téléphones mobiles et antennes-relais : risques pour la santé?

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Téléphones mobiles et antennes-relais : risques pour la santé? Jean-François Doré INSERM UMR 590, Centre Léon Bérard, Lyon Conférence ERI, Centre Léon Bérard, 28 septembre 2010

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Téléphones mobiles et antennes-relais : risques pour la santé?. Jean-François Doré INSERM UMR 590, Centre Léon Bérard, Lyon Conférence ERI, Centre Léon Bérard, 28 septembre 2010. La téléphonie mobile en chiffres. Développement “ explosif ” depuis une vingtaine d’années : - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Téléphones mobiles et antennes-relais :

risques pour la santé?

Jean-François DoréINSERM UMR 590, Centre Léon Bérard, Lyon

Conférence ERI, Centre Léon Bérard, 28 septembre 2010

Page 2: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

La téléphonie mobile en chiffres

• Développement “explosif” depuis une vingtaine d’années:– Téléphones mobiles (GSM, UMTS)– Accès Internet sans fil– Usages nomades, DECT

• Monde: 750 000 abonnements en 1985, 3,3 milliards en 2007 (OCDE)

• France: – 61,9 millions abonnements en juin 2010

(progression 4,2% /12 dernier mois); pénétration : 95,8% (ARCEP)

– 70 000 stations de base (au total: 140 000 stations radioélectriques: 12 000 radio TV, 58 000 réseaux radio professionnels, police, SAMU…)

Page 3: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Croissance rapide de la téléphonie mobile en France

(Déc 07 à Juin 10)Source : ARCEP

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Inquiétudes et controverse• USA, fin des années 1980, procès contre les

constructeurs suite au décès d'une patiente atteinte de tumeur cérébrale

• Europe, premières inquiétudes fin des années 1990, mais sur le déploiement des antennes: opposition locale aux nouvelles implantations : préoccupations esthétiques, patrimoniales, démocratie locale, puis sanitaires

• Conflit d'aménagement - « risque sanitaire »• Conflits judiciaires• « Grenelle » des ondes

Page 5: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Inquiétudes et controverse (suite)

• Les premiers rapports d'experts alimentent la controverse (Rapport Zmirou et principe de précaution)

• Prises de position de certains scientifiques• Associations: Agir pour l'environnement,

Priartem, Criirem, Robins des Toits, Next-up• Attitude des opérateurs• Mobilisation autour de « clusters » de cancers

de l'enfant (St Cyr l'Ecole, Ecole Gerson)• Electrohypersensibilité

Page 6: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Programmes de recherche• Mobile Telecommunications and Health

Research Programme (MTHR) (2001)– 28 projets de recherche (23

terminés)• Programme allemand DMF (2002-2008)

– 17 M€ 54 projets (36 terminés)• Fondation Santé Radiofréquences (2005)

– 4,8 M€ pour 5 ans 26 projets

Page 7: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Rapports d'experts. Programmes de recherches

subventionnés• Rapport 2006 du Conseil en Santé des Pays-Bas• Rapport d'avancement 2006-2007 OMS The

International EMF project• Mobile Telecommuniction and Health Research

Programme 2007• Office Fédéral Suisse de l'environnement

(2007)• Programme allemand DMF (2008)• StrahlenschutzKommission (SSK), 2008

Page 8: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Rapports d'experts. Groupes d'experts

• Expert Group on Health Effects of Electromagnetic Fields (IRL, 2007)

• SCENIHR (UE,2007)• FDA/FCC Sécurité des radiofréquences

(USA, 2008)• Recent Research on EMF and Health Risks

(Autorité Suédoise Radioprotection, 2008)• National Research Council (USA, 2008)• Natl Col Center Environ Health (CDN,

2008)

Page 9: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Rapports d'experts. Groupes d'experts

• FRANCE : 8 rapports en 8 ans!– DGS 2001 (Zmirou)– OPECST, 2001– AFSSE 2003 (Veyret)– AFSSE 2005 (Hours)– INERIS 2002– CSC 1997, 2002– AFSSET 2009– OPECST 2009

Page 10: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Autres Rapports

• Rapports « militants »– BioInitiative– Ondes de choc– 15 raisons .....

Page 11: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Le rapport « Radiofréquences » Afsset 2009 : une expertise

collective• L’expertise collective est une garantie

d’exhaustivité de l’état des connaissances• La présence de disciplines différentes permet la

confrontation de différentes opinions, et l’expression d’éventuelles positions divergentes 

• Elle repose sur la compétence et l’indépendance des experts, et la collégialité des débats

• Transparence, ouverture et traçabilité (respect de la Norme NF X 50-110 qualité en expertise)

• Indépendance du rapport ou de l’avis

Page 12: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Le Rapport « Radiofréquences » de l’Afsset (Octobre 2009)

• L’expertise menée par l’Afsset est inédite tant par l’exhaustivité des publications analysées que par la méthode et l’approche novatrice développée afin de la réaliser.

• L’expertise a analysé plus de 800 publications (la base Afsset recense actuellement 3 500 références).

• Le travail a fait se confronter diverses écoles de pensées des scientifiques, des parties prenantes et des lanceurs d’alerte, notamment au travers d’auditions.

• Les sciences humaines ont été prises en compte dans le processus d’expertise.

• Enfin, pour la première fois un observateur issu du monde associatif aura suivi l’intégralité des débats.

Page 13: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

GT Radiofréquences - Afsset• 13 membres :

– GT multidisciplinaire intégrant des experts des sciences humaines et sociales

– +1 observateur du milieu associatif• 13 réunions (22 jours); 1ère réunion 11

septembre 2008• 24 auditions + 9 contributions écrites• Plus de 800 publications postérieures à

2004 analysées (+ littérature grise)• Ensemble des RF, électrohypersensibilité

Page 14: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

GT RF Afsset• Plusieurs axes:

– Analyse des effets biologiques et sanitaires des CEM. Examen des recherches en biologie, médecine, épidémiologie

– Évaluation de l'exposition des personnes– Analyse des réglementations internationales– Perception des risques et analyse de la

controverse publique• Rapport : 457 pages + Annexes• http://www.afsset.fr/upload/bibliotheque/

049737858004877833136703438564/Rapport_RF_final_25_091109_web.pdf

Page 15: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Spectre du rayonnement électromagnétique

Page 16: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Bande de fréquences Services / Applications

9 kHz – 30 MHzRadiodiffusion Grandes Ondes, Ondes Moyennes et Ondes Courtes - Détecteurs de victimes d’avalanches - Trafic amateur - Systèmes de détection antivol (RFID) - lecteur de cartes sans contact (RFID) - Applications médicales (*)

30 MHz – 87,5 MHzTélédiffusion analogique et numérique (bande I) - Réseaux professionnels (taxis, pompiers, gendarmerie nationale, réseaux radioélectriques indépendants…) - Radioamateurs - Microphones sans fil - Radiolocalisation aéronautique - Radars - Applications médicales (*)

87,5 – 108 MHz Radiodiffusion en modulation de fréquences (bande FM)108 – 136 MHz Trafic aéronautique (balisage et bande « air »)

136 – 400 MHzTélédiffusion analogique et numérique (bandes II et III) - Réseaux professionnels (police, pompier, SAMU…) - Fréquences réservées au vol libre (talkies walkies) - Trafic amateur (bande « des 2 mètres ») - Trafic maritime (bandes VHF marine) - Radiomessagerie ERMES

400 – 470 MHzBalise ARGOS - Réseaux professionnels (gendarmerie, SNCF, EDF…) - Trafic amateur (bande « 432 ») - Télécommandes et télémesure médicale – Systèmes de commande (automobile (RFID) - Réseaux cellulaires TETRA et TETRAPOL - Applications médicales*)

470 – 860 MHz Télédiffusion bandes IV et V (analogique et numérique)

860 – 880 MHz Bande ISM (Industriel, Scientifique, Médical) : appareils à faible portée type alarmes, télécommandes, domotique, capteurs sans fil, RFID

880 – 960 MHz Téléphonie mobile GSM 900 : voies montantes et voies descendantes960 – 1710 MHz Radiodiffusion numérique - Réseaux privés - Faisceaux Hertziens

1710 – 1880 MHz Téléphonie mobile GSM 1800 : voies montantes et voies descendantes1880 – 1900 MHz Téléphones sans fil DECT1920 – 2170 MHz Téléphonie mobile UMTS2400 – 2500 MHz Bande ISM : réseaux Wi-Fi - Bluetooth - Four micro-onde3400 – 3600 MHz Boucle locale radio large bande de type WiMAX

>3600 MHz Radars - Boucle locale radio - Stations terriennes – Faisceaux Hertziens

Page 17: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Rayonnement d'un émetteur radioélectrique

Emetteur omnidirectionnel

Pour une même puissance d’émission, la densité de puissance reçue en un point donné varie en fonction du diagramme de rayonnement et de la position de l’émetteur

Puissance électrique fournie

Diagramme de rayonnement (Gain)

Densité de puissance reçue

Puissance électrique fournie

Emetteur directionnel

Page 18: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Téléphone mobile : comment cela marche?

Zone de couverture des antennes de la station de base

Station de base

Deux cellules non adjacentes peuvent réutiliser les mêmes canaux de transmission (fréquences)

Zone rurale

Zone urbaine

Page 19: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Localisation des stations radioélectriques et des points de mesures de champs : www.cartoradio.fr

Page 20: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

www.cartoradio.fr

Page 21: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Applications Puissance maximale Portée d’émissionapproximative

Émetteur de radio ondes courtes Jusqu’à plusieurs millions de Watts indicative 5 000 km

Émetteur FM 10 000 W indicative 20 km

Émetteur de télévision 20 000 W indicative 100 km

Téléphone DECT : base fixe en émission permanente 0,25 W réglementaire 200 m

Réseaux de téléphonie mobile

Téléphone mobile GSM 900 / 1800 Téléphone mobile UMTS (3G)

2 W / 1 W0,25 W réglementaire 10 km

Antenne directionnelle de macro cellule (pylône, toit terrasse…) Quelques dizaines de Watts (*) indicative 10 km

Antenne directionnelle de micro cellule (façade d’immeuble) Quelques Watts indicative 1 km

Antenne directionnelle de pico cellule à l’intérieur des bâtiments 1 W indicative 500 m

Four micro-onde (émetteur dans une cavité métallique) 2 000 W indicative Uniquement à l’intérieur

du four

Emetteur Wi-Fi 0,1 W réglementaire 500 m

Emetteur Bluetooth (ordinateur ou périphérique sans fil) 0,1 W réglementaire 20 m

Antenne omnidirectionnelle WiMAX 1 W indicative 1,5 km

Puissances et portées d'émetteurs radiofréquences

Page 22: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Interactions onde – matière vivante. Effets biologiques des

CEM• L'observation d'un effet biologique, a

fortiori en conditions expérimentales, ne signifie pas forcément qu'il entraine un dommage et encore moins qu'il se traduise par un effet sur la santé

• Un impact sur la santé n'intervient que lorsque des effets biologiques entrainés par une agression dépassent les limites d'adaptation du système biologique considéré.

Page 23: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Effets biologiques des CEM• Les phénomènes biologiques dépendent

de l'interaction ondes/matière à la fréquence considérée

• Effets bien établis :• Jusqu'à 100 kHz: Champs et courants induits

pouvant entrainer la stimulation de tissus excitables (système nerveux et muscles)

• Au dessus de 10 MHz: échauffement (par orientation des molécules d’eau)

• Entre 100 kHz et 10 MHz: les 2 phénomènes

Page 24: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Autres effets biologiques des CEM ?

• Effets faisant l’objet de débats scientifiques : • Génotoxicité, cancer ? • Multiplication cellulaire ?• Perméabilité barrière hémato-encéphalique ?• Perturbations enzymatiques et hormonales ?

Page 25: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Dosimétrie : zones de champ proche et de champ lointain

Antenne de Wifi (borne d’accès ou PC)

Antenne

Zone de champ proche

Antenne de radiodiffusion FM

Antenne de station de base GSM 900

Antenne de station de base UMTS

Onde électromagnétique non forméeà Evaluation du DAS

Distance qui dépend de la longueur d’onde et de la dimension de l’antenne

3 m

30 cm

13 cm

15 cm

H377E

Zone de champ lointain

Onde électromagnétique forméeà Mesure de E ou H

Page 26: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Interaction CEM non ionisants - organisme

vivant• Mesure des expositions « en zone de

champ proche »• Densité de courant induit

• En dessous de 10 MHz• Mesurer le courant traversant les tissus• Ampères par m2 (A / m2)

• Débit d’Absorption Spécifique (DAS)• De 10 MHz à 10 GHz• Quantifier l’énergie absorbée par la matière vivante• Watts par Kg de tissus (W / Kg)

Page 27: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Établissement des seuils de protection (effet critique)

• Études expérimentales sur l’homme et en milieu de travail :

• Effet limite : Échauffement des tissus < 1°C lors exposition 30 minutes à un champ délivrant 4 W/kg

• Facteur de protection : 10 (facteur suppl pop générale : 5)• valeur seuil (travail ) : 0,4 W / kg• valeur seuil (population générale) : 0,08 W / kg

• 0,08 W/kg pour le corps entier• 2 W/kg pour tête et tronc• 4 W/kg pour les membres

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Établissement des seuils de protection retenus en champ

proche (téléphone)• Débit d’Absorption Spécifique

• Valeur limite (téléphones mobiles vendus en France) : 2 W/kg

2 W / kg Mesurer une variation de 0,1 °C

Possible, mais délicat et difficile

Page 29: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Connaissance de l’exposition actuelle en champ proche (téléphone et autres

émetteurs)• Téléphone mobile (GSM) et clé USB 3G

• DAS de 0,1 W/kg à 1,8 W/kg (en fonctionnement max.)(modèle tête, téléphone 250 mW = équivalent à 15 V/m )

• 99% énergie absorbée par hémisphère cérébral côté téléphone

• Téléphones “sans fil” DECT• 0,01 à 0,05 W/kg

• Réseau Wi-Fi (WLan)• < 0,2 W/kg

• Interphone bébés• < 0,1 W/kg

• Systèmes Bluetooth• < 0,5 W/kg

• Plaques de cuisson à induction20 à 50 kHz

• < 2 A/m à d=30 cm• 25 A/m à surface de bobine

risque mains ?

Page 30: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Exposition en champ éloigné (antenne)

Page 31: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Seuils de protection retenus en champ éloigné (antenne)

• L’énergie transférée est infime … non mesurable en °C• La mesure de DAS est remplacée par :

(au choix ! )

Près d’une antenne rayonnant 41 V/m, le corps absorbe au maximum 0,08 W/kg (corps entier)

Page 32: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Exposition du public en champ éloigné (antenne)

• ANFR - 13000 mesures (2500 mesures / an)• Demande généralement liée à la présence d’antennes

• 97% des mesures sont inférieures à 10% des valeurs limites d’exposition

• 80% des mesures sont inférieures à 2 V/m

Page 33: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Exposition individuelle globale moyenne

• Études JF Viel à Besançon et Lyon (OEM, 2009 - Environ Int, 2009)• Exposimètres portés 24 h par 377 personnes

• 99% des mesures < 1 V/m• Mesures moyennes

• FM 0,044 V/m • WiFi 0,038 V/m• téléphones sans fil 0,037 V/m• téléphones mobiles 0,036 V/m

Page 34: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Exposition du public : antennes ou téléphone?

• Réseaux cellulaires de téléphonie mobile : complexité de la répartition des niveaux d’exposition autour des antennes de stations de base. Cette complexité est notamment due à la grande variabilité des signaux, à la position et à la directivité des antennes, ainsi qu’à la présence d’obstacles (immeubles, relief, etc.).

• De plus, l’architecture de ces réseaux repose sur un équilibre entre les puissances émises par les antennes de stations de base et les puissances émises par les téléphones mobiles.

• L’estimation de l’exposition du public nécessite de prendre en compte l’ensemble de ces paramètres.

• Intensité de l’exposition : très forte prédominance de celle liée aux téléphones mobiles par rapport à celle due aux antennes de stations de base de téléphonie mobile.

Page 35: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Etudes biologiques et cliniques. (Fréquences supérieures à

400 MHz)• 226 articles originaux (1.1.2005 – 1.4.2009)• Lacunes méthodologiques (dosimétrie et/ou

biologie)• 182 études in vivo et in vitro chez l'animal:• 82 trouvent des effets biologiques,

– 9 articles (11%) ont méthodologie rigoureuse: fonctions cellulaires in vitro (apoptose, endocytose, stress oxydatif...)

• 100 n'en trouvent pas : 69 ont une méthodologie rigoureuse

Page 36: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Etudes biologiques et cliniques. (Fréquences supérieures à

400 MHz)• 44 études réalisées sur l'humain:• 20 études montrent des effets:

– 4 équipes ont suivi protocole biologique rigoureux, et seulement 2 équipes ont réalisé les expériences dans des conditions d'exposition caractérisées

• 24 études ne trouvent pas d'effet:– 17 méthodologie rigoureuse, mais

seulement 3 ou 4 équipes exposition parfaitement caractérisée

• Effets mineurs et hétérogènes

Page 37: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Etudes biologiques et cliniques : conclusions du groupe de travail Afsset

2009• Dans les conditions expérimentales non

thermiques, les radiofréquences supérieures à 400 MHz :

• Ne modifient pas les grandes fonctions cellulaires (expression génique, ROS, apoptose des cellules cérébrales)

• Ne sont pas un facteur de stress pour les cellules (effets observés sont thermiques)

• Ne provoquent pas d'effet génotoxique ou co-génotoxique, et ne sont pas mutagènes (*Reflex)

• Ne provoquent pas d'augmentation d'incidence ou d'aggravation de cancers (expositions chroniques)

Page 38: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Etudes biologiques et cliniques : conclusions du groupe de travail Afsset

2009 (2)• … les radiofréquences supérieures à 400

MHz :• N'ont pas d'effet délétère sur le système

nerveux: cognition, bien-être, intégrité de la barrière hémato-encéphalique, fonctionnement cérébral général

• N'ont pas d'effet susceptible d'altérer le fonctionnement du système immunitaire

• N'ont pas d'impact sur la reproduction et le développement (résultats non homogènes, à répliquer – dosimétrie)

• N'ont pas d'effet sur le système cochléo-vestibulaire (exposition aiguë)

Page 39: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Etudes biologiques et cliniques : conclusions du groupe de travail Afsset

2009 (3)• … les radiofréquences supérieures à 400

MHz (nombre limité d'études) :• Ne paraissent pas perturber le système

cardio-vasculaire (PA et rythme)• N'auraient pas d'effet délétère sur le

système oculaire• Ne modifieraient pas le taux de

mélatonine chez l'homme• Etudes isolées sur effets ponctuels, à

répliquer (modification débit sanguin cérébral)

Page 40: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Etudes biologiques et cliniques. (Fréquences supérieures à

400 MHz)• Aucune preuve convaincante d'un

effet biologique particulier des radiofréquences n'est apportée pour des niveaux d'exposition non thermiques, dans les conditions expérimentales utilisées

• Aucun mécanisme d'interaction onde-cellule n'a été identifié

Page 41: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Etudes épidémiologiques. Fréquences supérieures à 400 MHz

• Stations de base/Antennes relaisLes clusters de cancers observés par des médecins

généralistes en Allemagne autour de la ville de Naila (Eger et al., 2004) et en Israël (Wolf et Wolf, 2004) ont été pris en compte dans le rapport Afsse 2005

Une seule étude de cluster a été publiée par G. Oberfeld en Autriche, il s’agit d’une étude parue dans la littérature grise. Oberfeld, qui appartient aux services de santé publique du gouvernement provincial de Salzburg, [Oberfeld, 2008] a analysé les cas de cancers survenus dans deux localités autour d'une station de base d'un réseau de téléphonie mobile de voiture (système C-Net, norme NMT, 450 MHz) qui a fonctionné de 1984 à 1997.

Page 42: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Oberfeld: il n'y a jamais eu d'antenne C-Net!

Page 43: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Etudes épidémiologiques. Stations de base/Antennes

relais• 6 étudesDeux études indiquent une association entre certains troubles

ressentis par les participants et leur exposition aux radiofréquences émises par les antennes-relais (Hutter et al., 2006, Abdel-Rassoul et al., 2006), mais leur interprétation est sujette à caution.

Trois études (Heinrich et al., 2007, Thomas et al. 2008a et Berg-Beckhoff et al., 2009) ne montrent pas d'association entre les symptômes ressentis par les participants et leur exposition aux radiofréquences (N.B. Les résultats de l'étude de Thomas et al., 2008b, sur les enfants et les adolescents ne sont pas encore publiés).

Et deux études indiquent que certains symptômes ressentis sont significativement liés à la perception du risque (Heinrich et al., 2007) ou à l'attribution des symptômes ressentis aux stations de base de téléphonie mobile (Berg-Beckhoff et al., 2009).

Page 44: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Stations de base/antennes relais

• La question des effets des antennes-relais de téléphonie mobile sur les symptômes rapportés reste ouverte et nécessite des études approfondies avec des effectifs suffisants et des protocoles de la qualité de ceux utilisés par Hutter et al. 2006 (étude d’observation) ou de Heinrich 2007 (étude expérimentale).

Page 45: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Etudes épidémiologiques. Téléphone mobile et sans-fil

• Tendances temporelles• La croissance de l'utilisation du téléphone

mobile n'est pas corrélée aux tendances temporelles d'incidence ou de mortalité des tumeurs cérébrales

– USA incidence des tumeurs neuro-épithéliales (rares) n'a pas varié entre 1973 et 2002

– Suisse: mortalité stable pour < 60 ans– France: ralentissement de l'augmentation– Scandinavie : incidence 1974-2003 pas de

changement notable

Page 46: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Cancers du système nerveux centralIncidence et mortalité en France. Période 1980-2005

Source InVS

Page 47: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Etudes épidémiologiques. Téléphone mobile et sans-fil

• Bases DECT• Peu d'études; Etudes en Suède par

Hardell concernent vraisemblablement types anciens d'appareils

• Étude Interphone allemande (Schuz, 2006): exposition continue à faibles champs n'augmente pas le risque de gliome (OR 0,82) et méningiome (0,83) (petit nombre de cas)

Page 48: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Etudes épidémiologiques. Téléphone mobile

• Gliomes, méningiomes, neurinomes de l'acoustique, tumeurs de parotide, hypophyse

• Etudes cas-témoins• - 2 études de Hardell (2002, 2006) :

augmentation du risque de Tumeurs cérébrales• Etude 2006 réalisée en même temps que Lonn (2006) pour

Interphone• Tx participation élevés : [84-90% (Hardell) v. 71-74% (Lonn)]• Groupe de référence « non exposé » : ni tél mobile, ni tél sans fil

=> sélection d’une population particulière ?• - Etudes Interphone• Cohorte danoise 420000 personnes ayant

souscrit un abonnement entre 1982 et 1995• 6 + 1 méta-analyses

Page 49: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Etude INTERPHONE• Principe

•4 tumeurs étudiées : tumeurs cérébrales (gliomes, méningiomes, neurinomes du nerf acoustique) et tumeurs de la glande parotide•6420 cas / 7658 témoins de 14 pays•2 ans de recrutement ; interview en face-à-face (types de téléphone, durée d’utilisation, …)

• Hypothèse •Puissance pour 100% de chance de détecter RR = 1.5 associé à l ’utilisation de tél. dans les 5 années précédentes•Hypothèse d’un effet promoteur ( = avec latence plus courte qu’initiation) : effet observable 5 à 10 ans après exposition

Page 50: Téléphones mobiles et antennes-relais :  risques pour la santé?

Brain tumour risk in relation to mobile telephone use: results of the INTERPHONE international case–control studyThe INTERPHONE Study Group International Journal of Epidemiology 2010;39:675–694

Background The rapid increase in mobile telephone use has generated concern about possible health risks related to radiofrequency electromagnetic fields from this technology.

Methods An interview-based case–control study with 2708 glioma and 2409 meningioma cases and matched controls was conducted in 13 countries using a common protocol.

Results A reduced odds ratio (OR) related to ever having been a regular mobile phone user was seen for glioma [OR 0.81; 95% confidence interval (CI) 0.70–0.94] and meningioma (OR 0.79; 95% CI 0.68–0.91), possibly reflecting participation bias or other methodological limitations. No elevated OR was observed >10 years after first phone use (glioma: OR 0.98; 95% CI 0.76–1.26; meningioma: OR 0.83; 95% CI 0.61–1.14). ORs were <1.0 for all deciles of lifetime number of phone calls and nine deciles of cumulative call time. In the 10th decile of recalled cumulative call time, >1640 h, the OR was 1.40 (95% CI 1.03–1.89) for glioma, and 1.15 (95% CI 0.81–1.62) for meningioma; but there are implausible values of reported use in this group. ORs for glioma tended to be greater in the temporal lobe than in other lobes of the brain, but the CIs around the lobe-specific estimates were wide. ORs for glioma tended to be greater in subjects who reported usual phone use on the same side of the head as their tumour than on the opposite side.

Conclusions Overall, no increase in risk of glioma or meningioma was observed with use of mobile phones. There were suggestions of an increased risk of glioma at the highest exposure levels, but biases and error prevent a causal interpretation. The possible effects of long-term heavy use of mobile phones require further investigation.

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Etudes en cours• INTERPHONE : d’autres analyses portant sur l’usage du téléphone

mobile et les tumeurs du nerf acoustique (neurinome de l’acoustique) et des glandes parotides sont en cours.

• La cohorte COSMOS. COSMOS est une étude de cohorte internationale sur les effets possibles sur la santé (notamment les risques de cancers) de l’utilisation à long terme du téléphone mobile. Cette étude lancée mai 2009 est conduite dans 5 pays européens (Royaume-Uni, Danemark, Suède, Finlande et Pays-Bas) et suivra environ 250 000 utilisateurs de téléphones mobiles en Europe.

• L’étude MOBI-KIDS. Le Centre de recherche en épidémiologie environnementale (CREAL) coordonne le projet MOBI-KIDS, financé par l’Union européenne. Le projet MOBI-KIDS est une étude cas-témoins multicentrique internationale, sur le modèle de l’étude Interphone . Elle étudie le risque de tumeur cérébrale chez des jeunes de 10 à 24 ans, en fonction de l’exposition aux radiofréquences des téléphones mobiles, à d’autres sources de radiofréquences et aux très basses fréquences. Le projet, dont le lancement a été annoncé en mai 2009, sera conduit en Europe (Allemagne, Autriche, Espagne, France, Grèce, Italie, Pays-Bas), en Israël, en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande.

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Risque de tumeurs intra-crâniennes associé à l'utilisation régulière de

téléphone mobile • Il n’y a pas à ce jour de preuve de

l’augmentation du risque de tumeur intracrânienne lié à l’utilisation régulière de téléphone mobile par un phénomène de promotion.

• Certains résultats d’études suggèrent la possibilité d’une augmentation du risque de gliomes pour une utilisation d’une durée supérieure à 10 ans. D’autres semblent indiquer une diminution du risque de méningiomes pour une utilisation régulière de moins de 10 ans.

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Etudes épidémiologiques.Fréquences supérieures à 400MHz

• Radars 2GHz et +• 4 études (cohortes professionnelles)

• Exposition radars militaires forte puissance• Excès de lymphomes et de leucémies et répétition sur 3

cohortes de militaires exposés à des radars

• Possibilité d’une association entre radars et leucémies

Pas de relation dose-réponse Pas de mécanisme d’action Quelle validité aux faibles doses des Wifi - WiMAX ?• Nouvelles études épidémiologiques en milieu

professionnel nécessaires pour explorer l’association

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Hypersensibilité électromagnétique (EHS)

• Aspects cliniques• Consultations de dermatologie et Médecine du travail

(Suède, début années 1980) : Travail sur écran puis toute source électromagnétique

• Manifestations cutanées diverses• subjectives (démangeaisons, picotements)• objectives (rougeurs, éruptions)

• Signes fonctionnels généraux• 50 symptômes non spécifiques : tb sommeil, céphalée, manque de

concentration, nervosité, douleurs ostéo-articulaires, troubles respiratoires, troubles de l’équilibre

• Symptômes et freq. des S. variables d’une étude à l’autre• Analogie avec fibromyalgie, hypersensibilité chimique multiple• Syndrome encore mal caractérisé

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Hypersensibilité électromagnétique (EHS)

• Corrélats biologiques• Augmentation des mastocytes cutanés et de médiateurs

inflammatoires• Première réplication infructueuse, Travaux en cours …

• Condensation de chromatine et foyers de P53 visualisés• A répliquer ?

• Dysfonctionnement thyroidien (cas / T)• TSH et ALAT/ASAT perturbé

• Aucune modification d’hormones de stress (mélatonine, prolactine, ACTH), hormone de croissance, cytokines

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Hypersensibilité électromagnétique (EHS)

• Etudes expérimentales• 49 travaux originaux répertoriés• Dans des conditions expérimentales, les personnes se déclarant

EHS ont été, dans l’immense majorité des cas, incapables de démontrer leur aptitude à différencier la présence et l’absence de champs électromagnétiques, ou bien n’ont pas présenté plus de symptômes fonctionnels pendant les périodes d’exposition que pendant les périodes de non exposition.

• Toutefois, on ne peut rejeter complètement l’hypothèse qu’il existe de rares sujets réellement sensibles aux ondes radiofréquences.

• 5 études ont fortement suggéré l’existence d’un effet nocebo à l’origine des symptômes :

– survenue chez certains sujets EHS de réactions sévères pendant l’exposition simulée,– augmentation significative du score de symptômes chez les sujets EHS, et non chez les témoins,

quand ils ont été informés qu’ils étaient exposés, – corrélation significative entre le score de symptômes et l’intensité perçue du champ chez les

sujets EHS et non-EHS, même si cette intensité n’était pas associée au niveau d’exposition,– absence d’association entre exposition et maux de tête, lors d’une étude en double aveugle,

chez 17 sujets EHS se plaignant de maux de tête lors de l’utilisation d’un téléphone mobile et ayant déclaré des maux de tête, lors d’un test ouvert, lorsqu’ils ont été informés qu’ils étaient exposés

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Hypersensibilité électromagnétique (EHS)

• « Intolérance environnementale idiopathique attribuée aux ondes électromagnétiques » (OMS, 2004)

• Vrais symptômes, fausses causes• Les symptômes ressentis par les personnes

électrosensibles sont réels, invalidants et non discutables• Symptômes variés et non spécifiques• Analogie avec l’hypersensibilité chimique multiple

• Aucune preuve d'une relation causale entre l'exposition aux radiofréquences et l'hypersensibilité électromagnétique :

• Les personnes électrosensibles comme les personnes témoins sont incapables de différencier les expositions réelles des expositions simulées

• Faisceau d'indices concordants: facteurs neuro-psychiques individuels

• Des thérapies comportementales semblent avoir un effet bénéfique pour les personnes électrosensibles

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Bilan des connaissances actuelles

Effets biologiques (toxicité) des radiofréquences

•Pas de mécanisme d’action toxique•Pas d’effets sanitaires chez l’animal (y compris cancer)•Quelques variations biologiques (même ordre de grandeur que les variations physiologiques)

Antennes-relais•Niveau d’exposition très faible sauf exception(mesure difficile, sans relation directe avec la distance)•Pas de clusters validés (cancers, etc.)•Altération du bien-être et de la santé perçue à explorer

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Bilan des connaissances actuelles Téléphones mobiles

•Niveaux d’exposition faibles (< effets thermiques)•Études épidémiologiques contradictoires•Pas de relation dose-réponse, pas de plausibilité biologique•Risque de cancer du cerveau accru après 10 ans d’exposition ?

–cancer rare (gliome) : risque 0-74 ans < 0,5%*–faible excès de risque : < multiplié par 2 ?

*risque approximatif pour toutes les tumeurs du SNC

Wifi - WiMAX•Niveaux d’exposition très faibles•3 études de cohortes professionnelles convergentes avec des radars militaires : risque accru de leucémie•Pas de relation dose-réponse, pas de plausibilité biologique•Quelle relation avec les expositions inférieures de plusieurs ordres de grandeur des Wifi /WiMAX ???

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Conclusion générale sur les effets sanitaires

• Les données issues de la recherche expérimentale disponible n'indiquent pas d'effets sanitaires à court terme ni à long terme de l'exposition aux radiofréquences

• Les données épidémiologiques n'indiquent pas non plus d'effets à court terme de l'exposition aux radiofréquences. Des interrogations demeurent pour les effets à long terme, même si aucun mécanisme biologique analysé ne plaide actuellement en faveur de cette hypothèse

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Khurana VG, Hardell L, Everaert J, Bortkiewicz A, Carlberg M, Ahonen M

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GROUPE DE TRAVAILPrésidentM. Jean-François DORE – Directeur de Recherche Émérite à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) - Champs électromagnétiques non ionisants – UV.MembresM. Yannick BARTHE – Chercheur au CNRS au centre de sociologie de l'innovation, Ecole des mines de Paris – Sociologie.M. Mathieu BONIOL – Statisticien au Centre de Recherche Internationale sur le Cancer (CIRC) – Epidémiologie.M. Jean-Claude DEBOUZY – Directeur du département « effets biologiques des rayonnements-biophysique » de l’institut de recherches biomédicales du service de santé des armées (IRBA-CRSSA) – Champs électromagnétiques non ionisants.Mme Aïcha EL KHATIB – Chargée de mission à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris - Hôpital Avicenne – Exposition et pathologies professionnelles.M. François GAUDAIRE – Ingénieur au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) – Métrologie, méthodes de simulation de l’exposition, champs électromagnétiques non ionisants.M. Jean-Pierre MARC-VERGNES – Directeur de Recherche Émérite à l'INSERM, affecté à l'unité INSERM U.825 "Imagerie cérébrale et handicaps neurologiques" – Médecine, neurologie, sciences de la cognition, biophysique.Mme Annie MOCH – Professeur à l’Université Paris X Nanterre – Psychologie environnementale.Mme Anne PERRIN – Chercheur, Chef de projet à l’Institut de recherches biomédicales du service de santé des armées (IRBA-CRSSA)–Biophysique, biologie cellulaire, mutagénèse, évaluation de risque sanitaire.M. Marc POUMADERE – Institut Symlog, Paris – Gouvernance des risques.Mme Maylis TELLE-LAMBERTON – Chercheur à l’Institut de radioprotection et de sûreté nuclaire (IRSN) – Epidémiologie, evaluation de risque sanitaire, biostatistiques.M. Paolo VECCHIA – Directeur de recherche à l’Istituto Superiore di Sanità (ISS, Rome, Italie) – Rayonnements non ionisants.Mme Catherine YARDIN – Professeur des Universités en Histologie, Cytologie, Praticien Hospitalier, Chef du Service d'Histologie, Cytologie, Cytogénétique, Biologie Cellulaire et de la Reproduction au CHU Dupuytren de Limoges – Médecine, toxicologie, cancérologie, mutagénèse.

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