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ENSEIGNEMENTS 2016 - 2017 Livret des ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART ET DE DESIGN TOULON PROVENCE MÉDITERRANÉE é s a d t p m

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enseignements2016 - 2017

Livret des

ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART ET DE DESIGNTOULON PROVENCE MÉDITERRANÉE

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Sommaire

Tél : +33 (0) 4 94 62 01 [email protected]

168 boulevard Commandant Nicolas 83 000 Toulon

www.esadtpm.frvisitez le site de l'école

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p.41/61

p.79/97

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p.235

p.239

É S A D T P M LES ENSEIGNEMENTS

1RE ANNÉE TRONC COMMUN – SEMESTRES 1/2

2E ANNÉE ART – SEMESTRES 3/4

2E ANNÉE DESIGN – SEMESTRES 3/4

3E ANNÉE ART – SEMESTRES 5/6

3E ANNÉE DESIGN – SEMESTRES 5/6

4E ANNÉE ART – SEMESTRES 7/8

5E ANNÉE ART – SEMESTRES 9 ET 10

UN ARTISTE, UN PROFESSEUR, UNE ANNÉE – PROGRAMME DE PROFESSEUR INVITÉ

LES ATELIERS DE RECHERCHE ET DE CRÉATION (ARC)

LA RECHERCHE. PROGRAMME

LES RENCONTRES PROFESSIONNELLES

LE COLLOQUE ANNUEL

LES CONFÉRENCES PUBLIqUES – PROGRAMME

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1RE ANNÉE TRONC COMMUN SEMESTRE 1

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nPRÉREQUIS : savoir répondre à une consigne donnée ; avoir un esprit d'analyse CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 64 heures ÉVALUATION : évaluation individuelle CRÉDITS : 4 (avec Initiation à la sculpture/Hendrik Sturm) - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Kraus Rosalind, Passages. Une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson, paris, Macula, 1997 / Didi-Huberman Georges,Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Paris, Les éditions de minuit, 1992 / Didi-Huberman Georges, Le cube et le visage. Autour d'une sculpture d'Alberto Giacometti, paris, Macula, 1993 / Wittkower Rudolf, Qu'est ce que la sculpture ? Principe et procédures, de l'Antiquité au XXe siècle, paris, Macula, 2000 / Pouillon Fernand, Les pierres sauvages, paris, seuil, 2006

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n DU PLAN À L’ESPACE, DE LA STRUCTURE À LA FORME, par alaIn pontarellI. Volume. Module : cours magistraux, ateliers et travaux dirigés

OBjECTIFS introduire une ouverture artistique à partir d’une initiation théorique et pratique comme condition première de l'acte de création ; appréhender les notions de bases liées à la sculpture. Les connaissances se développent tout au long du cursus à l’ésadtpm dans une progressivité exigeante ; manipuler et expérimenter des situations pour ouvrir le champ des possibles ; mettre en place une méthodologie de travail et adopter un parti pris plastique (qui s’affirmera dans le temps).

CONTENUS la sculpture est un médium très référencé historiquement, convoquant de nombreux savoir-faire. Produire une sculpture, un objet, une forme, n'est pas un acte innocent. Le choix du procédé pose question. Sculpter à l'ère de la reproductibilité et des nouvelles technologies pose également question. le module permet la découverte du médium sculptural à travers des cours et des travaux dirigés qui se déclinent en exercices pour aboutir à la production de volumes aux représentations, échelles et formes variées. Pratique, manipulation et expériences sont le moteur de la découverte et le moyen de se mettre en mouvement. L’étudiant fait émerger des volumes du plan à l’espace. Les exercices correspondent à des positionnements et des investigations du champ de l’art contemporain. le module s’appuie sur des scénarii définis en relation avec l'histoire de la représentation en sculpture et abordent les thèmes suivants : le corps, la partie d'un tout, une mécanique qui se monte et se démonte ; conception d'un assemblage : de l'équilibre stable à l’équilibre instable ; l'avatar papier : construction, compression ; le m2 : du tapis à l'objet ; memento mori : vanité papier ; etc. la prise de contact avec la sculpture est soumise au corps, celui de l’étudiant, comme élément déclencheur, puis échelle de mesure, gabarit et empreinte. Il s’agit de désinhiber l’étudiant et de désacraliser l’idée romantique de la sculpture au profit d’une praxis inscrite dans un processus de réflexion qui aboutit à la production de formes et d’espaces. la production a comme point de départ le motif et sa représentation et mute ensuite vers les champs du design, de la non architecture, de l’objet et de l’installation. Les objets imaginés débouchent sur une action performative mise en lumière et photographiée pour offrir une autre lecture du travail et clôturer le module.

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nCOULEUR, par sylvIa Bonal. Cours magistraux et ateliers pratiques

OBjECTIFS réagir à la valeur sensorielle et à la dimension émotionnelle de la couleur ; (re)découvrir le cercle chromatique et acquérir les bases de la théorie des couleurs ; sélectionner et combiner les couleurs pour élaborer des palettes harmonieuses.

CONTENUS Ce cours s’intéresse à la couleur appliquée au design (graphique, d'objet ou d'espace). Il a pour fil rouge un texte d'Ettore Sottsass (in Radice Barbara, Ettore Sottsass. Notes sur la couleur, éditions Abet Laminati, 1992), où le designer livre sa perception de la couleur et l’utilisation qui peut en être faite. Le cours se décompose en trois séquences, mémoire des couleurs, couleur et contrastes, composition chromatique et traduction en valeurs de gris, au cours desquelles, par des exercices (relevé, sélection et composition), l'étudiant fait l’expérience de l'interaction des couleurs entre elles.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 21 heures ÉVALUATION : contrôle continu, réalisation d’un nuancier et travail de mise en page CRÉDITS : 4 (avec Peinture/Couleur/Fernando Galvez) - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Albers Josef, Interaction of Color, New Haven, Yale University Press, 1975 / Collectif (sous la direction de Christine Colin), Design et gammes, Vanves, Hazan, 2001 / Déribéré Maurice, La couleur, paris, puf, 2014 / Hornung David, Color. A workshop for artists and designers, londres, laurence King, 2012 / Itten Johannes, L'art de la Couleur (édition abrégée), Paris, Dessain et Tolra, 2004 / Kuno Naomi, Colors in context, Tokyo, Graphic-Sha, 2002

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n INITIATION À LA SCULPTURE, PAR HENDRIk STURm. Volume : ateliers et lectures critiques collectives

OBjECTIFS approcher la sculpture autonome par la pratique du modelage et du moulage.

CONTENUS les matières de la terre à modeler et du plâtre nécessitent des outils et des rythmes de travail variés. La technique traditionnelle du moulage passe par des étapes d’objets éphémères (détruits au cours de l’avancement du travail) avant d’arriver à un objet pérenne. Ce procédé permet d’expérimenter le « positif/négatif », une des notions essentielles de la sculpture. Techniques : modelage d’une ronde-bosse en argile ; gâchage du plâtre ; moulage en plâtre avec moule à creux perdu ou avec moule à pièce ; moulage en alginate ; tirage en coulée directe ou par estampage en plâtre, papier, béton, chocolat, etc. ; retouches, réparations et patinages.

PRÉREQUIS : une certaine aptitude aux manipulations CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 64 heuresÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 4 (avec Du plan à l’espace, de la structure à la forme/Alain Pontarelli) - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Baudry Marie-Thérèse et Bozo Dominique, La sculpture. Méthode et vocabulaire, Paris, Imprimerie nationale, 2005 / Rosier Pascal, Le moulage, Paris, Dessain et Tolra, 1980.

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nCOURS DE DESSIN, PAR SoLANGE TRIGER. Cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS apprendre les bases du dessin, à la fois comme moyen d’observation, d’expression et de réflexion ; faire l’expérience, par l’utilisation de différents outils, techniques et supports, d’une liberté de geste, pour peu à peu choisir et mûrir un langage plastique ; acquérir une culture historique du dessin.

CONTENUS le cours propose une pratique diversifiée et plurielle du dessin s’inscrivant dans une situation historique et possédant une puissance et une pertinence de représentation transhistorique. Il se déroule en 4 temps : parcours dans l’histoire de l’art ; expérimentations plastiques d’observation et d’expression ; réinvestissement personnel des acquis du cours ; discussion collective critique des travaux.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 30 heures ÉVALUATION : contrôle continu et évaluation collégiale CRÉDITS : 2 - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Collectif (introduction de Dexter Emma), Vitamine D. Nouvelles perspectives en dessin, londres, phaidon, 2006 REVUES : Roven / The Drawer / Étapes / Beaux Arts magazine SITOGRAPHIE : www.centrepompidou.fr / www.creative.arte.tv/fr / www.documentsdartistes.org

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n PEINTURE/COULEUR, PAR FERNANDo GALVEz. Peinture : cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS apprendre à observer le réel : envisager le réel comme un réservoir infini de formes et savoir le représenter par le graphisme et la couleur (dessin d'observation, étude documentaire) ; voir en masses et non par le contour ; créer un espace et de la profondeur sur un plan par la valeur et par la couleur ; expérimenter des techniques et acquérir des connaissances spécifiques ; découvrir la couleur : apprendre à créer des couleurs par mélanges méthodiques et par mélanges libres ; savoir élaborer des gris colorés et obtenir différentes valeurs à partir d’une seule couleur ; appréhender la matière : connaître différents médiums (colles, pigments, liants), les glacis et empâtements classiques et les matériaux utilisés au XXe siècle (sable, enduits, collages) ; inventer ses propres recettes ; connaître l’évolution des supports dans l'histoire et savoir choisir les siens ; maîtriser la composition ; maîtriser différents outils et en inventer ; investir l’ensemble des acquis dans son travail personnel, développer une réflexion personnelle.

CONTENUS par des exercices, l'étudiant aborde tous les aspects techniques de ce qui fait la peinture.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 21 heures ÉVALUATION : contrôle continu, évaluation collégiale en fin de semestre CRÉDITS : 4 (avec Couleur/Sylvia Bonal) - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Artaud Antonin, Van Gogh le suicidé de la société, paris, Gallimard, 2001 / Boulez Pierre, Le pays fertile. Paul Klee, Paris, Gallimard, 1989 / Garcia Pierre, Le métier de peintre. Abrégé d’atelier, Paris, Dessain et Tolra, 1999 / Gombrich Ernst Hans, Histoire de l’art, Londres, Phaidon, collection Beaux-arts, 2001 / Itten Johannes, L'art de la Couleur, Paris, Dessain et Tolra, 2004 / Itten Johannes, L’étude des œuvres d’art. De l’art antique à l’art moderne, paris, lethielleux, 1990 / Kandinsky Wassily, Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Paris, Gallimard, 1988 / Klee Paul, Théorie de l’art moderne, paris, Gallimard, Paris, 1998 / Matisse Henri, Écrits et propos sur l’art, Paris, Hermann, 2014 / Pastoureau Michel, Simmonet Dominique, Le petit livre des couleurs, paris, Les éditions du Seuil, 2007

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nDE LA LANTERNE MAGIQUE AU CINÉMA DANS L'ART MODERNE, PAR SERGE LE SqUER. Vidéo, cinéma – Cours magistraux

OBjECTIFS s’initier à une histoire de l'image en mouvement, de ses origines à son inscription dans le champ de l’art avant 1939.

CONTENUS L’histoire de la projection et de la mise en mouvement de l’image, au XIXe siècle et dans la 1re moitié du XXe siècle, permet de comprendre comment, dans un contexte de glorification de la machine et de la mécanique, le cinéma a transformé l'art. Le cours traite du cinéma comme paradigme d’un nouveau réel et outil d'expérimentation de nouvelles formes artistiques. Chaque séance est accompagnée de la projection de documents visuels et d'extraits ou de l'intégralité de films liés à la période précitée.

PRÉREQUIS : connaissance des principaux repères historiques du XVIIe au XXe siècle CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 14 heures ÉVALUATION : travail écrit CRÉDITS : 1 - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Albéra François, L’avant-garde au cinéma, malakoff, armand Colin, 2005 / Bazin André, Qu'est ce que le cinéma ? (1958-1962), Paris, Les éditions du Cerf, 1999 / Benjamin Walter, Œuvres III, Gallimard, 2000 / Benjamin Walter, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Paris, Gallimard, version de 1939 / Canudo Ricciotto, Manifeste des Sept Arts, Paris, Séguier éditions, 1995 / Duplaix Sophie, Lista marcella (direction), Sons & Lumières. Une histoire du son dans l'art du 20e siècle, paris, Centre pompidou, 2004 / Faure Élie, Cinéma, cinéma, cinéma, paris, Manucius, 2010 / McLuhan Marshall, Pour comprendre les médias (1964), Paris, Seuil, 1977 / Michaud Philippe-Alain (direction), Le mouvement des images, paris, Centre pompidou, 2006 SITOGRAPHIE : www.cinematheque.fr / www.ubu.com / www.1895.revues.org

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n LA PHOTOGRAPHIE AU LONG COURS, PAR mICHEL mASSI, ASSISTÉ DE JEAN-mICHEL FIDANzA ET JULIEN RAYNAUD. Photographie : cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS aborder les principales œuvres et démarches qui jalonnent l'histoire de la photographie en s’intéressant à la fois à leurs qualités intrinsèques et à leur capacité à définir les spécificités évolutives du médium ; pratiquer au cours d'ateliers pour découvrir les différents statuts du médium photographique et ses enjeux contemporains.

CONTENUS Cours théoriques, sujets et concepts étudiés : la prise en compte de ce que l'on voit (phénoménologie de la vision) et la façon dont on le regarde (contextualisation et interprétation). Sensibilisation aux conditions d'émergence de la photographie et de sa réinvention numérique ; le conditionnement du regard : les différents codes qui régissent l'image et les espaces où elle est présentée. Cadre et format, image et support, écran et projection, image lumineuse et image physique ; les œuvres ; visionnage critique en groupe et consultation en bibliothèque. le cours s'appuie sur des extraits d'œuvres cinématographiques comme ferments des concepts que déploie l'image fixe (introduction dans la perspective du module Arrêt sur image du semestre 4). Atelier pratique : l'étudiant s'appuie sur les concepts fondamentaux étudiés en cours pour réaliser un travail de prise de vue en regard avec les œuvres visionnées.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 40 heures ÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 2 - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Aumont Jacques, L’image, paris, nathan, 1990 / Chéroux Clément et Bajac quentin (directeurs de l’ouvrage), Collection photographies, Paris, Centre pompidou/steidl, 2007 / Chéroux Clément, Fautographie. Petite histoire de l’erreur photographique, Crisnée, yellow now, 2003 / Danto Arthur Coleman, La transfiguration du banal. Une philosophie de l’art, paris, seuil, 1989 / Denoyelle Françoise (sous la direction de Frizot michel), Nouvelle histoire de la photographie, paris, Bordas, 1994 / Mondzain Marie-José, L'image peut-elle tuer ?, Montrouge, Bayard, 2002 / Poivert Michel, La photographie contemporaine, Paris, Flammarion, 2002

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MAÎTRISE SPATIALE : MAÎTRISE DU POINT DE VUE. Représentations codifiées : dessin géométrique / descriptive / perspective, PAR CLAUDE mARRo. Géométrie dans l’espace : cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS maîtriser les notions de base de géométrie dans l’espace ; acquérir les outils pour effectuer le passage de la page au volume, de la conception à la réalisation.

CONTENUS le cours s’inscrit dans le cadre de la formation fondamentale. Il présente les notions de base de géométrie dans l’espace par un exposé comparatif des modes de représentation dits codifiés : géométrie plane, géométrie descriptive et géométrie axonométrique, conique et sphérique. progressivement, la démonstration lors de cours magistraux, la prise de notes dessinées et la transformation de ces notes en maquette permettent la comparaison et une approche transversale des modes de représentation. Non exhaustif, le cours aborde les modes de raisonnement dans l’espace utiles pour les représentations par épure informatique et essentiellement, pour le dessin d’observation ou de conception à main levée, du plan à l’espace ou de l’image à l’espace. les cours suivent une complexité croissante et donnent à l’étudiant les outils pour effectuer le passage de la page au volume, de la conception à la réalisation : géométrie plane aux instruments règle et compas, projections planes de volumes, conception de combinatoires de volumes du dessin à main levée, de l’épure jusqu’à la construction de maquette.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 40 heures CRÉDITS : 3 (avec Dessin technique et technologie de construction/Jean-maurice Reboul) - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Comar Philippe, La perspective en jeu. Les dessous de l’image, Paris, Gallimard, 1992 / Serres Michel, Les origines de la géométrie, paris, Flammarion, 2011

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nCRÉATION ASSISTÉE PAR ORDINATEUR, par CLAUDE mARRo ASSISTÉ DE JULIEN RAYNAUD ET DANIEL LIBBRA. Enseignement technique : ateliers

OBjECTIFS avoir un aperçu des outils et techniques utilisés dans la création assistée par ordinateur, à savoir le graphisme, la vidéo, le Dessin Assisté par ordinateur (DAo), l’image de synthèse et les technologies de projection vidéo numérique ; comprendre et savoir utiliser les fonctions de base des différents logiciels informatiques liés à l’image numérique.

CONTENUS les cours ont pour objectif de découvrir les programmes informatiques liés à l’image numérique et leur utilisation dans l’industrie de la création numérique (illustration, DAo, PAo, édition, art vidéo ou cinéma, image de synthèse, vidéo 3D stéréoscopie, mapping vidéo : projections sur façades et autres supports en volume). Les étudiants appréhendent les interfaces des différents logiciels par projection vidéo et se familiarisent avec l’utilisation des fonctions de base avant leur expérimentation dans l’atelier technique. Ils apprennent à connaître et à se servir du parc informatique qu’ils seront amenés à utiliser tout au long de leur cursus. Les logiciels, outils et médiums étudiés : PAo et DAo : Photoshop, Illustrator, InDesign, AutoCAD ; vidéo : montage Adobe Premiere et Final Cut pour les trucages ; trucages et effets spéciaux : After Effects ; création de DVD : Encore DVD ; son : Southbouth ; 3D (image de synthèse), visualisation, simulation : 3DS max, zbrush ; visualisation architecturale : AutoCAD, Revit, ArchiCAD ; 3D stéréoscopie : différentes techniques et possibilités qu’offre l’image 3D stéréoscopique (projection et écran, lunettes, image et logiciels) ; installation et vidéo-projections à plusieurs projecteurs : mapping vidéo, live vidéo : modul8, madmapper, After Effects.

PRÉREQUIS : connaissances de base en informatique CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 24 heures ÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 2 - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

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LA CLASS ! PAR FABRICE HYBER. Un Artiste, Un Professeur, Une Année – Programme de professeur invité

pour chacun des niveaux des étudiants de l’ésadtpm — 1re année, 2e année art, 2e année Design, 3e année art, 3e année Design, 4e année art, 5e année Art —, un professeur détermine un champ d’œuvres de l’artiste qui l’intéresse et amène les étudiants par un travail de recherche documentaire et de positionnement argumenté, à choisir une œuvre ou un ensemble d’œuvres. Ce travail est précédé d’une conférence inaugurale de Fabrice Hyber sur son travail.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 28 heures

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nDESSIN TECHNIQUE ET TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION, PAR JEAN-mAURICE REBoUL. Cours magistraux et travaux dirigés

OBjECTIFS s’initier aux techniques de construction en atelier ; se familiariser avec l'utilisation des outils et machines-outils.

CONTENUS Concevoir théoriquement un projet en sachant analyser un mécanisme à partir de schémas technologiques et de rudiments de dessin industriel (différentes vues et coupes correctement positionnées sur un format normalisé à une échelle judicieusement choisie).

PRÉREQUIS : connaissances en géométrie et esprit d'analyse CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 24 heures ÉVALUATION : contrôle continu (exercices après chaque chapitre étudié) et qCm et/ou exercices de dessin à l’issue du programme CRÉDITS : 3 (avec maîtrise spatiale : maîtrise du point de vue/Claude marro) - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

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n DE LA RENAISSANCE À L’ART CLASSIQUE, par VALÉRIE mICHEL-FAURÉ. Histoire et théorie des arts : cours magistraux

OBJECTIFS  construire et approfondir ses connaissances à partir des repères thématiques et des concepts fondamentaux des principaux mouvements artistiques à travers une approche disciplinaire transversale (arts plastiques, arts visuels, danse, musique, littérature, etc.) ; se construire un socle théorique et historique et développer une réflexion propre au fur et à mesure de la prise d’autonomie dans une pratique.

CONTENUS  le programme du semestre 1 est conçu de manière à reconnaître et comprendre l’évolution transversale des arts de la représentation par l’analyse chronologique et thématique de la Renaissance et du mouvement humaniste. L’étude se décline à travers le prisme du quattrocento, du classicisme et du maniérisme. L’analyse, la définition et l’évolution des arts baroque et classique est abordée dans leur contexte historique, politique, scientifique, sociologique, économique, culturel et artistique.

PRÉREqUIS : connaissance des principaux repères historiques des temps modernes au siècle des Lumières CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 30 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, contrôle continu, contrôle écrit des connaissances CRÉDITS : 4 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE OUVRAGES GÉNÉRAUx : Bernard Edina, Cabanne Pierre, Durand Jannic, Legrand Gérard, Histoire de l’art, du Moyen-Âge à nos jours, paris, larousse, 2010 / Gombrich Ernst Hans, Histoire de l’art, londres, phaidon, 2001 / Monnier Gérard, Histoire de l’architecture, paris, puf, 2010 RENAISSANCE : Burckhardt Jacob, La civilisation de la Renaissance en Italie, paris, le livre de poche, 1986 / Delumeau jean, La civilisation de la Renaissance, paris, arthaud, 1993 / Vasari Giorgio, Vies des artistes, Paris, Grasset, 2007 BAROQUE ET CLASSICISME : Bazin Germain, Classicisme, Baroque et Rococo, paris, larousse, 1965 / Bednorz Achim, Toman Rolf, L’art baroque. Architecture, sculpture, peinture, Potsdam, HF Ullmann, 2013 / Bottineau Yves, L’art baroque (1986), Paris, Citadelles & Mazenod, 2005 / Cabanne Pierre, L’art du XVIIIe siècle, Paris, Somogy / Chastel André, L’art français. Le Temps de l’éloquence 1775-1825, Paris, Flammarion, 1996 / Isarlo George, La peinture en France au XVIIe siècle, Lausanne, La Bibliothèque des arts, 1960 / Mignot Claude et Rabreau Daniel, Temps Modernes XVe-XVIIIe siècles, Flammarion, Paris, 2011 REVUES : Beaux-Arts magazine / Connaissance des Arts / mouvement / Intramuros / magazine d’art (web-revue)

ÉCRIT/DESSIN, PAR PATRICk SIRoT, ASSISTÉ DE CÉDRIC LERIBLE. Pratique de l’écrit : cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS acquérir les bases du dessin envisagé comme moyen d‘expression et comprendre les relations ténues qu’il entretient avec l‘écriture et l’acte de présence du corps en action ; laisser traces et formes dans le langage ; enrichir et diversifier ses méthodes par l’élaboration d’une réflexion progressive articulée à des expérimentations artistiques ; repérer et exploiter des modalités, ébaucher des hypothèses, entrevoir des possibles, se représenter des cheminements, choisir et décider des ruptures et construire des questionnements grâce à un travail sur le langage (oral, écrit ou graphique) associé à sa pratique plastique.

CONTENUS Il est essentiel de proposer un espace de travail et de réflexion qui aide chacun à articuler ses singularités avec des acquisitions théoriques, plastiques et techniques fondamentales. L’écrit et le dessin, à l’origine de l’ensemble des pratiques plastiques, sont des médiums indispensables à la construction d’une pensée artistique. Travailler sur le langage et préciser son vocabulaire aide à élaborer une réflexion plastique sur sa production et à nommer ses gestes, et permet d’éviter une charge symbolique souvent mal maitrisée ou trop employée. maîtriser le vocabulaire c’est opérer des connexions avec des artistes et des œuvres, mieux comprendre les enjeux de l’art et pouvoir inscrire son travail dans le champ de l’art contemporain.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 32 heures ÉVALUATION : contrôle continu et devoirs écrits CRÉDITS : 2 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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ANGLAIS, PAR VÉRoNIqUE GALIAN.Cours magistraux et cours de conversation

OBjECTIFS se mettre à niveau ; consolider les acquis ; acquérir des nouvelles structures langagières permettant d’accéder à une communication orale continue ; niveau ciblé : B2 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).

CONTENUS les thèmes développés (monde de l’art, art moderne dans le monde anglo-saxon, monde contemporain) sont un prétexte à mettre en jeu l’ensemble des compétences à travailler dans une approche globale de la langue (compréhension écrite, orale et communication). Les cours s’appuient sur des sources documentaires variées (texte, document audio) et sur l’utilisation des TIC (technologies de l’information et de la communication).

PRÉ-REqUIS : anglais niveau bac (B1/B2 du CECRL)CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 6 heures ÉVALUATION : production écrite et évaluation continue à l’oral CRÉDITS : 2 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Collective work, Language Leader. Advanced. Course Book and CD-ROM, londres, pearson longman, 2010 / Collective work, Language Leader. Intermediate. Course Book, londres, pearson longman, 2014 / Greenbaum Sydney, quirk Randolph, A University Grammar of English, londres, pearson longman, 1973 / Kreidler Charles W., The Pronunciation of English. A Course Book, oxford, editions Wiley-Blackwell, 2004 / Murphy Raymond, English Grammar in Use, Cambridge, Cambridge University Press, 2014 / Trenga Bonnie, The Curious Case of the Misplaced Modifier. How to Solve the Mysteries of Weak Writing, Cincinnati, Writer's Digest Books, 2008 SITOGRAPHIE : www.thetimes.co.uk / www.bbc.co.uk/learningenglish / www.bbc.co.uk/podcasts / www.learningenglish.voanews.com / www.learningenglish.voanews.com / www.britishmuseum.org / http://www.si.edu jOURNAUx ET MAGAzINES : The Guardian, The Telegraph, The Daily mail, The Washington Post, USA Today, The New York Times, American Fine arts magazine

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nART, CULTURE ET TERRITORIALITÉ, PAR FLoRENCE MoralI. Théorie des arts : cours magistraux et travaux dirigés

OBjECTIFS acquérir et maîtriser un langage spécifique à l’art et au design ; savoir analyser des processus de symbolisation par le design.

CONTENUS Puisque les objets participent au processus de socialisation, la sensibilisation au design dans sa dimension culturelle nécessite l‘apprentissage d’un langage spécifique et une analyse des processus de symbolisation par le design. que disent les objets de ceux qui les ont conçus ? de ceux qui les utilisent ? de leurs besoins, de leur imaginaire et plus largement de leur relation au monde qui les entoure ? Les objets sont-ils des marqueurs sociaux et culturels ? Sont-ils porteurs d’idéologies ? Le cours se décline sous la forme d’études thématiques : les différents modes de socialisation de la culture ; l’objet inscrit dans un échange symbolique ; imaginaire et esthétique de l’objet : la maison, miroir de la culture ; l’objet, le terme d’une culturation : les objets emblématiques et l’objet fétiche dans l’espace domestique et à travers la ville ; de l’objet au grand paysage : dire le monde et le transcrire, la place et l’échelle d’intervention du design.

PRÉREqUIS : connaissance des différents modes de socialisation de la culture / envisager l’objet dans son inscription spatiale et sociétale CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 25 heures de cours et 25 heures de TD ÉVALUATION : contrôle continu, devoir écrit CRÉDITS : 2 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE CULTURE GÉNÉRALE : De Certeau Michel, La culture au Pluriel, paris, seuil, 1993 / De Certeau Michel, L’invention du quotidien. I : arts de faire, Paris, Gallimard, 1990 / De Certeau Michel, L'invention du quotidien. II : Habiter, cuisiner, paris, Gallimard, 1994 / Debord Guy, La Société du Spectacle, Paris, Champ Libre, 1971 / Wallach Jean-Claude, La culture, pour qui ? Essai sur les limites de la démocratisation culturelle, Toulouse, éditions de l’Attribut, 2006. ENjEUx SOCIÉTAUx : Collectif (sous la direction de Saez Jean-Pierre), Culture & Société. Un lien à recomposer, Toulouse, éditions de l’Attribut, 2008/ Latouche Serge, Décoloniser l’imaginaire : la pensée créative contre l’économie de l’absurde, Lyon, parangon, 2003 / Stiegler Bernard & Ars Industrialis, Réenchanter le monde. La valeur esprit contre le populisme industriel, Paris, Flammarion, 2006.

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LA MÉDIATHÈQUE SPECIALISÉE DE L’ésadtpm. La bibliothèque et son pôle internet, PAR CÉDRIC LERIBLE.Ateliers en médiathèque

OBjECTIFS s’initier aux outils méthodologiques de la recherche documentaire.

CONTENUS Découverte du fonds spécialisé en art, design et architecture contemporains. Présentation détaillée des typologies d’ouvrages et des types de revues. Apprentissage ou perfectionnement sur : les classements en bibliothèque ; les outils de la recherche documentaire (catalogues en ligne) ; les mots-clés ; la lecture rapide.

PRÉREQUIS : connaissances de base en recherche documentaire CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 12 heures ÉVALUATION : contribution active aux ateliers

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u n468C, PAR SYLVIA BoNAL ET PATRICk LACRoIX.

Couleur. Workshop : cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS se familiariser avec le travail d’observation et d’analyse de matériaux naturels ; utiliser le dessin pour apprendre à réaliser une synthèse formelle du sujet analysé et travailler en valeurs de gris (graphisme, rythme, échelle, texture, etc.) ; expérimenter les changements d’échelles ; procéder au relevé de couleurs et savoir dresser la palette chromatique la plus précise possible (échantillonnage et classement) ; traduire une couleur relevée en CmJN et en référence Pantone ; découvrir ou redécouvrir des médiums (encre, crayons de couleur, DAo et modelage) ; apprendre des techniques de gravure et de sérigraphie ; aborder le processus de création et procéder à l’analyse critique de son travail.

CONTENUS 1 - Découverte, observation et étude de matériaux naturels. 2 - Restitution graphique (motif) à l’encre noire avec un travail à l’échelle 1 puis aux échelles 5 et 10 du motif créé. 3 - Découverte et sélection in situ (cadre marin) de minéraux. Relevé de couleurs. 4 - Par un jeu de combinaisons (motif et échelles, couleurs et médiums), imaginer, concevoir et réaliser des gammes de supports 2D peints, coloriés, imprimés (DAo, gravure et sérigraphie), voire un bas relief (modelage). 5 - Restitution des travaux réalisés sous la forme d’une collection d’expérimentations accompagnée d’une analyse critique.

PRÉREQUIS : utiliser le dessin comme outil d’observation, savoir effectuer un relevé de couleurs, être capable de restituer une couleur CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 40 heures ÉVALUATION : collégiale CRÉDITS : 3 (avec Furoshiki/Sylvia Bonal et Patrick Lacroix + Contempler la mer/Antoine Boudin et olivier millagou) - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Albers Josef, Interaction of Color, New Haven, Yale University Press, 1975 / Itten Johannes, L'art de la Couleur (édition abrégée), Paris, Dessain et Tolra, 2004 / Kuno Naomi, Colors in context, Tokyo, Graphic-Sha, 2002 / Mattéi Silvia, Liu Bolin, Paris, Galerie Paris-Beijing, 2013 / Noble Ian, Bestley Russel (préface de Lupton Ellen), Recherche visuelle. Méthodologies de recherche en graphisme, Paris, Pyramyd, 2013

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u n FUROSHIKI, PAR SYLVIA BoNAL ET PATRICk LACRoIX.

Design. Workshop : cours magistraux et ateliers

OBJECTIFS  disposer de connaissances, méthodes et moyens d’expression pour analyser de manière pertinente un sujet donné ; découvrir, analyser et appliquer un cahier des charges simple ; apprendre à analyser et retranscrire des données ; se confronter à une démarche de conception ; se familiariser avec le travail contextualisé ; expérimenter (croquis de conception, maquettes de principe, échantillonnages, etc.) pour imaginer et proposer des scénarios d’intervention ; apprendre à sélectionner des idées, développer, mettre en œuvre et présenter un projet.

CONTENUS Conception et réalisation d’un objet contenant à caractère alimentaire qui a pour vocation de protéger son contenu et d’être lui-même protégé afin d’être transporté. La réalisation finale doit être contenue dans un cube de 20x20x20cm. Le projet se développe en quatre temps : 1 - Phase d’observation et d’analyse ; 2 - Phase de conception ; 3 - Phase de développement de projet ; 4 - Phase de présentation. Le suivi individuel qui court tout au long du workshop, permet aux étudiants de présenter régulièrement l’état d’avancement de leurs projets et de consigner dans un carnet de bord les conseils, critiques et référents communiqués par les enseignants.

PRÉREQUIS : savoir prendre des notes et réaliser des croquis d’observation ; connaître la représentation codifiée et Photoshop, Illustrator, InDesign ; savoir effectuer un relevé de couleurs ; avoir des connaissances en moulage, volume et maquette CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 80 heures ÉVALUATION : collégiale à l’issue du workshop CRÉDITS : 3 (avec 468C/Sylvia Bonal et Patrick Lacroix + Contempler la mer/Antoine Boudin et olivier millagou) - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

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u nPAROLE, PAR PATRICk SIRoT, ASSISTÉ DE CÉDRIC LERIBLE ET

JULIEN RAYNAUD. Pratique de l’écrit. Module : cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS acquérir des connaissances sur l’histoire de la performance et de la poésie sonore ; appréhender son corps et sa voix comme des outils de spatialisation ; intervenir dans des espaces différents et se confronter à des situations d’altérité (relation au spectateur) ; analyser les phénomènes physiques de la parole : respiration, expiration, acoustique, déplacement, poids, gravité ; comprendre les mécanismes de la performance où la parole est présente ; analyser ce qui sépare (ou non) la performance du spectacle ; repérer des différences, des ressemblances, des oppositions entre penser et parler, écrire et parler, dessiner et parler, entre l‘image et la voix, la voix et le sous-titre, entre le lisible et le visible ; apprendre à utiliser des outils d’enregistrement.

CONTENUS la relation parole/corps/voix/image/texte pose des questions qui engagent le rapport à l'autre et à la communauté. Un travail d’écriture (du jeu au je) se met en place par l’utilisation de contraintes oulipiennes ; il s’appuie sur les inventaires de Georges Perec, la poésie sonore (syllabique) de Gherasim Luca et le Prototype d’objet en Fonctionnement n°75 (PoF 75. Dialoguez avec les 42 combinaisons de sons phonétiques ?) de Fabrice Hyber. L’étudiant conçoit des scénarii et des dispositifs, repère des espaces d‘intervention et expérimente la « mise en voix » d’un texte, en éprouve son impact spatial, puis associe à la voix l’image, les images… Après avoir expérimenté écriture, voix, image et enregistrement, il/elle analyse la qualité plastique de son travail, seul(e) et/ou en groupe, et interroge le statut de la trace (prise sonore, vidéographique, photographique).

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 48 heures ÉVALUATION : restitution du travail d’expérimentation (proposition plastique et texte) CRÉDITS : 2 - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVELabelle-Rojoux Arnaud, L’acte pour l’art, marseille, Al Dante, 2004 / Perec Georges, Je me souviens, Paris, Fayard, 2013 / Perec Georges, La disparition, Paris, Gallimard, 1989 / Raymond Queneau, Exercices de style, Paris, Gallimard, 1982 ŒUVRE : Hyber Fabrice, Prototype d’Objet en Fonctionnement n°75 (PoF 75. Dialoguez avec les 42 combinaisons de sons phonétiques ?), http://archives.hyber.tv ; https://www.pofshop.com/pof/pof-75/

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u n CONTEMPLER LA MER, PAR ANToINE BoUDIN ET oLIVIER

mILLAGoU. Design – Ateliers

OBjECTIFS s’éveiller au design (« la forme suit la fonction ») et entamer une pratique d’atelier dans un rapport direct à la matière.

CONTENUS les étudiants sont plongés dans la découverte d’une discipline : le design. Ils abordent toutes les phases d’élaboration d’un projet, de l’analyse à la fabrication en passant par la conception. Le sujet : choisir un lieu sur le littoral toulonnais, en front de mer, dans les rochers, avec un point de vue particulier. Effectuer des relevés et des dessins de ce lieu. Imaginer une solution d’assise pour contempler la mer, la fabriquer en atelier et l’implanter sur site pour la tester.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 24 heures ÉVALUATION : restitution à l’issue de l’atelier. Présentation orale s’appuyant sur des supports aux formes variées (planche explicative, prototype, maquette) CRÉDIT : 3 (avec Furoshiki + 468C/Sylvia Bonal et Patrick Lacroix) - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

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u nIMAGINAIRE CONSTRUCTIF : STRUCTURE,

MATIÈRE, ESPACE, LUMIÈRE, PAR CLAUDE mARRo ET ALAIN PoNTARELLI, ASSISTÉS DE JEAN-mAURICE REBoUL. Volume : cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS approfondir ses connaissances en histoire de la sculpture et plus particulièrement sur les notions de socle, de sculpture ouverte et d’espace ; concevoir et produire un objet tridimensionnel évolutif.

CONTENUS Deux axes sont développés dans les cours théoriques : les données mécaniques simples concernant les forces dans les structures spatiales bi et tridimensionnelles (la tenségrité) ; un regard sur l'histoire de la sculpture : analyse d'œuvres d’art significatives autour des notions de socle, de sculpture ouverte et d’espace. Ateliers pratiques : avec une économie de moyens, l'étudiant conçoit un objet tridimensionnel. Il assemble la matière de façon empirique tout en prenant conscience des phénomènes physiques et mécaniques qui régissent l’objet. Il aborde la dimension sculpturale de l’architecture contemporaine à travers la notion de tenségrité, soit « la faculté d'une structure à se stabiliser par le jeu des forces de tension et de compression qui s'y répartissent et s'y équilibrent ». L'objet initialement produit par l’étudiant s'élève, s'amenuise, configure divers espaces, s’envisage à d'autres échelles et revêt des textures pour générer de nouvelles représentations, de nouveaux volumes. L’exploration de ces volumes s’opère par le dessin et l'écrit qui permettent de les contextualiser pour passer du cadre de l'exercice à celui du projet d'invention.

PRÉREQUIS : avoir acquis les bases techniques et les notions élémentaires des médiums fondamentaux (dessin et perspective, peinture, sculpture) CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 48 heures ÉVALUATION : contrôle continu et évaluation collégiale en fin de semestre CRÉDITS : 2 - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Dragomir Virgil et Gheorghiu Adrian, Représentation géométrique des structures spatiales, paris, Cahiers du centre d'études architecturales, 1969 / Casati Roberto, La découverte de l'ombre. De Platon à Galilée, une énigme qui a fasciné tous les grands penseurs de l’humanité, Paris, Albin Michel, 2002 / Collectif (sous la direction d’ottinger Didier), Dictionnaire de l'objet surréaliste, Paris, Centre Pompidou/Gallimard, 2013 / Deleuze Gilles, Le pli. Leibniz et le baroque, Paris, Les éditions de minuit, 1988 / Fréchuret Maurice, Le mou et ses formes. Essai sur quelques catégories de la sculpture du XXe siècle, Paris, Jacqueline Chambon, 2004 / Guigon Emmanuel, Le surréalisme et l'objet, paris, Centre Pompidou/Gallimard, 2013

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u n jUSTE UNE IMAGE, PAR SERGE LE SqUER, ASSISTÉ DE

JEAN-BAPTISTE WARLUzEL. Vidéo, cinéma - Cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS acquérir les fondements de la prise de vue vidéo et de ses différents paramètres pour se forger un vocabulaire vidéographique ; prendre conscience de la diversité des images en mouvement et de la nécessité d’opérer des choix en relation avec son futur projet artistique.

CONTENUS  l'atelier vidéo inscrit la question de l’image au cœur de la production artistique. Au moment où nous passons d’un monde en images à une image monde, le statut des images est de nouveau sondé. partant de ce constat, il s’agit de réinterroger l'énoncé de Jean-Pierre Gorin : « ce n'est pas une image juste, c'est juste une image ». L’atelier engage les étudiants à expérimenter le plan séquence à travers les différents paramètres de la prise de vue vidéo, en insistant sur le lien entre forme et sens. Pour rendre compte de l’étendue du vocabulaire plastique du medium filmique, les expérimentations vidéographiques sont accompagnées de projections d'exemples issus de l'histoire du cinéma et de l'art vidéo.

PRÉREqUIS : sensibilité à l'image CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 48 heures ÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 2 - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Bresson Robert, Notes sur le cinématographe, 1975, Paris, Gallimard, 1995 / Deleuze Gilles, L’image-mouvement, Paris, Les éditions de Minuit, 1983 / Collectif, Trafic. Qu'est ce que le cinéma ?, paris, p.o.l, 2004, revue Trafic n°50 / Martin Sylvia, Art vidéo, Cologne, taschen, 2006 / Michel Régis, L'œil écran ou la nouvelle image. 100 vidéos pour repenser le monde, Luxembourg, Casino Luxembourg-Forum d’art contemporain, 2007 / Parfait Françoise, Vidéo : un art contemporain, Paris, Les éditions du Regard, 2001 FILMOGRAPHIE : Bergala Alain, Cinéma, une histoire de plans (dvd), Agat films & Cie, 1996, 108 min, les enfants du cinéma / Deshays Daniel, L'image sonore (conférence filmée), Université de tous les savoirs (www.canal-u.fr), 2004, 88 min / Van Assche Christine, La vidéo, un art de l'espace et du temps (conférence filmée), Université de tous les savoirs, www.canal-u.fr, 2004, 68 min SITOGRAPHIE : www.newmedia-art.org / www.ubu.com

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u nIMPRESSIONS SINGULIÈRES, PAR mICHEL mASSI

ASSISTÉ DE JEAN-mICHEL FIDANzA ET JULIEN RAYNAUD. Photographie. Ateliers

OBjECTIFS accéder à une autonomie dans la pratique de la photographie : de la prise de vue à l'impression numérique ; parfaire la maîtrise des outils de classement, de traitement et d'impression numérique de la photographie.

CONTENUS l'étudiant effectue une sélection d'images à partir du corpus constitué au cours des 5 ateliers théorico-pratiques du semestre 1. Une cohérence se dégage-t-elle de l’ensemble ? Existe-t-il des récurrences ? des points communs ? Un travail écrit accompagne cette étape de travail : le choix des images retenues est argumenté et les images sont décrites de façon méthodique. L'étudiant confronte ensuite ses images avec des œuvres étudiées lors des cours théoriques ou découvertes en bibliothèque. Puis, pour renforcer la cohérence de l’ensemble, la sélection d’œuvres est complétée par de nouvelles prises de vues. L’impression d’images numériques de haute qualité et leur mise en espace viennent clore l'atelier.

PRÉREQUIS : avoir une pratique de la photographie et une connaissance des œuvres majeures de l’histoire du médium CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 30 heures ÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 2 - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Aumont Jacques, L’image, paris, nathan, 1990 / Baqué Dominique, Photographie plasticienne. L'extrême contemporain, Paris, Les éditions du regard, 2004 / Benjamin Walter, Petite histoire de la photographie (1931), in Œuvres II, Paris, Gallimard, 2000 / Dubois Philippe, le corps et ses fantômes, in L’acte photographique et autres essais, paris, nathan, 1990 / Poivert Michel, La photographie contemporaine, Paris, Flammarion, 2002 REVUE : Études photographiques, paris, société française de photographie

CORPS À CORPS, PAR FERNANDo GALVEz, VALÉRIE mICHEL, ALAIN PoNTARELLI, SoLANGE TRIGER, ASSISTÉS DE mARIE-ANGE FERNANDEz, NATHALIE RoDRIGUEz ET CÉDRIC LERIBLE. Module : cours magistraux, ateliers et travaux dirigés

OBjECTIFS réinvestir les enseignements fondamentaux (dessin, peinture, volume) dans une thématique pour dégager une problématique personnelle tout en se confrontant à différents courants de l’histoire de l’art ; élargir ses connaissances techniques par la pratique de médiums comme la gravure (eau-forte, vernis mou, etc.) et la terre, et acquérir le vocabulaire d’usage ; prendre position et développer son regard critique.

CONTENUS Le corps dans l’histoire de l’art. Des canons antiques à la Renaissance, le corps a longtemps été idéalisé. Il aura fallu attendre la perte d’influence de l’Église (« Et Dieu créa l’homme à son image ») et la « boucherie » des grandes guerres pour que les artistes s’emparent du corps, le déforment, le fragmentent, l’hybrident et le fassent muter en autant de corps libérés, corps objets, corps en marche, corps supports de l’œuvre, corps mise en scène, corps images, corps produits, avec, toujours, en filigrane, la présence/absence du corps de l’autre... le corps dans notre société. Les modes de communication sont de plus en plus développés, privilégiant les relations virtuelles derrière des écrans aux rencontres physiques. Les tatouages, piercings et autres interventions inscrites dans et sur la chair se répandent et se donnent à voir. quelle image du corps (masculin et féminin) est véhiculée à travers la publicité et les médias ?quel rapport entretenons-nous avec le corps, le sien et celui de l’autre ?

L’étudiant dégage une problématique liée au corps et prend position dans le but de développer une production plastique personnelle en interaction à la fois avec l’histoire de l’art et les enseignements fondamentaux (dessin, peinture, volume) abordés au 1er semestre.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 64 heures ÉVALUATION : entretien individuel CRÉDITS : 3 - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Beckett Samuel, En attendant Godot, Paris, Les éditions de Minuit, 1952 / Beckett Samuel, Oh les beaux jours, Paris, Les éditions de minuit, 1963 / Cheng François, Souffle-esprit. Textes théoriques chinois sur l'art pictural, paris, seuil, 2006 / Cheng François, Vide et plein. Le langage pictural chinois, paris, seuil, 1991 / Deleuze Gilles, Francis Bacon. Logique de la sensation, paris, seuil, 2002 / Fontanel Béatrice, Autour du corps. Le corps dans l’art, Paris, Palette, 2009 / Goldberg RoseLee, Performances. L’art en action, Londres, Thames & Hudson, 1999 / Levi-Strauss Claude, Tristes tropiques, Paris, Pocket, 2001 / Verdier Fabienne, Passagère du silence. Dix ans d’initiation en Chine, Paris, Albin michel, 2003 / Warr Tracey, Jones Amélia, Le corps de l’artiste, londres, phaidon, 2005 / Wilde Oscar, Le Portrait de Doriane Gray, paris, le livre de poche, 1972

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DU NÉOCLASSICISME À LA FIN DU xIxE SIÈCLE, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ. Histoire de l’art : cours magistraux

OBJECTIFS  construire et approfondir ses connaissances à partir des repères thématiques et des concepts fondamentaux des principaux mouvements artistiques à travers une approche disciplinaire transversale (arts plastiques, arts visuels, danse, musique, littérature, etc.) ; se construire un socle théorique et historique et développer une réflexion propre au fur et à mesure de la prise d’autonomie dans une pratique.

CONTENUS au cours du semestre 2, l’évolution transversale des arts de la représentation est déclinée du néo-classicisme à la fin du XIXe siècle en passant par la révolution industrielle, le romantisme, l’orientalisme et le réalisme. Une analyse et définition des mouvements emblématiques de la seconde moitié du XIXe siècle (impressionnisme, préraphaélisme, etc.) est proposée jusqu’à l’art nouveau.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 30 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, contrôle continu, contrôle écrit des connaissances (cours). Production d’un texte de synthèse à l’issue du module Corps à Corps. Évaluation collégiale de l’espace expérimental La petite fabrique du réel, production : d’un texte de synthèse portant sur les expérimentations, de notices d’œuvres d’artistes référents et d’une bibliographie thématique CRÉDITS : 3 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE OUVRAGES GÉNÉRAUx : Bernard Edina, Cabanne Pierre, Durand Jannic, Legrand Gérard, Histoire de l’art, du Moyen-Âge à nos jours, paris, larousse, 2010 / Gombrich Ernst Hans, Histoire de l’art, londres, phaidon, 2001 / Monnier Gérard, Histoire de l’architecture, Paris, puf, 2010 xIxE SIÈCLE : Baudelaire Charles, Œuvres complètes, Paris, Robert Laffont, 2011 / Baudelaire Charles, Écrits sur l’art, paris, le livre de poche, 1992 / Bony Anne, Le design. Histoire, principaux courants, grandes figures, paris, larousse, 2004 / Castria Marchetti Francesca et Zuffi Stefano, La peinture moderne. Des impressionnistes aux avant-gardes, Gallimard, Paris, 1998 / Chastel André, L’art français. Le Temps de l’éloquence 1775-1825, Paris, Flammarion, 1996 / Collectif (sous la direction de Cogeval Guy et Avanzi Béatrice), De la Scène au Tableau, Skira/Flammarion, 2009 / Collectif (sous la direction de Ferrier Jean-Louis), L’aventure de l’art au XIXe siècle, Vanves, éditions du Chêne, 2009 / Collectif (sous la direction de Vaughan William), Arts of the 19th Century : 1780 To 1850, New York, Abrams, 1998 / Hamon Françoise et minnaert Jean-Baptiste (sous la direction de Dagen Philippe), Époque contemporaine XIXe-XXIe siècles, Paris, Flammarion, 2011 / Loyer François, Le siècle de l’industrie, 1789-1914, Skira-Paris, 1983 / Midal Alexandra, Design, introduction à l’histoire d’une discipline, Paris, Pocket, 2009 / Mignot Claude, L’architecture du XIXe siècle, Antony, Le moniteur, Grenoble, 1983 REVUES : Art Press / Beaux-Arts magazine / Connaissance des Arts / mouvement / Intramuros / magazine d’art (web revue)

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u nLA PETITE FABRIQUE DU RÉEL, PAR FERNANDo GALVEz,

mICHEL mASSI, VALÉRIE mICHEL-FAURÉ, ALAIN PoNTARELLI, JULIEN RAYNAUD, PATRICk SIRoT ET SoLANGE TRIGER. Module : ateliers

OBjECTIFS installer les premiers outils méthodologiques, conceptuels et de verbalisation (vocabulaire, argumentaire) ; révéler un travail plastique en poursuivant la découverte des médiums fondamentaux de façon à acquérir les connaissances liées à une praxis ; dialoguer avec son travail et repérer des concepts en lien avec sa problématique ; prendre position dans un processus de création ; mettre en place les recherches théoriques indispensables à une pratique plastique ; gagner en autonomie.

CONTENUS le module clôture une année de découvertes et d'expérimentations dédiée aux arts plastiques. C'est un temps fort au cours duquel la capacité de l'étudiant à produire dans une autonomie naissante est vérifiée. Le module convoque dessin, couleur, volume et de nombreux outils techniques (photographie, vidéo, gravure, terre, bois et fer) pour favoriser, dans une phase de découverte sensible, la transversalité des médiums. L’histoire de l’étudiant, sa personnalité, ses centres d’intérêt et le regard qu’il porte sur le monde sont le déclencheur d’un travail personnel. Il structure sa pensée et trouve dans la méthodologie de travail un ancrage. L’étudiant est au centre d’un système de recherches et d’expérimentations personnelles. Il collecte idées et matière pour s’engager sur la voie d’une autonomie plastique.

PRÉREQUIS : avoir acquis les connaissances de bases concernant les médiums fondamentaux (dessin, peinture, sculpture), les médiums techniques (photographie, vidéo, infographie) et les ateliers techniques (fer, bois, terre) CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 80 heures  ÉVALUATION : bilan individuel CRÉDITS : 2 - Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Bachelard Gaston, La poétique de l’espace (1957), Paris, puf, 2012 / Eco Umberto, L’œuvre ouverte (1965), Paris, Seuil, 2015 / Focillon Henri, Vie des formes, paris, puf, 2013 / Krauss Rosalind, L’originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes, paris, Macula, 2007

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ART, CULTURE ET TERRITORIALITÉ, PAR FLoRENCE MoralI.Théorie des arts : cours magistraux et travaux dirigés

OBjECTIFS acquérir et maîtriser un langage spécifique à l’art et au design ; savoir analyser des processus de symbolisation par le design.

CONTENUS Puisque les objets participent au processus de socialisation, la sensibilisation au design dans sa dimension culturelle nécessite l‘apprentissage d’un langage spécifique et une analyse des processus de symbolisation par le design. que disent les objets de ceux qui les ont conçus ? de ceux qui les utilisent ? de leurs besoins, de leur imaginaire et plus largement de leur relation au monde qui les entoure ? Les objets sont-ils des marqueurs sociaux et culturels ? Sont-ils porteurs d’idéologies ? le cours se décline sous la forme d’études thématiques : les différents modes de socialisation de la culture ; l’objet inscrit dans un échange symbolique ; imaginaire et esthétique de l’objet : la maison, miroir de la culture ; l’objet, le terme d’une culturation : les objets emblématiques et l’objet fétiche dans l’espace domestique et à travers la ville ; de l’objet au grand paysage : dire le monde et le transcrire, la place et l’échelle d’intervention du design.

PRÉREqUIS : connaissance des différents modes de socialisation de la culture / envisager l’objet dans son inscription spatiale et sociétale CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 35 heures ÉVALUATION : contrôle continu, devoir écrit CRÉDITS : 3 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE CULTURE GÉNÉRALE : De Certeau Michel, La culture au Pluriel, paris, seuil, 1993 / De Certeau Michel, L’invention du quotidien. I : arts de faire, Paris, Gallimard, 1990 / De Certeau Michel, L'invention du quotidien. II : Habiter, cuisiner, paris, Gallimard, 1994 / Debord Guy, La Société du Spectacle, Paris, Champ Libre, 1971 / Wallach Jean-Claude, La culture, pour qui ? Essai sur les limites de la démocratisation culturelle, Toulouse, éditions de l’Attribut, 2006. ENjEUx SOCIÉTAUx : Collectif (sous la direction de Saez Jean-Pierre), Culture & Société. Un lien à recomposer, Toulouse, éditions de l’Attribut, 2008 / Latouche Serge, Décoloniser l’imaginaire : la pensée créative contre l’économie de l’absurde, Lyon, parangon, 2003 / Stiegler Bernard & Ars Industrialis, Réenchanter le monde. La valeur esprit contre le populisme industriel, Paris, Flammarion, 2006.

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u nÉCRIT/DESSIN, PAR PATRICk SIRoT, ASSISTÉ DE CÉDRIC LERIBLE.

Pratique de l’écrit : cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS acquérir les bases du dessin envisagé comme moyen d‘expression et comprendre les relations ténues qu’il entretient avec l‘écriture et l’acte de présence du corps en action ; laisser traces et formes dans le langage ; enrichir et diversifier ses méthodes par l’élaboration d’une réflexion progressive articulée à des expérimentations artistiques ; repérer et exploiter des modalités, ébaucher des hypothèses, entrevoir des possibles, se représenter des cheminements, choisir et décider des ruptures et construire des questionnements grâce à un travail sur le langage (oral, écrit ou graphique) associé à sa pratique plastique.

CONTENUS Il est essentiel de proposer un espace de travail et de réflexion qui aide chacun à articuler ses singularités avec des acquisitions théoriques, plastiques et techniques fondamentales. L’écrit et le dessin, à l’origine de l’ensemble des pratiques plastiques, sont des médiums indispensables à la construction d’une pensée artistique. Travailler sur le langage et préciser son vocabulaire aide à élaborer une réflexion plastique sur sa production et à nommer ses gestes, et permet d’éviter une charge symbolique souvent mal maitrisée ou trop employée. maîtriser le vocabulaire c’est opérer des connexions avec des artistes et des œuvres, mieux comprendre les enjeux de l’art et pouvoir inscrire son travail dans le champ de l’art contemporain.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 32 heures ÉVALUATION : contrôle continu et devoirs écrits CRÉDITS : 2 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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LA MÉDIATHÈQUE SPÉCIALISÉE DE L’ésadtpm. Méthodologie de la recherche sur internet, PAR CÉDRIC lerIBle.Atelier collaboratif

OBjECTIFS acquérir ou perfectionner les méthodologies de recherches sur internet ; savoir chercher en France et à l’étranger.

CONTENUS atelier de recherches sur internet (vidéoprojection, dialogue, et exercices) et édition collective de sites ressources.

PRÉREQUIS : connaissances en recherche documentaire CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 12 heures

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u nANGLAIS, PAR VÉRoNIqUE GALIAN.

Cours magistraux et cours de conversation

OBjECTIFS consolider les acquis ; acquérir le vocabulaire spécifique au champ des arts visuels ; niveau ciblé : B2 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).

CONTENUS le vocabulaire spécifique au champ des arts visuels est introduit par : un travail qui s’appuie sur les contenus des médias ; une mise en situation du lexique au travers de webquests ; la présentation des recherches personnelles ; des jeux de rôles pour stimuler les échanges à l’oral. Une part belle est réservée à la méthodologie, indispensable à l’assimilation des notions abordées et à la prise d’autonomie.

PRÉREQUIS : anglais niveau bac (B1/B2 du CECRL)CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 20 heures ÉVALUATION : production écrite et évaluation continue à l’oralCRÉDITS : 2 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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2E ANNÉE ARTSEMESTRE 3

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tGeorges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Paris, Les éditions de minuit, 1992 / Didi-Huberman Georges, La demeure, la souche. Apparentements de l'artiste, Paris, Les éditions de minuit, 1999 / Kafka Franz, Le Terrier, paris, Mille et une nuits, 2002 / Pesenti Allegra, Rachel Whiteread Drawings, Hammer museum/Delmonico Books-Prestel, 2010 / Rudofski Bernard, Architecture Without Architects : A Short Introduction to Non-Pedigreed Architecture, New York, The museum of modern art, 1964 / Wittkower Rudolf, Qu'est-ce que la sculpture ? Principes et procédures de l'Antiquité au XXe siècle, Paris, macula, 1995 (voir édition originale : Sculpture, Processes and Principles, 1977)

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t CONSTRUCTION, INTROSPECTION DE LA CAVE AU GRENIER, par alaIn pontarellI et pasCal sIMonet. Volume - Module : ateliers

OBjECTIFS intégrer un processus méthodologique ; affirmer des choix issus de ses expériences plastiques, puis un parti pris en vue d'une autonomie progressive ; mettre en relation ses savoirs actifs ; savoir effectuer des recherches documentaires pour alimenter son cahier de recherches ; se familiariser avec les ateliers techniques (bois, fer, terre) ; savoir élaborer un nuancier, un lexique de formes et de matériaux.

CONTENUS Ce module permet à l'étudiant d'installer du temps dédié à l'invention et à l'observation de formes, à approfondir ses connaissances par des expériences manipulatoires et langagières. Il expérimente, nomme, analyse, commente, argumente et définit. Dans le même temps, la praxis lui permet d'appréhen-der un champ de compétences dans une relation étendue au volume. L’étudiant est amené à se poser les questions fondamentales qui sous-tendent la création contemporaine : que donner à voir ? à qui ? pour quoi ? comment ? dans quel contexte ? quelles sont les conséquences ? quelle est l'adéquation entre la technique et la pensée ? Etc. L’étudiant conçoit un volume qui se déploie du plan à l'espace, produit avec des matériaux basiques, transformés et/ou de récupération : planche, bois, fer, carton, tissu, etc., et divers types d'emballages. L'assemblage est ré-fléchi, sensible et adapté aux matériaux. Les emballages s'intègrent aux ma-tériaux pour ne faire qu'un. Les formes des éléments assemblés sont autant d'espaces qui, par leur échelle, ouvrent à la fois sur des « micro-espaces » et des « territoires d'exploration » à prélever, à mémoriser et fixer au moyen du dessin et de la photographie.

PRÉREQUIS : maîtrise des bases du dessin et du volume. Acquisition des gestes connexes à la sculpture. Être capable de passer du plan à l'espace et inversement de la 3e dimension au plan CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 64 heures ÉVALUATION : contrôle continu et évaluation collégiale en fin de module CRÉDITS : 4 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Bachelard Gaston, La poétique de l'espace, paris, puf, 1961 / Claustres Annie, Didi-Huberman Georges, Frizot Michel, Gauthier Michel, Stéphan Lucien, Sculpture II, n°54, Paris, Centre Pompidou, Les cahiers du musée national d’art moderne, 1995 / Collectif (sous la direction de Frizot michel et Païni Dominique), Sculpter-Photographier. Photographie-sculpture, actes du colloque organisé au musée du louvre en 1991, louvre/Marval, 1993 / Didi-Huberman

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ARRÊT SUR IMAGE, PAR mICHEL mASSI, ASSISTÉ DE JEAN-mICHEL FIDANzA ET JULIEN RAYNAUD. Photographie – Module : ateliers

OBjECTIFS se confronter au caractère compulsif de la prise de vue numérique et aiguiser son sens critique en opérant des choix rigoureux ; prendre conscience des différents statuts et démarches de la photographie dans le domaine de l’art et a fortiori dans ses recherches personnelles.

CONTENUS Un film est pris comme prétexte à rechercher dans le réel matière à être revisité : l’étudiant effectue des prises de vues en extérieur ou en studio, il construit des séquences et met en relation des images en inventant des formes plastiques et des enchaînements signifiants. Il sélectionne des images et les édite (utilisation des logiciels Adobe Bridge et Photoshop). Pour conclure, il procède à des essais de mise en espace et renforce le sens de son travail en trouvant la meilleure adéquation entre l’image, son format, son support et son lieu de monstration : quelle relation au spectateur découle de son choix ?

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 150 heures ÉVALUATION : collégiale CRÉDITS : 4 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Collectif (sous la direction de Bajac quentin et Chéroux Clément), Collection photographies, Centre pompidou/steidl, 2007 / Denoyelle Françoise (sous la direction de Frizot michel), Nouvelle histoire de la photographie, paris, Bordas, 1994 / Dubois Philippe, L’acte photographique et autres essais, paris, nathan, 1990 / Dufour Diane et Toubiana Serge (directeurs de l’ouvrage), L’image d’après. Le cinéma dans l’imaginaire de la photographie, Paris, La Cinémathèque française/Magnum/steidl, 2007 / Poivert Michel, La photographie contemporaine, Paris, Flammarion, 2002

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tRÉAPPROPRIATION DE LA PEINTURE, par FERNANDo GALVEz, VALÉRIE mICHEL FAURÉ, ASSISTÉS DE JULIEN RAYNAUD, NATHALIE RoDRIGUEz ET DENIS ToDISCo. Histoire et théorie des arts : cours magistraux. Ateliers : peinture, gravure et bois

OBjECTIFS apprendre à regarder et à analyser la peinture ; (ré)interroger et démystifier la peinture et l’envisager selon 3 axes de recherche : support, médium et outil ; faire tomber les clivages entre les différentes disciplines (dessin, peinture, volume) pour inventer son propre langage plastique ; faire interagir deux techniques : gravure et peinture ; expérimenter à travers une démarche de travail autonome pour faire émerger les prémices d'un travail personnel ; développer un regard critique sur sa production plastique ; connaître les courants artistiques historiques et savoir se positionner dans son époque.

CONTENUS quelle place pour la peinture aujourd'hui dans le flux d’images d’un monde globalisé ?

PRÉREQUIS : maîtriser des fondamentaux abordés en 1re année, connaître les principaux mouvements qui ont ponctué l'histoire de l'art du XXe siècle CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 120 heures ÉVALUATION : contrôle continu et évaluation collégiale à l’issue du module CRÉDITS : 4 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Buren Daniel, Limites critiques, Yvon Lambert, 1970 / Buren Daniel, L’ineffable. À propos de l’œuvre de Ryman, Paris, éditions Jannink, 1999 / Deleuze Gilles, Le pli. Leibniz et le Baroque, Paris, Les éditions de minuit, 1988 / Collectif, Les années Supports/Surfaces dans les collections du centre Georges Pompidou, Paris, coédition éditions Galerie nationale du Jeu de Paume/Centre pompidou, 1998 / Wat Pierre, Claude Viallat. Œuvres, écrits, entretiens, Paris, éditions Hazan, 2006.

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i g nPOËSSONIE, PAR PATRICk SIRoT, ASSISTÉ DE CÉDRIC LERIBLE.

Performance et son. Module : cours magistraux et ateliers

CONTENUS « Quand un bruit vous ennuie, écoutez-le. » John Cage De la production de sons observés et analysés à la partition, du dessin à l’écriture, à la voix, à l’objet et à l’espace, de l’individu au collectif, de l’abstraction conceptuelle de la traduction à la réalité d’un objet sonore et/ou visuel, et plus largement de l’observation à la description et de la description à l’invention, l’étudiant investit les différentes étapes d’une méthodologie de recherche plastique. Dans le même temps, des cours théoriques le familiarisent avec les constituants et les enjeux de la poésie sonore, des avant-gardes aux pratiques actuelles, notamment à travers l’étude du Prototype d’objets en Fonctionnement n°36 (PoF 36, Objets parlants. Écoutez les objets vous parler), de Fabrice Hyber. Certaines œuvres poétiques, musicales et sonores, qui ont irrigué l’art contemporain et réinterrogé le langage artistique par les ruptures qu’elles ont opérées sont écoutées, contextualisées et analysées.

Figures imposées. À partir d’un travail de transposition de combinaisons sonores en langage graphique, l’étudiant dessine des partitions déchiffrables, suffisamment précises pour être interprétées. Par une écoute attentive des sons que produit un matériau ou un objet par le toucher, le souffle, la percussion, le frottement, l’effleurement, la chute, il : inventorie par l’image (dessin, photographie, vidéo) les actions et gestes qui génèrent la production de ces bruits/sons ; invente une codification graphique ou/et onomatopéique en représentant la singularité de chaque bruit/son par le dessin, l’écriture et/ou la typographie. Figures libres. En s’appuyant sur les partitions, l’étudiant fait évoluer sa production graphique en installation, peinture, animation (vidéo), livre ou en textes sonores mis en voix ou encore en sculptures sonores avec objets, instruments, accessoires (femme/homme-orchestre, concert).

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 80 heures ÉVALUATION : restitution du travail d’expérimentation (proposition plastique et texte) CRÉDITS : 3 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

RÉFÉRENCES : Du « Coup de dés » de mallarmé à l’Ursonate de Schwitters, de dada à Fluxus… de John Cage à Steve Reich… de Gherasim Luca à Christophe Tarkos.

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t LA CLASS ! PAR FABRICE HYBER. Un Artiste, Un Professeur, Une Année – Programme de professeur invité

pour chacun des niveaux des étudiants de l’ésadtpm — 1re année, 2e année art, 2e année Design, 3e année art, 3e année Design, 4e année art, 5e année Art —, un professeur détermine un champ d’œuvres de l’artiste qui l’intéresse et amène les étudiants, par un travail de recherche documentaire et de positionnement argumenté, à choisir une œuvre ou un ensemble d’œuvres. Ce travail est précédé d’une conférence inaugurale de Fabrice Hyber sur son travail.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 28 heures

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i g n LE xxE SIÈCLE : 1900-1945, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ.

Histoire et théorie des arts : cours magistraux et rendez-vous individuels

OBjECTIFS approfondir ses connaissances et développer une réflexion personnelle sur les codes et concepts artistiques à travers une approche transversale des problématiques rencontrées dans les arts plastiques, le design, l’architecture, la danse, la musique, la littérature, etc. ; enrichir et légitimer sa puissance de conception et d’imagination au fur et à mesure de la construction de son autonomie dans une pratique active et critique, en remontant le fil de l’histoire de l’art et du design modernes jusqu’à leur actualité contemporaine.

CONTENUS le programme s’attache à définir et à analyser les mouvements emblématiques de la 1re moitié du XXe siècle à travers une étude généalogique de l’art moderne qui passe par une immersion dans les avant-gardes historiques replacées dans leur contexte historique, politique, scientifique, sociologique, économique, culturel et artistique. Cézanne est la clé de voûte de la rupture des codes de représentation qui ouvre la porte au fauvisme, au cubisme et au futurisme et aux trois grandes abstractions européennes (kandinsky, malevitch, mondrian) qui trouveront leurs développements dans une confrontation au réel à travers le Bauhaus, le constructivisme ou De Stijl, ou encore à travers le dadaïsme, le surréalisme, etc. Duchamp est présenté comme la figure anticipatrice de l’art conceptuel et des problématiques contemporaines de réflexions critiques sur le statut de l’art.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 22 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, contrôle continu, contrôle écrit des connaissances (cours). Production de notices d’œuvres d’artistes référents, de textes de synthèse des expérimentations (au choix), et de commentaires sur la production d’artistes, de designers et de théoriciens référents CRÉDITS : 3 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE OUVRAGES GÉNÉRAUx : Bernard Edina, Cabanne Pierre, Durand Jannic, Legrand Gérard, Histoire de l’art, du Moyen-Âge à nos jours, paris, larousse, 2010 / Gombrich Ernst Hans, Histoire de l’art, londres, phaidon, 2001 LA MODERNITÉ : Allard Sébastien, Des Cars Laurence (sous la direction de Loyrette Henri), L’art français : le XIXe siècle. 1819-1905, Paris, Flammarion, 2009 / Baudrillard jean, Le système des objets, Gallimard, Paris, 1978 / Bony Anne, Le design. Histoire, principaux courants, grandes figures, paris, larousse, 2004 / Castria Marchetti Francesca et Zuffi Stefano, La peinture moderne. Des impressionnistes aux avant-gardes, Gallimard, Paris, 1998 / De Mèredieu Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l’art moderne & contemporain, paris, larousse, 2008 / Guidot Raymond, Histoire du design de 1940 à nos jours, Vanves, Hazan, 2004 / Guidot Raymond, Histoire des objets. Chronique du design industriel, Vanves, Hazan,

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LA BIBLIOTHÈQUE la bibliothèque est la première ressource pour les études parallèlement aux enseignements. Elle offre des ouvrages et revues sur l’art, le design, l’architecture, etc., et sur l’ensemble des sciences humaines en lien avec l’art. Par la synergie entre le bibliothécaire et les enseignants, la bibliothèque tient un rôle central dans l’acquisition des connaissances et des méthodologies de recherche.

LES ATELIERS TECHNIQUES L‘école dispose d’ateliers liés à des techniques (gravure, sérigraphie, etc.) ou à des matériaux (bois, métal, terre). Ils sont intégrés aux parcours pédagogiques à travers les enseignements des pratiques, les apprentissages des techniques, mais aussi dans l’émergence et l’élaboration du projet artistique personnel.

LE PÔLE ÉDITION  atelier gravure / Atelier sérigraphie / Atelier reliure / Atelier édition contemporaine / Atelier prise de vue et photographie / Atelier numérique

LES ATELIERS MATÉRIAUx  atelier fer / Atelier terre-céramique / Atelier menuiserie 

CRÉDITS : 2 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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t2013 / Loewy Raymond, La laideur se vend mal, Paris, Gallimard, 1990 / Hamon Françoise et Minnaert Jean-Baptiste (sous la direction de Dagen Philippe), Époque contemporaine XIXe-XXIe siècles, Paris, Flammarion, 2011 / Goldberg RoseLee, La performance, du futurisme à nos jours, Paris, Thames and Hudson, 2001 / Kandinsky Wassily, Du Spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Paris, Gallimard, 1988 / Krauss Rosalind, L’originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes, paris, Macula, 2007 / Malevitch Kasimir, Écrits (1916-1928), ivrea, 1986 / Midal Alexandra, Design, introduction à l’histoire d’une discipline, Paris, Pocket, 2009 / Vallier Dora, L’art abstrait, paris, pluriel, 2012 REVUES : Art Press / Beaux-Arts magazine / Connaissance des Arts / mouvement / Intramuros / magazine d’art (web revue)

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i g n LABORATOIRE DÉBAT ET ÉCRITURE, par patrICK

SIRoT, ASSISTÉ DE CÉDRIC LERIBLE.Pratique de l’écrit – Cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS nommer précisément les éléments constitutifs de son travail pour mieux identifier et définir les enjeux de sa problématique naissante, la situer dans le champ de l’art contemporain, vérifier sa pertinence et la soumettre au débat.

CONTENUS espace idéal d’un va et vient entre réflexion théorique et activité plastique, le laboratoire expérimental offre l’occasion de vérifier ses capacités de réflexion (rationnelle comme spéculative). Seul ou collectivement, l’étudiant appréhende différentes formes d’oralité (prise de parole, dialogue, débat, interview) et d’écriture (de la description à la fiction, du lexique à la notice, de l’échange épistolaire à la biographie fictive). Il conserve les traces de ce processus de verbalisation favorable à l’émergence d’une réflexion autonome. Le langage s’associe aux pratiques plastiques pour en accompagner les exigences d’analyse et d’ouverture au monde dans un souci constant de mise en relation avec l’histoire de l‘art et l’histoire de l’art contemporain. Un contact permanent avec la bibliothèque permet à l’étudiant d’argumenter son propos par le choix de référents appropriés.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 36 heures ÉVALUATION : restitution écrite des expériences pour vérifier la qualité de la réflexion CRÉDITS : 2 (avec Libres échanges/Valérie michel-Fauré et Florence morali) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Barthes Roland, Le Bruissement de la langue. Essais critiques IV, paris, seuil, 1993 / Barthes Roland, Le Degré zéro de l'écriture, suivi de Nouveaux essais critiques, paris, seuil, 1972 / Beckett Samuel, Le Dépeupleur, Paris, Les Éditions de minuit, 1970 / Melville Herman, Bartelby le scribe, paris, Gallimard, 1996 / Gogol Nicolas, Nouvelles de Pétersbourg, Paris, Gallimard, 1998

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BIOLOGIE DE LA PERCEPTION, PAR HENDRIk STURm. Arts et sciences : cours magistraux

OBjECTIFS s’initier à l’anatomie, la physiologie et la psychologie de la vision, de l’audition et du sens du toucher.

CONTENUS Dans la formation artistique, « l’approche scientifique » vise traditionnellement trois champs de connaissance : la morphologie et l’anatomie de l’homme et des animaux ; la base physico-chimique de la peinture ; la perspective et autres techniques de la représentation de l’espace. Le corps humain ayant perdu son rôle prédominant de motif de l’art, ne nécessite plus, au-delà des cours de dessin avec modèle vivant, un enseignement spécifique. En revanche, l’homme sensoriel, en tant que producteur et récepteur d’œuvres d’art, mérite toujours l’étude scientifique.

PRÉREqUIS : connaissances générales de l'histoire de l'art et curiosité pour les sciences CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 4 heures ÉVALUATION : écrit CRÉDITS : 2 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Gregory Richard Langton, L’œil et le cerveau. La psychologie de la vision, Paris, Hachette, 1966 / Hubel David H., L’œil, le cerveau et la vision. Les étapes cérébrales du traitement visuel, paris, pour la science, paris, 1994 / Shepard Roger N., L’œil qui pense. Visions, illusions, perceptions, Les éditions du seuil, paris, 1992 / Arnheim Rudolf, Art and visual perception: a psychology of the creative eye, Berkeley, University of California Press, 1965 / Gombrich Ernst Hans, Art and illusion. A study in the psychology of pictorial representation, princeton, Princeton University Press, 1992.

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i g nLIBRES ÉCHANGES, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ ET

FLoRENCE moRALI. Cours magistraux et débats

CONTENUS Ce cycle d’échanges, initié depuis deux ans, vise à ne pas subjectiver le regard des étudiants sur la création contemporaine par le prisme d’un seul point de vue mais plutôt à l’objectiver à travers une démarche ouverte et transdisciplinaire. La construction de ces Libres Échanges s’appuie sur les regards croisés de l’histoire de l‘art, la sociologie, l’anthropologie des objets culturels et l’ouverture au spectacle vivant. Deux heures de cours magistraux dressent le cadre du sujet abordé, différent à chaque séance, en prise avec l’actualité de l’art et du design. Lectures, visites d’expositions et découvertes de spectacles viennent compléter le programme. les débats permettent ensuite aux étudiants d’expérimenter et de développer une réflexion personnelle et collective, dynamique et critique, sur la création contemporaine. La réactualisation des idées et des concepts est opérée par une confrontation des points de vues, un déplacement voire un décalage des problématiques d’un champ de l’art, de la connaissance, à un autre ; pour exemple, des arts visuels vers les arts vivants, ou encore du domaine des sciences humaines vers le monde de l’art et du design. Cette démarche transversale vise à identifier les différences et porosités possibles entre les questionnements et processus des différentes disciplines. Cette attitude d’ouverture et d’investigation permet d’instaurer chez les étudiants un positionnement pertinent en prise avec le réel, s’appropriant l’actuel. À l’issue des séances de Libres Échanges, ils ébauchent des constellations qui participeront à leurs dispositifs d’argumentation ainsi qu’à la construction progressive de leur démarche.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 30 heures ÉVALUATION : assiduité, participation aux échanges, travaux individuels et collectifs CRÉDITS : 2 (avec Laboratoire débat et écriture/ Patrick Sirot et Cédric Lerible) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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LA RECHERCHE EN ART - 1ER CYCLE, INITIATION, PAR IAN SImmS, CÉDRIC VINCENT ET FRANCk RENUCCI (UNIVERSITÉ DE ToULoN).

Dans le cadre de la mise en place du DNA, la sensibilisation et l’initiation à la recherche ont été repensées. Depuis plusieurs années, une initiation à la recherche est organisée dès la 3e année, au cours des semestres 5 et 6, par la participation des étudiants aux Ateliers Recherche Création, ARC, originellement destinés aux étudiants du 2e cycle. L’objectif de cette initiation est de faire émerger chez l’étudiant une autonomie méthodologique. À partir de 2016-2017, se met en place dès la 2e année une sensibilisation à la recherche par l’organisation de trois conférences rencontres de deux enseignants de l‘école, Ian Simms, docteur en art et coordinateur de la recherche au sein de l’école, Cédric Vincent, docteur en anthropologie et membre du laboratoire Anthropologie de l’écriture (EHESS/CNRS), et de Franck Renucci, chercheur au laboratoire I3m et co-responsable du laboratoire Creamed, Université de Toulon, et chercheur en délégation à l’Institut des Sciences de la Communication (CNRS). Ces conférences ont pour objectif de sensibiliser les étudiants à la recherche par une présentation des différentes approches de la recherche en art et par des échanges avec les chercheurs.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 4 heures

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tANGLAIS, PAR VÉRoNIqUE GALIAN. Cours magistraux et cours de conversation

OBjECTIFS consolider les acquis des semestres 1 et 2 ; développer l’ensemble des compétences langagières (orales et écrites) ; niveau ciblé : B2/C1 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).

CONTENUSla méthodologie, indispensable à l’assimilation des notions abordées et à la prise d’autonomie, est au cœur de l’enseignement de l’anglais. Les particularités du discours oral et les différents modes de communication sont détaillés. Le cours s’intéresse également à des thèmes en relation avec le travail artistique développé en atelier par les étudiants. Les technologies de l’information et de la communication sont utilisées dans le cadre des activités en autonomie dirigée.

PRÉ-REqUIS : anglais niveau bac (B1/B2 du CERCL)CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 22 heures ÉVALUATION : contrôle continu et présentation orale (présentation d‘une production artistique personnelle ou d’un artiste contemporain anglo-saxon) CRÉDITS : 1 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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CAHIER DE DESSEIN : DESSINS AU QUOTIDIEN, PAR mICHEL mASSI, ALAIN PoNTARELLI, PATRICk SIRoT ET SoLANGE TRIGER. Module : atelier

OBjECTIFS développer son autonomie, sa capacité d'observation et d'analyse et la confiance en soi ; apprendre à chercher les informations, à les trier et à les transcrire ; pratiquer l'histoire de l'art par le biais du dessin ; s'exercer à une discipline avec application ; par une gymnastique quotidienne, renforcer sa maîtrise du médium dessin.

CONTENUS le module vise à réintroduire le dessin comme matière à penser : le dessin a pour vocation de développer des images mentales et de susciter l'invention d'un projet. Il est une écriture qui s'acquière avec persévérance, c’est pourquoi, durant toute l'année scolaire, chez soi et de façon continue, l'étudiant produit un livret de dessins dans lequel il commente graphiquement et à l’aide de légendes les étapes importantes de l'histoire des arts en photographie, sculpture, peinture et même en dessin (« Copier c'est déjà créer » affirmait marcel Duchamp). Pour guider l’étudiant, une liste d'artistes est fournie par les enseignants. Les compilations de dessins les plus intéressantes font l'objet d'une reliure.

PRÉREQUIS : motivation, volonté de bien faire, sens du devoir accompli CHARGE HORAIRE : 1 heure tous les soirs ÉVALUATION : contrôle continu et évaluation collégiale CRÉDITS : 4 – Bilan

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Collectif, Le dessin, pourquoi ?, colloque (1990), marseille, École supérieure des beaux-arts de marseille-Luminy, 1991 /Leymarie Jean, Monnier Geneviève, Rose Bernice, Histoire d'un art : le dessin, Genève, Albert Skira, 1979 / Moran Robert, Le Dessin. Art des origines, Paris, Fleurus, 1993 / Beguin André, Dictionnaire technique du dessin, vander, 1997

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tESPACE ExPÉRIMENTAL, PAR FERNANDo GALVEz, mICHEL mASSI, ALAIN PoNTARELLI, JULIEN RAYNAUD, PASCAL SImoNET, PATRICk SIRoT, HENDRIk STURm, CÉDRIC TEISSEIRE ET SoLANGE TRIGER. Module : ateliers et entretiens individuels

OBjECTIFS finaliser les recherches plastiques ébauchées précédemment ; porter un regard critique sur ses réalisations dans une perspective de développement de ses recherches personnelles ; penser (douter) et agir pour affirmer un parti pris et, à terme, se révéler comme auteur.

CONTENUS Fort de l'expérience des précédents modules, l'étudiant articule et s'approprie les diverses expérimentations qu’il prolonge en atelier de façon autonome pour s’engager sur la voie d’une finalisation. Parallèlement, un travail d'écriture le prépare de façon concrète aux exigences du mémoire du semestre 8. le module permet à l'étudiant d'affirmer un parti pris plastique grâce à : la mise en page et la mise en espace systématiques des travaux qui favorisent le discernement et le recul critique ; la multiplication des sources de savoir et leur mise en relation qui contribuent à l’édification d’un socle de connaissances et au développement d’un regard critique : séances en bibliothèque, présentation de travaux de créateurs, visites d'expositions, discussions, etc., et aussi réalisation de cahiers de recherches, de prises de notes et d’expérimentations ; l’entretien pédagogique individuel qui guide et accompagne l'étudiant dans la mise en forme et en perspective de son travail et nourrit sa problématique de recherche (choix plastiques, référents, inscription au sein d’enjeux contemporains) ; la participation à la dynamique de groupe qui favorise l’émulation entre les élèves. Les camarades sont des interlocuteurs privilégiés. Par ailleurs, se situer dans une classe est un moyen d'évaluer son niveau et de se fixer des objectifs.

PRÉREQUIS : avoir précisé ses centres d'intérêts, savoir instaurer un dialogue avec le corps enseignant et savoir prendre position, élaborer une méthodologie de travail CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 48 heures ÉVALUATION : collégiale (bilan) CRÉDITS : 2 - Recherches et expérimentations

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Barthes Roland, Le système de la mode, paris, seuil, 1967 / Cauquelin Anne, Court traité du fragment. Usages de l’œuvre d’art (L’invention philosophique), Paris, Aubier, 1986 / Debord Guy, La société du spectacle, Paris, Gallimard, 1996 / De Mèredieu Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l'art moderne & contemporain, paris, larousse, 2008

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LA MÉDIATHÈQUE SPECIALISÉE DE L’ésadtpm. Nourrir ses écrits, fabriquer ses ressources iconographiques, PAR CÉDRIC LERIBLE. Atelier collaboratif

OBjECTIFS acquérir une dynamique de réseau ordonnée entre ressources imprimées et ressources électroniques, en français et langue étrangère.

CONTENUS L’atelier permet d’utiliser plus efficacement les livres, articles de revues et sites ressources sur internet dans le cadre de ses études. Concernant le livre, les étudiants se familiarisent avec les méthodologies de la prise de notes et les systèmes de notation webographiques pour archiver ces notes et les utiliser dans des dossiers de cours ou des portfolios de travaux personnels. Concernant Internet, les étudiants apprennent les références de sites-portails de bases de données en art contemporain et de sites de bases de données d’images. Ils s’initient également à la recherche de textes libres de droits. L’atelier propose aux étudiants de réaliser des recherches et d’en présenter les chemins.

PRÉREQUIS : maîtrise des systèmes de classification des bibliothèques, des contenus d’ouvrages et revues-types d’un fonds spécialisé en art et maîtrise des outils de recherche dans les bases de données en ligne (catalogues) CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 12 heures ÉVALUATION : contribution active à l’atelier

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2E ANNÉE ARTSEMESTRE 4

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Gonthier, 1982 / Maza Monique, Les installations vidéo, « œuvres d’art », paris, L’Harmattan, 1998 / Michel Régis, L'œil écran ou la nouvelle image. 100 vidéos pour repenser le monde, Luxembourg, Casino Luxembourg-Forum d’art contemporain, 2007 / Niney François, Le documentaire et ses faux-semblants, Paris, klincksieck, 2009 / Noguez Dominique, Éloge du cinéma expérimental, Paris-Expérimental, 2001 / Parfait Françoise, Vidéo : un art contemporain, Paris, Les éditions du Regard, 2001 / Rancière Jacques, Le spectateur émancipé, Paris, La fabrique, 2008 / Roman Mathilde, On Stage : la dimension scénique de l'image vidéo, Blou, Le Gac Press, 2012 / Rush Michael, L’art vidéo, Londres, Thames & Hudson, 2003 REVUE : Trafic, éditions P.o.L SITOGRAPHIE : www.eai.org, www.lightcone.org / www.mediaartnet.org / www.newmedia-art.org / www.pointligneplan.com / www.ubu.com / www.vdb.org

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tLE PÊLE-MÊLE DES SPHÈRES EFFONDRÉES, par SERGE LE SqUER, ASSISTÉ DE JEAN-BAPTISTE WARLUzEL. Vidéo, cinéma. Module : cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS poursuivre l’apprentissage débuté en 1re année concernant le vocabulaire vidéo et la prise de conscience des enjeux de la vidéo dans le champ de l’art ; développer son autonomie : pouvoir imaginer une relation personnelle au monde avec l’apprentissage du montage comme structure narrative.

CONTENUS « Les combinaisons du montage multiforme ne contiennent pas de totalité achevée, de valeurs éternelles hypocritement adorées, mais des ruines interrompues sous une figure nouvelle, le pêle-mêle des sphères effondrées » : à partir de la réflexion de Youssef Ishaghpour sur la partie et le tout, les étudiants expérimentent les différents aspects du montage et de la narration vidéo. Le module débute par une présentation de notions liées au montage : les raccords, le montage parallèle, l’effet koulechov, le montage contrapuntique, le « réenchaînement » de Gilles Deleuze, la distanciation de Bertolt Brecht. Il propose également une initiation à la plateforme numérique (Adobe Première, After Effects et Final Cut Pro). Chaque étudiant rédige une note préparatoire avant de partir en prise de vues et d'engager l'étape du montage. La mise en forme du travail sur la plateforme numérique se poursuit par une expérimentation de l’exposition comme espace de montage.

PRÉREqUIS : pratique de la prise de vues vidéo et connaissance de l’histoire du cinéma dans l’art moderne CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 120 heures ÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 4 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Bellour Raymond, la querelle des dispositifs. Cinéma-installations, expositions, paris, p.o.l., 2012 / Brenez Nicole (sous la direction de Dagrada Elena), Montage intertextuel et formes contemporaines du remploi dans le cinéma expérimental, montréal, Cinémas (revue), volume 13, n° 1-2, 2002 / Buchloh Heinz-Dieter Benjamin, Essais historiques II : art contemporain, Villeurbanne, Art Edition, 1992 / Chion Michel, Un art sonore, le cinéma. Histoire, esthétique, poétique, paris, Cahiers du cinéma, 2003 / Collectif (sous la direction de Bayle Laurent), Espaces, paris, Ircam/Centre pompidou, 1994 / Deleuze Gilles, L’image-mouvement. Cinéma 1 (1983), Les éditions de minuit, 1996 / Deleuze Gilles, L’image-temps. Cinéma 2, Paris, Les éditions de minuit, 1994 / De Oliveira Nicolas, Oxley Nicola et Petry Michael, Installations I. L’art en situation (1997), et Installations II. L’empire des sens, Londres, Thames & Hudson, 2004 / Dufour Sophie-Isabelle, L'image vidéo d'Ovide à Bill Viola, Paris, Archibooks, 2008 / Douroux xavier, Gautherot Franck et Troncy Éric, Compilation. Le consortium : une expérience de l'exposition, Dijon, les presses du réel, 1998 / Ishaghpour Youssef, D’une image à l’autre. La nouvelle modernité du cinéma. La représentation dans le cinéma aujourd’hui, Paris, Denoël-

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MISE EN ESPACE, VERBALISATION, PAR FERNANDo GALVEz, mICHEL mASSI, VALÉRIE mICHEL-FAURÉ, ALAIN PoNTARELLI, PATRICk SIRoT ET SoLANGE TRIGER.

OBjECTIFS « s’aguerrir » pour croire en son travail et le défendre ; savoir convaincre par un raisonnement et un argumentaire construits et l’emploi d’un langage adapté et maîtrisé.

CONTENUS Durant deux journées qui constituent un temps fort en amont des Show off du 2e cycle, les étudiants installent une pièce ou un ensemble de pièces de leur production au sein d’un espace neutre. Chaque étudiant dispose de vingt minutes pour présenter son travail devant les enseignants et un auditoire d’étudiants (s’il le souhaite). Son raisonnement est convaincant, son argumentaire construit et son langage adapté, maîtrisé. L’étudiant trouve des ressources dans les cours d’histoire de l’art, il puise dans les codes et concepts artistiques et se nourrit des visites d’expositions, des stages et des débats avec ses coreligionnaires. Il repère les liens divers et ténus entre sa production et les courants artistiques étudiés. Il arrive à un moment du cursus où il doit préciser sa démarche. Il est important qu’il se prépare à donner à voir une production en cours et qu’il s’expose en tant qu’individu autonome. Il doit faire face, assumer et défendre ses choix pour que ses productions soient comprises et perçues de la manière la plus juste.

PRÉREQUIS : appréhender la mise en espace d’un travail plastique / savoir prendre du recul / début d’un énoncé clair sur sa production CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 16 heuresCRÉDITS : 4 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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tDESSIN TOUT TERRAIN, RAPHAëLLE PAUPERT-BoRNE. Dessin et peinture - Cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS penser et pratiquer le dessin et la peinture par une approche de différents terrains ; pratiquer le dessin pris dans un processus (cheminement, exploration, rencontres) ; pratiquer le dessin sans hiérarchiser ses différents statuts (observation, étude, projet ou création).

CONTENUS le chemin fait l’œuvre. Il faudrait tracer un itinéraire collectif, puis un itinéraire personnel, les arpenter et les restituer selon un même processus : notes, constats, hypothèses et expériences. Les immeubles, les balcons, le café, la piscine, le cimetière et le musée seraient les terrains ad hoc pour éprouver une architecture, un point de vue, des individus et faire l’expérience de l’immersion dans un lieu et son environnement. Il faudrait alors dessiner comme un coureur de fond qui repousserait ses limites. Jouer. Laisser venir. Dessiner sans but (parce qu’on voit plus loin) ce qui est là. Durant l’atelier nomade, les étudiants accumulent des informations, notent, dessinent et enregistrent. Puis, à partir des éléments compilés, ils élaborent un travail : comment réinvestir l’expérience des lieux traversés ?

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 40 heures CRÉDITS : 4 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Davila Thierry, Marcher, créer, Paris, Les éditions du regard, 2002 / Stalker, L'utopie réaliste et l'architecture du mouvement, dans À travers les territoires actuels, Paris, Jean-michel Place, 2000 / Valéry Paul, Degas Danse Dessin, Paris, Gallimard, 1998

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PRATIQUES ÉDITORIALES, PAR CÉLINE CHAzALVIEL ET SÉBASTIEN RÉmY. Workshop

Céline Chazalviel est doctorante en sciences de l’art et en anthropologie de l’écriture (Université Aix-marseille/EHESS). Elle est chargée des éditions à la Villa Arson et contribue à des revues et des publications de centres d’art et d’écoles d’art. Elle exerce également une activité de commissaire d’exposition indépendante. Sébastien Rémy est né en 1983, vit et travaille à Paris. qu’elle prenne la forme d’installations, de conférences ou d’écrits, la pratique artistique de Sébastien Rémy se présente comme autant de manières d’envisager la transmission de savoir. Elle se développe à partir de phases de recherche et de collecte documentaire sur des sujets spécifiques (la figure du reclus domestique, les identités versatiles, l’abandon de l’art, etc.) et puise autant dans la littérature que l’histoire de l’art ou du cinéma. Dans ses projets récents, entremêlant sources factuelles et fictionnelles, Rémy crée des installations utilisées comme supports matériels pour narrer des histoires. Depuis 2015, il mène un projet sur les changements d'identité de l'artiste américaine lee lozano. Il a récemment exposé ou présenté des conférences à : La Galerie (2016-2017), Parc Saint Léger (2016, 2014), Pavillon Vendôme (2016), La Comédie de Caen (2016), mAC/VAL (2015, 2013), Residency Unlimited (2015), Théâtre de l’Usine (2015), Centre Pompidou (2014), Villa Arson (2014), Le BAL (2014), La Halle des bouchers (2014), Fondation d’entreprise Ricard (2013), La Villa du Parc (2013), La Tôlerie (2013).

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 28 heures

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i g nLA BIBLIOTHÈQUE

la bibliothèque est la première ressource pour les études parallèlement aux enseignements. Elle offre des ouvrages et revues sur l’art, le design, l’architecture, etc., et sur l’ensemble des sciences humaines en lien avec l’art. Par la synergie entre le bibliothécaire et les enseignants, la bibliothèque tient un rôle central dans l’acquisition des connaissances et des méthodologies de recherche.

LES ATELIERS TECHNIQUES L‘école dispose d’ateliers liés à des techniques (gravure, sérigraphie, etc.) ou à des matériaux (bois, métal, terre). Ils sont intégrés aux parcours pédagogiques à travers les enseignements des pratiques, les apprentissages des techniques, mais aussi dans l’émergence et l’élaboration du projet artistique personnel.

LE PÔLE ÉDITION  atelier gravure / Atelier sérigraphie / Atelier reliure / Atelier édition contemporaine / Atelier prise de vue et photographie / Atelier numérique

LES ATELIERS MATÉRIAUx  atelier fer / Atelier terre-céramique / Atelier menuiserie 

CRÉDITS : 2 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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LABORATOIRE DÉBAT ET ÉCRITURE, par patrICK SIRoT, ASSISTÉ DE CÉDRIC LERIBLE. Pratique de l’écrit – Cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS nommer précisément les éléments constitutifs de son travail pour mieux identifier et définir les enjeux de sa problématique naissante, la situer dans le champ de l’art contemporain, vérifier sa pertinence et la soumettre au débat.

CONTENUS espace idéal d’un va et vient entre réflexion théorique et activité plastique, le laboratoire expérimental offre l’occasion de vérifier ses capacités de réflexion (rationnelle comme spéculative). Seul ou collectivement, l’étudiant appréhende différentes formes d’oralité (prise de parole, dialogue, débat, interview) et d’écriture (de la description à la fiction, du lexique à la notice, de l’échange épistolaire à la biographie fictive). Il conserve les traces de ce processus de verbalisation favorable à l’émergence d’une réflexion autonome. le langage s’associe aux pratiques plastiques pour en accompagner les exigences d’analyse et d’ouverture au monde dans un souci constant de mise en relation avec l’histoire de l‘art et l’histoire de l’art contemporain. Un contact permanent avec la bibliothèque permet à l’étudiant d’argumenter son propos par le choix de référents appropriés.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 36 heures ÉVALUATION : restitution écrite des expériences pour vérifier la qualité de la réflexion CRÉDITS : 3 (avec Libres échanges/Valérie michel-Fauré et Florence morali) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Barthes Roland, Le Bruissement de la langue. Essais critiques IV, paris, seuil, 1993 / Barthes Roland, Le Degré zéro de l'écriture, suivi de Nouveaux essais critiques, paris, seuil, 1972 / Beckett Samuel, Le Dépeupleur, Paris, Les Éditions de minuit, 1970 / Melville Herman, Bartelby le scribe, paris, Gallimard, 1996 / Gogol Nicolas, Nouvelles de Pétersbourg, Paris, Gallimard, 1998

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tLE xxE SIÈCLE : 1945-1960, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ. Histoire et théorie des arts : cours magistraux et rendez-vous individuels

OBjECTIFS approfondir ses connaissances et développer une réflexion personnelle sur les codes et concepts artistiques à travers une approche transversale des problématiques rencontrées dans les arts plastiques, le design, l’architecture, la danse, la musique, la littérature, etc. ; enrichir et légitimer sa puissance de conception et d’imagination au fur et à mesure de la construction de son autonomie dans une pratique active et critique, en remontant le fil de l’histoire de l’art et du design modernes jusqu’à leur actualité contemporaine.

CONTENUS le programme s’intéresse à l’évolution des problématiques de l’art et du design après 1945 et aux mouvements qui en découlent : art brut, cobra, lettrisme, situationnisme, expressionnisme abstrait américain, art informel, land art, body art, installation, art video, art urbain, numérique, etc.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 20 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, contrôle continu, contrôle écrit des connaissances (cours). Production de notices d’œuvres d’artistes référents, de textes de synthèse des expérimentations (au choix), et de commentaires sur la production d’artistes, de designers et de théoriciens référents CRÉDITS : 3 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVEOUVRAGES GÉNÉRAUx : Bernard Edina, Cabanne Pierre, Durand Jannic, Legrand Gérard, Histoire de l’art, du Moyen-Âge à nos jours, paris, larousse, 2010 / Gombrich Ernst Hans, Histoire de l’art, londres, phaidon, 2001xxE SIÈCLE : Archer Michael, L’Art depuis 1960, Paris, Thames and Hudson, 2002 / Ardenne Paul, Art, l’âge contemporain. Une histoire des arts plastiques à la fin du XXe siècle, Paris, Les éditions du Regard, 1997 / Ardenne Paul, Art, le présent. La création plasticienne au tournant du XXIe siècle, Paris, Les éditions du Regard, 2009 / Barthes Roland, Mythologies, paris, seuil, 2014 / Baudrillard jean, Le système des objets, Paris, Gallimard, 1978 / Bon François, Autobiographie des objets, paris, seuil, 2012 / Bony Anne, Le design. Histoire, principaux courants, grandes figures, paris, larousse, 2004 / Cauquelin Anne, L’Art contemporain, paris, puf, 2011 / Collectif (sous la direction de Buci-Glucksmann Christine), L’art à l’époque du virtuel, paris, L’Harmattan, 2004 / Didi-Huberman Georges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Paris, Les Éditions de minuit, 1992 / Guidot Raymond, Histoire du design de 1940 à nos jours, Vanves, Hazan, 2004 / Guidot Raymond, Histoire des objets. Chronique du design industriel, Vanves, éditions Hazan, 2013 / Krauss Rosalind, L’originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes, paris, Macula, 2007 / Midal Alexandra, Design, introduction à l’histoire d’une discipline, Paris, Pocket, 2009 / Millet Catherine, L’Art Contemporain en France, Paris, Flammarion, 2005 / Parfait Françoise, Vidéo : un art contemporain, Paris, Les éditions du Regard, 2001 / Vial Stéphane, Court traité du design, paris, puf, 2015REVUES : Art Press / Beaux-Arts magazine / Connaissance des Arts / mouvement / Intramuros / magazine d’art (web revue)

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BIOLOGIE DE LA PERCEPTION, PAR HENDRIk STURm. Arts et sciences : cours magistraux

OBjECTIFS s’initier à l’anatomie, la physiologie et la psychologie de la vision, de l’audition et du sens du toucher.

CONTENUS Dans la formation artistique, « l’approche scientifique » vise traditionnellement trois champs de connaissance : la morphologie et l’anatomie de l’homme et des animaux ; la base physico-chimique de la peinture ; la perspective et autres techniques de la représentation de l’espace. Le corps humain ayant perdu son rôle prédominant de motif de l’art, ne nécessite plus, au-delà des cours de dessin avec modèle vivant, un enseignement spécifique. En revanche, l’homme sensoriel, en tant que producteur et récepteur d’œuvres d’art, mérite toujours l’étude scientifique.

PRÉREqUIS : connaissances générales de l'histoire de l'art et curiosité pour les sciences CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 6 heures ÉVALUATION : écrit

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Gregory Richard Langton, L’œil et le cerveau. La psychologie de la vision, Paris, Hachette, 1966 / Hubel David H., L’œil, le cerveau et la vision. Les étapes cérébrales du traitement visuel, paris, pour la science, paris, 1994 / Shepard Roger N., L’œil qui pense. Visions, illusions, perceptions, Les éditions du seuil, paris, 1992 / Arnheim Rudolf, Art and visual perception: a psychology of the creative eye, Berkeley, University of California Press, 1965 / Gombrich Ernst Hans, Art and illusion. A study in the psychology of pictorial representation, princeton, Princeton University Press, 1992.

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i g nLIBRES ÉCHANGES, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ ET

FLoRENCE moRALI. Cours magistraux et débats

CONTENUS Ce cycle d’échanges, initié depuis deux ans, vise à ne pas subjectiver le regard des étudiants sur la création contemporaine par le prisme d’un seul point de vue mais plutôt à l’objectiver à travers une démarche ouverte et transdisciplinaire. La construction de ces Libres Échanges s’appuie sur les regards croisés de l’histoire de l‘art, la sociologie, l’anthropologie des objets culturels et l’ouverture au spectacle vivant. Deux heures de cours magistraux dressent le cadre du sujet abordé, différent à chaque séance, en prise avec l’actualité de l’art et du design. Lectures, visites d’expositions et découvertes de spectacles viennent compléter le programme. les débats permettent ensuite aux étudiants d’expérimenter et de développer une réflexion personnelle et collective, dynamique et critique, sur la création contemporaine. La réactualisation des idées et des concepts est opérée par une confrontation des points de vues, un déplacement voire un décalage des problématiques d’un champ de l’art, de la connaissance, à un autre ; pour exemple, des arts visuels vers les arts vivants, ou encore du domaine des sciences humaines vers le monde de l’art et du design. Cette démarche transversale vise à identifier les différences et porosités possibles entre les questionnements et processus des différentes disciplines. Cette attitude d’ouverture et d’investigation permet d’instaurer chez les étudiants un positionnement pertinent en prise avec le réel, s’appropriant l’actuel. À l’issue des séances de Libres Échanges, ils ébauchent des constellations qui participeront à leurs dispositifs d’argumentation ainsi qu’à la construction progressive de leur démarche.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 30 heures ÉVALUATION : assiduité, participation aux échanges, travaux individuels et collectifs CRÉDITS : 3 (avec Laboratoire débat et écriture/ Patrick Sirot et Cédric Lerible) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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LA RECHERCHE EN ART - 1ER CYCLE, INITIATION, PAR IAN SImmS, CÉDRIC VINCENT ET FRANCk RENUCCI (UNIVERSITÉ DE ToULoN).

Dans le cadre de la mise en place du DNA, la sensibilisation et l’initiation à la recherche ont été repensées. Depuis plusieurs années, une initiation à la recherche est organisée dès la 3e année, au cours des semestres 5 et 6, par la participation des étudiants aux Ateliers Recherche Création, ARC, originellement destinés aux étudiants du 2e cycle. L’objectif de cette initiation est de faire émerger chez l’étudiant une autonomie méthodologique.

À partir de 2016-2017, se met en place dès la 2e année une sensibilisation à la recherche par l’organisation de trois conférences rencontres de deux enseignants de l‘école, Ian Simms, docteur en art et coordinateur de la recherche au sein de l’école, Cédric Vincent, docteur en anthropologie et membre du laboratoire Anthropologie de l’écriture (EHESS/CNRS), et de Franck Renucci, chercheur au laboratoire I3m et co-responsable du laboratoire Creamed, Université de Toulon, et chercheur en délégation à l’Institut des Sciences de la Communication (CNRS). Ces conférences ont pour objectif de sensibiliser les étudiants à la recherche par une présentation des différentes approches de la recherche en art et par des échanges avec les chercheurs.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 4 heures CRÉDITS : 1 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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tANGLAIS, PAR VÉRoNIqUE GALIAN. Cours magistraux et entretiens individuels

OBjECTIFS mettre en œuvre les compétences langagières acquises ; acquérir de nouvelles compétences pour perfectionner l’écrit et l’oral ; s’emparer des outils du langage analytique (écrit et oral) ; niveau ciblé : C1 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).

CONTENUS les activités proposées visent à développer l’autonomie des étudiants par la prise de parole : jeux de rôles, mises en situation, projections de documents suivies de débats (argumentaires structurés), presentation des travaux personnels ou des travaux d’artistes contemporains anglo-saxons. L’oral est l’occasion de s’attarder sur la prononciation (accent tonique).

PRÉ-REqUIS : compétences visées les précédents semestres d’enseignement acquises (niveau B2/C1 du CERCL)CHARGE HORAIRE : 20 heures ÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 1 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE : Collective work, McGraw-Hill Education. Conversational American English. The Illustrated Guide to Everyday Expressions of American English, mcGraw-Hill, 2010 / Hart Carl W., The Ultimate Phrasal Verb Book, New York, Barron's, 2009

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CAHIER DE DESSEIN : DESSINS AU QUOTIDIEN, PAR mICHEL mASSI, VALÉRIE mICHEL-FAURÉ, ALAIN PoNTARELLI, PATRICk SIRoT ET SoLANGE TRIGER. Module : atelier

OBjECTIFS développer son autonomie, sa capacité d'observation et d'analyse et la confiance en soi ; apprendre à chercher les informations, à les trier et à les transcrire ; pratiquer l'histoire de l'art par le biais du dessin ; s'exercer à une discipline avec application ; par une gymnastique quotidienne, renforcer sa maîtrise du médium dessin.

CONTENUS le module vise à réintroduire le dessin comme matière à penser : le dessin a pour vocation de développer des images mentales et de susciter l'invention d'un projet. Il est une écriture qui s'acquière avec persévérance, c’est pourquoi, durant toute l'année scolaire, chez soi et de façon continue, l'étudiant produit un livret de dessins dans lequel il commente graphiquement et à l’aide de légendes les étapes importantes de l'histoire des arts en photographie, sculpture, peinture et même en dessin (« Copier c'est déjà créer » affirmait marcel Duchamp). Pour guider l’étudiant, une liste d'artistes est fournie par les enseignants. Les compilations de dessins les plus intéressantes font l'objet d'une reliure.

PRÉREQUIS : motivation, volonté de bien faire, sens du devoir accompli CHARGE HORAIRE : 1 heure tous les soirs ÉVALUATION : contrôle continu et évaluation collégiale CRÉDITS : 4 – Bilan

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Collectif, Le dessin, pourquoi ?, colloque (1990), marseille, École supérieure des beaux-arts de marseille-Luminy, 1991 /Leymarie Jean, Monnier Geneviève, Rose Bernice, Histoire d'un art : le dessin, Genève, Albert Skira, 1979 / Moran Robert, Le Dessin. Art des origines, paris, Fleurus, 1993 / Beguin André, Dictionnaire technique du dessin, vander, 1997

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tESPACE ExPÉRIMENTAL, PAR FERNANDo GALVEz, mICHEL mASSI, VALÉRIE mICHEL-FAURÉ, ALAIN PoNTARELLI, JULIEN RAYNAUD, PASCAL SImoNET, PATRICk SIRoT, HENDRIk STURm ET SoLANGE TRIGER. Module : ateliers et entretiens individuels

OBjECTIFS finaliser les recherches plastiques ébauchées précédemment ; porter un regard critique sur ses réalisations dans une perspective de développement de ses recherches personnelles ; penser (douter) et agir pour affirmer un parti pris et, à terme, se révéler comme auteur.

CONTENUS Fort de l'expérience des précédents modules, l'étudiant articule et s'approprie les diverses expérimentations qu’il prolonge en atelier de façon autonome pour s’engager sur la voie d’une finalisation. Parallèlement, un travail d'écriture le prépare de façon concrète aux exigences du mémoire du semestre 8. le module permet à l'étudiant d'affirmer un parti pris plastique grâce à : la mise en page et la mise en espace systématiques des travaux qui favorisent le discernement et le recul critique ; la multiplication des sources de savoir et leur mise en relation qui contribuent à l’édification d’un socle de connaissances et au développement d’un regard critique : séances en bibliothèque, présentation de travaux de créateurs, visites d'expositions, discussions, etc., et aussi réalisation de cahiers de recherches, de prises de notes et d’expérimentations ; l’entretien pédagogique individuel qui guide et accompagne l'étudiant dans la mise en forme et en perspective de son travail et nourrit sa problématique de recherche (choix plastiques, référents, inscription au sein d’enjeux contemporains) ; la participation à la dynamique de groupe qui favorise l’émulation entre les élèves. Les camarades sont des interlocuteurs privilégiés. Par ailleurs, se situer dans une classe est un moyen d'évaluer son niveau et de se fixer des objectifs.

PRÉREQUIS : avoir précisé ses centres d'intérêts, savoir instaurer un dialogue avec le corps enseignant et savoir prendre position, élaborer une méthodologie de travail CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 64 heures ÉVALUATION : collégiale (bilan) CRÉDITS : 4 - Recherches et expérimentations

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Barthes Roland, Le système de la mode, paris, seuil, 1967 / Cauquelin Anne, Court traité du fragment. Usages de l’œuvre d’art (L’invention philosophique), Paris, Aubier, 1986 / Debord Guy, La société du spectacle, Paris, Gallimard, 1996 / De Mèredieu Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l'art moderne & contemporain, paris, larousse, 2008

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DOCUMENTA, KASSEL ET SKULPTUR PROjEKTE, MÜNSTER, PAR HENDRIk STURm. Voyage d’étude

OBjECTIFS découvrir deux événements importants de la scène artistique internationale ; prendre la mesure de l’état des recherches des artistes contemporains et des orientations prises ; voir des œuvres (sculpture, peinture, dessin, vidéo, installation, etc.) dans un contexte d’exposition ; approfondir ses connaissances en histoire de l’art.

CONTENUS en préparation du voyage (12 -17 juin), les étudiants étudient un ensemble d’œuvres qui ont fait date dans l’histoire des deux manifestations ainsi que des œuvres des artistes exposés en 2017. documenta (10 juin-17 sept.) : créée en 1955, elle a lieu tous les cinq ans et dure 100 jours. En 2017, elle ouvre sa 14e édition. Avec la biennale de Venise, elle est la manifestation internationale d’art contemporain la plus importante. Skulptur Projekte Münster se déroule tous les 10 ans depuis 1977 et se consacre spécifiquement à la sculpture dans l’espace publique. Ses quatre éditions ont laissé des traces dans la ville de münster en la transformant en « musée de la sculpture dans l’espace urbain ».

ÉVALUATION : note de synthèse sur l’œuvre d'un artiste exposé à kassel ou à münster

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PAUSE. Méthodologie de projet : analyse d’un espace et cahier des charges, PAR SYLVIA BoNAL ET CLAUDE mARRo. Design. Module : cours magistraux et ateliers

OBJECTIFS  se confronter au réel, développer sa curiosité et son sens de l’observation (contexte, fonction, forme et usage) ; disposer de connaissances, méthodes et moyens d’expression pour analyser de manière pertinente un contexte donné ; se familiariser avec le travail de terrain, apprendre à repérer, analyser et retranscrire des données ; se confronter à une démarche de conception ; découvrir, analyser et appliquer un cahier des charges ; expérimenter (croquis de conception, maquette de principe, échantillonnage) pour élaborer et proposer des scénarios d’intervention.

CONTENUS De quelle façon envisager la pause dans un environnement de travail ? Comment concevoir un espace de détente, d’échanges, de repos, voire de sieste, adapté aux besoins de chacun ? Situé à l’intérieur ou à l’extérieur de l’école, un espace propice au bien-être que nous appellerons « salon » doit faire signe et s’imposer comme un véritable objet d’accueil et de convivialité. Son fonctionnement est participatif et adapté aux saisonnalités. pour répondre à la « commande », l’étudiant se familiarise avec la méthodologie de projet, de l’analyse à la proposition : cahier des charges (définition, application et complément), observation et analyse d’un espace, puis restitution des données. Le projet se déroule en deux étapes : phase 1 - Analyse, repérage et 1res pistes d’intervention, phase 2 - Conception et développement du projet.

PRÉ-REqUIS : savoir prendre des notes et réaliser des croquis d’observation ; maîtriser la représentation codifiée et le relevé de couleurs CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 48 heures ÉVALUATION : contrôle continu. Phase 1 : 1re évaluation / Phase 2 : évaluation finale CRÉDITS : 4 (avec Espace habité/Sylvia Bonal et Claude marro) - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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nESPACE HABITÉ. Méthodologie de projet : de l’observation à la proposition, par sylvIa Bonal et CLAUDE mARRo. Design. Module : cours magistraux et ateliers

OBJECTIFS  disposer de connaissances, méthodes et moyens d’expression pour analyser de manière pertinente un espace donné ; se confronter au réel et se familiariser avec le travail de terrain ; développer sa curiosité et son sens de l’observation (contexte, forme, fonction et usage) ; apprendre à repérer, analyser et retranscrire des données ; porter un regard critique ; adopter une problématique et esquisser une proposition d’intervention ; découvrir le travail d’équipe : organisation, répartition et gestion des différentes étapes de travail.

CONTENUS le module s’articule à la fois autour d’approches théoriques et pratiques. Il permet à l’étudiant de sortir de son cadre d’études en se confrontant au réel et vise à développer sa curiosité et son sens de l’observation. Un espace est proposé pour étude et intervention. Par le travail de relevé, d’inventaire, de classement et d’enquête, l’étudiant apprend à repérer et à saisir des données spatiales et sociales. Il sélectionne, hiérarchise, organise et communique sous une forme originale les données compilées. Il s’initie aux bases de la communication : le choix d’un support, la représentation codifiée, le rapport d’échelle, la relation texte/image, etc. Après analyse de l’espace et du contexte dans lequel il s’inscrit, des données prélevées et des enjeux soulevés, l’étudiant produit un scénario d’intervention in situ. Le projet se déroule en deux temps : 1re semaine - Repérage et observation d’un espace donné ; 2de semaine - De l’analyse au scénario d’intervention. 

PRÉREQUIS : savoir prendre des notes et réaliser des croquis d’observation ; maîtriser la représentation codifiée CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 48 heures ÉVALUATION : contrôle continu. 1re semaine : évaluation de l’ensemble des documents / 2de semaine : accrochage hiérarchisé de l’ensemble des recherches pour présentation orale en temps limité. Évaluation avec séance de compte-rendu critique  CRÉDITS : 4 (avec Pause/Sylvia Bonal et Claude marro) - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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AGRICULTURE ET DESIGN, PAR ANToINE BoUDIN ET oLIVIER mILLAGoU. Design : ateliers et workshop

OBjECTIFS établir une relation entre nature et design et découvrir le principe du « Cradle to Cradle » (créer et recycler à l’infini, « du berceau au berceau ») et de son application.

CONTENUS L’ésadtpm dispose d’un lieu de travail exceptionnel, le château Saint-Pierre, situé dans une ancienne oliveraie sur la colline de la villa Noailles, à Hyères.L’atelier propose de plonger les étudiants dans une prise de conscience du rapport entre nature et culture en partant de l’arbre pour arriver à l’objet. Attentifs au rythme des saisons, les étudiants attendent le moment propice pour récolter les olives du château, les amener au moulin et les presser pour en extraire l’huile. En parallèle de la récolte, ils dessinent des bouteilles et contenants pour stocker le liquide. Après sélection des projets les plus pertinents, quelques étudiants réalisent leurs objets en verre soufflé lors d’un workshop en partenariat avec le Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques (CIRVA). Les productions sont présentées à l’occasion des festivals D Day’s (Paris) et Design Parade (Hyères).

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 80 heures ÉVALUATION : restitution à l’issue de l’atelier. Présentation orale s’appuyant sur des supports aux formes variées (planche explicative, prototype, maquette) CRÉDITS : 4 (avec Plage propre + D’Days + Design Parade/Antoine Boudin et olivier millagou) - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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nPLAGE PROPRE, PAR ANToINE BoUDIN ET oLIVIER mILLAGoU. Design - Ateliers

OBjECTIFS prendre conscience de l’écosystème marin ; savoir revaloriser des déchets prélevés in situ (plages) ; approfondir sa connaissance des outils techniques.

CONTENUS la méditerranée est la mer la plus polluée au monde. Le littoral varois subit quotidiennement cette pollution et ses plages sont victimes de l’assaut d’innombrables déchets. L’état « naturel » (sans intervention de l’homme) d’une plage est proche de celui d’une décharge. Dans un 1er temps, l’atelier invite les étudiants au nettoyage de plages qui, au delà de l’acte citoyen, permet de constituer une matériauthèque et un stock de matière réutilisable dans le but de créer un objet fonctionnel. Dans un 2e temps, après analyse du stock constitué (étude simple de résistance des matériaux), les étudiants produisent un (ou plusieurs) petit(s) objet(s) à caractère maritime.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 80 heures ÉVALUATION : restitution à l’issue de l’atelier. Présentation orale s’appuyant sur des supports aux formes variées (planche explicative, prototype, maquette) CRÉDITS : 4 (avec Agriculture et design + D’Days + Design Parade/Antoine Boudin et olivier millagou) - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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DESIGN PARADE, PAR ANToINE BoUDIN ET oLIVIER mILLAGoU. Design – Préprofessionnalisation : ateliers et exposition

OBjECTIFS - rentrer en contact avec le monde professionnel en se confrontant aux conditions réelles d’accrochage (respect d’un cahier des charges et d’un calendrier) et d’exposition (relation directe avec des professionnels, designers et métiers connexes, des journalistes et un public).

CONTENUS À l’occasion du festival Design Parade de la Villa Noailles (30 juin-3 juillet 2017, Hyères), les étudiants présentent des contenants en verre réalisés lors d’un workshop au Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques (CIRVA) et conçoivent eux-mêmes la scénographie de l’exposition. Le festival programme des expositions, conférences et rencontres « autour d’un concours international destiné à révéler de jeunes designers ». Les étudiants sont ainsi en contact direct avec des professionnels (designers et métiers connexes), la presse et les visiteurs.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 48 heures CRÉDITS : 4 (avec Plage propre + Agriculture et design + D’Days/Antoine Boudin et olivier millagou) - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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nD’DAYS, PAR ANToINE BoUDIN ET oLIVIER mILLAGoU. Design – Préprofessionnalisation : ateliers et exposition

OBjECTIFS rentrer en contact avec le monde professionnel en se confrontant aux conditions réelles d’accrochage (respect d’un cahier des charges et d’un calendrier) et d’exposition (relation directe avec des professionnels, designers et métiers connexes, des journalistes et un public).

CONTENUS À l’occasion du festival D’Days (2-14 mai 2017, Paris), les étudiants présentent des contenants en verre réalisés lors du workshop au Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques (CIRVA) et conçoivent eux-mêmes la scénographie de l’exposition. D’Days est une manifestation à la fois culturelle et commerciale dédiée à la promotion de « la pluralité des champs d’expression du design » à travers des expositions, événements, ateliers et débats.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 88 heures ÉVALUATION : restitution à l’issue de l’atelier. Présentation orale s’appuyant sur des supports aux formes variées (planche explicative, prototype, maquette) CRÉDITS : 4 (avec Plage propre + Agriculture et design + Design Parade/Antoine Boudin et olivier millagou) - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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DESIGN LOCAL. Domestication de la matière et approche plastique des matériaux et savoir-faire locaux, PAR SÉBASTIEN CoRDoLEANI ET PASCAL SImoNET. Design - Ateliers

OBjECTIFS dynamiser sa démarche plastique dans une approche sensible aux matériaux et à des savoir-faire locaux ; s’intéresser aux ressources de l’environnement local et à leurs potentiels singuliers.

CONTENUS le cours engage une réflexion à partir de la plasticité des matériaux et des savoir-faire, en s’intéressant aux propriétés et à la justesse d’emploi de certains matériaux, et plus particulièrement du liège. Il ouvre progressivement la position des étudiants vers des œuvres et des problématiques contemporaines en lien avec des savoir-faire locaux. Il aide les étudiants à engager une démarche critique, à définir un dispositif de présentation et d’exposition en cohérence avec leur démarche de projet et à structurer leur réflexion sur la base d’éléments plastiques fondamentaux à questionner : médiums, matériaux, formes, couleurs, espaces. Les étudiants sont invités à travailler sur des exercices thématiques et à s’entretenir avec les enseignants sur l’énoncé de leur projet et les différentes possibilités plastiques des travaux en cours.

PRÉREQUIS : technique des bases de dessin de conception et de représentation ; approche élémentaire de la maquette et du prototype ; construction et assemblage en volume ; choix des matériaux et des outils ; définition d’un langage plastique ; intérêt pour l’expérimentation, les matériaux et les savoir-faire ; ouverture et interaction avec les propositions plastiques des autres étudiants ainsi qu’à diverses formes de la création contemporaine CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 84 heures ÉVALUATION : suivi continu et évaluation collégiale sur présentation formelle et critique de l’étudiant lors des évaluations semestrielles CRÉDITS : 4 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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i g nLA CLASS ! PAR FABRICE HYBER.

Un Artiste, Un Professeur, Une Année – Programme de professeur invité

pour chacun des niveaux des étudiants de l’ésadtpm — 1re année, 2e année art, 2e année Design, 3e année art, 3e année Design, 4e année art, 5e année Art —, un professeur détermine un champ d’œuvres de l’artiste qui l’intéresse et amène les étudiants, par un travail de recherche documentaire et de positionnement argumenté, à choisir une œuvre ou un ensemble d’œuvres. Ce travail est précédé d’une conférence inaugurale de Fabrice Hyber sur son travail.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 28 heures

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i g n LA BIBLIOTHÈQUE

la bibliothèque est la première ressource pour les études parallèlement aux enseignements. Elle offre des ouvrages et revues sur l’art, le design, l’architecture, etc., et sur l’ensemble des sciences humaines en lien avec l’art. Par la synergie entre le bibliothécaire et les enseignants, la bibliothèque tient un rôle central dans l’acquisition des connaissances et des méthodologies de recherche.

LES ATELIERS TECHNIQUES L‘école dispose d’ateliers liés à des techniques (gravure, sérigraphie, etc.) ou à des matériaux (bois, métal, terre). Ils sont intégrés aux parcours pédagogiques à travers les enseignements des pratiques, les apprentissages des techniques, mais aussi dans l’émergence et l’élaboration du projet artistique personnel.

LE PÔLE ÉDITION  atelier gravure / Atelier sérigraphie / Atelier reliure / Atelier édition contemporaine / Atelier prise de vue et photographie / Atelier numérique

LES ATELIERS MATÉRIAUx  atelier fer / Atelier terre-céramique / Atelier menuiserie 

CRÉDITS : 4 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

LE xxE SIÈCLE : 1900-1945, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ. Histoire et théorie des arts : cours magistraux et rendez-vous individuels

OBjECTIFS approfondir ses connaissances et développer une réflexion personnelle sur les codes et concepts artistiques à travers une approche transversale des problématiques rencontrées dans les arts plastiques, le design, l’architecture, la danse, la musique, la littérature, etc. ; enrichir et légitimer sa puissance de conception et d’imagination au fur et à mesure de la construction de son autonomie dans une pratique active et critique, en remontant le fil de l’histoire de l’art et du design modernes jusqu’à leur actualité contemporaine.

CONTENUS le programme s’attache à définir et à analyser les mouvements emblématiques de la 1re moitié du XXe siècle à travers une étude généalogique de l’art moderne qui passe par une immersion dans les avant-gardes historiques replacées dans leur contexte historique, politique, scientifique, sociologique, économique, culturel et artistique. Cézanne est la clé de voûte de la rupture des codes de représentation qui ouvre la porte au fauvisme, au cubisme et au futurisme et aux trois grandes abstractions européennes (kandinsky, malevitch, mondrian) qui trouveront leurs développements dans une confrontation au réel à travers le Bauhaus, le constructivisme ou De Stijl, ou encore à travers le dadaïsme, le surréalisme, etc. Duchamp est présenté comme la figure anticipatrice de l’art conceptuel et des problématiques contemporaines de réflexions critiques sur le statut de l’art.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 10 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, contrôle continu, contrôle écrit des connaissances (cours). Production de notices d’œuvres d’artistes référents, de textes de synthèse des expérimentations (au choix), et de commentaires sur la production d’artistes, de designers et de théoriciens référents CRÉDITS : 3 (avec Histoire du design/Frédérique Entrialgo) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE (VOIR P. 49)

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nPRATIQUES DE L’ESPACE, PAR FLoRENCE moRALI. Design. Théorie des arts : cours magistraux et travaux dirigés

OBjECTIFS comprendre l’influence du contexte social, économique et culturel sur la production en design et en art ; comprendre comment un lieu et les objets qui l’habitent influencent les modes de vie et les comportements, à l’échelle de l’espace domestique et de l’espace public ; se familiariser avec différents protocoles de travail de designers et artistes.

CONTENUS le cours explore la relation qu’entretient l’homme avec son environnement du point de vue de la production en art et en design qui médiatise cette relation en la formalisant. Il analyse pourquoi une gestuelle, un espace de vie et des objets sont à la fois des révélateurs d’une époque et l’expression d’une histoire sociale. À l’échelle individuelle, l’espace domestique témoigne d’une appartenance à un modèle culturel et à des pratiques « socio-symboliques ». Et à l’échelle du collectif, que disent le mobilier urbain et les différentes formes d’art dans l’espace public d’un groupe social à un moment donné ? Le cours parcourt les grands enjeux autour desquels s’articulent l’art et le design en tant que productions sociales et contextualisées : les modalités qui structurent les relations de l’homme à l’espace ; les modalités qui les médiatisent ; les modalités qui les formalisent dans des productions plastiques. Par la déclinaison de thèmes, il s’attache à analyser la création sous un angle fonctionnel et dans une dimension symbolique à travers l’effet qu’elle produit sur l’individu ou un groupe social.

Thématiques abordéesLe langage permet de décrire les éléments constitutifs du réel, d’en construire des représentations et de qualifier les actions de l’homme. Il nomme et définit, il médiatise notre rapport au monde et produit du sens. quelle est sa fonction dans le processus créatif ? La complexité. La production d’objets est conditionnée par l’environnement social, économique et culturel dans lequel et pour lequel elle prend corps. Le cadre façonne nos modes de vie et inversement. L’objet est le miroir des valeurs de la société et de leur transmission à travers des rites individuels ou collectifs. La mémoire : l’inventaire est-il le parangon du classement idéologique ? Les différents objets du patrimoine culturel peuvent-ils être envisagés comme une forme de sédimentation de la mémoire collective ? La responsabilité sociale du plasticien : les artistes, tout comme les designers, sociologues, architectes et urbanistes, sont sollicités pour intervenir dans l’espace urbain. L’art peut-il être considéré comme un outil indispensable au « vivre ensemble » ? La ville émergente. L’intervention dans l’espace public (art et design) comme posture ou stratégie en réponse à une réalité économique, sociale et culturelle donnée.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 11 heures ÉVALUATION : contrôle continu, devoir écrit CRÉDITS : 1 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

SÉMINAIRE UNE HISTOIRE ET DES THÉORIES DU DESIGN, PAR FRÉDÉRIqUE ENTRIALGo. Histoire et théorie des arts

même si histoire et théorie du design sont étroitement imbriquées, l’une et l’autre ne se recouvrent pas et ne sont pas de même nature. Le titre du séminaire témoigne du caractère subjectif d’une histoire du design, certes alimentée par des sources reconnues et partageables mais aussi par des choix, des orientations et approfondissements personnels de certains sujets. Ces contenus sont d’autre part alimentés de théories multiples, issues de sources variées et de champs disciplinaires diversifiés, qui viennent éclairer les faits et les formes du design. le séminaire entend s’appuyer sur la relation de la théorie à la pratique de design avant d’aborder les phases historiques importantes de la discipline depuis la révolution industrielle, ses mouvements et manifestes (Art nouveau, Deutscher Werkbund, Bauhaus, De Stijl, Design scandinave, Superstudio, Archizoom, etc.) jusqu'au temps présent du numérique et la question du « design spéculatif ». Frédérique Entrialgo est professeure d’enseignement artistique théorique à l’ésadtpm, spécialisée dans la relation entre l’histoire de l’art et l’histoire du design, et l’innovation urbaine et numérique.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 3 heures CRÉDITS : 3 (avec Le XXe siècle : 1900-1945/Valérie michel-Fauré) – Histoire et théorie des arts et langue étrangère

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i g nBIOLOGIE DE LA PERCEPTION, PAR HENDRIk STURm.

Arts et sciences : cours magistraux

OBjECTIFS s’initier à l’anatomie, la physiologie et la psychologie de la vision, de l’audition et du sens du toucher.

CONTENUS Dans la formation artistique, « l’approche scientifique » vise traditionnellement trois champs de connaissance : la morphologie et l’anatomie de l’homme et des animaux ; la base physico-chimique de la peinture ; la perspective et autres techniques de la représentation de l’espace. Le corps humain ayant perdu son rôle prédominant de motif de l’art, ne nécessite plus, au-delà des cours de dessin avec modèle vivant, un enseignement spécifique. En revanche, l’homme sensoriel, en tant que producteur et récepteur d’œuvres d’art, mérite toujours l’étude scientifique.

PRÉREqUIS : connaissances générales de l'histoire de l'art et curiosité pour les sciences CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 4 heures ÉVALUATION : écrit CRÉDITS : 1 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Gregory Richard Langton, L’œil et le cerveau. La psychologie de la vision, Paris, Hachette, 1966 / Hubel David H., L’œil, le cerveau et la vision. Les étapes cérébrales du traitement visuel, paris, pour la science, paris, 1994 / Shepard Roger N., L’œil qui pense. Visions, illusions, perceptions, Les éditions du seuil, paris, 1992 / Arnheim Rudolf, Art and visual perception: a psychology of the creative eye, Berkeley, University of California Press, 1965 / Gombrich Ernst Hans, Art and illusion. A study in the psychology of pictorial representation, princeton, Princeton University Press, 1992.

LIBRES ÉCHANGES, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ ET FLoRENCE moRALI. Cours magistraux, débats

CONTENUS Ce cycle d’échanges, initié depuis deux ans, vise à ne pas subjectiver le regard des étudiants sur la création contemporaine par le prisme d’un seul point de vue mais plutôt à l’objectiver à travers une démarche ouverte et transdisciplinaire. La construction de ces Libres Échanges s’appuie sur les regards croisés de l’histoire de l‘art, la sociologie, l’anthropologie des objets culturels et l’ouverture au spectacle vivant. Deux heures de cours magistraux dressent le cadre du sujet abordé, différent à chaque séance, en prise avec l’actualité de l’art et du design. Lectures, visites d’expositions et découvertes de spectacles viennent compléter le programme. les débats permettent ensuite aux étudiants d’expérimenter et de développer une réflexion personnelle et collective, dynamique et critique, sur la création contemporaine. La réactualisation des idées et des concepts est opérée par une confrontation des points de vues, un déplacement voire un décalage des problématiques d’un champ de l’art, de la connaissance, à un autre ; pour exemple, des arts visuels vers les arts vivants, ou encore du domaine des sciences humaines vers le monde de l’art et du design. Cette démarche transversale vise à identifier les différences et porosités possibles entre les questionnements et processus des différentes disciplines. Cette attitude d’ouverture et d’investigation permet d’instaurer chez les étudiants un positionnement pertinent en prise avec le réel, s’appropriant l’actuel. À l’issue des séances de Libres Échanges, ils ébauchent des constellations qui participeront à leurs dispositifs d’argumentation ainsi qu’à la construction progressive de leur démarche.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 30 heures ÉVALUATION : assiduité, participation aux échanges, travaux individuels et collectifs CRÉDITS : 1 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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LA MÉDIATHÈQUE SPECIALISÉE DE L’ésadtpm. Nourrir ses écrits, fabriquer ses ressources iconographiques, PAR CÉDRIC LERIBLE. Atelier collaboratif

OBjECTIFS acquérir une dynamique de réseau ordonnée entre ressources imprimées et ressources électroniques, en français et langue étrangère.

CONTENUS L’atelier permet d’utiliser plus efficacement les livres, articles de revues et sites ressources sur internet dans le cadre de ses études. Concernant le livre, les étudiants se familiarisent avec les méthodologies de la prise de notes et les systèmes de notation webographiques pour archiver ces notes et les utiliser dans des dossiers de cours ou des portfolios de travaux personnels. Concernant Internet, les étudiants apprennent les références de sites-portails de bases de données en art contemporain et de sites de bases de données d’images. Ils s’initient également à la recherche de textes libres de droits. L’atelier propose aux étudiants de réaliser des recherches et d’en présenter les chemins.

PRÉREQUIS : maîtrise des systèmes de classification des bibliothèques, des contenus d’ouvrages et revues-types d’un fonds spécialisé en art et maîtrise des outils de recherche dans les bases de données en ligne (catalogues) CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 12 heures ÉVALUATION : contribution active à l’atelier

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i g nANGLAIS, PAR VÉRoNIqUE GALIAN.

Cours magistraux et cours de conversation

OBjECTIFS consolider les acquis des semestres 1 et 2 ; développer l’ensemble des compétences langagières (orales et écrites) ; niveau ciblé : B2/C1 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).

CONTENUS la méthodologie, indispensable à l’assimilation des notions abordées et à la prise d’autonomie, est au cœur de l’enseignement de l’anglais. Les particularités du discours oral et les différents modes de communication sont détaillés. Le cours s’intéresse également à des thèmes en relation avec le travail artistique développé en atelier par les étudiants. Les technologies de l’information et de la communication sont utilisées dans le cadre des activités en autonomie dirigée.

PRÉ-REqUIS : anglais niveau bac (B1/B2 du CERCL)CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 22 heures ÉVALUATION : contrôle continu et présentation orale (présentation d‘une production artistique personnelle ou d’un artiste contemporain anglo-saxon) CRÉDITS : 2 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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SCÉNOGRAPHIE. Méthodologie de projet : analyse d’un contenu théorique d’exposition et création scénographique, PAR SYLVIA BoNAL ET CLAUDE mARRo. Design. Module : cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS se confronter à une démarche de conception et de mise en œuvre d’un projet scénographique réel ; acquérir une méthodologie de projet pour agir de manière pertinente dans le processus de conception d’une scénographie d’exposition ; imaginer un scénario d’intervention, proposer et expérimenter des principes plastiques et constructifs efficaces pour une réponse conforme au cahier des charges ; vérifier en permanence la cohérence entre le cahier des charges et son scénario d’intervention ; s’inscrire dans un projet d’équipe : proposer, échanger, écouter ; apprendre à mutualiser des compétences, à organiser et gérer un travail de complémentarité, à s’engager et à respecter une équipe.

CONTENUS Analyse d’un contenu théorique d’exposition et création scénographique (design d’espace). Phase 1 - Repérage et analyse : à cette étape, l’étudiant travaille en binôme. Après étude du cahier des charges, il inventorie les objets et documents à exposer, repère et étudie les espaces à investir, cerne les publics visés et apprend à consigner l’ensemble des données collectées dans le complément du cahier des charges. Phase 2 - Conception et développement scénographique : une fois la démarche nourrie de recherches documentaires, de référents et d’expériences, l’étudiant propose des pistes de recherche et met en place un scénario d’intervention. Le vocabulaire formel s’affirme. La sélection des matériaux et leur mise en œuvre, les choix chromatiques, etc., déterminent un univers scénographique dans le respect du cahier des charges. À l’issue de cette étape, l’ensemble des projets est présenté et un seul est retenu. Phase 3 - Développement et réalisation du projet scénographique retenu : l’auteur du projet retenu tient le rôle de chef de projet. Pour ce faire, il constitue des équipes à partir des compétences de chacun, liste, organise et planifie les missions. Il supervise également les étapes de montage et démontage de l’exposition (ouverte au public). Phase 4 - montage et démontage : analyse critique du projet lors de l’exposition.

PRÉ-REqUIS : savoir lire une volumétrie et des échelles, savoir utiliser le dessin comme outil de conception et le volume et la maquette pour l’expérimentation. Connaître ArchiCAD, Photoshop, Illustrator et InDesign CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 56 heures

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nCOULEUR PROjET, par sylvIa Bonal. Design. Cours magistraux et ateliers

OBJECTIFS  sensibiliser l’étudiant au rôle fondamental de la couleur dans l’élaboration d’un projet et dès sa genèse ; comprendre l’influence de la couleur sur les comportements ; découvrir et s’approprier une méthodologie de travail pour être en mesure de proposer une « démarche couleur » (outil, gamme, charte) pertinente.

CONTENUS le cours se décline sous la forme d’une approche théorique (1 heure en début de séance) accompagnée d’une suite de travaux pratiques en relation avec les projets de création élaborés au sein des modules Pause et Espace habité. Cours théoriques, thèmes abordés : la perception de la couleur, rappel des fondamentaux ; couleur, tendances et identité ; couleurs intrinsèques des matériaux et couleurs appliquées qui transforment l’apparence des objets et des espaces. Travaux pratiques : en s’appuyant sur des exercices thématiques, l’étudiant analyse (contexte et champs d’application), puis expérimente, manipule et sélectionne pour s’engager dans une « proposition couleur » en cohérence avec le sujet à traiter.

PRÉ-REqUIS : connaître les bases de la théorie des couleurs et savoir effectuer un relevé de couleurs CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 24 heures ÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 4 (avec Scénographie/Sylvia Bonal et Claude marro + Cartographie : la ville à la carte/ Claude marro, Florence morali et Hendrick Sturm + Logiciel d'architecture ARCHICAD (BIm)/marro) - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Albers Josef, Interaction of Color, New Haven, Yale University Press, 1975 / Batchelor David, La peur de la couleur, paris, autrement, 2001 / Causse jean-Gabriel, L’étonnant pouvoir des couleurs, Paris, Éditions du Palio, 2014 / Collectif (sous la direction de Christine Colin), Design et gammes, vanves, Hazan, 2001 / Déribéré Maurice, La couleur, paris, puf, 2014 / Hornung David, Color. A workshop for artists and designers, londres, laurence King, 2012 / Itten Johannes, L'art de la Couleur, Paris, Dessain et Tolra, 2004 / Kuno Naomi, Colors in context, Tokyo, Graphic-Sha, 2002

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nCARTOGRAPHIE : LA VILLE À LA CARTE. Méthodologie de projet, analyse d’un paysage urbain et/ou rural, PAR CLAUDE mARRo, FLoRENCE moRALI ET HENDRICk STURm. Design. Cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS développer une approche analytique du décodage des cartes et plans ; établir une correspondance entre les types de codes et leurs usages ; manipuler à bon escient les différents codes et échelles selon les enjeux ; acquérir une agilité mentale entre les trois paramètres de base de la cartographie : système de projection, échelle et figuration.

CONTENUS la cartographie s’attache à représenter les relations complexes du monde en trois dimensions sur un plan (feuille papier ou écran vidéo). Elle répond à un besoin ancien de l'humanité qui est de conserver la mémoire des lieux, des voies de communication et de définir une limite de territoire, une limite de connaissance de l'espace. Pour cela le cartographe procède par choix, dans la mesure où il impose de compléter l'objectivité toute relative des mesures des sites par des interprétations subjectives qui reposent sur un consensus entre acteurs et utilisateurs. La cartographie est tributaire du progrès des sciences, du progrès technologique (observation, évaluation) et indéniablement de l'environnement culturel qui participe à la fois à sa réalisation et à sa compréhension. toutes les cartes sont établies selon certaines contraintes inhérentes à la nature même de l'objet : 1 - la représentation géométrique conventionnelle d'une surface courbe ; 2 - le système conventionnel de rapport de dimension entre la réalité et la feuille de papier : l'échelle ; 3 - la représentation conventionnelle visant à figurer les éléments réels par un système de codes. le cartographe doit savoir dans quel cadre — culturel et technique — il travaille, car il doit exister un rapport intelligible entre les conventions choisies pour représenter et ce que l'on veut montrer. L'utilisateur doit travailler (lire) à partir d'une connaissance de ces conventions. Cette approche conventionnelle de la cartographie est complétée par : un cours sur les cartes réalisées par des artistes, des exercices, des cheminements d’une place publique et l’analyse des sentes, c’est-à-dire des chemins informels créés par l’usage. Ateliers : deux sujets sont soumis à l’étudiant qui choisit celui qu’il souhaite développer en faisant appel à différents médiums et techniques (dessin et maquettes en volume, maquette numérique, impression et découpe 3D).

ÉVALUATION : contrôle continu. Phase 2 - évaluation collégiale des projets CRÉDITS : 4 (avec Couleur projet/Sylvia Bonal + Cartographie : la ville à la carte/ Claude marro, Florence morali et Hendrick Sturm + Logiciel d'architecture ARCHICAD (BIm)/marro) - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Collectif (coordonné par Boucris Luc, Dusigne Jean-François et Fohr Romain), Scénographie, 40 ans de création, montpellier, Éditions l’Entretemps, 2010 / Bouchain Patrick, Oui, avec plaisir, Hyères, Villa Noailles, 2005 / Hughes Philip, Exhibition Design, laurence King, 2015 / Locker Pam, Conception d’exposition, Paris, Pyramyd, 2011

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nLOGICIEL D'ARCHITECTURE ARCHICAD (BIM), PAR CLAUDE mARRo. Informatique : cours magistraux et travaux dirigés

OBjECTIFS s’initier à la maquette numérique BIm, Building Information modeling.

CONTENUS la production d'espace ou d'objet en 3 dimensions en informatique nécessite une formation éclairée et beaucoup de concentration dans l'exécution. Elle aboutie toutefois a des résultats remarquables et ses prolongements ne sont pas limités à la seule production d'images, la communication sans frontière durant la conception, voire la fabrication d'objets, lui sont assujetties. La production de sens dans une procédure complexe de projet dépend de la synthèse de celui-ci. La production de projets et d'objets virtuels en 3D dans le langage GDL (Geométric Description Language) permet à l'étudiant de rentrer dans un domaine de communication avec les autres éléments de la chaîne de création connectés sur « la toile ». Cette ouverture est complétée par le paysage des liens développés avec les autres logiciels (3ds max, traitement de l'image fixe ou animée). Le bâtiment virtuel (BIm) avec ARCHICAD : les concepts de Virtual Building® définissent le projet comme lieu de convergence de la créativité, de l’analyse et de la communication ; les fonctions de recherche et les outils de formalisation du logiciel produisent un ensemble de documents dont le logiciel garantit la cohérence et assure la diffusion ordonnée ; toutes les saisies peuvent être exécutées en plan, en façade, en coupe ou en vue 3D, le logiciel ARCHICAD en assurant la complète interactivité en temps réel ; l’utilisation généralisée de bibliothèques ou d’archives librement enrichies au fil des projets, facilite l’accroissement constant des performances de la conception aux derniers des plans de recollement. Au fil des projets menés par le concepteur, les bibliothèques vont constituer une véritable base de connaissance personnalisée attestant de ses volontés stylistiques, de son expérience pratique et de la richesse de ses collaborations successives ; carnets de détails indexés, librairies de profils, de symboles de dessin, d’objets paramétriques, de matières, de mises en page, de groupes relationnels, de structures de calques, de zones, d’indexe, de textes, de cartouches, etc. ; les multiples systèmes de liens paramétriques ou d’indexations automatiques disponibles permettent d’assurer la cohérence entre la pensée globale du parti et la précision constructive des détails.

PRÉ-REqUIS : connaître les bases de fonctionnement des ordinateurs personnels / avoir acquis les bases du dessin et particulièrement la « maîtrise du point de vue » CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 24 heures ÉVALUATION : individuelle CRÉDITS : 4 (avec Couleur projet/Sylvia Bonal + Scénographie/Sylvia Bonal et Claude marro + Cartographie : la ville à la carte/ Claude marro, Florence morali et Hendrick Sturm) - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 63 heures ÉVALUATION : individuelle CRÉDITS : 4 (avec Couleur projet/Sylvia Bonal + Scénographie/Sylvia Bonal et Claude marro + Logiciel d'architecture ARCHICAD (BIm)/marro) - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Serres Michel, Atlas, Paris, Flammarion, collection Champs, 1997 / Minelle Françoise, Représenter le monde, paris, Cité des sciences et de l'industrie/Presses Pocket, 1992 / Tiberghien Gilles, Finis terrae : imaginaires et imaginations cartographiques, montrouge, Bayard, 2007

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nD’DAYS, PAR ANToINE BoUDIN ET oLIVIER mILLAGoU. Design – Préprofessionnalisation : ateliers et exposition

OBjECTIFS rentrer en contact avec le monde professionnel en se confrontant aux conditions réelles d’accrochage (respect d’un cahier des charges et d’un calendrier) et d’exposition (relation directe avec des professionnels, designers et métiers connexes, des journalistes et un public).

CONTENUS À l’occasion du festival D’Days (2-14 mai 2017, Paris), les étudiants présentent des contenants en verre réalisés lors du workshop au Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques (CIRVA) et conçoivent eux-mêmes la scénographie de l’exposition. D’Days est une manifestation à la fois culturelle et commerciale dédiée à la promotion de « la pluralité des champs d’expression du design » à travers des expositions, événements, ateliers et débats.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 88 heures ÉVALUATION : restitution à l’issue de l’atelier. Présentation orale s’appuyant sur des supports aux formes variées (planche explicative, prototype, maquette) CRÉDITS : 4 (avec Agriculture et design + Design Parade/Antoine Boudin et olivier millagou) - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

AGRICULTURE ET DESIGN, PAR ANToINE BoUDIN ET oLIVIER mILLAGoU. Design : ateliers et workshop

OBjECTIFS établir une relation entre nature et design et découvrir le principe du « Cradle to Cradle » (créer et recycler à l’infini, « du berceau au berceau ») et de son application.

CONTENUS L’ésadtpm dispose d’un lieu de travail exceptionnel, le château Saint-Pierre, situé dans une ancienne oliveraie sur la colline de la villa Noailles, à Hyères.L’atelier propose de plonger les étudiants dans une prise de conscience du rapport entre nature et culture en partant de l’arbre pour arriver à l’objet. Attentifs au rythme des saisons, les étudiants attendent le moment propice pour récolter les olives du château, les amener au moulin et les presser pour en extraire l’huile. En parallèle de la récolte, ils dessinent des bouteilles et contenants pour stocker le liquide. Après sélection des projets les plus pertinents, quelques étudiants réalisent leurs objets en verre soufflé lors d’un workshop en partenariat avec le Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques (CIRVA). Les productions sont présentées à l’occasion des festivals D Day’s (Paris) et Design Parade (Hyères).

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 80 heures ÉVALUATION : restitution à l’issue de l’atelier. Présentation orale s’appuyant sur des supports aux formes variées (planche explicative, prototype, maquette) CRÉDITS : 4 (avec D’Days + Design Parade/Antoine Boudin et olivier millagou) - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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DESIGN LOCAL. Domestication de la matière et approche plastique des matériaux et savoir-faire locaux, PAR SÉBASTIEN CoRDoLEANI ET PASCAL SImoNET. Design : ateliers, entretiens individuels et échanges collectifs

OBjECTIFS dynamiser sa réalisation plastique dans la perspective d’une autonomie grandissante ; affirmer son engagement en direction du design d’espace, du design maritime ou du design local ; aller vers : plus d’invention, une prise de risque, les expérimentations et tests dans le but de découvrir, individuellement et collectivement, des solutions plastiques inattendues.

CONTENUS en partant de questions formelles fondamentales, le cours ouvre des pistes de réflexion sur les choix de matériaux (une réflexion est engagée autour du matériau liège) et les dispositifs potentiels d’exposition. Il permet aux étudiants de dépasser et de transgresser, par un processus plastique personnel, des sujets et thématiques imposés. Il les pousse à adopter une démarche critique et à structurer leur pensée et les ouvre dans le même temps à différentes problématiques artistiques et œuvres contemporaines. Les étudiants sont invités à s’entretenir avec les enseignants sur l’énoncé de leur projet, sur des questions de méthodologie et sur la dimension plastique des travaux en cours.

PRÉREQUIS : début d’autonomie dans la pratique plastique ; capacité à l’analyse critique ; ouverture aux diverses formes expérimentales de la création contemporaine dans le champ de la sculpture, du design local et de l’espace CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 84 heures ÉVALUATION : contrôle continu et évaluation collégiale sur présentation formelle et critique de l’étudiant(e) lors de l’évaluation semestrielle CRÉDITS : 4 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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nDESIGN PARADE, PAR ANToINE BoUDIN ET oLIVIER mILLAGoU. Design – Préprofessionnalisation : ateliers et exposition

OBjECTIFS rentrer en contact avec le monde professionnel en se confrontant aux conditions réelles d’accrochage (respect d’un cahier des charges et d’un calendrier) et d’exposition (relation directe avec des professionnels, designers et métiers connexes, des journalistes et un public).

CONTENUS À l’occasion du festival Design Parade de la Villa Noailles (30 juin-3 juillet 2017, Hyères), les étudiants présentent des contenants en verre réalisés lors d’un workshop au Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques (CIRVA) et conçoivent eux-mêmes la scénographie de l’exposition. Le festival programme des expositions, conférences et rencontres « autour d’un concours international destiné à révéler de jeunes designers ». Les étudiants sont ainsi en contact direct avec des professionnels (designers et métiers connexes), la presse et les visiteurs.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 48 heures CRÉDITS : 4 (avec Agriculture et design + D’Days/Antoine Boudin et olivier millagou) - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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PRATIQUES ÉDITORIALES, PAR CÉLINE CHAzALVIEL ET SÉBASTIEN RÉmY. Workshop

Céline Chazalviel est doctorante en sciences de l’art et en anthropologie de l’écriture (Université Aix-marseille/EHESS). Elle est chargée des éditions à la Villa Arson et contribue à des revues et des publications de centres d’art et d’écoles d’art. Elle exerce également une activité de commissaire d’exposition indépendante. Sébastien Rémy est né en 1983, vit et travaille à Paris. qu’elle prenne la forme d’installations, de conférences ou d’écrits, la pratique artistique de Sébastien Rémy se présente comme autant de manières d’envisager la transmission de savoir. Elle se développe à partir de phases de recherche et de collecte documentaire sur des sujets spécifiques (la figure du reclus domestique, les identités versatiles, l’abandon de l’art, etc.) et puise autant dans la littérature que l’histoire de l’art ou du cinéma. Dans ses projets récents, entremêlant sources factuelles et fictionnelles, Rémy crée des installations utilisées comme supports matériels pour narrer des histoires. Depuis 2015, il mène un projet sur les changements d'identité de l'artiste américaine lee lozano. Il a récemment exposé ou présenté des conférences à : La Galerie (2016-2017), Parc Saint Léger (2016, 2014), Pavillon Vendôme (2016), La Comédie de Caen (2016), mAC/VAL (2015, 2013), Residency Unlimited (2015), Théâtre de l’Usine (2015), Centre Pompidou (2014), Villa Arson (2014), Le BAL (2014), La Halle des bouchers (2014), Fondation d’entreprise Ricard (2013), La Villa du Parc (2013), La Tôlerie (2013).

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 28 heures

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i g nCOUCHANT, LEVANT, PAR NATHANAëL ABEILLE.

Workshop : ateliers

OBjECTIFS observer, puis expérimenter en contexte ; représenter et présenter un projet.

CONTENUS « Vous perturberez les effets du diagramme solaire, par diffusion, obstruction, coloration, et/ou réflexion de cette source de lumière. Vous accorderez autant d’attention à la mise en place de dispositifs expérimentaux qu’à leur représentation. » Il s’agit de manipuler un phénomène lumineux, en contexte et à l’échelle architecturale. L’étudiant travaille seul ou en groupe : il choisit deux lieux parmi plusieurs proposés et étudie leur éclairage au moment du soleil couchant ou levant (selon l’orientation) pour préparer son intervention. Les différentes phases du workshop : lecture d’un corpus d’ouvrages en relation avec le sujet du workshop / étude des 2 espaces (dessins, photos, etc.) / expérimentation d’hypothèses et accrochage des résultats / installation du principe retenu / accrochage du projet final. Nathanaël Abeille est designer et travaille la lumière et sa réflexion. Il est diplômé de l’école nationale supérieure des Arts Décoratifs (Paris), lauréat de la Bourse Agora pour le design en 2015.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 28 heures

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LA BIBLIOTHÈQUE la bibliothèque est la première ressource pour les études parallèlement aux enseignements. Elle offre des ouvrages et revues sur l’art, le design, l’architecture, etc., et sur l’ensemble des sciences humaines en lien avec l’art. Par la synergie entre le bibliothécaire et les enseignants, la bibliothèque tient un rôle central dans l’acquisition des connaissances et des méthodologies de recherche.

LES ATELIERS TECHNIQUES L‘école dispose d’ateliers liés à des techniques (gravure, sérigraphie, etc.) ou à des matériaux (bois, métal, terre). Ils sont intégrés aux parcours pédagogiques à travers les enseignements des pratiques, les apprentissages des techniques, mais aussi dans l’émergence et l’élaboration du projet artistique personnel.

LE PÔLE ÉDITION  atelier gravure / Atelier sérigraphie / Atelier reliure / Atelier édition contemporaine / Atelier prise de vue et photographie / Atelier numérique

LES ATELIERS MATÉRIAUx  atelier fer / Atelier terre-céramique / Atelier menuiserie 

CRÉDITS : 2 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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i g nÉLABORATION DU BOOK ET RECHERCHE DE

STAGE, par sylvIa Bonal. Préprofessionnalisation : méthodologie de travail, ateliers et entretiens individuels

OBjECTIFS concevoir et réaliser un book ; acquérir une technique de recherche de stage ; devenir autonome dans ses recherches et développer sa capacité d’adaptation ; se sensibiliser aux milieux professionnels ; découvrir des pratiques professionnelles ;

CONTENUS Réalisation du book : l’étudiant choisit un parti-pris graphique en prenant en compte le principe évolutif du book. Il établit une synthèse des projets réalisés, hiérarchise et structure l’ensemble. méthodologie de recherche de stage : l’étudiant apprend à identifier des lieux de stage potentiels en lien avec ses centres d’intérêts. Par des exercices simples, il prépare et organise sa démarche de demande de stage, de l’entretien téléphonique au rendez-vous de présentation du book. Chaque stage effectué fait l’objet d’un rapport (sur supports informatique et papier) qui rend compte avec précision de l’expérience vécue.

PRÉ-REqUIS : savoir utiliser le dessin comme outil de conception, savoir élaborer un univers graphique (sélection de typographies, gestion du rapport textes/images), connaître InDesign, Photoshop et Illustrator CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 4 heures

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nSÉMINAIRE UNE HISTOIRE ET DES THÉORIES DU DESIGN, PAR FRÉDÉRIqUE ENTRIALGo. Histoire et théorie des arts

même si histoire et théorie du design sont étroitement imbriquées, l’une et l’autre ne se recouvrent pas et ne sont pas de même nature. Le titre du séminaire témoigne du caractère subjectif d’une histoire du design, certes alimentée par des sources reconnues et partageables mais aussi par des choix, des orientations et approfondissements personnels de certains sujets. Ces contenus sont d’autre part alimentés de théories multiples, issues de sources variées et de champs disciplinaires diversifiés, qui viennent éclairer les faits et les formes du design. le séminaire entend s’appuyer sur la relation de la théorie à la pratique de design avant d’aborder les phases historiques importantes de la discipline depuis la révolution industrielle, ses mouvements et manifestes (Art nouveau, Deutscher Werkbund, Bauhaus, De Stijl, Design scandinave, Superstudio, Archizoom, etc.) jusqu'au temps présent du numérique et la question du « design spéculatif ». Frédérique Entrialgo est professeure d’enseignement artistique théorique à l’ésadtpm, spécialisée dans la relation entre l’histoire de l’art et l’histoire du design, et l’innovation urbaine et numérique.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 9 heures CRÉDITS : 3 (avec Le XXe siècle : 1945-1960/Valérie michel-Fauré) – Histoire et théorie des arts et langue étrangère

LE xxE SIÈCLE : 1945-1960, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ. Histoire et théorie des arts : cours magistraux et rendez-vous individuels

OBjECTIFS approfondir ses connaissances et développer une réflexion personnelle sur les codes et concepts artistiques à travers une approche transversale des problématiques rencontrées dans les arts plastiques, le design, l’architecture, la danse, la musique, la littérature, etc. ; enrichir et légitimer sa puissance de conception et d’imagination au fur et à mesure de la construction de son autonomie dans une pratique active et critique, en remontant le fil de l’histoire de l’art et du design modernes jusqu’à leur actualité contemporaine.

CONTENUS le programme s’intéresse à l’évolution des problématiques de l’art et du design après 1945 et aux mouvements qui en découlent : art brut, cobra, lettrisme, situationnisme, expressionnisme abstrait américain, art informel, land art, body art, installation, art video, art urbain, numérique, etc.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 14 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, contrôle continu, contrôle écrit des connaissances (cours). Production de notices d’œuvres d’artistes référents, de textes de synthèse des expérimentations (au choix), et de commentaires sur la production d’artistes, de designers et de théoriciens référents CRÉDITS : 3 (avec Histoire du design/Frédérique Entrialgo) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVEOUVRAGES GÉNÉRAUx : Bernard Edina, Cabanne Pierre, Durand Jannic, Legrand Gérard, Histoire de l’art, du Moyen-Âge à nos jours, paris, larousse, 2010 / Gombrich Ernst Hans, Histoire de l’art, londres, phaidon, 2001xxE SIÈCLE : Archer Michael, L’Art depuis 1960, Paris, Thames and Hudson, 2002 / Ardenne Paul, Art, l’âge contemporain. Une histoire des arts plastiques à la fin du XXe siècle, Paris, Les éditions du Regard, 1997 / Ardenne Paul, Art, le présent. La création plasticienne au tournant du XXIe siècle, Paris, Les éditions du Regard, 2009 / Barthes Roland, Mythologies, paris, seuil, 2014 / Baudrillard jean, Le système des objets, Paris, Gallimard, 1978 / Bon François, Autobiographie des objets, paris, seuil, 2012 / Bony Anne, Le design. Histoire, principaux courants, grandes figures, paris, larousse, 2004 / Cauquelin Anne, L’Art contemporain, paris, puf, 2011 / Collectif (sous la direction de Buci-Glucksmann Christine), L’art à l’époque du virtuel, paris, L’Harmattan, 2004 / Didi-Huberman Georges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Paris, Les Éditions de minuit, 1992 / Guidot Raymond, Histoire du design de 1940 à nos jours, Vanves, Hazan, 2004 / Guidot Raymond, Histoire des objets. Chronique du design industriel, Vanves, éditions Hazan, 2013 / Krauss Rosalind, L’originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes, paris, Macula, 2007 / Midal Alexandra, Design, introduction à l’histoire d’une discipline, Paris, Pocket, 2009 / Millet Catherine, L’Art Contemporain en France, Paris, Flammarion, 2005 / Parfait Françoise, Vidéo : un art contemporain, Paris, Les éditions du Regard, 2001 / Vial Stéphane, Court traité du design, paris, puf, 2015REVUES : Art Press / Beaux-Arts magazine / Connaissance des Arts / mouvement / Intramuros / magazine d’art (web revue)

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LIBRES ÉCHANGES, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ ET FLoRENCE moRALI. Cours magistraux, débats

CONTENUS Ce cycle d’échanges, initié depuis deux ans, vise à ne pas subjectiver le regard des étudiants sur la création contemporaine par le prisme d’un seul point de vue mais plutôt à l’objectiver à travers une démarche ouverte et transdisciplinaire. La construction de ces Libres Échanges s’appuie sur les regards croisés de l’histoire de l‘art, la sociologie, l’anthropologie des objets culturels et l’ouverture au spectacle vivant. Deux heures de cours magistraux dressent le cadre du sujet abordé, différent à chaque séance, en prise avec l’actualité de l’art et du design. Lectures, visites d’expositions et découvertes de spectacles viennent compléter le programme. les débats permettent ensuite aux étudiants d’expérimenter et de développer une réflexion personnelle et collective, dynamique et critique, sur la création contemporaine. La réactualisation des idées et des concepts est opérée par une confrontation des points de vues, un déplacement voire un décalage des problématiques d’un champ de l’art, de la connaissance, à un autre ; pour exemple, des arts visuels vers les arts vivants, ou encore du domaine des sciences humaines vers le monde de l’art et du design. Cette démarche transversale vise à identifier les différences et porosités possibles entre les questionnements et processus des différentes disciplines. Cette attitude d’ouverture et d’investigation permet d’instaurer chez les étudiants un positionnement pertinent en prise avec le réel, s’appropriant l’actuel. À l’issue des séances de Libres Échanges, ils ébauchent des constellations qui participeront à leurs dispositifs d’argumentation ainsi qu’à la construction progressive de leur démarche.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 30 heures ÉVALUATION : assiduité, participation aux échanges, travaux individuels et collectifs CRÉDITS : 1 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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i g nPRATIQUES DE L’ESPACE, PAR FLoRENCE moRALI.

Design. Théorie des arts : cours magistraux et travaux dirigés

OBjECTIFS comprendre l’influence du contexte social, économique et culturel sur la production en design et en art ; comprendre comment un lieu et les objets qui l’habitent influencent les modes de vie et les comportements, à l’échelle de l’espace domestique et de l’espace public ; se familiariser avec différents protocoles de travail de designers et artistes.

CONTENUS le cours explore la relation qu’entretient l’homme avec son environnement du point de vue de la production en art et en design qui médiatise cette relation en la formalisant. Il analyse pourquoi une gestuelle, un espace de vie et des objets sont à la fois des révélateurs d’une époque et l’expression d’une histoire sociale. À l’échelle individuelle, l’espace domestique témoigne d’une appartenance à un modèle culturel et à des pratiques « socio-symboliques ». Et à l’échelle du collectif, que disent le mobilier urbain et les différentes formes d’art dans l’espace public d’un groupe social à un moment donné ? Le cours parcourt les grands enjeux autour desquels s’articulent l’art et le design en tant que productions sociales et contextualisées : les modalités qui structurent les relations de l’homme à l’espace ; les modalités qui les médiatisent ; les modalités qui les formalisent dans des productions plastiques. Par la déclinaison de thèmes, il s’attache à analyser la création sous un angle fonctionnel et dans une dimension symbolique à travers l’effet qu’elle produit sur l’individu ou un groupe social.

Thématiques abordéesLe langage permet de décrire les éléments constitutifs du réel, d’en construire des représentations et de qualifier les actions de l’homme. Il nomme et définit, il médiatise notre rapport au monde et produit du sens. quelle est sa fonction dans le processus créatif ? La complexité. La production d’objets est conditionnée par l’environnement social, économique et culturel dans lequel et pour lequel elle prend corps. Le cadre façonne nos modes de vie et inversement. L’objet est le miroir des valeurs de la société et de leur transmission à travers des rites individuels ou collectifs. La mémoire : l’inventaire est-il le parangon du classement idéologique ? Les différents objets du patrimoine culturel peuvent-ils être envisagés comme une forme de sédimentation de la mémoire collective ? La responsabilité sociale du plasticien : les artistes, tout comme les designers, sociologues, architectes et urbanistes, sont sollicités pour intervenir dans l’espace urbain. L’art peut-il être considéré comme un outil indispensable au « vivre ensemble » ? La ville émergente. L’intervention dans l’espace public (art et design) comme posture ou stratégie en réponse à une réalité économique, sociale et culturelle donnée.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 13 heures ÉVALUATION : contrôle continu, devoir écrit CRÉDITS : 1 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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ANGLAIS, PAR VÉRoNIqUE GALIAN. Cours magistraux et cours de conversation

OBjECTIFS consolider les acquis des semestres 1 et 2 ; développer l’ensemble des compétences langagières (orales et écrites) ; niveau ciblé : B2/C1 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).

CONTENUS la méthodologie, indispensable à l’assimilation des notions abordées et à la prise d’autonomie, est au cœur de l’enseignement de l’anglais. Les particularités du discours oral et les différents modes de communication sont détaillés. Le cours s’intéresse également à des thèmes en relation avec le travail artistique développé en atelier par les étudiants. Les technologies de l’information et de la communication sont utilisées dans le cadre des activités en autonomie dirigée.

PRÉ-REqUIS : compétences visées les précédents semestres d’enseignement acquises (niveau B2/C1 du CERCL)CHARGE HORAIRE : 22 heures ÉVALUATION : contrôle continuCRÉDITS : 2 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE : Collective work, McGraw-Hill Education. Conversational American English. The Illustrated Guide to Everyday Expressions of American English, mcGraw-Hill, 2010 / Hart Carl W., The Ultimate Phrasal Verb Book, New York, Barron's, 2009

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i g nBIOLOGIE DE LA PERCEPTION, PAR HENDRIk STURm.

Arts et sciences : cours magistraux

OBjECTIFS s’initier à l’anatomie, la physiologie et la psychologie de la vision, de l’audition et du sens du toucher.

CONTENUS Dans la formation artistique, « l’approche scientifique » vise traditionnellement trois champs de connaissance : la morphologie et l’anatomie de l’homme et des animaux ; la base physico-chimique de la peinture ; la perspective et autres techniques de la représentation de l’espace. Le corps humain ayant perdu son rôle prédominant de motif de l’art, ne nécessite plus, au-delà des cours de dessin avec modèle vivant, un enseignement spécifique. En revanche, l’homme sensoriel, en tant que producteur et récepteur d’œuvres d’art, mérite toujours l’étude scientifique.

PRÉREqUIS : connaissances générales de l'histoire de l'art et curiosité pour les sciences CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 6 heures ÉVALUATION : écrit CRÉDITS : 1 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Gregory Richard Langton, L’œil et le cerveau. La psychologie de la vision, Paris, Hachette, 1966 / Hubel David H., L’œil, le cerveau et la vision. Les étapes cérébrales du traitement visuel, paris, pour la science, paris, 1994 / Shepard Roger N., L’œil qui pense. Visions, illusions, perceptions, Les éditions du seuil, paris, 1992 / Arnheim Rudolf, Art and visual perception: a psychology of the creative eye, Berkeley, University of California Press, 1965 / Gombrich Ernst Hans, Art and illusion. A study in the psychology of pictorial representation, princeton, Princeton University Press, 1992.

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nVOYAGE À MILAN, PAR ANToINE BoUDIN ET oLIVIER mILLAGoU. Design - Voyage d’étude

OBjECTIFS découvrir un des événements de design les plus importants d’Europe ; acquérir une culture du design contemporain et embrasser la variété des pratiques ; se familiariser avec le milieu professionnel du design.

CONTENUS le voyage à milan (du 4 au 8 avril 2017) vise à parfaire la culture générale et la culture du design des étudiants en les confrontant à l’actualité du design dans son monde professionnel. Le salon international du meuble de milan (Salone del mobile milano) est un rendez-vous incontournable des professionnels de l’ameublement. Sur 200 000 m2 d’exposition, il rassemble de nombreux éditeurs et designers (+ de 2000 exposants, 70 % des participants viennent de 160 pays différents) et donne une grande visibilité aux jeunes designers au sein de l’espace SaloneSatellite qui leur est dédié. Dans le même temps, un parcours d’expositions off organisé à travers la ville révèle la diversité des pratiques.

CHARGE HORAIRE : 32 heures

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n BIENNALE INTERNATIONALE DESIGN 2017 SAINT-ÉTIENNE, PAR FLoRENCE moRALI. Design - Voyage d’étude

OBjECTIFS découvrir un des événements de design les plus importants d’Europe ; acquérir une culture du design contemporain et embrasser la variété des pratiques ; prendre la mesure de l’état des recherches des designers et des orientations prises ; nourrir sa culture générale.

CONTENUS Voyage d’étude du 23 au 25 mars 2017. Créée en 1998, la Biennale Internationale Design Saint-Étienne expose les innovations générées par les écoles, les grandes agences, les créateurs indépendants, les diffuseurs et les entreprises autour d’expositions thématiques conçues par des commissaires. Les conférences, colloques et rencontres sont pensés comme « un véritable laboratoire du contemporain », fournissant à travers les problématiques du design un éclairage sur les pensées et les enjeux de notre temps. L’édition 2017 s’intitule Working Promesse et s’intéresse aux mutations du travail.

CHARGE HORAIRE : 30 heures

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i g n DOCUMENTA, KASSEL ET SKULPTUR PROjEKTE,

MÜNSTER, PAR HENDRIk STURm. Voyage d’étude

OBjECTIFS découvrir deux événements importants de la scène artistique internationale ; prendre la mesure de l’état des recherches des artistes contemporains et des orientations prises ; voir des œuvres (sculpture, peinture, dessin, vidéo, installation, etc.) dans un contexte d’exposition ; approfondir ses connaissances en histoire de l’art.

CONTENUS en préparation du voyage (12 -17 juin), les étudiants étudient un ensemble d’œuvres qui ont fait date dans l’histoire des deux manifestations ainsi que des œuvres des artistes exposés en 2017. documenta (10 juin-17 sept.) : créée en 1955, elle a lieu tous les cinq ans et dure 100 jours. En 2017, elle ouvre sa 14e édition. Avec la biennale de Venise, elle est la manifestation internationale d’art contemporain la plus importante. Skulptur Projekte Münster se déroule tous les 10 ans depuis 1977 et se consacre spécifiquement à la sculpture dans l’espace publique. Ses quatre éditions ont laissé des traces dans la ville de münster en la transformant en « musée de la sculpture dans l’espace urbain ».

ÉVALUATION : note de synthèse sur l’œuvre d'un artiste exposé à kassel ou à münster

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FABRICE HYBER - artiste invité 2016-2017  Workshop, dans le cadre du programme de professeur invité de l’ésadtpm : Un Artiste, Un Professeur, Une Année

POF ! Un workshop commun aux étudiants en master d’Ingémédia et en 3e année art de l’ésadtpm est conçu entre les équipes pédagogiques des deux institutions et l’artiste pour les amener à réfléchir à la production de l’artiste, sa place dans la société, et leur capacité à se saisir de son travail pour produire un projet commun aux deux filières. Il s’agit de créer les conditions d’un dialogue fructueux entre des étudiants dont les approches de la créativité et de la création sont différentes, dont les langages et les méthodologies de travail s’opposent, pour aboutir à une réelle rencontre entre l’industrie créative et le monde de l’art. le point de départ défini par Fabrice Hyber sont les Prototypes d’objets en Fonctionnement. Les PoF existent comme base d’objets avec leurs modes d’emploi, leurs protocoles de fabrication, et la possibilité d’en inventer de nouveaux. Pour chaque PoF est défini un objet communication, un objet de communication peut être un PoF. Ce workshop a pour objectif, à partir de tous les moyens de production de l’école et d’Ingémédia, d’imaginer, concevoir et réaliser des PoF, d’interroger et de penser de nouveaux comportements, de définir, mettre en œuvre et réaliser la communication du projet. Une exposition en résultera, mettant en scène les PoF eux-mêmes et les objets de communication.

CHARGE HORAIRE : 28 heures CRÉDITS : 2 - Méthodologie, techniques et mises en œuvre

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tLA BIBLIOTHÈQUE la bibliothèque est la première ressource pour les études parallèlement aux enseignements. Elle offre des ouvrages et revues sur l’art, le design, l’architecture, etc., et sur l’ensemble des sciences humaines en lien avec l’art. Par la synergie entre le bibliothécaire et les enseignants, la bibliothèque tient un rôle central dans l’acquisition des connaissances et des méthodologies de recherche.

LES ATELIERS TECHNIQUES L‘école dispose d’ateliers liés à des techniques (gravure, sérigraphie, etc.) ou à des matériaux (bois, métal, terre). Ils sont intégrés aux parcours pédagogiques à travers les enseignements des pratiques, les apprentissages des techniques, mais aussi dans l’émergence et l’élaboration du projet artistique personnel.

LE PÔLE ÉDITION  atelier gravure / Atelier sérigraphie / Atelier reliure / Atelier édition contemporaine / Atelier prise de vue et photographie / Atelier numérique

LES ATELIERS MATÉRIAUx  atelier fer / Atelier terre-céramique / Atelier menuiserie 

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BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE OUVRAGES GÉNÉRAUx : Bernard Edina, Cabanne Pierre, Durand Jannic, Legrand Gérard, Histoire de l’art, du Moyen-Âge à nos jours, paris, larousse, 2010 / Gombrich Ernst Hans, Histoire de l’art, londres, phaidon, 2001 xxE SIÈCLE ET xxIE : Archer Michael, L’Art depuis 1960, Paris, Thames and Hudson, 2002 / Ardenne Paul, Art, l’âge contemporain. Une histoire des arts plastiques à la fin du XXe siècle, Paris, Les éditions du Regard, 1997 / Ardenne Paul, Art, le présent. La création plasticienne au tournant du XXIe siècle, Paris, Les éditions du Regard, 2009 / Ardenne Paul, Un art contextuel. Création artistique : en milieu urbain ; en situation ; d'intervention ; de participation, Paris, Flammarion, 2002 / Barthes Roland, Mythologies, paris, seuil, 2014 / Baudrillard jean, Le système des objets, Gallimard, paris, 1978 / Bon François, Autobiographie des objets, paris, seuil, 2012 / Bony Anne, Le design. Histoire, principaux courants, grandes figures, paris, larousse, 2004 / Cauquelin Anne, L’Art contemporain, paris, puf, 2011 / Collectif (sous la direction de Buci-Glucksmann Christine), L’art à l’époque du virtuel, Paris, L’Harmattan, 2004 / Corbel Laurence, Le discours de l’art. Écrits d’artistes 1960-1980, Rennes, PUR, 2013 / Delarozière François, Le grand répertoire. Machines de spectacle, arles, actes sud, 2003 / De Mèredieu Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l’art moderne & contemporain, paris, larousse, 2008 / Didi-Huberman Georges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Paris, Les Éditions de minuit, 1992 / Goldberg RoseLee, La performance, du futurisme à nos jours, Paris, Thames and Hudson, 2001 / Guidot Raymond, Histoire du design de 1940 à nos jours, Vanves, Hazan, 2004 / Guidot Raymond, Histoire des objets. Chronique du design industriel, Vanves, Hazan, 2013 / Griffin Jonathan, Harper Paul, Trigg David et Williams Eliza, L'art du vingt-et-unième siècle, londres, phaidon, 2014 / Harrison Charles et Wood Paul, Art en théorie 1900-1990 (anthologie), Vanves, Hazan, 2007 / Krauss Rosalind, Passages. Une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson, paris, Macula, 1997 / Lemoine Stéphanie, L’art urbain. Du graffiti au street art, Paris, Gallimard, 2012 / Loewy Raymond, La laideur se vend mal, Paris, Gallimard, 1990 / Midal Alexandra, Design, introduction à l’histoire d’une discipline, Paris, Pocket, 2009 / Millet Catherine, L’Art Contemporain en France, Paris, Flammarion, 2005 / Parfait Françoise, Vidéo : un art contemporain, Paris, Les éditions du Regard, 2001 / Vial Stéphane, Court traité du design, paris, puf, 2015 REVUES : Art Press / Beaux-Arts magazine / Connaissance des Arts / mouvement / Intramuros / magazine d’art (web revue)

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t2DE MOITIÉ DU xxE SIÈCLE : 1960-1990, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ. Histoire et théorie des arts : cours magistraux, ateliers méthodologiques  et rendez-vous individuels

OBJECTIFS  approfondir des connaissances et développer une réflexion personnelle sur les codes et concepts artistiques à travers une approche transversale des problématiques rencontrées dans les arts plastiques, le design, l’architecture, la danse, la musique, la littérature, etc. ; enrichir et légitimer sa puissance de conception et d’imagination, au fur et à mesure de la construction de son autonomie dans une pratique active et critique, en remontant le fil de l’histoire de l’art et du design modernes jusqu’à leur actualité contemporaine ; savoir réaliser une synthèse de son propre travail plastique en articulant l’analyse de ses travaux avec des connaissances théoriques et des références artistiques.

CONTENUS le programme s’attache à l’analyse et à la définition des concepts emblématiques de la 2de moitié du XXe siècle à partir des années 1960. En s’appuyant sur les parcours singuliers d’artistes contemporains, et en effectuant parfois des incursions dans le design, il s’agit d’étudier les enjeux et formes de discours des principaux mouvements artistiques. les ateliers méthodologiques visent à savoir : caractériser par l’emploi de mots-clés des mouvements artistiques et des œuvres ; ordonner par l’emploi des mots-clés, et en les hiérarchisant, les principaux éléments constitutifs de ces mouvements et œuvres (concept, sujet, médiums, etc.) ; caractériser par l’emploi de mots-clés son travail ; problématiser sa démarche à travers un plan cohérent ; illustrer son propos par des exemples (œuvres, ouvrages, etc.) pris dans le champ de l’histoire de l’art et du design.

PRÉREqUIS : connaissance des principaux repères chronologiques, thématiques et concepts fondamentaux de l’histoire de l’art et du design, du milieu du XXe siècle au XXe siècle CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 12 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, contrôle continu, participation aux discussions. Production d’un texte de présentation de la démarche personnelle contextualisée (en lien avec les artistes, designers et théoriciens référents). Suivi individualisé et collégial des dossiers du diplôme. CRÉDITS : 5 (avec Études de cas/Cédric Vincent) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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LABORATOIRE DÉBAT ET ÉCRITURE, par patrICK SIRoT, ASSISTÉ DE CÉDRIC LERIBLE. Pratique de l’écrit – Cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS nommer précisément les éléments constitutifs de son travail pour mieux identifier et définir les enjeux de sa problématique naissante, la situer dans le champ de l’art contemporain, vérifier sa pertinence et la soumettre au débat.

CONTENUS espace idéal d’un va et vient entre réflexion théorique et activité plastique, le laboratoire expérimental offre l’occasion de vérifier ses capacités de réflexion (rationnelle comme spéculative). Seul ou collectivement, l’étudiant appréhende différentes formes d’oralité (prise de parole, dialogue, débat, interview) et d’écriture (de la description à la fiction, du lexique à la notice, de l’échange épistolaire à la biographie fictive). Il conserve les traces de ce processus de verbalisation favorable à l’émergence d’une réflexion autonome. le langage s’associe aux pratiques plastiques pour en accompagner les exigences d’analyse et d’ouverture au monde dans un souci constant de mise en relation avec l’histoire de l‘art et l’histoire de l’art contemporain. Un contact permanent avec la bibliothèque permet à l’étudiant d’argumenter son propos par le choix de référents appropriés.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 15 heures ÉVALUATION : restitution écrite des expériences pour vérifier la qualité de la réflexion CRÉDITS : 1 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Barthes Roland, Le Bruissement de la langue. Essais critiques IV, paris, seuil, 1993 / Barthes Roland, Le Degré zéro de l'écriture, suivi de Nouveaux essais critiques, paris, seuil, 1972 / Beckett Samuel, Le Dépeupleur, Paris, Les Éditions de minuit, 1970 / Melville Herman, Bartelby le scribe, paris, Gallimard, 1996 / Gogol Nicolas, Nouvelles de Pétersbourg, Paris, Gallimard, 1998

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tÉTUDES DE CAS, PAR CÉDRIC VINCENT. Théorie des arts - Cours magistraux

OBjECTIFS approfondir sa compréhension des pratiques artistiques.

CONTENUS le cours s’inscrit en écho à la période couverte par Valérie michel-Fauré et s’appuie sur une série d’études de cas : une exposition marquante (Primary structure, 1966 ; When attitudes become forms, 1969 ; Information, 1970 ; Documenta 5, 1972), une revue d’art influente (Artforum, 1962 ; October, 1976 ; Third Text, 1987), un « little magazine » obscur dynamisant un mouvement artistique, la réception différée d’un artiste (The Independent Group). Chaque focus permet d’approfondir la compréhension des pratiques artistiques en situation avec les différents acteurs impliqués (artistes, commissaires, théoriciens, etc.) et dans leurs relations avec les cadres sociaux et normatifs à l’intérieur desquels l’art est produit, reçu et activé. Partant, les notions clés qui en ont travaillé le pôle discursif sont abordées, notamment avec l’impact des penseurs français associés à la French Theory sur les théoriciens de l’art et les artistes.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 9 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, participation aux discussions, contrôle continu CRÉDITS : 5 (avec 2de moitié du XXe siècle : 1960-1990, par Valérie michel-Fauré) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Allen Gwen, Artists’ magazines. An alternative Space for Art, Cambridge États-Unis, The mIT press, 2011 / Bourdieu Pierre, Les règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, paris, seuil, 1998 / Bürger Peter, Théorie de l’avant-garde, Paris, questions Théoriques, 2013 / Collectif (sous la direction de Gintz Claude), Regard sur l’art américain des années soixante, anthologie critique, paris, territoires, 1991 / Cusset François, French Theory. Foucault, Derrida, Deleuze & Cie et les mutations de la vie intellectuelle aux États-Unis, Paris, La Découverte, 2003 / Danto Arthur, Après la fin de l’art, Paris, Seuil, 1996 / Foster Hal, Le retour du réel. Situation actuelle de l’avant-garde, Bruxelles, La Lettre volée, 2005 / Glicenstein Jérôme, L’art : une histoire d’expositions, paris, puf, 2009 / Greenberg Clement, Art et culture. Essais critiques, paris, Macula, 1988 / Guilbaut Serge, Comment New York vola l’idée d’art moderne. Expressionisme abstrait, liberté et guerre froide / Heinich Nathalie, Harald Szeemann, un cas singulier. Entretien, Paris, L’Échoppe, 1995 / Krauss Rosalynd, De l’originalité des avant-gardes et autres mythes modernistes, paris, Macula, 1993 / Lippard Lucy, Six Years: The Dematerialization of the Art Object from 1966 to 1972, New York, Praeger Publishers Inc, 1973 / Obrist Hans Ulrich, A Brief History of Curating, zurich, JRP Ringier, 2009 / O’Doherty Brian, White Cube. L’espace de la galerie et son idéologie, zurich, JRP Ringier, 2008

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ANGLAIS, PAR VÉRoNIqUE GALIAN. Travaux dirigés, rendez-vous individuels

OBjECTIFS maîtriser le discours oral ; produire des textes en employant le vocabulaire spécifique au champ des arts visuels ; niveau ciblé : C1/C2 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).

CONTENUS Étude des procédés stylistiques du discours oral et de l’expression écrite (usage des notions acquises), et travail sur la production plastique des étudiants (emploi de la terminologie propre au champ des arts visuels). Présentation in situ des productions plastiques. Rencontres individuelles (consolidation des acquis, pratique de l’oral, préparation à un stage). Utilisation de Technology, Entertainment and Design, TED, une plateforme internet qui diffuse des conférences. Classes de rédaction : formulaires d’inscription à l’étranger, curriculum vitae et autres courriers.

PRÉ-REqUIS : niveau B2/C1 du CerClCHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 16 heures ÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 1 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Darbelnet j., Vinay j.-P., Stylistique comparée du français et de l'anglais, Paris, éditions Didier, 1958 / Fahnestock Jeanne, Rhetorical Style. The Uses of Language in Persuasion, oxford, oxford University Press, 2011 / Bryson Bill, The Mother Tongue. English and How It Got That Way, New York, William Morrow, 2001 / Strunk Jr. William, White E.B., The Elements of Style

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i g nSÉMINAIRE SUR LES AVANT-GARDES ET LA

DISPARITION, PAR ÉRIC mANGIoN. Cours magistraux et ateliers

Depuis 2009, Eric mangion, commissaire d’exposition et directeur du Centre national d’art contemporain de la Villa Arson, conduit des recherches sur la disparition pensée et conçue comme un geste artistique. Ce geste est abordé dans ses multiples dimensions : effacement, recouvrement, destruction, vol, vandalisme, voire disparition pure et simple de l’artiste. Prenant appui historique sur le dessin de Robert Rauschenberg, Erased De Kooning, 1953, il tente d’analyser comment la disparition accompagne de manière théorique et formelle la création de notre temps. le séminaire repositionne cette question de la disparition dans une perspective qui est celle de l’histoire des avant-gardes en privilégiant la question de la performance. Il remontera ainsi à l’esprit des cabarets de la fin du XIXe siècle, à l’émergence du futurisme et de dada, pour s’achever sur le retour des avant-gardes à la fin de la Seconde Guerre mondiale et à l’histoire de la performance au XXe siècle. Tout au long de ces séances et après une approche théorique de la disparition, Eric mangion dialoguera avec les étudiants pour la réalisation d’œuvres obéissant à cette logique.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 6 heures CRÉDITS : 1 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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SEMAINE ASYMÉTRIqUE AU POLYGONE ÉTOILÉ, PAR RAPHAëLLE PAUPERT-BoRNE.Vidéo, cinéma - Voyage d’étude et rencontres

OBJECTIFS  explorer une pratique qui questionne explicitement le réel : le cinéma documentaire ; être en contact direct avec des professionnels (organisateurs, réalisateurs, auteurs) et vivre une manifestation culturelle depuis l’intérieur.

CONTENUS Film flamme est une association de création et de diffusion cinématographique créée à marseille en 1996 par des cinéastes, des artistes et des philosophes. Fondée sur une pratique cinématographique singulière, elle s’ouvre aux plasticiens, photographes, musiciens, écrivains et gens de théâtre. Elle mène plusieurs activités dont la formation et des ateliers. outil de travail et de réflexion, elle est dotée d’un équipement, le Polygone étoilé (matériel et salle de projection), situé dans le quartier de la Joliette. Elle organise Semaine Asymétrique, une rencontre de cinéastes initiée en 2004 qui se déroule au Polygone étoilé. Au programme de l’édition 2017 : les artistes plasticiens Damien Cabanes et Véronique Boudier, les cinéastes Boris lehman et Mario Brenta, etc. les étudiants découvrent les rencontres à la fois dans leur dimension professionnelle et à travers la programmation. Ils côtoient les organisateurs, réalisateurs, auteurs et le public. Ils participent à la régie et à la réalité quotidienne de la manifestation. Ils prennent part aux projections et aux débats qu’ils peuvent enregistrer et ont également la possibilité de montrer leurs films. Il leur est proposé de réaliser un journal mural des rencontres (croquis, dessins, textes), ainsi qu’un premier état de projet d’édition en collaboration avec le Polygone étoilé et Les éditions commune.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 40 heures ÉVALUATION : compte-rendu mis en forme

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tLES ATELIERS DE RECHERCHE ET DE CRÉATION (ARC) voIr p.217

TRADUCTION/TRANSLATION, par Serge Le Squer, olivier millagou, Solange Triger et Jean-Baptiste Warluzel CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 2 - Recherches et expérimentations personnelles

FORMES ET ATTITUDES, par michel massi et Patrick Sirot CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 2 - Recherches et expérimentations personnelles

qUESTIONS DE MORPHOGÉNÈSE, ACTE 9. Formes de l’invisible et la question des limites #1, par Jérôme Basserode, Florence morali, Alain Pontarelli, pascal simonet CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 2 - Recherches et expérimentations personnelles

ESTHÉTIqUE DE L’ENqUÊTE : L’ExPLORATION DU VOISINAGE DE L’ÉCOLE, par Raphaëlle Paupert-Borne, Hendrik Sturm, Cédric Vincent CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 2 - Recherches et expérimentations personnelles

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tLA MÉDIATHÈQUE SPECIALISÉE DE L’ésadtpm. Recherche documentaire sur internet, PAR CÉDRIC lerIBle. Atelier

OBjECTIFS maîtriser la recherche documentaire qualitative sur internet en complément de celle en bibliothèque.

CONTENUS revoir le bon usage des bases de données (sites, textes, iconographies) en ligne sur internet. Échanger au cas par cas sur des points de méthodologie. Une liste de sites est éditée à l’issue de la séance. Présentation collective en vidéoprojection et discussions.

PRÉREQUIS : maîtrise des outils de recherche documentaire en bibliothèque et curiosité pour la navigation sur internet CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 12 heures

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FABRICE HYBER - artiste invité 2016-2017  Workshop, dans le cadre du programme de professeur invité de l’ésadtpm : Un Artiste, Un Professeur, Une Année

POF ! Un workshop commun aux étudiants en master d’Ingémédia et en 3e année art de l’ésadtpm est conçu entre les équipes pédagogiques des deux institutions et l’artiste pour les amener à réfléchir à la production de l’artiste, sa place dans la société, et leur capacité à se saisir de son travail pour produire un projet commun aux deux filières. Il s’agit de créer les conditions d’un dialogue fructueux entre des étudiants dont les approches de la créativité et de la création sont différentes, dont les langages et les méthodologies de travail s’opposent, pour aboutir à une réelle rencontre entre l’industrie créative et le monde de l’art. le point de départ défini par Fabrice Hyber sont les Prototypes d’objets en Fonctionnement. Les PoF existent comme base d’objets avec leurs modes d’emploi, leurs protocoles de fabrication, et la possibilité d’en inventer de nouveaux. Pour chaque PoF est défini un objet communication, un objet de communication peut être un PoF. Ce workshop a pour objectif, à partir de tous les moyens de production de l’école et d’Ingémédia, d’imaginer, concevoir et réaliser des PoF, d’interroger et de penser de nouveaux comportements, de définir, mettre en œuvre et réaliser la communication du projet. Une exposition en résultera, mettant en scène les PoF eux-mêmes et les objets de communication.

CHARGE HORAIRE : 28 heures

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tLA BIBLIOTHÈQUE la bibliothèque est la première ressource pour les études parallèlement aux enseignements. Elle offre des ouvrages et revues sur l’art, le design, l’architecture, etc., et sur l’ensemble des sciences humaines en lien avec l’art. Par la synergie entre le bibliothécaire et les enseignants, la bibliothèque tient un rôle central dans l’acquisition des connaissances et des méthodologies de recherche.

LES ATELIERS TECHNIQUES L‘école dispose d’ateliers liés à des techniques (gravure, sérigraphie, etc.) ou à des matériaux (bois, métal, terre). Ils sont intégrés aux parcours pédagogiques à travers les enseignements des pratiques, les apprentissages des techniques, mais aussi dans l’émergence et l’élaboration du projet artistique personnel.

LE PÔLE ÉDITION  atelier gravure / Atelier sérigraphie / Atelier reliure / Atelier édition contemporaine / Atelier prise de vue et photographie / Atelier numérique

LES ATELIERS MATÉRIAUx  atelier fer / Atelier terre-céramique / Atelier menuiserie 

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2DE MOITIÉ DU xxE SIÈCLE : 1960-1990, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ. Histoire et théorie des arts. Cours magistraux, ateliers méthodologiques  et rendez-vous individuels

OBJECTIFS  approfondir des connaissances et développer une réflexion personnelle sur les codes et concepts artistiques à travers une approche transversale des problématiques rencontrées dans les arts plastiques, le design, l’architecture, la danse, la musique, la littérature, etc. ; enrichir et légitimer sa puissance de conception et d’imagination, au fur et à mesure de la construction de son autonomie dans une pratique active et critique, en remontant le fil de l’histoire de l’art et du design modernes jusqu’à leur actualité contemporaine ; savoir réaliser une synthèse de son propre travail plastique en articulant l’analyse de ses travaux avec des connaissances théoriques et des références artistiques.

CONTENUS le programme s’attache à l’analyse et à la définition des concepts emblématiques de la 2de moitié du XXe siècle à partir des années 1960. En s’appuyant sur les parcours singuliers d’artistes contemporains, et en effectuant parfois des incursions dans le design, il s’agit d’étudier les enjeux et formes de discours des principaux mouvements artistiques. les ateliers méthodologiques visent à savoir : caractériser par l’emploi de mots-clés des mouvements artistiques et des œuvres ; ordonner par l’emploi des mots-clés, et en les hiérarchisant, les principaux éléments constitutifs de ces mouvements et œuvres (concept, sujet, médiums, etc.) ; caractériser par l’emploi de mots-clés son travail ; problématiser sa démarche à travers un plan cohérent ; illustrer son propos par des exemples (œuvres, ouvrages, etc.) pris dans le champ de l’histoire de l’art et du design.

PRÉREqUIS : connaissance des principaux repères chronologiques, thématiques et concepts fondamentaux de l’histoire de l’art et du design, du milieu du XXe siècle au XXe siècle CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 9 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, contrôle continu, participation aux discussions. Production d’un texte de présentation de la démarche personnelle contextualisée (en lien avec les artistes, designers et théoriciens référents). Suivi individualisé et collégial des dossiers du diplôme CRÉDITS : 3 (avec Études de cas/Cédric Vincent + Laboratoire débat et écriture/Patrick Sirot et Cédric Lerible + Arts et sciences/Hendrik Sturm) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE (VOIR P. 127)

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tPRATIQUES ÉDITORIALES, PAR CÉLINE CHAzALVIEL ET SUSANNA SHANNoN. Workshop

la pratique du design graphique par Susanna Shannon [Washington DC, 1957] s’ancre notamment dans un goût profond pour la typographie contemporaine et ce qui s’imprime, avant et depuis l’avènement de la PAo. Déjà, fin des années 1970 à Londres où elle était étudiante, David king s’amusait à appeler sa jeune apprentie  « me and my typography ». Depuis, elle a réalisé une cinquantaine de nouvelles formules de presse pour L’Expansion, Les Inrockuptibles, etc., et pour des villes ou des institutions. Directeur artistique elle a conçu des catalogues d'art contemporain pour des musées (Centre Pompidou, musée d’art moderne de la Ville de Paris), des livres (Le Point du jour éditeur, Gallimard, etc.), des revues comme Eav, publication annuelle de l’école d’architecture de Versailles, Pétunia ou if, revue de poésie contemporaine. Une centaine de couvertures (les Empêcheurs de penser en rond). Des expositions. Et bien d’autres choses : marques, logos, signalétique, etc. Le design graphique (et les usages contemporains de la typographie), elle aime aussi l’enseigner [à Los Angeles, Nantes, Washington, Nancy, Paris, Genève, Luminy, Aix et Nice], montrer aux étudiants pour aiguiser leur regard - l’acuité s’émousse vite -  photos et doubles pages de journaux, images et signes quotidiens, affiches et enseignes autour d’eux dans la ville, en les commentant et racontant ce qui s’y passe. Céline Chazalviel est doctorante en sciences de l’art et en anthropologie de l’écriture (Université Aix-marseille/EHESS). Elle est chargée des éditions à la Villa Arson et contribue à des revues et des publications de centres d’art et d’écoles d’art. Elle exerce également une activité de commissaire d’exposition indépendante. susanna shannon dirige design dept, bureau de design graphique indépendant qu’elle a fondé en 1991. Elle a été membre du comité des rencontres internationales de Lures. Son travail, régulièrement présenté dans des publications françaises et étrangères, a fait l’objet d’expositions [Saint-ouen, Nancy, Chaumont, marseille, Paris] et a obtenu les awards de Graphis [1996], de la Society of publication designers [1991, 2007], Aiga [2007], TDC [2010, 2012, 2013]. « L’asile des photographies » a été le récipient du prix nadar en 2013.

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LABORATOIRE DÉBAT ET ÉCRITURE, par patrICK SIRoT, ASSISTÉ DE CÉDRIC LERIBLE. Pratique de l’écrit – Cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS nommer précisément les éléments constitutifs de son travail pour mieux identifier et définir les enjeux de sa problématique naissante, la situer dans le champ de l’art contemporain, vérifier sa pertinence et la soumettre au débat.

CONTENUS espace idéal d’un va et vient entre réflexion théorique et activité plastique, le laboratoire expérimental offre l’occasion de vérifier ses capacités de réflexion (rationnelle comme spéculative). Seul ou collectivement, l’étudiant appréhende différentes formes d’oralité (prise de parole, dialogue, débat, interview) et d’écriture (de la description à la fiction, du lexique à la notice, de l’échange épistolaire à la biographie fictive). Il conserve les traces de ce processus de verbalisation favorable à l’émergence d’une réflexion autonome. le langage s’associe aux pratiques plastiques pour en accompagner les exigences d’analyse et d’ouverture au monde dans un souci constant de mise en relation avec l’histoire de l‘art et l’histoire de l’art contemporain. Un contact permanent avec la bibliothèque permet à l’étudiant d’argumenter son propos par le choix de référents appropriés.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 15 heures ÉVALUATION : restitution écrite des expériences pour vérifier la qualité de la réflexion CRÉDITS : 3 (avec 2de moitié du XXe siècle : 1960-1990/Valérie michel-Fauré + Études de cas/Cédric Vincent + Arts et sciences/Hendrik Sturm) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Barthes Roland, Le Bruissement de la langue. Essais critiques IV, paris, seuil, 1993 / Barthes Roland, Le Degré zéro de l'écriture, suivi de Nouveaux essais critiques, paris, seuil, 1972 / Beckett Samuel, Le Dépeupleur, Paris, Les Éditions de minuit, 1970 / Melville Herman, Bartelby le scribe, paris, Gallimard, 1996 / Gogol Nicolas, Nouvelles de Pétersbourg, Paris, Gallimard, 1998

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tÉTUDES DE CAS, PAR CÉDRIC VINCENT. Théorie des arts - Cours magistraux

OBjECTIFS approfondir sa compréhension des pratiques artistiques.

CONTENUS le cours s’inscrit en écho à la période couverte par Valérie michel-Fauré et s’appuie sur une série d’études de cas : une exposition marquante (Primary structure, 1966 ; When attitudes become forms, 1969 ; Information, 1970 ; Documenta 5, 1972), une revue d’art influente (Artforum, 1962 ; October, 1976 ; Third Text, 1987), un « little magazine » obscur dynamisant un mouvement artistique, la réception différée d’un artiste (The Independent Group). Chaque focus permet d’approfondir la compréhension des pratiques artistiques en situation avec les différents acteurs impliqués (artistes, commissaires, théoriciens, etc.) et dans leurs relations avec les cadres sociaux et normatifs à l’intérieur desquels l’art est produit, reçu et activé. Partant, les notions clés qui en ont travaillé le pôle discursif sont abordées, notamment avec l’impact des penseurs français associés à la French Theory sur les théoriciens de l’art et les artistes.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 9 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, participation aux discussions, contrôle continu CRÉDITS : 3 (avec 2de moitié du XXe siècle : 1960-1990/Valérie michel-Fauré + Laboratoire débat et écriture/Patrick Sirot et Cédric Lerible + Arts et sciences/Hendrik Sturm) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Allen Gwen, Artists’ magazines. An alternative Space for Art, Cambridge États-Unis, The mIT press, 2011 / Bourdieu Pierre, Les règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, paris, seuil, 1998 / Bürger Peter, Théorie de l’avant-garde, Paris, questions Théoriques, 2013 / Collectif (sous la direction de Gintz Claude), Regard sur l’art américain des années soixante, anthologie critique, paris, territoires, 1991 / Cusset François, French Theory. Foucault, Derrida, Deleuze & Cie et les mutations de la vie intellectuelle aux États-Unis, Paris, La Découverte, 2003 / Danto Arthur, Après la fin de l’art, paris, seuil, 1996 / Foster Hal, Le retour du réel. Situation actuelle de l’avant-garde, Bruxelles, La Lettre volée, 2005 / Glicenstein Jérôme, L’art : une histoire d’expositions, paris, puf, 2009 / Greenberg Clement, Art et culture. Essais critiques, paris, Macula, 1988 / Guilbaut Serge, Comment New York vola l’idée d’art moderne. Expressionisme abstrait, liberté et guerre froide / Heinich Nathalie, Harald Szeemann, un cas singulier. Entretien, Paris, L’Échoppe, 1995 / Krauss Rosalynd, De l’originalité des avant-gardes et autres mythes modernistes, paris, Macula, 1993 / Lippard Lucy, Six Years: The Dematerialization of the Art Object from 1966 to 1972, New York, Praeger Publishers Inc, 1973 / Obrist Hans Ulrich, A Brief History of Curating, zurich, JRP Ringier, 2009 / O’Doherty Brian, White Cube. L’espace de la galerie et son idéologie, zurich, JRP Ringier, 2008

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SÉMINAIRE PHILOSOPHIE(S) DU PROCESSUS CRÉATIF, PAR FLoRIAN GAITÉ. Philosophie de l’art : cours magistraux et travaux dirigés

mystère mythologique et théologique, la création a d’emblée posé le défi de son élucidation conceptuelle en s’adossant à la condition d’ex nihilo. Des mythes de l’inspiration divine, entre fureur et enthousiasme, à ceux du génie dans les Lumières et le romantisme, la philosophie a constamment oscillé entre la préservation de l’énigme de son origine et l’édification d’un discours la rationalisant. Un passage en revue de ses différents traitements dans les discours philosophiques acte ainsi d’une ambiguïté fondamentale entre la création comme genius, don (supra-)naturel, et ingenium, disposition intellectuelle. L’objet de ce séminaire est de retracer l’histoire de cette compréhension philosophique en partie manquée du phénomène créatif, puis de la confronter aux nouveaux modèles proposés par la psychologie contemporaine. Avec la notion de « processus » induite par l’émergence de la notion de « créativité », il s’agit non seulement d’inscrire la pensée de l’art dans une ontologie du devenir mais encore de penser la création comme un cheminement balisé, suivant une logique propre, dont pourrait a priori se saisir la philosophie. mais si le phénomène de la création échappe par définition à la compréhension rationnelle, dans quelle mesure peut-on parler d’une philosophie de la création ? qu’a-t-elle à offrir qui ne soit pas pure spéculation ? Avec l’avènement des psychologies de l’art, trouve-t-elle les moyens d’une nouvelle objectivation ? Ce séminaire, construit sur une articulation entre cours magistraux, échanges et travaux dirigés, permet d’aborder des notions et concepts liés au mystère de l’artiste inspiré, de l’Antiquité et de l’âge classique : mythologie et théologie de la creatio ex nihilo, mythe de l’inspiration, enthousiasme et fureur, à partir de textes de marsile Ficin et Platon ; le génie artistique pensé par les Lumières et la modernité : de Dubos et Batteux à Hegel et Adorno en s’arrêtant sur l’œuvre de Goethe et de kant ; enfin, la rationalisation de la créativité à l’époque contemporaine : des sciences cognitives et de la psychanalyse à l’esthétique libidinal et aux discours naturalistes, avec en arrière plan les textes de marcel Duchamp et Gilles Deleuze.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 36 heures CRÉDITS : 1 (avec Séminaire sur les avant-gardes et la disparition/Eric mangion) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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tARTS ET SCIENCES, PAR HENDRIk STURm. Cours magistraux

OBjECTIFS s’ouvrir à la culture scientifique ; découvrir les passerelles existantes entre arts et sciences.

CONTENUS De nombreux phénomènes et situations sont interrogés à la fois par des scientifiques et des artistes. mais une terminologie spécifique ou la complexité technique créent souvent des écrans qui rendent les échanges entre ces champs de connaissance laborieux. le cours facilite la compréhension des concepts scientifiques par l’évocation d’œuvres d’artistes qui font des passerelles entre arts et sciences et par des visites de laboratoires. Chaque séance traite un thème qui émane des champs de la perception, ou plus généralement des sciences de la vie, des sciences physiques, sciences cognitives, sciences de la matière, etc.

PRÉREQUIS : connaissances générales en histoire de l’art et curiosité pour les sciences CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 10 heures ÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 3 (avec 2de moitié du XXe siècle : 1960-1990/Valérie michel-Fauré + Études de cas/Cédric Vincent + Laboratoire débat et écriture/Patrick Sirot et Cédric Lerible) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Berthoz Alain, La simplexité, Paris, odile Jacob, 2009 / Collectif (sous la direction de Guyon Étienne), Matière et matériaux. De quoi est fait le monde ?, paris, Belin 2010 / Morrison Philip, Morrison Phylis, Powers of Ten : A Book About the Relative Size of Things in the Universe and the Effect of Adding Another Zero, San Francisco, Freeman, 1986

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ANGLAIS, PAR VÉRoNIqUE GALIAN.Travaux dirigés

OBjECTIFS consolider les acquis du semestre 5 ; niveau ciblé : C1/C2 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).

CONTENUS approche stylistique et rhétorique de la langue anglaise : approfondissement des notions étudiées. mise en situation des compétences langagières à travers des préparations de discours et d’argumentaires et des débats thématiques. Présentation in situ des productions plastiques. Rencontres individuelles (consolidation des acquis, pratique de l’oral, préparation à un stage). Utilisation de Technology, Entertainment and Design, TED, une plateforme internet qui diffuse des conférences. Classes de rédaction : formulaires d’inscription à l’étranger, curriculum vitae et autres courriers.

PRÉREQUIS : niveau B2 confirmé/C1 du CERCL CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 28 heures ÉVALUATION : contrôle continuCRÉDITS : 1 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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i g nSÉMINAIRE SUR LES AVANT-GARDES ET LA

DISPARITION, PAR ÉRIC mANGIoN. Cours magistraux et ateliers

Depuis 2009, Eric mangion, commissaire d’exposition et directeur du Centre national d’art contemporain de la Villa Arson, conduit des recherches sur la disparition pensée et conçue comme un geste artistique. Ce geste est abordé dans ses multiples dimensions : effacement, recouvrement, destruction, vol, vandalisme, voire disparition pure et simple de l’artiste. Prenant appui historique sur le dessin de Robert Rauschenberg, Erased De Kooning, 1953, il tente d’analyser comment la disparition accompagne de manière théorique et formelle la création de notre temps. le séminaire repositionne cette question de la disparition dans une perspective qui est celle de l’histoire des avant-gardes en privilégiant la question de la performance. Il remontera ainsi à l’esprit des cabarets de la fin du XIXe siècle, à l’émergence du futurisme et de dada, pour s’achever sur le retour des avant-gardes à la fin de la Seconde Guerre mondiale et à l’histoire de la performance au XXe siècle. Tout au long de ces séances et après une approche théorique de la disparition, Eric mangion dialoguera avec les étudiants pour la réalisation d’œuvres obéissant à cette logique.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 12 heures CRÉDITS : 1 (avec Philosophie(s) du processus créatif - Séminaire /Florian Gaité) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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tLES ATELIERS DE RECHERCHE ET DE CRÉATION (ARC) voIr p. 217

TRADUCTION/TRANSLATION, par Serge Le Squer, olivier millagou, Solange Triger et Jean-Baptiste Warluzel CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 2 - Recherches et expérimentations personnelles

FORMES ET ATTITUDES, par michel massi et Patrick Sirot CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 2 - Recherches et expérimentations personnelles

qUESTIONS DE MORPHOGÉNÈSE, ACTE 9. Formes de l’invisible et la question des limites #1, par Jérôme Basserode, Florence morali, Alain Pontarelli, pascal simonet CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 2 - Recherches et expérimentations personnelles

ESTHÉTIqUE DE L’ENqUÊTE : L’ExPLORATION DU VOISINAGE DE L’ÉCOLE, par Raphaëlle Paupert-Borne, Hendrik Sturm, Cédric Vincent CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 2 - Recherches et expérimentations personnelles

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3E ANNÉE DESIGNSEMESTRE 5

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BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Munari Bruno, L’art du design, Paris, Pyramyd, 2012 / Collectif (sous la direction de Colin Christine), Design et utopies. Industries françaises de l'ameublement, les villages 2000, Vanves, Hazan, 2000 / Collectif (sous la direction de Flamand Brigitte), Le design. Essais sur des théories et des pratiques, Paris, IFm/regard, 2013 / Sudjic Deyan, Le Langage des objets, Paris, Pyramyd, 2012

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nDESIGN D’UTILITÉ PUBLIQUE. Méthodologie de projet : analyse d’un groupe social et prise d’autonomie, PAR SYLVIA BoNAL, CLAUDE mARRo, FLoRENCE MoralI. Design. Module : cours magistraux et ateliers

OBjECTIFS s’engager au sein d’une structure associative, la découvrir et se confronter à des publics et des cultures variés ; savoir décrypter et appliquer un cahier des charges donné pour mettre en place sa propre démarche de projet ; construire du sens, proposer une production plastique et interroger en permanence sa pertinence par rapport au cahier des charges ; envisager le design comme une valeur ajoutée dans les projets jugés d’utilité publique ; savoir adapter la communication autour de sa production plastique en fonction des publics visés.

CONTENUS L’étudiant développe un travail individuel inscrit dans une démarche en direction d’une structure associative (associations socio-culturelles et caritatives) et en immersion au sein de celle-ci. médiums : dessin, couleur, volume, maquette numérique 3D, impression et découpe 3D (FabLab). Phase 1 : repérage et analyse retranscrite sous la forme d’un reportage. Interview des acteurs clés de l’association. Saisie de données historiques, spatiales, sociologiques et économiques, puis réalisation d’une synthèse. Analyse du cahier des charges imposé. Phase 2 : conception. mise en place d’un scénario d’intervention et expérimentations. Le projet se nourrit de l’expérience de terrain et s’appuie sur le cadre défini par le cahier des charges. Phase 3 : réalisation. Réalisation d’un objet fini de qualité et choix plastiques justifiés. L’étudiant communique sur sa production de façon efficace et originale. Il a la possibilité de prolonger le module par un stage au sein des associations concernées.

PRÉ-REqUIS : connaître les étapes déterminantes dans l’élaboration du projet de design (méthodologie) ; savoir lire une volumétrie et des échelles ; savoir utiliser le dessin comme outil de conception et le volume et la maquette pour l’expérimentation ; connaître ArchiCAD, Photoshop, Illustrator et InDesign CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 96 heures ÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 6 (avec Pratiques et usages de bord de mer/Sylvia Bonal et Claude marro) - Pratique plastique : méthodologie de projet, techniques et mises en œuvre

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DESIGN LOCAL. Domestication de la matière et approche plastique des matériaux et savoir-faire locaux, PAR SÉBASTIEN CoRDoLEANI ET PASCAL SImoNET. Design : ateliers, entretiens individuels et échanges collectifs

OBjECTIFS travailler sur l’objet en explorant et en exploitant les propriétés techniques et plastiques de la matière ; favoriser une collaboration avec des savoir-faire locaux ; favoriser une approche sensible et raisonnée des matériaux ; permettre l’émergence progressive d’une problématique et la hiérarchisation des propositions plastiques ; affirmer progressivement un parti pris plastique qui se singularise.

CONTENUS offrir, à partir de questions formelles fondamentales, des pistes de réflexion sur la pertinence des matériaux utilisés et la façon dont ils sont exploitables dans le cadre d’un projet personnel et/ou collectif. Le cours déroule une succession d’exercices thématiques susceptibles de nourrir progressivement une méthodologie de travail et une approche raisonnée des matériaux. Il permet d’organiser sa pensée quant aux matériaux et éléments plastiques fondamentaux questionnés.

PRÉREQUIS : bonne maîtrise technique du dessin ; capacité à utiliser divers médiums et à manipuler divers matériaux dans une approche expérimentale et raisonnée CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 84 heures ÉVALUATION : contrôle continu et évaluation collégiale en fin de semestre CRÉDITS : 4 - Pratique plastique : méthodologie de projet, techniques et mises en œuvre

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nPRATIQUES ET USAGES DE BORD DE MER. Méthodologie de projet, PAR SYLVIA BoNAL ET CLAUDE Marro.Design. Module : ateliers

OBjECTIFS se confronter au réel ; développer son autonomie ; concevoir un cahier des charges plastique et l’appliquer ; mettre en place la démarche singulière de son projet ; construire du sens et proposer une production plastique ; savoir communiquer autour de l’objet produit.

CONTENUS le projet, réalisé individuellement, se développe en 3 phases. 1 : Côté rade ou côté large, repérage in situ et observation des Sablettes (La Seyne-sur-Mer). L’étudiant observe le site et son environnement puis se projette dans la période estivale et établit un descriptif qu’il consigne. 2 : Du regard à la proposition. L’étudiant imagine un dispositif n’excédant pas 1m3 en situation fermée, pliée, démontée, dégonflée ou comprimée, pour se repérer, s’orienter, se documenter, se reposer, se rencontrer, etc. Par le dessin de conception, les maquettes de principe, les schémas constructifs, etc., il met en place un scénario d’intervention et propose des pistes de recherche au vocabulaire plastique singulier. 3 : Réalisation. L’étudiant fabrique un objet fini de qualité aux choix plastiques justifiés et communique sur son travail sous une forme efficace et originale.

PRÉ-REqUIS : méthodologie, connaître les étapes déterminantes dans l’élaboration du projet de design ; savoir lire une volumétrie et des échelles ; savoir utiliser le dessin comme outil de conception et le volume et la maquette pour l’expérimentation. Connaître ArchiCAD, Photoshop, Illustrator et InDesign.CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 96 heures ÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 6 (avec Design d’utilité publique/Sylvia Bonal et Claude marro) - Pratique plastique : méthodologie de projet, techniques et mises en œuvre

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PLAGE PROPRE, PAR ANToINE BoUDIN ET oLIVIER mILLAGoU. Design - Ateliers

OBjECTIFS prendre conscience de l’écosystème marin ; savoir revaloriser des déchets prélevés in situ (plages) ; approfondir sa connaissance des outils techniques.

CONTENUS la méditerranée est la mer la plus polluée au monde. Le littoral varois subit quotidiennement cette pollution et ses plages sont victimes de l’assaut d’innombrables déchets. L’état « naturel » (sans intervention de l’homme) d’une plage est proche de celui d’une décharge. Dans un 1er temps, l’atelier invite les étudiants au nettoyage de plages qui, au delà de l’acte citoyen, permet de constituer une matériauthèque et un stock de matière réutilisable dans le but de créer un objet fonctionnel. Dans un 2e temps, après analyse du stock constitué (étude simple de résistance des matériaux), les étudiants produisent un (ou plusieurs) petit(s) objet(s) à caractère maritime.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 80 heures ÉVALUATION : restitution à l’issue de l’atelier. Présentation orale s’appuyant sur des supports aux formes variées (planche explicative, prototype, maquette) CRÉDITS : 6 (avec Agriculture et design/Antoine Boudin et olivier millagou) - Pratique plastique : méthodologie de projet, techniques et mises en œuvre

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nLA BIBLIOTHÈQUE la bibliothèque est la première ressource pour les études parallèlement aux enseignements. Elle offre des ouvrages et revues sur l’art, le design, l’architecture, etc., et sur l’ensemble des sciences humaines en lien avec l’art. Par la synergie entre le bibliothécaire et les enseignants, la bibliothèque tient un rôle central dans l’acquisition des connaissances et des méthodologies de recherche.

LES ATELIERS TECHNIQUES L‘école dispose d’ateliers liés à des techniques (gravure, sérigraphie, etc.) ou à des matériaux (bois, métal, terre). Ils sont intégrés aux parcours pédagogiques à travers les enseignements des pratiques, les apprentissages des techniques, mais aussi dans l’émergence et l’élaboration du projet artistique personnel.

LE PÔLE ÉDITION  atelier gravure / Atelier sérigraphie / Atelier reliure / Atelier édition contemporaine / Atelier prise de vue et photographie / Atelier numérique

LES ATELIERS MATÉRIAUx  atelier fer / Atelier terre-céramique / Atelier menuiserie 

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DESIGN LOCAL. Matériaux et savoir-faire, par SÉBASTIEN CoRDoLEANI ET PASCAL SImoNET. Design : ateliers, entretiens individuels et échanges collectifs

OBjECTIFS travailler sur l’objet en explorant et en exploitant les propriétés techniques et plastiques de la matière ; favoriser une collaboration avec des savoir-faire locaux ; favoriser une approche sensible et raisonnée des matériaux ; permettre l’émergence progressive d’une problématique et la hiérarchisation des propositions plastiques ; affirmer progressivement un parti pris plastique qui se singularise.

CONTENUS offrir, à partir de questions formelles fondamentales, des pistes de réflexion sur la pertinence des matériaux utilisés et la façon dont ils sont exploitables dans le cadre d’un projet personnel et/ou collectif. Le cours déroule une succession d’exercices thématiques susceptibles de nourrir progressivement une méthodologie de travail et une approche raisonnée des matériaux. Il permet d’organiser sa pensée quant aux matériaux et éléments plastiques fondamentaux questionnés.

PRÉREQUIS : bonne maîtrise technique du dessin ; capacité à utiliser divers médiums et à manipuler divers matériaux dans une approche expérimentale et raisonnée CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 84 heures ÉVALUATION : contrôle continu et évaluation collégiale en fin de semestre CRÉDITS : 4 - Pratique plastique : méthodologie de projet, techniques et mises en œuvre

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nAGRICULTURE ET DESIGN, PAR ANToINE BoUDIN ET oLIVIER mILLAGoU. Design : ateliers et workshop

OBjECTIFS établir une relation entre nature et design et découvrir le principe du « Cradle to Cradle » (créer et recycler à l’infini, « du berceau au berceau ») et de son application.

CONTENUS L’ésadtpm dispose d’un lieu de travail exceptionnel, le château Saint-Pierre, situé dans une ancienne oliveraie sur la colline de la villa Noailles, à Hyères.L’atelier propose de plonger les étudiants dans une prise de conscience du rapport entre nature et culture en partant de l’arbre pour arriver à l’objet. Attentifs au rythme des saisons, les étudiants attendent le moment propice pour récolter les olives du château, les amener au moulin et les presser pour en extraire l’huile. En parallèle de la récolte, ils dessinent des bouteilles et contenants pour stocker le liquide. Après sélection des projets les plus pertinents, quelques étudiants réalisent leurs objets en verre soufflé lors d’un workshop en partenariat avec le Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques (CIRVA). Les productions sont présentées à l’occasion des festivals D Day’s (Paris) et Design Parade (Hyères).

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 80 heures ÉVALUATION : restitution à l’issue de l’atelier. Présentation orale s’appuyant sur des supports aux formes variées (planche explicative, prototype, maquette) CRÉDITS : 6 (avec Plage propre/Antoine Boudin et olivier millagou) - Pratique plastique : méthodologie de projet, techniques et mises en œuvre

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n QUARTIER DE LA CONNAISSANCE ET DU NUMÉRIQUE, PAR BERTRAND RoNE/kEDGE BUSINESS SCHooL, CATHERINE FEkRANE /TVT INNoVATIoN ET JULIEN RAYNAUD/ésadtpm. Semaine de co-création. Workshop de l’ésadtpm, Kedge Business School et TVT Innovation

La semaine de co-création a lieu à l’Association Le Port des Créateurs.

le workshop Quartier de la connaissance et du numérique réunit les élèves en design et en ingénierie d'affaires de kedge Business School ainsi que les étudiants en design de l’ésadtpm. Il porte sur des applications « connectées » de technologie Li-Fi – transmission des données numériques par la lumière – s'inscrivant au sein du nouveau quartier de la créativité et de la connaissance où prendront place les futurs bâtiments des deux écoles. le programme est construit sur trois axes : services aux étudiants fréquentant le campus ; création d'un lien entre la zone universitaire et le quartier historique qui l'entoure ; réflexion sur une appropriation du parc, jardin Alexandre 1er, bordant les futurs équipements. le principe de la co-création est de constituer des équipes mixtes mêlant les étudiants des deux écoles. la semaine est précédée de deux conférences, l’une sur le projet architectural du quartier de la Connaissance et du numérique par l’architecte Corinne Vezzoni, lauréate du concours, l’autre sur la technologie du Li-Fi animée par un représentant de ERDF.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 28 heures

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LA BIBLIOTHÈQUE la bibliothèque est la première ressource pour les études parallèlement aux enseignements. Elle offre des ouvrages et revues sur l’art, le design, l’architecture, etc., et sur l’ensemble des sciences humaines en lien avec l’art. Par la synergie entre le bibliothécaire et les enseignants, la bibliothèque tient un rôle central dans l’acquisition des connaissances et des méthodologies de recherche.

LES ATELIERS TECHNIQUES L‘école dispose d’ateliers liés à des techniques (gravure, sérigraphie, etc.) ou à des matériaux (bois, métal, terre). Ils sont intégrés aux parcours pédagogiques à travers les enseignements des pratiques, les apprentissages des techniques, mais aussi dans l’émergence et l’élaboration du projet artistique personnel.

LE PÔLE ÉDITION  atelier gravure / Atelier sérigraphie / Atelier reliure / Atelier édition contemporaine / Atelier prise de vue et photographie / Atelier numérique

LES ATELIERS MATÉRIAUx  atelier fer / Atelier terre-céramique / Atelier menuiserie 

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SÉMINAIRE UNE HISTOIRE ET DES THÉORIES DU DESIGN, PAR FRÉDÉRIqUE ENTRIALGo. Histoire et théorie des arts

même si histoire et théorie du design sont étroitement imbriquées, l’une et l’autre ne se recouvrent pas et ne sont pas de même nature. Le titre du séminaire témoigne du caractère subjectif d’une histoire du design, certes alimentée par des sources reconnues et partageables mais aussi par des choix, des orientations et approfondissements personnels de certains sujets. Ces contenus sont d’autre part alimentés de théories multiples, issues de sources variées et de champs disciplinaires diversifiés, qui viennent éclairer les faits et les formes du design. le séminaire entend s’appuyer sur la relation de la théorie à la pratique de design avant d’aborder les phases historiques importantes de la discipline depuis la révolution industrielle, ses mouvements et manifestes (Art nouveau, Deutscher Werkbund, Bauhaus, De Stijl, Design scandinave, Superstudio, Archizoom, etc.) jusqu'au temps présent du numérique et la question du « design spéculatif ». Frédérique Entrialgo est professeure d’enseignement artistique théorique à l’ésadtpm, spécialisée dans la relation entre l’histoire de l’art et l’histoire du design, et l’innovation urbaine et numérique.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 6 heures CRÉDITS : 2 (avec 2de moitié du XXe siècle : 1960-1990/Valérie michel-Fauré) – Histoire et théorie des arts et langue étrangère

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n 2DE MOITIÉ DU xxE SIÈCLE : 1960-1990, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ. Histoire et théorie des arts : cours magistraux, ateliers méthodologiques  et rendez-vous individuels

OBJECTIFS  approfondir des connaissances et développer une réflexion personnelle sur les codes et concepts artistiques à travers une approche transversale des problématiques rencontrées dans les arts plastiques, le design, l’architecture, la danse, la musique, la littérature, etc. ; enrichir et légitimer sa puissance de conception et d’imagination, au fur et à mesure de la construction de son autonomie dans une pratique active et critique, en remontant le fil de l’histoire de l’art et du design modernes jusqu’à leur actualité contemporaine ; savoir réaliser une synthèse de son propre travail plastique en articulant l’analyse de ses travaux avec des connaissances théoriques et des références artistiques.

CONTENUS le programme s’attache à l’analyse et à la définition des concepts emblématiques de la 2de moitié du XXe siècle à partir des années 1960. En s’appuyant sur les parcours singuliers d’artistes contemporains, et en effectuant parfois des incursions dans le design, il s’agit d’étudier les enjeux et formes de discours des principaux mouvements artistiques. les ateliers méthodologiques visent à savoir : caractériser par l’emploi de mots-clés des mouvements artistiques et des œuvres ; ordonner par l’emploi des mots-clés, et en les hiérarchisant, les principaux éléments constitutifs de ces mouvements et œuvres (concept, sujet, médiums, etc.) ; caractériser par l’emploi de mots-clés son travail ; problématiser sa démarche à travers un plan cohérent ; illustrer son propos par des exemples (œuvres, ouvrages, etc.) pris dans le champ de l’histoire de l’art et du design.

PRÉREqUIS : connaissance des principaux repères chronologiques, thématiques et concepts fondamentaux de l’histoire de l’art et du design, du milieu du XXe siècle au XXe siècle CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 12 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, contrôle continu, participation aux discussions. Production d’un texte de présentation de la démarche personnelle contextualisée (en lien avec les artistes, designers et théoriciens référents). Suivi individualisé et collégial des dossiers du diplôme. CRÉDITS : 2 (avec Histoire du design/Frédérique entrialgo) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE (VOIR P. 127)

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ÉTUDES DE CAS, PAR CÉDRIC VINCENT.Théorie des arts - Cours magistraux

OBjECTIFS approfondir sa compréhension des pratiques artistiques.

CONTENUS le cours s’inscrit en écho à la période couverte par Valérie michel-Fauré et s’appuie sur une série d’études de cas : une exposition marquante (Primary structure, 1966 ; When attitudes become forms, 1969 ; Information, 1970 ; Documenta 5, 1972), une revue d’art influente (Artforum, 1962 ; October, 1976 ; Third Text, 1987), un « little magazine » obscur dynamisant un mouvement artistique, la réception différée d’un artiste (The Independent Group). Chaque focus permet d’approfondir la compréhension des pratiques artistiques en situation avec les différents acteurs impliqués (artistes, commissaires, théoriciens, etc.) et dans leurs relations avec les cadres sociaux et normatifs à l’intérieur desquels l’art est produit, reçu et activé. Partant, les notions clés qui en ont travaillé le pôle discursif sont abordées, notamment avec l’impact des penseurs français associés à la French Theory sur les théoriciens de l’art et les artistes.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 9 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, participation aux discussions, contrôle continu CRÉDITS : 2 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Allen Gwen, artists’ magazines. An alternative Space for Art, Cambridge États-Unis, The mIT press, 2011 / Bourdieu Pierre, Les règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, paris, seuil, 1998 / Bürger Peter, Théorie de l’avant-garde, Paris, questions Théoriques, 2013 / Collectif (sous la direction de Gintz Claude), Regard sur l’art américain des années soixante, anthologie critique, paris, territoires, 1991 / Cusset François, French Theory. Foucault, Derrida, Deleuze & Cie et les mutations de la vie intellectuelle aux États-Unis, Paris, La Découverte, 2003 / Danto Arthur, Après la fin de l’art, paris, seuil, 1996 / Foster Hal, Le retour du réel. Situation actuelle de l’avant-garde, Bruxelles, La Lettre volée, 2005 / Glicenstein Jérôme, l’art : une histoire d’expositions, paris, puf, 2009 / Greenberg Clement, Art et culture. Essais critiques, paris, Macula, 1988 / Guilbaut Serge, Comment New York vola l’idée d’art moderne. Expressionisme abstrait, liberté et guerre froide / Heinich Nathalie, Harald Szeemann, un cas singulier. Entretien, Paris, L’Échoppe, 1995 / Krauss Rosalynd, De l’originalité des avant-gardes et autres mythes modernistes, paris, Macula, 1993 / Lippard Lucy, Six Years: The Dematerialization of the Art Object from 1966 to 1972, New York, Praeger Publishers Inc, 1973 / Obrist Hans Ulrich, A Brief History of Curating, zurich, JRP Ringier, 2009 / O’Doherty Brian, White Cube. L’espace de la galerie et son idéologie, zurich, JRP Ringier, 2008

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nLES CULTURES DU DESIGN, PAR FLoRENCE moRALI. Théorie des arts : cours magistraux et travaux dirigés

OBJECTIFS  acquérir des outils conceptuels ; s’approprier des références culturelles ; inscrire son travail dans les champs culturel, économique et social ; intégrer la capacité du design à rendre intelligible un message.

CONTENUS le cours interroge d’une part les pratiques artistiques en milieu urbain, de l‘analyse de la commande publique aux pratiques relationnelles et performatives, et d’autre part les différentes pratiques du design. Il s’intéresse à l’actualité de la création par l’analyse des médias (radio, magazines, web) et se décline sous la forme d’études thématiques : la ville comme scène à 360 degrés : apport des arts vivants dans la qualification de l’espace urbain ; l’environnement comme matière artistique ; les compétences culturelles du design ; le mobilier urbain comme scénographie des pratiques sociales : façonner les comportements dans la ville ; le design comme prétexte à renouveler les usages sociaux ; les chassés-croisés de l’art et du design : un siècle et demi de questionnements ; « l’école en After » : sur leur temps libre, et de façon autonome, les étudiants sont encouragés à s’impliquer dans des événements produits par des associations culturelles de Toulon et des environs en proposant des interventions plastiques ou des dispositifs de design pour « optimiser » les événements. les étudiants sont également encouragés à suivre les conférences programmées par les différentes structures culturelles.

PRÉREqUIS : capacité à conjuguer les différents outils susceptibles d’ordonner les étapes nécessaires à une prise de position personnelle et argumentée CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 27 heures ÉVALUATION : contrôle continu, exposé personnel devant les autres étudiants CRÉDITS : 2 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

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nACCOMPAGNEMENT AU DIPLÔME PAR FLoRENCE moRALI, AVEC DES INTERVENTIoNS DE VALÉRIE mICHEL-FAURÉ ET CÉDRIC VINCENT. Cours de méthodologie, travaux dirigés et entretiens individuels

OBJECTIFS  s’outiller suffisamment pour entreprendre une démarche plastique et adopter une posture artistique, « Prendre place pour prendre acte ».

CONTENUS le diplômeL’étudiant détermine une problématique qui donne corps à un projet plastique présenté au diplôme à l’issue du semestre 6. Pour révéler, puis déployer ce projet, il bénéficie d’un encadrement méthodologique qui lui permet de bien définir les enjeux soulevés par son travail, de développer un positionnement personnel et d’acquérir l’autonomie indispensable à la préparation du diplôme. L’étudiant est encouragé à affirmer sa créativité et son engagement. le texteAu cours des semestres 5 et 6, l’étudiant élabore un texte sur sa pratique (une quinzaine de pages). Partie intégrante du diplôme, il lui permet de formaliser sa pensée par l’écriture (problématique, plan, rédaction), de préciser son vocabulaire et d’analyser sa pratique plastique avec un recul critique. L’étudiant est invité à contextualiser sa production en interrogeant son inscription dans la théorie de lʼart et la création contemporaine et à enrichir sa réflexion de références. Il réinvestit dans ce document l’ensemble des compétences et connaissances acquises au cours du cursus : des savoirs théoriques et techniques aux expériences vécues en atelier (expérimentations plastiques) ou au cours des différents projets pédagogiques (travail individuel et collectif, relation avec des intervenants extérieurs et avec le monde professionnel) en passant par la méthodologie de travail (outils d’analyse).

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 35 heures ÉVALUATION : évaluation collégiale, présentation orale du texte en cours (15 pages)

ANGLAIS, PAR VÉRoNIqUE GALIAN. Travaux dirigés, rendez-vous individuels

OBjECTIFS maîtriser le discours oral ; produire des textes en employant le vocabulaire spécifique au champ des arts visuels ; niveau cible : C1/C2 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).

CONTENUS Étude des procédés stylistiques du discours oral et de l’expression écrite (usage des notions acquises), et travail sur la production plastique des étudiants (emploi de la terminologie propre au champ des arts visuels). Présentation in situ des productions plastiques. Rencontres individuelles (consolidation des acquis, pratique de l’oral, préparation à un stage). Utilisation de Technology, Entertainment and Design, TED, une plateforme internet qui diffuse des conférences. Classes de rédaction : formulaires d’inscription à l’étranger, curriculum vitae et autres courriers.

PRÉ-REqUIS : niveau B2/C1 du CerClCHARGE HORAIRE : 24 heures ÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 2 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE : Darbelnet j., Vinay j.-P., Stylistique comparée du français et de l'anglais, Paris, éditions Didier, 1958 / Fahnestock Jeanne, Rhetorical Style. The Uses of Language in Persuasion, oxford, oxford University Press, 2011 / Bryson Bill, The Mother Tongue. English and How It Got That Way, New York, William morrow, 2001 / Strunk Jr. William, White E.B., The Elements of Style ?

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LA MÉDIATHÈQUE SPECIALISÉE DE L’ésadtpm. Recherche documentaire sur internet, PAR CÉDRIC LERIBLE. Atelier

OBjECTIFS maîtriser la recherche documentaire qualitative sur internet en complément de celle en bibliothèque.

CONTENUS revoir le bon usage des bases de données (sites, textes, iconographies) en ligne sur internet. Échanger au cas par cas sur des points de méthodologie. Une liste de sites est éditée à l’issue de la séance. Présentation collective en vidéoprojection et discussions.

PRÉREQUIS : maîtrise des outils de recherche documentaire en bibliothèque et curiosité pour la navigation sur internet CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 3 heures

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LA BIBLIOTHÈQUE la bibliothèque est la première ressource pour les études parallèlement aux enseignements. Elle offre des ouvrages et revues sur l’art, le design, l’architecture, etc., et sur l’ensemble des sciences humaines en lien avec l’art. Par la synergie entre le bibliothécaire et les enseignants, la bibliothèque tient un rôle central dans l’acquisition des connaissances et des méthodologies de recherche.

LES ATELIERS TECHNIQUES L‘école dispose d’ateliers liés à des techniques (gravure, sérigraphie, etc.) ou à des matériaux (bois, métal, terre). Ils sont intégrés aux parcours pédagogiques à travers les enseignements des pratiques, les apprentissages des techniques, mais aussi dans l’émergence et l’élaboration du projet artistique personnel.

LE PÔLE ÉDITION  atelier gravure / Atelier sérigraphie / Atelier reliure / Atelier édition contemporaine / Atelier prise de vue et photographie / Atelier numérique

LES ATELIERS MATÉRIAUx  atelier fer / Atelier terre-céramique / Atelier menuiserie 

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i g nDESIGN LOCAL. Matériaux et savoir-faire, par

SÉBASTIEN CoRDoLEANI ET PASCAL SImoNET. Design : ateliers, entretiens individuels et échanges collectifs

OBjECTIFS produire un ensemble cohérent de travaux inscrits dans le champ théorique et plastique du design d’objet et/ou d’espace ; choisir et définir des outils, « domestiquer » des matières ; s’engager dans une discipline, le design, se positionner par rapport à cette discipline et porter un regard critique sur son travail et sur la production d’artefacts industriels et artisanaux.

CONTENUS L’étudiant avance de façon autonome dans sa production plastique et théorique en atelier, son travail trouve progressivement une cohérence. Il s’entretient régulièrement avec les enseignants sur l’avancement de son projet de diplôme et de ses recherches plastiques et théoriques. Les enseignants attirent son attention sur ce qu’il est nécessaire de préciser dans son analyse critique ou de faire évoluer dans la mise en œuvre plastique. Les entretiens précèdent la mise en espace des réalisations plastiques ainsi que l’évaluation semestrielle et le filage du diplôme. Pour mener à bien son travail, l’étudiant peut solliciter les conseils des techniciens, assistants et du bibliothécaire de l’école.

PRÉREQUIS : notions élémentaires de problématisation de l’expérimentation plastique acquises au semestre 5 ; capacité à manipuler une diversité de matériaux, de médiums, mais aussi à identifier et hiérarchiser les notions qui traversent les recherches personnelles ; bonnes connaissances en histoire et théorie des arts et du design CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 63 heures ÉVALUATION : contrôle continu et évaluation collégiale en fin de semestre CRÉDITS : 2 - Pratique plastique : méthodologie de projet, techniques et mises en œuvre

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nSÉMINAIRE UNE HISTOIRE ET DES THÉORIES DU DESIGN, PAR FRÉDÉRIqUE ENTRIALGo. Histoire et théorie des arts

même si histoire et théorie du design sont étroitement imbriquées, l’une et l’autre ne se recouvrent pas et ne sont pas de même nature. Le titre du séminaire témoigne du caractère subjectif d’une histoire du design, certes alimentée par des sources reconnues et partageables mais aussi par des choix, des orientations et approfondissements personnels de certains sujets. Ces contenus sont d’autre part alimentés de théories multiples, issues de sources variées et de champs disciplinaires diversifiés, qui viennent éclairer les faits et les formes du design. le séminaire entend s’appuyer sur la relation de la théorie à la pratique de design avant d’aborder les phases historiques importantes de la discipline depuis la révolution industrielle, ses mouvements et manifestes (Art nouveau, Deutscher Werkbund, Bauhaus, De Stijl, Design scandinave, Superstudio, Archizoom, etc.) jusqu'au temps présent du numérique et la question du « design spéculatif ». Frédérique Entrialgo est professeure d’enseignement artistique théorique à l’ésadtpm, spécialisée dans la relation entre l’histoire de l’art et l’histoire du design, et l’innovation urbaine et numérique.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 6 heures CRÉDITS : 3 (avec Études de cas/Cédric Vincent + 2de moitié du XXe siècle : 1960-1990/Valérie michel-Fauré) – Histoire et théorie des arts et langue étrangère

2DE MOITIÉ DU xxE SIÈCLE : 1960-1990, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ. Histoire et théorie des arts : cours magistraux, ateliers méthodologiques  et rendez-vous individuels

OBJECTIFS  approfondir des connaissances et développer une réflexion personnelle sur les codes et concepts artistiques à travers une approche transversale des problématiques rencontrées dans les arts plastiques, le design, l’architecture, la danse, la musique, la littérature, etc. ; enrichir et légitimer sa puissance de conception et d’imagination, au fur et à mesure de la construction de son autonomie dans une pratique active et critique, en remontant le fil de l’histoire de l’art et du design modernes jusqu’à leur actualité contemporaine ; savoir réaliser une synthèse de son propre travail plastique en articulant l’analyse de ses travaux avec des connaissances théoriques et des références artistiques.

CONTENUS le programme s’attache à l’analyse et à la définition des concepts emblématiques de la 2de moitié du XXe siècle à partir des années 1960. En s’appuyant sur les parcours singuliers d’artistes contemporains, et en effectuant parfois des incursions dans le design, il s’agit d’étudier les enjeux et formes de discours des principaux mouvements artistiques. les ateliers méthodologiques visent à savoir : caractériser par l’emploi de mots-clés des mouvements artistiques et des œuvres ; ordonner par l’emploi des mots-clés, et en les hiérarchisant, les principaux éléments constitutifs de ces mouvements et œuvres (concept, sujet, médiums, etc.) ; caractériser par l’emploi de mots-clés son travail ; problématiser sa démarche à travers un plan cohérent ; illustrer son propos par des exemples (œuvres, ouvrages, etc.) pris dans le champ de l’histoire de l’art et du design.

PRÉREqUIS : connaissance des principaux repères chronologiques, thématiques et concepts fondamentaux de l’histoire de l’art et du design, du milieu du XXe siècle au XXe siècle CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 9 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, contrôle continu, participation aux discussions. Production d’un texte de présentation de la démarche personnelle contextualisée (en lien avec les artistes, designers et théoriciens référents). Suivi individualisé et collégial des dossiers du diplôme CRÉDITS : 3 (avec Histoire du design/Frédérique Entrialgo + Études de cas/Cédric Vincent) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE (VOIR P. 127)

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ANGLAIS, PAR VÉRoNIqUE GALIAN.Travaux dirigés et cours de conversation

OBjECTIFS savoir mettre en œuvre à l’écrit comme à l’oral les procédés stylistiques des différents types de discours ; niveau ciblé : C1/C2 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).

CONTENUS Étude des différents types de discours, puis exercices de mise en œuvre (jeux de rôle et d’interprétation) et travail thématique ayant trait à la production plastique des étudiants.À ce niveau d’étude, l’oral est fluide. Présentation in situ des productions plastiques. Rencontres individuelles (consolidation des acquis, pratique de l’oral, préparation à un stage). Utilisation de Technology, Entertainment and Design, TED, une plateforme internet qui diffuse des conférences. Classes de rédaction : formulaires d’inscription à l’étranger, curriculum vitae et autres courriers.

PRÉ-REqUIS : B2 confirmé/C1 du CERCL CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 22 heures ÉVALUATION : production écrite. oralCRÉDITS : 2 - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Heinrichs Jay, Thank You for Arguing. What Aristotle, Lincoln, and Homer Simpson Can Teach Us About the Art of Persuasion, New York, three rivers press, 2007 SITOGRAPHIE : www.campusvirtual.ull.es / www.nypost.com / www.nytimes.com / www.usatoday.com / www.theartnewspaper.com / artdaily.com / www.washingtonpost.com

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i g nÉTUDES DE CAS, PAR CÉDRIC VINCENT.

Théorie des arts - Cours magistraux

OBjECTIFS approfondir sa compréhension des pratiques artistiques.

CONTENUS le cours s’inscrit en écho à la période couverte par Valérie michel-Fauré et s’appuie sur une série d’études de cas : une exposition marquante (Primary structure, 1966 ; When attitudes become forms, 1969 ; Information, 1970 ; Documenta 5, 1972), une revue d’art influente (Artforum, 1962 ; October, 1976 ; Third Text, 1987), un « little magazine » obscur dynamisant un mouvement artistique, la réception différée d’un artiste (The Independent Group). Chaque focus permet d’approfondir la compréhension des pratiques artistiques en situation avec les différents acteurs impliqués (artistes, commissaires, théoriciens, etc.) et dans leurs relations avec les cadres sociaux et normatifs à l’intérieur desquels l’art est produit, reçu et activé. Partant, les notions clés qui en ont travaillé le pôle discursif sont abordées, notamment avec l’impact des penseurs français associés à la French Theory sur les théoriciens de l’art et les artistes.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 9 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, participation aux discussions, contrôle continu CRÉDITS : 3 (avec 2de moitié du XXe siècle : 1960-1990/Valérie michel-Fauré + Histoire du design/Frédérique Entrialgo) - Histoire, théorie des arts et langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Allen Gwen, Artists’ magazines. An alternative Space for Art, Cambridge États-Unis, The mIT press, 2011 / Bourdieu Pierre, Les règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, paris, seuil, 1998 / Bürger Peter, Théorie de l’avant-garde, Paris, questions Théoriques, 2013 / Collectif (sous la direction de Gintz Claude), Regard sur l’art américain des années soixante, anthologie critique, paris, territoires, 1991 / Cusset François, French Theory. Foucault, Derrida, Deleuze & Cie et les mutations de la vie intellectuelle aux États-Unis, Paris, La Découverte, 2003 / Danto Arthur, Après la fin de l’art, Paris, Seuil, 1996 / Foster Hal, Le retour du réel. Situation actuelle de l’avant-garde, Bruxelles, La Lettre volée, 2005 / Glicenstein Jérôme, L’art : une histoire d’expositions, paris, puf, 2009 / Greenberg Clement, Art et culture. Essais critiques, paris, Macula, 1988 / Guilbaut Serge, Comment New York vola l’idée d’art moderne. Expressionisme abstrait, liberté et guerre froide / Heinich Nathalie, Harald Szeemann, un cas singulier. Entretien, Paris, L’Échoppe, 1995 / Krauss Rosalynd, De l’originalité des avant-gardes et autres mythes modernistes, paris, Macula, 1993 / Lippard Lucy, Six Years: The Dematerialization of the Art Object from 1966 to 1972, New York, Praeger Publishers Inc, 1973 / Obrist Hans Ulrich, A Brief History of Curating, zurich, JRP Ringier, 2009 / O’Doherty Brian, White Cube. L’espace de la galerie et son idéologie, zurich, JRP Ringier, 2008

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VOYAGE À MILAN, PAR ANToINE BoUDIN ET oLIVIER mILLAGoU. Design - Voyage d’étude

OBjECTIFS découvrir un des événements de design les plus importants d’Europe ; acquérir une culture du design contemporain et embrasser la variété des pratiques ; se familiariser avec le milieu professionnel du design.

CONTENUS le voyage à milan (du 4 au 8 avril 2017) vise à parfaire la culture générale et la culture du design des étudiants en les confrontant à l’actualité du design dans son monde professionnel. Le salon international du meuble de milan (Salone del mobile milano) est un rendez-vous incontournable des professionnels de l’ameublement. Sur 200 000 m2 d’exposition, il rassemble de nombreux éditeurs et designers (+ de 2000 exposants, 70 % des participants viennent de 160 pays différents) et donne une grande visibilité aux jeunes designers au sein de l’espace SaloneSatellite qui leur est dédié. Dans le même temps, un parcours d’expositions off organisé à travers la ville révèle la diversité des pratiques.

CHARGE HORAIRE : 32 heures

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nBIENNALE INTERNATIONALE DESIGN 2017 SAINT-ÉTIENNE, PAR FLoRENCE moRALI. Design - Voyage d’étude

OBjECTIFS découvrir un des événements de design les plus importants d’Europe ; acquérir une culture du design contemporain et embrasser la variété des pratiques ; prendre la mesure de l’état des recherches des designers et des orientations prises ; nourrir sa culture générale.

CONTENUS Voyage d’étude du 23 au 25 mars 2017. Créée en 1998, la Biennale Internationale Design Saint-Étienne expose les innovations générées par les écoles, les grandes agences, les créateurs indépendants, les diffuseurs et les entreprises autour d’expositions thématiques conçues par des commissaires. Les conférences, colloques et rencontres sont pensés comme « un véritable laboratoire du contemporain », fournissant à travers les problématiques du design un éclairage sur les pensées et les enjeux de notre temps. L’édition 2017 s’intitule Working Promesse et s’intéresse aux mutations du travail.

CHARGE HORAIRE : 30 heures

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SÉMINAIRE QUELQUES REPÈRES APRÈS LA GLOBALISATION DE L’ART, PAR CÉDRIC VINCENT. Théorie de l’art. Cours magistraux

OBjECTIF comprendre les pratiques artistiques contemporaines.

CONTENUS avec les années 1990-2000, on a pu assister à l’unification progressive de l’espace artistique international comme au profond changement des pratiques des acteurs qui opèrent en son sein (artistes, commissaires d'expositions, responsables d'institutions, etc.). La multiplication et la diversification géographique des institutions du monde de l'art contemporain (musées, centres d’art, manifestations du type biennale, revues, écoles, ateliers) apparaissant à la périphérie des centres traditionnels témoignent aujourd’hui de ces évolutions. Vingt-cinq ans plus tard donc, il est possible de dire que l’espace artistique international est devenu — du moins en apparence — multiculturel, postcolonial et transnational. Ces bouleversements n’ont pas contribué à faire disparaître l’existence des scènes locales ni à relativiser leur importance. Elles sont le sujet de changements et d’une redéfinition constante par les artistes, les critiques et les curateurs qui y participent. À un moment où la globalisation n’est plus un enjeu, il semble intéressant d’interroger les effets de ces transformations. Aussi, ce cours s’attache moins aux artistes emblématiques de cette période qu’à donner des repères et des modes de circulation dans cet espace globalisé.

PRÉREqUIS : connaissance des repères chronologiques de la période 1960-1980 (expositions et thématiques). Familiarité avec les concepts fondamentaux de l’histoire de l’art contemporain CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 18 heures ÉVALUATION : contrôle continu, assiduité aux séances, participation aux discussions CRÉDITS : 2 - Initiation à la recherche. Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Bydler Charlotte, The Global ArtWorld Inc. On the Globalization of Contemporary Art, Uppsala, Uppsala University, 2004 / Collectif (sous la direction de Cohen-Solal Annie, en collaboration avec martin Jean-Hubert), Magiciens de la Terre. Retour sur une exposition légendaire, paris, Centre pompidou/Xavier Barral, 2014 / Collectif (introduction de Griffin Tim), Global tendencies: Globalism and the large-scale exhibition, magazine Artforum, novembre 2003 / Collectif (sous la direction de Steeds Lucy), Making Art Global (Part 2). « Magiciens de la terre » 1989, Londres, Afterall Books, 2013 / Collectif (sous la direction de Weiss Rachel), making Art Global (Part 1). The Third Havana Biennial 1989, Londres, Afterall Books, 2011 / Elkins James, Stories of Art, routledge, 2002 / Collectif, The Biennial Reader, Stuttgart, Hatje Cantz, 2010 / Dufrêne Bernadette et Glicenstein Jérôme, Histoire(s) d’exposition(s), Paris, Hermann, 2016 / McEvilley Thomas, L’identité culturelle en crise. Art et différences à l’époque postmoderne et postcoloniale, Paris, Jacqueline Chambon, 1999 / Obrist Hans Ulrich, Les voies du curating, paris, Manuella, 2015 / Moineau jean-Claude, Contre l’art global, pour un art sans identité, Alfortville, ère, 2007 / Smith Terry, Thinking Contemporary Curating, Independent Curators International (ICI), 2015

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tLES ATELIERS DE RECHERCHE ET DE CRÉATION (ARC) voIr p. 217

TRADUCTION/TRANSLATION, par Serge Le Squer, olivier millagou, Solange Triger et Jean-Baptiste Warluzel CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 6 - Projet plastique. Prospective, méthodologie, production

FORMES ET ATTITUDES, par michel massi et Patrick Sirot CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 6 - Projet plastique. Prospective, méthodologie, production

qUESTIONS DE MORPHOGÉNÈSE, ACTE 9. Formes de l’invisible et la question des limites #1, par Jérôme Basserode, Florence morali, Alain Pontarelli, pascal simonet CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 6 - Projet plastique. Prospective, méthodologie, production

ESTHÉTIqUE DE L’ENqUÊTE : L’ExPLORATION DU VOISINAGE DE L’ÉCOLE, par Raphaëlle Paupert-Borne, Hendrik Sturm, Cédric Vincent CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 6 - Projet plastique. Prospective, méthodologie, production

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qu’exigeantes (bebop, cool jazz, hard bop, modal jazz, post-bop, avant-garde jazz, third stream, etc.) que nous tenterons de définir plus précisément et dont nous ferons le récit. Dans cette perspective, après avoir d’abord considéré l’an passé les emprunts du jazz et des courants qui furent ses précurseurs (cakewalk, ragtime) aux traditions non seulement « exotiques » mais aussi occidentale et savante, après avoir ensuite exploré son influence dans le très vertueux domaine de la musique classique (de Debussy à Weill, en passant par Satie, Stravinsky ou Ravel), nous nous intéresserons à la dimension « épidémique » de cette musique, dont les réserves d’invention ont commandé, outre son propre renouvellement, l’irrigation d’autres catégories musicales (en témoignent le jazz-rock de zappa, le rock progressif anglais de Pink Floyd à Henry Cow, en passant par la scène de Canterbury) et d’autres catégories de pratiques (la littérature beat en particulier).

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 6 heures CRÉDITS : 2 - Initiation à la recherche. Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Adorno Theodor Wiesengrund, Horkheimer Max, Kulturindustrie. Raison et mystification des masses, Paris, Allia, 2012 / Adorno Theodor Wiesengrund, Le Caractère fétiche dans la musique et la régression de l’écoute, paris, allia, 2001 / Benjamin Walter, L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Paris, Allia, 2003 / Béthune Christian, Adorno et le jazz. Analyse d’un déni esthétique, Paris, klincksieck, 2003 / Carles Philippe, Comolli jean-Louis, Free Jazz, Black Power, Paris, Gallimard, 2000 / Davis Angela Yvonne, Blues Legacies and Black Feminism. Gertrude « Ma » Rainey, Bessie Smith and Billie Holiday, New York, Pantheon Books, 1998 / Greenberg Clement, Art et Culture. Essais critiques, Paris, macula, 2014 / Greenberg Clement, Avant-garde and Kitsch, Partisan Review, 1939 / Greenberg Clement, Towards a Newer Laocoon, Partisan Review, 1940 / Hodeir André, Hommes et problèmes du jazz, marseille, Parenthèses, 2014 / Jamin Jean, Williams Patrick, Une anthropologie du jazz, Paris, CNRS, 2010 / Margolick David, Strange Fruit. La biographie d’une chanson, paris, allia, 2009

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tSÉMINAIRE CULTURE POPULAIRE, SOUS-CULTURES ET CONTRECULTURE : LA FACE CACHÉE DE L’ART, PAR ÉDoUARD moNNET. Théorie des arts. Cours magistraux

CONTENUS Dans le prolongement d’une réflexion et d’un cycle engagés l’an passé, il s’agira de reconsidérer précisément les catégories questionnées dans ce séminaire à partir du concept d’« industrie culturelle », tel qu’il fut précisément développé en 1947 par Theodor W. Adorno et max Horkheimer dans Kulturindustrie, qui constitue parfois encore la clef de voûte de l’idéologie opposant culture formelle, autrement dit éclairée, et culture populaire, synonyme d’ignorance. Nous examinerons l’argumentation servant cette condamnation de « la production industrielle des biens culturels » et cette critique virulente de la fausse conscience des acteurs de ce phénomène (promoteurs et consommateurs), en la confrontant aux théories de Walter Benjamin d’une part, aux démarches de musiciens comme Glenn Gould ou John Cale de l’autre, dont les recherches permettent d’apprécier le potentiel performatif de certains attributs de l’industrie culturelle, tels que l’enregistrement et le disque, considérés simultanément en tant qu’outils de reproduction, de diffusion et de création. pour mettre en lumière et en débat la pensée adornienne dans ce domaine, il nous faudra revenir sur deux textes fondateurs écrits à la fin des années trente dont le prétexte commun, le jazz alors émergeant, semble avoir constitué pour leur auteur l’archétype du bien culturel dévoyé au point d’inspirer l’ensemble de son œuvre sur le sujet. Adorno y témoigne d’une hostilité extraordinaire à l’égard de ce genre qu’il décrit comme « un archaïsme moderne, un pur produit de l’industrie culturelle, une expression faussement libératrice de la communauté noire américaine et une régression primitive au stade sadomasochiste »… Son aversion profonde et excessive, de même que son entêtement dans cette posture – il ne cessera de citer le jazz pour le critiquer tout au long de sa vie – ne manque pas de surprendre et de susciter en conséquence de vives interrogations relatives à la pertinence, la légitimité et la validité de son analyse. Ces dernières concernent d’abord la nature et la qualité de l’initiation du philosophe à ce style musical, compte tenu des conditions particulières de sa diffusion – de seconde main – dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres. Elles ont également trait au déni affiché du jazz comme fait politique, social et sociétal, bien qu’il fût un facteur d’émancipation raciale (le free jazz en est une singulière expression) et un vecteur du féminisme noir dont Angela Davis dépeint notamment la portée dans une étude consacrée à Gertrude « ma » Rainey, Bessie Smith et Billie Holiday. Ces questionnements visent par ailleurs une sorte d’aveuglement durable à l’égard de l’évolution d’une musique rapidement affranchie de la légèreté et de la vocation divertissante de ses premières manifestations (hot jazz, dixieland, jazz New orleans ou swing), et de son déploiement en de multiples tendances aussi sophistiquées

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tSÉMINAIRE SUR LES AVANT-GARDES ET LA DISPARITION, PAR ERIC mANGIoN. Cours magistraux et ateliers

Depuis 2009, Eric mangion, commissaire d’exposition et directeur du Centre national d’art contemporain de la Villa Arson, conduit des recherches sur la disparition pensée et conçue comme un geste artistique. Ce geste est abordé dans ses multiples dimensions : effacement, recouvrement, destruction, vol, vandalisme, voire disparition pure et simple de l’artiste. Prenant appui historique sur le dessin de Robert Rauschenberg, Erased De Kooning, 1953, il tente d’analyser comment la disparition accompagne de manière théorique et formelle la création de notre temps. le séminaire repositionne cette question de la disparition dans une perspective qui est celle de l’histoire des avant-gardes en privilégiant la question de la performance. Il remontera ainsi à l’esprit des cabarets de la fin du XIXe siècle, à l’émergence du futurisme et de dada, pour s’achever sur le retour des avant-gardes à la fin de la Seconde Guerre mondiale et à l’histoire de la performance au XXe siècle. Tout au long de ces séances et après une approche théorique de la disparition, Eric mangion dialoguera avec les étudiants pour la réalisation d’œuvres obéissant à cette logique.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 6 heures CRÉDITS : 1 - Initiation à la recherche. Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts

SÉMINAIRE DISCOURS D’ARTISTES, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ. Histoire et théorie des arts - Cours magistraux et discussions

OBJECTIFS  s’initier à la recherche contemporaine en histoire de l’art pour être en mesure d’élaborer l’analyse et la synthèse de son travail personnel en le situant dans un contexte historique, un cadre conceptuel et une définition problématique.

CONTENUS  L’artiste prend parole dans un temps historique, des conditions politiques, sociales, économiques et culturelles données, il revendique et n’est pas dans la médiation mais la monstration. Dans l’histoire de l’art, il a présenté, expliqué, communiqué son œuvre de façons très différentes : entretiens, oralité, journal, carnets, écrits d’ateliers, biographie, littérature poétique, tracts, manifestes, essais, critiques, livres-objets, cahiers de dessins, livres d’artistes, documents et archives... qu’est-ce que l’intellection et la verbalisation du geste artistique ? quels sont les enjeux du discours de l’artiste sur son propre travail ? Pourquoi et comment s’exprime-t-il ? la démarche du séminaire Discours d’artistes est d’intégrer à la pratique autonome des étudiants des éléments théoriques et historiques qui viennent enrichir et légitimer leur puissance de conception et d’imagination.

PRÉREqUIS : repères chronologiques, thématiques et concepts fondamentaux de l’Histoire de l’art CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 12 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, participation aux discussions, capacité à retranscrire les réflexions dans la pratique artistique CRÉDITS : 2 - Initiation à la recherche. Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Amossy Ruth, La présentation de soi. Ethos et identité verbale, paris, puf, 2010 / Aristote, Poétique, paris, le livre de poche, 1990 / Aristote, Rhétorique, Paris, Le Livre de Poche, 1991 / Adorno Theodor Wiesengrund, Théorie esthétique, Paris, klincksieck, 2011 / Benjamin Walter, Œuvres III, paris, Gallimard, 2000 / Beuys Joseph, Harlan Volker, Qu’est-ce que l’art ?, Paris, L’Arche, 1992 / Calle Sophie, Des Histoires vraies, Actes sud/ galerie Sollertis, 1994 / Corbel Laurence, Le discours de l’art. Écrits d’artistes, 1960-1980, Rennes, PUR, 2013 / Dolla Noël, La parole dite par un oeil, Paris, L’Harmattan, 1995 / Fiedler Konrad, Sur l’origine de l’activité artistique, Danièle Cohn, 2008 / Harrison Charles et Wood Paul, Art en théorie 1900-1990 (anthologie), Vanves, Hazan, 2007 / Hegel Georg Wilhelm Friedrich, Esthétique. Textes choisis, paris, puf, 1998 / Hubaut joël, Sophisme, Dijon, les presses du réel/FRAC Franche-Comté, 2013 / Maingueneau Dominique, Discours et analyse du discours, paris, armand Colin, 2014 / Merleau-Ponty Maurice, Phénoménologie de la perception, Paris, Gallimard, 1976 / Merleau-Ponty Maurice, l’Œil et l’Esprit, Paris, Gallimard, 1985 / Merleau-Ponty Maurice, La structure du comportement, paris, puf, 2013 / Reuter Yves, L’Analyse du récit, paris, armand Colin, 2016 / Wittgenstein Ludwig, Tractatus logico-philosophicus, Paris, Gallimard, 2001 REVUES : Art Press / Beaux-Arts magazine / Connaissance des Arts / mouvement / Intramuros / magazine d’art (web revue)/ Ligeia / Tacet / Alliage / Cahier du refuge

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ANGLAIS, PAR VÉRoNIqUE GALIAN.Travaux dirigés et cours de conversation

OBjECTIFS consolider et approfondir ses compétences linguistiques et le vocabulaire spécifique au champ des arts visuels ; appréhender la dimension fonctionnelle du langage grâce à la compétence pragmatique qui permet d’organiser, de structurer et d’adapter des messages et des énoncés de tous types. Cette compétence discursive aide à formuler ou à poser des problématiques fines ;- développer la compétence sociolinguistique pour un emploi de la langue dans sa dimension sociale ; niveau cible C1/C2 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).

CONTENUS les étudiants effectuent des recherches thématiques ciblées, puis présentent leurs recherches à l’oral (énonciation de problématiques, expression de points de vue, etc.). L’analyse d’œuvres d’art et la description du travail plastique des étudiants favorisent l’emploi du vocabulaire spécifique au champ des arts visuels. Présentation in situ des productions plastiques. Rencontres individuelles (consolidation des acquis, pratique de l’oral, préparation à un stage). Utilisation de Technology, Entertainment and Design, TED, une plateforme internet qui diffuse des conférences. Classes de rédaction : formulaires d’inscription à l’étranger, curriculum vitae et autres courriers.

PRÉ-REqUIS : B2 confirmé/C1 du CERCL CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 24 heures ÉVALUATION : oralCRÉDITS : 1 - Langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Heinrichs Jay, Thank You for Arguing. What Aristotle, Lincoln, and Homer Simpson Can Teach Us About the Art of Persuasion, New York, three rivers press, 2007 SITOGRAPHIE : www.campusvirtual.ull.es / www.nypost.com / www.nytimes.com / www.usatoday.com / www.theartnewspaper.com / artdaily.com / www.washingtonpost.com

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a r tSÉMINAIRE MÉMOIRE, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ ET

CÉDRIC VINCENT. Ateliers de méthodologie et suivi individuel

OBjECTIF initier l’étudiant à la recherche à travers une problématisation de sa démarche plastique et théorique.

CONTENUS  séances collectives de méthodologie ; séances individuelles : élaboration d’un plan, appropriation de l’écrit et recherches documentaires qui s’articulent aux connaissances artistiques et théoriques questionnées et investies par l’étudiant.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 25 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, contrôle continu, suivi individuel des mémoires CRÉDITS : 2 - Initiation à la recherche. Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts (Méthodologie de la recherche - atelier mémoire)

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SÉMINAIRE PRATIQUES ÉDITORIALES, PAR CÉLINE CHAzALVIEL

qu’il s’agisse d’écrire ou de lire un projet éditorial, qu’il s’agisse de l’élaborer, de le diffuser ou de le recevoir, l’ensemble des étapes d’une telle chaîne de coopération correspond à ce que l’on peut désigner comme des pratiques éditoriales. L’assimilation et la manipulation des normes de l’édition par les artistes, les designers graphiques et les édi•teurs•trices conduisent à des projets et des objets éditoriaux hybrides qui excèdent le livre. En procédant par glissement, par association ou par rebond, une lecture active et relationnelle trace des itinéraires singuliers au travers des pages. au cours de ce séminaire, l’espace éditorial sera envisagé du point de vue des pratiques collaboratives qui sont à l’œuvre pour favoriser le croisement des intentions des auteur•e•s (de textes, d’images mais aussi de la mise en livre) et de la réception des lec•teurs•trices. Céline Chazalviel est doctorante en sciences de l’art et en anthropologie de l’écriture (Université Aix-marseille/EHESS). Elle est chargée des éditions à la Villa Arson et contribue à des revues et des publications de centres d’art et d’écoles d’art. Elle exerce également une activité de commissaire d’exposition indépendante.

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i g nSEMAINE ASYMÉTRIqUE AU POLYGONE

ÉTOILÉ, PAR RAPHAëLLE PAUPERT-BoRNE.Vidéo, cinéma - Voyage d’étude et rencontres

OBJECTIFS  explorer une pratique qui questionne explicitement le réel : le cinéma documentaire ; être en contact direct avec des professionnels (organisateurs, réalisateurs, auteurs) et vivre une manifestation culturelle depuis l’intérieur.

CONTENUS Film flamme est une association de création et de diffusion cinématographique créée à marseille en 1996 par des cinéastes, des artistes et des philosophes. Fondée sur une pratique cinématographique singulière, elle s’ouvre aux plasticiens, photographes, musiciens, écrivains et gens de théâtre. Elle mène plusieurs activités dont la formation et des ateliers. outil de travail et de réflexion, elle est dotée d’un équipement, le Polygone étoilé (matériel et salle de projection), situé dans le quartier de la Joliette. Elle organise Semaine Asymétrique, une rencontre de cinéastes initiée en 2004 qui se déroule au Polygone étoilé. Au programme de l’édition 2017 : les artistes plasticiens Damien Cabanes et Véronique Boudier, les cinéastes Boris lehman et Mario Brenta, etc. les étudiants découvrent les rencontres à la fois dans leur dimension professionnelle et à travers la programmation. Ils côtoient les organisateurs, réalisateurs, auteurs et le public. Ils participent à la régie et à la réalité quotidienne de la manifestation. Ils prennent part aux projections et aux débats qu’ils peuvent enregistrer et ont également la possibilité de montrer leurs films. Il leur est proposé de réaliser un journal mural des rencontres (croquis, dessins, textes), ainsi qu’un premier état de projet d’édition en collaboration avec le Polygone étoilé et Les éditions commune.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 40 heures ÉVALUATION : compte-rendu mis en forme

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SÉMINAIRE QUELQUES REPÈRES APRÈS LA GLOBALISATION DE L’ART, PAR CÉDRIC VINCENT. Théorie de l’art. Cours magistraux

OBjECTIF comprendre les pratiques artistiques contemporaines.

CONTENUS avec les années 1990-2000, on a pu assister à l’unification progressive de l’espace artistique international comme au profond changement des pratiques des acteurs qui opèrent en son sein (artistes, commissaires d'expositions, responsables d'institutions, etc.). La multiplication et la diversification géographique des institutions du monde de l'art contemporain (musées, centres d’art, manifestations du type biennale, revues, écoles, ateliers) apparaissant à la périphérie des centres traditionnels témoignent aujourd’hui de ces évolutions. Vingt-cinq ans plus tard donc, il est possible de dire que l’espace artistique international est devenu — du moins en apparence — multiculturel, postcolonial et transnational. Ces bouleversements n’ont pas contribué à faire disparaître l’existence des scènes locales ni à relativiser leur importance. Elles sont le sujet de changements et d’une redéfinition constante par les artistes, les critiques et les curateurs qui y participent. À un moment où la globalisation n’est plus un enjeu, il semble intéressant d’interroger les effets de ces transformations. Aussi, ce cours s’attache moins aux artistes emblématiques de cette période qu’à donner des repères et des modes de circulation dans cet espace globalisé.

PRÉREqUIS : connaissance des repères chronologiques de la période 1960-1980 (expositions et thématiques). Familiarité avec les concepts fondamentaux de l’histoire de l’art contemporain CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 6 heures ÉVALUATION : contrôle continu, assiduité aux séances, participation aux discussions CRÉDITS : 1 - Initiation à la recherche. Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE (VOIR P. 183)

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tLES ATELIERS DE RECHERCHE ET DE CRÉATION (ARC) voIr p. 217

TRADUCTION/TRANSLATION, par Serge Le Squer, olivier millagou, Solange Triger et Jean-Baptiste Warluzel CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 6 - Projet plastique. Prospective, méthodologie, production

FORMES ET ATTITUDES, par michel massi et Patrick SirotCHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 6 - Projet plastique. Prospective, méthodologie, production

qUESTIONS DE MORPHOGÉNÈSE, ACTE 9. Formes de l’invisible et la question des limites #1, par Jérôme Basserode, Florence morali, Alain Pontarelli, pascal simonetCHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 6 - Projet plastique. Prospective, méthodologie, production

ESTHÉTIqUE DE L’ENqUÊTE : L’ExPLORATION DU VOISINAGE DE L’ÉCOLE, par Raphaëlle Paupert-Borne, Hendrik Sturm, Cédric VincentCHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 60 heures CRÉDITS : 6 - Projet plastique. Prospective, méthodologie, production

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qu’exigeantes (bebop, cool jazz, hard bop, modal jazz, post-bop, avant-garde jazz, third stream, etc.) que nous tenterons de définir plus précisément et dont nous ferons le récit. Dans cette perspective, après avoir d’abord considéré l’an passé les emprunts du jazz et des courants qui furent ses précurseurs (cakewalk, ragtime) aux traditions non seulement « exotiques » mais aussi occidentale et savante, après avoir ensuite exploré son influence dans le très vertueux domaine de la musique classique (de Debussy à Weill, en passant par Satie, Stravinsky ou Ravel), nous nous intéresserons à la dimension « épidémique » de cette musique, dont les réserves d’invention ont commandé, outre son propre renouvellement, l’irrigation d’autres catégories musicales (en témoignent le jazz-rock de zappa, le rock progressif anglais de Pink Floyd à Henry Cow, en passant par la scène de Canterbury) et d’autres catégories de pratiques (la littérature beat en particulier).

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 6 heures CRÉDITS : 1 - Initiation à la recherche. Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Adorno Theodor Wiesengrund, Horkheimer Max, Kulturindustrie. Raison et mystification des masses, Paris, Allia, 2012 / Adorno Theodor Wiesengrund, Le Caractère fétiche dans la musique et la régression de l’écoute, paris, allia, 2001 / Benjamin Walter, L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Paris, Allia, 2003 / Béthune Christian, Adorno et le jazz. Analyse d’un déni esthétique, Paris, klincksieck, 2003 / Carles Philippe, Comolli jean-Louis, Free Jazz, Black Power, Paris, Gallimard, 2000 / Davis Angela Yvonne, Blues Legacies and Black Feminism. Gertrude « Ma » Rainey, Bessie Smith and Billie Holiday, New York, Pantheon Books, 1998 / Greenberg Clement, Art et Culture. Essais critiques, Paris, macula, 2014 / Greenberg Clement, Avant-garde and Kitsch, Partisan Review, 1939 / Greenberg Clement, Towards a Newer Laocoon, Partisan Review, 1940 / Hodeir André, Hommes et problèmes du jazz, marseille, Parenthèses, 2014 / Jamin Jean, Williams Patrick, Une anthropologie du jazz, Paris, CNRS, 2010 / Margolick David, Strange Fruit. La biographie d’une chanson, paris, allia, 2009

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tSÉMINAIRE CULTURE POPULAIRE, SOUS-CULTURES ET CONTRECULTURE : LA FACE CACHÉE DE L’ART, PAR ÉDoUARD moNNET. Théorie des arts. Cours magistraux

CONTENUS Dans le prolongement d’une réflexion et d’un cycle engagés l’an passé, il s’agira de reconsidérer précisément les catégories questionnées dans ce séminaire à partir du concept d’« industrie culturelle », tel qu’il fut précisément développé en 1947 par Theodor W. Adorno et max Horkheimer dans Kulturindustrie, qui constitue parfois encore la clef de voûte de l’idéologie opposant culture formelle, autrement dit éclairée, et culture populaire, synonyme d’ignorance. Nous examinerons l’argumentation servant cette condamnation de « la production industrielle des biens culturels » et cette critique virulente de la fausse conscience des acteurs de ce phénomène (promoteurs et consommateurs), en la confrontant aux théories de Walter Benjamin d’une part, aux démarches de musiciens comme Glenn Gould ou John Cale de l’autre, dont les recherches permettent d’apprécier le potentiel performatif de certains attributs de l’industrie culturelle, tels que l’enregistrement et le disque, considérés simultanément en tant qu’outils de reproduction, de diffusion et de création. pour mettre en lumière et en débat la pensée adornienne dans ce domaine, il nous faudra revenir sur deux textes fondateurs écrits à la fin des années trente dont le prétexte commun, le jazz alors émergeant, semble avoir constitué pour leur auteur l’archétype du bien culturel dévoyé au point d’inspirer l’ensemble de son œuvre sur le sujet. Adorno y témoigne d’une hostilité extraordinaire à l’égard de ce genre qu’il décrit comme « un archaïsme moderne, un pur produit de l’industrie culturelle, une expression faussement libératrice de la communauté noire américaine et une régression primitive au stade sadomasochiste »… Son aversion profonde et excessive, de même que son entêtement dans cette posture – il ne cessera de citer le jazz pour le critiquer tout au long de sa vie – ne manque pas de surprendre et de susciter en conséquence de vives interrogations relatives à la pertinence, la légitimité et la validité de son analyse. Ces dernières concernent d’abord la nature et la qualité de l’initiation du philosophe à ce style musical, compte tenu des conditions particulières de sa diffusion – de seconde main – dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres. Elles ont également trait au déni affiché du jazz comme fait politique, social et sociétal, bien qu’il fût un facteur d’émancipation raciale (le free jazz en est une singulière expression) et un vecteur du féminisme noir dont Angela Davis dépeint notamment la portée dans une étude consacrée à Gertrude « ma » Rainey, Bessie Smith et Billie Holiday. Ces questionnements visent par ailleurs une sorte d’aveuglement durable à l’égard de l’évolution d’une musique rapidement affranchie de la légèreté et de la vocation divertissante de ses premières manifestations (hot jazz, dixieland, jazz New orleans ou swing), et de son déploiement en de multiples tendances aussi sophistiquées

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ARTS ET SCIENCES, PAR HENDRIk STURm. Cours magistraux

OBjECTIFS s’ouvrir à la culture scientifique ; découvrir les passerelles existantes entre arts et sciences.

CONTENUS De nombreux phénomènes et situations sont interrogés à la fois par des scientifiques et des artistes. mais une terminologie spécifique ou la complexité technique créent souvent des écrans qui rendent les échanges entre ces champs de connaissance laborieux. le cours facilite la compréhension des concepts scientifiques par l’évocation d’œuvres d’artistes qui font des passerelles entre arts et sciences et par des visites de laboratoires. Chaque séance traite un thème qui émane des champs de la perception, ou plus généralement des sciences de la vie, des sciences physiques, sciences cognitives, sciences de la matière, etc.

PRÉREQUIS : connaissances générales en histoire de l’art et curiosité pour les sciences CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 15 heures ÉVALUATION : contrôle continu CRÉDITS : 1 - Initiation à la recherche. Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Berthoz Alain, La simplexité, Paris, odile Jacob, 2009 / Collectif (sous la direction de Guyon Étienne), Matière et matériaux. De quoi est fait le monde ?, paris, Belin 2010 / Morrison Philip, Morrison Phylis, Powers of Ten : A Book About the Relative Size of Things in the Universe and the Effect of Adding Another Zero, San Francisco, Freeman, 1986

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tSÉMINAIRE DISCOURS D’ARTISTES, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ. Histoire et théorie des arts - Cours magistraux et discussions

OBJECTIFS  s’initier à la recherche contemporaine en histoire de l’art pour être en mesure d’élaborer l’analyse et la synthèse de son travail personnel en le situant dans un contexte historique, un cadre conceptuel et une définition problématique.

CONTENUS  L’artiste prend parole dans un temps historique, des conditions politiques, sociales, économiques et culturelles données, il revendique et n’est pas dans la médiation mais la monstration. Dans l’histoire de l’art, il a présenté, expliqué, communiqué son œuvre de façons très différentes : entretiens, oralité, journal, carnets, écrits d’ateliers, biographie, littérature poétique, tracts, manifestes, essais, critiques, livres-objets, cahiers de dessins, livres d’artistes, documents et archives... qu’est-ce que l’intellection et la verbalisation du geste artistique ? quels sont les enjeux du discours de l’artiste sur son propre travail ? Pourquoi et comment s’exprime-t-il ? la démarche du séminaire Discours d’artistes est d’intégrer à la pratique autonome des étudiants des éléments théoriques et historiques qui viennent enrichir et légitimer leur puissance de conception et d’imagination.

PRÉREqUIS : repères chronologiques, thématiques et concepts fondamentaux de l’Histoire de l’art CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 6 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, participation aux discussions, capacité à retranscrire les réflexions dans la pratique artistique CRÉDITS : 1 - Initiation à la recherche. Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Amossy Ruth, La présentation de soi. Ethos et identité verbale, paris, puf, 2010 / Aristote, Poétique, paris, le livre de poche, 1990 / Aristote, Rhétorique, Paris, Le Livre de Poche, 1991 / Adorno Theodor Wiesengrund, Théorie esthétique, Paris, klincksieck, 2011 / Benjamin Walter, Œuvres III, paris, Gallimard, 2000 / Beuys Joseph, Harlan Volker, Qu’est-ce que l’art ?, Paris, L’Arche, 1992 / Calle Sophie, Des Histoires vraies, Actes sud/ galerie Sollertis, 1994 / Corbel Laurence, Le discours de l’art. Écrits d’artistes, 1960-1980, Rennes, PUR, 2013 / Dolla Noël, La parole dite par un oeil, Paris, L’Harmattan, 1995 / Fiedler Konrad, Sur l’origine de l’activité artistique, Danièle Cohn, 2008 / Harrison Charles et Wood Paul, Art en théorie 1900-1990 (anthologie), Vanves, Hazan, 2007 / Hegel Georg Wilhelm Friedrich, Esthétique. Textes choisis, paris, puf, 1998 / Hubaut joël, Sophisme, Dijon, les presses du réel/FRAC Franche-Comté, 2013 / Maingueneau Dominique, Discours et analyse du discours, paris, armand Colin, 2014 / Merleau-Ponty Maurice, Phénoménologie de la perception, Paris, Gallimard, 1976 / Merleau-Ponty Maurice, l’Œil et l’Esprit, Paris, Gallimard, 1985 / Merleau-Ponty Maurice, La structure du comportement, paris, puf, 2013 / Reuter Yves, L’Analyse du récit, paris, armand Colin, 2016 / Wittgenstein Ludwig, Tractatus logico-philosophicus, Paris, Gallimard, 2001 REVUES : Art Press / Beaux-Arts magazine / Connaissance des Arts / mouvement / Intramuros / magazine d’art (web revue)/ Ligeia / Tacet / Alliage / Cahier du refuge

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SÉMINAIRE SUR LES AVANT-GARDES ET LA DISPARITION, PAR ERIC mANGIoN. Cours magistraux et ateliers

Depuis 2009, Eric mangion, commissaire d’exposition et directeur du Centre national d’art contemporain de la Villa Arson, conduit des recherches sur la disparition pensée et conçue comme un geste artistique. Ce geste est abordé dans ses multiples dimensions : effacement, recouvrement, destruction, vol, vandalisme, voire disparition pure et simple de l’artiste. Prenant appui historique sur le dessin de Robert Rauschenberg, Erased De Kooning, 1953, il tente d’analyser comment la disparition accompagne de manière théorique et formelle la création de notre temps. le séminaire repositionne cette question de la disparition dans une perspective qui est celle de l’histoire des avant-gardes en privilégiant la question de la performance. Il remontera ainsi à l’esprit des cabarets de la fin du XIXe siècle, à l’émergence du futurisme et de dada, pour s’achever sur le retour des avant-gardes à la fin de la Seconde Guerre mondiale et à l’histoire de la performance au XXe siècle. Tout au long de ces séances et après une approche théorique de la disparition, Eric mangion dialoguera avec les étudiants pour la réalisation d’œuvres obéissant à cette logique.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 12 heures CRÉDITS : 1 - Initiation à la recherche. Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts

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tSÉMINAIRE APPROCHE PHILOSOPHIQUE DE LA PLASTICITÉ DE L’ART : ENJEUx CRITIqUES ET THÉORIQUES, PAR FLoRIAN GAITÉ. Philosophie : cours magistraux et travaux dirigés

qualifiant à la fois l’esprit et la matière qu’il informe, l’œuvre et l’artiste qui la conçoit, la plasticité de l’art est le nom générique d’une métamorphose productrice de singularités. L’objet de ce séminaire est d’en élucider les différents sens dans les discours philosophiques à travers les âges (chez Platon, kant, Nietzsche, Deleuze…), et de s’interroger sur sa pertinence actuelle dans la pensée de l’art. Concept central du discours esthétique depuis l’Antiquité, le terme traverse en effet une période de crise (il est par exemple totalement évacué de la pensée anglo-saxonne), paradoxalement contredite par son franc succès dans d’autres champs de la pensée (neurobiologie, psychanalyse, économie, ethnologie, physique des matériaux…). Si ce glissement théorique autorise Catherine malabou à en faire le symptôme conceptuel de nos sociétés, ou pour reprendre ses propres termes, le « schème moteur de notre époque », Dominique Château et michel Guérin s’en alarment au contraire et plaident pour un repositionnement du terme dans l’esthétique. Des « arts plastiques » au concept de plasticité, d’une catégorie formelle à une idée régulatrice, en quoi l’art peut-il encore être dit « plastique » ? quel bénéfice épistémologique représente cette métaphore sculpturale ? Comment son usage actuel dans les discours scientifiques renouvelle-t-il notre façon d’aborder les rapports entre l’artiste et l’œuvre ? L’enjeu de ce séminaire est de rendre les étudiants en art sensibles aux correspondances entre leurs propres métamorphoses et celles de la matière ou des idées qu’ils manipulent, d’organiser la rencontre entre philosophie et sciences autour de la question de l’art et de réfléchir sur un terme aujourd’hui largement employé, mais souvent peu ou mal compris. le séminaire articule cours magistraux et travaux dirigés autour de trois axes : philologie des arts plastiques : mythe prométhéen et belle forme, archéologie de la notion d’arts plastiques, son explosion sémantique dans la modernité ; les visages de la plasticités dans la philosophie de l’art : métaphysique et plasticité, psychologisation de la plasticité, “figuralité” ; les sciences de la plasticité et leur dialogue avec la philosophie : psychanalyse des affects et plasticité de la libido, neuroplasticité, et critique de la neuroesthétique. Seront ainsi abordés et étudiés Deleuze et Guattari, Ehrenzweig, Freud, Guérin, Hegel, James, kant, Lacan, Leibniz, Lyotard, malabou, Nietzsche, Shaftesbury…

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 36 heures CRÉDITS : 1 - Initiation à la recherche. Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts

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SÉMINAIRE CONTEMPORARY GLOBALISED ART PRODUCTION, EASTERN EUROPE, PAR JEN kRAToCHVIL. Cours magistraux et débats en anglais

Les cours magistraux, les échanges et les débats ont lieu en anglais.

Depuis plus de vingt ans, le monde de l’art contemporain vit une mutation considérable, passant d’une approche centrée sur l’occident (Europe, Amérique du Nord, Amérique du Sud) à une approche globalisée intégrant non seulement les nouvelles puissances économiques et politiques d’Asie mais s’ouvrant également à l’ensemble du monde, dont en particulier le moyen-orient et l’Afrique. En Europe même, la césure créée par la guerre froide persiste au-delà de l’intégration européenne des pays d’Europe centrale. Au même titre qu’il existe une différence au niveau économique, l’écart entre les scènes artistiques d’Europe occidentale et d’Europe centrale tient autant à un développement parallèle pendant près de trente ans qu’à la faiblesse des liens entre elles. Et malgré une importance donnée aux scènes anglo-saxonnes, conséquence à la fois de la « victoire » occidentale de 1989, et de la place considérable prise par les cultural studies dans le champ de l’art contemporain, les scènes d’Europe centrale restent encore majoritairement dans la périphérie. C’est précisément autour de ces notions de périphérie, et de décentrement, que l’invitation à été faite au critique et commissaire d’exposition tchèque Jen kratochvil, afin d’amorcer une réflexion épistémologique sur l’art et sur son histoire contemporaine. À partir de son expérience de commissariat, de critique et de recherche au sein d’institutions comme la Galerie nationale de Prague, Jen kratochvil propose de revenir sur les avant-gardes tchèques modernes et leur lien à la France et à la Russie, puis de parcourir la scène tchèque pendant la période de normalisation, 1960-1970, et les relations troubles avec l’occident, avant d’aborder l’art des années 1990 et la production artistique globalisée d’Europe centrale. C’est à partir de ce dernier point qu’il propose une lecture de l’art contemporain global autour de quatre axes définis par les moments essentiels de l’histoire moderne et contemporaine : modernisme, Seconde Guerre mondiale, années 1960-1970 et ère numérique.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 12 heures CRÉDITS : 1 - Initiation à la recherche. Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts

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tSÉMINAIRE MÉMOIRE, PAR VALÉRIE mICHEL-FAURÉ ET CÉDRIC VINCENT. Ateliers de méthodologie et suivi individuel

OBjECTIF initier l’étudiant à la recherche à travers une problématisation de sa démarche plastique et théorique.

CONTENUS  séances collectives de méthodologie ; séances individuelles : élaboration d’un plan, appropriation de l’écrit et recherches documentaires qui s’articulent aux connaissances artistiques et théoriques questionnées et investies par l’étudiant.

CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 25 heures ÉVALUATION : assiduité aux séances, contrôle continu, suivi individuel des mémoires CRÉDITS : 2 - Initiation à la recherche. Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts

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DOCUMENTA, KASSEL ET SKULPTUR PROjEKTE, MÜNSTER, PAR HENDRIk STURm. Voyage d’étude

OBjECTIFS découvrir deux événements importants de la scène artistique internationale ; prendre la mesure de l’état des recherches des artistes contemporains et des orientations prises ; voir des œuvres (sculpture, peinture, dessin, vidéo, installation, etc.) dans un contexte d’exposition ; approfondir ses connaissances en histoire de l’art.

CONTENUS en préparation du voyage (12 -17 juin), les étudiants étudient un ensemble d’œuvres qui ont fait date dans l’histoire des deux manifestations ainsi que des œuvres des artistes exposés en 2017. documenta (10 juin-17 sept.) : créée en 1955, elle a lieu tous les cinq ans et dure 100 jours. En 2017, elle ouvre sa 14e édition. Avec la biennale de Venise, elle est la manifestation internationale d’art contemporain la plus importante. Skulptur Projekte Münster se déroule tous les 10 ans depuis 1977 et se consacre spécifiquement à la sculpture dans l’espace publique. Ses quatre éditions ont laissé des traces dans la ville de münster en la transformant en « musée de la sculpture dans l’espace urbain ».

ÉVALUATION : note de synthèse sur l’œuvre d'un artiste exposé à kassel ou à münster

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tANGLAIS, PAR VÉRoNIqUE GALIAN.Cours de conversation

OBjECTIFS développer et organiser des stratégies de communication utiles à ses activités professionnelles ; consolider son expression écrite et orale ; niveau cible : C1/C2 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).

CONTENUS Analyse des acquis théoriques et des productions plastiques des étudiants. Présentation in situ des productions plastiques. Rencontres individuelles (consolidation des acquis, pratique de l’oral, préparation à un stage). Utilisation de Technology, Entertainment and Design, TED, une plateforme internet qui diffuse des conférences. Classes de rédaction : formulaires d’inscription à l’étranger, curriculum vitae et autres courriers.

PRÉREQUIS : C1 du CerCl CHARGE HORAIRE (PRÉSENTIEL) : 20 heures ÉVALUATION : production écrite et expression orale CRÉDITS : 1 - Langue étrangère

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : West Christopher, Perfect Written English, New York, Random House, 2008 SITOGRAPHIE :www.ncl.ac.uk, www.visual-arts-cork.com/art-questions.htm, www.artcyclopedia.com, www.bc.edu/bc_org/avp/cas/fnart/links/art_19th20th.html, www.chart.ac.uk/vlib/index.html, www.theEuropeanlibrary.org, www.getty.edu/research/conducting_research, www.criticalreading.com/interpretation.htm

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a r tLES DIFFÉRENTS DISPOSITIFS D’ENSEIGNEMENT

la structure pédagogique de la 5e année est principalement fondée sur un ensemble de dispositifs complémentaires auxquels la participation des étudiants est indispensable :

LE SÉMINAIRE MÉMOIRE, dirigé par Edouard Monnet et Ian Simms Il constitue l’une des instances d’encadrement du mémoire au plan formel, rédactionnel et théorique. Il a donc vocation à fournir des outils méthodologiques et techniques d’une part, mais aussi d’accompagner les étudiants dans leur démarche conceptuelle et critique, au stade de la problématisation et de la verbalisation de leur projet artistique. À cette fin, il est chargé d’organiser un calendrier de travail alternant, selon les nécessités, réunions collectives et entretiens individualisés impliquant, le cas échéant et selon les besoins, le coordinateur (par ailleurs tenu informé des travaux du séminaire) et/ou le tuteur concerné (voir ci-après). Compte tenu des particularités du mémoire, les professeurs initialement impliqués dans ce séminaire sont les enseignants docteurs dont les recherches, à ce titre, s’ancrent dans le champ de la théorie de l’art.

LE TUTORAT le dispositif d’accompagnement du mémoire est complété par la formule du tutorat. Les tuteurs ont vocation à suivre simultanément les avancées du mémoire et du travail plastique de l’étudiant en veillant à la cohérence et à l’articulation des contenus relevant de l’un ou de l’autre. Ils sont désignés par les étudiants eux-mêmes parmi les professeurs engagés au sein du cycle master, à l’exception du coordinateur et des enseignants qui participent déjà au séminaire Mémoire. Chaque étudiant doit choisir un tuteur sur la base de familiarités artistiques ou intellectuelles, et sous réserve de la disponibilité de l’enseignant qui ne pourra pas assurer, à ce titre, le suivi de plus de deux projets. Les noms des tuteurs retenus sont communiqués par les étudiants au cours de la séance inaugurale du séminaire Mémoire. Ces derniers doivent, en retour de l’engagement de leurs interlocuteurs, les tenir informés aussi régulièrement que possible de l’avancée des travaux engagés, qu’ils soient écrits ou plastiques.

LE SHOW-OFF programmées depuis la 3e année, les séances intitulées Show-off constituent des situations prospectives relevant alternativement de la recherche ou de la vérification, au cours desquelles le travail de l’étudiant est mis à l’épreuve de son accrochage et de sa présentation, de sa confrontation à l’espace de monstration, mais aussi d’une verbalisation de l’expérience plastique. Elles permettent, dans certains cas, le développement ou la finalisation de propositions autant fondées sur une approche expérimentale de l’exposition

LES OBJECTIFS DE LA 5E ANNÉE la 5e année achève le 2e cycle des études artistiques supérieures. Elle correspond à l’acquisition d’une véritable autonomie qui annonce la transition entre le statut d’étudiant et celui d’artiste. Elle se conclut par le passage du DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique), habilité au grade de master, qui a pour objet d’apprécier simultanément la qualité du projet plastique réalisé par l’étudiant depuis la 4e année et sa capacité à verbaliser sa recherche.

Depuis 2012, cette attention à la mise en perspective historique, conceptuelle et critique prend notamment la forme d’un mémoire débuté dès le début de la 4e année (S7), articulé autour des notions et problématiques abordées dans le travail plastique de l’étudiant, des questionnements qui le caractérisent et qui l’ancrent dans une contemporanéité artistique.

si la forme de l’épreuve plastique préfigure d’une certaine manière le modèle d’une exposition et la confrontation à une audience constituée d’experts (artistes, théoriciens, professionnels exerçant dans le champ de l’art), la forme et le fond de ce mémoire donnent lieu à des interprétations et des options diverses. Celle proposée par l’ésadtpm consiste en la production d’un document exclusivement textuel néanmoins fondé sur les contenus mobilisés dans la pratique plastique de l’étudiant.

Considérant d’abord la question d’une réappropriation de la question théorique par l’artiste, son mérite est aussi de justifier la distinction de deux épreuves qui supposent alors, selon nous, de différencier deux objets de forme, de nature et de statut différents. Il s’agit là de ne pas confondre le mémoire avec une œuvre qui, sinon, aurait naturellement et légitimement vocation à être présentée dans le contexte de l’épreuve plastique.

LE DIPLÔME NATIONAL SUPÉRIEUR D’ExPRESSION PLASTIQUE le DNSEP est constitué de deux épreuves qui se déroulent chacune devant un jury désigné par le directeur de l’ésadtpm, en partie constitué de personnalités qualifiées du monde artistique, extérieures à la structure, et de représentants de l’école. L’admissibilité aux épreuves du diplôme fait l’objet d’une évaluation des étudiants de 5e année qui se déroule en fin de semestre 9.

soutenance du mémoire : d’une durée de vingt minutes, elle a lieu au début du semestre 10. Dans le jury composé de deux membres, et présidé par une personnalité titulaire d’un doctorat, siège également un représentant de l’école. Cette soutenance est sanctionnée par l’attribution de 5 crédits.

Soutenance plastique : d’une durée de quarante minutes, elle se déroule devant un jury de cinq personnes comprenant les deux membres du jury de soutenance du mémoire, deux personnalités extérieures supplémentaires ainsi que le coordinateur de la 5e année. Ce jury délibère sur l’attribution du DNSEP en tenant compte du rapport préalablement établi par le jury de soutenance du mémoire. Il délivre les crédits correspondant au travail plastique et au mémoire. Cette soutenance est sanctionnée par l’attribution de 25 crédits.

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LES SÉMINAIRES, COURS THÉORIQUES ET WORKSHOPS Hormis les sessions directement associées aux ARC, plusieurs workshops donnant lieu à l’invitation d’un artiste sont organisés dans le courantde l’année, auxquels les étudiants de 5e année peuvent participer tout comme ils peuvent assister à un certain nombre de cours ou séminaires théoriques. Pour ce faire, ils sont invités à se référer au programme des enseignements de la 4e année, semestres 7 et 8.

LE MODULE PROFESSIONNEL la participation aux séances du module, adressées à l’ensemble du 2e cycle, est recommandée.

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organisées à trois reprises dans l’année, dont une séance précédant la soutenance plastique, elles ne se substituent pas à aux évaluations qui sanctionnent le parcours de l’étudiant. Chaque Show-off, qui se compose d’une succession de propositions individuelles, implique la présence d’un groupe d’enseignants, mais aussi la participation et la contribution de l’ensemble des étudiants de l’année concernée aux débats occasionnés en chaque circonstance particulière. Cinq enseignants ont en charge l’animation de ces séances, dont deux membres du séminaire mémoire, le coordinateur de la 5e année, le tuteur de l’étudiant et un enseignant supplémentaire impliqué dans le 2e cycle.

LE SUIVI DES PROjETS Dans le prolongement d’une démarche qu’il conduit égalementdepuis la 3e année, l’étudiant de 5e année est invité à rencontrer régulièrement les enseignants du cycle master, sous la forme d’entrevues personnalisées destinées à discuter, informer ou critiquer les réalisations plastiques accomplies ou en cours, ainsi que les fondements conceptuels de sa démarche. Ces entrevues ont pour finalité de maintenir autrement une relation constante et actuelle avec le corps enseignant, affranchie des pressions que supposent éventuellement les situations collectives, par l’établissement de contacts privilégiés adaptés à la maturité des individus et aux spécificités des projets.

L’ATELIER REMUE-MÉNINGE Ce dispositif informel consiste en deux journées intégralement et exclusivement consacrées chaque mois par le coordinateur de 5e année aux étudiants dont il a la charge, pour partie sous la forme d’entretiens individuels, pour partie sous celle d’un échange collectif. Ce rendez-vous régulier a pour objet de maintenir une dynamique de travail et de réflexion à l’échelle du groupe, de permettre une profonde connaissance des projets et d’instaurer une relation de confiance à la mesure des échéances.

LES ATELIERS DE RECHERCHE ET DE CRÉATION, ARC Certains enseignements, comme les ARC, renouvelés chaque année et dispensés à l’attention des étudiants de 4e année demeurent accessibles aux étudiants de 5e année, à titre facultatif. Ils n’ont pas d’impact sur l’évaluation des étudiants. TRADUCTION/TRANSLATION, par Serge Le Squer, olivier millagou, Solange Triger et Jean-Baptiste Warluzel - Voir p. 217 FORMES ET ATTITUDES, par michel massi et Patrick Sirot - Voir p. 217 QUESTIONS DE MORPHOGÉNÈSE - ACTE 9. Formes de l’invisible et la question des limites #1, par Jérôme Basserode, Florence morali, Alain Pontarelli, Pascal Simonet - Voir p. 217 ESTHÉTIqUE DE L’ENqUÊTE : L’ExPLORATION DU VOISINAGE DE L’ÉCOLE, par Raphaëlle Paupert-Borne, Hendrik Sturm, Cédric Vincent - Voir p. 217

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UN ARTISTE, UN PROFESSEUR, UNE ANNÉE

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PROGRAMME DE PROFESSEUR INVITÉ

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LE PROGRAMME DE FABRICE HYBER SE DÉCLINE EN TROIS PHASES PARALLÈLES :

LA CLASS ! pour chacun des niveaux des étudiants de 1re année, 2e année art, 2e année design, 3e année art et 3e année design, un professeur détermine un champ d’œuvres de l’artiste qui l’intéresse et amène les étudiants par un travail de recherche documentaire et de positionnement argumenté, à choisir une œuvre ou un ensemble d’œuvres. Chaque étudiant des 4e et 5e années est invité à choisir dans la production de l’artiste une œuvre et d’en argumenter la sélection dans le cadre d’entretiens individuels qui leur permettent d’échanger sur leur propre production et leur projet de diplôme. Ce travail est précédé d’une conférence inaugurale de Fabrice Hyber sur son travail marquant le début de l’année universitaire et engageant le dialogue avec tous les étudiants et les enseignants.

POF ! Un workshop commun aux étudiants en master d’Ingémédia et en 3e année art de l’ésadtpm est conçu entre les équipes pédagogiques des deux institutions et l’artiste pour les amener à réfléchir à la production de l’artiste, sa place dans la société, et leur capacité à se saisir de son travail pour produire un projet commun aux deux filières. (voir p. 125)

ExPO ! Des productions nouvelles de PoF par les étudiants de l’ésadtpm aux approches de la communication avec les étudiants d’Ingémédia en passant par la sélection de PoF par tous les étudiants de l’école, se crée un ensemble qui peut constituer le matériel d’une exposition. Par ailleurs, cette phase du projet a pour objet de penser la place et la mobilité de l’artiste, de l’entrepreneur et du communicant au sein de notre société à partir des spécificités des formations proposées par chaque établissement en y intégrant Kedge school of Business. L’organisation d’un événement de clôture de l’année d’intervention de l’artiste au printemps 2017 donne à chaque établissement un rôle prédéterminé : la réalisation pour l’ésadtpm, la communication pour Ingémédia, l’organisation d’un événement pour kedge School of Business, et à la fois doit ouvrir les étudiants aux discours de l’autre et donc à la mobilité de rôles.

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FABRICE HYBER Artiste/Professeur invité 2016-2017 

pour l’année 2016-2017, l’ésadtpm invite Fabrice Hyber à intervenir au sein de ses formations de 1er et 2e cycles, ainsi que dans le cadre des partenariats constitués avec l’UFR Ingémédia de l’Université de Toulon et kedge School of Business en lien avec TVT Innovation. Artiste français reconnu internationalement, Lion d’or de la Biennale de Venise 1997 pour sa transformation du Pavillon français en chaîne de télévision, auteur prolifique de Prototypes d’objets en Fonctionnement (PoF) ou de Peintures homéopathiques, présent dans les plus importantes collections nationales et internationales, Fabrice Hyber a continuellement associé au développement de son œuvre un axe pédagogique en lien aux formations supérieures artistiques. Il est ainsi le créateur de l’école Les réalisateurs qui permet de rapprocher des jeunes artistes et des étudiants en écoles de commerce. L’invitation faite à Fabrice Hyber a pour objet, au sein de l’école, de rapprocher les enseignements de l’art et du design autour de problématiques et d’enjeux contemporains, usage, gratuité, jeu, maîtrise et détournement des outils technologiques, croisements disciplinaires, collaboration participative…, de proposer une approche transversale aux différentes années et différents enseignements, et de penser l’intervention d’un artiste dans un terme suffisamment long et intense pour impacter les modes de pensée des étudiants, leur ouvrir de nouveaux horizons et les interroger sur la place de l’artiste dans notre société. Au-delà de l’école, il s’agit aussi de penser avec l’artiste les notions de transversalité et de transdisciplinarité, ainsi que les enjeux des partenariats de l’ésadtpm sur l’ensemble du territoire de Toulon Provence méditerranée. le programme Un Artiste, Un Professeur, Une Année, est imaginé pour penser l’évolution et le développement de l’école dans la perspective de transformation académique de l’enseignement supérieur artistique dans le cadre du processus Licence master Doctorat, et dans l’objectif de l’installation de l’école dans le nouveau quartier de la Connaissance et du Numérique aux côtés de TVT Innovation et de kedge School of Business. Ce programme doit nous questionner sur la place de l’art et des artistes, le rôle critique de nos institutions artistiques ainsi que sur notre rapport aux technologies et la notion contemporaine de créativité.

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Les AteLiers de recherche et de Création (arC)

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FORMES ET ATTITUDES, PAR mICHEL mASSI ET PATRICk SIRoT.ARC - Workshop, cours théoriques et ateliers pratiques

OBjECTIFS savoir collecter, trier, puis organiser des gestes, des attitudes et des dispositifs dans le but d’expérimenter et d’inventer.

CONTENUS Une hypothèse : si nous tentons l’expérience de confronter des espaces tels qu’un musée, un stade, un théâtre, un opéra — des lieux de sacralisation de l’art et du corps par excellence —, à l’idée d’un atelier de création permanente, nous pourrions essayer d’explorer des formes à inscrire dans ces espaces. Nous pourrions chercher, faire le tour, faire croître. prenant le temps d’examiner, puis de documenter l’observation de ces lieux, nous pourrions essayer d’inventorier et de qualifier les possibilités formelles et spatiales qu’ils nous offrent. Nous pourrions essayer de révéler, par l’invention de dispositifs, de scénarios, d’actions et d’images, l’instabilité spatiale et temporelle que génère la présence confrontée à la fixité. L’acte de présence, ce rêve d’immédiateté, nécessite de faire trace, peut-être de faire œuvre, pour ne pas abandonner l’idée même de médiation, ou de représentation, c’est-à-dire la possibilité de nous inscrire dans un récit, une histoire, forcément collectifs, qui nous orientent au point de jonction toujours instable entre un passé dont nous provenons et un avenir où nous nous projetons. nous pourrions essayer, nous pourrions rater, nous pourrions essayer encore, nous pourrions rater mieux. la définition des termes de l’intitulé (Formes et Attitudes) et des termes atelier, recherche et création (ARC), permet de bien cerner les enjeux soulevés par l’atelier. La consultation du dictionnaire le Petit Robert Filliou (Robert Filliou), qui indique comment pratiquer la création permanente (« Quoi que vous pensiez, pensez autre chose. Quoi que vous fassiez, faites autre chose »), ouvre le cadre stricte de la définition pour élargir le champ d’investigation : « La création permanente renvoie à un univers en perpétuelle mobilité qui exprime l’animation et la vie, à l’opposé de "l’art" et du caractère figé qu’implique sa sacralité ». Intervenant extérieur : Daniel kurjakovic, historien de l’art, commissaire d’exposition et auteur.

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tTRADUCTION/TRANSLATION, PAR SERGE LE SqUER, oLIVIER mILLAGoU, SoLANGE TRIGER ET JEAN-BAPTISTE WARLUzEL.ARC. Atelier pratico-théorique

L’ARC Traduction/Translation engage une réflexion sur la nature« traductive » de certaines œuvres, qu’elles soient ancrées dans le réel, un événement, une rencontre, une fiction, un document, ou encoreune œuvre préexistante. La traduction se définit communémentpar son caractère second : l’« après coup » de l’acte de traduire un original et le lieu décalé où se situe le traducteur, übersetzer, à côté ou métaphoriquement au-dessus de l’épaule de l’auteur, au-delà. Alors que l’art, la philosophie et les évolutions technologiques du XXe siècle ont mis en crise les notions d’« original » et d’« auteur », de quelles manières la posture du traducteur pourrait-elle nous permettre d’envisager celle de l’artiste dans un monde globalisé et immatériel au XXIe siècle ? Cette démarche implique d’abord d’expliciter les termes français« traduction », anglais « translation », et l’adjectif « traductive » en tenant compte des nuances qu’ils suggèrent d’emblée. Elle suppose aussi de revenir sur les définitions de notions connexes et parfois antinomiques telles que : original, après-coup, parallaxe, paradoxe, désynchronie, répétition, copie, ekphrasis, auteur, androgynie, même, autre, différance, déplacement, détournement, identité, multiplicité, authenticité, simulation, actuel, virtuel… et de considérer la manière dont elles irriguent le travail des étudiants, ou sont susceptibles de le faire à l’avenir. les séances de l’ARC s’appuient sur l’étude de références appropriées, empruntées indistinctement à l’histoire de l’art, au cinéma, au champ théorique, aux domaines des sciences et techniques, à la culture populaire, à la musique contemporaine, à la littérature, aux arts de la scène, etc. les séances alternent des présentations effectuées par les enseignants, les étudiants de l’ARC, des artistes et théoriciens invités.

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le champ d’investigation est large, mobile et transversal. Il renoue avec un continuum immémorial tout en s’enracinant dans les problématiques artistiques, sociétales, scientifiques, philosophiques et spirituelles les plus contemporaines. Laboratoire pratico-théorique, l’ARC passe par une mise en situation, une lecture du contexte, des constructions mentales. Il s’en dégage une énergie du faire, du tester, du mettre à l’épreuve, une attention au geste, aux expérimentations et à la mise en œuvre qui entraîne l’étudiant dans une exploration des théories et l’aide à comprendre les processus à l’œuvre dans ses recherches artistiques. L’ARC est ouvert à toutes approches, médiums et pratiques transversales sur les questions de la représentation, du récit, de la fiction et de l’image.

PROGRAMME DES CONFÉRENCES ET WORKSHOPS les workshops et conférences permettent aux étudiants d’approcher au plus près la démarche intellectuelle et le processus de travail d’artistes, de théoriciens et de scientifiques. Joseph Dadoune1 (conférence et workshop de 4 jours) : né à Nice en 1975, il a vécu en Israël où il a immigré avec sa mère à l’âge de cinq ans. Son travail porte l’empreinte de cette expérience et mêle réflexion historique, culturelle et énonciation personnelle. Ses films sont une odyssée continue entre des espaces mentaux et géographiques (Israël et l’Europe). Il interroge le judaïsme, le post-colonialisme, la périphérie et l’homosexualité. Ses installations, films et photographies éclairent ces violences symboliques archi-contemporaines. 1Exposition de Joseph Dadoune à partir du 24 novembre 2016 à l’Hôtel des Arts à Toulon. Jean-Louis Poitevin (conférence) est docteur en philosophie, directeur de publication de la revue Tk-21, critique d’art et auteur de nombreux livres et articles sur l’art contemporain. De 2000 à 2004, il a dirigé les instituts français de Stuttgart et d’Innsbruck. Claire Dehove, WOS/agence des Hypothèses (conférence et workshop°). Claire Dehove est agrégée d'Arts Plastiques, docteur en Esthétiques et Sciences de l’art et diplômée en Scénographie de l’ENSATT/Paris. Elle est titulaire du cours d’Arts Plastiques et Sociopolitique à Sciences Po/Paris et a été maître de Conférences et directrice du Département Scénographie à l’ENSATT/Lyon jusqu’en 2010. Artiste, elle crée en 2002 WoS/agence des hypothèses qui expérimente des protocoles citoyens et politiques dans des espaces socialisés et qui utilise les possibilités interactives de l’open source et de la géolocalisation pour générer des Cartographies Déflexives, des kits de communication tactile à distance ou « d’Ambulantage ». WoS installe des campements-laboratoires, des architectures perturbatrices d’usages institués et créé des zones de gratuité et des étals mobiles (notamment au profit de femmes au Sénégal). Ces activités ont généré des séquences audiovisuelles et de nombreux documentaires et archives. Workshop réservé aux étudiants du programme Migration/Murmuration, Frontières et paysages de la mondialisation : expérimenter la zone portuaire transfrontalière en tant que cartographie à l'échelle 1. Dispositif de contrôle, de surveillance et partant d’exclusion, la zone dissimule la problématique de protection de l'espace Schengen par la dramaturgie du tourisme et des loisirs. Les repérages, enquêtes, récits et productions de fragments textuels, graphiques ou audiovisuels, tout en restituant à la zone sa propre généalogie, tendront à la distorsion fictionnelle de la réalité géopolitique de la zone. Jean-Marc Liling : conférence publique dans le cadre du programme Migration/Murmuration.

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qUESTIONS DE MORPHOGENÈSE – ACTE 9. Formes de l’invisible et la question des limites #1, PAR JÉRômE BASSERoDE, FLoRENCE moRALI, ALAIN PoNTARELLI, PASCAL SImoNET, CÉDRIC VINCENT. ARC : workshops, conférences, ateliers hors les murs

ARC associé au programme inter-écoles migrations/murmurations

en tant qu’initiation à la recherche en art, l’ARC s’adresse prioritairement aux étudiants de niveau master, il est obligatoire pour les semestres 7 et 8 et optionnel pour les semestres 9 et 10. Dans la nouvelle configuration du DNA, il s’ouvre aux étudiants des semestres 5 et 6 des départements art et design afin de créer une dynamique élargie de réflexion et faire progresser chacun vers une démarche artistique ouverte sur le monde contemporain.

OBjECTIFS semestres 5 à 6 : rompre définitivement avec la notion de sujet, voire de thématique, puisque la démarche qui accompagne un processus de production plastique élargit le champ réflexif dans un rapport sensible à la forme ; semestres 7 à 8 : engranger progressivement un vocabulaire référentiel et mettre en corrélation sens et forme (réaliser des formes en lien avec les objets et concepts questionnés) ; semestres 7 à 10 : intégrer le phénomène de glissements des pratiques et des interrogations connexes dans une dynamique de progressivité ouvrant sur l’invention de formes et sur des recherches personnelles de plus en plus autonomes. éprouver une pratique et l’engagement que représente tout processus de création.

CONTENUS Cet acte 9 de l’ARC Questions de morphogenèse questionne l’infra-mince, l’imperceptible et en interroge les limites dans de nouveaux rapports d’échelles, celles des territoires, des bordures et des frontières. Il renoue avec les objets spatiaux tels que paysages et géomorphologie, villes et formes urbaines, espaces, structures et architectures abordés en 2011. Le champ d'investigation s’étend vers des modes de représentation à même de donner formes à certains seuils, limites, bordures, à l'invisibilité des frontières maritimes, terrestres, spatiales et/ou politiques et humaines. Comment, à travers l’art, les différents régimes du visible et de l’invisible sont-ils liés ? Rendre visible l’invisible, en interrogeant les diverses modalités de lisibilité, de perception de l’invisible, le rendre accessible en révélant ses formes et préformes, tel est en filigrane, l’axe de recherche. L’ARC s’inscrit dans un paysage intellectuel marqué par l’intérêt pour les analogies et la lecture des traces comme système épistémique pré-langagier, la « pensée visuelle » dans les sciences visuelles, la nouvelle phénoménologie et ses recherches sur les ambiances, mais aussi les interstices de l’invisible et ses formes.

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BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : Boltanski Luc, Énigmes et complots. Une enquête à propos d'enquêtes, Paris, Gallimard, 2012 / Geertz Clifford, Ici et Là-bas. L'anthropologue comme auteur, paris, Métailié, 1996 / Ginzburg Carlo, Traces. Racine d’un paradigme indiciaire, dans Mythes emblèmes traces. Morphologie et histoire, paris, verdier, 2010 / Ingold Tim, Une brève histoire des lignes, Bruxelles, zones sensibles, 2013 / Latour Bruno et Hermant Emilie, Paris ville invisible, Éditions La Découverte, 1998 / Perec Georges, L’infra-ordinaire, Paris, Les éditions du Seuil, 1989 / Sinclair Iain, London Overground, paris, Inculte, 2016.

WORKSHOP ET CONFÉRENCES, programme à venir.

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ESTHÉTIqUE DE L’ENqUÊTE : L’ExPLORATION DU VOISINAGE DE L’ÉCOLE, PAR RAPHAëLLE PAUPERT-BoRNE, HENDRIk STURm, CÉDRIC VINCENT. ARC : workshop, conférences, ateliers pratiques

L’environnement de l’école est riche en situations particulières. Postés devant l’entrée principale de l’école, faisons ensemble un tour virtuel dans le sens des aiguilles d’une montre : d’abord le CIRFA, un centre de recrutement de l’armée de terre, puis un autre grand bâtiment, muré pour empêcher un groupe de Roms d’y squatter, une salle de spectacle (le Zenith), une salle de ventes domaniales, le Montety, un petit bar populaire, un club de boxe, un foyer pour malentendants, le Club Alpin, un accueil de jour pour personnes sans domicile fixe, des bureaux de la direction de La Poste, l’Inspection Académique, la Direction Départementale de la Protection des Populations, le conservatoire de musique et d’art dramatique ; et derrière le conservatoire, dans l’allée Lanfranchi et le cours de Lices, se trouvent un enchaînement de lieux de répétition, studios d’enregistrement, de mini-théâtres et autres lieux associatifs, et un mémorial de la déportation, une maison pour les musiques anciennes, les bureaux de la direction des affaires juridiques de la ville de Toulon, une salle de répétition pour les élèves percussionnistes du conservatoire, et enfin le parking autour duquel ce monde s’articule. À cette énumération, il faut ajouter la strate historique, car la majorité de ces institutions publiques et autres espaces d’activités occupent les anciens bâtiments de l’Arsenal de Terre construit au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, et dont les traces matérielles sont toujours prégnantes.

L’indifférence du quotidien tend à émousser les particularités de cet environnement, souvent perçu sans qualité. Cependant, à travers ces lieux qui ouvrent sur d’autres lieux – présents ou passés – se dessinent les contours d’un espace dense et riche en situations à explorer et à « se promener ». À la fois lieu de travail, lieu de passage, de transit, voire de résidence, peuplé d’histoires, de rumeurs, voire de faits divers. Cet ARC entend en faire son matériau en développant une vaste enquête sur le voisinage de l’école. Face à la complexité du réel, il existe une pluralité d’outils d’appréhension qui tous présentent leurs avantages et leurs limites. L’ARC propose aux étudiants de se familiariser avec les procédures de recherche et d’enquête, et avec l’usage de la théorie qui les accompagne. observations, entretiens, collectes, documentations, recherches archivistiques, patrimoniales et études des infrastructures urbaines : le choix de la méthode a déjà une valeur esthétique, et plus encore si on y inclut le médium (peinture, dessin, écrit, performance, sculpture, son, photo, vidéo, etc.) qui peut tout à la fois se faire outil de l’enquête et vecteur de sa restitution.

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LA RECHERCHE. PROGRAMME

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Ce projet de recherche se fixe donc comme objectif d’explorer les relations complexes et multiples entre les acteurs des mondes de l’art contemporain, leurs activités, les œuvres, les économies d’échanges, de réflexion, de production et de monstration, à l’aune de la normativité, la résistance à la normativité et les écarts ainsi générés. 1macherey Pierre, De Canguilhem à Foucault, la force des normes, Paris, La fabrique éditions, pp. 9-10.

Le projet comprend : une collaboration avec le pôle Creamed du laboratoire I3m (Université Nice Sophia Antipolis) ; un workshop avec le centre d’art et de recherche Bétonsalon (Paris) ; un workshop avec la plateforme curatoriale Le peuple qui manque ; une exposition dans lieu de création et de diffusion d’art contemporain Vidéochroniques (marseille) ; une collaboration avec la théoricienne Lotte Arndt ; une série de quatre conférences données par (sous réserve) Sandra Alvarez de Toledo, François Ansermet, mabel Tapia et Stephen Wright ; une publication rendant compte du projet de recherche dans son ensemble.

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PUISSANCE ET POUVOIR : LA FORCE DES NORMES, PAR EDoUARD moNNET ET IAN SImmS. Projet de recherche

Centrales à l’élargissement du champ de la critique institutionnelle, se trouvent, bien évidemment, les notions de normes, de normativité, de normalisation voire de normalité. C’est dans cette déclinaison lexicale que nous pouvons trouver un point d’accroche pour mieux comprendre les formes d’institutionnalisation — et y résister — inhérentes à l’ensemble de ce que nous pouvons appeler, dans son sens le plus large, l’économie de l’art. le lien entre le sujet et les normes est à la fois constitutif et réciproque, postule le philosophe Pierre macherey. À présent, être sujet, c’est être sujet « sous les normes ». on n’est pas sujet dans l’absolu, de manière inconditionnée, mais plutôt « sujet en situation » ; les normes sont constitutives. mais, pour que le sujet réponde à l’appel des normes, il faut que l’action de celles-ci soit profilée à le prendre pour cible en le pénétrant dans « sa nature propre de sujet ». la norme est donc constitutive et réciproque, c’est-à-dire, constitutive du sujet mais également constituée par le sujet. Elle est immanente et transcendante, exerçant un pouvoir sur le sujet tout en étant, en partie, structurée par lui. Pierre macherey aborde la question des normes par la dualité : pouvoir et puissance. La dynamique de la puissance, dit-il, est immanente, alors que la référence à un pouvoir implique une transcendance : « ou bien on conçoit les normes comme disposant d’un "pouvoir" fondé absolument en soi-même, indépendamment de la matière qu’il régit alors dans la forme d’une contrainte externe, par exemple en lui imposant de toutes forces ses règles ; ou bien, au contraire, on les conçoit comme étant animées d’une puissance en vertu de laquelle elles se produisent elles-mêmes et définissent leur allure au fur et à mesure qu’elles agissent in situ, à même les contenus qu’elles entreprennent de réguler […] causées et causantes, aidées et aidantes1. » Il est évident que dans le, ou plutôt dans les mondes de l’art contemporain, la question des normes, leur pouvoir et leur puissance, est aussi vaste que structurante. Afin de la circonscrire ad minima et de l’articuler nous allons examiner comment la notion de normativité s’opère dans certains aspects du champ des cultural studies. De l’évidente normativité du genre au cœur des interrogations des gender studies, aux questionnements des études postcoloniales en passant par celles des sous et contre cultures, de la traductologie et, bien évidemment, de la critique institutionnelle, nous allons explorer comment les différents outils théoriques élaborés autour de la notion des normes et de la normativité peuvent nous aider à penser la performativité de l’art et ses conditions de félicité.

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les recherches des deux années à venir (2016-2018) portent sur les collections d’ethnologie et des musées d’histoire naturelle des villes du réseau dans la perspective d’associer une démarche cinématographique à un travail d’analyse et d’enquête sur ces objets. Les musées d’ethnologie et d’histoire naturelle font partie des pierres angulaires pour la construction d’une modernité occidentale, dont les implications eurocentrées, genrées et racialisées ont amplement été discutées et critiquées ces dernières décennies. Il s’agit de comprendre l’ampleur de ces histoires dont les effets continuent à agir dans les sociétés contemporaines, et de réfléchir à des procédés cinématographiques permettant de défaire, d’outrepasser, de contourner les conséquences pernicieuses de leur permanence incontestée.

La problématique du séminaire Qu’est-ce qu’un espace blanc ? Figure de l’absent : une masterclass de la curatrice libanaise Rasha Salti en lien avec sa programmation de films au cinéma du mucem intitulée, Palestine, territoire en images ; une étude, réalisée avec les autres écoles du réseau, s’appuyant sur les collections du museum d'histoire naturelle de Toulon et du Var, et plus particulièrement de celles concernant les végétaux et les jardins « tropicaux ». 6 élèves de l’ésadtpm participent au programme. 5 séances de travail se tiennent à Toulon et 2 autres à l’extérieur : 3 et 4 nov. 2016 : visite commentée du musée de l’Homme, Paris, suivie d’une conférence de Lotte Arndt à la Villa Vassilieff, Paris / Visite commentée de la collection permanente et de l'exposition The Color Line au musée du quai Branly, Paris ; 9-12 mars 2017 : masterclass avec Rasha Salti organisée par le muCEm, marseille ; 22-24 mars 2017 : workshop avec les groupes des écoles du réseau aux Laboratoires d’Aubervilliers.

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RÉSEAU CINÉMA EN ÉCOLES SUPÉRIEURES D'ART, PAR SERGE LE SqUER ET CÉDRIC VINCENT PoUR L’ésadtpm, EN COLLABORATION AVEC LES ÉCOLES SUPÉRIEURES D’ART D’AIX-EN-PROVENCE, D’ANGERS, DE MARSEILLE ET DE VALENCE-GRENOBLE.

Réseau cinéma en écoles supérieures d'art : avec l’aide à l'expérimentation et au développement de programme de recherche du Ministère de la Culture et de la Communication (DGCA) pour les années 2016-2017, 2017-2018 en vue de la constitution progressive d'un programme de recherche.

le cinéma est enseigné dans de nombreuses écoles d’art mais les enseignants de l’image en mouvement se trouvent souvent isolés. Le réseau cherche à les rapprocher sur la base d’affinités existantes (démarches et interrogations) dans le but de mutualiser les ressources et d’approfondir les interrogations partagées. quelle est la place prise par le cinéma ces dernières années au sein des écoles d’art ? le programme de recherche a débuté en 2015-2016 avec les rencontres Ghost Dance (9 écoles) aux Laboratoires d’Aubervilliers en janvier 2015, qui repensaient les formes du colloque par le cinéma et le séminaire Qu’est-ce qu’un espace blanc ? Figure de l’absent (5 écoles) à La Compagnie en mars 2016 à marseille, organisé par le réseau cinéma en partenariat avec le FID marseille autour de l’exposition Made in Algeria. Généalogie d’un territoire du MuCeM. parce que le cinéma ne cesse de se renouveler et de se nourrir de ce qu’il n’est pas, le réseau se tourne vers des productions nouvelles et favorise la circulation transdisciplinaire qui va au-delà des anciennes catégorisations (fiction, documentaire, etc.) Dans une perspective critique, il souhaite penser le cinéma d’aujourd’hui et en être aussi, pour une part, la fabrique. le réseau explore le cinéma non comme un medium mais comme un mode de pensée, une écriture, un régime de production et d’agencement des images, comme un moteur de décloisonnement des disciplines, comme un mode du faux raccord entre les différents domaines convoqués. « Faux raccord » signifie tenir ces domaines ensemble sans tenter pour autant d’unifier toutes les formes que peut prendre le cinéma : dispositif technique, outil idéologique, utopie, écriture, etc. par ailleurs, constatant que la production des images a intégralement participé à la conquête coloniale, l’exploitation des territoires colonisées et la construction d’une alterité (conçue comme raciale ou culturelle) indépassable, il paraît essentiel de nous interroger sur la décolonisation du regard et de la caméra. Si pendant des décennies, objets et documentation de personnes vivantes (photos, films, enregistrements sonores) servaient à renvoyer vers « une communauté » qu’ils étaient censés représenter, peut-on « libérer » les artefacts de ce carcan épistémologique pour qu’ils puissent commencer à agir autrement ? Par quelles stratégies filmiques les effets de pouvoir de la prise visuelle peuvent-ils être mis hors jeu et devenir eux-mêmes sujet d’analyse ? quelle est la place de la caméra dans ce dispositif visant la décolonisation de l’image ?

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PROGRAMME Rencontre et workshop 1, École européenne supérieure de l’image, site de Poitiers. 17-19 oct. 2016 l'autre, le récit (associé à l’ARC Art et anthropologie numérique initié par Sylvie marchand) À partir de la réalité des flux migratoires et des problématiques liées aux effets de la mondialisation, l’atelier questionne l'engagement artistique dans l'histoire contemporaine. Il se fonde sur la pratique et l’expérience du terrain (rencontre avec l’Autre) et propose de s’ouvrir à d'autres paradigmes et visions du monde en s'alimentant de contacts culturels hétérogènes. Les interventions des artistes et chercheurs en sciences humaines viennent nourrir la problématique. Les étudiants sont amenés à questionner leur point de vue d'artiste sur le monde et à donner forme à leur pensée. Intervenants : Fabrice Raffin, anthropologue, maître de conférence à l'Université de Picardie Jules Verne et chercheur du laboratoire Habiter le monde (EA4287) et Jean Luc Loyer, auteur de bandes dessinées. Partenaires : Espace mendès-France, Centre de culture scientifique et Lieu multiple - pôle de création numérique, Poitiers ; migrinter, laboratoire de recherche spécialisée dans l’étude des migrations internationales et des relations inter-ethniques/CNRS Université de Poitiers (mSHS Poitiers) Restitution : exposition à l’espace mendès France (20-26 mars 2017, vernissage jeudi 23 mars 2017).

Rencontre et workshop 2, École supérieure d’art et de design Toulon Provence Méditerranée, Toulon. 28 fév.-3 mars 2017 Frontières et paysages de la mondialisation fait partie intégrante de l’ARC questions de morphogenèse, acte 9, Formes de l’invisible et la question des limites #1. Intervenants : Claire Dehove, WoS/agence des Hypothèses, conférence à l’ésadtpm et workshop sur le site portuaire de Toulon

Workshop 3 (en cours d’élaboration) : Est de la France. Oct.-nov. 2017

Workshop 4 - École supérieure d’art du Nord-Pas de Calais, site de Tourcoing. 20-27 mai 2018 Partenaires : La chambre d’eau, Le Favril ; master médiation interculturelle : identités, mobilités, conflits (mITRA). Parcours Art et responsabilité sociale - International (Laboratoire Cecille, Lille 3) Restitution : festival Eclectic Campagne(s), Le Favril, 25-26-27 mai 2018

Conférence publique de Jean-Marc Liling, avocat spécialisé dans le droit d’asile et consultant auprès d'associations de migrants. Il vit en Israël. Israël attire une immigration africaine fuyant la misère et la dictature. L’arrivée massive de populations soudanaise et érythréenne bouleverse le champ de définition de l’État israélien. La question du droit d’asile de ces populations, de leur naturalisation et de leurs droits est un défi pour l’État hébreux. Partenaires : Laboratoire pluridisciplinaire Babel, équipe d’accueil EA-2649, UFR Lettres et Sciences Humaines, Université de Toulon.

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MIGRATION/MURMURATION. Projet de recherche inter-écoles (2016-2017/2017-2018), par FLoRENCE moRALI ET PASCAL SImoNET PoUR L’ésadtpm, en CoLLABoRATIoN AVEC mICHELLE HÉoN ET SYLVIE mARCHAND PoUR L’ÉCoLE EURoPÉENNE SUPÉRIEURE DE L’ImAGE ANGoULÊmE ET PoITIERS-SITE DE PoITIERS ; BENoîT mÉNÉBoo ET NATHALIE PoISSoN-CoGEz, PoUR L’ÉCoLE SUPÉRIEURE D’ART DU NoRD-PAS DE CALAIS/DUNkERqUE-ToURCoING-SITE DE ToURCoING. Rencontres, colloques, workshops et expositions

OBjECTIFS DU PROGRAMME autour d’un programme de recherche partagé, constituer un réseau qui dans le même temps prend la mesure des spécialisations de chaque école et mutualise leurs compétences (connaissances et savoir-faire) ; générer des synergies entre les étudiants et jeunes diplômés afin qu’ils prolongent de façon autonome et collective les productions ou ébauches réalisées au cours du programme et qu’ils imaginent des formes de développement et de diffusion.

PRÉSENTATION  Ce programme est initié par des artistes enseignants, chercheurs et théoriciens issus d’écoles supérieures d'art souhaitant constituer un réseau autour des questions liées aux Frontières terrestres, maritimes et spatiales en lien aux paysages de la mondialisation comme modèles et méthode de recherche en art. L’intitulé Migration/Murmuration reprend le double sens de l’action de murmurer et celui de la forme que prennent dans le ciel les mouvements coordonnés de centaines d’oiseaux au moment de leur migration. L’hybridation culturelle et son impact sur la société, la modification constante de la frontière physique et mentale entre les nations sont des problématiques essentielles à explorer. par le biais de collaborations répétées, il s’agit de prendre la mesure des spécialisations des écoles du réseau et de créer progressivement des structures qui permettent une mise en commun des connaissances et savoir-faire. Sur cette base les écoles supérieures d’art de Poitiers/Angoulême (site de Poitiers), de Tourcoing/Dunkerque (site de Tourcoing), Toulon provence Méditerranée souhaitent développer un programme de recherche partagé qui respecte les spécialités de chaque école tout en mutualisant les compétences. le programme se déroule sur deux années universitaires et admet 5 étudiants par école. Il est prioritairement destiné aux étudiants en cycle master ainsi qu’à de jeunes artistes diplômés. Il est ouvert aux étudiants issus de 3e année art et design.

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LES RENCONTRES PROFESSIONNELLES

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Le programme est co-organisé avec l’association Le Port des Créateurs. Il est consultable sur www.esadtpm.fr

L’école propose un programme spécifique de rencontres avec des professionnels de l’art et du design, artistes, designers, galeristes, juristes spécialisés en droit d’auteur ou en droit social, commissaires d’exposition, consultants auprès des artistes pour les commandes publiques, collectionneurs et entrepreneurs, afin d’aider les étudiants à appréhender le monde professionnel, et leur permettre de préparer leur sortie de l’école et leurs premiers pas dans la vie active.

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LE COLLOQUE ANNUEL

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COMMENT VIVRE ENSEMBLE ? Partir de Roland BarthesColloque - Vendredi 9 décembre 2016, 9h-18hLe Liberté, scène nationale de Toulon, Place de la Liberté

L’ésadtpm organise, avec l’association de la Cause freudienne, la Section clinique d’Aix-marseille et en partenariat avec Le Liberté, scène nationale de Toulon, un colloque dont le titre Comment vivre ensemble ? est emprunté au premier cours de Roland Barthes au Collège de France, en 1976-1977.

l'école souhaite ainsi clôturer une année de séminaire consacrée au sémiologue et critique littéraire français et ouvrir à une question plus large, touchant la société dans son ensemble. Le cours de Roland Barthes au Collège de France interrogeait les possibilités d’une utopie dans laquelle le lien de l’individu au collectif nourrit un projet commun, tout en laissant au premier le loisir de vivre le monde et son propre projet de vie intellectuelle.

le titre est subverti de façon presque « neutre » par la modalité de la question. Il s’agit en effet d’analyser l’articulation au lien collectif d’expériences issues de différents domaines d’activité. En particulier, dans la perspective plus restreinte d’un lieu consacré à l’art et à l’enseignement, nous nous interrogerons sur les possibilités de rencontre et d’échange entre les pratiques très diverses qui s’y côtoient.

L’école d’art est un lieu d’enseignement collégial, héritier en tant qu’instance d’enseignement supérieur du modèle universitaire. Elle suppose un fonctionnement alliant le singulier au pluriel dans la perspective d’un projet d’enseignement et de recherche, ainsi qu’un modèle artistique de groupe. Celui-ci se situe-t-il à l’opposé du modèle de l’artiste occidental dont le singulier fait loi, tant dans l’organisation même du travail de l’artiste que dans les modalités de présentation sous les auspices du commissaire d’exposition ?

Ce colloque invitera au dialogue des personnalités issues de la psychanalyse, du champ de l’art contemporain et de l’enseignement supérieur autour de quatre axes directeurs : la psychanalyse, l’enseignement artistique, le curating et la collection d’art.

COORGANISATEURS ET MODÉRATEURS : Jean-Marc Avrilla, directeur de l’ésadtpm, Pierre Falicon, membre de l’Association de la Cause freudienne et directeur de l’ADIR.

INVITÉS : Élodie Antoine - historienne de l’art Noit Banai - professeure d’histoire de l’art contemporain à l’Université de vienne Charles Berling - acteur, metteur en scène et co-directeur du Liberté, scène nationale Hervé Castanet - psychanalyste, membre de l’École de la Cause freudienne et professeur des universités Véronique Collard-Bovy - directrice de Sextant&+ Monique Deregibus - photographe et professeur à l’École nationale supérieure des beaux- arts de Lyon, membre de l’Association de la Cause freudienne Frédéric Latherrade - artiste et co-fondateur du collectif zébra3/Buy-Sellf Florence Morali - architecte, sociologue et professeur à l’ésadtpm Jérôme Pantalacci - directeur d’Art-o-RamaLaurent Perbos - artiste co-fondateur du collectif zébra3/Buy-Sellf Patrick Sirot - artiste et professeur à l’ésadtpm Mathilde Villeneuve - co-directrice des Laboratoires d’Aubervilliers Gérard Wajcman - psychanalyste, membre de l’École de la Cause freudienne et directeur du Centre d'étude d'histoire et de théorie du regard

Ce colloque est co-organisé par l’École supérieure d’art et de design Toulon Provence Méditerranée, l’Association de la Cause freudienne Méditerranée Alpes Provence et la Section clinique Aix-Marseille.

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LES CONFÉRENCES PUBLIQUES. PROGRAMME

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LES CONFÉRENCES PUBLIQUES Le calendrier des conférences est disponible sur www.esadtpm.fr

L’ésadtpm propose un ensemble de conférences à destination des étudiants, des enseignants et d’un large public. Le programme est pensé ouvert, croisant les préoccupations de la pédagogie de l’école mais ouvrant également à l’actualité éditoriale ou des expositions afin de susciter la curiosité et l’envie de puiser dans le champ de l’art, des sciences humaines, voire des sciences ou de l’enseignement supérieur, des idées, des processus de pensée ou des approches nouvelles. Une attention est portée aux expériences alternatives ou innovantes liées à l’enseignement artistique.

JEAN–PIERRE BOBILLOT Jean-Pierre Bobillot se dit « Poète bruYant, chercheuR de PouX, PousseuR de bouchons » ; il est aussi professeur à l’Université Stendhal, à Grenoble, où il vit depuis 1999, après Paris, Arras et Lyon. Il pratique la poésie — tant en livres (Prose des Rats ; News from the POetic front ; Janis & Daguerre…) qu’en live (festivals, rencontres et scènes en tout genre) — et tente d’en éclairer les grandes innovations, lignes de force et lignes de fracture, des dernières décennies du XIXe siècle aux premières du XXIe (Bernard Heidsieck Poésie action ; Trois essais sur la Poésie littérale ; Rimbaud : le meurtre d’Orphée ; Poésie sonore). Depuis une douzaine d’années, il travaille à la « médiopoétique », à laquelle il a consacré plusieurs articles et conférences. Jean-Pierre Bobillot viendra présenter son travail de collaboration avec la Gazette Poétique et Sociale.

MAURICE FRÉCHURET Maurice Fréchuret a été conservateur au musée d'Art moderne de Saint-Étienne de 1986 à 1993, puis au Conservateur en chef du musée Picasso à Antibes de 1993 à 2001, directeur du capc musée d'art contemporain de Bordeaux de 2001 à 2006, avant d’être le directeur et conservateur en chef des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-maritimes (2006-2014). Parallèlement à son travail de conservateur, de commissaire d'expositions et d'enseignant, il a publié de nombreux ouvrages dont : Le Mou et ses formes (éditions ENSBA, 1993, Jacqueline Chambon, 2004) ; La Machine à peindre (Jacqueline Chambon, 1994) ; L'Envolée, L'enfouissement (Skira, RmN, 1995) ; L'art médecine (en collaboration avec Thierry Davila, RmN, 2000) ; Les Années 70, l'art en cause (RmN, 2002) ; Exils (en collaboration avec Laurence Bertrand-Dorléac, RmN, 2012). Maurice Fréchuret viendra présenter son dernier ouvrage Effacer, Presses du réel.

AUDREY ILLOUZ Audrey Illouz est diplômée de l’université Paris IV – Sorbonne en littérature anglophone et en histoire de l’art. Elle est critique d’art et commissaire d’expositions indépendante. Son travail de recherche porte sur l’art conceptuel et ses prolongements. Elle a été lauréate de la bourse Théorie /

Critique du CNAP et mène un travail de recherche sur Vito Acconci et le Studio Acconci. Elle s’intéresse parallèlement au medium photographique et à ses détournements. Depuis 2015, elle est commissaire associée à la Comédie de Caen. Elle collabore régulièrement aux revues art press, Flash Art International et 02. Audrey Illouz viendra présenter ses dernières expositions.

DjAMEL KOKENE Djamel kokene est un artiste contemporain né en 1968 à Ain-el-Hammam en Algérie. Il vit et travaille à Paris. Titulaire d’une maîtrise d’Arts, Philosophie et Esthétique, option cinéma, de l’Université Paris 8 St Denis, il a également suivi les cours de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Réfléchissant sur les limites et les modes de production de l’art, l’artiste forge dès le début de son activité artistique divers concepts et outils ayant une forte dimension évolutive et mobile : le concept d’«artiste stagiaire» fondé sur une capacité d’adaptation, de construction perpétuelle, puis celui de I’« École mobile », tour à tour activée à Alger, à Bourges, au Caire et à Shanghai. Entre 2002 et 2005, il initie le dispositif collectif Laplateforme, laboratoire mobile de création artistique contemporaine sur le pourtour méditerranéen et en 2006, il conçoit et édite Checkpoint, revue d’art et des pensées contemporaines, trilingue, français/ anglais/ arabe. Djamel Kokene viendra présenter son approche de l’enseignement artistique et en particulier son projet École mobile.

MARjORIE MICUCCI Après des études d’histoire et de cinéma, marjorie micucci prépare un doctorat (Université de Lille 3) sur « Les inscriptions du texte poétique dickinsonien dans l’œuvre plastique de Roni Horn ». Son activité de critique est, selon elle, l’occasion d’affirmer la pertinence d’une approche féministe de la discipline. Marjorie Micucci viendra présenter son travail de recherche sur Roni Horn.

jEAN SCHNEIDER Jean-Schneider est designer et consultant indépendant, directeur de projets à l’Agence pour la Promotion de la Création Industrielle (APCI). Il a lancé en 2003 une conférence européenne annuelle sur les politiques de design et la promotion du design en Europe. Il est conférencier dans le domaine du design, de la conception et de l’innovation. Il a enseigné et a dirigé le master Design à l’Université d’Art et de Design de Helsinki. Ses principaux centres d'intérêt sont principalement les relations entre culture et design, la théorie du design, la place du co-design dans la construction de la Cité. Il a par ailleurs une pratique de scénographe d'exposition. Jean Schneider viendra présenter la singularité des parcours d’enseignement du design.

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DIRECTION DE LA PUBLICATIONJean-Marc Avrilla

RÉDACTIONL'équipe pédagogique de l'ésadtpm, Jean-Marc Avrilla, Chloé Heyraud

COORDINATIONEstelle Arnaud-zerr

AVEC LA CONTRIBUTION DEEmmanuelle Clergé, Jérémy Delwich, Isabelle Fortias

CONCEPTION GRAPHIQUESoizic Legrand (pandora-box.fr), sous la direction de Chloé Heyraud

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