une légère dose de produit « pH Moins » (« pH Down » : liquide acide), fait l’affaire. Par exemple : pour 20 litres d’eau du robinet à pH 7, trois millilitres de pH moins feront descendre le pH vers 6,5. De même, Ferro Original, Hesi, Growth Technology et Advanced Hydroponics of Holland offrent aux jardiniers leur solution liquide acide ou « pH Down », avec toutefois un certain nombre de variantes :

• Ainsi, Ferro Original propose trois variétés de « pH Down » : croissance, fl oraison et acide citrique C6H8O7 à 50%. Ce dernier produit fournit deux actions essentielles pour vos plantes. Il déclenche la production de coenzymes ATP-ADP, qui sont des transporteurs d’énergie pour les cellules, et il corrige le pH de l’eau du robinet, souvent calcaire (pH 8 et plus). Il s’utilise au début de la période de croissance. Il contient de l’acide citrique de qualité alimentaire et ne doit pas être utilisé en même temps que Ferro Enzymes ou que tout autre produit similaire.

• Hesi et Advanced Hydroponics of Holland proposent quant à eux les variantes croissance et fl oraison seulement (en contenant de un litre pour Hesi et de 0,5 litre pour Advanced Hydroponics of Holland).

• Enfi n, Growth Technology propose une seule variété de « pH Down » moins concentré à base d’acide phosphorique (H3PO4) à 81%, qui s’utilise aussi pour préparer l’eau d’arrosage des plantes acidophiles comme les azalées.

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TECHNIQUES13) Préparation de la plante 13) Préparation de la plante

Quarante-huit heures avant de prélever des boutures, vous pouvez préparer celles-ci sur la plante mère et leur donner de meilleures chances de réussite. Sélectionnez les branches susceptibles de produire de belles boutures : des nœuds espacés d’environ trois à six cm, une texture plutôt tendre (du vert, pas de bois, car ce type de bouture réclame d’autres techniques) et une longueur, une fois sectionnée, de 15 à 20 cm. Les branches du bas sont plus faciles à bouturer, car moins riches en azote, mais toutes les parties peuvent s’enraciner.

Pour chaque bouture sélectionnée, coupez toutes les feuilles à partir du nœud le plus bas, en laissant uniquement les deux plus hautes (et plus jeunes). Pour couper les feuilles : tenez la feuille et coupez sa tige avec le couteau, de trois à cinq millimètres de la branche principale. Trop près et vous pourriez provoquer une blessure. Avec des ciseaux ou un couteau, réduisez les deux feuilles restantes au quart de leur taille, pour éviter à la future bouture trop d’activité de photosynthèse et de transpiration et pour la pousser à générer des racines.

Le fait d’avoir effectué les coupes 48 heures à l’avance permet à la future bouture de cicatriser et de subir un moindre stress au moment du prélèvement. Avec cette pratique, le risque d’intrusion d’air dans la tige est limité à la coupe terminale, car les autres coupes seront déjà cicatrisées (voir le point suivant).

14) Coupe des boutures 14) Coupe des boutures

Pour prélever une bouture, il faut, avec la lame de couteau, couper la tige en biseau, deux ou trois cm sous le nœud (débarrassé de ses feuilles) le plus bas. Poser immédiatement (dans la seconde!) la bouture dans un verre rempli d’eau à température ambiante (20°C). La partie de la tige située près de la coupure se vide de sa sève et une bulle d’air se forme à l’intérieur quand elle reste exposée à l’air libre. Il faut à tout prix éviter cet échange avec l’air, car la tige va alors se nécroser et la bouture va pourrir.

15) Transport de boutures15) Transport de boutures

Il peut arriver que, séduit par une plante découverte dans la nature ou chez un ami, vous décidiez de tenter d’en ramener quelques boutures chez vous. C’est possible. Il suffi t de se munir d’un sac en plastique, de mettre un peu d’eau dedans (quatre cuillers à soupe pour un sac de supermarché) et de préparer les boutures sur la plante. Une fois les boutures prêtes à être prélevées (nettoyées de leurs feuilles), coupez-les plus longues que normalement (25 à 30 cm) et mettez-les immédiatement dans le sac de plastique. Ramenez-les en leur ménageant de l’obscurité et de la fraîcheur. Faites attention à la chaleur, car elles s’étioleront rapidement. Enfi n, mettez-les à enraciner dès votre retour, en recoupant (sous l’eau!) une portion plus importante de la tige. Ce système fonctionne si le transport dure moins de quatre heures. Si vous devez les transporter plus longtemps – un ou deux jours –, vous pouvez les enrouler dans du papier journal bien humidifi é et conservé au frais. Vous pouvez les conserver quelques jours dans leur sac ou dans le papier journal, dans le bac à légumes de votre réfrigérateur, mais les chances de réussite seront moindres.

16) Stage d’acclimatation 16) Stage d’acclimatation

De six à douze heures dans un verre d’eau dans le noir. Ni chaud ni froid : 20°C suffi ront. Cela va donner à vos boutures une idée des ennuis qui leur arrivent. Les boutures vont commencer à organiser leur survie. L’absence de lumière leur permet de se consacrer à la

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Photos : CityPlantes & Technafl ora

modifi cation des tissus de la tige – ceci pour mieux échanger avec le milieu en l’absence de racines.

17) Préparation à 17) Préparation à

l’enracinement l’enracinement

C’est un moment important, que vous maîtriserez peu à peu. Une fois vos

boutures passées en acclimatation, il va falloir les installer dans le substrat choisi pour le bouturage. Il faut d’abord les préparer pour l’enracinement, puis les installer dans leur support d’enracinement. Prenez un bac en plastique (de cuisine) d’environ 30 sur 20 cm, avec des bords hauts de cinq à six centimètres. Remplissez-le à mi-hauteur d’eau dans laquelle vous aurez mis quelques gouttes d’acide phosphorique pour corriger le pH et arriver à pH 5,8. Ne dépassez pas une valeur de conductivité électrique de 0,8 (voir l’article sur les testeurs électroniques de pH et de conductivité électrique à la page 20 de ce numéro).

Préparez aussi l’hormone de bouturage : préparez une soucoupe et un pinceau fi n si vous disposez de poudre. Si vous utilisez un gel de bouturage, un contenant haut et étroit (tube de médicament, fl ûte à champagne) vous permettra de laisser tremper vos boutures quelques minutes avant de les planter. Étalez vos boutures sur un côté du bac et préparez-les une à la fois. Vous devez recouper 1,5 à 2 cm (ou plus, si nécessaire) du bas de la tige de la bouture avec une lame de couteau (stérilisée à la fl amme). Votre bouture prête pour l’enracinement mesure alors entre 8 et 15 cm. Adaptez la hauteur des boutures à celle de votre miniserre de bouturage. Attention : travaillez et coupez la tige IMMERGÉE. La moindre bulle d’air entrant dans la tige ferait pourrir la bouture en quelques jours.

Coupez, si possible, juste sous un nœud de végétation. C’est un endroit plus actif que la tige et plus chargé d’hormones d’enracinement. Faites quelques blessures superfi cielles sur l’écorce de ce nœud de végétation. Cela crée quelques sites où l’activité hormonale est plus importante. En effet, la plante va vouloir réparer les tissus lésés et, tout en ajoutant des cellules végétales, elle va générer des racines à cet endroit. N’entamez pas le cœur de la tige : juste la peau extérieure (0,1 mm).

Posez votre bouture préparée sur le côté du bac sans sortir la tige de l’eau et préparez-en d’autres. Cela évite que l’air ne pénètre dans la tige. Quand vous aurez plusieurs boutures prêtes, posez-les dans l’hormone de bouturage en gel pendant quelques minutes pour qu’elles s’imprègnent bien. Si vous utilisez de la poudre, elle sera appliquée au pinceau sur le bas de la tige et de la coupe, juste avant plantation dans le substrat, sans en mettre trop, pour éviter les grumeaux et pour éviter de boucher la coupe qui sert à absorber l’eau.

18) Installation dans le support d’enracinement 18) Installation dans le support d’enracinement

Prenez maintenant les contenants prévus pour recevoir les boutures (gobelet et vermiculite, gobelet et terre légère, bouchon de laine de roche, etc.). Avec un clou, pratiquez un trou dans le substrat pour recevoir la bouture. Sortez vos boutures de l’hormone liquide ou en gel et plantez-les une à la fois, délicatement, chacune dans son contenant. Évitez de presser ou de courber les tiges pour forcer la bouture dans le substrat : elle est fragile!

Enfoncez votre bouture au moins deux centimètres et pressez délicatement le substrat pour le faire adhérer à la tige. Installez

vos bébés dans leur serre et placez-les sous une lumière moyenne (deux tubes fl uorescents de 18 watts à 60 cm suffi sent pour une miniserre). Le haut des boutures ne doit pas être situé à moins de 25 ou 30 cm des tubes. Le rayonnement infrarouge généré par les tubes, bien que faible, suffi t à cuire les boutures. Versez deux millimètres d’eau au fond de votre miniserre pour assurer une hygrométrie élevée. Ne laissez pas le fond des contenants tremper dans l’eau.

19) Surveillance 19) Surveillance

Pour s’enraciner, vos boutures ont besoin d’eau, d’oxygène, d’un peu de lumière (pas trop!) et d’un peu de temps. Elles ont quelque diffi culté à boire sans racines et elles pompent ce qu’elles peuvent par la coupe et la tige en contact avec le substrat humide. Elles aimeront recevoir une ou deux vaporisations sur les feuilles chaque jour, ce qui leur permettra d’absorber un peu plus d’eau. Réduisez progressivement les vaporisations et arrêtez dès le cinquième jour. Veillez à maintenir le substrat humide, mais surtout pas détrempé.

Le premier jour, laissez le couvercle de votre miniserre fermé, avec juste la fenêtre d’aération ouverte.

Le lendemain, glissez une cale de cinq millimètres sous le couvercle transparent et à l’opposé de la fenêtre d’aération. Cela crée une légère circulation de l’air, qui n’est pas suffi sante pour dessécher l’atmosphère ou les boutures.

Ensuite, relevez chaque jour le couvercle de un centimètre de plus jusqu’au maximum. Même grand ouvert, ne l’enlevez pas. Il protège les boutures du rayonnement infrarouge des tubes fl uorescents.

Les boutures démarrent plus vite avec moins d’eau autour de la tige, car cela les force à générer des racines pour accéder à cette eau qui semble rare. L’eau stagnante au pied des boutures les fait pourrir. La sécheresse les fait fl étrir. En fait, il s’agit encore d’un compromis. Il faut maintenir un équilibre entre l’humidité nécessaire pour maintenir la bouture en vie et le manque d’eau dans la plante qui va la forcer à s’enraciner. Pour forcer l’enracinement, vous essaierez de laisser le substrat se dessécher à la limite du manque d’eau dès que vos boutures auront huit jours. C’est un jeu subtil. Faites très attention, car à ce stade elles peuvent se fl étrir défi nitivement en une heure et si vous arrivez trop tard pour arroser ou les vaporiser d’eau... vous aurez perdu! Laisser le substrat légèrement humide ne signifi e pas que l’air environnant doit être sec!

Dès ce stade, gardez l’humidité atmosphérique à au moins 60%. Ne tirez pas sur vos boutures pour voir si les racines démarrent. Cela n’aurait pour effet que de casser les jeunes racines. Attendez de voir les racines sortir au fond du contenant pour manipuler les boutures.

20) Apparition des racines 20) Apparition des racines

Voilà un instant merveilleux. Après huit jours pour les plus rapides, jusqu’à trois semaines pour les plus lentes, vous verrez apparaître des racines. La partie est alors presque gagnée. Pour vous assurer d’une reprise plus facile, il vous faudra laisser grandir les racines de trois à cinq jours de plus avant de rempoter vos plantes toutes neuves.

Dans un autre article, nous vous proposerons une méthode « accélérée », bien différente de cette recette traditionnelle, pour faire des boutures.

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TECHNIQUES

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Photos : Jessy CaronGALERIE

Visite de l’école d’horticulture et du jardin botanique de Niagara ParksPar Jessy Caron

Récemment, j’ai visité avec quelques autres étudiants en horticulture une partie de l’Ontario, histoire d’approfondir nos connaissances dans un climat diff érent de celui du Québec. Nous avons fait escale dans les jardins, arboreta et milieux naturels d’Ottawa, des pourtours de la baie Georgienne, et fi nalement de Niagara Falls. Nous n’avons pas seulement visité l’école d’horticulture de Niagara Falls, nous l’avons vécue pendant deux jours!

Saviez-vous que cet établissement scolaire a une excellente réputation dans le monde horticole depuis 1936? Il y a ici, sur le même terrain, une école, un dortoir avec cuisine pour les étudiants, un arboretum, un jardin botanique, un conservatoire de plus de 2 000 papillons et plantes tropicales humides, des serres de production… Le tout sur une superfi cie de 40 hectares.

Visite à Niagara

Parks

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Page 33: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

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n Seulement 30 étudiants fréquentent cet établissement. Il est cependant ouvert au grand public pour les visites touristiques et ce, gratuitement.

Il est intéressant de noter que les étudiants mettent vraiment la main à la pâte. Chacun fait sa part pour l’entretien au jardin. Ils sont impliqués dans leur champ d’étude 40 heures par semaine. Deux journées par semaine sont dédiées aux tâches d’entretien, de plantation ou même de construction. Les étudiants sont évalués sur ces tâches en plus des examens théoriques

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Page 36: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

GALERIEPhotos : Jessy Caron

sur les plantes, les sols, les insectes et les maladies, le graphisme... Ainsi, les végétaux près des bâtiments sont constamment renouvelés, afi n de créer un impact visuel fort. Par exemple, au printemps, on assistera à un magnifi que spectacle de bulbes. Par la suite, les annuelles et les vivaces prendront le relais. Lors de mon passage au mois d’octobre, les chrysanthèmes d’automne avaient pris d’assaut le paysage pour nous off rir un spectacle sans pareil. Il y a toujours quelque chose de nouveau en rotation pour assurer une belle prestation toute l’année.

Voilà un très bel endroit pour s’instruire ou tout simplement pour prendre des vacances, avec, à proximité, les chutes du Niagara, le Royal Botanical Garden, le Cullen Garden et jardin miniature, l’horloge fl orale, la Ville de Buff alo pour aller voir une partie hockey…

Niagara Parks Botanical Gardens2565 North Niagara Parkway P.O. Box 150Niagara Falls (Ontario) L2E 6T21 905 356-8554

www.schoolofhorticulture.com

FR_Vol. 3 Issue 2.indd 36FR_Vol. 3 Issue 2.indd 36 2/19/08 9:58:51 PM2/19/08 9:58:51 PM

Page 37: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

1-877-931-3817Tél. : (514) 931-3817 – Fax : (514) 933-4865

2240, rue Pitt, Montréal (Québec), Canada, H4E 4H1

Vente-achat

Location

Relais Commutateurs

Hottes Aspirantes

Transformateurs (5 KV à 225 KVA)

Filage (#18 à 500 MCM)

Panneaux (jusqu’à 600V)

Interrupteurs (250V & 600V)

Chaufferettes (5KW & 30KW)

Disjoncteurs (15A jusqu’à 1200A)

Ballast

Lumières

Engrais

Réfl ecteurs

Filtres au charbon

Systèmes hydroponiques

Contrôleurs d’ozone

Ventilateurs

Minuteries

Tout sous le même toit!

50 000 pieds carrés d’électricité et d’espaces verts

Matériel électrique neuf et usagé

Tout pour le jardinage intérieur!

FR_Vol. 3 Issue 2.indd 37FR_Vol. 3 Issue 2.indd 37 2/19/08 9:58:52 PM2/19/08 9:58:52 PM

Page 38: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

ÉQUIPEMENTPhotos : ©

Atam

i 2006

1 – Stimulateur de racines 1 – Stimulateur de racines Des racines saines sont indispensables à l’absorption suffi sante d’eau, de sels alimentaires et de sucres. Ce stimulateur de racines veille à la croissance vigoureuse des racines et réduit le risque de maladies et de parasites tels que le fusarium et les poux des racines. En vente en format de 250 ml (16 fl acons par carton), 500 ml (25 par carton), 1 litre (16 par carton) et en contenants de

5 et 10 litres.

2 – « Booster » 2 – « Booster » Un « booster » est en fait un stimulateur de croissance « six en un », contenant entre autres des micronutriments, des bactéries aqueuses, des acides aminés et des protéines. Le but précis de ce supplément alimentaire est de renforcer la croissance. Il permet d’obtenir une croissance vigoureuse et des plantes saines. Il convient aux substrats de terreau, hydroponiques et à base de coco. En vente en format de 0,5 litre, 1 litre (16 par carton) et en contenants de 5 litres.

3 – Stimulateur de fl oraison 3 – Stimulateur de fl oraison Le stimulateur de fl oraison d’Atami est le seul en son genre. Face à toutes les imitations que l’on trouve sur le marché, le succès de ce produit ne fait aucun doute et son effet est inégalé. Il stimule la croissance indispensable des cellules des fl eurs, il augmente la production et le transport des molécules de sucre et

permet ainsi d’obtenir des pointes compactes, vigoureuses et une récolte optimale. En vente en format de 500 ml (25 fl acons par carton), 1 litre (16 par carton) et en contenants de 5 et 10 litres.

4 – Fertilisants A + B Hydro, Coco et Terreau4 – Fertilisants A + B Hydro, Coco et TerreauL’utilisation de substrats variés a augmenté ces dernières années, avec entre autres la laine minérale, les fi bres de coco et le terreau. Chaque substrat possède ses caractéristiques spécifi ques en matière de régime d’eau et d’air. Les fertilisants Atami sont composés des matières premières les plus pures et d’éléments de qualité alimentaire. Entièrement adaptés au type de substrat, ils permettent un rendement maximal. Le rapport NPK idéal vous assure une croissance vigoureuse. Ils sont économiques à l’usage et respectent l’environnement. En vente en format de 1 litre (12 par carton) et en contenants

de 5, 10 et 20 litres.

a) A + B Hydro (19 – 15 – 27) :

culture sur blocs de laine minérale, en pots Mapito, sur fl ocons (vermiculite, perlite), sur billes d’argile, sur tapis PU (qualité alimentaire) et dans les systèmes de recirculation. Caractéristiques : fertilisant riche, le substrat ne se lie pas au fertilisant.

b) A + B Coco (21 – 16 – 19) : culture sur fi bres de coco. Caractéristiques : le substrat possède relativement beaucoup d’air et peu d’eau. Haute absorption d’engrais.

c) A + B Terreau (21 – 14 – 28) : culture sur terreau biologique. Caractéristiques : le substrat contient beaucoup de matières premières et permet de faire des économies de fertilisant. Valeur NPK du fertilisant A+B exprimée en (%).

5 – Bio Défense 1 et 2 5 – Bio Défense 1 et 2 Tout comme l’homme, la plante produit ses anticorps contre les germes pathogènes, les insectes et les moisissures. Ces anticorps sont des substances protéiques que l’on appelle alcaloïdes. B’cuzz Bio Défense stimule la production de ces substances. Les organismes nuisibles sont ainsi directement combattus. En

vente en deux fl acons qui doivent être utilisés s i m u l t a n é m e n t . Flacons de 2 x 50 ml et 2 x 250 ml (16 de chacun par carton).

6 – Les plateaux 6 – Les plateaux de culturede cultureLe plateau de culture B’cuzz d’Atami s’affi rme comme

un support innovateur et ultra résistant, permettant de nombreuses réutilisations. Il semble dire « Me voici! », ce qui n’est autre que la traduction littérale du terme « Atami »! Alors, chez votre détaillant, exigez le véritable plateau de culture Atami, signé sur le côté.

Source : D’après Atami.fr

Les grands classiques du magasinage hydroponique – Les grands classiques du magasinage hydroponique – ⅣⅣ

Les produits phares B’cuzz d’AtamiLes produits phares B’cuzz d’Atami

38LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

FR_Vol. 3 Issue 2.indd 38FR_Vol. 3 Issue 2.indd 38 2/19/08 9:58:54 PM2/19/08 9:58:54 PM

Page 39: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

39VOLUME 3 – NUMÉRO 2 LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Phot

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.R.

CONSOMMATION

Les OGM, omniprésents?Les OGM, omniprésents?

Par R. LaBellePar R. LaBelleLes OGM (organismes génétiquement modifi és) sont des organismes modifi és en laboratoire dans le but d’améliorer les caractéristiques et les performances que la nature avait déjà attribuées à des végétaux, légumes ou fruits. Par exemple, il est possible de réduire ou de supprimer une protéine présente dans la plante donnant certains fruits dans le but d’en retarder la maturité ou d’ajouter des composantes à des plants afi n d’amplifi er leur tolérance à un herbicide. De nos jours, grâce au génie génétique, il est possible de modifi er ou de transformer des organismes animaux, végétaux et des micro-organismes. Ce procédé consiste entre autres à introduire dans un organisme un gène provenant de l’ADN d’un autre organisme vivant possédant la qualité recherchée. Les gènes introduits peuvent provenir de virus, de bactéries, de champignons, de levures, de plantes ou d’animaux. On retrouve ces organismes génétiquement modifi és majoritairement dans les dérivés du maïs, du soja et du canola (colza). En vérité, ces matières premières sont majoritairement réservées à l’alimentation animale, donc transformées en sous-produits. Ces substances sont tout de même consommées en grande quantité par les humains. Assurément, il n’est pas rare de retrouver les OGM dans la chaîne alimentaire humaine.

Bien que les OGM soient consommés depuis plus de dix ans au Canada, ils n’en sont pas pour le moins considérés

comme néfastes à la santé des consommateurs. En réalité, leur bénignité n’a pas été prouvée. En effet, ces transgénèses (ou biotechnologies végétales) pourraient représenter un danger au niveau des allergies. Elles pourraient aussi entraîner une résistance aux antibiotiques ainsi que des dangers de toxicité. Selon plusieurs spécialistes, il existe un véritable danger potentiel avec les organismes génétiquement modifi és. Ce fait est bien inquiétant puisque le Canada est le quatrième plus grand pays

consommateur d’OGM. Notons qu’en Europe les produits contenant des OGM doivent être identifi és comme tels afi n que le consommateur demeure averti, ce qui n’est actuellement pas le cas pour les Canadiens.

Les professionnels en matière d’OGM affi rment que ces substances génétiquement modifi ées sont présentes dans plus de 70% des produits transformés que l’on trouve sur le marché. Effectivement, de nouveaux tests ont été effectués par des spécialistes en détection de transgènes afi n de déceler les traces d’OGM dans notre nourriture. La méthode utilisée, PCR en temps réel, est à ce jour la plus effi cace. Les résultats se sont avérés concluants : les OGM sont bel et bien présents dans notre alimentation. À dire vrai, Jos Louis est en tête de liste avec 5% de RRS (Roundup Ready Soybean), un soya modifi é génétiquement en laboratoire. Heinz fait aussi partie de cette liste. Bien que ce soit en quantité moindre, il y a des traces d’OGM dans leurs produits. En effet, leur Pablum au soya pour bébé est en cause. Ces céréales contiennent 0,9% de RRS et d’infi mes traces de Mon810, un maïs soumis à des transformations génétiques. Plusieurs autres produits seraient en cause, tels la pâte de tomate Hunt, des jus Oasis, des bières de Labbatt, ainsi que d’autres aliments. Cette découverte est étonnante puisque Greenpeace avait classé certains de ces produits sur sa liste verte, c’est-à-dire des produits certifi és sans OGM. Ce fait s’explique : le maïs, le soja et le canola sont purifi és lorsqu’ils sont prédestinés à l’alimentation humaine, donc diffi cilement décelables dans les produits fi nis. Voilà l’importance de tester les matières premières employées par les fabricants. Malgré l’acharnement des experts, la tâche est ardue puisque les importantes modifi cations subies rendent le code génétique d’un organisme vivant presque totalement indétectable. C’est ainsi que ces organismes impropres à la consommation humaine se retrouvent dans plusieurs produits commercialisés dans nos épiceries et passent inaperçus dans nos assiettes.

Les OGM sont susceptibles d’entraîner des risques pour la santé. Les OGM ne représentent aucun avantage pour la santé des consommateurs et leurs impacts, bien que non encore prouvés, pourraient être importants. Mais les OGM sont aussi redoutables pour créer une déstabilisation des écosystèmes. Incontestablement, la nature est l’aboutissement d’une lente progression. Bien que la modifi cation génétique évoque des avantages considérables pour les grandes entreprises, l’enjeu est incontournablement énorme. La précaution reste de mise.

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Photos : AeroG

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CLASSIQUES HYDROPONIQUES 5

L’entreprise AeroGrow®, dirigée par Michael Bissonnette à Boulder au Colorado, a inventé et développé les premiers systèmes hydro/aéroponiques horticoles de format compact pour l’utilisation à domicile, et qui grâce à leur extrême limite en encombrement, peuvent être directement placés sur le comptoir de la cuisine. Ainsi, vous aurez toujours à portée de main des fi nes herbes ou des laitues fraîches pour cuisiner. Les appareils AeroGrow® utilisent la technique hydroponique développée par la NASA au cours des essais de culture de plantes dans un substrat autre que le terreau et dans un milieu autre que celui de notre bonne vieille planète Terre, c’est-à-dire dans une station spatiale ou sur la planète Mars (on trouve aussi une spectaculaire démonstration de ce type de culture hydro/aéroponique d’avant-garde à Epcot Center, dans le parc Walt Disney d’Orlando en Floride).

Les différents modèles d’AeroGrow® permettent de faire croître les plantes plus rapidement et avec une meilleure qualité en utilisant une combinaison d’air et de vapeur d’eau. On peut y cultiver des laitues, des fi nes herbes, des fl eurs, des baies et d’autres végétaux sains, de façon biologique, sans sortir de son domicile. Jusqu’à présent, presque tous les systèmes développés pour la culture intérieure et hydroponique étaient soit trop onéreux, soit trop

encombrants pour être utilisés dans les pièces d’habitation et de vie commune d’une maison. AeroGrow®,

cependant, a conçu des systèmes qui sont abordables, simples à utiliser et pour

lesquels il est facile de trouver un emplacement dans

son cadre de vie

quotidien. Le premier système AeroGrow a été présenté à la foire Bang-Knudsen Seattle Showroom en janvier 2006, puis à la foire National Housewares and Gourmet Cookware, et il connaît un succès croissant depuis.

Offertes depuis un an (le premier modèle a été mis en marché au printemps 2006 dans certaines boutiques spécialisées), les unités pour la maison sont livrées avec des paquets de semences de démarrage et de l’engrais organique. Une fois l’unité installée et ses contenants remplis d’eau, d’engrais et de semences, vous pourrez y faire pousser de la laitue ou des fi nes herbes beaucoup plus rapidement que dans la nature. La lampe et les minuteries conçues spécialement pour le système simulent les conditions du jour et de la nuit ainsi que la bonne quantité d’humidité requise à la croissance rapide des plantes. Les cuisiniers peuvent ainsi facilement avoir à portée de la main un jardin de laitue ou de fi nes herbes fraîches où puiser une récolte à même le comptoir. Les fi nes herbes comme la coriandre ou le basilic peuvent être coupées et cultivées en cycle continu. Parmi les autre récoltes disponibles dans les paquets de semences de l’entreprise, on retrouve : tomates, laitue, fraises, fl eurs; d’autres s’ajouteront.

Lorsque vous achetez un jardin hydro/aéroponique AeroGrow®, vous trouverez dans l’emballage tout ce dont

vous aurez besoin pour démarrer, et notamment :

* Le système de base AeroGrow®;* les sachets de semences;

* les ampoules pour votre système d’éclairage intégré;

AeroGrow® : des systèmes hydro/aéroponiques pour le

comptoir de la cuisine

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Photos : AeroG

row®

Un numéro : 4,76$

(incluant manutention,

expédition & taxes)

COMMANDEZ LES ANCIENS NUMÉROS ou ABONNEZ-VOUS! 6 numéros pour 28,56$* (frais de port et manutention + taxes inclus)

*pour le Canada et les E.U. ou 39,99 $ pour l’Europe

o Mode de paiement : Mandat-poste, chèque certifié par une banque à l’ordre de : Les Publications Vertes.o * Résidents du Québec, frais de port et manutention, ainsi que TPS et TVP inclus.o & Autres provinces, avec TPS seulement = 4,44$ par numéro (TPS incluse) ou 6 numéros pour 26,62$

(TPS incluse; ajoutez éventuellement vos taxes provinciales).

Retournez ce bulletin sous enveloppe suffisamment affranchie à : Les Publications Vertes, Service des abonnements, Case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADA

Nom/Prénom : ____________________________________ Âge (facultatif) : ___ Tél. : ________________ Courriel : ______________________

Adresse : ____________________________________________ Nº App. ______ Ville : ______________

Province : __________________ Code postal : _____________________ Pays : ________________________

ATTENTION : EXPIRE FIN MAI 2008 (Source : Le Jardinier d’Intérieur #3-2)

LE VOL.3 NO.3,MAI 2008,

SERA EN VENTEFIN AVRIL

2008.

* les instructions sur la manière d’assembler le tout;

* un livret de recettes pour vous montrer comment profi ter de vos herbes fraîchement cultivées;

* le plateau de soubassement de votre système de 35,5 cm sur 20,5 cm (14 po sur 8 po) dans la couleur de votre choix, soit blanc ou noir;

* un dôme de 40 cm sur 48 cm et d’une hauteur de 26,5 cm (15 po sur 19 po sur 10 po), comprenant l’éclairage, et qui se soulève comme un chapeau jusqu’à une hauteur de 56 cm (22 po).

De nombreux avantages étonnants vous attendent lorsque vous commencerez à jardiner de cette façon. Pouvez-vous imaginer vos herbes croissant cinq fois plus vite que si elles étaient plantées dans le terreau… bien ordinaire de votre jardin extérieur? Pourtant, c’est bien ce qui se passera. Il n’y a pas d’emploi de pesticides ou d’herbicides requis.

Les mauvaises herbes sont naturellement bannies d’un tel système. Ainsi votre plantation produira l’équivalent de 3 à 6 mois en terreau de récoltes de fi nes herbes en seulement 28 jours. Vous serez plus que satisfaits des résultats obtenus.

Toutes les compagnies ne distribuent cependant pas les différents modèles d’AeroGrow®. Renseignez-vous auprès de Bang-Knudsen (www.bang-knudsen.com) qui a été l’une des premières agences à présenter ce système révolutionnaire de jardinage à domicile aux boutiques spécialisées. AeroGrow® a aussi nommé Bang-Knudsen comme son représentant exclusif pour tout l’ouest de l’Amérique du Nord. Vous pouvez aussi bien sûr commander directement sur le site Internet de la compagnie au www.aerogrow.com.

CLASSIQUES HYDROPONIQUES 5

❐ No. 1 – 1

❐ No. 1 – 2 ❐ No. 1 – 4

❐ No. 1 – 5

❐ No. 1 – 6

❐ No. 2 – 1 ❐ No. 2 – 3 ❐ No. 2 – 5

❐ No. 2 – 2 ❐ No. 2 – 4 ❐ No. 2 – 6

❐ No. 1 – 3 ❐ No. 3 – 1

ANCIENS NUMÉROS (Cochez les numéros ci-dessus) - Prix par numéro : 4,76$ (6,95$ pour l’Europe)

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❐ No. 3 – 2

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44LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

Photo : Étienne Roux/Summ

ilux.netPORTRAIT

Le tout a débuté en 1964. Alors qu’il dormait, Luc Moreau a fait plus qu’un simple rêve : un rêve précurseur et révélateur, qui allait devenir une réalité et complètement changer sa vie.

Il lui semblait n’était qu’un personnage miniature et il s’est introduit dans une ruche d’abeille. Passivement, il les regardait dans le feu de l’action en train de vaquer à leurs occupations et ce, à vive allure. Ça a été un moment à la fois mémorable et extraordinaire.

Luc n’avait que 15 ans lors de cette révélation. Avec ses petites économies, il a donc décidé d’acheter ses quatre premières ruches afi n de vivre cette nouvelle passion. Il a été guidé par un ami de son père, qui était déjà apiculteur. En 1973, il s’est déniché un emploi au Ministère de l’agriculture comme technicien en apiculture. Il travaillait alors au rucher expérimental de la Station de recherche agricole de Deschambault. En 1982, la Division de l’Apiculture pour laquelle il travaille l’a muté à Saint-Hyacinthe, où il a évolué en apiculture jusqu’à la fermeture du Centre apicole, en 1990.

Après la fermeture défi nitive du Centre apicole, Luc a dû réorienter sa carrière et l’emploi qu’il occupait au sein du Ministère de l’Agriculture lui donnait toutes les facilités pour le faire. Plusieurs options s’offraient à lui. Après mure réfl exion, il a opté pour la formation horticole. Réorienter sa carrière à l’âge de 42 ans était tout un défi , qu’il a relevé avec détermination. Il s’est donc assis sur les bancs de l’Institut de technologie agricole de 1991 à 1995 pour apprendre son nouveau métier, l’horticulture.

Comme technicien en horticulture, Luc ne pouvait être en confl it d’intérêt en pratiquant l’apiculture personnellement. Luc a donc redémarré son rêve, une entreprise apicole, et acheté 25 nucleii (ruche dont la population est réduite à une reine accompagnée d’environ 7000 abeilles). Dès lors, la passion reprend le dessus. Luc se souciait de ne pas nuire aux autres apiculteurs en démarrant son entreprise; il se demandait plutôt comment il pourrait les aider. Fort de la formation en élevage de reines qu’il a acquis aux deux centres apicoles de Deschambault et de Saint-Hyacinthe, il a

fondé sa petite entreprise, « Les Élevages de Reines, Moreau enr. », et adopté le slogan « Une jeune reine de qualité c’est une ruche pleine d’avenir ».

« Être producteur de reines de qualité demande plus que de la dextérité et des connaissances pointues dans le domaine apicole; ça nécessite une bonne dose de passion », m’a dit Luc Moreau. À ses débuts comme producteur en 1990, Luc produisait environ 200 reines en un été. La demande pour ses reines a été grandissante, année après année. L’on reconnaissait la qualité de son travail, si bien qu’à l’été 2005 la production s’établissait à 50 reines par jour, tout l’été durant, ce qui représente environ 4000 reines produites

Pour arriver à de tels résultats, on doit tout d’abord travailler sur l’amélioration génétique du cheptel et choisir des souches supérieures, qui valent la peine d’être reproduites. À partir des souches sélectionnées, on choisit de très jeunes larves et on favorise leur développement en les plaçant dans des nourrices spécialisées pour l’élevage de reines. Les larves royales reçoivent soins et nourriture de qualité afi n de pouvoir atteindre un développement maximal. Pendant toute leur période larvaire, elles sont gavées de gelée royale, produite par les glandes pharyngiennes des nourrices qui se sont alimentées de pollen et de nectar récolté par les

LUC MOREAU, APICULTEURLUC MOREAU, APICULTEURPar Jessy CaronPar Jessy Caron

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: D.R

.PORTRAIT

butineuses sur les fl eurs des champs. Cela permet à leur génétique de s’exprimer pleinement.

Quelques jours après sa naissance, la jeune reine sort pour s’orienter,

situer sa colonie dans l’environnement, puis s’accoupler en plein vol, parfois avec jusqu’à 15 mâles, afi n d’accumuler suffi samment de spermatozoïdes pour emplir sa spermathèque. Elle commence à pondre dans les 36 à 48 heures suivant la fécondation et continue jusqu’à la fi n de ses jours. Au début, elle ne pond que de 50 à 100 oeufs

par jour mais ce rythme augmente rapidement, jusqu’à 1500 à 2000 œufs et ce, jour et nuit. Les dix

ou douze abeilles qui forment la cour de la reine lui apportent toute l’attention

dont elle a besoin pour assurer la reproduction de la colonie.

Selon Luc, l’apiculture c’est le plus beau métier du

monde. Il est épanoui dans ce qu’il fait. Il exerce son métier avec un minimum de protection, en communion étroite avec ses abeilles. Aujourd’hui, même si la réalité dépasse le rêve initial, sa passion

est toujours aussi ardente.

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Page 46: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photos : D.R

. – Illustration : Ektor Zoler

46LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

EXPÉRIENCES DE CULTURE

En septembre dernier, dans son émission de télévision La Vie en Vert avec Hubert, le célèbre jardinier français s’avançait sur un terrain

glissant et toujours sujet à polémique : la lune infl uence-t-elle vraiment les cultures, et la germination en particulier? Pour cela, il a donné la

parole à quelques retraités fous de jardinage qui se coltinent les calendriers lunaires avant de décider quoi et comment semer. Et il a repris

sur son blogue les principaux témoignages dont nous vous offrons un aperçu ci-après en en reproduisant de larges extraits.

L’infl uence de

la lune sur les semis

Par O. Richard Jr.

Si L’Infl uence de la Lune sur les Cultures de Robert Frédérick (La

Maison rustique, Paris, 1978) et Les Pouvoirs de la Lune de Jérôme

Agel et Arnold Lieber (Éditions Robert Laffont, Paris, 1979) sont des

best-sellers toujours régulièrement réédités en France, on trouve

aussi sur le marché nord-américain de nombreux titres qui traitent

de la même question controversée. On retrouve en

effet, en 1888, la trace d’un pamphlet de

16 pages, rédigé par J. Edward Tanner,

intitulé The moon’s infl uence upon

vegetation. Puis, datant de 1936, The

moon and the growth of plants par

Lilly Noha Kolisko (84 pages), publié

par l’Anthroposophical Agricultural

Foundation. En 1952 est publié

Plants and the moon d’Eloise Gerry,

puis en 1983, Gardening success

with lunar aspects d’A. Barger.

Un ouvrage de 1989 propose

généreusement nombre de ses

extraits reproduits sur l’Internet : The

Lunar Garden: Planting by the Moon

Phases par E. A. Crawford (New York,

Weidenfeld & Nicholson, 1989). Enfi n, John

McAndrews, se basant sur un vieil almanach fermier,

a expérimenté dans les années 1990 divers types de germination

en phases comparatives, c’est-à-dire avec ou sans l’aide d’une

éphéméride lunaire. Ses conclusions, étonnantes, ont paru dans un

article publié par le magazine Countryside & Small Stock Journal en

1996. La première année, son expérience de germination en phase

avec la lune a très bien marché. La seconde année, les résultats ont

été moins concluants. La raison : il y avait des erreurs grossières

dans l’éphéméride lunaire de l’almanach fermier qu’il utilisait. Vous

pouvez commander son article Planting by the moon: does it work?

en format électronique sur Amazon.com pour en savoir plus.

Mais revenons à la sagesse populaire! Sur son blogue, le jardinier

Hubert cite un retraité de Châlons-en-Champagne en France, Roger

Meulewater : « [Le calendrier lunaire] infl uence la germination des

graines. Quant aux repiquages : je ne pense pas. Dès que la saison

le permet, je sème toutes mes graines en lune descendante. Et ça

marche! Je sème la moitié de mon plant de tomates

nécessaire sur une couche. » Un autre retraité,

Gilbert Allart, ancien forgeron, estime lui

que « lorsqu’on jardine avec la lune, les

résultats sont surprenants! » Il ne se

passe pas un jour sans qu’il se réfère

au calendrier lunaire ou à son livre de

chevet, Jardinez avec la lune. Il suit

les conseils à la lettre et obtient des

résultats plus que satisfaisants. Son

potager regorge de légumes aux

dimensions gargantuesques. C’est

presque trop beau pour être vrai!

En tout cas, quand la lune n’est pas

bonne, Gilbert ne s’aventure pas à

semer quoi que ce soit – il préfère passer

la journée à fourbir ses outils.

Dans la Marne, l’aide jardinière d’un ancien

gendarme, Marie-Jeanne Doyen, 84 ans, est une adepte

de l’infl uence de la lune sur les semis. Au

printemps, elle entreprend ses semis en

préparant d’abord une couche de compost

bien chaude qu’elle réalise avec du fumier de

bovins. Elle sème ainsi plus de mille fl eurs. Elle

avoue que « [mon] terreau fait bon ménage

avec l’Or Brun (la bouse de vache!). […]

Ma couche est bonne à faire lorsque

la terre chauffe et que la petite herbe Gilbert et ses énormes

betteraves semées en lune descendante

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Page 47: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

courriel : [email protected]

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Page 48: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photos : Odile G

uénégo et D.R

.

48LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

EXPÉRIENCES DE CULTUREpousse. […] et je ne

sème qu’en lune

descendante. »

À l’aide du

c a l e n d r i e r

lunaire du

m a g a z i n e

R u s t i c a ,

elle identifi e

s c rupu leus ement

les fl eurs composant l e s

massifs. Lucien Arénas, ancien employé des

Chemins de fer, a, lui, toute latitude pour réaliser des

expérimentations comparatives. En effet, en tant que maître jardinier

des Jardins du Cœur des Restos du Cœur (célèbre association

caritative française), il dirige une équipe de huit jardiniers, ex-sans

abris en réinsertion sociale. Cela fait maintenant plus de six ans

qu’il s’intéresse à l’infl uence de la lune sur le jardinage.

« L’infl uence de la lune est visible sur le développement de la graine.

Par contre, sur le repiquage, elle n’a aucun effet. » Pour affi rmer

cela, il a principalement observé la partie consommée des

légumes qu’il sème. En effet, en regardant par

exemple les légumes dont on consomme

la racine, il estime que : « Les poireaux,

les radis, les oignons, carottes... on

en mange la partie inférieure. En

revanche, les salades, choux,

épinards, mâches, on en

consomme la partie aérienne. Il y

a bien des jardiniers malins qui ne

se préoccupent pas de tous ces

trucs-là [l’infl uence de la lune].

Ceux-là, ils prennent un escabeau

pour cueillir leurs salades (elles

montent en graine). » Il implique

ses employés dans l’expérience et

les oblige à suivre le calendrier lunaire

pour les semis : « Il faut que mes gars

regardent, observent et commentent les futurs

semis. [Parfois, je les laisse] semer des radis contraires à la

lune. [Heureux de me braver,] ils me montrent avec fi erté la pousse

des feuilles. Je leur réplique : “Des feuilles... oui; mais des radis...

non!“ » Cependant, Lucien ne croit pas à l’infl uence de la lune sur

tous les légumes. En effet, pour lui, la lune n’a aucun effet sur les

semis de tomates, poivrons ou haricots : « Ces plantes fructifi ent et

n’ont plus besoin des effets de la lune. »

Souvent, lorsqu’il était encore employé des Chemins de

fer, il entendait ses collègues lui rappeler un vieil adage

populaire : « Dépêche-toi Lucien, il ne te reste plus

qu’un jour pour semer tes scaroles. Sinon, tu seras

en mauvaise lune! » Le temps de la retraite lui

laisse toute latitude pour faire exprimer la vérité

de ce dicton! Parfois, il observe son voisin qui

cultive des tomates Pyros dans une sorte de tunnel,

et qui pratique encore la fécondation manuelle :

« Tous les deux jours, je passe à travers les pieds et

je secoue légèrement les fl eurs pour les féconder. Cette

technique permet au pollen de se détacher et de féconder

toutes les fl eurs. » Maraîcher de profession, le voisin de Lucien

ne se soucie pas de la lune pour exercer son métier, mais il lui a

promis que lorsqu’il sera à la retraite, il suivra le calendrier lunaire!

Alors, l’infl uence de la lune sur les cultures est-elle une légende,

le passe-temps de quelques retraités qui n’ont rien d’autre à faire

que d’observer au jour le jour un calendrier lunaire? À l’heure où

George W. Bush prévoit un nouveau voyage vers l’astre qui éclaire

nos nuits, peut-être devrions-nous nous intéresser davantage à ce

à quoi il peut servir!

Après cette mise en appétit, nous reviendrons plus

en détail dans le futur sur cette optique de

culture qui nous semble fort intéressante

et qui n’est certainement pas qu’un

truc de grand-mère. Il existe de

nombreux sites aux États-Unis qui

traitent de ce sujet, mais il faut

faire le tri entre le bon grain et

l’ivraie! En effet, beaucoup de

sites à caractère ésotérique ne

sont absolument pas sérieux. Par

contre, on peut se fi er à ce que

les botanistes avec une véritable

expérience de culture ont pu

expérimenter.

Calendrier lunaire en ligne pour la France

et le Québec : http://lesbeauxjardins.com/

jardinons/lune/lune.htm, et pour le Canada et les

États-Unis : www.riverocean.org.uk/lunarcalendar/calendar.htm.

Sources : La vie en vert avec Hubert le jardinier, blogue du jeudi 22

septembre 2005, sur http://blog.france2.fr/lavieenvert et extraits

de The Lunar Garden: Planting by the Moon Phases, par E. A.

Crawford, reproduits sur http://kaykeys.net/spirit/earthspirituality/

moon/moonseed.html.

Éclipse de lune le 3 octobre 2005 à Vannes en France

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Page 49: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

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Page 50: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

50LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

TECHNIQUE

LA GERMINATION CONSTITUE UNE PÉRIODE DE REPRISE DE LA VIE, UNE ÉTAPE CRUCIALE DANS LE DÉVELOPPEMENT DE VOS PLANTES D’INTÉRIEUR COMME D’EXTÉRIEUR. C’EST POURQUOI IL EST IMPORTANT DE DONNER AUX SEMENCES LES BONS ÉLÉMENTS NUTRITIFS AFIN DE RÉUSSIR LEUR GERMINATION.

La techniqueD’abord, il faut choisir une bonne terre bien drainée avec un pH neutre (7). Je vous suggère d’utiliser un terreau commercial comme le Pro-Mix‚ qui est stérilisé et dont le pH est déjà équilibré. Mélangez trois parts de Pro-Mix‚ à une part de fumier de vers de terre et une part de perlite ou de vermiculite. Versez la terre dans des pots d’environ 10 centimètres de diamètre et mélangez-y cinq millilitres de Mycorise, un matériau contenant un champignon endomycorrhizien qui vit en totale symbiose avec les racines des plantes.

Ensuite, il faut prévoir une solution nutritive et en humecter la terre pour l’enrichir. Si votre eau est fortement chlorée, je vous suggère de remplir vos contenants d’eau et de les laisser reposer pendant une période de 24 heures, afi n de permettre au chlore de s’évaporer. Les sources d’eau naturelle sont idéales : mélangez cinq millilitres d’algues marines liquides dans un litre d’eau.

Je conseille toujours de « partir » les graines de vos plantes trois jours avant la peine lune : l’effet d’attraction de la lune améliore grandement le taux de réussite et accélère la période de germination. La plupart des semences prennent habituellement de deux à sept jours à éclore. Au cours des 14 jours suivant la germination s’effectue la croissance des racines.

Pour enclencher le cycle de germination, versez un peu de solution nutritive dans un pot où vous laisserez les semences tremper pendant 12 heures. Parallèlement, arrosez vos pots en terre cuite et placez-les sous une source de lumière dans ce qui deviendra leur nouvel environnement. De cette manière, ils seront prêts à accueillir les jeunes plants.

Ensuite, déposez les graines sur cette terre. Il est important d’observer la forme de la graine, car il ne faut pas l’enfoncer trop profondément – juste ce qu’il faut pour qu’elle soit recouverte, avec la pointe vers le haut (un peu comme une

goutte d’eau qui serait en train de tomber). Lorsque les graines arrivent à éclosion, leur tendance naturelle est de percer une première racine vers le bas pour propulser la tête de la graine vers le haut (voir l’illustration).

L’éclairageL’éclairage idéal pour la germination est modéré. Les tubes fl uorescents à spectre continu sont excellents. Le rebord d’une fenêtre pourra aussi faire l’affaire, mais il faut s’assurer que la température demeure entre 20 et 25°C et que le plancher ne soit pas froid.

Pour augmenter vos chances de réussite, utilisez de petits dômes de plastique pour créer un effet de serre, ce qui fera grimper le taux d’humidité entre 60% et 80%. Une fois par jour, essuyez l’excès d’humidité qui s’accumule dans

les dômes afi n de laisser passer le plus de lumière possible. Si vous avez opté pour un éclairage fl uorescent, les tubes peuvent être pratiquement en contact avec les dômes sans danger. Par contre, si vous utilisez une lampe à décharge à haute pression, placez-la à environ 1,2 mètre au-dessus des jeunes pousses. Si vous n’avez

pas de dômes, assurez-vous que le dessus de la terre reste humide (une légère vaporisation quotidienne est suffi sante). Aussitôt les pousses sorties de terre, retirez les dômes pour rétablir un taux d’humidité normal, soit entre 40% et 50%.

Si vous prévoyez planter vos graines à l’extérieur, retournez bien le sol au préalable, puis plantez-les de la même façon. Il faut cependant semer un plus grand nombre de graines que le total de plants prévus, car certaines d’entre elles seront consommées par les oiseaux ou de petits animaux. La période de pleine lune du début de juin est idéale comme point de départ pour commencer vos opérations.

Des pousses et des boutures bien « parties » à l’intérieur vous donneront de plus grosses récoltes.

Bonne germination!

LA GERMINATION DE VOS SEMENCES PAR SEB LACHANCE

Photos : System D

(Laurent), S.D. Song / U

niversité de Hong Kong

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51VOLUME 3 – NUMÉRO 2 LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

EXPÉRIENCE DE CULTUREPh

otos

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ance

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ents

J’ai peine à croire que j’obtiens fi nalement des résultats qui font

l’envie des autres horticulteurs! Après bien des essais infructueux,

des espérances déçues à répétition, j’ai fi nalement décidé de

changer les produits que j’utilisais, ainsi que les conseillers de

qui je les obtenais, et d’acheter mes produits ailleurs.

Je suis entré dans une petite boutique hydroponique du

boulevard Maloney à Gatineau, au Québec, et c’est la meilleure

chose que je n’aie jamais faite. J’y ai rencontré des gens qui

comptent parmi les plus patients et les plus professionnels

de l’industrie. Étape par étape, ils ont passé en revue tous les

aspects de mon projet de culture, comme je vais le faire avec

vous dans ce court article. Leurs produits se vendent d’eux-

mêmes, mais une fois que vous aurez pris le temps d’apprendre

comment ils fonctionnent et quand les utiliser (en d’autres

mots, comment soigner et maintenir un environnement de

culture adéquat pour de magnifi ques fl eurs ou des récoltes qui

vous procurent une grande satisfaction quand vous réussissez),

vous ne pourrez plus vous en passer.

Quand j’ai commencé à utiliser les produits Advanced Nutrients,

j’ai immédiatement remarqué une différence étonnante.

J’ai d’abord utilisé une combinaison de Piranha, Tarantula et

Voodoo Juice. Ces trois produits, utilisés avec Carbo Load,

produisent une croissance spectaculaire de la masse racinaire :

il faut le voir pour le croire.

Lorsque j’ai utilisé le programme en trois parties d’Advanced

Nutrients (Grow 2–1–4, Micro Well Water 5–0–1 et Bloom 0–

5–4), j’ai immédiatement remarqué une croissance plus rapide,

des plantes plus saines et des récoltes plus volumineuses.

Je dois avouer que j’étais peu enclin à utiliser les produits

d’acide humique et d’acide fulvique de Grandma Enggy, mais

ils décomposent vraiment les engrais. Il est donc plus facile

pour mes plantes de manger, de manger et de manger encore.

Merci, Grandma Enggy!

Les produits spécialisés comme Bud Blood, Big Bud et Scorpion

Juice ont grandement

amélioré la performance

et le rendement de

mes plantes. Bud

Blood a fait fl eurir

mes plantes plus tôt,

Big Bud favorise la production

de fruits plus volumineux et

plus lourds, et Scorpion Juice,

utilisé correctement, stimule les

mécanismes de défense de la

plante et améliore la production

d’essences et de parfums.

Je pourrais parler de ces produits

pendant des heures, mais il suffi t

de dire que même s’ils semblent

un peu plus chers au début, ils

vous feront, au fi nal, économiser

de l’argent. Ces produits sont plus

concentrés, plus faciles à utiliser et, avant tout, ils fonctionnent

vraiment. Pourquoi perdre du temps et de l’argent, pourquoi

subir la frustration causée par un produit inférieur? Prenez un

raccourci : une simple visite chez votre détaillant en hydroponie,

et vous aurez fait le premier pas vers des récoltes plus saines qui

vous donneront le sourire.

Attention, cependant : votre réussite dépend des conseils que

vous recevrez sur comment et quand utiliser les produits, quel

éclairage utiliser, quels réfl ecteurs, etc. Les taux de pH et de

ppm sont tout aussi importants que le taux d’humidité relative

et que les températures moyennes durant le jour et durant

la nuit. Tout employé d’une bonne boutique hydroponique

devrait pouvoir répondre à toutes ces questions. S’ils en sont

incapables, trouvez une autre boutique.

C’est pourquoi j’insiste pour remercier Mich pour son temps,

sa patience et ses connaissances, et Jeffrey Coffl ey, l’ancien

propriétaire de Northern Lites à Gatineau, qui est maintenant

distributeur des produits Advanced Nutrients pour tout l’Est du

Canada. Il a réellement foi en ses produits : il offre une garantie

de remboursement qui n’a pas son égal dans l’industrie.

Que tous les horticulteurs déçus de ne pas obtenir les résultats

escomptés cessent d’hésiter : le secret de la réussite se trouve

chez votre détaillant en hydroponie. Vous n’avez rien à perdre,

sauf la frustration de travailler et d’investir pour obtenir peu

de résultats. Ne baissez pas les bras; cultivez plutôt de façon

intelligente avec Advanced Nutrients. Jeff et son équipe m’ont

convaincu.

Hourra : ça fonctionne enfi n !

Par Stephen

FR_Vol. 3 Issue 2.indd 51FR_Vol. 3 Issue 2.indd 51 2/19/08 9:59:39 PM2/19/08 9:59:39 PM

Page 52: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

52LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

TECHNIQUEPhotos : Institut international de recherche sur le riz de M

anille, http://home.tiscali.be/tnol3008/off re/odd01, &

D.R

.

Il existe plusieurs approches pour l’amélioration des plantes, que

l’on peut souvent combiner. On peut, en gros, diviser les techniques

de sélection des semences en deux grandes catégories.

Reproduction traditionnelle en lignée

Cette méthode passe par la culture d’un grand nombre de plantes

à partir des semences d’une nouvelle variété potentielle, qu’elle

soit un croisement de deux variétés connues et distinctes ou la

sélection d’une variété particulière ou d’un cultivar traditionnel. On

assigne un nombre à chaque plante. Seules les plantes

qui démontrent les caractéristiques désirées sont

conservées pour la culture. La deuxième génération est

formée d’une rangée de plantes auxquelles on assigne

chacune une lettre (par exemple), qui sont cultivées

à partir des semences obtenues des plantes de la

première génération. Seules les rangées de plantes

désirables sont conservées pour être reproduites – et

ainsi de suite, saison après saison.

De cette façon, les caractéristiques non désirées

sont graduellement éliminées, et les meilleures

caractéristiques sont sans cesse améliorées à travers

les générations successives, jusqu’à ce que la variété

soit commercialement viable. Ce genre d’amélioration

végétale se fait généralement sur une grande échelle

(macro). On peut donc préserver une grande diversité

génétique saine dans les variétés développées avec

cette méthode. Ces variétés ont toutes les chances

d’être des lignées génétiquement pures (stables).

Micro-amélioration

des plantes

Cette approche est typique du

collectionneur de semences à petite

échelle et du collectionneur de variétés

paysannes. L’horticulteur préserve

les semences d’une sélection ou d’un

croisement précis, les cultive, puis

choisit uniquement les meilleures

plantes pour la génération suivante.

On répète l’opération pour quelques

générations. Toutefois, seuls les gènes d’une seule plante (ou

d’un très petit nombre de plantes) sont transférés à la prochaine

génération. Lorsqu’on découvre une plante véritablement désirable,

on la pollinise pour produire les semences de cette « variété »

nouvellement créée, ou on la clone pour obtenir une récolte fi nale

de semences.

Cette méthode peut causer la perte de la diversité. Elle requiert un

travail minutieux : si la mauvaise plante est choisie à n’importe quel

moment durant l’opération, l’horticulteur pourra fi nir avec une

variété instable, autofécondée. D’un autre côté, si la bonne plante

est soigneusement sélectionnée, et si l’horticulteur est chanceux, il

pourra obtenir avec cette méthode de nouvelles variétés fabuleuses

aux caractéristiques entièrement nouvelles. En général, ces variétés

ne sont pas de lignées pures. L’horticulteur doit donc conserver

des semences ou des clones des plantes originales (générations P1)

pour obtenir une production fi able des mêmes semences ou des

mêmes clones, tant que la variété sera offerte dans le commerce.

Disposez vos clones dans mon lit de culture organique (voir volume

2, numéro 4, aux pages 17 et 18) et n’oubliez pas d’ajouter du

guano de chauves-souris à votre terreau (NPK 7-6-12 + 4 mg/L).

Une usine de guano en Uruguay, autour de 1920

Avec ces deux méthodes différentes,

réussissez vos

améliorations de plantesPar Soma

La variété de riz IR-8 est une souche semi-naine à haut rendement obtenue en croisant deux variétés de riz parentes : le PETA indonésien et le DGWG chinois.

FR_Vol. 3 Issue 2.indd 52FR_Vol. 3 Issue 2.indd 52 2/19/08 9:59:40 PM2/19/08 9:59:40 PM

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53VOLUME 3 – NUMÉRO 2 LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

CUISINEPh

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¿ Buen Dia, como

andan ? Je suis, enfi n, en Argentine!

Je devais prendre l’avion de Mexico à Buenos Aires à 20h50. Dans un premier

temps, j’ai été prise dans la circulation à respirer du monoxyde de carbone

pendant une bonne heure. Je suis arrivée tout de même à temps à l’aéroport,

mais seulement pour faire la fi le au comptoir pendant une heure trente, et

ensuite apprendre que mon vol Mexico-Santiago du Chili était retardé jusqu’à

22h30. Nous avons fi nalement décollé vers 12h… le lendemain! Ce retard m’a

fait manquer ma connexion Santiago-Buenos Aires et j’ai dû attendre quatre

heures trente à l’aéroport de Santiago pour le prochain vol.

Après 36 heures sans sommeil et 24 heures de voyage, j’arrive dans ma chambre

d’hôtel qui sent les oignons. Ma chambre est laide, elle pue et il y a de la

moisissure dans la salle de bain, qui provoque un sérieux effondrement de la

peinture et du placoplâtre. Le séchoir à cheveux est un vrai danger incendiaire

parce qu’il y a plus de tape que de fi l électrique qui le relie au mur. Ça ira

pour cette nuit car je n’en peux plus. Je m’effondre donc sur mon lit, pour

être réveillée quelques heures plus tard par un carillon de vaisselle. J’ai l’unique

chance d’avoir la chambre située juste au-dessus de la cuisine. Et il semble que

la vaisselle se fait en pleine nuit à Buenos Aires. Je sais déjà quelle sera ma

première activité de la journée demain : changer de chambre!

Depuis mon arrivée j’ai vécu la canicule totale, un presque ouragan qui m’a

valu l’honneur de me présenter au bureau complètement mouillée, et quand

je dis complètement ce n’est pas une exagération. J’ai frôlé la mort quelques

fois. Ici, le piéton n’a aucun droit, surtout pas le droit de vivre. Même si vous

êtes engagé, en train de traverser la rue, l’automobiliste argentin ne réagit

aucunement en voyant un être humain dans son chemin, il ne freine pas, ne

dévie pas; si vous ne vous occupez pas de vos fesses, vous risquez de ne plus en

avoir. Au moins, l’automobiliste mexicain klaxonne et accélère quand il aperçoit

un piéton devant lui. Il vous donne pour le moins la chance de vous rendre

compte que vous allez vous faire écrabouiller, contrairement à son homologue

argentin!

Les mets typiques en Argentine sont la parrillada (grillade) et l’asado (méchoui),

c’est-à-dire, en bon québécois, du BBQ. Mais du BBQ sur charbons de bois

ardents. Vous avez les asados (des tronçons d’environ 1,5 kg ou plus de bon

mouton ou de bœuf 100% pur argentin) qui sont cuits des heures sur un grill,

et vous avez la parriIIada, qui est composée de différents quartiers de viande

(demi-porc, côtes de bœuf, cuisseau, poulet) qui cuisent tranquillement, plantés

sur une broche autour d’un bon feu de braises. Certains morceaux de viande

vont cuire jusqu’à 12 heures. Outre la viande, vous trouverez un échantillon

d’abats, de saucissons, de boudins et de « peaux » (fi nes tranches sous la peau

avec beaucoup de graisse et très peu de viande) bien grillées. Aussi, on grille

des rondelles de provolone, qui vous sont servies coulantes à souhait. Le vin

argentin est aussi excellent et pas cher!

Pour détourner un peu les poncifs du terroir argentin, voici la recette de la

parrillada de légumes. Une heure de préparation pour 20 à 30 minutes de

cuisson, mais ce plat végétarien vaut vraiment le coup : un bon moment de

dégustation, avec vin argentin pour sûr, en compagnie d’amis. Pour quatre

personnes, il vous faudra :

• 4 poivrons (si possible, et pour le fun, un rouge, un jaune, un orange et un vert);

• 2 aubergines (1 noire et 1 blanche);

• 3 courgettes (2 vertes et 1 jaune);

• 3 gros oignons de 6 à 8 cm de

diamètre (1 rouge et 2 blancs);

• 8 cuillères à soupe d’huile d’olive;

• 2 cuillères à soupe de jus de citron;

• 5 belles feuilles de basilic frais;

• sel et poivre (prévoir aussi du poivre

en grains grossièrement concassés);

• des charbons de bois très ardents

dans votre barbecue.

Après avoir lavé les courgettes et les aubergines, coupez-les en rondelles (de

1,5 à 2 cm d’épaisseur, pour ne pas qu’elles ramollissent trop lors de la cuisson).

Puis saupoudrez-les de sel avant de les laisser rendre leur eau pendant un quart

d’heure environ (elles grilleront beaucoup mieux ainsi). Lavez les poivrons,

épépinez-les et coupez chacun d’entre eux dans le sens de la longueur en

lanières d’un centimètre de largeur.

Pelez les oignons et coupez-les en deux

au niveau de la circonférence. À l’aide

d’un pinceau, enduisez les légumes

coupés d’huile d’olive et enfi lez-les

harmonieusement sur des bâtons à

brochettes. Vous pouvez aussi les

déposer directement ainsi sur le grill

bien chaud. Préparez la vinaigrette en

mélangeant l’huile d’olive restante et le jus de citron. Salez et poivrez. À peine

ôtées du feu, servez les parrilladas saupoudrées de poivre en grain et de basilic

fraîchement ciselé et arrosées de vinaigrette. En accompagnement, servez un

vin rouge de la région de Mendoza (ouest du pays) et en dessert, un autre

héritage de la tradition gaucho, la dulce de leche (confi ture de lait cuit). Vous

m’en donnerez des nouvelles… si je reviens un jour d’Argentine!

Saludos !Saludos !

Au Pays de la parrillada et de l’asado Par Rose Laforêt

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54LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

Illustrations : © 2007 A

DEM

E, D.R

. & Tirées du livre “Jardin d’intérieur” (Ed. Le Lézard)

Qu’est-ce que la lumière pour les

plantes?

Comme toute source d’énergie, la lumière perçue et émise par les plantes fait partie du spectre de la radiation électromagnétique (ensemble des éléments qui constituent une onde lumineuse). Les plantes absorbent la longueur d’onde de la radiation active de la photosynthèse (PAR) à un niveau estimé entre 380 et 780 nanomètres de longueur d’onde lumineuse. Toutes les plantes utilisent de l’ordre de 5%, en quantité et en qualité, de la puissance de cette radiation. La radiation électromagnétique est un fl ux de photons qui se déplacent à la vitesse de la lumière, c’est-à-dire à 299 792 458 mètres par secondes. Chaque photon émet une certaine puissance d’énergie. Les ondes radios émettent l’énergie la plus faible, ensuite viennent les micro-ondes, les infrarouges, le spectre visible de la lumière des organismes vivants, les ultraviolets, les rayons X et enfi n les rayons gamma. Chaque composant du spectre de la radiation électromagnétique possède une taille particulière. Ainsi, on ne peut jamais éclairer un atome avec une simple lampe de poche : les scientifi ques doivent utiliser une radiation électromagnétique de la même longueur d’onde que l’atome qu’ils veulent observer. Par exemple, si on regarde par les petits trous de la porte ce qui chauffe dans un four à micro-ondes, nos yeux ne sont pas brûlés par la lumière car les radiations électromagnétiques dans le four sont beaucoup plus grandes que les trous dans la porte du four. Voir le tableau à gauche qui donne les longueurs d’ondes des différentes radiations électromagnétiques.

Il est très important de dispenser aux plantes un spectre lumineux de radiation électromagnétique équilibré, car pas assez de bleu provoquerait une élongation de la tige et probablement le jaunissement des feuilles. Par contre, une lacune en lumière rouge engendrerait un ralentissement de la croissance de la tige. Par contre, la lumière

rouge guérira une plante souffreteuse plus vite que la lumière bleue. Dans les feuilles des plantes, il existe différents récepteurs qui absorbent la lumière et engrangent son énergie. Ces caroténoïdes, ainsi que la chlorophylle, absorbent les différentes émissions lumineuses du spectre de la lumière et renvoient la partie inutilisée de celles-ci, d’où la couleur verte des plantes. Leurs besoins en lumière verte est négligeable. Ces pigments qui absorbent la lumière retiennent l’énergie fondamentale et répartissent le spectre de la radiation électromagnétique au sein de la plante. En utilisant la radiation électromagnétique, la plante amasse plus de lumière et peut ainsi croître à un rythme accéléré. En ne leur fournissant pas assez de radiation électromagnétique (ou énergie lumineuse), les plantes rabougrissent et meurent.

La même chose peut être énoncée au sujet des éléments minéraux et des plantes. Si on ne leur fournit pas assez d’éléments nutritifs, les plantes ne peuvent combiner les bienfaits de la radiation électromagnétique (entre 350 et 750 nanomètres), du dioxyde de carbone et de l’eau (H2O) avec ceux de la solution nutritive contenant des éléments minéraux tels que N, P, K, Ca, Mg, S, Fe, B, Cu, Mn, Zn, Mo, Cl, et Ni. Ces éléments nutritifs doivent tous être associés et joindre leurs forces pour former des sucres et de l’oxygène. Ils vont former des cellules indéterminées qui produiront les racines, les tiges et les feuilles, et des cellules déterminées qui formeront les fl eurs, le pistil et les ovaires. Les différentes cellules créées par les plantes sont les xylèmes, les phloèmes et les cellules de l’épiderme qui donneront racines, pousses, feuilles et fl eurs. La raison pour laquelle les fl eurs nous apparaissent si belles vient du fait qu’elles n’absorbent plus autant d’énergie lumineuse lorsqu’elles renvoient la lumière inutilisée et qu’elles sont alors prêtes pour attirer les insectes et les oiseaux qui vont les féconder. L’œil humain

Éclairage horticole : la lumière et les plantes

Article publié en collaboration avec B&B Hydroponic Gardens

TECHNOLOGIE

Fig. 1: radiation PAR

Fig. 2 : Spectre de l’œil humain

Fig. 3 : Spectre d’une lampe MH

Fig. 4 : Spectre d’une lampe HPS horticole

Éclairage horticole : la lumière et les plantes

Par William Sutherland

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Page 55: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

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utilise bien moins d’énergie lumineuse qu’une pante.

Maintenant nous sommes prêts à essayer de nouvelles techniques sur les plantes à cycle lumineux court. Comme nous l’avons mentionné, les plantes absorbent l’énergie lumineuse et la combinent avec l’intégration des éléments nutritifs. Pour provoquer plus rapidement la fl oraison sur des plantes à cycle lumineux court, il faut les garder 36 heures dans l’obscurité totale, leur permettant ainsi d’utiliser une partie de l’énergie lumineuse qu’elles auront engrangée auparavant. Ce que l’on souhaite, c’est que les plantes commencent leur cycle de fabrication de cellules déterminées de fl oraison plus rapidement. Puisque les plantes absorbent la lumière beaucoup plus rapidement que tous les autres éléments dont elles ont besoin, nous devons laisser les pigments renvoyer une partie de la lumière absorbée avant que les plantes n’entament leur fl oraison. Comme vous devez le savoir, les plantes à cycle lumineux court ont approximativement besoin de deux

semaines pour lancer la formation de fl eurs. En d’autres termes, cela leur prend 10 jours pour éliminer la plus grande partie de la radiation électromagnétique. Donc, les plantes à cycle lumineux court ont besoin de 12 heures de luminosité et de 12 heures d’obscurité par jour. Juste 1 minute de lumière pendant le cycle d’obscurité peut provoquer un ralentissement, voire même un renversement complet du cycle de fl oraison. Avec les plantes à cycle lumineux long, l’inverse peut se produire durant les périodes où les plantes ont besoin de cycles lumineux plus longs, souvent plus de 14 heures, pour lancer leur fl oraison. Certaines plantes ont aussi besoin de sécheresse ou d’humidité, de températures plus froides ou plus chaudes pour activer leur fl oraison.

Le spectre des couleurs des MH et

HPS et la distance entre ampoules

et plantes

1) Les ampoules à halogénure

métallisé

Les ampoules à halogénure métallisé sont

TECHNOLOGIE

Fig. 5 : Spectre d’une lampe HPS standard

Fig. 6 : Sensibilité végétale

Fig. 7 : Ensoleillement naturel

Fig. 8 : Distance de la lumière en lumens

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Page 56: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Illustrations : B&B H

ydroponic Gardens

TECHNOLOGIEoffertes sous différents spectres de la lumière, et peuvent être associées et assorties pour obtenir le parfait éclairage. Les ampoules à halogénure métallisé transparentes sont les plus populaires. Elles sont bon marché et offrent un spectre lumineux idéal pour vos plantes. Utilisez-les dans votre jardin pour le cycle de croissance ou alors pour prolonger le stade de croissance de vos plantes favorites afi n d’en faire des boutures. Vous pouvez aussi les utiliser durant le cycle de fl oraison afi n de bénéfi cier de leur spectre bleu et ultraviolet fort nécessaire. Les ampoules à halogénure métallisé à revêtement de phosphore interne offrent une lumière plus rouge que les ampoules à halogénure métallisé régulières.

En recouvrant l’intérieur du bulbe d’une ampoule MH avec du phosphore, les fabricants obtiennent une lumière plus rouge, mais sacrifi ent légèrement son rendement lumineux (8000 lumens approximativement). Les ampoules à halogénure métallisé de 4000°K offrent plus de lumière rouge et bleue associée à un meilleur équilibre de toutes les couleurs du spectre. Consultez le graphique de la sensibilité de la plante à la lumière. Les ampoules à halogénure métallisé de 5000°K offrent par contre davantage de couleurs dans leur spectre qu’il n’est nécessaire pour les plantes. En offrant aux plantes un éclairage de la meilleure effi cacité totale, la lumière provoquera la croissance la plus rapide et la plus saine.

2) Les ampoules au sodium à haute

pression

Les ampoules au sodium à haute pression sont plus fortes dans les couleurs jaune/orangé du spectre avec une tendance vers ses extrémités plus rouges. Pendant la période de fl oraison, la plupart des jardiniers utilisent seulement des ampoules HPS. Cela augmente la diffusion de la partie rouge du spectre, stimulant ainsi la production de fl eurs. La plupart des jardiniers n’associent pas un éclairage MH avec leurs ampoules HPS, alors que comme le montre le graphique, cela permet aux plantes de maximiser l’utilisation de leur spectre lumineux. Le graphique de la sensibilité lumineuse des plantes montre que la plus grande partie du spectre lumineux ne leur est pas accessible (à droite). Souvenez-vous que la lumière fonctionne comme les vitamines pour les plantes.

En donnant aux plantes ce dont elles ont besoin, celles-ci vous gratifi eront en retour de plus grandes et plus fortes récoltes. Tout jardinier qui utilise une ampoule à halogénure métallisé conjointement avec une ampoule au sodium à haute pression durant le cycle de fl oraison témoignera du fait que les meilleures plantes, les plus saines et les plus vigoureuses, sont obtenues juste à l’endroit de l’espace de culture où les spectres lumineux des deux ampoules MH et HPS se chevauchent!

3) Les ampoules au sodium à haute

pression et à revêtement de

phosphore interne

Je n’ai trouvé que peu de renseignements sur cette lampe, mais j’ai trouvé sur Internet un graphique au sujet d’une lampe au sodium à haute pression ayant un revêtement de phosphore interne (consultez www.thomaselectronics.com /telecine /7m554_spectrum.php. – je suis désolé, mais je ne peux pas reproduire ce graphique ici). Son intensité est un peu plus basse, mais elle offre plus de rouge qu’une lampe HPS ordinaire. Lorsque vous utilisez une lampe à décharge à haute intensité (DHI), les plantes ne devraient jamais se trouver à moins de 15 centimètres du verre externe de l’ampoule. On peut placer une lampe au plus à 1,5 mètre des plantes. Une lampe de 1000 watts peut être plus éloignée qu’une lampe de 600 watts; celle de 400 watts devra être plus près des plantes.

4) Les ampoules fl uorescentes

Les ampoules fl uorescentes produisent les spectres de couleurs les plus précis, mais leur intensité lumineuse ne suffi t que pour la culture de petites plantes. Maintenez les tubes à environ 8 centimètres des cimes. Lorsque les plantes croissent et s’approchent de l’ampoule, relevez celle-ci de 8 à 13 centimètres au-dessus des cimes. Une fois que les plantes dépassent 40 centimètres, la lumière émanant du tube ne pourra plus illuminer les feuilles et les fruits du bas, et les plantes cesseront de produire. Les tubes fl uorescents sont parfaits pour les boutures. Ils émettent une lumière plus forte au milieu et plus faible vers les bouts. Il faut les remplacer lorsque leurs bouts noircissent. La plus récente technologie sur le marché des ampoules fl uorescentes est

Fig. 11 : Spectre d’une ampoule HPS à revêtement de phosphore interne

Fig. 12 : Spectre d’une ampouleMH de 4 000ºK

Fig. 13 : Spectre d’une ampouleMH de 5 000ºK

Fig. 10 : Spectre d’une ampoule MHà revêtement de phosphore interne

Fig. 9 : Lumière visible

Fig. 14 : Spectre de l’énergielumineuse solaire

56LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

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Page 57: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

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nsTECHNOLOGIE

celle des ampoules T5, qui produisent 5000 lumens initiaux : impressionnant. Les technologies plus anciennes ne produisaient qu’environ 1200 lumens initiaux. Vous pouvez utiliser des lampes de 3000, 5000, 6500 ou 10 000°Kelvin pour obtenir le spectre de couleur dont ont besoin vos plantes. Les boutiques hydroponiques vendent des appareils d’éclairage pour ces lampes, y compris des appareils où installer deux, quatre, six ou huit ampoules. Les ampoules fl uorescentes compactes produisent deux spectres de couleurs : 2700°K et 6400°K. Elles produisent 8900 lumens de lumière de 95 watts ou de 125 watts. Les lampes à halogénure métallisé fournissent une lumière blanche, excellente pour la croissance : la lumière blanche ressemble à la lumière extérieure en été. La lumière rouge des ampoules au sodium à haute pression (HPS) est utilisée pour imiter le Soleil automnal. En augmentant la lumière rouge, nous faisons croire aux plantes que l’hiver approche et qu’elles doivent produire suffi samment de fl eurs pour attraper le pollen et faire une semence.

5) Pourquoi avoir recours à un luxmètre?

Vous êtes-vous déjà demandé s’il fallait remplacer une ampoule? Ou si toutes vos plantes recevaient la même quantité de lumière? Vous pouvez le vérifi er en utilisant un luxmètre. Ne vous laissez pas tenter par les modèles peu chers qui ne lisent qu’une ou deux longueurs d’onde du spectre lumineux.

Comparez le graphique de la lumière naturelle du Soleil avec le graphique de la sensibilité des plantes à la lumière (tous les deux p.55, fi g. 6 et 7). La lumière du Soleil est la meilleure source lumineuse offerte. Utilisez-la chaque fois que cela est possible. Mais sachez aussi qu’aujourd’hui, avec la nouvelle technologie, il est sans aucun doute possible et très facile d’obtenir des récoltes supérieures sous la lumière artifi cielle. Et il n’y aura pas une plante au goût artifi ciel dans votre jardin!

Alors, prenez-y du plaisir et souvenez-vous que si vous traitez bien votre jardin, il vous traitera bien en retour!

Fig. 15 : Spectres d’un fl uorescent Cool White et d’un fl uorescent Warm

Fig. 16 : Salle de culture de l’auteur

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pagnies

Hydrofarm offre le régulateurLumatek 600 Watts

Après deux ans de recherche et de développement et une année d’analyse

afi n de s’assurer qu’il est le plus brillant, Lumatek lance son nouveau

régulateur 600 W. Ce régulateur, en fait, incorpore deux régulateurs

dans un boîtier. Un interrupteur permet à l’utilisateur de choisir entre

l’utilisation d’un seul régulateur ou des deux. Les régulateurs de

Lumatek produisent plus de lumens en utilisant moins d’énergie et

peuvent être utilisés tant avec les lampes au sodium à haute pression

qu’avec les lampes à halogénure métallisé. Leur effi cacité, leur polyvalence

et leur fi abilité ont fait des régulateurs Lumatek la solution idéale pour les

amateurs de jardinage intérieur.

• Deux rendements de 600 W dans un seul boîtier.

• Nouvelle protection des fusibles – système de fusibles externe qui

protège contre les surtensions.

• Jusqu’à 20% plus de lumens qu’avec des régulateurs magnétiques

comparables.

• Blindage interne contre les radiofréquences –

la meilleure protection offerte.

• Complètement silencieux – oubliez les bourdonnements.

• Également disponible en format 250, 400, 600, 750 et 1000 watts.

• Meilleure garantie de l’industrie : garantie complète de trois ans et

garantie proportionnelle de deux ans.

• Sceau en résine pour l’étanchéité et une utilisation sans entretien.

• Pieds de caoutchouc à enclenchement rapide compris.

Pour trouver un détaillant autorisé dans notre région, visitez le

www.hydrofarm.com.

– R.K.

L’ensemble à goutteurs hydroponiques Midi Drip™ de Biofl oralAvec ce système d’arrosage hydroponique à faible volume à monter soi-même,

les amateurs de jardinage intérieur peuvent économiser argent et temps en

arrosant leurs plantes avec précision et effi cacité. Il convient parfaitement

aux débutants. Vous pourriez même l’utiliser pour débuter une opération de

jardinage intérieur intensive, car des goutteurs additionnels (vendus séparément)

peuvent facilement être ajoutés à cet ensemble.

Installation : il s’agit réellement d’un ensemble hydroponique, personnalisé

pour devenir un système d’arrosage à faible volume qui convient parfaitement

aux arbustes et aux fl eurs, aux arbres fruitiers, aux vignes et aux tomates. Son

installation se fait en un tournemain (voir ci-dessous pour les instructions). En

arrosant vos récoltes avec précision et effi cacité, vous obtiendrez des plantes

vigoureuses et saines, tout en économisant tant votre argent que votre temps.

L’ensemble à goutteurs hydroponiques de Biofl oral comprend : les tuyaux, un

adaptateur de robinet à débranchement rapide comprenant un fi ltre à fi xation

immédiate, divers raccords et 25 pointes Midi Drip™ (1,0 g/h). Bien sûr, comme

il s’agit d’un ensemble,

vous faites vous-même le

montage.

Première étape : le

branchement. Branchez

le système à une

source d’eau à l’aide de

l’adaptateur de robinet à

débranchement rapide et

mettez en place le fi ltre à

fi xation immédiate. Ces

deux articles vous facilitent

la tâche du branchement. Cela vous assure une opération sans tracas pour les

années à venir.

Deuxième étape : la mise en place du système — faire passer les tuyaux. La

ligne principale d’alimentation devrait ensuite être placée à l’endroit que vous

avez choisi. Les tubes sont très fl exibles. Souvenez-vous qu’il s’agit de la ligne

principale d’alimentation : elle devrait être placée au centre. Les raccords

de compression de la ligne principale devraient être utilisés avec le tuyau

principal de 1,2 cm. Une fois le système installé et branché à l’eau, nous vous

recommandons un lessivage initial. Ensuite, fermez le tuyau principal à l’aide

du bouchon.

• Conseil 1 : utilisez des connecteurs droits, en coude ou en T pour réparer ou

à allonger les tuyaux principaux. Vous n’avez qu’à pousser les tuyaux dans les

connecteurs : la pression interne les maintiendra en place.

• Conseil 2 : percez le tuyau principal avec l’outil aux endroits où vous souhaitez

insérer des tuyaux de distribution. Si vous faites une erreur, vous n’avez qu’à

insérer un bouchon antipépin.

• Conseil 3 : les connecteurs de tuyaux de distribution relient la ligne principale

aux tuyaux de distribution.

• Conseil 4 : branchez les goutteurs au bout du tuyau de distribution.

Troisième étape : les goutteurs et plus. Les goutteurs permettent un arrosage

de proximité pour les plantes et les arbres. Les fi ltres captent les particules

afi n de réduire l’obstruction des goutteurs. Installez-les en aval d’un robinet

ou d’une valve. Le fi ltre à fi xation immédiate permet d’adapter directement le

tuyau de polyéthylène aux adaptateurs de robinet standard. Les microtubes de

distribution (0,6 cm) forment le lien entre le tuyau principal d’alimentation et

le goutteur choisi, au site de la plante. Les tuyaux de distribution ne devraient

pas dépasser 1,5 mètres de long, ou une perte de débit se fera sentir. Les

microraccords sont offerts pour les installations personnalisées et peuvent être

utilisés pour de multiples goutteurs. On utilise les raccords de distribution pour

créer un lien entre le tuyau de 0,6 cm et le tuyau principal.

Maintenant, il ne vous reste plus qu’à vous amuser à jouer au professionnel avec

votre premier système hydroponique!

Visitez : www.ontariogrowerssupply.com/Detail.asp?pid=1291&Key=

ou appelez le 1 877 615-9654.

– B.F.

58LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

MAGASINAGE

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Page 59: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

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Page 60: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photos : fournies par les compagnies

Chickity Doo DooAvec Chickity Doo Doo (5-3-2,5), un produit entièrement naturel,

vous pouvez avoir un gros impact sur vos plantes tout en respectant

la planète. Approuvé par l’Organic Materials Review Institute (OMRI),

Chickity Doo Doo est entièrement composé de fumier de volaille,

riche en azote et en calcium et recommandé pour tous les types de

plantes. Cet engrais multi-usage ne brûlera pas les plantes; il est sûr

pour les animaux domestiques et les humains. Chickity Doo Doo est

offert en formule granulée ou pulvérisée. Vous le trouverez à votre jardinerie

favorite : donnez un coup de pouce à vos plantes!

– K.B.

Instruments d’analyse du sol de Hanna Instruments L’analyse du sol ne requiert aucun effort grâce à l’appareil d’analyse de

conductivité et de température du sol et à l’ensemble pH-mètre pour sol

de Hanna Instruments. Ces deux outils de jardinage portatifs donnent des

résultats précis en quelques secondes. L’appareil « Direct Soil Conductivity

& Temperature Tester » révèle la conductivité entre 0,0 et 4,0 mS/cm, et

la température entre le 0,0 et 50,0°C. L’ensemble « Direct Soil pH Meter »

analyse une gamme de pH allant de -2,00 à 16,00 pH et une gamme de

température allant de 3 à 221 degrés Fahrenheit (affi chage en degrés

Celsius également offert). Tous deux ont une compensation automatique de

la température et une garantie du fabricant.

– K.B.

Sunleaves Comet 200 Parfait pour les petits espaces, le Comet 200 et le plus récent produit

d’éclairage compact fl uorescent à s’ajouter à la gamme de produits de

Sunleaves. Chaque ensemble comprenant un régulateur possède une

ampoule fl uorescente compacte VitaLUME de Sunleaves, un intérieur

hautement réfl échissant et un système de ventilation intégré, qui

permet une opération en fraîcheur. Les plantes adorent le spectre

lumineux complet fourni par la lampe fl uorescente couleur du jour de

6400 degrés Kelvin, et les jardiniers aimaient la garantie du fabricant

de cinq ans (l’ampoule incluse comporte une garantie d’un an). Pour

obtenir plus de renseignements et apprendre ou vous procurer le

Comet 200, les ampoules VitaLUME et la lentille de sécurité incassable du

Comet 200, visitez www.sunleaves.com.

– K.B.

Minuterie SunDial3 Les jardiniers d’intérieur peuvent maintenant se brancher plus facilement que

jamais, grâce aux nouvelles minuteries multiples SunDial3 de Sunleaves.

Ces minuteries à débit unique sont entièrement mises à la terre, précises à

la seconde près et programmable pour 24 heures, afi n de faire fonctionner

tout appareil de 120 volts selon un horaire précis, chaque jour. Le SunDial3

comprend : une alarme et une horloge, une fonction compte à rebours, des

piles à remplaçables, un écran à cristaux liquides facile à lire et une garantie

du fabricant d’un an. Dirigez votre fureteur vers www.sunleaves.com pour

en apprendre davantage au sujet du SunDial3 et des autres produits de

jardinage de Sunleaves.

– K.B.

Suppléments Sweet™ 1L/4L/10L/20L : donnez du bonbon à vos plantes! Sweet™ de Botanicare est un synthétiseur d’hydrates de

carbone organique. Sweet™ contient des hydrates de carbone,

des acides organiques, des vitamines, des acides aminés, des

esters, des éléments essentiels traces et secondaires qui sont

utilisés pour la biosynthèse de composés cruciaux au maintien

du métabolisme optimal de la plante. À la phase végétative,

une application de Sweet™ prévient l’élongation des plantes

avec de faibles tiges en présence de fortes concentrations

d’azote. Une application de Sweet™ dès le début de la fl oraison assure une

transition de la phase végétative à la phase de fl oraison sans aucun stress

pour la plante, même si les niveaux d’azote sont gardés artifi ciellement bas.

Sweet™ est offert en deux « parfums » pour vos plantes : baies rouges ou

agrumes. Visitez : www.botanicare.net.

– T.I.G.

Insecticide Azatrol® ECAzatrol est un produit botanique à large spectre pour le contrôle

des insectes et des acariens sur les plantes, arbustes, fl eurs,

légumes, fruits et arbres à noix à l’intérieur comme à l’extérieur.

Azatrol offre toute une gamme d’effets : il agit comme insectifuge,

comme antiappétant, régulateur de croissance d’insectes et

comme dissuasif de ponte. Comme inhibiteur de la mue, il

prévient le développement des larves en adultes. Les insectes se

nourrissent peu ou pas du tout du feuillage traité, et ils meurent

de faim, n’arrivent pas à maturité et ne peuvent se reproduire. La

complexité du produit est ce qui permet d’éviter le développement

de la résistance des insectes. Odeur faible. Certifi é OMRI. Azatol

est offert chez Hydrofarm (www.hydrofarm.com).

– K.O.

Refroidisseurs d’eau de la gamme Active AquaHydrofarm est heureuse d’ajouter la gamme de refroidisseurs d’eau

Active Aqua à ses produits. Ces refroidisseurs sont offerts en modèles de

150, 280 et 360 watts. Ils sont parfaits pour garder la solution nutritive

de votre réservoir à la température idéale. Leur système de contrôle

informatisé est facile à utiliser; ils ont un écran à cristaux liquides et une

mémoire de température. Grâce à leur grande capacité

de réfrigération, on peut refroidir l’eau à tout degré

au-dessus de 3,8 degrés Celsius en peu de temps. De

plus, ils ne contiennent pas de fréon, sont écologiques et

offrent une protection électrique, qui éteint l’appareil en

cas de surtension. Visitez www.hydrofarm.com.

– R.K.

60LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

MAGASINAGE

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Page 61: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photos:fourniesparlescompagnies

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Page 62: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

62THE INDOOR GARDENER VOLUME 3 – ISSUE 1

NOUVELLES DE L’INDUSTRIEPhotos : fournies par les com

pagnies

Une gamme de nutriments : les produits de Growing Edge Technologies (G.E.T.)

Notre programme de nutrition des plantes (voir volume 2, numéro 1) vous demandera du travail additionnel, mais comme pour tout projet, des soins apportés maintenant aux détails vous procureront des années de jouissance. Tous les directeurs des magasins hydroponiques B & B Hydroponic Gardens ont appris cette méthode de nutrition végétale; ils sont là pour répondre à vos questions plus précises au sujet de vos applications personnalisées.

Lorsque la plante traverse ses étapes naturelles de développement, ses besoins de certains éléments minéraux augmentent. L’utilisation

des produits G.E.T.’s Power est à recommander pour la santé globale de la plante. Les produits G.E.T. sont fabriqués exclusivement pour les boutiques B & B Hydroponic Gardens, et cela depuis 1985! Faites confi ance à des années d’expérience! Ces produits ont été conçus pour livrer les suppléments minéraux dont la plante a besoin pour se développer. Suivez le calendrier : c’est essentiel! Ces produits sont bénéfi ques pour la plante lorsqu’ils lui sont fournis au bon moment. Familiarisez-vous avec le produit avant d’en utiliser de plus grandes quantités que ce qui est recommandé. Faites des tests sur quelques plantes et observez les résultats; essayez le produit à différentes concentrations et à différents moments du cycle de croissance. Nous utilisons des minéraux très purs, de haute qualité. Vous pouvez utiliser cette gamme de produits avec toute solution nutritive, tant en terreau qu’en hydroponie.

Attention : Lorsque vous tentez quelque chose de nouveau, faites toujours un essai sur quelques feuilles ou quelques branches pour vous assurer que le produit est compatible avec votre programme de nutrition. Nous testons toujours nos produits à différentes phases de développement et en différentes concentrations. Cela nous permet de trouver ce qui fonctionne mieux, mais en tant que jardinier, c’est à vous d’observer vos plantes chaque jour et de déterminer ce qui fonctionne le mieux pour vos plantes. Suivez les instructions, puis faites vos propres essais! Visitez www.bandbhydroponics.com (le site www.growingedgetechnologies.ca est en construction).

– William S.

Purple Maxx, Gravity et Bush Master s’ajoutent à la gamme de produits HydrofarmHydrofarm a ajouté trois produits Emerald Triangle à sa gamme. Purple Maxx canalise vos engrais favoris pour maximiser le développement des fl eurs et de la couleur. Bush Master favorise des plantes plus compactes et denses. Gravity amène vos fl eurs plus loin que possible en utilisant uniquement des engrais et force les fl eurs à atteindre leur développement complet. Pour trouver un distributeur Hydrofarm autorisé dans votre région, visitez le : www.hydrofarm.com.

– R.K.

Plug’N’Grow™ étend la garantie sur ses produitsNova Biomatique inc., fabricant des contrôleurs de climat et accessoires Plug’N’Grow™, est fi er d’avoir réalisé dans la dernière année des améliorations majeures dans la qualité de fabrication de ses produits et de compter peu de retours de produits sous garantie. En conséquence, la garantie de tous les contrôleurs de climat et des accessoires électroniques et électriques de marque Plug’N’Grow™ est étendue à trois ans pour ces produits fabriqués depuis mars 2007. Les produits

fabriqués avant cette date continuent d’être garantis pour une année complète à compter de la date d’achat par l’acheteur original. Les générateurs de CO2 Plug’N’Grow™ sont garantis contre tout défaut de pièces ou de main d’œuvre pour une durée d’un an.

Les magasins et les utilisateurs des produits Plug’N’Grow™ continueront de recevoir le très apprécié soutien technique téléphonique sans frais au 1 888 577-6274 tant pour les questions de garantie ou de réparation que pour de l’information sur les produits. D’ailleurs, beaucoup d’information, de suggestions sur l’utilisation des produits et de trucs de dépannage sont présentés sur le site Internet des produits PLUG’N’GROW™ au www.igrowing.ca.

– R.A.

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Page 63: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

NOUVELLES DE L’INDUSTRIEPh

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Les nouveaux produits CubeCap™ : économies d’eau et d’engrais, élimination des algues et des moucherons noirsCubeCap™ vient de lancer sa nouvelle gamme de produits. Quatre nouveaux produits s’ajoutent au populaire modèle de quatre pouces.

• Un cube plus petit, de trois pouces, a été lancé avec un plus grand réservoir DripCapTM ajustable de six pouces. Il est également doté de supports à boyaux pratiques pour la propagation.

• Les capuchons réutilisables CubeCap™ de 3, 4 et 6 pouces augmentent la réfl exivité et font cesser à jamais l’activité des algues et des moucherons noirs. Le capuchon ralentit également l’évaporation de l’eau et des nutriments, ce qui vous fait épargner

de l’argent. Les capuchons sont conçus pour être placés au-dessus de la surface des blocs et ainsi maximiser la circulation de l’air.• Le modèle de six pouces peut être utilisé tel quel, ou on peut déchirer un carré de trois ou de quatre pouces au centre du capuchon et empiler des cubes par-dessus. Le modèle de six pouces possède six emplacements par lesquels l’eau peut s’écouler; ceux de trois pouces et de quatre pouces en possèdent deux.• L’extraordinaire et novateur réservoir DripCap™ est une petite unité qui se fi xe sous n’importe quel capuchon CubeCap™.

• Les supports de tuyaux en forme de « V » sont pressés dans le capuchon du cube; l’eau s’y écoule, remplissant le réservoir au-dessous. L’eau atteint un certain niveau, puis déborde, pour une couverture uniforme du cube et du système racinaire.

Pour plus de renseignements, visitez le : www.cubecap.ca, ou contactez Steve, Johnny ou Jeff par courriel au [email protected], ou encore téléphonez au 450 781-1532.

– S.G.Nouveau CubeCap™ de 3 pouces

Nouveau CubeCap™ de 6 pouces

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Page 64: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

Photo : Random

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ews – Illustration : H

anna Instruments

Q Q À l’aide!

Une de mes plantes favorites a l’air d’agoniser. On l’appelle

communément « arbre de Noël renversé » et on en trouve dans le

temps des fêtes. J’ai cette plante depuis environ cinq ans. Elle a très

bien poussé, et a probablement triplé en volume. Je l’ai transplantée

dans un plus grand pot parce que je croyais qu’elle dépérissait. Elle

perd ses branches et ce que j’appellerais ses feuilles. Les branches du

haut semblent porter de nouvelles pousses. Pourriez-vous m’aider

avec ce problème? Je serais très triste de perdre cet arbre.

Merci, Elaine Cousineau, Bitely, MI

RR Bonjour Elaine, Il s’agit d’un pin de l’île de Norfolk (Araucaria heterophylla), qui provient

d’une petite île du Pacifi que Sud qui ne fait que dix kilomètres carrés. L’île

de Norfolk se trouve 1500 km à l’est de l’Australie. Dans son environnement

naturel, votre pin pourrait atteindre plus de 40 mètres. Le plus gros jamais

trouvé faisait 57 mètres de haut et avait un diamètre de 4,2 mètres, au parc

national Hollow Pine de l’île de Norfolk.

Le pin de l’île de Norfolk est une plante d’intérieur diffi cile. Il a besoin de

lumière vive, mais sans soleil direct et sans humidité élevée. Comme plante

d’intérieur, il sera heureux dans une pièce fraîche : autour de 18°C le jour et

autour de 10°C la nuit.

L’arrosage et l’humidité sont les problèmes les plus fréquents. Le terreau doit

demeurer légèrement humide, mais jamais détrempé! En hiver, vous pouvez

le laisser s’assécher davantage. L’arrosage trop abondant, trop peu abondant

et un faible taux d’humidité feront brunir et tomber les épines. Si on ne fait

rien, les branches du bas mourront aussi. Vous devriez vaporiser votre pin

souvent – au moins chaque jour – avec de l’eau fraîche. Souvenez-vous de

toujours vider la soucoupe. Ne le laissez jamais les pieds dans l’eau!

Le rempotage est une autre diffi culté : cette plante ne l’apprécie guère!

Rempotez tous les quatre ou cinq ans en utilisant un terreau comme Pro Mix

VP (très poreux). Fertilisez une fois par mois durant le printemps et l’été, avec

une demi-dose de solution d’engrais 3-1-2. Je crois que votre rempotage a

compliqué la situation.

On ne peut pas faire grand-chose pour

réparer les dégâts : ils sont permanents. Vous

devriez couper les branches endommagées

et les extrémités brunies. Si vous augmentez

l’humidité, que vous arrosez correctement et

que vous le gardez au frais, votre pin de l’île de

Norfolk devrait récupérer.

– Fred

QQ Bonjour

Tout d’abord, merci pour votre magazine d’horticulture. En effet,

il est complet et pas seulement destiné à des cultivateurs confi rmés

(c’est un plus!), tout en étant bien technique et complet.

Voici mes questions : Je possède un combo Grotek pH/EC/TDS de

Hanna Instruments de référence HI991405, (notice en pièce jointe).

Celui-ci me permet de choisir différents paramètres, à savoir :

1) de choisir un facteur de conversion compris entre 0,45 et 1,00.

(L’article dans le volume 1, numéro 1 « Les facteurs scientifi ques de la

culture hydroponique » conseille un facteur propre à l’hydro compris

entre 0,64 et 0,7);

2) de choisir un coeffi cient de compensation « beta » compris entre

0,0 et 2,4%!

Deux questions sont sans réponses :

1) Qu’est-ce qu’un coeffi cient de compensation? Et que signifi ent les

différentes valeurs de coeffi cients?

2) Dernière question : le facteur de conversion est-il le même en

culture hydroponique qu’en culture aéroponique? Espérant que vous

puissiez m’éclairer à ce sujet, merci d’avance.

Alex, Grenoble, France

RR Bonjour Alex,Malheureusement, votre question me dépassait, et je ne savais pas de quoi

vous parliez. Plus j’effectuais de recherche, plus j’étais confus. J’ai

lu l’article du premier numéro. J’ai envoyé un courriel au service du

soutien de Hanna. On n’y savait pas non plus de quoi je parlais. Voici

la réponse :

« Bonjour,

D’abord, que voulez-vous dire par hydro-spécifi que? Parlez-

vous du facteur de conversion? Le coeffi cient de température

(beta) est la variation de la conductivité par degré Celsius. Si vous

utilisez les solutions de tamponnage de Hanna pour calibrer la

conductivité, il faut le régler à 1,9.

Quant à votre troisième question, je ne sais pas si ces deux

usages requièrent le même facteur de conversion. Je ne peux pas

vraiment vous aider en vous disant quel facteur de conversion

utiliser. Vous devriez adresser votre question à un spécialiste

agricole (l’un de nos distributeurs pourrait vous conseiller à ce

sujet), car nous sommes des spécialistes des instruments.

Cordialement,

– François Coulombe, service technique, Hanna Instruments Canada inc.,

1 800 842-6629, [email protected] »

Désolé : c’est le mieux que j’ai pu faire!

– Fred

QU ESTIONS & R ÉPONSESQU ESTIONS & R ÉPONSESPour continuer à obtenir le meilleur service disponible, envoyez vos questions à [email protected]. Nos jardiniers répondront à vos questions et commenteront vos remarques.

64LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 2

Q & R

pH metre

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Page 65: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

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Page 66: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

FR_Vol. 3 Issue 2.indd 66FR_Vol. 3 Issue 2.indd 66 2/19/08 10:00:16 PM2/19/08 10:00:16 PM

Page 67: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

FR_Vol. 3 Issue 2.indd 67FR_Vol. 3 Issue 2.indd 67 2/19/08 10:00:20 PM2/19/08 10:00:20 PM

Page 68: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 2

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