téléchargez le guide métiers

20
Les Métiers qui recrutent en Provence Marie Karsenty infimière anesthésiste Hôpital Saint-Joseph à Marseille Photo : Nicolas Vallauri 70 Et les adresses pour s'inscrire à Aix, Arles, Avignon, Digne, Marseille... + 2000 emplois à pourvoir dès 2013 Hôpitaux, RTM, La Poste, Eurocopter, EDF... Médecin, Enseignant, Plombier, Gendarme, Opticien, Facteur, Webmaster, Orthophoniste, Ingénieur, Boulanger, Avocat, Psychologue, Chauffeur de bus, Informaticien, Commercial... Les guides de professions pour trouver sa voie de la 3 e au Bac 2,90 d Février - Mars 2013 Spécial orientation scolaire :HIMKNA=[UW^UU:?a@l@l@i@a" H 20306 - 118 - 2,90 E -H

Upload: buikhuong

Post on 05-Jan-2017

233 views

Category:

Documents


2 download

TRANSCRIPT

Page 1: Téléchargez le guide métiers

Les Métiersqui recrutent en Provence

Marie Karsentyinfimière anesthésiste

Hôpital Saint-Josephà Marseille

Phot

o:N

icol

asVa

llaur

i

70Et les adresses pour s'inscrire à Aix,Arles, Avignon, Digne, Marseille...

+ 2000 emploisà pourvoir dès 2013

Hôpitaux, RTM, La Poste, Eurocopter, EDF...

Médecin, Enseignant, Plombier, Gendarme, Opticien, Facteur,Webmaster, Orthophoniste, Ingénieur, Boulanger, Avocat,Psychologue, Chauffeur de bus, Informaticien, Commercial...

Les guides de

professions pourtrouver sa voiede la 3e au Bac

2,90 dFévrier - Mars 2013

Spécialorientation

scolaire

’:HIMKNA=[UW^UU:?a@l@l@i@a"

H20

306-

118

-2,9

0E

-H

Page 2: Téléchargez le guide métiers

EditoParents,ne renoncez pas

Heureux les parents dont les en-fants filent droit sur les bancsdu lycée et qui en plus ont desidées précises quant à leurorientation professionnelle !

Angoissés sont les autres géniteurs, qui consti-tuent malheureusement la grande majorité.C'est un fait : il est difficile à 15 ans de savoirce que l'on veut faire de sa vie. Et commentreprocher ce manque de décision à des adostout juste sortis de l'enfance, qui ne connais-sent rien à l'univers du travail et qui, de plus,voient leurs parents angoissés sur leur propreavenir professionnel.Sommés de choisir dès la fin de 3e, puis enseconde et bien sûr en début de terminale,les élèves sont, dans la plupart des cas, dé-boussolés. Il revient à la communauté édu-cative de les aider à y voir clair, et surtout àse poser les bonnes questions : qu'est-ce quej'aime faire, quelles sont mes points fortset mes points faibles, suis-je prêt à de lon-gues études ou à un travail manuel, à vivreloin de ma famille, à partir à l'étranger...Mais l'école ne peut pas tout.C'est donc aux parents à reprendre le flam-beau pour défricher le maquis des formationset, plus important encore, à faire prendreconscience à l'adolescent de l'importance debien s'orienter pour s'ouvrir un avenir riche depromesses, épanouissant, pour se construireune vie belle. Mais le plus dur est peut-êtreailleurs : dans la quête d'idées de métiers sus-ceptibles de correspondre au goût de vos en-fants.Les parents n'ont pas la science infuse. Aussifaut-il se rendre sur les salons de l'orientationorganisés par L'Étudiant, Studyrama et l'Oni-sep, fréquenter les journées portes ouvertes desuniversités et des écoles spécialisées, s'informer.C'est l'objectif de ce guide, conçu en partenariatavec l'Onisep de l'académie d'Aix-Marseille etl'Afpa, que de donner quelque 70 idées de mé-tiers dont beaucoup sont en tension et le resteront

dans les années à venir. Oui, il y a du travail ! Acondition de choisir une voie large.Ainsi les métiers de la santé continuent-ils àrecruter, particulièrement en Provence, des lé-gions d'infirmières, d'aides-soignantes, maisaussi des médecins. Le tourisme cherche desserveurs, des marmitons et des agents d'accueil,le commerce des vendeuses diplômées et descréateurs de sites Internet, La Poste des facteurs,et les entreprises intègrent désormais les profilsliés à l'ingénierie du développement durable.L'Éducation nationale recrute 43 000 enseignants- en préparant ce guide un directeur d'école àMarseille, Claude Labit, lançait : "aidez-nous àtrouver des jeunes profs motivés qui viendraientpar souhait et non par dépit !" L'aéronautiqueembauche des techniciens et ingénieurs, lestransports veulent des chauffeurs routiers et deslogisticiens, l'industrie des chaudronniers et destuyauteurs. Quant aux plombiers, électriciens etboulangers, ce sont les apprentis qui leur man-quent !Alors oui encore, malgré la crise des métiers re-crutent dans notre région, à condition d'avoir lebon diplôme pour les exercer. Espérons, chersparents, chers élèves, que ces pages vous aide-ront à y voir plus clair, et vous donneront envied'aller plus loin. C'est toute l'ambition citoyennedu Groupe La Provence que d'être à vos côtés.

Philippe SCHMITRédacteur en chef adjoint

de La Provence

Ce magazine a été écrit en partena-riat avec les étudiants en master del'École de Journalisme et de Com-munication d'Aix-Marseille (Aix-Marseille Université)

3

Page 3: Téléchargez le guide métiers

La criseécono-mique esttoujoursprésente

et fait tourner au ra-lenti certains secteursd'activité. Les jeunesactuellement sur lemarché de l'emploiou en formation nedoivent pourtant pasdésespérer. Certainsgrands groupes pour-suivent leur politiqued'embauche. C'estle cas de La Poste,d'EDF, d'Eurocopter,de la RTM et de biend'autres encore. Lasanté est en bonneforme et le tourismeen Paca se porte bien.Des postes sont et se-ront à pourvoir dansnotre région. Zoomsur ces domaines quioffrent de réelles op-portunités d'emploidès à présent et sansdoute pour les annéesà venir.

6

2000 emploisà saisir maintenant !

Par Florence Cottin

Pages 6 à 14

Page 4: Téléchargez le guide métiers

7

La Régie des Transportsde Marseille est un dessecteurs qui va recrutercette année. Mêmemieux qu'en 2012, oùla RTM avait proposé

une centaine d'emplois. « Avec Mar-seille Capitale de la culture 2013, etl'effervescence qui va avec, on estobligé de renforcer notre dispositif.On doit aussi pallier les départs àla retraite et préparer l'arrivée desBHNS, entendez Bus à Haut Niveaude Service, explique Franck Tellier,coordinateur du service recrutement

– mobilité de la RTM. Nous allonsdevoir aussi former nos chauffeurs àce matériel. On tient compte égale-ment de la période estivale où avecles touristes on a une augmentationde l'activité.En 2013, c'est plus de 150 emploisque devrait offrir la RTM. "Nousallons embaucher 100 nouveauxvérificateurs. Vérificateurs est enfait un poste transitoire avant de de-venir contrôleur. Et bien sûr il fautplusieurs années de pratique pourespérer évoluer à ce poste. Ce sontavant tout des métiers de terrain oùla relation avec le client est primor-diale, au centre de l'activité. Vérifierson titre de transport mais parfoisrépondre aux attentes des voyageurs,les assister en situation dégradée, lesaccueillir et les guider en cas de forteaffluence et participer à la préventiondes accidents.La RTM recherche également unecinquantaine de chauffeurs de bus.Pour ces deux métiers il faut être âgéau minimum de 21 ans et être titulairedu permis B. Le permis D (transport

en commun) est lui fortement recom-mandé, Il faut être assermentable(casier judiciaire vierge).Pour ces deux métiers, les personnesrecrutées se verront d'abord proposerun CDD.Enfin la direction de la RTM va re-cruter entre 10 et 15 opérateurs demaintenance. Pour ces postes, uneformation en interne est prévue maismieux vaut avoir une expérience pro-fessionnelle.Et comme le rappelle Franck Tellier,"avant de postuler sur ces emplois, ilfaut savoir que nous sommes tournésvers le public et que l'amplitude ho-raire est importante et les horaires dé-calés. La Régie tourne de 4 heures dumatin à minuit. Si on veut un confortde vie, mieux vaut éviter de venirchez nous."Enfin, selon les postes, le niveau re-quis est CAP, BEP Bac pro ou BTS.

150 emploisà la RTmen 2013

Pour faire actede candidatureet avoirdes précisionssur les métiersde la Régie des Trans-ports de Marseille,allez sur le site internetwwww.rtm.fr

Page 5: Téléchargez le guide métiers

20 000 employés à traversle monde, trois principauxsites, Donauwörth en Alle-magne, la Courneuve et Ma-rignane en France, et enfin

30 filiales et participations implan-tées, le groupe Eurocopter a le venten poupe. Sous la direction de sonprésident Lutz Bertling, il a entreprisde renouveler et d'étoffer sa gammed'hélicoptères en misant sur l'inno-vation et notamment sur le projet X4qui doit conduire au remplacementdu mythique Dauphin, adaptation desappareils commandés aux besoins duclient.Rien que sur le site de Marignane,on compte 9000 collaborateurs. Onest loin des 6000 recensés il y aseulement10 ans. Et ce n'est pas finipuisque, Eurocopter l'a fait savoir,un millier d'emplois seront encore àpourvoir dans les prochains mois.Véritable moteur économique dans

la région, Eurocopter est choyé et abesoin de compétences. Et pourtant,sur les 30 000 CV reçus chaqueannée, « le groupe a du mal à trou-ver des gens expérimentés avecles bonnes compétences » commel'explique Pierre Ginestel, vice-pré-sident des ressources humaines dugroupe. Eurocopter, qui recrute aurythme moyen de 700 personnes paran, poursuit donc sur sa lancée enmisant sur l'innovation et la qualitédu montage des appareils, effectuépar des équipes de compagnons. Leconstructeur, qui ne veut pas en resterlà, a également fait de la formation etde l'apprentissage un de ses vecteursde recrutement. Devenu nº1 mondialet premier employeur du départementdes Bouches-du-Rhône, ses besoinsrestent importants. « C'est pour celaqu'Eurocopter a mis en place unepolitique de formation très pointue.On travaille énormément avec Pôle

Emploi et on absorbe les promotionslocales. On intègre aussi les jeunesdans nos équipes en contrat de pro-fessionnalisation mais le plus souventon démarre par le biais de l'intérimpuis progressivement on va leur don-ner des qualifications pour travaillersur nos chaînes. »De l'avis de Pierre Ginestel, l'appren-tissage a ses avantages. « Une entre-prise comme la nôtre a des exigences.Prendre l'option apprentissage permetd'accompagner la personne jusqu'auxmétiers cadres et de leur donnerl'équivalence d'un métier d'ingénieur.On est dans l'aéronautique, il doit yavoir aussi un suivi de compétence.»Concernant les métiers d'ingénieurs,Eurocopter a mis en place égalementune politique de recrutement. L’entre-prise a ses « entrées » dans certainesgrandes écoles. « On recherche desformations très spécifiques à Bac +5 que l'on trouve dans les universitéou dans les écoles d'ingénieurs. On aun sponsorship, entendez partenariat,avec l'école des Arts et Métiers, lesécoles Centrale, même si dans cette

8

euRocopTeR cheRche1000 collaboRaTeuRs

Pour connaîtreles postesà pourvoir,allez sur le siteinternetwww.aeroemploifor-mation.com

Page 6: Téléchargez le guide métiers

10

la posTe : pRèsde 200 posTesà pouRvoiR

En septembre dernier, ladirection de La Poste aannoncé le recrutementde de 15 000 personnesd'ici 2014 soit 5000agents de plus qu'ini-

tialement prévu. Il s'agit notammentd'améliorer le remplacement desabsences et départs et aussi favoriserle dialogue social. « Une vraie bonnenouvelle sur le marché de l'emploidépressif ». Dans son annonce, l'en-treprise a précisé aussi qu'elle privi-légiait l'alternance et la formation.« On compte 260 000 collaborateursau sein du groupe, explique RaymondLlanes, le délégué régional Paca, c'estvous dire que presque tous les corpsde métiers sont représentés cheznous. Cela va du juriste au respon-sable des ressources humaines en pas-sant par informaticien, contrôleur degestion, infirmière, assistante socialevoire même médecin ou directeur dela communication. Bien sûr tous cesmétiers sont ouverts aussi bien auxfemmes qu'aux hommes sans aucunsouci avec la mixité. » Mais postiers,guichetiers ou conseillers financiersreprésentent la plus grande part desemplois à pourvoir. « En 2012, enrégion Paca, nous avons recruté 130facteurs et 30 conseillers financiers,poursuit le responsable. Les chiffresde 2013 devraient être sur la mêmebase avec un petit plus. »Bien sûr, tous n'auront pas la chanced'intégrer cette maison « qui permetd'évoluer tout au long de sa vie pro-fessionnelle. Chez nous, on a misésur la formation et on a surtout laculture de la promotion interne», re-prend Raymond Llanes. Pour preuve,La Poste a accueilli, en 2011, plus de3600 jeunes en formation en alter-nance, en contrat d’apprentissage oude professionnalisation.« A Marseille, on a le plus grand

centre de formation Formapost. C'estle premier qui a ouvert et le plusréputé. Tous les apprentis de la ré-gion méditerranéenne passent par cecentre. C'est un atout car les jeunespeuvent ainsi rentrer progressivementdans la vie active et cela nous permetaussi de les tester. Pour être facteurpar exemple, l'alternance se dé-roule sur une période de 9 à 12 moisentre l’apprentissage du métier et lapréparation à l’obtention d’un CAPDistribution Objets et Services à laClientèle. Il y a aussi certaines condi-tions à remplir, avoir au minimum leniveau CAP ou le Brevet et surtout lepermis de conduire B. Parfois en ap-prentissage on les aide à le passer. »Mais, prévient le délégué régional, il

faut bien réfléchir avant de faire cettedémarche. Être facteur nécessite ungrand sens du contact et de la discré-tion. Ëtre assez disponible et avoirune bonne santé. Une étude a montréqu'un facteur sort de sa voiture aumoins 200 fois par jour pour distri-buer le courier. Il ne faut pas avoirpeur du froid, ni du vent. Et être unlève-tôt. Car les tournées débutentsouvent vers 6h30. En compensation,on a presque tous ses après-midi delibre.Enfin, l'autre grand pôle qui recrute,la Banque Postale. Dans ce cas, pourdevenir conseiller financier, le BTSbanque est demandé.

Pour avoir plusde renseignements,rendez-vous surwww.laposterecrute.fr

Page 7: Téléchargez le guide métiers

12

la sanTé a besoinde cenTainesde bRas

Pour plusde renseignements,consulter le site IPC,rubrique emploi, etcelui de l'AP-HM :www.ap-hm.fr

Parmi les secteurs qui re-crutent, celui de la santéest aussi en pointe. Encorefaut-il avoir envie de tra-vailler dans ce domaine.Classé au 3e rang natio-

nal, après l’Ile-de-France et Rhône-Alpes, le chiffre d’affaires généré parla santé en région Paca est estimé àenviron 18 milliards d’euros. Sa po-sition place la filière comme l’un desplus gros employeurs de la région avecun effectif estimé à 170 000 salariés. AMarseille, la santé s’articule autour deplusieurs pôles majeurs : l’AssistancePublique des Hôpitaux de Marseille,la Générale de Santé, l'Hôpital Saint-Joseph ou l’Institut Paoli-Calmettes,spécialisé dans le traitement de la luttecontre le cancer. Ce dernier va encorerecruter cette année commel’explique M. Nardias, ledirecteur des ressources hu-maines de l’IPC. « On est sur-tout sur des remplacementsliés au départ à la retraite ouautres. Quand on évoque lasanté, on voit surtout méde-cins et infirmières. Pourtant,le monde hospitalier, c’estentre 150 et 200 emplois dif-férents. C’est un peu une tourde Babel professionnelle. Ona besoin de tous ces métiers.Par exemple, aujourd’hui, onparle de bionettoyage. Cesont des personnes spécia-lisées dans l’ultrapropreté,indispensable dans notremilieu. » Avant de préciser :« Mais avant de se lancerdans un métier médical, ilfaut avoir le goût des autres etavoir envie de rendre servicenotamment en cancérologie.On croise de la souffrance,des larmes. Le personnel doitcroire en ce qu’il fait. »Outre les filières classiques,on voit de plus en plus demétiers qui émergent à l’hô-pital. « La recherche fertiliseles métiers et les disciplines», dit-il, avant de poursuivre :« Il y a 10 ans, Conseiller en

génétique n’existait pas et pourtantaujourd’hui, il est recherché. C’est unprofessionnel qui travaille sur le dé-pistage. Il aide les médecins et permetde caractériser les risques génétiques.Cette formation de niveau master estunique et se trouve à Marseille. »Autre métier émergent, le dosimétriste.Il calcule les doses dans les traitementsde radiothérapie. La seule formationdans la région se trouve à Nice, et offreune licence pro.Très recherché, le manipulateur enélectroradiologie. « C’est une forma-tion médicale en 3 ans. Ce sont les spé-cialistes de l’IRM. » L’informatique a

aussi envahi le champ médical. « Cesont des métiers en fort développementcomme bioinformaticien. Il mobiliseles compétences informatiques et celledu biologiste. »Pour 2013 et les années à venir, l’Ins-titut Paoli-Calmettes s’attend à unevague de départs. « Une cinquantainede postes qu’il faudra remplacer dansle courant 2013. » Mais table plutôtentre 100 et 150 emplois à pourvoir.L'Assistance Publique des Hôpitauxde Marseille, qui compte 17000 sa-lariés, devrait également recruter descentaines de médecins, infirmières,aides-soignantes, et techniciens divers.Comme quoi la santé se porte bien ! Etau regard du vieillissement de la popu-lation, conjugué à l'exigence de soins,cela va durer des années encore.

Page 8: Téléchargez le guide métiers

13

La région Paca est une terrede tourisme connue dans lemonde entier. La diversitédes paysages, le climat etsa richesse culturelle en

font un territoire attractif qui génèreaujourd’hui environ 148 000 emplois.Le tourisme est l’un des premiersemployeurs de la région derrière lecommerce et l’industrie. Mais c’estune économie marquée par une trèsforte saisonnalité qui peut faire varierl’effectif du simple au double. Faibleau sortir de l’hiver et très haut en pé-riode estivale. Près de la moitié desemplois issus du tourisme se situentdans l’hôtellerie et la restauration.De plus aujourd’hui, il faut comptersur un nouveau facteur, le tourismed’affaires qui nécessite un personnelpermanent. Congrès, séminaires,expositions, cette filière gagne duterrain et Marseille pourrait prendrele leadership en surfant sur la vagueMarseille Capitale Européenne de laCulture. 2013 devrait donc être placéesous le signe de l’emploi. Chiffresà l’appui. 14 milliards d’euros, cesont les recettes annuelles liées auxdépenses des touristes. 31 millions,

TouRisme :ne RaTezpas le TRain 2013

c’est le nombre de séjours touristiquesen Paca. 221 millions,comme le totalde nuitées touristiques en 2011. Pourle seul département des Bouches-du-Rhône, 9 millions de touristes sontaccueillis chaque année. 11 millionssont attendus en 2013.Pour rester compétitive, la filière tou-risme continue à investir et à innover.De fait, elle a besoin de renforcer sonpersonnel. Aides, apprentis, employéspolyvalents de cuisine sont assezdemandés. Tout comme les serveurs(cafés et restaurants). A un degrémoindre, on recherche des employésde l’hôtellerie et enfin des cuisiniers.

Page 9: Téléchargez le guide métiers

Parfois, la vie nous fait desclins d’œil. Christophe Baratier,chirurgien-dentiste de 36 ans,se destinait à une carrière demédecin mais la vie en a vouluautrement. La difficulté desétudes et le concours d’entréeà la fac le poussent finalement

à poursuivre en dentaire. Unchoix par défaut qui se révélaune vocation : « Aujourd’hui,si c’était à refaire, je referais lamême chose, j’adore mon mé-tier ! ».Après 10 ans de pratique, il ap-précie la liberté et le contact

avec le patient que lui offreson activité : « un métier ma-nuel où l’humain est au cœurdes préoccupations ». Aprèsavoir racheté des parts dans uncabinet au coeur du très chic8e arrondissement, avec sonassocié il accueille et soigne lesMarseillais aux dents doulou-reuses. Il aime la liberté que cemétier lui apporte.Tout est une question d’organi-sation. Les journées sont char-gées, de 9h à 20h en moyenne,mais cela lui permet de pouvoirprofiter d’une vie de famille ac-complie : « la charge de travailest lourde, mais cela me permetd’être mon propre patron et depouvoir travailler 4 jours parsemaine ». Cette activité offreune liberté organisationnelleet une assurance financière,même si il est difficile de déter-miner le salaire mensuel d’unchirurgien-dentiste.Ce passionné des « gens » as-sure recevoir une clientèle va-riée, pour des soins différents.De plus, les mutations tech-nologiques rompent la mo-notonie et exigent de resteren veille permanente : « denouvelles innovations arriventchaque année, c’est une perpé-tuelle remise en question ». Unmétier passionnant, qui néces-site une proximité avec le pa-tient et une ouverture d’espritcar lorsque l’on est chirurgien-dentiste, on ne peut rester surses acquis, on apprend tousles jours. L’interaction avec lepatient, et la satisfaction qu’il

peut ressentir en sortant ducabinet, est la motivation quo-tidienne de ce jeune dentiste.Il faut allier la pratique avec lathéorie tout en restant péda-gogue afin de rassurer le pa-tient et l’informer notammentsur l’importance de l’hygiènebucco-dentaire. Un métier quioffre différentes facettes dontun travail de santé publiqueimportant a réaliser en amont,en faisant de la prévention ouencore en inculquant dès leplus jeune âge les gestes à ré-péter au quotidien pour gar-der des dents saines. Un métierà vocation, où il est nécessairede bien se connaître soi même.Il faut pouvoir supporter lesinterventions médicales et no-tamment la vision du sang,aimer le relationnel et être at-tentif aux besoins des gens.

Charles-Henri Roux

6 années d'études sont nécessairespour devenir dentiste, 8 ou 9 anspour devenir dentiste spécialisé.La formation débute par la PACES(Première Année Commune auxÉtudes de Santé). Les étudiantspassent en fin d’année le concoursOdontologie (dentaire) au nombrede places restreint (20 % d'admis).En 2e et 3e années précliniques:acquisition des connaissances

fondamentales nécessaires au soindes dents (physique, physiologie,anatomie dentaire, biomatériauxet chirurgie buccale). En fin de 3eannée, obtention du diplôme deformation générale en sciencesodontologiques, niveau licence.En 4e et 5e années cliniques : leprogramme s'étend à la santé pu-blique et à l'anesthésiologie. Pre-miers soins en conditions réelles.

Le 3ème cycle : A l’issue de la 5eannée, les étudiants choisissententre un cycle court (1 an) qui pré-pare à l’exercice du métier, ou uncycle long qui conduit, moyennantconcours, à l'internat qualifiant.Celui-ci permet de se spécialiseren orthodontie, médecine bucco-dentaire (en 3 ans) ou en chirurgieorale (en 4 ans). La soutenanced'une thèse est obligatoire pour

obtenir le Diplôme d'État (DE) dedocteur en chirurgie dentaire.Exemples de formations dansl’académieNiveau bac + 6 et plusDiplôme d'Etat de docteur enchirurgie dentairePour connaître les adresses desétablissements proposant cetteformation dans l’académie d’Aix-Marseille : www.onisep.fr

CHIRURGIEN-DENTISTE

Exemples de formations dans l'académie

Proche de ses patients et à l’écoutede leurs besoins, Christophemet son savoir-faire au servicede votre dentition.

Ses conseilsEssayer de faire un

stage, ou simplement

demander d’assister à

une intervention pour

connaitre ses limites et

affinités avec le milieu

médical. » Il faut aimer

le contact avec le client,

être pédagogue et a son

écoute. Le salaire d’un

chirurgien-dentiste bien

installé peut atteindre

7 000 euros par mois.

24

Christophe, l’artisandu sourire

Page 10: Téléchargez le guide métiers

« Je crois que le facteur est lepersonnage préféré des Fran-çais, le numéro un ! », plaisanteJérôme, facteur dans le 6èmearrondissement de Marseille.A 24 ans, il vient de décrocherson premier CDI et gère dé-sormais sa propre tournée. A

l’issue d’un apprentissage deneuf mois au sein du centre deformation de La Poste, « For-maposte », Jérôme obtient unContrat d’Aptitude Profession-nelle. Ce diplôme, il l’a pré-paré en conciliant semainesde cours généraux et exercices

pratiques. « Pendant la forma-tion, on voit toutes les étapesdu traitement du courrier », unparcours qui façonne désormaisson quotidien.Sa journée commence à 6h30au centre de tri où il récep-tionne le courrier de son ar-rondissement. Après ça, il doitclasser les lettres arrivées dansle désordre en fonction du nomdes rues. « Ensuite, on part entournée. Enfin non ! Avant ça,il faut penser à prendre les re-commandés, c’est très impor-tant », corrige-t-il, l’air sérieux.Une fois à l’extérieur Jérômesillonne le quartier qui lui a étéattribué.« Au début on ne connaît pas lenom des rues, mais on apprendvite ». Six jours sur sept, qu’ilpleuve ou qu’il vente, ce jeunefacteur enfourche son vélo ous’en va à pied pour honorer samission.Des contraintes compenséespar l’enthousiasme des habi-tants qu’il rencontre. C’estd’ailleurs avec un sourire bien-veillant qu’il évoque sa dernièretournée : « J’y ai rencontré unepersonne âgée qui m’attendait,alors on a un peu discuté, elles’est confiée ». Outre le contactqu’il a parfois avec les destina-taires, cette profession offrebeaucoup d’avantages. La li-berté en fait partie : « On peuts’organiser comme on veut et à13 heures le travail est terminé,ce qui est sympa pour aller à laplage l’été ! », s’amuse le Mar-seillais.

De la même façon, la possibilitéd’évoluer au sein de l’établis-sement, les titres de transportfinancés à 50 %, ainsi que lesplaces en crèche disponiblespour les jeunes parents, sontdes atouts non négligeables.Jérôme se trouve chanceux etn’hésite pas à conseiller cetapprentissage à ses proches :« J’en ai parlé à un ami et àmon frère, qui en est sorti ennovembre dernier ».Cette image du facteur n'est-elle pas trop parfaite ? Alors,pour lui découvrir un talond’Achille on lui demande s'ils’est déjà laissé aller à la lec-ture d’une carte postale. Sa ré-ponse est sans appel : « On nepeut pas, on a prêté serment lepremier jour de notre forma-tion ! ». Très bien Jérôme, lemessage est passé.

Julia Bouljroufi

Pour devenir facteur, agent de triou opérateur de colis, il faut êtretitulaire au minimum du diplômenational du brevet ou d'un CAP etavoir le permis de conduire B.La Poste offre la possibilité depréparer en apprentissage le CAPdistribution d'objets et de servicesà la clientèle. Cette formationalterne sur 1 an un enseignementthéorique (dispensé dans les lycées

partenaires de l'entreprise) et unenseignement technique et profes-sionnel (assuré par La Poste).Outre l'enseignement communà tous les CAP, la formation ap-porte des connaissances technolo-giques sur :les produits, services et réglemen-tations ;l'initiation économique et juri-dique ;

la communication professionnelle ;l'hygiène et sécurité (circulationet manutention) ;les techniques et procédés ; lestechnologies des installations, en-gins et entretien ;la qualité.Formation en entreprise : 16 se-mainesExemples de formations dansl’académie :

■ Niveau CAPCAP distribution d'objets et de ser-vices à la clientèleRetrouvez l’offre complète de for-mation sur www.onisep.fr

FACTEUR

Exemples de formations dans l'académie

Il est celui que l’on attendchaque matin. Ses responsabilitéssont grandes, tout commeson enthousiasme.

Ses conseils« Il faut savoir s’organiser

par soi-même et avoir le

goût du contact. Un fac-

teur travaille en équipe

et côtoie des gens lors de

ses tournées, s’intéresser

aux autres c’est essen-

tiel. » Aujourd’hui, Jé-

rôme gagne 1300 euros

net par mois, un salaire

qui augmentera s’il saisit

les opportunités d’évolu-

tion qui se présenteront.

26

Jérôme passele message à nos voisins

Page 11: Téléchargez le guide métiers

Casaque verte, masque de pro-tection sur le visage, calot bienattaché sur la tête, Marie estparée pour entrer au bloc opé-ratoire. Cette charmante bruneest infirmière spécialisée enanesthésie à l’hôpital Saint-Jo-seph de Marseille. Si elle avouene pas avoir choisi cette voie

par vocation mais par envied’entrer rapidement dans lavie active (études courtes, inté-ressantes et peu de chômage),aujourd’hui, après 12 ansd’exercice, elle parle avec pas-sion de son métier.Son rôle consiste à préparertout le matériel d’anesthésie,

les produits (drogues d’urgenceet d’anesthésie), et pour cela ilest primordial d’être métho-dique, rigoureux et concentré.Lors de l’intervention, elle faitéquipe avec le médecin anes-thésiste.Le métier d’infirmière est égale-ment un métier de contact, elledoit suivre le patient, de la ges-tion de son dossier à son instal-lation. Elle doit également êtrelà à son réveil et être très réac-tive en cas d’ennuis éventuelscomme des effets secondairesou complications immédiatesde la chirurgie. Le métier d’in-firmière, qu'il s'exerce de ma-nière classique en libéral ou àl'hôpital, ou avec une spécialitécomme Marie, est exigeant,stressant, mais très enrichissanthumainement. « C’est telle-ment agréable d’avoir été unpetit maillon de la chaîne decette guérison, de participer àla hauteur de ses compétencesà tout ça.».Pour elle, cette professionpermet en outre de faire del’humanitaire. « J’en fais avecmon mari qui est urologue àl’hôpital de La Conception deMarseille. On est dans une as-sociation qui s’appelle EspoirFemme Enfant. Il y a quatremissions par an au Burkina-Faso dans un centre médicalavancé. On soigne les fistulesobstétricales, c'est-à-dire quel'on opère des femmes qui ontaccouché mais sont devenuesincontinentes. Leur vie est uncalvaire. Cet engagement estessentiel pour nous, car non

seulement tu peux voyagermais surtout aider des popula-tions en difficulté. ».L’inconvénient du métier auquotidien à l'hôpital est quel’on côtoie souvent la maladie,la souffrance et la mort. « Onest amené à aider les gens quisont en difficulté. Il peut s’agird’un problème d’anesthésie,un choc hémorragique, undécès en salle. Ce sont des mo-ments difficiles qui choquent,on se remet en question sur cequi s’est passé, sur ce qu’on amal fait. On se pose des tas dequestions sur ce qu’on auraitpu améliorer. ». Il est donc im-portant d’avoir une très grandeforce de caractère et de savoirprendre du recul pour préser-ver au mieux sa vie personnelle.Marie est la maman radieusede Mila, 5 ans, et Gabriel, 2 ans.

Isabelle Nguyen

Pour exercer ce métier, il faut ob-tenir le diplôme d'État d'infirmier,délivré par les instituts de forma-tion en soins infirmiers (IFSI). Le DEest désormais reconnu au niveaubac + 3.Conditions d’accès : être âgé de 17ans au minimum au 31 décembrede l’année du concours. Etre ti-tulaire du bac (1/3 des candidatsintègre directement un IFSI aprèsle bac). Une année préparatoire

est proposée dans certains établis-sements.Concours le 23 mars 2013 communà la plupart des IFSI de l’académie.Il comporte deux épreuves écritesd’admissibilité (étude d’un textesur l’actualité dans le domaine sa-nitaire et social + tests d’aptitude)et une épreuve orale d’admission(entretien de motivation).Inscriptions jusqu’au 22 février2013 auprès de l’institut choisi en

1er vœu (2 choix possibles). Coûtde la formation : 185 euros/ anLes lauréats du concours s’inscri-ront parallèlement à l’universitépour y suivre des enseignementsqui leur permettront d’obteniraprès 3 années d’études le gradede licence conjointement au DEd’infirmier.Ce DE se prépare également dansles instituts de la Croix-RougeFrançaise qui organisent leur

propre concours. Concours na-tional le 6 avril 2013. Inscriptionsjusqu’à fin février 2013. Coût de laformation : 195 euros/ an.Exemples de formations dansl’académie :■ Niveau bac + 3Diplôme d'État d'infirmierRetrouvez l’offre complète de for-mation sur www.onisep.fr

INFIRMIÈRE

Exemples de formations dans l'académie

Marie Karsenty travaille au blocopératoire de l'hôpital Saint-Josephà Marseille. Elle est spécialiséeen anesthésie.

Ses conseilsRéfléchir aux responsa-

bilités qu'implique cette

profession. Il faut discuter

avec des gens qui sont

déjà dans le circuit. Etre

à 100% dans ce que l’on

fait car on parle de santé,

de soins aux patients. On

ne peut pas se permettre

de l’à peu près. Un infir-

mier hospitalier gagne

environ 2000e net et

un débutant 1600e. En

libéral, le salaire peut

monter jusqu'à 3500-

4000 euros moyennant

10h de travail quotidien.

28

Marie veille surle sommeil des opérés

Page 12: Téléchargez le guide métiers

« Bonnes vacances madame, aurevoir ». C’est sur ces mots queles élèves quittent la salle declasse d’Estelle Brivadis avantles vacances scolaires. Elle en-seigne aux CM2 de l’école pri-maire catholique Jeanne d’Arc,un établissement important

des quartiers Sud de Marseilledirigé par le dynamique ClaudeLabit. Cette ancienne employéebancaire préfère passer sesjournées avec les enfants plutôtqu’avec les billets de banque.Et à voir la relation tissée avecses élèves, on la comprend !

Dans la salle de CM2 trônent lesréalisations des enfants dontun travail sur les volcans avecdes maquettes, réalisationsdont elle est très fière. Commetous les professeurs des écoles,Estelle Brivadis se doit d’êtrepolyvalente. Après deux ansde formation dans un centrepour apprendre à exercer sonmétier, elle a passé le concourscertifiant qu’elle peut ensei-gner à des élèves de primaire.«J’enseigne tous les cours, lefrançais, les mathématiques,les sciences naturelles ». Elle esten poste depuis sept ans. Elle ad’abord enseigné à des CE2 etdepuis quatre ans se consacre àsa classe de CM2.Pourquoi a-t-elle abandonnéun métier bien rémunéré etchoisi d’être professeur ? Saprincipale motivation est la re-lation avec les autres. «Ici, il y aune vraie relation avec les en-fants, avec les collègues, il n’y apas d’esprit de compétition fi-nancière et économique ». Lesenfants étant tous différents,elle relève des challenges auquotidien. Sa classe comporte32 élèves, un nombre impor-tant par rapport à d’autresécoles.Le professeur des écoles n’a passeulement un travail de trans-mission du savoir, il fait dé-couvrir le monde aux enfants.L'enseignante insiste : il nefaut pas hésiter à se remettreen question car il n’y a pas uneméthode universelle pour tousles élèves. Cela demande d’être

polyvalent au cours de l’accom-pagnement des enfants, afinde s’adapter à chacun. Estellea multiplié les expériencesinoubliables. Une fois par an,la classe fait une sortie pourobserver le ciel et les constella-tions. Elle se souvient de l’exci-tation sur le visage des enfants,et de leur curiosité.Tout n’a pas cependant étéfacile pour Estelle, loin de là.Elle a complétement changéde métier mais, finalement,elle s’est épanouie dans sa vieprofessionnelle. « On est dansune société où tout va très vite,les enfants n’ont pas encorecette vision globale du monde.Quelque part, notre rôle c’estde leur ouvrir les yeux là-des-sus, de leur apprendre à savoirgérer le monde qui les attend,à savoir comment agir et lesaider à grandir dans le bonsens».

Jinwen Hou

La première étape à franchir pourdevenir professeur des écoles :obtenir un master, de préférencedans l'une des matières ensei-gnées à l'école (lettres, maths,histoire...). Puis, il faut passer leCRPE (concours de recrutement deprofesseur des écoles). Une fois leconcours réussi, les professeurs sta-giaires exercent leurs fonctions à

temps plein. Attention : s'il est pos-sible de se présenter au concoursdès la fin du M1 (1e année de mas-ter), le recrutement définitif estsoumis à la validation du M2 (2eannée de master).■ Niveau bac + 5Master avec une spécialité ou unparcours métiers de l'enseigne-ment primaire ou du 1er degré

(avant de passer le CRPE)Exemples de formations dans l’aca-démie :Niveau bac + 5Master enseignement et formationen lettres, langues et sciences hu-maines (EFLLSH)Master enseignements et forma-tions en sciencesMaster milieu scolaire éducatif

Master enseignements et forma-tions dans les domaines artistiquesMaster enseignement et formationen lettresMaster enseignement et formationen mathématiquesMaster enseignement et formationen histoire –géographieRetrouvez l’offre complète de for-mation sur http://www.onisep.fr

PROFESSEUR DES ÉCOLES

Exemples de formations dans l'académie

Estelle Brivadis est professeur à l’écoleprimaire Jeanne d’Arc à Marseille.Une vocation, et une ambitionpour sa classe de CM2.

Ses conseilsUn professeur des écoles

doit être patient, rigou-

reux et constant. Il doit

s’intéresser à toutes les

disciplines enseignées

en primaire. Il doit

pouvoir diriger les en-

fants de 7 à 10 ans. Le

professeur des écoles

gagne entre 1500 et

2000 euros net par mois.

36

Estelle guide les enfantsvers la 6e

Page 13: Téléchargez le guide métiers

Dans la boulangerie de Ber-nard Galinier, au cœur duquartier commercial des AlléesProvençales à Aix-en-Provence,l’ambiance est détendue,

les habitués au rendez-vous.« Rien ne me fait plus plaisirque lorsque nos clients nous di-sent à quel point ils apprécientnotre pain » explique ce jeune

père de famille qui a fondé cecommerce il y a un an et demi.Issu du monde de la restau-ration, il s’est lancé dans lemonde des baguettes et desviennoiseries. La boulange-rie précédente ne travaillaitqu’avec des produits déconge-lés. C’est dans une toute autreoptique que Bernard a penséce lieu.Il emploie actuellement huitpersonnes dont trois vendeurs.Les produits sont fabriqués aupremier étage, invisible desclients. Les matières premièressont de qualité.Dans un souci de respect dela tradition, la pâte à pain re-pose vingt-quatre heures avantd’être cuite. Les recettes sontélaborées par Bernard en par-tenariat avec son pâtissier. Surle champ de bataille dès 4h30le matin, le jeune patron necompte pas ses heures. « Si c’estun métier moins dur qu’au-paravant, il reste éprouvantphysiquement et relativementingrat » lance-t-il, avant detempérer ses propos : « Maisles nombreuses heures sont viteoubliées quand la qualité estau rendez-vous ». Bernard n’estdonc pas vraiment un boulan-ger « classique » puisqu’il faitaussi office de manager et dedirecteur marketing.Il reconnaît également que lesuccès d’un tel commerce nepeut venir que d’une bonne en-

tente entre les salariés. « C’estune véritable travail d’équipe »confesse-t-il, avant de taperamicalement sur l’épaule dupâtissier qui s’attèle à la pré-paration d’éclairs au chocolat.Bernard Galinier accorde uneréelle importance au choixde ses employés, avec le soucid’intégrer à son entreprise despersonnes soucieuses de la tra-dition mais aussi éprises de leurmétier.

Clémentine Vaysse

Le CAP boulanger est le diplômede référence dans la profession,mais il n'est pas le seul.Le titulaire, qui débute commeouvrier boulanger, peut accéder,après quelques années d'expé-rience, aux fonctions de chefd'équipe ou s'installer à soncompte. Autre possibilité: s'ex-patrier. Le secteur de la boulan-gerie est en pleine évolution. Lesnouvelles techniques facilitent letravail et font gagner du temps.La fabrication de produits derestauration légère se développe

régulièrement.Il existe aussi d'autres diplômespour se perfectionner et pouvoirprétendre à la création ou à la re-prise d'une entreprise :Le bac pro boulanger-pâtissierforme des professionnels poly-valents qui peuvent rapidementprendre des responsabilités, orga-niser la production, se familiariseravec les matières premières et lestechniques de préparation et decuisson des pains, viennoiseries,entremets, desserts. Ils sont for-més également aux bases de la

cuisine et de l'activité traiteur, à lanutrition, toxicologie alimentaireet qualité ainsi qu’à la gestiond'un point de vente et l'animationd'équipe.Le BP boulanger prépare aux fonc-tions d'artisan boulanger, ouvrierboulanger, chef d'entreprise ougérant dans les entreprises artisa-nales ou de grande distribution.■ Après la 3eCAP boulanger■ Niveau bacBac pro boulanger-pâtissierBP boulanger

Exemples de formations dans l’aca-démieCAP BoulangerMC Boulangerie spécialiséeMC Pâtisserie boulangèreBac pro Boulanger pâtissierBP BoulangerPour connaître les adresses desétablissements proposant cesformations dans l’académie d’Aix-Marseille : http://www.onisep.fr

BOULANGER

Exemples de formations dans l'académie

Dans sa boutique aixoise, tout est faitmaison, des pains au chocolat auxfonds de tarte en passant par les painstraditionnels. Son parti pris : la qualité

Ses conseilsL’élément fondamen-

tal pour faire ce métier

est la passion. Il faut

être captivé, dès les pre-

mières années de for-

mation afin d’apprendre

sans cesse. Etre bou-

langer nécessite égale-

ment un certain courage

car cela peut être dur

physiquement. Salaire

moyen d’un boulanger :

1650 euros par mois.

45

Chez Bernard, la qualitéfleure bon

Page 14: Téléchargez le guide métiers

« Les gens imaginent généra-lement le notariat comme uneactivité poussiéreuse et rébar-bative, mais en fait, c’est unmétier passionnant » expliqueMaud Lechevallier, étudiante

en première année à l’Institutdu Notariat d’Aix-en-Provence.Après un master 1 de Droit im-mobilier, patrimonial et nota-rial, la jeune femme a intégrécette formation sur deux ans, à

l’issue de laquelle elle sera titu-laire du diplôme supérieur denotaire.Le clerc de notaire assiste lenotaire dans son travail maisa parfois des responsabilitésplus importantes comme la de-mande des pièces constitutivesd’un dossier ou la rédaction desactes. Il est en quelque sortel’intermédiaire entre le clientet le notaire.Pour être notaire, il faut ache-ter une étude ou passer unconcours pour avoir le droitd’en créer une. Généralement,les clercs reprennent les étudeslorsque l’heure de la retraitea sonné pour le notaire. « Cen’est pas une voie fermée maisil peut être difficile de trouverune étude où travailler. Il fautbien souvent accepter de chan-ger de ville » explique cettefille d'un chirurgien réputé del'Assistance Publique-Hôpitauxde Marseille (La Conception), lePr. Eric Lechevallier.« Après le baccalauréat, j’aichoisi la fac de droit car je vou-lais être avocate » confesse-t-elle, avant d’expliquer que cesont des raisons familiales quil’ont amenée dans cette voie :son arrière-grand-père étaitnotaire. « Le plus difficile dansce cursus est le fait que tout aulong de la formation, il fautsurmonter des obstacles » pré-cise Maud.Elle travaille du lundi au jeudicomme stagiaire dans une

étude à Marseille qui comptedeux notaires, sept clercs et uncomptable. Le vendredi, l’étu-diante va en cours pour com-pléter ses études. La professionest toutefois très réglemen-tée, le clerc et le notaire étantconsidérés comme des officierspublics. Ils doivent à cet égardêtre irréprochables dans leurvie publique et avoir un casierjudiciaire vierge. « Chaque dos-sier est différent et c’est un mé-tier en perpétuelle évolution àcause des réformes. Il faut tou-jours se tenir informé » selonMaud, qui montre un réel en-thousiasme quant aux métiersnotariaux qui se sont beaucoupféminisé ces dernières années.

Clémentine Vaysse

Le BTS notariat est préparé ausein des 18 Instituts des métiersdu notariat ainsi que dans plus de25 lycées publics et une quaran-taine d'établissements privés. Lalicence pro métiers du notariat estpréparée dans certaines facultéset UFR de droit et dans ces mêmesinstituts, en partenariat avec lesuniversités. Au niveau supérieur,la formation conduisant au DIMN(diplôme de l'Institut des métiersdu notariat) est ouverte aux titu-

laires de la licence professionnellemétiers du notariat. Elle se déroulesur 1 an, en alternance, dans unoffice de notaire.Le niveau de responsabilités ducollaborateur varie en fonction deson diplôme, de ses connaissancesen droit, de son expérience et del'importance de l'étude qui l'em-ploie. Les opportunités d'évolutiondépendent largement de la capa-cité d'autonomie et d'initiativedont il fait preuve dans son travail.

D'abord « technicien », il peutparvenir à encadrer une équipe.Le collaborateur confirmé est enmesure de recevoir et de conseillerla clientèle. Au fil de sa carrière, lecollaborateur de notaire peut oc-cuper diverses fonctions. Assistantnotarial, il assure la collecte et unepremière analyse des pièces dudossier, et participe à la rédactiond'actes. Formaliste, il publie lesactes reçus par le notaire. Négocia-teur immobilier, il met en relation

l'acquéreur et le vendeur.Exemples de formations dansl’académie■ Niveau bac + 2BTS notariat■ Niveau bac + 3Licence pro métiers du notariat■ Niveau bac + 3/4DIMN (diplôme de l'Institut desmétiers du notariat)Retrouvez l’offre complète de for-mation surhttp://www.onisep.fr

NOTAIRE

Exemples de formations dans l'académie

Après un cursus universitaire en droit,Maud Lechevallier s’est orientée versles études notariales. Un métier bienplus captivant qu’on ne peut le penser!

Ses conseilsOutre la passion, élément

indispensable, l’étudiant

doit être déterminé, méti-

culeux et pointilleux car il

a très vite des responsabi-

lités. Rémunération pour

les stagiaires : 1400 euros

net (fixé par conven-

tion collective), environ

2000 euros mensuels

pour un clerc débutant

salarié dans une étude

46

Maud, la rigueuret l'élégance

Page 15: Téléchargez le guide métiers

«Bonjour, service client Orange,qu’est-ce que je peux faire pourvous ? », Elise Mambert répètecette phrase à chaque appelqu’elle reçoit. Elle est télécon-seillère depuis douze ans ettravaille dans le centre d’appels

d’Aix-en-Provence, dans lequelelle s’occupe des clients parti-culiers de mobiles. Elle doit ré-pondre à leurs questions sur lestéléphones portables, les fac-tures, les forfaits et les contrats.Après avoir passé un BTS « force

de vente », Elise a été embau-chée en tant que téléconseillerchez Orange. C’est un métierqu’elle a choisi un peu par ha-sard mais qui lui plaît. « J’aimebien le contact par téléphone.Il y a une certaine distance. Enface à face, selon les problèmesqu’il y a à gérer, c’est plus diffi-cile ». La distance entre elle etle client est plus confortable,mais le téléphone comporteaussi des contraintes. « C’estplus dur parfois pour vendre ».Les journées de travail sontassez fatigantes, son équipes’occupe des clients qui béné-ficient des forfaits de 20 à 60euros dans toute la France. Ellepeut répondre à 40 voire 50 ap-pels quotidiens. Les raisons desappels sont très variées, « parexemple si quelqu’un n’a paspayé sa facture, a son mobileen panne ou veut ouvrir uneligne ». Elise doit alors être po-lyvalente pour répondre à cesdifférentes questions.

C’est un métier qui de-mande beaucoup de patience.« Comme on a beaucoup demonde, certains appels sontdifficiles, mais tous les gens nesont pas mécontents. Il y en aqui sont ravis qu’on trouve unesolution à leur problème ».Comme tous les commerciaux,elle est confrontée à beaucoupde clients en colère ou insatis-faits mais il y a toujours unefaçon de gérer ces situationsdifficiles. « Il faut leur montrerqu’on a envie de prendre en

charge leur demande, qu’onest à l’écoute, en général ils secalment, on y arrive toujours ».Bien sûr, si elle est de mauvaisehumeur, les journées sont plusdifficiles. « Si on arrive énervé,on va s’engueuler toute la jour-née. Il faut laisser les problèmesà la maison, être forcémentbien et souriant parce que çase ressent ».Elise aime particulièrement lesnouvelles technologies, se tientinformée de tous les nouveauxproduits qui sortent. « Dès qu’ily a des nouveaux téléphones,tablettes ou forfaits, on reçoitune formation ». Etre au cou-rant de tous ces changementslui permet d’être plus à l’aiseavec les clients. « C’est plusfacile pour en parler toute lajournée ».

Jinwen Hou

Un diplôme commercial de niveaubac ou plus est le minimum requis.Par exemple, bac pro suivi d'unemention complémentaire. Unbac + 2 ou un bac + 3 permettentd'évoluer plus facilement vers unposte à responsabilités.■ Niveau bacBac pro vente ; commerce.Mention complémentaire (MC) as-sistance, conseil, vente à distance ;télébilleterie et services voyages■ Niveau bac + 2BTS management des unités com-

merciales (MUC) ; négociation etrelation client (NRC); technico-commercial; informatique degestionDUT techniques de commercialisa-tion (TC)■ Niveau bac + 3Licence pro marketing-commu-nication ; marketing, commerce,vente ; métiers de la vente ; com-merce-vente, application à uneactivité de services, vente de pro-duits touristiques ; marketing re-lationnel et négociation ; métiers

des téléservices…Exemples de formations dans l’aca-démieNiveau bacBac pro commerceBac pro vente (prospection, négo-ciation, suivi de clientèle)Niveau bac +2BTS MUCBTS NRCBTS technico-commercialDUT TCNiveau bac + 3Licence pro marketing relationnel

et négociationLicence pro commercialisationdes produits agroalimentaires etagricoles (fruits et légumes) à l'in-ternationalLicence pro action commercialeinter- entreprise : industrie et ser-vice aux entreprisesLicence pro management multica-nal du commerce de détailRetrouvez l’offre complète de for-mation sur http://www.onisep.fr

TÉLÉCONSEILLER

Exemples de formations dans l'académie

Elise Mambert est téléconseiller chezOrange à Aix-en-Provence. Elle répondà toutes les questions des clientsen matière de téléphonie mobile.

Ses conseilsIl faut surtout être patient

et savoir écouter, être em-

pathique et disponible.

Il faut aussi avoir des

qualités commerciales

pour vendre des pro-

duits. Une coopération

d’équipe est nécessaire

car les conseillers s’ai-

dent pour résoudre un

problème inconnu. Le

revenu du téléconseiller

oscille entre 1200 et

1800 euros par mois en

fonction de l’ancienneté.

63

Elise a réponse à toutesles questions

Page 16: Téléchargez le guide métiers

« Je voulais faire quelque chosed’atypique, sortir du lot », ex-plique Bruno Terrana. C’estainsi qu’après avoir obtenuun BTS Bâtiment, il s’oriente

vers une licence profession-nelle en construction durable.Aujourd’hui il est en contratd’alternance chez DouilliezConstruction, une petite entre-

prise située à Septèmes-les-Val-lons, et poursuit une formationà l’école supérieure des jeunesdirigeants du bâtiment.

Sa fonction chez DouilliezConstruction est celle d’assis-tant de direction, un postepolyvalent puisqu’il est chargéde plusieurs missions. La plusgrosse partie de son travailconsiste à développer et amé-liorer la partie commerciale dela société, à mener des actionsà travers le pôle sécurité et pré-vention ainsi qu’à chiffrer desprojets privés et répondre auxmarchés publics. Mais son rôleconsiste également à amenerl’entreprise vers les exigencesdes nouvelles réglementationsthermiques (RT2012 et RT2020)et ainsi la préparer aux projetsaxés sur le durable. « J’apporteun regard neuf à l’entreprise,notamment en ce qui concerneles marchés de demain », pré-cise-t-il.La réglementation thermique

(RT) est une norme française dubâtiment, qui régit toutes lesconstructions. La RT2012 fixeune consommation maximalepar foyer, oblige une perméa-bilité à l’air maitrisée et imposedes démarches qualité à tenirsur les chantiers. La RT2020,elle, vise à réaliser des maisonspassives c’est-à-dire qui pro-duisent plus d’énergie qu’ellesn’en consomment. Dans sontravail, Bruno doit donc veiller

à ce que ces règles soient bienrespectées. Il décrit la construc-tion durable comme « unequestion de comportements etde mentalités ».En effet, il explique que le sec-teur du bâtiment utilise beau-coup d’énergie et que celanécessite des évolutions dansla manière de travailler. Uneentreprise comme la sienne sedoit donc d’être sensibiliséeau développement durable etavoir un bon comportementsur les chantiers. « Mon rôleconsiste à véhiculer ces idées-là », souligne-t-il.Une chose qu’il peut faire ausein de Douilliez Constructiondont la particularité est de lais-ser une grande place à la for-mation. « J’apprends chaquejour. Rien n’est acquis, toutest à découvrir ou à mettre àjour ».

Mélanie Mangialetto

La plupart des ingénieurs en génieclimatique sont passés par uneécole d'ingénieurs généraliste ouspécialisée. L'Insa (Strasbourg)est la seule école qui possèdeune filière complète en génieclimatique et énergétique, crééeà la demande de la profession.Ils peuvent aussi s’engager dansun parcours universitaire, avec, àla clé, un master dans l'une desspécialités suivantes : ingénierie

du bâtiment ; énergétique etécomatériaux ; génie de l'habitat;ingénierie fluidique et thermique ;ingénierie du bâtiment et dévelop-pement durable…Exemples de formations dansl’académie:■ Niveau bac + 3Licence sciences de la nature, de laterre et de l’environnementLicence sciences de la vie et de laterre

Licence pro énergie et environne-mentLicence pro maîtrise de l'énergie eténergies renouvelablesLicence pro électricité et électro-nique pour l'écobâtiment■ Niveau bac + 5Master pro sciences de l'environ-nement terrestreIngénieur Polytech Marseille spé-cialités mécanique et énergétique/génie civil

Ingénieur Arts et Métiers ParisTechmatériaux et procédés innovantspour l'énergie/ les nouvelles éner-gies pour un développement du-rable (3e année)Ingénieur École Centrale Marseillemécanique, acoustique, génie merRetrouvez l’offre complète de for-mation sur www.onisep.fr

INGÉNIEUR ENVIRONNEMENT

Exemples de formations dans l'académie

Bruno s’assure que la constructiondes bâtiments soit toujoursplus performante touten respectant l’environnement.

Ses conseilsDans ce métier tourné

vers l’avenir le plus im-

portant « est de toujours

se mettre à jour et pou-

voir remettre en ques-

tion son savoir. Il faut

aussi avoir du courage,

de la patience et de la

rigueur ». En contrat

d’alternance le salaire est

fixé à 1 500 e par mois.

66

Bruno imagineles maisons de demain

Page 17: Téléchargez le guide métiers

Après un diplôme en tourismeet marketing et deux ans d’ex-périence dans ce domaine, Ca-roline reprend ses études en2008 en intégrant une année

de mise à niveau en arts ap-pliqués (MANAA) puis uneformation de webdesigner etwebmaster l’année d’après.Elle exerce la profession de

webdesigner en tant qu’auto-entrepreneur via son site www.carolyn-webdesign.com depuisplus de deux ans.Le choix de ce métier estdonc vraiment réfléchi et sondouble-cursus lui permet mêmed’avoir une vision globale dumonde d’Internet, ce qui est unréel avantage afin de conseillerses clients de la manière la plusjuste. Le webdesign est un mé-tier vivant et complet. En effet,contrairement à ce que beau-coup de gens peuvent penser,le travail ne s’arrête pas à l’as-pect graphique mais comprendle développement intégral d’unsite web. Il est donc nécessairede posséder à la fois des compé-tences créatives et techniques.Selon Caroline, la relationclient est également un pointimportant du métier pour êtreau plus proche de leurs at-tentes. Elle précise même quela plupart des contacts se fontuniquement de manière vir-tuelle, notamment parce quebeaucoup d’entre eux habitentd’autres régions.Le web est un secteur d’ave-nir avec de nombreuses pers-pectives d’évolution dans lesannées à venir. Cependant, laconcurrence est très grande, cequi peut poser quelques pro-blèmes lorsque l’on s’installe àson compte.Cette solution, bien qu’offrantune certaine liberté, n’est donc

pas sans risques. Il faut comp-ter environ un an avant de seforger une clientèle solide etles revenus peuvent varier demanière significative selon lesmois, compte-tenu de la saison-nalité de ce métier.Pour pallier les risques, Carolines’assure un “salaire fixe” grâceà diverses activités comme larédaction d’articles, des coursd’informatique ou encore lagestion d’un blog (www.de-lightson.com).Pour résumer, Caroline conseilleaux personnes souhaitant selancer dans cette voie, d’êtreavant tout curieuses, passion-nées par le web et de se main-tenir informées de toutes lesactualités du secteur.

Stéphanie Berthier

Le webdesigner est généralementtitulaire d'un diplôme artistiquede niveau bac + 3 à bac + 5,délivré par une école d'art (LesGobelins, Estienne, EID, ESAG-Penninghem, ENSAAMA, Olivierde Serres, école Émile Cohl, Écolenationale des arts décoratifs,ENSAD, École nationale supérieuredes beaux-arts...) ou une écolespécialisée en communication,design et multimédia (Supinfocom,Supinfogame, ISCPA-Institut desmédias, ISCOM-Institut supérieur

de communications et publicité,École internationale de design...).Ce dernier peut, éventuellement,être complété par une formationinformatique de base. La situationinverse est également possible :être issu d'une formation tech-nique puis en recevoir une autre,artistique.■ Niveau bac + 2BTS design graphique option com-munication et médias numériquesDUT services et réseaux de commu-nication (SRC)

■ Niveau bac + 3Licence informatiqueLicences audiovisuel et multimédia; arts du spectacle, cinéma, audio-visuel, multimédia ; arts et techno-logies...Licence pro activités et techniquesde communication spécialisées encréation web, services et produitsmultimédia : création et dévelop-pement numériques en ligne...■ Niveau bac + 5Masters pro arts, sciences de lacommunication, culture et com-

munication complétés par uneformation en informatique : artset technologies de l'image ; designd'interface...Master pro imagerie numériqueMaster pro ingénierie de la créa-tion et de la réalisation sonore etmusicale, pour le film, la vidéo etle multimédiaDiplôme supérieur d'arts appliqués(DSAA) design mention graphismeRetrouvez l’offre complète de for-mation sur www.onisep.fr

WEBDESIGNER

Exemples de formations dans l'académie

Rivée derrière son écran, CarolineQuesnel réalise des sites Internet,vitrines indispensables pour la majoritédes professionnels aujourd’hui.

Ses conseilsIl est important de s’in-

téresser au secteur du

web dans sa globalité,

en faisant de la veille

par exemple, afin de

comprendre dans quel

environnement s’insère

le site Internet que l’on

construit et de mainte-

nir ses connaissances

à jour concernant les

évolutions du métier.

Le salaire moyen d'un

webdesigner junior est

compris entre 1100 e et

1500 e net mensuels.

70

juste. Le webdesign est un mé-

Caroline aide sesclients... souris à la main

Page 18: Téléchargez le guide métiers

Jouissant d’une vue imprenablesur la cité phocéenne, le com-plexe sportif Villa Wellness ap-porte un bien-être exclusif àses clients dans un cadre idyl-lique, au 295 boulevard Perier,

au sommet des quartiers chicsde Marseille. Le directeur del’établissement, Jean-MichelQueyrie, affiche un large sou-rire et une pêche d’enfer. Cetrentenaire ne se contente pas

seulement de diriger ce lieu auxtouches modernes et baroques,il pratique, au même titre queses 3 employés, des séances decoaching à raison de 39 heurespar semaine.Titulaire d’un brevet d'Etatd'éducateur sportif optionmétiers de la forme, le sport atoujours été son moteur. “J’aicommencé en tant qu’éduca-teur sportif pendant 2 ans. Parla suite, j’ai dirigé 5 salles desport Oxygène dans le centrede Marseille, où j’ai voulu dé-velopper le coaching privé.Tout s’est enchaîné très rapi-dement, j’ai ouvert le StudioWellness, spécialisé en personaltraining. Un succès qui m’a per-mis de rencontrer des investis-seurs donnant naissance à VillaWellness. Cette dernière offreun encadrement personnaliséhaut de gamme. Les frais d’ins-cription élevés créent une sortede coaching de luxe”.Ce métier permet de donnerdes cours en salle ou à domicile,qu’ils soient collectifs ou indivi-duels. Le coach sportif apporteavant tout un grand soutienpsychologique et doit fairepreuve de rigueur. “Des stageset des formations sont organi-sés afin de découvrir des nou-velles méthodes, de nouveauxappareils ou approfondir sesconnaissances physiologiques”.Dans une société où la formeet l’apparence physique de-viennent de plus en plus im-

portantes, Jean-Michel confieavoir une clientèle très variée.“Ici il n’y a pas d’âge. Je m’oc-cupe d’adolescents comme deseniors dynamiques. Si beau-coup de personnes font appelà moi uniquement pour le côtéesthétique, d’autres me contac-tent pour des raisons patholo-giques. Nous proposons unsuivi global endermologique,nutritionnel et bien entendusportif.”Eviter de prendre sa voiture,l’ascenseur et arrêter la ciga-rette, sont les maîtres motsd’une hygiène de vie parfaitepour Jean-Michel, une bonneliste de résolutions pour 2013 !

Nadia Boultif

Pour exercer ce métier, il fautobtenir au moins le Brevet Pro-fessionnel de la Jeunesse del'Education Populaire et du Sport(BPJEPS). Le titulaire du BP JEPSexerce le métier d'animateur dansune association, un club sportifou une entreprise. Il peut éga-lement préparer les concours dela fonction publique territoriale(éducateur territorial des activitésphysiques et sportives et anima-teur territorial) ou de la fonctionpublique hospitalière (animateur).

Dans le secteur sportif, il encadreles activités physiques et sportivesde sa spécialité.La préparation à ce diplôme est as-surée par des centres de formationagréés par les directions régionalesde la Jeunesse, des Sports et de laCohésion Sociale (DRJSCS). Pourtout renseignement consulter lesite du Ministère des sports : www.sports.gouv.frPour gérer un club de remiseen forme, un Diplôme d'EtudesUniversitaires Scientifiques et

Techniques (DEUST) ou une licenceprofessionnelle autour des métiersde la forme sont plus adaptés.■ Niveau bacBPJEPS spécialité activités gym-niques, de la forme et de la force■ Niveau bac + 2DEUST métiers de la forme■ Niveau bac + 3Licence professionnelle STAPS(sciences et techniques des activi-tés physiques et sportives) portantsur les métiers de la forme et laremise en forme

Exemples de formations dansl’académie■ Niveau bacBPJEPS spécialité activités gym-niques, de la forme et de la forcePour connaître les adresses desétablissements proposant cesformations dans l’académie d’Aix-Marseille : www.onisep.fr

COACH SPORTIF

Exemples de formations dans l'académie

Coach sportif à Marseille,Jean-Michel Queyrie définit le sportcomme un mode de viequi véhicule des valeurs fortes.

Ses conseilsIl faut être disponible,

attentionné, avoir un

sens relationnel impor-

tant, une bonne condi-

tion physique, une

certaine connaissance

du corps humain. Côté

salaire, un coach sportif

touche selon ses activi-

tés entre 1500 euros et

2500 euros net par mois.

76

seulement de diriger ce lieu aux touches modernes et baroques,

ses 3 employés, des séances de coaching à raison de 39 heures

Titulaire d’un brevet d'Etat d'éducateur sportif option

toujours été son moteur. “J’ai commencé en tant qu’éduca-teur sportif pendant 2 ans. Par

sport Oxygène dans le centre de Marseille, où j’ai voulu dé-velopper le coaching privé. Tout s’est enchaîné très rapi-dement, j’ai ouvert le Studio Wellness, spécialisé en personal training. Un succès qui m’a per-

seurs donnant naissance à Villa Wellness. Cette dernière offre

cription élevés créent une sorte de coaching de luxe”.Jean-Michel, l'entraîneur

sur mesure

Page 19: Téléchargez le guide métiers

A bord de son petit camion,Christophe Amphoux, 30 ans,navigue entre les différents es-paces verts dont il a la charge.Les haies, les arbres, les massifsde fleurs, tous ces organismes

vivants ont besoin de beau-coup d’attention. Christopheest adjoint technique premièreclasse au sein des espaces vertsde la mairie d’Aix-en-Provence,il est détaché sur la commune

de Puyricard. Il s’occupe del’arrosage, la taille, la tonte, laplantation, la composition desmassifs. « Quand on est jardi-nier, on doit être polyvalent »confie-t-il.« Pourquoi ce métier ? Je suistombé dedans quand j’étaispetit. Mes grands-parents sontagriculteurs, j’ai toujours étédans leur jardin et leur pota-ger ». Après avoir suivi un cur-sus général, il a passé un BEPoption culture florale en alter-nance. « A 16 ans, je savais déjàque je voulais faire ce travail».Il a d’abord travaillé pour laserre municipale d’Aix-en-Pro-vence pour ensuite faire un bacprofessionnel en alternance entravaux paysagers dans la pépi-nière de la commune. Puis il aété engagé il y a dix ans commejardinier pour la commune dePuyricard. Deux formations quilui permettent de connaîtreles plantes, de la graine à leurmise en terre. « Ces formationsm’ont beaucoup servi sur le ter-rain ». explique-t-il.Ses journées sont organiséesen fonction des saisons et de lamétéo. « Il y a deux grosses pé-riodes de plantation dans l’an-née, il faut alors arracher toutesles plantes, passer le motocul-teur, préparer la terre pourrefaire les plantations dans lafoulée ». L’été l’arrosage vademander plus de temps et àl’automne, c’est le ratissage desfeuilles. Il n’y a pas de véritable

routine dans ce métier « on faittellement de choses différentesqu’on ne peut pas s’en lasser ».Mais ce qu’il préfère, c’est lacomposition des massifs defleurs. « J’en suis tombé amou-reux il y a huit ans ». Il est encharge de cette mission sur plu-sieurs sites, il doit sélectionnerles types de fleurs, les couleurs,etc. « Si on donne tout pourque la fleur soit belle, elle vanous le rendre ». Il plante enfonction des différentes saisonsde floraison, « pour l’instant cesont des pensées qui restentfleuries tout l’hiver mais auprintemps, il y aura une ex-plosion de couleurs avec destulipes pour égayer la sortiede l’hiver ». Il y a tellement devariétés et de couleurs de fleursque la palette de travail est in-finie. « Mon but est de recher-cher quelque chose qui sorte del’ordinaire ».

Liza Lenain

Pour devenir paysagiste, la voie laplus connue est celle qui mène audiplôme de paysagiste DPLG (« di-plômé par le gouvernement »).Seules 3 écoles délivrent cediplôme qui se prépare en 4ans. Accès après un bac + 2 surconcours commun à l'École natio-nale supérieure du paysage (sitesde Versailles et de Marseille) etaux écoles nationales supérieuresd'architecture et de paysage deBordeaux et Lille.Épreuve écrite et d'expression

plastique à partir d'un site (admis-sibilité)Épreuve orale d'admission : entre-tien avec le jury.Formation pluridisciplinaire: sciences humaines, géogra-phie, écologie, enseignementsartistiques, techniques de pro-grammation et de construction,botanique…. Sur le site deMarseille, l'extrême variété despaysages méditerranéens (aire mé-tropolitaine, littoral, montagne,arrière-pays...) offre un panel très

riche de situations paysagères.Il existe, par ailleurs, 3 diplômesd'ingénieurs spécialisés dans lepaysage.■ Niveau bac + 5Diplôme d'ingénieur : École na-tionale supérieure de la natureet du paysage ; Institut supérieurdes sciences agronomiques,agroalimentaires, horticoles et dupaysage ; Institut supérieur d'agri-culture de Lille, spécialité aména-gement paysager de l'espace■ Niveau bac + 6

Diplôme de paysagiste DPLGExemples de formations dansl’académie :■ Niveau bac + 6Diplôme de paysagiste (DPLG)Pour connaître les adresses desétablissements proposant cesformations dans l’académie d’Aix-Marseille : www.onisep.fr■ Centre AFPA Marseille La TreilleChemin de la Clue Route de LaTreille 13011.Renseignements sur :www.paca.afpa.fr

JARDINIER - PAYSAGISTE

Exemples de formations dans l'académie

Christophe Amphoux, jardinier,s’occupe de l’entretiende tous les espaces vertsdans la commune de Puyricard.

Ses conseilsIl faut être très polyvalent,

savoir faire diverses pe-

tites choses comme de la

mécanique, conduire des

engins, faire de l’arrosage

automatique. C’est un

métier qui se fait par pas-

sion, parce que c’est très

dur. Son salaire s’élève

à 1400 euros par mois.

81

jardinier pour la commune de

Christophe donnedes couleurs à sa ville

Page 20: Téléchargez le guide métiers

Une explosion suivie d’un in-cendie dans un immeuble deDigne-les-Bains et une inter-vention des sapeurs-pompiers,à laquelle Steeve Gilly ne rêvaitque de participer, ont tracé sanouvelle vie. Depuis cet évé-nement, Steeve a saisi toutes

les opportunités pour appré-hender ce milieu. Il réalise sonstage de 3ème en caserne depompiers. À l’âge de 16 ans, ilintègre enfin sa deuxième fa-mille en tant que sapeur-pom-pier volontaire (SPV) du servicedépartemental d’incendie et

de secours des Alpes-de-Haute-Provence (SDIS 04) à la casernede Digne. Gardes de jour, denuit et du week-end rythme-ront ses premières activitésopérationnelles, et cela en pa-rallèle avec sa scolarité.L’engagement SPV est un réeltremplin dans le but de prépa-rer le concours de 2ème Classedes sapeurs-pompiers profes-sionnels (SPP) puis de l’intenseformation initiale d’applica-tion (FIA) qui s’ensuit pendant4 mois. La formation initialede volontaire (FIV) et/ou la FIAdispensent les enseignementsde base du métier de pompierdans le cadre de diverses unitésde valeurs (UV). Ces UV portent,entre autres, sur les activitésphysiques et sportives, l’incen-die, la culture administrative debase, le secours à personne, ouencore sur les feux de forêts etbien d’autres disciplines.En 1998, Steeve passe profes-sionnel. Suite à ce succès et àpeine son 20ème anniversairefêté, le jeune Sapeur Gilly in-tègre le SDIS 30 et plus pré-cisément la caserne d’Alès.Outre les valeurs d’altruisme,de courage et de dévouement,Steeve va découvrir le groupeanimalier. Cette étape est unaboutissement car elle lui per-met de concilier son métieravec son autre passion, à savoirles reptiles. Pour acquérir unniveau opérationnel, Steeve asuivi des stages de spécialisa-tion lui ayant permis de deve-nir successivement équipier,

chef d’équipe et enfin forma-teur pour le groupe animalier.Cette spécialité ne manque pasd’adrénaline. En effet, lors desinondations de 2002 dans leGard, Steeve est curieusementintervenu dans le cadre de saspécialité. Un python a été re-trouvé dans le placard d’unappartement. Sa mutation ausein de l’importante casernede Nîmes en 2007 n’a changéen rien son activité opération-nelle. Bien au contraire, Steeve« décale » toujours plus dansle cadre d’interventions spé-cialisées du groupe animalier,notamment avec les reptiles etcela pour son plus grand bon-heur. Et surtout pour notre sé-curité !

Philippe Schitter

Niveau diplôme national du bre-vet, CAP-BEPsapeur-pompier professionnel 2eclasse : être titulaire du diplômenational du brevet (DNB), d'unCAP ou d'un BEP et être âgé de18 à 25 ans. Après réussite auconcours, le lauréat s'inscrit surune liste d'aptitude pour trouverun emploi. La validité du concoursdure 3 ans. Les civils (âgés de 16à 25 ans) peuvent également de-venir sapeurs-pompiers 2e classe,

après avoir réussi les sélections.Marin-pompier de Marseille :signer un contrat d'engagementinitial de longue durée (EILD) etjustifier d'un niveau de classe de1re ou être titulaire d'un BEP auminimum.■ Niveau bacMarin-pompier de Marseille : inté-grer l'École de maistrance de Brest,justifier d'un niveau de classe ter-minale au minimum et être âgé de18 à 25 ans ;

■ Niveau bac + 2Sapeur-pompier de Paris : êtrerecruté par l'armée de terre, êtretitulaire d'un bac + 2 et suivre uneformation de 8 mois.■ Niveau bac + 3Sapeur-pompier professionnel(lieutenant) : être titulaire d'unbac + 3, être âgé de moins de 29ans au 1er janvier de l'année duconcours. À l'issue du concours, lecandidat suit une année de forma-tion à l'École nationale supérieure

des officiers de sapeurs-pompiers.Exemples de formations dans l’aca-démie :Niveau BacBac pro sécurité-préventionNiveau Bac +2DUT hygiène sécurité environne-mentNiveau bac +3Licence pro sécurité des biens etdes personnesRetrouvez l’offre complète de for-mation surhttp://www.onisep.fr

SAPEUR-POMPIER

Exemples de formations dans l'académie

Ce secouriste part sur des interventionsspécialisées du groupe animalieret forme les jeunes pompiersà sa spécialité.

Ses conseilsPour intégrer le corps

des sapeurs-pompiers, il

faut mettre l’accent sur

le sport, l’esprit de cohé-

sion et la discipline. Le

concours de 2ème Classe

des SPP étant très sélectif,

Steeve recommande aux

jeunes de ne pas bâcler

leur scolarité au profit de

sa préparation ou de l’en-

gagement SPV. Le salaire

est de 1300 e mensuels

la première année avec le

statut de SPP stagiaire au

grade de 2ème Classe. Au

bout d’une année le SPP

au grade de 1ère Classe

bénéficie des primes

et peut voir son salaire

osciller entre 1600 e et

1800 e primes incluses.

100

Steeve, le maîtredes reptiles