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IMTercredl. *~ isr° 44 3 Novembre 18 9V ' t 'S>ia£ xmJU Un ài Issoire. . ^ ' .. ; 2 fr.';25 4.fr. 'Département - '. . J 2 * . Tfe -8 fr Hors du Département. 'â'fn^S ®j" ; JOURNAL D'INFORMATIONS GÉNÉRALES ANNONCES JUDICIAIRES, AGRICULTURE, LITTÉRATURE & NOUVELLES ANNONCES : Annonces Judiciaires. . 2 0 c. la ligne I Réclames etAvis divers . 2 5 c. la ligne' I UN NUMÉRO : 5 C. •H! '•&&cbntintteju'squ'à n'oeption Tout ce.qui concerne le Journal doit être adressé à l'Imprimerie BOUCHERON & V É S S E L Y , S u c e " de BOUNOURE et OIXIEU -RUE DE CHATEÂUDUN ET BOULEVARD DE LA MANLIÈRE A ISSOIRE Les Articles d'Agriculture et de Littérature sont insérés gratuitement. ™~*—- •La Caisse d'.Epargne 'd'Jssotfe., a reçu samedi dernier 'dé &l déposants dont 6 •nouveau*, la somme de 13,010 fr. Le lendemîùn <fijp^aÀcïie; elle a bourse 22,544 fr. 42. Voïlà que l'on nous parle de nouveau de-Dreyfus, le mort' vivant de l'île du Diable. Une vraie campagne est commencée pour amener l'opinion public(ue, à le considérer non pas comme un miséra- ble traître, digne de l'exécration pu- blique, niais comme Un martyr souffrant chaque jour la mort, sur un rocher de l'Océan, comme uu Promethée moderne, injustement accusé d'avoir dérobé le feu sacFê-'et ; dévoré lentement > par la malé- dicfi6n l dës patriotes. Les journaux ayant relevé, ces'jôiïrS derniers, quelques erreurs judiciaires, les amis do Dreyfus — car il en compte encore -*éM\", jugé le moment opportun pour tfie rêK^bMitation soîeûdëlle. Jisapt^ m'ôMé, è'-twe'•la$ûo?'supéneure, gigàatê.sqiîefeateata,'$ôk'tëojttë'lilsont &aé i à ; n^ersoîn'tï%e sl de marque, ^ ë e r , vice«présMdnt eu ilur^îwte.i . •. ...'.,, . ' . : . . • , ' '*&$$MV. s^w^Hls^Ts $$M ara- fer à-cigté^uliat-siirfrlïiMf ? Qô'fifà*? 6 elc.6».rMWtV' ê ^ t ^ rt ** a ^ ia ''* làian -V^ û manoeuvrer aste maniéré laipîus fiâbile. leur plan. Le véritable coupable ne serait pas Dreyfus, mais an indirMu qui habi- teraiBa -Suisse, M. Sfiheurer-Kestner, aurait entre les mains les preuves du fait. Sous peu, le gouvernement et l'opinion publique, seraient mis au courant de toute l'affaire. * •• : Nous n'avons pas l'intention de faire ; ressortir tout ce qu'il y a de puéril dans j5gs,.quelgues, renseignement! destinés à allumer la Curiosité, àèiÈfSà%fflfïër^ttn^tfù- jpantde révision judiciaire. Ce n'est pas d'aujourd'hui qtre cer- tains, par intérêt, ou par paradoxe, con- sidèrent; Dreyfus eo'mtael'iïfre victime de la fatalité; La.séule cftoseJriôuv#e dans l'argunièntat^ni c'est le *i)6m ! du vrai coupable, trafiquilléineût: rétegié en Suisse.^à l'abri de toute extradition. Eh bien 1 quel est-il ce"traître' l quî-a laissé condamner Dreyfus 'à; sa place, qui vit tranquillement duJruit'de sa dou- ble et écoeurante trahison ? Le champ des Hypôtlïêses esj, forcé- : ment circonscrit. Le traître devait ;se trouver, Gemme*Dreyfus, à l'Etat-major^ général, â^m'ême d& conôâître «les ren-. seignements précieux et. secrets*. com- muniqués à une puissance étrangère. ! Si !'• ce* frMtte tf-estipas ! Dreyfus,, quel .| officier français, ekt-ce dr/ric?' C e ^ e s t 1 pas un nom àiioMme 'dëjjMHeqae léhV l'opinion ptrblï^uè, Ajustement indignée, aisiè^6ïad&nëpèrg(i)0nîflitémi Allons !f heure est; ven^e de>parier, e,t ; cela non seulement dârisVintéfêt d'dn ' & c é D t , condamné^àis^fe^d&sWôrtB- res, ifflàis ëncot'e^ams •* Véetérêt-'ôô' 1 î mée. „„ titeficeUftfessée par. les défenseurs de Dreyfus est trop .grosse. G*estune vraiecorde qui pourrait ser- vir à envoyer: ife; paître , purement. et simplement au DiaWe, autrement que dans uneîle. •*-'•-» s'ù àjklôzÇ'à I Sll est des mort^.qu'Jl fatut qu'on tue, suivant le mot du poète, il est des vivants en revanche, sque l'on devrait baisser dans la mort morale qui leur a été infligée. Il est toujours •dangereux- de réveiller la justice, sartorat te jastiee,' populaire,., 1 Lf instruction secrète 'M Chambre est actuellement saisie du texte -"Oftir a été voté i^ar le Sénat sur l'înitiiative de M. Gonstatts, pour la sup- pression de" l'instruction" secrète. :|d. Bovier-Lapierre, (^aï'est à la fois le président et le rapporteur de la Gom- inission chargée au Palais-Bourbon de rèxamén du texte sénatorial, demandera ^éudià la Ghaiùbre^ti'mser'ire la discus- sion à l'ordre du jour, avant le débat sur ïe"'budget d'e 1898. La ^Commission'a résolu d'insister pour l'adoption pure et simple du texte voté par le Sénat. Elle se prononcera ainsi contre les divers amendements déjà soumis à la Chambre, et qui ont pour'b'ut spit de restreindre, soit d'étendre les effets de la loi votée au Luxembourg. On n'a pas oublié que le texte pro- posé donne à tout inculpé le droit d'être assisté 1 d'un conseil pendant l'instruction judiciaire. Une proposition de loi Une proposition de loi émanant -de M. Michelin a .'été distribuée aux députés. Elle a pour objet la réglementation de l'affichage électoral et la limitation des frais électoraux. , D'après cette proposition, les affichés électorales ne pourraient être placardées gué dans les endroits désignés par arrête du nïaire. Il serait interdit à tout candi- dat de placarder ; un noiribre d'affichés sup'érieur'à celui de chacun' de ses con- currents. M. Michelin ajoute qu'il serait juste et démocratique de faire supporter les frais électoraux, réduits à quelques placards et à l'impression des bulletins de vote de tous les candidats, parles départements. L'affaire Dreyfus Voilà que l'affaire Dreyfus revient sar l'eau. M. Scheurer-Kestner', vice-président du Sénat, sedit convaincu de l'innocence de Dreyfus, et en même temps eu pos- session de documents donna : nc le véri- table nom du coupable qui serait réfugié en Suisse. On prête peu de créance à cette nou- velle qui fait beaucoup,de bruit, par suite delà personnaîitéde M. Scheurer-Kest- ;ner qui est d'une honorabilité au-dessus de tout soupçon. On croit que M. Scheurer-Kestner a ëté ciïcoiivenu par- les amis de Dreyfus •qui n'en sont pas d'ailleurs à leur.-* pre- miers essais dans, ce gerire. M. Scfaeurer^Kesfcner s'est, rendu hier àpres :i mïdi auaîiiriistèt'e' de^ la guerre et a communiqué au '^ëriëral Bi'ltet les -d'ocu- 'mènts qu'il possède. La- conféi'erice a été longue et le secret le plus absolu est gardé sur ce qui s'est passé au cours de l'entrevue. Tablettes Parisiennes (Dt ndtrt èbrryfgùndâht d$ Paris) A.u • i ïfa!ii«o ' èie's Princes. Plaitrônftés-d'aiûr, de rose.de maure, coiffés sur l'oreille de grands chapeaux i Mûus, un sac de moleskine à la main,; causant. avec animation par petits groupes i disséminés dans les vagônsdu chemÏD de; fer de ceinture ; ces jeunes gens sont de»> tentràineurs-, très rfcconnaissablej. Dans la: foula qui descend à Auteuil, lei suivre, c'est, apprendre le chemin du Vélodrome de Dfesgranges. Tour de piste 666,66, pour ceux q'ue: i ça intéressé; Situation superbe, en pleine Terdure, ' aux' portes de Paris .entre Auteuil, Boulogne ' et Ie-'bois' du même ; nom. "Âménngenaentîtrès-bi&n compris, orchas- tre. invisible, pelouse unie, permettant à; l'obi 1" ' de "suivre' toute ;: la course. Tout'y-est ~ki ! bien prévu, qu'il existe -même des places à 0, fr. 50 pour les ouvriers •mécaniciens et en bicyclette, délivrées sur via; présentation, de leur livret. Voilà de la bonne démocratie. une-course de fonds, 50 ou 100 kilom. avec 1 entraîneurs. La sortie, du -^uâYner'des coureurs sur :.}». pistey de nos voisins de chemin de fer, éebirée par le'soleil, est tin aussi joli" coup 'd'oeil, dans son genre, que l'entrée ; df an i groupe de danseuses-dans un ballet, 1 outefeFléÀdea toréâàoïs fet : pieadèrs dans une Corrida. Par quatre ou par cinq, ,'*Mtoij! de .'-tnailtots [^jr'eils, des plus jolis tons, »ux combinaisons les plus-'réussies, ils rétienèënt admirablement l'attention. Le détail ne nous concerne ;i pas. Jan Taniboy vous le dit^ûvec''sa p&nclualilé et son impartialité ordinaires ; qu'il s'agisse '"de h grinouitlti, -&u breton ou* de tout autre. 'QtroHia'Tcofitfé-î= Ef comme'les trains lie-- ffi&tfv»ment si Considérable de, Saint-Lazare à Auteuil est accru eacore. Quoiqu'il en soit, la Cie dis l'Ouest élargit la tranchée et va doubler la voie. A. la descente du train, la nuit tombe, aux bicyclettes plus nombreuses que jamais sont allumée» de petites lampes électrique?, qui semblent d'énormes vers lîiisants, accro- chés aux machines, au retour d'une ex- eujsion. Et nous revient i la mémoire celle phrase entendue « N'est-ce pas que la bicyclette pasjc de mode ! » L.© Hyïusée cle'1'arm.ée.— Inauguré ckt'étê'a'ùx Turalitles par le- général de Boisdefïre, qui en : est l'initiateur, le Musée de l'armée est un hommage si simple et n*turel à notre arméa, l'ënsembla tout indiqué de tant da reliques sacrées, qu'on se demande pourquoi sa création date d'aujourd'hui et comment il a pu. ne pas toujours exister. Il est au fin fond de tons nos coeurs français ce senti- ment du pays, ce culte de la patrie, cet amour jaloux de notre année. La plus mauvaise musique militaire nous électrise, tout ce qui touche à nos armes nous passionne. 'Aussi s'écrase-t-on dans ce nouveau Panthéon, dans ce pèlerinage, car c'est plutôt tout cela qu'un musée. Notre histoire militaire depuis deux siècles y est reconstituée par des 'tableaux, des gravures, des uniformes. Non iloin dfes coiffures des Aumale, des Mac-Mahon, des Bugeaud, des Canrobert, des Bourbaki, un uniforme minable de sous-officier des mobiles de la Meurthe. Près de la table et de la chaise où tra- vaillait le lieutenant Bonaparte, le petit chapeau de l'Empereur et à côté la gar- niture de bureau et les cravaches du roi de Rome devenu duc de Reischtadt, lou- jonrs à côté, la plaque de cuivre recou- vrant, durant la traversée de Saints-Hélène à Cherbourg, les cendres de Celui qui s'était confié aux Anglais. Pas de commentaires, n'est-ce pas ! Quelle visite poignante. Tous ceux qui lisent ces lignes Toudront la faire à leur .prochain voyage à Paris. IPaiHs-Expcysitibn. Tout un quartier mérite déjà ce nom, les:quatre cinquièmes du Palais de l'Indnstrie sont démolis, des palissades élevées définissent les chantiers, les trajets de certains omnibus et tramways sont modifiés, nuit et jour on trayaille au pont Alexandre Ifl, à la réfec- tion dès quais, la moitié de l'Esplanade d*s Invalidés n'est plus qu'un trou énorme et •béant destiné à quelque gare. C'est un branle-bas général. Vous, qui aimez Paris pimpant et coquet, dirigez vos pas ailleurs. Vous, qui escomptez un voyage lors de l'Exposition de 1900, soyez parfaitement 1 heureux ; pour votre plaisir de 4 ou de 8 jours on saccage tout. M.. I_i. AllDaiiel a lia ses- sion'pi© l'Institut, irtteftia- tiôiiai ci© statistic^ti© de S&int-IPétersJDOtijrej. —Noire côinpatriote, juge d ! instrufation- au tribunal de la Seine, désigné pir le Garde des Sceaux :—la chose a été mentionnée au mois d'août dans ce journal pour assis- [ ter à la session de l'Institut iûternaiional ; de statistique, 'a rempli sa mission dans! 'des ' conditions d'autant meilleures qu'elle: 'a cbïnbidé arec le voyage du Président; : de ' la Rëpablique et a été favorisée par i un'temps relativement beau. j S A rassemblée générale de Saiiit^Péters- ; ; bioûrg, ce magistrat a fait communication j d'une Elude statistique sur les enfants\ •tradttiis enrjusUet. •. Cette communication, parue en brochure,' a été ' ainsi"appfébiéè par le Figaro ; nous i ne saurions mieux dire. ^— « M. Albanel. j ' €'juge d'ins-trûction -ati Tribunal de la' «Seine, délégué du gouvernement- français '; « ; au rëcëht'congrès de statistique de Sâint- « PétersboùTg, vient : de publier une petite « brochure qui mériterait mïéux qu'une'sim- « pie mention. « C'est' le ' résttnlé' des 'travaux d'un Co- «mité qui fonctionne au Palais de Justice, « sous présidenfee de M ë Cresson, ancien « bâtonnier, et qui s'appelle Comité'de « défense des 'enfants traduits en justice. t II y a des magistrats, des avocats, a des fonctionnaires, voire dés journalistes. « Le secrétaire général dii Comité'estUiu « des hommes qui ont le mieux connu ' «. l'ânle humaine et font le plus d'honneur « à là magistrature française : M. le jug<v « d'instruction Gitîllot, membre : l'Iûs- « titut. « Depuis six ans qu'il fonctionne, le « Comité de défense a ' été le promoteur ^ « infatigable de toutes les réformes qui sa « sont opérées dans l'intérêt de la jeunesse « accusée ou coupable. « C'est grâce à lui que les mineurs « arrêtés ne sont plus jetés pôle-môle avec « les récidivistes viciés par d'infâmes Côn- « tacts dans les prisons, et condamnés à « d'irrémédiables déchéances à la . suite ; « d'une première faute. '.' ' « À liièur? qu'il est, îjùjÇÛn, enfant n'est « jugii snns une instruction spéciale, mi- « nmiduse, paternelle, qui fait tous ses « efforts pour éviter une comparution eu « justice. Celui-ci sera rendu à ses pa- « rents ; cet aulre, confié à des Sociétés «'•"de pâïroiMgfl, et s'il Huit se résoudre à « l'envoyer dans une maison à<i correclion, « du moitis.'y gfnudira-t il loin de" che- « oaux de retour, et son casier judiciaire < ne portera aucune trace d'une condam- « nation quelconque. « II y a là une oeuvre admirablo dont « M- lu juge d'instruction Albanel constate « avec bonheur le progrès : oeuvre de « pitié et de tutelle pour l'enfance ; oeuvre « do préservation et de salut ; oeuvre sur- « tout de sécurité sociale, car c'est dans « ce petit monde délaissé et dtvoyé que « se recrutant les assassins précocas et les c voleurs de carrière. « En UQ temps sont dénoncés en « quelque, sorte à la foule comme d<:s en- « neniis publics, où l'on fait tout pour « décourager les juges (lu verras un jour « s'il t'en cuira, Joseph Prudhomme !). « il m'est agréable de montrer, à côlé x de la justice armée de ses foudres «t c toujours prêle à condamner l'innocent « — c'est entendu — une justice humaine « et compatissante qui s'houore en arra- « chant des enfants au vice, à la récidive, « et à la gangrène des prisons. » la Sous-Préfecture Jeudi dernier, à 10 heures 1/2 du matin, M. Cousteau, récemment nommé sous- préfet à Issoire, a reçu les autorités et les fonctionnaires. Après avoir reçu séparément et par ordre de préséance, le conseil municipal, le tribunal civil, le tribunal de com- merce, le clergé et le capitaine de gen- darmerie, il tint à se faire présenter tous les fonctionnaires ensemble. S'inspirant des paroles prononcées par M. Barthou, ministre de l'Intérieur, à Bayonne, il leur rappela quels étaient leurs devoirs et leur assura qu'ils trou- .veraient toujours chez lui une main cor; dialement tendue. ^ M. Cousteau, qui nous arrive prévue- de la meilleure réputation comme admi- nistrateur, qui s'est fait connaître et apprécier comme chef de cabinet de M. le Préfet, a produit une excellente impression. CARNET DE MARIAGE Mardi dernier, a été célébré à Nantes, le mariage de M. Lassus, procureur de la République à Issoire, avec Mlle Riom Alice, liIle rie M. Alfred Riom, ancien maire de Nantes, membre do la cham- bre de commerce, conseiller général, chevalier de la Légion d'honneur. Les témoins du marié étaient : M. Du- puy, préfet du Puy-de-Dôme et M. Lassus. avoué à Bergerac, son frère ; ceux de la mariée étaient : M. Alfred Riom, fils et M. Emile Riom, sous-pré- fet d'Ussel. ?es frères. Les nouveaux époux ont reçu à l'issue de la cérémonie, de nombreuses félici- tations; plus de 3,000 personnes avaient tenu à leur donner par leur présence, un témoignage de sympathie. Nous nous permettons, pour notre part, d'adresser personnellement à M. Lassus, qui ne compte dans notre ville que des amis, nos meilleurs compliments. COLLEGE 'La rentrée du collège est maintenant à'peu près complète. Nous sommes heureux, à ce sujet, de constater que le nombre des élèves, mal- gré l'année mauvaise au point de vue des récoltes, n'est pas en diminution; au contraire. Il y a une augmentation sur le nombre des élèves de l'année scolaire écoulée ; Cette aUgme ; ntatioii porte principalement 1 su 1 ries élèves internes. Ce résultat ne nous surprend pas, car : M. Montagne, est un excellent principal, soignant' ses élèves avec un dévoûment paternel et est secondé par des profes- seurs dont tous apprécient le zèle et lo savoir. Publications de Mariages du31 Octobre 1897. M. CouViol Pierre, employé .bureau, demeurant à Issoire, et Mlle Savis Mnrie- Elisabpth, snns prof, demeurant à Issoire. M. Aboulin François, cuit, à Antoingt, et. Mlle Prononce Automne, sans prof, demeu rant à Issoire. Louans (Indre-et-Loire), lo 2 novembre 4896_ Dès que je ressens une indis- position ou malaise quelconque, je prends quelques Pilules Suisses, et, au bout do quelques jours, je me trouve mieux. Je les " omploïc aussi pour combattre la côns-Mipa- tiohf ili/; * Ptféi&ph ' RiBtsaEAu (Sig. lég.) Chronique Locale et Régionale La Toussaint II a fait une journée splendide pour la fête des Morts. Ly ciel était d'une pureté sau.s pareille, la température douce comme en été. Issoire, comme toutes les autres'"'villes de lu-iuice, a donné le spectacle d'une population émue de la même pensée, pliQ-3 au même deuil, unie dans le môme respect. Lundi et mardi, les visites ont été nombreuses au cimetière dos cou- ronnes, depieuxemblômes, des bouquets, ornaient les tombes de ceux que nous avons connus et aimés et dont le souve- nir est gardé fidèlement dans nos coeurs. Conseil municipal Le Conseil municipal est convoqué pour jeudi .soir, à 7 h. l[2, pour la ses- sion ordinaire de Novembre. Société Lyrique L'assemblée générale des- membres honoraires et exécutants de la Société Lyrique, aura lierrte dimanche 14 no- vembre prochain. A cette réunion, il sera procédé au renouvellement du bureau. La Société Lyrique s'apprête à célé- brer avec éclat la Sainte-Cécile. Cette fête tombant le lundi 22 novembre, sera renvoyée au dimanche 28 novembre sui- vant. A cette occasion il y aura banquet et bal et, si le temps le 'permet, la Société Lyrique donnera un concert public à 3 h. 1/2 sur la place de la Montagne. Kermesse du 26 juillet i897 On nous communique la note suivante : Recettes 6.950 75 Dépenses 5.0 r >(5 27 Bénéfice net 1.894 48 La somme de 1.894 fr. 48 cent, repré- sentant le bénéfice net ci-dessus, a été versé par le trésorier à M. le Maire de la ville d'Issoire. président de la commis- sion des fêtes des 25 et 26 juillet, pour l'allecter conformément aux délibéra- tions de ladite commission. Les lots de la Tombola devront être retirés à la mairie où ils sont déposés, avant le 15 novembre courant, sinon passé ce délai, ils seront remis à une oeuvre de bienfaisance. Théâtre Le mardi 9 novembre, une troupe diri- gée par M. Marcel Bellanger, donnera sur notre scène une représentation de : NAPOLEON pièce historique et militaire en 9 ta- bleaux, avec apothéose, de MM. Meynet et Didier. Sur la demande de la direction, la Société Lyrique prêtera son concours à celte soirée. Rien n'a été négligé pour donner le plus grand éclat à la représentation de cetteoeuvre qui a été jouée plus de 251) fois à Paris et qui attirera certainement un nombreux public. Nouvelle marche dés trains Nos lecteurs pourront se procurer dàiis nos bureaux, la nouvelle marche des trains pour lo service d'hiver qui com- mence aujourd'hui, au prix de 10 centi- mes. Vols Depuis quelque temps, divers proprié- taires s'apercevaient qu'on leur volait des instruments aratoires et malgré la surveillance exercée il avait' été juseme là impossible de découvrir l'auteur de ces dètournemelits. Ces jours'•derniers,'M. (Mraud, proprié- taire rue do Porrier. surpris de ne pas retrouver une bêche neuve qu'il avait laissée dans un champ, au terroir des Chapelles, chercha, régarla un'pëu par- tout, et vit le nommé Pierre Juliard. travaillant avec un outil ressemblant au sien. M. Giraud fit part de ses soupçons à M. Pressoir, garde champêtre; des re- cherches furent faites et lahôche retrou- vée fut bien celle do M Giraud Une perquisition opérée dans la ca- bano de Juliard a amené la découverte de près de cinquante instruments aratoi- res qui ont été transportés au bureau' de police où une quinzaine déjà ont é'te : for- mellement reconnus par des pronrié- taites. ' .Juliard qui est âgé" de 64- ans, ••. jouit d «lie certaine aisance et-on se demande quels sont les motifs qui ont pu le pousser a commettre les vols qu'on lui impute. ' -* «*•.•«*Jvv/ \J\J KJU. 00 UCUJclIlUO quels sont les motifs qui ont pu le pousser a commettre les vols qu'on lui impute. L enquête, habilement menée par M. le Commissaire de police, éclaii'cira cer- tainement l'affaire. Arrestation L'auteur du vol commis au préjudice de M. des François de Montgrion de Lafayette relaté dans notre précédent numéro, a été arrêté jeudi dernier par la gendarmerie d'Ardes. '•!<{,• :

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IMTercredl. *~ isr° 4 4 3 Novembre 18 9V

't'S>ia£ xmJU U n à iIssoire. . ^ ' .. ; 2 fr.';25 4.fr.'Département - '. . J2 * . Tfe -8 frHors du Département. 'â'fn^S ®j"

; JOURNAL D'INFORMATIONS GÉNÉRALES

ANNONCES JUDICIAIRES, AGRICULTURE, LITTÉRATURE & NOUVELLES

ANNONCES :

Annonces Judic ia i res . . 2 0 c. la ligne IRéclames e tAv i s divers . 2 5 c. la ligne' I

U N NUMÉRO : 5 C.

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'•&&cbntintteju'squ'à n'oeptionTout ce.qui concerne le Journal doit être adressé à l'Imprimerie

B O U C H E R O N & V É S S E L Y , S u c e " de BOUNOURE et OIXIEU

-RUE DE CHATEÂUDUN ET BOULEVARD DE LA MANLIÈRE A ISSOIRE

Les Articles d'Agriculture et de Littérature

sont insérés gratuitement.

™~*—-

•La Caisse d'.Epargne 'd'Jssotfe., areçu samedi dernier 'dé &l déposantsdont 6 •nouveau*, la somme de13,010 fr.

Le lendemîùn <fijp aÀcïie; elle abourse 22,544 fr. 42.

Voïlà que l'on nous parle de nouveaude-Dreyfus, le mort' vivant de l'île duDiable.

Une vraie campagne est commencéepour amener l'opinion public(ue, à leconsidérer non pas comme un miséra-ble traître, digne de l'exécration pu-blique, niais comme Un martyr souffrantchaque jour la mort, sur un rocher del'Océan, comme uu Promethée moderne,injustement accusé d'avoir dérobé le feusacFê-'et; dévoré lentement > par la malé-dicfi6nldës patriotes.

Les journaux ayant relevé, ces'jôiïrSderniers, quelques erreurs judiciaires,les amis do Dreyfus — car il en compteencore -*éM\", jugé le moment opportunpour tfie rêK^bMitation soîeûdëlle.

Jisapt^ m'ôMé, è'-twe '•la$ûo?'supéneure,gigàatê.sqiîe feateata, '$ôk'tëojttë'lils ont& a é ià;n^ersoîn'tï%eslde marque,

^ ë e r , vice«présMdnt eu

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leur plan. Le véritable coupable ne seraitpas Dreyfus, mais an indirMu qui habi-teraiBa -Suisse, M. Sfiheurer-Kestner,aurait entre les mains les preuves du fait.Sous peu, le gouvernement et l'opinionpublique, seraient mis au courant detoute l'affaire.

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Nous n'avons pas l'intention de faire ;ressortir tout ce qu'il y a de puéril dansj5gs,.quelgues, renseignement! destinés àallumer la Curiosité, àèiÈfSà%fflfïër ttn tfù-jpantde révision judiciaire.

Ce n'est pas d'aujourd'hui qtre cer-tains, par intérêt, ou par paradoxe, con-sidèrent; Dreyfus eo'mtael'iïfre victime dela fatalité; La.séule cftoseJriôuv#e dansl'argunièntat^ni c'est le *i)6m !du vraicoupable, trafiquilléineût: rétegié enSuisse.^à l'abri de toute extradition.

Eh bien 1 quel est-il ce"traître'lquî-alaissé condamner Dreyfus 'à; sa place,qui vit tranquillement duJruit'de sa dou-ble et écœurante trahison ?

Le champ des Hypôtlïêses esj, forcé-:

ment circonscrit. Le traître devait ;setrouver, Gemme*Dreyfus, à l'Etat-major^général, â^m'ême d& conôâître «les ren-.seignements précieux et. secrets*. com- •muniqués à une puissance étrangère. !

Si !'• ce* frMtte • tf-esti pas ! Dreyfus,, quel .|officier français, ekt-ce dr/ric?' Ce^es t 1

pas un nom àiioMme 'dëjjMHeqae léhVl'opinion ptrblï^uè, Ajustement indignée,

aisiè^6ïad&nëpèrg(i)0nîflitémiAllons ! f heure est; ven^e de>parier,

e,t;cela non seulement dârisVintéfêt d'dn' & c é D t , condamné^àis^fe^d&sWôrtB-res, ifflàis ëncot'e^ams •* Véetérêt-'ôô' 1 îmée.

„„ ti te ficeUft fessée par. lesdéfenseurs de Dreyfus est trop .grosse.

G*estune vraiecorde qui pourrait ser-vir à envoyer: ife; paître , purement. etsimplement au DiaWe, autrement quedans uneîle. •*-'•-» s'ù àjklôzÇ'à I

Sll est des mort^.qu'Jl fatut qu'on tue,suivant le mot du poète, il est des vivantsen revanche, sque l'on devrait baisser dansla mort morale qui leur a été infligée.

Il est toujours •dangereux- de réveiller •la justice, sartorat te jastiee,' populaire,.,

1 Lf ins t ruc t ion secrè te'M Chambre est actuellement saisie du

texte -"Oftir a été voté i^ar le Sénat surl'înitiiative de M. Gonstatts, pour la sup-pression de" l'instruction" secrète.

:|d. Bovier-Lapierre, (^aï'est à la fois leprésident et le rapporteur de la Gom-inission chargée au Palais-Bourbon derèxamén du texte sénatorial, demandera^éudià la Ghaiùbre^ti'mser'ire la discus-sion à l'ordre du jour, avant le débatsur ïe"'budget d'e 1898.

La Commission'a résolu d'insister pourl'adoption pure et simple du texte votépar le Sénat. Elle se prononcera ainsicontre les divers amendements déjàsoumis à la Chambre, et qui ont pour'b'utspit de restreindre, soit d'étendre leseffets de la loi votée au Luxembourg.

On n'a pas oublié que le texte pro-posé donne à tout inculpé le droit d'êtreassisté1 d'un conseil pendant l'instructionjudiciaire.

Une propos i t ion de loiUne proposition de loi émanant -de

M. Michelin a .'été distribuée aux députés.Elle a pour objet la réglementation de

l'affichage électoral et la limitation desfrais électoraux., D'après cette proposition, les affichésélectorales ne pourraient être placardéesgué dans les endroits désignés par arrêtedu nïaire. Il serait interdit à tout candi-dat de placarder ;un noiribre d'affichéssup'érieur'à celui de chacun' de ses con-currents.

M. Michelin ajoute qu'il serait juste etdémocratique de faire supporter les fraisélectoraux, réduits à quelques placardset à l'impression des bulletins de vote detous les candidats, parles départements.

L'affaire DreyfusVoilà que l'affaire Dreyfus revient sar

l'eau.M. Scheurer-Kestner', vice-président

du Sénat, sedit convaincu de l'innocencede Dreyfus, et en même temps eu pos-session de documents donna:nc le véri-table nom du coupable qui serait réfugiéen Suisse.

On prête peu de créance à cette nou-velle qui fait beaucoup,de bruit, par suitedelà personnaîitéde M. Scheurer-Kest-;ner qui est d'une honorabilité au-dessusde tout soupçon.

On croit que M. Scheurer-Kestner aëté ciïcoiivenu par- les amis de Dreyfus•qui n'en sont pas d'ailleurs à leur.-* pre-miers essais dans, ce gerire.

M. Scfaeurer Kesfcner s'est, rendu hieràpres:imïdi auaîiiriistèt'e' de la guerre et acommuniqué au '^ëriëral Bi'ltet les -d'ocu-'mènts qu'il possède. La- conféi'erice a étélongue et le secret le plus • absolu estgardé sur ce qui s'est passé au cours del'entrevue.

Tablettes Parisiennes(Dt ndtrt èbrryfgùndâht d$ Paris)

A . u •iïfa!ii«o ' èie 's P r i n c e s .— Plaitrônftés-d'aiûr, de rose.de maure,coiffés sur l'oreille de grands chapeaux iMûus, un sac de moleskine à la main,;causant. avec animation par petits groupes idisséminés dans les vagônsdu chemÏD de;fer de ceinture ; ces jeunes gens sont de»>tentràineurs-, très rfcconnaissablej. Dans la:foula qui descend à Auteuil, lei suivre,c'est, apprendre le chemin du Vélodromede Dfesgranges.

Tour de piste 666,66, pour ceux q'ue:i ça intéressé;

Situation superbe, en pleine Terdure,' aux' portes de Paris .entre Auteuil, Boulogne' et Ie-'bois' du même; nom.

"Âménngenaentîtrès-bi&n compris, orchas-tre. invisible, pelouse unie, permettant à;l'obi 1"' de "suivre' toute;:la course.

Tout'y-est ~ki! bien prévu, qu'il existe-même des places à 0, fr. 50 pour les ouvriers•mécaniciens et en bicyclette, délivrées survia; présentation, de leur livret. — Voilàde la bonne démocratie.

une-course de fonds, 50 ou 100 kilom.avec1 entraîneurs.

La sortie, du -^uâYner'des coureurs sur:.}». pistey de nos voisins de chemin defer, éebirée par le'soleil, est tin aussijoli" coup 'd'oeil, dans son genre, que l'entrée

; df an i groupe de danseuses-dans un ballet,1 ou tefeFlé Àdea toréâàoïs fet: pieadèrs dansune Corrida. Par quatre ou par cinq,

,'*Mtoij! de .'-tnailtots [ jr'eils, des plus jolistons, »ux combinaisons les plus-'réussies,ils rétienèënt admirablement l'attention.

Le détail ne nous concerne ;ipas. JanTaniboy vous le dit^ûvec''sa p&nclualiléet son impartialité ordinaires ; qu'il s'agisse

'"de h grinouitlti, -&u breton ou* de toutautre.

'QtroHia''Tcofitfé-î= Ef comme'les trainslie- - ffi&tfv»ment

si Considérable de, Saint-Lazare à Auteuilest accru eacore. Quoiqu'il en soit, laCie dis l'Ouest élargit la tranchée et vadoubler la voie.

A. la descente du train, la nuit tombe,aux bicyclettes plus nombreuses que jamaissont allumée» de petites lampes électrique?,qui semblent d'énormes vers lîiisants, accro-chés aux machines, au retour d'une ex-eujsion.

Et nous revient i la mémoire cellephrase entendue « N'est-ce pas que labicyclette pasjc de mode ! »

L.© H y ï u s é e c l e ' 1 ' a r m . é e . —Inauguré ckt'étê'a'ùx Turalitles par le- généralde Boisdefïre, qui en :est l'initiateur, leMusée de l'armée est un hommage sisimple et n*turel à notre arméa, l'ënsemblatout indiqué de tant da reliques sacrées,qu'on se demande pourquoi sa créationdate d'aujourd'hui et comment il a pu. nepas toujours exister. Il est au fin fondde tons nos cœurs d« français ce senti-ment du pays, ce culte de la patrie, cetamour jaloux de notre année. La plusmauvaise musique militaire nous électrise,tout ce qui touche à nos armes nouspassionne.

'Aussi s'écrase-t-on dans ce nouveauPanthéon, dans ce pèlerinage, car c'estplutôt tout cela qu'un musée.

Notre histoire militaire depuis deux sièclesy est reconstituée par des 'tableaux, desgravures, des uniformes.

Non iloin dfes coiffures des Aumale, desMac-Mahon, des Bugeaud, des Canrobert,des Bourbaki, un uniforme minable desous-officier des mobiles de la Meurthe.Près de la table et de la chaise où tra-vaillait le lieutenant Bonaparte, le petitchapeau de l'Empereur et à côté la gar-niture de bureau et les cravaches du roide Rome devenu duc de Reischtadt, lou-jonrs à côté, la plaque de cuivre recou-vrant, durant la traversée de Saints-Hélèneà Cherbourg, les cendres de Celui quis'était confié aux Anglais.

Pas de commentaires, n'est-ce pas !Quelle visite poignante. Tous ceux qui

lisent ces lignes Toudront la faire à leur.prochain voyage à Paris.

I P a i H s - E x p c y s i t i b n . — Toutun quartier mérite déjà ce nom, les:quatrecinquièmes du Palais de l'Indnstrie sontdémolis, des palissades élevées définissentles chantiers, les trajets de certains omnibuset tramways sont modifiés, nuit et jour ontrayaille au pont Alexandre Ifl, à la réfec-tion dès quais, la moitié de l'Esplanade d*sInvalidés n'est plus qu'un trou énorme et•béant destiné à quelque gare. C'est unbranle-bas général. Vous, qui aimez Parispimpant et coquet, dirigez vos pas ailleurs.Vous, qui escomptez un voyage lors del'Exposition de 1900, soyez parfaitement

1 heureux ; pour votre plaisir de 4 ou de8 jours on saccage tout.

M.. I_i. A l l D a i i e l a lia s e s -sion'pi© l'Institut, irtteftia-tiôiiai ci© statistic^ti© deS&int-IPétersJDOtijrej. —Noirecôinpatriote, juge d!instrufation- au tribunalde la Seine, désigné pir le Garde desSceaux :—la chose a été mentionnée aumois d'août dans ce journal — pour assis- [ter à la session de l'Institut iûternaiional ;de statistique, 'a rempli sa mission dans!'des ' conditions d'autant meilleures qu'elle:'a cbïnbidé arec le voyage du Président;:de ' la Rëpablique et a été favorisée par iun'temps relativement beau. j

SA rassemblée générale de Saiiit^Péters- ;; bioûrg, ce magistrat a fait communication jd'une Elude statistique sur les enfants\

•tradttiis enrjusUet. •. •Cette communication, parue en brochure,'

a été ' ainsi"appfébiéè par le Figaro ; nous ine saurions mieux dire. — « M. Albanel. j

' €'juge d'ins-trûction -ati Tribunal de la'«Seine, délégué du gouvernement- français ';«; au rëcëht'congrès de statistique de Sâint-« PétersboùTg, vient:de publier une petite« brochure qui mériterait mïéux qu'une'sim-« pie mention.

« C'est' le ' résttnlé' des 'travaux d'un Co-«mité qui fonctionne au Palais de Justice,« sous là présidenfee de Më Cresson, ancien« bâtonnier, et qui s'appelle Comité'de« défense des 'enfants traduits en justice.

t II y a là des magistrats, des avocats,a des fonctionnaires, voire dés journalistes.« Le secrétaire général dii Comité'estUiu« des hommes qui ont le mieux connu

' «. l'ânle humaine et font le plus d'honneur« à là magistrature française : M. le jug<v« d'instruction Gitîllot, membre dè: l'Iûs-« titut.

« Depuis six ans qu'il fonctionne, le« Comité de défense a ' été le promoteur

^ « infatigable de toutes les réformes qui sa« sont opérées dans l'intérêt de la jeunesse« accusée ou coupable.

« C'est grâce à lui que les mineurs« arrêtés ne sont plus jetés pôle-môle avec« les récidivistes viciés par d'infâmes Côn-« tacts dans les prisons, et condamnés à« d'irrémédiables déchéances à la . suite

; « d'une première faute. '.' '« À liièur? qu'il est, îjùjÇÛn, enfant n'est

« jugii snns une instruction spéciale, mi-« nmiduse, paternelle, qui fait tous ses« efforts pour éviter une comparution eu« justice. Celui-ci sera • rendu à ses pa-« rents ; cet aulre, confié à des Sociétés«'•"de pâïroiMgfl, et s'il Huit se résoudre à« l'envoyer dans une maison à<i correclion,« du moitis.'y gfnudira-t il loin de" che-« oaux de retour, et son casier judiciaire< ne portera aucune trace d'une condam-« nation quelconque.

« II y a là une œuvre admirablo dont« M- lu juge d'instruction Albanel constate« avec bonheur le progrès : œuvre de« pitié et de tutelle pour l'enfance ; œuvre« do préservation et de salut ; œuvre sur-« tout de sécurité sociale, car c'est dans« ce petit monde délaissé et dtvoyé que« se recrutant les assassins précocas et lesc voleurs de carrière.

« En UQ temps où sont dénoncés en« quelque, sorte à la foule comme d<:s en-« neniis publics, où l'on fait tout pour« décourager les juges (lu verras un jour« s'il t'en cuira, Joseph Prudhomme !).« il m'est agréable de montrer, à côléx de la justice armée de ses foudres «tc toujours prêle à condamner l'innocent« — c'est entendu — une justice humaine« et compatissante qui s'houore en arra-« chant des enfants au vice, à la récidive,« et à la gangrène des prisons. »

la Sous-PréfectureJeudi dernier, à 10 heures 1/2 du matin,

M. Cousteau, récemment nommé sous-préfet à Issoire, a reçu les autoritéset les fonctionnaires.

Après avoir reçu séparément et parordre de préséance, le conseil municipal,le tribunal civil, le tribunal de com-merce, le clergé et le capitaine de gen-darmerie, il tint à se faire présentertous les fonctionnaires ensemble.

S'inspirant des paroles prononcées parM. Barthou, ministre de l'Intérieur, àBayonne, il leur rappela quels étaientleurs devoirs et leur assura qu'ils trou-.veraient toujours chez lui une main cor;dialement tendue. ^

M. Cousteau, qui nous arrive prévue-de la meilleure réputation comme admi-nistrateur, qui s'est fait connaître etapprécier comme chef de cabinet de M.le Préfet, a produit une excellenteimpression.

CARNET DE MARIAGEMardi dernier, a été célébré à Nantes,

le mariage de M. Lassus, procureur dela République à Issoire, avec Mlle RiomAlice, liIle rie M. Alfred Riom, ancienmaire de Nantes, membre do la cham-bre de commerce, conseiller général,chevalier de la Légion d'honneur.

Les témoins du marié étaient : M. Du-puy, préfet du Puy-de-Dôme et M.Lassus. avoué à Bergerac, son frère ;ceux de la mariée étaient : M. AlfredRiom, fils et M. Emile Riom, sous-pré-fet d'Ussel. ?es frères.

Les nouveaux époux ont reçu à l'issuede la cérémonie, de nombreuses félici-tations; plus de 3,000 personnes avaienttenu à leur donner par leur présence, untémoignage de sympathie.

Nous nous permettons, pour notre part,d'adresser personnellement à M. Lassus,qui ne compte dans notre ville que desamis, nos meilleurs compliments.

COLLEGE

'La rentrée du collège est maintenantà'peu près complète.

Nous sommes heureux, à ce sujet, deconstater que le nombre des élèves, mal-gré l'année mauvaise au point de vuedes récoltes, n'est pas en diminution; aucontraire.

Il y a une augmentation sur le nombredes élèves de l'année scolaire écoulée ;Cette aUgme;ntatioii porte principalement1

su1 ries élèves internes.Ce résultat ne nous surprend pas, car

: M. Montagne, est un excellent principal,soignant' ses élèves avec un dévoûmentpaternel et est secondé par des profes-seurs dont tous apprécient le zèle et losavoir.

Publ ica t ions de Mariagesdu31 Octobre 1897.

M. CouViol Pierre, employé d« .bureau,demeurant à Issoire, et Mlle Savis Mnrie-Elisabpth, snns prof, demeurant à Issoire.

M. Aboulin François, cuit, à Antoingt, et.Mlle Prononce Automne, sans prof, demeurant à Issoire.

Louans (Indre-et-Loire), lo 2 novembre4896_ — Dès que je ressens une indis-position ou malaise quelconque, je prendsquelques Pilules Suisses, et, au bout doquelques jours, je me trouve mieux. Je les

" omploïc aussi pour combattre la côns-Mipa-tiohf i l i / ; * Ptféi&ph ' RiBtsaEAu (Sig. lég.)

Chronique Locale et RégionaleLa Toussa in t

II a fait une journée splendide pourla fête des Morts. Ly ciel était d'unepureté sau.s pareille, la températuredouce comme en été.

Issoire, comme toutes les autres'"'villesde lu-iuice, a donné le spectacle d'unepopulation émue de la même pensée,pliQ-3 au même deuil, unie dans le mômerespect.

Lundi et mardi, les visites ont éténombreuses au cimetière où dos cou-ronnes, depieuxemblômes, des bouquets,ornaient les tombes de ceux que nousavons connus et aimés et dont le souve-nir est gardé fidèlement dans nos cœurs.

Conseil m u n i c i p a lLe Conseil municipal est convoqué

pour jeudi .soir, à 7 h. l[2, pour la ses-sion ordinaire de Novembre.

Société Lyr iqueL'assemblée générale des- membres

honoraires et exécutants de la SociétéLyrique, aura lierrte dimanche 14 no-vembre prochain.

A cette réunion, il sera procédé aurenouvellement du bureau.

La Société Lyrique s'apprête à célé-brer avec éclat la Sainte-Cécile. Cettefête tombant le lundi 22 novembre, serarenvoyée au dimanche 28 novembre sui-vant.

A cette occasion il y aura banquet etbal et, si le temps le 'permet, la SociétéLyrique donnera un concert public à3 h. 1/2 sur la place de la Montagne.

Kermesse du 26 juillet i897On nous communique la note suivante :

Recettes 6.950 75Dépenses 5.0r>(5 27Bénéfice net 1.894 48

La somme de 1.894 fr. 48 cent, repré-sentant le bénéfice net ci-dessus, a étéversé par le trésorier à M. le Maire de laville d'Issoire. président de la commis-sion des fêtes des 25 et 26 juillet, pourl'allecter conformément aux délibéra-tions de ladite commission.

Les lots de la Tombola devront êtreretirés à la mairie où ils sont déposés,avant le 15 novembre courant, sinon passéce délai, ils seront remis à une oeuvre debienfaisance.

ThéâtreLe mardi 9 novembre, une troupe diri-

gée par M. Marcel Bellanger, donnerasur notre scène une représentation de :

NAPOLEONpièce historique et militaire en 9 ta-bleaux, avec apothéose, de MM. Meynetet Didier.

Sur la demande de la direction, laSociété Lyrique prêtera son concours àcelte soirée.

Rien n'a été négligé pour donner leplus grand éclat à la représentation decetteœuvre qui a été jouée plus de 251) foisà Paris et qui attirera certainement unnombreux public.

Nouvelle marche dés t r a in sNos lecteurs pourront se procurer dàiis

nos bureaux, la nouvelle marche destrains pour lo service d'hiver qui com-mence aujourd'hui, au prix de 10 centi-mes.

VolsDepuis quelque temps, divers proprié-

taires s'apercevaient qu'on leur volaitdes instruments aratoires et malgré lasurveillance exercée il avait' été jusemelà impossible de découvrir l'auteur deces dètournemelits.

Ces jours'•derniers,'M. (Mraud, proprié-taire rue do Porrier. surpris de ne pasretrouver une bêche neuve qu'il avaitlaissée dans un champ, au terroir desChapelles, chercha, régarla un'pëu par-tout, et vit le nommé Pierre Juliard.travaillant avec un outil ressemblant ausien.

M. Giraud fit part de ses soupçons àM. Pressoir, garde champêtre; des re-cherches furent faites et lahôche retrou-vée fut bien celle do M Giraud

Une perquisition opérée dans la ca-bano de Juliard a amené la découvertede près de cinquante instruments aratoi-res qui ont été transportés au bureau' depolice où une quinzaine déjà ont é'te: for-mellement reconnus par des pronrié-taites. '

.Juliard qui est âgé" de 64- ans,••. jouitd «lie certaine aisance et-on se demandequels sont les motifs qui ont pu le poussera commettre les vols qu'on lui impute.

' -* «*•.•«*Jvv/ \J\J KJU. 00 UCUJclIlUO

quels sont les motifs qui ont pu le poussera commettre les vols qu'on lui impute.

L enquête, habilement menée par M. leCommissaire de police, éclaii'cira cer-tainement l'affaire.

Ar re s t a t i onL'auteur du vol commis au préjudice

de M. des François de Montgrion deLafayette relaté dans notre précédentnuméro, a été arrêté jeudi dernier par lagendarmerie d'Ardes.

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