témoignages s parcours divers scientifiques

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Page 1: Témoignages s parcours divers scientifiques
Page 2: Témoignages s parcours divers scientifiques

QUE SONT DEVENUS

NOS BACHELIERS SCIENTIFIQUES ?

Voici un recueil de témoignages anonymes formulés une, deux, trois années ou

même beaucoup plus, après l’obtention du Bac S au Lycée en Forêt.

Les « anciens » se confient, parlent de leur difficultés, de leurs surprises, leurs

découvertes, mais aussi de leurs passions, de leurs réussites.

Ils fournissent des détails sur leurs parcours, parfois semés d’embûches, tout en

expliquant ce que la série S leur a très souvent apporté.

Certains donnent même des conseils aux actuels lycéens afin qu’ils ne

commettent pas les mêmes erreurs ...

Leurs parcours sont riches, variés, vivants.

Ces témoignages sont classés par catégories :

- ceux qui ont poursuivi d’une manière ou d’une autre des études dans le

vaste domaine des sciences (médecine, classe préparatoire, BTS, DUT, …)

- ceux qui ont utilisé leur formation scientifique pour bifurquer vers les

sciences économiques et le commerce

- ceux qui se sont orientés vers d’autres horizons, aussi divers et variés que

le Droit, les Lettres, les Langues, le Cinéma, les Arts Appliqués, …

Bonne lecture !

Page 3: Témoignages s parcours divers scientifiques

ÉTUDES

SCIENTIFIQUES

Partie 4

« Parcours

Divers »

Page 4: Témoignages s parcours divers scientifiques

IFSI (Institut de formation en soins infirmiers) à MONTEREAU-FAULT-YONNE

« Bonjour.

En ce qui me concerne, j'ai eu le bac S en

2013.

En septembre j'ai commencé des études

d'infirmière dans un institut de formation en

soins infirmiers à Montereau-Fault-Yonne qui

est rattaché à la faculté de Créteil.

Ces études me plaisent énormément et si tout

se passe bien je serai diplômée en juillet

prochain ; je pourrai alors enfin commencer à

travailler.

Il n'y a pas vraiment de concurrence au sein

de ma promotion ; il y a toujours des

exceptions, mais dans l'ensemble on retrouve

au contraire un bon esprit d'équipe et une

bonne entraide (encore heureux vu notre futur

métier). Nous sommes une petite promo de 65

élèves, mais plutôt soudée.

Sinon la série S m’a beaucoup apporté en

biologie qui est un point essentiel en première

année mais également pour obtenir le

concours d'entrée à l’école.

Grâce à la S, j'ai validé ma première année

haut la main, et plus facilement que ceux qui

sortait d'une série STSS, qui, pour la plupart,

sont allés aux rattrapages des partiels.

Sinon les Maths et la Physique-Chimie ne

m'ont pas particulièrement aidée dans cette

voie pour leurs contenus. »

E.C – TS – 2012/2013

Page 5: Témoignages s parcours divers scientifiques

IFSI (Institut de formation en soins infirmiers) à CHÂLETTE/LOING.

« Bonjour.

Tout comme mon ami, j'ai obtenu mon bac

S en juin 2014.

Dès la rentrée de septembre, je suis rentrée à

l'école d'infirmière de Châlette-sur-Loing,

« l’IFSI », où je suis heureuse d'être.

Ma première année ainsi que le début de la

deuxième m'ont confirmée dans mon choix de

devenir infirmière !

La partie théorique comme la partie pratique

sont très intéressantes.

J'ai validé ma première année ainsi que le

premier semestre de deuxième année avec

d'excellentes notes.

J'ai également validé tous mes stages jusqu'à

ce jour malgré des difficultés lors de mon

premier stage et donc de ma première

expérience professionnelle.

J'ai douté sur mes capacités après ce stage,

mais ma formatrice m'a rassurée et m'a fait

comprendre que les difficultés rencontrées ne

venaient pas toutes de moi mais aussi de

« l’extérieur ».

Jusqu'à aujourd'hui j'ai effectué trois stages,

dont 2 en maison de retraite et un en

psychiatrie dans une clinique de réhabilitation

psychosociale. J'ai particulièrement apprécié

ce dernier, malgré mes craintes du début d'aller

en psychiatrie.

Durant ce stage, j'ai eu une tutrice formidable

qui m'a très bien encadrée et avec qui le

contact est très bien passé.

Nous avons pu garder contact ce qui est

vraiment super. J'ai également beaucoup

apprécié cette structure où le relationnel avec

les patients est primordial.

Je devrais normalement aller y travailler en

tant qu'aide-soignante durant les vacances ou

certains week-end en fonction de leurs

besoins.

D'ici peu de temps, je vais aller effectuer un

stage avec une infirmière libérale ce qui

devrait être également très intéressant car je

vais découvrir les patients dans leur propre

milieu, à leur domicile.

Le rythme de la deuxième année de formation

est beaucoup plus soutenu que la première

année mais les cours sont beaucoup plus

intéressants car on étudie les pathologies et les

traitements en lien avec celles-ci.

De plus, en stage on est beaucoup plus

autonome et nous apprenons vraiment le rôle

d'une infirmière au sein d'un service.

Avec la validation de la première année, j'ai

obtenu l'équivalence du diplôme aide-soignant,

je travaille donc régulièrement le week-end

dans une maison de retraite en tant qu'aide-

soignante ainsi que pendant les vacances.

Cela me permet de continuer à travailler mes

acquisitions, ainsi que de gagner un peu

d'argent.

Depuis l'année dernière je me suis inscrite au

triathlon avec mon ami. Cela m'a permis de

reprendre la natation, qui est une activité que

j'adore depuis que je suis petite.

C'est avec grand plaisir que nous avons

répondu à votre message, vous revoir nous

ferait très plaisir. »

M.L – TS – 2013/2014

Page 6: Témoignages s parcours divers scientifiques

Médecine à ORSAY

puis Réorientation en IFSI à VILLENEUVE-SAINT-GEORGES

« Bonjour.

J'ai eu mon Bac S en juin 2009, j'étais

alors dans une classe à effectif allégé.

Après la terminale j'ai tenté médecine à la fac

d'Orsay ; il faut savoir que certaines fac de

médecine sont moins scientifiques que d'autres ;

c'est à dire avec moins de physique, de

biophysique, et de maths bien sûr.

En médecine l'ambiance était difficile, c'était

« chacun pour sa pomme ». Et je pense que

quelque part c'est d'autant plus difficile à vivre

quand on sort d'une classe où on était

chouchoutés.

Heureusement je me suis liée d'amitié avec ma

colocataire qui était en médecine avec moi

et les révisions se faisaient à 2 !

Mais j'ai loupé ma place à une centaine de

places près ; alors j'ai retenté une deuxième fois

toujours dans la même fac … mais en 2010 la

réforme de médecine est passée : j’ai dû passer

alors la PACES, et désormais le concours inclut

dans le numerus clausus ceux qui veulent faire

pharmacie.

De plus, le programme a alors changé à 70%.

Au premier semestre j'étais loin, très loin d'une

bonne place. J'ai alors arrêté pour penser à me

réorienter.

Il faut savoir aussi que certaines facultés

proposent des prépa privées payantes en plus

des cours dispensés à la fac. Ce n'est, à mon

sens, pas une bonne idée. En effet, Beaucoup de

gens que je côtoyais ont fait cette prépa et peu

ont réussi par ce moyen.

De mon côté, comme je voulais absolument

resté dans le milieu médical, j'ai cherché des

stages de quelques jours dans des domaines

proches (sage femme, infirmier).

Quand on échoue médecine pour faire sage-

femme, il faut le tenter en Belgique ou en

Suisse.

À ce moment là je ne m’imaginais pas partir

loin de ma famille ; alors j'ai tenté les concours

de l'école d'infirmière de Châlette et celui de

Villeneuve-Saint-Georges (94). C'est dans cette

dernière que j'ai effectué mes 3 années d’étude.

L'ifsi dans lequel j'étais était à taille humaine,

avec des promos de 60 étudiants.

On avait très souvent des TP et des TD et nos

formatrices étaient très présentes, un peu

comme en Term ...

C'est rassurant et moi j'apprends mieux dans des

conditions comme ça. Mais de cela, on ne s'en

rend compte qu’avec l'expérience et le recul !

L'ifsi c'est plus simple que médecine mais ça

reste très condensé. Il faut être curieux,

s'intéresser à tout et être motivé.

Moi c'était ce que je voulais et j'étais comme

un poisson dans l'eau.

Maintenant je travaille dans un des grands

hôpitaux de Créteil, en Néonatologie avec les

bébés prématurés.

D'ici 4-5 ans, je tenterai le concours pour me

spécialiser.

J'espère que mon message aidera vos élèves.

T.L – TS – 2008/2019

Page 7: Témoignages s parcours divers scientifiques

Faculté de Psychologie et Prépa EFESUP à TOURS

(Prépa pour le concours de Psychomotricien)

puis

réorientation en faculté de Biologie à TOURS

et Prépa pour le concours d’Infirmière au Greta Loiret à ORLEANS

puis

IFSI (Institut de formation en soins infirmiers) à CHÂLETTE/LOING

« Bonjour.

Après avoir obtenu mon Bac S « spé

maths » au rattrapage en juillet 2011, je suis

allée en fac de psychologie à l'Université

François Rabelais des tanneurs à Tours et en

parallèle en prépa à EFESUP pour le concours

de Psychomotricien.

En Première année de psycho, globalement ce

sont les sciences humaines qui sont

enseignées : psychologie : analytique,

développementale (sur les enfants),

cognitive..., mais aussi de l'ethnologie,

anthropologie, sociologie... C'est très

intéressant, mais davantage pour sa culture

personnelle que pour en faire un métier à

proprement parlé, je trouve.

Je savais qu'en L1, les matières abordées par

l'ensemble des élèves devaient permettre de se

réorienter sans avoir à rattraper beaucoup de

cours (donc première année qui englobe un

grand nombre de disciplines qui ne seront

plus nécessairement abordées par la suite).

La biologie y est traitée également (mais très

superficiellement) et est enseignée par des

élèves de Master en psychologie, avec parfois

des erreurs dans les cours ; ce n'était pas une

matière principale si on poursuivait en

psychanalyse, mais pour ce qui était de la

cognitive et des neurosciences, cela était très

gênant.

Il y a également de l'anglais, abordé

différemment qu'auparavant dans le parcours

scolaire : beaucoup plus d'exercices de

compréhension et d'expression orale. Par

« exercices de compréhension », comprenez :

regarder des séries, films, vidéos, lire des

magazines, livres, articles ... dans la langue

étudiée, contrairement au collège et lycée où

il fallait apprendre par cœur des phrases

toutes faites, lorsque j’y étais.

J'ai également suivi des cours de bioéthique

qui me servent encore dans mes études

d'infirmières. En gros c'est un cours où on

apprend jusqu'où la science peut aller

(clonage → quels problèmes moraux cela

pose-t-il ? Est-ce suffisamment minime pour

passer outre ou vaut-il mieux empêcher les

recherches ? Si oui/non, dans quelles

mesures ? On l'autorise ou pas sur les

animaux ? Sur les humains ? ...).

Je n'ai pas continué en Psycho à cause des

cours de psychanalyse qui ne me plaisaient

pas du tout.

Page 8: Témoignages s parcours divers scientifiques

Cependant j’ai retrouvé l'ensemble de ces

cours (survolés) en école d'infirmière.

Ensuite, je me suis inscrite en fac de Biologie

à Tours. J'ai également suivi une préparation

au concours d'Infirmière (Greta Loiret au

lycée Voltaire à Orléans), financé par Pôle

Emploi.

Aujourd'hui je suis en 2ème année d’école

d'infirmière à l'Institut de Formation en Soins

Infirmiers (IFSI) de Châlette sur Loing

(encore soutenue financièrement par Pôle

Emploi).

Pour la biologie à Tours, il y avait des

similitudes pour les cours d'anglais.

J'ai également suivi des cours d'éthologie

(étude du comportement) où on étudiait toutes

sortes d'expériences faites sur les animaux

afin de comprendre leurs comportements : par

exemple, les comportements addictifs de rats

pour de l'héroïne, les comportements

dépressifs provoqués chez des chiens pour

étudier la performance d'antidépresseurs, les

capacités d'agressivité de souris en stimulant

une zone de leur cerveau à l'aide d'une LED

reliée à un fil implanté dans sa tête, les

capacités des chimpanzés à compter en

échange d'une récompense, les réactions

d'autistes comparées à des personnes saines

face aux mêmes situations ...

C'était très intéressant, une fois mis de côté

tout l’aspect affectif (voir un chien se faire

électrocuter jusqu'à tomber en dépression

pour tester le Prozac, même en vidéo, c'est

très difficile à accepter ...).

Il y avait des cours de chimie, d'écologie, de

physique et de biophysique. Globalement, ces

cours étaient difficiles à suivre si on ne s'y

intéressait pas (et c'était mon cas).

Le pire étant les Statistiques, cours commun à

toutes les facs.

Ce sont des études où dans le cursus, un

mémoire doit être rédigé, des recherches

doivent être effectuées par les élèves et pour

s'y préparer, il y a des cours d'enquête (oui,

pour apprendre à élaborer des questionnaires,

des situations d'expériences sociales,

scientifiques ou autre).

Le cours d'enquête est intéressant, mais l'idée

de faire des statistiques (et ce sont des Stats

vraiment compliquées !!!) pour faire parler les

résultats ... me décourageait.

En prépa aux concours, on reprend

strictement les matières étudiées au lycée et

présentées au concours. À savoir :

Pour la préparation au concours de

« Psychomotricien », on a repris le parcours

1ère et Terminale S de biologie (Sciences de

la Vie, mais pas de la Terre).

Il y avait également une épreuve de culture

générale : « résumez ce texte aux 2/3 – 3/4 »

où il faut avoir des connaissances sur

l'actualité sanitaire et sociale du moment et

savoir compter les mots d'un texte de 3 pages

et le résumer selon une méthode où toutes les

règles sont tacites : 2/3 – 3/4 = par rapport au

nombre de mots (pas de lignes) du texte

présenté...

En général, résumer un paragraphe en 2

lignes, savoir que les « d' » comptent pour 1

lettre et qu'au delà de 10% de lettres en trop

c'est éliminatoire !

Pour le concours infirmier, les règles sont

moins strictes et concernent un nombre de

lignes. Il n'y a pas d'épreuve de biologie, par

contre il y a une épreuve de tests

psychotechniques : séries de chiffres,

dominos, cartes à compléter, épreuve

d'observation (une grande table de

pictogrammes qui se ressemblent, retrouver

celui qui est à coté de celui-ci, à 4 ♦ de celui

là et 2 lignes en dessous de ♣), des exercices

de calcul rapide (pour préparer aux calculs de

doses).

Page 9: Témoignages s parcours divers scientifiques

En école d'infirmière, on a des cours sur la

législation et la déontologie (on y retrouve

l'éthologie), des cours de biologie,

pharmacologie (processus biologiques

normaux, les pathologies, les médicaments) ;

également des cours de social, sur les soins

concernant le bien être et le confort (soins

relationnels, gestion des urgences, adaptation

des soins aux individus...).

On a également des cours sur l'ergonomie

(pour pas se faire de mal au dos pendant les

soins) ...

Au total, sur les 3 ans, on a 60 semaines de

stage (si on n'en rattrape pas) : 5 puis 10 en

première année, 10 puis 10 en 2è année et 10

puis 15 en 3è année.

On doit voir les soins de longue durée :

EHPAD (maison de retraite) ; les soins de

courte et moyenne durée : hôpitaux de jour,

médecine, chirurgie... ; les soins en lieux de

vie : hospitalisation à domicile, libéral,

scolaire, entreprise ; et les soins

psychiatriques. Tout ça réparti sur les 3 ans !

Actuellement, je suis donc en 2ème

année et

pour mon 4ème

semestre je vais en cabinet

libéral puis en scolaire (j'ai pu couper mon

stage) ; mais je suis allée en EHPAD en

première année (sur mes 2 stages) et en

hôpital de jours en oncologie (cancérologie)

pour mon stage du semestre 3.

L'année prochaine, il me restera donc à voir la

psychiatrie.

Je devrais également rédiger un mémoire

(sans avoir à le faire publier). Nous avons

pour consigne de le rédiger en rapport avec un

fait récurrent observé sur notre stage du

semestre 6.

A l'IFSI de Châlette, ils fonctionnent en

Contrôle Continu, pas en partiels, ce qui fait

que nous sommes évalués quasiment chaque

semaine où on est présents en cours,

contrairement aux IFSI fonctionnant en

système « partiels ».

Début mars, j'étais en évaluation sur ma

démarche d'encadrement d'une première

année ; celle-ci était évaluée sur une

démarche et un projet de soins. Là, je pars en

stage et à mon retour on aura les évaluations

des UE qu'on n'a pas encore abordées.

Même lors du stage, on est évalués sur nos

analyses de soins, de situations et on passe

l'AFGSU (attestation de formation aux gestes

et soins d'urgence).

C'est assez stressant, mais c'est moins intense

que des partiels où toutes les évaluations

tombent la même semaine et pour lesquels on

ne se rappelle plus des cours de septembre ...

J'ai été « défaillante » (pour absentéisme) à la

fac et je n'ai pas eu de concours d'entrée en

école de psychomotricien ; par contre, mes

résultats à l'IFSI sont nettement supérieurs à

ceux que j'ai pu avoir dans toute ma scolarité

précédente : pour l'instant je suis à 16 de

moyenne générale, environ, j'ai validé tous

mes stages avec de très bonnes appréciations.

Je vais aborder le côté « pratique » des

différents lieux de mes études :

À la fac, si on ne sait pas se gérer soi même

ou si on n'est pas un minimum intéressé,

autant ne pas s'y inscrire. Les amphis sont

vides le matin car les « fêtards » dorment et

bondés l'après midi car les « fêtards »

culpabilisent.

On peut avoir cours de 8h le matin à 20h le

soir, sur des sites différents (15min de marche

pour aller d'un lieu à l'autre) et à des horaires

rapprochés (5min de battement entre 2 cours

sur des sites différents).

Les profs ne nous encadrent pas ou très peu,

mais sont aussi moins regardants sur les

horaires.

La L1, en général, c'est « Fais ta vie, on verra

si t'es là en L2 » : de 600 élèves on passe à

Page 10: Témoignages s parcours divers scientifiques

300 au semestre 1 et à 150 en L2, après ça

diminue moins rapidement, jusqu'au Master

où ils ne seront plus que 20 à 25 sur une

promotion complète.

Il y a des Travaux dirigés, qui ressemblent

beaucoup aux cours du lycée.

La prépa, je trouve que c'est comme le lycée

mais dans une petite structure.

L'IFSI, c'est censé être comme à la fac, mais à

Châlette, ils ont pris le parti d'un suivi très

encadré, de petites promotions (60 pour les

promos infirmières et 40 pour la promo des

aides soignantes).

Il y a 3 formateurs par promotion, des

médecins, infirmiers, aides soignants, kinés,

psychologues ... qui interviennent pour nous

faire cours.

Au niveau des élèves, il y a des personnes

sortant du bac, d'autres qui ont tenté des

études (et parfois ont même réussi) mais se

sont réorientées, des personnes en

reconversion professionnelle (anciennes

secrétaires, aide médico-psychologiques,

aides soignantes).

La plus jeune en 1ère

année a eu 18 ans en

décembre 2015 et la doyenne a eu … 45 ans

en mai 2015 (certains de nos formateurs sont

plus jeunes).

Côté « logement », à Tours, j'étais en

colocation ; on a eu beaucoup de chance, car

je n'étais pas censée avoir mon bac, je voulais

redoubler ma TS et ma colocataire a eu de

gros soucis pour trouver un propriétaire qui

accepterait un étudiant seul.

Nous étions 3 initialement, mais la 3ème

personne nous a fait faux bond après qu'on ait

déposé les dossiers pour trouver un appart.

Finalement celui que nous préférions nous a

accepté : on avait 70 m², 3 chambres, 1

cuisine, 1 salle de bain, des toilettes séparées

pour 375€ chacune toutes charges comprises.

Et nous avions droit aux APL. Nous n'avons

pas eu de chauffage ni d'eau chaude pendant 4

mois, des infiltrations d'eau à cause d'une

tempête et c'était si bien insonorisé dans les

murs qu'on savait absolument tout de la vie de

nos voisins du dessus, du dessous et d'en

face !

Aujourd'hui, je suis financée par pole-emploi

à hauteur de 622€ / mois, d'octobre à juillet et

j'ai préféré revenir habiter dans ma famille, le

temps de finir mes études.

Sur les vacances de Pâques, pendant mon

année de Terminale, j'ai pu faire un stage dans

une maison d'accueil spécialisée pour

polyhandicapés auprès d'une

psychomotricienne et d'une ergothérapeute.

Plus tard (avant d'aller en prépa au concours

d'infirmière) j'ai été en stage de secrétariat en

cardiologie : je n'avais plus aucune motivation

après la fac, il me fallait un travail, peu

d'études et un patron pour me financer.

Finalement, ce médecin m'a amenée au bloc

opératoire et j'ai trouvé ma voie, en 3 jours j'ai

trouvé un financement, une prépa et je me

suis lancée dans le parcours d'infirmière !!

Globalement, tant que j'étais au lycée, j'avais

peur de faire des études trop difficiles pour

moi (d'autant plus que mon année de

terminale S a été chaotique et que mes

résultats étaient divisés par 2, voire 3 dans

certaines matières).

Beaucoup de choses m'ont découragée et

m'ont fait voir les parcours comme des

obstacles insurmontables.

J'ai eu du mal et j'ai mis le temps, mais ce

sont vraiment les stages qui m'ont confirmée

la voie que je voulais suivre : j'avais quand

même eu comme projet d'être infirmière

depuis la classe de 6ème

...

Mais je suis allée en S pour « élargir mon

champ d'études possibles ». Les stages m'ont

permis de me rappeler que je voulais vraiment

Page 11: Témoignages s parcours divers scientifiques

travailler dans le paramédical et plus tard,

comme infirmière.

La S m'a apporté beaucoup de facilités dans

mes études actuelles (notions de biologie, de

chimie ... qui se retrouvent dans mes cours et

m'aident à les comprendre plus rapidement

que mes collègues qui n'ont pas eu ce cursus.

La différence se fait surtout sur les calculs de

doses et de débits (qui sont un pilier dans la

profession, une erreur peut être mortelle pour

les patients !!!) et qui sont d'une facilité

déconcertante (c'est produit en croix sur

produit en croix) mais qui rebutent tous ceux

qui ont une aversion pour les maths.

M.G – TS – 2010/2011

Page 12: Témoignages s parcours divers scientifiques

IFSI (Institut de formation en soins infirmiers) à CHÂLETTE/LOING.

« Bonjour.

Avant mon bac S, j'avais décidé en janvier

2015 de passer les concours d'infirmières.

J'en ai passé deux : celui de l’école de Tours

et celui de Châlette.

Fin juin j'ai su que j'avais réussi le concours

de Châlette.

Sinon mon « plan B » était d'aller à la fac de

médecine à Tours suivre PACES.

Tout se passe bien, je viens de finir mon 1er

semestre. J'ai donc 3 années d'études pour

devenir infirmière. »

J.L – TS – 2014/2015

Page 13: Témoignages s parcours divers scientifiques

Prépa au Concours : diplôme d'auxiliaire de puériculture à TOURS

« Bonjour.

Pour ma part j’ai eu le Bac S en juin 2009.

Puis il y a eu la Préparation au concours

d'auxiliaire de puériculture de septembre

2009 à mars 2010 dans une prépa paramédical

à Tours.

Ensuite, j’ai travaillé en intérim à la base

d'Intermarché à Amilly d'avril 2010 à août

2010.

J'ai alors passé le concours et obtenu le

diplôme, comme je le désirais.

Donc, de septembre 2010 à juillet 2011, j’ai

suivi ma formation « Auxiliaire de

Puériculture » à l'IUFM d'Orléans.

Je travaille depuis juillet 2011, à la sortie de

ma formation, dans un centre médical

infantile vers Clermont Ferrand auprès

d'enfants polyhandicapés pour la plupart en

« état pauci-relationnel » (cad en état de

conscience minimale).

C'est un état végétatif en fait. Les enfants sont

dans cet état soit de naissance soit suite à des

convulsions dues à une hyperthermie ou de la

maltraitance (bébés secoués).

Ils sont en fauteuil roulant, incontinents,

alimentés et hydratés pour la plupart par

gastrotomie car ils ne peuvent pas déglutir.

Ils ne parlent pas et on ne sait donc pas se

qu'ils ressentent ou comprennent.

Le travail n’est pas évident tous les jours

(manque de personnel ...) mais je l'aime.

Et depuis le 9 juillet, je suis une heureuse

maman d'une petite Léa.

La Série S m'a aidée pour ce qui était

« sciences du corps humain » et « calcul

mental ».

G.V – TS – 2008/2009

Page 14: Témoignages s parcours divers scientifiques

Sciences Pharmaceutiques

Institut Supérieur d'Agriculture à LILLE

« Bonjour.

Pour ma part j'ai eu mon bac en 2006.

J'ai fais deux années en sciences

pharmaceutiques puis j'ai passé les concours

d'écoles d'ingénieur pour rentrer par

équivalence en deuxième année.

J'ai donc intégré l'Institut Supérieur

d'Agriculture de Lille et 4 ans ; j'en suis sortie

avec un diplôme d'ingénieur en

agroalimentaire et une double spécialité:

« qualité et production ».

Par la suite j'ai travaillé pour le comptoir du

cacao et après je suis partie en région

parisienne (travail du conjoint oblige).

Parallèlement à tout ça j'ai intégré la réserve

de gendarmerie en 2008 (où j'ai rencontré

mon conjoint) et ça m'a donné envie de passer

les concours de la fonction publique ce que

j'ai fait en 2013.

J'ai été admise en 2014 en tant qu'inspecteur

de la DGCCRF … Direction Général de la

Concurrence Consommation et Répression

des Fraudes.

Nous contrôlons toutes les entreprises de

France, que ce soit à la production ou à la

distribution, tant sur l'aspect conformité des

produits que sur l'aspect de la concurrence

(donc des contrats de vente et d'achats).

J'ai eu mon premier poste à Nanterre au

service de distribution alimentaire.

Bref un long parcours super enrichissant

depuis le lycée !!

C.M – TS – 2005/2006

Page 15: Témoignages s parcours divers scientifiques

BTS Chimie à GIEN, Licence de Physique Chimie à TOURS

« Bonjour.

J’ai passé mon bac S (spécialité maths) en

2004 ; j’ai ensuite suivi un BTS chimie

(Maintenant « BTS Métiers de la Chimie »)

au Lycée St François de Sales à Gien.

Dans le cadre de ce BTS, il fallait faire un

stage en entreprise pendant 8 semaines à la fin

de la première année. Je l’ai effectué à la

Laiterie de St Denis de l’Hôtel (LSDH), une

usine de conditionnement de liquide

alimentaire, au sein du laboratoire, en juin-

juillet 2005 et j'y ai travaillé en « job d’été »

en août.

Après l’obtention de mon BTS en juin 2006,

je suis retourné travaillé à la LSDH pendant

l’été avant d’intégrer la Faculté des sciences

de Tours en vu de passer une licence de

Physique-Chimie pour ensuite préparer le

CAPES et postuler à un poste de professeur

de physique-chimie.

Il m’a donc fallu intégrer la fac en 2ème

année

de licence afin de combler mon retard en

physique. J’ai obtenu ma licence en 2008.

Entre-temps, j'ai continué mes jobs d’été à la

LSDH durant les étés 2007 et 2008. Durant

l’été 2008, beaucoup de choses se passent :

une réforme du CAPES est annoncée avec

une suppression de ce concours pour

enseigner en 2009.

Cela signifie que l’année scolaire 2008-2009

est la dernière année à pouvoir proposer une

classe de préparation au CAPES, et donc une

obligation de résultat pour moi. En effet, je

n’ai plus la motivation pour poursuivre mes

études jusqu’au Master et postuler à

l’Agrégation : je vis seul à Tours pendant que

ma copine travaille à Gien et nous avons

décidé de nous marier en mai 2009 ; les trajets

sont de plus en plus pénibles.

Pendant que je travaille à la LSDH durant

l’été 2008, j’apprends qu’un poste de

laborantin sera à pourvoir en septembre. Je

saisis ma chance et postule à ce poste en

précisant que je ne désire rester travailler

uniquement le temps de préparer notre

mariage, soit à peine un an. J’espérais avoir

d’autres opportunités de travail ou pouvoir

repasser le concours. Ils me proposent un

CDI que je signe.

Aujourd’hui je travaille toujours au labo de la

LSDH et j’ai vu mon poste évoluer.

J’ai gagné en responsabilités et je suis devenu

maître de stage.

Je reconnais avoir eu beaucoup de chance en

décrochant ce stage en 2005, sans quoi,

aujourd’hui, ma vie serait bien différente.

Si j’avais un conseil à donner, ne négligez pas

le statut de stagiaire : à l’époque où je l’étais,

le stage n’était pas rémunéré (chose qui a

changé aujourd’hui), mais cela ne m’avait pas

découragé et j'avais pu montrer mes qualités :

cela a porté ses fruits ! »

J.J – TS – 2005/2006

Page 16: Témoignages s parcours divers scientifiques

Polytech à ORLEANS puis Polytech « électronique » à NICE

« Bonjour.

J’ai suivi une Terminale S euro spécialité

Physique-Chimie au Lycée en Forêt et j’ai

obtenu mon Bac S en juin 2012.

À l’époque, je n’étais pas très assidu, mais

j’ai quand même réussi à rentrer en prépa

intégrée à Polytech Orléans (CIP, « cycle

intégré préparatoire ») après avoir passé un

concours pour pouvoir y entrer, mes notes ne

me permettant pas d’entrer sur dossier.

Durant ma première année, j’étais totalement

perdu et je pensais même que j’allais

redoubler, et ça au bout de quatre mois

seulement.

Les études supérieures demandent beaucoup

de travail théorique, surtout en tronc commun

où il faut s’y connaître un peu partout ;

cependant, vers la fin de l’année, nous avions

un projet de robot joueur de fléchettes assez

intéressant dans lequel je me débrouillais

plutôt bien.

Malgré mes efforts, je n’ai pas eu mon année

sur le coup mais j’ai été reçu au rattrapage :

j’avais six matières à rattraper !

L’école, prévoyante, avait organisé des cours

de rattrapage où toutes les notions apprises

dans l’année ont été revues depuis le début, en

accéléré.

Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais ce fut

le déclic : je comprenais absolument tout et

j’ai miraculeusement réussi mes rattrapages

(malgré un résultat en dessous de la moyenne

qui m’a été « donné ») et j’ai pu rentrer en

deuxième année.

Là, je me suis réveillé et je révisais avant

chaque DS (au moins la veille à fond) : j’ai eu

mon année du premier coup ; heureusement,

d’ailleurs, car cette année, les rattrapages ont

été supprimés car la moyenne minimale

requise pour avoir son semestre a été baissée

à 10/20 au lieu de 12/20.

Cette année encore, on réalisait des projets

intéressants (étude d’un fusil « airsoft ») ;

cependant, malgré mes bonnes notes de cette

année, je n’ai pas eu un bon classement à la

fin : j’étais environ 900ème

sur 1100 à cause

des six rattrapages de ma première année qui

sont vus comme des malus.

Malgré tout, j’ai pu être pris en spécialité

électronique à Polytech Nice-Sophia, qui est

une des meilleures écoles de mon réseau, dans

laquelle je suis toujours ; ma première année

là-bas était très théorique, il fallait être fort en

physique, maths …

Durant ma deuxième année à Nice, j’ai eu la

chance d’être accepté en échange à

l’international : je suis parti à Sherbrooke au

Québec, ce qui fut une superbe expérience,

que ce soit sur le plan personnel ou bien

scolaire ; maintenant que je suis rentré, je

continue en étudiant les systèmes embarqués

et en travaillant sur beaucoup de projets

(aspirateur connecté, informatique …).

La filière S m’a été bien utile pour ces études

car elle m’a permis d’apprendre à penser avec

un esprit scientifique ; parfois, je ne

comprenais pas pourquoi j’apprenais telle ou

telle notion en S : « ce n’est pas ce que je

veux faire plus tard » ou bien « ça ne sert à

rien ».

C’est naturel de penser ça au premier abord,

mais d’une part cela m’a permis d’enrichir ma

Page 17: Témoignages s parcours divers scientifiques

culture générale, ce qui est toujours très

important, mais surtout, je n’en découvre la

véritable utilité de ladite notion que plus tard

durant mes études.

Malgré mon manque de travail, la

série scientifique m’a permis d’être pris en

école d’ingénieurs et de briller en y

appliquant ce que j’avais appris en S : je ne

regrette pas de l’avoir suivi, au contraire !

R.D – TS – 2011/2012

Page 18: Témoignages s parcours divers scientifiques

Prépa intégrée Polytech à ORLEANS,

puis Polytech « Mécanique » à LYON

« Bonjour.

Pour commencer j'ai donc obtenu mon bac

S en juillet 2012. Plutôt attaché au petit cocon

familial, je ne souhaitais pas trop

m'éloigner, je n'étais pas vraiment prêt

pour ça ; donc Orléans semblait une très

bonne option.

J'étais plutôt bon élève et mes résultats

de 1ère S et TS étaient bons. Je faisais

partie de ces élèves de S qui aiment

la physique et les maths.

Il était donc évident pour tout le monde

(famille comme professeurs) que le choix

d'une prépa serait le meilleur.

Je n'étais vraiment pas motivé par cette

option qui était réputée pour être très dure :

"les devoirs le samedi matin", "plus de vie

sociale", "que de la théorie", "pas de temps

pour le sport" : voilà ce que l'on pensait de la

prépa.

Je me suis donc tourné vers la prépa intégrée

qui semblait être un bon compromis pour

avoir un peu de temps en dehors des cours et

pour mêler théorie et pratique.

J'ai donc intégré la prépa intégrée de

Polytech Orléans. Tout d'abord il faut dire

que Polytech Orléans est l'un des

seuls Polytech de France (il y en a 2 ou 3 dans

le même cas sur 13 écoles) disposant d'une

prépa intégrée à l'école.

Dans les autres écoles la prépa se fait dans les

locaux de la fac, et les élèves sont beaucoup

moins intégrés à la vie de l'école.

Si je devais faire le bilan de mes deux années

de prépa, je commencerais par parler de

l'ambiance. Tout d'abord pour travailler, tout

le monde s'entraide, se motive, une vraie

solidarité entre camarade se met en place.

Ensuite en dehors des cours : plus de 40

associations dans l'école (équipe de foot,

rugby, tennis, volley, hand, un club de pèche,

de cuisine, de musique, de jeux vidéos, de

course à pieds, une asso de course automobile

disposant d'une monoplace, une autre d'un

prototype basse consommation pour participer

au « Shell éco marathon », … ), des

évènements sportifs ou festifs en pagaille.

Tout cela fait qu'une bonne ambiance règne

dans l'école.

Je parlerai ensuite du réseau. Celui de

Polytech est le plus grand réseau d'école

d'ingénieur en France. Et de la naît une

véritable identité. Nous avons nos propres

chansons « Polytech », nos vêtements

« Polytech », nos lunettes « Polytech » (oui

ça fait un peu « secte » comme ca).

Et il est vrai qu'il m’est déjà arrivé de

rencontrer des élèves d'autres Polytech et de

les identifier grâce à ça ; et là, c'est magique,

le contact se fait immédiatement car nous

partageons quelque chose.

Dans cet esprit là, des tournois sportifs inter-

école Polytech sont organisés tous les ans.

Cela permet de faire énormément de

rencontres et de se constituer un véritable

réseau.

Pour finir je vais parler des cours, puisqu'il y

en a quand même !

Je dirais même que le volume horaire est

plutôt important, tout comme le travail

personnel. Ce n'est peut être pas une prépa

traditionnelle, mais ce n'est pas la fac non

plus, sans être péjoratif. Il est important

d'être sérieux, surtout si on souhaite profiter

de la vie étudiante que nous offre l'école tout

en réussissant ses études.

Page 19: Témoignages s parcours divers scientifiques

De plus l'ensemble de la formation est

en contrôle continu. On garde donc les mêmes

réflexes qu'en Terminale S : interros

fréquentes, besoin de relire ses cours, et des

examens plus complets à la fin du semestre.

Les cours s'articulent en CM (cours

magistraux) associés à un TD et parfois un

TP. Les profs font donc le cours et distribuent

les exercices de TD. Les élèves doivent

préparer les exercices et ce sont

eux qui les font pendant les séances de TD

pour les corriger : fini le recopiage de

corrigés, il faut réfléchir !

En ce qui concerne la pratique, il y en a un

certain nombre, mais la théorie reste très

présente.

Il y a également des semaines de projets

mises en place ; 4 par an, à savoir :

2 techniques (conception et construction d’un

robot suiveur de lignes par ex) et 2 de

communication/langue (je suis parti 10 jours

avec 2 camarades à Londres pour découvrir la

culture des pubs)

C'est vraiment très motivant, et les projets

étant en fin de semestre, ils permettent

vraiment de se changer les idées et de souffler

un peu.

A la fin de ces deux ans nous obtenons un

classement de tous les élèves des prépas

Polytech de France, en fonction de nos

notes des deux années. Ce classement, nous

permet de choisir une spécialité dans le

Polytech de notre choix.

Il faut savoir que dans l'ensemble du réseau,

il y a plus de 80 spécialités.

Sur le papier nos choix sont restreints par

notre classement, mais en réalité la demande

et l'offre des spécialités sont bien adaptées.

Il est très rare de ne pas obtenir une

spécialité qui nous plait, mis à part peut être

pour la spécialité « Génie Civile », spécialité

qui est très demandée.

Un travail constant permet donc facilement

d'obtenir une place là où on le souhaite.

J'ai pour ma part décidé de faire le grand saut

et de partir à Lyon dans la spécialité

« Mécanique ».

Dès le premier jour à Lyon j'ai encore une fois

ressenti l'effet du réseau. Sans connaitre

personne, le premier contact a été beaucoup

plus facile, étant donné que nous venions

pratiquement tous de la famille Polytech.

La spécialité dans laquelle je suis est portée

sur la mécanique (mécanique des solides, des

systèmes multicorps, mécanique des fluides,

des structures, des milieux continus, … en

bref, tout ce qui commence par « mécanique »

et également sur les méthodes numériques

(notamment méthodes des éléments finis et

volumes finis).

Bref, tout ça pour dire que cette formation

est très axée sur la théorie ; il y a énormément

de mathématiques indispensables pour traiter

les problèmes physiques.

C'est là que j'ai commencé à considérer les

maths non plus comme une matière en elle-

même, mais comme une véritable boîte à

outils sans laquelle on ne pourrait rien faire !

Ce point vient également du fait que l'école

essaie le plus possible de nous faire travailler

de manière professionnelle. On n'apprend

plus uniquement pour avoir une note, on nous

explique comment on utilise telle ou telle

notion dans une entreprise, dans un bureau

d'étude et pourquoi c'est important.

Je dirais qu'on commence à avoir une réelle

approche « métier ».

Dans cet esprit là, nous pouvons parler des

stages.

À Polytech Lyon, nous devons réaliser 2

stages de 6 mois, un en 4ème année, et un

en 5ème

année (stage de fin d'étude).

C'est plutôt rare d'avoir un stage de 6 mois

en 4ème

année, en général il ne dure que 3,

Page 20: Témoignages s parcours divers scientifiques

voire 4 mois max, et à mon sens ça fait une

grande différence.

Je suis actuellement au début de ce stage.

Grâce à cette durée plus longue, j'ai pu

décrocher un stage à Clermont Ferrand, au

centre technologique de l'entreprise Michelin.

J'ai un sujet de stage hyper intéressant qui va

énormément m'apporter. Pour vous donner

une petite idée, je travaille sur "un outil de

prédiction de la performance freinage sur sol

mouillé".

En revanche, cette durée rallongée de stage

induit une condensation des cours : il faut

apprendre autant en moins de temps.

Et je peux vous assurer que la légende selon

laquelle « après la prépa on ne fait plus grand-

chose » est totalement fausse.

Je pense travailler plus maintenant que je ne

l'ai fait en prépa. Le travail que l'on nous

demande n'est pas tout à fait le même non

plus. Ce ne sont plus que des exercices,

mais des projets, des études complètes à

réaliser en plus des cours.

Avant de faire un petit bilan je voudrais juste

revenir sur le réseau. Aujourd'hui je me rends

compte que c'est une force considérable (alors

qu'au début, à part les fêtes des évènements

réseaux, on ne voit pas trop ce que cela peut

apporter). Il faut s'imaginer, 11 écoles, plus de

80 spécialités, ça fait beaucoup de nouveaux

diplômés chaque année, et la somme de tout

cela, ça fait énormément d'ingénieurs

Polytech sur le marché du travail.

Et ça, mine de rien, ça joue.

Quand on postule dans une boite, et qu'il y a

déjà des ingénieurs Polytech d'embauchés,

c'est un plus. Sans parler du réseau d'anciens

élèves, un vrai plus.

Aujourd'hui je suis donc en 2ème

année de

cycle ingénieur (4ème

année après le bac).

Je suis resté fidèle à moi même en

poursuivant mes études dans les sciences.

Je me suis vraiment trouvé dans ma

formation, et même si j'ai eu des moments très

difficiles entre « surcharge de travail » et

« problèmes familiaux », j'ai toujours réussi,

grâce au cadre de travail, à l'entourage

personnel (amis proches dans ma formation,

famille) et à l'entourage professionnel

(professeurs, directeurs des études, directeur)

qui sont toujours à l'écoute.

Je suis tout de même très content à l'idée

d'être bientôt diplômé et de pouvoir entrer,

enfin, dans la vie active ! »

D.R – TS – 2011 /2012

Page 21: Témoignages s parcours divers scientifiques

Médecine (avant réforme) à Paris V

puis réorientation en école d’ostéopathie à NICE

« Bonjour.

J’ai obtenu mon bac S en juillet 2004 ; puis

je suis parti suivre PCEM1 (équivalent de

PACES à l’époque) à Paris V, mais sans

succès. J’ai échoué en médecine car j'avais

clairement surestimé mon niveau, et mes

conditions personnelles n’étaient pas

évidentes non plus. Finalement, je me suis

réorienté vers des études d’ostéopathie.

Donc, en 2006, départ pour Sophia-Antipolis,

pour 5 ans d'ostéopathie à l’école Atman ;

c'est mon propre Ostéo montargois qui me

l'avait recommandée à l’époque.

J’avais alors un grand besoin de changement

après des années difficiles mais aussi une

ambiance très dure en médecine.

En ostéopathie, j’ai obtenu une bonne réussite

dans mes études ; j’étais classé dans les

premiers de chaque promo et il y avait plutôt

une bonne ambiance.

Je travaillais en même temps dans la

promotion de l'ostéopathie en général et de la

formation.

Il y avait beaucoup d’anatomie, de

physiologie et de biomécanique, sans oublier

beaucoup de pratique ; puis en deuxième

cycle les « pathos » et là encore beaucoup de

pratique.

La série S m'a vraiment aidé je crois, au

niveau de la logique, du raisonnement et de la

rigueur. Même si je ne me considère pas

comme un "vrai scientifique », je ne regrette

pas d'avoir fait S, car je pense avoir acquis

une bonne culture scientifique et un esprit

critique qui m'aide tous les jours dans mon

travail et en dehors.

A la fin de mes 5 ans, j’ai enchainé une 6ème

année pour obtenir un Master 2 ; j’ai soutenu

mon Mémoire avec succès.

S’est alors ouvert à moi le « merveilleux »

monde de l'activité libérale. C’est un secteur

ultra concurrentiel, dans lequel il est assez dur

de se faire une place, même après 3 ans

d'activité.

Beaucoup de mes amis ont un travail à coté

pour vivre. J'arrive à faire sans ; donc je pense

que çà va, mais le développement est très long

et le principal vecteur de développement est le

bouche à oreille.

Maintenant ce qui est dur c'est le côté

commercial qui nous manque cruellement

(prospection, démarchage, network etc.) qui

est un vrai travail et dans lequel on galère.

Il y a un travail énorme pour recruter les

patients honnêtement ; l'écoute qu'on obtient

des personnels soignants et autres est quasi

inexistante sauf réseau personnel (famille,

amis...)

La profession, même reconnue légalement, est

encore considérée comme « batarde », même

si la qualité de ma formation est irréprochable

et réellement connue pour ça. »

PH.B – TS – 2003 /2004

Page 22: Témoignages s parcours divers scientifiques

1ère année de DTS Imagerie Médicale et Radiologie

Thérapeutique à ORLEANS

« Bonjour.

Après mon bac S en 2015, je me suis

inscrite au lycée Voltaire, en DTS « Imagerie

Médicale et Radiologie Thérapeutique ».

Le DTS dure 3 ans. On a des unités

d'enseignements à valider pour avoir au bout

de la troisième année un diplôme d'État.

Le métier de manipulateur radiologique est

très diversifié ; en effet on peut être

manipulateur radiologique en radiologie

conventionnelle, en scanner, en IRM, en

médecine nucléaire et en radiothérapie.

Les matières sont totalement différentes de

celles du lycée en filière S :

Il n'y a plus de maths ! … Mais on a de

l’anatomie, de la biologie cellulaire, de la

physiologie, de la technologie, de la

cancérologie et de la physique.

La physique est abordable ; on voit juste en

profondeur la structure anatomique d'un

atome et comment apparaissent les rayons X

utilisés en radiologie.

La filière scientifique m'a apportée une

méthode de travail, des bonnes bases de

physique. De plus, la série S était un critère

d'entrée pour la sélection de l'école.

Cette formation, en plus du théorique,

comporte de nombreux pour mettre en

pratique ce que nous voyons en cours.

Cette formation me plaît.

Je suis dans une classe de vingt personnes où

règne une ambiance d’entraide.

Je ne regrette pas mon choix ! »

A.D – TS – 2014/2015

Page 23: Témoignages s parcours divers scientifiques

2ème année en DUT « génie biologique option diététique » à TOURS

« Bonjour.

Pour ma part, je suis en plein dans ma

deuxième et dernière année de DUT génie

biologique option diététique à Tours, que j’ai

intégré après mon bac S en juin 2014.

Je n’ai pas changé de parcours.

Au cours de la première année, sur une classe

de plus de 30 élèves, j’ai été classée 7ème

.

Ce DUT se partage néanmoins en 3 autres

options.

La formation est riche, et professionnalisante,

grâce aux 19 semaines de stage au cours des

deux années.

Le programme est chargé, mais vraiment très

intéressant avec beaucoup d’intervenants pour

la dernière année.

Les portes ouvertes de l’IUT sont début mars

(le 5) donc n’hésitez pas à en parler à vos

élèves, et à venir faire un tour aussi dans cette

jolie ville !

À la fin de cette année scolaire (en septembre

pour ma part), si j’obtiens mon diplôme,

j’aimerais continuer mes études, soit pour

intégrer une licence pro, ou une école

d’ingénieure en agroalimentaire. »

M.R – TS – 2013/2014

Page 24: Témoignages s parcours divers scientifiques

PACES (Première Année Commune aux Etudes de Santé) à TOULOUSE

puis BTS « Diététique » à TOULOUSE

« Bonjour.

J’ai obtenu mon Bac S en juillet 2010.

Puis de Septembre 2010 à juin 2012, j’ai suivi

2 premières années de médecine à l'Université

Paul Sabatier de Toulouse.

J'ai eu la chance lors de ma première PACES

de rencontrer des personnes qui étaient déjà

en train de doubler.

Ils pensaient donc à se réorienter et je me

suis servie de leur expérience pour faire de

même l'année suivante quand les résultats du

premier semestre sont tombés.

Je me suis donc intéressée au métier de

diététicienne nutritionniste.

J'ai fait les portes ouvertes de plusieurs écoles

(privées et privées sous contrat avec l'état)

Par chance j'ai été acceptée à l'institut

Limayrac, école privée sous contrat toujours à

Toulouse.

J'ai donc fait ma rentrée en septembre 2012 en

BTS diététique, BTS très riche et difficile,

avec de nombreuses semaines de stage (en

restauration collective, hôpital ...)

J'ai été diplômée en septembre 2014 : et oui,

les examens de ce BTS se passe en septembre

car le programme est trop dense pour que ce

soit en juin)

J'ai poursuivi, dans la même école, par une

formation supérieure diététique, sorte de

licence pro, dont l'objectif était l'insertion

professionnelle.

Cette 3ème

année se terminait par un stage de 3

mois que j'ai réalisé au cancéropôle de

Toulouse.

Lors de ce stage, j'ai entendu parlé d'une

création de poste dans une société privée.

J'ai postulé et après un entretien j'ai été prise.

Je travaille donc depuis le mois de juin 2015

dans cette société. On s'occupe du retour à

domicile des patients sous perfusions et

alimentation artificielle !

Pour le BTS que j’ai suivi, il vaut mieux un

bac S. Après je crois qu'il ouvre de plus en

plus les portes au bac de type ST2S ...

Dans mon école, il proposait une année de

prépa pour faire une remise à niveau si

besoin.

En général les étudiants postulent et s’ils

considèrent que le BTS va être compliqué

mon école propose la prépa.

Mais toutes les écoles ne fonctionnent pas

comme ça … malheureusement !

Ce que je peux dire avec le recul c'est que

j'étais trop jeune pour la médecine, pas assez

mature et pas préparée au niveau organisation

et méthodologie.

Je suis persuadée que maintenant j'y arriverais

mieux. Mais je ne suis pas mécontente de

mon changement d'orientation, au contraire !

Se sont des études très intéressantes et j'ai

vraiment découvert pleins de chose.

Le métier de diététicien ne se limite pas à un

cabinet libéral. Il y a ce côté là bien sûr mais

pleins d'autres secteurs sont possibles :

hôpital, clinique, centre type cancéropôle,

maison de retraite, centre pour obèse,

thermalisme, cuisine collective, agro

alimentaire ...

Je peux aussi dire aux futurs étudiants que

dans n'importe quelle étude, les stages sont

très importants.

Page 25: Témoignages s parcours divers scientifiques

Dans mon cas, c'est grâce à ça que j'ai trouvé

mon premier emploi.

C'est un concours de circonstances bien sûr,

mais c'est aussi parce que tout s'est bien

passé, que j'avais créé une relation avec les

diététiciennes et la cadre qui me dirigeait que

j'ai pu avoir l'info et leur appui !

Depuis tout ce temps, je n'ai pas quitté

Toulouse et je vis avec mon copain que

j'ai rencontré en médecine et surtout j'ai repris

la danse cette année ! Quel bonheur

M.V – TS – 2009/2010

Page 26: Témoignages s parcours divers scientifiques

Pharmacie (échec), puis réorientation en Licence de Biologie

Master « Biologie Santé » + Master « Conseil Génétique »

Master Pro « pathologie humaine spécialité conseil génétique »

« Bonjour.

J'ai eu un Bac S en 2008 sans mention (et

obtenu de justesse).

Il est certain que je ne travaillais pas assez.

À l'époque, je ne savais pas ce que je souhaitais

faire comme métier plus tard.

Au dernier moment, j'ai décidé de faire ma

rentrée à la fac de pharmacie.

La première année a été très difficile : parce

qu'il y a l'éloignement familial, mais surtout

parce qu'il fallait vraiment se mettre à travailler.

Je n'ai pas réussi le concours et ceci même avec

un redoublement.

Mais avec le recul, je ne regrette pas d'avoir

fait ces deux années. En effet, j'ai pu acquérir

une bonne méthode de travail mais aussi, j'ai pu

me rendre compte de ce que j'aimais vraiment :

la génétique et la biologie moléculaire.

Alors bien évidemment, la fac de pharmacie ne

me convenait pas.

Après quelques recherches sur les débouchés

possibles en génétique, j'ai découvert le métier

de conseiller en génétique et c'est vers cela que

mes études se sont orientées.

Ainsi, j'ai fait une licence de biologie puis un

master de biologie santé dans une autre

académie.

J'ai bien évidemment postulé pour le master de

conseil en génétique après ma 3ème

année de

licence, puis après ma 1ère

année de Master bio

mais le Master conseil génétique est très

sélectif (15 admis par an), et je n'ai été

acceptée qu'après ma 3ème

demande !

Il faut beaucoup de persévérance, ne pas avoir

peur de "bouger" et être passionné quand on

rentre dans un parcours d'études aussi long.

Je pense également qu'il est nécessaire de se

renseigner sur les débouchés de la formation

avant même de s'engager dans ce type d'étude.

De ce que j'ai pu constater, en fac de biologie,

il y a très peu de débouchés et beaucoup se

réorientent de la 1ère

à la 3ème

année de licence.

Après la licence, la quasi totalité des étudiants

continuent en master et après le master (car il y

a très peu de masters vraiment professionnels)

un certain nombre réalisent un doctorat.

Je conseille à tous ceux qui souhaitent être

chercheur de se renseigner sur le métier et de

réaliser des stages lorsque c'est possible.

Je suis actuellement en 1ère

année de Master pro

pathologie humaine spécialité « conseil

génétique ».

Après ce master, je serais conseillère en

génétique. C'est un métier de santé, dont

l'objectif est de conseiller, d'accompagner et

d'informer les patients/couples ou leurs familles

et qui s'effectue en binôme avec des médecins

généticiens. »

E.C – TS – 2007/2008

Page 27: Témoignages s parcours divers scientifiques

BTS Anabiotec (Analyses Agricoles Biologiques et Biotechnologiques) à AUXERRE

« Bonjour.

Pour ma part j'ai eu mon BAC S en 2009 et

les matières scientifiques étaient vraiment ce

qui m'intéressait le plus !!

C'est pourquoi j'ai continué dans cette voie et

choisi de faire un BTS Anabiotec (Analyses

Agricoles Biologiques et Biotechnologiques)

qui se fait à Auxerre dans le lycée agricole de

la Brosse.

J'ai voulu, par ce BTS, rester dans un cadre

très scolaire loin de la Fac qui demande

beaucoup trop d'autonomie pour moi,

autonomie que je ne me sentais pas le courage

d'assumer.

Mon BTS est général sur le métier de

technicienne de labo car un grand nombre de

matières sont étudiées comme bien sûr la

physique - chimie et les techniques

séparatives mais aussi la microbiologie,

l'enzymologie, l'hématologie et bien d'autres !

Lors de mon BTS j'ai eu un stage de 3 mois à

faire qui m'a permis de mettre un premier pied

dans le monde du travail et une fois mon

diplôme obtenu en 2011 j'ai travaillé dans la

laboratoire pharmaceutique où j'avais fait mon

stage car j'avais fait mes preuves et ils avaient

été satisfaits de mon travail.

J'y ai travaillé jusqu'à fin 2013 avec

différentes mission d'intérim et un long CDD

puis, comme mon BTS ouvre les portes de

tous les domaines où l'on trouve des analyses

(pharma, agroalimentaire, médical ...), j'ai eu

un CDD chez un prestataire en analyses

microbiologiques pour des produits

cosmétiques.

Une fois cette mission terminée, j'ai postulé à

la centrale nucléaire de Dampierre et j'ai été

prise en intérim en avril 2014. Durant ma

mission un poste s'est ouvert et j'ai alors été

embauché en CDI chez EDF.

Je travaille donc maintenant dans un domaine

à mille lieux de ce que j'aurais pu imaginer à

l'époque de mon BAC mais c'est un travail

intéressant dans lequel je m'épanouis avec

non seulement du travail en laboratoire mais

aussi sur le terrain, comme par exemple tout

l'entretien et le dépannage des différents

automates que nous avons. »

J.B – TS – 2008/2009

Page 28: Témoignages s parcours divers scientifiques

« Prépa Privée – Concours Psychomotricité » MONTPELLIER

« Bonjour.

J'ai eu mon bac en 2014 avec mention

Assez Bien et 12 en maths (alors que j'avais 8

toute l'année … comme quoi, la vie est faite

de surprises) !

Pour mes vœux Post-Bac, je m'étais inscrite

dans une prépa privée pour essayer d'entrer

dans une école de psychomotricité.

Et je continue toujours mon chemin dans cette

voie !

Alors, pour commencer par le plus triste, je

n'ai pas eu mes concours (4 en tout) l'année

dernière ! Je les ai tous ratés de pas grand

chose, mais c'était quand même insuffisant.

J'ai beaucoup travaillé, donc forcément j'étais

un peu déçue, mais en même temps je m'y

attendais un peu !

Pour autant, je n’ai pas baissé les bras et j'ai

recommencé une seconde année de prépa !

Je suis actuellement toujours à Montpellier, et

vis chez ma grand-mère, qui est ravie de

m'avoir à ses côtés !

Les conditions pour travailler sont au top,

Montpellier est une ville super où j'ai

rencontré plein de nouvelles personnes, et où

je fais de nombreuses activités.

En plus, les jours sont très souvent

ensoleillés..... Que demander de plus ?

Au niveau des cours, c'est plutôt de la révision

pour moi cette année, et je me sens beaucoup

plus à l'aise ! J'ai de très bons résultats,

encourageants pour les concours !

Le premier est à Toulouse le 1er Mars, puis ça

s'enchaîne jusqu'au 12 Mai ; cette année j'en

passe 7, donc je sais d'avance que ça va être

éprouvant, tant physiquement par tous les

déplacements, que moralement !

Je croise les doigts pour que cette année soit

la bonne, parce que c'est vraiment le métier

qui me plait et que je veux faire le restant de

mes jours !

Je vais également remplir APB, pour ne pas

me retrouver sans rien, ce qui fait assez

bizarre d'ailleurs, mon petit frère étant en Tale

,

on le remplit ensemble !

Enfin voilà les nouvelles que je pouvais vous

donner.

En tout cas je peux vous dire que je suis très

heureuse de ma vie étudiante et que je me

porte au mieux !

A-C.D – TS – 2013/2014

Page 29: Témoignages s parcours divers scientifiques

2ème année de BTS « SIO SLAM » (Service Informatique

aux Organisations) à ORLEANS

« Bonjour.

Je suis en seconde année de BTS SIO

SLAM au lycée Benjamin Franklin à Orléans.

Pour faire simple, il y a deux spécialisations

pour ce BTS : Développement (option SLAM

pour « Solutions Logicielles et Applications

Métiers ») et Réseau (SISR).

On peut choisir l'option que l'on souhaite

après le premier semestre de cours en

commun qui nous permet de nous décider.

Pour l'option SLAM, nous faisons du

développement Web, de la gestion de Base de

Données, de la programmation orientée objet

(qui amène le développement d'applications

Android), ... .

Pour l'option SISR il s'agit plus de la gestion

de réseau (serveurs et machines) et de tout ce

qui va avec.

Un des avantages de ce BTS est qu'il implique

deux stages : un en fin de première année de 6

semaines (de début juin à début juillet) et un

en seconde année de 5-6 semaines (que j'ai

commencé début janvier et se terminera début

février).

Ces stages sont un avantage puisqu'en

continuant les études ou même si on arrête

après les deux ans de BTS (déconseillé pour

l'option SLAM), on aura déjà eu une

expérience en entreprise. »

L-G.B – TS – 2013/2014

Page 30: Témoignages s parcours divers scientifiques

IUT « Informatique » à ORLEANS

Puis L3 « Ingénierie Informatique » à ORLEANS

« Bonjour.

Alors pour commencer j'ai eu mon bac en

juillet 2013. Je me suis ensuite orienté en

informatique en m'inscrivant à l'IUT

Informatique d'Orléans qui est une formation

sur 2 ans. C'était vraiment une formation

géniale, intéressante et avec beaucoup de

travaux pratiques.

J'ai beaucoup appris là-bas à travers de

nombreux projets et de TD et TP (travaux

dirigés/pratiques).

L'ambiance à l'IUT était super, tout le monde

est sympa, je crois que je ne me suis jamais

fait autant d'amis si rapidement.

Niveau enseignement, ce n'est pas comme à la

fac, les élèves sont relativement suivis, les

profs sont plus impliqués, enfin, c’est mon

impression.

On a eu des cours d'expression corporelle en

début d'année (dirigés par un acteur de

théâtre). C'est un cours où on fait

principalement des jeux (des mimes, des mini

pièces de théâtre, ce genre de choses). C'était

très drôle et vraiment génial et ça permettait

aux élèves du groupe de se rapprocher les uns

des autres, de faire connaissance.

Concernant les autres matières enseignées, on

a eu :

- initiation à la maitrise de Linux

- initiation à la programmation

- programmation en langages python, java,

c, c++ (un langage par semestre)

- développement web (html, css, java

script) --> ça c'est cool, on fait des trucs

très visuels

- programmation mobile (Android)

- base de données

- projets à faire en binôme (il y en a

minimum un par semestre, comme par

exemple « programmer un jeu de société

basique » ou « faire une page web » ou

« créer des petits logiciels » (par exemple

créer une bibliothèque, ou création d'un

logiciel web de cinéma) ou « créer un logiciel

de gestion de championnat de handball (projet

de fin de première année par groupe de 4), ou

un projet 3D, « recréer le système solaire » ou

encore un projet de suivi de flotte sur

pc/mobile (projet de fin de DUT) .

- programmation openGL (3D)

- réseau

- Mathématiques (théorie des ensembles,

automates, analyse et méthodes

numériques, probabilités, statistiques)

- expression et communication

- des langages de modélisation qui servent

à représenter ce qu'on veut réaliser puis

développer (UML)

- PPP (projet personnel et professionnel)

- Anglais

Ensuite des matières que je n'aimais pas trop,

parce que je ne voyais pas trop à quoi ça allait

nous servir :

- économie/droit

- comptabilité

Et celles que je n'aimais pas du tout parce que

c'était vraiment dur :

- programmation en assembleur

- programmation microcode

- aide à la décision (fouille de données)

C'est tout pour l'IUT.

A la fin des deux ans, on doit effectuer un

stage en entreprise de deux mois pour lequel

on est préparé tout au long de l'année.

Page 31: Témoignages s parcours divers scientifiques

J'ai pu faire un stage dans une entreprise de

gestion de crise appelée IREMOS.

J'ai travaillé sur un logiciel web de

communication où je développais des

fonctionnalités pour un module d'envoi

d'alertes.

J'ai appris énormément durant ces deux mois

de stage en programmation web, en gestion de

crise et en solution de sûreté.

J'ai obtenu mon DUT dans trop de difficultés,

ma moyenne tournait autour de 12.

Cette année, je me suis inscrit en Licence 3

Ingénierie Informatique à la fac de sciences

d'Orléans mais ça ne me plait pas du tout ; j'ai

l'impression de ne rien apprendre.

Je pensais que c'était la suite logique du DUT

au niveau de la formation mais ce n'est pas le

cas (j’ai le sentiment que les professeurs de la

fac m'ont induit en erreur).

Cette année, on ne programme presque pas, il

n'y a pratiquement que de la théorie, je crois

que c'est une filière qui est plus destinée à la

recherche. Je voulais faire du développement

alors ça ne me plait pas du tout.

D'ailleurs je ne connais pas grand monde qui

est satisfait de cette L3.

Du coup, mes résultats sont très très moyens

cette année ; mais heureusement je ferai mon

stage de fin d'année dans la même entreprise

que l'année dernière.

Que j'obtienne ma L3 ou non, je compte faire

l'année prochaine une licence professionnelle

en réseau et communication proposée par

l'IUT d'Orléans (valeur sûre) ; mon DUT me

sert de passerelle pour pouvoir intégrer cette

formation.

Je veux aller en licence pro, parce que là-bas

je sais que je vais faire beaucoup de pratique

et en plus celle de l'IUT est spécialisée en web

et mobilité (et j'adore le développement web).

Depuis 3 ans, je loue un petit appartement en

centre-ville chez un particulier, je trouve ça

plus confortable qu'une résidence étudiante.

Je suis content de mon bac S, parce que même

si je n'aimais pas tout, c'est grâce à lui que j'ai

pu faire ce type de formation. »

V.R – TS – 2012/2013

Page 32: Témoignages s parcours divers scientifiques

1ère année de « CESI » à ORLEANS

« Bonjour.

Pour ma part je me suis installé à Orléans.

Après le Bac S, j'ai intégré le CESI dans sa

branche spécialité informatique.

J'entame donc ma première année de cycle

d'ingénieur en informatique.

C'est un dépaysement total pour moi et les

deux autres du Lycée En Forêt présents dans

ma promo.

En effet, nous n'avons pas de cours, la

méthode de travail est complètement

différente de ce que j'ai rencontré jusque là, et

j'ai même songé à me réorienter en début

d'année car je n'y arrivais pas.

Mais plus le temps passe plus je m'y fais et je

pense aller au bout des 5 ans avec de

nombreuses certifications sur la route.

Et actuellement dans le cadre de notre

formation, nous commençons à chercher nos

premiers stages afin d'apprécier ce qu'est

réellement l'univers dans lequel nous allons

être amenés à évoluer. »

R.ND – TS – 2014/2015

Page 33: Témoignages s parcours divers scientifiques

BTSA « Aménagements Paysagers » à

ISA (Ingénieur Paysage par apprentissage) à LILLE

« Bonjour.

Je suis actuellement à Lille en dernière

année du diplôme d'ingénieur du Paysage,

formation en alternance (Je travail sur la

région parisienne).

Après mon BAC S, spécialité SVT obtenu en

Juin 2011, j'ai suivi et obtenu un BTSA

(Brevet de Technicien Supérieur Agricole) en

Aménagements Paysagers avec mention très

bien malgré mes appréhensions de

commencer des études techniques.

Je suis optimiste pour la suite, car ce diplôme

permet réellement d'apprendre une

méthodologie de travail et de maitriser une

palette de domaines d'expertise large.

Grâce à ce cursus, j'ai eu la chance de

voyager, avec notamment un voyage de deux

mois à Malte.

Cela m’a alors donné l'envie de tenter une

expérience étrangère beaucoup plus longue en

début de carrière (Pays Scandinave).

La suite pourrait être la préparation du

concours ONF ou alors une spécialisation

dans le domaine de la botanique afin de

mener à des compétences d'expertise du

patrimoine végétal. »

M.L – TS – 2010/2011

Page 34: Témoignages s parcours divers scientifiques

Début d’année en PACES à LILLE

puis réorientation à l’ISA (école d’ingénieur en agriculture,

agroalimentaire environnement et paysage) à LILLE

« Bonjour.

Après le bac en juin 2015, je suis allée à

l’Université Catholique de Lille en « prépa

PACES ».

J'étais classée environ 350ème

sur 500 au

premier semestre.

Après les premiers concours l'ambiance s'est

dégradée, il y avait trop de pression et un

esprit de concours qui ne me plaisait pas.

Les matières enseignées m'intéressaient mais

je ne m'épanouissais pas dans le fait de ne

travailler que sur l'Homme. Je voulais plutôt

apprendre des choses sur le domaine animal et

végétal.

J'ai donc décidé d'arrêter.

J'ai réussi la sélection d'entrée de l'ISA Lille

(une école d'ingénieur en agriculture,

agroalimentaire, environnement et paysage) et

j'y étudie cette année.

Je suis en première année de prépa.

Les matières sont principalement la biologie

et les sciences exactes : j'ai de la biologie

végétale et animale, de la géologie, de la

biologie cellulaire, des maths, de la physique,

de la chimie, de la comptabilité, de

l’économie, de la biochimie, l’anglais, de

l’"agriculture", de la communication, de la lv2

du sport mais aussi des stages.

La svt les maths la physique et la chimie de

terminale S sont les bases de ce que je fais

maintenant ; Et comme en TS, ma difficulté

reste surtout les maths... !

La charge de travail est importante mais

l'ambiance est très bonne, car il n'y a plus de

concours !

Au niveau logement, j'habite dans un

appartement proche de l'école, ce qui est

pratique.

Cette école me donnera un titre d'ingénieur ; il

y a énormément de métiers différents à la

sortie : par exemple en agroalimentaire,

l'agriculture, travailler dans les finances, les

énergies renouvelables, ...

Les deux premières années sont un tronc

commun, puis on se spécialise en 3ème

, 4ème

et

dernière année.

Moi, j'aimerais travailler dans la dépollution

des sols et/ou de l'eau ; on a beaucoup de

stages pour trouver notre voie. »

M.T – TS – 2014/2015

Page 35: Témoignages s parcours divers scientifiques

IUT « Génie Civil » à BOURGES

puis

ECOTEC à PARIS

(Ecole d’ingénieur d’étude et d’économie de la construction)

puis

Contrat « VIE » au KENYA

(Volontariat International en Entreprises)

« Bonjour.

Après avoir obtenu mon Bac S en 2002, je

me suis inscrit à l’IUT Génie Civil à Bourges.

A la suite de quoi, j’ai poursuivi en Ecole

d’ingénieur d’étude et d’économie de la

construction ( ECOTEC Paris St Lambert) en

alternance.

Le DUT de génie je l’ai fait en compagnie

d’A.P (un de vos anciens élèves) et on est

resté très copains.

Après nos études et avoir travaillé et

économisé pendant 3 ans, nous sommes

partis effectuer un Tour du Monde pour un

peu moins d’un an …

Nous nous sommes bien régalés !

C’est à mon retour de tour du monde que j’ai

trouvé le contrat VIE pour le Kenya.

C’était facile pour moi car d’habitude les gens

qui postulent pour les VIE ont 23/25 ans et

presque pas d’expérience professionnelle…

Moi j’avais 28 ans et j’avais travaillé depuis

mes 20 ans grâce à l’alternance…

J’ai même eu la chance de choisir entre la

Cote d’ivoire d’après-guerre civile et le

Kenya …

J’ai pris Kenya pour apprendre l’anglais et

pour ne pas me retrouver à l’étranger entre

français … »

C.M – TS – 2001/2002

Page 36: Témoignages s parcours divers scientifiques

IRF « Technicien de Laboratoire Médical » à CHAMBRAY LES TOURS

« Bonjour.

Après avoir obtenu mon bac S en juin 2013

et après avoir échoué au concours

d’infirmière (qui était mon premier choix),

j’ai finalement intégré sur concours l’Institut

Régional de Formation des Techniciens de

Laboratoire Médical (IRFTLM) de Chambray

les Tours (37), école paramédicale.

Le concours est basé sur le programme de la

série S.

Cette formation se déroule sur 3 ans pour

obtenir le diplôme d’Etat de Technicien de

Laboratoire Médical, avec un enseignement

séparé en 3 domaines : cours magistraux,

travaux pratiques et de nombreux stages en

laboratoire privé ou public.

En première année, la classe était en effectif

très réduit (25).

Les premières semaines se sont avérées un

peu difficiles : nous n’étions que quelques uns

à intégrer la formation directement après le

bac, les autres élèves se réorientant après la

première année de médecine ou licence

biologie par exemple.

Ensuite, plusieurs matières étaient toutes

nouvelles pour moi : bactériologie,

hématologie, biochimie, santé publique,

biologie moléculaire, anatomie et cytologie

pathologiques, parasitologie ... et j’en passe.

J’ai fait un peu de physique, de chimie et des

mathématiques en première année.

Le bac S m’avait apporté la rigueur et les

méthodes de travail nécessaires à cet

apprentissage.

L’ambiance de la classe était assez bonne et il

n’y avait pas de compétition.

J’ai fini ma première année avec environ

13/20 de moyenne.

Nous étions encore moins nombreux en

deuxième année et toujours en troisième (16).

Ma moyenne de deuxième année était

d’environ 14/20 et je suis actuellement en

dernière année de formation, avec une

moyenne actuelle de 14/20.

Je me situe dans la moitié supérieure de la

classe.

C’est finalement la première année qui m’a

paru la plus difficile, de par la nouveauté des

nombreuses matières, mais d’un point de vue

général presque plus facile que la TS, malgré

une grosse quantité de connaissances à

mémoriser pour les partiels.

Je n’envisage pas de poursuivre d’études

après l’obtention de ce diplôme mais plutôt de

travailler tout de suite dans un laboratoire

médical. »

A.E – TS – 2012/2013