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ATLAS DES ZONES D’EMPLOI 201036

En moyenne, au quatrième trimestre 2011, le taux de chômage au sens du BIT s’établit à 9,4 % de la popula-tion active en France métropolitaine.

Le taux de chômage se situe au-dessus de la moyenne de métropole dans près de la moitié des zones d’emploi métropolitaines, au quatrième trimestre 2011. Les taux de chômage les plus élevés s’observent principalement en Picardie, Nord-Pas-de-Calais, Languedoc-Roussillon et Paca ainsi que dans la plupart des zones d’emploi de Haute-Normandie, Lorraine, Aquitaine, Midi-Pyrénées et Corse. Au quatrième trimestre 2011, c’est dans les zones d’emploi de Thiérache (16,5 %) en Picardie, Calais (16 %) et Lens-Hénin (15,8 %) en Nord-Pas-de-Calais, Agde-Pézenas (15,7 %) et Alès (15,5 %) en Languedoc-Roussillon que le taux de chômage est le plus élevé.

Les zones d’emploi où le taux de chômage est le plus faible sont localisées principalement à l’ouest, à l’est et au centre de la France à quoi s’ajoutent quelques zones isolées comme Rodez (5,4 %) et Figeac (7,1 %) en Midi-Pyrénées, ou encore Lozère (5 %) en Languedoc-Roussillon.

Le taux de chômage atteint son niveau le plus élevé dans les départements d’outre-mer (entre 18,3 % et 38,7 % selon les zones d’emploi au deuxième trimestre 2011) (1). Au sein de chacun des Dom, les écarts peuvent être forts. Saint-Laurent en Guyane et la zone d’emploi Sud de la Réunion ont les taux les plus élevés, avec respectivement 34 % et 38,7 % selon les zones d’emploi d’actifs au chômage. Les zones d’emploi Est et Ouest à la Réunion, Centre-Atlantique en Martinique et Est - Grande-Terre en Guadeloupe ont également des taux de chômage très élevés, supérieurs à 25 %.

La moitié des zones d’emploi ont un taux de chômage inférieur à 9,3 %, valeur de la zone d’emploi de Romo-rantin-Lanthenay, en région Centre.

Les estimations de chômage localisé reposent sur l’utilisation des DEFM pour ventiler le nombre de chômeurs au sens du BIT issu des enquêtes emploi en continu. La population active s’appuie les estimations d’emploi au lieu de résidence issues du dispositif Estel. Il s’agit de taux de chômage en moyenne trimestrielle.

Les données sur le taux de chômage sont celles relatives à la mise à jour de mars 2012.

Taux de chômage localisés

(1) Une estimation du taux de chômage par zone d’emploi ne peut être construite tous les trimestres dans les Dom (hors Mayotte) car seule est disponible une enquête emploi annuelle portant sur le deuxième trimestre de chaque année.

37ATLAS DES ZONES D’EMPLOI 2010

Chômage élevé dans les Dom, le Nord et la façade méditerranéenne

Taux de chômage, au 4ème trimestre 2011

moins de 7,7 %

de 7,7 % à 8,8 %

de 8,8 % à 10,1 %

de 10,1 % à 11,9 %

plus de 11,9 %

Médiane : 9,3 %

Les données pour les DOM (hors Mayotte) ont été calculées pour le 2ème trimestre 2011.

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Source : Insee, taux de chômage localisé 2011 - pour Mayotte, estimations basées sur l'enquête emploi 2009 et les RP 2002 et 2007


Entre le premier trimestre 2003 et le quatrième trimestre 2011, le taux de chômage au sens du BIT a augmenté de 1,1 point en France métropolitaine. En hausse entre 2003 et 2006, le taux de chômage a diminué ensuite fortement jusqu’en 2008, avant de repartir à la hausse sous l’effet de la crise économique. L’évolution du taux de chômage dans les différentes zones d’emploi reflète en large partie ce cycle conjoncturel, avec toutefois certaines exceptions. Ainsi, dans trente-quatre zones d’emploi de France métropolitaine situées principalement en Corse, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon, le taux de chômage est inférieur fin 2011 à son niveau de début 2003. La baisse la plus forte est observée dans les zones d’emploi de Porto-Vecchio (-1,4 points) et Calvi-L’Ile Rousse (-1 point) en Corse et Lannion (-1,2 point) en Bretagne.

Dans 40 % des zones d’emploi, l’augmentation du taux de chômage est supérieure à la moyenne métro- politaine. Le taux de chômage est en forte hausse dans de nombreuses zones d’emploi déjà très touchées par le chômage : en Picardie, Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie, Lorraine, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il progresse aussi beaucoup dans certaines zones d’emploi qui avaient un taux de chômage bas en 2003 : en Basse-Normandie, Bretagne, Pays de La Loire, Alsace, Franche-Comté, Bourgogne, Rhône-Alpes, Île-de-France et Limousin. La progression la plus importante du taux de chômage est observée dans les zones d’emploi de Gien (+4,9 points), Issoudun (+3,9 points), Limoux et Château-Thierry (+3,8 points).

Dans les départements d’outre-mer, le taux de chômage, au deuxième trimestre 2011, se situe généralement en dessous de son niveau du deuxième trimestre 2003 (1). La baisse est parfois importante dans certaines zones d’emploi, en particulier à la Réunion, dans les zones d’emploi Est et Ouest (environ -3 points), ainsi qu’en Guyane dans les zones de Kourou (-3,9 points) et de Saint Laurent (-12,6 points).

L’évolution des taux de chômage entre le premier trimestre 2003 et le quatrième trimestre 2011 est exprimé en écart de points entre ces deux dates.

2003 est la première année à partir de laquelle les données sont disponibles (du fait du passage de l’enquête emploi en collecte trimestrielle à cette date).

Les données sur le taux de chômage sont celles relatives à la mise à jour de mars 2012.

Évolution des taux de chômage localisés

(1) Une estimation du taux de chômage par zone d’emploi ne peut être construite tous les trimestres dans les Dom (hors Mayotte) car seule est disponible une enquête emploi annuelle portant sur le deuxième trimestre de chaque année.


Forte augmentation du taux de chômage dans le Nord et le long d’un axe Lorraine – Limousin

Médiane : 1,3 points de %

Evolution des taux de chômage localisés entre le 1er trimestre 2003 et le 4ème trimestre 2011

moins de 0,5 points de %

de 0,5 points de % à 1,1 points de %



plus de 2,3 points de %

Les données pour les DOM (hors Mayotte) ont été calculées entre le 2ème trimestre 2003et le 2ème trimestre 2011.

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0 100 20050 kmSource : Insee, taux de chômage localisé, 2003 et 2011 - pour Mayotte, estimations d'emploi basées sur l'enquête emploi 2009 et les RP 2002 et 2007

GRANDE BRETAGNE

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La répartition des 3 133 600 demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi en catégo-rie A en décembre 2011 en France suit globalement la répartition de la population active française. Les zones d’emploi qui concentrent le plus de demandeurs d’emploi au regard de leur poids dans la population active sont, pour l’essentiel, situées dans les Dom, en Languedoc-Roussillon et dans le Nord-Pas de Calais.

La zone d’emploi comptant le plus de demandeurs d’emploi de catégorie A est celle de Paris (plus de 282 900 demandeurs d’emploi, soit 9 % des demandeurs d’emploi de catégorie A sur la France entière).

Viennent ensuite les zones d’emploi de Roissy-Sud Picardie (2,7 %), Marseille-Aubagne (2,6 %), Lyon (2,5 %), Toulouse (2,2 %) et Bordeaux (1,9 %). Ces six zones d’emploi représentent plus d’un cinquième (20,7 %) des demandeurs d’emploi de catégorie A de France (y compris Dom). En y ajoutant les zones d’emploi Sud de la Réunion (1,4 %), Lille (1,3 %), Montpellier (1,3 %) et Nantes (1,2 %), dix zones d’emploi concentrent plus du quart (25,9 %) des demandeurs d’emploi de catégorie A.

La moitié des zones d’emploi comptent moins de 4 861 demandeurs d’emploi de catégorie A, valeur de la zone d’emploi de Saumur, en Pays de la Loire.

Les demandeurs d’emploi sont les personnes inscrites à Pôle emploi. Les demandeurs d’emploi de catégorie A sont les demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi et qui n’ont effectué aucune activité au cours du mois.

Demandeurs d’emploi de catégorie A inscrits à Pôle emploi


Concentration des demandeurs d’emploi de catégorie A dans des zones

d’emploi très peuplées

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10 00050 000

100 000

Nombre total de demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A, en déc. 2011

Médiane : 4 861 demandeurs d’emploi en fin de mois

Données non disponibles pour Mayotte

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0 100 20050 kmSource : Pôle emploi - Dares - Nostra - données brutes - décembre 2011

GRANDE BRETAGNE

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La répartition des 4 612 500 demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi en catégories A, B, C en décembre 2011 en France est globalement liée à celle de la population active des différentes zones d’emploi.

Dix grandes zones d’emploi regroupent plus d’un quart (25,9 %) des demandeurs d’emploi de catégories A, B, C en France (Dom compris) : Paris (8,8 %), Roissy-Sud Picardie (2,5 %), Lyon (2,5 %), Marseille-Aubagne (2,4 %), Toulouse (2,3 %), Bordeaux (2,0 %), Nantes (1,5 %), Lille (1,3 %), Rouen (1,3 %) et Montpellier (1,2 %).

Dans les Dom, c’est la zone d’emploi Sud de la Réunion qui concentre le plus de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C (1,2 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi sur le territoire).

La moitié des zones d’emploi concentrent moins de 7 253 demandeurs d’emploi de catégories A, B, C, valeur de la zone d’emploi de Saint-Dié-des-Vosges, en Lorraine.

Les demandeurs d’emploi sont les personnes inscrites à Pôle emploi. Les demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C sont les demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, qu’ils aient exercé une activité réduite ou non au cours du mois.

Demandeurs d’emploi de catégories A, B, C inscrits à Pôle emploi


Un quart des demandeurs d’emploi de catégories A, B, C

dans dix zones d’emploi

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10 00050 000

100 000

Nombre total de demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A, B, C, en déc. 2011

Médiane : 7253 demandeurs d’emploi en fin de mois


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0 100 20050 kmSource : Pôle emploi-Dares - Nostra - données brutes - décembre 2011

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La part des femmes dans les demandeurs d’emploi de catégories A, B, C inscrits à Pôle emploi est de 51,1 % au niveau national (Dom compris) en décembre 2011.

La part des femmes parmi les demandeurs d’emploi est généralement faible dans les zones d’emploi situées dans le nord-est. Ainsi, treize des quinze zones d’emploi dans laquelle la part des femmes parmi les deman-deurs d’emploi est inférieure à 48,0 % se situent dans le nord-est ou en région parisienne.

À l’inverse, la part des femmes parmi les demandeurs d’emploi est généralement assez élevée dans les zones d’emploi du Sud-ouest, de l’Ouest ou de Corse.

Les zones d’emploi ultramarines de Kourou (60,3 %), Marie-Galante (60,7 %), Sud-Caraïbe (61,3 %) et Cayenne (62,0 %) sont celles dans lesquelles la part des femmes est la plus importante.

Deux facteurs peuvent expliquer que la part des femmes parmi les demandeurs d’emploi soit élevée dans une zone d’emploi : le fait que les femmes actives soient fortement touchées par le chômage et une forte participation des femmes sur le marché du travail. Certaines zones d’emploi dans lesquelles la part des femmes parmi les demandeurs d’emploi est élevée se caractérisent ainsi également par un taux d’emploi des femmes supérieur à la moyenne (cf. Taux d’emploi des femmes).

La moitié des zones d’emploi ont une part des femmes dans les demandeurs d’emploi de catégories A, B, C supérieure à 52,3 %, valeur de la zone d’emploi de Bayeux en Basse-Normandie.


Part des femmes dans les demandeurs d’emploi de catégories A, B, C


Plus de femmes parmi les demandeurs d’emploi dans l’Ouest et en Corse

Médiane : 52,3 %

Part des femmes dans le total des demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A, B,C, en déc. 2011

moins de 50,2 %

de 50,2 % à 51,7 %

de 51,7 % à 53,0 %

de 53,0 % à 54,6 %

plus de 54,6 %


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La part des moins de 25 ans parmi les demandeurs d’emploi de catégories A, B, C inscrits à Pôle emploi est de 16,9 % au niveau national (Dom compris) en décembre 2011.

La part des jeunes parmi les demandeurs d’emploi est la plus faible dans les zones d’emploi de Paris (9,0 %), Marie-Galante en Guadeloupe (11,2 %) et du Genevois français (11,7 %) jusqu’à des taux supérieurs à 24 % dans les zones d’emploi du nord de la France : 24,0 % pour Lens-Hénin et 24,1 % pour la Vallée de la Bresle-Vimeu.

Globalement, les zones d’emploi du Nord et du Nord-ouest comptent une proportion de jeunes parmi leurs demandeurs d’emploi assez élevée. Les zones d’emploi du sud de la France, dans lesquelles la population en âge de travailler est en moyenne plus âgée, ont, quant à elles, généralement, des taux parmi les plus faibles.

Pour la moitié des zones d’emploi, la part des moins de 25 ans dans les demandeurs d’emploi de catégories A, B, C est supérieure à 18,0 %, valeur de la zone d’emploi de Montereau-Fault-Yonne en Ile-de-France.


Part des jeunes dans les demandeurs d’emploi de catégories A, B, C


Davantage de jeunes parmi les demandeurs d’emploi

dans le Nord et le Nord-ouest

Médiane : 18,0 %

Part des moins de 25 ans parmi les demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A, B,C, en déc. 2011

moins de 16,2 %

de 16,2 % à 17,5 %

de 17,5 % à 18,5 %

de 18,5 % à 19,8 %

plus de 19,8 %


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38,5 % des demandeurs d’emploi de catégories A, B, C inscrits à Pôle emploi en décembre 2011 au niveau national (Dom compris) le sont depuis au moins douze mois.

La part des demandeurs d’emploi de longue durée est plus importante dans le nord et le centre de la France métropolitaine ainsi que dans les Dom (à l’exception de la Guyane).

La part des demandeurs d’emploi de longue durée est la plus faible dans les zones d’emploi corses : Porto-Vecchio (7,7 %), Calvi-l’Île Rousse (9,5 %) et Sartène-Propriano (12,0 %). Elle est plus élevée dans les zones d’emploi guadeloupéennes d’Est-Grande-Terre (56,3 %) et Basse-Terre (57,0 %). En France métropolitaine, c’est la zone d’emploi de Thiérache qui compte la plus grande part de demandeurs d’emploi de longue durée (46,7 %).

Dans les zones d’emploi de Paris, Lyon et Marseille-Aubagne, la part de demandeurs d’emploi de longue durée est respectivement de 41,3 %, 35,0 % et 39,6 %.

Dans la moitié des zones d’emploi, la part des demandeurs d’emploi de longue durée est supérieure à 37,3 %, valeur de la zone d’emploi de Flandre-Lys, en Nord-Pas-de-Calais.

Les demandeurs d’emploi sont les personnes inscrites à Pôle emploi. Les demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C sont les demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, qu’ils aient exercé une activité réduite ou non au cours du mois. Les demandeurs d’emploi de longue durée sont ceux inscrits depuis au moins un an dans les catégories A, B ou C.

Part des demandeurs d’emploi de longue durée parmi les demandeurs d’emploi de catégories A, B, C


Une surreprésentation des demandeurs d’emploi de longue durée dans la plupart

des Dom, dans le Nord et le Centre

Médiane : 37,3 %

Part des demandeurs d’emploi inscrits depuis au moins 12 mois dans le total des demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A, B,C, en déc. 2011

moins de 33,8 %

de 33,8 % à 36,3 %

de 36,3 % à 38,4 %

de 38,4 % à 41,7 %

plus de 41,7 %


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