technique agricole

48
Technique Agricole avril 2012

Upload: schweizerischer-verband-fuer-landtechnik

Post on 09-Mar-2016

243 views

Category:

Documents


4 download

DESCRIPTION

Edition avril 2012

TRANSCRIPT

Page 1: Technique Agricole

TechniqueAgricoleseptembre

2011

TechniqueAgricoleavril

2012

Page 2: Technique Agricole

Importateur général: Profi Pneu AG, 4553 Subingen, tél. 032 626 55 54

Représentant d’Alliance,nous avons toutesles solutions pour vospneumatiques.

www.profipneu.ch

pour l‘agriculture suisseLe meilleur du monde

• Essais

• Analyses

• Homologations

• Conseils

• Nouveaux produits

• Disponibil ité des produits

• Distribution

• Formation continue

Stähler Suisse SAHenzmannstrasse 17A4800 ZofingenTél. 062 746 80 00Fax 062 746 80 08www.staehler.ch

Le mélange radical pour un maïs propre!Principal – le nouvel herbicide pour maïs avec synergie de2 sulfonylurées.

Successor T – l’herbicide de base à long effet résiduaire.

N’hésitez pas à contacter nos spécialistes pour l’agriculture

suisse, nous sommes là pour vous.

PRINCIPAL + SUCCESSOR T

Page 3: Technique Agricole

34 2012 Technique Agricole

Editorial • Sommaire avril 2012 n

Editorial

Ueli Zweifel

La voie médianeDans les années quatre-vingt,

s’ouvrait une voie médiane, pour

ainsi dire une voie de réconciliation

entre les défenseurs du « bio » et les

défenseurs de la « production

conventionnelle ». En 1992, cette voie

était approuvée par l’article 31b de la

Loi sur l’agriculture.

« 20 ans de production intégrée dans

les grandes cultures. » Dans le cadre

de deux journées de travail, les deux

stations fédérales de recherche

agricole Agroscope ART Reckenholz

et ACW Changins ont considéré les

objectifs atteints et examiné les défis

futurs pour une agriculture qui

intègre environnement et producti-

vité.

Le progrès technique n’est pas la

panacée mais le vecteur qui mène à

la réalisation de beaucoup de choses

de manière bien plus simple, tout en

ménageant les ressources. Quelles

sont les perspectives qui vont ouvrir

la voie médiane à la technique de

semis et de traitement dans le

maraîchage ou à la modulation de

largeur des outils de travail ? Dans ce

domaine, le présent numéro dévoile

quelques nouveautés.

Les nouveaux équipements montés

sur les tracteurs et les engins

automoteurs agricoles, ainsi que les

pneumatiques larges exigent de la

souplesse dans les dispositions sur la

circulation routière. Après de longs

préparatifs – dans lesquels l’ASETA

s’est fort impliquée – de nouvelles

prescriptions de l’OETV (voir p. 22)

entrent en vigueur dès le 1er mai

prochain

Le numéro de mai paraîtra le

10 mai 2012.

n Plate-forme

4 Les modulateurs de largeur sont devenus abordables8 Les 100 ans de Schweizer SA11 ASMA : La technique agricole gagne du terrain

n ASETA

12 Section FR «Drognens 2012 on Road» 13 Section VD14 Rapports des assemblées annuelles de GE, JU, NE17 Les sections se préparent pour Saignelégier18 Agro-entrepreneur Suisse – nouveau président19 Cour de conduite G 4022 Adaptations de la Loi sur la circulation routière

n Marché

24 Traitements en cultures maraîchères26 Semoirs monograine pour légumes30 La parade des appareils d’aiguisage35 Rencontre des chargeuses Schäffer

n Management

36 De longs bras pour une coupe courte

n Passion

42 Althaus : La technique d’hier à demain

46 Impressum et nécrologie

22

30

36

La condition fondamentale pour utiliser la modulation de largeur automatique est la commande électrique du dispositif depuis le terminal de service. (Photo : Ueli Zweifel)

Page 4: Technique Agricole

n   Plate-forme

4 2012 Technique Agricole4

Un ordinateur de bord sur l’outil constitue une condition pour la modulation de largeur automatique et en assure la gestion.

Les modulateurs de largeur sont devenus abordablesLes modulateurs de largeurs automatiques permet-tent d’économiser les intrants. Une distance régu-lière entre les plantes sur l’ensemble de la parcelle soulage le conducteur et assure une plus grande précision de travail. Technique Agricole a rencontré deux agro-entrepreneurs disposant d’une expé-rience certaine avec ce type de matériel.

Ruedi Burkhalter

Les systèmes de modulation de largeur automatiques peuvent faciliter le travail partout où des intrants sont à déposer sur une parcelle. La largeur de travail, ainsi que la vitesse d’avancement des appareils de traitement et des distributeurs d’en-grais vont en s’accroissant. Le déclenche-ment et l’enclenchement de la machine en bout de champ et la commande ma-nuelle pour moduler la largeur deviennent de plus en plus contraignants pour le

conducteur. Cela signifie que le risque de chevauchements ou de lacunes d’épan-dage peut augmenter.

Facilité d’utilisationLes systèmes guidés par GPS, encore très onéreux il y a quelques années et réservés aux professionnels de l’électronique, sont devenus plus simples à utiliser. Grâce à la standardisation de l’électronique dans l’agriculture, ces systèmes sont mainte-

nant abordables pour les exploitations individuelles. La condition fondamentale pour utiliser la modulation de largeur automatique est la commande électrique du dispositif depuis le terminal de service. Pour les pulvérisateurs, ce sont les sou-papes, pour les épandeurs d’engrais, les dispositifs de bordure, qui doivent se commander électriquement. Certains constructeurs proposent des appareils munis d’un réglage électrique du point

Avec le « Row Command » de John Deere, les lignes de semis sont enclenchées et déclenchées au moyen d’un entraînement à courroie à commande électrique.

Page 5: Technique Agricole

Plate-forme   n

54 2012 Technique Agricole

d’impact sur le disque d’épandage afin d’obtenir davantage de possibilités de variation, tout en assurant une bonne précision de répartition.Les machines de semis monograine doi-vent également disposer d’éléments de semis à commande électrique, ou d’un système de débrayage électrique sur chaque élément de semis, afin de pouvoir déclencher que les rangs de façon individuelle.

Concept logiciel Apps « Les utilisateurs cherchent quelque-chose de simple », indique Walter Re-mund quant à la modulation de largeur automatique. L’agro-entrepreneur de Ri-zenbach (BE) utilise les systèmes électro-niques depuis leur début dans l’agricul-ture. Il emploie non seulement les systèmes de modulation de largeur auto-matiques sur les machines de l’agro-en-treprise Remund und Berger, mais, de plus, il importe en Suisse les produits du fabriquant Müller Elektronik.Avec le « Track-Guide II » de Müller Elektronik, Walter Remund dispose d’un nouvel outil polyvalent. Grâce à ce nou-veau concept de logiciels et d’appareils présenté lors de l’Agritechnica 2011, ce système dispose de fonctions multiples dont la modulation de largeur automa-tique ne constitue qu’un des éléments. Au moyen d’un dispositif d’extension de logiciel (Apps) et d’options évolutives, l’utilisateur a la possibilité d’équiper son terminal selon ses besoins et de l’adapter spécifiquement. L’équipement de base est constitué d’un coffret coûtant

CHF 2490.–. Il comprend un terminal de commande avec écran haute définition, un récepteur DGPS et des dispositifs de fixation qui permettent de l’utiliser sur différents véhicules. Dans sa configura-tion de base, le Track-Guide II comprend la fonction « TRACK-Leader », un système de guidage en parallèle simple à utiliser. A l’aide de la fonction « Section-View », le conducteur obtient l’information quant à l’enclenchement de la modulation de lar-geur lorsqu’elle se fait manuellement.

Tout d’un seul coup d’œilGrâce au nouveau concept de logiciel « APP & GO », le Track-Guide II offre de nombreuses possibilités supplémentaires qui sont disponibles pour un prix allant de

CHF 400.– à 950.–. L’une de ces applica-tions (Apps) est le « Section-Control », modulation de largeur automatique gui-dée par GPS. Lorsque cette application est active, l’écran est partagé en deux parties : dans les deux tiers inférieurs de l’écran, le conducteur voit la surface de la parcelle et l’endroit où il se trouve. Au-dessus, l’assistant de conduite est indiqué, à choix sous forme de « Lightbar » ou d’écart en chiffres par rapport à la ligne idéale. « L’avantage principal de ce sys-tème est sa bonne lisibilité », souligne Walter Remund. « Le conducteur voit d’un seul coup d’œil ce qui se passe exactement et peut se concentrer sur la conduite et le contrôle, sans devoir gérer la commande de la modulation de lar-geur. » L’appareil peut être muni en op-tion d’un moteur pour la direction, ce qui permet aussi l’automatisation du guidage par trace. Hormis les bordures de champ, les obstacles et les traces de chaque par-celle sont enregistrés. Les champs et les machines se gèrent par leurs noms. Des processus de travail interrompus peuvent être repris à tout moment.

Terminal Isobus intégralHormis la conduite en parallèle et le gui-dage automatique, l’appareil peut servir également de terminal ISOBUS (selon ISO 11783) avec lequel des machines complè-tement différentes peuvent être gérées. Les autres applications sont par exemple :« Field-Nav », une navigation au champ comparable au Navis dans la circulation routière, à la différence près que le sys-tème comprend non seulement les routes « normales », mais également les chemins agricoles.« Headland-Control » pour le manage-ment de bout de champ.« Isobus-TC » servant à la réalisation de tâches ISOBUS.« Farmpilot » destiné au transfert de données et à la gestion logistique avec le PC de l’exploitation. Celui qui n’est pas persuadé de l’opportu-nité d’acheter l’une de ces applications peut tester gratuitement chacune d’entre elles pendant 50 heures.Le travail pratique s’avère aujourd’hui très simple pour les utilisateurs, souligne Walter Remund. L’ordinateur doit connaître les dimensions de chaque seg-ment de tronçon. En plus de la largeur de travail effective, il est possible de déter-miner une voie de guidage. Selon les ap-pareils, celle-ci se situe à environ 10 cm en deçà de la largeur de travail effective.

Alexander et Walter Remund installent le modulateur de largeur sur leurs propres véhicules.

Le « GEOspread » de Kverneland est un système de modulation de largeur GPS avec un réglage du point d’impact online pour épandeur d’engrais. Ainsi, une meilleure précision qu’avec une simple modification de la quantité est obtenue.

Page 6: Technique Agricole

n   Plate-forme

4 2012 Technique Agricole6

En outre, avec les épandeurs d’engrais, le degré désiré de chevauchement doit être défini dans diverses situations.

ProcédéLorsque tous les réglages sont faits, on peut y aller. Tout d’abord, une ligne de référence A-B est tracée. Elle sert d’aide à la réalisation de traces parallèles parfaite-ment droites. Ensuite, il faut faire le tour complet du champ pour enregistrer ses limites extérieures, ce qui permettra à l’électronique de se déclencher et de s’enclencher automatiquement, et de « remarquer » les endroits où la modula-tion de largeur s’avère nécessaire. Enfin, le conducteur ne doit plus que suivre chaque trace définie, l’ordre ne jouant aucun rôle. Les données de positionne-ment du champ sont enregistrées pour l’année suivante. Le tour du champ n’est alors plus nécessaire, et il s’agit juste de donner un point de référence exact au système (par exemple une borne) où le véhicule place la première ligne A-B.

Différents degrés de précisionDans sa version standard, le système tra-vaille avec un signal de correction Egnos et atteint une précision de +/– 15 cm. Cela suffit pour l’utilisation d’un pulvéri-sateur phytosanitaire, d’un distributeur d’engrais ou d’un épandeur à lisier. Si, en revanche, l’utilisateur nécessite une préci-sion maximale de +/– 2 cm pour procéder au semis monograine par exemple, il s’agit de se faire assister par un signal de correction RTK, système qui a son coût. L’agro-entreprise Remund und Berger dispose de sa propre station de référence RTK et propose à ses clients, sur de-mande, ce signal de correction pour le prix de 380 francs par an.

Exigences supérieures pour le semisL’agro-entrepreneur Hanspeter Lauper, de Wiler bei Seedorf (BE), travaille avec un système de modulation de largeur automatique. L’année dernière, il a équipé son semoir monograine à 6 rangs de type John Deere MaxEmerge d’un système électronique avec déclenchement auto-matique individuel par ligne. Il économise ainsi du temps et des semences, et s’as-sure une culture bien régulière. Le sys-tème enclenche automatiquement les socs semeurs, de manière à ce que les grains de maïs soient déposés de manière très précise. Il parvient à éviter complète-

ment les chevauchements en bout de champ par un minutage décalé, et à l’inté-rieur de celui-ci par une distance minimale entre les lignes. Ce n’est pas seule-ment des semences qui sont économisées ainsi, mais le peuplement dans le champ est parfaitement régulier, permettant un rendement et une maturation très uni-forme. « Le grand avantage consiste pour moi dans le fait que le conducteur fati-gue moins et que l’efficience s’avère meilleure », signale Hanspeter Lauper. Le sys-tème Laupers « RowCom-mand » a été mis dans le commerce au printemps 2009 par John Deere.

Commande électromagnétique à chaque socLes éléments principaux de RowCommand sont les commandes électromagnétiques entraînées par chaîne de chaque soc. Les commandes sont gérées par les liaisons CAN-Bus, respectivement Isobus du se-moir. HP Lauper lui-même a installé un ordinateur de bord performant sur son semoir qui, grâce au logiciel « Swath-Control Pro » de John Deere, permet de commander la modulation de largeur au-tomatique par le biais du terminal Isobus du tracteur à l’aide d’un récepteur GPS.Avec le semis monograine, les exigences envers le système et les objectifs sont définies un peu différemment que pour les traitements. Le semis doit être fait avec une précision de quelques centimètres.C’est pourquoi la facilitation du travail pour le conducteur est importante en proportion : il doit juste veiller à ce que la machine soit abaissée assez vite. « C’est un énorme soulagement pour le pilote », indique l’agro-entrepreneur Hanspeter Lauper. « L’on peut mettre la machine en place déjà quelques mètres avant le début du processus et confier l’enclenchement à l’automate. Autrefois, l’abaissement pré-cis de la machine nécessitait une telle concentration qu’un conducteur ne pou-vait assumer une journée entière de tra-vail sans fatigue extrême. »

Le timing est très exigeantLe minutage de l’enclenchement et du déclenchement des éléments de semis

constitue un grand défi pour Hanspeter Lauper. « Le fonctionnement du système exige une certaine expérience », dit-il, « le laps de temps entre l’enclenchement de l’entraînement et la sortie du premier grain du soc s’avère crucial. » La même réflexion vaut pour le déclenchement des socs semeurs. Dans les paramètres de base du logiciel, l’enclenchement et le déclenchement se faisaient trop tard au début, avec pour conséquence des la-cunes en début et un semis excessif en fin de ligne.Entretemps, Hanspeter Lauper a affiné les réglages de sorte que les rangées ne se chevauchent plus et qu’il n’existe plus de lacunes excédant une largeur de rang. Ainsi, chaque plante a grosso modo une place identique pour pousser.

Hanspeter Lauper a pu admirer pour la première fois au printemps 2011 la précision des lignes réalisées par son semoir monograine.

Sur l’écran Greenstar 2600 de John Deere, l’on voit quelles parties de la machine sont enclenchées ou déclenchées.

Page 7: Technique Agricole

Plate-forme   n

74 2012 Technique Agricole

Un peuplement régulier est plus résistant à la verse« Le dépôt régulier de la semence pré-sente de nombreux avantages sur le plan de la culture », Hanspeter Lauper en est convaincu. « Dans les zones où des surse-mis se produisent avec un semis normal, la densité de plantes est beaucoup trop grande. » Les plantes de maïs le manifes-tent avec des épis de mauvaise qualité ainsi qu’une sensibilité à la verse. « La moisson avec un bec cueilleur par rang devient plus simple et propre, car il y a une distance suffisante entre les lignes », poursuit Hanspeter Lauper. De plus, un champ semé de la sorte est beaucoup plus agréable sur le plan esthétique.

Les machines collectent des données précieuses La nouvelle électronique a apporté non seulement un allégement du travail à Hanspeter Lauper, mais aussi de nouvelles connaissances. La machine enregistre automatiquement la surface traitée et la vitesse de rotation de l’agrégat de semis. « Nous avons constaté que l’agrégat de semis tourne seulement environ un tiers des heures de moteur, ce qui constitue une valeur très nettement inférieure par rapport à la gestion des grandes surfaces

cultivées aux Etats-Unis », indique Hans-peter Lauper. Le reste du temps, le conducteur le passe à faire des demi-tours, des transports routiers et autres remplissages de semences, d’engrais et de granulés anti-limaces. Pour la factura-tion et le calcul des coûts de ses services, les données enregistrées se révèlent éga-lement très précieuses.

Utilité également sur les petites surfaces Souvent, dans la pratique, l’on pense que l’agriculture de précision est seulement réservée à l’exploitation de grandes sur-faces agricoles. « Nous constatons main-tenant que de tels systèmes apportent de grands avantages dans nos petites struc-tures », explique Hanspeter Lauper. « Je vois encore certaines possibilités d’amé-lioration de mon logiciel », et de pour-suivre, « qu’il serait utile, par exemple, de pouvoir procéder à un décalage de temps entre l’extrémité du champ et à l’intérieur de celui-ci, où les lignes se rencontrent avec un angle plus large. » Dès cette sai-son, un nouveau récepteur satellite RTK, installé sur le tracteur de Hanspeter Lau-per, permettra le placement des semences encore plus précis.

Utilité dépendante de l’exploitationEnfin, la question se pose quant aux avantages effectifs de ces systèmes en francs et en centimes. Jusqu’à ce jour, les facteurs les plus importants en matière d’économies potentielles de la modula-tion de largeur sont la forme des parcelles (proportion des zones de chevauchement possible par rapport à la superficie totale) et la précision du travail du conducteur. Ces deux facteurs sont spécifiques à l’ex-ploitation en question. Les valeurs stan-dards pour les économies de moyens réalistes en situent de 2 à 4 % en fonction de la forme du champ et de la largeur de travail. Bien entendu, un système de mo-dulation de largeur se rentabilise mieux avec de grandes largeurs de travail et des champs de forme très irrégulière. Les avantages existant en parallèle des éco-nomies de ressources sont difficiles à quantifier. Le fait qu’il soit possible de travailler exactement de la même ma-nière, même la nuit et par temps de brouillard, ne constitue pas tous les ans un avantage tout aussi important. n

Questions au scientifique

Martin Holpp est collaborateur scienti-fique, spécialiste des techniques d‘information, de communication et d‘automation, ainsi que chef de projet «Precision Agriculture» à la station de recherches Agroscope ART de Tänikon. Selon lui, la modulation de largeur  automatique vaut davantage pour l‘agriculteur que pour l‘agro-entrepre-neur. 

Comment jugez-vous l’acquisition d’un sys-tème de modulation de largeur automatique ?Holpp : La décision d’acheter de tels systèmes est plus aisée qu’il y a quelques années. En particulier lorsque l’on considère l’achat d’une machine neuve, une modulation auto-matique de largeur s’obtient déjà moyennant un surcoût raisonnable, selon le fabricant. Si l’appareil est monté d’usine et contient déjà les éléments nécessaires tels que l’appareil et les commandes électriques, il ne faut plus considérer que le coût de libération du logi-ciel et du récepteur GPS.

Et quel est l’avantage principal ?Holpp : A mon avis, la facilitation du travail du conducteur constitue le principal argument.

Eviter les chevauchements et les traitements à double, ainsi que l’arrêt rapide des largeurs partielles dans les bordures irrégulières sollici-tent énormément le conducteur. Les systèmes de modulation de largeur automatiques assument ces tâches et réduisent le risque d’erreur. La mise en œuvre des mesures de traitement selon de bonnes pratiques profes-sionnelles se voit simplifiée.

Est-ce que les agriculteurs peuvent profiter autrement des technologies GPS ? Des passages de traitement placés à inter-valles précis permettent de réduire l’utilisation de moyens. Mais la nécessité de disposer de systèmes de guidage de haute précision se révèle le plus souvent non rentable pour un usage individuel.Dans les faits, une coopération avec des agro-entrepreneurs est plus qu’utile afin d’atteindre le seuil de rentabilité nécessaire. L’entrepreneur assure le semis avec un sys-tème de guidage, et l’agriculteur réalise, avec ses propres moyens, les mesures de traite-ment. Comme indiqué dans le Rapport ART 659, le principal avantage des systèmes de guidage en grandes cultures se situe dans l’économie des engrais, de pesticides, de temps et de consommation de carburant. Les agriculteurs en bénéficient davantage que les agro-entrepreneurs. Dans la pratique, les agro-entrepreneurs peuvent difficilement pratiquer des tarifs plus élevés pour l’utilisa-tion de ces systèmes. Une solution équitable devra être trouvée, à mon avis, entre les agro-entrepreneurs et leurs clients pour l’établissement des prix, de manière à ce que les économies réalisées en matière de moyens de production profitent aux deux parties.

Martin Hopp, collaborateur scientifique à l’agroscope ART Tänikon. 

Page 8: Technique Agricole

n   Plate-forme

4 2012 Technique Agricole8

Stephan Meyer, directeur général, explique le fonctionnement de la tête de distribution brevetée, qui vient à bout de lisiers très pailleux et épais.  (Photos : Schweizer SA/Dominik Senn)

Les 100 ans de Schweizer SA« Le groupe Meyer à Rothenburg (LU) et Schwarzenbach (SG) est une entreprise 100 % suisse et familiale. Essentiellement tourné vers l’agriculture, il fabrique et fournit des équipements complets pour l’amont et l’aval de la production », explique son directeur. Cette année, sa filiale Schweizer SA à Schwarzenbach (SG) fête son 100e anniversaire. Technique Agricole a visité la maison.

Dominik Senn

Lors de son assemblée générale, l’Asso-ciation suisse des fabricants et commer-çants de machines agricoles (ASMA, voir l’article dans ce numéro) a rendu hom-mage à la maison Schweizer SA de Schwarzenbach (SG), un adhérent de longue date qui fête ses 100 ans d’exis-tence. Pour l’occasion, son directeur, Stephan Meyer, a reçu une médaille d’or.

Des débuts sans électricitéL’histoire mouvementée de l’entreprise commence en 1912, deux ans avant la Première Guerre mondiale. Werner Schweizer, artisan, construit un atelier et

Jacqueline Muff-Meyer, directrice commer-ciale, dans la nouvelle halle d’exposition, inondée de lumière de Schweizer SA 

Stephan Meyer, directeur, reçoit la médaille pour les 100 ans de Schweizer SA des mains du président de l’ASMA, Jürg Minger. 

Page 9: Technique Agricole

Plate-forme   n

94 2012 Technique Agricole

Groupe Meyer – Des solutions intégrales

La maison mère Meyer SA est aux techno-logies d’étable et d’évacuation du fumier ce que Schweizer SA est à celles de la chaîne du traitement du lisier, de son brassage, de son pompage, de son éva-cuation et des installations de biogaz : un acteur de pointe pour la Suisse. Il y aura bientôt cinquante ans que Meyer déve-loppe et construit des équipements d’étables, stabulations libres ou entravées pour laitières, vaches-mères, génisses, bé-tail à l’engrais et veaux. Son domaine d’activité couvre un secteur allant des sta-bulations libres aux revêtements de sol, en passant par la technique d’affourrage-ment, les systèmes de contention, les sys-tèmes d’attaches, l’évacuation du fumier, les abreuvoirs, les soins aux animaux, la climatisation, les portes, fenêtres et coupe-vents, et comprend également la planifica-tion et la conception.« Nous veillons à ce que les vaches soient bien logées, mais aussi au confort des

exploitants, car, pour être rentable, un cheptel doit être important et géré par un minimum de personnel », explique Stephan Meyer.Avec Schweizer SA, le groupe Meyer a in-tégré le maillon qui manquait à une chaîne de compétences technologiques qui va de l’élevage au biogaz (voir encadré), en pas-sant par la gestion environnementale. « Maintenant, nous sommes à même d’agir dans tous ces domaines réunis ; le mariage des deux entreprises nous a non seulement permis de grandir mais aussi de nous compléter. Il consolide nos activités et notre avenir. C’est une réussite », ex-plique Stephan Meyer. Le groupe est un prestataire de solutions intégrales. A ce titre, ses collaborateurs spécialisés et son staff de planificateurs dessinent, dévelop-pent, conçoivent des projets d’investisse-ment, s’occupent de leur réalisation, de la production à Rothenburg et Schwarzen-bach jusqu’au montage et au service après-vente incluant une ligne d’assistance téléphonique.

Stephan Meyer : « Le Swiss Finish de la production de nos ateliers, qui comprend des confections sur mesure pour le client, reste notre objet de fierté. Nous considé-rons le savoir-faire de nos équipes et plus encore celui de nos clients comme étant notre capital principal. » Le groupe em-ploie à ce jour une cinquantaine de personnes.

un logement à Bichwil. Le village, à cette époque, n’a pas encore l’électricité. Notre homme forge ses forets et ses burins au feu et à l’enclume. Le tour est entraîné par un mécanisme à pédale. Un an plus tard arrive le premier moteur électrique. La mécanisation débute et avec elle la production de brasseurs et de pompes à lisier, marquant le début d’une incompa-rable réussite.

Nouveaux produitsDès l’origine, Schweizer n’a de yeux que pour ses nouvelles pompes à vis et les outils de brassage modernes. Le jeune fabricant développe mille astuces pour améliorer ses treuils, brasseurs et pompes jusqu’au résultat recherché. La marque Schweizer acquiert rapidement une re-nommée hors du commun. Ses effectifs grimpent, car il ne suffit pas de produire des machines, il faut aussi du personnel compétent pour les installer. L’atelier est bientôt trop exigu. La gamme de produits s’enrichit. Au mitan des années 1930 arri-vent des commandes de l’armée, et l’ef-fectif de la maison dépasse bientôt 35 personnes. La pompe double explose les ventesA l’Olma 1950, la première pompe double Schweizer est présentée au public.

Stephan Meyer est un défenseur de la modernité, que ce soit en matière d’étable ou de gestion des troupeaux.

Pompe à vis à entraînement combiné électricité/prise de force. La commande radio intégrée n’est pas visible sur cette image.

Tonne à pompe pour véhicule porteur, constituée d’une citerne ronde en polyester avec sangles d’arrimage.

Tonne à pompe à un essieu pour tracteur, d’une capacité de 25 000 litres.

Le brasseur à moteur immergé Schweizer à réducteur planétaire. L’hélice a une forme spécifique.

Surprise : elle se vend comme des petits pains. Schweizer SA arrive en tête des fabricants suisses de pompes et de brasseurs. La construction de tonnes à pompe – légères, grâce au polyester – et de pompes à vis résistantes à l’engorge-ment débute. En 1968, l’usine actuelle,

avec ses bureaux, est construite à Schwarzenbach, les brasseurs à moteur immergés commencent à sortir des chaînes de fabrication, brasseurs-tourni-quets, systèmes d’épandage à tuyaux, épandeurs à lisier et brasseurs tangentiels.

Page 10: Technique Agricole

n   Plate-forme

4 2012 Technique Agricole10

pompes à vis excentriques, des installa-tions de brassage, des pompes à mixer, des systèmes d’épandage à tuyaux et des tonnes à lisier (sur remorque ou montées sur véhicules porteurs). Elle fournit aussi des équipements pour stations d’épura-tion et pour l’industrie alimentaire, de même que des installations industrielles spéciales pour d’autres secteurs. Les in-vestissements génèrent un mouvement d’innovations. Schweizer SA fait breveter, en 1997, une tête de distribution pour pendillard, puis produit, dès 1999, des tonnes à pompe de grande capacité sur essieu tridem. En 2010, elle construit une halle d’exposition jouxtant la route princi-pale et projette de nouveaux locaux de production et de stockage.« Proposer des solutions globales pour les lisiers, qui génèrent le moins de nuisances possible pour l’environnement, reste notre objectif », explique Stephan Meyer. La préparation du lisier est importante pour qu’il conserve ses précieux fertili-sants. Le brassage dans les règles de l’art est une étape essentielle, qui fait appel à des brasseurs à moteur immergés, des brasseurs à mouvement alternatif, des brasseurs-tourniquets, des brasseurs à prise de force, des mixers électriques. Le transvasement des lisiers au niveau des locaux d’élevage exige des pompes peu

gourmandes en énergie et insensibles à l’engorgement. Schweizer SA propose là des mixers mobiles ou stationnaires, des pompes immergées et des pompes à vis fabriquées sur mesure. Cette gamme est complétée par des accessoires d’épan-dage et d’évacuation et des articles faits maison, qui vont des rampes à pendillards aux vannes multivoies, aux tuyaux d’aspi-ration et aux conduites enterrées, en passant par les tonnes à pompe. n

Intégré au groupe Meyer1991 marque un tournant capital : Schweizer SA est intégré dans le groupe Meyer, dont le siège est à Rothenburg. L’entreprise conserve toutefois son auto-nomie, son personnel et sa direction technique, assurée par Stefan Brändle et Hans Walser. « L’objectif de cette reprise était d’assurer la pérennité de la maison », explique Ste-phan Meyer. « Grâce à une étroite colla-boration dans le secteur du traitement technique des lisiers, le positionnement sur le marché des deux marques a pu être consolidé, tout comme leur capacité concurrentielle. »Le service de fabrication est séparé en deux secteurs, technique et commercial. Stephan Meyer devient directeur général, Jacqueline Muff-Meyer assure la direction commerciale. Cette restructuration com-plète s’accompagne d’investissements. L’informatique est renouvelée. L’usine est modernisée, accueille des nouvelles ma-chines. On développe le service extérieur, avec des collaborateurs de terrain qui desservent un réseau de revendeurs en extension, dans toute la Suisse.

Poussée innovatriceSchweizer SA ne se couche pas pour au-tant sur ses lauriers de leader suisse des

La technologie du biogaz

Ces dernières années, le groupe Meyer a réalisé en Suisse de nombreuses installations de biogaz, de la planification à la mise en service et à l’entretien sur place. Elles sont, en règle générale, alimentées par le lisier de l’exploitation ainsi que des matières orga-niques complémentaires comme des déchets verts, des restes de légumes et de cuisine, etc., sous formes de substrats liquides ou solides.

Technique Agricole en a visité une, en au-tomne 2008 à Eschlikon (SG) (Öko-Energie GmbH), lancée par cinq agriculteurs en com-munauté. L’un d’eux, Michael Müller, produc-teur laitier en bio, est à titre accessoire direc-teur et gestionnaire de cette installation de 140 kW à fonctionnement informatisé. « Cette tâche me prend à peine deux heures par jour », dit-il. « En raison des exigences en matière de protection du paysage, le diges-teur a dû être enterré. Depuis sa mise en service, cette installation fonctionne sans incidents, à notre entière satisfaction. »

Schweizer SA, 100 ans d’histoire à Schwarzenbach

1912 Werner Schweizer construit un atelier à Bichwil (SG), équipé d’un tour à pédale et d’une perceuse à main1914 Début de la fabrication de bras-seurs et de pompes à lisier, en plus de treuils élévateurs à foin et de machines pour l’affouragement1930 La production s’étend aux treuils à foin, aux élévateurs à sacs, aux pres-ses, aux brasseurs, aux pompes centrifu-ges et aux téléphériques1936 Fabrication d’ascenseurs, funicu-laires et élévateurs à munition pour l’armée suisse. Le personnel comprend 35 collaborateurs; création d’une société en nom collectif1950 Schweizer présente à l’Olma sa pompe double à lisier1967 Fabrication des premières tonnes à pompe1968 Construction d’une nouvelle halle de production et de bureaux à Schwarzenbach1969 Production de pompes à vis anti-engorgement1976 L’entreprise est transformée en société anonyme1985 Production d’un brasseur à mo-teur immergé1987 Développement et production d’un brasseur tangentiel à hélices flot-tantes et aubes en acier inoxydable1989 Agrandissement de l’atelier et de l’entrepôt1991 Pour assurer la pérennité de l’entreprise, Schweizer SA est intégrée au sein de Meyer SA à Rothenburg (LU)1992 Schweizer SA est le numéro un incontesté des pompes à vis excen-triques, des brasseurs à lisier, des pom-pes mixers, des systèmes d’épandage à tuyaux et des tonnes à pompe1997 Brevet d’une tête de distribution pour pendillards1999 Fabrication de citernes à grande capacité avec essieu tridem2010 Nouvelle halle d’exposition2012 Projet de nouvelle halle de fabri-cation et de stockage

La halle d’exposition, ouverte en 2010 à Schwarzenbach.

Page 11: Technique Agricole

Plate-forme   n

114 2012 Technique Agricole

Prestations de service : Willi von Atzigen, directeur de l’ASETA, distribue la nouvelle édition – française et allemande – des dépliants ASETA sur les prescriptions routières. 

ASMA : La technique agricole gagne du terrainLors de son Assemblée générale, l’Association suisse de la machine agricole (ASMA) à Schönbühl va continuer sa progression en 2012, comme le constate son président Jürg Minger.

Dominik Senn

C’est par un exposé bien étoffé « Le boom de la branche » que Jürg Minger donne le coup d‘envoi de la 72e Assemblée des membres de l’ASMA tout en expliquant que « sur le plan mondial, les chiffres d’affaires 2011 atteignent 97 milliards de dollars, manquant de peu les 101 milliards de l’année record 2008. Les pronostics pour 2011 sont clairement à la hausse. »Selon Jürg Minger, la branche suisse de la technique agricole a bien su maîtriser les plongées de l’euro et, en conséquence, adapter les prix touchant les importations. Il évoque également le recul continu des domaines agricoles qui, pour la première fois, se situent au-dessous des 60 000. Etant donné que la surface utile des ex-ploitations ayant mis fin à leurs activités était de 3 à 30 hectares, les domaines restants voient leur taille augmenter : en 1996, plus de 17 000 fermes comptaient plus de 20 ha, et en 2010 ce chiffre s’éle-vait à 24 000. Et Jürg Minger de conclure que « pour la Suisse, il est capital de main-tenir la sécurité alimentaire et d’augmenter la capacité d’autoapprovisionnement ».Les membres acceptent à la majorité absolue la partie statutaire de la séance : les comptes sont bouclés avec un béné-fice de 34 380 francs provenant du bon résultat obtenu à l’Agrama 2010 ; le ca-

pital se monte à 1,05 million de francs. Calculé sur une cotisation de membre qui reste inchangée, le budget fait état d’un manque d’environ 63 000 francs, sans toutefois prendre en compte les futures recettes de l’Agrama. Entre dé-missions et adhésions, l’ASMA recense 166 membres. En 2013, l‘Assemblée des membres est fixée au 18 janvier.Suite au décès subit de Hans Grüter, membre du comité, Pius Bucher, déjà président du Groupe B de l’ASMA, lui succède ; il est également copropriétaire de la maison Krieger SA, installations d’étables à Ruswil (LU). Deux entreprises-membres reçoivent la plaquette du jubilé : il s’agit de Schweizer AG, de Schwarzen-bach (SG), pour ses 100 ans, et de Vögeli + Berger AG, de Hettlingen (ZH), pour son demi-siècle d’existence.En mars, 2011, le groupe de travail OETV (Ordonnance sur l’équipement technique des véhicules) de l’ASMA a convoqué les représentants de l’Office fédéral des routes (OFROU) afin de préparer la

réponse relative à la consultation sur la circulation routière. Comme le relate Willi von Atzigen, direc-teur de l’ASETA et membre du groupe de travail OETV, une demande appropriée a été présentée au Conseil fédéral début 2012 ; celui-ci a ce-pendant renvoyé ce dossier à une date ultérieure.

L’Agrama en ligne de mireEn 2011, l’ASMA n’a pas pu attribuer son prix « agropreis » ré-compensant une in-

novation car aucun des projets présentés ne correspondaient aux critères requis. L’idée est de contacter, ce printemps, tous les agents de machines agricoles de Suisse afin qu’ils motivent des candidats pour 2012. Le projet primé sera ainsi ex-posé à l’Agrama 2012, la plus grande foire suisse de technique agricole, qui se déroulera du 22 au 26 novembre dans la toute nouvelle halle de la Bernexpo (an-ciennement BEA). n

Lors de l’Assemblées des membres, Jürg Minger, président de l’Association suisse de la machine agricole (ASMA), annonce la croissance du chiffre d’affaires. 

Nouveau membre au Comité de l’ASMA : Pius Bucher de l‘entreprise Krieger AG à Ruswil (LU).  (Photos : Dominik Senn)

Page 12: Technique Agricole

4 2012 Technique Agricole

n Nouvelles des sections

12

Vaud

Visite de la maison Blaser Swisslube AG, Hasle-Rüegsau (BE).

Jeudi 10 mai 2012

Départ : 07 h 30 de la Landi, av. des Sports 48, 1400 Yverdon-les-BainsRetour : 17 h 00 env.Réservé aux membres de la section vaudoise de l’ASETAPrix de la journée : CHF 30.–(Repas de midi inclus)

Bulletin d’inscription à envoyer à : ASETA-VD, fax 021 864 59 25 Mme Amez-Droz, rte des Chaufours 1, 1147 Montricher ou à : [email protected]

Je participerai à la visite de la maison Blaser Swisslube du jeudi 10 mai 2012.

Nom

Prénom

Adresse

NPA, localité

E-mail

Signature

Délai d’inscription : 15 avril 2012. (Nbre de places limité, prises en compte selon l’ordre d’arrivée des inscriptions).

FR

Grand évènement sur la Place d’armes de Romont avec le Championnat fribourgeois de conduite de tracteurs.

Suspens assuré à « Drognens 2012 On Road » les 14 et 15 avril

La place d’armes de Romont sera le théâtre d’un évènement très particulier : « Drognens 2012 On Road » présentera une cinquan-taine de tracteurs, chargeurs de ferme et autres télescopiques. Ces démonstrations se dérouleront le samedi de 10 à 16 h et le di-manche de 10 à 15 h. Le Service de prévention des accidents en agriculture (SPAA) réserve quelques frissons aux personnes qui prendront place dans la cabine basculante d’un tracteur qui fait office de « simulateur de chutes ».Dimanche, un brunch est annoncé à partir de 9 h ; les inscriptions sont obligatoires jusqu’au 10 avril auprès [email protected], 026 305 57 53.L’organisatrice de toute la manifestation est l’Association fribourgeoise pour l’équipement technique de l’agriculture qui se réjouit de votre visite.

Page 13: Technique Agricole

134 2012 Technique Agricole

Nouvelles des sections n

Formation pour obtenir le permis GPermis également reconnu pour la conduite d’un cyclomoteur, formation théorique valable pour la catégorie F (véhicule limité à 45 km / h).Sur la voie publique, pour conduire un tracteur dont la vitesse maximale est de 30 km/h, les jeunes gens doivent avoir 14 ans révolus et être porteurs du permis de conduire de la catégorie G. Il est possible de passer l’examen 1 mois avant l’anniversaire.

Nos cours théoriques, d’une durée de deux après-midi (le mer-credi de 13 h 30 à 16 h 30), vous aident à réussir cette épreuve. Ils sont décentralisés en fonction des inscriptions et accueillent 10 à 15 participants.

Prix du cours : membre ASETA-VAUD : CHF 50.–non-membre : CHF 100.–

Information, rappel

Sur la voie publique, pour conduire un tracteur dont la vitesse maximale est de 40 km / h, les jeunes gens doivent avoir 14 ans révolus, et le permis de conduire devra porter la men-tion G 40. L’extension G 40 peut être obtenue, par les bénéfi-ciaires de la catégorie G, en suivant un cours pratique de deux journées entières. Renseignements et inscriptions auprès de l’ASETA Riniken, tél. 056 462 32 00

Bulletin d’inscription à envoyer à : ASETA, Mme Amez-Droz

rte des Chaufours 1, 1147 Montricher, ou à :

[email protected]

Nom (du participant)

Prénom (du père)

Date de naissance Membre ASETA-Vaud oui non

Téléphone Portable

Adresse

NPA, localité

Demande de permis déjà adressée au Service des automobiles

❏ Oui ❏ Non

Lieu désiré : ❏ Morges ❏ Moudon ❏ Yverdon

Date cours :

❏ 2e semestre 2012 ❏ 1er semestre 2013 ❏ 2e semestre 2013

Vaud

Une année riche en évènements

(ASETA) Un effectif de membres stable, la présence de l’Association vaudoise pour l’équipement technique de l’agriculture (AVETA) à SwissExpo, les avantages octroyés lors des contrôles de pulvérisateurs, le maintien de la co-tisation à Fr. 75.– sont une partie des faits saillants de l’Assemblée générale à Gollion en mars dernier.

Dans son allocution de bienvenue, Michel Lugeon, président passe en revue l’année 2011, relevant au passage quelques contradictions suite à l’introduction du principe du Cassis de Dijon, ainsi que l’avenir des agriculteurs placé sous le signe de la Politique agraire 2014-2017.

Brève rétrospective … Les membres approuvent à l’unanimité les comptes présentés par la gérante de la section, Anne-Lise Amez-Droz, ainsi que le rapport de la Commission de gestion. L’effectif de la section se porte bien : sur 1778 membres en 2010, le nombre de démis-sions se monte à 37 pour 2011, un bon résultat sur le plan natio-nal. Il semble que la présence de la section à SwissExpo, les avantages accordés aux membres lors des contrôles des pulvéri-sateurs et le journal Technique Agricole, toujours plus étoffé, sont des facteurs déterminants.Quant aux cours de conduite G40, ils ont été suivis par quelque 80 candidats, un chiffre très satisfaisant, puisque le total des participants à l’échelon national se monte à 980. Et le président de relever également le succès obtenu pour les contrôles de pulvérisateurs : « 165 contrôles ont été effectués sur 14 sites dans le canton de Vaud ; 4,2 % ont échoué, ce qui représente la moitié moins que les 9 % de l’année précédente. Les appareils sont de mieux en mieux préparés pour aller effectuer ces contrôles ». Les difficultés rencontrées par les agriculteurs aux commandes de grosses machines restent un sujet récurrent : rétrécissements de chaussées, giratoires et ralentisseurs de trafic sont aussi à l’ordre du jour sur les routes vaudoises, à l’instar d’autres sections. L’AVETA, en collaboration avec des organisa-tions cantonales, est aussi très active dans ce domaine.

… et 2012En janvier déjà, présence de l’AVETA à SwissExpo en collabora-tion avec la maison Blaser AG, puis conférences des cadres à l’ASETA, Riniken, visite de l’entreprise Blaser à Hasle-Rüegsau dans l’Emmenthal, la journée organisée par la Swiss No-Till, à la Chaux-sur-Cossonay, l’organisation des gymkhanas à Colombier et à Saubraz, puis finale pour ce championnat suisse qui se dé-roulera dans le canton du Jura. Rappelons que le titre de cham-pion suisse à Schaffhouse en 2009 avait été décerné à Bertrand Favre, de Saint-Barthélémy (VD). Le président conclut cette as-semblée en adressant ses remerciements à toutes les personnes présentes ainsi qu’aux sponsors, aux autorités et organisations partenaires.

Page 14: Technique Agricole

4 2012 Technique Agricole

n ASETA

14

Près d’une centaine de personnes ont pris part à l’Assemblée générale de l’AGPT à Jussy. (Photos : Monique Perrottet)

Projets d’aménagements routiers : Prévenir plutôt que guérirPour se protéger d’un trafic routier toujours plus dense, de nombreuses communes genevoises érigent diverses chicanes et ralentisseurs. Malheureusement, de tels aménagements rendent souvent le passage de tracteurs et de machines agricoles difficile voire impossible. L’AGPT veut se profiler en partenaire responsable.

Monique Perrottet

Pour l’Association genevoise des proprié-taires de tracteurs (AGPT), attirer l’atten-tion des autorités communales sur les difficultés que les agriculteurs peuvent rencontrer suite à l’aménagement de ces ralentisseurs de trafic est une tâche pri-mordiale. Ainsi, en se positionnant comme partenaire responsable et compé-

tent, l’AGPT veut encourager les autorités politiques des différentes communes ge-nevoises à la contacter, déjà lors de la phase de réflexion, afin de trouver, conjointement, les meilleures solutions. Tout en étant conscients des attentes des populations résidantes, les agriculteurs refusent d’être mis devant le fait accompli et s’attendent à une meilleure prise en considération de leurs besoins.

Activités 2011C’est une centaine de personnes qui ont assisté à l’Assemblée générale de l’AGPT à Jussy. Parmi les activités 2011, nous re-lèverons les contrôles des pulvérisateurs, 32 viticoles ou arboricoles et 36 grandes cultures. Ces contrôles s’effectuent en collaboration et sous la direction d’Agri-Pige.En évoquant la participation d’une délé-gation genevoise à l’Assemblée générale

de l’ASETA les 16 et 17 septembre à Lu-cerne, le président n’a pas manqué de rappeler les modifications intervenues au niveau statutaire. Il en a profité pour re-mercier Josef Meier, par ailleurs maire de la commune de Jussy, pour son engage-ment au sein du comité de l’association faîtière. Josef Meier y a siégé de 2004 à 2011 et a présidé la commission secto-rielle « Rédaction ».La traditionnelle sortie a conduit les membres de l’AGPT à Rolle où ils ont eu l’occasion de visiter la Maison Schenk, l’une des plus importantes entreprises vi-nicoles de Suisse. Leur périple les aura encore conduits à Muraz pour la visite d’un élevage de taureaux et enfin à Tho-non où les attendait un élevage de plus de 40 000 pondeuses.

Elections statutairesFrédéric Biéri, après avoir œuvré plus de 18 ans au sein du comité, n’a pas souhaité reconduire son mandat, ses nombreuses activités ne lui en laissant plus le temps. Lancé en 2011, l’appel à candidature a trouvé bon écho. En effet, trois jeunes agriculteurs ont fait part de leur intérêt à venir renforcer le comité. Il s’agit de Ma-thias Biéri, d’Avully, Maxime Déthurens, de Laconnex, et de Steeve Röthlisberger, de Dardagny. Ils ont été élus par acclama-tion en notant la fierté de voir des jeunes s’engager dans les associations profes-sionnelles et ainsi assurer la relève.

Activités 2012François Erard, directeur d’AgriGenève, a rappelé que 2012 est une année impor-tante pour l’agriculture ; en dessinant la politique agricole 2014-2017, le Parle-ment fédéral influencera notablement l’avenir de notre agriculture. Il s’est réjoui de voir la souveraineté alimentaire mieux prise en considération, mais a fait part de ses craintes quand à une écologisation accrue de l’agriculture.Stéphane Seuret a rappelé le lourd tribut payé en 2011 par les enfants lors d’acci-dents survenus sur des exploitations agricoles. Il a encouragé les membres présents à suivre le cours « Sécurité et santé des enfants à la ferme »Pour l’AGPT, se positionner en partenaire incontournable des communes lors d’aménagements routiers sera la tâche principale. Le comité s’attellera également à l’organisation de l’Assemblée des délé-gués de l’ASETA que Genève recevra en 2013. La recherche de sponsors est la première priorité fixée. n

Selon des archives retrouvées récemment, Christophe Berthelet (à droite, en compa-gnie de Flavien Desbiolles, responsable des events), président de l’AGPT, a dirigé la 84e assemblée de cette association, celle-ci ayant été fondée en 1928.

Page 15: Technique Agricole

ASETA   n

154 2012 Technique Agricole

Succès pour les pulvérisateurs en 2011

En 2011, 128 pulvérisateurs ont été contrôlés ; seul un appareil a échoué.

Cette année, les tests auront lieu :• du 16 au 20 avril – à Alle, chez Uma-

tec-Ajoie, inscriptions Johann Quique-rez, 058 434 04 10/079 370 35 28

• du 7 au 11 mai – à Delémont, chez Umatec, inscriptions Ernest Müller, 079 589 04 39

• du 10 au 14 sept. – à Saignelégier, à la Landi, inscriptions Ernest Müller, 079 589 04 39

Jura : Garantie de déficit pour la finale suisse

Les Jurassiens prennent la finale très au sérieux : la section Jura/Jura bernois de l’ASETA assure la couverture de l’éventuel déficit du Championnat suisse de conduite de tracteurs.

Dominik Senn

C’est tout d’abord la planification du prochain Championnat suisse de conduite de tracteurs qui a monopolisé l’attention des membres de la section Jura/Jura bernois de l’ASETA, réunis pour leur assemblée annuelle. Ces joutes se dérouleront sur le domaine de Hans-Ruedi Röthenmund à Chaumont, commune de Saignelégier. Sur les pa-pillons en deux langues, déjà imprimés, on peut lire la date à retenir : le 26 août 2012. Comme le président Pierre Som-mer le relève, les membres du comité recherchent encore d’autres sponsors. Reste aussi à rédiger le programme de la manifestation. A voir aussi durant cette journée de compétitions, une exposition qui montrera l’essor de diverses marques de tracteurs. Tous seront représentés, du vétéran au dernier né, bardé d’électronique.

« Encore mieux faire connaître la région »« Depuis des années, notre section avait l’intention d’organiser un Championnat suisse de conduite de tracteurs. Ce faisant, nous aimerions encore mieux faire connaître notre région et surtout encoura-ger toutes les sections suisses à participer à cette manifestation, ce dernier dimanche d’août ! », annonce Pierre Sommer. Et la section Jura/Jura bernois de le confirmer en garantissant l’éventuel déficit à hauteur de 7000 francs, ce que les membres ap-prouvent à l’unanimité. C’est à Develier, le 12 mai, que se déroulera la sélection qui mènera les concurrents à la finale. Cette journée sera agrémentée d’un champion-nat Tractor Pulling dans les catégories Standard, Sport et Super classe, ainsi qu’un Garden Pulling. La section en noms et en chiffresAu Centre de Loisirs de Saignelégier, le président Pierre Sommer accueille une quarantaine de membres, soit 10 % envi-ron du total des 349. Parmi les invités se trouvent des représentants de la Chambre jurassienne d’agriculture du Jura et du Jura bernois ; Robert Zurkinden, prési-dent, et Laurent Guisolan, gérant de la section Fribourg ; Pascal Baumat, instruc-teur F/G, et Ernest Müller, expert pour tests de pulvérisateurs ; Yves Beuret de l’Office des véhicules du Jura ; Philippe Maître, Police cantonale et futur instruc-teur G pour la section JU ; Marc Balzli,

maison Blaser, Etienne Junod du Service pour la prévention des accidents en agri-culture (SPAA) et André Steiner, membre du comité ASETA. L’assemblée observe une minute de silence à la mémoire de Guy Hentzi, membre de la section et ins-tructeur F/G pendant plus de vingt ans.

Rétrospective Durant l’exercice écoulé, Jean-Paul Lais-sue, de Courgenay a quitté son poste au comité suite à une charge de travail sup-plémentaire. La succession sera réglée en 2013. Le gérant Philippe Chevillat récapi-tule les activités de la section en 2011 : 86 participants ont suivi les cours prépa-ratoire pour la catégorie G avec une cote de réussite de 89,5 % ; le cours G40 a été suivi par 34 jeunes dont 14 du Jura ber-nois « une participation réjouissante » comme l’a qualifiée Philippe Chevillat. Alors que les inscriptions pour le G40 se font directement au siège ASETA à Rini-ken, les candidats intéressés au permis G doivent s’inscrire à la chancellerie de leur commune. Les dates pour Porrentruy, Delémont, Saignelégier et Glovelier pa-raissent périodiquement dans Technique Agricole. Les comptes 2011 et le budget 2012 sont approuvés à la majorité. Le bénéfice pour 2011 atteint 2000 francs et augmente le capital à 49 000 francs. Le montant de la cotisation pour 2012 reste identique, soit 75 francs par an. n

Le Comité de la section Jura/Jura bernois : (de gauche à droite) Guillaume Roy, Laurent Gerber, Frédy Bigler, René Ganguin, Francis Claude, Pierre Sommer, président et Philippe Chevillat, gérant de la section (Photo : Dominik Senn)

Page 16: Technique Agricole

4 2012 Technique Agricole

n ASETA

16

Ont pris place à la table du comité de gauche à droite : Simon Eschler, de Fleurier, le président Bernard Stähli, le gérant Bernard Tschanz et André Steiner, nommé au comité ASETA lors de la dernière Assemblée des délégués. (Photos : Ueli Zweifel)

L’agriculture bien notée sur les routesUne vingtaine de membres et d’invités ont répondu présent, accueillis par le président Bernard Stähli. De riches échanges d’idées ont agrémenté l’assemblée annuelle à Malviliers.

Ueli Zweifel

Dans son introduction, Bernard Stähli a exprimé ses soucis face à la croissance de la population et les besoins d’assurer une alimentation saine : « Afin d’y parvenir, il est urgent de réduire les énormes pertes que génèrent le gaspillage, la destruction et l’entreposage de nourriture .»Le comité a traité les dossiers au cours de quatre séances. « Les activités de la sec-tion se sont tenues dans le cadre habi-tuel », dit le président, « on ne peut tout même pas vivre la même agitation qu’il y a deux ans, lors des préparatifs de l’As-semblée des délégués ASETA dans le canton de Neuchâtel ! » Bernard Stähli a constaté avec satisfaction que les contrôles périodiques des véhicules à moteur agricoles ont donné de très bons résultats : le comportement des conduc-trices et conducteurs au volant d’engins agricoles est exemplaire. Il est convaincu que les cours préparatoires pour obtenir les permis F/G et le cours G40 portent leurs fruits, et de citer pour preuve « qu’il y a deux ans, seuls quatre candidats

s’étaient annoncés pour le G40 dans le canton alors qu’en 2011, ils étaient 26. » Quant au permis de cat. F/G, sur 76 can-didats inscrits, 11 d’entre eux ne l’ont pas réussi la première fois. Le gérant Bernard Tschanz a commenté les comptes 2011 : le bilan présente un total de recettes et de dépenses de 100 000 francs, et dégage un bénéfice de 3661 francs. La vente des produits de la maison Blaser joue un rôle très important pour la section, qui réalise ainsi la moitié de son chiffre d’affaires. Comme d’autres sections romandes, les membres neuchâ-telois profitent des rabais et des conseils personnalisés donnés par Marc Balzli, agent régional Blaser. Egalement présent à l’assemblée, ce dernier a expliqué l’im-portance de connaître les propriétés de l’huile lorsque l’on ajoute adBlue, surtout pour les moteurs modernes. Par ailleurs, l’effectif des membres neu-châtelois se monte à 487, avec un total de 5 adhésions et démissions durant l’exercice écoulé.

De nombreux invités Divers hôtes ont honoré la section de leur présence, dont le président de la Chambre neuchâteloise d’agriculture, Marc Frutschi, qui a fait part de ses soucis quant à la perte de terres agricoles dans le canton. De très bons contacts se sont établis entre le comité de la section et la Police de la circulation. Présent à l’assem-blée, son chef, le capitaine Alain Saudan, a fait l’éloge des véhicules agricoles « qui sont en général en bon état et répondent aux exigences légales». Bernard Stäheli a ajouté que dans des cas épineux – il évoque les mesures de ralentissement – il faut réagir sans attendre afin de trouver des solutions raisonnables.Roger Stirnimann, orateur prévu au pro-gramme et absent pour cause de mala-die, a été remplacé par Etienne Junod, directeur du Service pour la prévention des accidents agricoles (SPAA). Dans son exposé, il a récapitulé les mesures de sé-curité qui permettent d’éviter les acci-dents liés à l’entretien et les réparations des véhicules et des installations. Pour cela, cinq étapes : planifier, assurer, por-ter un équipement correct, organiser l’intervention et contrôler la sécurité.Auguste Dupasquier, vice-président de l’ASETA, a transmis les salutations de l’association faîtière et de Robert Zurkin-den de la section fribourgeoise. Pour terminer, Pierre Sommer, président de la section voisine du Jura, a fait un sérieux battage publicitaire pour la Finale suisse (Championnat suisse de conduite de tracteurs) qui sera organisée par la sec-tion jurassienne le 26 août 2012 à Saignelégier. n

Une vue impressionnante depuis le haut plateau du Val-de-Ruz, appelé le « Grenier du canton » comme l’indique Marc Frutschi, président de la Chambre neuchâteloise d’agriculture et de viticulture. (Photo : Ueli Zweifel)

Page 17: Technique Agricole

ASETA �

174 2012 Technique Agricole

Les sections se prépa-rent pour SaignelégierChampion à Schaffhouse en 2009, le vaudois Bertrand Favre va-t-il défendre son titre à la Finale de Chaumont, près de Saignelégier (JU)? Au cours des sélections cantonales, les futurs concurrents se mettront sur les rangs.

Dominik Senn

Les concours d’habileté en conduite de tracteurs ont pris naissance lors de l’Expo nationale, en 1964 : pour la première fois, un parcours ponctué de diverses épreuves était concocté pour des véhicules agricoles.Aujourd’hui, les sections de l’ASETA orga-nisent leurs « gymkhanas » de façon indé-pendante. Tous les trois ans, les sélections cantonales permettent aux plus habiles conductrices et conducteurs de tracteurs de se sélectionner pour participer à la fi-nale suisse. Agés de 14 ans révolus, les concurrents seront détenteurs du permis de la cat. G ou d’une catégorie supé-rieure. Les meilleurs candidats des caté-gories Junior et Elite pourront se qualifier pour la finale, ce qui présage d’âpres joutes entre les équipes.Cette année, c’est la section Jura/Jura bernois qui organisera cette grande mani-festation le dimanche 26 août 2012 à Chaumont près de Saignelégier. Pour les préparatifs, la section sera épaulée par ses consœurs voisines. L’ASETA, par le biais de la Vaudoise, assurera les concur-rents inscrits. Ci-après, les dates des sé-lections cantonales :. �

Tous les regards se tournent vers la Finale Suisse au Jura.

FribourgDate: Samedi 14 avril, de 9 à 16 hLieu : Place d’armes de Drognens, près de RomontExtra : Le gymkhana se déroulera dans le cadre de « Drognens On Road ». Présentations de tracteurs, de télescopiques et de char-geurs de ferme, ainsi que démonstration de véhicules sur des routes comportant des ralentisseurs de traficInscription : [email protected] ou sur place de 9 à 12 h

Jura/Jura bernoisDate : Dimanche 13 mai, à partir de 12 hLieu : DevelierExtra : A lieu dans le cadre du Tractor Pulling du 11 au 13 maiInfos : 032 422 02 15 ; [email protected]

ArgovieDate: Samedi 19 mai, à partir de 12 h, dimanche 20 mai, à partir de 9 hLieu : Périmètre de l’école Walde à Schmiedrued-WaldeExtra : Cantine du « Männerchor Schmied-rued » jeux pour enfants Infos : 079 405 03 57 : [email protected] : Sur place, sans inscription jusqu’à dimanche 14 h 30

LucerneDate : Dimanche 29 avril, à partir de 9 hLieu : RuswilExtra : Dans le cadre des 10 ans du Club des anciens tracteurs avec exposition, place de jeux et minizoo, cantine de la société de jeunesse de Sempach

Info : Auto-école de la section LU, Sennweid-strasse, Hohenrain ; 041 467 39 02 ;[email protected]

ZurichDate : Dimanche 19 août, de 9 à 17 hLieu : RafzerfeldExtra : Fête des tracteurs avec le Concours national de labour et gymkhana les 18 et 19 août ; le samedi, s’inscrire sur place ; départ de 11 à 17 hInscription : Le dimanche sur place, jusqu’à 13 h au plus tard

Obwald/NidwaldDate : Dimanche 15 avril, de 9 à 16 hLieu : Périmètre de l’usine aéronautique Pilatus Getränke AG à AlpnachExtra : 10 étapes, cantine, itinéraire pour enfants, tombola

SchaffhouseDate: Dimanche 3 juin, à partir de 9 hLieu : Périmètre de la maison GVS Agrar/Grastrocknungsanlage, Gächlingen

Concours d’habileté en conduite de tracteurs, ici avec une balle de tennis. Pour cela, précision et technique sont requises. (Photo : Ueli Zweifel) Z

Page 18: Technique Agricole

n   ASETA

4 2012 Technique Agricole18

Willi Zollinger est le nouveau président d’Agro-entrepreneurs SuisseLes membres de l’association professionnelle Agro-entrepreneurs Suisse ont élu Willi Zollinger à la présidence de leur association. Il succède à Fritz Hirter, nommé président d’honneur lors de cette assemblée générale qui s’est déroulée en mars dernier dans les locaux du fabricant d’avions Pilatus à Stans (NW).

Dominik Senn

C’est à la grande majorité que l’assemblée a approuvé le rapport annuel du prési-dent, les comptes 2011, le budget 2012 et le programme d’activités 2012/2013. Chaque année, suite à une enquête menée auprès de ses membres, la bro-chure d’Agro-entrepreneurs Suisse publie les statistiques de la consommation de diesel. Entre 2005 et 2010, la moyenne individuelle a passé de 34 400 à 45 500 litres.

Des finances sainesWilli von Atzigen, directeur de l’ASETA et gérant d’Agro-entrepreneurs Suisse, commente les comptes 2011 et le budget

2012. Pour un total de dépenses de 114 000 francs et un montant de recettes de CHF 133 000, la somme portée au bilan s’élève à CHF 112 600 en fin d’an-née. Le budget 2012 inclut une garantie de déficit à hauteur de CHF 20 000 pour le cours proposé aux employés d’entre-prises agricoles et prévoit une perte de CHF 3700.Au programme des agro-entrepreneurs pour 2012/13, un voyage de cinq jours en Toscane, une visite de cultures chez Oskar Schenk à Schwarzenburg (BE) ainsi que la présence au stand de l’association à la foire AGRAMA, du 22 au 26 novembre à Berne. Une délégation participera aussi aux Journées pour agro-entrepreneurs (DeLuTa) en Allemagne les 5 et 6 dé-cembre. Egalement au programme 2013, le nouveau cours pratique sur machines destiné aux employés d’entreprises agricoles.

Le départ du présidentLes membres de cette 9e assemblée des délégués prennent congé de Fritz Hirter, premier président de l’association. Nicolas Pavillard d’Orges (VD), vice-président, re-late sa trajectoire et son engagement : « Membre de la Commission sectorielle 1 (dossiers internes de l’ASETA) depuis 1977, Fritz Hirter passe à la Commission 2 « Exploitation de machines en commun ». Très impliqué à la création d’Agro-entre-preneurs Suisse, il en devient le premier président. Il mène les séances dans un esprit de collégialité, et sa façon pondé-

Le vice-président Nicolas Pavillard prend congé de Fritz Hirter, président d’Agro-en-trepreneurs Suisse.

Le nouveau comité d’Agro-entrepreneurs Suisse: Willi Zollinger, président Watt, ZH; Daniel Haffa, Andwil, TG; Thomas Estermann, Eschen-bach, LU; Felix Horni, Bad Ragaz, SG; Markus Schneider, Thunstetten, BE (nouveau); Rolf Haller, Birrhard, AG (nouveau); Konrad Flury, Halten, SO; Nicolas Pavillard, Orges,VD; et Willi von Atzigen (gérant).

Page 19: Technique Agricole

ASETA   n

rée d’agir a souvent désamorcé certains débats. Durant son mandat, deux faits marquants : la mise sur pied des premiers cours pratiques sur machines destinés aux employés d’agro-entreprises et la pré-sence remarquée des entreprises agricoles suisses à la grande manifestation en plein air « Herbe 2009 » dans le canton de So-leure. A ce jour, Agro-entrepreneurs Suisse compte plus de 300 membres.

ElectionsAprès avoir nommé Fritz Hirter comme président d’honneur, les 130 membres présents ont également élu Willi Zollinger, Watt (ZH), comme nouveau président. Agriculteur, éleveur de vaches-mères, viti-culteur et agro-entrepreneur (sans pres-sage ni battage), il est membre du comité de l’ASETA – dont il préside la section zu-richoise – il est aussi président de l’Asso-ciation suisse des laboureurs. Urs Bütikofer, de Limpach (BE), démissionnaire, est nommé membre d’honneur en reconnais-sance des services rendus. Les successeurs au comité d’Agro-entrepreneurs Suisse

sont Rolf Haller, de Birrhard (AG), et Markus Schneider, Thunstetten (BE). Quant à la révision des comptes, elle sera dorénavant assumée par Ruth Christen, Schweizerholz (BE), qui succède à Monika Haller.

Sécurité et organisation pour l’exploitation en communC’est avec grande satisfaction que Hans Stadelmann du Service pour la prévention des accidents en agriculture constate que, du point de vue de la sécurité, l’an-née 2011 était une bonne année et qu’aucun accident grave n’est à signaler. Il félicite aussi Bruno Rosenberg, de Beinwil/Freiamt (AG), à qui il remet la plaquette de sécurité.Thomas Meier, de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), achève la partie offi-cielle par un exposé sur la Politique agraire 2014-2017. Ce rapport reste fidèle à la mise en œuvre du mandat constitu-tionnel qui vise à augmenter la produc-tion de céréales de 3 à 5 %. Ceci a pour but d’améliorer l’efficacité et la crédibilité

des paiements directs, d’augmenter les revenus et de poursuivre la collaboration pour l’application des progrès techniques. « Les agro-entrepreneurs jouent ici un rôle déterminant », relève Thomas Meier. « Le Conseil fédéral tient à soutenir l’agri-culteur dans la gestion de ses coûts afin d’encourager des projets d’organisation et d’investissement pour l’exploitation de biens en commun. » n

Le directeur Willi von Atzigen remet une plaque commémorative au premier président d’honneur d’Agro-entrepreneurs Suisse, Fritz Hirter  (Photos Dominik Senn)

Offre spéciale anniversaire de John DeereNous avons le privilège de servir le monde agricole depuis 175 ans. Aujourd’hui, pour célébrer cetanniversaire, nous vous proposons des offres très spéciales, limitées dans le temps.

Vous pouvez économiser CHF 1’000.–* pour tout achat d’un nouveau tracteur John Deere 5E ou 5G.Ou vous pouvez acheter l’un de nos tracteurs de la série 5M ou 5R et économiser CHF 1’250.–*.Comme alternative nous vous proposons l’achat de l’un de nos tracteurs hautement versatiles 6030standard sur lesquels nous vous offrons une importante économie de CHF 1’800.–*.De plus, en achetant un nouveau chargeur frontal vous économisez CHF 600.–*.

Profitez dès aujourd’hui de nos offres d’anniversaires John Deere. N’hésitez pas à contacter votreconcessionnaire John Deere immédiatement pour en savoir plus et en profiter pleinement.

* Offre valable pour tout achat neuf du 1er février au 30 avril 2012 chez les concessionnaires John Deere participants. Prix net, hors tva.

Matra 3250 Lyss, Industriering 19, tél. 032 387 28 28, [email protected],www.matra.ch, www.JohnDeere.ch

Un anniversaire spécial pour nous. Des offres spéciales pour vous.

YY1218166D/CHYY1218166D/CH

OFFRE SPÉCIALE AN

NIVERSAIRE

ÉCONOMISEZ jusq

u’à CHF 1’800.–*

Page 20: Technique Agricole

Après avoir réussi les examens des ca-tégories F/G, les jeunes dès 14 ans peu-vent suivre le cours G40. Inscrit dans le permis de conduire, le G40 autorise la conduite de tracteurs agricoles et de véhicules exceptionnels roulant à 40 km/h au maximum. Le G40 se dé-roule sur deux journées – 20 leçons au total – et le nombre de participants est limité à cinq. Grace à un enseignement intensif, les conductrices et conducteurs de tracteur acquièrent des bases solides qui leur assurent une bonne maîtrise de conduite. Pour suivre le cours :Un permis de conduire de cat. F / G.La première journée : un tracteur rou-lant à 30 ou à 40 km/h, avec arceau de protection ; les permis de circulation des véhicules, le document antipollution, la convocation au cours.La deuxième journée : le tracteur et une remorque agricole.Prix du cours : CHF 550.–. Le Fonds de sécurité routière ristourne un montant de CHF 100.–.

La confirmation de l’inscription au cours G40 autorise les participants à s’exercer pendant un mois avec un tracteur roulant à 40 km/h, sans remorque.

La Vaudoise Assurances versera un montant de CHF 100.– à la conclu-sion d’un nouveau contrat d’assu-rance véhicule à moteur à toute per-sonne qui a suivi le cours G40 (ou à un autre membre de sa famille habi-tant à la même adresse). Ce bon est valable deux ans à compter de la fin du cours G40.

Conditions généralesLes participants reçoivent la convocation et la facture à peu près deux semaines avant le premier jour de cours. Pour une annulation intervenant après ces deux semaines, un montant de CHF 60.– sera perçu pour les frais administratifs.En cas d’absence injustifiée, l’ASETA se réserve le droit d’encaisser l’intégralité du montant de la facture. n

Lieux des cours 2012Sous réserve de changement

Cours de conduiteSVLT

ASETA

Le cours G40

Pour davantage d’informations

www.coursdeconduite.ch

Avec le soutien du Fonds de sécurité routière (FSR)

20

Inscription au cours G40 Lieu et date du cours

Nom, prénom

Date de naissance

Adresse

NPA/lieu

No de tél. Portable

No du permis de conduire (position 5, format carte de crédit)

J’ai pris connaissance des conditions de ce cours

Date et signature

Signature du représentant légal ou du maître d’apprentissage

Envoyer à : ASETA, case postale, 5223 Riniken, tél. 056 462 32 00, fax 056 462 32 01, courriel : [email protected]

19.04 + 24.04 26.07 + 31.0726.04 + 01.05 30.08 + 04.0919.07 + 24.07 Balgach SG12.07 + 17.07 25.10 + 30.10Bazenheid SG03.05 + 08.05 25.10 + 30.1028.06 + 03.07 08.11 + 13.11 09.08 + 14.08 Biberbrugg SZ23.04 + 04.05 05.06 + 13.0611.05 + 15.05 18.07 + 24.07 Brunegg AG27.04 + 30.04 13.09 + 18.0924.05 + 29.05 04.10 + 09.1008.06 + 12.06 Bülach ZH12.07 + 17.07 18.10 + 23.10Bulle FR26.04 + 01.05 15.08 + 22.0809.05 + 16.05 13.09 + 18.09 23.05 + 30.05 26.09 + 03.10 06.06 + 13.06 18.10 + 23.1009.07 + 18.07 24.10 + 31.10 Claro TI: sur demandeCorcelles-près-Payerne VD20.06 + 27.06 12.09 + 19.0929.08 + 05.09 07.11 + 14.11Courtételle JU12.04 + 17.04 04.07 + 10.0719.04 + 24.04 23.08 + 28.0831.05 + 05.06 20.09 + 25.09Düdingen FR10.05 + 15.05 06.09 + 11.0905.07 + 10.07 25.10 + 30.10Frauenfeld TG05.04 + 10.04 06.09 + 11.0918.05 + 22.05 18.10 + 23.1021.06 + 26.06 01.11 + 06.1126.07 + 31.07 Gossau ZH24.04 + 02.05 23.08 + 28.0806.06 + 12.06 11.10 + 16.1017.07 + 25.07 Hohenrain LU10.05 + 15.05 23.08 + 28.0828.06 + 03.07 25.10 + 30.10Ilanz GR26.04 + 01.05 16.08 + 21.08Interlaken BE19.04 + 24.04 23.08 + 28.0816.05 + 22.05Kägiswil OW12.04 + 17.04 27.09 + 03.1019.07 + 24.07La Sarraz VD19.04 + 24.04 23.08 + 28.0810.05 + 15.05 06.09 + 11.0907.06 + 11.06 Landquart GR24.05 + 29.05 06.09 + 11.0905.07 + 10.07 04.10 + 09.1016.08 + 21.08 Langnau i. E. BE05.04 + 10.04 09.08 + 14.0819.04 + 24.04 20.09 + 25.0931.05 + 05.06 11.10 + 16.1014.06 + 19.06 08.11 + 13.1112.07 + 17.07 Les Hauts-Geneveys NE16.05 + 22.05 29.08 + 04.0908.08 + 13.08 11.10 + 16.10

Lindau ZH12.04 + 17.04 15.11 + 20.11 13.09 + 18.09 Lyss BE13.09 + 18.09 15.11 + 20.1101.11 + 06.11Lyssach BE31.05 + 05.06 18.10 + 23.1015.06 + 19.06 15.11 + 20.1106.09 + 11.09 Marthalen ZH26.04 + 02.05 21.06 + 26.0625.05 + 31.05 05.07 + 10.07Mettmenstetten ZH24.05 + 29.05 23.08 + 31.0805.07 + 10.07 Moudon VD25.04 + 02.05 09.08 + 14.0824.05 + 29.05 18.10 + 23.1012.07 + 17.07 Niederurnen GL27.04 + 03.05 20.09 + 25.0921.06 + 26.06 02.11 + 06.11Nyon VD15.11 + 20.11 22.11 + 27.11Oensingen SO12.04 + 17.04 19.07 + 24.0710.05 + 15.05 02.11 + 06.11Saanen BE22.05 + 30.05 20.09 + 25.0923.08 + 28.08 Salez SG 26.04 + 01.05 09.08 + 14.0808.06 + 12.06 18.10 + 23.10Schöftland AG26.04 + 01.05 13.09 + 18.09Schwarzenburg BE12.04 + 17.04 16.08 + 21.0810.05 + 15.05 18.10 + 23.1007.06 + 12.06 Schwyz SZ05.07 + 10.07Sion VS14.06 + 19.06 25.10 + 30.1006.09 + 11.09 Sissach BL21.06 + 26.06 16.08 + 21.08 Sitterdorf TG19.04 + 24.04 19.07 + 24.0724.05 + 29.05 30.08 + 04.0928.06 + 03.07 11.10 + 16.10 Sursee LU10.05 + 15.05 23.08 + 28.0805.07 + 10.07 06.09 + 11.0909.08 + 14.08 02.11 + 06.11 Tramelan BE21.06 + 26.06 27.09 + 02.1016.08 + 21.08 01.11 + 06.11Tuggen SZ05.04 + 11.04 06.07 + 11.0710.05 + 15.05 22.11 + 27.11Visp VS21.06 + 26.06 12.09 + 18.09Willisau LU03.05 + 08.05 30.08 + 04.0918.05 + 22.05 Zweisimmen BE02.05 + 08.05 23.08 + 28.0819.07 + 24.07 20.09 + 25.09Zwingen BL16.08 + 21.08

Page 21: Technique Agricole

W. Mahler AG l technique forestière l machines télescopiques l Bachstrasse 27 l 8912 Obfelden l tél. 044 763 50 99 l www.wmahler.ch

MERLO P 25.6charge max. 2‘500 kg / hauteur de levage max. 5.9 mmoteur Diesel 4 cylindres avec 75 CV (55 kW)transmission hydrostatique.

Offres de financementintéressantes sur demande.

ACTION du 1.2.12 au 30.4.12

dès CHF 65‘000.–**) hors TVA, livraison franco domicile, prix valable jusqu‘au 30.4.2012

Merlo_Aktionwoche_Inserat_FR.indd 1 01.02.12 09:01

RAMPE D’ÉPANDÂGEÀ TUYAUX PENDILLARDS

• sans risques d‘engorgement dans le distributeur

• distribution précise (aussi sur terrain en pente)

• distributeur en acier inox

• nécessite peu de force

• dimensions diverses (5 m, 7 m, 9 m, 12 m, 15 m)

Un purinage sans perte d’azoteet très peu d’émissions d’odeur

ww

w.w

aelc

hli-a

g.ch

Nouveauté: Disponible aussi avecprise de force!

Page 22: Technique Agricole

n   ASETA

4 2012 Technique Agricole22

A partir du 1er mai, les pneus larges sont autorisés comme ci-contre. 

Qu’est-ce que l’OETV ?

Comme son nom l’indique, cette ordon-nance règle les techniques requises des véhicules. Elle définit comment les véhi-cules doivent être construits et équipés s’ils circulent sur la voie publique.

Adaptations de la loi sur la circulation routièreA partir du 1er mai 2012, le Conseil fédéral a décidé de mettre en vigueur les modifications de l’Ordonnance concernant les exigences techniques requises pour les véhicules routiers (OETV). L’agriculture bénéficiera d’allègements importants.

Dominique Berner, Dominik Senn

Les modifications concernent les do-maines suivants :Les  remorques  de  transport  avec pneus larges ne pouvaient être tirées – jusqu’ici – que par des tracteurs ayant la même largeur que les remorques.Dorénavant, les remorques de transport pourront être tractées par des véhicules plus étroits, pour autant que les condi-tions suivantes soient remplies :1. le tracteur sera équipé de pneus larges

ou de roues jumelées2. la largeur de la remorque sera signalée

sur le tracteur.Cette réglementation concerne égale-ment les remorques agricoles équipées de roues jumelés ou de tout autre équipe-ment d’une largeur allant de 2,55 à 3 mètres.Les pneus larges sont des pneus dont la largeur est égale à au moins un tiers du diamètre extérieur des pneumatiques. La nouvelle définition dit que tous les pneus d’une largeur de 60 cm au minimum sont reconnus comme pneus larges.La charge par essieu entraîné des récol-teuses agricoles avec pneus larges, limitée jusqu’ici à 11,5 t, a été portée à 14 t.

Les dispositifs d’attelage des véhicules agricoles dont la vitesse était limitée à 45 km/h ne devaient pas être signalés. A partir du 1er janvier 2013, les dispositifs d’attelage devraient porter des marques d’identification dès 30 km/h.La  charge  utile  des  tracteurs  indus-triels  était limitée jusqu’ici à 50 % du poids à vide et au maximum à 3 t. Dorénavant, cette limitation est abrogée pour les véhicules sans surface de charge-ment, citerne ou sans possibilité de transport quelconque.Les chariots de travail – selon la nou-velle loi – seront immatriculés comme chariots à moteur avec charge utile, et cela pour autant que le constructeur ou un organisme de contrôle agréé atteste qu’une structure de protection n’amène-rait pas plus de sécurité en raison de leur gabarit particulier. n

Apposée déjà maintenant presque partout, la vignette est obliga-toire à Parti de janvier 2013.  (Photo : Dominik Senn)

Page 23: Technique Agricole

L‘huile moteurs à hauteperformance pour moteurs dieselde véhicules utilitaires lourds

Blaser Swisslube SACH-3415 Hasle-Rüegsau Tél. 034 460 01 01 Fax 034 460 01 00 www.blaser.com

• huile lowSAPS entièrement synthétique• technologie actuel des additifs• taux de pollution Euro 4 et Euro 5

Blasol DHPO10W40

L‘huile remplit les exigences sévères selonAPI CI-4 Plus, ACEA E6/E7/E9 ainsi que denombreuses spécifications d‘usine ethomologations.

1

2 3

Kuhn Center Schweiz, 8166 NiederweningenTelefon +41 44 857 28 00 • Fax +41 44 857 28 08www.kuhncentresuisse.ch

1223

-PAD-G

AM-P

LPE-C

HFR

1 Charrue MASTER 152 6 corps 2 Fraise rotative EL 162 pour tracteursjusqu’à 160 ch 3 Herse rotative HR Série 1004 pour tracteurs jusqu’à 250 ch

Préparation des sols

L’assurance d’un travail bien fait

be strong, be KUHNélevages l cultures l paysages

PNEUhAUS EDI LEU

VENTE & CONSEILMONTAGE SUR PLACESTOCK IMPORTANT

PROFITEZDE NOS SERVICES

PNEUhAUS EDI LEUHohenrainstrasse 44CH-6280 Hochdorf

Tél. +41 (41) 910 03 10Fax +41 (41) 910 52 05www.pneuhausleu.ch

PNEUS AGRICOLES, ROUES COMPLèTES, ESSIEUx

CEPNEUhAUS

CONSEIL

Page 24: Technique Agricole

n   Marché

4 2012 Technique Agricole24

Une technique de traitement phytosanitaire spécifique est disponible aujourd’hui pour les cultures maraîchères. (Photos : Agroscope ACW Wädenswil)

Traitements en cultures maraîchèresLa protection phytosanitaire en cultures maraîchères se situe dans une zone très sensible. Pour la protection des consommateurs, les produits dépourvus de tous résidus constituent une priorité absolue. Malgré la longue liste des exigences, les maraîchers disposent de bonnes protections contre les maladies fongiques et contre les dégâts causés par les insectes, grâce à une technique optimisée.

Ruedi Hunger

L’utilisation efficace de fongicides ou d’insecticides dans les cultures maraî-chères est tributaire de nombreux fac-teurs. Par le passé, l’élément prépondé-rant était la sélection des produits et leur juste dosage, ainsi que le moment oppor-tun d’application. Aujourd’hui, le minu-tage adéquat se détermine à l’aide de modèles de prévision météorologique. Il

est toujours difficile d’amener les produits phytosanitaires contenant une concentration suffisante d’éléments actifs sur les zones cibles. Une bonne répartition sur l’ensemble de la culture doit constituer l’objectif majeur pour as-surer un traitement économiquement rentable.

Microclimat et partie inférieure des feuillesL’application de produits phytosanitaires est généralement réalisée avec des rampes de traitement bien connues. Pour cela, des buses classiques à jet plat conventionnelles ou à injection d’air sont généralement utilisées. Cependant, les aleurodes du chou ou les mouches

La technique droplegs, développée en Suisse, est utilisée par les agro-entreprises et les exploitations maraîchères.

Page 25: Technique Agricole

Marché   n

254 2012 Technique Agricole

blanches sont ainsi combattues de ma-nière peu satisfaisante. En effet, leur em-placement de prédilection est toujours la face inférieure des feuilles et les niveaux les plus bas du feuillage. En présence de champignons dans les haricots, comme le sclerotinia ou le botrytis, il est avantageux d’utiliser une technique qui permet d’at-teindre les feuilles inférieures. Ceci est important pour le sclerotinia, champi-gnon qui attaque depuis le sol en cas de microclimat favorable et est capable d’infester les peuplements denses. L’utili-sation de fongicides et d’insecticides dans les cultures d’oignons et de poireaux permet, grâce à des méthodes récentes, d’apporter davantage de substances ac-tives sur les zones cibles, augmentant ainsi leur efficacité.

Technique droplegs innovantePlusieurs années d’essais en plein champ faits par la station de recherche l’Agros-cope Changins-Wädenswil (ACW) ont montré que l’application de bouillie visant à augmenter l’efficacité des traitements peut être améliorée dans les cultures. Pour assurer la couverture désirée des faces supérieure et inférieure des feuilles, les buses giclant de haut en bas de la rampe de pulvérisation sont remplacées par des buses agissant de bas en haut.Grâce au dispositif de pulvérisation par le bas droplegs, une technologie appropriée se trouve sur le marché. Les droplegs ont initialement été développées par Micron Sprayers Ltd en Angleterre. Une évolution ultérieure est l’œuvre conjointe de Jacob Rüegg, collaborateur à ACW Wädenswil, et de Franz Kuhn, Landmaschinen AG Dintikon, et Rolf Haller, agro-entrepre-neur à Birrhard ; c’est eux qui ont fait évoluer la technologie droplegs jusqu’à son état actuel. Les droplegs sont utilisées aujourd’hui par des agro-entrepreneurs et des exploitations maraîchères (par

exemple Hermann, Bad Ragaz, SG) pour les traitements de protection des végé-taux. Un essai comparatif de l’ACW, réa-lisé en 2006, a déjà confirmé l’application équilibrée assurée par cette technique. Le dépôt du produit sur différents types de légumes a été observé, en particulier sa régularité à différents niveaux sur les feuilles et les tiges des parties inférieure, moyenne et supérieure. La technologie droplegs est supérieure à la technique classique TopDown, en particulier dans les années difficiles lorsque les maladies et la pression des ravageurs se font viru-lentes. Pour vérifier l’opportunité des in-tervalles d’injection dans les différentes cultures, voire envisager leur réduction, des investigations complémentaires par l’ACW s’avèrent nécessaires.

De l’air dans la serrePar le biais d’un appui pneumatique, les gouttelettes individuelles peuvent être réparties activement dans la culture. Ce-pendant, des spécifications techniques appropriées s’avèrent nécessaires. La technique d’application à assistance pneumatique est adaptée pour les cultures cultivées sous serre. Des re-cherches d’ACW ont démontré que les appareils conventionnels dépourvus d’as-sistance pneumatique parviennent à de bons résultats dans les cultures de to-mates, ceci à condition qu’ils soient cor-rectement réglés. L’on remarque toutefois que le degré de couverture se révèle moins bon sur la face inférieure des feuilles que sur le dessus. A l’inverse, il a été possible de mesurer que les dispositifs à assistance pneumatique ont tendance à assurer un dépôt plus important sur le dessous du feuillage. Cela s’avère très positif en raison de la pression des rava-geurs et des maladies supérieures de ce côté. Comme René Total, ACW Wädens-wil, l’a indiqué à l’occasion de sa confé-rence sur la technologie d’application de pointe dans les légumes, tenue dans le cadre du cours «Tendances de la produc-tion maraîchère» (Buchs/Bad Ragaz), une solution technique est recherchée afin de permettre d’équiper les machines exis-tantes avec un dispositif d’assistance pneumatique propre à améliorer la qualité d’application. (www.agroscope.admin.ch)

Gouttelette chargée statiquementDepuis longtemps , on sait que de très fines gouttelettes sous forme de brouillard, et chargées électrostatique-ment, enveloppent uniformément les

plantes de tous les côtés. Les gouttelettes fines, chargées négativement, se fixent sur les parties chargées positivement des plantes. La très petite quantité de pro-duits nécessaire avec cette technologie constitue un élément particulièrement avantageux. Dans les essais effectués à l’ACW, cette technologie appelée ESS (Electro Static Sprayer) occupe une posi-tion médiane entre les rampes tradition-nelles et les droplegs. Le dépôt de produit sur les tiges des haricots était meilleur en moyenne qu’avec les rampes classiques. Dans la moitié inférieure des plantes en particulier, la technologie ESS n’atteint pas les valeurs obtenues par les droplegs. La technique ESS vient des Etats-Unis et est utilisée dans la pratique depuis plus d’une décennie. Cette technique est plus sophistiquée et plus coûteuse que la technologie de protection des cultures conventionnelles (y compris les droplegs). Un grave inconvénient est la vulnérabilité de ces très fines gouttelettes en présence de vent. Elle s’avère tellement grande que des conditions sans aucun vent sont ab-solument indispensables.

(www.swissfoodtech.com) n

Les contraintes techniques de l’Electro Static Sprayer (ESS) sont relativement impor-tantes. (Photo : SwissFoodTech)

Pulvérisateur d’essai développé par Franz Kuhn, Dintikon (AG). 

Page 26: Technique Agricole

n   Marché

4 2012 Technique Agricole26

Semoir pneumatique pour légumes, attelé au tracteur Kverneland.  (Photo d’usine)

Semoirs monograine pour légumesTout maraîcher s’efforce de mettre en place les délicates semences dans un lit bien préparé, en optimisant ses coûts et son travail. Pratiqué dans les règles de l’art, le semis monograine convient à de nombreux types de semences. Il faut cependant tenir compte des propriétés de certains semoirs.  

Ruedi Hunger

En production maraîchère, des raisons agronomiques et économiques détermi-nent si une culture est mise en place par semis ou plantation. Il faut planter lorsque les cultures se succèdent et qu’une rota-tion rapide est nécessaire sur la parcelle. La plantation offre aussi des avantages en présence d’adventices difficiles à com-battre. Elle permet, en outre, un tri sélec-tif des plants avec des résultats plus régu-liers. Les semis présentent, pour leur part, des avantages sur les cultures en grandes surfaces, lorsque la main-d’œuvre dispo-nible est restreinte, lors de pics d’activité, où quand les possibilités d’élever des plantons sont limitées.

Semence normaleProvient de cultures sélectionnées. Hormis le nettoyage, aucun autre tri n’est réalisé. Doit ré-pondre à des exigences minimales en matière de pouvoir et de vigueur germinatifs.

Semence calibréeLa semence normale nettoyée, calibrée, s’obtient par un tamisage au travers de grilles calibrées. La germination et la vigueur germinative dépendent du calibre et de la masse des graines (poids de mille grains).

Semence graduéeS’obtient après un vannage complémentaire de la semence nettoyée. La semence est incrustée d’une couche résistante au frottement comprenant fongicides, insecticides et colorant pour la distinguer.

Semence enrobéeIl s’agit d’une semence calibrée ou graduée qui est enrobée d’une capsule à base d’argile moulu, de sciure, de tourbe, etc. Cela permet d’obtenir des «pilules» sphériques de diamètre presque analogue . Celui-ci est indiqué sous la désignation de calibre, allant de 1,75 mm (céleri) à 7 mm (concombre). Pour chaque espèce de légume, les semences sont tamisées dans une fourchette déterminée.

Tableau 1 : Les sortes de semences suivantes sont disponibles :

Page 27: Technique Agricole

Marché   n

274 2012 Technique Agricole

Terminologie relative au semis en cultures maraîchères :

• Semis en ligne : semis de graines (de légumes) avec semoirs agricoles en ligne. Au besoin, des caissons spéci-fiques sont montés dans les trémies. Le semis en ligne n’est pas un semis monograine.

• Semis clair : semis de graines mélan-gées avec du sable, de la tourbe, etc., mis en place avec un semoir en ligne. La distance entre les graines est très irrégulière et aléatoire.

• Semis monograine : mise en place graine par graine, en ligne et à dis-tance précise (jusqu’à 90 %) entre les graines sur la ligne.

• Semis en poquets : cette méthode est pratiquée avec les variétés de légumes à faible capacité de germination et de levée. Au lieu d’une graine, trois graines sont déposées. Des roues ou disques de semis spéciaux sont utilisés pour le semis en poquets. La culture doit ensuite être démariée.

• Semis Horst : forme particulière du semis en poquets, avec dépôt de plusieurs graines à un endroit déterminé.

Régularité améliorée, démariage réduitLes semences enrobées peuvent péjorer la levée de la culture sur le terrain. C’est le cas en particulier lorsque la germina-

tion est entravée par la matière de gai-nage. La confection des « pilules » aug-mente le coût de quatre à huit fois. La matière servant à l’enrobage augmente également le poids de la graine, le dé-cuple même.En culture maraîchère, les techniques de semis doivent satisfaire à des exigences spécifiques et particulièrement élevées en matière d’uniformité. Elles doivent tenir compte de la grande diversité de se-mences tout en disposant de perfor-mances précises, en termes de densité et

Les quantités – plutôt petites – des graines sélectionnées de légumes varient de manière diverse (rouge : minimum ; bleu : maximum. 

Semoir monograine à six rangs pour légumes, à guidage manuel.

Des barrettes soudées sur les rouleaux moteurs assurent l’adhérence nécessaire.

de profondeur de mise en place. Le semis monograine permet de définir un volume de semences par hectare ; on peut donc régler la distance de mise en place des graines sur le rang (distance cible) et l’in-terligne. On juge de la précision d’un semis monograine en comparant la dis-tance réelle existant entre deux graines après la levée (état effectif), et la distance cible prévue au départ.Pour les légumes, les semoirs monograine doivent répondre aux exigences spéci-fiques suivantes :

160

120

80

40

0

Mâc

hePe

rsil

Bette

rave

s rouges

Radis

Salsi

fis

Oignons

Quantité de graines par sortes de légumes en gramme par are. (recommandation du fournisseur)

Page 28: Technique Agricole

n   Marché

4 2012 Technique Agricole28

– entraînement fiable et dépendant de l’avancement (séparé, central par roue d’entraînement, prise de force)

– grande plage de réglage de la distances entre les graines

– unités de semis et trémies compactes (leur largeur détermine la distance mi-nimale entre les lignes)

– facilité d’utilisation– changement aisé des dispositifs de sé-

paration, roues ou disques de semis– sécurité de fonctionnement avec les

graines fines non enrobées– profondeur de semis précise et réglable

en continu– poids suffisant des unités de semis et/

ou possibilité de les lester– chasse-mottes, socs, rouleaux, rou-

leaux plombeurs interchangeables– distribution longitudinale précise et

régulière

Il existe des semoirs monograine mono-rang, unités de semis que l’on pousse à

bras. Des machines multi-rangs à faibles écartements sont disponibles en ver-sion automotrice (FOBRO) ou à atteler au tracteur. Les se-moirs monograine plus grands, à interrangs plus larges, n’existent qu’en versions tractables. Les semoirs monograine pour grandes cultures sont assez mal adaptés à l’usage maraîcher, et encore au prix d’un équipe-ment spécifique approprié. Et la plupart d’entre eux ne remplissent pas toutes les exigences qu’on attend en culture maraîchère.

Profondeur de semis exacte indispensableGrâce au parallélogramme, les éléments de semis fixés à la traverse porte-outils conservent leur mobilité verticale. Cette disposition garantit que les socs restent

en ligne, sont bien guidés en profondeur pour que les graines soient déposées avec précision. Le guidage des socs en profon-deur est assuré soit par une roue de jauge placée devant eux, ou par une sorte de bascule équipée de deux roues, avant et arrière. Les roues de guidage sont ré-glables en hauteur. Les roues antérieures favorisent la montée de l’eau par capilla-rité, par leur effet de pression, et amélio-rent les conditions de passage du soc. La présence d’une roue arrière permet de tasser le sol et de plomber légèrement les graines ; le taux de germination s’en trouve amélioré, d’une valeur pouvant atteindre 10 %. Selon les conditions du

Les graines sont aspirées et maintenues par dépression contre le disque perforé qui tourne dans la trémie.  (Photo : Ruedi Hunger)

Une vitesse d’avancement excessive entraîne des lacunes de remplissage sur le disque perforé, lacunes à l’origine de « trous « dans le peuplement.  (Photo d’usine)

Tableau 2 : Les facteurs qui influencent la levée (KTBL-Schrift 383)

Semence Sol Préparation du lit de semences et semis

Conditions atmosphériques

Influences chimiques Influences biologiques

– Pouvoir germinatif– Vigueur germinative– Traitement fongicide

et insecticide de la semence

– Type de sol– Teneur en humus– Valeur du pH-– Humidité du sol– Température du sol– Tendance à l’envase-

ment

– Date de travail du sol– Date de préparation

du lit de semences– Date de semis– Profondeur de semis– Raffermissement du

sol– Profondeur de semis– Hauteur du recouvre-

ment– Outils suiveurs

utilisés– Dégâts aux semences

– Température– Ensoleillement– Volume des

précipitations– Intensité des

précipitations– Gel tardif

– Approvisionnement en nutriments

– Taux de salinité du sol

– Dégâts dus aux herbicides

– Résidus de paille retardant la germination

– Toxines bactériennes ou fongiques

– Insectes ravageurs– Dégâts dus aux

oiseaux

Page 29: Technique Agricole

Marché   n

294 2012 Technique Agricole

sol, on va employer des roues plombeuses lisses, coniques jumelées ou non, à pointes en caoutchouc ou à surface quadrillée.

Système à séparation mécaniqueLes semoirs monograine se classent en deux grandes catégories, mécanique et pneumatique. Les semoirs mécaniques exigent des semences de calibre précis, indispensable au bon fonctionnement des roues, disques, bandes perforéses et autres dispositifs convoyeurs servant à séparer les graines. Pour ce type d’outil, il faut que le calibre des graines ou de leur enrobage se situe dans une fourchette relativement étroite. La roue à godets tolère un peu mieux les variations. Les dispositifs de séparation seront donc in-terchangeables ; il faut disposer de di-verses grandeurs, qui devraient être aussi faciles à changer. Pour se remplir, les dispositifs de sépara-tion – qu’ils soient à mouvement vertical ou horizontal – traversent la masse des graines, donc la trémie. Le chargement des cellules se fait par gravité. Le passage à travers la masse des graines sera aussi long que possible afin d’améliorer la sé-

curité de remplissage. Des doigts ou une brosse de nettoyage permettent d’éviter les doubles remplissages. Un petit espace est aménagé au-dessus du soc semeur, par lequel la graine tombe, aidée par un dispositif d’éjection, pour finir en chute libre dans le sillon. Dans le cas d’une alimentation externe, le mouvement du dispositif de séparation ne doit pas être trop rapide, au risque de provoquer une forte augmentation des erreurs de remplissage. Voir les informa-tions du mode d’emploi de la machine.

Système de séparation pneumatiqueLa taille et la forme des graines ont moins d’importance pour les systèmes pneuma-tiques. L’enrobage de la graine améliore certes le processus de séparation, mais il n’est généralement pas nécessaire. Les disques perforés utilisés sont majoritaire-ment à mouvement vertical. Ils ont des trous adaptés en nombre et en diamètre aux différents types de semences. Ces disques doivent être facilement inter-changeables. Un dispositif de nettoyage enlève les graines excédentaires du trou, pour limiter les remplissages à double.

Au-dessus du soc semeur, l’aspiration est interrompue, et la graine tombe par gra-vité dans le sillon. Contrairement aux machines utilisées en grandes cultures, les disques des semoirs monograine utili-sés spécifiquement pour les légumes sont soumis à un nettoyage ponctuel à l’air comprimé (5-40 bar) pour les débarrasser de tout résidu.

Le semis n’est pas une courseLa capacité du système de séparation peut être dépassée lorsque l’on diminue la distance entre les graines sans adapter la vitesse d’avancement. Le semis devient imprécis et lacunaire. Pour obtenir une implantation régulière et précise, on veillera à réunir les conditions pour une « mise en terre sans vitesse relative » (sans que la graine roule au fond du sillon). Comme le montre le tableau 2, de nom-breux autres facteurs influencent aussi la levée de la culture, en plus de ceux propres à la technique de semis. Un espa-cement uniforme des plantes s’avère particulièrement important dans le cas des cultures qui ne sont pas sensées être démariées ; à défaut de quoi la qualité de la récolte risque d’en pâtir. n

Les semoirs monograine atteignent la valeur souhaitée pour 60 à 90 % des graines. Les variations (double dépôt ou notions relatives à la répartition des graines des semoirs mo-

nograine dépôt lacunaire) concernent 10 à 40 %. L’objectif du semis monograine dans les cultures maraîchères est de minimiser le coefficient de variation (%), c’est-à-dire

d’avoir l’écart le plus faible possible à la va-leur moyenne.

Termes relatifs à la répartition pour semoirs monograine

Type de machine mécanique Fourchette de prix en

euros (CHF)

Monorang poussé à bras mécanique 500-1300, (650-1700)

Six-rangs ; machine de culture mécanique 900-2000, (1200-2600)

Six-rangs ; machine de culture pneumatique(semis monorang)

1300-2000, (1700-2600)

Six-rangs ; machine de culture pneumatique(semis multirangs*)

1700-3400, (2200-4500)

Tableau 3 : Prix indicatif des semoirs monograine par rang(source : Brochure KTBL)

Doppelstellenbereich Sollbereich Fehlstellenbereich<0,5- 0,5–1,5- 1,5–2,5- >2,5-facher Sollabstand

7 cm 14 cm 21 cm

Double dépôt Dépôt souhaité Dépôt lacunairedistance souhaitée

Page 30: Technique Agricole
Page 31: Technique Agricole

Marché   n

314 2012 Technique Agricole

La parade des appareils d’aiguisageLe succès de la récolte du fourrage avec l’autochargeuse ou la presse à grandes balles est largement dépendant de la qualité de coupe de l’élément de chargement. Une qualité de coupe optimale ne peut être assurée qu’avec des couteaux bien aiguisés. Comme l’aiguisage manuel des très nombreux couteaux équipant les machines modernes constitue un travail astreignant, de plus en plus d’appareils appropriés arrivent sur le marché. Ils permettent de faciliter, voire d’automatiser l’aiguisage. Technique Agricole a examiné quelques-uns de ces appareils.

Ruedi Burkhalter

Le fourrage coupé de manière optimale se laisse mieux répartir et compacter dans le silo-tranchée. Ensuite, la qualité de coupe a une influence décisive sur la qualité des aliments, en particulier la longueur des fibres. Pour la reprise et la distribution du fourrage, la qualité de coupe revêt aussi une grande importance.

Aiguisage à secL’aiguisage à sec présente l’inconvénient bien connu de faire chauffer fortement le couteau, ce qui porte préjudice à la résis-tance du matériau. Avec la diminution de la dureté du métal, les intervalles de meulage se raccourcissent, raison pour laquelle il faut éviter dans tous les cas l’échauffement du matériau. Dans le principe, il s’agit de n’enlever qu’un peu de matériel et de travailler avec une faible pression de la meule ou de la pierre à ai-guiser. Lorsque l’on utilise une meuleuse d’angle, il convient de travailler avec de grands mouvements et de permettre le refroidissement complet du couteau entre chaque passage. Pour obtenir un bon af-fûtage, il est important de conserver l’angle d’origine de la lame, ce qui se ré-vèle assez ardu avec une meuleuse d’angle. Il est également important que le

rayon de courbure de la lame soit main-tenu avec précision, du fourrage non coup. risque de passer derrière la lame. Si l’on veut obtenir l’angle d’affûtage et le rayon de courbure à coup sûr, il est conseillé de se servir d’un appareil guidé. Une alternative économique à la meu-leuse d’angle se présente sous la forme d’un appareil d’aiguisage à sec « tradi-tionnel », tel que proposé par exemple par Göweil et John Deere. De tels appa-reils peuvent également être achetés individuellement pour un prix d’environ CHF 2500.–.Pour les travaux d’affûtage exigeants et l’utilisation en commun, divers appareils d’aiguisage humide sont maintenant sur le marché. Les ateliers de mécanique agricole et les agro-entreprises sont de plus en plus fréquemment équipés de tels appareils et proposent l’aiguisage humide de dispositifs de coupe comme prestation.

Aiguisage humideLe dispositif d’aiguisage humide « Aqua Non Stop » de Claas était l’un des pre-miers sur le marché. Vu son prix d’achat d’environ CHF 13 900.–, il est beaucoup plus cher qu’un appareil d’aiguisage à sec, mais reste rentable moyennant un

Une alternative économique à la meuleuse d’angle : un appareil « traditionnel » d’aiguisage à sec.

Un aiguisage parfait des couteaux épargne de l’énergie.  

Lors de l’aiguisage à sec, les couteaux s’échauffent et perdent de leur résistance.

Si l’on tarde à affûter les cou-teaux, la qualité de coupe en pâtit, et la consommation de carburant augmente.

Page 32: Technique Agricole

PMA • F-67610 La WantzenauTél.: 0033 3 88 96 33 22 • Fax 0033 3 88 96 66 [email protected] • www.pma-sa.com

Bascules alsaciennespour précision Suisse.

MSWPont-bascule surbaissé,modulable et économique.Faible hauteur (28 cm).Longueur 10–24 m.

PMA 35Pont-bascule modulaire.Installation hors sol ou enfosse avec fondationspréfabriquées.

Ponts-bascules, périphériques, logiciel de pesée, montage,entretien, location, vérification. De nombreuses référencesen Suisse.

Chaque comparaison vous amène aux basculesalsaciennes. Consultez-nous.

Page 33: Technique Agricole

Marché   n

334 2012 Technique Agricole

usage intensif. Cette unité est capable de traiter simultanément jusqu’à six cou-teaux. Pour cela, des chablons spéci-fiques, disponibles pour presque tous les principaux types de couteaux, sont néces-saires. La table rotative, sur laquelle les couteaux sont maintenus, tourne comme un carrousel et conduit les couteaux dans le bain d’eau, où la pierre à aiguiser réa-lise automatiquement le mouvement de meulage à la pression préétablie. Si une rectification importante s’avère néces-saire, on procède alors à plusieurs pas-sages jusqu’à l’obtention de l’affûtage optimal. L’objectif étant atteint, la table rotative est arrêtée, et le couteau suivant peut être inséré. Ainsi, il y a toujours un couteau en phase de meulage, alors que l’utilisateur effectue leur remplacement.

Produit suisse AutogrindEn 2009, l’affûteur de couteaux Auto-grind AG100 est arrivé sur le marché. Il a été développé par la société B. Kaufmann de Altishofen (LU), en collaboration avec la maison Encons GmbH de Constance (Allemagne). C’est également cette der-nière qui se charge de la distribution. Cet appareil d’aiguisage humide affûte auto-matiquement les couteaux incurvés des presses et des autochargeuses. Ce dispo-

sitif fonctionne également avec des cha-blons correspondant aux types de lames. Le mouvement d’aiguisage est réalisé automatiquement par le dispositif avec une pression de meulage programmable. L’utilisateur doit cependant fixer chaque lame individuellement dans le chablon. Le moteur supportant la pierre à aiguiser est monté sur un bras dont la longueur (rayon de l’arc) et la courbure peuvent être ajustés de façon à correspondre précisément au couteau. Pour chaque couteau, le diamètre de courbure et la longueur du mouvement de meulage sont enregistrés sur l’unité de commande électronique. Avant le début du meulage, il faut encore définir les deux extrémités du mouvement de meulage. Lorsque ces paramètres sont déterminés, l’opérateur peut commander le nombre de mouve-ments de meulage en fonction de l’usure des couteaux et sélectionner la pression. Dans cette unité, la pierre à aiguiser n’est pas directement plongée dans le liquide de refroidissement, mais celui-ci est transporté en continu par une pompe par l’intermédiaire d’un tuyau coudé placé sous la meule. L’émulsion de refroidisse-ment est constituée d’eau et d’une huile spéciale. Grâce à cet appareil, il est pos-sible d’aiguiser de 60 à 90 couteaux en

Avec l’« Aqua Non Stop » de Claas, la pierre à aiguiser travaille directement dans un bain d’eau.

une heure. Son prix, d’environ 10 000 francs, en fait un outil d’un excel-lent rapport prix-performances.

Aiguisage des lames dentelées et lisses Depuis longtemps déjà, la firme alle-mande Lechner propose un appareil d’ai-guisage humide « MNSG » qui, contraire-ment à tous les autres dispositifs, est capable d’affûter non seulement une lame lisse, mais également une lame dentelée. Le dispositif présente deux uni-tés de meulage : l’unité de meulage de profil brevetée est assistée par un stylet qui se déplace le long de la lame et guide ainsi la meule CBN avec précision sur le tranchant du couteau profilé. Ce proces-sus se traduit par un affûtage impliquant très peu de perte de matière. La crête qui se forme sur le côté plat du couteau est ensuite éliminée par la tête de meulage à plat. Une alternative est aussi une tête de meulage CBN hautes performances pour usinage intensif.Selon le constructeur, les avantages de la technique MSGN sont la grande rapidité de l’affûtage, une faible usure du matériel et, par conséquent, une durée de vie plus longue, ainsi que le maintien de la géo-métrie originale du couteau. Comme les

Avec l’automate d’affûtage « Autogrind », chaque couteau est fixé individuellement avec un chablon.

Page 34: Technique Agricole

n   Marché

4 2012 Technique Agricole34

deux processus d’aiguisage se font avec adjonction de liquide de refroidissement, un échauffement du couteau est évité.L’appareil d’aiguisage MNSG affûte des couteaux lisses et des couteaux aux formes plus ou moins accentuées, cela sans utilisation de chablons ou autre dis-positif. Par rapport aux produits de la concurrence, cet appareil s’avère avanta-geux quant à son prix. Il est disponible en trois exécutions :

Les prix s’entendent franco fabricant. Les frais de transport et de douane sont en sus.

Automate à cassetteLe fabricant hollandais Benedict a récem-ment présenté une nouveauté, la « Auto Sila 500 ». Cette machine est la seule qui fonctionne automatiquement. Contraire-ment au système avec chargement ma-nuel classique, les couteaux à affûter sont

automatiquement prélevés depuis une cassette de stockage, puis amenés à l’unité de ponçage sans l’aide de per-sonne. Une cassette peut contenir jusqu’à 100 couteaux. L’affûtage se réalise à sec ou avec refroidissement en option. L’en-semble de la machine est géré, contrôlé et ajusté au cours du processus de meu-lage par un processeur. Cette installation est disponible dès 19 500 euros, environ.

Autocut affûte sans démontage des couteauxLe système entièrement automatique ci-dessus n’est pas celui qui nécessite le moins de travail : Pöttinger propose de-puis 2009, avec son système « AutoCut », un dispositif entièrement automatisé qui aiguise les couteaux automatiquement, mais sans démontage. Cette technique est disponible pour les autochargeuses des types Jumbo et Torro. Elle permet d’affûter 45 couteaux en quatre minutes et 39 couteaux en trois minutes.

Avant le processus de meulage automa-tique, le dispositif de coupe est basculé, et le processus d’aiguisage peut démar-rer, commandé depuis le tableau de bord du tracteur. L’élément de nettoyage du dispositif de coupe est pivoté hors de la zone de travail de la meule, et l’appareil d’aiguisage passe de la position d’attente à la position de travail. Dès que le capteur de la position de travail donne le feu vert, le processus d’aiguisage commence sur la gauche avec le premier couteau. Le robot de meulage détecte la position du cou-teau à l’aide d’un laser. Le mouvement vers l’avant et vers l’arrière de la meule le long de la lame se fait à une pression de contact prédéfinie. Le conducteur peut enclencher le processus à tout moment, en profitant d’une pause, et disposer en-suite de couteaux tranchants, économiser du carburant et obtenir constamment d’excellentes performances de coupe. n

L’affûteur « MNSG » de Lechner est le seul capable d’aiguiser les lames dentelées.

Jusqu’à 100 couteaux trouvent place dans la cassette de cet automate.

Le système « Auto Cut » de Pöttinger est le seul capable, jusqu’à présent, d’aiguiser les couteaux sans les démonter.

Un aiguisage favorise la qualité du fourrage 

Davantage d’informations relatives aux appareils d’aiguisage se trouvent sur Internet, sur :www.goeweil.chwww.bkaufmann.chwww.claas.comwww.lechner-net.de www.messenslijpmachine.nl www.poettinger.ch

MNSG eco  MNSG acqua  MNSG pro 

Appareil de base avec aiguisage à plat (sans refroidisse-ment)

Appareil de base avec aiguisage à plat (avec refroidisse-ment)

Avec aiguisage à plat et dentelé

EUR 1750,– EUR 2300,– EUR 3700,–

Page 35: Technique Agricole

Marché   n

354 2012 Technique Agricole

Une première en Suisse : la nouvelle chargeuse articulée 3550 T de Schäffer présente à l’exposition d‘Ernest Roth SA à Porrentruy.  (Photos : Dominik Senn)

Rencontre des chargeuses SchäfferPour la première fois en Suisse, les chargeuses de Schäffer sont présentées à Porrentruy (JU) par Ernest Roth SA. Même le dernier né de la marque, le chargeur compact 3550 T, 50 Ch, était de la partie.

Dominik Senn

La chargeuse télescopique « made by Schäffer » combine les avantages du chariot de ferme avec ceux du télesco-pique», explique Théo Hege, responsable depuis 19 ans du département de vente des chariots élévateurs pour la France et la Suisse. Du chariot de ferme, il a hérité une grande liberté de manœuvre, et du télescopique, un bon champ de vision lors du levage de poids importants, ce qui facilite considérablement les étapes de travail.

Un peu par hasardC’est un peu par hasard que chacune des séries des télescopiques de Schäffer se

retrouvent chez l’importateur Ernest Roth SA. Dans les grandes foires, le construc-teur n’expose jamais toutes ses séries. C’était donc l’occasion d’organiser une première en Suisse. Ainsi nombre de re-vendeurs et autres visiteurs intéressés ont pris le chemin du Jura pour visiter l’expo-sition d’abord, et faire ensuite une pause à la cantine pour discuter des nouveautés et des spécificités techniques de ce nou-veau matériel.

Une vaste gamme de modèles« Le déclencheur de cette première expo-sition en Suisse est aucune sans doute le modèle du clan Schäffer, le 9380 T. Forte

de ses 210 Ch, c’est la seule chargeuse articulée dont la hauteur de levage accuse 6,90 m ; en plus, elle combine la visibilité et la puissance d’une chargeuse articulée avec la stabilité et la hauteur de levage d’un télescopique conventionnel », ex-plique Théo Hege.

Une vaste gamme L’exposition a aussi mis en exergue la chargeuse articulée à bras 9530 T, 130 Ch avec essieu AR pendulaire, une hauteur de levage de 5.40 m et un poids de 7 t. Autre rejeton de la famille, le compact 6370 T, 70 Ch, 5 t, qui couvre le segment moyen, suivi du 4580 T, 75 Ch, 4 t, qui achève la classe de puissance vers le bas. Et Théo Hege de souligner : « Ce qui est impressionnant avec le constructeur Schäffer, c’est que sa gamme de produits va de 50 à 210 Ch. »

Equipements de fermes« La maison Ernest Roth SA a l’exclusivité des chargeuses de la marque Schäffer depuis 2007 en Suisse, et depuis 2008 en France ; elle dessert ainsi plus de 200 agents qui s’approvisionnent régulière-ment au Centre de Porrentruy », explique Jean-François Roth, directeur depuis 20 ans. L’entreprise compte 50 employés dont une quinzaine travaillent dans le secteur des chargeuses.La majorité du personnel est affecté aux équipements de fermes et à l’Agroshop. L’entreprise Ernest Roth SA est spécialisée dans les installations pour la garde de bovins, de chevaux, de moutons et de porcs. Les services de l’entreprise, aussi complets que divers, offrent les presta-tions suivantes : conseils techniques, pla-nification personnalisée, livraison, mon-tage, fourniture de pièces détachées, dépannage, réparations et entretien. Le siège principal d’Ernest Roth SA se trouve au centre de Porrentruy, et les entrepôts dans la périphérie. n

Théo Hege, responsable du secteur des chargeuses depuis 19 ans.

Page 36: Technique Agricole

n   Management

4 2012 Technique Agricole36

Environnement et diversité des espècesLes épareuses, faucheuses et débrou-sailleuses ont une importance croissante pour l’environnement. Ces machines sont souvent utilisées dans des endroits sensibles sur le plan de l’écologie. Pour les surfaces servant à remplir les exi-gences de la compensation écologique, les prescriptions et les indications de l’Ordonnance sur les paiements directs, ainsi que les directives cantonales doi-vent être respectées. La brochure AGRI-DEA « Fauche et diversité des espèces » donne des indications complémentaires à ce propos. Dans certains cas, des outils de travail particuliers sont prohibés, ce qui impose de se tourner vers des élé-ments de fauche alternatifs.

De longs bras pour une coupe courteAlors que, dans des zones bien définies des autoroutes et autres voies rapides, les services de maintenance professionnels s’activent, la main d’œuvre pour l’entretien des chemins, des haies et des réseaux routiers communaux provient de l’agriculture et des services de voirie.

Ruedi Hunger

Le travail en position latérale met très fortement à contribution les éléments de fixation au tracteur.

Résumé des restrictions d’utilisation selon la directive pour la compensation écologique(non exhaustif ; prière d’observer la directive !) :

Prairies extensives et moins intensives

Utilisation Mulching interdit (sauf exceptions)

Jachère florale Coupe à partir de la 2e année, 1er octobre au 15 mars

Mulching possible

Jachère d’assolement Coupe du 1er octobre au 15 mars

Mulching possible

Bordures de champs L’herbe doit être ramassée Mulching tombe

Haies, taillis en bords de champs ou de ruisseaux (selon OTerm et KIP/PIOCH)

Les matériaux coupés doivent être débarrassés

Mulching interdit

Surfaces viticoles avec diversité naturelle

Observer les exigences minimales de l’OQE (participa-tion facultative)

Fossés, mares, étangs Pas d’utilisation Mulching tombe

Plans d’eau, etc. Soins tous les 2 à 3 ans en automne

Mulching n’entre pas en ligne de compte

Zones tampons L’herbe doit être fauchée et évacuée (pas de mulching) tous les 3 ans. Sur les surfaces de compensation écologique, voir l’édition correspondante (détails brochure « Zones tampons » 2009

Tableau 1: 

Page 37: Technique Agricole

Management   n

374 2012 Technique Agricole

Restrictions d’utilisationDes études réalisées en Allemagne mon-trent que, pour de nombreuses espèces végétales, la fauche est mieux adaptée que le mulching pour leur conservation. En outre, le mulching modifie les condi-tions du site car il provoque un enrichisse-ment de nutriments, ainsi que la couver-ture du sol. Par ailleurs, les outils de broyage verticaux ou horizontaux bles-sent grièvement ou tuent presque tous les animaux (abeilles, insectes et autres espèces) se trouvant sur leur passage. Si les conditions le permettent, une hauteur de coupe de huit centimètres (et plus) est recommandée du point de vue de la pro-tection de la nature et du paysage.Porte-outils et véhicules systèmesIl existe une très grande variété de véhi-cules porte-outils pour les soins des talus et des haies. Cela va du monoaxe, en passant par les petits tracteurs et les tracteurs agricoles, jusqu’aux véhicules lourds (Unimog, petits camions). Selon le véhicule et l’outil, les espaces avant, entre les essieux ou arrière sont utilisés.Les porte-outils ne sont en général pas uniquement destinés aux soins des es-paces verts, ceci pour une question de degré d’utilisation annuel. Pour des rai-sons économiques, ils servent également à d’autres travaux comme le service hi-vernal par exemple.

Les éléments de broyage posent certaines contraintes :Technique  d’entraînement : L’entraî-nement des appareils se fait essentielle-ment de façon mécanique ou hydrau-

Le graphique 1 donne un aperçu des domaines d’utilisation, de la répartition des outils de base et des propriétés des différents éléments. Dans la pratique, il est  plutôt difficile d’établir une liste systématique vu les nombreuses variantes et autres combinaisons d’outils.

lique. Les entraînements mécaniques évitent toute perte de transfert, même avec des puissances élevées. Leurs in-convénients sont le coût de construction élevé et les possibilités de modulation de régime limitées. Les entraînements hydrauliques dominent aujourd’hui. Ils sont utilisés pour des mouvements li-néaires aussi bien que circulaires. Les systèmes hydrauliques sont utilisés éga-lement là où de fortes puissances sont requises. Les systèmes Load-Sensing permettent de réduire les pertes de puissance. Grâce à la répartition de puissance proportionnelle de l’hydrau-lique, la régulation de la vitesse et du régime est possible. Le montage frontal de l’équipement nécessite une prise de force avant pour entraîner la pompe hydraulique haute pression.Entraînement du porte-outils : L’utili-sation par un seul homme et sa concen-tration nécessaire sur l’outil de travail implique la plupart du temps un entraî-

Classe Puissance Poids Domaines d’utilisation

Exemples

Porte-outils guidés à la main (monoaxes)

Jusqu’à env.16 kW

Surfaces vertesBorduresTalus

Faucheuses monoaxesAEBI, Rapid, Agria, Iru, etc.

Petits porte-outilscommandés à distance

Jusqu’à 25 kW12.5 à 17 kW27.5 kW11 kW

550-800 kg245-325 kg600-650 kgenv. 300 kg

Faucheuses débrousailleuses(surfaces vertes)

IRUS-Deltrac,Vort-Spider,RoboFlail vario,Honda Motec

Petits tracteurs de la commune

Jusqu’à 50 kW < 3500 kg Surfaces vertes BorduresTalusTaille d’arbres

divers

Tracteurs lourds de la commune

Jusqu’à 200 kW

Jusqu’à 12 000 kg Surfaces vertes BorduresTalusTaille d’arbres

divers

Porte-outils légers

Jusqu’à 90 kW Jusqu’à 5500 kg Surfaces vertes BorduresTalusTaille d’arbres

Lindner Unitrac,;MULAG Faucheuse à chenille

Porte-outils moyens à lourds

Jusqu’à 200 kW

12 000–15 000 kg Bordures TalusTaille d’arbres Ramassage de feuilles

UNIMOG

Tableau 2 : Types de véhicules porteurs pour les soins au paysage

Faucheuses/broyeurs pour agriculture et domaine communal

Agriculture

Broyeur latéralAttelage frontal ou

arrière

Adapté pour:- banquettes- talus- friches- bords de champs

Outils de travail:- batteurs universels- fléaux- griffes à lames- couteaux-crochets- couteaux articulés- double couteaux- couteaux en Y- vis sans fin

Domaine communal

Epareuse(à flèche)

Bras télescopiqueAttelage frontal et arrière(travail gauche/droite)

Adapté pour:- banquettes- talus- surfaces

diverses- bords de

ruisseaux

Outils de travail:- cisailles arrières- faucheuse arrière- sécateur- tête de coupe (à

fléaux)- cureuse de fossés

Entretien communal etroutier

Faucheuse de borduresCombinaisons de fauche

Attelage frontal

Adapté pour:- bordures (routes)- tours de poteaux- passage autour de

piquets- passage sous glissières

Outils de travail:- rotor à fléaux- rotor à disques

oscillants- vis sans fin Safety- débrousailleuse

(Taster)- nettoyeuse- brosse herbe radiale

Page 38: Technique Agricole

n   Management

4 2012 Technique Agricole38

nement à variation continue du véhicule porteur. Le conducteur est ainsi en me-sure de répondre à l’évolution constante de l’herbage et des volumes à traiter, sans être distrait par le changement des rapports de vitesses.Charge sur les essieux : L’effet de le-vier exercé par les outils frontaux se fait sentir essentiellement sur l’essieu avant. Ces charges peuvent facilement corres-pondre à 1,5 fois le poids de l’outil lui-

Utilisation Exigences Solutions techniques

Fauche(en général)

Montage de l’élément de fauche Plaque ou points de fixation, dispositif de changement

Entraînement de l’élément de fauche

Prise de force, système hydraulique annexe, refroidissement d’huile

Vitesse variable avec puissance maximale de l’entraînement des outils

Entraînement continu, vitesses rampantes mécaniques

Fonctionnement de l’hydraulique Circuit hydraulique double ou triple avec actionnement selon besoins

Répartition des charges Contrepoids ou ballast

FaucheTalusBordures

Stabilité de roulement et de position avec charge asymétrique

Verrouillage sur ressorts

Résistance au vrillage avec charge asymétrique

Châssis anti-torsion

Visibilité sur la place de travail Commande du bras, siège mobile, vitrage panoramique

Optimisation du poids et du centre de gravité

Système de pick-up

FauchePentes

Sécurité contre le renversement Centre de gravité abaissé, voies larges, pneus spéciaux

Broyage

Entraînement de l’élément de broyage

Prise de force, système hydraulique annexe, refroidissement d’huile

Reprise des matériaux broyés Surfaces de chargement à gros volume

Tableau 3 : Aperçu des exigences et solutions techniques des véhicules porteurs

même. Des contraintes unilatérales se produisent avec les machines montées au milieu, mais dans ce cas, ce sont au moins deux essieux qui les subissent. Il est donc nécessaire de déterminer avant l’acquisition de véhicules et de ma-chines, moyennant des calculs appro-priés, si les charges admissibles sur les essieux ne sont pas dépassées. Les points-clés pour ces calculs sont le poids des équipements, la répartition des masses et les distances des centres de gravité. La pose de ballast peut atténuer certaines situations critiques.Poids du véhicule : Les faucheuses sur bras sont déjà disponibles pour les petits tracteurs dès 600 kg. Les grosses fau-cheuses sur bras, travaillant à gauche et/ou à droite nécessitent un tracteur de quelque 5000 kg. Avec une portée croissante, les exigences quant au poids du véhicule porteur augmentent également.Machines de travail et outils portés :Les bras articulés sont des outils de tra-vail polyvalents. Pour les travaux de mulching, l’élément disposant d’un arbre rotatif se place au premier plan. Les outils sont des fléaux ou des cou-teaux en Y. Les éléments de fauche tra-vaillant horizontalement avec divers ou-tils sont également sollicités.

Les dispositifs de fauche à double cou-teaux permettent un entretien des talus respectueux de la faune. Grâce à leur faible poids, les talus couverts de vieille herbe sont aisément nettoyés.La cisaille est un autre outil intéressant. On distingue ici entre une exécution lé-gère destinée à la taille entretien jusqu’à 30 mm et la version plus grosse pour les branches de diamètre jusqu’à 45 mm. Si les branches sont plus grosses encore, il existe des modèles plus puissants pour des diamètres allant jusqu’à 100 mm. Le nombre de mouvements de levage par minute diminue avec l’augmentation de la robustesse de l’appareil.Les scies circulaires destinées aux soins des haies et des lisières de forêts dispo-sent de largeurs de travail allant de un à trois mètres. La puissance hydraulique nécessaire varie entre 45 et 100 litres par minute. McConnel propose des lames de scies d’un diamètre de 600 mm. Selon les exécutions, les élé-ments sont équipés de 2, 3 ou 4 lames de scies circulaires.Pour le nettoyage des fossés, les élé-ments à couteaux, les épareuses ainsi que les corbeilles de fauche sont appro-priés. Les éléments à couteaux sont adaptés pour les zones sèches et hu-mides. Il existe des entraînements des couteaux mécaniques et hydrauliques. Le guidage en profondeur se fait au moyen de roulettes ou de patins. En général, le matériau est coupé dans une opération séparée. Les corbeilles de fauche sont équipées de couteaux et d’un dispositif de collecte. Le matériau est ramassé, puis déposé sur le bord.

Bien contrôler les lisières de forêt grâce à la cisaille à bois.

Une combinaison comportant deux unités de broyage imposent des contraintes élevées au conducteur.

Page 39: Technique Agricole

Broyeurs...The World Leader

Dépose le matérieldevant le rouleau

Ejection du matérielpar dessus le rouleau,meilleure décomposi-tion, auto-nettoyage

du rouleau

- Version frontale et arrière de 0.95m jusqu‘à 8m pliable- Avec translation, ou déportable et inclinable- Râteau arrière pour retenir les sarments

...pour toutes les exigences

Rideau à chaînes et protection en Caoutchouc

Exposition permanente à Gampelen et AndelfingenStation-service à bas prix avec shop et restaurant à Gampelen

Tél. 032 312 70 30www.aebisuisse.chMarché de l’occasion

Peser de manière rationnelle les déchets verts

Deux agriculteurs innovants d’Hinwil – Hans Honegger et Karl Eberhart – exploi-tent le site d’Ottiken (8626) pour le recy-clage de déchets verts. L’endroit approprié à proximité d’Hermettlen a pu être loué par l’usine de recyclage Zürcher Oberland KEZO d’Hinwil. Il était clair que pour les deux producteurs le temps de présence in-dividuel était limité. Par conséquent, l’ex-ploitation a été automatisée.Au centre de l’usine se trouve désormais une bascule camion qui fonctionne de ma-nière automatique. Pour cela et sur recom-mandation d’un établissement similaire, les deux propriétaires ont décidé de faire appel à une société alsacienne, la Société PMA. La description attrayante de la bas-cule et son bon rapport qualité/prix ont été les facteurs décisifs quant au choix de ce fabricant. La qualité du terrain les a conduits à privilégier une bascule d’occa-sion. De nombreuses références dans le domaine des déchets verts prouvent que la Société PMA est une société confirmée dans ce domaine.La bascule de dimensions 18 × 3 m et de portée 40 t est montée rapidement. Les capteurs qui y sont installés sont protégés contre les inondations et isolés efficace-ment contre les surtensions. Les fonda-tions en béton ainsi que deux rampes d’ac-cès ont été conçues par les propriétaires.

Traitement automatiqueLa dépose des déchets verts doit être pos-sible à tout moment. Les clients c’est-à-dire les fournisseurs de matériaux verts sont essentiellement composés de jardi-niers, d’agriculteurs, d’élus, d’autorités en-vironnementales… Ces derniers fournis-sent gazon, haies, plantes en pot, feuilles, branches, roseaux et autres matériaux à composter. Les clients réguliers possèdent une clé d’entrée ainsi qu’un badge pour l’enregistrement de chaque pesée.Le conducteur se positionne avec son chargement directement sur la bascule et

passe son badge dans la borne de pesée ; une première pesée est effectuée. Une se-conde pesée est effectuée après décharge-ment. A l’issue des deux pesées, le chauf-feur obtient un ticket de pesée ; les données qui y figurent sont automatiquement trans-mises à un PC pour traitement.De construction robuste, l’indicateur est prévu pour fonctionner en toute sécurité dans des conditions métrologiques ex-trêmes. Le logiciel intégré de dernière gé-nération peut être ajusté en fonction de l’installation à équiper et équipé de fonc-tions supplémentaires.

Des déchets verts au composteLa production d’un composte de qualité est effectuée de manière totalement naturel. Après déchargement, les déchets verts sont déchiquetés et ramenés à l’usine de compostage où ils sont déplacés à plu-sieurs reprises. Après plusieurs mois, la qualité de compostage arrive à son terme. Le composte est trié en fonction des utili-sateurs, plus fin pour l’horticulture, plus grossier pour l’agriculture.

Peu exigeant en entretienLes bascules PMA sont à la fois robustes et fiables. Les techniques sophistiquées ont réduit considérablement la mainte-nance. Les réglages et travaux d’entretien peuvent être exécutés facilement grâce à un accès aisé extérieur au pont-bascule – une fosse profonde n’est donc pas néces-saire.

Systèmes de pesage à usage réglementéPMA offre un système de pesage modu-laire en béton ou en acier à installer hors sol ou en fosse. Une flexibilité ainsi qu’un bon rapport qualité/prix étendent conti-nuellement le champ d’application. De plus en plus de sociétés qui jusqu’à présent ont opté pour la pesée au m3 ont adopté l’ins-tallation d’une bascule camion moderne qui outre les m3, indique également le poids. Les bascules PMA sont utilisées avec succès en Suisse principalement dans les domaines suivants : gravier, ciment, dé-chet, recyclage, ferraille, incinération, commerce agricole, moulin, silo, laiterie…

PMA SAWaagensystemeRue Georges Cuvier 2F-67610 La WantzenauTél.: 0033 3 88 96 33 22Fax 0033 3 88 96 66 [email protected], www.pma-sa.com

STIHL VERTRIEBS AG8617 Mö[email protected]

Schriftgrösse 7Abstand 9TRO 4 mm

Puissance sur batterieen toutes circonstancesMobile, silencieux, puissant, sans câble et non polluant - c’est ainsique vous exécuterez à l’avenir vos travaux autour de la maison et dansle jardin. Comment cela fonctionne-t-il ? Les cinq appareils sur batteriesont entraînés par des batteries Lithium-ions très puissantes et sontdisponibles en trois puissances différentes. Les batteries sontcompatibles avec tous les appareils sur batterie de STIHL et VIKING.Intrigué ? Votre revendeur spécialisé est là pour vous conseiller.

Technique agricole 89*128 farbigAusgabe April 2012 / September 2012

Technique agricole 89 x 128.indd 1 22.02.2012 08:10:52

Tél. 062 927 60 05 Fax 062 927 60 06www.agrotechnikzulliger.ch

Agro-Technique Zulliger Sàrl

Broyeurs pour pâturage - Broyeurs pour arboriculture/viticulture -Broyeur fôrestière - Broyeur de pierre - Fraise de souche

Votre conseiller:R. Zulliger 079 354 90 69

eman z la document tionD de a

étai léed l !

fella.eu

Page 40: Technique Agricole

n   Management

4 2012 Technique Agricole40

Constructeurs, importateurs:

Ferri (Silent AG, Otelfingen) :Cette entreprise italienne construit, avec la série « TS Energy », des faucheuses pour talus destinées aux tracteurs de 60 à 90 kW. Grâce à une flèche articulée, une amplitude horizontale de 5,35 à 7,05 m est offerte. L’entraînement mécanique du rotor délivre une puissance de 38 kW (52 Ch), voire jusqu’à 45 kW (61 Ch) dans sa version hydraulique. Dans le secteur des exécutions lourdes, pour tracteurs de 110 kW (150 Ch), la portée horizon-tale atteint 8,30 à 9,30 m.

Fiedler :La firme allemande Fiedler Maschinenbau construit un bras frontal avec déplacement latéral. L’amplitude de déplacement au véhicule porteur s’élève entre 1,25 et 1,85 m (selon le modèle). Pour une meilleure vision du conducteur, le bras peut être bas-culé à 25° vers l’avant. Parmi ceux-ci, l’on trouve une tête de fauche à fléaux, une cisaille arrière, un sécateur, une foreuse et une brosse à herbe, entre autres.

Humus (Keller, Wila ; ABM Maschinen, Huttwil) :La firme allemande Humus propose un bras hydraulique pour tracteurs jusqu’à 40 kW, ainsi qu’un broyeur arrière latéral orientable dans son programme. Cet outil peut s’utiliser aussi bien pour les surfaces vertes (derrière le tracteur) que pour les talus. Les largeurs de travail disponibles vont de 105 à 220 cm.

Mulag (Fahrzeugwerk Oppenau, Allemagne) :Offre un large assortiment de bras frontaux et latéraux, ainsi que des combinaisons et des tondeuses. Lors d’Agritechnica 2011, Mulag a présenté son nouvel élément de fauche « MK 1200 plus », d’une largeur de travail de 120 cm. Selon le constructeur, le Mähtronic assure un travail de parfaite qualité, les irrégularités du terrain étant compensées.

Müthing (KLE, Rorbas ; LV-Maschinenzenter) : Avec une largeur de travail de 120 à 250 cm, Müthing offre une large palette de broyeurs. L’amplitude de déplacement latéral s’élève de 112 à 297 cm et permet un basculement de 60° vers le bas et de 90° vers le haut. Les modèles de ferme rabattables sont équipés en série d’un système de compensation de charge hydraulique, de manière à réduire les contraintes latérales.

Seppi M. (Agro-Technik Zulliger, Reisiswil) :Le spécialiste du mulching du Tyrol du Sud a amélioré sa fau-cheuse sur 3-points pour talus dans les détails. Les optimalisa-tions concernent l’entraînement, le système de fixation et l’en-tretien. Le modèle SAV peut être équipé d’un rotor forestier et vient à bout de talus négligés et de buisson jusqu’à 14 cm de diamètre. Ces outils sont disponibles avec des largeurs de travail de 150, 175, 200, 225, 250 et 275 cm.

Spearhead (SGG GmbH, Saland) :Ce spécialiste danois de l’entretien du paysage construit un bras pour montage frontal. Le « Twiga 2800 HXF » est une scie conçue de manière particulièrement légère et peut se monter sur un frontal de dimension moyenne. L’entraînement se fait par le biais de l’hydraulique du tracteur.

Votex (HM-Maschinen, Marthalen) :Avec sa « Jumbo Flex », le constructeur hollandais propose un outil monté sur 3-points, destiné au travaux lourds dans les talus. Ces machines pèsent de 1200 à 1450 kg, fonctionnent avec un régime de prise de force de 1000 t/min et ont une lar-geur de travail entre 110 et 250 cm. L’angle de fauche va de +90° à –60°. Ces machines sont des faucheuses à fléaux et dis-posent, selon leur largeur, de 36 à 72 fléaux.La série « Votex Salix » a un bras articulé court permettant de passer par-dessus des obstacles éventuels. La transmission de la puissance sur l’arbre du rotor se fait mécaniquement (courroie trapézoïdale).

Il y a du travail partout : même dans les quartiers d’habitation, les surfaces vertes et les talus doivent être entretenus.

Combinaisons de fauchePour le service des routes, des combinai-sons de fauche sont utilisées à la fois pour l’entretien des banquettes et à l’avant ou à l’arrière, pour celui des alentours des glissières de sécurité. L’attelage frontal sur le véhicule système Unimog offre une bonne visibilité au conducteur. Des capteurs ultrasons gui-dent les têtes de coupe autour des po-teaux de fixation. Selon les conditions, il est possible de rouler entre 3 et 6 km/h. Grâce à une commande de la flèche in-novante, le conducteur peut guider

l’outil sans nécessiter l’aide d’une se-conde personne, ceci par le biais d’une commande proportionnelle électrique. La commande de la flèche chez McCon-nel (www.mcconnel.com) se fait au moyen d’un joystick en relation avec un écran multifonction de 320x240 mm. Un système Electronic Data System (EDS) permet la programmation d’une fonction de conduite « HandsFree ».

RésuméDans le cadre des soins aux talus et aux haies, une grande variété d’appareils se

trouve sur le marché. Des outils de soins peuvent équiper les petits tracteurs déjà. Mais là aussi, celui qui veut des performances doit impérativement dis-poser de puissance moteur, en particu-lier hydraulique (débit). Les machines professionnelles sont destinées au do-maine communal et nécessitent un véhi-cule porteur correspondant. Pour le guidage des outils de travail et soulager le conducteur, l’électronique prend do-rénavant une place accrue. n

Page 41: Technique Agricole

Paré pour l’avenir: le nouveausite de FELLA est en ligne

FELLA a inauguré sa nouvelleprésence sur internet il y a quelquessemaines.Sur www.fella.eu, les visiteursdécouvrent des informations détail-lées sur toute l’entreprise, lesproduits FELLA ainsi que sur le thèmede la récolte du fourrage vert dansun design complètement relooké.

Le site brille de tous ses feux : sur le siteinternet retravaillé, la simplicité d’utili-sation du contenu a été nettement amé-liorée, l’aspect est clair et agréable, cequi complète de façon optimale le nou-veau look de FELLA-Werke GmbH.

Sur la page d’accueil, l’utilisateur esttransporté dans le monde de la tech-

nique agricole grâce aux photos va-riées et chargées d’émotion. Des infor-mations déroulantes fournissent les

toutes dernières informa-tions sur la branche, etl’accès rapide aide l’utilisa-teur à naviguer en un seulclic jusqu’aux pages lesplus consultées.

La navigation principale si-tuée en haut de la page in-ternet conduit l’utilisateursimplement et rapidementaux domaines recherchés,que ce soit Produits, So-ciété, Actualités, Ventes,Service après-ventes, Té-

léchargement et Contact. La rechercheintégrée de revendeurs permet à l’utili-sateur de trouver en quelques se-condes les 10 revendeurs FELLA lesplus proches, et le responsable usinepour la région.

Voyez par vous-même et consultezwww.fella.eu !

FELLA vous souhaite beaucoup de plai-sir à découvrir son nouveau site.

FELLA-SchweizAumattrain 71737 Plasselb FRTél. 026 419 28 71

Faneurs Enrubanneuses

Agriott3052 Zollikofen, tél. 031 910 30 20, www.agriott.chUn département de Ott machines agricoles SA

Les agriculteurs ingénieux le savent : la fenaison rationnelle s’appelle Kverneland !

Fenaison

Faucheuses à disquesAndaineurs à dépose latérale et centrale

Qualité des machines sans compromis

Vos points d'assistance régionales:

1040 Echallens: Schiffmann SA tél. 021 881 11 30

1070 Puidoux: Perroulaz SA tél. 021 946 34 14

1113 St-Saphorin-sur-Morges: Atelier Copra Sàrl., tél. 021 803 79 00

1168 Villars-sous-Yens: Lagrico Sàrl., tél. 021 800 41 49

1233 Bernex: Graf Jaques tél. 022 757 42 59

1242 Satigny: Grunderco SA tél. 022 989 13 30

1252 Meinier: Saillet & Cie tél. 022 750 24 24

1401 Yverdon-les-Bains: Agritechnique tél. 024 425 85 22

1438 Mathod: Grunderco SA tél. 024 459 17 71

1438 Mathod: Promodis Suisse SA tél. 024 459 60 20

1510 Moudon: Deillon Bernard SA/Cedima SA tél. 021 905 12 96

1530 Payerne: Bovey Agri SA tél. 026 662 47 62

1906 Charrat: Chappot SA tél. 027 746 13 33

3225 Müntschemier: Jampen Landmaschinen AG tél. 032 313 24 15

3960 Sierre: Agrol-Sierre tél. 027 455 12 69

FISCHER nouvelle SàrlVotre spécialiste de pulvérisation

1868 Collombey-le-GrandEn Bovery A, tél. 024 473 50 80www.fischer-sarl.ch

FISCHER ET BERTHOUD

Deux marques – un objectif

Page 42: Technique Agricole

n   Passion

4 2012 Technique Agricole42

Althaus : La technique d’hier à demain« La tradition, c’est conserver un tison, non pas adorer les cendres. » Telle est la devise empruntée au sage Cicéron qu’Althaus AG à Ersigen (BE) a faite sienne. Et là où couve la braise, le feu qui fera rougir le fer et flamber la passion n’est pas loin. Ces deux éléments, on les retrouve chez l’un des premiers distributeurs suisses de matériels agricoles et forestiers hors du cercle des tractoristes.

Dominik Senn

La première charrue Althaus, en 1875/76, est un brabant avec versoirs en acier, trempé d’après un processus maison. L’axe de l’avant-train est entièrement forgé, les supports soudés entre eux pour former un châssis. Les moyeux des roues sont étanches à la poussière. La hauteur du dispositif d’attelage et de sa chaîne est ajustable. Tirée par un tracteur, la charrue s’accroche à bonne hauteur par rapport à la chape du véhicule. Un attelage à ressort amortit les chocs avec les obstacles et re-lègue les socs, âges ou chaînes tordus, pliés, cassés, endommagés au rang des mauvais souvenirs.

La Goms, charrue de montagneEn 1984, l’entreprise emménage dans ses locaux neufs, sur son site actuel. En 1903, Gottfried Althaus reprend la forge de son père : il met au point des charrues à pa-tates, des rayonneurs, des rouleaux de culture. En 1907, le premier martinet mo-torisé résonne dans l’atelier. Jusqu’à la fin

de la Seconde Guerre mondiale, les nou-veautés se succèdent dans la maison : butteuses, charrues vigneronnes, cultiva-teurs, sarcleuses à cheval. Mesure de guerre, le Plan Wahlen fait exploser la demande : plus de 2000 char-rues quittent Ersigen chaque année. On conçoit même un modèle spécial pour les paysans de montagne, la Goms. Avec Franz, la troisième génération entre dans l’entreprise en 1946. En 1954 apparais-sent les premières charrues réversibles et quart-de-tour pour les tracteurs avec trois-points et relevage hydraulique. En 1964, l’entreprise reprend l’usine de charrues Schmied à Andelfingen, agran-dit ses locaux de production à Ersigen et fabrique ses premières charrues bisocs et des citernes à pression.

Importateur depuis 1968En 1968, la maison devient Althaus & Co SA, et Ferdinand Fankhauser-Althaus en prend les rênes. Les premières importa-

tions arrivent. Les systèmes de labour se perfectionnent. Les premières charrues de la marque avec dispositif non-stop hydrau-lique font leur apparition. En 1982, le ca-talogue s’étoffe grâce aux produits Posch pour la préparation du bois de feu. Les ventes de fendeuses et de scies prennent l’ascenseur et permettent de lisser les fluctuations saisonnières d’activité. En 1990, le fabriquant d’Ersigen réorganise ses activités de production et d’importa-tion, construisant de nouvelles infrastruc-tures – entrepôt et halle d’exposition. La maison peut ainsi étendre ses activités et distribuer d’autres marques de renommée agricole et forestière. En 1996, Franz Fan-khauser, l’actuel propriétaire, arrive dans l’entreprise familiale ; il représente déjà la cinquième génération. Lancement des charrues de type OnLand : c’est une réus-site ! Ces outils faits maison permettent de labourer hors-sillon. En 1997, grâce à une prise de participation dans la société Zaugg SA à Eggiwil, Althaus réalise une

Charrues d’aujourd’hui : une Pöttinger-Servo 5 socs.  (Photo d’usine)

Page 43: Technique Agricole

Passion   n

434 2012 Technique Agricole

son secteur. Quelques temps plus tard, le dépôt central de pièces détachées pour autochargeuses et machines de fenaison est installé à Ersigen. Il dessert tout notre pays et compte plus de 20 000 positions. On y trouve, avec un peu de chance, même de quoi réparer des « vétérans ».

SpeiserDans la foulée, la firme bernoise célèbre ses fiançailles avec Speiser Machines agri-coles SA à Ebikon, puis, en 2007, devient le représentant suisse des équipements pour l’épandage de lisier Joskin, de même que des déchiquetteuses à bois Green. Elle inaugure alors sa première foire hivernale, qui, en trois jours, voit affluer des milliers de visiteurs. En 2009, Adrian Schürch entre au capital de la société. En même temps, elle consolide sa position dans les secteurs communal et forestier.

MahlerLa dernière grosse acquisition s’avère pro-metteuse : c’est celle de la maison W. Mah ler SA d’Obfelden (ZH) (importa-

« Franz Dominus » et les 125 ans de la fabrique de charrues 

L’entrée des locaux de la maison à Ersigen est gardée par une solide sculpture en acier de l’artiste Bernahrd Luginbühl. « Elle a été bapti-sée Franz Dominus par son créateur, en souve-nir de Franz, de la troisième génération Althaus, qui a construit la première charrue pour tracteur, appelée « Dominus » et qui a contribué de manière décisive au succès de l’entreprise », explique Franz Fankhauser. « Toute l’histoire de l’ancienne usine de char-rues est contenue dans cette sculpture. Elle porte sur le dos des socs plus que centenaires et intègre des brabants entiers ; « Franz Domi-nus » est aussi construite avec des composants des dernières machines fabriquées chez nous ; elle est vernie à la peinture martelée. Selon la volonté de son créateur, nous n’avons pas le droit de sabler ou traiter de quelque façon que ce soit cette œuvre. » Tout commence en 1875. Jakob Althaus loue une forge et, à côté de son travail de maré-chal-ferrant, se lance dans la création de sa première charrue. Le modèle initial, tout en métal, sort l’années suivante de l’atelier, suivi de trois autres exemplaires. Année après année, la production augmente régulièrement. En 1884, ce pionnier construit sa propre forge à l’emplacement actuel de l’entreprise à Ersi-gen. Elle est encore pratiquement dans son état d’origine. Dernièrement, dans l’idée d’en faire un musée dédié à la construction des charrues, elle a été convertie en local pour accueillir séances, stages de formation et pour servir de cafétéria.

En 2000, le constructeur a arrêté la fabrication de charrues, transmettant cette activité à Pöttinger, en Autriche. L’outillage a cependant été sauvé de la ferraille. Une partie de l’usine a été convertie pendant quelques mois en atelier où Luginbühl a construit, soudé, boulonné la grande sculpture de l’entrée. Les apprentis forgerons et mécaniciens de l’usine ont pu participer avec l’artiste à la construction de ce symbole perpétuant les 125 ans de la produc-tion de charrues. Franz Fankhauser : « A vrai dire, la décision d’abandonner la construction de charrues n’a pas été facile à prendre. Mais ce choix était le bon : depuis lors, notre maison a résolument continué à se développer. »

Charrues d’hier : la bisoc Althaus Duplex avec roue d’appui. 

Franz Fankhauser devant « Franz Dominus », de Bernhard Luginbühl. Cette sculpture symbolise les 125 ans consacrés à fabriquer des charrues.  (Photo : Dominik Senn)

Un des premiers catalogues de la marque.

importante avancée et prend pied dans le secteur communal.

PöttingerL’ancienne forge a fabriqué des charrues pendant 125 ans ; elle met fin à cette acti-

vité pile au tournant du siècle et confie cette production en sous-traitance à Pöt-tinger ; en échange, elle devient le distribu-teur suisse pour les gammes d’outils de travail du sol et de semis du constructeur autrichien. Il est numéro un en Suisse dans

Page 44: Technique Agricole

n   Passion

4 2012 Technique Agricole44

maïs), sont des produits entièrement mai-son « Althaus swiss made ».Pour les agriculteurs et les entrepreneurs agricoles, l’assurance de pouvoir disposer de pièces de rechange est capital. La fourniture de ce type d’articles est un des chevaux de bataille de la firme. Dans cette spécialité, elle s’occupe non seulement des pièces pour la maintenance des équipe-ments qu’elle importe ou qu’elle fabrique, mais aussi de la distribution, via le com-merce spécialisé et sous le nom d’Orgatop, d’une gamme d’accessoires, de compo-sants, de pièces d’usure pour tracteurs et machines de toutes marques.

QualitéLe feu de la passion reste un moteur de l’entreprise. L’ensemble du personnel est fidèle à l’idée d’appartenir à « l’élite suisse de la machine agricole » et d’être indépen-dant de toute marque de tracteur. Il fait partie d’une des principales organisations de distribution d’équipements au service de la technique agricole et forestière, et tient à gader sa place parmi les meilleurs. « Nos fournisseurs sont à la pointe de l’in-novation, ce qui nous permet d’offrir à nos clients un rapport qualité-prix optimal. Grâce à notre système de distribution, servi par des conseillers de vente aux compétences pointues et par un réseau d’agents desservant toute la Suisse, nos clients ont la garantie de prestations ra-pides et de proximité. Nous fournissons aussi des conseils professionnalisés et pouvons assurer un approvisionnement en pièces détachées sur le long terme », insis-tent en chœur Adrian Schürch et Franz Fankhauser. « Franz Dominus » semble d’ailleurs veiller au grain ! n

teur des chargeurs téléscopiques Merlo, des abatteuses et des débusqueurs Ko-matsu-Forest et des grandes déchique-teuses Chippo), aujourd’hui filialisée à 100 %. La société emploie désormais 56 personnes pour un chiffre d’affaires annuel de quelque 30 millions de francs. « Voici dix ans, nous étions une vingtaine, pour un chiffre d’affaires d’environ 6 mil-lions », se souvient Franz Fankhauser. « Nos ventes ont donc été multipliées par cinq en 10 ans. » Depuis 2011, Althaus assure, de surcroît, la distribution exclusive des épan-deurs à fumier Otto Gruber GmbH.

Pièces détachées – production interneLes pièces de rechange pour les charrues de la marque sont toujours de fabrication maison, précise Franz Fankauser. Une équipe de collaborateurs qualifiés est chargée de la production et du montage de pièces spéciales et de composants, et s’occupe aussi de produire des petites et moyennes séries d’éléments, en sous-traitance pour des clients d’autres branches. Certains articles de niche, comme les fraises à bandes OekoSem (pour la préparation de lignes de semis de

Vue de l’ancienne forge à Ersigen, dans les années d’après-guerre. La vieille forge est aujourd’hui un local polyvalent. Le martinet à moteur et sa transmission fonctionnent toujours parfaitement.   (Photos : Dominik Senn)

Dans l’ancienne fabrique, chaque ouvrier avait sa machine.

Althaus propose l’ensemble des outils de travail du sol et des semoirs Pöttinger, à l’exemple du Terrasem C6 à déchaumeur. 

Dans le catalogue figure l’AutoCut 700 de Posch, pour rationnaliser la préparation de bois de feu. 

Althaus distribue des équipements de choix, comme Joskin.

Page 45: Technique Agricole

Uniquement la puissance né-cessaire

CLAAS DYNAMIC POWER adapte auto-matiquement la puissance du moteur aubesoin du moment et n’exige du moteurque la puissance dont il a besoin pour ré-pondre aux conditions de travail du mo-ment. Lorsque la JAGUAR n’utilise passon entière capacité, par exemple avecun andain plutôt fin, le nombre de toursdu moteur est adapté de façon dyna-mique. La charge optimale du moteur duJAGUAR est de 1800 t/min. Un nombrede tours plus élevé équivaut toujours àune consommation de diesel plus élevée.DYNAMIC POWER reconnaît une chargepartielle et adapte la puissance du moteurà jusque dix paliers de puissance. De cefait, le JAGUAR travaille toujours dans lazone économique des tours minutes etéconomise ainsi beaucoup de carburant.

RapiditéEfficacité maximale et rendement du dé-bit dans la zone de capacité maximale

pour une minimisation automatique dela consommation de carburant dans lazone de capacité partielle. La combinai-son de DYNAMIC POWER et régulateurde vitesse permet non seulement deséconomies de carburant, mais aussi unallégement pour le conducteur. Lorsquela vitesse optimale est coordonnée, ellepermet un processus de travail trèsconstant et efficace dans toute la chaînede travail. Une utilisation économiquedes puissantes ensileuses JAGUAR estainsi également donnée dans de petitesstructures ou lors d’utilisation à vitesserestreinte. Economies de carburantmême à capacité partielle et avec utilisa-tion constante du régulateur de vitesse.

Eprouvé et visionnaireLe système d’entraînement CLAASavec le plus haut degré d’efficacité surle marché convainc par sa simplicité.Les organes de hachage sont entraînésdirectement à partir du vilebrequin dumoteur par un long Powerband qui estsans maintenance. Un concept qui agardé son avance plusieurs annéesaprès son développement.

Serco Landtechnik AGNiedermattstrasse 254538 OberbippTél. 058 434 07 07www.sercolandtechnik.ch

Charrues ✔ Herses rotatives ✔ Semoirs ✔ Déchaumeuses ✔ Herses à disques ✔

La puissance pour vos terres:Technique de travail du sol et de semis Pöttinger En exclusivité chez ALTHAUS

La puissance pour votre profit!

Charrues SERVO 25 et SERVO 35

avec roue d’appui gratuite (selon stock)

✔ réglage SERVOMATIC simple et rapide

✔ sécurité NOVA hydromécanique

✔ grand choix de versoirs

Althaus SA Ersigen Burgdorfstrasse 12, CH-3423 ErsigenTél. 034 448 80 00, Fax 034 448 80 01

Votre conseiller de vente ALTHAUS:Steeve Trolliet, Tél. 079 438 61 41

Vous trouverez des informations détaillées sur notregamme de produits sur www.althaus.chOu téléphonez-nous tout simplement. Nous sommesà votre écoute.

- Rouleau d‘appui réglable méc. ou hydr., avec Floating-System, appui latéral, équipée pour le monta-ge d‘un semoir-Brise-mottes arrière réglable par une manivelle latérale en liaison avec le rouleau d’appui ce qui permetune adaptation automatique lors du changement de profondeur.-Type Eroe = 14 Rotors / 3m, toutes les machines avec châssis déchaumeur intégré, rotors à disqueavec déflecteurs de pierres, carter à double fond, axes des rotors avec étanchéité à labyrinthe, chan-geur rapide des dents, prise de force traversante, rouleau à barres, spiropacker ou à dents, largeur detravail de 1m à 8m pliable, etc.

The World Leader

The World Leader

Compétiteur10 Rotors sur 3 m Maschio standard

12 Rotors sur 3mMaschio Eroe-Multirotor14 Rotors sur 3m

Rotor-fraiseur pour un enfouissement optimal des déchets org.

largeur de travail de 0.85m à 6m

Rotor-Cobra, recompactageoptimal, enfui les pierres

Rotor-Condor,soulèvement extrême

Exposition permanente à Gampelen et AndelfingenStation-service à bas prix avec shop et restaurant à Gampelen

Tél. 032 312 70 30www.aebisuisse.chMarché de l’occasion

Page 46: Technique Agricole

4 2012 Technique Agricole46

ASETA Impressum

Hans Bächler, de Morat, est décédé Hans Bächler s’est éteint le 26 février 2012 à l’âge de 88 ans. Président de l’Association suisse pour l’équipement de l’agriculture de 1968 à 1986, il a siégé au Conseil d’Etat du canton de Fribourg de 1976 à 1991.

C’est à Regensdorf que les délégués réunis en as-semblée ont nommé Hans Bächler président d’honneur en reconnaissance des services rendus à l’ASETA. Au cours de son mandat, l’association a été gérée tour à tour par les directeurs Rudolf Piller, puis Werner Bühler. Au début des années soixante-dix, Hans Bächler a posé avec eux un des jalons déterminants pour la formation continue, soit la construction du centre de cours à Riniken. Pour ce faire, un « Fonds pour la construction et le développement de centres de formation » fut créé. Cette année-là, le centre de cours ASETA voyait le jour à Grange-Verney, Moudon.Après une phase difficile suite à diverses difficultés financière traversées par l’ASETA, Hans Bächler s’est activé, en collaboration avec le comité de

l’époque et son directeur Werner Bühler, à la mise en place de conditions profession-nelles et sociales progressistes à l’intention du personnel. Il a aussi favorisé des struc-tures claires afin que les commissions techniques puissent faire valoir leurs tâches et les soumettre à la direction. D’autres thèmes lui tenaient aussi à cœur comme le maintien des ristournes de carburant aux agriculteurs et les adaptations de la Loi sur la circulation routière pour une agriculture toujours plus technicisée. C’est aussi durant son mandat que l’ASETA a fêté ses 50 ans de jubilé en 1974.Nous garderons un bon souvenir de Hans Bächler.

Willi von Atzigen, directeur

Nouveau !

Bulletin de commande ASETACombinaison enfants Age 2 3 4 6 8 10 12 14100 % coton, bleu/rouge Taille 92 98 104 116 128 140 152 164

CHF 38.– 43.– 48.–Quantité

Combinaison, rouge-noir, CHF 82.– Taille S = 44/46 M = 48/50 L = 52 / 54 XL = 56 / 5860 % coton, 40 % polyester QuantitéCombinaison, rouge, CHF 60.– dans la limite des stocks disponibles

Taille 44 46 56

75 % coton, 25 % polyester QuantitéSalopettes, rouge, CHF 58.– Taille 44 46 48 50 52 54 56 5875 % coton, 25 % polyester QuantitéT-shirt, gris chiné, CHF 18.– Taille S M L XL100 % coton Quantité

Frais d’envoi et TVA non inclus. Paiement dans les 30 jours, net.

Nom Prénom

Adresse

NPA, lieu

Envoyer à ASETA, case postale, 5223 Riniken, fax 056 441 67 31

Editeur Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA), Willi von Atzigen, directeur

Rédaction Ueli Zweifel : [email protected] Dominik Senn : [email protected] Ruedi Hunger : [email protected] Ruedi Burkhalter : [email protected] Tél. 056 462 32 50

Abonnement, changement d’adresse case postale, 5223 Riniken, tél. 056 462 32 00, fax 056 462 32 01 Internet : www.agrartechnik.ch

Annonces Espace Media SA, Agro-Publications, Dammweg 9, case postale, CH-3001 Berne Ingrid Wilms, tél. 031 330 30 17, fax 031 330 30 57, [email protected], www.agripub.ch

Vente des annonces Daniel Sempach, tél. 034 415 10 41 E-mail : [email protected] Andreas Schwab, tél. 031 330 37 54 E-mail : [email protected] Stephan Widmer, tél. 079 628 31 83 E-mail : [email protected]

Tarif des annonces Tarif valable : 2012 Rabais de 25 % sur la combinaison avec Schweizer Landtechnik

Imprimerie et expédition Stämpfli Publications SA Wölflistrasse 1, 3001 Berne

Coordination de production Roberto Bruno

Paraît 11 fois par an

Prix de l’abonnement Suisse : CHF 107.– par an (TVA incluse) Gratuit pour les membres ASETA Etranger : prix sur demande

Numéro 05/2012

Epandre et andainer : systèmes et nouveautés techniques.

Pressage de balles rondes : tendances du développement technique

Entretien des zones vertes et renouvellement des prairies

74e année

Le numéro 5/2012 paraîtra le 10 mai 2012.

Dernier jour pour les ordres d’insertion : 20 avril 2012

Page 47: Technique Agricole

Concours d’innovationUne initiative d’emmental assurance

La date limite d’inscription est le 30 juin 2012.Informations sur www.agroprix.ch

Les innovations dans l’agriculture,naturellement rentables!

Vous proposez une prestation de serviceunique en son genre ou fabriquez un produitinnovateur? Si oui, n’hésitez pas à postuler.

Outre un gain total d’environ 50000 francs,les nominés bénéficient d’un large échomédiatique dans toute la Suisse.

Nouveau:

Organisateur SponsorsPatronage: Union Suisse des Paysans

AGROPREIS_2012_INSERAT_183X261_FR+DE_DEF.indd 2 16.03.12 13:28

Page 48: Technique Agricole

Illustration non contractuellepeut comporter des

équipement optionnels.

Un gain pour chacun!

Serco Landtechnik AGNiedermattstrasse 254538 OberbippTelefon 058 434 07 [email protected]

Prix sup. 8% TVA

• Relevage avant• Feux de route en hauteur• Climatisation• Commande de relevage electronique TCE9• Prise de force 540/750/1000 t/min• Siège à suspension laterale• Radio mp3• Ailes avants pivotantes

Valeur de l‘équipement CHF 8‘830.--

Téléphonez nous, nous vous conseillons volontiers.

Richard Debély 079 631 43 07

Profitez maintenant! Offre valable jusqu‘au 30.04.2012

CLAAS AXOS 300 CX paquet économique pour seulement CHF 883.--

74 - 100 CV

Arion_300CX_f.indd 1 14.03.2012 09:26:47