szctzur bibuçym£i-iiij - infoterreinfoterre.brgm.fr/rapports/81-sgn-215-als.pdf · 2008. 11....

21
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél. : (38) 63.80.01 SERVICE VE LA NAVIGATION VE STRASBOURG Amélioration da ¿y¿teme dz protzctlon contre le¿ crueÁ du Rhin Szctzur Bzlnhzlm ^ Lauterboarg Etudz hydrogzologlquz préllmlnalAz 5 MoAi, 19S1 B.R.G.M^S ^4. MAR. 1982 BiBUçyM£i-iiiJ Service géologique regional ALSACE 204, route de Schirmeck, 67200 Strasbourg - Tél. : (88) 30.12.62 BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél. : (38) 63.80.01 SERVICE VE LA NAVIGATION VE STRASBOURG Amélioration da ¿y¿teme dz protzctlon contre le¿ crueÁ du Rhin Szctzur Bzlnhzlm ^ Lauterboarg Etudz hydrogzologlquz préllmlnalAz 5 MoAi, 19S1 B.R.G.M^S ^4. MAR. 1982 BiBUçyM£i-iiiJ Service géologique regional ALSACE 204, route de Schirmeck, 67200 Strasbourg - Tél. : (88) 30.12.62

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  • BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

    SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

    B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél. : (38) 63.80.01

    SERVICE VE LA NAVIGATION VE STRASBOURG

    Amélioration da ¿y¿teme dz protzctloncontre le¿ crueÁ du Rhin

    Szctzur Bzlnhzlm ^ Lauterboarg

    Etudz hydrogzologlquz préllmlnalAz

    5 MoAi, 19S1

    B.R.G.M^S^4. MAR. 1982

    BiBUçyM£i-iiiJ

    Service géologique regional ALSACE

    204, route de Schirmeck, 67200 Strasbourg - Tél. : (88) 30.12.62

    BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

    SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

    B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél. : (38) 63.80.01

    SERVICE VE LA NAVIGATION VE STRASBOURG

    Amélioration da ¿y¿teme dz protzctloncontre le¿ crueÁ du Rhin

    Szctzur Bzlnhzlm ^ Lauterboarg

    Etudz hydrogzologlquz préllmlnalAz

    5 MoAi, 19S1

    B.R.G.M^S^4. MAR. 1982

    BiBUçyM£i-iiiJ

    Service géologique regional ALSACE

    204, route de Schirmeck, 67200 Strasbourg - Tél. : (88) 30.12.62

  • SOmMRE

    1 . Problèmes posés .

    2. Travaux antérieurs .

    2.1. Données et études existantes .

    2.2. Analyses des données.

    Géométrie et nature du réservoir aquifère .

    Caractéristiques hydrodynamiques .

    Régime de la nappe.

    3 . Aménagements projetés.

    3.1. Digues de hautes eaux et digue - tiroir.

    3.2. Assainissement des communes de Ilothern et Munchhausen .

    4 . Résultats de 1' enquête in situ et des mesures complémentaires.

    4.1. Zones inondées .

    4.2. Drainage en décrue.

    5. Analyse des projets.

    5.1. Endiguement.

    5.2. Drainage.

    6 . Investigations complémentaires .

    6.1. Voile étanche en tSte de la DHE C, VII.

    6.2. Digue tiroir et drainacres.

    6.3. Mesures piézométriques.

    CONCLUSIONS

    SOmMRE

    1 . Problèmes posés .

    2. Travaux antérieurs .

    2.1. Données et études existantes .

    2.2. Analyses des données.

    Géométrie et nature du réservoir aquifère .

    Caractéristiques hydrodynamiques .

    Régime de la nappe.

    3 . Aménagements projetés.

    3.1. Digues de hautes eaux et digue - tiroir.

    3.2. Assainissement des communes de Ilothern et Munchhausen .

    4 . Résultats de 1' enquête in situ et des mesures complémentaires.

    4.1. Zones inondées .

    4.2. Drainage en décrue.

    5. Analyse des projets.

    5.1. Endiguement.

    5.2. Drainage.

    6 . Investigations complémentaires .

    6.1. Voile étanche en tSte de la DHE C, VII.

    6.2. Digue tiroir et drainacres.

    6.3. Mesures piézométriques.

    CONCLUSIONS

  • LISTE DES ANNEXES

    1. Plan de situation 1/25. OOO.

    2. Carte piézomètrique hautes eaux (Février 1980).

    3. Carte piézomètrique basses eaux (Février 1980) .

    4. Carte des battements de nappe.

    5. Plan de situation des eunénagements projetés.

    6. Carte des zones Inondées d'après enquête auprès des services municipaux.

    LISTE DES ANNEXES

    1. Plan de situation 1/25. OOO.

    2. Carte piézomètrique hautes eaux (Février 1980).

    3. Carte piézomètrique basses eaux (Février 1980) .

    4. Carte des battements de nappe.

    5. Plan de situation des eunénagements projetés.

    6. Carte des zones Inondées d'après enquête auprès des services municipaux.

  • 1 -

    1. PROBLEMES POSES.

    Dans la mesure où la construction de la chute de Au-Neubourg sur le Rhin est dif¬

    férée à une date incertaine, 11 apparaît nécessaire d'améliorer le système de protection contreles crues du Rhin sur le tronçon en aval de la chute d'Iffezheim jusqu'3 la frontière (Lauter-bourg) .

    Les problèmes sont les suivants :

    a) Pour éviter l'inondation directe par les eaux de Rhin, il est prévu le rehausse¬

    ment des digues de hautes eaux existantes, ou leur création là où elles n'exis¬tent pas : au débouché de la Sauer il est projeté une digue-tiroir pour y main¬

    tenir les conditions de préservation de l'écosystène (site inscrit), et une dé¬

    viation de la rivière pour amener sa confluence avec le Rhin à une cote plus

    basse (0,63 m) .

    b) En période de crue du Rhin, la nappe phréatique au-delà des digues est mise en

    pression ; ce phénomène est accentué dans cette région par le fait que le Rhin

    draine fortement la nappe phréatique dans ce secteur sauf en période de crue :

    11 fait alors barrage â l'écoulement de la nappe.

    Ces remontées de la nappe posent des problèmes , en particulier- dans la région deMunchhausen et Mothern : sous-sols d'habitations Inondés ; nécessité de pr6W>lr une station de

    relevage des eaux' usées des stations d'épuration de ces deux agglomérations ; terrains (forêtsde Mothern entre autres) trop souvent Inondés.

    Le Service de la Navigation de Strasbourg a élaboré les avant-projets correspondan

    aux travaux sur ces digues, la Sauer et les stations d'épuration, et désire connaître l'Impact deces eunénagements sur les remontées de la nappe phréatique et les aménagements complémentaires

    éventuels à prévoir pour améliorer la situation actuelle.

    Compte tenu de la complexité du régime des eaux dans ce secteur (Rhin + Sauer *nappe) , 11 a été proposé de réaliser au préalable une étude hydrogéologique préliminaire pourpréciser ce régime de nappe en liaison avec les cours d'eau.

    2. TRAVAUX ANTERIEURS.

    2.1. Dgnnées_et_études_exlstantes . ,

    Dans le cadre du projet de la chute de Au-Neubourg, des études préliminaires ont étéréalisées, sur la rive gauche du Rhin, de Belnheln à Lauterbourg .

    - Campagne de sondages de reconnaissance de Décembre 1977 â Juillet 1978.SIMECSOL - BACHY.

    - Etude d'impact sur l'environnement de 1 ' endiguement du Rhin rive gauche -

    ECOPOL - Mars 1978.

    ./.

    1 -

    1. PROBLEMES POSES.

    Dans la mesure où la construction de la chute de Au-Neubourg sur le Rhin est dif¬

    férée à une date incertaine, 11 apparaît nécessaire d'améliorer le système de protection contreles crues du Rhin sur le tronçon en aval de la chute d'Iffezheim jusqu'3 la frontière (Lauter-bourg) .

    Les problèmes sont les suivants :

    a) Pour éviter l'inondation directe par les eaux de Rhin, il est prévu le rehausse¬

    ment des digues de hautes eaux existantes, ou leur création là où elles n'exis¬tent pas : au débouché de la Sauer il est projeté une digue-tiroir pour y main¬

    tenir les conditions de préservation de l'écosystène (site inscrit), et une dé¬

    viation de la rivière pour amener sa confluence avec le Rhin à une cote plus

    basse (0,63 m) .

    b) En période de crue du Rhin, la nappe phréatique au-delà des digues est mise en

    pression ; ce phénomène est accentué dans cette région par le fait que le Rhin

    draine fortement la nappe phréatique dans ce secteur sauf en période de crue :

    11 fait alors barrage â l'écoulement de la nappe.

    Ces remontées de la nappe posent des problèmes , en particulier- dans la région deMunchhausen et Mothern : sous-sols d'habitations Inondés ; nécessité de pr6W>lr une station de

    relevage des eaux' usées des stations d'épuration de ces deux agglomérations ; terrains (forêtsde Mothern entre autres) trop souvent Inondés.

    Le Service de la Navigation de Strasbourg a élaboré les avant-projets correspondan

    aux travaux sur ces digues, la Sauer et les stations d'épuration, et désire connaître l'Impact deces eunénagements sur les remontées de la nappe phréatique et les aménagements complémentaires

    éventuels à prévoir pour améliorer la situation actuelle.

    Compte tenu de la complexité du régime des eaux dans ce secteur (Rhin + Sauer *nappe) , 11 a été proposé de réaliser au préalable une étude hydrogéologique préliminaire pourpréciser ce régime de nappe en liaison avec les cours d'eau.

    2. TRAVAUX ANTERIEURS.

    2.1. Dgnnées_et_études_exlstantes . ,

    Dans le cadre du projet de la chute de Au-Neubourg, des études préliminaires ont étéréalisées, sur la rive gauche du Rhin, de Belnheln à Lauterbourg .

    - Campagne de sondages de reconnaissance de Décembre 1977 â Juillet 1978.SIMECSOL - BACHY.

    - Etude d'impact sur l'environnement de 1 ' endiguement du Rhin rive gauche -

    ECOPOL - Mars 1978.

    ./.

  • - Chute d' Au-Neubourg - Site inscrit de Seltz - Munchhausen - Etude d'impact surl'environnement - CETE de l'Est - Mars 1978.

    - Auswirkung der Stauhaltung Au-Neuburg auf die GrundwasserverhSltnisse der llnksrheln:

    schen Nlederung zwischen Seltz und Maxlmlllansau. Bundesanstalt fUr Hasserbau -

    Karlsruhe, 18. Juil 1979.

    La construction de la chute de Au-Neuboura étant différée à une date Incertaine,

    11 était nécessaire, dans l'hypothèse où cette chute ne se faisait pas, d'étudierl'amélioration du système de protection contre les crues du Rhin sur ce tronçon

    rive gauche de Belnhelm â Lauterbourq .

    - Rehaussement et renforcement des digues de hautes eaux entre Belnhelm et Lauter¬

    bourg (Groupes VI et VII) . Avant projet sommaire - Service de la Navigation deStrasbourg - Décembre 1979.

    - Amélioration du système de protection contre les crues du Rhin. Secteur Seltz -Mothern - Service de la Navigation de Strasbourg - Mai 1980.

    Suite à la campagne de sondages de reconnaissance, un certain nombre de sondages ont

    été équipés en piézomètres, et ce réseau de surveillance a été complété par la pose d'é.ciielle sur

    plans et cours d'eau.

    Les mesures de niveau d'eau sont réalisées par le Service de la Navigation :

    - à rythme hebdomadaire sur les piézomètres depuis le 7 Novembre 1979.

    - a rythme journalier (sauf le week-end) sur les échelles depuis Août 1978 (en plusdes échelles sur le Rhin à Seltz, Munchhausen et Lauterbourg) .

    D'autres mesures antérieures ont été réalisées sur des piëzoïnëtres de ce secteur parle Service Régional de l'Aménagement des Eaux Alsace (certains points continuent d'etre mesurés),et en complément par le Service Géologique Régional Alsace pour 1 ' élaboration du modèle hydrody-neunique régional de Strasbourg - Nord (Etalonnage sur modèle analogique électrique du secteur

    alluvial Strasbourg - Lauterbourg SCGAL 4 Juillet 1972) .

    Ce modèle a utilisé, pour son étalonnage, toutes les données alors existantes concer¬

    nant la géométrie du réservoir aquifère, les caractéristiques hydrodyneunlques et les échanges

    rivière/nappe particulièrement importants dans cette réqlon. Ces données ont été transmises au

    B.A.W. de Karlsruhe pour son étude sur modèle de Juillet 1979.

    2.2. Analy3e_des_dgnnées .

    2.2.1. Géométrie et nature du réservoir aquifère.

    Dans ce secteur du Nord de la plaine d'Alsace, l'épaisseur des alluvions sablo-gra¬

    veleuses rhénanes est réduite, de l'ordre de 10 - 15 m vers Seltz-Mothern, passant â 20-25 m vers

    Lauterbourg .

    ./.

    - Chute d' Au-Neubourg - Site inscrit de Seltz - Munchhausen - Etude d'impact surl'environnement - CETE de l'Est - Mars 1978.

    - Auswirkung der Stauhaltung Au-Neuburg auf die GrundwasserverhSltnisse der llnksrheln:

    schen Nlederung zwischen Seltz und Maxlmlllansau. Bundesanstalt fUr Hasserbau -

    Karlsruhe, 18. Juil 1979.

    La construction de la chute de Au-Neuboura étant différée à une date Incertaine,

    11 était nécessaire, dans l'hypothèse où cette chute ne se faisait pas, d'étudierl'amélioration du système de protection contre les crues du Rhin sur ce tronçon

    rive gauche de Belnhelm â Lauterbourq .

    - Rehaussement et renforcement des digues de hautes eaux entre Belnhelm et Lauter¬

    bourg (Groupes VI et VII) . Avant projet sommaire - Service de la Navigation deStrasbourg - Décembre 1979.

    - Amélioration du système de protection contre les crues du Rhin. Secteur Seltz -Mothern - Service de la Navigation de Strasbourg - Mai 1980.

    Suite à la campagne de sondages de reconnaissance, un certain nombre de sondages ont

    été équipés en piézomètres, et ce réseau de surveillance a été complété par la pose d'é.ciielle sur

    plans et cours d'eau.

    Les mesures de niveau d'eau sont réalisées par le Service de la Navigation :

    - à rythme hebdomadaire sur les piézomètres depuis le 7 Novembre 1979.

    - a rythme journalier (sauf le week-end) sur les échelles depuis Août 1978 (en plusdes échelles sur le Rhin à Seltz, Munchhausen et Lauterbourg) .

    D'autres mesures antérieures ont été réalisées sur des piëzoïnëtres de ce secteur parle Service Régional de l'Aménagement des Eaux Alsace (certains points continuent d'etre mesurés),et en complément par le Service Géologique Régional Alsace pour 1 ' élaboration du modèle hydrody-neunique régional de Strasbourg - Nord (Etalonnage sur modèle analogique électrique du secteur

    alluvial Strasbourg - Lauterbourg SCGAL 4 Juillet 1972) .

    Ce modèle a utilisé, pour son étalonnage, toutes les données alors existantes concer¬

    nant la géométrie du réservoir aquifère, les caractéristiques hydrodyneunlques et les échanges

    rivière/nappe particulièrement importants dans cette réqlon. Ces données ont été transmises au

    B.A.W. de Karlsruhe pour son étude sur modèle de Juillet 1979.

    2.2. Analy3e_des_dgnnées .

    2.2.1. Géométrie et nature du réservoir aquifère.

    Dans ce secteur du Nord de la plaine d'Alsace, l'épaisseur des alluvions sablo-gra¬

    veleuses rhénanes est réduite, de l'ordre de 10 - 15 m vers Seltz-Mothern, passant â 20-25 m vers

    Lauterbourg .

    ./.

  • 3 -

    Ces alluvions quaternaires récentes reposent sur une épaisseur Importante (50 à

    70 m) d'alluvions sablo-argileuses plio-quaternaires avec des intercalations graveleuses ouargileuses ; elles affleurent à l'Ouest, formant un talus en bordure de la plaine rhénane.

    L'ensemble de ces alluvions 'pliocenes et quaternaires peut ainsi atteindre près deIOO m d'épaisseur au Sud de Seltz ; elle est de 70 m à Lauterbourg.

    Ce complexe alluvionnaire repose sur les marnes oligocènes qui constituent la base

    des alluvions sous l'ensemble de la plaine d'Alsace.

    En surface, on observe des alluvions sablo-llmoneuses vasardes, d'épaisseur très

    variable, pouvant atteindre plusieurs mètres au droit d'anciens bras du Rhin (jusqu'à 6 m),avec des valeurs moyennes autour de 2 m.

    2.2.2. Caractéristiques hydrodyneunlques de l'aquifère.

    La perméabilité horizontale (Kh) des alluvions sablo-graveleuses est située dansune large gamme, de 0,3 â 50 . 10~^ m/s, (essais en laboratoire et in situ au micromoulinet), lesfortes valeurs (quelques 10 ^ m/s) correspondant â des couches de graviers propres ou très peusableux.

    Les zones essentiellement sableuses ont des perméabilités horizontales de 0,2 á .1,2 10"3 m/s.

    suivantes :

    Les perméabilités verticales mesurées sur échantillon en laboratoire ont les valeurs

    - sables grossiers : 0,1 < Kv < 2,5.10~^ m/s ; Rv "^ 0,15.10"^ m/s

    - sables et graviers : 0,05 < Kv < 0,2.10~^ m/s ; ï^ -v 0,1. 10~' m/s

    - graviers peu sableux : 0,15 < Kv < 0,7.10~^ m/s ; Ry "^ 0,3.10~^ m/s

    - graviers propres : 0,1 < Ky < 50.10~^ m/s.

    Ces valeurs mettent en évidence :

    - la grande hétérogénéité des perméabilités à l'échelle métrique,

    - une anisotropie (rapport a = Kh/Kv) faible (1 < a < 5) pour les couches métriques

    des terrains à granulométrie assez homogène tels que sables ou graviers propres ;

    - une anisotropie plus forte pour les couches de terrain à granulométrie hétérogènetels que les sables et graviers (10 < a < 20) .

    La transmissivité de l'aquifère est essentiellement liée à celle des couches sablo-

    graveleuses de perméaüjilité élevée, les études sur modèle ont pris en compte des valeurs de

    l'ordre de 2.10~^ m^/s en bordure Ouest, le long du talus pliocène, des valeurs de 4 â S.IO"^ m^/.

    3 -

    Ces alluvions quaternaires récentes reposent sur une épaisseur Importante (50 à

    70 m) d'alluvions sablo-argileuses plio-quaternaires avec des intercalations graveleuses ouargileuses ; elles affleurent à l'Ouest, formant un talus en bordure de la plaine rhénane.

    L'ensemble de ces alluvions 'pliocenes et quaternaires peut ainsi atteindre près deIOO m d'épaisseur au Sud de Seltz ; elle est de 70 m à Lauterbourg.

    Ce complexe alluvionnaire repose sur les marnes oligocènes qui constituent la base

    des alluvions sous l'ensemble de la plaine d'Alsace.

    En surface, on observe des alluvions sablo-llmoneuses vasardes, d'épaisseur très

    variable, pouvant atteindre plusieurs mètres au droit d'anciens bras du Rhin (jusqu'à 6 m),avec des valeurs moyennes autour de 2 m.

    2.2.2. Caractéristiques hydrodyneunlques de l'aquifère.

    La perméabilité horizontale (Kh) des alluvions sablo-graveleuses est située dansune large gamme, de 0,3 â 50 . 10~^ m/s, (essais en laboratoire et in situ au micromoulinet), lesfortes valeurs (quelques 10 ^ m/s) correspondant â des couches de graviers propres ou très peusableux.

    Les zones essentiellement sableuses ont des perméabilités horizontales de 0,2 á .1,2 10"3 m/s.

    suivantes :

    Les perméabilités verticales mesurées sur échantillon en laboratoire ont les valeurs

    - sables grossiers : 0,1 < Kv < 2,5.10~^ m/s ; Rv "^ 0,15.10"^ m/s

    - sables et graviers : 0,05 < Kv < 0,2.10~^ m/s ; ï^ -v 0,1. 10~' m/s

    - graviers peu sableux : 0,15 < Kv < 0,7.10~^ m/s ; Ry "^ 0,3.10~^ m/s

    - graviers propres : 0,1 < Ky < 50.10~^ m/s.

    Ces valeurs mettent en évidence :

    - la grande hétérogénéité des perméabilités à l'échelle métrique,

    - une anisotropie (rapport a = Kh/Kv) faible (1 < a < 5) pour les couches métriques

    des terrains à granulométrie assez homogène tels que sables ou graviers propres ;

    - une anisotropie plus forte pour les couches de terrain à granulométrie hétérogènetels que les sables et graviers (10 < a < 20) .

    La transmissivité de l'aquifère est essentiellement liée à celle des couches sablo-

    graveleuses de perméaüjilité élevée, les études sur modèle ont pris en compte des valeurs de

    l'ordre de 2.10~^ m^/s en bordure Ouest, le long du talus pliocène, des valeurs de 4 â S.IO"^ m^/.

  • le long du Rhin au niveau de Munchhausen et au niveau de l'agglomération de Lauterbourg, desvaleurs intermédiaires ailleurs, pouvant être légèrement inférieures à 2.10~^ m^/s le long duRhin entre Mothern et Lauterbourg .

    I >î -> ^

    2.2.4. Régime de la nappe sur le secteur Munchhausen-Port de Lauterbourg.

    Les relevés de niveaux d'eau réalisés depuis Novembre 1979 par le Service de la Navi¬

    gation (cf. plan de situation des piézomètres, annexe 1) permettent de mettre en évidence :

    - la crue de début Février 1980 sur le Rhin qui était à son maximum le 6 Février 80 ;

    les relevés sur les piézomètres ont eu lieu le lendemain 7 Février 80 (cf. figureci-après) .

    - la crue de Juillet 1980, à son maximum le 4 Juillet 80, mais d'intensité légère¬

    ment plus faible qu'en Février.

    - les basses eaux de nappe et des cours d'eau en Octobre 1980.

    Des cartes piézométriques sont tracées en annexes 2 et 3 pour respectivement les hau¬tes eaux de Février 1980 et les basses eaux d'Octobre 1980. Sur le secteur de Lauterbourg, à

    l'Ouest de la vole ferrée, figurent des courbes isopièzes approximatives d'après d'anciennes me¬sures. Elles mettent en évidence :

    - en basses eaux, le rfile de drainage de la nappe assuré par le Rhin, et en particu¬lier par le Port de Lauterbourg ouvert en aval sur le Rhin ; en contrepartie, la

    gravière de Lauterbourg se vide plus lentement que la nappe.

    - en hautes eaux, la forte alimentation de la nappe par le Rhin en crue, en particu¬

    lier : au niveau de Munchhausen où la pression du fleuve pénètre bien à l'intérieur

    de la nappe par remontée dans l'estuaire de la Sarre et par extension de la zone

    Inondée liée à la forme de la digue des hautes eaux . ; au niveau du Port de Lauter¬bourg gui, par sa pénétration dans la nappe jusqu'à 350 m 3 l'Ouest du fleuve, crée

    alors un barrage hydraulique â l'écoulement de la nappe qui tend i Inonder le sec¬teur du Bois de Mothern en eunont du port .

    Les différences de niveau d'eau entre le fleuve et la nappe le 7 Février 80 à diffé¬rentes distances de la berge du fleuve sont les suivantes (arrondies â 5 cm près) :

    Niveau

    EchelleMunchhausen

    CD 89

    Piézomètres 9et 10

    Port de Lauterbourg(PZ 12 et 13)

    Piézomètres 21et 22

    200 m

    0,55

    1,35

    1,50

    0,40dans le port

    1,00

    Distance du fleuv

    500 m

    1,05

    1,45

    1,60

    1,25(150 m du port)

    1,80

    e

    1 OOO m

    1,50

    1,65

    1,65

    2,2(650 m du port)

    3,00

    le long du Rhin au niveau de Munchhausen et au niveau de l'agglomération de Lauterbourg, desvaleurs intermédiaires ailleurs, pouvant être légèrement inférieures à 2.10~^ m^/s le long duRhin entre Mothern et Lauterbourg .

    I >î -> ^

    2.2.4. Régime de la nappe sur le secteur Munchhausen-Port de Lauterbourg.

    Les relevés de niveaux d'eau réalisés depuis Novembre 1979 par le Service de la Navi¬

    gation (cf. plan de situation des piézomètres, annexe 1) permettent de mettre en évidence :

    - la crue de début Février 1980 sur le Rhin qui était à son maximum le 6 Février 80 ;

    les relevés sur les piézomètres ont eu lieu le lendemain 7 Février 80 (cf. figureci-après) .

    - la crue de Juillet 1980, à son maximum le 4 Juillet 80, mais d'intensité légère¬

    ment plus faible qu'en Février.

    - les basses eaux de nappe et des cours d'eau en Octobre 1980.

    Des cartes piézométriques sont tracées en annexes 2 et 3 pour respectivement les hau¬tes eaux de Février 1980 et les basses eaux d'Octobre 1980. Sur le secteur de Lauterbourg, à

    l'Ouest de la vole ferrée, figurent des courbes isopièzes approximatives d'après d'anciennes me¬sures. Elles mettent en évidence :

    - en basses eaux, le rfile de drainage de la nappe assuré par le Rhin, et en particu¬lier par le Port de Lauterbourg ouvert en aval sur le Rhin ; en contrepartie, la

    gravière de Lauterbourg se vide plus lentement que la nappe.

    - en hautes eaux, la forte alimentation de la nappe par le Rhin en crue, en particu¬

    lier : au niveau de Munchhausen où la pression du fleuve pénètre bien à l'intérieur

    de la nappe par remontée dans l'estuaire de la Sarre et par extension de la zone

    Inondée liée à la forme de la digue des hautes eaux . ; au niveau du Port de Lauter¬bourg gui, par sa pénétration dans la nappe jusqu'à 350 m 3 l'Ouest du fleuve, crée

    alors un barrage hydraulique â l'écoulement de la nappe qui tend i Inonder le sec¬teur du Bois de Mothern en eunont du port .

    Les différences de niveau d'eau entre le fleuve et la nappe le 7 Février 80 à diffé¬rentes distances de la berge du fleuve sont les suivantes (arrondies â 5 cm près) :

    Niveau

    EchelleMunchhausen

    CD 89

    Piézomètres 9et 10

    Port de Lauterbourg(PZ 12 et 13)

    Piézomètres 21et 22

    200 m

    0,55

    1,35

    1,50

    0,40dans le port

    1,00

    Distance du fleuv

    500 m

    1,05

    1,45

    1,60

    1,25(150 m du port)

    1,80

    e

    1 OOO m

    1,50

    1,65

    1,65

    2,2(650 m du port)

    3,00

  • DE PIPZQMEÏRE

    Rhin le 6-2-1980

    rique le 7-2-1980

    -.A.ZQO m. 4e la. Sauer

    -à 460 m du Rhin

    -â 780 m du Rhin

    I -^ à 1$0 m iiu Rhin

    -;à ;400 rtl du Rhin

    20

    NOV.

    5

  • 5 -

    Ceci met en évidence :

    - la forte pénétration des pressions du Rhin â Munchhausen,

    - la faible pénétration vers l'aval, malgré la présence du port de Lauterbourg.

    Ce phénomène s'explique par la distribution des transmissivités qui sont 3 à 4 folsplus Importantes le long du Rhin à Munchhausen qu'à Mothern et Lauterbourg, et par le fait que

    la nappe très étroite â Munchhausen - Mothern (1,5 km) s'élargit brusquement vers Lauterbourg

    (2,5 km) .

    Les battements de la nappe en 1980 entre les hautes eaux de Février et les basseseaux d'Octobre sont également significatifs de cette différence de transmission des pressions

    (cf. annexe 4) :

    Niveau

    EchelleMunchhausen

    CD' 89

    Piézomètres9 et IO

    Port de Lauterbourg(Pz 12 et 13)

    Piézomètres 21et 22

    i:

    áoo m

    3,00 m

    2,50 m

    2,20 n

    4,00 m(dans le port)

    v. 3,00 m

    Jistance du fleuví50O m

    2,75 m

    2,00 m

    2,00 m

    2,80 m(150 m du port)

    2,50 m

    1 OOO m

    1,50 m

    1,40 m

    l,50 m

    1,50 m

    < 1,40 m

    NB : le battement sur le Rhin était de 3,58 m â Munchhausen et de 4 m 1 Lauter¬bourg (coude du Rhin) .

    On note le faible battement de la gravière de Lauterbourg.

    3. AMENAGEMENTS PROJETES.

    3.1. Digues_de_hautes_eaux_et_digue_tiroir .

    L'avant-projet sommaire de Décembre 1979, élaboré par le Service de la Navigation,

    définit les caractéristiques du rehaussement des digues de hautes eaux (gro^upes VI et VII)

    entre Belnhelm et Lauterbourg. Dans ce projet, l'absence de digues de hautes eaux du Bac de

    Seltz â l'estuaire de la Sauer était maintenue, pour conserver ce secteur en zone inondable.

    5 -

    Ceci met en évidence :

    - la forte pénétration des pressions du Rhin â Munchhausen,

    - la faible pénétration vers l'aval, malgré la présence du port de Lauterbourg.

    Ce phénomène s'explique par la distribution des transmissivités qui sont 3 à 4 folsplus Importantes le long du Rhin à Munchhausen qu'à Mothern et Lauterbourg, et par le fait que

    la nappe très étroite â Munchhausen - Mothern (1,5 km) s'élargit brusquement vers Lauterbourg

    (2,5 km) .

    Les battements de la nappe en 1980 entre les hautes eaux de Février et les basseseaux d'Octobre sont également significatifs de cette différence de transmission des pressions

    (cf. annexe 4) :

    Niveau

    EchelleMunchhausen

    CD' 89

    Piézomètres9 et IO

    Port de Lauterbourg(Pz 12 et 13)

    Piézomètres 21et 22

    i:

    áoo m

    3,00 m

    2,50 m

    2,20 n

    4,00 m(dans le port)

    v. 3,00 m

    Jistance du fleuví50O m

    2,75 m

    2,00 m

    2,00 m

    2,80 m(150 m du port)

    2,50 m

    1 OOO m

    1,50 m

    1,40 m

    l,50 m

    1,50 m

    < 1,40 m

    NB : le battement sur le Rhin était de 3,58 m â Munchhausen et de 4 m 1 Lauter¬bourg (coude du Rhin) .

    On note le faible battement de la gravière de Lauterbourg.

    3. AMENAGEMENTS PROJETES.

    3.1. Digues_de_hautes_eaux_et_digue_tiroir .

    L'avant-projet sommaire de Décembre 1979, élaboré par le Service de la Navigation,

    définit les caractéristiques du rehaussement des digues de hautes eaux (gro^upes VI et VII)

    entre Belnhelm et Lauterbourg. Dans ce projet, l'absence de digues de hautes eaux du Bac de

    Seltz â l'estuaire de la Sauer était maintenue, pour conserver ce secteur en zone inondable.

  • Les problèmes posés par le site inscrit de la basse vallée de la Sauer, et par lesremontées d'eau de nappe â Munchhausen et Mothern, avec le problème des stations d'épuration,

    ont amené le Service de la Navigation (cf. rapport Mal 1980) à envisager une digue tiroir de¬

    puis la darse de Seltz jusqu'à 1 700 m en aval de l'estuaire actuel de la Sauer (celle-ci étant

    déviée), et des ouvrages régulateurs d'alimentation de la basse vallée de la Sauer par les eauxdu Rhin, afin de pouvoir y conserver l'écosystème, l'un entre la darse de Seltz et le plan d'eau

    de Munchhausen, l'autre sur le Rhin en tête du bras mort "Radié" (cf. annexe 5).

    Par ailleurs, de façon à diminuer les remontées de nappe dans la zone basse cons¬

    truite de Munchhausen, 11 est envisagé d'équiper la dlaue des hautes eaux d'un^ voile minced'étanchéité sur 1100m de long (entre le pont sur la Sauer et la route d'accès au Rhin) et10 m de profondeur.

    Enfin, les matériaux nécessaires aux digues seraient en partie prélevés dans lelleu-dlt "Neubruch", y créant ainsi un plan d'eau entre la Sauer déviée et la boucle : de ."la digue

    des hautes eaux (groupe VII) .

    3.2. Assaini3sement_des_çommunes_de_Mgthern_et_Munçh^ .

    Les eaux de rejet des stations d'épuration de Munchhausen et Mothern se déversent

    dans des bras morts (à l'Ouest de la digue des hautes eaux) qui sont en contact avec la nappe.

    En période de crues du Rhin et donc de remontée de la nappe, 11 se produit un refou¬lement dans les canalisations de rejet des eaux usées, empêchant le fonctionnement des stations.11 est projeté d'équiper ces stations d'une usine élévatolre, avec rejet dans la Sauer pour

    Munchhausen (400 m de long) , et dans le port de Lauterbourg pour Mothern (2 IOO m de long) , avec

    dans chaque cas passage sur les digues en siphon (cf. rapport du Service de la Navigation de

    Mal 1980) .

    4. RESULTATS DE L'ENQUETE IN SITU ET DES MESURES COMPLEMENTAIRES.

    Des enquêtes ont été menées en Janvier 1981 auprès des mairies des deux coaamunes de

    Mothern et Munchhausen, pour préciser les problèmes créés par les remontées de la nappe lors descrues du Rhin. Les personnes contactées ont confirmé les faits suivants :

    - les inondations sont presque toujours causées par le Rhin, et que très exceptionnel¬

    lement par la Sauer .

    - la montée des crues du Rhin semble plus rapide depuis la mise en service de la

    chute d'Iffezheim.

    - l'inondation arrive par le Sud, liée à l'absence de digues de hautes eaux de Seltz

    à Munchhausen .

    ./.

    Les problèmes posés par le site inscrit de la basse vallée de la Sauer, et par lesremontées d'eau de nappe â Munchhausen et Mothern, avec le problème des stations d'épuration,

    ont amené le Service de la Navigation (cf. rapport Mal 1980) à envisager une digue tiroir de¬

    puis la darse de Seltz jusqu'à 1 700 m en aval de l'estuaire actuel de la Sauer (celle-ci étant

    déviée), et des ouvrages régulateurs d'alimentation de la basse vallée de la Sauer par les eauxdu Rhin, afin de pouvoir y conserver l'écosystème, l'un entre la darse de Seltz et le plan d'eau

    de Munchhausen, l'autre sur le Rhin en tête du bras mort "Radié" (cf. annexe 5).

    Par ailleurs, de façon à diminuer les remontées de nappe dans la zone basse cons¬

    truite de Munchhausen, 11 est envisagé d'équiper la dlaue des hautes eaux d'un^ voile minced'étanchéité sur 1100m de long (entre le pont sur la Sauer et la route d'accès au Rhin) et10 m de profondeur.

    Enfin, les matériaux nécessaires aux digues seraient en partie prélevés dans lelleu-dlt "Neubruch", y créant ainsi un plan d'eau entre la Sauer déviée et la boucle : de ."la digue

    des hautes eaux (groupe VII) .

    3.2. Assaini3sement_des_çommunes_de_Mgthern_et_Munçh^ .

    Les eaux de rejet des stations d'épuration de Munchhausen et Mothern se déversent

    dans des bras morts (à l'Ouest de la digue des hautes eaux) qui sont en contact avec la nappe.

    En période de crues du Rhin et donc de remontée de la nappe, 11 se produit un refou¬lement dans les canalisations de rejet des eaux usées, empêchant le fonctionnement des stations.11 est projeté d'équiper ces stations d'une usine élévatolre, avec rejet dans la Sauer pour

    Munchhausen (400 m de long) , et dans le port de Lauterbourg pour Mothern (2 IOO m de long) , avec

    dans chaque cas passage sur les digues en siphon (cf. rapport du Service de la Navigation de

    Mal 1980) .

    4. RESULTATS DE L'ENQUETE IN SITU ET DES MESURES COMPLEMENTAIRES.

    Des enquêtes ont été menées en Janvier 1981 auprès des mairies des deux coaamunes de

    Mothern et Munchhausen, pour préciser les problèmes créés par les remontées de la nappe lors descrues du Rhin. Les personnes contactées ont confirmé les faits suivants :

    - les inondations sont presque toujours causées par le Rhin, et que très exceptionnel¬

    lement par la Sauer .

    - la montée des crues du Rhin semble plus rapide depuis la mise en service de la

    chute d'Iffezheim.

    - l'inondation arrive par le Sud, liée à l'absence de digues de hautes eaux de Seltz

    à Munchhausen .

    ./.

  • 4.1. Zones_inondées .

    Les zones Inondées sont reportées sur l'annexe 6.

    s) è_îiliDSÎîîî§li§êD' ^3 J^ue du village est coupée en deux endroits par 20 à 40 cmd'eau ; les caves environnantes sont inondées dans les bâtiments anciens non surélevés (les

    b/atlments récents sont bStis sur remblais sans cave) .

    Les cultures sont inondées dans les terrains bas et le long des bras morts, ainsi

    que la forêt roselière du Neubruch. Le terrain de camping, régulièrement inondé, a été en par¬

    tie surélevé.

    ^^ ^_ÎÎ2£li§£D' l'eau remonte par le réseau pluvial jusqu'à un regard (cf. annexed'où elle Inonde la maison voisine (absence sans doute d'un clapet anti-retour). On ne mentionne

    néanmoins pas de caves inondées. Les inondations en forêt sont de moindre conséquence qu'à

    Munchhausen car 11 y a peu de courant (pas d'entraînement de tronc ou de stères) . Par contre,

    les terrains de cultures inondés sont nombreux, aussi bien à l'Est qu'à l'Ouest de la vole fer¬

    rée (Rheinfeld) .

    4.2. Drainage_en_déçrue .

    Lors de la décrue, les eaux se rassemblent dans les bas fonds et bras morts ; cessecteurs sont mal drainés ou envasés, provoquant une stagnation des eaux pendant un temps assez

    long après la crue, surtout autour du Altrhei*- (Bras mort entre les 2 communes) ; une échelle a

    été installée et nivelée sur ce bras mort à Munchhausen (2éro de l'échelle à 109,37 m NN) ; les

    mesures montrent qu'en Février 1981, le Rhin drainant la nappe, le plan d'eau de ce bras mort

    était à 0,5 m au dessus de la nappe dans sa partie eunont, et donc environ 0,75 m dans sa partie

    aval vers Mothern. Ce phénomène confirme l'envasement des bras morts : ils semblent se rempliren période de hautes eaux et ensuite baisser de niveau très lentement.

    Chacune des deux communes a projeté d'améliorer le drainage de ce bras mort et

    l'évacuation des eaux vers l'aval (cf. annexe 6) .

    - Sur Munchhausen, raccorder l'extrémité de ce bras mort à celui de Neubruch en pas¬sant sous la digue des hautes eaux (avec un clapet anti retour vraisemblablcaient) .

    - Sur Mothern, évacuer l'eau du bras mort par un fossé passant sous des chemins ru¬raux, puis sous le CD 89, qui rejoindrait un autre fossé à curer en direction du

    bras mort en tête du port de Lauterbourg .

    Plus en aval, le drainage par le Port de Lauterbourg semble également devoir être

    amélioré.

    ./.

    4.1. Zones_inondées .

    Les zones Inondées sont reportées sur l'annexe 6.

    s) è_îiliDSÎîîî§li§êD' ^3 J^ue du village est coupée en deux endroits par 20 à 40 cmd'eau ; les caves environnantes sont inondées dans les bâtiments anciens non surélevés (les

    b/atlments récents sont bStis sur remblais sans cave) .

    Les cultures sont inondées dans les terrains bas et le long des bras morts, ainsi

    que la forêt roselière du Neubruch. Le terrain de camping, régulièrement inondé, a été en par¬

    tie surélevé.

    ^^ ^_ÎÎ2£li§£D' l'eau remonte par le réseau pluvial jusqu'à un regard (cf. annexed'où elle Inonde la maison voisine (absence sans doute d'un clapet anti-retour). On ne mentionne

    néanmoins pas de caves inondées. Les inondations en forêt sont de moindre conséquence qu'à

    Munchhausen car 11 y a peu de courant (pas d'entraînement de tronc ou de stères) . Par contre,

    les terrains de cultures inondés sont nombreux, aussi bien à l'Est qu'à l'Ouest de la vole fer¬

    rée (Rheinfeld) .

    4.2. Drainage_en_déçrue .

    Lors de la décrue, les eaux se rassemblent dans les bas fonds et bras morts ; cessecteurs sont mal drainés ou envasés, provoquant une stagnation des eaux pendant un temps assez

    long après la crue, surtout autour du Altrhei*- (Bras mort entre les 2 communes) ; une échelle a

    été installée et nivelée sur ce bras mort à Munchhausen (2éro de l'échelle à 109,37 m NN) ; les

    mesures montrent qu'en Février 1981, le Rhin drainant la nappe, le plan d'eau de ce bras mort

    était à 0,5 m au dessus de la nappe dans sa partie eunont, et donc environ 0,75 m dans sa partie

    aval vers Mothern. Ce phénomène confirme l'envasement des bras morts : ils semblent se rempliren période de hautes eaux et ensuite baisser de niveau très lentement.

    Chacune des deux communes a projeté d'améliorer le drainage de ce bras mort et

    l'évacuation des eaux vers l'aval (cf. annexe 6) .

    - Sur Munchhausen, raccorder l'extrémité de ce bras mort à celui de Neubruch en pas¬sant sous la digue des hautes eaux (avec un clapet anti retour vraisemblablcaient) .

    - Sur Mothern, évacuer l'eau du bras mort par un fossé passant sous des chemins ru¬raux, puis sous le CD 89, qui rejoindrait un autre fossé à curer en direction du

    bras mort en tête du port de Lauterbourg .

    Plus en aval, le drainage par le Port de Lauterbourg semble également devoir être

    amélioré.

    ./.

  • - 8

    5. ANALYSE DES PROJETS.

    5.1. Endiguement .

    a) La digue tiroir amont, du PK 341,5 à l'estuaire actuel de la Sauer, va réduirela durée et l'extension des inondations gênant les cultures au Grosswoerth ; 1 ' écosystème de

    l'estuaire de la Sauer pourra être maintenu grâce aux ouvrages d'alimentation régulés à partirdu Rhin.

    Les soupresslons le long du premier tronçon de la D.H.E. GVII qui amènent de fortes

    remontées de nappe dans la zone urbanisée de Munchhausen, seront réduites d'une part par l'é¬crêtage des fortes crues grâce à la digue, d'autre part par le voile étanche à IO m de profondeur

    - la profondeur de 10 m parait à priori suffisante, mais cela pourrait être confirmé

    par des sondages de reconnaissance, destinés à préciser, en cet endroit, l'épais¬seur des alluvions sablo-graveleuses très perméables en relation avec le fleuve et

    donc transmettant le débit qui fait gonfler la nappe à Munchhausen.

    - la longueur de 1 IOO m pour ce voile parait un minimum, compte tenu de la configu¬

    ration de la zone urbaine, et devra peut-être être étendue à l'Ouest pour éviter

    que le gonflement de la nappe au débordement du voile ne vienne gêner les hablta-

    tio'ns voisines, et à l'Est si la zone construite s'étendait plus tard dans cette

    direction.

    b) La digue tiroir aval diminuera la cote d'inondation du secteur du Neubruch, mais

    la création d'un plan d'eau (emprunt) va fortement faciliter la mise en pression de la nappe par

    dessous la D.H.E. G VII.

    Il est actuellement difficile de savoir si l'ensemble de l'aménagement (digue-tiroir+ emprunt) eunènera ou non une diminution de remontée de la nappe dans les champs juste m0 t^ytiXde ce secteur : "die Erbteller" .

    Par contre ce plan d'eau, raccordé au bras mort le long de la D.H.E. etdans la partie aval de la Sauer déviée, faciliterait le drainage de nappe en décrue du Rhin.

    5.2. Drainage.

    Vers l'aval, il est certain que la création de fossés de drainage et le curage d'an¬ciens fossés ne peuvent qu'eunéliorer l'évacuation des eaux en décrue vers le point le plus bas,

    le Port de Lauterbourg, et légèrement écreter la remontée de la nappe.

    La meilleure solution serait évidemment (comme dans le projet avec chute de Au-Neu¬

    burg) de prolonger ce fossé de drainage en contournement du Port. Une autre solution consiste¬

    rait à pomper les eaux de drainage dans le port en crue.

    - 8

    5. ANALYSE DES PROJETS.

    5.1. Endiguement .

    a) La digue tiroir amont, du PK 341,5 à l'estuaire actuel de la Sauer, va réduirela durée et l'extension des inondations gênant les cultures au Grosswoerth ; 1 ' écosystème de

    l'estuaire de la Sauer pourra être maintenu grâce aux ouvrages d'alimentation régulés à partirdu Rhin.

    Les soupresslons le long du premier tronçon de la D.H.E. GVII qui amènent de fortes

    remontées de nappe dans la zone urbanisée de Munchhausen, seront réduites d'une part par l'é¬crêtage des fortes crues grâce à la digue, d'autre part par le voile étanche à IO m de profondeur

    - la profondeur de 10 m parait à priori suffisante, mais cela pourrait être confirmé

    par des sondages de reconnaissance, destinés à préciser, en cet endroit, l'épais¬seur des alluvions sablo-graveleuses très perméables en relation avec le fleuve et

    donc transmettant le débit qui fait gonfler la nappe à Munchhausen.

    - la longueur de 1 IOO m pour ce voile parait un minimum, compte tenu de la configu¬

    ration de la zone urbaine, et devra peut-être être étendue à l'Ouest pour éviter

    que le gonflement de la nappe au débordement du voile ne vienne gêner les hablta-

    tio'ns voisines, et à l'Est si la zone construite s'étendait plus tard dans cette

    direction.

    b) La digue tiroir aval diminuera la cote d'inondation du secteur du Neubruch, mais

    la création d'un plan d'eau (emprunt) va fortement faciliter la mise en pression de la nappe par

    dessous la D.H.E. G VII.

    Il est actuellement difficile de savoir si l'ensemble de l'aménagement (digue-tiroir+ emprunt) eunènera ou non une diminution de remontée de la nappe dans les champs juste m0 t^ytiXde ce secteur : "die Erbteller" .

    Par contre ce plan d'eau, raccordé au bras mort le long de la D.H.E. etdans la partie aval de la Sauer déviée, faciliterait le drainage de nappe en décrue du Rhin.

    5.2. Drainage.

    Vers l'aval, il est certain que la création de fossés de drainage et le curage d'an¬ciens fossés ne peuvent qu'eunéliorer l'évacuation des eaux en décrue vers le point le plus bas,

    le Port de Lauterbourg, et légèrement écreter la remontée de la nappe.

    La meilleure solution serait évidemment (comme dans le projet avec chute de Au-Neu¬

    burg) de prolonger ce fossé de drainage en contournement du Port. Une autre solution consiste¬

    rait à pomper les eaux de drainage dans le port en crue.

  • 9 -

    Pour le Bois de Mothern, on pourrait améliorer la situation avec un fossé de drai¬

    nage au pied de D.H.E. débouchant dans l'étang aval, lui-même drainé vers le Port de Lauterbourg.

    Ainsi, les drainages sont nécessaires à la fols pour écreter la crue de nappe et

    pour accélérer la décrue. Mais en période de crue, si l'on ne contourne pas le Port ou si l'on

    ne pompe pas les eaux dans le Port, ce drainage va faciliter une grande accumulation d'eau au

    niveau de l'étang en tête du Port ; on aura concentré en un secteur aval les problèmes d'inon¬

    dations, mais amélioré le drainage en décrue.

    Peut-être serait-il Intéressant de transformer cet étang en emprunt pour stocker de

    l'eau en période de crue sur un plan d'eau de quelques hectares ; mais ceci empiéterait sur lebols de Mothern et serait éloigné des travaux de la digue tiroir.

    5.3. Puits_d^alimentation_en_eau_gotable .

    Le syndicat des eaux de Lauterbourg et environs s'alimente en eau potable â partir de

    deux puits voisins (199-3-19 et 20) situés le long du CD 89 entre Mothern et le Rhin. Ces puits

    sont peu profonds (8m) ; ils captent la partie superficielle de l'aquifère à partir de 3,5 m de

    profondeur/sol. Leurs périmètres de protection ont été définis par le géologue officiel (rapportSGAL du 31/7/74) dont le tracé est donné en annexe 1.

    La qu'alité des eaux a évolué depuis la mise en service de ces puits qui date de 1951

    Puits

    N* national

    199-3-19

    199-3-20

    N» local

    Pl (Ouest)

    P2 (Est)

    Dureté C F)

    1951 - 1978/79

    35 - 35

    35 - 35

    Chlorures(mg/l)

    1951 - 1978/79

    12 - 30 à 40

    10 - 50 a 80

    Sulfates(mg/l)

    1951 - 1978/79

    25 à 30-4O â 45

    25 a 30-45 i 50

    Ainsi, la dureté est restée constante, mais les teneurs en sulfates et surtout en

    chlorures ont augmenté. Ce phénomène peut être en liaison avec la pollution saline du Rhin, bien

    que celle-ci soit limitée : le Rhin n'alimente la nappe qu'en période de crue ; il a alors des teneurs en chlorures faibles (dilution par fort débit) ; le reste du temps, le Rhin draine la nappe

    et n'a donc aucun Impact sur la qualité des eaux souterraines. Par contre, le rejet d'eaux usées

    dans l'Altrheln qui est situé en périmètre de protection éloignée et s'étend jusqu'à la limite .aunont du périmètre rapproché, peut à lonaueur d'année apporter une certaine minéralisation auxeaux de la nappe phréatique captées par ces puits .

    t

    Dans ces conditions, des aménagements projetés ne peuvent qu'zunéllorer la qualitédes eaux des puits :

    limiter l'impact de la salure du Rhin,

    éliminer les rejets d'eaux usées dans les bras morts en aunont des puits.

    9 -

    Pour le Bois de Mothern, on pourrait améliorer la situation avec un fossé de drai¬

    nage au pied de D.H.E. débouchant dans l'étang aval, lui-même drainé vers le Port de Lauterbourg.

    Ainsi, les drainages sont nécessaires à la fols pour écreter la crue de nappe et

    pour accélérer la décrue. Mais en période de crue, si l'on ne contourne pas le Port ou si l'on

    ne pompe pas les eaux dans le Port, ce drainage va faciliter une grande accumulation d'eau au

    niveau de l'étang en tête du Port ; on aura concentré en un secteur aval les problèmes d'inon¬

    dations, mais amélioré le drainage en décrue.

    Peut-être serait-il Intéressant de transformer cet étang en emprunt pour stocker de

    l'eau en période de crue sur un plan d'eau de quelques hectares ; mais ceci empiéterait sur lebols de Mothern et serait éloigné des travaux de la digue tiroir.

    5.3. Puits_d^alimentation_en_eau_gotable .

    Le syndicat des eaux de Lauterbourg et environs s'alimente en eau potable â partir de

    deux puits voisins (199-3-19 et 20) situés le long du CD 89 entre Mothern et le Rhin. Ces puits

    sont peu profonds (8m) ; ils captent la partie superficielle de l'aquifère à partir de 3,5 m de

    profondeur/sol. Leurs périmètres de protection ont été définis par le géologue officiel (rapportSGAL du 31/7/74) dont le tracé est donné en annexe 1.

    La qu'alité des eaux a évolué depuis la mise en service de ces puits qui date de 1951

    Puits

    N* national

    199-3-19

    199-3-20

    N» local

    Pl (Ouest)

    P2 (Est)

    Dureté C F)

    1951 - 1978/79

    35 - 35

    35 - 35

    Chlorures(mg/l)

    1951 - 1978/79

    12 - 30 à 40

    10 - 50 a 80

    Sulfates(mg/l)

    1951 - 1978/79

    25 à 30-4O â 45

    25 a 30-45 i 50

    Ainsi, la dureté est restée constante, mais les teneurs en sulfates et surtout en

    chlorures ont augmenté. Ce phénomène peut être en liaison avec la pollution saline du Rhin, bien

    que celle-ci soit limitée : le Rhin n'alimente la nappe qu'en période de crue ; il a alors des teneurs en chlorures faibles (dilution par fort débit) ; le reste du temps, le Rhin draine la nappe

    et n'a donc aucun Impact sur la qualité des eaux souterraines. Par contre, le rejet d'eaux usées

    dans l'Altrheln qui est situé en périmètre de protection éloignée et s'étend jusqu'à la limite .aunont du périmètre rapproché, peut à lonaueur d'année apporter une certaine minéralisation auxeaux de la nappe phréatique captées par ces puits .

    t

    Dans ces conditions, des aménagements projetés ne peuvent qu'zunéllorer la qualitédes eaux des puits :

    limiter l'impact de la salure du Rhin,

    éliminer les rejets d'eaux usées dans les bras morts en aunont des puits.

  • 10

    6. INVESTIGATIONS COMPLEMENTAIRES POUR PRECISER LES TRAVAUX A REALISER.

    6.1. Voile_étançhe_en_tête_de_DiH^E_. _G_VII .

    - Réalisation de 3 sondaaes de reconnaissance de 15 à 20 m de profondeur pour yreconnaître l'épaisseur des alluvions sablo-graveleuses perméables.

    - Pour la modélisation, campagne de 30 sondaae.s tarière dans des zones Inondablesafin de préciser l'épaisseur des limons superficiels et test d'infiltration dans

    ces limons sur 10 sites .

    - Simulation sur modèle multicouche de l'impact de ce voile étanche sur les remon¬

    tées de nappe pour préciser la nécessité d'une extension vers l'Ouest ou vers

    l'Est, ou d'une extension en profondeur.

    6.2. 5igue_tiroir_et_drainages .

    - Simulation sur le modèle multicouche des aménagements projetés sur la digue tiroir

    aval et l'emprunt pour vérifier l'amélioration de la situation dans les champs enaval .

    Ce modèle étendu vers l'aval pourrait értalement chiffrer le débit drainé en période

    de crue vers le point aval en tête du Port de Lauterbourg, compte tenu de la mise en oeuvre des

    endiguements et des drainages projetés.

    Sur la digue tiroir amont, 11 ne semble pas nécessaire de réaliser des études préli¬

    minaires particulières puisque la zone du Bols de Munchhausen restera zone Inondable, mais régu¬lée, dans le cadre de l'écosystème. Il s'y produira quelques inondations par remontée de nappe

    (comme actuellement dans le Bols de Mothern) , mais qui resteront faibles par rapport aux inonda¬

    tions actuelles directement par les eaux du Rhin.

    Ce secteur resterait donc en grandes mailles, dans le cadre du modèle détaillé au

    niveau de Munchhausen. On peut éventuellement réaliser un modèle en coupe Rhln-dlgue-nappe, pour

    préciser le débit infiltré au ml de digue lors des crues du fleuve.

    6.3. Mesures_plézométrigues_çomglémentaires .

    Il serait souhaitable de compléter le réseau piézomètrique par quelques points, déjà

    utilisés par le SGAL pour les études générales de nappe de ce secteur (cf. plan de situation) et

    situés dans le secteur des agglomérations .

    10

    6. INVESTIGATIONS COMPLEMENTAIRES POUR PRECISER LES TRAVAUX A REALISER.

    6.1. Voile_étançhe_en_tête_de_DiH^E_. _G_VII .

    - Réalisation de 3 sondaaes de reconnaissance de 15 à 20 m de profondeur pour yreconnaître l'épaisseur des alluvions sablo-graveleuses perméables.

    - Pour la modélisation, campagne de 30 sondaae.s tarière dans des zones Inondablesafin de préciser l'épaisseur des limons superficiels et test d'infiltration dans

    ces limons sur 10 sites .

    - Simulation sur modèle multicouche de l'impact de ce voile étanche sur les remon¬

    tées de nappe pour préciser la nécessité d'une extension vers l'Ouest ou vers

    l'Est, ou d'une extension en profondeur.

    6.2. 5igue_tiroir_et_drainages .

    - Simulation sur le modèle multicouche des aménagements projetés sur la digue tiroir

    aval et l'emprunt pour vérifier l'amélioration de la situation dans les champs enaval .

    Ce modèle étendu vers l'aval pourrait értalement chiffrer le débit drainé en période

    de crue vers le point aval en tête du Port de Lauterbourg, compte tenu de la mise en oeuvre des

    endiguements et des drainages projetés.

    Sur la digue tiroir amont, 11 ne semble pas nécessaire de réaliser des études préli¬

    minaires particulières puisque la zone du Bols de Munchhausen restera zone Inondable, mais régu¬lée, dans le cadre de l'écosystème. Il s'y produira quelques inondations par remontée de nappe

    (comme actuellement dans le Bols de Mothern) , mais qui resteront faibles par rapport aux inonda¬

    tions actuelles directement par les eaux du Rhin.

    Ce secteur resterait donc en grandes mailles, dans le cadre du modèle détaillé au

    niveau de Munchhausen. On peut éventuellement réaliser un modèle en coupe Rhln-dlgue-nappe, pour

    préciser le débit infiltré au ml de digue lors des crues du fleuve.

    6.3. Mesures_plézométrigues_çomglémentaires .

    Il serait souhaitable de compléter le réseau piézomètrique par quelques points, déjà

    utilisés par le SGAL pour les études générales de nappe de ce secteur (cf. plan de situation) et

    situés dans le secteur des agglomérations .

  • Il s'agit des points suivants

    11

    N" National

    169-7-1

    169-7-5

    169-7-6

    169-7-7

    169-8-2

    169-8-X

    199-3-9

    199-3-11

    199-3-6

    199-3-12

    199-3-13

    199-3-97

    Nature et situation

    - Puits gare SNCF Lauterbourg

    - Puits à Lauterbourg, bord CD 3

    - Puits dans cour de ferme, n" 9 rue des

    Glaces en face du collège à Lauterbourg

    - Piézomètre au "Neu Flscherwald"

    - Piézomètre â cOté de maisons, le long CD 3

    - Echelle à Installer sur le plan d'eau de

    Lauterbourg à l'Ouest de la vole ferrée

    - Puits dans la cour de la maison garde-

    barrière CD 248 ; 200 m 3 l'Est du

    Piézo 13

    - Puits dans jardin â cOté M. forestière

    CD 248 ; 3 50 m à l'Est du Piézo 7

    - Puits derrière la gare de Mothern

    - Puits d'incendie à Mothern, 4 50 m à l'Estdu piézo 4

    - Puits d'incendie à Munchhausen

    - Echelle sur Altrheln à Munchhausen posée

    en Février 1981 - E7 - (Zéro de l'échelle)

    Nivellement dubord, repère

    NGF 65

    110,41

    124,59

    123,18

    110,23

    109,78

    -

    111,16

    112, 20

    112,59

    119,45

    123,90

    nNN = 109,37

    Il s'agit des points suivants

    11

    N" National

    169-7-1

    169-7-5

    169-7-6

    169-7-7

    169-8-2

    169-8-X

    199-3-9

    199-3-11

    199-3-6

    199-3-12

    199-3-13

    199-3-97

    Nature et situation

    - Puits gare SNCF Lauterbourg

    - Puits à Lauterbourg, bord CD 3

    - Puits dans cour de ferme, n" 9 rue des

    Glaces en face du collège à Lauterbourg

    - Piézomètre au "Neu Flscherwald"

    - Piézomètre â cOté de maisons, le long CD 3

    - Echelle à Installer sur le plan d'eau de

    Lauterbourg à l'Ouest de la vole ferrée

    - Puits dans la cour de la maison garde-

    barrière CD 248 ; 200 m 3 l'Est du

    Piézo 13

    - Puits dans jardin â cOté M. forestière

    CD 248 ; 3 50 m à l'Est du Piézo 7

    - Puits derrière la gare de Mothern

    - Puits d'incendie à Mothern, 4 50 m à l'Estdu piézo 4

    - Puits d'incendie à Munchhausen

    - Echelle sur Altrheln à Munchhausen posée

    en Février 1981 - E7 - (Zéro de l'échelle)

    Nivellement dubord, repère

    NGF 65

    110,41

    124,59

    123,18

    110,23

    109,78

    -

    111,16

    112, 20

    112,59

    119,45

    123,90

    nNN = 109,37

  • 12

    CONCLUSIONS

    Le Service de la Navigation de Strasbourg a élaboré un projet pour améliorer le

    système de protection contre les crues du Rhin sur le secteur Belnhelm - Lauterbourg dans le

    cas où la chute de Au-Neubourg n'était pas réalisée.

    L'étude hydrogéologique préliminaire qui vient d'être présentée, est essentielle¬

    ment axée sur le secteur sensible de Munchhausen - Mothern.

    Après examen des différents projets et aménagements supplémentaires, il est

    proposé de réaliser des investigations complémentaires sur le terrain et en laboratoire d'hy-

    drodynsunique, dans le but de préciser l'impact de ces aménagements sur la nappe et de testerdes variantes d'extension de ces ouvrages (digues, voiles étanches, drainages...) en fonction

    des objectifs qui seront fixés pour 1 ' cunélloratlon de la situation en période de crue du Rhin.

    L'Ingénieur chargé d'étude Le Directeur du Service

    Géologique Régional Alsace

    Y. BABOT J.J. RISLER

    12

    CONCLUSIONS

    Le Service de la Navigation de Strasbourg a élaboré un projet pour améliorer le

    système de protection contre les crues du Rhin sur le secteur Belnhelm - Lauterbourg dans le

    cas où la chute de Au-Neubourg n'était pas réalisée.

    L'étude hydrogéologique préliminaire qui vient d'être présentée, est essentielle¬

    ment axée sur le secteur sensible de Munchhausen - Mothern.

    Après examen des différents projets et aménagements supplémentaires, il est

    proposé de réaliser des investigations complémentaires sur le terrain et en laboratoire d'hy-

    drodynsunique, dans le but de préciser l'impact de ces aménagements sur la nappe et de testerdes variantes d'extension de ces ouvrages (digues, voiles étanches, drainages...) en fonction

    des objectifs qui seront fixés pour 1 ' cunélloratlon de la situation en période de crue du Rhin.

    L'Ingénieur chargé d'étude Le Directeur du Service

    Géologique Régional Alsace

    Y. BABOT J.J. RISLER

  • *&&\¿?WÍt:Périmètre deprotection rapproché^

    SERVICE DE LA NAVIGATION DE STRASBOURG

    ETUDE HYDROGEOLOGIQUE PRELIMINAIRE SUR LESECTEUR DE BEINHEIM - LAUTERBOURG

    Pion d'eou

    Munchhousen

    ^̂ '̂ ^ / ! ' f ; j-^ ^1 I í *

    PLAN DE SITUATION

    Echelle 1 /25000

    LEGENDE

    Piézomètre du Service de lo Navigation et son n° local

    Ancien point de mesures du S G A L et son n° national

    Puits d'alimentation en eau potable

    E6 Echelle sur cours et plan d'eau

  • v-K/

    -< *-\:

    SERVICE DE LA NAVIGATION DE STRASBOURG

    ETUDE HYDROGEOLOGIQUE PRELIMINAIRE SUR LESECTEUR DE BEINHEIM - LAUTERBOURG

    CARTE PIEZOMETRIQUEHautes eaux-Février 1980

    Plan d'eou de

    MunchhausenEchelle 1/25000

    !£%->:,'// M

    Piezomeîre du Service de la Navigation et son n° local

    Ancien point de.mesures du S G A L e t son n° national

    Puits d'alimentation en eau potable

    • E6 Echelle sur cours et plan d'eau

    Courbe isopièze et sa cote (n.N.N.)

    Sens d'e'coulement de la nappe

    SCAL N° 2181- Z / 11-3-1980

  • t , v _ , ^ _ ,

    SERVICE DE LA NAVIGATION DE STRASBOURG

    ETUDE HYDROGEOLOGIQUE PRELIMINAIRE SUR LESECTEUR DE BEINHEIM-LAUTERBOURG

    CARTE PIEZOMETRIQUEBasses eaux-Octobre 1980

    Plon d'eouMunchhousen

    Echelle 1 /25000

    T--J' ^ /LEGENDE

    Piezometre du Service de la Navigation et son n° local

    Ancien point de mesures du S G A L et son n° national

    Puits d'alimentation en eau potable

    ÎE6 Echelle sur cours et plan d'eau

    Courbe isopieze et sa cote (n.N.N.)

    Sens d'e'coulement de la nappe

  • SERVICE DE LA NAVIGATION DE STRASBOURG

    ETUDE HYDROGEOLOGIQUE PRELIMINAIRE SUR LESECTEUR DE BEINHEIM-LAUTERBOURG

    Pion d'eau

    Munchhausen

    CARTE DES BATTEMENTSDE LA NAPPE 1980

    Echelle 1/25000

    LEGENDE

    Piézomètre du Service de la Navigation et son n° local

    Ancien point de mesures du S G A L et son n° national

    Puits d'olimentation en eau potable

    • E6 Echelle sur cours et plan d'eau

    2,5—— Courbe d'isobattement en metres