Terre..

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Résumé chronologique : Histoire de de la poterie et des techniques de céramique en

Occident.

C’est un énorme chapitre, sont ici repris seulement quelques étapes et éléments significatifs

dans l’histoire des techniques de poterie, céramique, faïence, porcelaine avec toutes les

variantes , nuances et utilisations au cours des siècles.

La terre est parmi les premier matériaux utilisés dès la Préhistoire . avec

l’invention du feu, découverte de la cuisson de la terre, et rapidement création de

récipients. Les civilisations préhistoriques se reconnaissent à leur poteries

Les champs d’urnes – vases campaniformes -

La Mésopotamie – depuis le IVe millénaire av notre ère :

Dans l’architecture constructions de villes et d’édifices gigantesques en briques.

A Uruk les premières mosaïques sur les murs sont réalisées avec des les cônes en terre.

3500 Les vases de Suse : toute une production - en général funéraire , décorée de scènes

animalières ou symboliques

Les Tablettes : la terre est le support de l’écriture cunéiforme

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L’invention de l’émail : dès la plus haute antiquité on trouve des décors faits en briques

modelées et émaillées : porte d’Ishtar à Babylone

Le tour , inventé en Chine v - 4000. Arrive en occident v -3500 -. (on retrouve cette

technique en Egypte, puis dans tout le bassin méditerranéen) .

En Egypte la céramique est surtout utilitaire. Mais la faïence est utilisée :

pour imiter des pierres, pour les yeux des sculptures, pour des objets religieux : le petit

hippopotame bleu. Invention du premier pigment artificiel, le bleu égyptien .

Dans les civilisations mycéniennes et minoennes (la Crète) la fabrication et le commerce de

vases décorés est très importante. Les décors sont souvent marins..

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On trouve aussi de petites statuettes de faïence émaillée : les « déesses aux serpents »

La Grèce :

Les plus anciennes pièces sont des objets funéraires : cimetière du Dypilon, art géométrique

funéraire – VIIIes av JC

Les vases grecs : toute une typologie de formes se met en place. On trouve les 1ères

signature

d’artisan : parfois deux signatures, celle du potier et celle du peintre.. .

Ces vases font l’objet d’exportations dans tout le monde méditerranéen. Il est impossible de

résumer ici l’ensemble de ces productions. Voir un chapitre spécifique en fin de dossier « la

céramique grecque » et le chapitre correspondant dans WKP, qui est très complet.

Quelques autres sites de référence :

https://books.openedition.org/editionsehess/2220 Dossier : Tekhnai/artes - Des signatures de

potiers et de ...

Céramique grecque antique — Wikipédia

(très bon article très bien illustré)

https://books.openedition.org/editionsehess/2220https://books.openedition.org/editionsehess/2220?lang=frhttps://books.openedition.org/editionsehess/2220?lang=frhttps://books.openedition.org/editionsehess/2220?lang=frhttps://books.openedition.org/editionsehess/2220?lang=fr

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https://lavieenceramique.com/lhistoire-de-ceramique/ (regroupe tous les sites WKP

concernant la céramique et la poterie)

Les étrusques - peuple de l’Italie centrale, entre le VIIIes et le IIIes s av

JC : on trouve dans cette civilisation des importations grecques en grande quantité (dans un

contexte funéraire) et également une production originale , comme le « Bucchero »

technique de cuisson particulière qui permet d’obtenir des noirs brillants.

Ce seront souvent les formes grecques qui seront utilisées pour une production régionale

étrusque.

On a noté également la présence en Italie de « Coroplathes » grecs ( = sculpteurs en terre).

Certaines formes sont particulières, les « askoi » = vases étrusques en forme de canards.

Beaucoup de décor animalier. Les sculptures sont polychromes.

Les sarcophages en terre cuite grandeur réelle : sarcophage des époux découvert à Tarquinia.

Bucchero Apollon de Véies

Askos étrusque sarcophage des époux – Tarquinia

https://lavieenceramique.com/lhistoire-de-ceramique/

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Celtes et gaulois : toujours les formes grecques, ornementations celtiques.

Les potiers gaulois : la céramique gauloise est très élégante les objets sont montés à la main.

Le tour arrive en Gaule avec la conquête romaine. En Gaule du sud en particulier la

fabrication de céramique utilitaire devient une véritable industrie: ce qu’on appelle la

« sigillée » à Montans, à la Gaufresenque. Exportations en Italie.

Les amphores sont également fabriquées de façon quasi industrielle : Sallèles d’Aude.

Vases gaulois vase en sigillée

Rome :

Matériaux de construction : les briques- les tuiles – la plupart des bâtiments sont construits

en briques et ensuite recouverts soit de parements de marbre ou de pierre pour les édifices

de prestige , soit recouverts d’enduits .

(L’exportation des techniques en Gaule : voir ci-dessus.)

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L’extrême Orient : la Chine, le Japon la Corée.

L’Inde

L’Amérique les cultures céramiques. Amérique du N, centrale, du sud..

L’Afrique

Ces chapitres là sont à retrouver dans d’autres dossiers.

Le Haut Moyen Age Dans les tombes , on trouve souvent quelques objets , offrandes.

Pendant ces périodes difficiles, la poterie revient à un côté utilitaire, cuisine etc..

Le Moyen Age :

De la mosaïque au carrelage, à partir du XIIes : on commence à trouver des sols en carreaux

de terre cuite à partir de la fin du XIIe siècle. Ces sols imitent les mosaïques antiques en

opus sectile.

Les premiers carreaux de faïence historiée : Lagrasse, Albi, fin du XIIIe s , début du XIVes.

La faïence (voir définition..) est une technique orientale introduite en Europe dès le

Moyen Age (céramiques hispano-mauresques à partir du IXe siècle)

Le XIVe siècle Les sols avec carreaux de terre cuite – parfois émaillés

L’Empire byzantin

Les faïences orientales : la Perse – l’Egypte

.

Le XVe siècle la Renaissance

la faïence = les céramiques émaillées , ce nom vient de la ville italienne de Faenza. Ce type

d’ouvrage a un grand succès et se diffuse très rapidement dans toute l’Europe.

A Florence à partir du XVe s ,les ateliers des Della Robia

Dans l’Empire ottoman, c’est le début de la production d’Iznik - et l’utilisation du bleu

cobalt parmi les colorants utilisés . ( précédemment pour les vitraux)

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En Espagne et au Portugal, une ancienne tradition de fabrication des « Azulejos » depuis le

temps des royaumes arabes.

Les « Majoliques » toujours en faïence émaillée. Voir ci-dessous un lien avec un texte sur

l’histoire de la faïence du XIIIe s au XIXe s.

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01973891/file/Rosen%202018.pdf

, XVIes Della Robbia d’après un dessin de Raphaël Majolique -Montelupo

XVIes

Les grandes compagnies hollandaises commencent à importer des porcelaines chinoises .

Elles sont imitées en faïence : les faïences de Delft, bleues et blanches comme les

porcelaines chinoises

Au XVIe siècle , on créée aussi de grands panneaux émaillés et décoratifs .

Quelques noms en France : les ateliers de Masséot Abaquesne (Rouen), la faïence de Saint

Porchaire, et Bernard Palissy. On peut voir de beaux exemples de toutes ces productions

au château d’Ecouen, musée de la Renaissance française.

Sol de Masséot Abaquesne - Ecouen Saint Porchaire

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01973891/file/Rosen%202018.pdf

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B. Palissy ateliers de Masséot Abaquesne

Au XVIIe s

Toujours Delft – importations et imitations.

De nombreuses manufactures ouvrent en France

Louis XIV, le Trianon de porcelaine : un pavillon de Versailles détruit à la fin du XVIIe

siècle et qui imitait (en peinture ) la porcelaine chinoise

A la fin du XVIIes , quand on ne peut plus utiliser de métaux précieux ( édit de Louis XIV

en 1690 ) les objets de céramique imitent les formes de l’orfèvrerie.

Carreau de Delft Plat à décor d’après Bérain – fin XVIIes

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XVIIIes

Les manufactures en France : Rouen, Marseille, Moustiers, Montpellier etc..

Manufacture de Marseille porcelaine tendre-Vincennes

A la recherche des recettes de la porcelaine, on invente la porcelaine tendre à la

Manufacture de Vincennes .

Mise au point du « biscuit ».

Chinoiseries en « biscuit » porcelaine chinoise et sa monture de bronze

Mme de Pompadour est la protectrice et la meilleure cliente de la Manufacture de

Vincennes. Elle y fait fabriquer toutes sortes d’objets. En 1756 la Manufacture s’installe à

Sèvres.

à la mode au XVIIIe siècle : des ensembles à thé , café ou chocolat.

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Les plaques de porcelaine pour décorer les meubles.

Table avec décor de porcelaine tendre porcelaine dure de Sèvres (à partir de 1770)

On importe toujours de la porcelaine chinoise , ces objets sont agrémentés de montures en

bronze doré. De très rares porcelaines japonaises arrivent aussi en Europe .

La recette de la porcelaine dure est découverte en 1709 à Meissen en Allemagne . On

découvre au milieu du XVIIIes des gisements de kaolin à Limoges.

En Angleterre, 2e moitié du XVIIIe s, le « wedgwood » céramique très largement inspirée de

l’Antiquité.

La Manufacture de porcelaine de Capodimonte est créée près de Naples par le roi

Charles III. Cette manufacture produit des décors d’inspiration chinoise, très chargés :

cabinet de porcelaine chinois , à Naples , la manufacture est ensuite déplacée à Madrid.

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XIXes

Comme pour tous les autres métiers, le XIXe s est le siècle de l’industrialisation.

Matériaux de construction et d’architecture : invention de la brique creuse (v 1830) qui

permet des constructions beaucoup plus rapides.

Décors : à la fin XIXe , l’entreprise Virebent à Toulouse invente une technique de

« fausse pierre » pour toutes sortes d’éléments moulés reproduisant des décors – antiques

souvent.

La réaction contre l’industrialisation commence avec

Le mouvement Arts & Crafts en Angleterre , au milieu du XIXe siècle . On revient à une

conception artisanale de la fabrication , beaucoup d’ateliers de potiers s’installent dans les

campagnes anglaises (souvent des femmes) . les carrelages sont inspirés par le Moyen Age .

Carrelage A&C, W. Morris Owen Jones grammaire de l’ornement

A la fin du siècle « l’Art Nouveau » remet à l’honneur toutes les techniques artisanales en

particulier celles de la céramique et du grès : façades , revêtements de murs.

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Bruxelles – V Horta Vienne Majolika Haus de Otto Wagner

A Barcelone :

Ll. Domenech i Montaner utilise beaucoup de carrelages émaillés en mosaïques au Palau de

la Musica .

Gaudi : un de ses premiers clients est un industriel en faïence, il construit pour lui la casa

Vicens –

Casa Vicens Park Guell

Une technique particulière , le trencadis = utilisation de faïence brisée en petits morceaux =

les bancs et décors du Park Güell, les cheminées de la casa Battllo.

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A Chicago : Louis Sullivan- recouvre les façades de ses buildings de terra cotta.

L Sullivan J Carriès

Il y a aussi beaucoup de fabrication d’objets en céramique ou en grès (J Carriès).

Au XXe siècle… dans l’Art déco .

La céramique au XXe s devient un matériau très moderne, utilisé dans toutes sortes de

domaines, pour l’industrie, pour le décor, les arts de la table, etc.. l’histoire est loin d’être

terminée !

La plupart des techniques sont toujours utilisées : retour aux productions artisanales à

partir des années 60..

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La céramique grecque

Proto géométrique - 1050 – 900

Au tour - cimetière du « Céramique » : quartier des potiers à Athènes . Kéramos = argile de

potier.

Le style géométrique -900-700 méandres –grecques –triangles : Dipylon funéraire

apparition de la figure humaine – processions funéraires.

Style orientalisant -725 -625

Animaux- sphinx – griffons lions palmettes. peu de représentations humaines.

Les figures noires : les silhouettes sont tracées à la ? peinture brune deviennent noires à la

cuisson ( recette inconnue). Incision des contours. Dessins linéaires.

Céramique corinthienne – Rhodes : décor aux chèvres sauvages - les oenochoes - imitations

de formes en bronze

Oenochoe rhodienne cratère à figures noires

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En Italie , imitations des céramiques corinthiennes dans les ateliers étrusques.

Le style aux figures noires est repris par les ateliers athéniens au –VIes. dessin noir sur fond

rouge. Création d’un style particulier à Athènes avec des grandes scènes mythologiques

.amphores, hydries – cratères et coupes .

Plusieurs styles et signatures .Le peintre du vase François v -570, Klitias et signature du

potier Ergotima.

Cerbère le vase François

La céramique attique aux figures rouges -530-520 le fond est peint en noir avec détails -

amélioration du dessin ( drapés, corps). Presque plus de polychromie. Le cratère

d’Euphronios (à D).

Au Ve s Athènes est occupée par les perses, destruction de tous les ateliers de potiers, les

puits sont remplis de tessons (quartier du Céramique). La figure rouge est définitivement

adoptée à la période classique .Le peintre des Niobides : influence de la sculpture et de la

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peinture murale de l’époque. Beaucoup de scènes de la vie privée « style riche » = dernier

style athénien. Polychromie, dorure, compositions plus chargées.

Epoque hellénistique : les vases ne sont plus peints , mais seulement décorés.

La céramique apulienne : en Campanie et Apulie , une production aussi importante qu’à

Athènes (Ves ) exportations.

Peintures à fond blanc souvent funéraires.

Vase des Perses Naples - 320-340 peintre d’Aphrodite- Paestum

Une production tardive : les tanagras petites figurines de terre cuite - colorées -

représentant des jeunes filles .ce sont des modèles

reproduits par moulage.. IVe et IIIe s av JC.

Les matériaux

L’ argile d’Athènes riche en oxyde de fer =couleur

rouge.

Le tour , une invention du Proche Orient qui arrive en

Grèce au IIe millénaire.

Les couleurs : pas forcément de la « peinture » peut-

être de la barbotine qui donne les dessins noirs -

cuisson assez délicate .

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Typologie des vases grecs