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CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMENAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS Bureau de dépot Ostende X - P915317 - Périodique trimestriel - Editeur responsable.: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies tech care MRS Zonnesteen – Zemst © Photo: Alain Franzolini MRS Zonnesteen – Zemst Un jardin de plaisance pour tous les âges ANNEE 3 - JAN-FEV-MAR 2015 - N09

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Magazine. Construction, installation et amenagement dans le secteur des soins.

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CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMENAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS

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MRS Zonnesteen – Zemst © Photo: Alain Franzolini

MRS Zonnesteen – ZemstUn jardin de plaisance pour tous les âges

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Remeha nvKoralenhoeve 10, B-2160 Wommelgem /// Chaussée de Tubize 487, B-1420 Braine l’Alleud

T +32 (0)3 230 71 06 F +32 (0)3 354 54 30 E [email protected]

Remeha Gas 210 Eco PRO

Une technique compacte et une applicabilité étendue

Remeha Gas 210 Eco PRO est une chaudière au sol compacte, caractérisée par une grande plage de modulation, des prestations optimales et d’impor-tantes possibilités d’utilisation et d’application. La chaudière est livrée complètement assemblée et entièrement préréglée.

De par ses petites dimensions et son faible poids, la Remeha Gas 210 Eco PRO est facilement transporta-ble et se place aisément dans la chaufferie.Avec son encombrement au sol de seulement 0,5 m2, l’appareil exige également un espace minimum.

Les chaudières Remeha Gas 210 Eco PRO sont pourvues du nouveau système de pilotage Remeha Comfort Master. Ce pilotage moderne permet une souplesse d’intégration dans chaque installation. Et pour finir, l’espace est également prévu pour intégrer une régulation iSense ou iSense Pro.

Points fortsJusqu’à 200 kW sur une surface de seulement 0,5 m2Placement possible contre le murMontage clair de la chaudière au service du professionnelUtilisable dans des sections de cheminée difficilesPeut travailler avec un débit variable

EquipementLa chaudière est testée et réglée en usineLa chaudière, prémontée et prête à l’emploi, est protégée contre les intempéries, placée sur une palette et livrée sur chantierLe transport vers la chaufferie n’est pas inclusMise en route, test combustion, rapport combustion et un an d’aide au dépannage

Plus d’informations à propos de ce produit ou autre ?Scannez ce code QR avec votre smartphone ou rendez-vous sur www.remeha.be

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Remeha nvKoralenhoeve 10, B-2160 Wommelgem /// Chaussée de Tubize 487, B-1420 Braine l’Alleud

T +32 (0)3 230 71 06 F +32 (0)3 354 54 30 E [email protected]

Remeha Gas 210 Eco PRO

Une technique compacte et une applicabilité étendue

Remeha Gas 210 Eco PRO est une chaudière au sol compacte, caractérisée par une grande plage de modulation, des prestations optimales et d’impor-tantes possibilités d’utilisation et d’application. La chaudière est livrée complètement assemblée et entièrement préréglée.

De par ses petites dimensions et son faible poids, la Remeha Gas 210 Eco PRO est facilement transporta-ble et se place aisément dans la chaufferie.Avec son encombrement au sol de seulement 0,5 m2, l’appareil exige également un espace minimum.

Les chaudières Remeha Gas 210 Eco PRO sont pourvues du nouveau système de pilotage Remeha Comfort Master. Ce pilotage moderne permet une souplesse d’intégration dans chaque installation. Et pour finir, l’espace est également prévu pour intégrer une régulation iSense ou iSense Pro.

Points fortsJusqu’à 200 kW sur une surface de seulement 0,5 m2Placement possible contre le murMontage clair de la chaudière au service du professionnelUtilisable dans des sections de cheminée difficilesPeut travailler avec un débit variable

EquipementLa chaudière est testée et réglée en usineLa chaudière, prémontée et prête à l’emploi, est protégée contre les intempéries, placée sur une palette et livrée sur chantierLe transport vers la chaufferie n’est pas inclusMise en route, test combustion, rapport combustion et un an d’aide au dépannage

Plus d’informations à propos de ce produit ou autre ?Scannez ce code QR avec votre smartphone ou rendez-vous sur www.remeha.be

Periodicité: Trimestrielle

Envoyé gratuitement aux chefs de département des services

techniques des centres de soins résidentiels, des hôpitaux et CPAS.

Rédactrice en chef: Tilly Baekelandt,

[email protected] - T + 32 (0)56 33 42 72

Rédaction: Staf Bellens & Colette Demil, Philip Declercq,

Koen Vandepopuliere, Rudy Gunst

[email protected] - T + 32 (0)56 77 13 10

Publicité - conseil: Filip Cossement,

T +32 (0)56 77 13 10, [email protected]

Editeur responsable: Filip Cossement,

Boulevard des Canadiens 118, B-7711 Dottignies

Conception graphique: [email protected]

Nederlandse versie op aanvraag

Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite et/ou

publiée par impression, photocopie, microfilm ou de quelque

manière que ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur.

Les articles signés n’engagent que la responsabilité de leur auteur.

Le contenu des publicités n’engage que la responsabilité des

annonceurs. L’éditeur se réserve le droit de refuser d’insérer les

publicités proposées.

Membre de l’union des editeurs de la presse periodique.

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PROJETMRS Zonnesteen - Zemst: Un jardin de plaisance pour tous les âges

REPORTAGESL’acier cuivré, bactéricide naturel quasi parfait

Un concept de soins durable et contemporain pour l’Est du littoral

Tour de force à l’AZ Jan Palfijn

Bosch fournit des solutions intégrées pour les grandes puissances

A la pointe des projets clé sur porte pour les salles propres

De l’eau chaude sanitaire sur mesure pour les seniors du CSR Toermalien

INTERVIEWLes maisons de repos et de soins selon Armonea:Innover dans la qualité de vie

DOSSIER EAUMicropolluants et écotoxicologie

Combattre la légionellose sans ajout de produits chimiques

L’extension de l’hôpital Klina bénéficie de ce qui se fait de mieux en matière de traitement de l’eau

Le nouveau rinçage hygiénique bannit les produits chimiques

Les Pays-Pas s’attaquent aux médicaments

La biotechnologie peut contribuer à décomplexifier le secteur

EVENTLa journée VTDV met en lumière «l’expérience totale du client bénéficiaire de soins»

PRODUCTSPOT«ABN fournit de l’air stérile pour lutter contre Ebola»

NEWS

© Alain Franzolini

© Armonea

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Le centre est implanté sur une parcelle triangulaire tronquée dont les côtés longi-tudinaux jouxtent respectivement la Brus-selsesteenweg qui relie Malines à Vilvorde et canalise le trafic à côté du centre de Zemst, et la Leopoldstraat, une rue résidentielle pa-rallèle courant en oblique par rapport à ladite chaussée. Jadis, cet espace était occupé par un jardin de 53 ares entièrement muré et inaccessible au public, qui appartenait à la maison de maître De Maeyer située sur la voie d’accès. Pour le projet de centre de soins résidentiel, il a fallu intégrer une langue de terrain sise sur la Leopoldstraat, sur laquelle se dressait une petite maison rurale délabrée.Le développement a demandé une bonne dose de diplomatie urbanistique. Tout d’abord, il a fallu tenir compte de la valeur du patrimoine. Le jardin figurait dans l’inventaire des parcs et jardins historiques, et la maison de maître construite au 18ème siècle mais modifiée au 19ème était reprise dans l’in-ventaire du patrimoine architectural. La taille de l’immeuble était aussi un point interpel-lant par rapport à la rue résidentielle située

à l’arrière. L’agenda prévoyait d’ailleurs une enquête permettant d’assurer la fluidité du trafic et suffisamment de places de parking pour éviter les nuisances.

Jongler avec les limitesLe plan d’aménagement du territoire impo-sait donc certaines restrictions. Dieter Wuyts, architecte chargé du projet chez LLOX Archi-tectes: «Deux hêtres se dressant au centre du jardin devaient être conservés. Le long de la Brusselsesteenweg, il fallait conserver la maison de maître et une partie du mur historique du jardin; le bâtiment neuf devrait donc jouxter la Leopoldstraat. Sa hauteur était limitée à trois étages, avec comme exi-gence supplémentaire que le niveau supé-rieur soit en retrait et offre suffisamment de parties transparentes pour limiter l’impact. L’immeuble pouvait jouxter la rangée de maisons existante et se poursuivre en paral-lèle avec la limite de la parcelle moyennant la présence d’une bande dégagée d’une lar-geur égale à la hauteur de la façade. Il fallait aussi qu’une partie du terrain soit transférée

à la commune afin de laisser la place à un sentier piétonnier et à une bande de parking dans la rue résidentielle.»C’est en tenant compte de ces éléments que les concepteurs se sont mis au travail. Leur quête d’une solution acceptable pour toutes les parties s’est traduite par un bâtiment en L donnant sur la Leopoldstraat et, à l’arrière, sur la partie du jardin qui a été conservée. La branche horizontale du L, où se trouve l’en-trée des résidences-services, jouxte la rangée de maison en respectant la distance pres-crite. L’entrée principale a été aménagée en haut de la branche verticale. Un passage en biais relie le bâtiment à la Brusselsesteenweg. Un patio apporte la lumière du jour dans la partie centrale du bâtiment et crée un cadre agréable où s’assoir et déambuler.

Cave ouvertePour réaliser le programme souhaité tout en limitant l’empreinte du bâtiment, les caves se sont vu attribuer diverses fonctions inatten-dues. A côté des locaux techniques (groupes de ventilation, chauffage, stockage) elles recèlent la cuisine chaude avec local du per-sonnel, un salon de coiffure et une salle de wellness qui est également à la disposition

Fin 2014, le centre de soins résidentiels Zonnesteen, une construction neuve, a ouvert officiellement ses portes à Zemst. Occupant une position centrale à

proximité immédiate du noyau du village, bien intégré à son environnement, maximisant l’espace disponible et exploitant intelligemment les techniques, ce centre incarne véritablement l’approche d’Anima Care.

Le centre de soins résidentiels Zonnesteen est implanté sur une parcelle triangulaire tronquée bordée d’une part par une chaussée animée et de l’autre par une rue résidentielle; il possède de ce fait plusieurs accès.

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des voisins, ainsi qu’une petite salle de kiné-sithérapie et un local de réunion. Le terrain étant en pente, il a été possible d’installer côté jardin de hautes fenêtres qui contri-buent éclairer les locaux en sous-sol.Sur le côté de l’entrée principale, le rez-de-chaussée inclut une zone d’accueil avec

ascenseur, qui dissimule partiellement le comptoir pour effacer toute impression cli-nique, et une cafétéria qui donne sur le jar-din. La zone sanitaire de la cafétéria fait partie de la maison de maître, mais à la demande des pompiers, l’ancien passage entre cette partie et le reste de la demeure a été muré. Le

rez-de-chaussée est également occupé par deux sections du centre de soins résidentiels. Deux couloirs en Y, qui suivent les lignes des deux rues entourant le terrain, relient tous les locaux: les chambres avec cellule sani-taire, les deux espaces de vie communs et le poste de soins aménagé dans un bloc central à côté duquel se trouvent les salles de bain communes (une par groupe de vie, mais elles sont reliées entre elles pour faciliter les soins) et les locaux techniques. Une des salles est réservée aux résidents présentant des ten-dances à l’errance, qui disposent également de leur propre jardin (fermé). Aucune dis-position particulière n’a été prise pour cette zone, de sorte que l’utilisation des divers secteurs reste flexible et interchangeable. Le premier étage est aménagé de la même manière, ce qui donne un total de 93 lits MRS. Le deuxième étage est réservé aux 18 résidences-services, qui disposent d’une en-trée spécifique avec ascenseur de l’autre côté du bâtiment. Ce niveau étant en retrait par rapport à la rue, il permettait l’aménagement de vastes terrasses. Côté jardin, les résidents peuvent également bénéficier d’agréables espaces extérieurs.

Un immeuble rationnelAfin d’intégrer l’immeuble dans son environ-nement, la façade a été revêtue d’une brique de parement collée. Des cubes faisant saille en plaques HPL du côté de la Leopoldstraat donnent à la façade une dynamique à la fois rythmique et ludique. Du côté de l’entrée, le couloir en biais fait légèrement saille dans les étages, sous la forme d’un volume de verre où les résidents et les visiteurs aiment à s’as-soir. Ce côté est en grande partie vitré au rez-de-chaussée, de sorte que les passants ont vue jusque dans le jardin, aujourd’hui accessible à tous, grâce à la partie réservée à l’accueil également vitrée. >>>

MRS Zonnesteen - ZemstUn jardin de plaisance pour tous les âges

02. Toutes les canalisations sont dissimulées dans les faux plafonds en plaques de plâtre. Cette solution, bien que plus coûteuse qu’une intégration dans la chape, est néanmoins plus flexible et rend les canalisations plus accessibles.

03. Le système de contrôle d’accès utilise des badges pro-grammables. Toutes les résidences-services du deuxième étage sont accessibles par un accès séparé avec ascenseur. Ce niveau étant en retrait par rapport à la rue, il a permis d’aménager un vaste espace extérieur supplémentaire.

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La portance du sol n’étant pas idéale, les fondations de l’immeuble reposent sur des pieux enfoncés sans impacter la nappe phréatique. Pour les caves, il a fallu apporter un soin tout particulier à l’étanchéité à l’eau, en prévoyant des murs suffisamment épais en béton coulé sur place ainsi qu’un bon drainage pour ne pas perturber l’écoulement des eaux souterraines. L’immeuble est érigé dans un mélange de maçonnerie portante, de murs de béton et de colonnes et poutres, avec des planchers intermédiaires voûtés et des toits plats en PVC. Les murs intérieurs non porteurs sont en plaques de plâtre. La présence de faux plafonds dans toutes les chambres est un élément original. Dieter Wuyts, architecte: «Généralement, dans les chambres, seule la cellule sanitaire (et éven-tuellement le hall d’entrée) sont équipés d’un faux plafond. Ici, le maître d’ouvrage a opté pour une solution plus coûteuse: toutes les canalisations sont intégrées dans les pla-fonds plutôt que dans la chape.»

La maison de maître a été rénovée, mise aux normes sur le plan énergétique, et équipée d’un ascenseur. Les parquets originaux ont été intégralement rénovés et ignifugés à l’aide de plaques Fermacell. L’immeuble contient désormais six appartements atte-nants à la MSR, répartis sur trois niveaux et entourant un escalier central éclairé par une coupole de toit. De nouvelles ouvertures dans la façade latérale apportent suffisam-ment de lumière à tous les appartements.Bien que seule une partie du terrain ait été construite, il y eu perte de la capacité d’in-filtration naturelle. Celle-ci est notamment compensée par la récupération de l’eau de pluie pour les chasses d’eau et les robinets extérieurs.

Construction en gestion propreLa construction a été subdivisée en plusieurs lots et a fait l’objet de marchés séparés, avec comme entrepreneur pilote l’entreprise Van Laere Algemene Aannemingen. La coordina-tion a été assurée par le directeur technique d’Anima Care, Luc Devolder. «Nous appli-quons cette approche dans la conviction que nous pouvons obtenir une meilleure qualité à un prix moins élevé. Nous voulons aussi

créer une relation fixe avec les entrepreneurs pour resserrer les liens de confiance et accé-lérer la réalisation. Le revers de la médaille, c’est que cette approche demande beau-coup de travail.»Le nombre relativement élevé de projets récents d’Anima Care, qui représente 40.000 m² au total, a permis d’élaborer une poli-tique technique bien réfléchie. «Nous cher-chons à créer des bâtiments bien conçus, bien isolés thermiquement, et dépourvus de complexité au niveau des facilités. Si un dispositif tombe en panne, nous devons pouvoir y remédier par nous-mêmes, sans intervention extérieure. Pour l’immeuble proprement dit, l’accent est mis sur une uti-lisation réfléchie des matériaux. Sachant que notre société mère, Ackermans & van Haaren, veut investir dans de l’immobilier de qualité, nous pouvons réaliser un bel immeuble dont l’extérieur et l’intérieur sont en équilibre, avec des techniques intégrées à un niveau correct. Étant donné que nous assurons l’entretien nous-mêmes, nous sommes très attentif au coût de propriété total, d’où l’intérêt d’opter pour des matériaux de qualité ne deman-dant qu’un minimum de remplacement et d’interventions.»Pour les éléments techniques aussi, les solu-tions simples et rapidement amorties sont privilégiées. Dans le cas de Zonnesteen, cela se traduit concrètement par un système de ventilation D et des chaudières à gaz à condensation pour le chauffage. Il est égale-

ment prévu de tester une installation à co-génération de 40 kW qui utilisera la chaleur résiduelle pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. Luc Devolder: «Nous avons fait pro-céder à une étude pour évaluer l’opportunité d’un système SEP, un système fermé permet-tant d’extraire la chaleur ou le froid du sol, mais nous avons abandonné cette piste. Ces systèmes impliquent un investissement de taille et ne sont rentables que si l’on exploite au maximum le potentiel de refroidissement. Ce n’était pas le cas pour nous, car nous ne refroidissons pas le bâtiment au niveau glo-bal. Il existe suffisamment de structures per-mettant de rafraîchir certains locaux si c’est nécessaire tout en contrôlant la température dans le reste du bâtiment, notamment grâce au type de vitrage choisi, à des pare-soleil etc.»

«Nous cherchons à créer des bâtiments bien conçus, bien isolés thermiquement, et dépourvus de complexité au niveau des facilités. Si un dispositif tombe en panne, nous devons pouvoir y remédier par nous-mêmes, sans intervention extérieure.»

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C’est donc cette approche qui s’applique à tous les bâtiments. «Bien entendu, il y a des différences en fonction des sites, car chaque projet est unique. A Zemst, par exemple, nous avons un centre relativement petit mais complexe. Les nombreuses restrictions inhérentes au terrain et à la réalisation de la construction ont imposé une importante diversité au niveau des chambres. Dans d’autres projets où les contraintes sont moins nombreuses, nous pouvons travailler de manière plus simple et rectiligne en ne conservant qu’un nombre limité de type de chambres.

Un système de gestion des bâtiments performantTout cela ne signifie bien entendu pas que la technologie doit faire défaut, bien au contraire. Le bâtiment dispose du Wi-Fi et d’un système perfectionné de contrôle d’ac-cès à badges programmables. Le système de gestion des bâtiments PHC, qui permet des possibilités technologiques très pous-sées, est particulièrement performant. Luc Devolder: «Nous avons fait ce choix tech-nologique en partant de la conviction que les mesures, les analyses le feedback qui en résultent pourront nous permettre de réali-ser d’intéressantes économies dans l’avenir. Bien entendu, il faut régler toute une série de détails techniques dans un premier temps, car on se trouve face à une multitude d’en-trées et de sorties, de câblages etc. Mais nous avons la volonté d’utiliser au maximum les possibilités. Si une fenêtre s’ouvre quelque part, le radiateur de la pièce correspondante

04. L’architecture de la façade se caractérise par une ryth-mique marquée qui assure calme et équilibre. Les cubes blancs faisant saille en plaques HPL brisent la façade longi-ligne de briques collées en ajoutant une touche ludique. A la hauteur de l’entrée principale, la façade débouche sur un volume vitré.

05. Toutes les chambres sont vastes et claires; elles disposent aussi du Wi-Fi, de la télévision, d’une salle de bains avec douche à l’italienne, d’un lavabo aménagé pour accueillir les fauteuils roulants et d’un WC. La paroi coulissante entre la salle de bains et le lit accroît le confort d’utilisation du personnel et des utilisateurs de fauteuils roulants.

06. Le coin salon du groupe de vie donne sur le jardin et/ou le patio. Les tons bruns des papiers peints, les armatures lumineuses, le sol en PVC à motif bois et les sièges créent une ambiance chaleureuse.

Anima CareFiliale à 100% du groupe Ackermans & van Haaren, Anima Care est active dans le segment supérieur du marché rési-dentiel et des soins pour les seniors en Belgique. L’entreprise assure non seule-ment l’exploitation, mais investit égale-ment dans l’immobilier. En 2013, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 27,4 mil-lions d’euros et un bénéfice de 0,6 mil-lion d’euros. L’objectif est d’augmenter la rentabilité par une croissance privilé-giant la construction neuve, l’agrandis-sement de maisons de repos et de soins existantes de taille plus modeste et les reprises. La MRS Zonnesteen (Zemst) est avec les sites de Haut-Ittre et de Kas-terlee une des initiatives de construc-tion récentes. Aujourd’hui, le groupe possède 11 maisons de repos et de soins totalisant près de 1300 lits et plus de 180 résidences-services. Chaque site est autonome avec un support central pour l’administration financière et une partie de la politique RH. La construc-tion et le facility management sont en-tièrement en gestion propre.

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CSR Zonnesteen Généralités• Maître de l’ouvrage: Gilman • Porteur du projet: Anima Care• Entrepreneur construction neuve: Algemene Aannemingen Van Laere• Entrepreneur rénovation maison de maître: PxP Projects• Bureau d’architectes et d’ingénieurs: LLOX Architectes• Bureau d’étude techniques et rapport PEB: Boydens• Coordination sécurité: Milieu- en Bouwconsult• Aménagement intérieur: LLOX Architectes et CUBO architecture + interior design• Architecture de jardin: Leidgens • Aménagement environs: Gemoco

Bâtiment• Superficie: 8 170 m²• Nombre de lits: 93 dans le centre de soins résidentiels + 18 résidences-service + 6 résidences attenantes dans la maison de maître • Durée des travaux: 2012-2014• Coût: 10.400.000 euros, hors honoraires et TVA

Corps de métier• Gros oeuvre centre de soins résidentiels: Algemene Aannemingen Van Laere• Gros oeuvre maison de maître: PxP Projects• Égouts: Schockaert Rioleringswerken• Menuiseries extérieures: Cartoflex• Porte sectionnelle et volets: Winsol• Monte-charge: Smeyers-TU• Ascenseurs: Thyssen Krupp• Sanitaire, HVAC: Goessens• Électricité: Cofely Fabricom• Plâtres extérieurs: Facades Forever• Plâtres: Joos-Weyland• Plaques de plâtre, portes intérieures, plafonds, porte avant: Van Den Rijse• Rampes d’escalier et escalier monte-charge: X-Service Plus• PUR, chape, sols souples: Oxfloor• Pierre naturelle: Astrari

• Dallages: BTC (Belgian Tyle Centre)• Escalier maison de maître + aménagement des environs: Gemoco• Mobilier: JeeBee• Armoires fixes: Convents Products• Peintures et papiers peints: Apruzzese• Tentures: Cotese

Matériaux & équipement• Fondation: fondations sur pieux • Canalisations d’égouts sous la dalle de sol: Canalisations et accessoires PVC SN4 et HDPE PN-4; canalisations de rejet des appareils de cuisine: HDPE• Cave: parois prédalle en béton, maçonnerie en blocs de béton• Au-dessus du sol: maçonnerie porteuse, murs et colonnes de béton, voûtes• Parement de façade: brique, Lithium A5 Vandersanden, collée en Cantillana couleur 2634, • Revêtement de façade et des plafonds en Trespa• Menuiseries extérieures: aluminium, Cartoflex, RAL 7016, Ultima 70IS, Rw=42, Uw min 1.0W/m²K et Uw max 2.0W/m²K • Vitrages: double vitrage, U=1.0• Toits plats: PVC avec ballast, Polydak, Trocal (épaisseur 1,5 mm) avec ballast gravier • Toits en pente: tuiles plates Migeon Actua, Koramic• Isolation toits plats: TMS 12 cm Pirotherm Plus + PIR (épaisseur variant de 70 à 90 mm), Thiers-Horizon• Isolation toits en pente: laine de roche • Isolation murs creux Utherm PIR 100 mm, valeur RD 4.3 m²K/W• Isolation sols PUR• Parois intérieures: doubles parois en plaque de plâtre 12.5 mm, Gyproc• Enduits extérieurs maison de maître: isolation de façade EPS + enduit en résine de silicone • Plafonds: faux plafond, LCC, panneaux de plafond linéaires fermés en acier CL• Sols: résidences-service, chambres et couloirs du CSR: PVC, Objectflor. Dallage de sol et mural dans les cellules sanitaires: dalles en céramique, Vitra Arkitekt Uni 10 x 10. Dallage cafétéria, zones publiques et maison de maître: dalle en céramique pleine Venis Rocher 40 x 60, Porcelanosa

07. La maison de maître transformée où se trouvent les appartements attenants a un accès distinct, mais est reliée à la nouvelle maison de repos et de soins. Les résidents peuvent donc facilement utiliser les services de cette dernière.

08. Les repas sont préparés sur place et servis à la cafétéria pour les personnes qui le souhaitent. Aménagée avec goût, elle donne sur le jardin et la terrasse. Les résidents et les visiteurs, mais aussi les habitants du voisinage, ont accès à la cafétéria et au jardin.

09. Du côté de l’entrée, le couloir en biais est légèrement en saillie dans les étages, sous la forme d’un volume de verre aménagé comme un coin salon avec vue. Les résidents peuvent y découvrir la rue et les environs.

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• Portes tournantes: chambranles métalliques, Mecop. Panneaux de porte en bois, finition HPL • Portes coulissantes en applique: rail en applique, Argenta slide linea. Panneaux de porte en bois, finition HPL• Portes coulissantes encastrées: système mural 80 kg dans parois en plaques de plâtre, ROB. panneaux de porte en bois finition HPL• Chauffage et eau chaude sanitaire: Installation à cogénération de 40 kW + chaudières à gaz à condensation, Viessmann• Ventilation: à double flux D et récupération de chaleur • Éclairage: à détecteur de présence dans les couloirs, les sanitaires et les zones publiques. Spots encastrés Philips type DN 450B dans les couloirs. Multiline Sferio dans les zones publics et les résidences-service. Abat-jours sur mesures de Labeeuw dans les chambres du CSR et les zones communes• Finitions murales: CSR et résidences-service: papier peint vinyle, Vescom. Dans les résidences attenantes, Arte• Aménagement cuisine collective: Magec Kitchen contractors• Aménagement salon de coiffure et pédicure: Equipal• Contrôle d’accès: central à badges personnalisés, Salto• Système d’appel pour soins: Televic• Portes coulissantes automatiques de l’entrée: Tormax

Sanitaires: • Lavabo: Sphinx• Chasse d’eau: Geberit• WC avec accoudoirs: Normbau• Baignoire massante salle de bains commune: Arjo Huntleigh

Chambres individuelles• Éclairage: Abat-jours sur mesure de Labeeuw• Meubles: aggloméré et mélamine. Conception: LLOX architectes. Mise en oeuvre: Convents Products • Aménagement meubles: fauteuil médical Theorema, Piaval. Lits et accessoires, Moments furniture• Finition des sols: PVC bleached ash, Objectflor. Dalles de sol et murales salle de bains, Vitra Arkitekt Uni 10x10• WC avec accoudoirs: Normbau• Chasse d’eau: Geberit• Lavabo: Sphinx

LLOX ArchitectesLes racines de LLOX Architectes, qui existe sous ce nom depuis 2007, remontent à 1967. Son équipe multidiscipli-naire a depuis lors accumulé de solides références dans l’architecture de soins pour des donneurs d’ordre publics et privés. Elle a participé à la construction des premières résidences-services (à Hoboken), de l’hôpital neuf le moins cher (Tielt), de la première maison de soins en leasing im-mobilier (Malines) et des premiers projets VIPA. Parmi les projets récents, citons l’hôpital Marie-Médiatrice à Gand, un site de 631 lits résultant de la fusion de deux établis-sements, et un hôtel de soins passif à Edegem pour le CHU anversois et l’hôpital Monica, un marché acquis en partenariat avec l’entrepreneur Ibens grâce à un concours en collaboration avec EGM Architectes. Le bureau d’archi-tectes compte 21 collaborateurs et s’occupe aussi d’archi-tecture d’intérieur ainsi que du rapport PEB au besoin.

se coupe automatiquement. Des détecteurs de mouvement permettent de régler le niveau d’éclairage partout. Le rende-ment des chaudières fait l’objet d’un suivi strict pour qu’elles ne fonctionnent pas inutilement. Nous contrôlons les cycles d’eau chaude sanitaire, pour savoir exactement ce qui est utilisé à tel ou tel endroit: dans la cuisine, dans la maison de repos et de soins, dans les résidences-services. Nous savons pour chaque chambre comment la température évolue dans le temps en fonction de l’orientation, de la température extérieure etc. Nous réglons aussi le débit de notre système de ventilation. Grosso modo, un mètre cube de débit ventilé coûte environ un euro en chaleur expulsée et en consommation des moteurs électriques. Sachant que nous avons ici un débit de 20.000 mètres cubes, le calcul est vite fait. Des détecteurs mesurant la pollution de l’air nous permettent de savoir à quel moment nous devons ou non ventiler certains locaux. Autant d’éléments qui peuvent rappor-ter gros sans nuire au confort d’habitation et d’utilisation.» (Par Colette Demil et Staf Bellens - Photos: Alain Franzolini)

__________________________________ www.zonnesteen.be__________________________________ www.animacare.be_______________________________________ http://llox.eu/

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L’acier cuivré, bactéricide naturel quasi parfait

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GE Des canalisations d’aération propres sont essentielles

pour assurer un climat intérieur sain. Airkan et Hamster Cleaning ont organisé un symposium dans le cadre du

nouveau cahier des charges-type 105, en vigueur depuis le 1er janvier 2015 et modifiant une série d’articles en la matière. L’orateur Pascal de Waegemaeker, spécialiste de l’hygiène en hôpital attaché à l’hôpital universitaire de Gand, a évoqué le rôle et les risques des systèmes de ventilation, et Ulrike Lippens a présenté la solution bactéricide Bactefree® mise au point par Airkan.

La norme EN 12097 de 2006 prévoit des orifices d’entretien dans les installations de ventilation. A côté de la conception d’une installation, la documentation - avec toutes les informations concernant les accès et les composants du système de canalisations - constitue un aspect clé. Selon Andy Camps de la Haute École PXL (Hasselt), la planifica-tion de l’entretien des canalisations de ven-tilation a un coût, surtout dans le secteur des soins. Seppe Thys de la jeune entreprise Hamster Cleaning (Genk) spécialisée dans l’entretien des canalisations de ventilation, a abordé la problématique de l’entretien: «Il est important de contrôler visuellement les canalisations de ventilation lors de la mise en service, ainsi que de manière régulière par la suite, sans perdre la post-inspection de vue. C’est pourquoi Hamster Cleaning a notam-ment développé et mis au point numérique-ment un système de cartes photo.»

Classe C en standard à partir de 2015 Le point 7.7 du nouveau devis-type 105 de la Régie des Bâtiments modifie également

plusieurs articles concernant le nettoyage des canalisations d’aération. Ulrike Lippens, Business Development Manager Airkan: «A partir de 2015, toutes les canalisations d’aé-ration devront être de classe C en standard. On continuera à utiliser les basses, moyennes et hautes pressions. Il faudra effectuer des tests sur site. Tous les réseaux d’aération - de B à D - devront être testés avant la première livraison. La Régie détermine la section à tester. Airkan donne des directives dans les manuels de montage à ce sujet. En ce qui concerne les canalisations traversant une paroi ou un sol, il faut prévoir une ouverture d’au moins 2 cm de chaque côté. Celle-ci ne peut plus être colmatée qu’à l’aide de laine minérale ou de la fibre de verre. Seules les canalisations métalliques sont encore au-torisées. Les canalisations flexibles, d’une longueur maximale de 1 mètre, ne peuvent plus être placées qu’à une extrémité. Ces flexibles sont encore autorisés s’ils sont non isolés, isolés thermiquement ou isolés ther-miquement et acoustiquement isolants. Il faut aussi, lors de la production, prendre des échantillons qualitatifs de la teneur en zinc

et fournir une attestation à la livraison. L’ins-tallateur qui achète des matériaux galvanisés chez Airkan reçoit sur demande le certificat Z 275 qui prouve qu’ils répondent à la teneur en zinc imposée. L’installateur a tout intérêt à examiner la fiche technique reprenant les exigences en matière d’étanchéité à l’air et de mesurer sur site les valeurs au niveau des cadres ou des accessoires, comme le stipule le devis-type.»

Cas d’étude: le CHU de GandPascal De Waegemaeker est un spécialiste de l’hygiène attaché à l’Hôpital universitaire de Gand; il est aussi responsable de la préven-tion des infections au sens large du terme, en étroite collaboration avec les ingénieurs du service infrastructure et les firmes ex-ternes qui assurent l’entretien technique. «L’entretien des systèmes de ventilation dans les hôpitaux n’est pas évident du fait de la planification. Dans les salles d’opération - le CHU de Gand en compte 25 -, ces travaux ont souvent lieu tôt le matin, ou en période de fermeture de lits, par exemple pendant les grandes vacances. Ce système de venti-

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lation permet de créer une surpression ou une sous-pression, en fonction de l’état du patient. La surpression est indispensable dans les blocs opératoires ainsi que dans les chambres où les patients séjournent en isola-tion protégée, par exemple les patients can-céreux sous chimiothérapie. Ce procédé per-met d’évacuer les spores en suspension dans l’air. Tous les blocs opératoires sont équipés

d’un flux d’air laminaire, et l’installation de filtres HEPA garantit un air ultra-propre. Dans certains cas, il faut aussi créer une sous-pres-sion dans la chambre pour éviter la diffusion des germes du patient, par exemple dans les cas de tuberculose pulmonaire ouverte.

Le système de ventilation, source d’infectionLe système de ventilation peut aussi être une source d’infection en soi, car il contient

beaucoup de poussière, et donc de mi-cro-organismes. Parmi les micro-organismes aérogènes, Aspergillus fumigatus est l’en-nemi numéro un: cette moisissure est mor-telle pour les patients fortement affaiblis, les bébés prématurés et les porteurs du VIH. Les moisissures constituent le plus grand danger parce qu’elles produisent des spores qui, contrairement aux moisissures, sont dif-ficiles à exterminer. Une fois inspirées, elles peuvent germer - parfois après plusieurs semaines - et provoquer infections pulmo-naires, plaies, etc. Les micro-organismes aé-rogènes sont susceptibles de se propager lors du nettoyage des grilles ou des canalisa-tions de ventilation. A titre préventif, on peut poser un masque à haut pouvoir filtrant au patient ou le déménager. Le nettoyage des canalisations de ventilation demande une bonne coordination dans l’hôpital. Pour les canalisations à pulsion, un contrôle visuel est généralement suffisant. Pour le net-toyage des canaux à extraction, il peut être indispensable de fermer temporairement les chambres.

Plus l’entretien est fréquent, plus le risque diminue «Ma préférence va à un système dans lequel les canaux d’extraction continuent à fonc-tionner pendant l’entretien. Si de la pous-sière ou de la saleté se libère, elle sera aspirée par le système. La désinfection des canali-

Les canalisations Bactefree® Ulrike Lippens a présenté la solution Bactefree® d’Airkan: «Bactefree® est fabriqué dans un acier spéciale revêtu d’une couche de cuivre de 3 mi-crons d’épaisseur. Cette composition spécifique donne au matériau les mêmes propriétés que le cuivre. Contrairement aux canalisations classiques en acier galvanisé, en inox ou en aluminium, elle offre une solution économique ayant les mêmes propriétés bactéricides que le cuivre. Des teste ef-fectués dans des laboratoires français et allemands confirment la quasi-disparition des bactéries au contact de Bactefree®».

«Ma préférence va à un système de ventilation dont les canaux d’extraction continuent à fonctionner pendant l’entretien», Pascal De Waegemaeker (CHU Gand)

sations reste utile pour éradiquer les moisis-sures. L’entretien d’un système de ventilation constitue un risque inévitable. Plus fréquent sera l’entretien, plus le risque qu’une moisis-sure se diffuse sera réduit. En choisissant un système de ventilation, il est important d’en tenir compte», conclut De Waegemaeker. Le nouveau cahier des charges-type impose les canalisations métalliques, les flexibles en alu-minium restant autorisés dans une mesure limitée. Lors de la construction d’un hôpital, on utilise généralement du galvanisé (enro-bé) ou de l’aluminium pour les applications intérieures et du galvanisé ou de l’inox pour l’extérieur. Concernant le problème des bactéries nosocomiales résistant aux antibiotiques, Airkan a trouvé une solution sous la forme de ses canalisations cuivrées enrobées: Bac-tefree® (voir encadré). Après la réussite du projet du Centre Hospitalier à Rambouillet, la clinique Sainte-Elisabeth (Heusy, près de Ver-viers) a elle aussi remplacé quelques canali-sations par des modèles Bactefree® d’Airkan. La mesure des émissions de poussière après deux semaines a permis de constater que la concentration bactérienne dans les nou-velles canalisations était dix fois moindre que dans les anciennes. (Par Philip Declercq - Photos: Airkan)

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W Armonea est le plus grand acteur indépendant sur le marché résidentiel et des soins pour les seniors. Ce groupe 100% belge a vu le jour en 2008, mais ses racines remontent à plus de 35 ans, jusqu’à des initiatives privées familiales en faveur des soins aux seniors et des

résidences qui leur sont destinées. Il est logique que l’offre résidentielle et de soins diversifiée inclue aujourd’hui des maisons de repos et de soins, des résidences-services et des résidences proposant des infrastructures et des services variés. L’organisation compte 68 sites, plus de 4200 travailleurs, 7000 résidents (ce chiffre a doublé en dix ans) et crée chaque année 800 emplois. Cette croissance rapide est basée sur une vision à long terme et le sens de l’innovation. Entretien avec la directrice du marketing Ann Viaene et la chargée de communication Kristel Goffin.

Armonea se concentre sur l’exploitation des centres, sans détenir d’immobilier en porte-feuille. Cependant, plus d’un tiers du parc immobilier a moins de cinq ans, avec des ré-alisations récentes à Coxyde, Meeuwen-Grui-trode, Laeken, Evere et Watermael-Boitsfort. Pour la construction, Armonea travaille en partenariat avec des investisseurs immobi-liers structurels. Ann Viaene: «Pour les pro-jets de construction, nous disposons d’une équipe interne de développement qui assure la concertation avec le promoteur et l’inves-tisseur. L’équipe suit donc un manuel repre-nant tous les paramètres importants: super-ficies, aménagement, matériaux etc. Chaque projet est bien entendu différent, mais notre savoir-faire nous a permis de perfectionner une série d’éléments liés ou non aux soins. Parmi les exemples évidents, on peut citer le fait que la cafétéria soit aussi proche de l’en-trée que possible et accessible à tous, la pré-sence d’une salle de bains commune avec baignoire adaptée et éclairage d’ambiance, ou des groupes de vie moins nombreux où

les résidents peuvent prendre leur repas s’ils le souhaitent. Pour l’aménagement, nous fai-sons appel à notre architecte d’intérieur, tan-dis que notre chief support officer veille au grain pour les techniques. Dans nos centres, nous proposons par exemple systématique-ment une connexion Wi-Fi, parce qu’assurer un bon contact avec la famille et les tiers est l’un des fondamentaux de notre service. Une étude portant sur l’équilibre entre les coûts et la qualité de l’éclairage led est actuelle-ment en cours. Nous procédons à ce type de test sur un site donné puis, s’il est concluant, nous effectuons le déploiement partout. En-fin, un facility manager central veille sur l’état du parc immobilier.»

A chacun ses tâches clésDe la même façon qu’Armonea se concentre sur son cœur de métier, l’organisation est prévue pour que les divers centres puissent en faire autant pour leurs activités clés. Kris-tel Goffin: «Les 60 collaborateurs du siège de Malines prennent les éléments communs en

charge. Je pense notamment à l’administra-tion financière, une partie de la politique du personnel avec support pour la création des descriptions de fonction et des candidatures, l’encadrement des projets de construction, les achats importants, un site Internet géré au niveau central, une communication uniforme vis-à-vis de l’extérieur. Pour le reste, nous sommes une entreprise décentralisée. Les directions locales créent leur propre équipe et choisissent sur quels éléments des quatre piliers de notre service ils souhaitent mettre l’accent: les résidents doivent se sentir chez eux, pouvoir profiter de la vie, avoir suffisam-ment de contacts et bénéficier de soins d’ex-cellente qualité.»«Pour continuer à améliorer la qualité en permanence, nous avons adopté le prin-cipe des meilleures pratiques», poursuit Ann Viaene. «En concertation avec les sites, nous examinons comment exploiter leur poten-tiel au mieux. Cette année, nous avons par exemple mis sur pied un projet concernant le gaspillage alimentaire. Diverses mesures

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Les maisons de repos et de soins selon ArmoneaInnover dans la qualité de vie

01. Les Terrasses du Bois, maison de repos et de soins flam-bant neuve à Watermael-Boitsfort, accueille 150 seniors. En automne, une résidence-services de 34 appartements ouvrira également dans le bâtiment.

02. Armonea compte 68 sites, 4200 collaborateurs et 7000 résidents, un chiffre qui a doublé depuis dix ans. Le groupe crée 800 emplois chaque année, notamment en ouvrant de nouveaux sites. Vue sur la maison de soins et de repos de Sint-Martens-Latem.

03. Certains centres, dont la résidence Elsdonck (Wilrijk), sont équipés d’une piscine et d’une salle de fitness.

ont démontré que nous préparons trop de nourriture: dix pour cent environ des repas préparés sont jetés. Nous voulons réduire ce pourcentage, notamment au moyen de recettes mentionnant les proportions et les ingrédients adéquats, de conseils concer-nant la taille des portions supplémentaires et d’une présentation encore plus soignée.»

Miser sur l’innovationLe vieillissement de la population et l’aug-mentation du nombre d’octogénaires et de

nonagénaires ont un impact non seulement sur les besoins en matière de soins à domi-cile, mais entraînent également une évolu-tion du groupe proprement dit. Les seniors d’aujourd’hui et de demain n’ont plus rien à voir avec ceux de la décennie précédente. Le prochain contingent a exploré le monde, est familiarisé avec la technologie et a gran-di dans une période d’abondance. Dans la vision d’Armonea, le secteur des maisons de repos et de soins doit suivre la tendance et évoluer en permanence. C’est pourquoi le

groupe mise fortement sur l’innovation, tou-jours en partant de la recherche de solutions privilégiant l’amélioration de la qualité de vie.Ainsi, il a breveté en Belgique une méthode scientifique d’observation permettant de décrire le comportement des personnes dé-mentes, sous le nom de Dementia Care Map-ping. Ces données permettent d’élaborer des parcours d’amélioration. En modifiant parfois de petites choses, sur la base de l’observation scientifique, il est possible de rendre les per-sonnes démentes plus paisibles.

Un autre projet qui vient de se terminer (un partenariat entre la maison de repos et de soins De Wyngaert, le Centre de Gastrologie de Leuven et l’hôpital universitaire de Gand), s’est penché sur les possibilités de renforce-ment et d’amélioration du goût afin de lut-ter notamment contre la malnutrition des seniors. Le projet a permis de constater une augmentation significative de la satisfaction vis-à-vis des repas et une diminution consi-dérable de malnutrition.

Dosage individuel des médicaments et Family App La filale Care Solutions commercialise quant à elle des solutions logicielles de soins. Une tablette adaptée et une nouvelle applica-tion, la Family App, ont récemment été tes-tées dans la maison de repos et de soins de Wommelgem. L’application, destinée à permettre une meilleure communication entre soignants et famille, s’avère particu-lièrement prometteuse. Elle permet au per-sonnel soignant de transmettre, en cochant tout simplement une case dans le dossier de soins électronique, certaines informations aux membres de la famille qui restent ainsi

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parfaitement au courant de ce qui se passe dans le centre et n’ont donc plus de souci à se faire au sujet de l’état de santé de leur père ou mère. Les invitations à des activités et d’autres informations pratiques peuvent également être partagées de cette manière.Pharma Care, autre filiale, est une pharma-cie qui assure depuis 2008 la distribution des médicaments individuels, de manière à prévenir le risque d’erreurs et le gaspillage de médicaments. Les prescriptions sont traitées sous forme numérique et partiellement mé-canique pour prendre la forme de portions individuelles emballées sous vide.

Profiter de la vie avant toutArmonea adhère à une vision à long terme qui, comme on l’a vu plus haut, se fonde sur quatre piliers. Ann Viaene: «Nous voulons briser le tabou qui entoure la vieillesse et les maisons de repos et de soins, et faire en sorte que tant les résidents que les membres du personnel soient fiers de ce qu’ils sont et font. Dans notre ‘livre du bonheur’, que nous avons créé l’an dernier pour notre 35ème an-niversaire, nous nous efforçons de montrer que tout n’est pas sombre, mais qu’on peut au contraire profiter de la vie à tout âge. Par une approche personnelle et flexible, nos collaborateurs veillent à ce que les résidents puissent continuer à mener une vie agréable et de qualité. Par exemple, nous mettons un point d’honneur à servir des repas savoureux et frais. Nos cuistots mettent un maximum de plats locaux au menu. Le matin, les rési-dents peuvent dormir plus longtemps s’ils le souhaitent. Bref, loin de nous concentrer uniquement sur les soins, nous sommes aus-si attentifs à la qualité de la vie. Des enquêtes de satisfaction annuelles nous permettent de détecter les éventuelles lacunes. Les der-niers chiffres démontrent que globalement,

89% de tous les résidents sont satisfaits à très satisfaits, mais que les résidences-services ont un score légèrement moins élevé (88%). Nous allons chercher les explications et solu-tions possibles. Peut-être n’y a-t-il pas encore de cuisine chaude, à moins que le nombre de plats ne soit limité ou qu’il n’y ait pas assez de flexibilité?

Réfléchir à temps est payantPour Ann Viaene et Kristel Goffin, la satisfac-tion est également liée à un choix conscient. «Les personnes ont du mal à imaginer un avenir dans lequel elles seront moins mobiles et auront davantage besoin de soins. Par conséquent, elles sont peu enclines à réflé-chir à cet avenir et à parler avec leurs enfants ou autres proches des solutions de résidence et de soins qui auront leur préférence une dizaine d’années plus tard. Souvent, s’il arrive quelque chose, elles devront se contenter de ce qui est libre et disponible. Malheureuse-ment, la satisfaction n’est trop souvent pas au rendez-vous. Au contraire, si l’on examine les solutions de soins à l’avance, en récoltant les informations nécessaires et en organisant tout avec ses enfants, on fait un choix positif avec, à la clé, 90% de chances que la satis-faction soit bien plus élevée. Car toutes les

études internationales, ainsi que l’enquête que nous avons nous-même commanditée l’an dernier auprès d’un nombre représenta-tif de personnes de toutes les tranches d’âge, démontrent que l’âge et le bonheur ne sont pas antinomiques, au contraire. Même parmi les plus de 80 ans, qui sont souvent victimes de problèmes physiques ou autres, les sondés affirmant être heureux sont plus nombreux que parmi les 18-30 ans. Dans de nombreux cas, le déménagement vers une maison de repos et de soins ou une autre résidence entraîne aussi une amélioration de la situa-tion, car la personne concernée y bénéficier de programmes de kinésithérapie ou autres adaptés et a plus de contacts sociaux.» (Par Colette Demil et Staf Bellens - Photos: Armonea)

_____________________ www.armonea.be

04. A côté du centre de repos et de soins Larenshof à Laarne se trouvent 29 appartements de résidence-services dont la superficie va de 40 à 46 mètres carrés et qui dis-posent d’une terrasse ou d’un jardinet. Chaque chambre y est équipée d’un système d’appel d’urgence.

05. Vue sur la salle de kiné et ergothérapie dans la maison de repos et de soins Hemelrijck in Mol. Depuis peu, un jardin spécialement aménagé où les résidents peuvent prendre l’air a été aménagé dans le service fermé accueil-lant les personnes démentes.

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Le 26 septembre 2015 marquera le début d’une nouvelle ère dans le monde du chauffage. La Directive européenne Ecodesign va rabattre les cartes dans le secteur. Les appareils et systèmes de chauffage devront être labellisés. Avec ses nouvelles chaudières ERP Ready et sa nouvelle gamme de système de ventilation, Buderus entend garder son avance dans la technologie des systèmes. Soyez de ceux pour qui Ecodesign sera une opportunité de business ! Nous vous fi xons rendez-vous sur le stand

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Un concept de soins durable et contemporain pour l’Est du littoral

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GE En 1993, les hôpitaux Reine Fabiola (Blankenberge) et Notre-Dame (Knokke-Heist)

fusionnaient sous la coupole de l’asbl Gezondheidzorg Oostkust. Aujourd’hui, les deux établissements (qui fonctionnaient déjà sous la dénomination d’asbl AZ Zeno) sont aussi

physiquement rassemblés sur le nouveau campus portant le même nom. L’hôpital pratique une communication interne et externe pénétrée du souci de la qualité, où l’humanité et le contact personnel sont clés.

Le site choisi pour l’AZ Zeno est une vaste friche non loin de la gare de Knokke, qui sera bientôt facilement accessible par l’autoroute A11 actuellement en construction et qui re-liera Bruges à Knokke. La moitié environ du site sera bâtie, avec la possibilité de dévelop-per un campus de soins plus vaste à terme. Le nouvel hôpital, qui comptera environ 330 lits agréés, sera un immeuble fonctionnel d’une qualité architecturale exceptionnelle. Le concept est signé TV AAPROG - BOECKX. - BURO II & ARCHI+I. L’entrepreneur pour le gros oeuvre est CEI-De Meyer. D’ici l’été, le gros oeuvre fermé, y compris menuiseries de stabilité et extérieures, devra être parachevé. Les lots finition et techniques commence-ront après les congés de la construction.

Un projet entièrement anorganiqueLe choix conceptuel des architectes s’est por-té sur un projet entièrement anorganique intégrant quantité de diagonales et d’arcs. L’immeuble dégage une impression d’ou-verture. Le rez-de-chaussée, par exemple, consiste en un volume entièrement vitré. Outre l’accueil et les admissions, il héberge-ra également un auditorium, des salles de réunion, une cafétéria, une cantine et une

boutique. Les services médico-techniques ainsi que les urgences se trouvent sous ce bloc du rez-de-chaussée. Dans celui-ci, et à côté, des pieux bien visibles supportent un volume suspendu de trois étages ainsi qu’un étage technique. Chaque pieu est surmonté d’anneaux d’acier au-dessus desquels sont posées des poutres en béton, qui supportent à leur tour un autre pieu sur lequel sont po-sées deux autres poutres en béton. Les fe-nêtres des chambres des patients s’étendent sur toute la largeur de la chambre, en vue de privilégier au maximum l’éclairage naturel.

Caractère durable Ingenium s’est chargé de l’étude de tout l’équipement technique de l’immeuble. Le début de ce projet et la désignation des ar-chitectes datent de 2007, quand la modéli-sation des données du bâtiment (BIM) n’en était qu’à ses balbutiements. «Sur la base des plans bidimensionnels des architectes, Ingenium a créé un rendu 3D dans Revit, explique Bram Schietgat, ingénieur et expert en hôpitaux chez Ingenium. «Nous avons choisi d’appliquer des mesures durables et permettant d’économiser l’énergie sans rien lâcher par rapport aux exigences élevées en

matière de confort. L’immeuble ne dépassera pas K35, sa consommation énergétique n’ex-cèdera pas 80% de la consommation d’un hôpital moderne, et il couvrira 30% de ses besoins énergétiques de façon autonome.»

Un immeuble énergétique séparéCompte tenu de la superficie disponible, et concernant l’aspect ‘chaleur’, les porteurs du projet ont opté pour un immeuble énergé-tique séparé. A la base, la chaleur est fournie par un champ de stockage de l’énergie en puits de forage. Sous le parking, 250 puits de 100 mètres de profondeur ont été forés pour assurer le chauffage basse température de l’hôpital, avec en complément une chaudière à biomasse et un système de cogénération secondé par des chaudières à gaz à conden-sation. La chaudière à biomasse, la cogéné-ration et le champ de stockage contribuent à assurer une production d’énergie durable. Avec le WKK, la chaudière à biomasse ga-rantit un chauffage à haute température en hiver, mais aussi l’eau chaude sanitaire. En assurant le chauffage (lorsqu’il fait froid) et le refroidissement (lorsqu’il fait chaud), le champ de stockage maintient un confort de vie suffisant dans les chambres des patients,

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qui disposent d’une climatisation de plafond à réglage individuel.

Un concept architectural ambitieuxVoici quelques années qu’Ingenium modé-lise tous les projets d’hôpitaux en 3D afin de garantir d’emblée la meilleure coordination possible entre tous les éléments architectu-raux et techniques. «Cette méthode simplifie l’exécution sur le chantier. De très nombreux problèmes potentiels sont détectés et réso-lus à l’avance. Le modèle 3D est aussi utilisé pour effectuer des simulations sur le plan de l’énergie et du confort afin de rendre l’hôpital aussi durable que possible. L’innovation ne se limite pas à trois dimensions: le temps consti-tue le ‘quatrième élément’ du BIM, ce qui per-met de planifier les travaux et de visualiser l’évolution du chantier. Le suivi des coûts (en temps réel) crée la cinquième dimension. Sa-chant que le modèle BIM contient une base de données de tous les éléments techniques et spatiaux, le programme d’entretien est défini en fonction, ce qui confère au modèle une sixième dimension. «Dans ce projet, le principal défi consiste à intégrer le mieux possible énergie, confort, fiabilité et sécurité dans un concept architectural ambitieux. En utilisant Revit et le BIM, nous avons brillam-ment relevé le défi», conclut Bram Schietgat. «Dans l’avenir, avec la multiplication des équipes de construction, le coordinateur BIM jouera un rôle de plus en plus important. Un partenaire distinct qui coordonnera le pro-cessus BIM tant au nom du maître d’ouvrage, de l’architecte, des bureaux d’étude que d’autres parties prenantes.» (Par Philip Declercq - Photos Ingenium)

_____________________ www.ingenium.be

«Le principal défi consiste à intégrer le mieux possible énergie, confort, fiabilité et sécurité dans un concept architectural ambitieux.» Bram Schietgat

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Tour de force à l’AZ Jan Palfijn

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GE Les travaux d’infrastructure draconiens doivent parfois être réalisés avec beaucoup de

prudence. En particulier, les établissements de soins de santé ont des exigences sécuritaires spécifiques. Si, de plus, le fonctionnement de l’hôpital doit être garanti, le travail devient

plus complexe pour tous les intervenants. L’AZ Jan Palfijn, Arch&Teco Engineering, Cordeel, VMA et EEG ont réussi ce tour de force.

Expansion de l’AZ Jan PalfijnAZ Jan Palfijn est une institution renommée à Gand et ses environs. Déjà au moyen-âge, les malades et nécessiteux y étaient trai-tés. Avec un total de 526 lits, l’AZ est un des grands centres médicaux de la région. Le grand campus de l’AZ, entre Dunantlaan et Watersportbaan, est toutefois en extension depuis un certain temps. Le terme ‘extension’ n’est, en fait, pas correct dans la mesure où, sur le site existant, une véritable reconstruc-tion a été entreprise. Chaque département a été complètement rénové. Deux nouveaux étages techniques ont été ajoutés au des-sus des huit étages existants et les cours in-térieures ont été couvertes pour augmenter l’espace utile. Comme l’installation électrique était vétuste et avait subi des adaptations diverses au cours du temps, la décision a été prise de réaliser un renouvellement complet. Cette entreprise a été confrontée à un obs-tacle de taille: l’hôpital est resté continuelle-ment en fonctionnement durant les travaux, y compris les services critiques comme le quartier d’opérations et le service d’urgences. Pour chaque décision prise, toutes les consé-quences possibles devaient être envisagées avec prudence.

Une boucle de haute tension, trois nouveaux et six anciens transformateurs L’AZ Jan Palfijn possède maintenant une ligne haute tension en forme de boucle qui couvre le campus. Cette haute tension est ramenée à la tension d’utilisation par des transforma-teurs de 630kVA. Un nouveau transformateur a été placé dans le bâtiment des cuisines pour alimenter toute l’installation de celles-ci et d’autre part, deux nouveaux transforma-

teurs ont été installés au dernier étage. Ces derniers devront fournir l’énergie pour toute la nouvelle installation technique comme le HVAC, la production d’eau chaude et de va-peur, les gaz médicaux. Les nouveaux trans-formateurs sont de la gamme Minera et sont associés à des cellules MT SM6. Dans les caves, les six anciens transformateurs qui avaient été récemment renouvelés ont été réutilisés. In-dépendamment de l’alimentation standard, les services critiques nécessitent une alimen-

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tation protégée contre les coupures de cou-rant. En cas de défaut du réseau électrique, une installation avec générateur de secours et UPS prend le relais pour maintenir les élé-ments vitaux.

CanalisLes six transformateurs existants sont raccor-dés au Tableau Général Basse Tension (TGBT) de Schneider Electric. De là, quatre canalisa-tions électriques rigides Canalis KTA de 1000A montent vers les étages. Chaque service est ensuite relié à cette alimentation par l’inter-médiaire d’un tableau de distribution de type Prisma G. Ces tableaux contiennent, entre autres, un disjoncteur de puissance Compact NSX, une commande de circuit électrique Acti 9 pour la répartition locale. Grâce aux différents transformateurs et aux multiples canalisations rigides, la redondance est as-surée ainsi que la garantie de continuité du service en cas de problème dans l’installation électrique.

La distribution BT avec de l’équipement de Schneider Electric Pour avoir une vue précise de l’ensemble de l’installation électrique, les différents tableaux électriques (TGBT et tableaux de distribution) sont équipés de compteurs d’énergie PM710. Ces appareils surveillent et analysent la consommation électrique et communiquent par le protocole ModBus les données mesu-rées vers le système global de gestion des

bâtiments de l’hôpital. L’installation électrique peut ainsi être gérée et contrôlée à distance, sans devoir se déplacer sur le site.

Espaces S3Dans les services critiques comme le quartier opératoire, des normes supplémentaires sont d’application. Ces départements sont classés S3, ce qui a des répercutions sur la fiabilité et la sécurité de l’installation électrique. Dans une telle zone S3, un réseau IT local est créé par l’utilisation de transformateurs d’isole-ment. L’avantage essentiel d’un réseau IT est que, lors d’un premier défaut, l’installation électrique ne déclenche pas. Une alarme so-nore est alors générée pour démarrer la dé-tection de la cause du défaut. Si entre-temps un deuxième défaut apparaît, l’installation

est alors déclenchée par l’intermédiaire du disjoncteur de puissance.

La répartition des travaux Dans un projet de cette ampleur, avec un dé-lai de réalisation limité à deux ans, un nombre important d’entreprises ont été amenées à collaborer dans un temps très court. Un plan-ning serré et une organisation en différentes phases ont permis de maintenir la continuité de fonctionnement de l’AZ. Des travaux de maintenance inhabituels utilisant des câbles temporaires ont garanti l’utilisation des ins-tallations existantes. La réalisation, très com-plexe étant donné la modernisation de toute l’installation technique, a nécessité un ca-lendrier et une communication hors norme. Le grand défi a été de trouver une solution technique pour placer la nouvelle installa-tion à côté de l’ancienne et de pouvoir les faire fonctionner simultanément. Comme les transformateurs existants ne pouvaient pas être surchargés, la balance de puissance lors des changements de configuration de la ré-partition électrique était très délicate. Grâce à une collaboration intense entre l’AZ Jan Palfi-jn, le bureau d’études Arch&Teco Engineering et les entreprises électriques VMA et EEG, les médecins, le personnel soignant et surtout les patients disposent actuellement d’une installation moderne et fiable qui répond à tous les besoins d’une institution de soins de santé à la page.

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Micropolluants et écotoxicologie

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R L’homme injecte toujours plus de matières nouvelles dans l’environnement. En même temps, les progrès techniques sont tels qu’on en découvre toujours plus. En outre, on s’aperçoit que les micropolluants ont un impact plus important sur l’environnement qu’on

ne le pensait. Les autorités réagissent avec des règlements de plus en plus stricts. Plus à ce sujet avec Prof. dr. Ronny Blust, du département biologie de l’UA (Université Anvers).

Joke Schauvliege était présente l’an passé au congrès Aquaflanders à Louvain. La ministre flamande de l’environnement a cité trois dé-fis que doivent relever les compagnies des eaux. Le premier est que de plus en plus de micropolluants, tels que des médicaments, se retrouvent dans l’environnement. Prof. Ronny Blust, du département biologie de l’UA: «Les macropolluants tels que l’azote et le phosphore se retrouvent en concentration relativement élevée, parfois jusqu’à des mil-ligrammes par litre. Les micropolluants par contre se présentent en concentrations rela-tivement faibles: des microgrammes par litre, ou moins. On en a déjà recensé des milliers dans l’eau. Quelques exemples de groupes importants de micropolluants: les métaux lourds, les hydrocarbures polyaromatiques, les hydrocarbures halogénés, les solvants, les tensio-actifs, les insecticides, les herbicides, les fongicides, les médicaments, les cosmé-tiques,… »

Schéma de décision: P,B,TLes écotoxicologues font appel à un sché-ma de décision qui leur permet de juger de l’impact d’un micropolluant. Tout se résume à trois lettres, P,T,B. Ronny Blust: «P signifie Per-sistance: plus celle-ci est élevée, plus la ma-tière est décomposable. Exemples de micro-

polluants très persistants: les métaux, DDT, et les PCB. Lors du développement d’un produit, on réfléchit de plus en plus sur la manière de le rendre le moins persistant possible, et donc plus biodégradable. Une telle approche per-met de réduire sensiblement les problèmes. B signifie Bioaccumulation: paramètre qui favo-rise l’absorption et le stockage de la matière dans les tissus des organismes. Finalement T signifie Toxicité. C’est ce paramètre qui consti-tue le plus grand problème».

Multiples effets«Les micropolluants», continue Ronny Blust, «peuvent être actifs de diverses manières dans un organisme (p.ex. algue, escargot, poisson,…). Quelques exemples: le ralentis-sement des systèmes de transport et d’en-zymes dans le corps, formation de radicaux d’oxygène et apparition de dégâts d’oxyda-tion, dégâts au matériel génétique, perturba-tion de la régulation du système nerveux et du système hormonal, ralentissement de la régénération des tissus, perturbations de la production d’énergie dans les cellules de l’or-ganisme,… Ronny Blust donne quelques ex-plications sur le dérèglement hormonal. Les micropolluants qui conduisent à une telle perturbation endocrine sont par exemple les PCB, les phtalates, le bisphénol A- dans les

plastiques-, le nonylphénol… «Un exemple classique, par exemple, d’une matière qui perturbe la gestion des hormones est tri-butylétain», explique-t-il. Cette matière a été longtemps utilisée comme anticolmatant sur les chantiers navals pour empêcher que les algues, les moules ne s’accrochent à la coque des navires, la rendant ainsi moins lisse. Dans les années 70, il est devenu clair que le tri-butylétain perturbe la régulation hormonale, notamment de la pourpre petite pierre. Des populations entières de ce petit animal ma-rin ont alors disparu».

Le poisson zèbre est utilisé dans les tests sur les effets de développement précoce et de différenciation

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Les produits pharmaceutiques De date récente, on se focalise également sur les produits pharmaceutiques. Ronny Blust: « Il n’y a qu’à citer les moyens anticoncep-tionnels, les antibiotiques, les calmants, que l’on retrouve dans les eaux de surface par l’intermédiaire des toilettes. De tels produits ont été développés pour avoir un effet sur l’homme et parfois sur d’autres organismes. Il se peut, qu’à long terme ils aient des consé-quences sur la vie aquatique, et donc sur tout l’écosystème, y compris l’homme. On connait certains composés ayant un effet hormonal féminisant sur les poissons et autres animaux supérieurs. Il est apparu que certains antibio-tiques modifient la composition microbienne de l’eau. Dans la recherche des effets, nous ne devons pas considérer seulement ceux des composés particuliers individuellement, mais aussi ceux qui apparaissent dans des combinaisons de divers micropolluants. Les normes actuelles sont d’ailleurs basées en grande partie sur des études écotoxiques de composés individuels; la réalité est quelque peu plus complexe, étant donné la présence simultanée de plusieurs composés… ».

DéfisIl y a encore de nombreux défis concernant les micropolluants, dont celui de connaître précisément l’effet des combinaisons. Mais dans beaucoup d’autres cas, on ne connaît même pas encore suffisamment les effets nuisibles des composés individuels. Les concentrations dans l’environnement n’en sont pas toujours très claires non plus. Mais il y a plus. Ronny Blust: «Il y a des micropol-luants qui sont plus solubles dans les graisses que dans l’eau. Les PCB et les dioxines sont des exemples classiques. Lorsque de tels composés se retrouvent dans l’eau, ils au-ront tendance à s’accrocher à des particules, qui finiront par sédimenter. Ils séjournent parfois longtemps au fond, et se retrouvent progressivement dans l’eau et dans la chaîne alimentaire. Il apparait toujours des métaux lourds à partir du fond. Ce sont des exemples de pollution historique. Un exemple: les na-noparticules, dont la structure est inférieure à un dixième de micromètre. On les retrouve dans un nombre toujours croissant de pro-

duits: des crèmes solaires aux textiles et aux catalyseurs».

Règlementation Les autorités s’efforcent d’endiguer le pro-blème des micropolluants. Ronny Blust: «Il y a la directive cadre européenne de l’eau. C’est un cadre directeur pour l’amélioration de la qualité des eaux souterraines, de surface et des côtes maritimes. L’objectif initial était que tous les états membres de l’UE aient une bonne qualité écologique de l’eau en 2015. Mais l’objectif n’est pas tenable et demande un effort soutenu à long terme».La directive cadre comporte une liste priori-taire de 45 composés (ou groupes de com-posés) nuisibles à l’environnement. On pré-pare également une ‘Watch-list ‘ avec des composés qui méritent une attention parti-culière, par un monitoring plus intense. Il est plus que probable qu’à terme, il y aura des obligations légales pour garder la concentra-tion de ces composés à un niveau plus bas que actuellement. Cette Watch-list comporte notamment le diclofenac (un analgésique) et les hormones 17alpha-ethinyl estradiol (EE2, semi-synthétique) et 17 beta oestradiol.Autre cadre régulateur constituant une bar-rière contre la progression de la pollution par micropolluants: le programme de re-

cherche européen «REACH». Ronny Blust: REACH signifie Registration, Evaluation and Authorisation of Chemicals. Dans ce cadre, les producteurs sont invités à constituer un dossier d’enregistrement pour tous les com-posés chimiques produits à plus d’une tonne par an. Le dossier comporte des données sur la sécurité, y compris sur l’écotoxicité du produit. Les composés présentant un haut risque doivent disparaître progressivement et doivent être remplacés», conclut-il. (Par Koen Vandepopuliere)

Exemples de micropolluants

CATEGORIE EXEMPLES

Antibiotiques (homme/animal) Trimethoprime, erytromycine, lincomycine, sulfamethaxozol

Analgésiques, anti-inflammatoire Codeïne, ibuprofen, acetaminophen (plus connu comme parace-tamol), acide acétylsalicylique (populairement aspirine), diclofenac, phenoprophen

Psychiatrie Diazepam

Beta bloquant Metoprolol, propanolol, timolol

Produits de contraste (rayons X) Iopromide, iopamidol, diatrizoate

Stéroïdes et hormones Oestradiol, oestron, oestriol, di-ethylstilbestrol (DES)

Soins personnels, parfums, crèmes solaires

Nitro, odorants musqués polycycliques et macrocycliques

Antiseptiques Triclosan, chlorofen

Tensio-actifs (p.ex. savons et métabolites)

Alkylphenoloxylates, 4-nonylphenol, 4-octophenol, alkylphenolcar-boxylates

Agent ignifuge PBDE (diphenylesters polybromés), tétrabromobisphénol A, C10-C13chloroalcanes, tri (2-chloroethyl) phosphate

Additifs industriels et agents Agent chélatant (EDTA), aromatische sulfonaten

Additifs d’essence Dialkylethers, methyl-t-butylesters (MTBE)

Dans la recherche écotoxicologique on utilise souvent la puce d’eau (Photo © Public Library of Science journal.pbio.0030253.g001)

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DÉSINFECTION DE L’EAU POTABLE PAR L’EAU MÊME

AVANTAGES

Production du désinfectant sur site à base d’eau dosage dans la conduite d’eau aucune adjonction de substances (dangereuses) coût d’énergie et coût opérationnel très bas capacité de 1 gr jusqu’à 100 gr/h de chlore libre lutte contre le biofilm dans les conduites traitement pour l’eau froide et chaude protection contre la legionella (certifié) plug and play design Gestion sur distance par Newtec entièrement autonome

Newtec Water Systems SA | Industriepark Noord, Zandvoortstraat, 5 2800 Mechelen BELGIUM | 0032 15 28 84 10 | www.newtecwatersystems.eu

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Combattre la légionellose sans ajout de produits chimiques

Newtec Water Systems a été créé en 2009 pour reprendre les activités d’Ecodis. Avec nt-BlueBox et le système e-dis,

l’entreprise malinoise offre deux solutions performantes. L’une permet de produire l’agent désinfectant et de le doser dans la canalisation, l’autre uniquement de le produire dans la canalisation.

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REcodis, depuis lors en liquidation, se profilait à l’époque comme le leader belge du marché de la désinfection de l’eau sanitaire dans le secteur des soins, surtout grâce à un système de désinfection contre la légionellose certi-fié. «Newtec a poursuivi le développement», explique l’administrateur, Dirk Esselens. «Le contrôle de la légionellose et du biofilm, la climatisation et la désinfection de l’eau sa-nitaire et potable s’effectuent sans produits chimiques. Newtec propose deux solutions qui fonctionnent de manière entièrement autonome et sans substances dangereuses. Leur coût énergétique et de fonctionnement

est réduit, et leur capacité va de 1 gramme à 100 kilos par heure.» La solution nt-Blue-box, de conception plug & play, permet de produire le désinfectant par dosage dans la canalisation d’eau. Elle est notamment ap-pliquée par les CHU de Bruxelles et de Liège. ‘BlueBox’ permet la génération sur site de chlore libre. «Le recours à l’électrolyse, qui n’implique aucun produits chimiques, per-met de produire un mélange de chlore libre, et notamment des radicaux chlorés», pour-suit Dirk Esselens. «Dans le système e-dis, la désinfection a lieu sur site - la production s’ef-fectue dans la canalisation - sur la base d’une

désinfection à flux partiel, qui produit éga-lement du chlore libre. Le système est une sorte de gardien, les effets du chlore libre se prolongeant dans les canalisations. Les di-verses étapes du processus de désinfection - mesure, dosage et contrôle - sont intégrées dans cette unité compacte. Parmi les utilisa-teurs qui ont adopté cette solution figurent l’hôpital universitaire de Leuven, l’hôpital Imelda de Bonheiden, le CH de Mouscron et nombre de CSR.» (Par Philip Declercq)

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L’extension de l’hôpital Klina bénéficie de ce qui se fait de mieux en matière de traitement de l’eau

Situé à Brasschaat, l’hôpital Klina (Cliniques d’Anvers-Nord) cherche en permanence à assurer des soins de qualité à ses patients. Avec plus de 40 disciplines médicales, 1425

collaborateurs, 100 bénévoles et 160 médecins indépendants, c’est la plus grande unité de soins du nord d’Anvers. Depuis son ouverture, voici une quinzaine d’années, l’établissement travaille en étroite collaboration avec BWT Belgium pour les appareils de traitement de l’eau.

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L’hôpital Klina est né de la fusion des hôpi-taux Saint-Luc (Ekeren), Saint-Joseph (Ca-pellen) et Vésale (Brasschaat). Grâce à une récente collaboration avec ‘de Mick’ dans la même commune, le nombre de lits reconnus s’enrichira bientôt de quelque 120 lits de re-validation et SP.

Tendance: des adoucisseurs d’eau aux appareils à osmose inversée«L’abandon des adoucisseurs au profit des appareils à osmose inversée (RO) est une tendance claire qui se dégage dans le trai-tement de l’eau depuis quelques années», explique Luc Vanden Eynden (responsable du service technique de l’hôpital Klina). «Di-verses activités - de la vaisselle jusqu’à la sté-rilisation centrale, en passant par l’autoclave - consommaient jadis de l’eau décalcarisée; aujourd’hui, il s’agit d’eau RO. Suite à l’exten-sion de notre capacité, notre consommation d’eau augmente chaque année. Plusieurs rai-sons expliquent ce phénomène. Ainsi, nous disposons depuis peu de deux salles de gé-riatrie, et le service de dialyse s’est agrandi. La température de l’eau est également un para-mètre important: partout dans l’hôpital, elle

doit être d’au moins 55°C au point de prélè-vement pour prévenir tout risque d’appari-tion de la légionellose. Le principal avantage de notre partenariat avec BWT Belgium est que nous avons un seul interlocuteur pour l’adoucissement, l’omose inversée mais aussi la stérilisation UV.

Ce qui se fait de mieux en matière d’osmose inverséeL’hôpital Klina a fait installer récemment par BWT quelques nouveaux appareils très per-formants pour le traitement de l’eau. Pour la décalcarisation, la construction neuve s’est dotée à l’époque du RONDOMAT 6 de BWT. Étant donné l’augmentation de capacité, ce dispositif a été récemment remplacé par un RONDOMAT DUO 10 d’une capacité de 10.000 litres d’eau par heure. Il n’est pas im-possible qu’il soit rejoint par un deuxième appareil identique dans un avenir prévisible, afin d’assurer la redondance. Le contrôle per-manent de la dureté (résiduelle) de l’eau et celui du bon fonctionnement des installa-tions d’adoucissement est assuré par le BWT Testomat. Hugo Verbist van BWT Belgium ajoute: «Pour sa stérilisation centrale, l’hôpital

Klina utilisait jadis deux appareils PROFIL RO de BWT classiques (modèle 4 et 5). L’installa-tion récente du PERMAQ Pico 70 de BWT lui permet d’accéder à ce que la technologie a de mieux à offrir. Enfin, les stérilisateurs UV BEWADES-EU veillent à la désinfection de l’eau froide sanitaire. Cette solution de BWT garantit l’éradication immédiate des bacté-ries et virus, entre autres.

Entretien semestrielL’entretien semestriel est assuré par le ser-vice après-vente de BWT Belgium, notam-ment pour la qualité de l’installation RO. La vérification du PERMAQ Pico 70 permet de veiller à ce que la citerne intermédiaire soit suffisamment remplie pour ne pas tomber à court de vapeur. Un raccordement des deux installations à osmose inversée est envisagé. Parmi les autres projets récents dans le sec-teur des soins, BWT s’est notamment occu-pée du traitement de l’eau dans les hôpitaux Notre-Dame (Gand), Saint-Joseph (Bornem), Jan Palfijn (Gand) et Delta à Roulers-Menin. (Par Philip Declercq - Photos: jumppicture)

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Rondomat Duo S - Adoucisseur

Pour les gros consommateurs en quête d’un adoucisseur fi able qui ne soit pas uniquement performant mais aussi économe, BWT propose le nouveau Rondomat Duo S.

Cet appareil compact tient compte de la survenance de brefs moments de pointe dans la consommation quotidienne d’eau sanitaire et de plus longues périodes de constance dans les besoins d’eau adoucie. L’appareil se compose de deux colonnes d’adoucissement dont une fonctionne tandis que l’autre régénère ou est en position stand-by.

Aucun autre adoucisseur d’eau ne consomme moins de sel et d’eau de rinçage que le nouveau Rondomat Duo S. La désinfection automatique de la résine à chaque régénération offre davantage une plus-value hygiénique.

La commande du Rondomat Duo S est simple et s’effectue sur un écran tactile. Il permet aussi de contrôler entre autres les débits et le profi l de consommation des dernières 24 heures.

BWT Belgium nv - Leuvensesteenweg 633 - 1930 Zaventem - 02/758.03.10 - www.bwt.be

s’effectue sur un écran tactile. Il permet aussi de contrôler entre autres les débits et le profi l de consommation des dernières 24 heures.

BWT Belgium nv - Leuvensesteenweg 633 - 1930 Zaventem - 02/758.03.10 - www.bwt.be

Filtration - adoucissement - neutralisation du calcaire- osmose inverse - sterilisation UV

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Le nouveau rinçage hygiénique bannit les produits chimiquesA côté des systèmes de

canalisations et des systèmes sanitaires,

Geberit propose des solutions pour plusieurs thématiques sanitaires. L’hygiène des systèmes d’eau potable est un des piliers de base de ce spécialiste, surtout dans le secteur des soins. «Pour le nettoyage des canalisations d’alimentation, Geberit a opté pour des solutions non-chimiques et lance un rinçage hygiénique amélioré», explique Hans Leen de Geberit.

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Même en Allemagne par exemple, un pays où les canalisations d’alimentation en acier inoxydable sont monnaie courante, la légio-nellose contamine encore 30.000 personnes par an. En Région Flamande, un arrêté minis-tériel de 2002 émet des recommandations relatives aux Meilleures Techniques dispo-nibles en la matière. Chaque concepteur et installateur de canalisations d’eau potable est censé s’y conformer. L’arrêté reprend une série de règles de conception et d’ins-tallation destinées à minimiser le nombre de contaminations par la légionellose. La tem-pérature des canalisations d’eau potable doit faire l’objet d’une surveillance permanente. La température de l’eau froide ne peut dé-

passer 25°C en aucun point de l’installation d’eau potable, et celle de l’eau chaude doit être de plus de 55°C. Autre règle de base: l’eau potable ne peut pas stagner dans les canalisations. Les hôpitaux et les maisons de repos et de soins font partie des environne-ments à haut risque, et les contrôles (échan-tillons) des services de la Santé publique se son multipliés ces dernières années.

La législation sur la légionellose est souvent mal interprétéeDans les hôpitaux, la législation sur la légio-nellose provoque de fréquents malentendus. Exemple: elle n’impose pas de désinfection thermique quotidienne. Une désinfection thermique des canalisations d’eau chaude implique que l’eau s’écoule pendant au moins 4 minutes à 70°C à tous les points de prélèvement raccordés. Les meilleures tech-niques prescrivent cependant de porter une fois par jour les réservoirs à 60°C, mais il n’est pas rare que l’on porte les deux à 70°C. Bien que les systèmes de canalisations Geberit ré-sistent à des désinfections thermiques à 70°C répétées, il faut éviter systématiquement de combiner désinfection chimique et ther-

mique des canalisations d’eau potable. Au besoin, les canalisations d’eau froide peuvent être désinfectées chimiquement. Pour au-tant, la désinfection (qu’elle soit chimique ou thermique) reste un pis-aller et ne supprime pas la cause du problème. Plusieurs solu-tions partent du principe de la désinfection chimique permanente. A l’instar du Minis-tère allemand de l’Environnement (entre autres), Geberit estime que cette solution n’est pas durable. Les effets des désinfectants chimiques sur la santé des consommateurs à long terme ne sont pas suffisamment connus, et il existe un risque d’endommager des éléments de l’installation d’eau potable. La désinfection chimique de l’eau froide peut par exemple accélérer la corrosion des cana-lisations. Lorsqu’elle est suivie d’un rinçage air-eau, la désinfection chimique limitée dans le temps est une méthode permettant de maîtriser les pics de contamination.

Doser le dioxyde de chloreDes recherches ont permis de consta-ter qu’ajouter du dioxyde de chlore à une concentration maximale de 0,2 mg/l fait pas-ser tant la légionellose que la Pseudomonas

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aeruginosa à un état ‘VBNC’ (viable but not culturable - viable mais non cultivable). De ce fait, le biofilm se développe plus lentement et les bactéries se trouvent en état de repos avec un métabolisme ralenti, ce qui permet de contrôler le biofilm. Les sous-produits de la réaction sont inoffensifs, pour autant que la dose maximale soit respectée. Le dioxyde de chlore est fabriqué dans un appareil spécial, à partir de chlorite de sodium et d’acide chlo-rhydrique, puis injecté dans le circuit d’eau au moyen d’une pompe doseuse à commande électronique. En faible concentration, le pro-duit est inoffensif pour les composants des installations actuelles, et maintient un risque de corrosion minimale. Enfin, il permet de surveiller en permanence - et en ligne - la concentration de dioxyde de chlore. Cette mesure doit rester limitée dans le temps, et mieux vaut en avertir les résidents.

Geberit met en oeuvre les meilleures techniques Hans Leen, Product Manager chez Geberit: «Une installation d’eau potable doit avant tout être conforme aux meilleures tech-niques (écoulement complet et contrôle des températures). En cas de problèmes, on pourra - sur le court terme - désinfecter l’eau chaude à l’aide d’eau à 70°C. Selon les meilleures techniques, l’eau froide peut faire l’objet d’une désinfection chimique. Si l’on choisit d’utiliser un traitement chimique bref (maximum 12 heures), l’eau sera impropre à la consommation humaine pendant ce laps de temps. Si l’on opte pour un traitement chimique de longue durée mais toujours limité dans le temps, il faudra adapter les concentrations, car la potabilité de l’eau doit toujours assurée pendant le traitement. Pour conseiller et épauler les bureaux d’études en techniques pour ce type de projets de trai-

tement de l’eau, Geberit emploie une ving-taine de conseillers projets et techniques itinérants. «Dans les nouveaux projets hos-pitaliers qui se profilent, nous constatons, à l’aide de questions ciblées que nous posons à nos collaborateurs, que l’intérêt vis-à-vis de la problématique de l’approvisionnement en eau potable augmente aussi dans notre groupe-cible. De plus, l’expertise du groupe Geberit dans notre société-mère suisse est également présente», explique Hans Leen.

Nouveau rinçage hygiéniqueLe rinçage hygiénique fait partie de l’assor-timent de Geberit depuis un certain temps déjà. A partir d’avril 2015, le nouveau rinçage hygiénique remplacera la solution existante. «Le principe est simple: le rinçage hygié-nique permet un prélèvement automatisé de l’eau, ce qui garantit son rafraîchissement. Le rinçage hygiénique de Geberit produit de l’eau potable sans ajout d’additifs chimiques. Pour les concepteurs de projets de soins, il est important de prévoir un rinçage hygié-nique aux extrémités des canalisations de distribution d’eau potable. Ceci implique que la canalisation d’eau passant dans le couloir, à tel ou tel étage de l’hôpital qui se trouve en amont de ce point, sera rincée automatique-ment», assure Hans Leen.

Autonome ou intégré à GBSJusqu’à présent, les canalisations n’étaient rincées qu’à intervalles réguliers. La logis-

tique de commande du nouveau rinçage hygiénique de Geberit a été entièrement repensée et peut être équipée en option de capteurs de débit et de température. Les canalisations peuvent donc être rincées en fonction de la température de l’eau ou du volume de l’écoulement. Le nouveau rin-çage hygiénique est entièrement autonome ou s’intègre de façon transparente dans un système de gestion des bâtiments. Deux variantes (à un ou deux raccordements) ont été commercialisées. Le système n’utilise pas d’additifs chimiques. (Par Philip Declercq)

_______________________ www.geberit.be

Souci du détail Geberit est réputée pour son souci du détail. Ainsi, les trois grandes familles de canalisations d’alimentation Mepla, Mapress et Pushfit sont équipées de bouchons hygiéniques qui empêchent la poussière ou la saleté de pénétrer dans les canalisations avant l’installa-tion. Les raccordements d’alimentation du rinçage hygiénique Geberit peuvent aussi être équipés d’adaptateurs hygié-niques MeplaFix, des raccords filetés amovibles ne nécessitant pas de maté-riel d’étanchéité et fixés à la main.

Volumetric flow rate sensorTemperature sensor

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Les Pays-Pas s’attaquent aux médicaments

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R Quand il s’agit de l’eau, les Pays-Bas figurent parmi les meilleurs au monde. Les chercheurs de notre pays voisin ont entrepris actuellement la lutte contre les micropolluants. Il existe plusieurs projets visant à faire baisser la quantité de médicaments dans l’eau. Charbon

actif, techniques avancées d’oxydation, osmose inverse, nouvelles populations de bactéries, blocs wc au charbon actif, service biodégradable, matériel d’hôpital biodégradable,… les idées ne manquent pas.

Les méthodes d’analyse chimique se per-fectionnent sans cesse, et révèlent de plus en plus de micropolluants. Il s’agit de subs-tances qui polluent l’eau et qui s’y trouvent en concentrations très faibles. Les produits pharmaceutiques en constituent une caté-gorie importante: antibiotiques, produits de contraste pour l’imagerie, analgésiques, et beaucoup d’autres encore. Herman Evenblij, collaborateur stratégique au Nederlandse Waterschap Groot Salland: « Nous utilisons beaucoup de médicaments. Le vieillissement y contribue beaucoup. Lorsque nous allons à la toilette, les médicaments ou leurs produits dégradés se retrouvent, par les égouts, dans les stations d’épuration, qui en éliminent une part. Une autre fraction se retrouve cepen-dant dans les eaux de surface. Comme les

médicaments ont été développés pour avoir un effet sur des organismes vivants, ils en ont quand ils se retrouvent dans les rivières. Quelques exemples. Certains antidépressifs qui se retrouvent dans l’eau ont pour effet de faire nager les écrevisses vers la lumière, et non vers l’ombre, et de ce fait, elles sont plus vite victimes de prédateurs. Certains médicaments ont des effets sur les bran-chies des poissons. Beaucoup d’hormones féminines se retrouvent dans l’eau par l’inter-médiaire des pilules contraceptives, et fémi-nisent les poissons mâles. Il y a des effets à beaucoup de niveaux: bactéries, poissons,…Une fraction des médicaments se retrouve également dans l’eau potable. Il s’agit de très faibles quantités en moyenne, même si la menace de quantités étonnement grandes

est bien là. Ainsi aux Pays-Bas il existe un ré-servoir d’eau potable partiellement rempli avec de l’eau épurée provenant du bassin de la Meuse. En période sèche cela représente même la moitié. Dans ce cas, la quantité de médicaments augmente sensiblement. En outre, il n’y a pas que les médicaments qui ont des effets sur les organismes vivants, mais aussi leurs produits dégradés ».

IsalakliniekDe plus en plus de voix s’élèvent pour récla-mer la diminution du nombre de produits pharmaceutiques dans les eaux de surface. « Actuellement, dans les effluents des sta-tions d’épuration, on trouve plus de 100 microgrammes de médicaments par litre », précise Herman Evenblij. Des techniques

Quantité de substances éliminées: <20% 20-80% >80%

BRM (bioréacteur à membrane) 13 13 21

Ozone (à l’exclusion de l’étape charbon actif ) 1 1 – 6 18 – 27

UV (à l’exclusion de l’étape charbon actif ) 3 – 11 16 – 20 2 – 3

OI (Osmose inverse) (à l’exclusion de l’étape charbon actif )

- - 30

CA (Charbon actif ) - - 49

Gauche: Tableau 1

Droite: Une des ins-tallations avancées d’épuration traitait l’eau à l’ozone.

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avancées d’élimination permettent de ré-duire cette quantité. Le projet ‘PILLS’ avait pour objectif de déterminer la manière de procéder. Six partenaires de pays européens y ont participé. Le projet s’est étalé de sep-tembre 2007 à décembre 2012, et a béné-ficié d’un budget de 8 millions d’euros. Les partenaires du projet étaient d’avis que des mesures prises à la source, là où la concen-tration de produits pharmaceutiques est la plus élevée, devaient être les plus efficientes. C’est la raison pour laquelle les tests ont été effectués dans une clinique: l’Isalakliniek à Zwolle aux Pays-Bas. A cet endroit, 15.000 litres d’eau par heure en provenance des toilettes et des éviers se retrouvent dans les égouts. Ils contiennent les résidus de 10.000 kilos de produits pharmaceutiques utilisés annuellement par la clinique. C’était une des premières installations d’Europe où l’on a tenté d’éliminer les médicaments dans des circonstances réelles et à grande échelle.

L’installation existante« Dans le cadre du projet de recherche PILLS, le Waterschap (Institution de l’eau) a construit une station d’épuration des eaux usées de la Isalakliniek », explique Herman Evenblij. La première étape est un filtrage grossier qui élimine de l’eau plâtres, ban-dages, chiffons de nettoyage, etc. Un com-pacteur introduit ces déchets dans des sacs en plastique. L’eau quelque peu épurée de cette manière passe ensuite dans un filtre à plus fines mailles. L’effluent se retrouve ensuite dans un bioréacteur à membrane. Il s’agit d’un système à boues activées au-quel sont couplées quelques grandes co-lonnes verticales équipées de membranes dont les dimensions des pores ne sont que de 30 nanomètres. L’effluent qui en sort ne contient plus de matières en suspension, rien que des polluants dissous (albumines, adn,..). Le bioréacteur élimine également une fraction des produits pharmaceutiques:

Prévenir vaut mieux que…Eliminer les produits pharmaceutiques dans les eaux usées est une chose. Veiller à ce qu’ils n’y soient pas en est une autre. Ir. Evenblij: « Réussir cela, est pour l’instant notre préoccupation. Une de nos idées à ce sujet est le petit bloc wc contenant du charbon actif. Les médicaments y sont absorbés, et une installation d’épuration aux boues ac-tivées élimine promptement le charbon actif contenant des médicaments. Une autre option est le papier de toilette contenant du charbon actif. Les substances très nocives peuvent être évitées en laissant uriner les personnes, après traitement, dans un sac prévu à cet effet contenant un gel qui se solidifie au contact de l’urine. Ce serait par exemple une option pour les personnes à qui on a administré des produits de contraste. Si ces personnes urinent deux fois dans un tel sac, 90% des produits de contraste ne se retrouvent pas dans les eaux usées ».

Actuellement il y a plus de 100 microgrammes de médicaments par litre dans les effluents des stations d’épuration.

dont 21 étaient présents dans l’effluent en concentrations inférieures de 80 à 100%, 13 en concentrations inférieures de 20 à 80%, et 10 dont la concentration était inférieure de 20%. Au total, le bioréacteur à membrane a déversé 15 kg de produits pharmaceutiques dans les égouts par l’intermédiaire de l’ef-fluent.

Quatre fois étapes avancéesA cette installation, Herman Evenblij et ses collègues ont couplé quatre installations d’épuration avancés. Le premier était une filtration au charbon actif. Le deuxième trai-

Nombre de substances éliminées pour plus

de 80% - mesures par analyse chimique

Tests ecotoxicologiques Les valeurs supérieures à 100 = pas de souci à se faire

Microtox (un test sur les microorganismes

PAM(test sur les algues

Antibiotiques (pas de résidus)

BRM (Bioréacteur à membrane) 21 35 <20 <75

BRM (Bioréacteur à membrane)+ charbon actif

49 50 30 >266

Ozone (à l’exclusion de l’étape charbon actif

18- 27 <65 <150 >266

UV ( à l’exclusion de l’étape charbon actif

2 – 3 <65 <65 <100

OI (Osmose inverse (à l’exclusion de l’étape charbon actif )

30 <65 >167 >266

CA (Charbon actif ) 49 >85 >167 >266

Tableau 2

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Non mesurable, mais toxiqueHerman Evenblij affirme que les ana-lyses chimiques de l’effluent ont mon-tré qu’après l’étape du charbon actif la quantité de médicaments dans l’eau est descendue sous le seuil de détec-tion. Mais il a également fait faire des tests écotoxicoloques.Il s’agit de recherches de laboratoire sur les effets des substances toxiques sur les organismes vivants. « Nous avons mis l’eau en contact avec des algues et des œufs de poisson », explique le responsable. « Nous avons constaté qu’après l’étape du seul charbon ac-tif, l’eau présentait toujours des effets écotoxiques, même dans le cas où les quantités de produits pharmaceu-tiques étaient tellement faibles qu’on ne pouvait plus les détecter par analyse chimique! L’effet est peut-être dû à une combinaison de résidus dans l’eau. Il est en outre possible que les composés dé-gradés des produits pharmaceutiques soient plus dangereux que les produits eux-mêmes. Quoiqu’il en soit, c’est la première fois qu’une recherche avait mis en évidence cet effet ».

tait l’eau à l’ozone, qui passait ensuite encore dans un filtre au charbon actif. Le troisième traitait l’eau au moyen de rayonnements UV (ultraviolet) et H2O2 (peroxyde d’hy-drogène). La quatrième installation de test finalement épurait l’eau par une technique membranaire, l’osmose inverse.

Pierre d’achoppement: les coûtsLes résultats des tests pour les divers ef-fluents sont donnés dans les tableaux 1 et 2. Tout semble beau. Chaque technique cependant à ses manquements. Ainsi, il

faut beaucoup d’énergie pour produire de l’ozone, pour presser l’eau à travers des pores de petites dimensions. Les lampes UV consomment beaucoup d’électricité. « Le peroxyde d’hydrogène est en réalité un vecteur d’énergie. », affirme Herman Even-blij. Pour ce qui est de l’osmose inverse, il y a un défi supplémentaire: il faut se débar-rasser du concentrat (substances éliminées de l’eau). Herman Evenblij admet: « Les coûts constituent le volet le plus lourd. Un procédé d’épuration moyen coûte entre 50 et 60 eurocents le mètre cube; un système

qui élimine les médicaments est de 5 à 6 fois plus cher ». Les coûts précis sont repris dans le tableau 3.

Hôpitaux… ou nonEn plus des coûts, il y a d’autres soucis. Her-man Evenblij: « Au début nous pensions que les hôpitaux étaient une source importante de produits pharmaceutiques. Mais cela

Ci-dessous: Tableau 3

€/m3 BRM BRM + CA BRM + ozone + CA BRM+UV/H202 +AC

Investissement 3,25 3,35 3,5 3,65

Coûts variables 1,4 1,8 1,8 1,9

Coût total 4,65 4,95 5,35 5,55

Dessus: PILLS a testé une installation à membrane.

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LE « PHARMAFILTER »Il n’est pas simple d’éliminer les médicaments de l’eau. Mais, Herman Evenblij souligne un concept osé au Reinier de Graaf Gasthuis à Delft. L’élimination y est une réussite, et encore de manière neutre sur le plan budgétaire. « Tout a commencé lorsqu’il fallait agrandir », dit-il. « Pour ce faire, on avait besoin d’un ascenseur supplémentaire pour transpor-ter les patients, porter la vaisselle utilisée au lave-vaiselle. Pourquoi ne pas rendre tout le plus biodégradable possible, les assiettes, les couverts, les vases de nuit… et mettre tout à l’égout? Une entreprise a pris la balle au bond et a relevé le défi ». Finalement il en est sorti un concept comportant quatre étapes. La première implique le personnel des départements qui est chargé de jeter tous les déchets solides de l’hôpital dans un broyeur: les vases de nuit biodégradables, la vaiselle, les cathéters,… Ce flux de déchet est ensuite mélangé avec un tas d’autres. Il y a l’embarras du choix, car 17 flux ont été définis à l’hôpital. La bouillie de déchets formée de cette manière accompagne les eaux usées de l’hôpital à la station d’épuration, où tout est traité. Les boues sont fermentées, produisant du biogaz qui couvre 60 à 75% des besoins énergétiques de la station d’épu-ration. Finalement, il ne subsiste que 10% des matières organiques rassemblées dans les divers départements. Ces 10 pourcents peuvent être recyclés, ou incinérés pour produire de l’énergie. L’effluent liquide résiduel n’est pas seulement épuré par les bactéries, mais aussi par l’ozone et le charbon actif. Les fractions de médicament encore présentes sont également décomposées. L’eau résultante serait de la qualité eau potable.La conclusion est que l’hôpital fait des économies d’eau et en produits de nettoyage puisque beaucoup de matériel ne doit plus passer par la vaisselle. La fermentation réduit la quantité de déchets résiduels et une partie des déchets typiques des hôpitaux. Fina-lement, beaucoup de résidus de médicaments se retrouvent dans les eaux de surface. N’oublions pas les avantages logistiques: les infirmiers perdent moins de temps à placer le matériel dans les ascenseurs, à laver,… Il reste plus de temps pour le patient. Divers autres hôpitaux du pays et à l’étranger, ont fait connaître leur intérêt pour un tel système. Voilà qui promet.

semble être moins le cas que nous ne le pen-sions. Quatre-vingt à nonante pour cents de ces substances proviennent des ménages, et ‘seulement’ 10 à 20 % des hôpitaux. Se pose donc la question: les coûts valent-ils les bé-néfices qu’on en tire? La discussion fait inter-venir que nos systèmes avancés d’épuration excluent à 100% les bactéries vivantes dans l’effluent. Il se fait que les hôpitaux sont des lieux où plus qu’ailleurs on retrouve des bac-téries multirésistantes: elles sont insensibles à nombre d’antibiotiques. C’est un facteur qui plaide pour un tel système.

L’avenirLe projet PILLS demande des recherches supplémentaires. Herman Evenblij: « Nous nous efforçons de réduire les coûts des ins-tallations avancées. Par exemple en réduisant la consommation d’énergie. Il semble égale-ment que les boues activées du bioréacteur à membrane contiennent une population particulière de bactéries, qui se sont adap-tées aux eaux usées contenant de nombreux produits pharmaceutiques. Wageningen Universiteit s’est lancé dans une recherche vi-sant à déterminer s’il est possible de manipu-ler les bactéries pour qu’elles épurent mieux les effluents ». (Par Koen Vandepopuliere)

__________________________ www.wgs.nl Une cuve de boues activées (à gauche) et un filtre à charbon actif (à droite) ont été installés au Isalakliniek à Zwolle.

L’installation PILLS était une des premières en Europe ayant pour objectif d’éliminer les médicaments dans l’eau dans les conditions réelles et à grande échelle.

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La biotechnologie peut contribuer à décomplexifier le secteur

Depuis fin 2014, WVT Industries, qui fabrique des produits de nettoyage industriels, est aussi le distributeur exclusif du Canadien Innu-Science pour le Benelux. Innu-Science dispose d’une vaste base de données indépendante en matière de produits de nettoyage

à base de biotechnologie et d’ingrédients naturels. Aujourd’hui, une gamme de produits de nettoyage institutionnels a vu le jour après quinze ans de recherche et développement.

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Créée en 1996 à Aartselaar, WVT Industries possède des filiales à Singapour, Barcelone et Lille et est active dans 18 pays. «Notre partenaire canadien Innu-Science a déve-loppé une gamme de produits détergents et désodorisants à base de biotechnologie et d’ingrédients extraits de la nature. Étant donné que la législation relative au segment des produits de nettoyage se fait de plus en plus stricte, nous avons commercialisé une gamme adaptée», explique Sasha Hens de WVT Industries.

Biotechnologie high techL’action des nettoyants chimiques tradition-nels cesse dès que le produit chimique est saturé. Dans les produits biotechnologiques, en plus de la substance tensio-active, l’effet est obtenu grâce aux extraits de fermenta-tion et au fonctionnement résiduel des bac-téries. «Les produits d’Innu-Science sont non seulement naturels, mais aussi écorespon-sables, sûrs et durables. C’est par exemple le cas de ‘bio action 3’, un nettoyant et dé-graissant toutes surfaces, ‘bio kleen smell’, un produit qui nettoie toutes les surfaces et sanitaires, ‘bio scrub’, un détartrant et dé-tergent sanitaire, ou encore le désodorisant

‘bio smell plus’ qui élimine les odeurs d’urine en quelques minutes. Deux pulvérisations suffisent pour résoudre le problème», pour-suit Sasha Hens.

Trois composantsLes produits d’Innu-Science intègrent trois composants. Comme tout détergent, ils contiennent des substances tensio-actives. Celles-ci brisent la tension de surface afin que la saleté puisse former une émulsion avec le nettoyant. Les produits utilisent uni-quement des tensio-actifs végétaux et des substances très rapidement biodégradables. Ils contiennent aussi des extraits de fermen-tation ou enzymes. Il ne s’agit pas d’orga-nismes vivants, mais de protéines complexes produites par des bactéries et qui sont donc incapables de se reproduire ou de dégra-der des déchets. Les enzymes vont unique-ment accélérer le processus de dégradation assumé par les bactéries en décomposant des molécules complexes en dérivés plus simples. Un produit à base d’enzymes n’a donc besoin que de la moitié des matériaux. Enfin, les bactéries d’Innu-Science sont 100% naturelles, sûres et inoffensives. Elles n’ont pas été génétiquement modifiées. Dans nos

produits, elles ‘absorbent’ en quelque sorte les déchets et réduisent leur quantité dans l’environnement. Les bactéries consomment aussi des phosphates, ammoniacs et nitrates et améliorent donc la qualité de l’eau dans les lacs, rivières etc.

RéférencesParmi les références à l’étranger, citons no-tamment le Centre Hospitalier Universitaire de Québec (CHUQ) et l’Hôpital Privé Nord Parisien (HPNP) au Canada, ainsi que le Goo-dmayes Hospital Ilford au Royaume-Uni. «De-puis peu, un projet pilote est également en cours en Belgique, dans une maison de repos et de soins de la Province d’Anvers», conclut Sasha Hens. (Par Philip Declercq)

___________________ www.innu-science.eu

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Bosch fournit des solutions intégrées pour les grandes puissances

REPO

RTA

GE Quand il s’agit de

techniques de chauffe, on connaît Bosch

principalement par ses marques Buderus et Junkers. Mais grâce à une politique intelligente de rachats, le groupe a également acquis un solide savoir-faire en matière de systèmes industriels et utilitaires, par exemple pour les établissements de soins. Ainsi, Bosch est en mesure de vendre sous son propre logo des solutions intégrées couvrant techniques, concept et régulation.

Chaudières industriellesLa division Bosch Industriekessel, spéciali-sée en chaudières à eau chaude et vapeur de grande puissance, a ses origines dans la firme Loos qui, à un moment donné, pou-vait se targuer d’une expérience plus que centenaire dans la fabrication de chaudières de ce type. Cette expertise est dorénavant intégrée dans le groupe Bosch. La gamme comprend entre autres la série Unimat UT-L pour applications calorifères à l’eau chaude (jusque 110°C). La puissance s’échelonne de 650 kW à 19,2 MW. Ces chaudières peuvent fonctionner à température de retour réduite (à partir de 50°C) et avec une différence de température de 50 K en régime. Sa flexibili-té en fait une chaudière idéale pour charges

de pointe. Pour les températures plus éle-vées (jusque 190°C), Bosch propose la série UT-M (pression nominale 16 bar). Ces chau-dières peuvent alimenter des systèmes à eau chaude haute pression, avec des puissances allant de 750 kW à 19,2 MW. Les deux sé-ries bénéficient d’un concept à trois tirages, ce qui garantit un rendement élevé. Elles peuvent, si le client le désire, être combinées avec un condenseur en aval, fournissant ainsi un gain calorique supplémentaire. Les chaudières de la série UT-H sont égale-ment à trois tirages mais résistent à des tem-pératures et des pressions encore plus éle-vées. La température maximale vaut 240°C, pour une pression nominale de 30 bar. La

gamme des puissances s’échelonne de 820 kW à 18,3 MW. Et pour les exigences les plus sévères, il y a la série UT-HZ. Ces chaudières disposent d’un double foyer avec évacuation des gaz séparée. Les puissances vont de 13 à 38 MW, également pour des températures d’eau de 240°C et une pression nominale de 30 bar.

Concepts de chaufferieBosch ne se limite pas aux seules chaudières, mais livre aussi des dispositifs préassemblés avec armoires de commande, accessoires de sécurité, alimentation en carburant, etc. Le client n’est plus submergé par une masse de composants séparés, mais reçoit au contraire un système complètement intégré et réalisé sur mesure. Parmi les accessoires livrables, on retrouve entre autres des modules à récupé-ration de chaleur, des condenseurs en aval, des systèmes de traitement d’eau, bref tout ce qu’il faut pour assurer le bon fonctionne-ment d’une chaufferie moderne. Dans cette gamme de puissances, les chaudières re-quièrent des composants spécialisés tels que des pompes à régime régulé pour l’apport d’eau, des rampes à gaz ou, pour les carbu-

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DMP Electronics a fabriqué le tout premier robinetélectronique en 1978 et se concentre aujourd’hui encore principalement sur la technologie des robinets et distributeurs à activation électronique. Grâce à son savoir-faire et son envie de développer des solutions innovatrices et performantes pour économiser l’eau, l’énergie et le savon, DMP Electronics est considéré comme leader de son secteur.

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rants liquides, des pompes et dispositifs de surveillance pour la pression et la température du carburant. En matière d’électronique aussi, Bosch dispose d’un savoir-faire considé-rable. Les armoires de commande peuvent être réalisées sur mesure et, comme interface d’’emploi, il y a des tactiles conviviaux. Ces différents élé-ments communiquent entre eux via des systèmes à bus. En faisant appel à un fournisseur global tel que Bosch, on s’assure de la compatibilité totale du système acheté, sur base d’une logique de fonctionnement standar-disée.A chaque étape du projet, le concepteur et l’utilisateur peuvent comp-ter sur Bosch. Ceci va de l’assistance technique lors du concept jusqu’au choix et dimensionnement de l’installation, le tout dans le respect des exi-gences légales, un aspect dont l’impact ne cesse de grandir. Et citons aussi l’appui au montage et à la mise en service. Remarquons ici que même les chaudières de puissance considérable sont livrées préassemblées avec brûleurs, accessoires divers, socle, etc. Il suffit, pour ainsi dire, de les débal-ler et de les raccorder.

Techniques alternativesL’assortiment comprend aussi d’autres techniques telles que la cogénéra-tion, les pompes à chaleur, les grandes installations solaires thermiques, les centrales ORC, … Son expertise en qualité d’intégrateur de systèmes permet à Bosch de conseiller le client et de lui proposer la technique, ou combinaison de techniques, qui correspond le mieux à ses besoins et d’en assurer, ensuite, une intégration irréprochable.

Systèmes de cogénération efficientsPour les applications qui requièrent un apport constant de calories et d’électricité – par exemple dans les centres de soins – la cogénération s’impose. Dans une telle installation, l’électricité est produite par un mo-teur dont la chaleur est récupérée au profit du bâtiment. Le rendement global de cette ‘génération combinée’ de chaleur et d’électricité dépasse celui d’une génération séparée. Bosch propose une vaste gamme d’unités de cogénération à moteurs à gaz et puissances de 19 à 400 kW (électrique). Ces installations font ap-pel à des moteurs fiables, à entretien réduit. Elles se combinent aisément avec d’autres composants Bosch, notamment en matière de régulation commune. Ainsi, une installation de cogénération peut s’employer pour entrainer une pompe à chaleur qui, à son tour, prélèvera gratuitement des calories dans l’air ambiant pour une production écologique d’eau chaude sanitaire. Il faut aussi que la durée de fonctionnement soit suffisante pour pouvoir garantir la faisabilité économique d’une installation de cogénération. En fonction des besoins du projet, il s’agira de dimensionner correctement le rapport des puissances électrique/calorique. Ici aussi, Bosch est à même d’assister le concepteur. Si on dimensionne la cogénération en fonction du chauffage, on choisira généralement une puissance qui correspond à 10-20% de la demande de chaleur, ceci pour maximaliser la durée de fonctionnement. Pour les pointes de charge, il faut, bien sûr, prévoir un chauffage auxiliaire.

_____________________________________www.bosch-industrial.com

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A la pointe des projets clé sur porte pour les salles propres

Après ACB Airconditioning (Westerlo), son

entreprise de distribution active dans le chauffage et le refroidissement, le fondateur Stephen Aerts veut lancer une spinoff spécialisée dans les installations clé sur porte pour la technologie des salles propres. «Pour l’essentiel, cette nouvelle activité est une joint venture entre notre savoir-faire en HVAC d’une part et celui d’Eye-Tec et d’autres spécialistes pharma de l’autre», explique-t-il.

En 2003, Stephen Aerts créait à Westerlo la firme ACB Airconditioning. Cette entre-prise distribue notamment des solutions de chauffage et de refroidissement du fabricant italien Sital Klima à un réseau d’installateurs qui s’est développé au fil des années à tra-vers tout le pays. Voici quelques années, un installateur anversois que desservait Ste-phen Aerts lui a permis d’entrer en contact avec son client final, un laboratoire médical de la même région qui investissait notam-ment dans de nouvelles salles propres et de nouveaux groupes d’aération. Dans le passé, Aerts avait également été actif auprès d’un acteur bien connu sur le marché du traite-ment de l’air. Sachant que le projet de son client final concernait un environnement de

salle propre, l’installateur a eu recours, pour cette niche, à Stephen Aerts.

CréneauAvec un bureau d’étude, Aerts a dessiné l’in-tégralité du projet et cherché des partenaires pour suivre l’aspect administratif. «Pour le premier projet, nous avons été non seule-ment intégrateur, mais aussi transformateur de certains appareils. Aujourd’hui, ce labora-toire médical est entièrement opérationnel. C’est ainsi, en l’absence d’intégrateurs ‘com-plets’ dans cette niche de marché, qu’a mûri l’idée de créer pour ces projets une spinoff qui comblerait le vide au niveau du marché des soins», explique Stephen Aerts. Cette convergence d’éléments l’a renforcé dans la conviction que son propre know-how, allié à celui de certains partenaires de son réseau professionnel, pouvait apporter une valeur ajoutée pour les hôpitaux et les entreprises actives dans l’univers médical. «Il s’agissait notamment de la firme EYE-TEC, spécialisée dans l’appareillage de production pharma-ceutique, avec entre autres la surveillance des salles propres et les services connexes. Le point fort d’EYE-TEC, dirigée par Bram Keymolen (pharmacien industriel) et Gun-

ther Coenen (ingénieur) est que l’entreprise offre une combinaison unique d’aspects techniques et relatifs à la législation, avec en parallèle l’apport d’ACB Airconditioning, qui assure l’importation et la distribution des composants offrant la qualité requise, comme par exemple les unités de traitement de l’air de Komfovent. Le réseau peut éga-lement compter sur les connaissances d’un bureau d’études pour les techniques, l’exper-tise sur site d’un installateur de HVAC pour le placement des unités de traitement de l’air, ou encore d’un installateur spécialisé dans la construction de panneaux», poursuit Aerts.

ComplémentaritéDans ce type de projets, tous les partenaires jouent un rôle complémentaire. Aerts: «ACB Airconditioning assure l’importation et la vente de composants à l’installateur HVAC concerné, en ayant le choix parmi son ré-seau commercial de plus de 200 installateurs. Nous disposons en outre de notre propre atelier et d’un local de tests. En concerta-tion avec le bureau d’études, nous assurons l’étude du projet de salle propre. EYE-TEC est spécialisée dans l’intégration des systèmes de surveillance pour les salles propres. La

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firme possède d’ailleurs le savoir-faire né-cessaire au niveau des documents relatifs à la conception, l’installation et la qualité, in-dispensables pour valider le projet de salle propre.»

Pas besoin de soutien externeDivers produits et matériaux sont rassemblés pour élaborer une solution de salle propre, et intégrés par Sital Klima qui en fait un pro-jet clé sur porte. Sitel Klima dispose de CTS (Clean Technology Systems), un système de désinfection breveté basé sur les ions Oxy-gène négatifs. Un groupe d’aération peut ainsi être désinfecté lorsqu’il ne fonctionne pas. Certains autres fabricants utilisent des filtres HEPA dans ce but, mais CTS préfère re-courir à Bioxigen. Aerts explique l’action dé-sinfectante du système: «Les particules qui se développeraient dans la salle propre - sous forme de moisissures etc. - sont exterminées par l’apport d’ions Oxygène négatifs dans l’air. Ils se déposent sur tous les panneaux de la salle propre, alors que les autres solutions désinfectantes se limitent aux endroits où se trouvent des appareils. De plus, Bioxigen est une solution sans ozone. Selon EYE-TEC, Bioxigen assure le soutien requis pour amé-liorer la qualité de l’air, notamment dans les salles propres. EYE-TEC s’occupe notamment de la classification des locaux - à l’aide de mesures de l’air et des surfaces - et de tous les services de qualification et de validation. Par conséquent, nous n’avons pas besoin de soutien externe pour faire valider nos projets de salle propre.»

Projets clé sur porte«De cette manière, nous pouvons - en étroite collaboration avec Sital Klima comme inté-grateur total - offrir une solution clé sur porte à notre client», poursuit Stephen Aerts. «Bien entendu, ces projets ne passent pas toujours par les mêmes installateurs. Le concept en soi est fixe, mais certains partenaires sont interchangeables. Ainsi, les bureaux d’études et installateurs concernés pourront être par exemple liés à un projet, à une région ou à un

prix donné. Pour l’instant, nous nous concen-trons principalement sur les pharmacies des hôpitaux et les petits laboratoires médicaux. C’est dans le secteur pharmaceutique que les connaissances requises et la documen-tation destinée à la certification sont les plus strictes. Cela implique que nous soyons aussi en mesure, par exemple, de réaliser des pro-jets de salle propre dans le secteur alimen-taire où la certification est un peu moins sé-vère que pour les projets pharmaceutiques.» Aerts a donc l’intention de positionner sa spinoff comme une pionnière en matière d’installations clé sur porte dans le do-maine de la technologie des salles propres. «Dans un premier temps comme un acteur flexible proposant des solutions intégrales en matière de salles propres. Pour l’instant, notre pays ne compte aucun prestataire de solutions clé sur porte en tant que tel sur le marché du secteur hospitalier. Pour les hôpi-taux, nous pouvons éventuellement appor-ter une valeur ajoutée à terme, par exemple en ce qui concerne le montage des groupes HVAC», conclut Aerts.

Diviser par deux la durée du projet En principe, la durée totale d’un grand pro-jet de salle propre - depuis l’étude jusqu’à la validation complète des installations - est d’environ deux ans. «Avec nos solutions clé sur porte et notre manière de travailler, nous pouvons diviser cette période par deux. Il est toutefois essentiel que nous disposions au préalable de suffisamment d’informations concrètes sur la production spécifique que les salles propres accueilleront. Des données disponibles approximatives concernant la hauteur, le refroidissement et le chauffage ne suffisent pas. En principe, tout comme le bureau d’études concerné, nous serons de préférence impliqués en tant que partenaire à part entière dès la phase d’étude en début de projet», conclut Stephen Aerts. (Par Philip Declercq - Photos: ACB Airconditioning)

_______________________ www.eye-tec.eu

C’est dans le secteur pharmaceutique que les connais-sances et la documentation requises pour la certification sont les plus strictes.

Une unité de désinfection en hôpital

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De l’eau chaude sanitaire sur mesure pour les seniors du CSR Toermalien

Sur le site de l’ancien hôpital Saint-Jean (Genk), la silhouette du

campus bien-être du CPAS se dessine peu à peu. Le centre de soins résidentiels Toermalien est une des perles de ce nouveau site; cinq chaudières HeatMaster 85 TC (dont deux installées en cascade) du spécialiste du chauffage ACV y ont été installées.

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Sur ce vaste site, des projets de construction neuve et de rénovation pour les activités liées aux soins sont en cours de réalisation. Conçu par le bureau PSK Architectengroep (Saint-Trond), le projet de construction neuve du CSR Toermalien accueille 264 seniors. Pour fa-voriser le bien-être, les seniors résident dans de petites unités de 15 personnes. Toerma-lien offre divers types de soins: ambulatoires, séjours brefs et CSR.

Double cascadeCompte tenu de la structure du bâtiment et du nombre important de résidents, il a été décidé de répartir la production d’eau chaude sanitaire entre deux groupes de taille égale. Les deux chaufferies, situées à distance stratégique l’une de l’autre, contiennent chacune un double montage du HeatMaster 85 TC d’ACV, des chaudières

verticales débitant un important volume d’eau chaude primaire. Ce modèle dispose d’une cuve en acier inoxydable garantie 10 ans et combine un système spécial de ci-terne interne permettant d’éviter toute cor-rosion avec une longue durée de vie.

Appareils compacts, temps de charge réduitSevrien Keusters d’ACV Belgium: «ACV ne privilégie pas les solutions à grand volume car les applications tertiaires sont sujettes à de fréquents temps d’arrêt. Nous préférons développer des appareils compacts capables d’absorber facilement les pics de demande

grâce à un temps de charge réduit. Avec son volume relativement modeste, cette chau-dière est capable de porter 1700 litres d’eau à 40°C en dix minutes, et 6000 litres en 1 heure. Avec une capacité de 6000 litres, le temps de recharge est d’à peine 15 minutes.» A côté de la double cascade des HeatMaster 85 TC pour la consommation personnelle d’eau chaude sanitaire des résidents, une cinquième chau-dière du même type assure l’approvisionne-ment de la cuisine industrielle. C’est la firme Imtech qui s’est chargée de l’installation des cinq unités. (Par Philip Declercq)

________________________ www.acv.com

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La journée VTDV met en lumière «l’expérience totale du client bénéficiaire de soins»

Le 8 mai aura lieu le congrès annuel de la VTDV (association

flamande des chefs de services techniques des établissements de soins de santé) à Antwerp Expo. Cette 26ème édition sera consacrée au thème «Expérience totale de notre ‘client’: sommes-nous prêts?»

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La VTDV provient de l’univers hospita-lier, mais connaît depuis quelques années une augmentation exponentielle de ses membres issus du secteur des centres de soins résidentiels. L’an dernier, c’est la salle ‘De Soeverein’ (Lommel) qui accueillait le thème «L’architecte et l’ingénieur ‘in team’ avec le maître d’œuvre».

Antwerp ExpoLe congrès de la VTDV a lieu chaque année dans une province différente, et est d’ailleurs organisé par des administrateurs de cette province. Deux administrateurs externes veillent à l’encadrement général et logis-tique. Cette fois, c’est donc Anvers qui assure l’organisation. “Après le happening organisé en soirée à l’hôtel Ramada Plaza, deux inter-venants (noms pas encore connus à l’heure de la mise sous presse, ndlr) sont prévus le jour du congrès (8 mai): des professionnels complémentaires (monde universitaire - uti-lisateurs) bons orateurs. Dans le programme de l’après-midi, le Speakers Corner (voir plus loin) est un classique», explique Roger Alber-

tijn, organisateur du congrès. L’organisation flexible de la journée proprement dite, ain-si que du catering, permettent au visiteur d’aménager son temps comme il le souhaite entre la participation aux activités et la visite du salon. Cette fois, quelque 160 exposants et 25 sponsors seront présents. Établisse-ments de soins, fabricants, architectes et in-génieurs auront l’occasion de se rencontrer de manière informelle.

‘Sommes-nous prêts pour une expérience totale de notre client?’La grande majorité des membres de la VTDV participe aussi au salon professionnel ‘fermé’ organisé en même temps que le congrès. Les exposants se subdivisent en cinq grandes catégories: construction générale, HVAC et sanitaire, instrumentation médicale, élec-tronique, et enfin une cinquième catégorie constituée d’entreprises (prestataires) de services, telles que bureaux d’architecture et d’étude ou énergéticiens. Mais pourquoi par-ler de ‘client’ dans l’intitulé du congrès? «Du point de vue de nos résidents, patients ou utilisateurs, nos établissements incluent des éléments qui sont étrangers aux «actes, trai-tements et soins» et complètent de manière spécifique le ‘processus’ d’ensemble justifiant une admission ou une visite dans un établis-

sement de soins. Cet ensemble d’éléments constitue «l’expérience globale de notre client». Nous souhaitons dresser l’inventaire des éléments en question, et en évaluer l’im-pact pour le responsable technique et ses services», poursuit M. Claeys, vice-président de la VTDV.

Rencontres créativesCette fois encore, la VTDV donne aux expo-sants l’occasion de se rencontrer de manière créative. Chaque exposant a la possibilité de présenter un projet innovant avant le salon. Il faut cependant trois conditions: la solution ou le produit doit être applicable, nouveau et déjà commercialisé. Les huit entreprises nominées ont accès au Speakers Corner et peuvent présenter leur projet au secteur des soins dans un local séparé. Cette fois encore, un projet social situé dans la province organi-satrice bénéficiera d’une aide de 2500 euros. (Par Philip Declercq)

La 26ème journée VTDV aura lieu le 8 mai à Antwerp Expo, Jan van Rijswijcklaan 191 à Anvers. Accueil à partir de 8h30. Le pro-gramme officiel débutera à 9h40 pour se ter-miner à 20 h.

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A BN Klimatisatie, dont le siège social se trouve à Munsterbilzen, est le type d’entreprise dont rêvent nos politiciens: grâce à son activité de recherche et

développement ainsi qu’à un mode de pensée original, elle crée des solutions innovantes, de l’emploi, et participe au rayonnement international de notre économie du savoir. En février, lorsque la presse spécialisée a titré «l’invention limbourgeoise qui suscite un intérêt mondial dans la lutte contre Ebola» ou «ABN fournit de l’air stérile pour lutter contre Ebola», Techcare a bien naturellement tenu à interviewer son administrateur, Jo Nelissen.

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«ABN fournit de l’air stérile pour lutter contre Ebola»

Les faits: ABN Klimatisatie a créé avec une entreprise espagnole l’application Avon pour lutter contre Ebola et d’autres maladies infectieuses dangereuses. Avec Avon, ABN offre une solution permettant de contrôler à la fois la climatisation et la stérilité d’un envi-ronnement. L’intégration dans des hôpitaux de campagne, conteneurs, chambres hypo-bares etc. combine le refroidissement des environnements hospitalier à leur maintien en sous-pression et à leur approvisionne-ment en air stérile. «Tout est allé très vite», se souvient Jo Nelissen. «Nous avons présenté nos travaux au salon Arab Health de Dubaï, et dès la semaine suivante, la commande de notre partenaire espagnol était sur mon bu-reau. Il est donc clair que le marché attendait une entreprise capable de combiner la tech-nologie des salles propres avec un contrôle de la température et de l’humidité. Le fait que ce soit précisément le résultat des re-cherches d’ABN n’a rien d’étonnant puisque nous avons plus de seize années d’expé-

rience dans la climatisation et la technologie des salles propres.»La structure de l’entreprise reflète claire-ment les domaines dans lesquels ABN s’est développée: ABN Cooling & Heating (étude, installation, surveillance et service, avec une attention toute particulière pour le marché du retail), ABN Cleanroom Technology (créa-tion, réalisation et service de salles propres économes en énergie avec garantie sur la maîtrise des exigences processus imposées) et ABN Data & Process cooling (refroidisse-ments sécurisés et extrêmement économes en énergie sur mesure pour les processus de production).

Combiner plusieurs techniquesJo Nelissen: «Notre point fort, c’est le fait que combinions plusieurs techniques. Installa-teur conventionnel à la base, nous sommes devenus une entreprise innovante qui in-tègre son propre développement. Nous achetons ce qui existe (uniquement si la

qualité correspond à nos critères stricts, ce qui explique que nous travaillions entre autres avec les plus grandes marques telles que Daikin, Mitsubishi Electric, Toshiba, Mit-subishi Industry et Hitachi) et y ajoutons nos propres produits et développement pour créer une valeur ajoutée intéressante. A titre d’exemple, nous pouvons intégrer un GPS dans notre SmartControlBox afin que l’équipe d’intervention sache sur quelle unité intervenir. Cela peut paraître un peu inutile de prime abord, voire superflu dans notre pays, mais imaginez un terrain d’entreprise américain aussi grand qu’une ville belge moyenne, avec des centaines d’unités de re-froidissement. La possibilité d’identifier l’uni-té défaillante représente un gain de temps et donc une réduction des coûts. Nous pouvons également suivre nos installations à distance et sans fil, depuis les messages d’erreur jusqu’aux entretiens imminents: tout est réglé automatiquement au moyen d’al-gorithmes complexes.»

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Création conjointeABN mise beaucoup sur les solutions orien-tées clients, et pas du tout sur les ventes quantitatives. Dans l’entreprise, cela s’appelle la ‘création conjointe’. «Les clients ne sont pas des éléments passifs: nous les incitons à participer activement à l’innovation et l’amé-lioration en combinant interaction et points d’apprentissage. Nous créons ainsi une situa-tion où chacun s’y retrouve. Le client béné-ficie d’un service personnalisé qui répond parfaitement à ses besoins spécifiques, et nous améliorons systématiquement notre service tout en accumulant de nouvelles ex-périences et expertises.»

RapiditéA l’occasion des nombreux contacts avec les clients, Jo Nelissen a constaté qu’un aspect prenait de plus en plus d’importance: celui de la sécurité. L’utilisateur final est-il devenu plus nonchalant et néglige-t-il l’entretien de groupes d’aération essentiels, ou de nom-breuses entreprises sont-elles en difficulté au point de devoir économiser sur les coûts du service? «Quelles que soient les raisons, le délai de livraison de 8 semaines devient

de plus en plus souvent problématique. La plupart des installateurs se résignent à cette situation, mais ce n’est pas dans notre nature. Le service de recherche et développement a trouvé une solution qui se résume par un seul mot: ‘modulaire’. Grâce à un concept que nous avons breveté, le traitement de l’air (pulsion et extraction) est décentralisé. Le cœur de l’installation est notre propre unité de traitement de l’air de 1500 m3/h. Ces uni-tés peuvent être couplées de façon transpa-rente selon les besoins réels. Si la demande est de 6000 m3/h, nous connectons quatre unités qui sont prêtes dans notre entrepôt. Nous sommes ainsi en mesure de ramener à 8 jours le délai entre la commande et la livraison. Et en cas de réelle urgence, nous pouvons encore gagner quelques jours. Ce concept - génial dans sa simplicité - fait véritablement mouche, car il libère les res-ponsables techniques des hôpitaux, firmes pharmaceutiques, entreprises de traitement des aliments et laboratoires du risque d’inter-ruptions de production coûteuses en argent et en temps.»

«Mesurer, c’est savoir» est une des devises de Jo Nelissen, et il va très loin. Combien de fois la porte d’une salle propre est-elle ouverte? Pour le prix d’un capteur, la porte peut être entretenue à temps, par exemple pour rem-placer le joint d’étanchéité en caoutchouc. Depuis 2009, ABN installe en standard des ap-pareils mesurant la consommation d’énergie dans toutes les salles propres. «Grâce à nos mesures, nous avons découvert empirique-ment que nos unités de traitement de l’air consomment 20 à 30 fois moins d’énergie que les autres appareils. Avec notre concept, la pression maximale reste limitée à 100 Pa, alors qu’elle atteignait facilement 2000 Pa au-paravant. Grâce à cette économie, l’investis-sement s’amortit en 12 ou 13 mois à peine, après quoi l’installation est rentable mois après mois.» (Par Rudy Gunst)

Dans une prochaine édition de TechCare, nous accompagnerons Jo Nelissen pour un reportage à l’hôpital Virga Jesse (Hasselt).

_________________________ www.abn.be

Avec Avon, ABN offre une solution permettant de contrôler à la fois la climatisation et la stérilité d’un environnement.

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Confocus, reconnu comme organisme de formation par l’Autorité Fla-mande, proposera le 19 juin 2015 à l’ALM (Berchem) une journée d’étude sur le ‘Maintenance & facility management dans les hôpitaux: accrédita-tion, KPI & budget dans le cadre des marchés publics’. Sujets abordés en matinée: ‘Entretien préventif du matériel médical dans le trajet d’accrédi-tation – NIAZ’ par Ludo Meyers (Directeur Soins aux Patients, Hôpital Jes-sa), ‘JCI Accreditation: Building a Facility Maintenance Safety Culture’ par Koen D’hondt (Cadre Qualité et Sécurité des Patients, Hôpital Notre-Dame, Alost) et un cas d’étude pratique présenté par Henk Vincent (Directeur Dé-partement services facilitaires & Masterplan, Hôpital Alma & Facility Mana-ger 2014). Orateurs présents l’après-midi: Jan Flament (General Manager of Technical and Administrative Operations UZ Brussel) avec une présen-tation sur ‘l’utilisation tactique et stratégique des données dans le Facility Management’, suivie par ‘Budget et financement: quels goulets d’étran-glements vous réserve la législation sur les marchés publics?’ par Frederik Vandendriessche (Avocat Stibbe). L’organisation offre deux places aux membres de IFMA, qui pourront donc participer gratuitement à la journée d’étude. Pour plus d’infos, voir:

www.confocus.be/gezondheidszorg/maintenancefacility19062015

Journée d’étude Maintenance & Facility Management dans les hôpitaux: 19 juin à Berchem

Avec le réseau de capteurs intelligents d’Ascom et Dutch Domotics, le personnel peut faire moins de rondes, ce en surveillant les résidents à distance. Des capteurs discrets détectent le mouvement lorsqu’un résident sort du lit, et/ou lorsqu’une personne fait une chute ou erre. Les capteurs sont adaptés au profil du résident et à son environnement de vie.

www.ascom.be

Ascom: Réseau de capteurs intelligents

DEUREKA a ajouté une fonctionnalité à ses portes de douche: un bouton d’appel d’urgence avec éclairage led peut être intégré dans les profilés. Ainsi, les portes de douches offrent une solution esthétiquement parfaite avec une fonctionnalité et une sécurité exceptionnelle. Comme il s’agit d’un bouton en acier inoxydable, étanche à l’eau avec une très faible ten-sion de sécurité, la sécurité des patients est assurée. L’éclairage standard du bouton est rouge. Une fois que le patient appuie sur le bouton, le led devient bleu. Cette interaction apporte un grand réconfort au patient. Le bouton est compatible avec les systèmes de communication connus sur le marché.

www.deureka.be

DEUREKA intègre bouton d’appel d’urgence interactive

Le secteur des soins s’intéresse de plus en plus à KNX. La formation de base organisée par SBM Opleidingen apprend aux participants à réaliser et à programmer une installation selon la norme KNX. Après avoir réussi l’examen, ils reçoivent un certificat KNX et deviennent partenaire KNX. La formation combine la théorie et la pratique. Les personnes qui s’enregistrent reçoivent une licence ETS Lite gratuite, et celles qui réussissent obtiennent un bon de réduction pour une licence ETS Professional. La formation inclut des leçons inte-ractives avec des coffrets de démonstration; elle a lieu le soir après les heures de travail et peut être suivie à un rythme personnalisé moyennant des exercices adaptés. L’ETS5 est déjà utilisé.

www.sbmopleidingen.be

SBM Formations - Centre de formation KNX agréé

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La haute école VIVES lancera en septembre 2015 un tout nouveau baccalauréat en technologie des soins sur le campus de Courtrai. Il s’agit d’un cursus unique en Flandre pour lequel l’école vient d’obtenir une ac-créditation officielle.

La formation a été présentée par Boone International le 24 février sur le site du PRoF à Poperinge. «Le Consor-tium PRoF soutient pleinement cette initiative aussi indis-pensable qu’unique en Flandre en offrant des stages, en accueillant des professeurs externes et en recueillant des témoignages», explique Jan Van Hecke (Coordinateur du PRoF).

Programme et débouchésLe bachelier commence par une introduction à la santé et au bien-être, en examinant le fonctionnement des diverses organisations de soins et de bien-être d’un point de vue théorique, mais aussi en effectuant un stage d’initiation sur le terrain. C’est aussi durant ce stage qu’il réalisera ses pre-mières tâches pratiques.Il en profitera pour découvrir la technologie et le mana-gement d’entreprise, avant d’approfondir l’adaptation et le développement de produits pour les soins et le bien-être en participant à des projets et en se rendant dans des en-treprises et des salons.Pour l’épreuve du baccalauréat en dernière année, il devra élaborer un projet pour une entreprise. Il collaborera au dé-veloppement d’une solution créative permettant d’optimi-ser la technologie des soins à la mesure du client.Le diplôme peut notamment déboucher sur un emploi dans les entreprises technologiques, les établissements de soins, les centres de revalidation, les centres pour per-sonnes présentant un handicap, les centres de connais-sance et de recherche, les mutualités et compagnies d’assurance, les bureaux d’études pour techniques, les pouvoirs publics et les centres de services tels que CPAS ou boutiques de soins à domicile, et les hôpitaux.

www.vives.be

Cinq projets hospitaliers récents, situés au nord du pays (Eeklo, Lou-vain, Malines, Roulers et Edegem), témoignent du succès de l’alu-minium en tant que solution globale au service d’une architecture contemporaine. La combinaison de design et de technologie garan-tit un confort optimal, une haute efficience énergétique et des pro-jets à forte personnalité. Autant de domaines dans lesquels excellent les solutions aluminium. 50 ans après les premiers pas du fondateur Jan Reynaers sur le marché de la promotion immobilière - des châs-sis aluminium pour la clinique de Duffel -, Reynaers Aluminium est aujourd’hui bien implanté dans le secteur hospitalier belge.

www.reynaers.be

L’omniprésence de l’aluminium dans l’architecture hospitalière

VIVES lance une nouvelle formation en technologie des soins

Une bordure de toit signée Larson pour le nouveau centre administratif de Houthalen-Helchteren

Avec son nouveau centre administratif, Houtchalen-Helchteren ajoute un élément majeur à son patrimoine. En trois ans s’est construit, sur un terrain séparant le centre de Houthalen et l’ancien site minier, un bâtiment durable à l’architecture originale. Vink a ap-porté une importante contribution en phase finale. Pour les bords de la toiture, les décideurs du projet ont opté pour des cassettes sur mesure de Larson. Larson® PE est un panneau composite fait de deux tôles extérieures de 0,5 mm d’épaisseur (aluminium, acier inoxydable, cuivre ou étain) séparées par un noyau de polyéthy-lène basse densité. Ce noyau apporte au matériau planimétrie et légèreté. Larson® PE convient à la fois aux constructions neuves et aux projets de rénovation, pour des revêtements de façade ventilés, semi-ventilés ou étanches à l’air.

www.vink.be

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UNE ÉQUIPE DE PROFESSIONNELS PASSIONNÉS ENFILENT LEURS GANTS ET MONTENT SUR LE RING, CHAQUE JOUR...

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Pour créer un hôpital efficace, commencez par une infrastructure efficaceL’intégration de tous vos systèmes génère des économies et améliore les soins

Bénéficiez de l’expertise d’un spécialisteVous voulez concevoir un nouvel hôpital ou agrandir un hôpital existant, et la pression monte car vous voulez faire plus avec moins : créer un environnement qui réunisse qualité des soins, sécurité du patient et productivité du personnel tout en contrôlant les coûts et en éliminant le gaspillage. C’est un défi de taille. C’est celui que des établissements de soins du monde entier ont résolu avec les solutions d’infrastructures élaborées par Schneider Electric.

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