terre d'avenir
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Au sommaire, l'établissement français du sang, la saison des baleines, le fonds bleu et bien d'autres sujets d'actualité ! Bonne lectureTRANSCRIPT
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TERRE D'AVENIR est édité par :
l'association Terre d'Avenir et Duo Presse
40 rue des Coraux - 97160 Le Moule - GUADELOUPETéléphone : 0590 23 02 62 - Portable 0690 55 05 72Site : www.terredavenir.org E-mail : [email protected]
Directrice de la publication et Rédactrice en chef : Mariane AimarJournalistes : Manon Deleau, Pierre Aimar, Félicien DebierreCrédits photos : Fotolia, Istock, Photo.com, Duo Presse, Terre d'Avenir, Franck Mazéas (DEAL Guadeloupe),
REGIE PUBLICITAIRE : KIWIDOM 0690 75 55 42
INFOGRAPHIE : GAZOLINE PUBLICITE 0590 84 61 25
Toute reproduction même partielle de textes, schémas et photographies est interdite.
Encore un magazine riche et diversifié qui vous attend !
Entre les baleines qui nous offrent cette année un spec-
tacle de toute beauté, des vacances qui se préparent
en douceur, des ambassadeurs de l'énergie qui vien-
nent nous apporter leurs conseils en maîtrise de l'éner-
gie, l'actualité est riche. Et pendant les vacances juste-
ment, n'oubliez pas que les accidents, eux, ne font pas
de pause. Alors, continuez -ou commencez- à donner
votre sang, l’Établissement Français du Sang vous
attend et viendra même à votre rencontre sur les plages
et dans les bourgs.
MARIANE AIMAR
ED I TOR IAL
Imprimé sur papier PEFC Par ANTILLES IMPRIMERIE
PAGES
Couleurs pays : Guadeloupe Trotter primé ...................... 4 - 5
Arts : Les couleurs de Galets an nou arts .......................... 6 - 7
Focus : La migration des baleines ............................................ 8
Entreprise : Le Fonds Bleu en action..........................................9
Territoire : Le don du sang .................................................. 10-13
L'actualité de l'ONF ................................................................. 14
Vacances : Où partir cette année ? ................................ 15-17
Habitat : La maison en bois ............................................... 18-19
Energie : Les ambassadeurs de l'énergie ............................. 20
MDE : L'isolation de la maison ................................................ 24
L'actualité de Gwad'air............................................................ 26
Auto Verte : Renault, une éco-entreprise .............................. 28
Ressources : Le retour des sargasses..................................... 30
Océan : La patrouilles des plages.................................... 32-33
Océan : La mise en valeur de la Bouelle ........................ 34-35
Océan : Les 50 pas géométriques ........................................ 36
Santé : Préparer les vacances ............................................... 38
L'actualité en bref .................................................................... 40
LIVRES ......................................................................................... 42
TERRE D'AVENIR N° ISSN 1637 8822
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SOMMAIRE
www.terredavenir.orgTERRE D’AVENIR
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 20124
COULEUR PAYS
PROMOUVOIRLA DESTINATION GUADELOUPEL’objectif ? Promouvoir le tourismedans les îles de Guadeloupeau travers d’une sériede 22 épisodes de 5 à 10 minutes.
Diffusés exclusivement sur le Web, ces épisodes rela-
taient le journal de bord quotidien d’un vacancier
découvrant nos îles.
Pour choisir le candidat idéal à ce rôle, un concours
a été lancé sur internet.
C’est Julien Marcel qui a été retenu et durant trois
semaines, il a sillonné notre île accompagné par la
réalisatrice Julie Hattu.
Rencontres, aventures, galères, tous les bons et
mauvais moments de ce voyage en Guadeloupe
ont pris forme dans cette web-série.
La Rochelle accueillait en mars denier la 3 ème édition du Web-TV Festival. Une édition quia été suivie sur place par 400 professionnels francophones issus des cinq continents et amobilisé près de 45 000 internautes autour des programmes en compétition publique. LaGuadeloupe a remporté le prix du public catégorie Web-Aventure-Tourisme !
LA WEB -SÉR IE « GUADELOUPE TR OTTER » PR IMÉE
Ce festival d’un genre nouveau est un peu le Festival de
Cannes du Web. Il récompense chaque année les pro-
grammes conçus et distribués uniquement sur le net, des
films, des documentaires, des dessins animés ou encore
des fictions. À la demande du Comité du Tourisme des Iles
de la Guadeloupe, une web série intitulée « Guadeloupe
trotter » a été réalisée par Julie Hattu et produite par
François-Michel Estvival.
COULEUR PAYS
SORTIR DES SENTIERS BATTUSLoin des clichés classiques « cocotiers-sable blanc »,
Guadeloupe Trotter invite à une vraie rencontre de la
Guadeloupe et de ses habitants. Julien Marcel va ainsi
à la rencontre des pêcheurs, se fait inviter dans une
famille marie-galantaise le 25 décembre question de
découvrir le traditionnel cochon de Noël puis, part
pour une balade en charrette à bœufs. Autant de
scènes de vie de la Guadeloupe authentique,
accueillante, que les touristes ne découvrent pas tou-
jours. Et les internautes ont tellement adoré ce
concept, que la web série Guadeloupe Trotter est
montée sur la plus haute marche du podium dans la
catégorie « web-aventure-tourisme » !
POUR VISIONNER LA SÉRIE : guadeloupetrotter.20minutes-blogs.fr
Julien Marcel et CTIG
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 20126
ARTS
Il est de ces artistes qui transforment tout ce qui les entoure en
support créatif. Une manière de recycler les objets les plus cou-
rants en créations colorées. Un art de la récup’ qui donne une
seconde vie à des lampes bonnes pour la poubelle, des bouées
de pêcheur trouvées sur la plage ou des ailerons de planche à
voile cassés.
Galets-an-nou travaille avant tout l’acrylique et décline à l’infini
ses petits personnages colorés. Après une première exposition très
réussie au Your’s à Jarry, il travaille sur un grand projet de fresque
pour une école.
GALET-AN-NOU-ART’SOPÉRATION MISE EN COULEUR
Entre ses mains, tous les objets prennent des couleurs et du relief ! Du simple galet au pied de lampe en passant par les meubles ou les murs, rien ne lui résiste ! Pas même les bananiers du jardin !
En Guadeloupe, les cétacés sont suivis de près par
l’OMMAG (Observatoire des Mammifères Marins de
l’Archipel Guadeloupéen). Toutes les observations faites
par les plaisanciers, pêcheurs ou usagers de la mer peu-
vent être envoyées aux membres du réseau OMMAG
qui classent et tentent d’identifier les différents cétacés
rencontrés ou photographiés. Une manière d’assurer le
suivi de ces mammifères marins dans nos eaux.Tués pour
leur graisse dans certaines régions du monde, menacés
par les pollutions humaines, ces mastodontes des mers
bénéficient ici d’une attention constante. Un grand
merci à tous les bénévoles, qui sans relâche, suivent les
« souffles » et les sauts !
Elles sont là, arrivées en février pour se reproduire et se nourrir. Avec près de 15 m. de longà l’âge adulte, quelques 25 tonnes, ces cétacés sont chaque année en visite dans les eauxde la Caraïbe. À terre ou en mer, ils nous offrent parfois des spectacles impressionnants !
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 20128
FOCUS
POUR CONTACTER LE RÉSEAU OMMAG : http://ommag.info/
[email protected] • Téléphone : 0690 715 481
LA SAISON DES BALE INES
POURQUOI UN FONDS DE DOTATION ANTILLO-GUYANAIS ?Si le fonds ne couvre pas que la Guadeloupe, c’est parce
que les problématiques environnementales ne connaissent
pas de frontières. « Les pollutions que nous voyons en
Guadeloupe sont souvent les mêmes en Martinique ou en
Guyane » souligne Mariane Aimar,chargée de mission pour
le Fonds Bleu. Par ailleurs, dans le cas de l’invasion du pois-
son lion, par exemple, la solution pourrait bien venir d’un
autre poisson, connu sous le nom de mérou Goliath … et
vivant en Guyane. Surpêché en Guadeloupe, il a disparu
de nos eaux il y a quelques années et pourrait bien être
réintroduit ici afin de lutter contre ce fameux poisson lion qui
prolifère sans aucun prédateur.
LES ENTREPRISES APPELÉES À S’ENGAGERSouvent désireuses de soutenir des projets verts, les entre-
prises ne savent pas toujours vers qui se tourner pour trouver
une association fiable avec des projets porteurs. C’est là
qu’intervient le Fonds Bleu,en sélectionnant des entreprises
solides dont les projets ont un véritable impact sur la
Guadeloupe.
DES AVANTAGES FISCAUX POUR LES ENTREPRISES MÉCÈNESRigoureusement encadrés par la loi et sous l’autorité admi-
nistrative du Préfet, les fonds de dotation offrent aux entre-
prises donatrices des avantages fiscaux. Ainsi, la réduction
d’impôt pour les entreprises s’élève à 60 % du montant des
versements (dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires).Pour
les particuliers, la réduction est de 60% des sommes versées
(dans la limite de 20% du revenu imposable).
Pour plus d’informations :Les entreprises comme les associations sont invitées
à se rapprocher dès à présent du FONDS BLEU.
E-mail : [email protected]
Téléphone : 0590 90 92 38 ou 0690 55 05 72
Site : sur www.fondsbleu.org
Lancé officiellement le 27 mars dernier à la CCI de Pointe-à-Pitre, le Fonds Bleu,premier fonds de dotation pour l’environ-nement des Antilles-Guyane, est destiné àpermettre aux entreprises locales de s’impliquer pour la protection de l’environ-nement de leur zone géographique.
« Donner de l’argent au WWF », c’est bien, affirme
Philippe Godoc, fondateur du Fonds bleu, « mais les pro-
jets financés sont situés à l’autre bout du monde et les
répercussions locales inexistantes ». L’atout du Fonds
Bleu est justement d’offrir la possibilité aux entreprises
des Antilles-Guyane de financer des projets menés par
des associations locales. Des projets qu’elles pourront
suivre de près et dont elles verront les résultats sur le ter-
rain. Il en va ainsi du suivi des tortues, de la réhabilitation
d’une plage ou d’une mangrove par exemple.
L’entreprise mécène sera également mise en valeur par
une communication efficace mise en place par le
Fonds Bleu dans les médias locaux. Ce projet a obtenu
un large soutien de Colette Koury, présidente de la CCI
des îles de la Guadeloupe. « Ce système est gagnant-
gagnant souligne t’elle, il va permettre à nos entreprises
de s’impliquer dans l’écocitoyenneté, de bénéficier
d’avantages fiscaux et de sensibiliser leurs salariés en
interne à la problématique environnementale».
9N°48 Mai/Juin 2012 TERRE D’AVENIR
ENTREPRISE
LE FONDS BLEUFACILITER L’ENGAGEMENT DES ENTREPRISESPOUR L’ENVIRONNEMENT
Colette Koury, présidente de la CCIPhilippe Godoc, fondateur du Fonds bleu
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 201210
TERRITOIRE
Donner son sang prend une trentaine de minutes entre l’accueil et
la dernière étape, la collation qui vous sera offerte. Après un petit
questionnaire sur votre état de santé effectué par un médecin, l’in-
firmière prend le relais. En un tour de main, elle vérifie si vous n’êtes
pas anémié, vous installe confortablement puis prélève votre sang.
Tout se fait en douceur et sans douleur et vous êtes chouchouté du
début à la fin. Avant de partir, une collation vous est offerte
(gâteaux, compote, jus de fruit eau) et vous voilà prêt à reprendre
vos activités ! Rendez-vous dans deux mois pour les hommes et trois
pour les femmes !
Chaque année en Guadeloupe, de nombreux acci-dents de la route, des naissances difficiles ou desmaladies comme la drépanocytose entraînent d’im-portants besoins en sang. Mais les donneurs ne sont niassez nombreux, ni assez réguliers. Alors, ça vous diraitde sauver une vie ?
30 MINUTES POUR SAUVER UNE VIE PAR MARIANE AIMAR
Jérôme, 27 ans, donne son sangdepuis près de 10 ans.
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 201212
TERRITOIRE
POURQUOI DONNER SON SANG ?Pour sauver des vies ! Celle des accidentés de la route (et
ils sont nombreux chez nous) qui ont besoin d’une trans-
fusion, des jeunes mamans qui ont perdu beaucoup de
sang à l’accouchement mais aussi, et on le sait moins, de
tous ces enfants drépanocytaires qui se font transfuser
chaque mois. Et pour ces enfants, le sang antillais est le
plus compatible. Il faut donc que les donneurs soient suf-
fisamment nombreux et réguliers pour assurer la survie de
ces malades.
JÉRÔME 27 DONNEUR DEPUISPRÈS DE 10 ANS
C’est sur les bancs du lycée que Jérôme a été sensibilisé
au don du sang. « L’établissement Français du Sang était
venu en classe pour nous parler de l’importance du don
du sang. Ça m’a tout de suite motivé et dès que j’ai eu
18 ans, j’ai commencé à donner. Ensuite quand j’étais
étudiant en STAPS, j’ai continué. Depuis que je suis entré
dans la vie professionnelle, j’ai moins de temps, mais j’es-
saie quand même de venir au moins une fois par an ».
Et pour le Dr Françoise Bourdiol, médecin de collecte, le
plus difficile n’est pas de sensibiliser les jeunes mais bien
de les garder sur le long terme. « Quand on explique l’in-
térêt du don du sang dans les lycées, les jeunes font preu-
ve de générosité et dès leur majorité deviennent don-
neurs. Malheureusement, souvent, ils quittent ensuite la
Guadeloupe pour leurs études ou rentrent dans la vie
active.
On ne les revoit que quelques années plus tard, vers la
quarantaine et entre ces deux âges, il y a un véritable
vide à combler.
OBJECTIF : 40 POCHESDE SANG PAR JOUR
Pour couvrir les besoins en sang de la Guadeloupe,
l’Etablissement Français du Sang (EFS) doit collecter 40
poches par jour. Un objectif rarement atteint puisque la
moyenne tourne plus autour de 25 poches par jour. C’est
donc la métropole qui nous vient en aide en cas de
besoin. Pourtant, sur place, le potentiel de donneurs est
largement suffisant pour répondre à la demande. Alors,
pourquoi les gens ne donnent-ils pas plus ? « Certains ont
tout simplement peur de la piqûre indique Colette Jusot,
chargée de communication à l’EFS, alors qu’elle est vrai-
ment peu douloureuse. D’autres n’y pensent pas, n’en
voient pas l’intérêt ou ne savent pas s’ils peuvent donner. ».
Et puis il y a tous ceux qui donnent, mais pas assez régu-
lièrement. « Beaucoup de nos donneurs viennent une fois
par an. C’est bien, mais il faut savoir qu’un homme peut
donner son sang 6 fois par an et une femme 4 fois. C’est
cette régularité qui nous permettrait d’assurer notre
autosuffisance en sang » souligne le Dr Françoise
Bourdiol. Car les besoins en sang ne connaissant ni les
vacances, ni les week-ends. Alors que les accidents se
font plus nombreux durant les grandes vacances, Noël,
Carnaval ou Pâques, les donneurs eux, le plus souvent,
sont en vacances. L’EFS est alors en déficit de sang.
13N°48 Mai/Juin 2012 TERRE D’AVENIR
TERRITOIRE
UN CAMION À LA RENCONTREDES DONNEURS
Si tout un chacun peut aller donner son sang à
l’EFS situé juste à côté du CHU des Abymes, un
camion de collecte circule aussi de commune
en commune pour aller à la rencontre des don-
neurs. Parfaitement équipé, il accueille dans des
conditions optimales de sécurité les donneurs
qui bénéficient de la même prise en charge :
infirmière, médecin, collation…
« Cette décentralisation de la collecte du sang
est très positive puisqu’elle va au plus près des
gens et permet de les toucher là où ils sont »
affirme Colette Jusot. « Et les taux de collecte y
sont en général très bons ».
QUI PEUT DONNER SON SANG ?L’EFS se doit d’assurer la sécurité tant du donneur
que du receveur. C’est pourquoi un questionnaire
médical est réalisé avant chaque don. HIV, ané-
mie,hépatite,grossesse ou tout simplement grosse
fatigue sont des contre-indications.
Dans tous les cas, pour donner, il faut :
• avoir entre 18 et 70 ans
• peser au moins 50 kg
• ne pas être à jeun, au contraire,
bien s’hydrater avant le don
Mais certaines infections en cours peuvent aussi constituer des contre-
indications.Ainsi, après une grippe ou une gastro-entérite, il vous faudra
attendre deux semaines après la fin des symptômes pour pouvoir don-
ner votre sang. Idem après la fin d’un traitement à base d’antibiotiques
ou de corticoïdes.
Enfin, d’autres soins courants, nécessitent un délai :
• 1 jour pour le traitement d’une carie ;
• 7 jours pour un détartrage ;
• 4 mois pour un piercing ou un tatouage ;
• de 7 jours à 4 mois pour une intervention chirurgicale ;
• 4 mois après le retour d’un voyage dans un pays impaludé.
Comme chaque année, le 14 juin fêtera
la journée mondiale des donneurs de sang.
L’occasion pour l’Etablissement Français du sang
d’ouvrir grand ses portes à tous les donneurs.
Animations avec la Sécurité et la Prévention Routière,
initiation aux gestes aux premiers secours,
test au choc,cette journée est pour tous l’occasion
de découvrir l’EFS.Et de venir donner son sang !
Établissement Français du sang
Boulevard de l'Hôpital
97110 Pointe-à-Pitre
Horaire d'ouverture du site :
Lundi, Mercredi, Vendredi de 8h00 à 14h00
Téléphone : 0590 471 820
Facebook www.facebook.com/EFS971
14 juin : journée mondiale des donneurs de sang
15N°48 Mai/Juin 2012 TERRE D’AVENIR
VACANCES
Caraïbe, Amérique du Nord ou du Sud, Europe ? Où partirez-vous cette année ? Toutdépend bien sûr de votre budget, de vos envies, une chose est sûre, les destinations nemanquent pas !
LA CARAÏBEUn chapelet d’îles sous la main, des territoires très différents, des paysages diversifiés, la Caraïbe est une des-
tination de rêve. République Dominicaine, Barbade, Dominique, Antigua, Saint-Martin attirent chaque année
nombre de guadeloupéens. Quelle île choisir ? Tout dépend de vos activités !
QUELLE DESTINATIONCHOISIR CETTE ANNÉE ?
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 201216
VACANCES
RÉPUBLIQUE DOMINICAINEOn y vient pour les grands hôtels « all inclusive », les
mille et une activités proposées en interne (sports nau-
tiques, tennis, massages, soirées animées, …).
LES + Idéal pour se relaxer en famille.
LES - vision très limitée du pays, on reste entre touristes et tout
est fait pour vous garder dans l’hôtel.
SAINT-MARTINGrands hôtels, restaurants, discothèques, shopping en
duty free, l’île attire ceux qui aiment sortir et se faire des
cadeaux. On y va pour dépenser des sous, danser et se
reposer à l’ombre des cocotiers.
LES + le shopping et l’animation nocturne
LES - les amateurs de découvertes resteront un peu sur leur faim.
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DOMINIQUE Toute proche, toute verte, la Dominique est le paradis des
cascades et bains chauds. On y va pour se revigorer et
randonner dans une nature luxuriante. Elle offre un véri-
table dépaysement avec partout un accueil convivial.
LES + l’île est toute proche, les séjours sur place revigorants
LES - les structures d’hébergement présentent souvent des prix élevés.
VACANCES
BARBADETout au Sud de la Caraïbe, décalée de l’arc antillais, la Barbade s’est développée autour du
tourisme haut de gamme. Avec ses plages magnifiques, ses fonds marins préservés, ses
singes et grottes superbes, elle a de quoi séduire ! Sans compter qu’on peut y faire la fête 7
jours sur 7 !
LES + le sens de l’accueil, les nombreuses activités possibles
LES - une seule compagnie dessert la Barbade (la Liat), certains jours, les vols sont quasi directs
(escale en Dominique), d’autres, le voyage peut prendre la journée.
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 201218
ACTU RENDEZ-VOUSHABITAT
La maison en bois est tendance et répond dans nos
régions à bien des contraintes. Modulaire, adaptable à
tout type de terrain, elle permet des réalisations sur-mesure
et des aménagements dans le temps.Bien sûr, l’idéal est de
passer par des professionnels sérieux et reconnus afin de
bénéficier de toutes les garanties liées à la construction.
DES MAISONS ÉVOLUTIVESAvec le bois, les maisons ne sont jamais figées. On peut
y adjoindre des terrasses, des pièces supplémentaires,
prolonger une toiture, le tout avec facilité. Mais au-delà,
ce qui séduit les adeptes des maisons en bois, ce sont
ses qualités intrinsèques. Un matériau noble, vivant, qui
« respire ». En ces temps où la Haute Construction
Environnementale prend son essor et où la maison « bio-
climatique » fait des émules, il est normal que la
construction en bois trouve de nouveaux acquéreurs.
ET FACE AUX RISQUES NATURELS ?En cas de séisme, le bois, moins rigide que le béton, va
bien encaisser les secousses et sa souplesse sera une réel-
le alliée. En cas de cyclone, une maison en bois résiste
également très bien. Bien sûr, elle devra avoir été conçue
par des professionnels, comme pour toute construction,
pour offrir une résistance maximale aux vents.
Après les années tout béton, la construction en bois a le vent en poupe en Guadeloupe.Adaptée au climat tropical et au risque sismique, esthétique, fonctionnelle, elle a debeaux jours devant elle.
LA MAISON BOISA LE VENT EN POUPE
HABITAT
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 201220
ENERGIE
Toujours plus gourmande en électricité, la Guadeloupe vit
dans une situation de flux tendu en matière de production
d’énergie. Quasiment dépendante à 100% des importa-
tions de combustibles fossiles pour produire son électricité,
notre île cherche depuis plusieurs années déjà des solutions.
Le PRERURE (Plan énergétique Régional pluriannuel de pros-
pection et d’exploitation des Energies Renouvelables et
d’Utilisation Rationnelle de l’Energie) initié par la Région
Guadeloupe ouvre des perspectives ambitieuses avec
notamment le développement des énergies renouvelables.
Mais il s’attache aussi fortement à limiter la consommation
des foyers et entreprises de l’île. C’est dans ce but qu’ont
été créés les « ambassadeurs de l’énergie ».
32 JEUNES POUR FAIRE BAISSER NOTRECONSOMMATION ÉLECTRIQUE
En partenariat avec le CRIJ GUA, 32 jeunes ont été formés
à la maîtrise de l’énergie, aux techniques de communica-
tion et sillonnent la Guadeloupe depuis deux mois.Grégory
Corentin est de ceux-là (photo). À 22 ans, étudiant en droit,
il couvre le secteur Sainte-Rose, Deshaies, Lamentin, Pointe-
Noire. Son ressenti ? « Nous sommes très bien accueillis dans
les foyers que nous visitons, les gens coopèrent facilement
d’autant que nous sommes là pour leur faire réaliser des
économies sur leur facture ! ». Mais les ambassadeurs vont
aussi au-devant des lycéens comme ce fut le cas pour
Grégory. « Nous avons réalisé des animations au lycée du
Nord Basse-Terre de Sainte-Rose,en avril,et le contact avec
les jeunes a été vraiment enrichissant. Certains sont très
motivés et nous insistons alors pour qu’ils répandent à leur
tour les bons gestes auprès leurs parents ! ». En termes d’ex-
périence professionnelle, Grégory Corentin est très satisfait :
« Humainement, c’est très intéressant d’aller à la rencontre
des guadeloupéens. Il faut à chaque fois adapter son mes-
sage, faire preuve de psychologie, d’adaptabilité. Et sur un
CV, c’est une expérience valorisante dans un secteur
d’avenir ! ».
Alors, si les ambassadeurs frappent à votre porte,
ouvrez-leur ! Ils viendront vous expliquer comment rédui-
re votre facture d’électricité, quels sont les gestes à adop-
ter pour un éclairage économe, une climatisation effica-
ce. Avec comme seul objectif de vous aider à limiter vos
gaspillages quotidiens pour offrir à la Guadeloupe une
meilleure indépendance énergétique.
www.economie-energie-guadeloupe.fr
Dans le cadre de la grande campagne de maîtrise de l’énergie initiée par la RégionGuadeloupe, l’Ademe et EDF, 32 jeunes ont été formés pour devenir « ambassadeurs del’énergie ». C’est chez vous qu’ils vont venir frapper alors, ouvrez leur votre porte !
ILS ONT DE L’ÉNERGIEÀ REVENDRE !gregory corentin
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 201224
MDE
DE LA CONCEPTION À ISOLATIONImplanter sa maison en fonction des vents dominants, pré-
voir des ventilations (jalousies) sur les façades exposées,pri-
vilégier l’usage du bois, les toitures de couleur claire,autant
de solutions pour construire une maison agréable à vivre et
économe en énergie. Mais en matière de lutte contre les
degrés, rien ne peut se faire sans une bonne isolation.
LE TOIT, LES MURS AUSSIUn bon isolant en toiture empêche l’air chaud d’entrer.
C’est donc là que l’on doit privilégier son installation. Si en
plus la tôle est choisie de couleur claire,on limitera l’impact
du rayonnement solaire. Mais en isolant les murs situés à
l’ouest de la maison, on évitera aux pièces de trop monter
dans les degrés en fin d’après-midi.
QUEL ISOLANT CHOISIR ?Le rôle d’un isolant est de freiner l’entrée de la chaleur dans
la maison. Le matériau isolant fait donc effet de tampon
entre l’extérieur et l’intérieur. Pour choisir celui qui corres-
pond le mieux à votre maison et à votre budget,optez pour
un isolant certifié ACERMI (Association pour la Certification
des Matériaux Isolants).Le plus courant sous nos latitudes est
le PSE (Polystyrène expansé),un isolant thermique et acous-
tique produit localement.On l'utilise pour isoler les murs mais
surtout les toitures et il est recyclable en fin de vie. Mais on
trouve également de la laine de verre et de roche, deux
matériaux aux propriétés reconnues.
Quant aux isolants minces réfléchissants, ils ne sont que des
compléments à une isolation classique.
Dans l’éco-construction, des solutions innovantes sont pro-
posées avec la fibre de coco, le chanvre, le liège ou la
laine de coton. Si ces techniques sont désormais bien au
point, elles ne sont malheureusement pas encore dispo-
nibles en Guadeloupe.
Une chose est sûre, l’étape de l’isolation est incontour-
nable que ce soit pour une rénovation d’habitat ou d’une
construction neuve. De plus en plus d’artisans possèdent le
label Isol’Eko d’EDF et en passant par eux, vous obtenez
des garanties. Celle d’un travail de qualité et d’avantages
financiers : en effet, EDF Archipel Guadeloupe verse une
aide de 4 €/m2 d’isolant posé par ces artisans agréés.
ISOLATIONET MAÎTRISE DE L’ÉNERGIESi les anciens construisaient des maisons agréablement ventilées et adaptées à leur environ-nement tropical, il semble que les dernières décennies aient effacé ces règles de bon sens.Aujourd’hui, on revient à plus de bon sens en privilégiant notamment une bonne isolation.Une solution qui peut permettre de gagner plusieurs degrés à l’intérieur de la maison
LE RÉSEAU FAIT PEAU NEUVELe réseau de mesures de GWAD’Air va être entièrement
renouvelé d’ici juillet 2013. Ainsi, tout le parc d’analy-
seurs sera changé et mis aux nouvelles normes. Les nou-
veaux appareils seront également plus performants et
permettront un meilleur suivi de la qualité de l’air. À ce
jour, seules les cabines les plus anciennes ont déjà été
remises à neuf. Il en est ainsi pour la station périurbaine
de Baie-Mahault, installée en 2003 et la station urbaine
de Pointe-à-Pitre, datant de 2004. Cette année ce sont
deux nouvelles cabines qui seront rééquipées : la station
mobile et la station périurbaine des Abymes.
BIENTÔT UNE NOUVELLE STATION DE MESURE2012 verra aussi l’installation d’une nouvelle station de
mesure. Il s’agit d’une station « trafic » qui sera placée
dans la zone d’Hibiscus aux Abymes. Son rôle sera de
surveiller la pollution d’origine automobile dans cette
zone urbaine particulièrement fréquentée aux heures
de pointe. En parallèle, l’équipe s’agrandit avec le
recrutement d’un second technicien de maintenance.
GWAD’AIR AUX CÔTÉS DE KARU ASTHMELa pollution de l’air jouant un rôle sur la santé et
notamment sur celle des asthmatiques, Gwad’Air est
présent depuis plusieurs années déjà sur la manifesta-
tion Karu Asthme. Cette année encore, l’association
de surveillance de la qualité de l’air se déplacera sur
la manifestation afin de mieux faire connaître son rôle
et ses actions dans notre région. Rendez-vous est
donc donné le 13 mai à Baie-Mahault.
À LA RECHERCHE DES MÉTAUX LOURDSEn 2011, Gwad’air a mesuré pour la première fois de
nouveaux polluants : métaux lourds, hydrocarbures aro-
matiques polycycliques, benzènes, toluène, xylène. Au
final, il ressort que les mesures effectuées restent en des-
sous des valeurs cibles fixées par la réglementation. Seul
le nickel présente parfois des teneurs moyennes frôlant
les seuils réglementaires. D’autres mesures seront effec-
tuées en 2012 sur deux sites, Jarry et Pointe à Pitre.
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 201226
PUBLIREPORTAGE
L’association agréée de surveillance de la qualité de l’air en Guadeloupe n’a decesse d’innover pour mieux contrôler l’air que nous respirons. L’actualité de cettepériode est encore bien riche et diversifiée !
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Association Agréée de Surveillance de la Qualité de l’Air en Guadeloupe 25 B, Les Jardins de Houëlbourg Jarry - 97122 Baie-MahaultTéléphone 0590 323 290 - Télécopie 0590 323 299 • E-mail : [email protected] • Site : www.gwadair.fr
A savoir : Les métaux toxiques contaminent les sols et les aliments. Ils s’accumulent dans les organismes vivants et perturbent les équilibres et mécanismes biologiques.
Présentation de GWAD’AIR aux élèves de l’école Nina Duverly à Saint-Martin lors de la campagne de mesure de la qualité de l’air.
L’ACTUALITÉ
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 201228
AUTO VERTE
CAMA RENAULTSUR LA ROUTE DE L’ÉCO-ENTREPRISE
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Introduire les nouvelles normes réglementaires
dans une entreprise, mettre en place une poli-
tique rigoureuse de tri des déchets implique un
long travail en amont. Sous la houlette de
Dominique Besombes, responsable du pôle véhi-
cules d’occasion, les grandes lignes du projet ont
été tracées et la phase opérationnelle a débuté.
« Aujourd’hui, pour continuer dans cette voie,
nous recrutons un responsable Qualité Sécurité
Environnement, indique Dominique Besombes.
LE TRI EST EN PLACEEn partenariat avec la SARP Caraïbe, des fûts de
collecte des filtres à huile, filtres à carburants et
filtres à air souillés ont été disposés dans les ate-
liers de Renault. Des « big bags » accueillent éga-
lement tous les contenants en plastique souillés et
des discussions sont en cours avec la société SNR
pour mettre en place le recyclage des ferrailles
(pièces automobiles, portes, disques, …). Enfin,
Ecodec se charge déjà de récupérer tous les
plastiques comme les pare-chocs ou les pneus.
MOTIVER ET DONNERDE NOUVELLES HABITUDES« Désormais, tout est en place pour réaliser un tri
effectif des déchets dans notre concession et les
premiers résultats sont encourageants, souligne
Dominique Besombes. Les nouvelles habitudes
ont vite été adoptées par nos collaborateurs ».
Mais comme toujours en matière de tri, c’est sur le
long terme qu’il faudra agir. C’est pourquoi le res-
ponsable du pôle véhicules d’occasion entend
bien rester présent sur le terrain afin de motiver ses
troupes. « Nous mettrons en place des challenges
entre les équipes afin d’augmenter nos résultats
en matière de tri sélectif mais aussi d’hygiène et
de sécurité ». Cette année, une véritable platefor-
me environnementale sera mise en place avec
dans les ateliers avec des circuits d’évacuation
des déchets et des zones bien délimitées.
Comme objectif de réduire de 70% les déchets
livrés jusqu’à présent au SICTOM.
Les concessions automobiles peuvent aussi se mettre au vert et réduire toutes lespollutions qu’elles engendrent.Exemple avec Cama-Renault à Jarry et Baillifpour qui 2012 est l’année du grand changement.
TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR CES ALGUES - Nom : Sargassum fluitans (nom scientifique de l’espèce)
qui appartient au groupe des Sargasses qui elles mêmes
sont des algues brunes.
- Origine : mer des Sargasses (entre la Floride, les
Bermudes et Puerto Rico).
- Mode de vie : vivent et se reproduisent en mer, à la sur-
face de l’eau. Ne s’accrochent ni au fond de l’eau ni
sur les rochers.
- Arrivée massive en Guadeloupe : mai 2011 et présence
jusqu’en Guyane.
- Raison invoquée par les scientifiques : une inversion des
courants marins du Nord au Sud et une pluviométrie
importante en 2011. Le phénomène climatique la Niña
(qui est l’inverse de phénomène El niño survenu l’année
dernière) pourrait également être en cause. Le réchauf-
fement climatique est aussi pointé du doigt. De nom-
breuses études sont en cours dans la grande Caraïbe.
- Pollutions engendrées : de fortes odeurs dues au sulfu-
re d’hydrogène (H2S) sont constatées sur les plages où
les algues se décomposent.
- Menaces sur la santé : ce gaz peut être toxique pour
l’homme à partir de certaines concentrations et durée
d’exposition.
- Conséquences sur le tourisme : négatif, de nombreuses
plages sont impraticables et certaines activités nau-
tiques compromises.
- Réactions des autorités : cartographies des plages les
plus touchées et fermeture des sites les plus touchées
quand cela est nécessaire et diffusion de conseils de
bon sens : éviter de marcher sur les algues, éloigner les
enfants. Aides et conseils techniques aux communes
dont les compétences couvrent le nettoyage des
plages.
- Mesures à prendre : ramasser les algues avant leur
décomposition.
LE RETOUR DES SARGASSESAprès avoir pointé le bout de leur nez en mars sur le littoral du Moule à Anse-Bertrand,les sargasses sont de retour sur la côte Sud et dans les dépendances.
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TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 201230
RESSOURCES
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 201232
OCÉAN
Cette année encore, les plages étaient prises d’assaut par lescampeurs. À l’occasion de cette fête traditionnelle, les campeursboivent et les plages trinquent. Pour prévenir les dégradations etsensibiliser les campeurs au respect de la nature, NRJ a mis enplace une patrouille de Pâques avec Matouba, Edf et Opel. Terred’Avenir était aussi de la partie.
PÂQUESAVEC LA PATROUILLE
DES PLAGES NRJ
33N°48 Mai/Juin 2012 TERRE D’AVENIR
OCÉAN
Durant trois jours, l’équipe d’NRJ et les bénévoles de Terre d’Avenir ont
sillonné les plages pour aller à la rencontre des campeurs. Autour d’une
animation musicale, des messages forts sur l’environnement et la consom-
mation d’alcool étaient délivrés. Des sacs-poubelles ont été distribués aux
campeurs ainsi que des éthylotests offerts par la brigade de répression de
la délinquance juvénile de Baie-Mahault. L’occasion d’apprendre aux
jeunes à utiliser un éthylotest et de leur montrer les effets de l’alcool.
3 JOURS D’ACTIONS De la plage de Grande Anse à l’Anse Riflet en passant par l’Autre Bord, au
Moule, l’Anse à l’eau, Bois Jolan ou encore la Datcha, les équipes NRJ-Terre
d’Avenir ont tenté durant tout le week-end pascal de faire passer leurs
messages citoyens. Au final, quels résultats ? « Certains campeurs sont très
réceptifs et bien conscients de la fragilité des plages » indique Félixiane,
animatrice de Terre d’Avenir. « D’autres, par contre, sont tellement alcooli-
sés qu’il est impossible de les sensibiliser à quoi que ce soit… ».
Une chose est sûre, à l’issue du week-end de Pâques, de nombreux
contrôles de gendarmerie étaient installés sur le retour des plages afin de
contrôler les campeurs. Quant aux équipes municipales et aux agents de
l’ONF, ils ont fait une fois le plus le tour des plages pour évaluer les dégâts
et pollutions générés par les campeurs. Souhaitons que cette année, le
bilan soit meilleur qu’en 2011.
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 201234
OCÉAN
Située au Moule, l’Anse à la Bouelle a longtemps été une vastedécharge où les abattoirs communaux venaient décharger les car-casses et autres restes d’équarrissages. Aujourd’hui, le site accueillerandonneurs, surfeurs et touristes dans un cadre préservé.
L’ANSE À LA BOUELLEUNE DÉCHARGE DEVENUE
SITE NATUREL
35N°48 Mai/Juin 2012 TERRE D’AVENIR
OCÉAN
Imaginez chaque semaine, plusieurs camions déversant
en mer et sur les rochers des carcasses de bovins, des
panses d’estomac, des boyaux, des litres de sang ….
C’était sur le site de l’Anse à la Bouelle jusqu’au milieu
des années 90. La crique suivante accueillait quant à
elle des carcasses de voitures, des quantités incroyables
d’appareils électroménagers, des pneus … Les surfeurs
ont été les premiers à fréquenter le site et malgré le va
et vient des camions des abattoirs à se jeter à l’eau pour
profiter des magnifiques vagues déferlant ici.
Pour faire changer la situation, l’association Terre
d’Avenir a lancé pétitions et courriers à la mairie et aler-
té les autorités. Au fil du temps, le Conservatoire du
Littoral et l’ONF, gestionnaires du site se sont investis sur le
dossier, les nouveaux abattoirs ont vu le jour (aux normes
européennes, ceux-là) et les déversements de carcasses
d’animaux ont cessé. Le site a été nettoyé, les mance-
nilliers marqués d’une bande rouge. En quelques
années, la nature a repris ses droits et le site connaît
désormais une grande fréquentation des surfeurs, des
randonneurs, pratiquants de VTT et il accueille plusieurs
fois par an des concours de bœufs tirants..
DES PANNEAUX POUR INFORMER LES VISITEURSFace à l’augmentation de la fréquentation du site et au
développement du surf, l’association Terre d’Avenir, sur
une initiative de l’Allamanda Surf Camp, a décidé d’ins-
taller des panneaux informatifs sur les règles du surf et la
faune et la flore du site. Soutenue dans son projet par la
Région Guadeloupe, la DEAL* et Total Guadeloupe, l’as-
sociation a pu mener a bien son projet.
Le 17 mars, en présence d’une trentaine de collabora-
teurs de Total et d’autant de surfeurs et usagers du site,
trois panneaux ont ainsi été installés sur le site. Pour l’oc-
casion, plus de 80 espèces végétales adaptées au
bord de mer ont également été plantées. Raisiniers,
cocotiers, aloès ont ainsi été mis en terre par les béné-
voles présents, encadrés par Willy Legratiet de la pépi-
nière l’Enfer Vert. Une initiation au surf a ensuite été pro-
posée aux enfants présents sur le site. À terme, tous les
usagers du site espèrent pouvoir profiter d’un réel
ombrage et comptent sur les racines des arbres pour
retenir la terre qui ravine beaucoup sur ce terrain pentu
les jours de pluie.
DES PANNEAUX VANDALISÉSL’installation des panneaux sur le site de l’Anse à la Bouellen’a pas plut à tout le monde. Une nuit, ils ont été sciés à la base et volés.Disparus, envolés les panneaux qui avaient nécessité deux ans de recherchede financement et de travail. Si la situation est courante sur des sites en coursde revalorisation, elle n’en est pas moins regrettable et prouve bienl’incivilité de certains.
*DEAL : Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement.
TERRE D’AVENIR N°47 Mar./Avr. 201236
OCÉAN
Depuis juillet 2011, la régularisation de ces terrains en
bord de mer a repris. Un travail de grande ampleur
puisque 17 000 constructions y ont été répertoriées.
« Nous tablons sur une régularisation foncière de 10 000
d’entre elles, les 7000 restantes étant surtout des
cabanes de pêcheurs ou des constructions non habi-
tées » indique Harry Arnoux, directeur de l’Agence.
« Ces procédures sont longues car nous devons gérer la
dimension humaine de ces opérations et nous avons le
plus souvent affaire à des personnes âgées » rajoute le
directeur.
Qui est concerné ?Vous êtes concernés si vous avez construit une maison ou un
local professionnel (restaurant, gîte par exemple) avant le
1er janvier 1995.
Pourquoi régulariser ?Obtenir un titre de propriété vous permet de transmettre
votre bien à vos enfants ou de le revendre. Cela permet
aussi d’engager des travaux.
Que faire ? Si vous souhaitez régulariser votre situation (acheter le terrain
sur lequel vous avez construit), vous devez déposer un dos-
sier auprès de l’Agence des 50 pas géométriques.
À quel prix ?Le prix des terrains est fixé par le directeur des services fis-
caux. Ils varient entre 15€ le m2 à la Désirade à 350€ à Bas
du Bourg à Basse-Terre.
Quelle surface ?Il es possible de racheter au maximum 500 m2 pour les parti-
culiers (sachant que la majorité des parcelles situées dans
les 50 pas mesurent entre 280 et 320 m2).
Quelles aides ?L’Etat peut accorder des aides aux plus bas revenus pour
acheter les parcelles situées dans la zone des 50 pas géo-
métriques.
Avant le 31 décembre 2012La campagne de régularisation des constructions situées sur
les 50 pas géométriques (81,20 mètres à compter de la mer)
s’étalera jusqu’au 31/12/12.Au-delà de cette date, il ne sera
plus possible de régulariser. Pour retirer un dossier, il faut se
rapprocher de l’Agence des 50 pas.
22, rue Baudot- BP 207 - 91104 Basse-Terre cedexTéléphone : 0590 47 15 74 - Site : www.ag50pas-gaudeloupe.fr
Les 50 pas en chiffres - 600 Km de côtes dont 1/3 sont urbanisés
- 30% de l’activité humaine est située
sur cette bande littorale
- 3579 parcelles ont déjà été régularisées depuis 2002
- 60% des gens vivant dans la bande des 50 pas
sont des familles à bas revenus
17000CONSTRUCTIONS ILLÉGALESEN BORD DE MERLes 50 pas géométriques délimitent tout autour de nos îles un espace littoral à la fois fra-gile et soumis aux risques naturels. L’Agence des 50 pas géométriques a entrepris un vasteplan de régularisation des 17 000 constructions sans titre de propriété qui s’y trouvent.
TRAITER & VALORISER LES DECHETS ORGANIQUESNos équipes accompagnent les collectivités, industriels et agricul-teurs dans la gestion de leurs déchets organiques, en accord avec laréglementation. SITA VERDE transforme ainsi les déchets organiquesen compost sur nos deux éco-sites de Gardel et Trois-Rivières.
SITA VERDE VALORISE LES BIO-DÉCHETS SUIVANTS• Déchets verts : tontes, élagage, entretien des jardins, bagasse• Sous produits agricoles et industries agro-alimentaires• Boues de stations d’épuration• Déchets de restauration• Vinasse• Bois, palettes (classe A)
DES AMENDEMENTS ET FERTILISANTS NATURELS100% GUADELOUPESITA VERDE fabrique et commercialise des amendements organiquesadaptés aux cultures locales à partir de matières premières sélection-nées d’origine végétales ou animales. Ces produits répondent auxbesoins locaux en termes d’apport de matière organique pour denombreux publics : agriculteurs, pépiniéristes, paysagistes, grandpublic, collectivités locales. Les produits peuvent être conditionnés etlivrés en sac ou en vrac. Nos produits sont normés et encadrés parune réglementation stricte qui garantit l’utilisateur et l’environnementcontre tout risque de pollution.
DES ATOUTS FORTSLe compost de SITA VERDE permet d’améliorer la texture et lastructure du sol, de lutter contre l’érosion et les maladies, de fertiliser rapidement le sol et de réduire l’utilisation d’engrais chimiques.
SITA VERDE, filiale de SITA est un acteur majeur de la valorisation biologique en Guadeloupe.La société propose une filière de recyclage et de valorisation 100 % locale avec un retour à la terre des déchets organiques produits en Guadeloupe.
PUBLIREPORTAGE
PLEIN FEUSUR LA VALORISATIONBIOLOGIQUE
Enfin sortir la tête du guidon et pouvoir profiter du temps libre !Avec les vacances en approche, il est temps de penser un peu à soiet de retrouver la forme. Que ce soit pour des vacances sportives,festives ou familiales, quelques conseils s’imposent.
Je bouge mon corps !Marche, natation sont à pratiquer sans modération.Mais pourquoi pas un petit séjour en salle de sport pour retrouverdes abdos et des fessiers en béton ?
Je mange sain !Vive les salades, le poisson, le riz blanc.Attention aux plats en sauce, aux boissons sucréeset aux sandwiches. Et de l’eau pour drainer l’organisme !
ÊTES-VOUS PRÊTSPOUR LES VACANCES ?Les grandes vacances approchent et quel que soit votre projet,préparez-vous pour être en pleine forme et bien en profiter !
SANTÉ
TERRE D’AVENIR N°48 Mai/Juin. 201240
ACTU
LA 1 ère ÉDITION DU FESTIVALMUSICIENNES EN GUADELOUPEDU 5 MAI AU 11 MAI 2012.
Musiciennes en Guadeloupe est un festival en hommage aux compositrices de musique classique de la Grande Caraïbe.Le but est de séduire le public dans une programmation éclectique avec une thématique aussi bien caribéenne qu’internationale.
Le festival s’organise autour de concerts de musique
classique incluant un concert gratuit dans une église et
un concert privé à la prison de Basse-Terre, d’interven-
tions dans les établissements scolaires pour jeunes en
horaires aménagés musique mais aussi pour les collé-
giens fréquentant des établissements situés en ZEP. Enfin
une formation à l’intention des professeurs des écoles
de musique sera organisée.
www.musiciennesenguadeloupe.com
L’ÉCOLE JOSEPH T FAUSTINÀ LA DÉCOUVERTE DES ÉOLIENNES
Une centaine d’élèves des Abymes ont visité la centrale
éolienne de Grand Maison à Petit Canal exploitée par la
société Aérowatt. C’est l’association Terre d‘Avenir qui a
assuré la visite du site, présenté ces géants de fer et leur
mode de production d’électricité. La maîtrise de l’énergie
a également été expliquée aux enfants tout comme les dif-
férentes sources d’énergies renouvelables.
Plus d’informations 0690 55 05 72
UN PARTENARIAT DURABLEPOUR LE PARC NATIONALDE LA GUADELOUPEET LES CLUBS DE PLONGÉEDES ILETS PIGEON Le Parc national de la Guadeloupe etles responsables des clubs de plongéeont décidé de s'engager ensemble en faveur de la préservation du siteexceptionnel des Ilets Pigeon.
Parmi les engagements, on trouve :- la formation et l'information des personnels d'encadrement des clubs par les agents du Parc National
- l'élaboration d'un code du plongeur responsable
- la limitation des impacts de la fréquentation sur le milieu
- l'allègement de la pression touristique sur les îlets par l'utilisation de sites de substitution.
- la mise en place d'équipements spécifiques (bouées, signaux...)
- la mise en oeuvre de dispositions réglementaires particulières
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RÉFORMEDES ÉTUDES D’IMPACT
Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, le gouvernement a
réformé le droit des études d’impact sur l’environnement. Un examen
au cas par cas a été introduit par un décret en décembre 2011 pour
rendre ces études plus effectives. Désormais, pour certains projets,
les maîtres d’ouvrages devront remplir un formulaire de demande
d’examen au cas par cas. Ce formulaire doit permettre au Préfet de
décider si la réalisation d’étude d’impact est nécessaire. Ce nouveau
dispositif devrait entrer en vigueur au 1er juin 2012.
Renseignements et formations auprès de Caraïbes Environnement.
LE SCHÉMA RÉGIONALÉOLIEN EN DISCUSSION
Les 26 et 27 avril, la Région Guadeloupe et les communes de
Capesterre de Marie-Galante, Anse Bertrand et Petit-Canal ont invité
les riverains de parcs éoliens à une réunion publique pour faire par-
tager leur expérience.
Les informations sur le projet de Schéma Régional de l'Eolien sont
disponibles sur le site www.guadeloupe-energies.gp .
Les témoignages serviront à enrichir le Schéma Régional de l'Eolien
qui sera mis en place par la Région.
0590 94 65 93 ou [email protected] www.caraibes-environnement.fr
LIVRE