tapestry french 2013 ver 2 - prestonpanstapestry.org · manoir de bankton alors que leurs officiers...

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La Tapisserie de la Bataille de Prestonpans 1745 www.prestonpanstapestry.org [Panneaux 77, 78, 79, 80, 81 & 82] La charge furieuse des Highlanders dépasse les canons abandonnés et met en déroute le flanc de l’armée britannique. Le colonel Whitney tente de charger avec ses dragons, mais il est touché par une balle et tombe de son cheval, les dragons frappés de stupeur s’enfuient. Ayant perdu ce soutien, l’infanterie de Sir John Cope ouvre le feu, les fusils crachent leurs balles, la fumée emplit le champ de bataille les tuniques rouges tentent de contenir l’assaut des hommes des clans. Mais quand la charge les atteint, les tuniques rouges sont incapables de résister. Les cris des blessés emplissent l‘air et l’infanterie britannique, ses rangs enfoncés, perd pied. Paniqués par leur défaite les cavaliers britanniques atteignent le manoir de Bankton alors que leurs officiers tentent en vain de leur redonner courage. Mais les cavaliers tentent de s’enfuir et de fait bloquent la route de Prestonpans. [Panneaux 83, 84, 85 & 86] La route étant bloquée l’infanterie britannique est coincée contre les murs du manoir de Preston, les tuniques rouges ne peuvent fuir, le massacre est affreux. Des soldats courageux tentent de faire face, le colonel Gardiner qui est du pays prend leur tête, mais le terrible coup de hache d’un Lochaber le jette à bas de son cheval. Le combat se termine, le colonel Gardiner est mourant sous un épineux. Son serviteur le place sur une charrette et l’emmène jusqu’au manoir de Tranent. [Panneaux 87 & 88] A l’autre bout du champ de bataille, au manoir de Cockenzie la garde du bagage s’est rendue et les Highlanders découvrent le trésor militaire de Sir John Cope. Mais Sir John Cope n’a pas le temps de s’en préoccuper, il admet sa défaite et avec ses derniers cavaliers il s’échappe vers Tranent. [Panneaux 89, 90 & 91] Pendant ce temps le prince triomphant rassemble ses Highlanders, il a remporté une victoire décisive. Il demande que tous les prisonniers soient correctement traités et fait appel à des médecins pour s’occuper des blessés des deux camps. Au manoir de Tranent rien ne peut être fait pour sauver le courageux colonel Gardiner, il expire veillé par les sœurs Jenkinson. Pendant ce temps, au rez-de-chaussée, les Higlanders victorieux célèbrent leur courage. Le manoir de Bankton qui appartient au colonel Gardiner est devenu un hôpital. Les Highlanders et les tuniques rouges y sont tous correctement soignés. [Panneau 92 & 93] Le prince Charles ayant vérifié que tous ses ordres étaient exécutés s’est retiré au manoir de Pinkie à Musselburgh. Les membres du clan Robertson emportent l’équipage de sir John Cope et toutes ses possessions, ses manteaux de fourrure et son chocolat sont maintenant des prises de guerre. [Panneaux 94 & 95] Les fiers soldats de Sir John Cope commencent leur courte mais triste marche vers Edinburgh. Plus de 1.000 de ses soldats, anglais aussi bien qu’écossais, sont maintenant les prisonniers du prince Charles. C’est la nouvelle que Sir John Cope est contraint d’envoyer à ses supérieurs quand il atteint enfin la sécurité des murs de Berwick. En juillet 2010, dans cette petite ville de la côte orientale d’Ecosse a été lancé l’un des projets les plus ambitieux de ces dernières années. Plus de deux cents volontaires de toute l’Ecosse et même quelques-uns résidant bien au-delà répondirent à l’appel lancé pour la commémoration d’un évènement qui avait eu lieu à Prestonpans il y a 265 ans. Les volontaires ont travaillé sur des dessins d’Andrew Crummy avec pour objectif de réaliser l’une des plus longues tapisseries brodées au Monde. Elle a en fait 105 mètres de longueur et c’est un succès à la hauteur de l’évènement qu’elle commémore. L’Ecosse, en 1745, était un pays divisé. Les descendants de l’ancienne maison royale des Stuart étaient en exil et la maison de Hanovre régnait sur la Grande Bretagne, c’était le règne du roi Georges II. Mais soudain surgit une sérieuse menace pour son trône. Charles-Edouard Stuart, le Bonnie Prince Charlie de la légende, débarqua en Ecosse en juillet 1745 pour reprendre son héritage. Malgré les désappointements et le découragement, Charles parvint à rassembler une armée quasiment à partir de rien et lança un défi à l’autorité royale. L’autorité du roi était représentée par le général Sir John Cope et son armée de soldats professionnels vêtus de rouge. Deux rois veulent une couronne. Deux armées se battent pour une nation. Voici leur histoire [Panneau 1] Notre histoire commence en 1744 au palais Mutti de Rome, un père et son fils se disent au revoir tendrement. Il ne s’agit pas d’une famille ordinaire, il s’agit de la famille royale des Stuart. Le prince Charles quitte son père sur la promesse du roi de France de l’aider à reconquérir son trône. [Panneau 2] Mais le plan français revient à rien, une tempête terrible surgit de nulle part, disperse la flotte qui devait aider le prince dans sa reconquête et nombre de ses navires font naufrage. Les Français perdent courage et Charles ne peut plus compter que sur lui- même. [Panneaux 3 & 4] Charles ne perd pas courage et, le 22 juin 1745 il est à Saint-Nazaire prêt pour une nouvelle aventure, pour laquelle il a durement travaillé. Charles a pu louer deux navires de qualité, le Du Teillay sur lequel il embarquera et L’Elisabeth qu’il chargera d’armes et de provisions, 700 soldats français se joindront à l’expédition. [Panneaux 5, 6 & 7] Mais l’infortune frappe encore le prince et un navire du roi Georges, le HMS Lion, intercepte la minuscule flotte des envahisseurs. Les puissants canons de L’Elisabeth lui permettent de faire face pendant des heures, détruisant les superstructures de l’adversaire et frappant ses marins. Sérieusement endommagés le Lion et l’Elisabeth regagnent leurs ports d’attache, le Du Teillay est seul maintenant avec peu de provisions et sans les soldats français. Mais Charles refuse d’abandonner et malgré une mer démontée continue de naviguer vers son objectif, l’Ecosse. [Panneaux 8 & 9] Le 23 juillet 1745 il débarque finalement sur le sable d’Eriskay. Déguisé, sa face cachée sous une barbe, Charles est enfin parvenu sur la terre dont il se veut le souverain Il descend fièrement à terre laissant tomber les graines qui croîtront pour donner les roses du prince Charlie. Mais le prince ne reçoit qu’un tiède accueil, personne n’imaginant qu’il puisse avoir le courage de venir seul. MacDonald de Boisdale le supplie de rentrer chez lui, mais le prince lui répond qu’il est chez lui. [Panneaux 10 & 11] Ignorant les mises en garde le prince se dirige vers Arisaig où il débarque, il sait que c’est sur cette terre qu’il rencontrera son destin. Il passe les jours suivants à son bureau du manoir de Borrodale, écrivant aux seigneurs voisins et aux chefs de clans. Mais sans les soldats français, Charles sait qu’il devra lever une armée lui-même. [Panneaux 96, 97, 98 & 99] Le prince Charles retourne triomphant à Holyrood, mais il ne tient pas à trop célébrer. Mais ses hommes ne s’en privent pas ils se répandent pleins de joie dans les rues d’Edinburgh célébrant la victoire qu’ils ont remporté pour le prince et pour le roi Jacques, son père. Au palais royal les nobles écossais rendent visite au prestigieux chef des rebelles, beauc- oup qui avaient méprisé sa cause dansent dans ses bals publics. [Panneaux 100, 101 & 102] Mais le tonnerre des canons rompt le calme. Le puissant château d’Edinburgh est toujours aux mains des soldats du roi Georges qui refusent de se rendre. Ce n’est qu’en laissant du ravitaillement parvenir au château que le prince convainc les soldats du roi d’arrêter la canonnade, ils lui remettent aussi en échange l’argent de la Banque Royale d’Ecosse qui y est gardé, ce qui donnera au prince les moyens de continuer la guerre. Son armée croît chaque jour. Bientôt plus de 5.000 hommes se sont ralliés à l’étendard du prince et s’entraînent dans le parc d’Holyrood. Ce sont les récompenses de la victoire. Les Français aussi renouvellent leur soutien au prince, signent un important traité et promettent d’envoyer plus d’aide. [Panneaux 103 & 104] Voyant les choses tourner en sa faveur le prince Charles demande instamment à son conseil de prendre une décision cruciale, pour lui il est temps d’envahir l’Angleterre et de marcher sur Londres. Et c’est ce qui fut fait, le 1 er novembre 1745 l’armée écossaise quitte Edinburgh et entre dans la légende. Il semblerait que maintenant rien ne peut arrêter les courageux Highlanders et leur Bonnie Prince Charlie, leur joli prince Charles. * L’armée du prince s’est avancée profondément au cœur de l’Angleterre, atteignant Derby en décembre 1745. Le prince était à moins d’une semaine de Londres et le roi Georges pensait à fuir. Mais les officiers écossais craignent qu’il n’y ait devant eux une grande armée britannique et les soldats français n’ont toujours pas débarqué. Déçu le prince Charles doit batte en retraite. L’initiative et l’impulsion étaient perdues pour de bon. L’ennemi anglais poursuivra Charles jusqu’en Ecosse et, malgré une victoire marquante à Falkirk, le prince Charles sera finalement défait en avril 1746. Car cette défaite finale ne peut effacer la mémoire des triomphes de Charles. Bien longtemps après qu’il eut cessé d’être une menace pour la couronne britannique, ses ennemis craignaient toujours son nom. Personne ne peut oublier ce prince admirable, ses ambitions et ses espoirs, mais, par-dessus tout personne ne pourra jamais oublier sa plus magnifique victoire à la bataille de Prestonpans. Jeancevaer:pornichet/ed.prestoungrange:18janvier2012 79 18 20 7 *Nous vous remercions de votre don à la création d’un foyer d’habitation permanent pour la tapisserie dans Prestonpans. Si vous achetez un livre de fiducie ou DVD à la sortie de la Tapisserie une réduction de 3 euros sera accordée sur le prix de vente. 41 101 85 3*

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La Tapisserie de la Bataille dePrestonpans 1745

www.prestonpanstapestry.org

[Panneaux 77, 78, 79, 80, 81 & 82] La charge furieuse desHighlanders dépasse les canons abandonnés et met en déroute leflanc de l’armée britannique. Le colonel Whitney tente decharger avec ses dragons, mais il est touché par une balle ettombe de son cheval, les dragons frappés de stupeur s’enfuient.Ayant perdu ce soutien, l’infanterie de Sir John Cope ouvre lefeu, les fusils crachent leurs balles, la fumée emplit le champ debataille les tuniques rouges tentent de contenir l’assaut deshommes des clans. Mais quand la charge les atteint, les tuniquesrouges sont incapables de résister. Les cris des blessés emplissentl‘air et l’infanterie britannique, ses rangs enfoncés, perd pied.Paniqués par leur défaite les cavaliers britanniques atteignent lemanoir de Bankton alors que leurs officiers tentent en vain deleur redonner courage. Mais les cavaliers tentent de s’enfuir et defait bloquent la route de Prestonpans.[Panneaux 83, 84, 85 & 86] La route étant bloquée l’infanteriebritannique est coincée contre les murs du manoir de Preston, lestuniques rouges ne peuvent fuir, le massacre est affreux. Dessoldats courageux tentent de faire face, le colonel Gardiner qui estdu pays prend leur tête, mais le terrible coup de hache d’unLochaber le jette à bas de son cheval. Le combat se termine, lecolonel Gardiner est mourant sous un épineux. Son serviteur leplace sur une charrette et l’emmène jusqu’au manoir de Tranent.[Panneaux 87 & 88] A l’autre bout du champ de bataille, aumanoir de Cockenzie la garde du bagage s’est rendue et lesHighlanders découvrent le trésor militaire de Sir John Cope. MaisSir John Cope n’a pas le temps de s’en préoccuper, il admet sadéfaite et avec ses derniers cavaliers il s’échappe vers Tranent.[Panneaux 89, 90 & 91] Pendant ce temps le princetriomphant rassemble ses Highlanders, il a remporté une victoiredécisive. Il demande que tous les prisonniers soient correctementtraités et fait appel à des médecins pour s’occuper des blessés desdeux camps. Au manoir de Tranent rien ne peut être fait poursauver le courageux colonel Gardiner, il expire veillé par les sœursJenkinson. Pendant ce temps, au rez-de-chaussée, les Higlandersvictorieux célèbrent leur courage. Le manoir de Bankton quiappartient au colonel Gardiner est devenu un hôpital. LesHighlanders et les tuniques rouges y sont tous correctementsoignés.[Panneau 92 & 93] Le prince Charles ayant vérifié que tous sesordres étaient exécutés s’est retiré au manoir de Pinkie àMusselburgh. Les membres du clan Robertson emportentl’équipage de sir John Cope et toutes ses possessions, sesmanteaux de fourrure et son chocolat sont maintenant des prisesde guerre.[Panneaux 94 & 95] Les fiers soldats de Sir John Copecommencent leur courte mais triste marche vers Edinburgh. Plusde 1.000 de ses soldats, anglais aussi bien qu’écossais, sontmaintenant les prisonniers du prince Charles. C’est la nouvelleque Sir John Cope est contraint d’envoyer à ses supérieurs quandil atteint enfin la sécurité des murs de Berwick.

En juillet 2010, dans cette petite ville de la côte orientale d’Ecosse a été lancé l’undes projets les plus ambitieux de ces dernières années. Plus de deux centsvolontaires de toute l’Ecosse et même quelques-uns résidant bien au-delàrépondirent à l’appel lancé pour la commémoration d’un évènement qui avait eulieu à Prestonpans il y a 265 ans.

Les volontaires ont travaillé sur des dessins d’Andrew Crummy avec pour objectifde réaliser l’une des plus longues tapisseries brodées au Monde. Elle a en fait 105mètres de longueur et c’est un succès à la hauteur de l’évènement qu’ellecommémore.

L’Ecosse, en 1745, était un pays divisé. Les descendants de l’ancienne maison royale des Stuartétaient en exil et la maison de Hanovre régnait sur la Grande Bretagne, c’était le règne du roiGeorges II.

Mais soudain surgit une sérieuse menace pour son trône. Charles-Edouard Stuart, le BonniePrince Charlie de la légende, débarqua en Ecosse en juillet 1745 pour reprendre son héritage.Malgré les désappointements et le découragement, Charles parvint à rassembler une arméequasiment à partir de rien et lança un défi à l’autorité royale.

L’autorité du roi était représentée par le général Sir John Cope et son armée de soldatsprofessionnels vêtus de rouge.

Deux rois veulent une couronne.Deux armées se battent pour une nation. Voici leur histoire

[Panneau 1] Notre histoire commence en 1744 au palais Mutti de Rome, un père et son fils sedisent au revoir tendrement. Il ne s’agit pas d’une famille ordinaire, il s’agit de la famille royaledes Stuart. Le prince Charles quitte son père sur la promesse du roi de France de l’aider àreconquérir son trône.[Panneau 2] Mais le plan français revient à rien, une tempête terrible surgit de nulle part,disperse la flotte qui devait aider le prince dans sa reconquête et nombre de ses naviresfont naufrage. Les Français perdent courage et Charles ne peut plus compter que sur lui-même.[Panneaux 3 & 4] Charles ne perd pas courage et, le 22 juin 1745 il est à Saint-Nazaire prêtpour une nouvelle aventure, pour laquelle il a durement travaillé. Charles a pu louer deuxnavires de qualité, le Du Teillay sur lequel il embarquera et L’Elisabeth qu’il chargera d’armes etde provisions, 700 soldats français se joindront à l’expédition.[Panneaux 5, 6 & 7] Mais l’infortune frappe encore le prince et un navire du roi Georges, leHMS Lion, intercepte la minuscule flotte des envahisseurs. Les puissants canons de L’Elisabethlui permettent de faire face pendant des heures, détruisant les superstructures de l’adversaire etfrappant ses marins. Sérieusement endommagés le Lion et l’Elisabeth regagnent leurs portsd’attache, le Du Teillay est seul maintenant avec peu de provisions et sans les soldats français.Mais Charles refuse d’abandonner et malgré une mer démontée continue de naviguer vers sonobjectif, l’Ecosse.[Panneaux 8 & 9] Le 23 juillet 1745 il débarque finalement sur le sable d’Eriskay. Déguisé, saface cachée sous une barbe, Charles est enfin parvenu sur la terre dont il se veut le souverain Ildescend fièrement à terre laissant tomber les graines qui croîtront pour donner les roses duprince Charlie. Mais le prince ne reçoit qu’un tiède accueil, personne n’imaginant qu’il puisseavoir le courage de venir seul. MacDonald de Boisdale le supplie de rentrer chez lui, mais leprince lui répond qu’il est chez lui.[Panneaux 10 & 11] Ignorant les mises en garde le prince se dirige vers Arisaig où il débarque,il sait que c’est sur cette terre qu’il rencontrera son destin. Il passe les jours suivants à sonbureau du manoir de Borrodale, écrivant aux seigneurs voisins et aux chefs de clans. Mais sansles soldats français, Charles sait qu’il devra lever une armée lui-même.

[Panneaux 96, 97, 98 & 99] Le prince Charles retournetriomphant à Holyrood, mais il ne tient pas à trop célébrer. Maisses hommes ne s’en privent pas ils se répandent pleins de joiedans les rues d’Edinburgh célébrant la victoire qu’ils ontremporté pour le prince et pour le roi Jacques, son père. Aupalais royal les nobles écossais rendent visite au prestigieux chefdes rebelles, beauc- oup qui avaient méprisé sa cause dansent dansses bals publics.[Panneaux 100, 101 & 102] Mais le tonnerre des canonsrompt le calme. Le puissant château d’Edinburgh est toujours auxmains des soldats du roi Georges qui refusent de se rendre. Cen’est qu’en laissant du ravitaillement parvenir au château que leprince convainc les soldats du roi d’arrêter la canonnade, ils luiremettent aussi en échange l’argent de la Banque Royale d’Ecossequi y est gardé, ce qui donnera au prince les moyens de continuerla guerre. Son armée croît chaque jour. Bientôt plus de 5.000hommes se sont ralliés à l’étendard du prince et s’entraînent dansle parc d’Holyrood. Ce sont les récompenses de la victoire. LesFrançais aussi renouvellent leur soutien au prince, signent unimportant traité et promettent d’envoyer plus d’aide.[Panneaux 103 & 104] Voyant les choses tourner en sa faveur leprince Charles demande instamment à son conseil de prendre unedécision cruciale, pour lui il est temps d’envahir l’Angleterre et demarcher sur Londres. Et c’est ce qui fut fait, le 1er novembre1745 l’armée écossaise quitte Edinburgh et entre dans la légende.Il semblerait que maintenant rien ne peut arrêter les courageuxHighlanders et leur Bonnie Prince Charlie, leur joli princeCharles.

*L’armée du prince s’est avancée profondément au cœur del’Angleterre, atteignant Derby en décembre 1745. Le prince était àmoins d’une semaine de Londres et le roi Georges pensait à fuir.Mais les officiers écossais craignent qu’il n’y ait devant eux unegrande armée britannique et les soldats français n’ont toujours pasdébarqué.

Déçu le prince Charles doit batte en retraite. L’initiative etl’impulsion étaient perdues pour de bon. L’ennemi anglaispoursuivra Charles jusqu’en Ecosse et, malgré une victoiremarquante à Falkirk, le prince Charles sera finalement défait enavril 1746.

Car cette défaite finale ne peut effacer la mémoire des triomphesde Charles. Bien longtemps après qu’il eut cessé d’être une menacepour la couronne britannique, ses ennemis craignaient toujours sonnom. Personne ne peut oublier ce prince admirable, ses ambitions etses espoirs, mais, par-dessus tout personne ne pourra jamais oubliersa plus magnifique victoire à la bataille de Prestonpans.

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Tapestry French 2013 ver 2 30/7/13 3:16 PM Page 1

[Panneaux 12 & 13] Heureusement les soutiens se manifestent, les MacDonaldrépondent favorablement et, avec les Clanranald, les Keppoch et les Glencoe Charles peutboire à la santé de son père, le roi Jacques VIII d’Ecosse mais aussi Jacques IIId’Angleterre. Mais les seuls MacDonald ne constituent pas une armée. Les jours passent etCharles marche de long en large à Borrodale, anxieux, inquiet et vulnérable.[Panneaux 14 & 15] Cependant Charles est déterminé, il n’abandonnera pas sonentreprise de si tôt. Les armes et les fournitures stockées sur le Du Teillay sont débarquéeset le navire préparé pour un éventuel départ. Avant de partir Charles rencontre Lochiel.Cameron of Lochiel le plus puissant des chefs de clans occidentaux. Lui aussi met Charlesen garde, les risques sont trop élevés, mais la passion de Charles pour sa patrie finit parconvaincre Lochiel, « je partagerai le sort de mon prince » lui promet-il.[Panneaux 16, 17 & 18] Charles peut alors renvoyer son navire et lancer sa campagne. Ila prévu une grande rencontre pour tous ceux qui le soutiennent et la date fatidiqueapproche. Il se dirige vers Moidart. La petite armée de Charles grandit un peu, là JohnMurray se joint à lui et la nouvelle se répand dans tout le pays, « le prince Charles estrevenu chez lui. » Les quelques partisans qui débarquèrent avec lui, deviennent vite unelégende, « les Sept de Moidart ». Une bande un peu étrange d’Anglais, d’Ecossais,d’Irlandais, certains étaient de simples soldats, d’autres de grands seigneurs, mais tousétaient loyaux.[Panneaux 19 & 20] Mais la nouvelle de ces évènements extraordinaires voyage vite.Nous sommes le 16 août, et l’information a atteint Edinburgh. Là les cheminées crachentde la fumée car tous les fours de la grande ville sont utilisés pour cuire des centaines michesde pain pour l’armée du roi Georges. La guerre est proche. En fait la guerre a déjàcommencé, un petit groupe de soldats britanniques, les « tuniques rouges » patrouillantdans le Nord est tombé dans une embuscade près du pont de High Bridge. Les rebelles deHaute Ecosse, les Highlanders ouvrent le feu, cachés derrière des roches et des arbres doncinvisibles pour l’ennemi qui se croit encerclé et se rend et la petite troupe d’insurgéscontinue sa route vers le lieu du rendez-vous.[Panneaux 21, 22 & 23] Charles lui aussi se dirige vers le lieu du rendez-vous. A Dalilea ilrencontre le grand poète, Alexandre MacDonald avant d’embarquer sur un bateau à rames.Le 19 août, une petite flottille amène le prince et ses troupes au fond du Loch Shiel, sedirigeant vers le lieu de la rencontre, Glenfinnan. Au même moment l’armée britanniquefidèle au roi Georges est partie d’Edinburgh pour écraser la rébellion avant qu’elle nedevienne incontrôlable.[Panneaux 24 & 25] A Glenfinnan l’attente de Charles est enfin terminée. Lochiel estrevenu vers lui, cette fois avec plus de 600 hommes sous ses ordres. D’autres clans sont làaussi et Charles a enfin le comm- encement d’une armée. C’est ainsi que dans la joie la plusextrême le pavillon royal d’Ecosse est élevé et parmi les acclamations et les cris d’allégressedes soldats, lançant en l’air leurs bérets, les tam-o’-shanters, Charles leur promet unevictoire qui ne sera jamais oubliée. La révolte de 1745 est lancée.[Panneaux 26 & 27] Ainsi les enjeux sont clairs. A Londres, le roi Georges est furieux etoffre une récompen- se de 30.000 £, somme énorme, pour la capture du prince Charles. Lesalut du royaume repose maint- enant sur les épaules de Sir John Cope et de son armée de« tuniques rouges » marchant vers le Nord. Avisé du montant de la récompense Charlespropose la sienne. S’il y a un prix pour la tête d’un prince il doit y en avoir un pour la têted’un roi. [Panneau 28] Pendant ce temps le prince s’est arrêté à Fassfern avec sa troupe. De lafenêtre de la maison qui l’accueille il voit un magnifique bouquet de roses blanches, ilcueille la plus belle et la met à son chapeau, de ce jour tous ceux qui le suivent porterontaussi à leur chapeau une cocarde blanche.

[Panneaux 50, 51, 52, 53 & 54] C’est alors que le maire, Archibald Stewart fait sonnerles cloches d’incendie pour appe- ler le conseil municipal à se réunir. Mais la réuniontourne à la panique quand arrive l’ultimatum du prince. Enfin, les Highlanders sont auxportes de la ville aux premières heures du 17 septembre, la porte de Netherbow est ouverteaccidentellement et la cité tombe aux mains du prince. Le prince Charles arrive au palais deHolyrood, Jacques Hepburn tire son épée et conduit le prince dans le palais. Arrivant troptard pour sauver Edinburgh les soldats britanniques débarquent à Dunbar le jour même.[Panneaux 55, 56 & 57] Le peuple d’Edinburgh proclame Jacques roi d’Ecosse à la Croixde Mercat. Pendant ce temps les Highlanders campent dans le parc de Holyrood. Le princerejoint ses officiers à Duddingston pour évoquer le débarquement des troupes de Sir JohnCope. La décision est prise à l’unanimité, il faut livrer bataille.[Panneaux 58 & 59] Ainsi donc les deux armées marchent au combat. Les soldatsbritanniques avancent à pied et à cheval, avec leurs canons, ils ont fière allure en traversantles paysages du Lothian Oriental. Le prince s’est arrêté, car il a aperçu les fillettes les plusfidèles qu’il ait vues en Ecosse. Il donne à Béatrice et à Marie un témoignage de leurrencontre. [Panneaux 60, 61, 62, 63, 64 & 65] Sir John Cope quitte maintenant la route principaleet traverse le plat pays côtier en s’app- rochant de Prestonpans. Charles conduit seshommes et passe le pont romain de Musselburgh les encourageant par la parole. Ilstraversent Inveresk et montent sur le plateau près de Tranent. Voyant les Highlanders sur leplateau les soldats de Sir John Cope changent leurs lignes de bataille. Quand lesHighlanders du clan Cameron ouvrent le feu sur eux depuis le cimetière de Tranent, lessoldats de sir John Cope ripostent avec leurs canons. Ce sont les premiers échanges de labataille de Prestonpans. Refusant de s’exposer inutilement les hommes du clan Cameronquittent l’église. Il n’y aura pas de combat ce jour là.[Panneaux 66 & 67] Un marais infranchissable sépare les deux armées empêchant toutecharge en descendant de la hauteur. Mais Robert Anderson de Whitburgh sait commentcontourner le marais et en informe les officiers. Comme la nuit tombe le prince examine lechemin menant à Riggonhead et au-delà, vers l’est du camp de sir John Cope. Il commenceà préparer son plan d’attaque.[Panneaux 68, 69 & 70] Ne prenant aucun risque Sir John Cope place 500 hommes ensentinelles. Les soldats, un peu nerveux entendent des chiens qui aboient dans le lointain etse demandent ce qui les perturbe ? Ce sont les Highlanders qui, le 21 septembre ont levéleur camp à 4 h du matin, et qui avancent dans la nuit. Bientôt les sentinelles entendentl’ennemi qui avance. Les soldats lancent les cris de ralliement et un canon tire pour donnerl’alarme.[Panneaux 71 & 72] Les soldats britanniques se précipitent sur leurs armes et se mettenten ordre de bataille. Leurs officiers calmement préparent les lignes de combat pour faireface à la menace inattendue venant de l’est. Dans le matin qui s’éclaire les deux armées sefont face dans la plaine. Après des semaines de marches et de manoeuvres elles sontfinalement prêtes pour leur bataille. [Panneaux 73, 74, 75 & 76] Comme le soleil se lève derrière eux, dissipant les brumes dumatin, les Highlanders se réservent un bref moment de prière. Puis les Highlanders lancentune terrible charge, les épées au clair, accompagnés par les cornemuses ils se précipitent versl’ennemi. Les artilleurs de Sir John Cope s’enfuient devant cette charge effrayante et cesont leurs officiers qui doivent servir les canons. Des flammes à la gueule des canons et uneépaisse fumée acc- ompagnent les tirs vers les rangs Jacobites. Le bruit des canons à réveilléla population locale qui se place pour mieux voir dans les ruines de la tour de Preston.

[Panneaux 29, 30 & 31] Il y a maintenant 1.500 hommes qui suivent le prince,suffisamment pour affronter sir John Cope et ses soldats. Les Highlanders marchent doncpar les collines et les vallées, évitant au passage la garnison royale de Fort William. Malgréle temps qui se dégrade, le prince pousse ses troupes en avant dans la pluie et l’orage, c’estainsi qu’ils atteignent le château d’Invergarry. D’autres volontaires se joignent encore à euxet la marche continue. La petite garnison royale de Fort Augustus ne peut arrêter lesEcossais qui remontent le défilé stratégique de Corrieyairack. [Panneaux 32, 33 & 34] Bien que Sir John Cope soit maintenant arrivé avec ses troupes àl’extrémité du défilé, il est convaincu que l’ennemi l’y attend et ses officiers parviennent à leconvaincre d’éviter une bataille dans cet étroit passage. Si bien que les Highlanders peuventfranchir la montagne sans opposition, ce terrain difficile ne ralentit pas la marche des soldatsdu prince. Ne voyant aucun signe de l’armée britannique un petit groupe d’Highlandersattaque la caserne de Ruthven, mais les murs épais leur résistent et les fusils crachent leursballes des fenêtres, plusieurs soldats Ecossais sont blessés et, sagement il est mis fin àl’attaque.[Panneau 35, 36 & 37] Sir John Cope a lui aussi abandonné tout plan d’attaque, enmarchant sur Inverness il écrit à ses supérieurs pour leur affirmer que la prochaine fois iln’évitera pas le combat. La route étant maintenant ouverte, Charles se repose avec sessoldats au château de Blair. Il se distrait avec un bal, en jouant aux boules et même dégusteson premier ananas. Avant de se diriger sur Perth. En route d’autres hommes se joignent àlui dont Lord Georges Murray et le duc de Perth, qui deviennent ses seconds. De làCharles peut avancer sans crainte en Basse Ecosse.[Panneaux 38 & 39] Conscient du danger, Sir John Cope envoie en hâte son armée àAberdeen, pour tenter par tous les moyens d’atteindre Edinburgh avant les rebelles. Maisles soldats de Charles poursuivent leur avance vers le Sud. A Dunblane l’accueil estchaleureux, une jeune fille émerveillée de voir le prince embrasse ses chaussures plutôt quesa main.[Panneaux 40, 41, 42 & 43] Maintenant le dernier obstacle avant Edinburgh a étéatteint, la rivière Forth. Avec le prince à leur tête les Highlanders entrent dans les eauxfroides de la rivière aux Gués de Frew. Mais la route venant de Frew oblige les rebelles àpasser près de l’imposant château de Stirling dont les canons sont tirés pour les défier, maisl’armée du prince marche sans crainte. Enfin, le prince et son armée ont atteint Falkirk.Heureusement, ce passage est plus tranquille et, au logis de Callendar la cause du prince estrenforcée par l’arrivée du comte de Kilmarnock.[Panneaux 44, 45 & 46] Le même jour, le 14 septembre, l’armée britannique embarque àAberdeen. Qui seront les plus rapides, les navires se Sir John Cope ou les chaussures desHighlanders ? Les avancées sont rapides et bientôt les navires de Sir John Copes’approchent du Forth, la course est lancée. Les Highlanders progressent rapidement euxaussi. Ils se reposent brièvement au palais ancestral des Stuart à Linlithgow, se préparantpour la dernière avancée vers la capitale, Edinburgh.[Panneaux 47, 48 & 49] Les Highlanders passent Corstorphine et campent à Slateford,Charles est maintenant à portée d’Edinburgh. Il écrit au maire pour lui demander de lerecevoir comme son prince et éviter à sa ville les horreurs d’un siège. Avertis de l’approchede l’armée du prince, les Volontaires d’Edinburgh se préparent à défendre leur ville, maisalors qu’ils marchent vers les portes de la cité, certains abandonnent leur volonté derésistance. Ce qui n’est pas surprenant car les habitants de la ville avaient été surpris de voirqu’à l’apparition des Highlanders les dragons britanniques, au pont de Colt s’étaient enfuis,ils constituaient pourtant la dernière chance de défendre Edinburgh.

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