terres de foy - juin 2014

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L’église s’intéresse aux familles FOY de - Quels domaines de vos acti- vités vous ont donné le plus de satisfaction ? - J’ai eu deux moments privilégiés : le premier c’est la recherche, no- tamment à l’Institut de technolo- gie de Californie ; après ma thèse, j’étais enthousiasmé par tout ce que je découvrais. Le second, c’est en tant que directeur de l’Insti- tut d’astrophysique à Paris où j’ai pu contribuer à son dynamisme. Actuellement, j’attends avec im- patience ce que va découvrir la sonde Rosetta lorsqu’elle creusera la comète qu’elle doit rencontrer. Elle nous renseignera peut-être sur l’origine de la vie. - Notre système éducatif prépare-t-il les jeunes à être des scientifiques ? - Pas très bien. Je ne comprends guère qu’on cloisonne ainsi les matières alors qu’il est plus dyna- mique et intéressant pour l’élève de réaliser plusieurs projets interdis- ciplinaires dans l’année. De plus, il faudrait des enseignants qui sa- chent communiquer leur enthou- siasme et génèrent ainsi l’envie d’apprendre chez les jeunes - La pensée scientifique éloigne-t-elle ou rapproche- t-elle de la pensée religieuse ? - La théologie et la science sont deux démarches parallèles. Le scientifique est concerné par le comment, cherche des preuves pour expliquer alors que la foi est une question de croyance person- nelle. La science s’intéresse à notre univers mais il y en a d’autres, avec sûrement la vie ailleurs sous une forme différente. Au-delà de 13,8 milliards d’années, on ne sait rien, pour le moment. La foi n’intervient pas dans ce domaine. Et pourtant, l’abbé Lemaître, chanoine catholique mais aussi astronome et physicien, est un exemple : science et foi peuvent cohabiter. Propos recueillis par M.-F. Rossignol TROIS QUESTIONS à JEAN AUDOUZE Installé à Saint-Seurin-de-Prats, au bord de la Dordogne, Jean Audouze, astrophysicien à la carrière brillante, est aussi un homme curieux, très sensible aux relations entre la science, l’économie, l’environnement, la culture en général. Science et foi peuvent cohabiter L’église en Pays foyen C’est toujours avec bonheur que je suis l’évolution de la mise en place de « l’Église en Pays foyen » que nous avions souhaitée avec le cardinal Ricard et Mgr Blaquart, le 7 novembre 2007. Depuis près de 7 ans déjà ! Nous avions confié ce projet à l’Esprit saint en demandant aux chrétiens des deux secteurs de Dordogne de le mener à son but « dans une concertation fraternelle et un climat de prière ». Vous vous y êtes employés et je vous en remercie. Des progrès notoires ont été réalisés, des liens existants se sont intensifiés, et notamment votre journal commun Terres de Foy que je lis avec attention. Et ceci, pour servir l’Évangile en ce beau pays. Les contours de la pastorale ont évolué ces dernières années et il est nécessaire de continuer ce chemin pour aller vers une seule unité pastorale. D’autant plus que le nombre de prêtres diminuant, il n’est pas du tout sûr que vous ayez toujours deux prêtres à votre service dans les années à venir. C’est ensemble, prêtres et laïcs, que nous pourrons par exemple accueillir et proposer l’Évangile aux familles qui parfois éloignées de l’Église, demandent à faire baptiser leur enfant ou se marier à l’église. Les limites de nos territoires respectifs doivent être dépassées. Nous avons à prendre en compte leurs demandes, leurs attentes, leurs souhaits sans les enfermer dans une paroisse. C’est pour cela qu’il faut faire tout ce qui est en notre pouvoir pour favoriser, au jour le jour, les liens entre nos deux rives. Il y va de la crédibilité des réponses que nous apporterons à ceux qui frappent à notre porte et qui se sentiront d’une même famille. Que notre « Église en Pays foyen » soit accueillante, missionnaire et fraternelle. Dépassons les limites de nos clochers pour être témoins chez nous, ensemble, de la « joie de l’Évangile » comme nous y invite le pape François. Mgr Michel Mouïsse, évêque de Périgueux et Sarlat éDITO JUIN 2014 - N°23 Journal de la communauté catholique du Pays Foyen t e r r e r La théologie et la science sont deux démarches parallèles. BéNéDICTION DES NOCES D’OR DE MICHEL ET NATACHA

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Bulletin d'information de la communauté catholique des 2Rives du Pays Foyen - Juin2014

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Page 1: Terres de Foy - Juin 2014

L’église s’intéresse aux famillesfoy

de

- Quels domaines de vos acti-vités vous ont donné le plus de satisfaction ?- J’ai eu deux moments privilégiés : le premier c’est la recherche, no-tamment à l’Institut de technolo-gie de Californie ; après ma thèse, j’étais enthousiasmé par tout ce que je découvrais. Le second, c’est en tant que directeur de l’Insti-tut d’astrophysique à Paris où j’ai pu contribuer à son dynamisme. Actuellement, j’attends avec im-patience ce que va découvrir la sonde Rosetta lorsqu’elle creusera la comète qu’elle doit rencontrer.

Elle nous renseignera peut-être sur l’origine de la vie.

- Notre système éducatif prépare-t-il les jeunes à être des scientifiques ?- Pas très bien. Je ne comprends guère qu’on cloisonne ainsi les matières alors qu’il est plus dyna-mique et intéressant pour l’élève de réaliser plusieurs projets interdis-ciplinaires dans l’année. De plus, il faudrait des enseignants qui sa-chent communiquer leur enthou-siasme et génèrent ainsi l’envie d’apprendre chez les jeunes

- La pensée scientifique éloigne-t-elle ou rapproche-t-elle de la pensée religieuse ?- La théologie et la science sont deux démarches parallèles. Le scientifique est concerné par le comment, cherche des preuves pour expliquer alors que la foi est une question de croyance person-nelle. La science s’intéresse à notre univers mais il y en a d’autres, avec sûrement la vie ailleurs sous une forme différente. Au-delà de 13,8 milliards d’années, on ne sait rien, pour le moment. La foi n’intervient pas dans ce domaine.

Et pourtant, l’abbé Lemaître, chanoine catholique mais aussi astronome et physicien, est un exemple : science et foi peuvent cohabiter.

Propos recueillis par M.-F. Rossignol

Trois quesTions à Jean audouze ■ Installé à Saint-Seurin-de-Prats, au bord de la Dordogne, Jean Audouze, astrophysicien à la carrière brillante, est aussi un homme curieux, très sensible aux relations entre la science, l’économie, l’environnement, la culture en général.

Science et foi peuvent cohabiter

L’église en pays foyenC’est toujours avec bonheur que je suis l’évolution de la mise en place de « l’Église en Pays foyen » que nous avions souhaitée avec le cardinal Ricard et Mgr Blaquart, le 7 novembre 2007. Depuis près de 7 ans déjà ! Nous avions confié ce projet à l’Esprit saint en demandant aux chrétiens des deux secteurs de Dordogne de le mener à son but « dans une concertation fraternelle et un climat de prière ».Vous vous y êtes employés et je vous en remercie. Des progrès notoires ont été réalisés, des liens existants se sont intensifiés, et notamment votre journal commun Terres de Foy que je lis avec attention. Et ceci, pour servir l’Évangile en ce beau pays.Les contours de la pastorale ont évolué ces dernières années et il est nécessaire de continuer ce chemin pour aller vers une seule unité pastorale. D’autant plus que le nombre de prêtres diminuant, il n’est pas du tout sûr que vous ayez toujours deux prêtres à votre service dans les années à venir.C’est ensemble, prêtres et laïcs, que nous pourrons par exemple accueillir et proposer l’Évangile aux familles qui parfois éloignées de l’Église, demandent à faire baptiser leur enfant ou se marier à l’église. Les limites de nos territoires respectifs doivent être dépassées.Nous avons à prendre en compte leurs demandes, leurs attentes, leurs souhaits sans les enfermer dans une paroisse. C’est pour cela qu’il faut faire tout ce qui est en notre pouvoir pour favoriser, au jour le jour, les liens entre nos deux rives.Il y va de la crédibilité des réponses que nous apporterons à ceux qui frappent à notre porte et qui se sentiront d’une même famille. Que notre « Église en Pays foyen » soit accueillante, missionnaire et fraternelle. Dépassons les limites de nos clochers pour être témoins chez nous, ensemble, de la « joie de l’Évangile » comme nous y invite le pape François.

Mgr Michel Mouïsse,évêque de Périgueux et Sarlat

édiTo

juin 2014 - n°23Journal de la communauté catholique du Pays foyenterr er

La théologie et la science sont deux démarches parallèles.

BénédicTion des noces d’or de Michel eT naTacha

Page 2: Terres de Foy - Juin 2014

2 Terres de Foy | juin 2014 | sociétéJosé BluTeau ■ M.José Bluteau, ancré dans la terre pellegruenne depuis trois générations, est maire de Pellegrue (1005 habitants) depuis 19 ans et conseiller général. Ardent défenseur du vivre à la campagne, affable, chaleureux, direct, il apparaît très proche de ses administrés.

« Je place ma fonction de maire juste après ma famille »- Quel a été pour vous le sens de votre engagement d’élu ?- Engagé dans la vie associative à 16 ans : ciné-club, foyer des jeunes, comité des fêtes, puis conseiller municipal en 1989, j’ai été élu maire en 1995, à 43 ans. Nous avons engagé la restaura-tion du village et des services à la population. Cela a été pour moi « le commen-cement d’une vie citoyenne » qui exige de nos jours un engagement à plein temps, d’autant que j’ai été

10 ans président de la communau-té des communes.

- Avez-vous rencontré des difficultés particulières ?- C’est surtout le défaut de pré-paration à la fonction de maire face à une législation de plus en plus contraignante ; pourtant les élus ne peuvent être respon-sables de tout. Le citoyen, parfois désemparé, sollicite le maire en tant qu’élu de proximité, dernier interlocuteur et confident. Cela

suppose une disponibilité et une écoute permanentes, d’ailleurs, je place ma fonction de maire juste après ma famille.

- Quelles ont été vos sources de satisfaction ?- C’est d’avoir été élu trois fois et tout faire pour donner aux habi-tants le bonheur de vivre à la cam-pagne ; aussi je suis très attaché à la défense de notre « bassin de vie ».C’est encore d’offrir à des jeunes un premier contact avec la vie

professionnelle : un lycéen sta-giaire à notre secrétariat, deux étudiants en génie civil qui plan-chent dans le concret sur la zone d’activités économiques (ZAE).Et puis, j’ai le plaisir de marier des gens, dont ma propre fille le 31 dé-cembre 2013 : un grand bonheur !

- On parle souvent de « mille feuilles » à propos de l’empilement des structures administratives, toujours plus

nombreuses. Votre réaction ?- En effet, ce « mille feuilles » coûte cher aux citoyens en termes d’impôts. Il est temps aujourd’hui de revenir à des valeurs humaines pour gérer nos communes avec les équipes municipales, « en bon père de famille ». Il faut donc revenir à l’essentiel.

Propos recueillis par Lili Nardi-Serge Bauvet

s.a.s. GERTHOFER

Ets FEydElZAE 33220 PINEUILHTél. 05 57 46 04 19Fax 05 57 46 47 [email protected]. f r

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Château les MiaudouxNathalie et Gérard Cuisset

Vignerons en Saussignac et Bergerac

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José Bluteau, défenseur du bassin de vie.

MéTiers d’excepTions ■ Tous les ans, le premier week-end d’avril, trois jours uniques pour découvrir des métiers d’exception. Grâce à l’association «De Mains en Mains», la maison des Métiers d’art et du Patrimoine de Sainte-Foy accueille des artisans d’art.

Le choix de la passion-Vous en connaissez beaucoup que le travail épanouit et rend heureux ?- C’est le cas de ces artisans d’art qui, tous, parlent de leur métier avec bonheur. Ils en vivent pas toujours largement, mais correcte-ment. Ce sont des métiers rarement proposés aux jeunes collégiens. Ils demandent des compétences dans des domaines variés mais l’appren-tissage et des écoles spécialisées en assurent la formation. « On

manque de métalliers », s’indigne Gilles Candelier devant les collé-giens venus observer son travail du cuivre. « La complicité avec le cuivre pourrait me permettre de dire qu’il est tout le contraire de ce qu’on pense généralement du métal : souple et malléable, chaud, coloré, léger et même aérien voire fragile dans les thèmes et les évo-cations de mes travaux. » Nadine Bourgeois se souvient d’avoir joué avec les copeaux de son grand-père menuisier. Tout naturellement elle s’est mise à créer des « entrelacs » mêlant à la fois le végétal, le miné-ral et l’animal. « Je n’ai pas d’idée préconçue, je me laisse chaque fois guider par les bois, leurs mouve-ments et leur singularité ». Camille Amirault, épanouie à son établi de joaillière, était intéressée par l’his-toire de l’art ; elle a aujourd’hui un brevet des métiers d’art, options

joaillerie et sertissage. Elle restaure des bijoux anciens et fait de la création. Elle est heureuse de col-laborer avec Nathalie Boullonnois dans l’atelier Lilor. Ce sont les stucs contemporains et le travail sur la terre crue des artisans ma-tiéristes « d’Interface Atelier » qui passionnent Pascal Rey et Pascal Fournigault. Après une formation de maçon, Pascal Rey est devenu formateur et, pour intéresser et ap-prendre différentes techniques, il a imaginé de faire faire des moulages. Il se passionne pour les techniques anciennes mais aussi contempo-raines. 2 000 personnes sont ve-nues, l’été dernier, voir travailler Muriel Goupy, peintre verrier, qui a restauré 17 grands vitraux. Tous ont envie de transmettre la passion qui les anime.

M.F. Rossignol

Gilles Candelier, métallier.

Pascal Fournigault et Pascal Rey.

Camille Amirault, joaillère.

Page 3: Terres de Foy - Juin 2014

| Terres de Foy | juin 2014 3associations

œcuménisme

• samedi 21 juin 18h : conférence de la SHPVD « Jeanne d’Albret, reine de Navarre, la foi et la politique sans ambiguïté » par Nicole Vray au temple du Fleix

• Jeudi 26 juin De 20h30 à 21h30 : nuit des veilleurs de l’ACAT à l’espace protestant Gratiolet à Sainte-Foy

• samedi 28 juin à 20h30 : concert du chœur basque Eguzki Lore au temple de Montcaret

• samedi 29 juin De 9h30 à 19h : itinéraire découverte du Fleix à Port-Sainte-Foy de la SHPVDLes samedis de 10h à 12h30 (juillet et août et le 20 septembre) : exposition « Huguenots des temps modernes », au temple de Sainte-Foy

• samedi 5 juillet De 10h à 13h et lors des journées du patrimoine les 19 et 20 septembre : exposition « Martin Luther King plus de 40 ans après » à l’espace protestant Gratiolet à Sainte-Foy. Ouverture tout l’été sur demande

• Mardi 8 juillet 18h : Concert de la SHPVD : Jazz avec Pierre de Bethmann au piano, au temple du Fleix

• Vendredi 11 juillet 20h30 : concert de Manège Music au temple des Briands à Saint-Avit - Saint-Nazaire

• dimanche 20 juillet 18h : concert classique avec Marina Di Giorno au piano, au temple du Fleix

• Mercredi 23 juillet 18 h : concert classique « Trio Cézanne » (piano, violon), au temple du Fleix

• Jeudi 28 août 20h : florilège musical au temple de Sainte-Foy.

• samedi 2 août 18h : concert classique avec Saskia Lathiec au violon au temple du Fleix

• Vendredi 5 septembre 20h30 : conférence-débat « la Persécution hier et aujourd’hui » par Etienne Vans, de l’association portes ouvertes, à l’espace Gratiolet à Sainte-Foy

• Vendredi 12 septembre 20h30 : concert de Manège Music au temple du Fleix

agenda

Jacques rigleT, présidenT de l’associaTion « aMiTiés franco-alleMandes » ■ Rencontrer Jacques Riglet, le nouveau président vous donne la pêche.

Faire tomber les a priori

Je veux que cette association touche tous les habitants du Pays foyen, jeunes et moins

jeunes, intéressés par l’Allemagne mais aussi par une ouverture de notre région sur l’Europe. » dit le président de l’association « ami-tiés franco-allemandes ».« Nous l’ignorons souvent, mais beaucoup d’Allemands vivent en Pays foyen. Un de nos premiers objectifs est de redynamiser l’en-seignement de l’allemand dans les établissements scolaires, en pré-sentant des films, des expositions, en invitant des artistes allemands pour donner envie aux jeunes de connaître le pays et d’apprendre la langue. »Cette année une étudiante de

Rotenburg ayant vu des photos de notre région a demandé à y faire un stage de formation. Jean-Claude Faure a accepté de l’accueillir à la bibliothèque de Sainte-Foy. De cette expérience pourrait naître un partenariat régulier entre les deux villes. Jacques Riglet pense aussi à des apprentis qui seraient intéres-sés par la rencontre avec les arti-sans d’art nombreux en Pays foyen (ébéniste, vitrailliste, sculpteur sur verre, couturier, joaillier…).Une délégation de jeunes lycéens de Rotenburg viendra en octobre rencontrer des lycéens de Sainte-Foy pour découvrir la Dordogne sous un angle sportif (canoë, vélo, rando…). L’an prochain, il est prévu de solliciter l’appui d’autres

associations pour une « semaine allemande » fêtant l’arrivée de la délégation « rotenbourgeoise » : ex-positions, décoration des vitrines, repas gastronomiques, concerts etc. ce qui créera une semaine fes-tive d’ouverture sur l’Allemagne.« Avec ces initiatives, et d’autres projets déjà nombreux, nous sou-haitons contribuer à l’élan culturel et touristique de la région foyenne, créer de vrais liens entre nos deux communautés. »Faire tomber les a priori, don-ner envie de connaître, créer des amitiés, quoi de plus enrichissant pour notre région ? Bonne chance Jacques Riglet.

N. Ancelin

Il y a une vingtaine d’années, ma femme et moi recevions très peu de nouvelles du pays d’origine de ma femme, la Birmanie où le régime politique censurait les courriers. Ma sœur, engagée à l’Acat, nous fit un jour parvenir un bulletin de

soutien pour un certain Dr T… arrêté à Rangoon et dont nous étions sans nou-velles. Nous reconnûmes avec stupeur le nom de notre neveu. Or, nous ignorions qu’il avait été arrêté car les lettres de la famille ne pouvaient en parler. Nous avons aussitôt contacté à l’Acat la responsable des relations avec l’Asie pour savoir ce que nous pouvions faire pour lui. Elle a eu cette réponse : « Surtout ne faites rien, nous venons d’apprendre aujourd’hui la remise en liberté du Dr T. »Cette nouvelle nous a comblés de joie. Sans l’Acat, nous n’aurions rien su, ni de l’épreuve de notre famille en Birmanie, ni de son heureuse issue. Lorsque nous avons reçu quelques temps plus tard une lettre de Birmanie, nous avons compris pourquoi y était exprimée tant de reconnaissance envers Dieu pour l’exaucement des prières qui lui avaient été adressées, alors que la lettre ne donnait aucune information sur le sujet de cet exaucement !C’est à la suite de cette expérience, que nous nous sommes engagés avec ma femme à l’Acat.

Pierre Médard

Comment nous sommes devenus membres de l’Acat

Pour l’Église protestante unie de France, la célébration religieuse d’un mariage n’est pas de l’ordre d’un sacrement, c’est plus une bénédiction. Le mariage est d’ordre civil comme le divorce qui n’exclut pas de l’Église. La vie d’un couple peut échouer. Le divorce peut être une solution pour éviter plus de souffrance. Parce que la commu-nauté des chrétiens vit du pardon de Dieu, l’Église protestante accepte, le moment venu, la possibilité de bénir une nouvelle union. Elle croit que le « oui » de Dieu est plus fort que son « non », que les divorcés ne sont ni jugés, ni condamnés, ni exclus. Tant mieux si après ce temps difficile vous trouvez un partenaire à qui vous faites confiance, avec lequel vous osez de nouveau un mariage. L’Église veut bien vous accueillir et vous bénir dans cette démarche.

Pour les orthodoxes, le mariage se termine par le rite du couronnement : le prêtre pose sur la tête des époux une couronne, symbole du sacrement qu’ils reçoivent. Même si l’Église orthodoxe considère que le mariage unique reste la norme, elle accepte qu’un couple marié religieusement soit amené à divorcer. « Quiconque répudie sa femme, si ce n’est pour infidélité, et en épouse une autre, commet un adultère » dit le Christ. Cette parole du Christ permet à l’Église orthodoxe d’accepter les exceptions à l’indissolubi-lité du mariage. Après un temps de réflexion pendant lequel le divorcé fera le bilan de son échec, l’Église orthodoxe acceptera de célébrer un second mariage, certes beaucoup moins solennel que le premier, basé sur des actes de pénitence mais une cérémonie toujours empreinte de miséricorde et de compassion. Parfaitement intégrés à la vie de l’Église, les divorcés remariés ne sont pas exclus de la communion

Mariage et divorce chez les protestants

Mariage et divorce chez les orthodoxes

« Amitiés Franco-Allemandes en Pays foyen » - J.Riglet, 804 chemin des Novettes - 24320 Saint-Antoine-de-Breuilh - Tél. 05 53 24 79 22 - [email protected]

Un de nos premiers objectifs est de redynamiser l’enseignement de l’allemand dans les établissements scolaires.

«

Page 4: Terres de Foy - Juin 2014

4 Terres de Foy | juin 2014 |

la faMille eT l’église ■ à l’initiative du pape François, une assemblée extraordinaire du Synode des évêques aura lieu du 5 au 19 octobre 2014, à Rome sur le thème : « Les défis pastoraux de la famille ». Pour préparer ce synode, le pape François a consulté l’ensemble des catholiques par l’intermédiaire d’un questionnaire afin de recueillir les expériences et réflexions des fidèles sur leur vie de famille et sur la manière dont les communautés chrétiennes accueillent et soutiennent les nouvelles formes de vie en couple. Nos paroisses ont aussi transmis leurs témoignages, inquiétudes ou satisfactions. Terres de Foy se propose de vous faire partager ces réflexions et analyse les liens qui unissent les familles et l’Église. Pourquoi continue-t-on de vouloir se marier à l’église ?

dossier

Au fil du temps, de nouveaux défis

la faMille dans l’hisToire

Un repère essentiel

La famille est un repère essen-tiel, un fondement de notre civilisation et une part même

de notre identité. Pourtant, elle est le fruit d’une évolution constante, ce qui pourrait nous aider à relati-viser nos réactions à ses transfor-mations actuelles.Dans l’antiquité, la « familia » était la demeure, où vivaient les servi-teurs, le maître et son épouse. Les divorces, les remariages, les filia-tions choisies étaient courants.Le christianisme instaura un consentement mutuel entre les époux, avec des lois pour protéger cette union : divorces et polygamie sont interdits… Pourtant, on dut attendre la fin du Moyen âge pour donner au mariage un caractère re-ligieux. À cette époque, les unions se forment dans des groupes de même lignée, de même corporation

et l’amour n’y est pas essentiel. L’enfant quitte ses parents dès l’âge de sept ans pour entrer en appren-tissage chez des étrangers. Ce qui évidemment ne favorisait pas les relations affectives.Au XVe siècle, le sentiment fa-milial, tel que nous l’entendons, commence à émerger : le couple se penche ensemble sur une édu-cation à donner à ses enfants qui ne quittent plus le foyer pour apprendre mais vont à l’école, car cette institution commence à s’établir.Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le ré-seau des relations sociales, grâce auquel on obtenait des charges dans la société, imposait une vie de représentation dans laquelle les enfants étaient plutôt gênants. Ils étaient envoyés en nourrice dès la naissance dans des conditions très

précaires. Longtemps les enfants mouraient très nombreux en bas âge et l’on évitait de s’y attacher.Au milieu du XVIIIe, avec les pro-grès de l’hygiène et un changement de vie économique, le couple se res-serre autour de l’enfant avec une vie plus intime. Ce mouvement va s’accentuer encore et créer le modèle bourgeois de la famille du XIXe siècle : la femme se consacre à ses enfants et le père, chef de fa-mille, la fait vivre avec ses revenus.À partir de 1970, l’individualisa-tion morale et la montée du niveau de vie transforment les mœurs. La femme travaille, le couple devient plus instable, l’enfant y prend une place privilégiée.Aujourd’hui, les divorces se mul-tiplient, créant de nombreuses familles monoparentales, des fa-milles reconstituées. Le choix du

célibat se répand. La revendication de reconnaissance des homosexuels redéfinit encore la famille avec le mariage légalisé de deux êtres de même sexe et l’adoption possible d’enfants. Les Églises et la société doivent affronter ces nouveaux défis. C’est une remise en cause de notre manière de penser et d’être.

« En se ressourçant dans la foi en Jésus pour partager ces questions chacun peut discerner le bien et le beau dans ses choix individuels et sociaux »* nous dit le pape François.

N. Ancelin

*Evangeli Gaudium §77

la préparaTion au Mariage ■ C’est la quatrième année que Véronique et Bernard Havard, de Montazeau assurent, avec d’autres accompagnateurs, la préparation au mariage dans le cadre de la paroisse élargie des deux rives. Une quarantaine de couples se prépare au mariage à l’église chaque année.

Un mariage à l’église, ça se prépare…- Quelles sont les étapes de cette démarche? - Tout d’abord, ils rencontrent l’un des prêtres pour faire part de leur projet, ensuite cela se déroule en trois phases : réunion sur la conjugalité ; puis sur le sacrement du ma-riage ; enfin sur la Parole et la cérémonie.

- Peut-on avoir une idée de la diversité des situations que vous rencontrez ? - Cela va des couples pratiquants baptisés et catéchisés – une minorité - à ceux qui avouent ne rien savoir sur les questions de re-ligion. Ils vivent en famille depuis des années

et ont de l’Église les clichés que véhiculent les médias. Ils sont surpris de la modernité et de la compréhension que peut manifester l’institution.

- Pourquoi décident-ils de se marier à l’Église ? - C’est en général le souhait de l’un des deux qui voit dans cette démarche la force d’un engagement solennel. Nous avons eu un couple, qui marié civilement depuis plusieurs années avec des enfants, a tenu à formaliser cette union par une cérémonie religieuse.

- Y-a-t-il un minimum d’exigences? - Il existe des dérogations pour les non bap-tisés. Depuis que nous assurons ce service, nous n’avons eu qu’un couple qui n’est pas allé jusqu’au bout. Tous tiennent à fonder une famille qu’ils espèrent durable. Certains parlent de convictions religieuses, de leur foi mais ça n’est jamais un préalable obligé.

- Est-il possible d’aborder la valeur du sacrement ? - Notre société est peu habituée à ce langage et à ce qu’implique cet engagement. Nous les invitons à rejoindre la communauté chré-tienne de leur paroisse où ils poursuivront leur chemin.

- Que leur propose-t-on à la fin du parcours ?

- Chaque réunion se termine par la prière du Notre Père et une lecture d’un texte de la Bible. Tous reçoivent un livret de réflexion et sont conviés à assister à une messe préparée ensemble.

A. Bertoni

Véronique et Bernard disent recevoir beaucoup plus qu’ils ne donnent. Ils convient toutes les personnes intéressées à donner un peu de leur temps et de leur expérience à cette démarche que les participants qualifient de seul moment de partage sur un sujet aussi important.

Devant de nouveaux schémas familiaux, l’Église et la société doivent affronter de nouveaux défis.

Tous tiennent à fonder une famille qu’ils espèrent durable.

Page 5: Terres de Foy - Juin 2014

| Terres de Foy | juin 2014 5dossier

saMuel eT lisa, fuTurs Mariés.

« Notre choix : se marier devant Dieu »■ Lisa et Samuel ont choisi de se marier religieusement même si leur vécu n’est plus en phase avec certaines exigences.

- Vous vous connaissez depuis six ans, pourquoi ce mariage maintenant ?- Pour Samuel, l’idée du mariage est venue très vite. Pour moi, c’était différent. Mes parents ont divorcé lorsque j’avais 14 ans ; le mariage n’avait plus de sens pour moi. Mais j’ai appris à connaître les parents de Samuel et j’ai trouvé là un beau couple, qui sait rester uni malgré les différences et s’aime toujours. Alors l’idée du mariage m’est reve-nue à l’esprit. Je voulais aussi vivre un peu avec Samuel pour me rendre compte, pour me rassurer parce que je gardais tout de même de l’appré-hension. Samuel a accepté et res-pecté ce temps que je lui demandais.

- L’idée de se marier religieuse-ment était-elle une évidence ou le fruit d’une réflexion ?- Se marier devant Dieu, c’est dans les valeurs que nous ont transmis nos parents. Il manque au ma-riage civil le spirituel qui doit être

la « nourriture » du couple. Par cet engagement religieux, nous voulons continuer sur le chemin de notre foi.

- Que pensez-vous de la prépa-ration au mariage que vous avez suivie ? Qu’auriez-vous aimé y trouver d’autre ?- Ces rencontres nous ont permis de confronter nos idées sur certaines questions mais le groupe était assez important et cela ne permettait pas d’approfondir les questions essen-tielles. Je m’attendais à avoir plus de témoignages de la part des couples qui nous ont préparés et à aborder le thème de la sexualité.

- Quel cas faites-vousdes exigences de l’Église ?- Elles nous paraissent aujourd’hui dépassées car de moins en moins audibles à notre époque. L’Eglise nous met en garde de ne pas prendre l’amour à la légère. Elle a raison, mais il nous semble important de pouvoir nous connaître à tous

niveaux avant de nous engager pour toute une vie, important ensuite de maîtriser le nombre de grossesses, même si on ne peut pas toujours tout contrôler. Important enfin de vivre la fidélité.

Propos recueillis parM.-F. Rossignol

> Voir site terresdefoy.com pour un témoignage plus complet.

odile, diVorcée-reMariée

« Ma foi m’a soutenue »■ Le taux de divorce parmi les chrétiens est presque aussi élevé que celui du monde laïque. L’Église admet le divorce mais refuse la communion aux divorcés qui se remarient, même s’ils conservent leur place dans la communauté chrétienne. « Ce que Dieu a uni que l’homme ne le sépare pas. » Comment les chrétiens vivent-ils cette situation ?

« Ma préparation au mariage fut brève et ne me laisse aucun souvenir. Je retenais du catéchisme que le mariage était un sacrement sans en mesurer le sens profond. Être sincère dans mes sentiments me paraissait l’essentiel. Je me suis engagée dans la vie paroissiale. Lorsque je décidais de divorcer, ma participation s’est poursuivie, naturellement. Ma foi m’a soutenue et même s’est approfondie durant cette période difficile. J’acceptais de m’être trompée mais je ne reniais pas le père de mes enfants ni les bons souvenirs communs. Puis, j’ai rencontré quelqu’un avec qui je vis actuellement. Je continue à communier, je me sais en irrégularité par rapport à l’Église, cela me déplaît, mais j’en assume la responsabilité. "Prenez et mangez-en tous…" Tous sauf moi ? En mon âme et conscience je pense être invitée à la communion. Dans l’Église orthodoxe, une période de pénitence permet au divorcé de pouvoir se remarier, d’être réhabilité. Je trouve cela plus acceptable. »Des groupes de divorcés remariés se sont créés dans beaucoup de pa-roisses, souvent sous l’égide de prêtres pour faire entendre leur senti-ment d’exclusion et manifester que cette attitude de l’Église éloigne beaucoup de couples ou en contraint d’autres à vivre dans l’irrégularité.Ces appels seront-ils pris en compte lors du prochain synode sur la famille ?

N. Ancelin* (Marc 10,9 *Matthieu 26,26)

guy de lachaux, prêtre :

« Que deux tiers des personnes souhaitent que les personnes divorcées remariées puissent approcher de l’Eucharistie ne m’étonne pas. L’Église répond qu’il y a une « impossibilité objective ». Les fidèles eux, disent et redisent qu’ils ne comprennent pas. Le discours de l’Église sur ce point n’est pas audible pour l’homme moderne : il y a donc une impasse… D’un côté l’Église réaffirme ses principes, sûre qu’il y a là une loi divine ; de l’autre, les chrétiens se sentent rejetés injustement ! Le seul chemin possible, c’est d’avoir le courage de repenser notre théologie du mariage, élaborée au XIIe siècle.

autre avisAvant la communion, chacun dit : « Seigneur, je ne suis pas digne… Mais dis seulement une demande et je serai guéri » ; Pourquoi Dieu refuserait-il cette parole venant de divorcés ?

diVorcés-reMariés

une des questions sur « les défis pastoraux de la famille. »Voici des réponses tiréesde l’enquête.

« Ne pas rejeter, aider, ne pas juger, intégrer, respecter. »« L’attention devrait se tourner sur leur croyance et leur foi. »« Ce qui compte c’est l’amour que les personnes se portent. »« Les considérer déjà comme des personnes et non comme des anomalies. »« Les homosexuels portent une part de l’amour de Dieu et ils ont quelque chose à dire en Église. »« Le mariage ne devrait être réservé qu’à l’union d’un homme et d’une femme. »« Je serais personnellement très choquée qu’ils soient mariés dans une église, mais je trouverais bien qu’ils se sentent accueillis comme des chrétiens qui, eux aussi, ont des difficultés quotidiennes. »« Qui suis-je pour juger ? » La réponse du pape François aux journalistes, dans l’avion qui l’emmenait à Rio, sur l’accueil des homosexuels dans l’Église, revient de manière récurrente.

les couples hoMosexuels

Jeunes adulTes en quêTe de spiriTualiTé

Une église trop intransigeante ?■ Pourquoi certains jeunes catholiques, devenus adultes, s’éloignent-ils de l’Église ?

l’aVis de Marie-claude, psychiaTreLes parents éduquent leurs en-fants suivant leurs convictions, leurs principes, les grandes va-leurs de vie. Ils donnent ce qu’ils pensent être le mieux. L’éducation religieuse, l’adminis-tration des sacrements et la fré-quentation de l’Église font partie pour les familles catholiques de la transmission fondamentale. Les moyens de communication permettent une information de plus en plus large. Les dogmes de l’Église peuvent être confron-tés à une vérité sociale à laquelle les jeunes catholiques devenus adultes ne veulent souscrire : l’in-terdiction du préservatif et ses conséquences sur l’explosion du SIDA dans de nombreux pays d’Afrique, la virginité jusqu’au mariage, l’interdiction de la prê-trise aux femmes, l’interdiction de l’avortement en cas de viol etc. Si cela n’affecte pas leur foi, ils

peuvent préférer communiquer avec Dieu dans la prière, sans pas-ser par l’Église qu’ils jugent trop empreinte de principes humains aléatoires si ce n’est répréhen-sible. Ils peuvent aussi préférer donner la priorité à leurs activités familiales et amicales, l’éventail des possibilités étant maintenant multiples dans leur vie trépidante. Par ailleurs, la confrontation à d’autres croyances peut élargir le champ œcuménique de leur foi en leur faisant considérer avec intérêt des points de vue non catholiques. Le détachement du bouddhisme et la méditation en sont des exemples.

l’aVis de ThierryCe n’est pas une question d’âge ou de changement de priorité. Certaines certitudes intimes qui fondent notre démarche peuvent s’avérer finalement incompatibles avec une forme de croyance et donc de pratique. Les réponses

chrétiennes que j’ai trouvées sur certains fondamentaux (nais-sance, renaissance, mort, trajet de l’âme… également méthodes de reliaison*) après de nombreuses recherches, consultations, ren-contres, ne me correspondaient pas, si je peux dire. De plus, la pratique religieuse me paraissait plus morale que spirituelle. Je me suis donc tourné vers des dé-marches plus « orientales » dont l’abord spirituel m’a tout de suite convenu. Même si sans doute ce qui est « approché » est identique, les approches sont très différentes, ce qui engendre dans les faits des regards, attitudes, ouvertures dif-férents. Sans jugement, car tout ceci est bien de l’ordre de l’intime de chacune et de chacun…

M. Gavard

*reliaison : se relier intérieurement mais sans référence religieuse ; se relier à ce qui passe en et à travers nous.

« Se marier devant Dieu, c’est dans les valeurs que nous ont transmis nos parents. »

auteur de : « Accueillir les divorcés, l’Évan-gile nous presse, » Ed. de l’Atelier

Page 6: Terres de Foy - Juin 2014

6 Terres de Foy | juin 2014 |

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Église en Pays foyen

noTre père

Ce qui va changer

Le « Notre Père », prière enseignée par Jésus, trouve sa source dans deux passages des évangiles de Luc et de Matthieu. Le

changement annoncé concerne la phrase « ne nous soumets pas à la tentation » qui va deve-nir « ne nous laisse pas entrer en tentation ». Elle laissait supposer une certaine responsabi-lité de Dieu dans la tentation qui mène au pé-ché, comme s’il pouvait être l’auteur du mal. « Cette nouvelle traduction met davantage l’accent sur la communion avec le Christ qui a connu la tentation », explique Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France. « Demander au Père de ne

pas nous laisser entrer en tentation, poursuit Mgr Podvin, c’est Lui demander la force de combattre et d’écarter complètement la tenta-tion comme le Fils l’a fait. »Pendant 17 ans, une équipe de 70 traducteurs a travaillé à une nouvelle version de la Bible li-turgique, c’est-à-dire des textes qui sont lus pen-dant la messe. C’est cette équipe qui a proposé la nouvelle formule du « Notre Père » approu-vée par le Vatican et les autres communautés chrétiennes. Elle devrait entrer en vigueur, en principe, à l’Avent 2014.

M.-F. Rossignol

péléVTTLe pélé VTT 2 014 sera du 18 au 22 août. Le parcours partira de Montagne-Saint-Emilion et arrivera à Verdelais. Le camp pour les collégiens aura lieu du lundi 18 août à 9 h 00 au vendredi 22 août à 18 h 00. Le précamp, pour les lycéens, animateurs, commencera dès le samedi 16 août à 14 h 00 à Rauzan.

> Contact : Alain Schott 05 53 22 80 52 - 06 18 42 2016 m@il [email protected]

nuiT des églisesDans le cadre du week-end des églises- 4, 5 et 6 juillet- le dimanche 6 sera consacré à un rallye des églises romanes qui partira de Doulezon, via Sainte-Radegonde, Massugas, Listrac, Saint-Antoine, Pellegrue, Auriolles, Soussac et s’achèvera à Cazaugitat. Le samedi 5 juillet à 21h, rendez-vous dans l’église de Nastringues. La communauté locale propose un temps de découverte patrimoniale, un temps musical et un moment de recueillement spirituel. Tout le monde est invité.

Photo : affiche Pélé VTT

Mgr Mouïsse, évêque de Périgueux et Sarlat prend sa retraite et fera ses adieux au diocèse le dimanche 22 juin, à la cathédrale Saint-Front. Toute la communauté catholique le remercie chaleureusement pour son action au sein du diocèse. À Terres de Foy nous tenons à lui manifester notre gratitude pour son soutien et ses encouragements prodigués à la réalisation de ce journal.

au reVoir

incripTions caTé

> Contacter le presbytère du Fleix (rive Dordogne) : 765 rue Henri-de-Navarre - 24 130 Le Fleix téléphone : 05 53 57 99 51> Contacter le presbytère de Sainte-Foy (rive Gironde) : 42 rue Denfert-Rochereau - 33 220 Sainte-Foy-la Grande téléphone : 05 57 46 03 38

Une assemblée attentive et fidèle a suivi les quatre conférences de carême. Les dons récoltés à cette occasion et ceux des enfants du catéchisme ont été partagés entre le Secours catholique, l’entraide protestante et le CCFD. Merci à tous.

Geste accompagnant le Notre Père

Page 7: Terres de Foy - Juin 2014

| Terres de Foy | juin 2014 7

nos Joies, nos peines

En Dordogne En Gironde

Église en Pays foyen

Marie tient une place privi-légiée dans la foi chrétienne. Mère de Jésus, elle est la pre-mière des disciples, celle qui a toujours fait la volonté de

Dieu, écoutant sa parole et la mettant en pratique. Mère de Dieu, Marie est aussi mère des hommes. Elle les guide, apaise

et console.Sainte Marie Mère de Dieu

gardez-moi un cœur d’enfant pur et transparent comme une source.

Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses.

Un cœur magnifique à se donner,

tendre à la compassion.Un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bien

et ne tienne rancune d’aucun mal.

Faites-moi un cœur doux et humble

aimant sans demander de retour,

joyeux de s’effacer dans un autre cœur

devant votre divin Fils.

P. Léonce de Grandmaison, jésuite et théologien

prière à Marie

BAPTêMESfougueyrolles

Justine Montillaudlamothe Montravel

Elisa LussetGabriel Lussetle fleix

Maeva MadinaMontcaret

Eléanore GilLouis Feytoutport sainte-foy et ponchapt

Camille Vurpillotsaint-aulaye

Mike PautyEudy Pautysaint-Méard-de-gurçon

Ines TirArmelle TirThaïs BeziesMarie FruitierLéo ZarpellonLivio DauriacCorentin Bureausaint-Michel-de-Montaigne

Alicia MartialNicolas Maurysaint-Vivien

Ethan Malletsaussignac

Louane Sautet

OBSèQUESfougueyrolles

Jean-Michel Poussevin, 83 ansM. Loménie, 87 ansLilian Dubois, 77 ansgardonne

Madeleine Leroux, 93 ansRenée Festal, 88 ans

Robert Virol, 74 ansMonique Defrene, 93 ansle fleix

Stéphane Huguet, 33 ansMonfaucon

Raymonde Goude, 75 ansRaymonde Ambruster, 84 ansMontazeau

Valentin Perrichet, 17 ansMontcaret

Paulette Baruthel, 87 ansDessoudeix, 92 ansAnne-Marie Reichert, 85 ansport sainte-foy et ponchapt

Renée Seignette, 75 ansJeanine Doux, 74 ansrazac-de-saussignac

Paulette Viset, 83 ansHuguette Dupré, 81 anssaint-aulaye

Jeanne Castanet, 97 ansAndrée Prévot, 90 ansSerge Lavigne, 81 ansPierre Andro, 82 ansLaurence Petitjean, 43 ansJean Stenegrie, 63 anssaint-Michel-de-Montaigne

Pierrette Dufraisse, 75 ansM. Henriette Laurent, 86 anssaint-pierre-d’eyraud

Renée Bousquet, 86 anssaint-Vivien

Henri Domblides, 77 anssaussignac

Jacqueline Pommier, 75 ansElise Peyrot, 94 ansVélines

Louisette Bessout, 85 ansJacqueline Eymerie, 70 ansSandrine Guari, 47 ans

BAPTêMESgensac

Lilou Piletles lèves

Natanao Boudon-Mailloupineuilh

Max Martinpessac-sur-dordogne

Alaïs RémyElise Blandin de Chalinsaint-avit-de-soulèges

Milia Rousseausaint-avit saint-nazaire

Julian Montoriolsainte-foy-la-grande

William TranLilou BouyEsteban Gonzalez

OBSèQUEScazaugitat

Roger Langel, 87 ansRobert Jolivet, 87 anseynesse

Simone Dugour, 85 ansflaujagues

Henri Michel-Viallaz, 88 ansgensac

Roger Recuveron, 93 ansJuillac

Thierry Moulinier, 51 anslanderrouat

Claire Robineau, 88 ansles lèves

Luce Blouet, 95 ansMarie-France Delpon, 72 ans

MargueronChristian Mazzer, 70 ansJeanine Waeg, 85 ansMassugas

Paul Dureuil, 84 ansCéleste Placidi, 87 anspellegrue

Bruna Sartran, 95 ansMadeleine Autère, 93 ansJean-Emile Venancie, 92 ansLisette Ivansich-Jude, 67 anspessac-sur-dordogne

Sylvain Vanwambeke, 45 anspineuilh

Lucien Plaisir, 83 ansMarcelle Chemineau, 97 ansManuella Auladell, 92 ans$Luisa Audigier, 94 ansJeanne Grieu, 94 ansriocaud

Aliette Brand, 92 ansGhislaine Latouche, 58 anssaint-avit saint-nazaire

Louis Giraudeau, 78 anssainte-foy-la-grande

Yvonne Grumiaux, 83 ansSimone Pobeda, 101 ansRobert Lacoste, 86 ansMarie-Thérèse Leyssenne, 100 ansJean-Claude Gombeaud, 75 ansLucienne Tenin, 99 anssainte-radegonde

Paulette Meynard, 76 ansClaude Villeneuve, 61 ansMarthe Moraël, 93 ansAndrée Le fort, 85 ans

agenda

Dimanche 22 juin> À 11h aux Lèves : messe de l’école/collège Langalerie/Anglade

Dimanche 27 juillet> Messe à 10 h 30 dans le parc du presbytère de Saint-Aulaye et kermesse paroissiale. Un seul repas à midi, animé par J.-M. Zanotti. Stands avant et après le repas. Inscriptions pour le repas : M. Mme Besse, à Saint-Aulaye ; Tél. 05 53 24 82 84. M. Mme Darche, au Fleix ; Tél. 05 53 24 77 94

Du 12 au 16 juillet> Pèlerinage des malades avec l’hospitalité bordelaise présidé par Mgr Laurent Dognin.

Du 17 au 20 juillet> Pèlerinage à Lourdes pour le diocèse de Périgueux. Renseignements : 06 98 10 40 32 mail : [email protected]

Samedi 2 août> À 9 h 15 : messe à Listrac de Durèze, suivie du café amical

Dimanche 3 août> À 10 h 30 messe à Margueron, pour l’église restaurée, avec la chorale pyrénéenne.Assomption

Jeudi 14 août> À 18 h 30, messe à Notre-Dame-de-Doulezon, après une partie des travaux et à 20 h 15, montée en procession à Notre-Dame-des-Champs de Pineuilh puis verre de l’amitié

Vendredi 15 août> Messes à 9 h 15 à Notre-Dame-de-Massugas à 10 h 30 à Saint-Méard-de-Gurçon et à 11h à Sainte-Foy

Samedi 16 août> Messe à 18 h 30 à Saint-Avit-de-Soulèges, suivie de l’apéritif amical

Samedi 6 septembre> Messe à 18 h 30 pour la fête patronale de l’église Notre-Dame-de-Thoumeyragues suivie de l’apéritif dînatoire.

Samedi 5 avril : c’était festi-KT, fête animée par L. Grzybowski pour l’ensemble pastoral de Bergerac. Ici les jeunes de la paroisse Sainte-Marie. Un flash mob a été réalisé que vous pouvez voir sur le site de la paroisse.

Page 8: Terres de Foy - Juin 2014

8 Terres de Foy | juin 2014 | vos paroisses

Terres de Foy - TrimesTrielRédaction : 42, rue denfert-Rochereau - 33220 Sainte-Foy-la-Grande - directeur de la rédaction : P. Hugues Walser - Rédactrice en chef : Marie-France Rossignol - 

éditeur : Bayard Service Edition Grand Sud-Ouest - directeur de la publication : Georges Sanerot - conception graphique Laetitia Landois - Journaliste-Secrétaire de rédaction : Magali Siroit4, rue Jean-amiel - 31700 Blagnac - tél. 05 62 74 78 20 - [email protected] - www.bayard-service.com - imprimeur : RotoGaronne - 47310 Estillac - dépôt légal à parution

en GirondeLes coordonnées de votre prêtre

> Abbé Hugues WalserPresbytère 42, rue Denfert-Rochereau

33220 Sainte-Foy-la-GrandeTél. : 05 57 46 03 38 / Fax : 05 57 46 24 61

[email protected]

en DordogneLes coordonnées de votre prêtre> Abbé Jean Torcel765, rue Henri de Navarre24130 Le FleixTél. : 05 53 57 99 [email protected]

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à lire à écouTerFrançois, un pape parmi les hommes de Christiane Rancé Dans ce livre écrit avec ferveur et lucidité, Christiane Rancé donne à lire le roman vrai d’un destin exceptionnel, celui d’un fils d’immigré italien, né en Argentine, devenu pape le 13 mars 2013. Voici, en son entier, le portrait d’un pape qui parle couramment la langue de Jésus, qui croit au Diable, à la Sainte Vierge, et en un avenir encore possible pour l’humanité.

Amen des PrêtresAvec « Amen », les prêtres font leur dernier CD. Les bénéfices iront à l’association ATD (Agir Tous pour la Dignité Quart Monde) au Père Pedro à Madagascar et aideront le Père Guy Gilbert dans les travaux d’aménagement de la ferme de Faucon (Alpes de Haute-Provence) où il accueille des jeunes en difficulté.

Inès, Armelle, Livio, Théo, Marie et Thaïs sont les six baptisés de la veillée pascale à Saint-Méard-de-Gurçon.

Participation des enfants lors de la première messe de Carême à Sainte-Foy. Les enfants partagent des panneaux et des poteries inspirés par le texte de la Génèse 2, 4 à 5, 15.