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Du 15 au 20 août 2017 Ta Bouche opérette en trois actes de Maurice Yvain Les Tréteaux de Maître Pierre

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Du 15 au 20 août 2017

Ta Boucheopérette en trois actes de

Maurice Yvain

Les Tréteaux de Maître Pierre

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é « Prima la musica » ou « prima la parola » ? La question posée au compositeur d’un opéra depuis le XVIIIème siècle pourrait donner lieu à une interrogation du même genre dans l’esprit des interprètes - chanteurs et metteur en scène - d’une production d’art lyrique. Donner la primeur à la musique, non plus sur le texte chanté mais sur l’action dramatique, ou l’inverse ? « Ni à l’une ni à l’autre  », constituerait aujourd’hui la réponse de bon sens. C’est en tout cas celle que propose la compagnie Les tréteaux de Maître Pierre dans une démarche artistique qui tend à équilibrer toutes les composantes d’un spectacle lyrique : les paroles et l’air qui les porte, le chant et son soutien instrumental, le jeu et la scène qui l’accueille, la troupe et son public…Théâtre (mise en scène, direction d’acteurs, décors, accessoires, costumes, lumières) et musique (adaptation de la partition d’orchestre, spécificité des voix, articulation des ensembles, aménagement des interludes) se regardent alors les yeux dans les yeux sur les tréteaux que la troupe aménage au plus près du public avec le souci de confier à l’oreille le rôle du juge dans tous les face à face.

édito

théâtre et musique, les yeux dans les yeux avec l’oreille pour juge

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À Genouilly et Saint-Gengoux-le-National, la nouvelle production de Ta Bouche (1922), musique de Maurice Yvain, sera proposée du 15 au 20 août 2017 par Les tréteaux de Maître Pierre dans un contexte esthétique (celui des « Années folles ») qui sera également évoqué autour des spectacles par la contribution d’artisans locaux (peintre, potier,

styliste etc.) appelés à ancrer durablement la troupe dans le paysage culturel du département de Saône-et-Loire. Entièrement originale, cette production de l’opérette repose sur une version avec accompagnement de piano et d’accordéon propre à lancer des ponts entre diverses références musicales et esthétiques.Quatre représentations sont prévues avec billetterie*, dont une, le dimanche après-midi, à un horaire plus accessible aux personnes âgées.

*Informations complémentaires sur lestreteauxdemaitrepierre.org

Août 2017 : des ponts vers Ta Bouche…

Une vieille carte postale sépia de bord de mer, un peu jaunie. Des transats, un parasol, des clôtures girondines, une ca-bine de plage, un hôtel-casino et un ponton. Tout semble recouvert de couleurs grisâtres, comme si les lieux avaient pris la poussière. Pourtant, la sensualité des personnages, leurs costumes, leur désir d’amour, d’argent et de pouvoir

sur le sexe opposé, insufflent un peu de vie à ce tableau figé dans le temps, paysage typique et interchangeable de maintes villes d’eau à la mode : Truc-sur-Mer, Pouic-les-Flots, Fric-les-bains...Mais voici que le grand ponton central, donnant de la profondeur à la plage, sort de cette carte postale des « Années folles » pour nous rejoindre en salle, nous, public de 2017. Le chemin semble bien long à parcourir entre ces deux rives temporelles mais les conflits amoureux, familiaux et financiers sont toujours d’actualité.

Le fossé perceptible entre les personnages de Ta Bouche est celui du conflit de générations, y compris dans le domaine de l’amour.  Alors que les parents profitent de l’idylle réunissant leurs enfants pour se refaire une santé financière, les jeunes premiers (Eva et Bastien) sont persuadés que tout le monde a droit à l’amour – « même les laides ! ». Argent et amour entrent donc en conflit lorsque le premier fait défaut. Le mariage arrangé est un moyen comme un autre pour retrouver la richesse et le pouvoir – s’il y a de l’amour, tant mieux, sinon, tant pis. Le but ultime reste alors celui de l’argent facile et de l’ascension sociale soudaine (comme en atteste l’exemple des domestiques, Jean et Mélanie, qui, du jour au lendemain, se retrouvent propulsés au rang de ceux qui se font servir, par la grâce d’un héritage providentiel).

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Comme Les tréteaux de Maître Pierre, l’association Les matinées d’Euterpe réunit de jeunes professionnels de l’art ly-rique ou de jeunes musiciens - chanteurs et instrumentistes, dans le but d’offrir des prestations de qualité à des publics dont l’accès à la musique classique n’est pas facile, pour des questions d’âge, de situation géographique ou de moyens

financiers. Les interventions en collège constituent, pour le moment, la priorité de l’association qui propose des programmes adaptés aux auditoires sous une forme ludique et commentée, riches d’échanges avec le public. Laurence Philippe, prési-dente-fondatrice des Matinées d’Euterpe et administratrice des Tréteaux de Maître Pierre, envisage de lancer des passerelles entre ces deux dynamiques musicales à l’occasion des représentations de Ta Bouche. Forte de l’expérience acquise depuis deux ans sur le terrain de la « démocratisation » de l’accès à l’art lyrique, elle a imaginé avec Pierre Gervasoni différents dispositifs susceptibles de rapprocher la population de Saône-et-Loire d’une opérette des « Années Folles ».

Passerelles entre deux dynamiques musicales

Un pont entre deux rives temporelles

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La richesse est un personnage en soi dans Ta Bouche. Une entité influente qui distribue les cartes de l’être et du paraître, un personnage qui traverse les époques, un personnage qui transforme les neuf personnages et leurs convictions sur l’amour. Ainsi, les domestiques, après avoir côtoyé de (trop) près la haute bourgeoisie finissent-ils par renoncer à leurs

aspirations aristocratiques pour vivre simplement d’amour – et du petit pécule légué par un lointain parent…Cependant, dans Ta Bouche, les rapports homme-femme témoignent d’une réelle contemporanéité avec une place de choix donnée à la représentante du « sexe faible ». À commencer par l’omniprésence de Mag, Marguerite et Margot, les trois commères dont la malice et le goût des potins pimentent les intrigues amoureuses et financières. Les femmes de cette pièce ont un rapport à l’argent, à l’amour et aux hommes en constante évolution, évolution que la mu-sique souligne selon différentes orien-tations stylistiques (de la valse roman-tique «Ta bouche » à la revue de cabaret « Non, jamais les hommes »). En effet, la Comtesse – la femme qui a perdu ses illusions- retrouve, progres-sivement, une seconde jeunesse en se lovant dans les bras du fringant M. Du Pas-de-Vis et elle oublie ses déboires financiers qui retomberont finalement sur les épaules de sa fille. Inversement, celle-ci (Eva, l’oie blanche) se verra imposée le rôle de la femme fatale, ne croyant plus en l’amour et utilisant les hommes pour subvenir non seulement à ses besoins mais surtout à ceux de sa mère.

Le rythme de l’opérette est déterminé par l’emprise que les femmes mani-festent sur les hommes. Jean, le domes-tique de la Comtesse (après en avoir été l’amant) s’est ruiné pour ses beaux yeux et M. Du Pas-de-Vis est pris à son propre jeu par la Comtesse qui souhaite utiliser ses prétendues richesses mais qui annule finalement le mariage de leurs enfants. Quant à Bastien, « pour faire plaisir à papa », il doit se résoudre à épouser une femme riche et laide qu’il n’aime pas et qui, en plus, le trompe ! Enfin, Mélanie, la femme de chambre de M. Du Pas-de-Vis, est loin de se plier en quatre pour son patron et elle prend même sa revanche en se hissant à son niveau social – tout simplement en l’épousant !

L’atemporalité de Ta Bouche et de ses intrigues doit conduire le spectateur à imaginer des ponts entre les aspirations et les déconvenues des personnages, entre la réécriture sociale au lendemain de la Première Guerre mondiale (avec un écart grandissant entre la chute financière et sociale des rentiers – détenteurs, comme la Comtesse et M. Du Pas-de-Vis, « de terres ou de coupons » ! – et l’ascension fulgurante des nouveaux riches, ces industriels qui se sont enrichis grâce au marché de la guerre, tels le cousin Martel, « le fils du gros industriel ») et notre conjoncture « post-crise économique mondiale de 2008 ». Susceptible de donner le tournis au spectateur, ce pont entre deux époques est alors prolongé par les silhouettes des personnages, les costumes étant ponctués par des touches « d’époque » tout en dessinant des lignes réellement contemporaines. Preuve que les opérettes d’antan, et surtout l’humour qui y règne, n’ont pas pris une ride !

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UnUne troupefestival /

Les tréteaux de Maître Pierre, trois étapes d’un parcours de proximité

À Cormatin, village de Bourgogne qui brille de mille feux touristiques en été, il suffit de franchir la grille du château (fleuron architectural du XVIIème siècle) ou de pousser la porte

d’un artisan (bijoutier, potier, peintre) pour se rendre compte que le goût de la culture n’a rien à envier à celui du vin ou des fromages qui font la renommée de la région.

À cette proximité du spectacle de l’art il nous a paru naturel d’ajouter un libre accès à l’art du spectacle. Nous  ? Pierre Gervasoni (Cormatinois de cœur depuis près de 30 ans) et sa fille Parelle, (Bourguignonne par son prénom, trouvé dans l’église de Lancharre, voisine de Cormatin), à l’origine de la création, en avril 2015, d’une troupe d’art lyrique, Les tréteaux de Maître Pierre, basée dans le village qui a vu naître l’écrivain Jacques de Lacretelle et résider Raoul Gunzbourg, alors directeur de l’Opéra de Monte-Carlo.

itinéranteitinérante

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L’été, en particulier pendant les chaleurs du mois d’août, est souvent propice à l’abandon. L’art lyrique y invite par des œuvres dans lesquelles les voix pétillent sur un accompagnement instrumental tout en légèreté. Il n’y a donc qu’à puiser dans le fonds de l’opérette, de l’opéra-bouffe et de la comédie musicale pour constituer un répertoire de saison estivale.

Les tréteaux de Maître Pierre s’est livré à cette recherche pour imaginer des programmes originaux avec deux mots d’ordre : se vouer au lieu et se montrer inventif. Le festival « Accords malins, théâtre et musique à Cormatin » est ainsi né. Sa pre-mière édition (8-15 août) a permis à chacun de découvrir gratuitement des spectacles montés pour l’occasion dans des lieux publics (salle communale, maison de retraite, Voie verte) ou privés (château classé aux Monuments historiques, ancienne forge, grange ou salon de particulier) et de suivre de jeunes professionnels sur les traces, entre autres, de Pauline Viardot et d’Erik Satie. Sans oublier l’exhumation d’une mélodie, « Mon vin de Cormatin », composée dans les années 1870 par Gustave Nadaud et donnée par la troupe en clôture du festival à quelques encablures de l’endroit-même où le grand chansonnier avait fait son vin et sa musique.

2015 : un festival pour un accès à l’art lyrique par tous et partout

Encouragée par le succès de ses débuts, la compagnie a souhaité répondre à l’attente des quelques 500 festivaliers de l’année 2015 en les invitant à faire plus ample connaissance avec les membres des Tréteaux de Maître Pierre par le biais de trois spectacles conçus, dans chaque cas, autour d’un couple bien particulier. Donnés dans de nouveaux lieux des

environs de Cormatin (Château de Préty, Château de Bresse-sur-Grosne, Grand-Maison de Chazelle), privés mais accessibles à tous sur réservation via le site de l’association, ces propositions inédites ont valu au festival « Accords malins », de connaître une édition hors-les-murs. Celle-ci s’est achevée par un hommage à Henri Dutilleux, à l’occasion du centenaire de sa nais-sance, sous la forme d’une petite pièce de théâtre musical interprétée par la troupe avec la participation de Pierre Gervasoni (auteur d’une biographie de référence d’Henri Dutilleux).

2016 : un rayonnement hors les murs avec extension des répertoires et des scènes

Après s’être investie dans des formes lyriques à caractère intimiste, la compagnie s’est sentie prête à aborder le genre du divertissement de qualité avec une œuvre de plus vastes proportions. Composée en 1922 par Maurice Yvain, sur un livret d’Yves Mirande avec des lyrics d’Albert Willemetz, Ta Bouche est une opérette qui réunit neuf chanteurs (trois

couples de personnages centraux et trois jeunes femmes appelées à commenter l’action sur le mode des cancans) dans une intrigue de vaudeville. Présentée (les 15 et 17 août) à Saint-Gengoux-le-National (salle Les Tilleuls), elle le sera ensuite (les 19 et 20 août) à Genouilly (Maison du terroir) dans un parti d’itinérance (en Saône-et-Loire) qui continuera de s’inscrire dans une volonté de proximité du public, par le biais de diverses actions proposées avant et après les représentations sous l’égide des « Années folles ».

2017 : une production itinérante avec cap sur les ‘‘Années folles’’

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Marthe  Tiphaine Lise ALEXANDRE CHEVALLIER CHEVET

Créée en avril 2015, Les tréteaux de Maître Pierre est une compagnie d’art lyrique dans laquelle s’expriment de jeunes professionnels et des musiciens confirmés.

Elle présente dans différents cadres, publics ou privés, des spectacles originaux qui conjuguent théâtre et musique avec deux mots d’ordre. Se vouer au lieu, se montrer inventif.

/mezzo-soprano / suit une formation de clarinettiste au conser-vatoire régional de Rouen et des études de Philosophie et d’His-toire de l’art avant de se consacrer au chant lyrique. Elle est élève de Marie-Therese Keller à l’École Normale, de Martine Surais et d’Elsa Maurus au conservatoire du IXme arrondissement de Paris où elle suit également des cours de théâtre, d’art lyrique et de musique baroque. Elle passe actuellement son Diplôme d’études Musicales au conserva-toire régional de Paris et se produit dans des récitals et des spectacles en tant que mezzo-soprano colorature. On la verra, en 2017, dans Hansel et Gretel d’Hum-perdinck au théâtre de l’Aktéon.

/ soprano / Tiphaine débute le piano à l’âge de six ans et découvre le chant lyrique au collège en classe de troisième de type «à P.A.C.» (Projet d’Action Culturelle), version «Art lyrique», créée par son professeur d’Éducation Musicale, Pierre Gervasoni, pour monter un opéra d’Offenbach dans le cadre scolaire. Lycéenne, elle prend ses premiers cours de chant à seize ans. Après deux an-nées de Classes préparatoires lit-téraires, un master d’Histoire de l’art et une licence de Musique et Musicologie à Paris-Sorbonne, elle s’engage dans un cycle pro-fessionnel à l’École Normale de Musique de Paris dans la classe de Jean-Philippe Courtis, où elle obtient en juin 2016 son Brevet d’exécution, tout en étant ins-crite au Conservatoire Municipal du IXème arrondissement de Paris dans la classe d’Elsa Maurus puis de Doris Lamprecht. Elle est actuellement en préparation du Diplôme d’exécution à l’École Normale et apporte régulière-ment son concours à l’associa-tion Les matinées d’Euterpe pour des interventions en collège qui consistent à sensibiliser les élèves au chant lyrique

/ soprano / commence la musique par le piano, qu’elle étu-die au conservatoire du XVIIème arrondissement de Paris auprès de Marie-Josèphe Truys. Elle y étudie également le clavecin dans la classe d’Ilton Wjuniski. C’est en s’intéressant à la direction de chœur avec Philippe Mazé qu’elle se tourne vers le chant. Elle poursuit sa for-mation de chanteuse à l’École Normale de Mu-sique de Paris dans la classe de Marie-Thérèse Keller où elle obtient son Diplôme Supérieur d’Exécution. Elle parti-cipe à des master-classes et organise de nom-breux concerts et récitals où elle mêle piano et chant. Parallèlement, elle enseigne le piano en cours particuliers et la formation musicale au conservatoire du XVIIIème arrondissement de Paris.

/ soprano / Charline a commencé le violon à l’âge de six ans avant de découvrir le chant lyrique.En 2014, elle rejoint les classes d’Elsa Maurus et de Doris Lamprecht au Conservatoire du IXèmearrondissement de Paris. En parallèle, elle suit les masters classes de Sophie Hervé et de Stuart Patterson, en technique vocale, ainsi que celles de préparation à la scène de Carmelo Agnel-lo. Diplômée d’un Master de recherche en lettres, arts et pensées contemporaines, avec spécialité Musique et Théâtre, elle est passionnée de scène et a joué dans différents registres, entre autres pour des pièces de Molière, Carlo Goldoni (en anglais), Jean Anouilh, Peter Weiss. Elle a, en outre, été initiée, en 2013, à l’art de la performance dans le cadre du congrès International IDEA. Avec l’atelier lyrique du VIIIème  arrondissement, elle a monté, en 2016, Car-men de Georges Bizet et elle prépare, en 2017, L’opéra de quatre sous de Kurt Weill ainsi que Le Paradis et la Péri de Robert Schumann. 

Charline SAMPHEL

/ soprano / se consacre au chant après avoir étudié la formation musicale, le piano et la musique de chambre. Elle obtient, en 2013, le Diplôme d’Études Musicales au Conservatoire d’Argen-teuil puis se perfectionne auprès de Nicole Fallien pour la technique vocale et de Claudia Mau-ro pour le répertoire d’opérette. Forte de nombreuses expériences dans des productions scéniques (Orphée et Eurydice de C-W Gluck, Les Aventures du Roi Pausole d’Arthur Hone-gger, Didon et Enée de Henry Purcell, Rêve de Valse, d’Oscar Straus, La Périchole de Jacques Of-fenbach) elle élargit son champ d’action au jazz vocal (avec l’ensemble féminin Edelvoice) tout en se produisant dans des opérettes (Le chanteur de Mexico de Francis Lopez, Les mousquetaires au cou-vent de Louis Viarney).

CHABRIDON

Prune

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Maruska LE MOING

Thibaud ENGUEHARD

Valentin MOREL

/ mezzo-soprano / est venue au chant lyrique par le théâtre et l’opérette, Maruska Le Moing se forme notamment auprès de Maryse Castets, Lionel Sarrazin, Jean-Phi-lippe Courtis et Elsa Maurus. Elle prépare actuellement le Diplôme Supérieur de concer-tiste à l’École Normale Cortot. Sur scène, elle a interprété le rôle d’Elisa dans la Fiancée du Scaphandrier de Claude Ter-rasse, le personnage de Pomme d’api, dans l’opérette éponyme d’Offenbach. Plus récemment, elle a également chanté la partie soliste de la IVème Symphonie de Mahler, interprété divers rôles féminins dans l’opéra d’Albert Roussel, Pâdmâvâti, et participé à plusieurs concerts d’orato-rios avec l’ensemble Mirae Voces (notamment Exultate Jubilate de Mozart et certaines cantates de Bach). Avec la compagnie Opéra Bastide elle chante en 2016 dans Didon et Enée de Purcell (rôles de la deuxième sorcière, deuxième dame et esprit). Avec les Escales Lyriques, elle interprète en juillet 2016 le rôle de Donna Elvira dans Don Giovanni de Mozart.

/ comédien & chanteur (baryton) / Thibaud se forme à l’École Claude Mathieu – art et techniques de l’acteur, où il est retenu, en 2015, pour jouer dans l’audition promo-tionnelle de fin d’études. Il intègre ensuite plu-sieurs compagnies, dont La Malle des Indes et la compagnie l’Ère de Rien pour la ligue d’impro-visation, la Limone. Après avoir été chanteur, pendant cinq ans, dans un groupe de « death métal », avec lequel il effectue ses premières prestations scéniques, il décide de prendre des cours de technique vocale au conservatoire d’Antony, et découvre le chant lyrique. Il se forme maintenant au conservatoire d’Issy les Moulineaux, où il prépare son Diplôme d’Etudes Musicales.

/ ténor / originaire d’Autun (Saône-et-Loire), a abordé la musique, à 7 ans, par l’étude de la contrebasse. À 11 ans, il intègre la maîtrise de la Cathédrale d’Autun puis poursuit sa scolari-té jusqu’au baccalauréat à Lyon, dans une classe à horaires aménagés qui lui permet d’effectuer un cursus de chant au Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon. En 2012, il passe avec succès le concours d’entrée au Jeune Chœur de Paris et suit aujourd’hui une formation au Dépar-tement supérieur pour jeunes chanteurs au sein du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris.

Charline

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/ pianiste / Diplômée du Conser-vatoire de Strasbourg et de l’Université Stendhal de Grenoble, Elena Surina effectue un double parcours de pianiste et de traduc-trice. D’origine russe, elle arrive en France à l’âge de vingt-et-un ans pour y poursuivre ses études de piano avec Michel Gaechter et Laurent Cabasso. Fixée à Paris depuis 2012, elle enseigne le piano, exerce le métier de chef de projets linguistiques et s’investit dans de nombreuses expériences artistiques dans les domaines du récital, de la musique de chambre, du chœur avec orchestre (COGE et FugaLibre), de la comédie musicale pour enfants, de l’opéra (Compagnie Lyrique d’Aubervilliers, Opéra Bagatelle), et de la pé-dagogie (Philharmonie de Paris).

/ baryton / Encouragé par son père, pianiste et chef de chœur, François débute le chant très jeune. Durant ses études secondaires, il parcourt le répertoire choral au sein de la Maîtrise de La Perverie, à Nantes. En parallèle à un parcours universitaire à la fa-culté d’Economie de Nantes, dont il est diplômé en 2009, il intègre en 2006 la classe de chant de Christian Papis au C.N.R.de Nantes. Il se per-fectionne ensuite au sein de conservatoires parisiens avec Michel Fockenoy puis Elsa Maurus et obtient son DEM de Chant lyrique, en 2015,au C.R.R. de Paris. Passionné par la mélodie et par le lied, il approfondit l’art du récital auprès de Françoise Tillard. Son activité artistique se partage aujourd’hui entre les chœurs professionnels - no-tamment à l’Opéra de Paris ainsi qu’à celui de Lille -et les emplois de soliste. Il s’adonne à tous les répertoires et à tous les genres, de l’opéra baroque (avec l’Ensemble Mattheus) à l’opérette (Les Frivolités Parisiennes).

François HÉRAUD

Elena SURINA

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Parelle GERVASONI

Pierre  GERVASONI

/ mise en scène / se passionne à la fois pour l’art dramatique et pour le piano pratiqués au Conservatoire de Poissy, mais aussi pour le chant, auprès de Jeanne-Sa-rah Deledicq. Parallèlement à son parcours artistique, elle étudie à l’institut d’études théâtrales de l’Université Paris 3- Sorbonne Nouvelle. C’est auprès de collégiens de la région parisienne que naissent ses premiers projets artistiques. Elle collabore en 2013 avec le compositeur Franck Krawczyk pour le Théâtre de St-Quentin-en-Yvelines Scène Nationale où elle met en scène un chœur de 130 chanteurs semi-profes-sionnels et amateurs. En 2014, elle assiste le metteur en scène et directeur de la Comédie de St-Etienne - Centre dramatique national, Arnaud Meunier, sur l’opérette Ali Baba de Charles Lecocq présentée à l’Opéra Co-mique, à Paris. Elle continue le travail à ses côtés avec la reprise de la tournée de deux pièces de Stefano Massini, Femme non-rééducable, en 2015, puis Chapitres de la chute, en 2016. Sa collaboration avec Arnaud Meunier se poursuit sur deux productions, en tant qu’assis-tante à la dramaturgie et à la mise en scène pour la création et la tournée de Truckstop, donnée au Festival d’Avignon 2016 et de Je crois en un seul dieu, créée en janvier 2017 à la Comédie de Saint-Etienne.

/ direction artistique, accordéon / est agrégé de musique et diplômé du Conservatoire de Paris. Il mène une double activité de pédagogue et de journaliste, notamment dans Le Monde - quotidien auquel il collabore depuis 1996 comme critique musical. An-cien élève de Marcel Azzola à l’École Nationale de Musique d’Orsay, il continue à prati-quer l’accordéon dans le cadre des activités de la chorale qu’il a montée dans son collège et avec laquelle il a abordé un répertoire éclectique (Les Misérables, Les demoiselles de Rochefort, Irma la Douce, plu-sieurs opéras d’Offenbach…). Après avoir publié La musique contemporaine en 100 disques (éditions MF, 2007), il a fait paraître chez Actes Sud, en janvier 2016, une importante biographie d’Henri Dutilleux, qui a été saluée par la critique et qui a été couronnée par trois prix, dont un décerné par l’Académie des Beaux-Arts. En 2016, il a fondé un comité scientifique qui a œuvré, sous sa direction, en faveur du centenaire de la naissance d’Henri Dutilleux, événement inscrit aux commémorations na-tionales du Ministère de la Culture et de la Communi-cation.

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Laurence PHILIPPE

/ administratrice / Après un doctorat en Sciences pharmaceutiques et biologiques et une activité de journaliste dans la presse médicale, Laurence Philippe reprend des études dans le domaine artistique (mu-sique, histoire de l’art) et donne des cours de piano et de culture musicale. Ensei-gner au collège et intervenir dans les écoles primaires lui a donné l’envie d’organiser des actions visant à diffuser la musique dite « classique » auprès de publics éloignés. L’association «Les matinées d’Euterpe», qu’elle a fondée en 2015, permet ainsi à de nombreux collégiens de dé-couvrir l’art lyrique à travers les interventions de jeunes chanteurs, dont certains appartiennent également à la troupe des «Tréteaux», et propose des outils pédago-giques sur un mode ludique, tels que l’exposition «Voya-ger avec Henri Dutilleux», réalisée en collaboration avec Pierre Gervasoni.

MichaëlBALLOIS

/ régie & décors / se forme tout d’abord à la lutherie en Angleterre à la School Music Workshop de Newark, en se spécialisant dans la facture de guitares et en ébénisterie pendant trois ans. À son retour en France, il y a sept ans, il s’oriente vers le travail de la menuiserie en travaillant en atelier pour B.L.A Fabrication en région parisienne. Parallèle-ment à son profil de menuisier, il découvre le milieu du théâtre et de la musique en créant des éléments de décor pour la mezzo-soprano Jeanne-Sarah Deledicq et sa compagnie Les Papillons électriques mais aussi pour la jeune metteur en scène, Parelle Gervasoni.

JoëlLOUVEAU

/ logistique / Passionné de facture instru-mentale, cet ancien ingénieur se penche, dès 1971, sur la fabrica-tion de l’accordéon et fonde, en 1985, son entreprise de restauration, réparation et mise en valeur (collecte de partitions, disques et autres documents) de l’instrument avant de créer ses propres modèles, qui mani-festent de réelles avancées sur les plans de la mécanique et du timbre. Assistant de référence pour ce qui concerne le son dans l’activité des «Tréteaux», il apporte son concours à toutes les phases de la logistique.

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office de tourisme de saint-gengoux-le-national

www.aaot-stgengoux.frTel : 09 77 35 14 40

se rendre en côte chalonnaise

- Par la route Depuis Paris A6 sortie Chalon-Sud (sortie 26) ou A6 sortie Tournus (sortie 27) Depuis Lyon A6 sortie Mâcon-Sud (sortie 29) à 3h30 de Paris - à 1h de Lyon

- En train TGV gare de Mâcon-Loché TGV gare Le Creusot-Montceau-Les Mines-Montchanin

réservation & infos sur les tréteaux de maître pierre

lestreteauxdemaitrepierre.com

Infos pratiques

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Michaël

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Contact

Laurence Philippetel. : 06-75-09-32-44

[email protected]

Gra

ph

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