tazar n°134 - août 2012
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Le Mag des adosTRANSCRIPT
magLe
adosdes
Juillet 2012
Yellow PressToy
LoremxSoul Sindikate
Hors série
DOSSIER
power !Music
has got the
Ykson
Cimeries
Musique !Spécial
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Hors série
SOMMAIREC’est le moment d’ “AJIR“ !
Le bon pLan à réussir !pour vous aider
À travers son plan d’action «aJir» (agir pour la Jeunesse : insertion et réussite),
la province sud soutient les Jeunes de 12 À 26 ans en leur apportant des solutions
concrètes pour les aider À réussir leurs études ou leur formation.
// le GsmA (GRoupement du seRvICe mIlItAIRe AdApté)
Le GSMA est un partenariat ayant permis la création d‘une
formation adaptée aux besoins d‘une filière d‘avenir pour les
jeunes : la sylviculture. depuis juin dernier, 35 jeunes ont
déjà intégré ce cursus.
// l’éCole de lA 2e ChAnCe
Elle accueille des jeunes de 18 à 26 ans non qualifiés pour leur
donner les bases nécessaires à leur intégration professionnelle
et sociale. depuis fin 2010, 80 élèves ont pu suivre cette
formation.
// les InteRnAts d’exCellenCe
Ils permettent à des collégiens, des lycéens et étudiants
d‘origines modestes d‘étudier dans un environnement
favorable à leur réussite scolaire. 4 établissements ouverts et
120 élèves accueilllis.
Tout savoir sur les dispositifs aJir :
jeunes.nc ou province-sud.nc
vous Avez entRe
12 et 26 Ans ?
4 Édito Musicolore 6 Ykson, terriblement humain 10 Yellow Press Toy, Dandys rockers 14 Dossier Music has got the power 22 Toujours plus haut avec Laxklbox 24 Adrien, au cœur de la musique 26 Le Festi’Jeunes, c’est parti ! 33 Soul Sindikate, Planète reggae 36 CHAM-tez maintenant... 38 En répèt’ avec un big band 40 Cimeries, du métal au paradis 43 Loremx, la musique au shaker 46 Vivre de sa musique ? 48 Marion, accro au violoncelle 50 DJing « c’est choc ! » 52 Robinson des ondes
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Juillet 2012N •134Tazar - BP L1 - 98849 Nouméa Cedex • Tél. 25 81 22 - Édité à 25 000 exemplaires par la province SudDirecteur de la publication : Frédéric Garcia • Directeur de la rédaction : Jérôme PourtauConception : Rezo • Publicité : Rezo, tél. 28 63 01, courriel : [email protected] Impression : Artypo - Distribution : Totem - ISSN : 1298-9095 • Dépôt légal : CP 1885/98-L1 du 17/09/98
magLe
adosdes
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Hors série
SOMMAIRE
AVEC
LE CENTRE CULTUREL TJIBAOU
ngan jila, la maison des richesses.Pour plus d’informations :
Renseignements : 41 45 45 www.adck.nc [email protected]
AVAVECEC
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LIBERTÉ DE CULTURE(S)Concert
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Exposition
Si tu as moins de 18 ans,
étudiant(e) ou apprenti(e),
le centre culturel Tjibaou t’accueille
toute l’année pour
vivre le meilleur de la culture d’ici
et d’ailleurs en toute liberté ;-)
Entrée gratuite
Tarifs réduits
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neThéâtre
MusicoloreCeux qui disent qu’il n’y a rien à faire, voir ou entendre en Nouvelle-Calédonie sont de petits esprits obtus, car les Arts se portent plutôt bien dans notre beau pays. Ils se portent même haut et fort, à l’image du 5e d’entre eux : la musique.On ne compte plus les bars qui proposent des concerts, le nombre de petits groupes underground boutonneux qui font hurler Jacky, le voisin pénible habillé en survèt’ et qui écoute Adamo, les pédagogues de la musique qui ont leurs carnets pleins, les clips hebdomadaires qui démontrent aussi que les réalisateurs locaux suivent le rythme. Et même, chose incroyable à l’heure d’Internet et du téléchargement, la vente de CD locaux est plutôt en bonne santé. Bien que ce dernier point concerne plus particulièrement le kaneka, cela n’empêche pas les rockers, rappeurs, et autres jazzmen calédoniens de se retrouver en studio.Mais peut-on parler d’un genre calédonien ? À l’heure où le terme « commun » émaille les joutes verbales médiatiques, il est quand même difficile de dire qu’un genre musical caractérise notre pays. Voyez la dernière fête de la musique : chaque culture a sa propre mélodie dans les gènes, et paraît complètement hermétique à celle d’autrui. La musique locale est en effet une parfaite représentation de la complexité de la diversité calédonienne, et la quête de l’identité commune cherche encore son La. Que celui qui connaît l’air ou un soupçon de paroles de « l’hymne calédonien » se lève !Au final, ce qui fait la richesse de la musique de chez nous, c’est qu’elle ne se cantonne pas à un genre précis. Et ce n’est pas plus mal. Comme ce n’est pas plus mal de constater que les Calédoniens, malgré leur différente conception de l’espace et du temps, arrivent à vivre ensemble. Ceci dit, le jour où un petit groupe garage des quartiers Sud s’inspirera du principe ternaire du kaneka pour composer un morceau pop rock…les choses auront bien évolué.
La rédaction
ÉDITO
Si essentiel amour…Vous y croyez, vous, au bonheur durable ? Ou bien, vous la jouez
plutôt rencontres d’un soir ? (Espoir…). En fait, l’amour nous promène
à son gré, de coups de foudre en coups de gueule, d’amours
platoniques en passions compliquées, des premiers émois en
élans enflammés, de la ferveur des débuts en tendresse partagée.
Troubles d’adolescents, sentiments ambivalents, déclarations
ardentes, communion des âmes, phrases amères, oui même ça,
c’est toujours de l’amour.
Ce qui ne change jamais dans l’amour, c’est bien la croyance
que l’on a, chacun d’entre nous, chaque fois, que ce qu’on vit est
unique, que personne n’a jamais aimé comme on aime, que rien ni
personne ne pourra changer cela. Ce qui ne change jamais dans
l’amour c’est bien la croyance que l’on a en lui… D’où ça vient ?
Peut-être notre faculté d’oubli… Et c’est tant mieux, vraiment, parce
que qui voudrait, après en avoir connu la fin, revivre les débuts ?
Une chose est sûre, l’Amour, qu’il soit affublé d’un grand A ou de
petits s… nous fait beaucoup parler ! Et ça tombe bien parce que
parler, ça tient en vie.AG
PARCE QUE TES RÊVESTE COLLENT À LA PEAU…
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…la Banque de Nouvelle Calédonie t’accompagne dans la réalisation de tes projets. À l’écoute de chacun de tes besoins, elle t’offre les solutions les mieux adaptées pour te lancer librement dans la vie.
C’est sûr, la musique lui donne toujours des ailes* ! À l’heure où nous l’interviewons, Ykson s’apprête à s’envoler vers la Finlande et sa capitale, Helsinki, à la rencontre de musiciens européens, rencontre orchestrée par le Poemart qu’il remercie au passage. Do you speak english, Ykson ? « Oui, bien sûr ! Cela fait partie du métier d’artiste de représenter et de
promouvoir la musique locale. Ce que j’apprends pendant ces voyages sera aussi bénéfique pour mon pays. » Mais c’est promis, l’auteur-compositeur va prochainement poser ses valises en studio pour enregistrer son deuxième album. « Après cette longue absence discographique, j’étais obligé. En revanche, j’ai toujours été très actif sur scène, en Nouvelle-Calédonie et à l’étranger », tient-il à préciser. Ykson a des idées bien précises sur le travail d’un artiste. Il nous parle par exemple de sa théorie de la grenouille : lorsqu’il ne pleut pas, le batracien attend paisiblement au fond de son bocal, alors qu’il doit rester actif quel que soit le temps ! En drehu, la langue de Lifou d’où est originaire le chanteur, le même mot peut désigner la pluie et l’argent. Tu suis le raisonnement ? « La musique, il faut la bosser tout le temps, la faire entendre. C’est indispensable pour sortir du lot. Il ne faut pas attendre l’argent et les subventions ! »
Ykson prépare son retour dans les bacs. Chez lui, à Montravel, il nous parle de ce futur album et de ses deux facettes artistiques : la musique et les arts graphiques.
Par Annabell
e Noir
Yksonterriblement
humain
Un artistecomplet
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Un artiste, deux moyens d’expressionJean-Philip Katrie Ihnomadra, alias Ykson, avoue avoir gratté sa première guitare un peu tard, vers 16-17 ans, mais il a commencé à écrire beaucoup plus tôt. « La musique m’a permis d’extérioriser, de pouvoir transcrire mes sentiments. » Avec les arts graphiques, le jeune homme a trouvé un autre moyen de s’exprimer. Il manie le pinceau, la bombe de peinture, la photo et le numérique pour créer, dans un mélange de styles contemporain et traditionnel. Remarquées, les œuvres d’Ykson ont déjà voyagé jusqu’en Australie où le plasticien a exposé lors du Woodford ou du Dreaming Festival. « Avec les arts graphiques, j’arrive plus facilement à expliquer les vérités de notre culture, car c’est un moyen de la transmettre. C’est une façon différente de s’exprimer par rapport à la musique. » Ykson souhaite exposer à nouveau, mais de manière « free », en installant ses œuvres et en posant une chaise quelque part, pour pouvoir discuter facilement avec les gens.
Photos : Éric Bua
* En référence au titre de son premier album – un maxi de 4 titres – sorti en 2008, « Prête-moi tes ailes »
Présent au Festi'Jeunes
Pour tout savoir sur Ykson (ou presque), le musicien, le peintre, l’artiste engagé et l’homme… passionné, rendez-vous surwww.ykson.net
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Artiste-animateur
Dans son quartier, Ykson est toujours très présent pour les siens. Il se rappelle avec nostalgie la « Tower cup », une compétition de foot qu’il a aidé à organiser pendant neuf ans, avec l’association SEL (Solidarité échange local) et qui a été primée à de nombreuses reprises. À la fin, elle attirait plus de 200 jeunes issus de différents endroits de Nouméa. Il aimerait relancer de tels projets pour aider les gamins de Montravel. En attendant, une première initiative a vu le jour avec APREM, l’association des propriétaires et résidents de Montravel, « la cité mélanésienne ». Il s’agit d’un marché qui a lieu le samedi, avec des animations musicales. Une opération de nettoyage a aussi été mise en place avec les habitants. « On ne peut pas rester insensible à notre environnement. Être citoyen, c’est faire attention à notre planète, en commençant par notre quartier, notre cité, notre tribu, devant notre maison… Car nous sommes tous le départ d’une grande histoire », souligne l’artiste.
Un album en préparationCette proximité, il a envie de la retrouver dans son prochain album, en lui donnant un côté « artisan ». À l’image des restaurateurs japonais qui préparent leurs sushis devant leurs clients, le musicien souhaite partager sa « cuisine » musicale, que l’on sache comment c’est fait ! Les sources d’inspiration d’Ykson restent les mêmes : son quartier de Montravel, la vie quotidienne et les problèmes de la société. « La musique n’est pas seulement dans une
partition, elle est partout : à l’école, dans la famille, avec les amis. Dans mes textes, je ne dénonce pas de manière dramatique. Mon message est optimiste et combatif, lance-t-il, même si les thèmes abordés sont parfois difficiles, comme le suicide. La musique est thérapeutique. C’est un soleil qui vient éclairer nos humeurs. » Et l'artiste ne veut surtout pas qu’elle devienne uniquement une exhibition. Le plus important est de ne jamais perdre de vue l’aspect humain.
Photos : Éric Bua
Cette année, le salon de l’étudiant,
c’est à l’université !
Rendez-vous les vendredi 24 et samedi 25 août de 9 h à 18 h au gymnase et à la maison de l’étudiant
Découverte du Campus en Segway !
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Par Ophélie D
ervillez
Rencontre avec deux des
protagonistes de Yellow Press Toy,
un groupe de rock aux allures de
dandys qui revendique un amour
inconditionnel pour l’Albion et sa
musique. Paul Cramet, guitariste et
chanteur, et Cédric Louis, guitariste
soliste, nous confient qu’un nouvel
album du quatuor est en cours
de réalisation. Que se cache-t-il
réellement derrière ces rockers
« so romantics » ?
Tazar : Vous êtes perçus comme un groupe rock punk du panel musical calédonien, votre musique a-t-elle évolué depuis vos débuts ?Paul : C’est sûr, on a beaucoup travaillé en trois ans (le groupe s’est formé fin 2008, ndlr), chacun s’est amélioré et, forcément, notre musique évolue en même temps.Cédric : On a aussi eu un changement de line-up (Jordan, le premier batteur, parti faire ses études en métropole, a été remplacé par Thierry). On a été obligés de faire évoluer notre son vers autre chose, peut-être quelque chose de plus mature qu’il y a trois ans.
L’an dernier, vous étiez primés aux Flèches de la musique pour votre premier EP*, celui-ci vous identifie-t-il toujours ?Cédric : Oui, c’est et ça restera du Yellow Press Toy. Néanmoins, le son n’est plus ce que l’on veut faire entendre aux gens.Paul : Disons que ce premier essai, nous l’avons enregistré très rapidement et nous ne nous sommes pas occupés de toute la partie mixage, ou de la production. Le prochain album sera entièrement produit par nos soins, on a envie cette fois-ci de tout contrôler pour offrir un produit qui répondra mieux à nos attentes. Ce prochain album « sonnera » donc différemment ?Paul : Certainement, sans complètement créer une césure avec l’EP, le son sera plus mature
attitudeBaroque
Photo : Anëlle Caillat
Dandys
* EP pour Extented Play, un maxi en français (trop long pour être un single, trop court pour l’appellation album ou LP)
et les arrangements seront mieux réfléchis. Les textes sont aussi plus intimistes que sur « I Hate It », l’album sera certainement plus sombre et, on espère, en contact direct avec notre public.Cédric : On a tenté de créer un vrai jeu d’atmosphère sur cet album, sans pour autant s’éloigner de notre crédo. On garde notre son, nos guitares criardes, avec une section rythmique lourde et rapide. Toutes les chansons de l’album, on les joue déjà depuis un an, en live, on ne cherche pas à trahir notre propre son. Le clip d’une de vos premières compos « Indooroolilly Song », réalisé par Manuella Ginestre, vient d’être primé au Festival de La Foa, pensez-vous renouveler l’expérience ?Paul : C’est vrai que ça a été une expérience enrichissante pour nous et on aimerait remercier
toutes les personnes qui nous ont permis de réaliser ce clip, notamment Patrick Gasser qui nous suit depuis nos débuts et qui a été d’une grande aide dans ce projet. Manuella qui a réalisé le clip et Wenael qui incarne le personnage principal.Cédric : Sans oublier le public qui a répondu présent lors du tournage, et l’Imprévu ! Pour le prochain album, on planche déjà sur quelques scénarios pour un clip qui sortirait en même temps que le CD. Justement, votre public semble assez large puisqu’il n’est pas rare de croiser des quadras – si ce n’est pire ! – à vos concerts ?Paul : Tant que notre musique est appréciée, l’âge importe peu. C’est sûrement parce qu’ils ont connu les années où le rock avait le vent en poupe. Tandis que, maintenant, si on allume la radio, on n’entendra pas du rock…
Rockers Présents au Festi'Jeunes
Photo : Ophélie Darvillez11
Vous dites avoir un point de vue romantique, mais tout en faisant du punk, n’est-ce pas contradictoire ?Paul : Le romantisme tient plus d’un esthétisme, ce n’est pas romantique comme on l’entend dans une relation, c’est une vision du monde singulière qu’on cherche à transmettre dans les textes et la musique.Cédric : On essaie, au sein d’une même chanson, de faire varier les atmosphères pour créer l’esthétique baroque qu’on recherche justement.
Vous seriez plutôt des dandys contemporains ou des punks ?Paul : Personnellement, je nous vois plus comme des dandys contemporains. Mais les deux idées sont assez proches. Le dandy est un homme élégant, qui est censé avoir du goût et une attitude spéciale. On retrouve cette composante dans le punk. Certains des punks les plus connus étaient dans un groupe sans avoir jamais toucher un seul instrument ! C’est juste qu’ils avaient le look ou l’attitude qu’il fallait. Mais, en aucun cas, je ne me considère comme punk.Cédric : C’est vrai que de nos jours, ils se font de plus en plus rares !
Photo : Anëlle Caillat
Phot
o : O
phél
ie D
arvil
lez
Photo : Ophélie Darvillez
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I don't know where I'm going Cause I forgot where I've been But if I go Will I leave you In Sorrow ? I don't know what I've done But I see that I'm alone I'm not the only lover Who has hard time to Remember
Extrait de
« Where IsThe Cemetary »
I don't know where I'm going Cause I forgot where I've been But if I go Will I leave you In Sorrow ? I don't know what I've done But I see that I'm alone I'm not the only lover Who has hard time to Remember
Par Amandine Grosse
témoignages recueillis
par A. Noir
Ça commence par une berceuse chuchotée au creux de
l’oreille. Et puis de notes en riff, la musique envahit ta vie,
accompagne chaque étape, rythme ton quotidien, essuie tes
larmes, balance ton corps, apaise tes nerfs, fête tes victoires,
berce tes amours. La musique ? Tu la consommes sans
modération et tu as bien raison !
has gotMusicMusic has got the power !
La boîte à questions
Comment sont nées les musiquesque nous écoutons ?
Le jazz : Il puise ses sources dans la musique des esclaves et se rattache bien souvent à l’improvisation. Des artistes ultra talentueux comme le pianiste Duke Ellington, le guitariste gitan Django Reinhardt ou encore le chanteur et trompettiste Louis Armstrong, ont provoqué son essor au début du XXe siècle.
Le rock : Mélange de country music et du rythm and blues, il est vulgarisé aux États-Unis dans les années 1950 sous le nom de rock and roll (titre d’une chanson de 1934, littéralement « balance et roule »). À cette époque, Elvis Presley est le King et inspirera une flopée de baby-rockers comme les Beatles et les Rolling Stones.
Le rap : Il se rattache au mouvement hip-hop (de l’anglais to be hip « être dans le vent », et to hop, « sautiller »). Rap signifie « frapper » en anglais, en référence au flow saccadé. Le premier titre est enregistré en 1979 à New York par le Sugar Hill Gang.
La techno : Elle voit le jour dans les années 1980 dans la très underground Detroit (États-Unis) et ne cessera d’évoluer et
d’impulser des genres dérivés, mix de musiques électroniques et de détournement d’autres musiques.
Le disco : C’est John Travolta, héros de « La fièvre du samedi » soir, qui lancera le style
dans les années 1970. Grease installera le genre, qui évoluera peu à peu vers le funk (aux
rythmes plus sensuels).
Les Rolling stones
John Travolta
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the power !Music has got the power !
« Depuis un mois environ, j’ai créé un groupe avec des copains du lycée. Nous jouons du métal. Cette musique me donne confiance en moi, je ne sais pas pourquoi. Pour la fête de la musique, je suis venu voir des concerts de rock et de métal. Je préfère la musique « en live », pour voir les musiciens et pour le son. »
Thomas 17 ans
Pourquoi je préfère le rock à l’électro ?À la naissance, nous avons des prédispositions musicales, qu’elles soient liées à la capacité à jouer plus facilement d’un instrument ou à nos sensibilités artistiques. Elles apparaissent d'elles-mêmes dans le développement de l'enfant, avant même l'acquisition du langage. En effet, la plupart des bébés bougent au rythme de la musique et émettent des sons avant même de parler. C’est ensuite ton éducation et ton environnement (la musique que tes proches écoutent par exemple) qui instaurent les bases de ta culture musicale. À la préadolescence, tu t’affranchis, tu aiguises ton esprit critique et tu explores tes propres goûts musicaux, encouragé, bien souvent, par la culture qui entoure singulièrement chaque style (danse, vêtements, accessoires, langage…)
Photo : Anabelle Noir
Les(super)pouvoirs
de la musiqueLes
(super)pouvoirsde la musique
« La musique, c’est un besoin. Même
quand je suis avec des copains, j’écoute
toujours de la musique avec des
écouteurs. Je sais que ce n’est pas très
bon pour les oreilles, mais c’est comme
ça. Ce que je préfère, c’est le reggae,
pour le rythme, les vibrations… Ça me
fait plonger dans un univers ! »
Si la musique a le pouvoir d’ordonner à ton corps de
bouger sans s’arrêter, elle dissimule par ailleurs de
nombreux bienfaits. Petit tour d’horizon :
Elle apaise tes colères Une dispute avec tes parents, le ton monte, la tension est à son max et te voilà transformé en volcan prêt à exploser. Ton réflexe ? Foncer dans ta chambre, claquer la porte et mettre la musique à fond. Une solution efficace pour extérioriser ta colère sans pour autant imploser, comme l’explique Edith Lecourt, psychanalyste et musicothérapeute : « Nous projetons nos tensions désagréables dans la mélodie au lieu de nous en vouloir ou d’en vouloir aux autres. »
La musique agit en fait directement sur tes hormones en abaissant le taux de cortisol (hormone associée au stress) dans le corps. Aussitôt, ton niveau d’anxiété diminue. Une réaction chimique provoquée aussi bien sous l’impulsion d’un riff de Kurt Cobain que par une sonate de Mozart. Enfin, sache que la musique douce accentue la qualité de ton sommeil. Alors n’hésite pas à te créer une bulle musicale au moment du coucher, l’occasion de rêvasser avant de tomber dans les bras de Morphée.
Elle agit sur la zone « plaisir » de ton cerveauDes chercheurs de l’université canadienne McGill, à Montréal, ont montré que la musique activait une zone très particulière du cerveau où sont logés ce qu’on appelle « les centres de récompense ». C’est cette zone qui est activée lorsque l’on déguste un plat à tomber ou encore lorsqu’on se laisse surprendre par un baiser…
Jason MistJason le talentueux, en mode lap steel…
Enzo 20 ans
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Manon 18 ans
Elle te rend intelligent Au cours d’une étude, le psychologue et musicothérapeute Alfred Tomatis a observé que ses étudiants avaient amélioré leurs scores de neuf points à un test de quotient intellectuel après avoir écouté, pendant dix minutes, la Sonate pour deux pianos en ré majeur K 448 de Mozart. Une constatation pas si étonnante quand on sait que les spécialistes de l’enfance utilisent les sons et les mélodies pour éveiller les plus petits et développer leur champ de pensées. Le neurologue Frances Rauscher parlait dans un article scientifique publié en 1993 de l’« effet Mozart ». Lors de son expérimentation, il a observé qu’à la suite de l’écoute prolongée d’une mélodie du compositeur autrichien, nos facultés cognitives et notre concentration se développaient de façon bénéfique. Mais alors, cela ne concerne-t-il que la musique classique ? Eh bien non ! Des chercheurs écossais ont démontré qu’il en était de même avec le rock. Et d’ailleurs, les effets bénéfiques de la musique
sur notre cerveau concernent tous les genres. Car ces effets sont davantage liés aux goûts et à la perception musicale de chacun. Et si on proposait à l’Éducation nationale d’organiser un concert privé avant chaque session du Bac ?
Elle stimule tes émotionsCertains morceaux nous poussent à danser immédiatement, d’autres nous émeuvent, nous rendent de bonne humeur, nous émoustillent ou encore nous évoquent des souvenirs passés. Un éventail d’émotions qu’ont scientifiquement observé deux professeurs en psychologie. Ils ont demandé à des centaines de mélomanes de décrire ce qu’ils ressentaient à l’écoute de leurs morceaux préférés. Neuf émotions sont sorties du lot : l’émerveillement, la puissance, la nostalgie, la transcendance, le calme, la joie, la tendresse, la tristesse et l’agitation. À l’inverse, la culpabilité, la honte ou le dégoût ne sont pas évoqués. Music is love !
« J’écoute surtout de la musique quand je suis seule, avec un casque. Je choisis des morceaux en fonction de mon humeur et si je suis déprimée, ensuite, ça va toujours mieux. Pour les concerts, au contraire, je préfère y aller avec des amis. C’est la fête ! »
Les(super)pouvoirs
de la musiqueLes
(super)pouvoirsde la musique
Wifi KonnectionDu kaneka-reggae-ragga comme on l’aime, et qui ne trompe pas son public !
Photos : Éric Bua
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« La musique me stimule, elle me rend joyeuse. Quand je fais le ménage, je la mets à fond ! J’écoute beaucoup de kaneka, du zouk,
un peu de tout en fait, sauf du rap. J’aime aussi aller voir des concerts pour danser. »
Anémone Shorah 16 ans
Manon 18 ans
La musique, un moyen d’expression qui a du style !
Elle scénarise tes peinesUne rupture sentimentale, une déception familiale, un échec, une simple dispute… autant d’événements négatifs qui, tu le constateras, te plongent dans une mélancolie et te poussent paradoxalement à écouter une musique en adéquation avec tes émotions. « Écouter des airs mélancoliques dans ces moments de tristesse, c’est aiguiser, entretenir et scénariser sa propre douleur, avance le psychanalyste Didier Lauru ; avec une musique pour l’accompagner, la souffrance ne tourne plus en circuit fermé. Elle trouve un écho et, par cette communion, s’en trouve soulagée. » La thérapie par la musique peut aussi aider ceux qui n’arrivent pas à verbaliser leurs soucis et leurs peines, comme le souligne Aurélie Laloux, musicothérapeute à Nouméa : « La musicothérapie est une thérapie utilisant comme médiateur, la musique. Nous partons du principe que d'aller voir un psy et se mettre à parler tout de suite peut être difficile pour certaines personnes. Nous utilisons donc la musique pour aider la communication à se mettre en place. »
Photo : Anabelle Noir
Les(super)pouvoirs
de la musiqueLes
(super)pouvoirsde la musique
Elle joue les madeleines de ProustL’écrivain francais Marcel Proust disait qu’il lui suffisait de manger une madeleine pour faire resurgir tous ses souvenirs d’enfance. C’est la même chose avec la musique. Certains airs peuvent nous renvoyer à des harmonies entendues pendant l’enfance, et nous projeter aussitôt dans l’état d’esprit dans lequel nous étions alors. Parce que nos émotions s’arriment à des mélodies, définitivement, et souvent à notre insu. Selon l’écrivain Paul Carvel, « rares sont les arts qui permettent une telle plongée dans l’inconscient ».
Elle agit sur tes douleurs physiquesUne étude a montré que des patients souffrant de douleurs chroniques (mal de dos, migraines, douleurs articulaires…) voyaient leur calvaire diminuer de 20 % en écoutant de la musique à raison d'une heure par jour. Des résultats encourageants compte tenu de la difficulté à traiter de façon médicamenteuse ces types de maux. Une étude qui fait écho à l’histoire bouleversante de la chanteuse Melody Gardot.
Violemment heurtée par un 4x4 à l’âge de 19 ans, elle ressort de l’accident gravement blessée. Des blessures qui entraînent de fortes douleurs et une invalidité partielle. Elle utilise alors la musicothérapie pour se reconstruire et dépasser cette épreuve. C’est à la suite de cet accident qu’elle se met à composer ses premiers morceaux qui feront d’elle une des plus belles voix jazzy de notre décennie. Comme quoi, la musique adoucit les mœurs… et les douleurs.
SkawaLors de la fête de la musique, et sous l’égide de
l’Association Rock Connection, Sky Vola, du ska-reggae-rock
alternatif qui déménage, a fait une prestation du tonnerre !
Canelle 16 ans
« Au piano, je joue du classique mais aussi du jazz, que j’adore. Depuis que je suis toute petite, j’ai été bercée dans ce style de musique par mon père, qui lui aussi est pianiste ! Avec le jazz, je m’éclate et cela me détend. Je me sens mieux en écoutant du jazz ou du blues, plutôt que du R’nB’ ! »
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Canelle 16 ans
Présent au Festi’Jeunes, les 3, 4 et 5 août
Par Annabell
e Noir
Tazar : Qui sont les Laxklbos ?Lax : Lax, c’est moi ! Ensuite, chaque lettre est l’initiale du nom que les jeunes ont donné à leur quartier de la tribu de Jozip, à Lifou. « k » comme Kingston, « l » comme luenu, « b » comme black hill, « o » comme onatr (le « champ » en langue drehu) et « s » comme secteur black. Ces noms expriment une appartenance, mais aussi l’entraide et l’amitié.
Comment s’est formé le groupe ?Lax : Sur mon initiative, avec ma femme, Emma, et mes enfants. Le projet est ouvert à tous les jeunes musiciens de la tribu. Sur scène, le groupe compte 8 à 9 membres, entre 15 et 22 ans. Nous jouons ensemble depuis un an. Les jeunes sont scolarisés à Nouméa. Les week-ends, nous répétons à la maison de musique municipale d’Artigue.
Quel est le style musical de Laxklbos ? Un mélange de kaneka et de world music ?Lax : Oui, avec un peu de variétés et de salsa. Notre musique est ouverte ! Je suis l’auteur-compositeur des morceaux et nous faisons les arrangements ensemble. Nous chantons, en français et en drehu, des messages de paix, de respect envers l’environnement et les hommes.
Vous allez jouer au Festival Femmes Funk. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?Lax : On ne s’y attendait pas ! C’est un grand défi. La scène du FFF, pour nous, c’est un peu comme faire le palais omnisports de Paris-Bercy ! Cela nous pousse à aller encore plus loin.
LaxklbosToujours plus hautTradition
avec
Passionné de musique, animateur et pasteur, Lax Wejième est le leader des
Laxklbos (prononcez : Lax-ka-elle-bosse). « Prix spécial » lors de la sélection
en province Sud du trophée des jeunes artistes, le groupe participera au
Festival Femmes Funk. Lax nous présente sa grande troupe.
À Nouméa, huit maisons de musique sont implantées au cœur des quartiers, à Tuband, Artigue, Vallée des Colons, Saint-Quentin, Vallée du Tir, Tindu et Rivière Salée. La cotisation mensuelle est de 1 500 F pour deux heures de répétition par semaine. Renseignements et réservation au Centre d’art, 6 bd Extérieur, Faubourg-Blanchot. Tél. : 25 07 52
Des lieux pour répéter
Les Laxklbos à la fête de la musique, c’était Lax, Jean-Jacques, Yanis, Loulou, Kapush, Weniko, Prisca, Ludovic et Dylan.
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LaxklbosToujours plus haut Aux origines du kaneka
« Le kaneka est une musique qui vient des profondeurs de
la culture de notre pays, mais qui a su rencontrer d’autres
formes musicales. C’est pourquoi elle est parlante et facile à
transmettre », explique Lax. Apparu dans les années 1980, le kaneka
est une musique jeune qui s’appuie sur des rythmes très anciens, issus de la Grande Terre et des Îles. Elle
est née de la lutte du peuple kanak pour le respect de ses droits et
de sa culture, et de la fusion avec les musiques actuelles. Bwanjep,
Vamaley ou Kirikist font partie des groupes fondateurs.
Quels sont les projets de Laxklbos ?Lax : Nous enregistrons notre premier album en juillet, en collaboration avec Jean-Marc Ventoume (collectif Cap Wessel). Il va s’appeler Délire eqae Jazol, ce qui signifie « Délire à la tribu ». Nous voulons marquer le coup ! Je crois vraiment à ce projet, que je finance avec mon épouse.
Touché par le décès d’un proche en pleine jeunesse, Lax souhaite adresser ce message : « L’idéal de la vie n’est pas l’espoir de devenir parfait, c’est la volonté d’être amical et respectueux. La jeunesse est courte, mais la vie est longue. Prenez soin de vous ! »
Les Laxklbos au grand complet, à la tribu de Jozip, à Lifou.
23
Par Annabell
e Noir
À 17 ans, il suit actuellement la deuxième année de sa formation. « Après un parcours catastrophique au lycée, tout se passe beaucoup mieux », constate-t-il. La musique a encore une fois joué un rôle salutaire pour Adrien. « Pendant ma crise d’adolescence, c’est vraiment elle qui me tenait. Dès que j’avais besoin de m’exprimer, je jouais de la guitare ou
de la basse et j’écrivais. J’étais obligé d’en faire ! » La musique partage depuis toujours la vie d’Adrien. Après en avoir beaucoup écouté avec ses parents, il a commencé à jouer de la batterie à 8 ans, avant de passer à la basse, puis à la guitare. « J’essaie de pratiquer plusieurs instruments, ce sont mes jouets. Je fais aussi du piano, de l’harmonica, des percus et j’ai racheté une batterie. »Si Adrien vend de la musique, son objectif est bien de continuer à en faire. « Récemment, j’ai intégré un groupe de reggae, les Motus Monkeys. Nous allons commencer à répéter. J’ai plusieurs compositions de prêtes. »Vendeur et musicien, Adrien est bien placé pour conseiller ses clients. « On se comprend ! Il faut faire preuve d’empathie, s’intéresser au style qu’ils jouent et, bien sûr, les laisser essayer les instruments. » L’apprenti ne pouvait pas rêver meilleur endroit pour vivre sa passion. « Parmi les clients, je rencontre des musiciens professionnels. On échange sur des techniques. Je trouve plus facilement des bons plans, comme un endroit pour répéter, et je ne rate aucun événement musical. Je suis au cœur du milieu ! » Adrien conclut en nous annonçant, en toute simplicité, qu’il va prendre des cours avec Maxime Dassonville (guitariste de Soul Syndicate et l’Ère de rien) et qu’il va travailler quelques compos avec un certain Jason Mist. À suivre…
autrementLa musique
Adrien,au cœur de la musique
Un magasin d'instruments de musique, sinon rien ! Lorsque
Adrien s'est lancé à la recherche d'une entreprise dans le
cadre de son Bac pro Commerce, en apprentissage, il a tout
de suite déposé son CV et sa lettre de motivation à la
Clé de Sol. « Je les ai limite harcelés pour qu'ils me prennent ! »
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Photos : Éric Bua
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VendrediCommençons par le côté pratique : le Festi’jeunes ouvre ses portes vendredi 3 août à 12 h et te propose de terminer cette journée en sons et lumières avec une première soirée spéciale NRJ de 19 h 30 à 20 h 30, autour de Jason Mist, ce jeune et talentueux musicien à la guitare sur les genoux !SamediEnsuite - parce qu’il n’est pas question de s’arrêter là -, tu reviendras samedi à partir de 9 h et passeras la journée sur le Salon jusqu’à 19 h. En passant, viens assister au concert du grand Ykson à 16 h et découvrir (malheureux ! tu ne les connais pas encore ?) le son d’enfer des Yellow Press Toy à 17 h 30.DimancheMais comme tu n’auras pas pu tout voir, tout entendre, tout faire et encore moins tout essayer, tu seras de nouveau là dimanche pour toute la journée et jusqu’à la clôture de ce premier Festi’jeunes, pour fêter la 2e soirée spéciale NRJ… Surprise !
60 exposants…Et ils sont là pour toi, pour tout ce qui t’intéresse, dans les domaines les plus variés, mais aussi les plus indispensables ou les plus fun de ta vie de collégien, de lycéen, d’étudiant, de jeune travailleur ou bien en recherche d’emploi.Tout savoir sur les études post-bac, les séjours linguistiques, les cours de langues ou de soutien… ou bien encore, se renseigner sur la formation, l’insertion, l’emploi. Pourquoi pas, s’engager auprès d’associations ? Toutes les infos pratiques réunies sur un même lieu, c’est ça aussi le Festi’Jeunes !Tout aussi indispensables pour toi, les loisirs, le shopping, le multimédia, les activités sportives, les cours de conduite, les deux, trois ou quatre roues… Et, de temps en temps, faire une pause : une pause café, boisson ou déjeuner, au Festi’Jeunes bien sûr !
Repère-toi sur le plan et retrouve le détail du programme en pages suivantes.
Ce premier salon dédié aux jeunes de 12 à 26 ans
a encore des secrets pour toi ? Alors, lis plus loin,
Tazar te dit tout !
Evenement
C’est combien ?
Il arrive toujours un moment où il faut parler « argent », alors rassure-toi, comme tu es sûrement très malin, tu as déjà ta Carte Jeunes, donc tu entres gratuitement ! Ah bon, tu n’es
pas si malin ? Faudra alors sortir 200 F, pour une journée, ou 300 F pour les 3 jours. Attention, ça c’est pour les 12-26 ans, parce que si tu es plus jeune, tu ne paies pas, et si t’es plus
vieux, tant pis pour toi, ça te coûtera 300 F par jour ! Et toc !
Plan et programme sous réserve de modifications
26
c'est parti !
Vendredi 3, samedi 4et dimanche 5 août,
sur le parking de la Moselle
Concours de Lipdub
Tu ne sais pas ce que c'est ? Explications :C'est simple : crée ton propre clip sur une chanson de ton choix en play-back. Tu peux utiliser une vraie caméra, un simple téléphone ou une webcam ! Attention, ton clip doit faire minimum 1 minute et 4 maxi ! Et surtout, tu dois impérativement avoir entre 12 et 26 ans !Délire avec tes potes et gagne peut-être 100 000 F de bons d'achat (50 000 pour le 2e) ! Récolte le plus de « j'aime » sur ta vidéo à publier sur : www.facebook.com/festi.jeunes, avant le 29 juillet ! Attention, pas sur le mur de l'événement, ça ne comptera pas ! Et même si tu n’es pas intéressé, tu peux déjà voter ! La finale du concours Lipdub aura lieu dimanche à 15 h 30 sous le Chapitô ! Sois là !
Carte Jeunes,si tu l’as pas,
t’es pas malin !Comme il n’est jamais trop tard pour
bien faire, cours sur le stand Carte Jeunes (attention, pas trop vite, il est
juste à l’entrée !) N’oublie pas ta carte d’identité ainsi qu’un de tes parents
si tu es mineur (hé oui, désolé, c’est indispensable !) et… 500 F
(on n’a rien sans rien !).Mais si t’as déjà ta carte, file quand
même récupérer le dernier guide des partenaires 2012-2013 pour découvrir de
nouveaux bons plans. D’ailleurs, et parce que c’est quand même mieux en vrai, des défilés de mode des magasins partenaires
sont prévus le samedi après-midi.Profite également de l’occasion pour
découvrir la nouvelle carte bancaire Carte Jeunes de la BCI, qui sera présente sur le
stand Carte Jeunes pour te la présenter.
Jeu Carte Jeunes, c’est facilePour participer, il te suffit de posséder
une Carte Jeunes, de remplir un bulletin de participation et de le déposer
dans l’urne disponible sur le stand Carte Jeunes et d’être présent au Salon
au moment des tirages.Attention, plusieurs tirages au sort auront
lieu tout au long du Festi’Jeunes pour gagner de nombreux lots offerts par les
partenaires Carte Jeunes (bons d’achat, équipement informatique, vêtements…) et peut-être le super gros lot surprise du
tirage du dimanche après-midi !Alors, malin ?
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Rue d'Austerlitz
Rue Clemenceau
Rue
Duqu
esne
Parcours
segway
Long Horn yamak sHow de sPort
de gLisse
Secours
19
pla
n L
e
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Evenement
51 52
47 48 49 5046
cH
aP
itô
Plan et programme sous réserve de modifications
Rue d'Austerlitz
Rue Clemenceau
sHow de sPort
de gLisse
Ligue de
rugby
Fédération
caLédonienne
de FootbaLL
basket
as rivière saLée
PC sécurité
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765
8 9 10 11 12
18 17
3635
16 15
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1 • Cartes Jeunes 2 • Province Sud 3 • Gouvernement 4 • MIJ 5 • KNS 6 • Nouméa Mining Corporation 7 • Université NC 8 • NZ Services 9 • Thalès11 • Aviation Civile12 • Groupe Jeandot13 • Spanc14 • Don du Sang15 • GSMA17 • Trecodec18 • ESL séjours linguistiques19 • Vaisseau des Sciences20 • Agora Bazar21 • Les Villages de Magenta22 • Electrokaz23 • Dessinateurs BD24 • Infocom27 • Nescafé28 • Mobilis Evolution29 • VIP30 • Grunge31 • Burnin Faya32 • Agence Gady’s33 • Foyer Festi’Jeunes34 • La Bonbonnière35 • Cafét’ Jacregal36 • L’Omerta37 • AS R. Salée (snacking) 38 • Siem Taï39 • Puimik40 • Perles du Monde41 • La Boîte à chapeaux42 • Les Folies d’Eve43 • Lisa Distribution44 • Chez Phengji45 • Alex46 • Gendarmerie47 • Colombe Racing48 • Auto-école Zebra et Antinéa49 • Vulcanet50 • Fun Auto51 • DITTT (simulation de chocs)52 • Sapeurs Pompiers53 • Peugeot Cycles55 • Ligier56 • X’M Sports57 • Long Horn58 • Ring de boxe Fight Shop
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29 30
32
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5553
54
56
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• Vie étudiante et associative, emploi et formation
• Shopping, multimédia• Dégustation, snacking• Animations, sports et loisirs• Auto-moto, prévention
ringde boxe
en
tr
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so
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Evenement
• Yamak : admire le talent des Yamak sur une super structure en échafaudages.
• Graff : suis l’évolution d’une fresque géante réalisée par les graffeurs de ATM et du GB crew, ainsi que le relooking d’une voiture épave !
• Ring de boxe : découvre de nouveaux sports grâce aux démonstrations d’arts martiaux, sans risquer un œil au beurre noir.
• Parcours de Segway : sur l’espace Long Horn, ouvert à tous, fous rires garantis !
• Espaces sportifs : des tournois sont organisés tous les jours par les clubs et les ligues. Zizou, Chabal et autre Parker, sortez vos ballons !
• Point de rencontre et détente au foyer Festi’Jeunes, avec ses tables et ses bancs, autour d’un café, d’un verre ou d’un « truc » à grignoter, tout en épluchant le programme ou les petites annonces postées sur le panneau mis à disposition à cet effet.
• Des jeux et des lots à gagner, toute la journée, proposés par les exposants du Festi’Jeunes.
30
En fil rougeTout ce que tu peux faire,
quel que soit le moment
de la journée, pendant les
3 jours du Festi’Jeunes :
Les animations sous le Chapitô débutent avec une scène ouverte d’une heure où tous les musiciens et/ou chanteurs amateurs (en solo ou en groupe) sont invités à se produire le temps de quelques morceaux.*
Venez assister à une intervention surprenante de la gendarmerie : recherche de stupéfiants. Chiens dressés et attaque au mordant assureront le spectacle !
L’association Symbiose sera présente avec son Vaisseau des Sciences pour vous offrir une exposition interactive et ludique sur le Nickel, constituée de nombreuses maquettes originales, documents, échantillons, expériences, etc. Dépêchez-vous, le Vaisseau fermera ses portes à 15 h !
Sous vos yeux, une intervention des sapeurs-pompiers : simulation de désincarcération d’une voiture accidentée.
Venez défier les Strong Men lors des différentes épreuves de force.
Pour en prendre plein les yeux, exhibition de sports de glisse : BMX, roller, skate, sur la rampe X’M Sports.
* Pour cela, envoyez vos coordonnées sur [email protected], un membre de l’équipe vous recontactera.
Vendredi 3 août, de 12 h à 21 h,
samedi 4 et dimanche 5, de 9 h à 19 h
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Le programme
En plein air
Vendredi
16 h • Démonstration de la Gendarmerie
16 h 45 • Initiation au slam au Foyer Festi’Jeunes
17 h 30 • Exhibition de skate, BMX, roller avec XM Sports
19 h • Show art du feu avec Arti'Flam
Samedi9 h • Ouverture Vaisseau des Sciences
9 h 30 • Épreuves de force avec les Strong Men
11 h • Démonstration de la Gendarmerie
11 h 45 • Action d'intervention Sapeurs-Pompiers
15 h • Démonstration de la Gendarmerie15 h 30 • FLASH MOB Mobilis Evolution
18 h 30 • Show danses du feu avec Eva
Dimanche9 h 30 • Initiation à la Réduction des Risques
avec la Croix-Rouge
10 h • Démonstration de la Gendarmerie
12 h 45 • Épreuves de force avec les Strong Men
15 h • Démonstration de la Gendarmerie
16 h 30 • Exhibition de skate, BMX, roller avec XM Sports
Sous le Chapitô
Vendredi15 h 30 • Scène ouverte
17 h • Hip-hop (Seven to smoke) avec DJSE
18 h • Burnin Faya danse
19 h 30 • Concert NRJ
Samedi
10 h • Présentation des Miss Calédonie
11 h • Scène ouverte
13 h • Défilés de mode
13 h 30 • Association Capoeira Caledonia
13 h 45 • Burnin Faya danse
14 h • Hip-hop (Battle 2 contre 2) avec DJSE
16 h • Concert YKSON
17 h 30 • Concert YELLOW PRESS TOY
Dimanche
10 h 30 • Scène ouverte
12 h • MetisSlam
14 h • Hip-hop (Battle 5 contre 5) avec DJSE
15 h 30 • Finale du concours de Lipdub
17 h 30 • Concert NRJ Surprise !
Vendredi 3 août, de 12 h à 21 h,
samedi 4 et dimanche 5, de 9 h à 19 h
Vendredi
Samedi
Dimanche
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NÔ VETE PÉLÉDRË WANO KO JÈÈ KATRË MÙÙ MÈ KÙ MOORE.
En voiturE, tout lE mondE doit attachEr sa cEinturE. QuEstion dE viE ou dE mort.
Dans un choc frontal à 50 km/h, un aDulte De 70 kilos Devient plus
lourD qu’un pick-up De 2 tonnes.
Par Gilles
Méline
Influences
Rémy Villemain-Goyetche est encore sur un petit nuage lorsqu’il évoque l’album « Kingston - Nouméa », et tout particulièrement le volet jamaïcain de l’épopée au cours de laquelle ce double CD est né : « Sur la proposition d’un ami du groupe, j’ai envoyé un e.mail à Ziggy Marley pour lui proposer l’écoute de plusieurs titres que nous avions composés. Ziggy a aimé et il nous a aiguillés vers Laura Wainwright, la directrice du studio Tuff Gong, lieu mythique où le grand Bob a créé et enregistré ses chefs-d’œuvre. Walou Dalap (batterie), Christophe Martin et moi-même, avons donc pris l’avion pour Kingston. Nous avons été
rejoints par une équipe de Patchwork Productions avec laquelle nous travaillons et nous nous sommes enfermés dans le studio pendant une semaine. » Rémy avoue avoir été particulièrement ému lors de sa rencontre avec Earl « Chinna » Smith, le guitariste fondateur du Soul Syndicate, groupe culte jamaïcain des années 70. Il a d’ailleurs été convié à une cérémonie au cours de laquelle Earl (qui a joué avec Bob Marley, Jimmy Cliff, Peter Tosh, Burning Spear…) autorisait les musiciens calédoniens à s’approprier le nom de Soul Sindikate : « Cela a été un moment solennel emprunt d’une énorme émotion. »
Le reggae n’a pas de frontières. « Kingston - Nouméa », le nouvel opus de la
formation Soul Sindikate & Dub Trooper le prouve avec brio. L’un des CD de ce
double album a été enregistré dans un studio de la Jamaïque, l’île qui a vu naître
ce genre musical, tandis que le second disque a été « mis en boîte » sur le Caillou.
L’œuvre - remarquable sur tous les plans - mérite donc la labellisation 50 % Cagou.
Planète reggae
Photo : Éric Dell’Erba
Walou Dalap
Othello Takosi
Maxime Nollet
Benoît Lavigne
JJ Fool
Rémy VillemainGoyetche
Laurence
Soul
Sindikate
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Beaucoup de monde… et du beau !Soul Sindikate & Dub Trooper est le fruit d’une longue maturation. Le collectif créé par Rémy a pris une nouvelle envergure en 2010, avec la parution de « Human Project »,
un album de dix titres plongeant l’auditeur dans un univers où les ambiances roots, reggae, soul, hip-hop, dub et électro sont hallucinantes. Soul Sindikate est
né d’une réunion de « potes inséparables » : Maxime Nollet, Benoît Lavigne, Yohan Whaap, Laurent « Douds » Morinet, Maxime Dassonville… Et bien d’autres. Quant
à Bastien Raymond, alias « Dub Trooper », il est, avec Rémy, l’autre pilier du groupe : « J’ai rencontré ce compositeur en Métropole, alors que je suivais une formation de technicien du son. » À l’évidence, l’association s’avère productive et extrêmement convaincante : « Human Project » a remporté la victoire reggae
2012 dans la catégorie « dub », devançant ainsi Kanka, la vedette internationale du genre ! Cette récompense est pour Soul Sindikate l’équivalent d’un Grammy
Award : « Les plus grands se battent pour participer à ce concours, organisé par reggae.fr ». Alpha Blondy et Ziggy Marley ont d’ailleurs participé à cette édition
(respectivement dans les catégories « reggae africain » et « reggae roots ») sans se hisser pour autant à la première place du podium !
Manley Augustus Buchanan, alias Big Youth (à gauche), est l’un des chanteurs DJ les plus connus de la Jamaïque.
Les locks de Earl Chinna Smith, le fondateur du Soul Syndicate
jamaïcain, sont à l’image de l’artiste : impressionnantes.
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La part calédonienne de l’album Kingston - Nouméa ne trompe pas l’auditeur
lorsqu’il écoute le CD enregistré sur le Caillou. Les musiciens sont d’ailleurs des « pur jus » locaux : Maxime Nollet (basse),
Benoît Lavigne (percussions), Laurent «Douds» Morinet (chant), Walou Dalap
(batterie), Yohan Whaap (synthés), sans oublier Rémy Villemain-Goyetche (guitare et chant). Réalisé également avec le concours
de pointures telles que Ken Boothe, Big Youth, Winston McAnuff, Mattew McAnuff, Sly Dunbar, Sticky Thompson, « Kingston -
Nouméa », le nouvel album de Soul Sindikate, est d’ores et déjà une réussite qui cartonne sur
les radios (nationales et locales). Disponible depuis le 16 juillet dans les bacs !
Un double album métissé
Rémy Villemain-Goyetche et Maxime Nollet, deux des piliers du Sindikate, sur l’immense scène du Rip Curl Festival de Biarritz.
T-SHIRTSACCESSOIRES
STICKERS...
9h00-13h00 / 14h00-17h30 du Lundi au Vendredi9h00-12h30 / 14h30-17h00 le Samedi
Rendez-vous !
Dans les Classes à Horaires Aménagés Musique (CHAM), mises en
place au collège Georges-Baudoux et à l’école primaire Amélie-Cosnier,
les élèves suivent une initiation musicale poussée. Stéphane Nicolettos,
chef de chœur et coordinateur, nous présente ce dispositif.
Par Annabell
e Noir
La Classe à Horaires Aménagés Musique, qu’est-ce que c’est ?La CHAM a été créée par le conservatoire de musique et de danse, le vice-rectorat et la direction de l’enseignement. Les élèves ont plus d’heures de musique et étudient le chant. Au collège, ils ont 4 heures supplémentaires comprenant 2 heures de travail de chœur, 1 heure d’apprentissage de la lecture et de l’écriture de la musique, et 1 heure de technique vocale. Ces cours sont donnés par des professeurs du conservatoire. Chaque année, les élèves participent à plusieurs spectacles musicaux.
Combien d’élèves sont concernés ?Cette année, ils sont environ 120. Au collège Georges-Baudoux, il y a une Classe à Horaires Aménagés Musique en 6e, 5e et 4e. L’année prochaine, il y aura aussi une 3e. À l’école Amélie-Cosnier, cela concerne tous les élèves de CE2, CM1 et CM2.
Comment s’inscrire dans une CHAM ?Au collège, c’est une option. Les élèves souhaitant s’inscrire doivent passer un test de chant et expliquer leur motivation, car les projets musicaux, notamment, demandent un engagement assez important.
Quels sont les objectifs d’une CHAM ?Permettre aux élèves de devenir de véritables amateurs de musique, développer l’écoute et le sens critique, mais aussi rencontrer et chanter avec des musiciens professionnels. En primaire, cela doit
faciliter le passage entre le CM2 et la 6e, car l’esprit de groupe dans la classe est renforcé. Enfin, la CHAM peut déclencher des vocations. Certains élèves se mettent à jouer d’un instrument et prennent des cours au conservatoire. L’accès à l’apprentissage est plus facile, car ils sont déjà élèves du conservatoire.
À quand une CHAM au lycée ?Une filière conduisant au bac L Arts avec option lourde musique (coefficient 6) devrait être mise en place progressivement au lycée La Pérouse.
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CHAM-tez maintenant !
Musique et études
Le 16 et le 17 août, au conservatoire, les
élèves des CHAM interprètent un opéra
jazz intitulé Jazz n' Faust, avec la classe
de chant lyrique et un trio jazz, sur une
mise en scène de Dominique Jean.
En 2011, les élèves des CHAM ont chanté
au concert de Yannick Noah !
CHAM-tez maintenant !
Place des CocotiersTél. 26 28 05 - Fax 27 60 62 [email protected]
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h en continuet le samedi de 9h à 13h et de 14h à 17h(de mars à mi-décembre)
Remontez le temps !
DÉCOUVREZ L’HISTOIRE CALÉDONIENNEDE 1853 À 1953 DE FAÇON LUDIQUE ET INTERACTIVE.
Muséede la Villede Nouméa
Audio guide gratuit français,anglais et japonais Adulte : 200 F • Étudiant et senior : 100 F • 12-18 ans : 50 F
Tout le programme sur www.ville-noumea.nc/musee
Tout d’abord, une petite présentation s’impose. Qu’est-ce qu’un big band ? « C’est une formation musicale axée sur le mélange des sonorités, avec tous les types de cuivres : les saxophones alto, ténor et baryton, le trombone… L’ensemble crée une masse sonore à l’impact très fort, avec du swing », explique Francis Gaillot, qui a repris les rênes du Big Band des élèves du conservatoire depuis la rentrée 2012. D’autres instruments peuvent s’inviter : piano, guitare, basse, batterie et même la flûte traversière. Au conservatoire, le
Big Band compte une vingtaine de musiciens, âgés de 15 à plus de 50 ans. « De nombreux élèves ont envie de participer, il y a une réelle motivation et un super esprit ! », confie le chef d’orchestre. Jouer ensemble signifie vraiment quelque chose pour eux. « Il faut savoir écouter les autres, être en rythme. Cela permet de progresser énormément et de ne pas se retrouver tout le temps seul face à son instrument », souligne Marine, 17 ans, qui joue de la flûte traversière depuis 7 ans.
38
Tous les mardis soir, l’auditorium du conservatoire
de musique de Nouvelle-Calédonie résonne au son
d’un répertoire jazz. Inutile d’entrer sur la pointe des
pieds, c’est l’heure de la répétition du Big Band !
Par Annabell
e Noir
En répèt’ avec unAu
conservatoire
Quand le jazz rencontre la popTazar a assisté à l’ultime répétition avant le concert que les musiciens ont donné pour la fête de la musique, à l’Hôtel de la province Sud. Pour cette prestation, ils ont préparé des morceaux jazz, bien sûr, mais aussi quelques titres pop, à l’occasion des 50 ans de ce genre musical* ! En suivant les instructions de leur chef d’orchestre, les élèves revoient certains morceaux avant de les enchaîner tous, comme s’ils jouaient en public. « Can’t buy me love » des Beatles ouvre la programmation, puis suivent « What’d I say ? » de Ray Charles, « On Broadway » des Drifters ou encore le classique de jazz « Undecided ». « Entre les morceaux, je ne veux pas entendre une seule note ! », lance Francis, mais il est bien difficile de tenir vingt musiciens sagement sur scène…
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big band !En répèt’ avec un
On se lève tous pour...Et là où ça se complique, c’est que certains élèves doivent faire preuve de coordination « bras et jambes », car dans la tradition des big bands des années 1960, les morceaux sont ponctués de petites chorégraphies. « À la 1re mesure, on se lève tous… pour une célèbre crème dessert ! », plaisante le chef d’orchestre. Ces passages ne concernent pas le batteur – heureusement pour lui – mais les cuivres, qui doivent se mettre debout et jouer en changeant de direction. « L’aspect visuel est important dans un big band, il faut aussi le travailler », rappelle Francis Gaillot. Les deux heures de répétition ont largement débordé, mais personne ne semble énervé. Quand la musique adoucit les mœurs...
Restez groupés !
« Au conservatoire, on encourage les élèves à faire partie d’une formation, en plus des cours particuliers, pour jouer en groupe », indique Francis Gaillot. Et il y a le choix : ensemble de flûtes, de clarinettes, de guitares, ateliers de jazz et de musiques actuelles, orchestre symphonique junior… Jouez jeunesse !
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Photos : Éric Bua
* C’est la sortie du premier 45 tours des Beatles « Love me do », en 1962, qui marque la naissance de la pop musique.
Photos : Éric Bua40
Par Annabell
e Noir
Lors de la « manche » province Sud du Trophée des jeunes
artistes 2012, le groupe Cimeries a conquis le jury avec ses
reprises rock et métal. Bienvenue dans leur univers.
« Cimeries est un personnage mythologique, un ange déchu, car il s’est révolté contre Dieu », explique Titouan. Voilà, le décor est planté ! Il fallait bien au groupe un nom en accord avec leur répertoire, à mi-chemin entre le rock et le métal. Les Cimeries sont au complet depuis un an. Titouan, à la basse, et Kevin, à la guitare, ont joué ensemble dans d’autres formations. Ils ont été rejoints par Bart, à la batterie, et Pierrick, au chant. Parmi leurs influences, il y a les groupes américains System of a down, Avenged seven Fold ou encore Marylin Manson, dont ils ont osé faire une reprise lors de la fête de la musique, à Nouméa.
« C’est vraiment mon idole, confie Pierrick. J’aime sa personnalité, la profondeur de ses textes. » Alors, « noir, c’est noir » chez les Cimeries ? Ils travaillent actuellement sur leurs premières compositions qui revendiquent ce côté sombre. « Nous abordons la souffrance, le mal-être, indique Pierrick, l’auteur des textes. Le métal plaît à certaines personnes et peut en choquer d’autres. Pourtant, nous trouvons que ses thèmes sont plus crédibles que ceux de la musique rap, par exemple. C’est une musique franche, qui n’a pas peur de parler des problèmes. » Et des choses de la vie, même de la mort…
Duau
métal
Photos : Éric Bua
universTout un
paradis
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Montée d’adrénalineÀ côté de la musique, les Cimeries travaillent leur look. « Le métal, c’est une manière de s’habiller, il y a des codes. C’est tout un univers, un style de vie », confient les garçons. Sur scène, il ne faut pas déparer. « Quand on écoute cette musique, on sent monter une certaine adrénaline », poursuit Pierrick. Les symboles repris par les groupes de métal aident à communiquer ce grand frisson. Les Cimeries peuvent également compter sur la voix de Pierrick, au registre assez surprenant. « Je chante depuis toujours. J’ai une facilité, mais la voix se pratique comme un instrument, avec des exercices réguliers. » Suite au Trophée des jeunes artistes, les Cimeries ont justement bénéficié des conseils de professionnels de la musique, lors d’une semaine de stage à Koné. Un travail qu’ils mettront rapidement à profit sur scène. Cimeriens, Cimeriennes, retrouvez les Cimeries sur leur page Facebook.
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www.facebook.com/grunge.boutik
Présent au FESTI'JEUNES !
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JEUNE BCI CONVENTION PRESSE 210X297.indd 1 20/06/11 14:38:16
Quatre années après son installation en Nouvelle-Calédonie,
Lorenzo, alias LOREMX, dresse le bilan de son activité musicale sur le
Caillou. Le bassiste, qui a évolué durant plus de deux ans au sein des
« Trois petits cochons », formation emblématique créée par Eric Ripoll,
évoque les différentes prestations scéniques au cours desquelles les
Calédoniens l’ont découvert. Il nous dévoile aussi quelques titres qui figureront sur son CD à venir.
Par Gilles
Méline
Quarante-huit mois après avoir adopté la Nouvelle-Calédonie, Lorenzo, plus connu sous le nom de LOREMX, peut s’enorgueillir d’un joli parcours musical. Une épopée qui a débuté avec le chanteur et guitariste Ykson (voir par ailleurs notre article page 6) et qui l’a « lancé sur la scène locale ». Il est vrai que le bassiste n’est pas manchot puisqu’il a joué avec des pointures nationales et mondiales (Keren Ann, Garou, les Worlds Apart, sans oublier les premières parties de ZZ Top, Status Quo et les Commitments). LOREMX a également apporté sa contribution à la lutte contre le sida, avec « Changeons de regard », un titre particulièrement apprécié (également programmé sur les radios australiennes) et produit par l’association Solidarité Sida NC. Son intégration à la formation des Trois petits cochons, il la doit au hasard : « Après avoir rencontré Frédo Léon (le batteur du groupe, ndlr) à plusieurs reprises, il m’a soudainement contacté pour
LOREMXla musique au shaker
Paroles d’ancien
43Photo : Olivier Oswald
remplacer Laurent Navarro, le bassiste malheureux de la joyeuse bande (il s’était cassé le bras) ». L’épopée « porcinesque » durera plus de deux ans, pour s’achever lors de la dissolution du rock band, après le départ de son fondateur vers la métropole.
Toujours en ébullition ! Evidemment, LOREMX garde un souvenir ému de cette époque. Mais notre homme se tourne résolument vers l’avenir puisqu’il a déjà concocté quelques superbes compos : « Ben Wouais » (les tribulations d’un zonard), « J’aime pas », entraînante bossa et ode à l’amour, « Y’a pas photo », encore un hommage appuyé à la femme (l’auteur se met dans la peau d’un photographe, plongé dans l’extase d’une séance de shooting), « Enfermé dehors » (où l’histoire d’une émancipation malheureuse qui finit dans la rue), sans oublier « Changeons de regard »… Plusieurs titres sont donc déjà réalisés (à écouter sur www.myspace.com/loremx), tandis que d’autres viendront les compléter sur un CD qui verra le jour « quand le financement sera disponible » (rire de l’intéressé). LOREMX s’est également éclaté avec d’autres talents bien connus de la place pour immortaliser, dans l’album « Melting Pop », dix de
ses compositions. « Melting Pop » a été nominé aux Flèches de la musique 2011. LOREMX tient à faire passer un message en s’adressant aux jeunes musiciens locaux : « Ici, il y a quantité de jeunes talents. Je leur conseille de croire en eux et d’aller au bout de leurs rêves. » Un conseil à suivre, cela va de soi !
44
Photo : Éric Dell'Erba
44
Par Annabell
e Noir
et des notesDes chiffres
Taz’ : La SACENC, à quoi ça sert ?Évariste Wayaridri : C’est une structure qui représente les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. Sa mission est de collecter, pour eux, les droits d’auteur auxquels ils ont droit, lorsque leur œuvre est utilisée. Techniquement, il est impossible pour une personne de s’en charger toute seule, car une chanson peut être diffusée dans plein d’endroits au même moment ! Donc, un musicien peut demander à une structure, comme la SACENC ou la SACEM en France, de le faire pour lui.
Et comment la SACENC fait-elle pour percevoir ces droits ?Évariste Wayaridri : Dès qu’une structure diffuse de la musique de manière publique, la SACENC intervient auprès d’elle afin de récupérer la rémunération qui doit revenir aux auteurs et lui remettre en contrepartie une autorisation de diffusion. L’utilisateur de musique peut être un bar, un café, un restaurant, un magasin, une radio, une télé... Sur l’ensemble de la somme perçue, la SACENC ne prélève que ce qui lui est nécessaire pour fonctionner. Le reste de l’argent est reversé aux artistes dont les œuvres ont été diffusées.
Pour vivre de sa musique, il y a la vente d'albums,
les concerts, mais aussi les droits d'auteur. Dans ce
domaine, la SACENC, société des auteurs, compositeurs
et éditeurs de Nouvelle-Calédonie, joue un rôle primordial.
Mais sais-tu exactement lequel ? Évariste Wayaridri,
son directeur, nous éclaire.
Vivremusique ?de sa
46
Pour percevoir des droits d’auteur grâce à la SACENC, l’artiste doit-il s’inscrire ?Évariste Wayaridri : Oui, et pour cela, il doit avoir au moins cinq œuvres originales dans son répertoire, instrumentales ou écrites, qui sont diffusées. Le musicien n’est pas obligé d’avoir déjà enregistré un CD commercial. Lorsqu’il interprète une chanson dans un concert, il peut toucher des droits d’auteur, car c’est une diffusion publique. Un auteur-réalisateur de clips peut aussi adhérer à la SACENC.
Est-ce que la SACENC permet aux musiciens de vivre de leur musique ?Évariste Wayaridri : Non, mais la rémunération qu’ils perçoivent grâce aux droits d’auteur leur apporte un confort supplémentaire. Cela permet de financer le prochain album, d’acheter des instruments, de faire sa promotion... Avec la SACENC, les artistes savent aussi que leurs œuvres sont protégées.
Avec l’émergence des clips, les artistes touchent-ils plus de droits d’auteur ?Évariste Wayaridri : Oui, bien sûr, car la télévision est la première source de perception des droits d’auteur, à condition que les chaînes diffusent de la musique d’ici. Avec les autres acteurs culturels, nous avons dû nous faire entendre auprès de la chaîne locale. Depuis, les choses ont évolué dans le bon sens avec la création d’émissions musicales locales.
Alors peut-on vivre de sa musique en Nouvelle-Calédonie ?Évariste Wayaridri : La Nouvelle-Calédonie est un petit pays. Il est difficile pour un artiste de faire assez de scène ou de vendre assez d’albums pour en vivre. C’est pourquoi nous travaillons aussi beaucoup sur l’export, avec des structures comme le Poemart (Pôle export de la musique et des arts). Nous sommes convaincus que l’avenir de la musique calédonienne, il est ailleurs. Il faut que les artistes soient visibles dans la région et à l’international.
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• Près de 600 artistes adhérents (Nouvelle-Calédonie et région du Pacifique)
• Plus de 5 500 œuvres déposées
• Plus de 185 millions de francs reversés en 2011
La SACENC en chiffres
musique ?
Photos : Éric Bua
Par Annabell
e Noir
Marion a 17 ans. Elle est au lycée, en terminale S. Son histoire avec le violoncelle a commencé il y a neuf ans : « J’ai entendu le son de cet instrument dans un jeu sur ordinateur. Il m’a tout de suite attirée. Je ne savais pas encore à quoi il ressemblait, mais je voulais en jouer. Ensuite, quand j’ai vu la forme,
j’ai craqué ! » Le violoncelle a donc fait son entrée dans la famille de Marion, où tout le monde joue d’un instrument différent, et il a grandi avec la petite fille. « Maintenant, il a atteint sa taille adulte, comme moi. Il y a un contact particulier avec cet instrument. Quand il est contre soi, ses vibrations sont très agréables. La manière de le tenir aussi, on dirait qu’on lui fait un câlin ! » Pas étonnant que le violoncelle partage les joies et les peines de Marion. « Quand je joue, même si c’est pour répéter 100 fois la même note, je me divertis et je pense complètement à autre chose. Cela fait vraiment du bien, surtout l’année du bac. Dans les moments de blues, le violoncelle me remonte toujours le moral. » Pourtant, il n’est pas facile à apprivoiser ! « Obtenir un joli son prend du temps. Je joue tous les jours, trois quarts d’heure minimum. Parfois, on a l’impression de ne plus progresser, et puis un jour, il y a un déclic. » Au conservatoire, Marion interprète surtout du classique, mais avec les ateliers jazz ou musiques actuelles, où elle joue en groupe, elle découvre d’autres styles : « Moi-même, j’écoute surtout de la musique actuelle. Le classique, c’est pour répéter les morceaux que je joue ! » Pendant un concert, elle a un peu le trac, mais ce qui l’impressionne vraiment, c’est l’examen de fin d’année au conservatoire. « On passe devant cinq personnes qui jugent notre travail. Ils sont là pour nous aider à progresser, mais c’est un moment de grand stress ! C’est une épreuve qui me rapproche encore plus de mon instrument. Le plus important, c’est ce que je veux faire sortir de mon violoncelle. »
accro au violoncelle
48
Marion,Complicité
Marion sait que la musique partagera toujours sa vie. « Même si je n’en fais pas ma profession. Ce qui me branche, c’est la médecine. » Pendant ses études, elle pourra compter sur son violoncelle pour la soutenir.
Photos : Éric Bua
17 h, dans l’une des grandes salles du Rex, Hugo, alias, « DJ Up », est en grande conversation technique avec Lady 1000 Volts, son mentor et ancien professeur. Il est question d’une grande soirée (« Ecklektical ») qui va se dérouler quelques jours plus tard. Mathis, du haut de ses onze ans et chaussé de ses lunettes très classe cerclées de bleu, est déjà affairé derrière la console double platine CD. Il est très concentré. Arrive ensuite Jennifer, plus âgée, qui suit sa deuxième année de formation. Quentin (dix-huit ans), arrive à son tour, suivi de Benjamin
(dix ans) et de Melissa. Tous attendent calmement en écoutant les consignes de Lady 1000 Volts. Quentin et Benjamin possèdent déjà chez eux un « matos » conséquent. Quentin dispose de deux platines CD, ainsi que de deux enceintes et d’un jeu de lumières. Il anime ses propres soirées entre amis. Quant à Benjamin, le bien-nommé, il n’est pas en reste non plus et s’entraîne chez lui.
Apprenti DJCette passion qui anime tous les stagiaires, Florian la connaît bien. Il a été le plus jeune apprenti DJ : « J’ai commencé à onze ans avec Lady 1000 Volts. J’ai suivi son enseignement pendant deux ans », explique-t-il, avant d’ajouter : « C’est mon oncle, un grand fan de trance (musique électro mélodique) qui m’a transmis le virus ». Maintenant, cet élève de troisième, qui obtient de très bonnes notes à Saint-Joseph de Cluny, s’adonne sans modération au DJing dont il aimerait bien faire son métier. Il dispose d’ailleurs chez lui d’une installation extrêmement performante. Il a conscience que devenir professionnel n’est pas une chose simple, et poursuit donc son cursus scolaire avec sérieux. Mais il ne cache pas que si une opportunité se présente, il n’hésitera pas à foncer.
Par Gilles
Méline
Le DJing, ou l’art du mix musical, est une discipline
bien implantée en Europe. Avec un petit temps de
décalage, la Nouvelle-Calédonie suit le mouvement
et de nouveaux adeptes se manifestent chaque
semaine. L’espace média du Rex, où la dynamique
Lady 1000 Volts enseigne son art chaque jeudi soir,
est devenu le lieu de formation des DJ’s.
Florian (à gauche) et Mathis, les deux plus jeunes DJ de la place.
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MaxMix
DJing« c’est choc ! »
Montée en puissanceAlors qu’elle animait des ateliers « espace jeunes » au Centre socioculturel de Païta, l’animatrice Lady 1000 Volts a décidé de partager sa passion du mix (animations et créations musicales à l’aide de platines conçues à cet effet) avec les ados de la commune. L’expérience fut concluante et la jeune femme, toujours « au taquet », s’est ensuite orientée sur Nouméa où le Rex lui a donné sa bénédiction. La direction de cet espace socioculturel dédié aux douze – vingt-six ans a été bien inspirée puisque, depuis 2010, les demandes de stage de DJing ne cessent d’affluer. Garçons et filles de tous âges (dix ans pour le plus jeune) se familiarisent avec les techniques chères aux David Guetta, Bob Sinclar et autres. Ils suivent les enseignements de leur initiatrice avec la plus grande assiduité. Des pros tels que DJ Up, DJ Pixhell et DJ Flow ont débuté avec elle. Ils sont maintenant très demandés pour animer des après-midi et des soirées locales.
Tous les stagiaires posent avec Lady 1000 Volts pour une photo de groupe.
Lady 1000 Volts est toujours super branchée. Les stagiaires apprécient !
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DJing
Par Gilles
Méline
ROBINSON DES
déserteSur une île
Tazar a mené sa petite enquête auprès des animateurs des cinq
stations radio de Nouméa. Le magazine, curieux comme à son
habitude, a posé à chacun d’eux cette simple question :
« Si vous ne deviez emporter avec vous qu’un seul album
musical sur une île déserte, sur lequel se porterait votre choix ? »
Évidemment, chacun des interviewés n’a pas pu s’empêcher de
tricher en élargissant un peu son champ d’action...
Niko, NRJ« Pas facile ! Attends, attends un peu (rires…) Je crois que je prendrais l’album « Breezin », de George Benson, un pur chef-d’œuvre, le meilleur, en fait. » Mais Niko se reprend immédiatement : « J’emporterais aussi une compil de Michel Berger… Et puis une de Voulzy. » Et de conclure : « Il y a aussi Lunatic, un groupe de rap… Non, en fait je prendrais Oxmo Puccino. C’est
un rappeur génial, avec des textes sublimes. Il faut absolument écouter l’album « Opéra Puccino » et le maxi « L’enfant seul ». Niko avoue qu’il emmènerait avec lui (dans son lecteur MP3 bien planqué) toute sa discothèque… Malin !
Bruno Penati, RRB « Pour répondre à cette question, il faudrait que je sache de quel album nous parlons : musique ou BD ? Si c'est musique, il y en
a deux l'album « Cards » d'Alan Parsons Project et « L'homme à la tête de chou »,
de Gainsbourg. J’emporterais bien des BD également (pour lire sur fond musical. Mon choix irait vers Corto Maltese ou Manara. »
Une chose est sûre : Bruno a une âme d’artiste. D’ailleurs, il écrit aussi !
Nina, radio Djiido « J’emporterais des fruits… Non, plus sérieusement, j’emmènerais Bob Marley, l’album culte « Exodus », qui contient une petite perle : « Guiltiness ». Mais je prendrais aussi Kass Pas, un groupe de Hienghène, très festif, mais qui défend également des causes très fortes, notamment en ce qui concerne l’écologie (il est question des feux de forêt ou encore d’un kaori millénaire qui a été détruit par un exploitant minier). »
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Photo : Gilles Méline
ONDESClovis,
Océane FM « Très bonne question. Ce n’est pas facile de
répondre à brûle-pourpoint. Je viens de recevoir Soul
Syndicate à l’antenne. J’avoue que ce collectif me fascine. Leur dernier album,
« Kingston – Nouméa », est une pure merveille. Je l’emporterais avec moi… Je prendrais aussi un Kool
And The Gang et le CD de Kass Pas, un groupe de Hienghène (Kaneka et autres tendances) que j’apprécie tout particulièrement. Le morceau « Une allumette » me
parle beaucoup. Le texte est intelligent car il sensibilise la population aux dangers des feux de forêt. »
Janice, Nouvelle-Calédonie 1ère « Je prends sans hésiter un Gainsbourg, mais aussi J Boog, un chanteur hawaiien très influencé reggae que j’adore. »
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Photo : Éric Bua
L’aventure
Zic Clip de JaniceVoici retranscrit, in extenso (ou presque !), le propos de la pétillante
animatrice de l’émission télé de clips calédoniens. Cela ne fait aucun
doute, nous découvrons une Janice ravie et épanouie !
« Zic Clip première saison, c'était il y a 3 ans déjà ! Au début, ma production et moi ne nous doutions pas de l'ampleur que cette émission allait prendre au niveau de la scène musicale calédonienne et de la professionnalisation des artistes. Depuis 2010, Zic Clip, qui était diffusée chaque mois, a pris une cadence hebdomadaire… sans compter les rediffusions.Ce nouveau rythme me comble de bonheur : la formule a vraiment suscité un engouement auprès des musiciens locaux qui se sont mis à produire des clips. Ils ont ainsi pu communiquer pour mettre en évidence leur image et, surtout, leur talent. Cela leur a aussi permis de gagner un peu d'argent en percevant des droits d'auteur, excellent coup de pouce pour réinvestir dans la musique et continuer à vivre leur passion. »
Travail et fun !« Quant à moi, Zic Clip me laisse l'opportunité de faire un vrai job de journaliste et de rédactrice. J'ai en plus le droit d'être moi-même à 100 % devant la caméra. C'est du 100 % brut de pomme ! Les fringues sont à moi, sans prétention. Dommage que, pour des contraintes techniques, je n'aie malheureusement pas le droit de bouger plus ! Je tiens beaucoup à être au plus près de l'actualité musicale des artistes en matière de planning de diffusion des clips, mais aussi à faire de la place à tous les types de courants musicaux. Provinces Sud, Nord ou Îles, musiciens connus ou moins connus : Zic Clip est leur maison. Nous acceptons tous les clips tant qu'une démarche de réalisation, de tournage et de ressources humaines existe.
Parfois, quelques clips nous sont envoyés depuis d'autres îles du Pacifique, ou bien je me permets d'aller en chercher hors de chez nous, lorsque je sens que les spectateurs calédoniens vont aimer et que le message d'amour qu’ils véhiculent peuvent étroitement nous concerner. Mais c'est très rare, car notre charte est la suivante : donner la priorité aux groupes néo-calédoniens, ou encore diffuser un clip dont les images ont été tournées au pays.Je suis très très fière de rédiger et présenter Zic Clip. Fière de bosser avec l'équipe qui m’entoure, fière de servir de flambeau à la musique d'ici, fière, je l'espère, d'avoir la sympathie des spectateurs qui aiment la musique et qui aiment les clips. Lorsque je regarde la télé et que je tombe sur des chaînes de clips comme Trace TV... je me dis chaque fois que nos musiciens et nos réalisateurs sont de chouettes bonshommes ! Ils font de très belles choses qui pourraient largement être diffusées hors de nos frontières. »
54
Photos : Éric Bua
C’est le moment d’ “AJIR“ !
vous Avez entRe
12 et 26 Ans ?
Bienvenuedans la vie citoyenne !
À travers son plan d’action «aJir» (agir pour la Jeunesse : insertion et réussite),
la province sud propose aux Jeunes de 12 À 26 ans des dispositifs
pour s’ouvrir À la vie citoyenne.
// le seRvICe CIvIque
Il accueille des jeunes de 16 à 25 ans qui souhaitent se rendre
utiles aux autres, sans diplôme, et dans tous les domaines
(solidarité, environnement, culture...). Il permet de s‘investir
humainement de 6 à 12 mois avec, à terme, validation des
acquis, accompagnement professionnel, couverture sociale,
indemnité mensuelle.
// lA CARte Jeunes
En échange de leur temps passé au service d‘associations,
les porteurs de la Carte Jeunes sont récompensés par des
«bons cadeaux citoyens». Ils bénéficient aussi de réductions
auprès de plus de 100 commerçants partenaires.
depuis son lancement en juillet 2011, plus de 3 500 jeunes
sont inscrits.
// le CPJ (ConseIl PRovInCIAl des Jeunes)
Le CPJ intègre des jeunes de la 4è à la terminale désireux de
s‘impliquer dans la vie associative des communes de la
province sud. Ils siègent au sein de commissions et participent
directement à l‘engagement citoyen de la jeunesse.
tout savoir sur les dispositifs aJiR :
jeunes.nc ou province-sud.nc
de Janice
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C’est le moment d’ “AJIR“ !
vous Avez entRe
12 et 26 Ans ?
Bienvenuedans la vie citoyenne !
À travers son plan d’action «aJir» (agir pour la Jeunesse : insertion et réussite),
la province sud propose aux Jeunes de 12 À 26 ans des dispositifs
pour s’ouvrir À la vie citoyenne.
// le seRvICe CIvIque
Il accueille des jeunes de 16 à 25 ans qui souhaitent se rendre
utiles aux autres, sans diplôme, et dans tous les domaines
(solidarité, environnement, culture...). Il permet de s‘investir
humainement de 6 à 12 mois avec, à terme, validation des
acquis, accompagnement professionnel, couverture sociale,
indemnité mensuelle.
// lA CARte Jeunes
En échange de leur temps passé au service d‘associations,
les porteurs de la Carte Jeunes sont récompensés par des
«bons cadeaux citoyens». Ils bénéficient aussi de réductions
auprès de plus de 100 commerçants partenaires.
depuis son lancement en juillet 2011, plus de 3 500 jeunes
sont inscrits.
// le CPJ (ConseIl PRovInCIAl des Jeunes)
Le CPJ intègre des jeunes de la 4è à la terminale désireux de
s‘impliquer dans la vie associative des communes de la
province sud. Ils siègent au sein de commissions et participent
directement à l‘engagement citoyen de la jeunesse.
tout savoir sur les dispositifs aJiR :
jeunes.nc ou province-sud.nc
C’est le moment d’ “AJIR“ !
19 000 ÉLÈVES
BOURSIERS POURQUOI PAS VOUS ?
À travers son plan d’action «aJir» (agir pour la Jeunesse : insertion et réussite),
la province sud soutient les Jeunes dans leur scolarité.
en 2012, aJir permet À plus de 19 000 élèves de bénéficier des bourses provinciales.
// BouRses sColAIRes
Cette année, la province Sud alloue 1,4 milliard aux élèves
boursiers des écoles maternelles, élémentaires, des collèges
et des lycées.
// BouRses étudIAntes
La province Sud consacre plus de 430 millions pour
permettre aux jeunes étudiants boursiers de suivre des études
supérieures, en Nouvelle-Calédonie ou hors du territoire.
Tout savoir sur les dispositifs AJIR :
jeunes.nc ou province-sud.nc
vous Avez entRe
12 et 26 Ans ?